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LE MAGAZINE DU SOCIAL PROFIT ET DU PUBLIC SECTOR # 03 INASTI Zoom sur le carrefour social des indépendants MAISONS DE REPOS Enjeux d’un secteur en pleine mutation SALON DES MANDATAIRES Notre expérience du privé au service du public ING Institutions Institutions www.ing.be SEPTEMBRE 2007 PAIEMENTS Vos transactions financières sont prioritaires!

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LE MAGAZINE DU SOCIAL PROFIT ET DU PUBLIC SECTOR

# 03

INASTI Zoom sur le carrefour social des indépendants

MAISONS DE REPOS Enjeux d’un secteur en pleine mutation

SALON DES MANDATAIRES Notre expérience du privé au service du public

INGInstitutionsInstitutions

www.ing.be

SEPTEMBRE 2007

PAIEMENTS Vos transactions fi nancières sont prioritaires!

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SOMMAIRE

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LE MAGAZINE DU SOCIAL PROFIT ET DU PUBLIC SECTOR

# 03

INASTIZoom sur le carrefoursocial des indépendants

MAISONS DE REPOSEnjeux d’un secteuren pleine mutation

SALON DES MANDATAIRESNotre expérience du privéau service du public

INGInstitutionsInstitutions

www.ing.be

SEPTEMBRE 2007

PAIEMENTS

Vos transactions fi nancières sont prioritaires!

septembre 2007# 03

COMITÉ DE RÉDACTION G. De Brabanter, Ch. De Weerdt, M. Marloye, W. Stalmans, L. Van den Bergh

RÉDACTEUR EN CHEFG. De Brabanter

RÉDACTIONL. Baltussen, S. Druart, F. Tibau

PHOTOSL. Bazzoni, Corbis, Fotolia, Reporters, J.-L. Wertz

PHOTO DE COUVERTURECorbis

MISE EN PAGESM. Bourgois, C. Harmignies

© ING INSTITUTIONS Reproduction autorisée à condition de citer la source. Tous droits réservés pour la reproduction des photos, de la mise en pages et des illustrations, qui sont la propriété d’Elixis. Van ING Institutions bestaat ook een Nederlandstalige versie.

CONTACT INGGert De BrabanterNational Manager Public SectorING - Wholesale Banking - Institutional ClientsMarnixlaan 24 - 1000 BrusselTel: 02 547 77 24 – Fax: 02 547 20 85E-mail: [email protected]: www.ing.be

ABONNEMENT [email protected]

RÉALISATIONELIXIS sprlAvenue Ducpétiaux 123 – 1060 BruxellesTél: 02 640 49 13 – Fax: 02 640 97 56E-mail: [email protected]

ÉDITEUR RESPONSABLEPh. Wallez – ING Belgique saAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesRPM BruxellesTVA BE 0403.200.393BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte: 310-9156027-89IBAN: BE45 3109 1560 2789

06 PORTRAIT D’INSTITUTION De débiteur à créditeur: l’INASTI a converti sa dette en réservesL’INASTI est aujourd’hui une institution qui investit.Mais il n’en a pas toujours été ainsi...

14 INITIATIVES Salon des Mandataires 2007: «Notre expérience du privé profi te au secteur public»Présent au 2e Salon des Mandataires à Marche-en-Famenne, ING a fait valoir son savoir-faire auprès des édiles communaux et des services publics. Car ceux-ci ont tout à gagner de l’expertise dont dispose ING dans le secteur privé.

ING, VOTRE PARTENAIRE Opérations de paiement: notre compétence fait la différence Il est des clients pour qui la ponctualité des paiements est un facteur crucial. C’est pourquoi ING dément l’adage selon lequel seul l’octroi de crédits intéresserait les banques… Nos services de paiement ne sont pas «accessoires»!

12 ENJEUX Maisons de repos: grandir pour survivre Pour assurer sa pérennité et répondre aux besoins croissants des personnes âgées, le Manoir du Ménil, comme d’autres maisons de repos, se développe avec la confi ance d’ING. Mais en Wallonie, leurs projets se heurtent à une législation stricte.

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[ ÉDITO ]

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Vous souhaitez réagir à un article ou simplement poser une question? Envoyez-nous un e-mail à [email protected].

DE LA CONNAISSANCE à l’innovation

Compétence. Tel est aujourd’hui le maître-mot, pas seulement dans

le monde des entreprises, mais dans toute organisation moderne

qui a pour ambition d’exécuter rapidement et efficacement

sa mission. L’expertise est également devenue le terrain sur lequel

une banque, désireuse de soutenir pareille organisation, peut faire la

différence.

Sur le marché très diversifi é des institutions, nous, ING, pouvons désormais

nous positionner en challenger. Nous sommes parfaitement conscients que

nombre de nos clients actuels et potentiels entretiennent des relations de

longue date avec leur banquier traditionnel et qu’il nous faut proposer une

véritable plus-value si nous voulons nous tailler une place sur ce marché.

Cette plus-value, nous la détenons! Elle provient de l’expérience considérable

que nous avons acquise au contact de nos entreprises clientes, un atout

qui s’avère de plus en plus précieux pour les institutions modernes. Mais

ces dernières ont évidemment leurs particularités. C’est pourquoi nous

investissons tant, et de manière continue, dans l’approfondissement de

notre connaissance des divers secteurs institutionnels. Ce qui nous permet

désormais de convertir cette expertise, pour chaque secteur, en des produits

et services innovants qui répondent précisément aux besoins spécifi ques

que nous identifi ons chaque jour.

Notre capacité à aider, entre autres, les mandataires communaux à

s’orienter dans le dédale complexe des intérêts fi nanciers de leur commune,

ou les maisons de repos à trouver des sources alternatives de fi nancement,

ne doit donc rien au hasard. Nous agissons en toute connaissance de cause.

Et nous le faisons avec plaisir!

LODE VAN DEN BERGHHead of Institutional Banking

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EN BREF # #

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SPONSORING

ING, sponsor principal du Grand Prix de Belgique

L’implication d’ING dans la Formule 1 se renforce encore: notre banque devient le sponsor principal du Grand Prix de Belgique! La dénomination officielle de cette manche du championnat de F1 qui se dispute sur le circuit de Spa-Francorchamps devient désor-

mais l’ING Belgian Grand Prix. En outre, en 2008 et 2009, ING restera aussi le sponsor princi-pal de l’ING Australian Grand Prix de Melbourne. «La Belgique représente le deuxième marché domestique d’ING après les Pays-Bas, confie Isabelle M. Conner, ING Renault F1 Programme Director. Le sponsoring du Grand Prix de Belgique constitue dès lors une étape logique pour notre banque. Sans compter que le Grand Prix de Francorchamps est réputé comme l’une des courses les plus passionnantes et légendaires du calendrier.» Grâce à sa présence sur les cir-cuits et au sponsoring principal de l’ING Renault F1 Team, ING accroît encore sa notoriété sur la scène internationale. «La visibilité optimale sur le circuit de Melbourne est d’autant plus importante qu’il s’agit de la première course de la saison, si bien que l’événement suscite plus d’intérêt encore», ajoute Isabelle Conner.

ING RESTERA AUSSI LE SPONSOR PRINCIPAL DE L’ING AUSTRALIAN GRAND PRIX DE MELBOURNE EN 2008 ET 2009.

PLACEMENTS

Forte croissancedes capitauxING (L) Liquid

Grâce notamment au lancement du fonds de trésorerie ING (L) Liquid Euro Premium en décembre 2006,

les placements de capitaux dans ING (L) Liquid connaissent une très forte crois-sance. Les investissements exprimés en euros - à savoir ING (L) Liquid AAA et ING (L) Liquid Euro Premium - ont dépassé pour la première fois, en juin, le seuil des € 2 milliards. Si l’on y associe le compar-timent USD, ING Liquid investit désormais pour plus de € 2,3 milliards en liquidités pour les institutionnels et les entreprises. Depuis fin 2006, les capitaux moyens ont augmenté de près de € 1 milliard. Nous tenons à remercier nos clients pour leur confiance en les ING Liquid. Ils ne seront certainement pas déçus par les résultats de leurs investissements.

Info: Jos Van Lishout, Product Manager Deposits, 02 547 69 60, [email protected]

LÉGISLATION

Revenus protégés sur un compte à vue

La loi du 14 juin 2004 relative à «l’in-saisissabilité et à l’incessibilité des montants crédités sur un compte à

vue» est entrée en vigueur le 1er janvier 2007. La loi exclut la saisie sur certains revenus, tels que ceux provenant d’un contrat de travail, les revenus de rempla-cement, ainsi que certaines pensions ali-mentaires et allocations sociales. Dans le passé, ces revenus perdaient leur statut protégé dès qu’ils étaient versés sur un compte en banque. La loi du 14 juin 2004 remédie à cette situation. Elle détermine que les organismes payeurs, comme les employeurs ou les caisses d’allocations sociales, doivent mentionner un code (A, B ou C) lors du versement de montants pro-tégés sur un compte en banque. De cette façon, le législateur assure la traçabilité des montants protégés après qu’ils aient été versés. La protection reste valable pendant trente jours.

INTERNATIONAL

Deux nouveaux comptes ING pour la Commission européenne

Depuis quelque temps déjà, ING Belgique est le banquier principal de la Commission européenne à Bruxelles. Celle-ci fait appel au département belge du groupe pour ses paiements internationaux et le versement des salaires. En collaboration avec la

succursale de Paris et le siège central d’Amsterdam, ING a conclu deux nouveaux contrats qui lui permettent de renforcer sa position de banquier principal de la Commission européenne. «Il y a quelques mois, la Commission a lancé deux appels d’offres publiques, explique Eric Bertrand, chargé de relations ING Institutionnel. Le premier concerne l’ouverture d’un compte local à Paris, le second est destiné au dépôt des amendes infligées aux entreprises qui ont enfreint les règles de la concurrence. Grâce à l’expérience acquise à Bruxelles, nous connaissions les éléments auxquels il fallait être particulièrement attentifs. Ce qui nous a permis, en collaboration avec nos collègues français et néerlandais, de formuler une proposition intéressante. La Commission européenne a donc retenu notre offre dans les deux cas. Les sommes en jeu s’élèvent à un budget annuel de € 500 millions sur le compte en France. Tandis que celui aux Pays-Bas peut accueillir des dépôts à hauteur de € 1,9 milliard au maximum.» Pourquoi la filiale belge d’ING n’a-t-elle pas tenté de décrocher elle-même le contrat lié au nouveau «compte amendes»? «C’est simple, ING Belgique a ouvert des "comptes amendes" en 2006 et a déjà atteint le plafond autorisé en la matière, précise Eric Bertrand. En effet, ces comptes ne peuvent totaliser plus de 5% des fonds propres de la banque où ils sont ouverts. C’est pourquoi

nous nous sommes tournés vers Amsterdam pour formuler cet appel d’offres.»

ING BELGIQUE EST LE BANQUIER PRINCIPAL DE LA COMMISSION EURO-PÉENNE DEPUIS QUELQUE TEMPS DÉJÀ.

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RUNNING TOUR

ING dans la course

Dans le monde entier, ING sponsorise l’organisation de marathons et d’autres courses à pied. Ce soutien consiste d’une part en des partenariats à long terme avec des organisa-teurs d’événements déjà existants et d’autre part en la création de nouvelles compéti-

tions, principalement sur des distances plus courtes. L’objectif visé est d’encourager la pratique de la course à pied, en offrant une expérience unique aux milliers de participants et de specta-teurs enthousiastes. Les valeurs que véhicule cette discipline, telles que le dépassement de soi, la vision à long terme et l’investissement personnel, cadrent parfaitement avec celles d’ING. Le programme de sponsoring «ING Globerunners» est aussi l’initiateur de projets sociaux dans les pays et les villes impliqués. Sous la bannière «ING Run for Something Better», plusieurs athlètes de très haut niveau apportent leur soutien à une action positive dans la région où est organisée la compétition. En Belgique, ING est, entre autres, le sponsor principal des marathons d’Anvers et de Bruxelles, du «Dwars door Brugge», du «Grand Jogging» de Verviers et du Jogging «Ville de Namur».

Info: www.sport.be/running/ing/2007/fr/

LE RECEVEUR COMMUNAL DE BEERNEM TOM GEVAERT, CLIENT CHEZ ING, A PRIS PART AU MARATHON DE NEW YORK.

FINANCEMENT

La Ville d’Alost émet un «commercial paper»

Depuis février dernier, la Ville d’Alost émet ce que l’on appelle un «commercial paper » ou un billet de trésorerie: un excellent moyen, à la fois flexible et peu onéreux, d’attirer des fonds afin de financer ses investissements. Les souscripteurs de ces billets de trésorerie

sont principalement d’autres administrations publiques locales. En effet, celles-ci ne doivent pas payer de précompte mobilier sur leurs revenus. ING a été choisie comme «arranger», et ce à la demande insistante du marché. L’expression «commercial paper» est une dénomination générale. Quand l’Etat belge en émet un, il s’agit de certificats de trésorerie. Si c’est une banque qui est l’émettrice, on parle de certificats de dépôt. Les «commercial papers» ont généralement une durée de 1, 2 ou 3 mois. Au terme de cette période, une nouvelle tranche est émise. Les entités qui y recourent le font pour investir à court terme des excédents de trésorerie tempo-raires. N’importe qui peut souscrire, mais un précompte mobilier est à payer sur les revenus. Seules les administrations publiques (communes, provinces ou CPAS) bénéficient d’une exo-nération, conformément aux normes de Maastricht.

Info: Gert De Brabanter, National Manager Public Sector, 02 547 77 24, [email protected]

ENQUÊTE

Satisfaction des clients institutionnels

Fin 2006, le bureau d’études de marché indépendant Significant GfK a sondé la satisfaction des clients ING des secteurs Public et Social Profit. Parmi les 2.400 clients institutionnels contactés pour les besoins de cette enquête, 240 ont effectivement

répondu. Le résultat de l’étude est extrêmement positif. Les sondés se sont non seulement dits satisfaits d’ING en tant que grande banque, mais aussi des agences, du personnel et des chargés de relations. L’enquête a par ailleurs permis d’identifier quelques-uns de nos atouts stratégiques. Les clients apprécient ING en raison de sa compétence en gestion des liquidités, de sa connaissance du secteur institutionnel et des conseils judicieux de ses chargés de relations. Néanmoins, quelques éléments peuvent être améliorés, comme l’offre de solutions créatives et l’anticipation proactive des évolutions du marché. L’étude a aussi indiqué qu’ING doit convaincre encore davantage ses clients de son engagement dans leur secteur institutionnel. La plupart des clients sont toutefois persuadés qu’à long terme, ils peuvent continuer à compter sur ING en tant que partenaire financier. En revanche, ils sont moins convaincus que leur secteur constitue une priorité pour la banque. Une communication claire sur la stratégie à long terme peut améliorer cette perception.

MAISONS DE REPOS

Silver Account: une aide à l’adresse des CPAS

Les maisons de repos qui dépendent de CPAS ont des besoins spécifiques en matière de gestion des comptes

de leurs résidents. Elles sont notamment désireuses d’aider les personnes âgées qui ont des difficultés à gérer leurs comptes. Afin de répondre à ce besoin, ING a créé le «Silver Account». Grâce à lui, le CPAS peut, par voie électronique, gérer les comptes des personnes qui séjournent dans ses maisons de repos. Un ING Silver Account se compose de trois éléments: une convention-cadre entre la banque et le CPAS, un compte au nom du CPAS et un compte au nom du pen-sionnaire de la maison de repos.

Info: Michel Marloye, National Manager Public Sector ING Institutional Banking, 02 547 20 85, [email protected]

ING A CRÉÉ LE «SILVER ACCOUNT» AFIN D’AIDER LES PERSONNES ÂGÉES QUI ONT DES DIFFICULTÉS À GÉRER LEURS COMPTES.

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DE DÉBITEUR À CRÉDITEUR:

L’INASTI a converti sa dette en réserves

L’INASTI EST AU+OURD’HUI UNE INSTITUTION QUI INVESTIT2

MAIS IL N’EN A PAS TOU+OURS ÉTÉ AINSI222

L’histoire fi nancière de l’Institut National d’Assurances Sociales pour Travailleurs Indépendants (INASTI) est complexe, mais son administrateur général Ludo Paeme la

résume en quelques mots: «L’INASTI a opéré, il n’y a pas si longtemps encore, un revirement que l’on peut qualifi er d’historique. Des années durant, cer-tains secteurs, en particulier celui des pensions, ont été confrontés à des défi cits structurels et ont accu-mulé une dette considérable. L’Institut s’est toujours demandé comment il pourrait fi nancer cette dette. Mais désormais, sa préoccupation majeure consiste à savoir comment gérer au mieux ses excédents.» Ludo Paeme explique ainsi combien la situation était délicate par le passé, dès avant les années ‘80: «Dans la seconde moitié des années ‘70, le nombre d’indépendants actifs a diminué, alors que le nombre de pensionnés augmentait considérablement. Il en a résulté un déséquilibre entre recettes et dépen-ses, accentué par une détérioration de la conjonc-ture. L’INASTI a donc été contraint d’emprunter pour

pouvoir payer les pensions… Fin 1980, son défi cit s’éle-vait à 30 milliards de francs belges.»

LE SALUT DANS L’ETAT En 1981, après maintes discus-sions, l’Etat belge prit en charge le capital de la dette. Pour payer les intérêts, l’INASTI puisa dans

le secteur des prestations familia-les. Celui-ci affi chait un solde positif parce que les indépendants percevaient des allocations familiales réduites pour leur premier enfant. «Cette solution a permis de résoudre le problème de la dette, poursuit Ludo Paeme, mais pas le défi cit structurel. Si bien qu’une nouvelle dette s’est immé-diatement constituée.» Pour la fi nancer, la banque a eu recours à des «billets de trésorerie»: un type d’emprunts obligataires que les grandes adminis-trations étaient autorisées à émettre à l’époque. «Fin 1996, nous avions accumulé une dette quasiment identique à celle de la fi n des années ’80, que nous fi nancions à 80% au moyen de billets de trésorerie. C’est en 1997 qu’a été introduite la notion de gestion fi nancière globale. Cela signifi ait que toutes les recet-tes pouvaient être rassemblées et ensuite réparties entre les différents secteurs du régime indépendant, en fonction de leurs besoins. Nous avons ainsi pu redresser la situation et commencer à rembourser.»En 2001, l’Etat consentit un nouvel effort signifi catif, en prenant à sa charge le solde de la dette: 23 milliards de francs. Ludo Paeme: «En réalité, il a pris à son compte le poids des intérêts, à charge de l’INASTI de veiller au remboursement du capital, via une réduction du fi nancement alternatif qui lui était accordé.» Selon les prévisions, cet apurement devait intervenir d’ici 2009. Mais le remboursement s’est déroulé plus rapi-dement que prévu et, dès 2006, les dernières tranches de la dette ont été acquittées en une fois. «L’INASTI n’a donc aujourd’hui plus de dettes», se réjouit son

«AUJOURD’HUI, L’INASTI PEUT SE SOUCIER DE LA MEILLEURE MANIÈRE DE GÉRER SES EXCÉDENTS» AFFIRME LUDO PAEME, ADMINISTRATEUR GÉNÉRAL.

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administrateur général. «Il a certes un crédit à sa disposition, mais il n’a actuellement pas besoin d’y recourir. La situation est donc plutôt saine.»

DE NOUVEAUX MOYENS Un tel revirement n’est naturellement pas tombé du ciel. L’assainissement du statut social des indépen-dants n’aurait, à lui seul, pas été possible sans une augmentation des recettes et une amélioration de l’enrôlement. «Les encaissements sont très effi ca-ces, estime Ludo Paeme. A peu près 99 % des mon-tants dus sont perçus». L’Etat a en outre cherché des sources de fi nancement alternatives. Il y a eu les taxes sur le tabac ou sur les stock options et, en 2006, une partie du précompte

mobilier a été déviée vers le régime des indépen-dants. Sans compter les nouveaux moyens mobilisés par le fameux conseil des ministres de Gembloux. Suite à ces innovations, l’INASTI tire désormais ses revenus de trois sources principales. Les € 4,4 milliards nécessaires pour couvrir ses frais de fonctionnement et le paiement des prestations sociales (allocations familiales, titres-services pour l’aide à la maternité, pensions, indemnités en cas de faillite, de maladie ou d’invalidité...) sont fi nancés à 63% par les cotisations elles-mêmes (indépendants, sociétés, mandataires publics), à 25 % de manière classique et à 12% par des systèmes alternatifs. «Nous sommes pour ainsi dire le banquier du régime indépendant, dit Ludo Paeme. Il nous revient de veiller à ce que cet argent parvienne à temps aux organismes de paiement appropriés.»

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L’INASTI EST EN FAIT UNE MINI BANQUE-CARREFOUR POUR L’ÉCHANGE DE DONNÉES, ENTRE AUTRES AVEC LES CAISSES D’ASSURANCES SOCIALES.

Le système de répartition à bout de souffl e

«Les indépendants constituent un grou pe

extrêmement hétérogène», constate

Ludo Paeme, administrateur général de

l’Institut National d’Assurances Sociales pour

Travailleurs Indépendants, mais leurs revenus

se caractérisent par un niveau généralement

peu élevé: «De nombreux indépendants paient

par conséquent les cotisations minimum.

Autrement dit: insuffi santes pour permettre

une stabilité du fi nancement de notre régime

d’assurances.» En contrepartie, ils bénéfi cient

d’avantages sociaux plus limités que les autres

groupes de population.

Il existe toutefois un deuxième pilier essentiel:

les pensions complémentaires. Ludo Paeme

estime vraisemblable que ce pilier soit converti

à terme en une assurance pension obligatoire,

via un plan de capitalisation. «Le système

de répartition du régime légal est à bout de

souffl e. A l’avenir, chacun de nous voudra

déterminer lui-même la partie du revenu

qu’il souhaite obtenir à titre de pension. Et

en fonction de ce choix, il lui incombera de

fi nancer lui-même partiellement sa pension,

via un plan de capitalisation.»

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TOUT INVESTIR À COURT TERME… Cette responsabilité n’est pas une sinécure car les fl ux fi nanciers sont une succession de sommets et de creux. Au niveau des recettes, ces oscillations s’ex-pliquent notamment par le fait que les indépendants paient leurs cotisations sociales à la fi n de chaque trimestre. «Ce qui engendre une rentrée d’argent massive à ces périodes. Il nous faut donc gérer la tré-sorerie pour veiller à ce que les sommes nécessaires soient disponibles au moment opportun.» Auparavant, cela signifi ait donc souscrire les bons emprunts au bon moment. Aujourd’hui, il s’agit plutôt

Des missions diverses et variées

«L a grande différence par rapport aux autres institutions de sécurité sociale, résume

Ludo Paeme, réside dans le fait que les missions de l’INASTI ne se limitent pas à un seul secteur, comme celui des pensions ou des allocations familiales.»

750.000 INDÉPENDANTSL’Institut National d’Assurances Sociales pour Travailleurs Indépendants se situe au carrefour de tous les fl ux fi nanciers liés aux assurances obligatoires de plus de 750.000 indépendants de notre pays. Chacun d’eux doit être affi lié à une caisse d’assurances sociales, qui perçoit les cotisations et paie les prestations. La Caisse nationale auxiliaire, le fonds public d’assurances sociales, se charge de percevoir les cotisations des indépendants non affi liés à l’une des 13 caisses libres qui existent. L’INASTI est également chargé du contrôle de cette obligation d’assurance. «Nous veillons à ce que tous les indépendants le soient», confi rme Ludo Paeme.

«Comme il nous revient de calculer les pensions des indépendants, ce qui représente quelque 60.000 dossiers chaque année.»

UNE MINI BANQUE-CARREFOURL’INASTI tient aussi à jour une banque de données performante relative au statut social des indépendants (personnes physiques et personnes morales), qui lui permet par exemple de savoir auprès de quelle caisse d’assurances sociales chacun d’eux est ou a été affi lié, en quelle qualité… et de fournir aux instances concernées les informations utiles. En fait, l’INASTI est une mini banque-carrefour pour l’échange de données, entre autres avec les caisses d’assurances sociales. «Enfi n, l’Institut effectue toute une série de statistiques qui procurent à ses services internes et aux autres institutions un aperçu des tendances et des évolutions sur le plan du statut social des indépendants.»

de mobiliser les dépôts appropriés. «Les boni accu-mulés ces dernières années nous ont en effet permis de constituer une certaine réserve. Dans la pratique, tout ceci est investi à court terme.» La politique de placements de l’INASTI n’a longtemps disposé que d’une marge de manœuvre très réduite. Un arrêté royal de 1997 lui imposait des conditions rigides: l’argent dont l’Institut pouvait se passer devait impérativement être investi dans le Trésor public. A un moment donné, cette obligation a été limitée aux placements à plus de sept jours. «Et désormais, plus rien ne nous oblige à investir dans des certifi cats de trésorerie si les conditions offertes par les banques sont plus avantageuses. C’est très important car, depuis 2004, les banques proposent effectivement de meilleures conditions que le Trésor.»

COMPTER AVEC LA FRAGILITÉ DU RÉGIME Si, dans la pratique, l’INASTI continue à n’inves-tir qu’à brève échéance, alors qu’il pourrait proba-blement se passer à plus long terme de certaines sommes, c’est essentiellement dû à sa fragilité générale. Ludo Paeme: «Il suffi t que la conjoncture évolue un tout petit peu et la situation des indépen-dants s’en retrouve profondément modifi ée, surtout au niveau de leurs rentrées. Or, si les revenus des indépendants diminuent, ceux de l’INASTI suivent immédiatement.» Les réfl exions sont dès lors actuellement concen-trées sur la manière dont l’Institut pourrait garder à disposition une partie de ses réserves tout en inves-tissant à plus long terme la majeure partie.

L’INASTI SE SITUE AU CARREFOUR DE TOUS LES FLUX FINANCIERS LIÉS AUX ASSURANCES OBLIGATOIRES DE PLUS DE 750.000 INDÉPENDANTS DE NOTRE PAYS.

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Les banques tirent leurs revenus de l’octroi de crédits, entend-on traditionnellement. Selon cette vision, l’exécution des paie-ments et la gestion des comptes de leurs

clients ne constituent qu’un «extra», un service identique dans toutes les banques, qui ne mérite dès lors pas qu’elles y investissent trop d’énergie.Selon Lode Van den Bergh, Head of Institutional

Banking, cette conception n’est pas seulement dépassée, elle est aussi erronée: «Pour de nombreux clients, les transactions fi nancières constituent un facteur critique. Les salaires et les cotisations socia-les payés par un secrétariat social doivent absolu-ment être honorés le jour dit. Il en va de même des remboursements effectués par les mutualités aux patients ou aux hôpitaux, eux aussi soumis à des délais légaux extrêmement stricts.» Le fait qu’il s’agisse parfois de volumes de paiements considéra-bles ne peut hypothéquer la ponctualité et la fi abilité des opérations. En outre, les clients attachent de plus

en plus d’importance à la manière dont ils peuvent suivre leurs paiements et à leur reporting. ING con-state donc au jour le jour combien une gestion pointue des liquidités est extrêmement appréciée.

DES COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES «Chez ING, nous avons résolument choisi d’investir dans la qualité de nos services de paiement», explique Lode Van den Bergh. «Nous sommes con-vaincus que notre banque peut faire la différence à ce niveau et nous comptons bien adopter les mesures nécessaires.» Pour rencontrer cette ambition, il faut commencer par se doter de compétences spéci-

IL EST DES CLIENTS POUR QUI LA PONCTUALITÉ DES

PAIEMENTS EST UN FACTEUR CRUCIAL2 C’EST POURQUOI

ING DÉMENT L’ADAGE SELON LEQUEL SEUL L’OCTROI DE

CRÉDITS INTÉRESSERAIT LES BANQUES… NOS SERVICES

DE PAIEMENT NE SONT PAS «ACCESSOIRES»!

ING CONSTATE AU JOUR LE JOUR COMBIEN UNE GESTION POINTUE DES LIQUIDITÉS EST EXTRÊMEMENT APPRÉCIÉE PAR LA CLIENTÈLE INSTITUTIONNELLE.

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OPÉRATIONS DE PAIEMENT

Notre compétence fait la différence

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Vos liquidités méritent meilleure rémunération

Quiconque doit procéder à des paiements en grandes quantités se trouve ipso facto confronté à un problème de liquidités. Inévitablement, ces clients sont en effet contraints de conserver des fonds

en suffi sance sur leurs comptes. Mais les comptes à vue ordinaires sont généralement très peu rému-nérateurs. «Cette problématique est intrinsèquement liée au transfert de gros volumes», commente Jos Van Lishout, Product Manager Deposits ING Wholesale Banking. «Nous avons cherché à déve-lopper des solutions ad-hoc, si bien que nous pouvons aujourd’hui nous prévaloir d’une compétence spécifi que en gestion des liquidités: les diverses déclinaisons du placement ING Liquid, le Business Account, le Community Account, les dépôts structurés... font partie d’une gamme de produits qui rémunèrent les excédents à un taux bien plus intéressant que les comptes à vue.» En souscrivant à ING Liquid Euro Premium, par exemple, le client bénéfi cie d’un rendement élevé, tout en pouvant disposer de son argent à tout moment. Quant aux dépôts structurés, leur rémunération peut, par exemple, être liée à l’évolution d’un indice.

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fi ques. Chez ING, celles-ci résident notamment dans la qualité des consultants en cash management, assortie d’une grande expérience internationale et d’une profonde connaissance du monde des entre-prises, dont un certain nombre de mécanismes sont transposables aux institutions modernes. Mais cette volonté signifi e aussi investir dans les développe-ments les plus récents. Lode Van den Bergh: «Nous consacrons beaucoup de temps et d’argent au Sepa, l’Espace unique de paiements en euros, qui per-mettra d’effectuer les paiements internationaux au même prix que les paiements nationaux. Cet investissement est nécessaire pour pouvoir infl uer sur la direction dans laquelle Sepa se développe et être informés, à temps et en détails, des défi s que nous pose le passage au Sepa. Sans cela, nous ne pourrions pas attirer l’attention de nos clients sur ce qui est important pour eux.»

DES SYSTAMES DE PAIEMENT À LA CARTE Il existe un troisième argument qui permet à ING de proposer une réelle valeur ajoutée en matière de paiements: «Chez nous, le client choisit lui-même les systèmes par lesquels ses paiements transitent», affi rme Lode Van den Bergh. Nombreux sont ceux qui

«C’EST SANS HÉSITATION QUE, CHEZ ING, NOUS

AVONS DÉCIDÉ D’INVESTIR DANS LA QUALITÉ DU

SERVICE DES OPÉRATIONS DE PAIEMENT », AFFIRME LODE VAN DEN BERGH, HEAD OF INSTITUTIONAL

BANKING.

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utilisent le réseau Isabel. Cette méthode constitue souvent la solution idéale, mais pour certains clients, les plus grands surtout, elle se révèle insuffi sante. Lode Van den Bergh: «Nous constatons en effet que certaines institutions nous rejoignent parce que nous pouvons leur proposer une connexion “host-to-host”. Cela permet non seulement d’éviter les erreurs, toujours possibles dès lors qu’intervient un chaînon intermédiaire, mais cela leur donne aussi davantage de possibilités d’automatiser les processus inhérents à leurs paiements.» A l’inverse, il existe des clients dont les opérations sont tellement simples qu’Isabel se révèle trop lourd. Ceux-là peuvent recourir au Home Bank Plus, une version plus élaborée du PC Banking d’ING.

AU +OUR DITB QUELLE QUE SOIT LA BANQUE «Tous ces investissements paient», constate Lode Van den Bergh. Ils permettent à la banque de se dis-tinguer par les solutions sur-mesure qu’elle offre. «Nos paiements sont fi ables: ils sont exécutés dans les délais et atteignent le bon destinataire. Cela paraît évident, mais ce ne l’est pas tant que ça. Il faut pour ce faire disposer d’un back-offi ce extrêmement stable. ING a l’habitude de traiter d’énormes volumes. Aux Pays-Bas, la Postbank, où chaque particulier possède un compte, fait également partie du Groupe et nous nous taillons véritablement la part du lion sur le plan des fl ux de paiements.» La valeur ajoutée

réside aussi dans les détails: le client peut notam-ment identifi er de manière distincte ses différents types d’ordres de paiement, ce qui permet à ING de les traiter spécifi quement. «Nous pouvons garantir qu’un salaire parviendra au jour dit sur le compte de son bénéfi ciaire, peu importe que ce compte soit ouvert chez ING ou dans une autre banque. Toutes ne peuvent pas en dire autant.»

UN REPORTING PRÉCIS Les clients doivent aussi savoir précisément quand et quels paiements sont effectués. Actuellement, toutes les banques proposent le format de reporting Coda, qui permet en principe l’automatisation de la récon-ciliation des paiements avec la comptabilité du client. Si ce n’est que… chez nombre d’entre eux, le module du progiciel ERP, nécessaire à ce traitement automa-tique, n’est pas installé. Et ce parce qu’ils auraient dû investir nettement plus. «C’est pourquoi nous avons

Pour les mutualités, chaque transfert compte

«Les Mutualités libérales sont en fait constituées d’un ensem-

ble d’organisations, dont chacune assume ses propres tâches», expli-que leur secrétaire général Geert Messiaen. «Mais toutes transfèrent chaque jour d’importantes sommes d’argent». Les fl ux entrants proviennent de l’Etat par l’intermédiaire de l’INAMI, mais aussi des membres, dans le cadre de l’assu-rance libre complémentaire. Les fl ux sortants, eux, permettent d’indemniser les prestataires de soins, les maisons de repos et les hôpitaux, mais aussi, bien entendu, de rembourser les soins de santé des membres. «Les Mutualités libérales ont d’excellentes raisons de faire confi ance à ING», estime Geert Messiaen: «Chaque paiement transite à la fois par les mutualités et par l’Union nationale: un par-cours délicat. Mais il ne peut se produire d’in-cident nulle part, car la loi nous impose des délais de remboursement stricts. Un gestion sûre et correcte des transactions fi nancières est donc une absolue nécessité.»

«LES MUTUALITÉS LIBÉRALES ONT D’EXCELLENTES RAISONS DE FAIRE CONFIANCE À ING», ESTIME GEERT MESSIAEN, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES MUTUALITÉS LIBÉRALES.

développé le programme ING Reporting Plus, paral-lèle au reporting Coda», ajoute Lode Van den Bergh. «Il permet à nos clients d’exploiter facilement les fi chiers Coda, même si leur progiciel ERP les en empêche.» Enfi n, une stratégie effi cace en matière d’opérations de paiement va de pair avec l’amélioration de la gestion des liquidités, autre spécialité d’ING (voir encadré «Vers une meilleure rémunération des liquidités»).

UN ACCUEIL ENCADRÉ La position résolue adoptée par ING en matière de transactions fi nancières ne passe pas inaperçue sur le marché. «Nous rompons avec la conception qui laisse entendre que les opérations de paiement ne peuvent constituer une raison suffi sante pour changer de banque», estime Lode Van den Bergh. «Et nous faisons bien entendu en sorte qu’il n’existe aucune raison pour ne pas changer de banque. Car un client s’inquiète à juste titre de savoir si la conti-nuité du service lui sera garantie en cas de transfert d’une banque à une autre. Nous prenons donc ce souci très au sérieux. Nous rencontrons le client, identifi ons l’infl uence que son transfert peut exercer à différents niveaux et veillons scrupuleusement à la bonne marche de toutes les transitions.» La parole est à présent à la clientèle!

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MAISONS DE REPOS

Grandir pour survivre

POUR ASSURER SA PÉRENNITÉ ET RÉPONDRE AUX BESOINS CROISSANTS DES

PERSONNES CGÉESB LE MANOIR DU MÉNILB COMME D’AUTRES MAISONS DE REPOSB

SE DÉVELOPPE AVEC LA CONFIANCE D’ING2 MAIS EN DALLONIEB LEURS PRO+ETS

SE HEURTENT À UNE LÉGISLATION STRICTE2

De manière générale, chaque institution est plafon-née à 150 lits. Mais la «programmation» de ceux-ci varie selon les régions et leurs arrondissements. À Bruxelles, il reste environ 1.000 lits à accorder, mais peu de nouvelles institutions se créent ou se déve-loppent en raison du prix et de la rareté des terrains à bâtir. En région wallonne, c’est l’inverse: le quota de 6,3 lits pour 100 personnes de plus de 60 ans par arrondissement étant atteint, le secteur privé ne peut se développer que via le rachat d’institutions. Largement majoritaire, au contraire de la Flandre, le privé peut gérer au maximum 50% des 47.546 lits disponibles en Région wallonne.

L’INITIATIVE PRIVÉE PARALYSÉELe secteur poursuit donc une importante phase de consolidation en regroupant de (trop) petites maisons de repos, tandis que les compétences requises sont de plus en plus pointues. ING, soucieuse d’accompagner l’essor de ce secteur important de l’économie sociale (voir encadré), soutient des projets de qualité. Mais la loi et son application aveugle refroidissent l’enthou-siasme des investisseurs… «Outre les lenteurs et les aléas administratifs, les contraintes et l’interprétation incertaine de la législation rendent notre profession anxiogène», témoigne Josée Soete-Deknudt, directrice de la maison de repos «Le Manoir du Ménil», dans le Tournaisis. «Nous vivons dans la crainte de voir notre agrément et notre fi nancement suspendus, suite à un contrôle de l’INAMI, du Ministère, des services incen-die, de l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire)… Les autorités ne se rendent pas compte combien cette rigidité entrave notre sérénité, décourage l’initiative, empêche le développement et peut mener à la faillite ou à la revente forcée. Le risque que les grands groupes d’investisseurs (belges ou étrangers) qui s’intéressent à ce secteur obtiennent un monopole est réel, alors que l’économie wallonne et nos maisons de repos ont besoin de l’initiative privée!»

Quelle est l’institution qui combine les ser-vices d’un hôtel, d’un hôpital et d’un Club de vacances? La maison de repos! Ou, mieux encore, la maison de repos et de

soins (MRS). C’est le ministre de tutelle qui accorde les agréments indispensables à leur gestion, en fonction de normes de sécurité, d’infrastructures et d’encadrement: un cadre réglementaire très res-trictif en vigueur depuis le moratoire de 1998, qui visait à cadenasser les interventions de l’INAMI. Ces agréments ne sont toutefois octroyés que dans les limites d’une «programmation» de lits fi xée par la législation.

LES RÉSIDENCES-SERVICES RÉPONDENT AU BESOIN DES PERSONNES VIEILLISSANTES D’HABITER DE MANIÈRE INDÉPENDANTE ET SÉCURISÉE VOIRE ASSISTÉE. ENCORE FAUT-IL QUE LA LOI NE FREINE PAS LEUR DÉVELOPPEMENT…

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PRIORITÉ À LA QUALITÉ DE VIE ET DE TRAVAILLes 98 personnes âgées du Manoir du Ménil (74 en maison de repos et 24 personnes en résidence-servi-ces), elles, applaudissent les initiatives de leur direc-trice. Il est vrai qu’ici la quiétude, la nature, l’espace, le confort et les activités ne manquent pas: un véritable… club-hôtel-hôpital! Tout a été conçu pour que chacun, y compris les 44 personnes employées, se sente bien. Au-delà de la nécessité de grandir, cette qualité de vie et de travail est la motivation qui a poussé Josée Soete-Deknudt à se lancer dans cet investissement soutenu par ING. Voilà 20 ans que cette directrice tra-vaille dans le secteur privé des maisons de repos et son parcours refl ète la restructuration qui y prévaut: il faut se regrouper pour survivre. «J’ai commencé en 1987 par la reprise d’une maison de 27 lits, le Manoir à Ville-Pommeroeul, grâce à la confi ance d’ING déjà. À l’époque, cette capacité d’ac-cueil était moyenne; aujourd’hui, il faut au moins 60 lits pour tenir la route. Ensuite, nous avons repris deux maisons de repos à Bruxelles, totalisant 186 lits. La fermeture annoncée du Manoir, pour des questions de conformité aux nouvelles normes incendie, m’a obligée à réagir sur deux plans: rassembler des lits épars sur un seul site pour atteindre une capacité suf-fi sante et construire ce nouveau bâtiment, le Manoir du Ménil, pour répondre aux normes de tout ordre.»

DES SOINS DISPENSÉSB MAIS PAS RECONNUSAu-delà des motivations administratives, c’est la qualité de l’environnement qui a prévalu dans l’im-plantation du Manoir du Ménil à Brasménil, un village de 600 habitants dans l’arrondissement de Tournai, en accord avec le Ministre de l’époque, Thierry Detienne. En 2003, son fi nancement a ainsi été assuré par la cession des maisons de repos bruxelloises de Josée Soete-Deknudt et complété par ING. Mais aujourd’hui, la donne a changé… Dans la dynamique de développement du Manoir du Ménil, sa propriétaire souhaite l’agrandir (grâce à un nouveau regroupement de lits) pour accueillir spécifi quement des personnes âgées très dépendan-tes. «Ce projet va générer des emplois et assurer la pérennité de notre institution: il est fi celé et ING me fait confi ance. Mais la Ministre Vienne, qui a succédé à M. Detienne, a décrété que les lits ne sont plus transférables d’un arrondissement à l’autre. Or, ceux que nous souhaitions intégrer ne sont distants que de 12,5 km, mais situés sur un autre arrondissement! Nous espérons donc que le ou la prochain(e) ministre puisse débloquer la situation.» D’autant que, dans les faits, 80% des pensionnai-res du Manoir du Ménil sont très dépendants et les

soins dont ils ont besoin leur sont dispensés. «Mais mes demandes répétées d’agrément MRS restent sans résultat! Nous avons pourtant impérativement besoin de cet agrément car, à l’avenir, une discrimi-nation sera faite entre les maisons de repos et les maisons de repos et de soins, notamment au niveau du fi nancement INAMI.»

DES SERVICES DE PLUS EN PLUS DIVERSIFIÉSIl s’agit donc d’obtenir une reconnaissance légitime pour des services délivrés. Mais aussi de répondre à une évolution sociale… «Nos hôtes vivent de plus en plus longtemps et leur dépendance nécessite des espaces de vie où ils sont pris en charge toute la journée, parfois jusqu’aux soins palliatifs. Nous disposons déjà de ces infrastructures, mais je veux les développer. L’idéal consiste à proposer toute la gamme des services, de manière à rencontrer les attentes de nos résidents aux différents stades de leur vie sans les déraciner en cas de dégradation de leur santé.» Autre constat: de manière générale, l’âge moyen à l’entrée en maison de repos recule. «Par contre, les personnes vieillissantes éprouvent le besoin d’habiter de manière indépendante, mais sécurisée voire assistée: les résidences-services y répondent.» Mais encore faut-il que la loi ne freine pas leur développement… C’est tout le paradoxe du secteur privé des maisons de repos et de soins en Wallonie: elles diversifi ent leurs services pour répon-dre à l’évolution de la société et se concentrent pour assurer leur viabilité. Mais leur marge de manœu-vre est fortement restreinte par une législation très contraignante qui confond quantité et qualité.

«Les personnes âgées ont besoin d’un projet de vie de qualité»

«Une banque ne peut pas peser sur les orienta-tions d’un Ministre, mais elle peut favoriser des

projets en accompagnant les risques de ses clients.» Olivier Helbot, chargé de relations Institutionnels Hainaut Ouest, comprend les motivations de Josée Soete-Deknudt, qu’ING a soutenue dans son projet du Manoir du Ménil… «Le secteur des soins de santé prend une importance croissante dans la sphère ins-titutionnelle. Il existe donc une réelle volonté de déve-lopper des outils qui aident des investisseurs à réaliser leurs projets. Ce qui requiert une expertise, acquise au contact du terrain, et une vision à long terme: notre motivation à investir dans le secteur est le besoin d’un projet de vie de qualité au service des personnes âgées. C’est l’axe fondamental qui devrait guider toute réfl exion, des administrations, des entrepreneurs ou de la banque. Il faut donc tenir compte de la qualité des projets et oser faire évoluer la législation pour permettre leur réalisation.»

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SALON DES MANDATAIRES 2007

«Notre expérience du privé profi te au secteur public»

PRÉSENT AU EE SALON DES MANDATAIRES À

MARCHE-EN-FAMENNEB ING A FAIT VALOIR SON

SAVOIR-FAIRE AUPRAS DES ÉDILES COMMUNAUX

ET DES SERVICES PUBLICS2 CAR CEUX-CI ONT

TOUT À GAGNER DE L’EXPERTISE DONT DISPOSE

ING DANS LE SECTEUR PRIVÉ2

«Les Communes représentent 24% du budget de la Wallonie. Leur capa-cité à se développer infl ue donc sur l’envol de notre Région et les élus

municipaux ont un rôle capital à exercer. Mais les pouvoirs publics ne peuvent pas tout régler: il faut développer des partenariats avec le privé, dont l’ex-pertise est précieuse. Ce Salon doit stimuler cette interaction et permettre à nos mandataires de s’in-former sur les moyens d’améliorer l’effi cacité de leur Commune.»Elio Di Rupo, alors Ministre Président de la Région wallonne, introduisait par ces mots, en février dernier, le 2e Salon des Mandataires, qui rassemblait les pouvoirs communaux et quelque 146 entreprises privées au Wex de Marche-en-Famenne. Une initia-tive de Philippe Courard, Ministre wallon des Affaires Intérieures et de la Fonction Publique: «Les dépen-ses courantes des Communes wallonnes atteignent € 4,3 milliards par an ; il est essentiel de bien les utiliser!», insista-t-il.

ING INVESTIT LE SECTEUR PUBLIC Si le stand d’ING avait fi ère allure au Wex, c’est pré-cisément pour démontrer aux Mandataires combien l’expérience et l’expertise acquises auprès des entre-prises privées peut bénéfi cier au secteur public aussi. «L’approche n’y est pas commerciale et nous adap-tons donc nos produits et services, mais les sphères publiques et privées entretiennent beaucoup plus de points communs qu’on ne l’imagine, notamment en terme de gestion fi nancière», estime Michel Marloye, National Manager Public Sector auprès d’ING Institutional Banking. «Nous devons donc convaincre les Mandataires et leurs Administrations que nous avons une réelle plus-value à leur apporter.»Depuis l’ouverture à la concurrence du secteur public en 1997, les Communes sont libres de choisir leur partenaire bancaire et de comparer leurs services. ING se fraye donc une place dans un marché long-temps monopolisé. Arguments à l’appui… «Le cash management (la gestion des liquidités au sens large),

4INAUGURÉE PAR ELIO DI RUPO, ALORS MINISTRE PRÉSIDENT DE LA RÉGION WALLONNE, EN PRÉSENCE NOTAMMENT (DE GAUCHE À DROITE) DES MINISTRES JEAN-CLAUDE MARCOURT, PHILIPPE COURARD, MICHEL DAERDEN, MARIE-DOMINIQUE SIMONET ET BENOÎT LUTGEN, LA DEUXIÈME ÉDITION DU SALON DES

MANDATAIRES A RENCONTRÉ UN FRANC SUCCÈS EN FÉVRIER AU WEX DE MARCHE-EN-FAMENNE.

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un domaine où le secteur public accuse souvent du retard, est notre spécialité et nous avons formé des chargés de relations spécifi ques pour conseiller les Administrations publiques dans divers domaines: en matière de placements, de systèmes électroniques pour effectuer leurs opérations, d’organisation des paiements, de gestion de trésorerie et bien sûr de crédits.»

LA CONCURRENCE RAVIT LES MANDATAIRES Les Mandataires, eux, se disent enchantés de la concurrence des services bancaires. «Elle a permis d’étudier le meilleur rapport qualité-prix des ser-vices et produits», témoigne Jean-François Huart, président de la Fédération wallonne des receveurs locaux, les principaux intermédiaires des banques auprès des Communes, avec les bourgmestres et les échevins des Finances. «Cela nous a notamment

permis d’économiser € 20 millions par an au niveau de la gestion des dettes. Un autre créneau où la banque peut jouer un rôle, c’est dans la formation et l’information des Mandataires.»Pour Olivier Helbot, chargé de relations Institution-nels, qui prend le pouls sur le terrain, la menta-lité des édiles évolue. «Ils comprennent que notre expertise peut faire la différence: de plus en plus, ils gèrent fi nancièrement leur Commune comme une entreprise. Ils sont également plus critiques car ils ont une meilleure connaissance des marchés. On les sent animés d’une réelle volonté d’améliorer le cash management de leur Commune. Il est donc primordial d’aller à leur rencontre, lors d’un Salon comme celui des Mandataires notamment, pour leur démontrer combien ING est un partenaire compétent des Administrations publiques locales. Nous voulons devenir une référence du secteur: un Salon comme celui-ci constitue une excellente opportunité de le faire savoir!»

LE MINISTRE DU LOGEMENT, DES TRANSPORTS ET DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL, ANDRÉ ANTOINE, S’EST RÉJOUI DE LA PRÉSENCE D’ING

AU SALON AUPRÈS DE MICHEL MARLOYE, NATIONAL MANAGER PUBLIC SECTOR AUPRÈS D’ING INSTITUTIONAL BANKING.

«LA GESTION COMMUNALE NE PEUT PLUS FAIRE L’ÉCONOMIE DU PARTENAIRE LE PLUS RENTABLE. LES BANQUES DOIVENT NOUS AIDER, NOUS CONSEILLER ET NOUS PROPOSER DES SERVICES

QUI RÉPONDENT À NOS ATTENTES. ET ING RIVALISE!», ESTIME ALBERT DEPRET, BOURGMESTRE DE LA COMMUNE RURALE DE MOMIGNIES ET PRÉSIDENT DU CONSEIL PROVINCIAL DU HAINAUT.

POUR OLIVIER HELBOT, CHARGÉ DE RELATIONS INSTITUTIONNELS, RIEN NE VAUT LE CONTACT

DIRECT AVEC LES MANDATAIRES POUR LES INFORMER ET LEUR DÉMONTRER QU’ING PEUT APPORTER UNE PLUS-VALUE À LA GESTION DE LEUR COMMUNE.

«LES DÉPENSES COURANTES DES COMMUNES WALLONNES ATTEIGNENT € 4,3 MILLIARDS PAR

AN; IL EST ESSENTIEL DE BIEN LES UTILISER !», A INSISTÉ PHILIPPE COURARD, INITIATEUR DU SALON DES MANDATAIRES EN SA QUALITÉ DE MINISTRE WALLON DES AFFAIRES INTÉRIEURES ET DE LA FONCTION PUBLIQUE.

«LA FAIBLESSE DES MARGES D’ING, LA SOUPLESSE DE SES PRODUITS ET L’EXCELLENTE CONNAISSANCE

DE SES CHARGÉS DE RELATIONS M’ONT CONQUISE. LEURS CONSEILS TECHNIQUES ET LEUR RÉACTIVITÉ FONT LA DIFFÉRENCE À LIÈGE», AFFIRME BRIGITTE GUILLAUME, RECEVEUSE COMMUNALE À JALHAY ET PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DES RECEVEURS RÉGIONAUX, QUI REPRÉSENTE 40% DE CES FONCTIONNAIRES DES COMMUNES WALLONNES.