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Novembre/Décembre 2009 Volume 4 – Numéro 6 www.tigmag.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel PP41129557 des idées, des faits, des astuces! À la 12 zaine : Décor de plantes en pleine nature en 12 idées 12 nouveautés pour un Walhalla horticole Le tour d’une gamme de nutriments en 12 produits Le succès hydroponique en 12 étapes! Hibiscus vitifolius jaune

Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

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Le Jardinier d’Intérieur et The Indoor Gardener offrent des articles en profondeur tant pour les jardiniers débutants que pour les plus expérimentés : vous êtes donc assurés de joindre votre marché cible. Les artisans de l’industrie y sont aussi les bienvenus, pouvant y publier leurs annonces de nouveaux produits. Le Jardinier d’Intérieur et The Indoor Gardener sont destinés à une vaste proportion du grand public, de ceux qui ont quelques plants de tomates ou quelques cactus aux mordus qui utilisent l’hydroponie de façon sérieuse et intensive. Le magazine s’adresse aussi au monde de l’industrie hydroponique et aux professionnels du domaine.

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Novembre/Décembre 2009

Volume 4 – Numéro 6www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – BimestrielPP41129557

des idées, des faits, des astuces!À la ‘ 12 ’zaine :

Décor de plantes en pleine natureen 12 idées

12 nouveautés pourun Walhalla horticole

Le tour d’une gamme de nutriments en 12 produits

Le succès hydroponique en 12 étapes!

Hibiscus vitifolius jaune

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4 | Volume 4 – Numéro 6

JARDINAGE INTÉRIEUR Le succès hydroponique en 12 étapes! Par Bill Sutherland

L’érable à f leurs : Abutilon x hybridum Par Daniel Fortin, horticulteur

Douze nouveautés pour un Walhalla horticole Par M. Durand, V » Green et J. Sennema

DÉCOR RÉSIDENTIEL Douze plantes artificielles Par Hon Lam

Fleurir un terrain en douze étapes Par Yan Dignard, Les produits Jurassic

Et nos rubriques habituelles : Éditorial 6 Lectures 14 Cinéma 58 Nouvelles de l’industrie 59 à 62 Découverte 64-65

TABLE DES MATIÈRES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Publié par : Green Publications Vertes • Directeurs de la publication : Roxanne Lekakis [email protected] et Stan Daimon • Rédacteur en chef : Bruno Bredoux [email protected] Directeur des ventes et du marketing : William Fitzmaurice [email protected] • Comité de rédaction : Helene Jutras, Bruno Bredoux, Roxanne Lekakis, André Faucher, William FitzmauriceDirection artistique : André Faucher emanescencedesign.com • Coordination éditoriale : Bruno Bredoux • Ont collaboré à ce numéro : ABAT, Guy Bonneau, Bruno Bredoux, Luc Charnet, Devin Courte, Stan Daimon, Yan Dignard, M. Durand, Editor Bob, N. Émond, Daniel Fortin, William Fitzmaurice, V. Green, Dolf Hartsuiker, Helene Jutras, Hon Lam, Roxanne Labelle, Sylvie Laberge, Patrick Laberge, Pablo X., RQGE, E. Rosenthal, J. Sennema, Bill Sutherland, vieux bandit.. • Traduction : Helene Jutras, trad. a. • Conception de la couverture : André Faucher, d’après une photographie de Bruno Bredoux (Hibiscus vitifolius jaune à Pienza en Italie) • Distribution : voir notre site Internet www.tigmag.com pour une liste complète de nos distributeurs.Administration : Roxanne Labelle [email protected] • Renseignements : [email protected].

Le Jardinier d’Intérieur, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA, téléphone : 450 628-5325, télécopieur : 450 628-7758, site Internet : www.tigmag.com. © 2009, Green Publications Vertes, Laval, Qc, Canada

Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur. En cas d’erreur ou pour toute information erronée provenant d’un de nos auteurs, la responsabilité du magazine (Le Jardinier d’Intérieur) et de l’éditeur (Publications Vertes) ne peut être engagée. De même, l’éditeur décline toute responsabilité pour tout problème résultant de l’application infructueuse d’un conseil prodigué par un auteur dans un article de ce magazine.

Envoi Poste-publications – Convention no PP41129557. Postes Canada : retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada aux Publications Vertes, case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. U.S. Delivery and Subscriptions: Periodicals Postage Rates are paid in Laval, QC (Canada) H7P 5S1 – Post Canada Agreement PP41129557. U.S. Post Master: Return undeliverable items to Green Publications, PO Box 52046, Laval, Québec, H7P 5S1, Canada. Numéro de convention de Poste-publications de Postes Canada : PP41129557 – Dépôt légal : 1er trimestre 2006. Bibliothèque nationale du Canada, no D927565. Bibliothèque nationale du Québec. ISSN : 1718-1097.

Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles ltée, Terrebonne (Québec) J6Y 1N9.

HYDROPONIE Douze nutriments de General Hydroponics Par Luc Charnet

Douze idées de magasinage pour la saison des fêtes Par Ethan Young

Vente de garage chez BioFloral Par Diane Ménard

Présentation de Pablo Jardinage Par Bruno Bredoux

ENVIRONNEMENT L’arbre cache la forêt Par Sylvie Laberge

A-t-on enterré le rapport Coulombe? Par l’ABAT et le RQGE

DÉCOUVERTE Le pèlerinage des sâdhus en Inde Par Dolf Hartsuiker

N.B. pour consulter notre table de conversion des mesures, reportez-vous à www.tigmag.com.

8 183040

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163638

2654

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268 46

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6 | Volume 4 – Numéro 6

Arrive déjà décembre. On a tout arraché, sélectionné, trié. Puis on a classé, étiqueté, rangé et oublié… jusqu’à la prochaine saison. Les semences sont au sec, dans l’obscurité, les bulbes enveloppés de paillis, les arbres taillés, les conifères empaquetés dans leur toile de jute, robe de bure de l’hiver. Les jardiniers les plus avisés ont réalisé des conserves : haricots à l’étuvée, champignon à l’huile d’olive et cornichons en saumure. Ils ont aussi séché, déshydraté, ensaché leurs récoltes. Les murs de la cave offrent maintenant des collec-tions de bocaux, aux couleurs appétissantes, qui attendent d’être ouverts plus tard dans la saison pour un repas qui nous rappellera la saveur des beaux jours. Hé oui, voici décembre, le douzième mois de l’année, celui où le jardinier est au chômage. Au chômage? Que nenni!

Votre magazine préféré vous offre des conseils, des trucs, des idées à la douzaine pour occuper le douzième mois de l’année. Alors, sa-vourez ce numéro sous le charme du nombre 12. On pourrait énu-mérer les symboliques et les significations mystiques associées au nombre douze, des 12 travaux d’Hercule aux 12 apôtres, en passant par les 12 chevaliers de la Table ronde. Dans la symbolique de la création (la Genèse), le nombre 12 représente l’humanité, soit l’Homme (3) multiplié par le monde (4, pour les 4 points cardi-naux), ce qui a donné naissance aux 12 tribus du peuple hébreu.

En définitive, douze est le nombre de l’accomplissement, de la tâche arrivée à son terme. Il détermine un cycle achevé, comme s’achève cette année, avec son lot de réalisations et de souvenirs. Voici donc notre numéro « à la ‘12’zaine », votre nourriture matérielle, spiri-tuelle et jardinière pour le mois de décembre en 12 points, faits, idées ou conseils.

Bruno [email protected]

Éditorial

« 12 »

ÉDITORIAL | LE JARDINIER D’INTÉRIEURAu

topo

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it à 1

2 an

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Nouvelles de l’industrie

présente :

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8 | Volume 4 – Numéro 6

La série des éléments nutritifs Flora de General Hydroponics a été la première des séries d’éléments nutritifs que l’industrie du monde hydroponique a offerte à la vente en 1992 et c’est toujours la première qui est recommandée en première instance par les spécialistes d’aujourd’hui. Les éléments nutritifs Flora sont « l’étalon or » de la culture hydroponique, tout simplement parce que leur efficacité est assurée par 18 ans d’expérience. C’est l’âge de la majorité pour cette série et rien ne peut stopper son avenir. Les produits dérivés FloraGro, FloraBloom et FloraMicro ont été conçus pour être mélangés dans des proportions variables selon le stade de croissance auquel vos plantes sont arrivées. Il est habituellement conseillé d’utiliser une certaine quantité de chacun de ces produits en tout temps des différentes phases de culture. Pour cela, nous vous proposons ci-après des tableaux de recette complets.

1. Flora Series® : formules fertilisantes liquides concentréesLes fertilisants Flora Series de General Hydroponics sont les fertilisants les plus utilisés dans le monde. Parce que :

• Lesystèmeoriginal:imité,maisjamaiségalé.• Contientdesélémentsnutritifsprimairesetsecondairescompletsainsiquedesoligo-éléments

qui améliorent la qualité et le rendement des cultures.• Lesutilisateurspeuventéquilibrerlesmélangesafindecomblerlesbesoinsspécifiquesdes

plantes.• Améliorel’arôme,lasaveur,lavaleurnutritive,lavigueuret la teneur en huiles essentielles des

plantes cultivées en pleine terre, dans divers substrats de croissance ou à l’aide de la technologie hydroponique.

• Contientdesconcentrésextrêmementpurifiéspourunesolubilitémaximale.• pHéquilibrépourvousfaciliterlavie.• LaNASAetlesscientifiquesquifontdelarechercheenAntarctiquechoisissentFlora Series en

raison de la supériorité de sa formulation et de sa fiabilité.• Reconnuàtraverslemondecommelestandarddel’industrie.

Classiques de l’hydroponie :

12 nutriments de la sérieFlora de General Hydroponics

Par Luc Charnet

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Volume 4 – Numéro 6| 9

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | INTRODUCTION

2. FloraMicro® : La base du système « Building Block ». Procure de l’azote, du potassium, du calcium, et des oligo-éléments.

FloraMicro HardWater : Si le facteur de conductivité de l’eau du robinet est supérieur à 200 ppm (ou la teneur en calcium supérieure à 70 ppm), utilisez FloraMicro HardWater. Si la teneur en calcium de votre eau se situe entre 30 et 50 ppm, vous pouvez mélanger notre FloraMicro Original avec FloraMicro HardWater afin de créer un parfait mélange d’oligo-éléments pour vos plantes.

3. FloraGro® : Stimule la croissance structurale et végétative et le développement d’une masse racinaire robuste et vigoureuse. Il procure de l’azote, du phosphore, du potassium et des minéraux secondaires.

FloraBloom® : Stimule le développement des f leurs et des fruits. Améliore la saveur, l’arôme et la production d’huiles essentielles. Procure des teneurs élevées en phosphore, en potassium, en magnésium et en soufre.

Tableau 1 – Flora Series et suppléments

FERTILISANTS FLORA SERIES SUPPLÉMENTS VAPORISATEURFOLIAIRE

Cycle de la plante (ppm) Heures de luminosité Grow Micro Bloom Diamond

NectarKoolBloom

FloraliciousGrow

FloraliciousBloom

FloraShield Chi Diamond

Nectar

CR

OIS

SAN

CE

Clone300 à 400 ppm 18 h 2,5 ml 2,5 ml 2,5 ml 10 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 0 190 ml

Semaine 11000 à 1200 ppm 18 h 5 ml 2,5 ml 2,5 ml 30 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 210 ml 190 ml

Semaine 21200 à 1400 ppm 18 h 10 ml 5 ml 3 ml 40 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 0 190 ml

Semaine 31000 à 1400 ppm 18 h 12 ml 6 ml 3 ml 30 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 210 ml 0

FLO

RA

ISO

N

Semaine 41000 à 1400 ppm 12 h 6 ml 6 ml 10 ml 20 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 0 0

Semaine 51000 à 1400 ppm 12 h 3 ml 7 ml 12 ml 10 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 210 ml 0

Semaine 61000 à 1400 ppm 12 h 3 ml 8 ml 14 ml 10 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Semaine 71000 à 1400 ppm 12 h 3 ml 8 ml 16 ml 10 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Semaine 81000 à 1400 ppm 12 h 2,5 ml 7 ml 18 ml 10 ml 1,5 ml* 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Semaine 91000 à 1400 ppm 12 h 0 7 ml 20 ml 0 1,5 ml* 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Semaine 101000 à 1400 ppm 12 h 0 6 ml 20 ml 0 1,5 ml* 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Avant de récolter, rincez le système avec FloraKleen pendant 2 à 3 jours, ou comme désiré.*MISE EN GARDE : Utiliser KoolBloom avec précaution dans la formule lors de la f loraison culminante.

Quantités par gallon américain (3,785 litres)

4. FloraNova® : fertilisant liquide super concentré• Mariaged’ingrédientsorganiquesethydroponiques.• Trèsfacileàutiliser.• Excellentpourtouslestypesdeplantes.• Excellentpourlaculturehydroponique,lacultureensolet

les autres substrats de croissance.• Superconcentré,aupHstabilisé.• Extraitshumiquesnaturelspermettantuneabsorption

optimale des éléments nutritifs.

FloraNova constitue une percée dans la technologie des produits fertilisants : il offre à la fois la puissance d’un concentré sec et l’aisance d’une formule liquide. Cette formule unique de minéraux extrêmement purifiés et de suppléments naturels associe les bienfaits des techniques de culture hydroponiques et organiques.

La formule FloraNova en une partie est très concentrée et allie tous les éléments essentiels à la culture hydroponique. Une

quantité très minime de FloraNova mélangée à de l’eau fraîche comblera adéquatement les besoins nutritifs de vos plants. FloraNova agit très efficacement sur les plants cultivés dans les environnements hydroponiques, ainsi que dans des substrats de croissance et en plein sol.

*Remarque : En raison de la concentration élevée des éléments qui entrent dans sa composition, FloraNova doit être agité vigoureusement avant chaque usage!

FloraNova Grow : Agit comme un fertilisant spécialisé au cours du cycle de croissance et de développement foliaire des plantes à croissance rapide.

FloraNova Bloom : Provoque une f loraison et une fructification prolifiques. FloraNova Bloom décuple de façon phénoménale l’arôme, la saveur, la vigueur et les coloris et permet l’obtention de rendements extraordinaires.

Page 10: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

10 | Volume 4 – Numéro 6

INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Tableau 2 – Flora Nova et suppléments

FERTILISANTS FLORA NOVA SUPPLÉMENTS VAPORISATEURFOLIAIRE

Cycle de la plante (ppm)

Heures de luminosité

FN Grow

FN Bloom

DiamondNectar

KoolBloom

FloraliciousGrow

FloraliciousBloom

FloraShield Chi Diamond

Nectar

Bouture(300 à 400 ppm) 18 h 2,5 ml 0 10 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 0 190 ml

Croissance(1000 à 1200 ppm) 18 h 10 ml 0 30 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 210 ml aux

deux semaines 190 ml

Croissance acquise(1200 à 1400 ppm) 18 h 12,5 ml 0 40 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 210 ml aux

deux semaines 190 ml

Floraison hâtive(1000 à 1400 ppm) 12 h 7,5 ml 5 ml 20 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 210 ml aux

deux semaines 0

Mi-f loraison(1000 à 1400 ppm) 12 h 0 12,5 ml 10 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 210 ml aux

deux semaines 0

Floraison tardive(1000 à 1400 ppm) 12 h 0 15 ml 10 ml *1,5 g 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Maturation(1000 à 1400 ppm) 12 h 0 12,5 ml 0 *1,5 g 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Mêmes commentaires que sous le tableau 1.

5. Maxi Series® : fertilisants secs concentrésMaxiGro® et MaxiBloom® sont des fertilisants secs concentrés hautement efficaces, autonomes, hydrosolubles, complets en éléments primaires, secondaires et en oligo-éléments, au pH étalonné. Ils donnent des résultats supérieurs lorsqu’ils sont utilisés avec une multitude de variétés cultivées dans des substrats de croissance ou en milieux hydroponiques.

6. MaxiGro : Provoque la croissance des semis et des boutures et stimule une croissance rapide lors du cycle de croissance végétatif.

Tableau 3 – Maxi Series et Flora Magic (et suppléments)

MAXI SERIES FLORA MAGIC SUPPLÉMENTS VAPORISATEUR

FOLIAIRE

Cycle de la plante (ppm)

Heures de luminosité

MAXI Grow

MAXI Bloom

Autonome; ne pas utiliser avec MAXI SERIES

DiamondNectar

KoolBloom

FloraliciousGrow

FloraliciousBloom

FloraShield Chi Diamond

Nectar

Bouture(300 à 400 ppm) 18 h ¼ c. thé ¼ c. thé ¼ c. thé 10 ml 0 5 ml 0 3,75 ml 0 190 ml

Croissance(1000 à 1200 ppm) 18 h 1 à 1 ¼

c. thé 0 1 à 1 ¼ c. thé 30 ml 0 5 ml 0 37,5 ml

210 ml aux 2 semaines

190 ml

Croissance acquise(1200 à 1400 ppm) 18 h 1 à 1 ½

c. thé 0 1 à 1 ½ c. thé 40 ml 0 5 ml 0 37,5 ml

210 ml aux 2 semaines

190 ml

Floraison hâtive(1000 à 1400 ppm) 12 h ½ c. thé 1 c. thé 1 ¼ c. thé 20 ml 0 0 5 ml 37,5 ml

210 ml aux 2 semaines

0

Mi-f loraison(1000 à 1400 ppm) 12 h ½ c. thé 1 à 1 ½

c. thé 1 ¼ c. thé 10 ml 0 0 5 ml 37,5 ml210 ml aux 2 semaines

0

Floraison tardive(1000 à 1400 ppm) 12 h 0 1 à 1 ½

c. thé 1 ¼ c. thé 10 ml *1/4 c. thé 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Maturation(1000 à 1400 ppm) 12 h 0 ½ à 1 c.

thé 1 c. thé 0 *1/4 à ½ c. thé 0 5 ml 0 0 0

Mêmes commentaires que sous le tableau 1.

7. MaxiBloom : Utilisez pour le cycle de reproduction des plantes annuelles à croissance rapide. MaxiBloom provoque une f loraison et une fructification prolifiques et améliore la qualité et le rendement de la culture.

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12 | Volume 4 – Numéro 6

INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

8. FloraMagic® : fertilisant sec concentréFloraMagic est un fertilisant sec tout usage, hydrosoluble et extrêmement concentré. Il accélère le taux de croissance et le

Tableau 4 – Flora Mato et suppléments

FLORA MATO SUPPLÉMENTS VAPORISATEURFOLIAIRE

Cycle de la plante (ppm)

Heures de luminosité

MAXI GrowMAXI Bloom

DiamondNectar

KoolBloom

FloraliciousGrow

FloraliciousBloom

FloraShield Chi Diamond

Nectar

Clone(300 à 400 ppm) 18 h ¼ c. thé 10 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 0 190 ml

Croissance(1000 à 1200 ppm) 18 h 1 à 1 ¼ c. thé 30 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 210 ml aux

2 semaines 190 ml

Croissance acquise(1200 à 1400 ppm) 18 h 1 à 1 ½ c. thé 40 ml 0 5 ml 0 37,5 ml 210 ml aux

2 semaines 190 ml

Floraison hâtive(1000 à 1400 ppm) 12 h ½ c. thé 20 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 210 ml aux

2 semaines 0

Mi-f loraison(1000 à 1400 ppm) 12 h ½ c. thé 10 ml 0 0 5 ml 37,5 ml 210 ml aux

2 semaines 0

Floraison tardive(1000 à 1400 ppm) 12 h 1 ½ c. thé 10 ml *1/4 c.

thé 0 5 ml 37,5 ml 0 0

Maturation(1000 à 1400 ppm) 12 h 1 c. thé 0 *1/4 à

½ c. thé 0 5 ml 0 0 0

Mêmes commentaires que sous le tableau 1.

9. FloraMato® Dry : fertilisant sec concentréCe mélange de minéraux a été spécialement conçu pour améliorer la saveur des tomates, des poivrons, des concombres, des aubergines, des melons, des fraises, et autres cultures vivrières. FloraMato Dry est un fertilisant sec, autonome, totalement hydrosoluble. Cette combinaison unique d’éléments primaires et secondaires au pH équilibré permet de maintenir les nutriments totalement hydrosolubles et assimilables par les plantes. FloraMato est offert en formats de 1,5, 4 et 16 lb.

10. Floralicious® : supplément organiqueFloralicious est conçu à partir d’un mélange extrêmement concentré de micro-organismes bioactifs, de végétaux, de plantes marines et d’extraits de minéraux. Inspiré des plus récentes découvertes scientifiques, notre procédé de fermentation unique crée un puissant mélange de phytostimulants et de précurseurs biométaboliques qui assure que Floralicious permette à vos plantes d’atteindre leur plein potentiel génétique. Floralicious accroît l’activité métabolique au niveau de la masse racinaire, stimule le métabolisme du cycle de Krebs et facilite la bioconversion et le

transport des minéraux. De plus, Floralicious améliore la synthèse de la polyamine et encourage la biosynthèse de composés secondaires aromatiques complexes. Floralicious renferme des proportions parfaites de vitamines, de phytohormones, d’acides humiques, de polysaccharides, de fructosanes, de béta-glucanes, d’acides aminés-L et de polyf lavonoïdes. Floralicious est responsable de produits hydroponiques savoureux et aux rendements extraordinaires!

rendement de pratiquement toutes les plantes sans provoquer de stress. C’est un mélange inégalable et facile à utiliser d’éléments primaires, secondaires et d’oligo-élément.

11. Floralicious Grow : Améliore l’activité métabolique et l’assimilation des éléments nutritifs qui provoquent une croissance plus vigoureuse. Permet la structuration des systèmes racinaires et foliaires essentiels à l’obtention de récoltes grandioses.

12. Floralicious Bloom : Promeut une f loraison maximale et des fruits bombés accompagnés de rendements des plus substantiels. Offre un goût phénoménal ainsi que des arômes magnifiques lors de la récolte. Provoque une coloration plus intense et améliore l’apparence générale des cultures. Floralicious Grow & Bloom sont offerts en formats de 1 litre, 1 gallon et 2,5 gallons.

Contactez General Hydroponics en visitant : www.genhydro.com ou en appelant le 1 800 374-9376 (gratuit aux États-Unis). Liste des distributeurs au Canada sur : www.generalhydroponics.com/genhydro_US/states/canada.html.

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Volume 4 – Numéro 6| 13

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LECTURES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

LivresRéflexions sur la guerre

Par E. Rosenthal

On espère que le président Obama pourra sortir ses troupes d’Irak bientôt et mettre fin à sept années de conflit sanglant. On espère aussi qu’Israël retrouvera la raison et cessera ses incursions meurtrières en territoire palestinien. Voici quelques réflexions que peut nous

inspirer la littérature.

Trois livres sur la guerre ont exercé sur ma vie une influence déterminante et je les ai lus tous les trois le même été. Une bonne histoire produit sur vous une impression durable. Je n’ai jamais oublié la force de ces trois-là, ni les leçons que j’y ai puisées. Les messages que j’en ai retirés sont restés gravés dans ma mémoire.

À L’OUESTRIEN DE NOUVEAUErich Maria Remarque

(Le Livre de Poche - Littérature générale Hachette - ISBN : 2-2530-0670-X - 7,95$)

Ce grand classique sur la Première Guerre mondiale m’a fait perdre mes illusions sur la guerre et sur les hommes qui la font. Le livre en décrit l’horreur et le caractère déshumanisant. Il fait ressortir le côté encore plus aléatoire de la mort en temps de guerre. Difficile lecture.

LES NUSET LES MORTSNorman Mailer

(Le Livre de Poche - Littérature générale - ISBN : 2-2530-1264-5 - 10,95$)

Ce gros bouquin est un des meilleurs romans jamais écrits sur la guerre. Mailer y décrit une escarmouche entre Américains et Japonais sur une île fictive pendant la Deuxième Guerre mondiale.

J’en ai retiré une leçon brûlante : vous n’avez pas à craindre vos ennemis autant que les généraux de votre camp qui vous poussent au sacrifice, parfois jusqu’au prix de votre vie.

CATCH 22Joseph L. Heller

(Grasset & Fasquelle - Collection Les Cahiers Rouges - ISBN : 2-2462-6931-8 - 18,95$)

En anglais, l’expression « catch 22 » fait référence à une sorte de cercle vicieux dans lequel on vous enferme pour vous empêcher d’atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés. Ce livre est rempli de paradoxes et les opposés s’y mêlent et s’y inversent. J’y ai trouvé plusieurs réf lexions qui pourraient s’appliquer aux conflits actuels ou à la guerre au terrorisme.

Celle qui m’a le plus frappé tient dans quelques mots : même si l’ennemi tire sur un groupe, il vous vise toujours personnellement. Si la guerre peut parfois paraître impersonnelle, il faut que vous la considériez à votre échelle personnelle. Car si l’ennemi veut gagner une grande bataille, c’est vous qu’il doit tuer pour y parvenir.

Jardin militaire du Souvenir au cimetière de Witton, Grande-Bretagne

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16 | Volume 4 – Numéro 6

MAGASINAGE | THE INDOOR GARDENER

1. Alcalin ou acide? Mieux vaut « checker »!

Testez-vous encore le taux de pH de votre solution nutritive de la même manière que les alchimistes du quatorzième siècle? Abandonnez le papier de tournesol pour passer au testeur de pH au format de poche « Checker pH Tester » de Hanna Instruments! Cet appareil simple et fiable, au prix abordable, offre des fonctions d’étalonnage en deux points et des mesures de pH de 0,0 à 14,0 avec une résolution de 0,01 et une marge d’erreur de ± 0,2. Il comprend des piles et une électrode remplaçable.

2. Horti-treillis

Horti-treillis est la solution simple à vos problèmes de palissages horizontaux ou verticaux! Pour une utilisation en intérieur ou en extérieur, pour l’esthétique ou simplement pour des applications pratiques, vous pouvez réutiliser ces Horti-treillis qui sont très solides mais qui restent souples. Les Horti-treillis sont réutilisables, encore et encore, sans souci de les retrouver emmêlés. Les Horti-treillis sont offerts en hauteur de 1,20 m avec des ouvertures carrées de 15 cm2, et sont disponibles dans des longueurs de 5 ou 15 m.

3. Une émeute chez vos plantes va vous réjouir!

Ne paniquez pas, nul besoin d’appeler la Garde nationale. Root Riot ne va pas provoquer de soulèvements, en dehors de garantir à vos boutures et vos graines de croître plus fortes, plus fructueuses et de donner des plantes en bonne santé! Les cubes Root Riot sont constitués de matières organiques compostées, de micronutriments et de champignons bénéfiques,

qui se combinent pour donner à vos jeunes plantes le meilleur départ possible. Le plateau Root Riot comprend 50 cubes Root Riot, le bac de propagation Root Riot et un f lacon de 15 ml de gel d’enracinement Clonex. Un plateau de 100 cubes Root Riot est également offert en centre de jardinage!

4. Avec Bug Net, servir et protéger les plantes innocentes

Si vous en avez assez que votre jardin soit un buffet où manger jusqu’à satiété pour les insectes est sa principale raison d’être, vous avez besoin d’une moustiquaire! Les filets Bug Net forment des écrans aux formats personnalisés avec des inserts remplaçables au charbon actif qui peuvent se fixer à l’encolure de votre ventilateur, empêchant les intrus et insectes intrépides de saccager vos garden-parties. En plus de combattre les insectes, la moisissure et le mildiou, le filet Bug Net peut aussi être fixé à votre ventilateur d’extraction afin de contrôler l’émanation de mauvaises odeurs. Laisser les pesticides chimiques et les contrôleurs d’odeur au placard et offrez-vous une moustiquaire Bug Net! Des cartouches de remplacement des filtres à charbon actif sont également offertes.

5. G.É. passe à la D.H.I.

Comment faire croître votre jardin intérieur? Si vous utilisez les lampes horticoles G.É., il fructifiera avec des rendements fantastiques! Les lampes au sodium à haute pression G.É. de 400, 600 et 750 W Lucalox PSL (lampe de photosynthèse à décharge à haute intensité) offre un spectre de la lumière qui active la photosynthèse et vous donnera des plantes produisant des fruits impressionnants et des f leurs fantastiques. Pour favoriser une croissance végétative explosive et la santé globale de vos plantes, G.É. offre aussi des lampes PSL à halogénures métallisé de 400 et 1000 W. Des lampes standards au sodium à haute pression de 250 et 400 W sont également offertes par G.É..

Par E. Young

idées de magasinage pour la saison des fêtes

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Volume 4 – Numéro 6| 17

THE INDOOR GARDENER | MAGASINAGE

6. Amoureux des orchidées, réjouis-toi!

Orchid Focus contient un mélange de nutriments et de minéraux qui sont parfaitement équilibrés pour ces belles vivaces que sont les orchidées. La formule de croissance a un niveau élevé d’azote pour favoriser une croissance végétative robuste avant la phase de f loraison, tandis que la formule f loraison offre un niveau élevé de phosphore et de potassium pour favoriser le développement de f leurs éclatantes et lourdes.

7. Organicare

Si vous cultivez de façon organique, pensez à le faire, ou tout simplement voulez voir d’excellents résultats dans votre jardin, la nouvelle gamme Organicare pour les plantes offre des éléments nutritifs qui correspondent exactement à ce que vous cherchez! Ces produits organiques estampillés par la liste OMRI constituent un choix conscient de l’environnement pour les producteurs qui s’inquiètent de l’effet qu’ils peuvent provoquer sur le monde qui les entoure. Vous pouvez utiliser Pure, Calplex, Fulvex, Seaplex, Nitrex, et Humex, sans avoir à vous soucier d’effets secondaires négatifs sur l’environnement. Débutez dès aujourd’hui votre culture organique!

8. Testeurs Éco étanches

Les « EcoTestrs » étanches d’Oakton sont des pH-mètres commodes qui ne laissent pas la saleté ou l’humidité les empêcher de fournir des relevés exacts. Les deux modèles sont garantis contre la poussière et l’humidité et offrent un affichage LCD clair et précis, une fonction d’arrêt automatique et ils f lottent! Le modèle pH2 effectue également la compensation automatique de la température et enregistre jusqu’à trois points d’étalonnage successifs. Les modèles multifonctions PCSTestr 35 TDS et PTTestr 35 TDS sont pratiques et précis avec des suppléments comme les électrodes pH à double jonction, l’arrêt automatique, et plus!

9. Sweet de Botanicare

Faites pousser des fruits et légumes beaucoup plus savoureux et nutritifs que leurs équivalents commerciaux avec Sweet de Botanicare! Lorsque vous appliquez Sweet durant la phase de

croissance, son action aide les plantes à faire une transition en douceur vers la phase de f loraison. Lorsque vous continuez à l’utiliser durant la production de fruits, les plantes conserve le juste équilibre entre la photosynthèse et la respiration, entraînant la pousse de tiges robustes pour supporter une multitude de f leurs et de fruits.

10. Les formules nutritives Solo-Tek de GrotekLorsque vous utilisez les formules Grow et Bloom de Solo-Tek, vous préparez vos plantations à la croissance impressionnante et des rendements sans pareil! La formule de croissance apporte des micro et macroéléments chélatés et favorise des racines saines et une végétation dense. La formule de f loraison fournit des vitamines et minéraux essentiels pour les plantes quand elles en ont besoin pour obtenir des résultats impressionnants au moment de la récolte. Les deux formules restent stables afin d’assurer des niveaux de pH réguliers dans le milieu de culture.

11. Vaporisateur de jardin 3-en-1 de Safer

Ce vaporisateur de jardin 3-en-1 RTU de Safer, listé par l’OMRI, tue trois variétés de parasites en une application. Sa combinaison de savon insecticide et fongicide à base de soufre élimine efficacement les ravageurs du jardin les plus communs sans compromettre les insectes bénéfiques. On peut l’utiliser jusqu’à un jour avant la récolte, et parce qu’il ne contient pas de produits chimiques dangereux, il est sécuritaire pour les enfants et les animaux domestiques.

12. Big Boy d’Hydro-Logic

Si vous êtes prêt pour une purification majeure de votre eau, ne cherchez pas plus loin que Big Boy d’Hydro-Logic! Que vous le connectiez à votre conduite principale d’eau pour filtrer toute l’eau dans la maison, ou que vous l’utilisiez avec son raccord de tuyau de jardin (en option) pour en faire une unité autonome de remplissage de vos réservoirs, vous serez en mesure de profiter d’eau purifiée plus rapidement et à volume plus élevé que jamais auparavant! Big Boy élimine 99 % du chlore et

de plus de 95 % des sédiments de votre source d’eau, recyclant 7 gallons à la minute pour une capacité totale de 25 000 gallons. Des filtres à charbon de rechange et les filtres à sédiments réutilisables sont également offerts.

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Le succès en hydroponie, en seulement douze étapes!

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNIQUE

Une plante traverse différents stades de culture, mais à la fin, elle doit produire une semence. Ce sont habituellement les fruits ou les f leurs qui contiennent la semence. La plante doit donc dédier la majeure partie de son énergie pour former la semence une fois la f leur pollinisée. On peut manipuler la croissance d’une plante, comme on le fait pour les bonzaïs, en restreignant ses besoins. De la même façon, vous pouvez manipuler une plante pour la faire croître et f leurir davantage en lui fournissant des éléments minéraux cruciaux à différents moment et en différentes quantités.

Voici douze questions auxquelles nous allons répondre dans cet article afin d’élaborer le meilleur programme d’alimentation pour vos plantes, tant en terreau que dans un système hydroponique :

1. Une plante croît une fois tous ses besoins assouvis. Comment répondre à ses besoins?

2. Comment s’alimentent les plantes?3. Que sont les minéraux?4. Où va toute l’eau que l’on donne aux plantes?5. Qu’est-ce que le terreau?6. Qu’est-ce que la culture hors sol?7. En quoi consiste la culture hydroponique?8. Quels problèmes communs rencontrent les jardiniers en

terreau et en hydroponie?9. Quels types d’engrais biologiques sont recommandés

pour la culture hydroponique?10. Quels types d’engrais biologiques sont recommandés

pour la culture en terreau?11. Utilise-t-on les mêmes engrais biologiques pour la

culture hors-sol?12. Le pH et la solution nutritive : qu’est-ce que le pH?

Une plante croît une fois tous ses besoins assouvis

Un environnement chaud et humide fera germer les semences. Une fois que la semence a percé le substrat de croissance vers la lumière, l’énergie lumineuse commence à attirer l’eau à travers les feuilles, créant un effet négatif à l’intérieur de celles-ci. Cela force à leur tour les racines à trouver de l’eau qui contient des sels minéraux dissouts. La plante utilise les sels minéraux et l’eau, de même que le carbone de l’air, pour bâtir les cellules qui deviennent la plante. Les changements de température, d’intensité lumineuse et de couleur du spectre lumineux causeront la f loraison et la reproduction. Puis le processus recommence.

Comment s’alimentent les plantes?

Les plantes absorbent entre autres les nutriments à travers leurs feuilles, c’est pourquoi on procède à des vaporisations foliaires. La vaporisation foliaire est une façon rapide de corriger les carences et est idéale pour donner aux plantes un peu d’énergie en prime. On peut vaporiser tout nutriment. Il ne faut toutefois pas préparer une solution trop forte, car elle pourrait brûler les

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Par B. Sutherland

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TECHNIQUE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

feuilles. Optez pour une solution douce. Vaporiser le feuillage lui apporte directement les nutriments. Une autre façon pour les plantes de s’alimenter passe par les très fins poils radiculaires, où la plupart des nutriments seront absorbés. Sur un gros plant de tomate, par exemple, ces poils radiculaires sont si abondants que si on en prélevait une section d’un gallon d’un contenant de 5 gallons de terreau et qu’on les plaçait bout à bout, leur longueur serait de plusieurs centaines de kilomètres. Les racines primaires et secondaires, où se développent les poils radiculaires, sont en constante expansion et recherchent de nouvelles particules de terreau et de solution (de l’eau contenant des éléments minéraux dissouts). Les minéraux dont la plante a besoin sont dégradés en éléments inorganiques et organiques. Ils se dissolvent ensuite dans l’eau et peuvent être absorbés par le système racinaire à travers un échange ionique.

Que sont les minéraux?

Il y a sur Terre 103 éléments minéraux naturels. Soixante de ceux-ci ont été trouvés dans les tissus végétaux. Parmi ceux-ci, seize sont essentiels pour la croissance. On en trouve trois dans l’atmosphère : carbone, hydrogène et oxygène. Treize se trouvent dans le substrat de croissance (le terreau ou, en hydroponie, la solution nutritive) : azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium, soufre, chlore, bore, fer, manganèse, zinc, cuivre et molybdène. Certains de ces minéraux ont une charge positive (anions) et certains une charge négative (cations). Lorsqu’une plante a besoin de certains éléments, un échange ionique se produit.

Où va toute l’eau que l’on donne aux plantes?

Nous savons que l’eau, H2O, est formée d’un atome d’oxygène et de deux atomes d’hydrogène. Lorsque nous ajoutons d’autres atomes à l’eau, en utilisant des sources naturelles ou nos sels fertilisants, ils se dissocient en des groupes électriquement chargés nommés ions. Ces ions deviennent disponibles pour les racines à parti des colloïdes du terreau et des sels de la solution. On trouve dans la solution nutritive des ions à charge positive (anions). Les ions à charge négative (cations) peuvent se déplacer librement entre les colloïdes du terreau et la solution. Les cations sont échangés dans la solution et deviennent disponibles pour les poils radiculaires. Il existe un certain nombre de théories pour expliquer comment les plantes absorbent les atomes. Les ions peuvent s’attacher à un porteur et traverser la membrane de la racine. Le relâchement des atomes de leur porteur ne peut se produire qu’une fois dans la racine.

Le système vasculaire de la plante transfère l’eau et les atomes au feuillage. Les feuilles fabriquent les atomes minéraux à partir des racines et du carbone de l’air, les transformant en sucres et en amidons qui nourrissent la croissance.

Environ 95% de l’eau est absorbée par les racines et évaporée par le feuillage; les plantes doivent donc absorber une nouvelle solution contenant des minéraux pour prévenir le f létrissement des feuilles. L’eau garde les feuilles rigides; un manque d’eau les fait f létrir. Si les feuilles se déshydratent trop, elles s’affaissent et meurent. Au moment d’installer votre jardin, vous devrez décider si vous souhaitez utiliser du terreau et des contenants ou un système hydroponique. Il n’y a aucune différence physiologique entre les plantes qui poussent en terreau et en hydroponie si tous les nutriments leur sont offerts de la bonne manière.

Qu’est-ce que le terreau?

Très peu d’éléments minéraux sont disponibles pour les plantes à partir du terreau ou des substrats sans qu’ils soient d’abord dégradés en forme utilisable. Plusieurs des éléments organiques et minéraux qu’une plante doit puiser du terreau doivent d’abord être décomposés par des champignons et des processus bactériens. Le terreau comprend 5% de matière organique, comme des feuilles mortes, des arbres, des herbes, des coquilles, des insectes et des animaux. Il comprend également 45% d’éléments inorganiques, comme le gravier, l’argile, les métaux (minerais) et le limon, qui sont dérivés du roc d’origine par érosion. Le sol comprend aussi 50% d’eau et d’air. Pour le jardinage intérieur, la plupart des gens utilisent un terreau sans sol et arrosent leurs plantes sur une base régulière avec une solution nutritive plus diluée.

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TECHNIQUE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Qu’est-ce que la culture hors sol?

Le terreau sans sol est fait de mousse de sphaigne et de mousse de tourbe moulues, auxquelles on ajoute de la vermiculite et de la perlite pour améliorer la capacité de rétention d’eau. Les mélanges sans sol portent une date. Il faut les utiliser dans les six mois. La sphaigne et la mousse de tourbe ne devraient pas être utilisées à long terme, car elles se dégradent avec le temps – en environ six mois. Un autre type de terreau sans sol est la tourbe de coco. Elle est faite de la coque de la noix de coco et requiert une assez longue période pour se décomposer. Ces substrats sans sol doivent être alimentés d’une solution nutritive suivant un horaire régulier.

Garder les racines en santé

La culture hydroponique consiste à garder le système racinaire humide avec une solution aqueuse enrichie qui contient les éléments minéraux essentiels à la croissance végétale. On peut faire cela avec ou sans substrat de culture. Si vous utilisez un substrat, il devrait être inerte et avoir un pH neutre afin de ne pas entrer en conflit avec les minéraux fournis aux plantes. Le taux de croissance et le rendement seront normalement plus élevés en hydroponie si la solution nutritive est remplacée selon un cycle régulier.

En hydroponie, une nouvelle solution nutritive est constamment fournie au substrat, lessivant l’ancienne et apportant de nouveaux minéraux aux racines. La croissance sera plus rapide si la solution est fréquemment remplacée par une solution fraîche. Une fois la solution en contact avec le système racinaire, les minéraux dissouts dans l’eau commencent à être absorbés. Lorsque vous enlevez complètement l’ancienne solution nutritive et la remplacez par une nouvelle, vous pouvez constater une croissance plus rapide. Si vous utilisez la même, vous verrez un ralentissement, jour après jour. Remplacez la solution de nouveau et la vitesse de croissance augmente. Il ne faut pas donner aux plantes la même solution nutritive pendant plus de quatre jours environ. Lorsque vous ajoutez du liquide à une solution nutritive, utilisez toujours de l’eau plate au pH ajusté. N’utilisez jamais une solution nutritive pour l’ajouter au réservoir, même diluée. En remplaçant souvent la solution nutritive, nous avons l’occasion de faire pousser les plantes en les rapprochant davantage. Nous obtenons ainsi des plantes plus saines et plus grosses, une floraison accrue et une croissance plus rapide, ce qui se traduit par une meilleure utilisation de l’espace de culture.

Des années 1930 aux années 1980, l’une des peurs les plus répandues concernait la dissémination de maladies à travers les tuyaux interreliés utilisés pour livrer la solution nutritive. Cette peur est encore d’actualité. Plus le système hydroponique opère longtemps, pour des boutures ou pour une même plante à long terme, plus les chances de développement d’une maladie augmentent. La plupart des jardiniers hydroponiques utilisent un système de recyclage, dans lequel la solution nutritive retourne à un réservoir pour être ensuite recirculée vers les plantes. Les serres professionnelles utilisent plutôt un circuit ouvert, ce qui signifie qu’on n’y réutilise pas les nutriments, de façon à réduire le risque d’une invasion de bactéries nocives.

Problèmes communs en terreau et en hydroponie

Il existe plus de quatre cents types de moisissures, de parasites, de bactéries et de virus qui peuvent attaquer vos plantes. Il y a de « bonnes » et de « mauvaises » bactéries dans le sol, ainsi que de « bons » et de « mauvais » champignons. Les bonnes bactéries se sont pas un problème pour le jardinier. Il profite généralement de plus grandes récoltes dues à la toxicité des bonnes bactéries et des bons champignons dans le substrat.

Les bonnes bactéries rendent les minéraux organiques plus disponibles pour les plantes. Les mauvaises bactéries attaquent les bonnes et préviennent la disponibilité des minéraux. Les virus sont différents : quand une plante a un virus, elle ne peut s’en remettre. Il vaut mieux chercher un nouveau spécimen pour votre prochaine culture.

Engrais biologiques pour culture hydroponique

Comme un système hydroponique est stérile, il ne contient pas de bons champignons ni de bonnes bactéries, qui sont nécessaires pour contribuer à dégrader les éléments minéraux. La croissance peut s’en trouver passablement ralentie. Nous recommandons l’usage d’engrais (éléments minéraux) qui ont été correctement équilibrés et contiennent les 13 minéraux que les plantes doivent tirer du sol. Ces minéraux sont déjà dans leur capacité d’échange ionique.

Engrais biologiques pour culture en terreau

Dans les jardins à l’extérieur, si nous ajoutons sans cesse de l’engrais, nous finissons par détruire l’équilibre naturel des champignons et des bactéries. Sans processus naturel de décomposition, de nouveaux nutriments ne seront pas livrés au sol. Vous remarquerez alors une absence de croissance, et déciderez probablement d’ajouter encore plus d’engrais au sol.

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNIQUE

Engrais biologiques pour culture hors sol

Nous recommandons l’utilisation des comprimés de champignons ectomycorhiziens(1) pour les jardins en contenants utilisant un substrat sans sol. Le terreau sans sol a été stérilisé pour garantir qu’il ne contient ni semence, ni insecte, ni bactérie, ni champignon.

Si vous n’y ajoutez pas de végétation morte, comme des feuilles, des arbres, des herbes, des coquilles, des insectes et des animaux, il contiendra très peu d’aliments pour que les champignons y décomposent les éléments inorganiques.

(1) Nous recommandons un mélange de douze champignons endomycorhiziens et ectomycorhiziens, comme les comprimés Plant RevolutionMC Plant SuccessMC de Fungi Perfecti®. Ils sont conçus pour aider le jardinier ou le paysagiste à favoriser une croissance rapide de la plante et de ses racines, à accroître l ’absorption de nutriments et d ’eau et à réduire l ’utilisation d’engrais. Chaque comprimé Plant Success contient des millions de spores des champignons mycorhiziens suivants : endomycorhiziens (Glomus mosseae, Glomus intraradices, Glomus clarum, Glomus monosporus, Glomus deserticola, Glomus brasilianum et Gigaspora margarita) et ectomycorhiziens (Pisolithus tinctorus et quatre espèces de Rhizopogon). Ce produit est particulièrement utile pour les jardiniers utilisant des mélanges commerciaux de terreau, qui sont stérilisés et ne contiennent donc pas de microorganismes bénéfiques. Offert en contenant de 150 comprimés. Voir : www.fungi.com/mycogrow/index.html.

Le pH et la solution nutritive : qu’est-ce que le pH?

Le pH est le potentiel d’ions d’hydrogène. Tous les éléments minéraux ont une gamme de pH précise, ce qui signifie que l’élément minéral devient plus disponible dans une certaine gamme de pH. L’échelle va de 0 (acidité) à 14 (alcalinité). La plupart des formes de vies de notre planète tolèrent une gamme allant de 4,5 à 8,5 sans trop de dommages.

Le pH, s’il est très haut ou très bas, ne permettra pas autant de disponibilité chimique (voir le tableau). En ajustant le pH de la solution entre 5,5 et 6,0, nous pouvons offrir à la plante plus de minéraux et/ou de nutriments. Chaque fabricant d’engrais devrait fournir une gamme de pH convenant le mieux à ses produits.

Le tableau illustre que la « zone de sûreté » se situe entre 5,8 et 6,8.

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Crédits photosEn couverture : montage par André Faucher (d’après une photo de Bruno Bredoux); Adobe Tutorials : 18, 20, 22, 23; Amereq, inc. : 42; Baudat, Patrice : 64, 65; B&B Hydroponics : 24; BioFloral : 6, 36; Brite-Lite : 60; CityPlantes : 22; D.R.: 8, 14, 18, 20, 40, 48, 50, 51, 52, 56, 62; F’Artham : 55; Flowmagic : 41; Fortin, Daniel : 30, 31; General Hydroponics : 8, 10, 12; Hartsuiker, Dolf : 46; Hon Lam : 32, 33; Jd’I (Bredoux, Bruno) : 6, 51, 52, 54, 64, 65; Laberge, Patrick : 26, 28; MegaWatt : 16, 17, 58; Neem-Nico : 44; Northern Lites : 62; Pablo Jardinage : 38; Parsource : 41; Plug’n’Grow : 62 ; Produits Jurassic : 50; Sure-to-Grow : 42; Third Street Hydroponics : 55.

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TECHNIQUE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Les plantes peuvent ajuster le pH du substrat de croissance. Cela permet aux sels minéraux de devenir plus disponibles en relâchant le potentiel chimique d’un élément dans sa gamme idéale de pH. Lorsque vous cultivez en terreau, optez pour un contenant suffisamment grand pour permettre aux racines de s’étendre. Si elles n’ont pas assez d’espace, elles s’enrouleront et s’amasseront les unes sur les autres au fond du contenant. Lorsque les racines s’entassent les unes sur les autres, sans être séparées par le substrat de croissance, les plantes ne peuvent réagir avec les colloïdes du sol pour relâcher le minéral. Quand vous laissez cette situation se produire, vous diminuez votre capacité à obtenir de bons rendements. Si les racines étaient séparées par des particules de terreau, elles pourraient trouver de nouveaux éléments minéraux. Plus de nutriments donnent de meilleurs rendements!

Si nous offrons une solution nutritive sans en ajuster le pH, certains éléments ne seront pas disponibles et une précipitation se produira. Souvenez-vous que très peu de fer (Fe), de manganèse (Mn) et de zinc (Z) sont absorbables par les plantes à un pH de plus de 7. La disponibilité du phosphore (P) et du molybdène (Mo) sera réduite au-delà de pH 6. Le calcium (Ca) et le phosphore (P) peuvent former du phosphate de calcium (Ca3(PO4)2), une précipitation qui se produit au-delà de pH 6. Attention : si l’eau que vous utilisez est tirée d’un puits, si son pH au robinet est plus élevé que 9 et que les parties par million dépassent 350, l’eau contient suffisamment d’ions de bicarbonate pour inhiber l’utilisation des autres ions (aliments) par la plante. Si vous utilisez ce type d’eau en hydroponie, vous récoltes seront réduites.

Nous vous recommandons de chercher une autre source d’eau ou de cultiver en terreau. Pour le terreau, préparez les quantités requises de nutriments pour chaque arrosage. Les colloïdes du sol retiendront les minéraux et les relâcheront dans la solution; les plantes pourront donc s’en nourrir. Ne préparez que la solution requise pour cet arrosage. Si vous décidez de continuer en hydroponie et que vous voyez des précipitations dans la solution nutritive, les nutriments se sont bloqués et ne sont ni ne seront jamais accessibles pour la plante. Souvenez-vous que certaines formes de précipitations sont invisibles à l’œil nu.

De nombreux fabricants conçoivent leurs engrais à un pH stable. Les tampons de pH comme l’acide 2-(morpholin-4-yl)éthanesulfonique (MES) stabilisent la solution nutritive. D’autres fabricants conçoivent leurs engrais sans stabilisateur du pH, ce qui permet au jardinier de surveiller la solution nutritive et de régler une situation avant qu’elle cause un problème de rendement. En surveillant le pH de la solution nutritive hydroponique, un jardinier peut surveiller la santé de ses plantes. Si le pH de la solution nutritive augmente sans cesse, la plante est saine et se nourrit activement.

Ne laissez pas la solution nutritive dépasser 6,5. Remplacez la solution, même si son remplacement est devancé. Le pH de la solution peut baisser pour deux raisons principales. L’une d’elles est que le volume de solution offert est insuffisant. Si le volume d’eau contenant des minéraux n’est pas suffisant, les ions alcalins comme le nitrate d’ammonium (NH4

+), le potassium (K+), le calcium (Ca2+) et le magnésium (Mg2+) seront utilisés plus rapidement par la plante. Utilisez un lecteur de conductivité électrique (vous donnant une lecture en parties par million [ppm]) pour surveiller la concentration de la solution nutritive. Lorsque la solution décroît de 200 ppm, vous devez la remplacer. La deuxième raison est que la plante combat une invasion de « mauvaises » bactéries dans la masse racinaire.

Lorsqu’une plante est malade, elle ne fait pas que cesser de croître ou d’absorber de l’eau. Si elle est attaquée par un virus ou une maladie, la plante sécrétera une substance qui baisse le pH de la zone affectée afin de tenter de tuer la bactérie. En hydroponie, le pH de la solution nutritive baissera et d’autres plantes du système pourraient être infectées à cause des tuyaux interreliés. Le pH peut baisser encore plus rapidement, selon le volume d’eau. Tout cela signifie des rendements amoindris. Que faire si le pH baisse et que vous voulez préserver votre bon rendement? Lorsque le pH commence à baisser, il est temps d’utiliser un engrais qui contient un tampon de pH. Un tel engrais est conçu pour donner à la plante un tel renforcement qu’elle devra recommencer sa croissance. Si la plante ne se remet pas à croître et que toutes les conditions lui ont été fournies, nous vous suggérons de vous procurer une nouvelle plante.

Pour tirer le maximum d’un engrais contenant des tampons du pH, réglez le pH à 5,2 et immergez complètement la masse racinaire, éliminant ainsi tout l’oxygène l’entourant. Quarante-cinq minutes plus tard, retirez la plante et rincez-la. Si vous utilisez une formule d’engrais en deux parties, préparez une nouvelle solution, 1 ml plus concentrée que ce que vous utilisiez lorsque le pH s’est mis à baisser. Remplacez la solution chaque jour en utilisant la même concentration. Augmentez la concentration le quatrième jour.

Cela contribuera à garantir que les bactéries n’ont pas l’occasion d’atteindre à nouveau un taux dangereux tandis que votre jardin récupère. Après quatre jours, revenez à votre horaire normal pour accroître la dose. Surveillez étroitement le pH. Si le pH retombe, répétez l’utilisation de l’engrais tamponné. Ce processus est simple en hydroponie. Les méthodes en terreau ou en hors sol ne peuvent être surveillées d’aussi près en ce qui concerne le pH, bien qu’il existe des trousses d’analyse du pH pour le sol. Un indice visuel sera l’absence de croissance ou l’aspect terne des feuilles. Le feuillage de vos plantes devrait être lustré et d’aspect sain.

Ce tableau illustre que la « zone de sûreté » se situe entre 5,8 et 6,8.

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Précédemment, il a été question de l’état de la déforestation dans le monde. Les nouvelles sont généralement mauvaises, mais il existe aussi des initiatives de reboisement nombreuses et diversifiées. Un nouveau mot pourrait dorénavant faire partie de la rhétorique écologique : c’est l’afforestation. Cette pratique consiste à planter une forêt là où il n’y en avait pas. L’Islande fait figure de précurseur dans ce domaine. Le reboisement après collecte massive dans les années 1800 est bien amorcé, et les résultats sont spectaculaires.

Transformer un lieu inculte en étendue boisée se traduit par un gain de biomasse. Des projets prennent forme dans différents pays, comme le Mexique par exemple. En 2007, on y a planté 250 millions d’arbres. Reste que les critiques se font tout de même entendre, car ce pays se classe au cinquième rang mondial en termes de déforestation, avec 600 000 hectares perdus chaque année. En Espagne, la désertification a poussé les autorités à entreprendre un programme de reboisement, que certains estiment n’être que symbolique. Il s’agira de planter un arbre par habitant, soit 45 millions de tiges, d’ici 2012. En 2008, la dégradation des écosystèmes secs menaçait déjà 30% du territoire espagnol, selon le ministère de l’Environnement.

Les arbres de viedeuxième partie

L’arbre cache la forêtPar Sylvie Laberge

Au Québec, des initiatives de toutes sortes prennent forme. À l’occasion du 400e anniversaire de la ville de Québec, la municipalité a distribué 3 200 ormes gratuitement. Dans une plus large perspective, les autorités espèrent parvenir à planter 10 000 arbres d’ici 2010. De nombreuses localités de la province distribuent aussi, chaque printemps, des arbres indigènes aux citoyens soucieux de leur environnement. Ces façons de faire sont loin d’être généralisées, et peu populaires dans certains coins du pays, pour le moment du moins.

En plus de nous permettre de respirer, la forêt nourrit également humains et animaux. Les fruits et les noix, les fleurs et les bourgeons de nos espèces cultivées constituent une bonne part de notre alimentation de Nord-Américains. Ces espèces dérivent toutes d’ancêtres plus ou moins communs qui n’étaient présents qu’à l’état sauvage il n’y a pas si longtemps. De très nombreux agrumes consommés partout à travers le monde sont issus de plants provenant d’un croisement pratiquement unique de deux variétés, l’oranger et le citronnier épineux. Le résultat de ce croisement, le citrange, considérablement amélioré au fil des ans, agit comme porte-greffe pour une vaste majorité d’arbres et d’arbustes à fruits de la famille des agrumes, comme la clémentine et le citron.

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT

Le caféier, apprivoisé au XVe siècle, est un exemple éloquent de la dépendance, pas toujours heureuse, de l’être humain face aux arbres porteurs de fruits. En Amérique, plus de 90% des foyers recèlent, dans leur placard, du café soluble, en grains, de spécialité, des machines à espresso, des cafetières, etc. En 2008, la récolte brésilienne (le Brésil est le premier producteur et exportateur de ce produit) a été en hausse de près de 28% par rapport à 2007. Quarante-six millions de sacs ont été produits, ce qui fait de 2008 la deuxième meilleure année de l’histoire de cette récolte, tout juste après 2003. Les pluies régulières auront joué un rôle crucial dans cette histoire à succès. Mais qu’en sera-t-il dans les années à venir? Nous reparlerons des hauts et bas du climat et de leurs conséquences sur les productions agricoles.

Un autre produit de la forêt, celui-là presque unique au Québec, c’est le sirop d’érable. Soixante-quinze pourcent de la production mondiale provient de cette province. Des recherches menées au cours des dernières années ont attribué à ce nectar incomparable des vertus sur la santé jusque-là insoupçonnées, comme une teneur en polyphénols antioxydants aussi élevée dans 100 grammes de sirop d’érable

que dans 100 grammes de brocoli! La demande pour ce produit a explosé en 2008, créant une rareté et entraînant les prix à la hausse, ce qui en a découragé plus d’un. Certains ont tenté d’augmenter la récolte en entaillant durant la saison automnale. Mais des résultats mitigés ont fait peur à plusieurs producteurs. Les effets sur la santé des arbres sont mal connus, mais présumés néfastes.

Les innombrables bienfaits prodigués par les plantes reviennent aujourd’hui faire les manchettes. Le sapin baumier, par exemple, était connu des Amérindiens pour l’effet antibactérien de sa résine, le « baume ». Aujourd’hui, on récupère les arbres de Noël et leurs aiguilles pour en faire de l’huile essentielle. En aromathérapie, le parfum dégagé par l’arbre vient apaiser le psychique. Qui ne connait pas le saule et son acide salicylique? L’aspirine, son dérivé, est le médicament le plus consommé dans le monde. Il était autrefois fabriqué à partir de la molécule que l’on retrouvait dans l’écorce de saule. Aujourd’hui, elle est reproduite artificiellement en laboratoire, pour le plus grand bénéfice du saule. L’essence de térébenthine n’est pas un médicament, mais une huile, et elle a

contribué à la préservation du bois et des meubles utilisés tous les jours par les hommes. C’est la distillation de la résine du pin qui nous donne ce produit. Cette résine est proche de celle du sapin baumier, quoique plus difficile à récolter. L’écorce d’orme broyée, à laquelle on ajoute un peu de liquide, devient un pansement naturel lorsqu’appliqué sur une blessure au préalable nettoyée à fond.

Il serait possible de continuer indéfiniment sur ce sujet. Les grandes compagnies pharmaceutiques poursuivent des recherches incessantes sur les plantes encore mal connues. Celle-là même qui pousse au cœur de votre boisé pourrait se révéler être à l’origine du médicament quasi miraculeux de demain! Mais voilà, la forêt est assaillie de toutes parts. Par où commencer? Où s’arrêter? Ne suffit-il pas aux écosystèmes forestiers de se battre contre leurs propres congénères pour l’espace, la lumière, la nourriture, l’eau? Ne suffit-il pas aux écosystèmes forestiers de se battre contre la nature elle-même, les infestations d’insectes, les champignons, les bactéries, les virus, les tempêtes? Il semble bien que non. L’origine des catastrophes qui les aff ligent est très souvent la même : l’homme.

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Comme on l’a vu un peu plus tôt, l’humanité exploite la forêt depuis un bon bout de temps. Pourtant, en reculant de quelques milliers d’années dans l’évolution humaine, il devient impossible d’utiliser le terme « exploiter », car il ne s’applique pas. En ces temps-là, il s’agissait plutôt d’utiliser la forêt. Aux balbutiements de l’homme moderne, la population entière du globe s’élevait à quelques centaines de milliers d’individus. Leur impact sur l’environnement était quasi inexistant. Les ressources étaient prélevées au besoin, tout était – ou presque tout – question de survie. Puis, l’évolution a fait que l’homme s’est raffiné, il s’est sédentarisé, exploitant une terre, agricole ou forestière. Ensuite, l’augmentation de la population a suivi une courbe exponentielle, les besoins ont fait de même. Comment aurait-on pu imaginer la suite?

Aujourd’hui, l’un des traumas les plus visibles faits à la forêt est la coupe à blanc. Les forêts pluvieuses sont, en 2009, détruites trois fois plus rapidement qu’en 2007. Les dommages à long terme qui en résultent, sur les animaux et la végétation, sont mondialement reconnus et décriés : pollution, érosion, perte d’habitat, de biodiversité, de puits de carbone, la liste est longue. Au début de l’année 2008, des chercheurs québécois ont sonné l’alarme. Le gouvernement envisageait de déplacer la limite de coupe forestière au nord du 51e parallèle, au cœur des forêts denses d’épinettes noires. Ces forêts se régénèrent après un feu, car celui-ci change la composition du sol, d’abord organique, pour la rendre plus acide et ainsi, favoriser la germination des graines. Les coupes massives ne reproduisent pas ce

phénomène. Le paysage se transforme alors après le passage de la machinerie, prenant l’aspect de la forêt-parc, beaucoup plus nordique celle-là : c’est la pessière à lichens, où ne subsistent que très peu d’épinettes, remplacées par un dense tapis de lichens. Ces chercheurs ont-ils été entendus? Un peu plus tard la même année, un second scientifique québécois envoyait un tout autre message. Celui-ci préconisait – au contraire – la coupe à blanc dans les mêmes forêts d’épinettes noires, utilisant le même argument (l’acidification du sol favorisant la germination). Selon ses recherches, la coupe à blanc se substituait favorablement aux incendies pour changer le comportement du sol. Qui dit vrai? Voilà la preuve, si besoin est, que ces questions sont loin d’être résolues.

La destruction des forêts ne se fait pas seulement dans le but de récolter le bois. Quelquefois, c’est le sous-sol qui intéresse les grandes compagnies. L’exploitation des sables bitumineux, en Alberta, aura détruit d’immenses pans de forêt boréale albertaine, remplacés par ces gigantesques lacs de matières liquides toxiques, dans lesquels se noient, chaque année, des milliers d’oiseaux migrateurs. National Geographic, en février 2009, publiait un dossier d’envergure sur le sujet, frappant l’imaginaire de quantités d’individus. Le pétrole est une cible facile, convenons-en. Le minerai est tout aussi destructeur, mais la relative petitesse des installations, en proportion avec celles de la récupération des sables bitumineux, les rend moins évidentes. Plusieurs pays en voie de développement ont accueilli, sur leurs terres, des usines d’extraction extrêmement polluantes. Leurs propriétaires, des étrangers, n’y ont souvent

jamais mis les pieds. L’espoir d’un développement à long terme, d’emplois durables et bien rémunérés, fait baisser leurs gardes aux gouvernements de ces pays. La population se soulève après quelques années, écœurée par les nuisances de toutes sortes qui leur sont imposées : bruit, poussière, pollution, eaux contaminées, perte de forêts, de champs agricoles, d’habitats, de faune indigène, en plus des répercussions souvent graves sur leur santé. Pas besoin d’aller si loin, diront certains : Malartic, au Québec, est en voie de devenir l’un des projets miniers les plus controversés des dernières décennies.

Mère Nature n’est pas en reste au chapitre de la destruction « de masse ». La foudre cause des dégâts gigantesques aux forêts nord-américaines. Mais, en 2008, les conditions climatiques générales au Québec ont résulté en l’année la plus calme au niveau des feux de forêts depuis que les statistiques sont compilées, soit 1922. Seuls 130 hectares ont été brûlés, environ la superficie du parc des Champs-de-Bataille à Québec. En moyenne, les incendies dévastent 96 000 hectares, une superficie presque équivalente à celle du Lac Saint-Jean. Au Canada, ce sont deux millions d’hectares qui sont brûlés chaque année. Après un hiver où l’on a assisté à des chutes de neige record, l’été fut le théâtre de pluies abondantes et incessantes, partout à travers la province. Il est tombé 500 millimètres de pluie sur Québec au cours de l’été 2008, le deuxième été le plus maussade depuis 1943. Ces précipitations ont « éteint » les ardeurs des feux de forêts, menant aux résultats que l’on connait. Malheureusement, en 2009, l’ouest du pays connait une vague d’incendies dont l’ampleur ne cède sa place qu’aux feux dévastateurs qui avaient eu lieu en 2003.

La Grèce et, surtout, la Californie sont régulièrement aux prises avec d’immenses brasiers. À l’autre bout de la planète, l’Australie subit sa pire sécheresse depuis des décennies. Au cours de l’été austral 2008-2009, 400 000 hectares de terres ont été ravagés par les flammes. Vergers, prairies, forêts, quartiers résidentiels : le feu n’a pas fait de discrimination. Près de 200 personnes ont perdu la vie dans ces incendies. La pluie aurait pu aider les pompiers à combattre ce fléau.

Malheureusement, en ce siècle de changements climatiques, et contrairement à Toutou, la pluie ne vient pas quand on l’appelle…

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L’érable à fleurs :Abutilon x hybridum par Daniel Fortin, horticulteur, Centre de la nature de Laval, Québec

Le genre Abutilon comprend plus d’une centaine d’espèces arbustives croissant dans les régions tropicales et subtropicales du monde. On note une concentration plus importante du genre en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. L’érable à f leurs (Abutilon x hybridum), également connu sous les noms populaires d’érable d’appartement ou de maison et d’érable florifère, est l’espèce la plus populaire auprès des amateurs de plantes d’intérieur. D’autres espèces sont également régulièrement offertes, notamment l’Abutilon megapotanicum et l’A. pictum (autrefois connu sous le nom d’A. striatum).

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR

Abutilon megapotanicum Cette espèce est originaire du sud du Brésil. On connaît deux formes à l’A. megapotanicum : un grand arbuste aux branches arquées et retombantes pouvant atteindre 1,5 à 2 mètres de hauteur ou un arbuste étalé à tiges minces. Les deux portent des feuilles lancéolées et dentées et des f leurs pendantes en forme de clochette dont le calice est d’un rouge grenat et les pétales jaune

intense. Quelques cultivars sont connus, notamment le ‘Variegatum’, une forme étalée et des feuilles tachetées ou ponctuées de jaune.

Abutilon pictum ‘Thompsonii’Ce cultivar, très proche de l’Abutilon x hybridum, se distingue par ses feuilles palminervées à cinq lobes richement décorés de marbrures ou de taches jaunes sur un fond vert moyen. Cette panachure est causée par la présence d’un virus inoffensif pour la croissance de la plante et qui se transmet par la greffe ou le bouturage, mais pas par les semis. L’arbuste peut atteindre plus de deux mètres de hauteur dans son milieu d’origine, mais nettement moins en contenants en culture intérieure. Les f leurs, de couleur saumon, mesurent cinq centimètres de diamètre et sont veinées de rouge.

Abutilon hybridumCette espèce est le fruit de croisements entre plusieurs espèces d’Abutilon. Dans un contenant de grandes dimensions, la plupart des anciens cultivars peuvent atteindre 1,2 à 1,5 mètre de hauteur; les cultivars récents sont plus compacts et dépassent rarement les 50 à 60 centimètres de hauteur. Tous ces cultivars portent des feuilles palminervées à cinq ou sept lobes d’un vert moyen qui ressemblent effectivement à celles des érables, d’où le nom populaire. Les f leurs en forme de clochette, de cinq centimètres de diamètre, à cinq pétales, naissent en solitaires ou en paires sur un court pétiole à l’aisselle de feuilles supérieures. On trouve maintenant une gamme de couleurs selon les cultivars offerts dans les teintes de rouge, rouge saumoné, rose, orange, jaune et blanc.

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Galerie12 magnifiques plantes artificielles en pot, parfaites pour votre décoration intérieure

Pourquoi vous embêter avec de vraies plantes, que ce soit dans votre résidence secondaire de l’autre côté d’un océan ou dans votre cour, ici sous des climats peu cléments pour la végétation?

La mode des plantes artificielles bat son plein et les reproductions les plus trompeuses font leur apparition! Il n’y a plus de honte à disposer quelques fausses plantes ici et là dans son intérieur ou sur nos parterres. L’entreprise de Hong Kong Hon Lam Silk Flowers MFY., Ltd. propose toute une série de plantes artificielles dans un grand choix de contenants de taille variable (de 13 à 71 cm). Hon Lam offre aussi des sujets originaux, comme des reproductions d’animaux ou des bouquets dans des sacs à main.

Contact : Roger Li ou Lynn Hou, tél. : 852 2425-4041, télécopie : 852 2420-9326, courriel : [email protected], et site Web : www.honlam.com ou www.tdctrade.com/honlamsilkflowers.

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xcel

len

t ad

dit

if p

ou

r le

s p

lan

ta-

tion

s su

jett

es à

des

mal

adie

s d

es r

acin

es –

H/Z

par

aît

arrê

ter

le d

ével

op

pem

ent

de

la m

alad

ie, et

un

e

app

lica

tion

con

tin

ue

a m

on

tré

des

pla

nts

qu

i gu

éris

sen

t d

e m

alad

ies

fon

giq

ues

et

a p

réve

nu

la

réap

par

i-

tion

de

la m

alad

ie s

ur

des

pla

nts

plu

s je

un

es c

ult

ivés

dan

s le

mêm

e sy

stèm

e. L

es d

eux

exem

ple

s le

s p

lus

éloq

uen

ts d

e su

ccès

ave

c H

/Z s

on

t le

s su

ivan

ts :

1 : U

n c

ult

ivat

eur

exp

érim

enté

de

lait

ues

hyd

rop

on

iqu

es, q

ui

en c

ult

ive

dep

uis

plu

s d

e 15 a

ns

et n

’a g

éné-

rale

men

t eu

au

cun

pro

blè

me,

a s

ou

dai

nem

ent

trou

vé s

es p

lan

ts f

létr

is e

t m

ou

rran

t d

u p

yth

ium

et

autr

es

mal

adie

s fo

ngi

qu

es. A

prè

s av

oir

uti

lisé

de

nom

bre

ux

pro

du

its

incl

uan

t d

u c

hlo

re, d

u p

eroxy

de,

ain

si q

ue

des

« p

rod

uit

s q

ue

nou

s n

e n

om

mer

on

s p

as »

, ce

cu

ltiv

ateu

r ét

ait

à b

ou

t d

’id

ées.

J’a

i su

ggér

é l’

uti

lisa

tion

de

Hyg

rozym

e. L

e cu

ltiv

ateu

r d

isp

ose

de

plu

sieu

rs u

nit

és d

e cu

ltu

re a

vec

un

niv

eau

de

4 0

00 l

itre

s d

e

solu

tion

nu

trit

ive

réu

tili

sab

le, ch

acu

ne

des

un

ités

de

cult

ure

con

ten

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts d

e la

itu

e.

Un

e p

rem

ière

dose

de

4 l

itre

s d

e H

/Z a

été

ajo

uté

à l

’un

ité

de

cult

ure

, et

un

e d

ose

su

pp

lém

enta

ire

de

200

ml

par

jou

r a

auss

i ét

é aj

ou

tée.

Le

cult

ivat

eur

m’a

ra

pp

elé

pou

r m

e d

ire

: «

Hyg

rozym

e es

t vr

aim

ent

éton

-

nan

t ! I

l a

arrê

té l

e p

rob

lèm

e d

es l

aitu

es e

t d

e n

ou

vell

es r

acin

es s

ort

ent

de

par

tou

t. J

e n

’ai

jam

ais

vu u

n

pro

du

it f

on

ctio

nn

er a

uss

i b

ien

, et

j’e

n f

erai

ave

c jo

ie l

a p

rom

oti

on

pou

r vo

us.

Si

vou

s av

ez u

n s

eul

clie

nt

qu

i a

des

dou

tes

au s

uje

t d

e ce

pro

du

it, vo

us

pou

vez l

ui

dem

and

er d

e m

’ap

pel

er e

t je

lu

i en

par

lera

i d

e

cult

ivat

eur

à cu

ltiv

ateu

r. C

’est

vra

imen

t u

n e

xcel

len

t p

rod

uit

! »

2 : U

n a

utr

e cu

ltiv

ateu

r co

mm

erci

al e

xpér

imen

té d

e la

itu

es h

ydro

pon

iqu

es a

ren

con

tré

un

pet

it m

alh

eur

– en

eff

et, le

s ra

cin

es d

e se

s p

lan

ts d

e la

itu

e fr

aîch

emen

t p

lan

tés

(4 j

ou

rs)

entr

aien

t en

« d

éliq

ues

cen

ce »

,

les

raci

nes

tou

rnai

ent

au b

run

et

les

chose

s se

pré

sen

taie

nt

plu

tôt

mal

. C

e p

rod

uct

eur

con

cern

é m

’a

télé

ph

on

é, e

t n

ou

s av

on

s d

écid

é d

’ap

pli

qu

er 4

lit

res

de

Hyg

rozym

e à

sa s

olu

tion

nu

trit

ive

de

4 0

00 l

itre

s

(des

serv

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts),

su

ivis

par

un

ajo

ut

add

itio

nn

el d

e 200 m

l d

e H

ygro

zym

e p

ar j

ou

r.

Enco

re u

ne

fois

, le

s ré

sult

ats

on

t ét

é su

rpre

nan

ts. En

deu

x jo

urs

de

trai

tem

ent

avec

H/Z

de

nou

vell

es

raci

nes

bla

nch

es o

nt

com

men

cé à

ap

par

aîtr

e, e

t u

ne

pla

nta

tion

de

lait

ues

, q

ui

sem

bla

it n

e ja

mai

s p

ou

voir

se r

elev

er d

e so

n d

émar

rage

cat

astr

op

hiq

ue,

s’e

st r

égén

érée

et

s’es

t tr

ansf

orm

ée e

n u

ne

réco

lte

qu

e le

cult

ivat

eur

étai

t fi

er d

e p

rése

nte

r co

mm

e la

sie

nn

e. «

Hyg

rozym

e es

t u

ne

bon

ne

sub

stan

ce. Il

est

peu

t-êt

re

un

peu

ch

er, m

ais

qu

and

il

vou

s sa

uve

un

e ré

colt

e, i

l es

t p

lutô

t b

on

mar

ché.

Un

asp

ect

imp

ort

ant

de

ces

succ

ès à

con

sid

érer

est

le

fait

qu

e H

ygro

zym

e, é

tan

t u

n p

rod

uit

org

aniq

ue,

se

pré

sen

te c

om

me

un

moye

n e

ffec

tif

et s

ain

pou

r p

roté

ger

les

pla

nta

tion

s, e

t d

isp

ense

du

ris

qu

e d

es p

rob

-

lèm

es a

ssoci

és a

ux

rési

du

s ch

imiq

ues

dan

s le

s ca

s où

les

rem

èdes

ch

imiq

ues

alt

ern

atif

s so

nt

uti

lisé

s.

D’a

utr

es p

rod

uct

eurs

de

lait

ues

hyd

rop

on

iqu

es o

nt

ob

ten

u d

’exc

elle

nts

rés

ult

ats

en m

ain

ten

ant

un

ap

-

pro

visi

on

nem

ent

con

tin

u d

ura

nt

les

mois

d’h

iver

. La

plu

par

t d

e la

pro

du

ctio

n d

e la

itu

es e

n A

ust

rali

e se

fait

à l

’ext

érie

ur,

et

par

con

séq

uen

t, l

es p

lan

ts s

on

t so

um

is à

des

tem

pér

atu

res

auss

i b

asse

s q

ue

0 à

–2oC

,

mêm

e p

arfo

is p

lus

bas

ses

dan

s ce

rtai

nes

rég

ion

s, c

on

du

isan

t à

des

tau

x d

e cr

ois

san

ce p

arfo

is d

ram

atiq

ue-

men

t le

nts

, et

rés

ult

ant

en d

es r

écolt

es p

eu r

enta

ble

s. H

ygro

zym

e, d

osé

à r

aiso

n d

’1 l

itre

pou

r 1 0

00 l

itre

s

de

solu

tion

nu

trit

ive,

a d

on

à ce

s p

lan

tati

on

s d

’hiv

er u

ne

rela

nce

sig

nif

icat

ive,

et

a ra

ccou

rci

l’in

terv

alle

des

réc

olt

es h

iver

nal

es d

e d

eux

sem

ain

es. D

es r

ésu

ltat

s si

mil

aire

s on

t au

ssi

été

ob

ten

us

en c

ult

ure

s

hyd

rop

on

iqu

es d

e b

ok

choi.

Plu

s ré

cem

men

t, n

ou

s av

on

s ob

serv

é d

e fu

lgu

ran

ts r

ésu

ltat

s ch

ez u

n p

rod

uct

eur

de

frai

ses

hyd

rop

o-

niq

ues

. D

es f

rais

es c

ult

ivée

s en

hyd

rop

on

ie t

rait

ées

avec

1,5

ml

de

Hyg

rozym

e p

ou

r 1 l

itre

de

solu

tion

nu

trit

ive

on

t m

on

tré

un

dév

elop

pem

ent

des

rac

ines

lar

gem

ent

sup

érie

ur

à ce

lui

des

pla

nts

non

tra

ités

. Le

s

pla

nte

s tr

aité

es a

vec

Hyg

rozym

e ét

aien

t p

lus

gran

des

, av

ec d

es f

euil

les

plu

s la

rges

et

des

fru

its

plu

s gr

os

– m

ais

de

plu

s, l

es g

ros

fru

its

étai

ent

auss

i si

gnif

icat

ivem

ent

de

mei

lleu

re q

ual

ité

avec

un

goû

t p

ron

on

et u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s q

ue

ceu

x d

es p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Nou

s av

on

s au

ssi

ob

serv

é, d

ans

notr

e p

rop

re p

épin

ière

, q

ue

les

bou

ture

s et

sto

lon

s d

e fr

aisi

ers

trai

tés

avec

H/Z

im

méd

iate

men

t ap

rès

la t

ran

spla

nta

tion

, d

ével

op

pai

ent

des

rac

ines

plu

s ra

pid

emen

t, e

t ét

aien

t

prê

ts p

ou

r la

ven

te d

eux

sem

ain

es p

lus

tôt

qu

e le

s p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Il y

a é

vid

emm

ent

bea

uco

up

de

bén

éfic

es à

tra

iter

des

pla

nt

avec

la

form

ule

Hyg

rozym

e : el

le a

pp

ort

e d

es

tau

x d

e cr

ois

san

ce é

levé

s, u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s et

un

bou

clie

r b

énéf

iqu

e an

ti-m

ala-

die

s. S

ans

com

pte

r le

bon

us

d’ê

tre

un

pro

du

it o

rgan

iqu

e.

Bori

s, n

ou

s au

ssi

avon

s d

es d

on

née

s sc

ien

tifi

qu

es q

ue

nou

s p

ou

rron

s vo

us

fair

e su

ivre

le

mois

pro

chai

n.

D’i

ci l

à, n

ou

s au

ron

s au

ssi

les

résu

ltat

s d

e n

os

cult

ure

s so

us

serr

es a

vec

trai

tem

ent

par

Hyg

rozym

e d

e

cap

sicu

ms,

tom

ates

et

con

com

bre

s.

Dr.

Joh

n V

ella

PHD

Agr

BSc

Agr

(H

on

s)

Lep

pin

gton

Sp

eed

y Se

edli

ngs

& S

up

pli

es P

ty L

td

PO B

ox

167, 35 R

iley

Road

Lep

pin

gton

NSW

2179

CE

CI

N’E

ST P

AS

UN

E C

ON

TR

IBU

TIO

N P

AY

ÉE

VO

YE

Z P

AR

VO

US

-MÊ

ME

7 jo

urs

sans

Hyg

rozy

me

:7

jour

s av

ec H

ygro

zym

e :

Page 35: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

La s

olut

ion

la p

lus

prop

re

Résu

ltats

gar

antis

Form

ule

secr

ète

d’en

zym

es

Sans

bac

térie

s

Reco

mm

andé

par

des

sci

entifi

ques

Sipc

o In

dust

ries

Ltd

.FA

BRIQ

AU

CA

NA

DA

© 2

007

Que

lle d

iffé

renc

e fo

nt le

s en

zym

es?

“Tou

tes

les

form

ules

ne

sont

pas

éga

les”

1.

SI L

ES F

OR

MU

LES

À B

ASE

D’E

NZY

MES

C

ON

TIEN

NEN

T D

ES B

AC

TÉR

IES

: CEL

A S

IGN

IFIE

Q

UE

LES

PRO

DU

ITS

ON

T U

NE

DU

RÉE

DE

VIE

LI

MIT

ÉE S

UR

LES

RA

YON

S.Pa

rce

que

les

bact

érie

s so

nt v

ivan

tes,

les

form

ules

«

meu

rent

» d

éjà.

Par

con

séqu

ent,

elle

s pe

uven

t fo

nctio

nner

à 1

% d

e le

ur e

ffica

cité

, mai

s ja

mai

s à

un

taux

de

100

%. A

lors

pou

rquo

i pay

er p

our q

uelq

ue c

hose

qu

i ne

mar

che

pas

?2.

BA

CTÉ

RIE

INC

ON

NU

E :

Ave

z-vo

us d

éjà

vu m

ourir

un

plan

t san

s sa

voir

pour

quoi

?Q

ue s

e pa

sser

a-t-

il si

une

form

ule

d’en

zym

es c

ontie

nt

une

bact

érie

inco

nnue

– il

s’a

git p

eut-

être

d’u

ne

mau

vais

e ba

ctér

ie. P

ourq

uoi p

ayer

pou

r cel

a ?

3. P

OU

RQ

UO

I PA

YER

PO

UR

UN

PR

OD

UIT

INST

AB

LE

SAN

S Q

UA

LITÉ

ÉLE

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?Si

vou

s vo

yez

du d

épôt

dan

s la

bou

teill

e, c

’est

une

bon

ne

indi

catio

n qu

e le

pro

duit

n’es

t pas

raffi

né e

t qu’

il pe

ut-

être

dan

gere

ux p

our v

os c

ultu

res.

4. V

OU

S A

IMEZ

UTI

LISE

R D

U H

2O2 ?

Alo

rs n

e le

faite

s pa

s av

ec u

ne fo

rmul

e qu

i con

tient

des

ba

ctér

ies

– si

non,

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le re

nd «

inac

tif »

.5.

VO

US

OB

TEN

EZ S

EULE

MEN

T C

E PO

UR

QU

OI

VO

US

AV

EZ P

AY

É…Le

mau

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goû

t d’u

n pr

odui

t bas

de

gam

me

dure

bie

n pl

us lo

ngte

mps

que

la «

bon

ne a

ffaire

» d

’une

qua

lité

méd

iocr

e.6.

PO

UR

QU

OI I

NTR

OD

UIR

E D

ES B

AC

TÉR

IES

DA

NS

VO

TRE

ENV

IRO

NN

EMEN

T D

E C

ULT

UR

E C

ON

TRÔ

LÉ ?

Hyg

rozy

me™

est

san

s ba

ctér

ies

– pa

s de

mau

vais

e su

rpris

e da

ns la

bou

teill

e. D

urée

de

vie

illim

itée.

La

form

ule

est u

nifo

rme

et g

aran

tie e

ffect

ive

à 10

0%. V

ous

en a

vez

pour

vot

re a

rgen

t – p

our c

haqu

e ce

nne.

En

plus

, H

ygro

zym

e™ e

st d

’usa

ge c

ompa

tible

ave

c H

2O2 ,

tous

le

s pr

ogra

mm

es d

e fe

rtili

satio

n, é

lém

ents

nut

ritifs

et g

els

d’en

raci

nem

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Rie

n n

e b

at la

qu

alit

é et

les

résu

ltat

s d

e H

ygro

zym

e™.

Hyg

rozy

me

est

peut

-êtr

e bi

en

l’inv

enti

on la

plu

s ré

volu

tion

-na

ire

de c

es 1

0 de

rniè

res

an-

nées

en

hort

icul

ture

Not

re fo

rmul

e se

crèt

e ne

peu

t pas

êtr

e

recr

éée

à l’i

dent

ique

, don

c ne

vou

s y

trom

pez

pas,

nous

pou

vons

êtr

e im

ités,

mai

s JA

MA

IS d

upliq

ués.

Form

ule

Enzy

mat

ique

Hor

tico

le

AC

CR

ÉDIT

ATI

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SA

NS

ÉGA

LE D

E L’

IND

UST

RIE

Prod

uit

vend

u en

deh

ors

du C

anad

a so

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m

arqu

e H

YGRO

ZYM

E™Pr

odui

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ndu

au

Cana

da s

ous

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arqu

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ROZY

ME™

La P

rem

ière

For

mul

e En

zym

a-ti

que

Hor

tico

le a

u M

onde

Apr

ès

avoi

r ob

tenu

son

doc

tora

t en

198

9,

Dr.

John

Ve

lla

a co

mm

encé

à t

rava

iller

dan

s

l’ent

repr

ise

fa-

mili

ale,

en

cr

éant

le

pl

us

gros

four

niss

eur

de s

emen

ces

en A

ustr

alie

. A

vec

une

prod

uctio

n

d’en

viro

n 25

0 m

illio

ns d

e se

men

ces

par

an,

la c

ompa

gnie

est

cons

idér

ée p

ar c

erta

in c

omm

e l’u

ne d

es m

eille

ures

com

pagn

ie

de s

emen

ces

au m

onde

.

Ave

c pl

us d

e 25

ans

d’e

xpér

ienc

e en

agr

icul

ture

, Dr.

John

est

cons

eille

r po

ur d

es f

erm

iers

com

mer

ciau

x, a

insi

que

pou

r di

f-

fére

nts

dépa

rtem

ents

agr

icol

es g

ouve

rnem

enta

ux.

Met

tant

à p

rofit

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dan

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résu

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e su

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iqu

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plu

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s fo

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qu

es. A

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ateu

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plu

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nit

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de

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ure

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jou

r a

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Hyg

rozym

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tion

nu

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ive

de

4 0

00 l

itre

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(des

serv

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts),

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ivis

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un

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nn

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men

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qu

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ant

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ès à

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sid

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est

le

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qu

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uit

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aniq

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pou

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qu

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dan

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ch

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ues

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atif

s so

nt

uti

lisé

s.

D’a

utr

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rop

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ten

u d

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elle

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rés

ult

ats

en m

ain

ten

ant

un

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-

pro

visi

on

nem

ent

con

tin

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les

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d’h

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plu

par

t d

e la

pro

du

ctio

n d

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itu

es e

n A

ust

rali

e se

fait

à l

’ext

érie

ur,

et

par

con

séq

uen

t, l

es p

lan

ts s

on

t so

um

is à

des

tem

pér

atu

res

auss

i b

asse

s q

ue

0 à

–2oC

,

mêm

e p

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is p

lus

bas

ses

dan

s ce

rtai

nes

rég

ion

s, c

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du

isan

t à

des

tau

x d

e cr

ois

san

ce p

arfo

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ram

atiq

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men

t le

nts

, et

rés

ult

ant

en d

es r

écolt

es p

eu r

enta

ble

s. H

ygro

zym

e, d

osé

à r

aiso

n d

’1 l

itre

pou

r 1 0

00 l

itre

s

de

solu

tion

nu

trit

ive,

a d

on

à ce

s p

lan

tati

on

s d

’hiv

er u

ne

rela

nce

sig

nif

icat

ive,

et

a ra

ccou

rci

l’in

terv

alle

des

réc

olt

es h

iver

nal

es d

e d

eux

sem

ain

es. D

es r

ésu

ltat

s si

mil

aire

s on

t au

ssi

été

ob

ten

us

en c

ult

ure

s

hyd

rop

on

iqu

es d

e b

ok

choi.

Plu

s ré

cem

men

t, n

ou

s av

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s ob

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é d

e fu

lgu

ran

ts r

ésu

ltat

s ch

ez u

n p

rod

uct

eur

de

frai

ses

hyd

rop

o-

niq

ues

. D

es f

rais

es c

ult

ivée

s en

hyd

rop

on

ie t

rait

ées

avec

1,5

ml

de

Hyg

rozym

e p

ou

r 1 l

itre

de

solu

tion

nu

trit

ive

on

t m

on

tré

un

dév

elop

pem

ent

des

rac

ines

lar

gem

ent

sup

érie

ur

à ce

lui

des

pla

nts

non

tra

ités

. Le

s

pla

nte

s tr

aité

es a

vec

Hyg

rozym

e ét

aien

t p

lus

gran

des

, av

ec d

es f

euil

les

plu

s la

rges

et

des

fru

its

plu

s gr

os

– m

ais

de

plu

s, l

es g

ros

fru

its

étai

ent

auss

i si

gnif

icat

ivem

ent

de

mei

lleu

re q

ual

ité

avec

un

goû

t p

ron

on

et u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s q

ue

ceu

x d

es p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Nou

s av

on

s au

ssi

ob

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é, d

ans

notr

e p

rop

re p

épin

ière

, q

ue

les

bou

ture

s et

sto

lon

s d

e fr

aisi

ers

trai

tés

avec

H/Z

im

méd

iate

men

t ap

rès

la t

ran

spla

nta

tion

, d

ével

op

pai

ent

des

rac

ines

plu

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emen

t, e

t ét

aien

t

prê

ts p

ou

r la

ven

te d

eux

sem

ain

es p

lus

tôt

qu

e le

s p

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ts n

on

tra

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.

Il y

a é

vid

emm

ent

bea

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de

bén

éfic

es à

tra

iter

des

pla

nt

avec

la

form

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Hyg

rozym

e : el

le a

pp

ort

e d

es

tau

x d

e cr

ois

san

ce é

levé

s, u

ne

mei

lleu

re d

uré

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e vi

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s ra

yon

s et

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bou

clie

r b

énéf

iqu

e an

ti-m

ala-

die

s. S

ans

com

pte

r le

bon

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d’ê

tre

un

pro

du

it o

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iqu

e.

Bori

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qu

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le

mois

pro

chai

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D’i

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ou

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s au

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résu

ltat

s d

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os

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ure

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trai

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par

Hyg

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e d

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cap

sicu

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s av

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ygro

zym

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Page 36: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

36 | Volume 4 – Numéro 6

ÉVÉNEMENT DU MOIS | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Des affaires à la douzaine

La vente de garage de

Par Diane Ménard

Cet été, la vente de garage de Biofloral a été un succès grâce aux entreprises présentes. Biofloral souhaite remercier tous les distributeurs participants ainsi que ses fidèles clients. L’événement a permis aux distributeurs de montrer leurs nouveaux produits et d’offrir des rabais substantiels. Biofloral est un distributeur réputé grâce à son développement constant de nouveaux produits et à son équipe dynamique, qui ne cesse de se perfectionner afin d’offrir le meilleur service possible à sa clientèle.

Contactez-nous pour trouver un détaillant près de chez vous : 1 877 384-9376 ou [email protected].

Page 37: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009
Page 38: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Danny Dubé au magasin de Drummondville.

Pablo Jardinage,distributeur exclusifd’Advanced Nutrientsen Mauricie

C’est doté d’une riche expérience de huit années dans la vente de produits hydroponiques que Pablo s’est installé à son compte en juillet 2007 en ouvrant son premier magasin sous l’enseigne Pablo Jardinage à Trois-Rivières. L’année suivante, il inaugurait sa seconde succursale à Drummondville. C’est aussi en 2008 qu’il obtient un contrat d’exclusivité pour la distribution des produits d’Advanced Nutrients (« distributeur autorisé ») pour toute la Mauricie, de Maskinongé jusqu’à La Tuque… Le succès est au rendez-vous. Quand on demande pourquoi à Pablo, il évoque « la qualité de fabrication originelle des produits Advanced Nutrients, l ’originalité des idées de marketing qui mettent en avant les distributeurs locaux et, bien sûr, le graphisme incomparable des célèbres étiquettes de la compagnie. De plus, l ’hyper concentration des engrais fait bénéficier l ’acheteur d’un rapport qualité/prix exceptionnel. » Les meilleurs vendeurs dans ses magasins sont Sensi Bloom A et B, Sensi Cal Mg

Mix Bloom, Big Bud et Overdrive.

Pablo a aussi développé une gamme de produits sous sa propre marque, Pablo Jardinage, qui compte un accélérateur de f loraison 0-50-30, des ajusteurs de pH, etc. Quand on entre dans la boutique de Trois-Rivières, un imposant dispositif de fontaine intérieure nous impressionne. Il faut dire que Pablo Jardinage distribue aussi les produits Laguna, les bassins d’eau – aussi bien pour l’extérieur ou l’intérieur – rencontrant un succès de plus en plus vif auprès du public.

– B.B.Pour plus d’information : 819 693-6000 (Trois-Rivières), 819 475-2525 (Drummondville) ou par courriel : [email protected].

Pablo dans son magasin de Trois-Rivières.

Page 39: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009
Page 40: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

40 | Volume 4 – Numéro 6

MAGASINAGE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Existe-t-il un Walhalla, un endroit de célébrité et d’honneur, pour les jardiniers intérieurs de la Terre, comme il en existe pour les guerriers braves et valeureux de l’Anneau du Nibelung de Richard Wagner? Ce qui s’en approche le plus pour les jardiniers aventuriers, c’est une foire horticole. Ce genre de « paradis universel » de l’horticulture est l’endroit où les jardiniers peuvent découvrir le futur de l’industrie. Les foires horticoles ne sont plus un passe-temps bourgeois pour les oisifs, mais une forme d’art à part entière, destinée à tous.

1. Avec Flowmagic, les DEL conquièrent le monde horticolea) Nouvelles, vraiment?Il y a cinq ans, les experts s’attendaient à ce qu’au moins un autre cinq ans passe avant que les appareils à DEL deviennent utiles pour l’horticulture. Pourtant, il y a à peine trois ans, à l’Horti Fair des Pays-Bas, Flowmagic a surpris le monde horticole (y compris son voisin de foire, Philips, qui a investi des millions dans les technologies à DEL avant de se retirer du marché) avec un système à DEL tout prêt. La première génération de lampes horticoles à DEL est utilisée dans le populaire système du chariot danois, dans lequel les plantes poussent sur plusieurs étages sous des lampes à tubes f luorescents. Les modules

12 nouveautésdu monde horticolePar M. Durand, V. Green, et J. Sennema

Page 41: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

Volume 4 – Numéro 6| 41

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | MAGASINAGE

de DEL de Flowmagic s’y insèrent à la perfection. Les DEL offrent précisément le bon spectre lumineux pour la croissance et la f loraison : chaque watt d’électricité est converti en lumière utile. C’est un meilleur rendement que celui auquel vous pouvez vous attendre avec des lampes f luorescentes ou des lampes au sodium à haute pression.

Le système est modulaire et consiste en huit rangées de DEL d’un watt, offertes en trois couleurs : Agro LED Daylight, à choisir pour la transplantation de plantules, Agro LED Soft White, à choisir lorsque l’élément le plus important de la croissance est la taille des plantes, et Agro LED Warm White, qui offre un spectre lumineux rouge qui convient parfaitement à la f loraison.

b) Principaux avantagesAvec un éclairage de type néon beaucoup moins chaud au-dessus de l’espace de culture, on peut placer 50% plus de plantes dans le système de culture choisi, ce qui mène à de grandes économies. Ce type d’ampoules DEL offre une durée de vie extrêmement longue : jusqu’à 80 000 heures. Enfin, les modules à DEL sont conçus pour être à l’épreuve de l’eau. Malheureusement, le système ne peut être placé qu’à une distance minimale de 30 cm des boutures et des plantes durant les premières semaines de la croissance. Pour une culture en marée verte ou pour la culture des bonsaïs, le système tel qu’il existe présentement peut déjà être utile.

Les plantes plus hautes croissent rapidement, et il existe des solutions simples permettant de placer la lampe plus près de la canopée. La prochaine génération de DEL horticoles est en cours de préparation. Il s’agira d’un système avec deux fois plus de puissance, éconergétique et sécuritaire, que l’on pourra rapprocher de la canopée. Les premiers horticulteurs qui travaillent avec le système Agro LED sont fort enthousiastes, tout comme les réactions des représentants de l’industrie.

c) Également offert par FlowmagicFlowmagic a récemment lancé sa nouvelle gamme Cluster LED. Il s’agit d’un système à base de DEL à haute puissance, qui peut directement remplacer les lampes d’assimilation.

• ClusterLED160,lumièredujour;• ClusterLED160,rouge/lumièredujour;• ClusterLED160,bleu/lumièredujour;• ClusterLED160,rouge/bleu;

La lumière produite peut être réduite, et le spectre lumineux peut être configuré selon les demandes du client. Outre sa gamme Cluster LED160, Flowmagic a également conçu la gamme Cluster LED32. Cette lampe horticole à DEL comprend 32 ampoules qui utilisent un maximum de 45 W.

Elle peut également être personnalisée, et est offerte dans les mêmes spectres que la précédente. (Visitez www.Flowmagic.nl.)

2. Le réflecteur parabolique oscillant Beamflicker : améliorez l’efficacité de votre source lumineuse en la faisant oscillerLe révolutionnaire réf lecteur Beamflicker (offert par PARSource Lighting Solutions, une division d’Hydrofarm) est une source lumineuse oscillante qui offre une grande efficacité et des économies. En effet, comparativement à l’éclairage traditionnel, elle vous permet d’économiser 80% des coûts énergétiques et plusieurs milliers de watts.

Elle est conçue pour les installations dans lesquelles on utilise une grande quantité d’ampoules. Le réf lecteur Beamflicker offre son meilleur rendement lorsqu’on le place à au moins 3,65 m au-dessus de la canopée, là où il couvrira une plus grande surface. À mesure que l’on baisse le réf lecteur, la surface couverte décroît. Utilisez les trous prépercés dans le support supérieur afin de bien insérer le boulon en place.

Après l’installation, assurez-vous d’observer plusieurs rotations complètes afin d’être certain que le réf lecteur oscille librement et correctement. Beamflicker tire parti d’un principe unique : il distribue la lumière par une rotation du réf lecteur autour de l’ampoule, ce qui donne un effet stroboscopique spectaculaire.

Installée approximativement à 3,65 m, la lumière couvre une surface de 15 m de chaque côté et de 5 m à l’avant et à l’arrière. Cette surface, bien sûr, sera différente pour une installation plus basse. On peut utiliser le réf lecteur Beamflicker avec des ampoules de 400 ou de 600 watts. Essayez-le! (Visitez www.parsource.com.)

3. Faites respirer votre facture avec Écono-Fan d’Agri-tronAvec le nouveau ventilateur Écono-Fan, votre bâtiment restera frais, tout en réduisant les frais. Écono-Fan assure une économie d’au moins 50% du coût d’exploitation et du coût énergétique par rapport à n’importe quel ventilateur présentement offert au Canada. C’est le seul ventilateur qui peut donner de 900 à 1 800 pieds cubes à la minute sans surchauffe et sans inversion à bas régime, et c’est aussi le seul ventilateur qui abaisse sa consommation d’énergie en donnant le rendement maximum. Sa consommation minimale d’énergie est de 30 watts pour 900 pieds cubes à la minute (30 pieds cubes à la minute = 1 watt) et sa consommation maximale est de 506 watts pour 8 800 pieds cubes à la minute (17,42 pieds cubes à la minute = 1 watt). Il possède un système de ventilation en surpression (CVF-2500). De tous les ventilateurs, il offre la plus grande variation de sa capacité : de 5 à 1 735 tours/minute.

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C’est pour le moment le seul ventilateur dont on peut renverser la rotation afin de fermer la porte du boîtier pour rendre celui-ci hermétique. L’Écono-Fan est doté d’un mode manuel et d’un mode automatique et tire parti d’une nouvelle technologie avec une turbine à quatre pales. Ce nouveau ventilateur arrive sur le marché nord-américain et est fabriqué au Québec. (Visitez www.econofan.ca.)

4. Papier pour test de pH de Merck : la mesure du pH simplifiée Ils existent probablement depuis un certain temps, mais nous ne les avions jamais vues en jardineries : les bandelettes de test de pH qu’il suffit de plonger dans la solution nutritive et qui corrigent le pH en quelques minutes, sans besoin d’ajouter une substance réactive. Cela évite de faire l’achat d’un pH-mètre coûteux (qui nécessite un entretien et une calibration réguliers et fait souvent défaut). On peut obtenir une centaine de ces pratiques bandelettes pour moins de 10$. (Visitez www.merck.de/en/index.html.)

5. Évaporateur de soufre pour serre d’Ofer-Agrotech : à mort, thrips et moisissures! Les thrips s’invitent régulièrement au jardin sans invitation. La moisissure apparaît souvent dans l’aire de reproduction et, bien qu’elle ne pose pas habituellement de menace pour la survie des plantes, elle peut diminuer leur résistance et endommager leur canopée, où la moisissure est facilement visible sous forme de poudre blanche. Utiliser des seringues ou vaporiser n’est pas agréable, surtout lorsque la moisissure s’est propagée des racines aux têtes de vos plantes. Cette solution israélienne règle le problème : vous pouvez éliminer thrips et moisissure. L’évaporateur vaporise du soufre dans l’air, qui atteint même les endroits les plus difficiles d’accès. Vous pouvez vous y fier entre les cultures et laisser la vapeur faire le sale travail. (Visitez http://ofer-agrotech.com.)

6. Viterra Planta-Gel : un gel comme substrat Peut-être avez-vous déjà entendu parler d’une expérience par un phytogénéticien néerlandais avec des boutures : la solution nutritive était fournie aux racines par une substance ressemblant à un gel et utilisée comme substrat de croissance. Ce gel est maintenant offert dans le commerce.

Ce gel polymère hydrique a d’abord été conçu pour les arrangements f loraux et les utilisations domestiques. Les blocs de gel sont offerts en diverses couleurs psychédéliques décoratives,

puis utilisés pour fournir des nutriments à des plants de tomates intérieurs ou pour garder en vie une plante d’intérieur pendant au moins un an. Les granules de gel Planta-Gel ressemblent à des grains séchés et absorbent environ 500 fois leur poids en eau. Lorsqu’on les réhydrate, les granules prennent de l’expansion et deviennent des morceaux de gel gorgé d’eau. Lorsqu’on mélange ce gel à du terreau, à du sable ou à tout substrat synthétique, il augmente la capacité de rétention d’eau du substrat et son aération.Après usage, on peut ajouter les résidus au tas de compost ou le mélanger à la terre du jardin pour améliorer celle-ci. Viterra Planta-Gel est un produit d’Amereq. (Visitez www.amereq.com.)

7. Sure-To-GrowL’entreprise américaine 6062 Holdings, LLC, offre le substrat révolutionnaire Sure-To-Grow, qui prend la forme de pains ou de rouleaux de culture faits de fibres de polyéthylène téréphtalate (PETP) et de polyéthylène (PE). Les experts en nutrition végétale recommandent ce type de fibres, car elles sont considérées être les plus sécuritaires sur le marché pour l’emballage des produits alimentaires.

La composition des fibres n’entrave pas la croissance des plantes, et les fibres demeurent neutres par rapport aux éléments nutritifs. Grâce à MegaWatt HydroCulture, ces substrats futuristes sont maintenant offerts au Québec. Les rouleaux et les pains Sure-To-Grow conviennent parfaitement à la germination de semences. Humectez le rouleau et semez les semences : c’est aussi simple que cela. Les substrats de croissance Sure-To-Grow sont compatibles avec les systèmes hydroponiques à irrigation au goutte-à-goutte, les tables à marée, les systèmes f lottants, la technique de culture sur film nutritif, les systèmes à mèches et les systèmes aéroponiques. Ces substrats de fibres de PETP et de PE offrent de nombreux avantages : ils demeurent inertes, sont stériles, et leur pH demeure neutre. De plus, les sels nutritifs ne s’y accumulent pas et la réhydratation du substrat durant la culture est très simple. Il est très facile d’obtenir du succès avec la culture à court terme (moins de 21 jours), comme celle des fines herbes, des légumes feuilles, des pousses (comme la luzerne) et des céréales. Entrez dans la prochaine ère horticole! (Visitez www.suretogrow.com.)

8. EKOFibre : fibres de pin pour plantesAu Royaume-Uni, l’utilisation de fibres de bois comme substrat de croissance est très populaire. Ces pains EKOFibre sont faits uniquement de fibres de bois de pin ou d’ingénierie sec récolté et de forêts certifiées par le FSC et de plantations de pins. Lors d’essais de culture avec des tomates, ils ont procuré exactement les mêmes résultats que la laine minérale et fourni une excellente récolte. EKOFibre remplace la laine minérale pour l’utilisation

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dans la culture hydroponique pour la production de tomates, de poivrons et de concombres, ainsi que pour des cultures f lorales et ornementales. EKOFibre est organique et peut être composté après usage. L’inquiétude liée à l’accumulation d’azote dans le substrat s’est révélée non fondée. Pour le moment, seules deux tailles de pains sont offertes : 1 m sur 15 cm sur 15 cm, et 1 m sur 20 cm sur 20 cm. D’autres tailles et d’autres produits EKOFibre devraient faire leur apparition en 2009. L’avantage le plus important de ce substrat de croissance organique tient au fait qu’il est facile de s’en débarrasser : on le recycle tout simplement en le compostant. (Visitez www.ekofibre.com.)

9. Orgo-Neem de Neem-Nico : engrais organique de margousierL’huile de margousier offre un exemple d’un pesticide efficace et naturel qui n’atteint pas la popularité qu’il mérite. C’est que les produits naturels ne peuvent être brevetés. L’engrais de margousier organique Orgo-Neem, en provenance de l’Inde, est toutefois en train de conquérir le monde grâce à l’entreprise espagnole Neem-Nico. Orgo-Neem est fabriqué à partir des résidus de l’extraction de l’huile des feuilles du margousier.

C’est un engrais et un fertilisant particulièrement riche. Sa composition comprend de l’azote (1,5 à 2,5%), du phosphore (0,5 à 1%), du potassium (1,25 à 1,5%) et du magnésium (0,75%). Orgo-Neem est riche en acides aminés, en peptides, en auxines et en cytokinines, de même qu’en oligo-éléments, y compris le potassium, le phosphore, le zinc, le fer et le manganèse. Orgo-Neem prévient l’accumulation des nitrates, stimule la vie bactérienne dans le substrat et contrecarre les effets des nématodes et des autres prédateurs du sol. Des études ont démontré que l’engrais de margousier donne une culture vigoureuse, améliore la production des fruits et permet à un entreposage prolongé. (Visitez www.neemnico.com.)

10. Filtres Aqua Cartis AquaCartis est une entreprise européenne basée au Luxembourg qui se spécialise dans la fabrication de filtres pour la purification de l’eau. Ces filtres ont ceci de particulier qu’ils utilisent du charbon activé combiné à de l’argent pur, amalgamé au charbon et n’émettant aucun nitrate d’argent. L’entreprise teste ses produits de filtration d’eau sur le marché européen depuis une décennie. Maintenant, enfin, les filtres BioCartis arrivent sur le marché nord-américain.

Que ce soit en agriculture ou en pisciculture, les filtres AquaCartis obtiennent un succès toujours répété. En éliminant certaines maladies hydriques, les filtres BioCartis ont prouvé, lors de tests en conditions réelles, que leur utilisation correcte peut mener à des récoltes de 15 à 25% plus élevées en hydroponie ou en pisciculture.

Les filtres BioCartis ne sont pas réservés à l’agriculture : ils peuvent traiter l’eau du robinet, ou celle des piscines privées ou municipales avec autant de succès. Pour plus de renseignements, écrivez à [email protected] ou visitez www.aquacartis.com.

11. Contrôle des algues Biosonic d’ACA sprl : une arme ultrasonique contre les pathogènes de l’eauLes projets de jardinage intérieur souffrent souvent à cause des algues qui apparaissent et se cachent dans les réservoirs hydroponiques. Il existe également des pathogènes aquatiques, comme le fusarium. Avec un bombardement de bruits ultrasonores, en peut maintenant mettre fin à ces phénomènes sans utiliser de produits chimiques.

Les sons à haute fréquence brisent les parois cellulaires de l’organisme pathogène, sans endommager les autres formes de vie aquatiques ou marines. En Belgique, ACA sprl a mis au point les équipements ultrasoniques Biosonic. D’abord conçus pour contrer la légionelle, ils sont maintenant utilisés de par le monde avec grand succès pour le jardinage et le nettoyage des piscines et des bassins pour les poissons. Ils ont également un effet bénéfique sur les dépôts calcaires dans les tuyaux, grâce à leur bombardement sonore incessant. (Visitez www.aca-sprl.com et www.aca-sprl.com/biosonic.htm.)

11, bis. BioStop et AlgaStop de Luykx Ultrasound BioStop est l’appareil ultrasonique le plus puissant. Comparativement aux produits moulés dans la résine, BioStop peut produire plus de 100 fois plus d’ondes de choc ultrasoniques. L’appareil a été élaboré spécialement pour être utilisé dans les situations techniques, c’est-à-dire les applications dans les bassins, les silos et les réservoirs agricoles ou industriels. On peut également l’utiliser dans les piscines.

La puissance produite peut détruire toutes sortes d’organismes dans l’eau : des algues, des virus, des bactéries et des champignons. Les poissons, les plantes aquatiques et les autres organismes vivants seront également tués. Pour les situations non techniques, dans lesquelles les poissons et les plantes aquatiques ne peuvent être endommagés, comme pour l’eau de surface, les étangs et les aquariums, un autre appareil est offert : AlgaStop. Les ondes de choc ultrasoniques produites par cet appareil sont tout de même plusieurs fois plus élevées que celles des appareils moulés dans la résine. (Visitez www.biostop.nl et www.algastop.nl.)

12. Le jardinage hydroponique en contenants facilité : Smart Pot, pour un meilleur développement racinaire Dans la plupart des pots standards, les plantes sont désorientées et leurs racines ne poussent pas aussi facilement que dans la nature ni aussi rapidement que possible vers le bas. Au lieu de cela, les racines croissent en spirale et tournent sur elles-mêmes, et il faut beaucoup de temps avant qu’elles atteignent la couche inférieure de substrat. La formation de pathogènes s’active et le substrat n’est pas entièrement utilisé. La croissance est retardée.

Ce nouveau contenant fournit plus d’air aux racines que tout autre (c’est pourquoi on l’appelle aussi un « pot d’aération »), mais il permet également aux racines de croître directement vers le bas et de développer une meilleure structure. (Visitez www.smartpots.com.)

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Jardin intérieur, jardin secret :

le pèlerinage de laKumbh Mela en Inde

Par Dolf Hartsuiker

« Oh, l’Est est l’Est, et l’Ouest est l’Ouest, et jamais ils ne se rencontreront. »

– Rudyard Kipling, 1889

« Tous les douze ans, l’Inde tout entière frémit; les villages s’agitent, les monastères se vident,

des grottes de l’Himalaya descendent des ermites nus barbouillés de cendres,

de la côte de Malabar, du Cap Comorin, du golfe du Bengale, des monts Vindhya,

du désert du Thar convergent des charettes de toutes sortes, des cortèges de moines, des bandes de chemineaux,

des troupes de lépreux, des suites de rajahs, des coches bondés de

femmes cachées par des rideauxblancs, des trains pleins de citadins,

une foule prodigieuse assoifféede sainteté : les pèlerins

de la Kumbh Mela. »– Mircea Eliade, L’Inde,traduit du roumain, 1988

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | DÉCOUVERTE

S’il est un pèlerinage en Inde auquel tous les saints hommes hindous aspirent à participer, c’est bien le Kumbh Mela. Il s’agit en effet d’un grand pèlerinage qui a lieu tous les six (Ardha Kumbh Mela) ou douze ans (Maha Kumbh Mela) en un lieu précis ou lors d’un phénomène astronomique important. Le plus récent a été le Maha Kumbh Mela qui s’est déroulé à Allahabad durant deux mois. Prayaga est le nom actuel de la ville d’Allahabad, située dans l’Uttar Pradesh, au confluent du Gange, de la Yamuna et de la Sarasvati. Ce pèlerinage, qui consiste en une baignade collective, est supposé absoudre tous les péchés commis dans les nombreuses vies antérieures. Lors de ce plus récent pèlerinage, près de 75 millions de fidèles se sont déplacés. Le prochain aura lieu en 2010.

Abrité à l’ombre d’un arbre, je regarde passer la foule. Des milliers de pèlerins, nu-pieds et indifférents au soleil brûlant, marchent d’un pas lancinant sur la route brûlante et poussiéreuse. La plupart sont des villageois et des paysans portant des vêtements typiques de leur région. Les hommes vêtus d’une pièce de tissu blanc et les femmes de saris multicolores voyagent en clan ou en famille.

Ils viennent de différentes parties de l’Inde pour assister à un festival où des millions d’hindous se réunissent. Dans quelques jours, lorsque les planètes seront dans la bonne configuration, ils prendront un bain dans la rivière sacrée. Cette immersion sainte, point culminant de leur pèlerinage, va les purifier de leurs péchés. Certains espèrent même voir une apparition de la divinité, car en cet endroit sacré, les dieux touchent presque la Terre.

En réalité, tous viennent voir les saints hommes. Certains pèlerins voudront même rencontrer et toucher ces représentants terrestres des dieux. Les sâdhus (ascètes), tels qu’ils sont appelés, sont au cœur de cette congrégation hindoue. Comme les pèlerins, ils viennent d’endroits éloignés où ils vivent en reclus. Les pèlerins vont leur rendre visite à leur campement, et se prosterner, révérencieusement, devant ces êtres semi-divins en les appelant baba ou « vieux sages ».

J’ai remarqué que certains sâdhus se distinguent clairement des autres pèlerins par leurs vêtements et leur apparence. Deux sâdhus aux cheveux extrêmement longs attachés sur le dessus de la tête, le

front peint d’un symbole remarquable, transportent un pot d’eau en cuivre dans leur main droite. Le symbole peint sur leur front ressemble à une « fourchette » blanche avec une ligne rouge au milieu. Ce signe les identifie comme étant des dévots de Rāma, le roi mythique, héros de la légendaire épopée du Rāmāyana.

Un autre sâdhu aux cheveux longs, portant lui aussi un pot de cuivre, arbore sur son front un symbole différent : un trident peint avec de la cendre. Ce signe l’identifie comme un disciple de Shiva, qui est généralement considéré comme le « dieu de la destruction », mais qui pour les sâdhus est en premier lieu connu sous l’épiclèse de Yogarâja, roi du yoga. Et c’est essentiellement ce que sont les sâdhus : des yogis. Des moines et des ascètes, des mystiques et même des magiciens.

Ce sâdhu disciple de Shiva a l’air un peu déplacé ici, puisque ce périmètre du festival (qui s’étend sur plus de quinze kilomètres carrés) est réservé aux disciples de Rāma. Certains dorment à la belle étoile près de leurs feux tandis que la plupart campent dans des tentes de toile installées de chaque côté de la route. C’est en fait une ville virtuelle de gourbis, s’étendant sur la poussière d’une plaine onduleuse d’herbe desséchée, entre les arbres clairsemés et les arbustes.

Soudain, je remarque un homme à l’allure particulière traversant la route. Le symbole de Rāma peint sur le front, il est presque nu, avec autour de sa taille une corde sur laquelle est fixée une toute petite pièce de tissu recouvrant son sexe. Cela n’a rien d’inhabituel, ni même le fait qu’il ait recouvert son corps, sa barbe et ses cheveux de cendre. Je peux cependant discerner sous la cendre sa peau d’un teint très pâle. Bien sûr, l’homme peut appartenir à une des tribus du nord de l’Inde, où le teint des indigènes est très peu accentué. J’aperçois ses yeux. Des yeux bleu clair. Un homme blanc? Un sâdhu étranger? Il disparait entre les tentes et je décide de le suivre pour m’en assurer.

De petites tentes en forme de « V » inversé sont entassées dans le désordre autour d’une grande tente carrée où réside le dirigeant de la secte. Ce corpulent dignitaire aux cheveux blancs vêtu d’une longue tunique se tient devant sa tente lorsqu’un jeune sâdhu s’en approche. Je suppose qu’il est un disciple lorsqu’il se prosterne et touche les pieds de son

gourou, le maître levant sa main droite affectueusement dans un geste de bénédiction. La construction du campement est encore en cours. De jeunes sâdhus nivèlent le sol, enfonçant les pôles des tentes dans la terre durcie, étirant les toiles au-dessus des pôles en blaguant et en riant. Je les salue en joignant mes mains et en leur criant « Jay Shri Rāma! (Gloire à Dieu!) ». Tous me répondent par le même mantra. « Va à cet endroit, » me conseille l’un de ces sâdhus en m’indiquant une tente un peu plus éloignée des autres sous un arbre isolé.

En approchant, je vois un sâdhu plus âgé aux cheveux longs et à la barbe grise, assis les jambes croisées sur un lit installé à l’ombre. Face à lui, au sol, sur un tapis tressé se trouve un plus jeune sâdhu me tournant le dos. Le plus âgé des deux hommes me voit et s’écrie « Jay Shri Rāma! » en me faisant signe d’approcher. Je l’entends alors dire, « Voilà un ami! ». Le sâdhu plus jeune se retourne alors, et en effet, c’est celui que je recherchais et c’est un homme de race blanche.

Ils me sourient tous les deux lorsque je leur adresse mes salutations en répétant « Jay Shri Rāma! ». Un tapis est déroulé à l’ombre afin que je m’y assoie. Le sâdhu le plus âgé se penche vers moi, son gros ventre touchant ses jambes croisées et me demande alors, « D’où viens-tu? ». Je réponds : « de Hollande », sachant que beaucoup d’hindous n’en ont jamais entendu parler. Je rajoute : « Europe! ». « Ah! Bon pays », dit-il en poursuivant : « Tu es donc venu en Inde pour te trouver un gourou? » C’est une affirmation, pas une question.

« Tu dois avoir un gourou, » continue-t-il. « La vie sans gourou, c’est comme voyager en train sans billet! » Nous avons ri. « Si le contrôleur passe… » Je ne saurai jamais ce qui pourrait m’arriver ensuite, en partie à cause de son anglais à l’accent indéchiffrable et du fait qu’il est tellement édenté qu’il a du mal à articuler ses mots. Mais nous continuons tout de même à rire, car je ne veux pas briser cette atmosphère par quelque question futile.

« L’esprit d’un gourou est comme un éléphant », affirme-t-il ensuite, m’observant avec ses yeux pénétrants. Je me demande encore ce que signifie sa métaphore. (Veut-il dire fort comme un éléphant? Ou agile comme la trompe d’un éléphant, sa

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« cinquième patte », comme on dit en Inde? Ou quoi d’autre?). Puis, il fait une comparaison plus contemporaine. « Un gourou est un téléphone direct avec Dieu! Retourne dans ton pays et pense à ton gourou et il sera en ligne avec toi. Un gourou sait toujours ce que tu fais! »

Je détourne mon regard vers le sâdhu blanc, me demandant s’il croit à tout cela et comment il se sent en étant constamment observé. Tel un bon disciple, il est demeuré assis en position de lotus, souriant avec approbation en écoutant les mots de son maître. Il a une bonne constitution physique et est très mince, comme un gourou doit l’être. Même à proximité, les cendres dissimulent la blancheur de sa peau ainsi que la teinte de sa longue barbe et de ses longs cheveux. Son visage ridé le fait paraître plus âgé qu’il ne l’est probablement.

Son regard croise le mien. Ses yeux bleus brillent comme des étincelles, les paupières ridées par son sourire, et il saisit dès lors l’occasion de prendre part à la conversation. « C’est exact, » dit-il. « Mon guru-ji [mon maître vénéré] possède un niveau de conscience extrêmement élevé, une énorme puissance spirituelle! » Il parle d’une voix plutôt perçante, mais le mot guru-ji, « maître vénéré », est prononcé doucement, avec beaucoup d’affection.

Il continue, me racontant comment il a rencontré son gourou. C’était il y a sept ans, tandis qu’il arpentait sans but les campements des sâdhus, lorsque soudain il le croisa. Par hasard, semble-t-il, c’était son karma, son « destin ». Il fût vite initié et son guru-ji lui donna son nom de sâdhu, Rāmapriya Das, qui signifie « servant bien-aimé de Rāma ».

Le gourou explique : « Rāmapriya Das est maintenant un garçon de sept ans! » je ris, mais le guru-ji ne doit pas être interrompu. « L’initiation est une renaissance, le début d’une nouvelle vie, une vie divine. Il a changé énormément depuis ce temps, une réelle métamorphose, mais il a encore beaucoup à apprendre. »

Rāmapriya Das retourne régulièrement en Californie. Il y séjourne dans un Winnebago dans un campement dans les montagnes, où il s’efforce de poursuivre sa vie de sâdhu. Bien entendu, ce mode de vie lui occasionne des problèmes avec les autorités qui le traitent comme un paumé (ou tout au moins un original).

Les Américains sont totalement désillusionnés, les riches s’enrichissent et les plus démunis restent dans les rues. C’est à cause de la politique libérale, une stratégie pour réprimer les dissidents. « Dans l ’Ouest, », dit-il d’un ton sarcastique, « c’est encore la lutte pour la survie qui prime. » Il continue son exposé au sujet de la pollution, du crime et du racisme en essayant de me convaincre. Je lui réponds : « J’ai déjà entendu tout cela, revenons-en donc là où nous en étions, parle-moi encore de ton gourou. »

Il se tourne alors avec affection vers son acolyte : « Le nom de mon guru-ji est Lakshman Das, ce qui signifie “serviteur de Lakshman”. Il est comme le demi-frère de Rāma. » Lakshman Das redevient attentif à notre conversation – qu’il n’a pas suivie du fait que son disciple a retrouvé son accent typique du Midwest pour me parler – et lorsqu’il entend qu’on prononce son nom, se dessine alors sur son visage un sourire de chérubin édenté rayonnant.

Nous nous interrompons alors pour fumer. Mais mon nouvel ami, le sâdhu américain, me dit qu’il a arrêté de fumer. Il pratique maintenant le yoga, et plus sérieusement, le japa. Le japa est la répétition perpétuelle d’un mantra, et dans ce cas, la répétition infinie du nom de Rāma. Il me montre son mala, un chapelet de petites billes de bois (fabriquées à partir de la plante sacrée tulsi, ou Ocimum sanctmum, plante sacrée de la famille du basilic). Il prononce environ un millier de malas par jour, mais il désire en augmenter le nombre jusqu’à ce qu’il le fasse continuellement, et mentalement, vingt-quatre heures par jour.

« La discipline est importante, » dit-il en riant de bon cœur, « mon père devrait voir ce que je suis devenu! » Son père était un officier de l’armée américaine, un « salaud de fasciste » qui tyrannisait sa famille avec une discipline militaire. Tout le monde avait peur de lui. Étant enfant, Rāmapriya Das détestait son père et s’était rebellé contre tout. Il y avait d’incessantes prises de bec qui donnaient lieu à des bagarres. Il a quitté un jour la maison et n’y est jamais plus retourné.

Il a dorénavant son gourou qui est plus qu’un père pour lui. Naturellement, ils ont eu leurs différends et leurs querelles, mais leur relation est principalement basée sur l’amour. Il regarde son gourou et lui crie gaiement : « Hé! Guru-ji! Nous nous querellons beaucoup n’est-ce pas? »

Lakshman Das me regarde et dit ironiquement : « Ce garçon pense qu’il sait tout mieux que les autres, il doit avoir une correction. » Il feint de frapper Rāmapriya Das sur la tête, qui lève les bras dans un geste défensif. Tous deux rigolent et leur simulation de bagarre prend fin lorsque Lakshman Das lui fait une accolade dans un geste affectueux. Toute l’affection démontrée me dépasse un peu. Est-ce authentique ou essayent-ils de prouver quelque chose?

Dorénavant – et en ayant vécu cette expérience de près –, il m’apparaît fantastique d’appartenir à la fraternité des sâdhus, d’avoir renoncé au reste du monde. Tous ces gens qui gaspillent leurs vies à la poursuite de plaisirs matériels, toute cette avidité, toute cette technologie, toute cette corruption et ce stress sont un désastre qui peut seulement aboutir à une catastrophe totale. En tant que sâdhus, ces personnes ont pris la direction opposée, menant une vie de plus en plus simple en harmonie avec la Nature, comme à l’âge de pierre. Ils retournent à leurs racines, faisant un retour dans le temps et finalement, comme un retour à l’utérus, à la source de la vie. « Bien sûr, les sâdhus ne sont pas parfaits, mais ils sont là pour que le monde se dirige vers quelque chose de meilleur, » de conclure ce saint homme américain nommé Rāmapriya Das.

Le tulsi (Ocimum sanctmum) est une plante sacrée de la famille du basilic, avec laquelle on fabrique les petites billes de bois qui constituent les chapelets des sâdhus.

Site officiel du pèlerinage de 2010 (en anglais) : www.kumbhamela.net.

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TECHNIQUE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Par Yan Dignard(Les produits Jurassic)

Vous possédez un terrain de camping en friche à la campagne et vous désirez l’agrémenter pour votre prochaine fin de semaine loin de la ville? Rien n’est plus facile si vous suivez mes conseils. Bien évidemment, il est très important de s’y mettre à l’avance pour ne pas être pris à la dernière minute avec les préparatifs. Vous aurez déjà bien assez de temps à passer à tenter de récupérer tout le matériel de camping éparpillé depuis l’été dernier. Voici en quelques étapes rapides comment bien réussir l’aménagement de votre terrain en un site accueillant et f leuri.

1) Premièrement, dès que la neige est fondue (ou la période de gel terminée), vous pouvez circonscrire un emplacement de culture sur votre site. Pour que les plantes prospèrent, il faudra que ce site offre de l’ensoleillement du matin au soir (choisissez donc une orientation dont l’axe offre une rotation de l’Est vers l’Ouest). Si l’endroit ainsi orienté ne vous convient pas ou tout simplement ne reçoit pas assez de Soleil et n’est pas assez éclairé dans la journée, vous pouvez procéder à l’éclaircissement du site.

Pour cela, commencez par élaguer les alentours, de façon à avoir suffisamment de lumière, tout en prenant garde de ne pas détruire toute la végétation qui pousse tout autour. Ce serait une erreur : cette végétation protège, sert d’écran et stimule vos propres contributions végétales au terrain.

2) Lorsque vous aurez bien aménagé la partie cultivable de votre site, vous pouvez passer à l’étape de préparation des plantes. Que voulons-nous dire par « préparer vos

plantes »? Il est bon de faire l’achat de vos plantes au moins trois à quatre semaines avant de les apporter sur le site extérieur. Ceci a pour but de leur donner la chance de prendre de la force et de grandir et prospérer un peu plus, de façon à ce qu’elles soient en bonne santé lorsque viendra le temps de les transplanter.

Il leur faut une période d’adaptation. Habituez-les à l’extérieur en les sortant un peu chaque jour, sur votre balcon ou dans votre cour. En effet, cela vous permettra d’éviter les décès de jeunes pousses comme cela arrive souvent quand les plantes subissent un stress d’une installation trop hâtive à l’extérieur.

2e partie

Décor de plantes en pleine natureen 12 étapesDécor de plantes en pleine natureen 12 étapes

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3) Pour préparer ces jeunes pousses, vous pouvez les mettre dans de petits pots de 15 à 20 cm avec un bon mélange de terreau (par exemple, Pro-Mix BX de Premier Horticulture ou Gromix Green d’Ocean Agriculture, qui sont des produits aux composants déjà mélangés) avec une bonne recette de fertilisants pour bien partir ces nouvelles pousses. Vous pouvez utiliser la recette végétative de B.C. Boost et B.C. Grow (tous deux de chez Technaflora) combinée à la recette du Jurassic Veg-Booster et du

Jurassic Grow (des Produits Jurassic).

Décor de plantes en pleine natureen 12 étapesDécor de plantes en pleine natureen 12 étapes

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4) Pendant que vos plantes prennent de la force, il est temps de vous lancer dans la préparation de votre terrain sur le site. Commencez par éclaircir les alentours (si la végétation locale a repoussé), puis préparez vos trous en fonction de la grosseur des pots dans lesquels vos nouvelles pousses sont en train de prendre de la vigueur. En effet, vous allez garder la terre qui se trouve déjà dans les pots, car elle est bien équilibrée et elle aidera vos plantes tout au long de leur croissance. De plus, vous pouvez appliquer un répulsif pour animaux aux alentours du terrain pour éviter d’avoir de mauvaises surprises et de retrouver vos plantations dévastées par les chevreuils.

5) Dès que les trois semaines se sont écoulées depuis l’achat de vos boutures (en principe à la fin mai), il est maintenant temps pour vous de transporter vos plantes sur leur lieu de croissance. Lorsque vous transplantez vos jeunes pousses dans les trous que vous avez déjà préparés, vous avez le choix entre les enlever de leurs pots ou, tout simplement, couper le fond des pots et les mettre ainsi dans les trous pour permettre aux racines de s’épanouir dans la terre.

6) Je vous suggère de leur redonner une dose de B.C. Boost et de B.C. Grow (de Technaflora), combinée au Jurassic Veg-Booster. Ceci aura pour effet d’atténuer le stress de la transplantation. Par la suite, je vous conseille d’arroser vos nouvelles transplantées entre une et deux fois par semaine, selon que vous pouvez vous déplacer jusqu’à votre terrain de camping ou du temps dont vous disposez durant la semaine. Vous pouvez continuer votre programme de fertilisation aux engrais en amendant une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.

7) Suivant les variétés de plantes choisies, vous pouvez bénéficier d’une f loraison constante, de la fin juin au début septembre. Le panachage des variétés donne une f loraison estivale étalée. Faites attention cependant aux vivaces envahissantes, comme les lupins, qui auront tendance à prendre « possession » du terrain au détriment des autres plantes. Les plantes les plus tardives auront une f loraison

TECHNIQUE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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qui devrait débuter vers la mi-août lorsque les journées commencent à raccourcir et que la température refroidit. C’est à ce moment que vous pouvez faire une transition dans votre programme de fertilisation. Pour la f loraison tardive, vous pouvez utiliser les produits B.C. Boost et B.C. Bloom combinés à Jurassic Bloom. Je recommande d’ailleurs de continuer à fertiliser aux mêmes fréquences que durant la croissance.

8) La dernière f loraison pourrait ainsi encore durer entre 40 et 70 jours, ce qui devrait vous amener bien après la fête

du Travail et (sauf pour les durs à cuire!) la fin de la saison de camping, à la mi-octobre. Les vivaces ne craignent pas le gel, mais certaines devraient être protégées sous un petit amoncellement de paillis après que vous aurez coupé les cotons. Pour les annuelles, n’hésitez pas à arracher les plantes et disposez des restes de pots en plastique pour ne pas polluer votre terrain.

9) Toutes les grosses feuilles que vous avez enlevées autour de vos plantes ne doivent pas être jetées. En effet, vous pouvez vous en servir pour commencer un petit tas de compost organique sur votre terrain. Pourquoi jeter ce qui se récupère et qui peut s’avérer être très utile pour l’année suivante? Si vous avez du temps hors-saison, vous pouvez même passer sur votre terrain et y apporter tous vos déchets organiques pour enrichir votre tas de compost maison.

10) Enfin, à la fin de la saison, il est bon de ne rien laisser au hasard. Lorsque vous estimez que toute f loraison est terminée, il est important de laisser votre terrain dans un bon état. On peut remettre la terre des pots dans les trous pour obtenir une terre plus fertile l’année suivante. Toutes les feuilles et tiges seront compostées. Pour ce qui est des déchets qui ne se recyclent pas, veuillez ne pas les laisser dans la nature.

11) Récupérez vos bulbes (dahlias, glaïeuls, bégonias, etc.) et entreposez-les au sec pour l’hiver.

12) Au début du mois de février, repérez les « yeux » sur les bulbes, et divisez-les avant de les remettre en terre.

Alors, passez une belle saison, l’été prochain, entouré de vos f leurs préférées, en plein air!

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ENVIRONNEMENT | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Par Action boréale et Réseau québécois des groupes écologistes

En cette période de refontede la loi sur l’occupation du territoire forestier, c’est avec attention que l’Action Boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT), le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) et leurs membres scrutent les propositions gouvernementales. Il semble bien que l’on passe enfin d’une approche au m3 de bois à une considération au km2 de territoire.

Environnement :a-t-on enterré le rapport Coulombe?Pas encore…

Le RQGE a été agréablement surpris de l’accueil réservé à ses critiques et recommandations présentées début septembre en commission parlementaire dans le cadre des auditions concernant le projet de loi 57 sur l’occupation du territoire forestier. En effet, le ton acerbe des dernières années semble faire place à plus d’ouverture. « On sent un changement de ton manifeste quant aux préoccupations environnementales », de souligner Yvan Croteau. « On semble vouloir respecter l ’esprit des recommandations du rapport Coulombe », ajoute-t-il.

La ministre Normandeau a annoncé des amendements importants qui répondent à plusieurs préoccupations du milieu environnemental. Un élément majeur : l’aménagement écosystémique sera au cœur du nouveau régime, et ce, à la grandeur du territoire, y compris dans les zones dites d’aménagement intensif qui ne compteraient ni OGM, ni pesticides. On a par ailleurs retenu pour réf lexion la

recommandation du RQGE d’introduire un mécanisme de révision afin de s’assurer que la loi sert bien les objectifs qu’on lui prête. Certains irritants persistent pourtant. « Les peuples autochtones restent invisibles », dit Richard Desjardins, vice-président de l’ABAT. Ceux-ci n’ont pas été invités à prendre part au processus d’élaboration de cette loi sur l’occupation du territoire forestier, alors même que certains sont en négociations avec le gouvernement provincial pour des territoires concernés. Par ailleurs, « la loi 57 misant beaucoup sur la stratégie d’aménagement forestier durable, le RQGE espère voir celle-ci soumise à des consultations appropriées », d’ajouter Yvan Croteau.

Du côté de la protection, Henri Jacob, président de l’ABAT, considère « qu’il est primordial que le gouvernement mette 20% en réserve par précaution, afin de notamment pouvoir absorber les imprévus, les erreurs et pour les aires protégées ». Le RQGE de son côté a insisté pour que la mise en place

d’un réseau d’aires protégées issu d’études de carences permette non seulement d’atteindre 12% de protection du territoire, mais que l’on s’assure par des études sur le terrain que les aires protégées sont appropriées et que la conservation est un souci dans l’ensemble du régime forestier.

L’ABAT, le RQGE et ses autres membres espèrent que les engagements de la ministre se traduiront en actes et que les correctifs nécessaires seront apportés au projet de loi. Nous attendrons donc la version définitive de la loi ainsi que la stratégie d’aménagement forestier durable avant de cautionner l’ensemble du nouveau régime forestier tant attendu.

Pour plus d’information :

Action boréale : • [email protected]

Réseau québécois des groupes écologistes :• [email protected]

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ÉDUCATION

Éducation : L’Institut technique pour le jardinage intérieur a ouvert ses portes

Après que la première et célèbre université hydroponique d’Oakland, Californie, ait ouvert la voie il y a quelques années (vous savez cette « école » ironiquement surnommée « Oaksterdam University »), voici que depuis mai 2009 une nouvelle école hydroponique a pignon sur rue à Oakland. Sous l’égide de la boutique 3rd Street Hydroponics Warehouse (http://3rdsthydroponics.com) située sur le square Jack London, nous souhaitons donc la bienvenue à l’Institut technique pour le jardinage d’intérieur (Technical Institute for Indoor Gardening – www.technicalindoorgardens.com) dont les cours ont commencé au début de l’été. De nombreuses compagnies de l’industrie se sont proposées pour sponsoriser le projet. On y retrouve Botanicare, Hydrofarm, Sunlight Supply, inc., Amerinada, Hydrologic, Biofloral, ainsi que notre confrère britannique Urban Garden.

L’institut propose de permettre à des cultivateurs de donner des cours à d’autres cultivateurs, comme un service rendu à la communauté, et devant permettre aux étudiants d’ouvrir la voie à de meilleurs produits, tant au niveau de la qualité finale qu’à toutes les étapes de contrôle de leur croissance. En somme, éduquer les jardiniers pour éduquer les consommateurs. Que ce soit pour nourrir sa famille ou pour se dégourdir les poignets, chaque programme aborde des enjeux spécifiques du monde de l’hydroponie. Le Technical Institute for Indoor Gardening immerge ses étudiants et les confronte à la réalité de tous types de problèmes et de leurs résolutions liés au jardinage intérieur. Que l’on se passionne pour la technique (contrôles environnementaux, avant-garde hydroponique, architecture et design des systèmes et des serres...) ou pour le jardinage au jour le jour (contrôle naturel des pathogènes et des maladies, reproduction des variétés, répartition des éléments nutritifs…), tout un chacun y trouvera son bonheur! Les cours sont offerts le week-end ou en cours du soir.

– B.B.

Arts : un rêve prend forme à Farnham : le centre artistique

Par Guy Bonneau

Nouveau à Farnham! Après trois ans de démarches, voilà que mon rêve est sur le point de voir le jour. Le compte à rebours est commencé. Ce rêve, c’est la passion : une richesse peu coûteuse à partager. Après des revirements de toutes sortes, en passant par les douleurs physiques liées au travail et les douleurs émotionnelles suite au détachement de toute distraction sociale et émotive, ce rêve se réalise. F’artham, un

organisme où l’art est exploré sous toutes

ses facettes, va voir le jour sous peu.

Tout a commencé il y a cinq ans, lors

d’une visite pour l’achat d’une

Laboratoire de germination et de croissance

Système de ventilation

Salle de culture

Salle de classe

maison. L’incertitude planait. Je me suis aperçu que j’avais envie de vivre dans un immense entrepôt délabré au cachet unique… un genre de grand loft, un immense atelier d’artiste. Tout me semblait clair et précis, mais comment obtenir un tel endroit? Plus j’y pensais, plus le rêve prenait forme. Parallèlement, en 2005, j’ai ressenti un besoin de solitude. Pour mieux développer ce projet, je devais rompre tout contact relationnel et social, me détacher de toute distraction entravant mon but. Je devais consacrer tout mon temps à son élaboration.

Au départ, je voulais un grand loft, style vieil entrepôt muni de carreaux de verre obstrués par la poussière du temps... dégageant les odeurs du passé. Un endroit où je pourrais expérimenter diverses activités liées aux arts, un endroit propice à l’imaginaire artistique. De plus, je désirais que cet endroit soit doté d’un lieu de résidence où il me serait possible de créer au moment même où l’inspiration se ferait

sentir. Mais comment trouver un tel endroit? Comment trouver les moyens financiers liés à un tel projet?

Mes inquiétudes liées au stress financier ne me permettaient pas d’envisager un projet d’une telle ampleur. D’autant plus que je devais trouver une solution me permettant d’arrêter le temps lors de mes créations.

Je dois n’avoir aucune responsabilité précise, et me fier uniquement à mon potentiel créateur. Étant un simple artiste aux aptitudes multidisciplinaires, je ne peux me fier à un art en particulier, faute de perfectionnement. Rien dans mes œuvres ne me démarque des autres… seule ma passion délimite mon style. Alors, le casse-tête financier était non négligeable, voire insurmontable. Mais je suis du genre à chercher toujours plus loin pour résoudre les problèmes. Après tout, je ne voulais pas avoir perdu ma bien-aimée pour un instant de rêverie : je me devais de continuer par respect pour cette relation.

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ARTS | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Un soir, alors que je revenais d’une promenade en voiture sous la pluie, j’ai décidé d’investir le reste de mon énergie dans ce projet malgré les piètres résultats, malgré le découragement personnel et malgré cette saison grise du mois d’octobre. Le lendemain soir, toujours à la recherche d’une solution, j’ai fait une marche de réf lexion et j’ai aperçu ce vieil édifice des douanes à vendre que personne ne semblait vouloir acheter depuis de nombreuses années.J’ai alors ressenti un frisson, comme un sentiment d’appartenance à ce bâtiment. J’entrevoyais l’espoir dans cette structure délabrée, abandonnée. En novembre, je téléphone au propriétaire de l’édifice et lui demande s’il était possible de visiter. La réponse est positive. Je visite l’édifice et je constate alors que l’intérieur est en mauvais état, que les murs sont meurtris par le temps et le froid a envahi son âme. Mais les décombres cachent sa vraie beauté et la renaissance est possible. En mars 2009, après que j’aie eu élaboré et rédigé mon projet, un homme d’affaires a vu la beauté de mon dessein et m’a annoncé que je pouvais compter sur son appui financier. Je peux donc commencer à vivre ce projet tant convoité sans me soucier de ce casse-tête financier qui m’empêchait de rêver éveillé.

Les fonctions de F’ArthamAtelier : F’Artham tient à valoriser l’art par la collaboration, la communication et la circulation d’idées en développant une communauté artistique. F’Artham sera un centre artistique voué à l’apprentissage, à la diffusion et à la promotion. F’Artham souhaite ainsi créer un environnement stimulant en rassemblant dans un même espace des artistes et des équipements de diverses professions, où l’expérimentation des matières sera de mise. De plus, des prestations seront présentées gratuitement dans nos locaux, pour le public d’ici et d’ailleurs par l’entremise d’Internet. S’ajoutent à ces activités des expositions mensuelles. L’organisme tient également à amener les artistes à concevoir des pièces multidisciplinaires et nous tenterons aussi de développer de nouvelles techniques.

Formations : Plusieurs séances de formation seront offertes annuellement au grand public. Ces formations auront lieu dans les locaux de F’Artham en collaboration avec des artistes de chez nous. Tous nos formateurs seront des passionnés, qui maîtrisent parfaitement les sujets abordés. Les formations offertes par F’Artham seront des cours à caractère artistique présentés à différents niveaux.

Projet parascolaire : L’organisme contribuera également à soutenir les jeunes face au décrochage scolaire en développant des activités à caractère artistique. L’organisme espère ainsi développer et faire valoir le potentiel des jeunes. Plusieurs idées d’ateliers sont en cours de développement. Ces ateliers, destinés aux jeunes de niveau primaire et secondaire, visent à initier les élèves aux arts, par une approche distrayante basée sur l’imaginaire créatif des jeunes. Les enfants seront amenés à découvrir la simplicité créative tout en développant leur confiance personnelle lors de la création.

Activité culturelle : F’Artham tient également à rassembler les gens de la ville pour les aider à mieux connaître toutes les pratiques liées aux arts. Pour ce faire, des événements à caractère artistique seront mis sur pied, comme des concours de mosaïculture, de sculpture sur neige et sur glace, de confection de décors pour Noël et l’Halloween avec les jeunes, des voyages organisés dans des symposiums et la tournée des 20, CéraMystic, Festiv’Art et encore plus.

Renseignements : www.fartham.com, 1 450 337-0996.

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Par Bruno Bredoux

Dans un cinémascope impeccable aux cadrages souples et percutants, John Carpenter entreprend avec ce film un condensé de ses années d’éducation et d’adolescent cinéphile, soit un hommage nominatif au maître Howard Hawks. Le soir de l’Halloween, des travellings latéraux au ras du sol balaient une paisible banlieue américaine où l’on sait qu’un adolescent qui avait assassiné sa petite sœur quelques années plus tôt est revenu après s’être échappé de l’asile où il était soigné.

Ci-« trouille » : Halloween, la nuit des masques (1978) de John Carpenter

Bruissements dans les arbres, enfants jouant dans la cour de l’école, préparatifs des masques pour le soir, voiture blanche récurrente sillonnant les rues, et plus tard The Thing (film produit par Howard Hawks en 1955) sur les écrans de télévision : tout concourt à faire monter la tension, sur une musique obsédante composée par John Carpenter lui-même. Notre plaisir de « cinéphage » réside dans la mise en place de ce dispositif de montée de l’angoisse, le tueur n’apparaissant que très tardivement, les premiers crimes se déroulant hors-champ jusqu’à la finale paroxystique où Jamie Lee Curtis, aidée par le médecin du

jeune homme, affronte le tueur qui porte un masque blanc inexpressif, image emblématique et flamboyante, souvent copiée par la suite.

Le film se démarque du gore, genre né une décennie plus tôt, et où le sang coule à flot, les meurtres étant explicitement détaillés à l’écran; il instaure un suspens et un malaise viscéral exempt de voyeurisme. Halloween, la nuit des masques donnera naissance à de nombreux personnages de psychopathes, remettant au goût du jour un film comme Psychose d’Alfred Hitchcock, qui subira alors trois suites tardives (Psychose II, III et

IV ), vulgaires et dispensables. Suivront également à cette époque Jason dans la série des Vendredi 13 (12 films, et un 13e en préparation) et Freddy Krueger dans Les Griffes de la Nuit (8 films, le 9e étant en tournage). Halloween a également engendré neuf suites : la 10e réalisée comme l’avant-dernière par Rob Zombie, et intitulée H2, prend l’affiche le 28 août 2009.

John Carpenter fait partie de ces cinéastes à l’origine d’un second âge d’or du fantastique américain (de 1975 à 1982), dont les films tenteront de mettre en scène le quotidien de l’Amérique et surtout de filmer les laissés-pour-compte et les bas-fonds des mégapoles en déréliction. La dénonciation politique de la corruption et de la misère s’exprime dans une mise en scène aux effets parfois lourds, mais riches en idées, dont chaque plan sera le gage d’un foisonnement créatif aboutissant à un réel renouvellement du genre. Des cinéastes comme Gary A. Sherman (Réincarnations, Descentes aux enfers), Tobe Hopper (Massacre à la tronçonneuse), Joe Dante (Piranhas, Hurlements) signeront là leurs meilleurs films et Abel Ferrara émergera de l’anonymat avec The Driller Killer (1979) et L’Ange de la vengeance (1980). Bouh, fais-moi encore peur.

CINÉMA | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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Volume 4 – Numéro 6 | 59

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

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Volume 4 – Numéro 6| 61

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62 | Volume 4 – Numéro 6

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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Volume 4 – numéro 4L’article « Cultiver tout l’été : explications sur le refroidissement à l’eau », aux pages 8 à 12, aurait du être signé Stephen Keen/Hydro Innovations, et non pas seulement Hydro Innovations.

Volume 4 – numéro 5Nous avons malencontreusement omis le crédit photo pour l’article sur le Dr Thomson à la page 58. Le voici, correctement cette fois : Patrisha Thomson/Vitamin Institute.

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Le jardinage, une coentreprise!La roseraie d’Eleanor commence à f leurir. Après un travail éreintant ayant duré de nombreux jours, les roses ont belle allure. L’autre jour, j’ai vu ce couple qui observait ses nouvelles f leurs avec beaucoup d’amour et de joie. Ces f leurs sont littéralement le fruit de leurs efforts. L’autre jour, Frank m’a dit « Je voulais vraiment que ces fleurs sortent bien. » Je lui ai demandé pourquoi. Il m’a répondu : « Ce jardin, nous l ’avons fait ensemble. C’est notre première entreprise commune! » Ses yeux brillaient tandis qu’il parlait de son amour des roses et, encore plus, de son amour pour Eleanor.

Voir ce couple ensemble m’émerveille. Pour eux, leurs f leurs signifient bien davantage que pour les admirateurs qui voient le résultat de leurs efforts. Ces f leurs sont nées de leur amour mutuel, et de leur passion d’être ensemble. Le temps passé n’est pas aussi important que la façon dont ils l’occupent. Être ensemble, pour eux, ce n’est pas se tenir la main : c’est travailler ensemble pour créer quelque chose qui deviendra pour les autres le souvenir d’une œuvre faite par amour. C’est ce qui unit ce couple fabuleux.

– Editor Bob (123Greetings.com)

Page 63: Le Jardinier d'interieur novembre decembre 2009

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64 | Volume 4 – Numéro 6

Au cœur du bayou louisianais existe un microscopique état si petit que les cartographes n’ont jamais pris la peine de le faire figurer sur aucune carte.

C’est le Crok-Idol – ou le Cajoula, les journalistes ne sont jamais d’accord! – quelques kilomètres carrés de végétation poisseuse entremêlée de sombres marécages infestés de féroces crocodiles. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle aventuriers et géographes s’y sont si peu aventurés.

Conte de Noël

Harisc, le crocodile rouge(ou quand le vert l’emporte sur le rouge)Par Bruno Bredoux

Qui plus est, la petite contrée est régie par un triumvirat d’alligators, eux-mêmes sous la coupe d’un dictateur militaire, le généralissime Kispay Pademine Dada.

Mais le peuple vit avec l’espoir qu’un de ces jours, les inébranlables crocodiles dissidents sauront lui régler son compte.

Les révolutionnaires forgent leurs armes dans le secret moite des étangs poisseux. Harisc Zépéril, le plus beau de tous les crocodiles, règne sur la horde insoumise en maître incontesté. C’est tout simplement le chef parce que sa robe est si parfaite, d’un vert que même les chasseurs d’émeraudes lui envient.

(Pour Mikalia, Nikandra et Maria)

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Vert croco. C’est aussi la couleur du palais résidentiel de l’affreux Kispay Pademine Dada. « Y se paie pas de mine, celui-là! », comme aiment à le répéter les habitants de la lilliputienne micronation.

En bon communiste, Harisc décide d’aller visiter Cuba. « Tout le monde doit y être rouge, c’est bien sûr», se dit-il avant le départ. Et le climat, très sain pour les crocodiles! Il a entendu parler de ce soi-disant dernier des communistes, un certain Fidel Castro. Celui-ci pourra lui montrer à faire la révolution.

Harisc décide donc de se rendre chez son ami le peintre Pablo Crokasso. Il demande qu’on lui change sa belle robe verte en une peau de croco toute rouge, plus vermillon que les rubis, plus écarlate que les tomates. En douze coups de pinceau, c’est fait!

Et ainsi repeint comme une vieille Cadillac remise au goût du jour, Harisc part à la

nage vers l’île de Cuba. Le général Dada a eu vent de la sédition, il envoie son triumvirat d’alligators à la poursuite de notre valeureux révolutionnaire. C’est facile de repérer ce gros bêta tout rouge au milieu du golfe du Mexique!

Mais les sirènes sont du côté de la révolution, et avec leur chant si charmant, elles détournent le triumvirat d’alligators vers des abysses insondables. On n’entendra plus jamais parler d’eux. Et la voie navigable est libre pour notre révolutionnaire rouge.

Le voilà qui aborde les côtes cubaines. C’est le carnaval, la fiesta. Les drapeaux f lottent à tout vent. Tout le monde s’esclaffe en voyant débarquer un crocodile rouge. On lui lance des injures, on se moque de sa robe vermillon. En plus, il cherche Fidel Castro, quel nigaud!

Harisc apprend à ses dépens que les Cubains ont mis Fidel au placard. Le vieux révolutionnaire a pris sa retraite. C’est son frère, le militaire Raúl qui dirige le pays. Et il est tout vêtu… de vert! À Cuba, on n’aime plus le rouge… Le rouge, c’est la misère, la violence, la guerre et les viscères à l’air! Beurk!

Car à Cuba, aussi, comme partout dans le monde, on ne jure plus que par le vert, le développement durable et les énergies nouvelles. Être vert est in. Être rouge est ringard. Pauvre Harisc, moqué, chahuté, vilipendé dans la Granma, le journal officiel cubain.

On ne lui présentera même pas Fidel qui fume le cigare en survêtement vert sur la terrasse de son hacienda. Raúl Castro lui propose cependant un débat à la télévision locale. Et Raúl lui sert du vert à toutes les sauces… vert environnement, vert développement, verte énergie, vert ceci, vert cela… Le crocodile rouge en reste muet.

Harisc quitte le plateau de télévision tout contrit sous les huées. D’une brasse rapide et rageuse, il nage vers les rives du Crok-Idol/Cajoula. Il est tellement en colère qu’en arrivant sur la plage, il voie rouge. Il fonce au palais, et affronte le général Dada.

Celui-ci meurt sur-le-champ d’une crise de rire en apercevant son rival politique rouge… rouge de colère, rouge de honte, rouge à faire mourir un dictateur d’une crise cardiaque. Notre dissident écarlate n’a même pas eu à épancher sa saine colère.

La voie est libre pour Harisc. La révolution l’a emporté grâce à un rire moqueur coincé dans la gorge du vilain politicien corrompu. Et, Harisc a appris que de la Louisiane au Plateau Mont-Royal et de Moscou à La Havane, ce n’est plus rouge qu’on veut être, mais bien vert…

Alors, Harisc prend un bain de white spirit. Sa robe redevient de son plus beau vert, et il édicte les lois les plus vertes de tout le continent américain. Son microétat est maintenant le champion de la politique environnementale verte, et il y règne une qualité de vie incomparable. La douceur de vivre y est perceptible dans l’air à travers les mousses verdoyantes du bayou et les frondaisons des arbres géants…

Maintenant que cette aménité domine le pays, on y développe le tourisme, et les crocodiles sont tout bonnement affables et bien civilisés. On dit même que le Pape viendra bientôt célébrer une messe de Noël en plein air en l’honneur d’Harisc, celui qui a pris tous les risques!

Et de leur côté, le président Obama et l’ONU seraient prêts, dit-on, à reconnaître la souveraineté du vert microétat crocodilien.

Pour vivre heureux, soyons, pensons, agissons vert!

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