LE MAGAZINE N°40 - DÉCEMBRE 2016 - JANVIER - FÉVRIER 2017 · 2016. 12. 14. · n°40 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 1 DOSSIER Parole aux Tricastins SAINT-PAUL TR IS-CHÂTEAUX LE

n°40 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 1

DOSSIER

Paroleaux Tricastins

SAINT-PAULSAINT-PAULTR IS-CHÂTEAUXLE MAGAZINE / N°40 - DÉCEMBRE 2016 - JANVIER - FÉVRIER 2017

ÉVÉNEMENT P.6 La Fête du livre de jeunesse

ACTUALITÉ P.7 L’appli mobile Mon SP3C

RECETTE DU CHEF P.21 La poêlée de crevettes curry coco

www.ville-saintpaultroischateaux.fr saintpaultroischateaux VilleSP3C

2 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°40

Sommaire

HISTOIRE ET MÉMOIRE P.23Histoire de la presse municipale

TRIBUNES P.22Expression libre des groupes politiques

LA RECETTE DE CUISINE P.21La poêlée de crevettes curry coco

UNE JOURNÉE AVEC... P.20Muriel Richaud, directrice de l’école maternelle du Resseguin

ÉCONOMIE P.19Parc d’activités des pâtis

DE JOUR EN JOUR P.15Conseil municipal jeunes

DOSSIER P.10Parole aux Tricastins

ACTUALITÉS P.7Lancement de « Mon SP3Clic »

ÉVÉNEMENT P.6Fête du livre de jeunesse, 1 au 5 février 2017

RETOUR EN IMAGES P.4Actualités tricastines

ÉDITO P.3« Voir plus loin »

P.6

P.9

P.10

P.18

PORTRAITS P.14Emmanuel Bes, Caroline Beaumont-Dives et Stéphanie Wey

Directeur de la publication : Jean-Michel CatelinoisRédaction : Agence ELC2 et service communicationDirection de la communication : Martine PullaraConception et réalisation : Tirage : 4 700 exemplairesPériodicité : trimestrielleDépôt légal : Quatrième trimestre 2016Éditeur : Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux Hôtel de Ville - Place Castellane 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux Tél. : 04 75 96 78 78 Courriel : [email protected] : Imprimerie GraphotN° ISSN en cours d’attribution

LE MAGAZINE N°40 DÉC. 2016 - JANV. - FÉV. 2017

er


Éditorial

JEAN-MICHEL CATELINOIS, VOTRE MAIRE.

P.19

Pour construire Saint-Paul 2030, je souhaite que 2017 ouvre encore plusde dialogue et de proximité.

« Voir plus loin »

U ne nouvelle année va débuter qui nous conduira à poursuivre nos projets et œuvrer afin que notre commune reste agréable à vivre, tout en se dotant d’aménagements indispensables à son développement

harmonieux et à votre quotidien. Ainsi, en février, débutera la construction de la Maison de santé pluriprofes-sionnelle. Vous étiez inquiets pour la prise en charge de votre santé et nous sommes heureux qu’une équipe de médecins et de spécialistes puisse bientôt vous accueillir dans de bonnes conditions.

Notre volonté est de voir plus loin. En étant capables, notamment, d’antici-per la diversification et la pérennité de notre activité économique, au sein d’un territoire doté d’une industrie en majeure partie nucléaire. Prévue fin 2017, la création du Parc d’activi-tés des Pâtis à vocation artisanale, commerciale et industrielle y contri-buera sans faire de concurrence au commerce local. La possibilité d’avoir à proximité un échangeur sur l’auto-route A7 sera un atout supplémentaire pour développer cette zone, et assurer de nouveaux revenus et des emplois à notre commune.

… AVEC PLUS DE PROXIMITÉ !Au-delà de simples échéances électorales, j’ai fixé un Cap, celui de Saint-Paul 2030. Plus que jamais, nous devons penser la ville dans une mise en perspec-tives avec une réflexion sur ce qu’elle doit être d’ici 20 ans, tenant compte des enjeux et des défis posés par l’intercommunalité. Nous en reparlerons ensemble lors des comités de quartier et réunions pu-bliques que nous vous proposerons. Car pour construire 2030, je souhaite que 2017 ouvre encore plus de dialogue et de proximité. Une volonté symbolisée dans le dossier du magazine qui laisse la parole aux Tricastins confiant leur vision de Saint-Paul. Plus encore, dans ce désir de démocratie participative, nous venons de lancer Mon SP3Clic, une application mobile gratuite et inte-ractive qui vous permet de me contacter directement ainsi que mes adjoints !

UN GRAND MERCI ET DE BELLES FÊTES !Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui œuvrent pour la vie de notre ville : les membres du conseil municipal, les employés municipaux, les associations, les artisans, les commerçants et les entrepreneurs. Tous contribuent à faire de Saint-Paul-Trois-Châteaux, une commune dynamique, moderne et tournée vers l’avenir. Au moment où vous lirez ce magazine, les festivités de Noël auront commencé à illuminer nos rues et réchauffer nos cœurs. Cette année, j’ai souhaité qu’elles se déroulent sur un mois et non pas une semaine. Pour que nous soyons proches plus longtemps. Place Castellane, nous aurons une invi-tée inédite : la Patinoire avec son aire de jeux qui fera résonner les rires de nos enfants.Je vous souhaite de belles fêtes en espé-rant que l’année à venir soit heureuse pour tous et vous donne rendez-vous lors de notre traditionnelle Cérémonie des Vœux, le vendredi 6 janvier, Salle Fon-taine à 19 heures.


RETOUR EN IMAGES

Laurent Gerra à l’Espace de la gareCarton plein pour Laurent Gerra, le 9 novembre, à la Salle Fontaine. De Sarkozy à Donald Trump, en passant par Gainsbourg, Montand ou Reggiani, les spectateurs ont vécu un immense éclat de rire qui a duré plus de deux heures. L’artiste revenait pour la seconde fois à Saint-Paul. On en redemande !

29e Festival du filmLes Tricastins étaient au rendez-vous pour cette édition qui interrogeait l’état du monde, la tolérance, la place de la femme dans la société. Le prix de la ville a été remis à Benoît Martin pour la fiction « La convention de Genève ». Rendez-vous en 2017 pour l’anniversaire de la trentième édition et avec des surprises.

L’espace ColucheJean-Michel Catelinois et Véronique Colucci, l’épouse de Coluche, ont inauguré le 17 octobre l’Espace Coluche dont le nom a été choisi par les enfants du Conseil Municipal Jeunes. « Les portes sont ouvertes à ceux qui savent les pousser », telle est la phrase de l’artiste qui figure sur la plaque, évoquant un monde plein d’espoirs et de générosité.


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Le projet du Parc d’activités des Pâtis en discussionLe 11 octobre, Jean-Michel Catelinois a présenté aux Tricastins le projet du Parc d’activités des Pâtis à vocation industrielle, artisanale et commerciale. Pleine à craquer, la salle Chausy a vu se dérouler un débat constructif et rassurant pour les habitants.

Inédit : des sportifs chinois à Saint-PaulLe 27 septembre, un match de volley inédit a eu lieu, au gymnase plein soleil, entre deux superbes équipes de volley : la Shandong Team (équipe championne de la conférence en Chine) et l’Ason (équipe d’Orange, vainqueur de la coupe de France fédérale 2016). Un match de haut niveau et amical remporté par… les Chinois !

La fête du vin nouveauLa fête battait son plein le vendredi 18 novembre pour célébrer le vin nouveau en présence de vignerons de la région. Plus de 500 personnes ont participé à cette soirée organisée par la ville. Au menu : dégustation de vins, assiettes de charcuteries, fromages et… danse jusqu’à l’aube.

Nettoyons la natureLe Conseil Municipal Jeunes a su mobiliser d’autres jeunes pour participer à l’opération nationale « Nettoyons la nature ». Tous ont enfilé des gants et cha-subles pour traquer les détritus embusqués dans la ville. Des parents les ont ainsi que des membres du Conseil des Sages, histoire de partager un même regard sur l’avenir de la planète.

Un chèque à l’UnicefLes élus du Conseil Municipal Jeunes ont remis à l’Unicef un chèque de 800 euros récoltés grâce au stand qu’ils ont tenu pour leur brocante junior et qui, cette année, était couplé avec le Vide-greniers des aînés. Une recette intergénérationnelle à reconduire.

Vivre… longtemps !Des bouquets, des gâteaux, un peu de pétillant pour nos femmes centenaires et incroyablement vives. Il était vraiment difficile de leur donner les âges annoncés. À l’année prochaine donc…


ÉVÉNEMENT

FÊTE DU LIVRE DE JEUNESSE, 1ER AU 5 FÉVRIER 2017

Sauvage !Si, pour sa 33e édition, la Fête du livre de jeunesse se veut sauvage, c’est parce que le terme recouvre un champ vaste comme la littérature jeunesse : aventure, nature, découverte, conflit entre sociabilité et instinct, mythe de l’enfant sauvage, « C’est notre humanité qui est interrogée », explique son directeur, Laurent Blin.

année et nous développons les proposi-tions à destination des scolaires avec un concours d’écriture, une parade littéraire ou la décoration du parvis du salon », ajoute Laurent Blin. Les 10 ateliers avec des artistes dé-ploieront les multiples déclinaisons du sauvage : faune, flore, machines à écrire indomptables, peintures pariétales avec le Musée ou fabrica-tion de papier recyclé ou d’encres végétales, chacun pourra découvrir, jouer, apprendre.

4 SPECTACLES EXCEPTIONNELS Enfin, quatre spectacles exception-nels pour tous les âges sont propo-sés. Les tout-petits pourront suivre les aventures poétiques de bébés chouettes qui attendent leur maman

P armi les 27 auteurs illustra-teurs invités cette année, on comptera notamment sur la

participation d’Antoine Guillope dont les illustrations découpées au laser seront exposées à la Grande Librairie, mais aussi d’Abdellatif Laâbi, le poète marocain – illustre auteur de J’atteste contre la Barbarie. Les illustrations de Laurent Moreau, auteur de l’affiche du Festival et de Gabriel Pacheco, artiste mexicain et véritable coup de cœur de l’équipe, seront également exposées. Alors que les festivaliers retrouveront tous leurs rendez-vous habituels (ren-contres, ateliers, spectacles expos et prix), la scénographie sera totale-ment nouvelle et co-mise en œuvre avec les bénévoles de l’événement. La communication de l’événement sera quant à elle réinventée avec le concours de Studio Cosmos.Les journées professionnelles se consacreront en particulier au théâtre jeunesse et accueilleront Miss Book et le Mock dans le cadre du tout nouveau concours de boo-ktube (critique littéraire sur You-Tube). « Et puis nous reconduisons l’es-pace petite enfance du week-end, ouvert aux familles, qui a connu un très grand succès, avec le concours de la CAF cette

Toutes les bonnes volontés sont bienvenues pour réussir cette 33e fête. N’hésitez pas à nous contacter.

17 000 visiteurs

5 000 scolaires

900 journées professionnelles

60 000 volumes

150 bénévoles

280 000 euros de budget

1 fête hors la ville

2 prix, 2 concours

4 spectacles

6 expositions

en chiffres

La Fête tricastine assure, depuis juin, la présidence de la Fédération des fêtes et salons du livre de jeunesse. Trois objectifs majeurs animent son directeur, Laurent Blin et sa présidente, Cécile Fourré : poursuivre la discussion interprofessionnelle entre éditeurs, libraires, auteurs et les fêtes et salons, développer la coopération entre les membres de la fédération et l’élargir à des territoires plus vastes. À l’initiative de la création de cette fédération, nul doute que la Fête du Livre Tricastine agira, pendant ses 3 ans de mandat, au service du développement de la littérature jeunesse.

LA FÊTE DU LIVRE À LA PRÉSIDENCE DE LA FÉDÉRATION

(Chouettes), une petite poule délirante partira découvrir l’Amérique avec les spectateurs dès 5 ans (La petite poule qui voulait voir la mer), un Cyrano lumineux revisi-tera les passages de l’enfance (Dans la peau de Cyrano) et un grand spectacle familial, samedi 4 février, nous fera voyager au sein d’un pays étrange et fabuleux dans lequel il faut capturer les mots pour pouvoir parler.

INFOS+ 04 75 04 51 42 - www.slj26.fr


ACTUALITÉS

Lancement de « Mon SP3Clic », une application mobile gratuite pour tous !

A vec la création de l’application mobile gratuite « Mon SP3Clic », la commune de St-Paul-Trois-Châteaux poursuit le déve-

loppement de services numériques accessibles à tous et innove pour être plus à l’écoute et au ser-vice des Tricastins. Interactive, elle a pour quadruple ambition de fa-voriser la vie citoyenne et la démocratie participa-tive ; mettre à portée de main les informations pra-tiques de la ville ; mettre en valeur le dynamisme de la commune et permettre à chacun d’être plus proche de la collectivité afin de s’informer, s’impli-quer, alerter.

Des informations pratiques en temps réel et la possibilité de dialoguer avec votre Maire et les élusVous pouvez en quelques clics consulter l’agenda des évènements, les programmations culturelles et sportives, mieux connaître nos commerces, les services de la ville. Vous pouvez également écrire directement au Maire et aux élus ou encore vous inscrire aux comités de quartier. Parmi les fonctionnalités proposées, la rubrique « Signalement » permet de signaler un problème et d’agir plus rapidement et plus efficacement. Ainsi, la municipalité vous met à contribution pour avertir les services techniques d’un incident

sur la voie publique : un trou dans la chaussée, un défaut de lumière, un problème de circulation ou de sécurité – par l’envoi d’une photo accompagnée d’une courte description.L’application est téléchargeable gratuitement sur les plateformes Android et iOS.

INFOS+ www.ville-saintpaultroischateaux.fr

ÉVÉNEMENT

Étudiants, lycéens, collégiens et demandeurs d’emploi, tous ont rendez-vous en janvier au 22e Forum des métiers.

A vec plus de 350 exposants répartis sur deux sites, l’édition 2017 présente une centaine de professions et autant d’écoles. Pour

une ambition claire : « Permettre à tous ceux qui se cherchent un avenir professionnel de trouver documentation et conseil dans une gigantesque bourse du travail », résume Marc Van Houteghem, président de l’association.

UN TOUR D’HORIZON PROFESSIONNELL’Espace 2003 sera dédié aux métiers de l’arti-sanat et de l’industrie, et le gymnase du Res-seguin aux métiers du social, du culturel et de l’art. « En tout, nous avons identifié quinze pôles d’activités ». Un tour d’horizon profes-sionnel à 360° en somme.

AU BOULOTÉvènement JOB DATING : À noter cette année encore, la tenue d’une session de job dating organisée par la Ville, avec la présence d’entre-prises. « Le job dating était une volonté de la Ville que nous avons initiée voilà deux ans, en partenariat avec le Forum des métiers », précise Georgia Brun, adjointe à la jeunesse. C’est devenu un moment très attendu par les visiteurs, mais aussi par les entreprises qui recherchent des profils particuliers et des compétences variées. Des ateliers de prépara-tion aux entretiens, de CV et lettres de moti-vation seront organisés par la mission locale et Mosaïc. L’accueil du public se fera de 10 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h. Vous pouvez venir avec votre CV !

INFOS+ www.forum-des-metiers-saint-paul-trois-chateaux.com

INFOS JOB DATING : www.ville-saintpaultroischateaux.fr

21 JANVIER 2017

22e Forum des métiers et de l’orientation

FESTIVAL DU FILM

Succès continuLe 29e festival du film, en octobre, a connu une nouvelle fois un grand succès en termes de fréquentation. Mais au-delà du nombre de spectateurs, de courts et longs-métrages projetés, de rencontres, de la double-projection (7e art et Salle Fontaine), c’est surtout la qualité et la diversité de la programmation qui inscrivent durablement cet événement dans le calendrier des cinéphiles. En témoigne le prix des Droits de l’Homme, initié cette année et unique en France, attribué à Josza Anjembé. Rendez-vous en 2017 pour le trentième anniversaire du festival !

ANGLE ART CONTEMPORAIN

L’art et la matière sonore

C’est l’artiste Bernard Pourrière qui expose ses œuvres à Angle depuis le 5 octobre jusqu’au 17 janvier. Ses partitions élastiques proposent de la matière sonore en confrontant gestes et mouvements du corps et technologies. On y trouvera des installations, performances, vidéos, dessins et partitions dans une diversité de médias. Son travail autour de « l’indéterminé » et « l’aléatoire » prend ainsi corps par le biais de dispositifs qui jouent avec l’acoustique et, via les réseaux, prolonge l’espace de son studio et celui de la galerie. Surprenant.


ACTUALITÉS

JOURNÉES DU PATRIMOINE 2016

En marge de la thématique nationale Patrimoine et Citoyenneté, l’exposition des Archives donnait à connaître deux édifices symbolisant plus particulièrement la notion de citoyenneté remise au goût du jour à l’époque révolutionnaire.

L’Archidiaconat (actuelle poste) où résidait, jusqu’à la Révolution, l’Archi-diacre, religieux qui assistait l’Évêque dans la gestion du diocèse, fait partie des biens que la Révolution confisqua à l’Église. La Municipalité se porta acquéreur moyennant 7 500 livres et en fit la Maison de ville. Jusque-là, les représentants de la Communauté se réunissaient dans des maisons louées. La première réunion s’y tient le 9 avril 1791, présidée par le 1er maire élu en 1790, Joseph-François Payan, futur administrateur du Départe-ment et proche du Comité de Salut Public. Notre Archidiaconat, bien que devenu Maison de ville, servit aussi provisoirement de Presbytère. Le pro-visoire dura jusqu’au milieu du XIXe siècle ! Dès 1839, la Justice de Paix s’y installa également. Un tremblement de terre en 1873 fragilisa l’édifice, et

Des enfants, acteurs de leurs droits

30 ans de solidarité

E n ouverture de la journée des Droits de l’Enfant, les membres du Conseil Municipal Jeunes faisaient lec-ture d’articles de la Convention Internationale des

Droits de l’Enfant qu’ils avaient eux-mêmes sélectionnés. Une introduction qui donnait le ton à cette nouvelle édition à Saint-Paul, ponctuée d’animations, d’échanges, d’expo-sitions : au-delà de la nécessaire bienveillance du monde adulte, de l’apport des professionnels et des bénévoles, la voix des enfants doit être écoutée et entendue. Qu’on se le dise.

D epuis 1986, l’association la France et la Vie soutient les malades du cancer et leurs familles. À l’occa-sion de leur 30e anniversaire, quelques-uns des

250 adhérents se sont réunis autour de la présidente Anne-Marie Authier pour célébrer trois décennies de solidarité, en présence notamment de Jean-Michel Catelinois, Maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux. L’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont participé à la pérennité de La France et la Vie comme André Welfringer, fondateur et président de l’association pendant 26 ans. Mais aussi de rappeler les actions déjà financées cette année grâce à l’association. Bravo et bon anniversaire.

23 NOVEMBRE

Retour sur l’exposition des Archives municipales

il fallut chercher un lieu plus salubre. Ce sera chose faite définitivement en 1890. L’édifice accueillit alors l’École de Garçons, avant de servir exclusive-ment d’école maternelle entre 1899 et 1953 environ.

L’Hôtel de Castellane (actuel Hôtel de Ville) est à l’origine le résultat de deux phases de travaux en 1741 et 1760. Esprit-Joseph de Castellane né à Saint-Paul en 1720, en est le Noble propriétaire en 1760. C’est lui qui fait notamment réaliser la façade au Midi et son avant-corps en légère saillie, et reprendre tous les espaces intérieurs.Esprit-Joseph est investi en 1789 com-

LA FRANCE ET LA VIE

mandant de la Garde Nationale. Le 17 août, il offre à ses hommes dans son salon à manger (salle des mariages actuelle) un banquet de 70 couverts. Les choses se gâtent en-suite. Son fils émigre en 1791. En avril 1792 la maison est investie. Le citoyen Castellane est même arrêté. Il meurt néanmoins en son Hôtel en 1797. La demeure est cédée par les Héritiers à la Commune en 1879 mais l’Admi-nistration n’y est transférée qu’en 1890. En 1910-1911, la nouvelle mai-rie est embellie d’un fronton « répu-blicain ». Les derniers remaniements intérieurs d’importance datent de 1994.


ACTUALITÉS

RAPPEL

À Saint-Paul, Noël dure un mois !Cette année, les animations de Noël ryth-meront tout le mois de décembre. Un véri-table défi pour l’équipe dirigée par Caroline Beaumont-Dives et qui a nécessité un travail intense d’organisation et d’imagination… sans assécher les finances publiques. Ini-tiées avec le lancement des illuminations et du Téléthon le 3 décembre, elles se pour-suivent jusqu’à la Saint-Sylvestre. À noter en particulier : la patinoire, installée Place Castellane (1 € la demi-heure, ouverte tous les jours) accessible aux enfants (qui jusqu’à 5 ans doivent être accompagnés d’un adulte)

et la piste de luge aménagée Place du Marché à partir du samedi 17 décembre. Parade, chalet et descente du Père Noël, feu d’artifi ce ou vin chaud complète-ront un mois animé de l’esprit de Noël.

INFOS+Renseignements au guichet unique : 04 75 96 78 78

Programme complet : www.ville-saintpaultroischateaux.fr

MOIS DE L’ESS

Lumière sur ANCRE

que l’on nous confi e nous ont permis de générer plus de 40 000 heures de travail l’an passé. Nous développons actuelle-ment d’autres projets innovants comme la numérisation de documents à but d’archive pour les collectivités, les entre-prises et certaines professions libérales (notaires, avocats, huissiers…), ou encore la création d’une recyclerie/ressourcerie à Nyons », souligne Christian Acloque. À suivre de très près !

INFOS+ www.ancre.asso.fr

A vec plus de 2 millions de salariés en France, l’Écono-mie Sociale et Solidaire (ESS)

ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’en maintenant du lien social, en offrant des réponses adaptées aux besoins des habitants et en permet-tant à chacun de se réapproprier son rapport à l’économie, ce mode d’entreprendre qui place l’humain au cœur de ses préoccupations dis-pose de nombreux atouts.À l’occasion du mois de l’ESS, qui se tient en novembre tous les 3 ans depuis bientôt trente ans, un des acteurs majeur de l’ESS de Saint-Paul, s’est rendu au Parc des expo-sitions de Valence pour témoigner de son expérience dans le cadre du Forum « Créons du lien, révélons des ta-lents ». Cet acteur, c’est ANCRE, une structure d’insertion par l’activité économique dirigée par Christian Acloque qui a rappelé la nécessité des partenariats à créer entre struc-tures d’insertion, entreprises et collectivités : « Trouver des débouchés professionnels passe par l’implication de tous les acteurs de l’emploi et par l’explo-ration de toute la palette des possibles ».

40 000 HEURES DE TRAVAILEt cette palette, à force d’innovation, ANCRE n’a de cesse de l’élargir : « Les missions d’entretien des espaces verts et de second-œuvre (peinture, carrelage…)

ANIMATIONS AU TRICASTIN

Pour les petits allumés

Pour les fêtes de fi n d’année, la centrale EDF du Tricastin propose des ateliers ludiques à tous les petits allumés pour préparer de belles fêtes. Au programme, des lampions à fabriquer, un atelier de découpage à découvrir, des ampoules à décorer... Retrouvez-nous le mercredi 14 décembre à partir de 13 heures, à l’espace d’information du public, entrée gratuite et goûter offert.

INFOS+04 75 50 37 10 [email protected]

5 FÉVRIER – 17 H

Mozart à la CathédraleLes amoureux de Mozart pourront assister, le 5 février à la Cathédrale, à « L’enchantement de la fl ûte », concert donné par un quatuor composé de Philippe Bernold et des lauréats du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Un évènement organisé par l’association ASAM Drôme Provençale qui agit en faveur des sans-abris d’Antananarivo. Utile et beau.

INFOS+ 06 15 34 69 79

Ouverturedu Forum IAE de Valence.

ront un mois animé de l’esprit de

ville-saintpaultroischateaux.fr


DOSSIER

Lorsqu’on les interroge sur leur lien à la commune, beaucoup de Tricastins confient leur attachement, presque sentimental, à la cité tricastine. Pourtant, nombre d’entre eux ne sont pas natifs de Saint-Paul mais arrivés au gré des parcours personnels, familiaux et professionnels.

Parole aux Tricastins

vation de Saint-Paul 2003 et de ses espaces, comme également le projet de restructuration de l’Îlot Juiverie qui rendra aux habitants cette partie historique de Saint-Paul. Le bénéfice en revient sans doute aussi à une cer-taine continuité dans la vision des différentes équipes municipales qui se sont succédé au cours des années, pour plusieurs habitants que nous avons interrogés. Une commune moderne donc, qui sait valoriser son riche passé et dont les habitants jouissent d’un niveau de vie, com-parativement aux moyennes natio-nales, plutôt favorisé. Ainsi, 60 % des Tricastins sont propriétaires de leur résidence principale et le revenu

L e sentiment d’appartenir à une famille est celui qui semble partagé par celles

et ceux que nous avons rencontrés pour réaliser ce dossier. Sans comp-ter tous les autres que nous avons questionnés au fil des trente-neuf numéros précédents du magazine municipal. Cette quarantième édi-tion est l’occasion de vous présen-ter quelques points de vue sur la manière dont se vit la ville à Saint-Paul, sur ses atouts, sur les questions qui se posent, aujourd’hui et pour demain.

UN TERRITOIRE ATTRACTIFAvec un solde démographique très

largement positif, un bassin d’em-ploi majeur sur la Drôme provençale, un patrimoine classé et une nature partout présente, Saint-Paul-Trois-Châteaux constitue une ville non seulement attractive et dynamique mais dont l’évolution, au cours des mandats successifs, a su se faire sans en altérer son caractère typique et provençal. La taille raisonnable de la commune, au-dessous du seuil des 10 000 habi-tants, explique peut-être en partie, les raisons d’un urbanisme maîtrisé et d’une logique conservatoire qui n’a pas interdit la modernisation de ses équipements. En témoignent l’Espace de la gare ou l’actuelle réno-


DOSSIER

Une ville qui valorise son patrimoine au bénéfice de son développement.

9 338* habitants

401,6 habitants/km2

116 naissances (en 2015)

86 décès (en 2015)

4 187 logements

90 % de résidences principales

59,6 % des ménages propriétaires de leur résidence principale

en chiffres

« 60 % des Tricastins sont propriétaires de leur résidence principale »

individuel annuel médian s’établis-sait en 2013 au-delà de 20 000 euros. La présence de très grands groupes industriels n’est évidemment pas étrangère à cette situation comme elle n’est pas étrangère à la pression fiscale, là aussi plus légère qu’ail-leurs.

PRAGMATIQUESPour autant, les Tricastins que nous avons rencontrés manifestent quelques inquiétudes pour l’avenir de Saint-Paul, liées essentiellement à l’avenir de la centrale du Tricas-

tin, moteur de l’économie locale et même de l’histoire démographique du territoire. Beaucoup de réclamer, de la part des élus, une approche prospective pour anticiper l’évolu-tion du territoire, en poursuivant et développant notamment la politique touristique et les nouvelles activités économiques. À ce titre, la création d’une connexion à l’autoroute – dont le dossier s’accélère notablement ces dernières semaines avec les services de l’État –, du Parc d’activités des Pâtis, ou la constitution d’un EPIC sont saluées comme des décisions qui vont dans le bon sens. Ici, on a toujours préféré le pragmatisme et l’action aux idéologies dogmatiques.

L’AVENIR EN COMMUNPour fabriquer cet avenir en com-mun, la Ville lance d’ailleurs une démarche de réflexion prospective intitulée Saint-Paul 2030 à laquelle seront associés tous les Tricastins et qui permettra d’imaginer les poli-

tiques publiques, l’organisation, les aménagements de la ville, les besoins des usagers, dans 20 ans. La récente création des Comités de quartier s’inscrit dans cette dyna-mique d’associer les habitants à la gestion de la commune dans un contexte de finances publiques où il a fallu faire face à la fermeture d’Eurodif et à la baisse des dota-tions de l’État. La question écono-mique sera évidemment au cœur des discussions. Certains Tricastins interrogés militent d’ailleurs pour la mutualisation des moyens entre les villes de la CCDSP (Communauté de Communes de Drôme Sud Provence), avec des équipements communaux qui ont vocation à devenir intercom-munaux, au regard de leur taille, et de la domiciliation des utilisateurs et donc en termes de financement partagé. Des Tricastins, on l’aura compris, qui ont un point de vue serein mais responsable, et un sens aigu du bien public.

* Sources : INSEE, janvier 2014


DOSSIER

Comme beaucoup, Noël a découvert Saint-Paul à la faveur de son parcours professionnel.

P lus nordique que moi, on est belge », plaisante Noël Decos-ter, originaire des Flandres

et Tricastin depuis 1984. Après des études d’ingénieur à Montpellier, ce père de deux enfants, trouve en 1981 attache et emploi sur le site nucléaire du Tricastin. « Marié à une Toulonnaise, c’est tout naturellement que j’ai choisi le soleil du Sud », explique-t-il encore. Si sa première partie de car-rière s’est consacrée à l’exploitation d’une usine chimique de transfor-mation d’uranium sur le site COGE-MA puis AREVA, sa seconde lui a of-fert de voyager dans le monde entier pour inspecter les unités du groupe et vérifier l’application des régle-mentations en matière de sûreté et de sécurité. « Au départ, mon épouse travaillait en Avignon, et nous habitions à mi-distance de nos lieux de travail res-pectifs. Et puis lorsqu’elle s’est consacrée à élever nos enfants – un métier à temps plein –, nous avons fait le choix de nous rapprocher du site du Tricastin. Notre choix s’est porté sur Saint-Paul. C’était, et ça l’est toujours, une ville attrayante à la fois par son dynamisme (dans les années 80, on comptait une centaine d’associations !) et une pression fiscale favorable, et par son calme, à l’abri de la vallée et des inconvénients générés par les axes de transport.

Depuis, je trouve que la ville a évolué fa-vorablement, grâce aux différentes mu-nicipalités qui l’ont dirigée. Je pense par exemple au développement de l’approche patrimoniale, aux services publics lo-caux et au dynamisme des clubs sportifs. Plus jeune, j’ai pratiqué le volley-ball et mes deux fils ont pu s’essayer à plusieurs sports (tennis, judo…) et activités cultu-relles avant de s’investir davantage l’un dans le club de basket-ball et l’autre au conservatoire de musique dans la classe d’accordéon d’Agnès Binet. Ces dernières années, La proposition de manifestations culturelles (théâtre, concerts…) et sportives (Tour de France, championnat de France d’escrime…) de niveau national est venue remplacer heu-reusement la démesure d’investissements démagogiques des années 70-80 inadap-tés aux besoins des Tricastins.C’est une des caractéristiques du rééqui-librage qui s’est opéré sur la commune. Globalement, à Saint-Paul aujourd’hui, c’est une approche pragmatique qui prédomine, à l’image du développement urbain qui m’apparaît bien maîtrisé. Saint-Paul a également deux atouts de taille, un bassin d’emploi conséquent avec le site nucléaire et un réseau de transport développé. Il faudra toute la vigilance et l’implication de la munici-palité pour les conserver à l’avenir, voire les accroître. À ce titre, la suppression

d’une liaison TGV journalière vers Paris à la gare de Montélimar n’est pas un bon signe.Dans un an, je serai en cessation d’acti-vité, et je pense naturellement pouvoir consacrer davantage de temps à la vie communautaire, notamment par le biais des Comités de quartier, à agir au ser-vice d’une commune où le maître-mot est l’équilibre : entre tranquillité et dyna-misme, nature et culture, loisirs et tra-vail, accessibilité et calme, modernité et préservation. Pour moi, c’est ce qui défi-nit le mieux Saint-Paul : l’équilibre. »

NOËL DECOSTER

Saint-Paul, un équilibre entre le passé et l’avenir

O riginaires de Malaucène (84) et de Buisson (84), Christophe et Mo-nique Diaz sont arrivés en terre

tricastine pour raisons professionnelles en 1983. « Nous nous sommes d’abord installés à La Baume-de-Transit, puis quand nous avons vendu notre maison, nous avons fait construire à Saint-Paul car nous souhaitions nous rapprocher des commodités », expliquent Christophe et Mo-nique qui retrouvent, en l’architecture et l’ambiance de la ville, un peu de leur Pro-vence natale : « Les petites rues pavées, les pe-tites places ombragées d’oliviers… Certains soirs d’été, on a presque l’impression d’être en Italie ». Leur maison, construite dans le style des

Mazets provençaux, est nichée dans un pe-tit écrin de verdure et semble être là depuis toujours. Mais dans le jardin, pas de pis-cine : « Pas besoin ! Avec deux grandes piscines municipales, on peut se baigner toute l’année. D’ailleurs je m’y rends deux fois par semaine

pour l’aquagym », raconte Monique. Et puis il y a les commerces, les petites boutiques, la bibliothèque, les concerts, le marché… Autant d’arguments qui font de Saint-Paul une ville-village un peu à part : « Combien de villes, même plus urbaines que Saint-Paul, voient leur boucher ou leur charcutier mettre la clef sous la porte ? À Saint-Paul c’est tout l’inverse ! Ici des jeunes s’installent, ouvrent des commerces, créent de l’emploi, redynamisent la ville », constate Christophe. Et s’il y a une chose que le couple apprécie aussi, ce sont les restaurants : « On se fait régulièrement un resto, et à Saint-Paul, il y a le choix en plus de la qualité ! »

La ville-village dynamique

CHRISTOPHE ET MONIQUE DIAZ

«


DOSSIER

Découvrir la culture, à l’Espace de la gare.

A u retour de deux ans de coopération au Niger – « Une expérience marquante,

on relativise beaucoup en revenant de là-bas » – Jean-Paul Corduan est employé, en octobre 77, au démar-rage d’Eurodif avant que le couple ne pose ses bagages à Saint-Paul deux ans plus tard. « Ça nous a plu tout de suite, cette ambiance de Provence », même si pour ce Breton des Côtes-d’Armor, sa découverte de la Drôme fut pour le moins paradoxale : « De novembre 77 au printemps 78, il a plu tout le temps ! Je n’avais jamais vu ça ! ». Pendant qu’il poursuit son parcours professionnel, Evelyne s’implique pleinement dans la vie locale en prenant la présidence du club de basket de Bollène, puis en s’inves-tissant pendant 20 ans au Triathlon Tricastin Club dont elle deviendra la présidente… À la retraite depuis deux ans, ces parents de 3 enfants sont souvent sollicités pour s’occu-per de leurs petits-enfants. Jean-Paul appelle ça, avec humour, « le gardien-nage des chicoufs. Chic, ils sont là, Ouf, ils sont partis. » Le reste du temps, les deux époux se baladent beaucoup et voyagent. Prochaine destination : la Birmanie. « Mais notre terre d’élection reste Saint-Paul : l’ambiance, le cadre, la proximité, les commerces, la convivia-

lité font qu’on est bien ici. Ça reste petit, accueillant, hu-main. » S’il considère p o s i t i v e -ment l’évo-lution de la ville, notam-ment tout ce qui relève des cheminements doux, il garde un œil attentif sur l’éta-lement urbain « qu’il s’agit de maîtriser ». Autres sujets d’intérêt : « Le choix de laisser le privé gérer certaines activités comme le bow-ling me semble être la bonne option ; concernant la transformation de la salle Fontaine, ce type d’équipement coûtant cher à la ville devrait à mon sens être supporté par l’intercommunalité. Enfin, il faut faciliter l’implantation d’entre-prises pérennes, parce qu’on n’a pas de vision claire du nucléaire au-delà de 2040. » Ancien président de la PEEP, cet « éternel optimiste », et homme de paradoxe, conserve dans son porte-feuille son opposition à tout achar-nement thérapeutique. Nul doute qu’il portera aussi ce débat dans les rangs de l’université populaire à laquelle il vient d’adhérer.

JEAN-PAUL CORDUAN

Bien vivre

C ’est en 1979 que Magguy Bergeron, son mari et leurs enfants sont venus s’installer sur Saint-Paul : « À l’époque, nous étions un jeune couple et mon

mari avait été muté par son entreprise de Martigues à Saint-Paul. Nous avions déjà vécu dans la région et la ville était déjà réputée pour son dynamisme. Avec ses écoles et son tissu associatif riche, c’était parfait pour nos enfants et pour nous », se rappelle Mag-guy. Ce choix de ville, le couple ne l’a jamais regretté : « Les municipalités successives ont toujours fait en sorte que la ville évolue tout en gardant son esprit de village, et maintenant que je suis à la retraite, je continue de me dire que ce choix était le bon » car Magguy est du genre active, voire « hyperactive » selon l’analyse de son mari : « Secrétaire pour l’association du Festival du Film, secrétaire pour l’Association Tricastine pour le Respect de l’Enfant (ATRE) qui sensibilise et aide les enfants victimes de maltraitance, grand-mère de cinq petits-enfants… ». Et puis, il y a aussi les commerces où Magguy se rend quo-tidiennement ou encore l’offre culturelle proposée par la ville : « Je vais souvent au cinéma évidemment, mais j’aime bien aussi aller aux concerts et aux spectacles. L’an passé j’ai par exemple assisté au concert de Vincent Niclo et au Gala des Amis de la Danse, au théâtre... On a vraiment de quoi s’occuper ! », sou-ligne Magguy. Pourtant, un jour, Magguy et son mari ont cherché à déménager : « On s’était toujours dit qu’à la retraite, on se rapprocherait de la mer. Alors on est allé visiter des mai-sons vers Montpellier. Quand on est rentré, j’ai dit à mon mari : “On va déménager, mais on reste sur Saint-Paul !” ». C’est comme ça que cette ardéchoise de naissance est devenue une Tricastine pour la vie. Aujourd’hui le couple vit dans un charmant pavillon de plain-pied dans le quartier de l’Aspergeraie où Magguy est devenue secrétaire du Syndic de copropriété. On ne se refait pas !

Une ville pour bouger et faire bouger

MAGGUY BERGERON


PORTRAITS

N ée dans le Nord de la France, Caroline et sa famille s’ins-tallent à Saint-Paul en

1977 alors qu’elle a 8 ans. C’est peu de dire qu’elle s’attache à sa terre d’adoption « J’ai même passé un BEP Agroalimentaire au Lycée agricole pour ne pas m’éloigner de Saint-Paul », explique-t-elle en riant. En 1991, les services de la ville recrutent à l’endroit même où la jeune fille passe ses journées avec ses amis, Saint-Paul 2003. Embauchée pour assurer l’entretien, Caroline s’in-vestit alors à fond, travaille au bow-ling le soir et le week-end, assure le renfort du secrétariat de sorte qu’on lui propose bientôt un poste d’hôtesse d’accueil à la piscine. Là encore, elle dépasse largement le cadre de la fiche de poste. Résultat, elle devient respon-sable de l’accueil tout en se chargeant de l’animation de l’équipement mu-nicipal. Et puis les années passent. « J’ai travaillé 20 ans à 2003, c’est comme une deuxième famille, mais en 2011, l’envie de nouveaux défis me conduit à demander à intégrer le tout nouveau Pôle Anima-tion. » La Ville répond oui. Depuis, Caroline, à la tête d’une équipe unie,

motivée, à l’inattaquable bonne hu-meur, s’occupe de tout ce qui relève de l’animation sur Saint-Paul : idées, approche budgétaire, organisation, gestion, liens avec les services, parte-nariat… « Une fois le projet soutenu par les élus – et ils nous soutiennent – il s’agit de tout gérer de A à Z. En moyenne, nous organisons un événement par mois. C’est intense mais c’est ce que j’aime, à l’image de l’édition 2016 des fêtes de Noël qui durent tout le long du mois de décembre, cette année ! » Lorsqu’elle ne travaille pas, Caroline aime faire la fête, profi-ter des moments avec sa fille, goûter au grand air en compagnie de son mari et voyager. « Évidemment, même en vacances, quand on croise des animations réussies ou originales, difficile de ne pas prendre quelques notes… ». Investie ?

À 20 ans, Emmanuel Bes, né à Saint-Paul, met son talent et son

énergie au service du FCT. Après un BPJEPS obtenu en 2015, il poursuit une forma-tion d’entraîneur auprès de la Fédération Française de Foot-ball. « Le FCT m’a contacté en dé-but d’année et nous avons engagé la discussion autour d’un projet sur 2 ou 3 ans. On part d’un club sain avec un projet neuf. Je suis là, avec le reste de l’équipe d’encadrement, pour mettre en place et asseoir un cadre de travail qui garantisse d’abord le plaisir de jeu et l’attitude. Ensuite, nous penserons compétition. Il faut progresser pas à pas. » Sa mission de coordinateur du club comprend trois axes de travail : « L’administration, la gestion (intendance, logistique etc.) et la partie sportive qui constitue les deux tiers de mon temps. Je fais le lien entre tous les acteurs du club. » Satisfait de démarrer avec le club de sa ville, le jeune Tricastin nourrit bien sûr des ambitions pour son avenir dans le monde du football : « Intégrer un club important au niveau régional puis au niveau national.. Et puis être attentif aux opportunités à l’international, pour acquérir de l’expérience, progresser toujours. » Nul doute que Manu par-viendra à mener sa carrière d’entraîneur dans un cadre où pour lui « C’est pas du travail, c’est une passion. » Combien de salariés peuvent en dire autant ?

que j’aime les gens et que ça se voit sur mes photos », c’est cela qui l’a conduite à développer une activité de photo-thérapie pour les entreprises et les particuliers : « Beaucoup de gens ont du mal à s’accepter tels qu’ils sont. Cer-tains se trouvent trop gros, trop maigres, trop petits… Alors on travaille ensemble, on fait des clichés, ils prennent la pause, et ça débloque pas mal de choses. Ils se rendent compte qu’en fait ils sont beaux ». Avec la bienveillance qui la caracté-rise, Stéphanie est de mariage ou de naissance pratiquement tous les week-ends, ce qui lui laisse encore le temps d’être la maman aimante de deux enfants, mais aussi organisa-trice d’évènements avec le RC Tricas-tin et P évents, elle est aussi modèle grande taille pour Pom d’Amour… Stéphanie ne s’arrête jamais, dort peu, travaille tout le temps, mais s’amuse beaucoup. En même temps, ça sert à ça la vie.

D epuis quelques mois, un vent nouveau souffle sur la Grande Rue de Saint-Paul.

Au 19 bis de cette artère commer-çante une boutique vient d’ouvrir : l’Atelier du Pti Boudoir. À sa tête, une personnalité à l’énergie débor-dante et à l’optimisme contagieux, Stéphanie Wey, une photographe pas tout à fait comme les autres. « Je suis une autodidacte de l’image. J’ai com-mencé sur le bord des terrains de rugby, puis peu à peu, j’ai délaissé mon métier d’origine pour me lancer dans ce métier passion », raconte la jeune femme ori-ginaire de la Seyne-sur-Mer. Stépha-nie a pas mal bougé avant de poser son matériel photo à Saint-Paul : « Je me sens vraiment bien ici. Les commer-çants de la ville sont très accueillants au point que l’on n’a pas l’impression d’être au boulot ! », s’amuse celle qui dans son atelier propose bien plus que de simples photos d’identité. « Je crois

Passion à temps complet

Le Pti Boudoir en grand format

Investie !

EMMANUEL BES

STÉPHANIE WEY

CAROLINE BEAUMONT-DIVES


DE JOUR EN JOUR

CONSEIL MUNICIPAL JEUNES

Citoyens !

Contrat d’objectifs et de co-financement avec la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) destiné à contribuer au développement de l’accueil des enfants de moins de 17 ans, le nouveau Contrat Enfance Jeunesse a été approuvé par le Conseil Municipal. S’il affiche une certaine continuité des actions, on enregistre plusieurs nouveautés. « 4 heures supplémentaires hebdomadaires sont ainsi programmées à la Maison de l’Enfance, pour animer des ateliers avec les tout-petits. À Mosaïc, nous ouvrons un espace-foyer, pour les jeunes de 14 à 17 ans, qui sera encadré par un animateur. Enfin, d’autres actions restent encore à valider : fonds de soutien aux projets, coordinateur jeunesse, véritable ludothèque etc. Au-delà, nous travaillons à un état des lieux global des besoins et des attentes, en particulier à partir d’enquêtes réalisées par les jeunes de Mosaïc, du travail du CMJ, de l’apport des professionnels, pour formaliser des propositions d’actions », résume Georgia Brun.

CONTRAT ENFANCE JEUNESSE 2016-2019

tembre, ils menaient une opération de sensibilisation à la propreté avec le Conseil des Sages. « Ils ont été très investis, allant au-devant des habitants, des commerçants qu’ils croisaient. L’opé-ration leur a permis aussi de mieux se connaître entre eux, d’avoir une cohésion de groupe. Certains qui étaient un peu en retrait se sont affirmés dans le groupe », explique-t-on au service chargé d’ac-compagner le dispositif. Autre champ de mission, le CMJ a élaboré des propositions relatives au « projet de réhabilitation des aires de jeux, comme celle de la Grande Prairie dont les travaux seront bientôt terminés. En 2017, ils réfléchiront à la création d’une nouvelle aire de jeu près des jardins familiaux du Resseguin. Puis ils s’emploieront à ima-giner un évènement dédié à la jeunesse avec leurs homologues de Mosaïc. Une politique jeunesse doit se construire avec les jeunes eux-mêmes », précise Georgia Brun, Adjointe au maire. Enfin, après avoir baptisé et co-inauguré l’Espace Coluche, ils réaliseront l’affiche du prochain carnaval et iront à la décou-verte du Sénat, avec le Conseil des Sages, dès que possible. Actifs.

E n cette fin d’année 2016, la question des Droits de l’Enfant les a notablement occupés.

Ils ont, entre autres, co-organisé la brocante intergénérationnelle dont les recettes ont été versées, sur leur choix, à l’UNICEF. La responsable lo-cale de l’organisation internationale, Mme Clerc, est ainsi venue leur présen-ter les différents programmes d’aide de l’UNICEF. Autre engagement, ils ont sélectionné et lu des articles de la Convention internationale des Droits de l’Enfant en ouverture de la jour-née éponyme et avant cela, fin sep-

Le CMJ remet un chèque à l’Unicef en présence du Maire et de l’Adjointe à la jeunesse.

Les jeunes Tricastins engagés au sein du CMJ s’avèrent de plus en plus impliqués, responsables, concernés. En un mot : citoyens. Et leurs actions, comme leurs projets, sont nombreux.

« Le CMJ fait aujourd’hui partie intégrante des outils de contribution citoyenne de la Ville » explique Georgia Brun, Adjointe à la jeunesse.


DE JOUR EN JOUR

CONSEIL DES SAGES

Au service de l’intérêt général

L’AVENIR DE SAINT-PAUL EN RÉFLEXIONDans les chantiers actuels du Conseil, on compte notamment le devenir du bâ-timent abritant la poste, « Nous militons pour le transformer en extension du Musée du Tricastin dont les admirables collections sont à l’étroit, dans un cadre où nous allons nous saisir plus globalement de la réflexion patrimoniale. » Enfin, les prospectives du projet Saint-Paul 2030 pourront bien sûr compter sur la contribution du Conseil des Sages. Infatigables.

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C réé en 2009 par l’équipe muni-cipale, le Conseil des Sages n’a de cesse de mettre son expé-

rience et son expertise au service de la commune. « Bien sûr, notre rôle est strictement consultatif et il appartient aux élus ensuite de trancher les propositions que nous leur soumettons. Mais c’est, je crois, une fonction éminemment utile que de nour-rir et d’éclairer la décision publique. D’ail-leurs, nous poursuivons une ambition com-mune qui est le propre de l’action publique : l’intérêt général », explique Mireille Crumbach. Récemment invités au Congrès de la Fédération des Conseils des Sages, la référente du Conseil des Sages, son homologue Claudine Au-bry et Tahar Sellal, Adjoint au Maire, ont pu présenter le rapport dédié au mieux-vivre avec 11 autres communes qui avaient engagé un travail similaire sur leur territoire. « Si notre structure est réservée aux 65 ans et plus, cela ne signifie pas que notre péri-mètre de réflexions se limite à une ques-tion d’âge. À titre d’exemple, nous avons participé aux réf lexions préalables à la rénovation de Saint-Paul 2003 et aux amé-nagements de la rue des grandes fontaines. Nous relayons également des demandes de proximité de la part des habitants qui nous saisissent, et nous menons avec le CMJ, des actions sur la propreté ou le bien vivre à Saint-Paul. »

Débat d’Orientation Budgétaire

Myriam Hernandez

L’équipe municipale a présenté les orientations générales du bud-get et les engagements envisagés pour 2017. Ainsi, il a été détaillé un budget maîtrisé et ambitieux (concentré sur des projets d’amé-nagements urbains, la Maison de Santé pluridisciplinaire, ou encore la révision du PLU), sans augmenta-tion de l’impôt communal.

S uite à la décision du conseil municipal du 22 septembre 2016, Myriam Hernandez a été nommée directrice de la Maison de l’Enfance.

Une nomination qui fait suite à la demande de mutation de Christine Esteban, ancienne directrice de la structure. Myriam Hernandez est donc entrée en fonction début octobre dans une Maison de l’En-fance qu’elle connaît bien, puisque cette infirmière puéricultrice de formation y travaillait déjà depuis l’ouverture de la structure en 2004 en tant que res-ponsable de section. Ses compétences en matière de Petite Enfance et ses capacités managériales ont sans doute largement pesé en faveur de sa nomination lors du vote du conseil où la décision a été prise à l’unani-mité. Bienvenue à elle.

24 NOVEMBRE

MAISON DE L’ENFANCE

Brèves de conseilConteneurs enterrésÀ l’unanimité du Conseil municipal, une convention fixe désormais les conditions d’implantation des conteneurs enterrés par la Communauté de Communes Drôme Sud Provence (CCDSP) dans le cadre de sa compétence « déchets ». Cette convention a pris effet pour une durée de 10 ans.

Fêtes polynésiennesEn prévision des fêtes polynésiennes qui se dérouleront durant le week-end de l’Ascension 2017, l’assemblée municipale, à l’unanimité de ses membres, a approuvé le contrat de partenariat avec l’association TE HOA NO PORINETIA et le versement d’une subvention de 20 000 euros.

Nouveau véhicule pour le CCASÀ l’unanimité du Conseil municipal, la Ville a cédé au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), qui exerce la compétence seniors, un véhicule Dacia-Lodgy destiné à assurer le transport des seniors tricastins. Montant de la cession : 8 140 euros.


DE JOUR EN JOUR

O n demande aux enfants de respecter les règles de collectivité même s’il s’agit aussi d’un moment de détente. Les selfs

ont apaisé beaucoup de choses sur l’ensemble des élémentaires. Le personnel en est le premier témoin et les enfants eux-mêmes les premiers bénéfi ciaires, moins de bruit, moins de chahut, plus de sérénité », rappelle-t-on au service scolaire. Pour autant, bien sûr, la composition des repas reste une préoccupation majeure des parents et de la communauté éducative.« Nous sommes à 29 % de produits bio dans les assiettes et nous favorisons autant que possible la production locale et le circuit court dans un cadre où nous sommes contraints par les règles des marchés publics et où il est parfois diffi cile pour les produc-teurs de répondre au volume de la commande, jusqu’à 700 repas quotidiens ! », explique Georgia Brun, Adjointe déléguée à l’extra-scolaire, la petite enfance et la jeunesse. D’ailleurs le portage de repas à domicile illustre ces diffi cultés dues au succès de la restauration communale : « Le pro-jet visait à satisfaire une vingtaine de personnes par jour, aujourd’hui nous en sommes à 50, et certaines communes nous adressent des demandes ! »

UN RÉFECTOIRE RÉNOVÉ ET AGRANDIPour poursuivre l’amélioration des conditions d’accueil et de prise des repas des élèves, on notera également les travaux très importants

réalisés, cet été, par les Services techniques municipaux de réfection, d’embellissement et de mise aux normes du réfectoire de Germaine Gony. « Pour répondre au manque de places, nous avons par ailleurs créé une salle supplémentaire ouverte sur le réfectoire mais modulable pour ne pas interdire son utilisation dans le cadre des acti-vités périscolaires », conclut l’Adjointe au Maire. Enfi n, les élèves de grande section de mater-nelle, chaque fi n d’année scolaire, s’essaient au self pour assurer la transition avec l’année suivante.

RESTAURATION SCOLAIRE

Succès dans les assiettesPASTILLES D’IODES

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8 mois après le début de la campagne de distribution d’iode, le taux de retrait des comprimés d’iode autour de la centrale du Tricastin s’élève à 44,8 % pour les particuliers, 27,9 % pour les entreprises et établissements recevant du public (cafés, hôtels, restaurants, commerces…) et 72,2 % pour les établissements scolaires.Si vous n’avez pas encore vos pastilles, rendez-vous auprès de votre pharmacien accompagné du bon de retrait. Vous avez perdu le coupon ? Pas de panique ! Votre pharmacien vous retrouvera facilement dans sa base de données, il vous suffi ra de lui donner votre nom.

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Les déchets biodégradables représentent environ 30 % du contenu d’une poubelle, soit en moyenne environ 50 kg par an et par habitant. Des déchets qu’il est facile de valoriser via le compostage. Aussi la Ville avait-elle, dès septembre 2015, proposé aux particuliers 50 composteurs au prix très raisonnable de 30 euros l’unité, qui tous ont trouvé acquéreur. Depuis janvier, et le transfert de la compétence déchets, c’est la Communauté de Communes Drôme Sud Provence, via le Syndicat des Portes de Provence, qui se charge de fournir les habitants en équipements. À ce jour, plus de 3 700 composteurs ont été livrés et installés sur le territoire intercommunal. Avantage pour tous : une réduction des déchets, une diminution des coûts et un engrais naturel pour les jardins. Économique et écologique.

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Toutes les écoles publiques élémentaires de Saint-Paul ont désormais des selfs. L’objectif, outre l’apprentissage de l’autonomie, était de recouvrer le calme durant ce temps privilégié. Objectif atteint mais un travail qui se poursuit.

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ÉCONOMIE

EDF – CENTRALE DU TRICASTIN

Pourquoi drague-t-on le canal ?

Récemment, le dragage du Canal de Donzère a fait les titres de la presse locale. Pourtant cette opération de routine est en réalité annuelle.

Plus de 10 000 m3 de sédiments ont été retirés.

Si vous vous posez la question de savoir, pourquoi la barge s’installe à cet endroit plutôt qu’à un autre, sachez qu’une cartographie du canal est menée avant le début de l ’opération. C’est elle qui détermine les zones de dragage. La pelle mécanique est orientée selon le GPS, qui fixe les zones de prélèvement des matières. Le dragage est réalisé par la société Tournaud.

E n effet, tous les ans, il est né-cessaire de procéder au dra-gage des sédiments poussés

par le courant qui s’accumulent dans le canal d’amenée d’eau de la centrale. L’objectif est, avant tout, de préserver l’alimentation de la source froide afin de garantir la sû-reté des installations. Ainsi, il faut veiller à ce que les grilles d’aspi-ration ne soient pas obstruées par des matières végétales telles que des branches ou des amas de ma-tières. La circulation de l’eau dans le système d’aspiration doit être parfaitement f luide. Cette cam-pagne de dragage a duré 55 jours. Plus de 10 000 m3 de sédiments ont été retirés, ils ressemblent à du sable noir et proviennent du Rhône. La pelle mécanique dirigée depuis une barge plonge jusqu’à 4 mètres de profondeur.

La pelle mécanique plonge son godet jusqu’à 4 m de fond...

Reprise et mouvementsLa vitalité de l’économie locale se mesure aussi à l’aune de la création et de la reprise de commerces de proximité. C’est le cas avec Bambou (vente de chaussures) dont l’ancienne propriétaire est en phase de discussion avec la nouvelle et avec Agora dont les travaux intérieurs sont visibles depuis la rue. À suivre donc.

MAISON DE SANTÉ PLURIPROFESSIONNELLE

Investir pour l’avenirLe projet de création d’une Maison de Santé pluriprofessionnelle avance à grand pas. Pour tenir compte des besoins, il a certes évolué mais au bénéfice des futurs usagers-patients. D’une surface de 940 m2, équipé d’un parking pour les professionnels de santé, l’équipement nécessite un budget d’investissement d’environ 1,5 million d’euros. Difficile de faire moins pour œuvrer à la santé publique, dans un cadre où les futurs loyers assureront le remboursement de la partie empruntée d’un investissement majeur pour l’avenir de la commune.


ÉCONOMIE

I ndustrielle, artisanale et commerciale, telle est la vocation du futur Parc d’acti-vités des Pâtis situé sur la zone éponyme.

Alors qu’un peu moins de 100 000 m2, à l’Est, seront dédiés à l’industrie, 120 000 m2 à l’Ouest accueilleront petites entreprises et artisans. « Pas question d’une grande surface commerciale, insiste le Maire, nous soutenons trop le commerce de proximité pour permettre l’installation d’une concurrence immaîtrisable. En revanche, de nombreux consommateurs ne trouvent pas aujourd’hui d’offre correspondante à leurs besoins sur le territoire. D’ailleurs, ce type de projet s’adosse toujours à des diagnostics de territoire, nous n’avançons pas à l’aveugle. » Pour anticiper les transferts de compétences (éco-nomique en particulier à la Communauté de Communes Drôme Sud Provence en jan-vier 2017), le Conseil municipal a voté la création d’une Société Publique Locale du Tricastin qui sera chargée de la construction et de l’aménagement de la zone, et dont la Ville est actionnaire majoritaire. Enfin, si

l’objectif de créer des emplois est le princi-pal, dans un cadre où le marché de l’acti-vité enregistre une baisse préoccupante, il ne s’agira pas de financer cette relance par le biais des contribuables. « En clair, pas d’augmentation d’impôt pour financer le projet », résume Jean-Michel Catelinois.

UN VÉRITABLE LIEU DE VIE ET D’ATTRACTIVITÉLes acteurs économiques devraient trouver là de quoi répondre à leurs projets de déve-loppement ou de création avec des parcelles de toutes tailles, une localisation straté-gique en termes de visibilité et d’accessibi-lité (avec une nouvelle bretelle d’accès au rond-point de l’Ovalie et l’élargissement du chemin de la Decelle, des infrastructures techniques dédiées, ou la couverture Inter-net haut débit). Enfin, le Parc d’activités sera pensé, construit, aménagé, comme un véritable lieu de vie et d’attractivité et pas comme

une zone d’activités traditionnellement ponctuée de bâtiments en tôles et de par-kings alignés.

PARC D’ACTIVITÉS DES PÂTIS

Saint-Paul conjuguée au futur

Une image de ce que pourrait être le futur Parc d’activités.

POURQUOI UNE SPL ?Créées par la Loi du 28 Mai 2010, les Sociétés Publiques Locales (SPL) constituent un outil mis à la disposition des collectivités territoriales leur permettant de recourir à une société commerciale sans publicité ni mise en concurrence préalable. La SPL du Tricastin a pour objet la conduite et le développement d’actions et d’opérations d’aménagement ; de même des actions qui concourent au développement économique et à l’attractivité du territoire, exclusivement pour le compte de ses actionnaires et sur leur territoire géographique. Les actionnaires sont Saint-Paul- Trois-Châteaux et Clansayes. Cette SPL du Tricastin, approuvée à la majorité du Conseil municipal, sera, entre autres, chargée de gérer la construction et l’aménagement du futur Parc d’activités des Pâtis, le chemin de la Décelle, les requalifications des carrières de Clansayes et Sainte Juste (Liaison chemin des arts). Cette SPL permet donc à la Communauté de Communes Drôme Sud Provence de disposer d’un outil économique opérationnel, dès sa prise en charge de la concession en 2017.

Présenté en réunion publique, le 11 octobre, le projet de création du Parc d’activités des Pâtis répond à plusieurs objectifs. Créer de l’emploi local, diversifier l’activité économique, renforcer l’attractivité du territoire en aménageant un site hors des zones à risques avec une approche environnementale, et fournir une autre offre, en parallèle, à la filière nucléaire. Une ambition qui devrait se concrétiser en 2018.


UNE JOURNÉE AVEC...

8:30Les premiers élèves arrivent, qu’il pleuve ou qu’il vente, Muriel Richaud est au portail pour les accueillir en même temps que de répondre aux questions des parents. Et il y en a toujours !

8:00Muriel Richaud est à son poste. Derrière son ordinateur, elle profite de ces quelques minutes pour effectuer les tâches administratives classiques d’une structure qui accueille une centaine d’enfants : commande de matériel, gestion des demandes, facturations…

15:30La pause déjeuner est terminée depuis un petit moment déjà et, tout juste sortis de la sieste, les enfants sont à l’écoute de Muriel Richaud pour un Temps d’activité périscolaire autour du livre.

16:30Les enfants rentrent chez eux mais pour l’équipe, la journée continue dans le bureau de Muriel Richaud où tous se retrouvent pour faire le point sur le projet éducatif et pallier les éventuels besoins.

10:00Après le corps, l’esprit ! Tri des couleurs, transvasement ou encore atelier peinture, Muriel Richaud met la main à la pâte et cette fois-ci, ce sont les capacités cognitives des enfants qui sont sollicitées.

9:15L’heure de la gym pour les enfants, et pour la directrice aussi ! Par petits groupes, Muriel Richaud organise des sessions de jeux et d’activités qui vont permettre aux enfants de travailler la motricité et mettre tout leur corps en éveil.

MURIEL RICHAUD

Diriger une école maternelle mobilise des compétences à la fois administratives, managériales et éducatives. Une mission plein temps pour un emploi du temps bien rempli.

La directrice de l’école maternelle du Resseguin


LA RECETTE DE CUISINE

LA RECETTE DE LAURE REIXACH

La poêlée de crevettes curry coco« Personnellement, j’aime beaucoup cette recette : c’est beau, c’est bon et on a l’impression de voyager en Asie ! » explique Laure Reixach. Sa rencontre avec son mari, en Chine, n’est sans doute pas étrangère à son goût pour les saveurs d’extrême-orient.

INGRÉDIENTS (POUR 4 PERSONNES)• 600 g de crevettes roses cuites• 200 g de riz basmati• 1 oignon• 1 piment oiseau• 2 tomates• 2 gousses d’ail• 3 cm de racine de gingembre• 2 cuillères à soupe d’huile• 10 cl de lait de coco• 10 cl de crème liquide • 1 cuillère à café de curry• 1 bouquet de coriandre• 1 citron vert• Sel, poivre

PRÉPARATION• Faire cuire le riz et le maintenir au

chaud.• Pendant ce temps, peler et hacher

l’oignon, couper les tomates en dés, peler et râper le gingembre, peler et hacher l’ail, couper le piment en rondelles et ciseler la coriandre.

• Dans une poêle, faites revenir l’oi-gnon dans l’huile 3 minutes. Ajou-ter l’ail, le gingembre, le piment et le curry et poursuivre la cuisson 2 minutes.

• Ajouter les tomates, saler, poivrer et faire cuire à feu vif 3 minutes. Dé-layer avec la crème et le lait de coco.

• Ajouter les crevettes et la moitié de la coriandre. Poursuivre la cuisson 2 minutes.

• Répartir le riz dans les bols et garnir avec le curry de crevettes.

C’est peu de dire que Laure Reixach est or-ganisée. Il n’y a qu’à consulter son agenda où figurent en plus de la planification de son travail, les menus de chaque repas plu-sieurs semaines à l’avance. La directrice des finances et de la commande publique de la Ville, et maman de 3 enfants, arrive ainsi à se libérer du temps pour cuisiner, animer son blog de menus et de recettes, ou profiter de la pause méridienne pour jouer de l’orgue dans la Cathédrale tricastine, « une parenthèse hors du temps ». Amoureuse de sa terre d’adoption, cette tourangelle de naissance est devenue, au gré des concours, attachée principale. Autres astuces de Laure pour avoir toute latitude à concocter des repas différents et savoureux chaque jour, « des livres de recettes que j’accumule, des pro-duits locaux et de saison et de la disponibilité :

j’ai horreur du sport et nous n’avons pas de télé ». CQFD.

LAURE REIXACHORGANISÉE

• Décorer avec le reste de coriandre et le citron vert en quartiers.

Déguster !

LES MENUS DE LAURE Sur son blog, Laure Reixach propose non seule-ment des recettes mais surtout des menus à la semaine. Pratique et précieux pour tous ceux

qui lancent désespérément la question « Qu’est-ce qu’on fait à manger ? » en ouvrant fébrile-ment frigo et placard en quête d’une idée tandis que les enfants s’impatientent.

INFOS+ lesmenusdelaure.over-blog.com


TRIBUNES

MINORITÉ

MAJORITÉ

Des services publics pour faire société

I l n’aura échappé à personne que notre ville poursuit son évolution. L’offre de services publics doit continuelle-

ment s’adapter et anticiper l’évolution des besoins des Tricastins.

En cette période contrainte, deux philo-sophies s’opposent. La première consiste à réduire voire abandonner des pans entiers de l’offre de services à la popu-lation. La seconde, que nous entendons promouvoir, consiste à réaffirmer le rôle et la place des services publics.En cela et parce que les conditions de maîtrise budgétaire ont été créées et réunies, le budget 2017 concrétise et prolonge cette ambition sans recourir à l’augmentation des taux d’impôts com-munaux. 2017 verra se poursuivre l’engagement du programme pluriannuel de maintenance des équipements de notre ville. Toutefois les services publics ne sauraient se résumer aux travaux d’investissement. Ce sont aussi des hommes et des femmes

qui, au quotidien, pour mettre en œuvre les politiques publiques municipales avec une exigence permanente de qualité. Si le contexte financier est contraint, il invite non pas au désengagement mais à la créativité pour inventer d’autres manières de servir l’intérêt général des Tricastins. C’est le sens de la création de Etablissement Public Industriel Com-mercial (EPIC) qui doit servir à réunir tous ceux qui souhaitent promouvoir le patrimoine, la défense du commerce de proximité, la mise en valeur de la truffe du Tricastin. C’est l’esprit qui avait déjà guidé la création de l’association Mosaïc. Autre nouveauté à Saint-Paul, la création - pour aménager le Parc d’activités des Pâtis - d’une Société Publique Locale (SPL) qui va permettre une véritable gestion d’entreprise, source de performance, de réactivité et de souplesse.Lors du dernier Conseil Municipal, trois conseillers de la minorité ont contesté cette création. La majorité a clairement

affiché son objectif de développer un nouveau parc d’activités depuis 2010. Il serait de mauvaise foi de prétendre le contraire. Cette création est faite en toute transparence avec la Communauté de communes qui d’ailleurs participera, via le contrat de concession, à cette réa-lisation dès 2017.La municipalité continuera à organiser la dyna mique du territoire en étroite colla-boration avec la CCDSP, n’en déplaise à certains. Fadma Abbassi, Claire Aubert, Stépha-nie Bakhtar, Chantal Belezy, Daniel Bernard, Jacqueline Bessiere, Rita Betrancourt, Georgia Brun, Jean-Mi-chel Catelinois, Emmanuel Crapis, Guillaume Depierre, Romain Entat, Guy Fayolle, Jean-Luc Lenoir, Claude Loverini, Jean-Claude Monnier, Ingrid Mourey, Alain Rivière, Daniel Rollet, Catherine Seguin, Tahar Sellal, Julien Szymanski, Aurore Verplancken

E n 2014 nous avons vu la naissance de la Communauté de Communes Drôme Sud Provence « CCDSP »,

cette intercommunalité acquiert petit à petit des compétences pour ses 40 791 ha-bitants. La CCDSP se dote tout d’abord de compétences obligatoires (l’aménage-ment du territoire et le développement économique) puis de compétences facul-tatives (les déchets). Pour certains d’entre vous, cela peut être une énième couche au fameux « mille feuilles » administra-tif mais il faut savoir que les Communes au sein de la CCDSP peuvent également mutualiser des projets, et des actions. Notre communauté de Communes gran-dit et sera beaucoup plus présente dans notre vie de tous les jours, bien qu’elle le soit déjà. Pour grandir et pour travailler ensemble, nos délégués (aussi conseillers municipaux) doivent être force de propo-sitions et doivent décider dans l’intérêt général des habitants de la Communauté de Communes.

Pourquoi les élus de la majorité de Saint-Paul-Trois-Châteaux veulent à tout prix mettre en place des structures satellites sur des projets qui tel que le tourisme (promotion de la richesse de notre bassin de vie) et l’activité économique (zone des Pâtis) alors que ces dossiers devraient être traités et pris en charge par la CCDSP en 2017 ?

Lors des derniers Conseils municipaux, à nos questions, il nous a été répondu que ces structures créées par la Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux ne vont pas à l’encontre de la CCDSP… Mais alors pour-quoi les créer ? Pourquoi ne pas laisser la CCDSP gérer ce qu’elle doit gérer ? Pour-quoi ne pas lui faire confiance ? Au lieu de cela Monsieur le Maire et son équipe viennent de créer un EPIC « Saveurs et Pa-trimoine » pour gérer le tourisme, et créer une SPL pour gérer la Zone des Pâtis !

Cela montre une nouvelle fois la mauvaise volonté de Monsieur le Maire à ne pas aller

dans le sens « communautaire ». Sur le site Internet de notre ville, nous pouvons lire la définition de ce qu’est une inter-communalité « Fondé par la loi du 22 mars 1890, le principe d’intercommunalité permet aux communes de se regrouper au sein d’un établissement public, facilitant ainsi leur col-laboration. »

Comment et de quelle façon, les élus de la Communauté de Communes peuvent avec sérénité et ambition bâtir des projets pour la population du territoire si la Commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux fait cavalier seul et s’oppose par des décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt général commu-nautaire !

Armelle Montagne-Dallard, Philippe Benoit, Isabelle Bonnot, Martine Duriaud, Sophie de Dianous, Pierre Ghiban.Groupe d’opposition St-Paul Notre Avenir.https://www.facebook.com/sp3c2020

L’intercommunalité… un jour oui, un jour non pour monsieur le Maire ! ! !

HISTOIRE ET MÉMOIRE


Les premiers journaux ressemblent à un procès-verbal mais leur vocation d’élever la conscience citoyenne est déjà bien présente.

SPÉCIAL 40E NUMÉRO

Histoire de la presse municipaleHéritier du garde champêtre dont les « Oyez ! Oyez ! » résonnent encore dans la mémoire des anciens, votre magazine municipal fête son 40e numéro.

gazine publié une fois par an mais lance un nouvel outil : La lettre du Maire, un document de quatre pages en couleurs publié tous les trois mois. En 2001, Claude Gerfaud emporte les élections municipales et crée le journal En toutes Lettres dont le premier numéro sort en octobre 2002. Avec un format plus proche des journaux traditionnels, ce document de 20 pages rompt avec le papier glacé et opte pour un papier recyclé. Il est publié jusqu’en décembre 2007. Janvier 2009, la nou-velle équipe municipale, conduite par Jean-Michel Catelinois propose un magazine de 24 pages qui mêle promotion du territoire, explica-tion des politiques publiques, pré-sentation des activités et portraits d’habitants… Un vrai magazine qu’on ne vous présente pas puisque vous l’avez entre les mains.

40 numéros ! C’est l’oc-casion de revenir, le temps d’une page, sur

l’histoire d’une presse pas comme les autres. D’une presse dont toutes les études montrent qu’elle est la plus lue de toutes, d’une presse qui raconte Saint-Paul depuis bientôt 40 ans : la presse municipale.

UNE LONGUE NAISSANCESi les premiers bulletins municipaux connus datent de 1874 (Grenoble, Amiens, Rouen), c’est seulement à partir de 1884 qu’ils se développent, grâce notamment aux lois promul-guées cette année-là, qui en plus d’instaurer le suffrage universel pour les élections municipales, entérinent le caractère public des séances des Conseils municipaux.

Pendant plusieurs décennies, ces journaux municipaux ressemblent donc plus à un procès-verbal qu’à un magazine, mais leur vocation d’élever la conscience citoyenne de chacun est déjà bien présente. Au début du XXe siècle, cet outil se pro-page un peu partout en France, et dès 1930, la ville de Marseille innove avec une publication au ton journa-listique. Cela fait sensation et tout le monde s’y met. Mais c’est entre 1970 et 1980 que cette presse ex-plose avec notamment l’apparition des services communication dans les collectivités.

BIENTÔT 40 ANS DE PRESSE TRICASTINEDe mémoire d’archiviste, le premier magazine d’information munici-pale date de novembre 1983 et est initié par le Maire d’alors, Marcel Gony. Il s’agit d’un livret de 20 pages à parution semestrielle dont la Une est illustrée par une peinture, une aquarelle ou un dessin d’un artiste local. Son titre : Saint-Paul 3 Châ-teaux. Mars 1989, Michel Escalon devient maire. Il conserve un ma-

Changements de maquette et de ligne éditoriale au fil des années.

FÊTE DU LIVRE DE JEUNESSES A I N T- PAU L-T R O I S- C H ÂT E AU X D R Ô M E F R A N C E

01 → 05

L E S O U D E S É C O L E S L A Ï Q U E S P R É S E N T E

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LE MAGAZINE N°40 - DÉCEMBRE 2016 - JANVIER - FÉVRIER 2017 · 2016. 12. 14. · n°40 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 1 DOSSIER Parole aux Tricastins SAINT-PAUL TR IS-CHÂTEAUX LE