16
www.vaulx-en-velin-lejournal.com Entre suppressions de postes, socle commun en Zep, “heures sup”, dispositifs nouveaux comme Eclair, expériences tous azimut... la rentrée sco- laire n’est pas pépère. Quand déjà gronde la colère, certains diraient : vive l’école buissonnière ! Lire p.8 et 9 Le maire fait le point sur les chantiers en cours, mais aussi sur sa vision de l’avenir de la ville. Si le déve- loppement de l’agglomération passe par Vaulx, Bernard Genin défend l’idée que ce sont d’abord les habitants sont au cœur de son action. Lire p.5 Bernard Genin : l’humain au cœur de notre action Ecoles, collèges, lycées : la rentrée est de rigueur 7 septembre 2011 n° 35 - 0,76 C’est reparti pour une nouvelle saison culturelle Le centre culturel Charlie-Chaplin présente sa saison le 16 septembre. Le même jour, sera dévoilé le nouveau bibliobus. Quand le cinéma Les Amphis profite de cette rentrée pour installer le numérique dans ses locaux. Et que la biennale d’art contemporain s’installe à Vaulx le 15 septembre. Lire page 6, 7 et 13 Bernard Pouget, pharmacien et entrepreneur au centre-ville Lire p.3 © Johann Trompat

Le maire fait le point sur les chantiers en cours, mais aussi sur sa vision de …vaulx-en-velin.net/wp-content/uploads/2018/09/vaulx-35... · 2018. 9. 7. · Adjoint au maire de

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • www.vaulx-en-velin-lejournal.com

    Entre suppressions de postes, socle commun enZep, “heures sup”, dispositifs nouveaux commeEclair, expériences tous azimut... la rentrée sco-laire n’est pas pépère. Quand déjà gronde la colère,certains diraient : vive l’école buissonnière !

    Lire p.8 et 9

    Le maire fait le point sur les chantiers en cours, maisaussi sur sa vision de l’avenir de la ville. Si le déve-loppement de l’agglomération passe par Vaulx,Bernard Genin défend l’idée que ce sont d’abord leshabitants sont au cœur de son action.

    Lire p.5

    Bernard Genin : l’humainau cœur de notre action

    ▲Ecoles, collèges, lycées :la rentrée est de rigueur

    7 septembre 2011n° 35 - 0,76 €

    C’est reparti pour une nouvellesaison culturelleLe centre culturel Charlie-Chaplin présente sa saison le 16 septembre. Le même jour, sera dévoilé le nouveaubibliobus. Quand le cinéma Les Amphis profite de cette rentrée pour installer le numérique dans ses locaux. Etque la biennale d’art contemporain s’installe à Vaulx le 15 septembre. Lire page 6, 7 et 13

    Bernard Pouget,pharmacien et entrepreneur au centre-ville Lire p.3

    © J

    ohan

    n Tr

    ompa

    t

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page1

  • CERTES, un collectif de locatairesavait déjà été créé en 2008 mais,concrètement, peu d’actions étaientconstatées sur le terrain. Petit à petit,la structure a été laissée à l’abandon.Et sans relais, il n’est pas évident d’ins-taurer un dialogue entre bailleurs etriverains. La situation est parfoisdevenue critique, avec des soucis detravaux et d’ordures. Depuis janvier,

    une poignée d’habitants a décidé deraviver la flamme et de recréer uncollectif. Telle est la genèse de la nou-velle association des locataires duchemin Pierre-Dupont. “Il fallait défendre nos droits, mais aussiramener un peu d’animation dansnotre quartier, insiste Tarik Gasmi, lenouveau président accompagné desmembres du bureau de l’association.

    Pour nous soutenir dans notre tâche,nous avons pu compter sur l’associa-tion le Lien. Notre priorité reste de rap-peler le bailleur à ses obligations. Ledialogue a été interrompu. Et il y a dessituations difficiles, comme les déchetsou les problèmes de loyers impayés”.Faire avancer les choses reste le motd’ordre. Le collectif œuvre du mieuxqu’il peut. Une fête des voisins a déjàété organisée ainsi que le nettoyagedu quartier avec le Grand-Lyon.Avancer coûte que coûte et regagnerla confiance de tous ne sera pas unemince affaire. Les problèmes de recy-clage et d’insalubrité sont récurrentset le comité va devoir se retrousserles manches. Mais de nombreux pro-jets sont en cours, notamment l’orga-nisation d’un camp pour les jeunes etune fête de quartier. Une permanence a été installée au10 chemin Pierre-Dupont. On ytrouve de l’aide pour remplir les for-mulaires et autres démarches admi-nistratives mais surtout une oreilleattentive et une main tendue. R.CPratique : permanences les mardi etjeudi de 18h à 19h. Tél. 07 61 21 93 87.

    RIEN ne le destinait à la mode, lui quiétait garagiste. Et puis, à force de setacher les mains et le nez avec lecamboui, il en a eu assez et s’estorienté vers le textile. C’était en 1989.Après Villefranche, Zareh s’implantedonc à Vaulx-en-Velin où il a ouvertsa boutique de prêt-à-porter : Etatd’esprit. A 52 ans, ce Décinois fait

    désormais partie du paysage de la ville. Ce qui l’a poussé à venir sur la com-mune ? La demande bien sûr. Maisaussi l’optique de trouver un localcommercial plus proche de sondomicile. “Et surtout les jolies filles!”,lance-t-il sur le ton de la plaisanterie.Les Vaudaises seraient-elles deve-nues des victimes de la mode ? Pourle bonheur de ces dames, Zareh adonc choisi d’axer son commerce surla mode à petits prix. Les hommes nesont pas en reste avec un espaceentièrement dédié à ces messieursquelque peu délaissés sur le créneau. “Le textile a toujours été mon rayon,souligne-t-il avec un large sourire auxlèvres. Je suis très heureux d’être dansce petit centre-ville. Je me sens un peucomme un pionner même avec uneexpérience de plus de vingt ans dans cedomaine. Surtout, ça change deVillefranche où il n’y avait pas beau-coup d’âme. Ici on sent de l’énergie”. Au-delà des modes qui vont et vien-nent au gré du temps, Zareh luiespère s’inscrire dans la durée… Etavec élégance !

    R.C

    IL ALLAIT avoir 71 ans. RenéBeauverie, ancien adjoint au maire,mais aussi l'un des fondateurs de lasection du Parti socialiste à Vaulx-en-Velin ou encore président du syndicatde gestion du Grand parc de Miribel-Jonage, est décédé le 29 août.René Beauverie est né le 19 septem-bre 1940 à la Croix-Rousse. Il devientinstituteur et c'est à l'école normalequ'il rencontre sa future épouse. Ilsseront tous deux instituteurs à Vaulx-en-Velin, lui à Mistral puis à Vilar où ildevient directeur. En 1972, il parti-cipe à la fondation de la section vau-daise du Parti socialiste. René Beauverie est élu de la majoritémunicipale en 1997 avec le maireJean Capievic. Il est d'abord adjointau Relations internationales puis 3e

    adjoint chargé des Transports et de laCirculation en 1980. Son secondmandat, en 1983 débute avec JeanCapievic : il obtient la délégation quilui tient le plus à cœur,l'Enseignement et la Vie scolaire (ilsera 2e adjoint), qu'il conserve quandMaurice Charrier devient maire en1985. Un troisième mandat en 1989lui apporte, en plus de la Vie scolaire,

    les Travaux des écoles. Puis en 1995,toujours avec Maurice Charrier, ilaura en charge le Projet éducatif glo-bal. De lui, ses amis et compagnonsen politique Armand Menzikian etMichel Bridon, disent d’ailleurs que“l’école était son combat, une véritablepassion, c’était un défenseur de la laï-cité et de l’école publique”. En 1998, il est élu au Conseil régional,mandat qu'il conservera jusqu'en2004. En mars 2001, il est réélu auxélections municipales sur la liste deMaurice Charrier et devient adjoint àl'Urbanisme auquel il ajoutel'Environnement en 2005. De 2001 à2008, il est aussi conseiller commu-nautaire au Grand-Lyon et présidentdu Syndicat mixte pour l'aménage-ment de la gestion du parc de loisirsde Miribel-Jonage (Symalim). Sa passion pour l'éducation, il l'aappliquée au Grand parc en créantles projets pédagogiques à la fermedes Allivoz. Il s'est aussi beaucoup investi dans sadernière délégation : l'Urbanisme, luiqui a eu à cœur d'accompagner lerenouvellement urbain de Vaulx-en-Velin. Pour le maire Bernard Genin,

    qui était adjoint au Logement quandRené Beauverie était à l'Urbanisme, “ila marqué notre ville de son empreinte,

    il a participé à sa construction”.Bernard Genin se souvient encored'un homme “attaché à ces idées

    généreuses de la lutte pour plus de jus-tice, de laïcité, de respect”.

    E.G

    vaud

    ais2

    Catherine Durand, la volonté d’innover

    ELLE est la nouvelle trésorière principale de Vaulx-en-Velin, auquel elle ajoute le titre, depuis le 1er septembre,d’inspecteur divisionnaire. Madame la trésorière gère lecentre des finances publiques, il y a peu trésorerie deVaulx-en-Velin, né de la fusion entre la direction desimpôts et celle de la comptabilité publique. “Trésorerie deproximité pour les particuliers, le centre des financespublique est chargé de la collecte des impôts des Vaudais,précise Catherine Grange. Je suis aussi le comptable de lacollectivité, c’est-à-dire que je m’occupe du suivi de la gestionde la Ville et je transmets mes comptes à la chambre régio-nale des comptes qui les vérifie”. Ancienne auditrice à ladirection régionale des finances publiques, elle est, dit-elle, “passée de l’autre côté du miroir : avant je vérifiais,maintenant je fais”. En gardant toujours à l’esprit que cemétier qu’elle aime, est une mission de service public.

    Catherine Grange Madame la trésorière

    Un nouveau collectif pour les locataires du chemin Pierre-Dupont

    Adjoint au maire de 1977 à 2008, mais aussi l'un des fondateurs de la section du Parti socialiste à Vaulx-en-Velin ou encore président dusyndicat de gestion du Grand parc de Miribel-Jonage, René Beauverie est décédé lundi 29 août.

    Entrepreneur et gérant d’une nouvelle boutique,Zareh Agobian s’est installé dans le centre-ville.

    DANS l’éducation nationale depuis dix-sept ans, CatherineDurand est passée de l’enseignement de l’anglais à despostes administratifs de direction. Après avoir été princi-pale adjointe du collège Boris-Vian à Saint-Priest, la voicinommée principale du collège des Noirettes, un établis-sement flambant neuf après rénovation. “Un lieu formida-ble”, dit-elle, où elle s’engage à innover en matière depédagogie, d’accompagnement en profitant du dispositifEclair, expérimenté dès cette rentrée aux Noirettes. A sesyeux “cela va permettre de travailler autrement avec desmoyens supplémentaires en personnel, en heures…”. Pourvenir ici, elle a fait acte de candidature, motivée pour “tra-vailler dans les banlieues, là où il y a plus de besoins”. La prin-cipale compte mettre “toutes les volontés en œuvre, donnerde l’ambition aux gamins, passer par d’autres chemins”pour favoriser la réussite. Tout un programme.

    Zareh Agobian, la mode par étatd’esprit

    Vaulx

    -en-V

    elinjo

    urna

    l- 7 s

    epte

    mbr

    e 20

    11 - N

    °35

    Le quartier se reprend en main avec la formation d’un collectif de locataires. Agirau quotidien reste une priorité mais également ramener de l’animation et du lien.

    René Beauverie, défenseur de la laïcité et de l’école publique

    René Beauverie (à gauche), alors adjoint à l’Urbanisme, avec Maurice Charrier, Bernard Rivalta et Bernard Genin, au centre-ville.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page2

  • 3Vaulx-en-Velinjournal- 7 septem

    bre 2011 - N°35

    Bernard Pouget, pharmacien et entrepreneur au centre-villeEn trente ans d’activité, Bernard Pouget a vu le centre-ville se transformer. Une transformation à laquelle il a participé, même dans lesmoments les plus difficiles à travers notamment l’association des commerçants de Centre Vie.

    LOIN d’une carrière plan-plan,Bernard Pouget a passé trente ans aucentre-ville, trente ans parfois mou-vementés au gré des évènements etdes transformations urbaines. C’estpourtant avec un pincement aucœur qu’à tout juste 60 ans, il quittesa pharmacie et les Vaudais qui ontpartagé avec lui leurs soucis de santé,mais bien plus encore, des relationsquasi familiales. “J’ai soigné trois géné-rations de Vaudais, je les connais bien,c’est difficile de les laisser…”.Son regard se tourne vers ce passéqui a construit sa relation toute aussiintime avec la ville. Ce Lyonnais com-mence sa carrière à la Croix-Roussepuis à Vénissieux. Quand une phar-macie se vend au Grand-Vire en 1981il se lance, associé à une autre phar-macienne. “Auchan venait d’arriver, onnous promettait monts et merveilles. Ily eu aussi Ikea avec un million de visi-teurs en 1985”.Une période faste, en somme. “Maisles problèmes se sont accumulés,poursuit Bernard Pouget. La galeriemarchande était mal conçue, mal iso-lée, il y avait des courants d’air partout.Et la direction d’Auchan n’a jamais faitles travaux nécessaires pour déplacerses caisses. Puis le Grand-Vire a étévendu et là, les choses ont périclité.Sans compter avec les événements de1990”.Petit à petit la clientèle ne vient plus,les enseignes fuient la galerie mar-chande. “J’ai bien cru faire faillite, com-mente le pharmacien qui venait deracheter les parts de son associée. J’airéduit le personnel et nous avons tenu,

    tant bien que mal”. Toujours en 1990,la Société d’équipement du Rhône etde Lyon (Serl) reprend la gestion duprojet Grand-Vire et des commerces.“Avec la volonté, affirme BernardPouget, de redynamiser les commer-ces au centre-ville”.Dans le même temps, le pharmacienrelance, avec d’autres commerçants,l’association des commerçants du

    centre-ville, Centre Vie, dont ildevient le président. Après la ferme-ture définitive d’Auchan en 1992,impossible de commercialiser lagalerie marchande : “La période a ététrès difficile, la galerie était déserte,avec seulement quatre ou cinq bou-tiques, le tabac, trois banques et deuxpharmacies”.Au milieu des années 90, naît le pro-

    jet d’un nouveau centre-ville puis laconstruction du Planétarium puis dulycée Doisneau. En 1997, l’Etat meten place les Zone franches urbaines.“Ça m’a sauvé, concède BernardPouget. J’ai ainsi pu garder le person-nel”. La même année, Casino s’installeà Vaulx-en-Velin. Deux ans plus tard,le Grand-Vire est démoli, le centre-ville se reconstruit avec des loge-

    ments et des espaces publics et lescommerces du Grand-Vire sontinstallés en pied d’immeuble. “On nepouvait pas mettre deux pharmacies.La seule solution pour ne pas en perdreune, c’était de construire un immeuble”. Bernard Pouget le pharmaciendevient entrepreneur par obligation.Il construit alors un bâtiment destinéà accueillir des entreprises et sa phar-macie en pied d’immeuble, face àCasino. Il s’endette, mais l’opérations’avèrera payante. La pharmacie faitaujourd’hui partie du paysage local,l’implantation des bureaux est réus-sie. “On doit ce centre-ville à la volontépublique et notamment à celle deMaurice Charrier. Je suis admiratif desa pugnacité”, rend-il hommage àl’ancien maire de Vaulx-en-Velin.Douze ans après la démolition duGrand-Vire, l’association des com-merçants est toujours active : “On aconservé, et c’est extraordinaire, lamême structure que dans un centrecommercial : chaque commerçant doitadhérer. C’est une chance pour mettreen place des animations et maintenirun niveau de qualité”. Bernard Pougeta vendu sa pharmacie et l’immeublequi va avec. Il va se consacrer à l’ébé-nisterie – “le métier de mon père, je suispharmacien mais c’est accessoire,j’aime travailler le bois”. Et, “pouvoirenfin voyager”. Son seul regret enquittant Vaulx-en-Velin : “On a toujoursce pont de Cusset et une ville de plus dequarante mille habitants où l’on entreavec un stop et sans signalétique !”.

    E.G

    Antéor crée un centre d’affaires au Mas du TaureauDepuis son installation à Vaulx en 1995, la société Antéor a évolué. Et complèteson offre de service avec le centre d’affaires Acti’buro.PREUVE que le quartier du Mas duTaureau connaît un regain d’intérêt :c’est justement là qu’Antéor, sociétéqui accompagne depuis quinze ansles créateurs et les entreprises endéveloppement, installe ses bureauxet sa dernière innovation : Activ’buro.Avec elle, Antéor propose, dans lesanciens locaux de la Maison dudépartement du Rhône (MDR) entiè-rement réamménagés, la locationd’une douzaine de bureaux équipéset d’une salle de réunion. “Cela résultede la conjonction d’une envie et d’unbesoin, explique Régis Duvert, créa-teur et dirigeant de l’entreprise. Lebesoin d’accueillir des personnes han-dicapées et donc d’avoir un lieu parfai-tement accessible. Et l’envie de créer

    quelque chose de nouveau”. Antéor adonc profité de l’été pour déména-ger au Mas du Taureau, chemin duMont-Pilat et s’agrandir en créant lecentre d’affaires Activ’buro : “Noussommes situés en zone francheurbaine, ce qui est intéressant pour lalocalisation d’une entreprise, ajouteRégis Duvert. D’autant que nous som-mes amenés à accompagner de jeunescréateurs”. Une initiative que Régis Duvert avoulu en concertation avec le serviceEconomique de la Ville et avec lapépinière d’entreprises Carco. “Je nepeux imaginer de travailler sans laVille, ce sont ses services qui sont lemieux à même de connaître les besoinsexprimés par les entrepreneurs. Quant

    à la pépinière, nous avons de très bon-nes relations avec ses responsables,d’autant que nous avons été hébergésà l’espace Carco”. Et Régis Duvertcompte mettre un peu de capitalsympathie dans ce centre d’affairesen instaurant des cafés entrepre-neurs : “Nous travaillons depuis denombreuses années sur les créationsd’entreprises et les dispositifs d’accom-pagnement. Mais il existe peu deréponse globale à leurs questions surl’Est lyonnais et nous souhaitons met-tre en place un pôle de l’entreprenariatpour mutualiser tout ce qui existe déjà.D’où l’idée de ces rencontres afin queles créateurs d’entreprises puissentéchanger sur leurs besoins”. Et decontacter le Grand-Lyon pour l’asso-

    cier à cette démarche qui visera, àterme, à mettre en place des ateliersavec des chefs d’entreprises et desconsultants bénévoles. E.G

    Antéor – Activ’buro : 1, chemin duMont-Pilat. Tél. 04 72 04 09 69 ou 0608 28 71 84.

    Jacques Commaret, ancien adjoint à la CultureIL ÉTAIT avant tout un infatigable mili-tant. Instituteur de métier, JacquesCommaret a été élu communiste àVaulx-en-Velin de 1965 à 1995 aux côtésdes maires René Carrier, Robert Many,Jean Capiévic et Maurice Charrier. Il avaitalors 24 ans et restera 30 ans au sein duconseil municipal. Lors de ses deux der-niers mandats, il fut adjoint chargé de laCulture, lui qui aimait le chant, lamusique et le théâtre. Il créa le premiercentre culturel, au Village, avant d’inau-gurer le centre Charlie-Chaplin. Finconnaisseur de la politique de la ville, ilparticipa à la métamorphose de Vaulx-en-Velin avec la construction de la Zup.Il était aussi secrétaire de la section PCFde Vaulx-en-Velin à la fin des années 60et participa à la direction de la

    Fédération du Rhône du Parti commu-niste. Au début des années 70, il fut undes principaux animateurs du groupedes élus communistes à la Communautéurbaine de Lyon. Il assuma aussi le secré-tariat de l'Association départementaledes élus communistes et républicainsdu Rhône et fut aussi conseiller régionaljusqu'en 1986.Jacques Commaret était aussi un pon-giste de très bon niveau. Membre del'ESLV de 1982 à 2000, il avait été joueurpuis responsable de la section tennis detable et enfin président de l'ESLV jusqu'àson départ à la retraite qui le vit quitterVaulx-en-Velin pour s'installer en Isère. Ilfut longtemps aussi, membre de la CTDtennis de table Ufolep du Rhône etorganisateur des trophées jeunes.

    S’il s’éloigna du PCF au cours des années1990, recherchant de nouvelles voies àgauche, il ne cessa jamais de militerpour la liberté et contre le libéralisme.Car il n’avait de cesse d’être de tous lescombats et il était présent lors des mani-festations sur les retraites. “Sa disparitionlaisse un grand vide et nous attriste tous”,soulignait le maire, Bernard Genin. Il continuait aussi de s’intéresser à saville, à ses transformations, au centreculturel Charlie-Chaplin auquel il res-tait attaché, mais aussi à son ancienparti, en témoigne sa participation,l’hiver dernier, à une rencontre avecune chercheuse de l'agence d'urba-nisme sur l'identité communiste deVaulx-en-Velin.

    Régis Duvert, dirigeant d’Antéor et d’Activ’buro, au milieu de ses collabora-teurs Mounia Mekkaoui et Stéphane Roche.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page3

  • MURMURE de l’eau sur la coque,gazouillis des oiseaux et petite brises’insinuant dans les cheveux…Bienvenue à bord du Felix de Azara,la navette fluviale électrique quisillonne le canal de Jonage depuis le4 août. EDF et le Syndicat intercom-munal d’aménagement du canal deJonage se sont associés pour propo-ser des balades gratuites jusqu’au 30octobre. Elles sont ouvertes à tous lesparticuliers mais aussi aux groupes.Les trois embarquements quotidiens,à 10h30, 14h et 16h, se font en fonc-tion des jours au niveau du Carré desoie (au bout de la rue Victor-Jara), aupont de Décines et au pontd’Herbens. Le parcours bucoliquerelie le barrage de Jonage à l’usinehydroélectrique de Cusset. Où,chaque nuit, l’embarcation – qui car-bure aux énergies renouvelables –recharge ses batteries qu’elle ali-mente le jour grâce à des panneauxsolaires. Bucolique et inédit puisque depuis lepont du bateau, les lieux prennentun tout autre visage, comme leGrand Large, qui se mue en petit portde plaisance plongé dans une lan-gueur estivale. Voguant à la vitessed’un escargot au galop, l’on a tout letemps d’admirer hérons, grues etcastors, alors que des libellules for-

    ment une escadrille pour nous escor-ter. “C’est très agréable”, félicite unefamille vaudaise. Pour Virginie etKarim c’est une “autre façon de voir laville”. Quand leur fils, Luca, 3 ansassure “adorer le bateau”, entre deuxbouchées de BN goût fraise. Le grand

    air, ça creuse. Au fil de la “croisière”, lecatamaran vogue dans un mondeintemporel, quasi immobile… Lesromans de Simenon où le commis-saire Maigret enquête dans le milieufermé des mariniers ne sont pas loin.Alain, de Villeurbanne se félicite lui

    aussi de “découvrir de manière origi-nale une partie de notre patrimoine”,alors que deux cyclistes doublent leFelix de Azara, lancés comme des flè-ches sur le chemin de hallage. Par lejeu des perspectives et des illusionsd’optique, l’expérience offre même

    des tableaux hors du commun.Comme lorsque le crayon de la PartDieu semble sortir de l’usine deCusset pour se ficher dans un taillecrayon fantaisie géant : la basiliquede Fourvière.A la barre, en fait un tout petit joys-tick, le capitaine Jacquy fait assautd’anecdotes et joue les guides. Selançant même dans une étude com-parée des qualités esthétiques desdifférents canaux français avec unpassager. Alors que chacun sait quele canal du midi est le plus réussi, par-tialité oblige !Les deux heures de croisières font l’u-nanimité, que l’on vienne du centresocial Le Monde Réel, de la résidenceAmbroise-Croizat, des Monts-d’Or,de région parisienne ou même duNord Pas-de-Calais. En regagnant laterre ferme, tous se promettentmême de conseiller le voyage à leurentourage. Ce qui doit contribuer àassurer le succès de l’opérationpuisque le bateau est souvent com-plet. Du coup, cette expérimentationpourrait bien être pérennisée à l’ave-nir, mais cette fois sous formepayante…

    S.L

    Renseignements et inscriptions surwww.grand-parc.fr

    4Va

    ulx-en

    -Veli

    njour

    nal-

    7 sep

    tem

    bre

    2011

    - N°3

    5

    Jusqu’au 30 octobre un catamaran électrique propose des balades quotidiennes et gratuites entre l’usine deCusset et le barrage de Jonage. Une bucolique occasion de découvrir ce patrimoine de manière originale. NATURE

    La croisière s’amuse sur le canal de Jonage

    Niché au cœur du Grand parc de Miribel-Jonage, il a encore mêlé du 2 au 4 septembre, musique (Etienne de Crécy,ci-dessus ou Miles Kane, en bas à droite), animations et théâtre de rue (Utopium théâtre, en bas à gauche). Pour unpublic aussi divers que sa programmation. Peut être grâce à la tournée des marchés où son équipe et la fanfare des

    Krapos (ci-contre, le samedi 27 août au marché du Mas du Taureau) sont venus à la rencontre des habitants.Woodstower ne serait par ailleurs rien sans ses bénévoles et les chantiers de jeunes. Ainsi un groupe du centre

    social Georges-Levy a-t-il pu financer des projets en s’investissant dans la vie du festival (ci-dessous).

    Woodstower : nature et découvertesFESTIVAL

    évén

    emen

    tsVMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page4

  • Quel bilan peut-on dresser des acti-vités d’été sur la commune ?Bernard Genin : Les services de laVille ont encore accueilli de nom -breux enfants et jeunes pour les ani-mations d’été. Le seul service del’Education, qui propose les centresde loisirs et mini-camps, attendaitenviron 800 jeunes vaudais de 2 à 17ans, il en a reçu 1200. Preuve qu’il y abeaucoup de besoins. Sans compterle succès d’Eté en sport, place de laNation, mais aussi les animationsdans les quartiers, comme au LCRMalval, où plus d’une centaine dejeunes ont été accueillis par les servi-ces des Sports et de la Jeunesse.Enfin, comme chaque année, lesNuits d’été ont diverti non seulementles jeunes mais tout particulièrementles familles et elles ont investi denouveaux quartiers comme le Petit-Pont ou Cachin. Cela permet aussi ànos services d’entamer des actionsen profondeur et de faire connaîtreles structures où les jeunes peuventêtre accueillis tout au long de l’an-née. Qu’il y ait plus de monde estsignificatif de la situation danslaquelle se trouvent les familles quiont de plus en plus de difficultés.Beaucoup de Vaudaises et de Vaudaisne partent pas en vacances, c’est uneréalité que nous prenons en compte.

    Le développement de Vaulx-en-Velin se poursuit. Où en est lerenouvellement urbain ?Nous sommes dans une ville en pleindéveloppement, un grand nombred’équipements est en chantier. Jen’entends d’ailleurs plus ceux quireprochaient à notre équipe munici-pale de manquer de projets car denombreux dossiers avancent. Au Mas du Taureau, la deuxième opé-ration de relogement (Echarmeauxet Luère) a permis de reloger plus dela moitié des familles concernées,soit 200 sur 350. Cet automne, vacommencer la construction de loge-ments par Alliade Habitat sur le sitede l’ancienne piste de bi-cross, loge-ments qui devraient être livrés fin2013. Mais nous ne nous en sommespas arrêtés là. Nous avons tenucompte de la réalité du terrain et,face à la situation critique des habi-tants des chemins Mont-Gerbier etMont-Cindre, nous avons décidé – etconvaincu nos partenaires – de lesinclure dans la seconde phase derelogement, alors qu’ils n’étaient pré-vus que dans une troisième phase,pas avant 2014-2015. VilleurbanneEst Habitat va lancer auprès desfamilles, dès cet automne, l’enquêtesociale préalable au relogement.

    Au Nord, la Zac de La Grappinièredevrait voir les premières livraisonsd’immeubles fin 2013. Le centrecommercial ne sera démoli qu’unefois les commerces réinstallés dansles nouvelles constructions. En 2012,vont aussi commencer les travaux deréhabilitation et d’extension dugroupe scolaire Henri-Wallon. Plus près du centre-ville, les travauxde la Zac de l’Hôtel de ville vont com-mencer début 2012 avec les premiè-res livraisons de logements fin 2013et la construction du nouveau Casinoau Pré de l’Herpe, en pied d’immeu-ble. Les travaux du Pôle d’astronomieet de culture spatiale (Pacs) sont lan-cés et il ouvrira en 2013. Le Pacs estun équipement à rayonnementrégional. Tout le monde reconnaît laqualité du planétarium qui met laculture spatiale et scientifique à laportée de tous. Et tout le monde s’ac-corde à reconnaître que le Pacs seraun très bel équipement. L’ensemble des partenaires doitmaintenant se mettre autour d’unetable pour participer au financementde son fonctionnement. S’agissantdu Conseil général, il a participé à

    hauteur de 50 000 euros pour les étu-des. Mais il a aussi signé la conven-tion de l’Anru qui prévoit 1,8 millionsd’euros d’investissement. Je ne doutepas que chacun, Etat, Région, Conseilgénéral, Grand-Lyon, Europe – etpourquoi pas des partenaires privés– participera à la gestion de cet équi-pement. Aujourd’hui, nous avons gagnéquelque chose : l’avenir de l’agglo-mération lyonnaise passe par Vaulx-en-Velin. Le maire de Lyon et prési-dent du Grand-Lyon, GérardCollomb, l’a réaffirmé. La place duCarré de Soie est confortée, les com-merces existent, les logements sontlancés… Nous attendons un effortsupplémentaire du Grand-Lyon afinque, sur ce site, Vaulx-en-Velin soitdotée d’un équipement d’agglomé-ration significatif et emblématique,qu’il soit sportif ou culturel. Enfin, il est nécessaire que les pôlesuniversitaires soient reliés, c’est-à-dire le campus de Vaulx-en-Velin –avec l’école nationale d’architectureet l’école nationale des travauxpublics d’Etat (ENTPE) – et le campusde La Doua à Villeurbanne. Nous

    défendons l’idée d’un tramway et lepréfet soutient cette démarche. Fin2011, le Sytral devrait lancer uneétude sur ce projet.

    La ville se développe mais qu’en est-ildu patrimoine et de l’environnement ?A côté de la densification de la ville –nécessaire et que nous avons choisie –il nous semble important qu’il existedes zones de respiration, de jeux, derencontres. Pour défendre le patri-moine, il faut le faire vivre, l’adapteraux besoins. Prenons l’usine Tase, auSud. Il y a bien sûr eu une premièrevictoire avec le classement de lafaçade et de l’aile Est. Mais ça ne suf-fit pas et nous souhaitons avoir leplus rapidement possible des parte-naires qui investissent pour fairevivre ce lieu et l’ouvrir.Vaulx a aussi la chance de posséderun patrimoine naturel extraordinaire,l’eau, avec le canal de Jonage, leGrand parc, la Rize… Nous allons dès2012 commencer les aménagementsdu parc de la Rize pour l’ouvrir aupublic en 2013. Nous réfléchissonsparallèlement à y transférer le centrede loisirs Daniel-Fery qui serait enplein cœur de ce coin de nature.Nous allons commencer les aména-gements du parc du Château auVillage, tout en revalorisant le châ-teau, et créer ainsi une véritable cou-lée verte en lien avec la zone maraî-chère et le Grand parc de Miribel-Jonage, qui est, je le rappelle, à 80 %sur le territoire de Vaulx-en-Velin.Quant à la zone maraîchère, noussouhaitons – avec nos partenaires laVille de Décines, les agriculteurs biensûr, la Safer et la Chambre d’agricul-ture – mettre en place début 2012une société publique locale (SPL). Ils’agira de construire des locaux pourpermettre à de nouveaux maraîchersde s’installer.

    Comment rester une ville populaire,une ville pour tous ?Tout d’abord en poursuivant lerenouvellement urbain. Nous défen-dons l’idée d’un Anru 2 – et là encorenous avons le soutien du préfet –pour les quartiers des Noirettes,Vernay-Verchères et Sauveteurs-Cervelières, mais aussi pour à terme,créer les équipements nécessaires,c’est-à-dire une nouvelle école auMas du Taureau et une maison dequartier. Mais là encore, il faut conci-lier logique opérationnelle et logiquefinancière. Le renouvellementurbain, c’est déjà 250 millions d’eu-ros, dont 100 millions financés parl’Anru et 25 à 30 millions à la chargede la Ville. Nous avons une capacité

    d’investissement de l’ordre de 15millions d’euros par an et il y a d’au -tres opérations que celles inscrites autitre de l’Anru. Or aujourd’hui, nous devons faireface au désengagement de l’Etat, dela Caf… Les associations, les centressociaux nous alertent sur leurs diffi-cultés dues à ces désengagements,alors que les besoins des habitantsaugmentent. Nous maintenons notresoutien à ces associations, mais jus-qu’à quand ? D’autant qu’il en va demême pour la Ville. La Dotation dedéveloppement urbain (DDU) quel’Etat verse à la Ville est passée de860 000 euros il y a un an, à 820 000euros en 2011. Le préfet s’est engagéà ne pas la réduire en 2012.La question aujourd’hui, c’est celle dela situation sociale de plus en plusdifficile pour les familles, une situa-tion parfois dramatique et encoreaggravée par les mesures du gouver-nement. On ne peut pas prétendrefaire du renouvellement urbain si ondélaisse les habitants. Il faut remettrel’humain au cœur du renouvelle-ment urbain. Ce n’est pas un bâti-ment neuf, un coup de peinture quifait la vie d’une cité. Ce peut mêmeêtre dangereux car cela risque d’ex-clure certains citoyens.Enfin, rester une ville populaire, c’estdonner aux habitants les outils de laconcertation. Je fais chaque semaineune visite dans un quartier différentde la ville, nous allons reprendre lesassemblées générales de quartier(AGQ) fin septembre. Nous avons làde vrais outils de proximité et dedébat. Il y a les ateliers de la ville, plusthématiques, qui permettent uneréflexion en profondeur commenous le faisons actuellement sur lesdéplacements. Pour aller plus loin,nous allons lancer deux conseils dequartier à La Côte et au Mas, deuxquartiers où se développent des pro-jets très importants. Il existe d’autresoutils, car certains habitants ne parti-cipent pas aux AGQ ou, s’ils partici-pent, ne s’y expriment pas forcé-ment. Nous avons, cet été, interrogéles habitants du Sud, pour connaîtreleurs besoins en terme de commer-ces : veulent-ils un centre commercialassez rapidement, auquel cas il seraplace Cavellini, ou préfèrent-ils atten-dre quelques années afin qu’il soit enpied d’immeubles le long de l’avenueRoger-Salengro. Nous avons reçuplus de sept cents réponses.L’enquête se termine mi-septembre,mais je peux déjà dire que c’est untrès bon moyen de recueillir l’avis deshabitants.

    Propos recueillis par Edith Gatuing

    5

    Le maire Bernard Genin fait le point sur les grands chantiers en cours sur la commune, mais aussi sur savision politique de l’avenir de la ville. Car si aujourd’hui, chacun s’accorde à dire que le développement del’agglomération passe par Vaulx-en-Velin, Bernard Genin défend l’idée que ce sont d’abord les habitants quidoivent être au cœur de l’action municipale.

    Vendredi 2 septembre, la Ville et les associations d’anciens combattants célébraient le 67e anniversaire de laLibération de Vaulx-en-Velin. Et rappelé que la vigilance face à la barbarie ne devait jamais faiblir.

    Bernard Genin : replacer l’humain au cœur de notre action

    Vaulx-en-Velinjournal- 7 septembre 2011 - N°35

    “CETTE commémoration, comme lesautres, se veut un éternel témoignagede la nécessaire résistance face auxpouvoirs basés sur le racisme, l’antisé-mitisme et l’injustice”. Le maireBernard Genin, lors de la célébrationdu 67e anniversaire de la Libérationde Vaulx-en-Velin le 2 septembre, aune fois encore rappelé que lamémoire était un des plus sûrsmoyens de construire un avenir plusjuste. Et face à cette immense tâche,les commémorations, en parallèled’événements comme Une ville des

    mémoires, ont un rôle prépondérantà jouer. Selon la tradition, la choraleLes ans chanteurs a interprété diffé-rents chants, à commencer par laMarseillaise. Comme à l’accoutuméeégalement, la cérémonie a débutéallée du Stade, devant le monumenten mémoire aux quatorze employésde l’usine Tase, combattants, Résis -tants, qui ont participé à la libérationde la commune. Elle s’est ensuitepoursuivie devant le monument auxMorts du Village. Là, après le dépôtde gerbes par les élus et les associa-

    tions d’anciens combattants, le mairea rappelé la nécessité d’agir “pour quel’expression “plus jamais cela” continuede vivre”, a-t-il assuré. Bernard Genins’est dit confiant en l’homme, en sescapacités à combattre pour unesociété plus libre, juste et solidaire.Saluant alors les Indignés espagnols,et bien sûr les peuples libyens etsyriens. Qui démontrent à leur tour,comme les Résistants sous l’occupa-tion, que leur courage est vital.

    “Commémorer, pour résister et construire l’avenir”

    LIBERATION

    ENTRETIEN

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page5

  • 6

    DANS le cadre de Veduta et de labiennale d'art contemporain, laNième compagnie va créer avec deshabitants le spectacle “Le muséeBeckett” qui sera présenté le 15 octo-bre au Kiosque à la Soie (lire page 13).La compagnie recherche desVaudaises et Vaudais intéressés parcette aventure qui va durer un moiset demi. Nul besoin d’avoir une expé-rience de comédien. Et pour les per-sonnes qui travaillent ou qui sontscolarisées, il y aura des horaires derépétitions à la carte et donc plutôten soirée, au cinéma Les Amphis, ruePierre-Cot.

    De son côté, l’association Dans tousles sens propose ses ateliers d’écri-ture hebdomadaires, les lundi, mardiou mercredi, de 18h30 à 21h30, ainsique des ateliers bi-mensuels lesmardi ou mercredi après-midi. Sanslimite dans le temps ni objectif com-mun de réalisation, les ateliers, ani-més par des écrivains, permettent àchacun de s’exprimer dans la formeet sur le thème de son choix. Ils sontgratuits (seule l’adhésion annuelle àl’association de 20 euros est exigée)et ouverts à tous.Enfin, la MJC a ouvert les inscriptionspour l’ensemble de ses activités spor-

    tives et culturelles, lesquelles repren-nent le 12 septembre. Quelques nou-veautés sont au programme avec unatelier mime, commedia del arte etthéâtre d’ombres, le mercredi après-midi pour les enfants de 8 à 12 ans.Côté sports, une nouvelle activitéavec le body karaté le vendredi soir.

    Contacts :- Nième compagnie, Brigitte Moltoau 06 81 85 93 77. - Dans tous les sens : 1 rue Robert-Desnos. Tél. 04 72 04 13 39.- MJC, 13 avenue Henri-Barbusse. Tél.04 72 04 13 89.

    DEPUIS sa cabine, le projectionnistedomine le cinéma Les Amphis.Contrairement aux idées reçues,l’espace n’est pas si exigu. D’ici, la vuesur la salle aux 177 sièges de veloursbleu est imprenable. Grâce au dérou-leur qui permet aux bobines de défi-ler et au projecteur qui envoie le filmsur la toile, le technicien passe beau-coup de temps dans la cabine. Plus dequatre mille mètres de films défilent àchaque projection. Un film arrive sousforme de quatre à cinq bobines qu’ilfaut assembler. Le travail demandepatience et minutie. Il faut trouver lebon raccord, mais ces choses fontpartie du métier. Pas toujours évidentde tenir le bon bout… La tempéra-ture est élevée : en l’absence de cli-matisation, les machines chauffent etle thermomètre grimpe très vite. Latempérature dépasse souvent les 35

    degrés en fin de projection. Malgré la concurrence directe dumultiplexe Pathé à quelques enca-blures de là, la salle vaudaise gardeson public. Il s’agit de cinéphiles et defamilles. Sans compter les scolairesde la ville, qui sont presque tous pas-sés là se faire une toile. 9359 entréesont été enregistrées pour l’année2010, sans compter celles du festivaldu film court. Une bonne fréquenta-tion pour un cinéma de quartier dontla programmation se tourne versdeux axes : le cinéma d’auteur et lesfilms d’animation. Deux œuvres sontprojetées chaque semaine. Les filmsgrand public y sont proposés avecdeux semaines de décalage car, fauted’entrées suffisantes, les distributeursprivilégient les multiplexes. Depuis 1982, date à laquelle la salle aété inaugurée, Azzedine Soltani est

    resté fidèle au poste. “Le métier abeaucoup évolué grâce à la technolo-gie, pointe le responsable de la salle.Cela apporte des conditions de travailplus confortables. Dans le temps, lapersonne chargée de la projectiondevait rester impérativement à côtédes machines, parce qu’elles pouvaientprendre feu. Le matériel que nousavons ici date des années 90. Avec l’a-vancée de la technologie, il est un peuobsolète. Aujourd’hui, l’essentiel desfilms est projeté en numérique.D’ailleurs, d’ici à fin 2011, nous devonsaussi faire le grand saut. C’est impératif !Mais c’est tout un savoir-faire et unmétier qui disparaîtront. Notre boulotsera davantage un travail d’informati-cien”.Le passage au numérique, unenécessité pour le petit cinéma dequartier. Pourtant, il ne se fera pas

    sans un pincement au cœur. Maisavec l’arrivée de la 3D dans les salles,le cinéma municipal ne pouvait plusrester à la traîne. Fini les bobines àassembler et à nettoyer. Les films arri-veront non plus par caisses mais parfichiers numériques. Les temps chan-gent mais la magie du cinéma restela même. Rochdi Chaabnia

    Pratique : cinéma les Amphis, ruePierre-Cot. Tél. 04 78 79 17 29. Pleintarif : 4,60 euros. Réduit (- de 18 ans/+ de 60 ans/ chômeurs) : 4 euros.Enfants (- de 13 ans) : 3,30 euros.Abonnement 5 films : 20 euros. Leprogramme sur www.vaulx-en-velin.com

    Qui n’est jamais allé au cinéma municipal Les Amphis ? Cinéma mais aussi salle de projection pour les associa-tions, lieu d’accueil du festival du film court, ses facettes sont nombreuses. Que se trame-t-il derrière le rideau ?En piste, pour un petit tour côté coulisses où les bobines défilent pour la dernière fois avant de céder la placeau numérique.

    Par le théâtre avec la Nième Cie, par l’écriture avec l’association Dans tous les sens ou par l’expression corpo-relle ou artistique avec la MJC, les Vaudais sont invités à tutoyer les muses.

    COULISSES

    Les Amphis derrière le rideau

    Les Vaudais invités à exprimer leurs talentsRENTRÉE

    évén

    emen

    tsVa

    ulx-en

    -Veli

    njour

    nal-

    7 sep

    tem

    bre

    2011

    - N°3

    5

    LE CINÉMA se prépare à basculer 60% de sa diffusion en numérique, commequelque 5000 écrans en France. Les travaux se feront en trois étapes. Avec dansun premier temps, une mise aux normes de l’infrastructure. Une fenêtre de pro-jection et l’installation de la climatisation dans la cabine du projectionnisteseront indispensables. Dans un second temps, l’installation du réseau de la sallepuis celle d’un écran pour la 3D active. Sans oublier bien sûr, l’achat de lunettes.L’investissement est estimé à près de 120 000 euros TTC. La part de la Ville serade 15 000 euros, le reste est pris en charge par la Région et le Centre national ducinéma et de l’image animée (CNC) à hauteur de 105 000 euros. “Ce que nous fai-sons dans les quartiers Nord permet de renforcer l‘offre culturelle dans le secteur,souligne Nassredine Hassani, conseiller municipal délégué à la Culture. Avec lethéâtre de verdure, nous poursuivons une dynamique initiée depuis 2009 entre laGrappinière et le Village”. Les travaux ont débuté fin août mais le cinéma resteraouvert au public.

    Se projeter dans le futur

    © J

    ohan

    n Tr

    ompa

    t

    La Nième compagnie recherche des habitants pour jouer le spectacle “Le musée Beckett”.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page6

  • ACQUIS en 1987, l’ancien bibliobusprend sa retraite mais il était hors dequestion que le service s’arrête.D’autant plus que le passage de labibliothèque mobile est très attendu,que ce soit par les seniors, les jeunesenfants ou les familles. Il apporte lamagie de la lecture dans les pointsles plus excentrés de la ville. Alorsaujourd’hui, place au nouvel équipe-ment !Le nouveau bus permettra d’ac-cueillir ces publics dans des condi-tions optimales et offrira plusd’espace. Des animations pourrontainsi être mises en place au cœur dunouveau véhicule de prêt mobile.Cerise sur le gâteau, le président duCentre national du livre (CNL) a reçuune délégation de la Ville et accordéune subvention spéciale pour l’achatde nouveaux ouvrages, histoire dedémarrer sur les chapeaux de roue. “L’investissement représente un coût de260 000 euros pour la collectivité avecune dotation de l’Etat à hauteur 90 000euros, expliquent Sylvain Guillot,directeur des Affaires culturelles de laVille et Laetitia Chenebert, responsa-ble du bibliobus. Au-delà des chiffres,cela va permettre la continuité du ser-vice public dans les meilleures condi-tions. L’ancien bus connaissait des pan-nes à répétition qui perturbaient lestournées. L’absence de climatisation etde chauffage était difficile pour tous.Les habitants pourront ainsi s’installerà l’intérieur du nouveau bus. Il seraaccessible aux handicapés et équipépour accueillir les seniors. Par dessus-tout, il permettra de compléter l’offredes bibliothèques municipales grâce à

    la proximité et à la médiation culturelle”.La bibliothèque mobile accueilleaussi bien les publics que les collecti-vités. En 2010, près de 18 000 docu-ments ont été prêtés. A l’intérieur,4000 références seront à dispositionmais attention, plus de 30 000 ouvra-ges sont stockés dans les fonds pourproposer une variété de choix. Pour préparer le nouvel équipementdans sa tournée, plus de neufs moisde travaux et de réflexion ont éténécessaires. D’ailleurs une nouvelle

    signalétique accompagnera le bus etses arrêts. Cet équipement prendra laroute dès le 18 septembre. Et l’ancienbus ? Il sera recyclé et servira aubesoin de dépannage à d’autres col-lectivités.

    R.CPratique : Le bibliobus est inauguré vendredi16 septembre lors la présentation desaison du centre culturel Charlie-Chaplin (place de la Nation) à partirde 19 heures. Les bibliothèques fer-

    meront donc leurs portes à 17h30 aulieu de 19h.

    Nouveau parcours et nouveaux horaires Le mardi de 10h à 11h devant l’Hôtelde ville, de 11h10 à 12h10 à LaGrappinière et de 16h30 à 18h àGenas-Chénier.Le mercredi, une fois par mois, de10h30 à 11h30 devant la résidenceCroizat (1er arrêt le 12 octobre), de11h à 12h à Cachin-Les Barges (1er

    mercredi de chaque mois) ; tous les15 jours, de 14h30 à 16h à La Balme(1er arrêt le 28 septembre).Le jeudi de 16h30 à 18h au Petit Pont.Le vendredi, tous les 15 jours, de 16hà 18h à Jara (1er arrêt le 30 septem-bre).De 16h15 à 18h devant l’école Mistral(1er arrêt le 23 septembre)Le samedi, de 9h30 à 10h30 à l’Ecoinplace Toni-Morrison, de 10h40 à 12hdevant l’Hôtel de ville.

    7

    Dès le 18 septembre, le nouveau bibliobus circulera dans les rues de la ville. Plus spacieux, plus confortable, le nouvel investissement de lacollectivité permettra un meilleur accueil des différents publics et plus de confort pour les usagers.

    LECTURE Des livres en routeVaulx-en-Velinjournal- 7 septem

    bre 2011 - N°35

    “NON mais franchement, tu me voismoi à Chaplin ? Avec les sièges envelours et tout ? Et tu les comprends toiles résumés du catalogue ?” Michel,physique d’armoire à glace, tutoie lesdeux mètres et n’adresse pas laparole aux “théâtreux”. Vissé un ven-dredi soir à ses certitudes, à son demiet au zinc du Grand café de la mairie,il n’en démordra pas : le centre cultu-rel de la place de la Nation, très peupour lui. Têtu l’animal. Pas autantpourtant que Medhi, qui sirote sonverre en ne perdant pas une miettede cette diatribe. Au point de le fairesortir de ses gonds. “Déconne pasMichel. Je les connais un peu aux 5C. Ilsm’expliquent souvent que des genscomme toi, on va dire sceptiques,repartent heureux après les spectacles.Récemment c’était un groupe de fem-mes du Grand Vire qui venaient pour-tant de se taper un spectacle avec unefemme seule en scène !”, tonne-t-il.Lancé, il estime gonflé d’être sûr des’ennuyer à un spectacle que l’on n’ajustement pas vu. “C’est commeDerrick, y’a des épisodes chiants àmourir et d’autres non. Et au début, tusais pas !” Merci Laurent, fulguranteremarque. Laurent, habitué du café, ale Schweppes gai et le sens de la for-mule. “Ouais mais c’est que des mecspas connus !”, contre Michel, qui n’apas forcément tort. Mehdi sourit : ilattendait l’attaque classique, cares-sant son contre argument dans lefond de sa besace, prêt à dégainer.“Mais c’est pas pour ça que c’est mau-vais ! Et c’est aussi le fruit d’une poli-tique publique de la culture, qui sou-tient les petites compagnies, qui per-met à tous ces artistes de vivre en

    parallèle des grands médias, tout endonnant accès à l’art au plus grandnombre”, détaille-t-il en soulignant lesrégulières résidences d’artistes. En cemoment il s’agit de la compagnie deLaurent Vercelletto qui multiplie lesrencontres et les actions auprès de lapopulation. Autant d’occasions deséduire de nouveaux publics. Deconvaincre ceux, comme Michel, quiestiment que le spectacle vivant,“c’est pas pour eux”. “Et quand tu me dis

    que tu ne connais pas ce qu’on y joue, jete rappelle que cette année serontjoués un Shakespeare et deux pièces deMolière, Tartuffe et L’avare”. On est loinde l’austérité du trop méconnu théâ-tre d’ombre Ouzbek. Medhi ajoutantque l’on retrouvera de la danse hip-hop – la compagnie Stylistik inter-viendra d’ailleurs dans des établisse-ments scolaires de Vaulx – ainsi quedes textes plus contemporains, trai-tant de sujets qui secouent notre

    société. “Et alors ?, s’insurge-t-il. Onn’est pas obligé d’être déconnecté dumonde qui nous entoure”. La program-mation comprendra également leshabituels spectacles jeune public etde chanson ainsi qu’ A Vaulx Jazz,fêtant cette année ses 25 ans. Sansoublier que le centre Charlie-Chaplin,tout en valorisant les savoir faire vau-dais, rayonne sur la ville, l’aggloméra-tion et même la région Rhône-Alpes.Ce vendredi, Michel ressort un peu

    sonné du Grand café de la mairie, pasencore prêt à s’abonner mais tout demême à pousser la porte du centreChaplin le samedi 16 septembrepour en avoir le cœur net. Et décou-vrir dans le détail cette fameuse sai-son à l’occasion de son lancementofficiel. En plus l’Asvel ne joue pas cesoir là ! Oui, Michel vit en bière et envert.

    Stéphane Legras

    Pratique : Le vendredi 16 septembre à 19h auCentre culturel Charlie Chaplin, placede la Nation. Renseignements au 0472 04 81 18 ou 04 72 04 81 19.www.centrecharliechaplin.com

    CULTURE Centre culturel Charlie-Chaplin : quelle programmation et pour qui ?

    CINQ théâtres de l’agglomération,dont le centre Charlie-Chaplin, sesont associés pour faire venir le célè-bre cirque Plume, au Grand parc deMiribel-Jonage, du 26 octobre au 20novembre. Dans “L’atelier du peintre”,sa dernière création, on pénètre dansce lieu mythique et mystérieux, anti-chambre d’un voyage ludique où l’onbarbouille, saute ou danse… A noterqu’il est d’ores et déjà possible deréserver. Par ailleurs, 500 places autarif exceptionnel de 18 euros sontréservées, entre le 9 et le 13 novem-bre, aux personnes souscrivant uneformule d’abonnement au centreChaplin ou/et à la carte ScènEst.

    Réservez pour le cirque Plume !

    Eternel sujet de débat que la programmation du centre culturel Charlie Chaplin… A l’occasion du lancement de saison, le 16 septembre,retour sur ses tenants et aboutissants. Au fil d’une discussion imaginaire…

    Antypody par la compagnie Stanislaw Wisniewski,

    les 6 et 7 octobre.

    Le nouveau bibliobus permettra d’accueillir les lecteurs dans des conditions optimales et offrira plus d’espace.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page7

  • CETTE NOUVELLE coupe claire ne vapas faire mal, tend à dire le ministrede l’Education nationale, Luc Chatel.Pour les syndicats, c’est un nouveaucoup porté au service public d’édu-cation. En primaire, sur le plan natio-nal, la réduction concerne plus de8900 postes. Sont en premier lieutouchés les réseaux d’aides spéciali-sées aux élèves en difficulté (Rased),les maîtres formateurs, les rempla-çants… Ainsi 600 postes Raseddisparaissent ce qui, selon le Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire,prive d’aide 30 000 élèves.En bien des endroits, la restrictionbudgétaire conduit à des fermeturesde classes. Toutefois à Vaulx, les éco-les maternelles et élémentaireséchappent à l’équation établissantque lorsqu’on supprime un poste, onferme une classe. “Nous échappons àcela parce que les effectifs d’élèves sonten hausse par rapport à la rentrée2010. On compte même un certainnombre d’ouvertures principalementen maternelle. Mais nous perdons troispostes Rased”, indique Marie-FranceVieux-Marcaud, élue en charge del’Education.Selon les prévisions, 6222 élèves vontêtre scolarisés en primaire soit 2842en maternelle au lieu de 2692 l’anpassé et 3380 en élémentaire au lieude 3355. “Le nombre d’élèves parclasse va augmenter”, pointe, malgrétout, Marie-France Vieux-Marcaud.Ce qui laisse présager de nouvellessituations critiques. Les équipes édu-catives comme les parents peuvents’attendre à faire encore une fois l’ex-périence de classes sans enseignant(absent non remplacé) et de son pen-dant, des classes surchargées (quirécupèrent les élèves sans prof ).L’Inspection d’académie solution-nera-t-elle mieux le problème quel’an passé ? Alors que les effectifsd’enseignants se réduisent commepeau de chagrin ? Pour rappel, en

    juin dernier, professeurs et parentscomptabilisaient plus de 460 joursnon remplacés dans les écoles pri-maires de la commune durant l’an-née scolaire 2010-2011. Le ministèreenverra peut-être Pôle Emploi à larescousse… L’élue vaudaise s’interroge parailleurs sur “l’issue de la réflexion surles rythmes scolaires, lancée par LucChatel”. Outre la mise en place d’uneconsultation nationale, l’expérimen-tation d’un nouveau rythme estengagée dans cent collèges et lycées– avec des cours le matin, des activi-tés sportives et culturelles l’après-midi. Marie-France Vieux-Marcaud“souhaite vivement que les communessoient associées à la réflexion”. Celles-ci ont leur mot à dire d’autant que l’é-ducation prend de plus en plus deplace dans les politiques municipales

    et que les dépenses pour l’école aug-mentent– outre les dépenses obliga-toires (bâtiment, mobilier) et lesdépenses dans le champ de l’actionéducative locale, de nouveaux finan-cements accompagnent l’évolutiondes connaissances, des supports etdes méthodes d’enseignement.La commune de Vaulx-en-Velin a parexemple investi dans du mobilierergonomique à destination des res-taurants scolaires, des chaisesconçues pour que les enfants soientà la hauteur des adultes. L’écoleLangevin en dispose aujourd’hui etcela s’étendra à d’autres cantines.

    La garderie du matin une nouveauté“La Ville a aussi pris la décision poli-tique de mettre en place une garderiedu matin dans cinq établissements.

    C’est un service aux familles qui n’ontpas d’autres solutions. Il est lancé à titreexpérimental. Dans un an, nous endresserons le bilan”, déclare l’élue àl’Education en précisant : “Nousserons très attentifs au temps de l’en-fant. Les parents pourront bénéficier dedeux temps d’accueil dans la journéemais pas de trois”.Ce dispositif est proposé à partir du12 septembre dans cinq écoles :Langevin, Grandclément, Mistral,Croizat et King. Une vingtaine dedemandes ont été enregistrées enjuillet. Les inscriptions se poursuiventà l’Hôtel de ville sachant que lestemps d’accueil vont s’ouvrir sousréserve de dix inscrits. L’accueil estprévu de 7h30 à 8h30 et regroupedes enfants de maternelle et d’élé-mentaire, vingt au maximum. Deuxadultes, une personne statutaire de

    l’école et un animateur vacataire,proposeront des activités ludiquesaux enfants. Tarif : 0,50 euros à 4euros selon le quotient familial.Pratique : Direction de l’Education au04 37 45 18 75.

    Repères :A Vaulx-en-Velin+ 175 élèves en primaire (chiffre pré-visionnel).Ouvertures de classes en maternelle :1 à Makarenko B, 2 à Mistral, 1 àAnatole-France, 1 à Croizat, 1 àLangevin. En élémentaire : 1 àNéruda.

    Au niveau nationalPlus de 65 000 postes d’enseignantssupprimés depuis 2007.Dans les collèges et lycées : 4800 pos-tes supprimés et plus de 79 500 élè-ves supplémentaires en 2011-2012.12,6% d’enfants de moins de 3 ansscolarisés en maternelle contre34,5% en 2000.Le budget 2012 prévoit la suppres-sion de 14 000 postes supplémentai-res dans l’Education nationale.

    8

    AU VILLAGE, le nouveau bâtiment del’école maternelle Langevin est finprêt. Avec huit classes, il a accueilli lestout-petits, ainsi que ceux de l’an-cienne maternelle Cachin, désormaistransformée en accueil de loisirs. Ducôté des plus grands en primaire, cesont les conditions d’accessibilité etde sécurité qui ont été revues, quandla peinture des cages d’escaliers seramise à neuf aux vacances de laToussaint. Le tout pour un montantde 5,9 millions d’euros.Toujours au Village, en attendant lalivraison du restaurant scolaire de l’é-cole Grandclément, c’est dans unbungalow installé dans la cour de l’é-cole Langevin que les enfants pren-dront leur repas. La construction dece restaurant scolaire – sur le site del’école Grandclément, il sera com-mun avec l’école Langevin – a débutécet été pour une livraison à la rentrée2012. A Grandclément toujours, unesalle pour les parents d’élèves va être

    créée et les sanitaires de l’élémentai-res seront refaits. L’ensemble de cestravaux s’élèvera à deux millionsd’euros.Autre maternelle livrée pour cetterentrée, celle de l’école Frédéric-Mistral qui prévoyait son extensionafin de créer deux classes supplé-mentaires. Les tout-petits bénéficientaussi de l’installation de nouveauxjeux. Après cette première phase,vont débuter les travaux pour laréhabilitation de l’école élémentaireavec la création de trois classes.Réhabilitation qui sera achevée à larentrée prochaine. L’ensemble destravaux de l’école Mistral s’élève à unpeu plus de cinq millions d’euros.Dans un certain nombre d’écoles, laVille a effectué des travaux en prévi-sion d’ouvertures de classes. C’est lecas à l’école Makarenko (22 000euros) et à Croizat maternelle (56 000euros). Toujours à Croizat, en élémen-taire, l’ensemble des menuiseries a

    été changé (80 000 euros) en atten-dant une réhabilitation qui devraitcommencer à la rentrée 2012 pourune livraison en 2014. Toujours auSud, les élèves de l’école élémentaireCurie vont trouver une cour neuve(95 000 euros). A l’école Gagarine, c’est une premièretranche de travaux qui a été effec-

    tuée afin de refaire les sanitaires. Lacour de la maternelle a été remise enétat (65 000 euros). A l’école King, lapeinture des couloirs de circulationdes maternelles A et B a été reprise(40 000 euros). Les jeux de l’écolematernelle Neruda ont été changésau printemps dernier. A l’automne,ce sont les tracés de jeux qui seront

    refaits dans les écoles élémentaire etmaternelle Courcelles, maternelleNeruda et élémentaire King pour unmontant total de 27 000 euros. Enfin,de petits aménagements ont été pré-vus dans les écoles qui mettent enplace un accueil périscolaire le matin.

    E.G

    Les travaux d’été dans les écolesAMÉNAGEMENT

    Rentrée scolaire : l’alarme est déjà dé16 000 postes d’enseignants en moins cette rentrée, après les 50 000 supprimés entre 2007 et 2010, c’est encore un coup dur qui frappe l’é-cole publique. Quant aux réformes et expérimentations qui touchent les collèges et les lycées, elles font aussi tirer la sonnette d’alarme.Une journée intersyndicale de grève s’annonce le 27 septembre.

    Dossier réalisé par Fabienne Machurat

    Des gros chantiers aux petits travaux, du Village auSud, l’été est l’occasion d’entretenir le patrimoine sco-laire de la Ville.

    Une première journée de grèvecontre les suppressions de pos-tes est prévue le 27 septembre àl’appel des fédérations et syndi-cats de l’Education nationale,avant une autre action impor-tante envisagée en octobre. “Ledogme du non remplacementd’un fonctionnaire sur deux metl’école publique à genoux. Cettepolitique maintient un systèmeéducatif inégalitaire qui ne permetpas de lutter réellement contre l’é-chec scolaire”, dénonce l’intersyn-dicale.

    Appel à la grève

    Vaulx

    -en-V

    elinjo

    urna

    l- 7 s

    epte

    mbr

    e 20

    11 - N

    °35

    dossi

    er

    Rentrée le 5 septembre dans le nouveau bâtiment de l’école maternelle Langevin.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page8

  • déclenchée9

    APRÈS deux années passées au col-lège Jean-Vilar, les élèves desNoirettes réintègrent de superbeslocaux dont les travaux se sont termi-nés sur les chapeaux de roue – si cen’est qu’il reste à achever la salle poly-valente. Non seulement c’est neuf etfonctionnel mais l’esthétique n’estpas en reste, l’architecte HervéVincent ayant accordé un rôle privilé-gié à la couleur et à la lumière. Lanouvelle principale, CatherineDurand, et son équipe administrativeont déjà pris leurs marques dans ce“lieu formidable”. Au tour des ensei-gnants et des élèves d’y trouver leursrepères.Hélène Geoffroy, conseillère géné-rale fait le point sur les deux ans detransition à Jean-Vilar : “Le déménage-ment avait suscité beaucoup d’inquié-tudes et même un certain trauma-tisme. Mais on peut dire qu’ensei-gnants et élèves ont travaillé dans debonnes conditions, grâce notammentà l’implication de la principale,Madame Béjean. Il a fallu gérerquelques difficultés en matière detransports, de chahut dans les bus. Leschoses se sont régulées avec l’interven-tion de médiateurs TCL et de la policenationale pendant les 6 premiers mois.D’autre part, différentes craintes s’é-taient exprimées : que les choses se

    passent mal entre Villeurbanais etVaudais, or cela s’est bien passé ; cellede ne pas revenir à Vaulx. Non seule-ment il y a retour, mais en plus oncompte des collégiens supplémentai-res et le nombre de sixièmes augmente.L’équipe pédagogique a resserré lesliens avec les écoles primaires et le col-lège retrouve de l’attractivité. C’est toutl’enjeu et je suis optimiste pour la suite”.Les Noirettes compte près de cinqcents inscrits cette rentrée pour unecapacité d’accueil de six cents élèves.Le collège Barbusse est à son tourinstallé à Jean-Vilar pour deux ans “LeConseil général s’est engagé à préser-ver l’ensemble des moyens deBarbusse”, indique Hélène Geoffroy.Le retour à Vaulx est programmépour septembre 2013, dans un éta-blissement qui fera avec les Noirettesun ensemble homogène tout enétant différent. Ces deux édifices pré-figureront le renouveau du Mas duTaureau. Face à cette délocalisation,une des préoccupations majeuresdes parents demeure la question destransports. Hélène Geoffroy se veutrassurante : “Le Sytral est en alertepour la rentrée, avec des bus affectés,d’autres en attente, et des navettespour le temps de midi. De plus, un tra-vail de prévention très soutenu estprévu”.

    Au collège Valdo, différents chantiersd’entretien ont eu lieu sans compterles travaux de consolidation suite àun problème d’affaissement. Au Sud,à Duclos, des travaux ont permis derafraîchir la salle de science, le secré-tariat, l’infirmerie, les sanitaires et unprojet de réfection plus conséquentest dans les cartons. Le Conseil géné-ral soutient par ailleurs la mise enplace de classes ultramobiles danscet établissement. Expérimentédepuis deux ans dans certains collè-ges et mis en place en partenariatavec l’opérateur SFR, ce dispositifconsiste à équiper des établisse-ments avec des mini-ordinateurs queles élèves utilisent en classe et peuventponctuellement utiliser à domicile.

    Collèges : d’un chantier à l’autreTRAVAUX

    La rentrée 2011 marque le démarrage de la restructu-ration du collège Barbusse dans laquelle leDépartement investit 9,5 millions d’euros. Tandis quele collège des Noirettes, totalement reconfiguré, arouvert ses portes.

    MOINS d’enseignants, plus d’élèveset une meilleure qualité d’apprentis-sage, c’est possible ! assure LucChatel. La solution avancée c’est l’in-novation. Au collège, le programmeEclair - Ecoles, collèges et lycées pourl’ambition, l’innovation et la réussite– ouvre la voie. Il est expérimentédepuis un an au collège des Noiretteset il se met en place à Barbusse et àDuclos. Aux Noirettes, des ensei-gnants contestent son efficacité etses méthodes. D’autres l’envisagentpositivement, comme une façon detravailler autrement. Pour la nouvelleprincipale, Catherine Durand, qui aété recrutée sur la base du volonta-riat, “Eclair permet de prendre encharge les élèves différemment, enbénéficiant de moyens supplémentai-res en personnels, en heures, en maté-riel, en mettant en place des lieux parti-culiers, des cadres”. Selon elle le dispo-sitif, très ouvert aux projets, offre “uneplus grande liberté d’organisation, depasser par d’autres chemins pouraccompagner les jeunes à besoins édu-catifs particuliers, d’étayer les élèves quine sont pas portés, de leur donner del’ambition et de trouver des alternati-ves à l’exclusion”. Parce que, ajoute-t-elle, “120 000 jeunes qui sortentchaque année du système scolairesans qualification, ça n’est pas possi-ble”. Son intention n’est pas de brus-quer les choses vis-à-vis des ensei-gnants, assure t-elle. “Je leur dis : utili-sons tranquillement les moyens qu’ap-porte ce dispositif. On essaie, on fait le

    bilan et si ça ne marche pas, on feraautrement”. Une équipe est partantepour mettre en marche une sixièmeexpérimentale, attachée à un lieuparticulier dans l’établissement, oùles bases seront enseignées le matintandis que l’après-midi se fera l’aideaux devoirs. Une autre transforma-tion concerne les arts plastiques : aulieu d’une heure par semaine, les col-légiens auront cours deux heures parsemaine pendant six mois. Des par-cours diversifiés, optionnels, sontenvisagés à l’heure où “l’on tend deplus en plus vers un enseignement etun suivi individualisés”, estime la prin-cipale.

    Une autre vision des chosesDes professeurs des collègesNoirettes et Barbusse ne portent pasle même regard sur ce dispositif. Ilsrefusent une expérimentation impo-sée, des programmes limités au soclecommun et rejettent le pouvoirdonné aux chefs d’établissements “derecruter des enseignants par entretiend’embauche et en leur faisant signerdes lettres de mission”. En juin dernier,ils continuaient d’affirmer “qu’un tra-vail pédagogique de qualité en zoned’éducation prioritaire passe par untravail collectif. Les enseignants sefixent déjà des objectifs pédagogiquesavec les projets d’établissement qu’ilscoécrivent avec les équipes de direc-tion. Ils ont besoin d’heures d’enseigne-ment pour mettre en place ces projetset ils en manquent cruellement”.

    Au niveau national, une pétitionintersyndicale, lancée en juillet der-nier pour demander l’abandon duprogramme Eclair, a recueilli plus de8000 signatures. Les syndicats consi-dèrent que le dispositif “est un labora-toire de déréglementation des établis-sements, des statuts et de dérégulationde la gestion du personnel”. Ils soutien-nent aussi qu’en recentrant lesapprentissages sur le socle commun,au contraire de répondre aux besoinsdes élèves défavorisés, “il naturalisede fait les difficultés en renonçant àviser le même niveau d’exigence pourtous les élèves, quel que soit l’établisse-ment dans lequel ils sont scolarisés, etdégrade leurs conditions d’étude”.En arrière plan des réformes et expé-rimentations, dans le secondaire,beaucoup de choses se réduisent : lesdédoublements de classe, les projetspédagogiques… On économise surla formation des professeurs, on mul-tiplie les heures supplémentaires, lesproblèmes de remplacement ris-quent de survenir dès la fin septem-bre.Côté lycée, que dire de la réforme dela première qui, en introduisant untronc commun pour les S, ES et L,conduit à surcharger les classes ? Quedire aussi du regroupement des élè-ves de filières différentes en histoire-géo ? Ceux de S passeront l’épreuveau bac en première et pas les au--tres… Les conditions seront-elles làpour un enseignement de qualité ?

    Collèges, lycées : réformer pour mieux rogner ?SECONDAIRE

    Dans le secondaire, la nouveauté est mise en avant : élargissement du dispositifEclair, réforme de la première au lycée, expérimentations diverses et variées. Toutun arsenal que le ministère de l’Education nationale déploie en avançant unobjectif de qualité qu’il dissocie de toute considération quantitative.

    Ce coup de pouce de la Caisse d’allocations familiales (Caf), attribué sousconditions de ressources, est versé automatiquement (depuis le 22 août)aux familles allocataires répondant aux critères d’attribution et ayant desenfants scolarisés âgés de 6 à 16 ans. Le montant varie en fonction de l’âgedes enfants : de 6 à 10 ans, il s’élève à 284,97 euros, de 11 à 14 ans, à 300,66euros et de 15 à 18 ans, le versement est de 311,11 euros. Pour les enfantsâgés de 16 à 18 ans, l’allocation est versée sur justificatif de scolarité oud’apprentissage. Au moment de la rentrée, la Caf adressera aux allocatairesune attestation de scolarité à faire compléter par les établissements scolai-res et à lui retourner le plus tôt possible. Pour les personnes qui ne sont pas allocataires mais qui répondent aux cri-tères d’attribution, il est conseillé de se mettre en relation avec les servicesde la Caf afin de recevoir un dossier ou de consulter son site internet :www.caf.fr afin de le télécharger. Caf de Lyon : 67 boulevard Marius-Vivier-Merle. 69409 Lyon cedex 03.

    L’allocation de rentrée scolaire Vaulx-en-Velinjournal- 7 septembre 2011 - N°35

    Lundi 5 septembre, 8 h : les 6e sont les premiers àdécouvrir le nouveau visage des Noirettes.

    La maternelle de l’école Mistral a été agrandie,commence la réhabilitation de l’élémentaire.

    Jean-Jack Queyranne, président de la Région en visite au lycée LesCanuts avec le maire Bernard Genin et le proviseur David Laposse.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page9

  • UNE CENTAINE de personnes, quatreéquipes invitées mais également untournoi de pétanque avec treize dou-blettes… A cela, ajoutez un barbe-cue et une bonne dose de camarade-rie, vous obtiendrez le challenge

    Jean-Marc-Bados. La compétitions’est tenue samedi 3 septembre sur leparquet flambant neuf du gymnaseAubert. Ce challenge est dédié à la mémoirede l’ancien joueur de l’UB Vaulx. Venu

    au club en1973, il était très investidans la vie de l’association et au-delà,de toute la ville. Son décès en 1983 amarqué les esprits. “Pour nous, c’estquelque chose de sentimental, précisele président du club, RogerVuillemenot. Un événement que l’onorganise chaque année. Sans vouloirnous vanter, il s’agit d’un des rares tour-nois hommage dans la région qui duredans le temps. Comme chaque annéenous invitons des équipes de nationale2 et 3 le temps d’un samedi”. Ainsi, les Vaudais ont rencontré toutau long de la journée, les équipesd’Oullins-Sainte Foy, le Cercle laïqueAntoine-Rémond (Clar) et l’Ouestlyonnais basket (OLB). Même si leVBC s’est hissé en finale, le challengea été remporté par Oullins-Sainte Foy(62-51). Qu’importe le résultat, cequ’on retiendra de ce fameuxsamedi, c’est surtout l’esprit defamille qui anime le club et les bonsmoments autour du panier.

    RC

    Palmarès : 1. Oullins-Sainte Foy, 2.Vaulx basket club (VBC), 3. Cercle

    laïque Antoine-Rémond (Clar, Lyon6e), 4. Ouest lyonnais basket (OLB).

    10

    Le club de football se retrouve au cœur de la tourmente médiatique. Cette fois-ci, le club est accusé de s’être laissé acheté lors du derniermatch de la saison de l’équipe réserve face à l’Union générale arménienne (UGA) de Décines.

    C’est également la reprise pour le Vaulx Basket club (VBC). Pour lancer sa saison, les basketteurs du stade Aubert ont organisé le 26e chal-lenge Bados. Une véritable institution au Sud.

    FOOTBALL Soupçons et grand bruit autour du FC Vaulxév

    énem

    ents

    “LA PRATIQUE du sport en club est souvent freinée par les difficultés des familles às’acquitter du montant de l’adhésion, notamment au moment de la rentrée scolaireoù elles doivent faire face à de multiples dépenses”, commentait Philippe Zittoun,adjoint chargé des Sports, en présentant le projet de carte Vaulx sports auconseil municipal, fin juin. C’est ainsi que la Ville a souhaité s’engager dans unepolitique volontariste, l’Etat ayant supprimé les coupons sports l’année der-nière. La carte Vaulx sports permettra aux familles de bénéficier de 30 euros deréduction par enfant pour la pratique d’un sport. Elle concerne les jeunes vau-dais de 6 à 14 ans (jusqu’à 15 ans si l’enfant est encore collégien), à conditionque leur famille bénéficie de l’allocation de rentrée scolaire de la Caf. Pour seprocurer cette carte, ils doivent se rendre au service municipal des Sports avecle justificatif de la Caf. Pratique : service municipal des Sports à l’Hôtel de ville (place de la Nation), 2eétage, de 9h à 17h. Tél. 04 72 04 80 83.

    JEUNESLa carte Vaulx sports pour favorisertoutes les pratiques

    BASKET Le challenge du VBC fait vibrer le parquet du stade Aubert

    VAULX-EN-VELIN 1 rue Titta-Coïs L'OXYGENE DU DIMANCHE MATINPONT DE CUSSET

    ★ ★

    ★ ★★

    Je TrouveTout au Super Ma

    rché aux Puces★

    Le FC Vaulx en Coupe de France face à Rennes.

    LA POLÉMIQUE a été lancée fin aoûtet ternit l’image du club et plus large-ment celle du football amateur. Maisrevenons-en aux faits. Le 5 juin der-nier, l’UGA Décines affrontait l’équiperéserve du FC Vaulx. Un match crucialpour les Décinois qui jouaient leurmontée en division d’honneur. Pourles Vaudais, ne pas encaisser un car-ton était le seul moyen pour assurerson maintien. Résultat des comptes :une défaite deux but à zéro pour leclub local. Slim Dahmane, ancien dirigeant duFC Vaulx, soupçonne un arrangemententre les deux clubs. Il envoie donc finaoût un courrier à la ligue Rhône-Alpes pour dénoncer entre autres lagestion du club. Le courrier a étérepris dans la presse locale. Or, un dif-férent oppose l’ancien président etMathias Galdéano, aujourd’hui à latête du club. Le courrier accable leclub de petits arrangements avecl’UGA et met aussi en cause Marcy-Charbonnières qui aurait sauvé sonmaintien en honneur après une vic-toire de l’équipe première du FCVaulx. Une situation que l’actuel présidentdu club Vaudais dément formelle-ment. “C’est totalement grotesque,

    pointe Mathias Galdéano. Les électionsau sein du club auront lieu en décembreet il cherche à revenir en nous déstabili-sant. Monsieur Dahmane a été écartépar le conseil d’administration du club àla suite de nombreux différents”.L’affaire aurait pu retomber commeun soufflet mais deux joueurs du clubont témoigné anonymement dans lapresse en parlant d’enveloppes desoixante euros versées lors du fameuxmatch face à Décines.Du côté de la ligue, on affiche uneplus grande réserve. “Nous ne voulonspas insister davantage sur cette affaire,répondait Jean Bancillon, secrétairegénéral de la ligue Rhône-Alpes defootball. Tant que nous n’avons pas d’é-léments concrets, nous ne souhaitonspas alimenter les rumeurs, il appartientau club de s’exprimer”. Toujours est-ilqu’une enquête a été ouverte lundi22 août afin de faire la lumière sur lessoupçons de corruption. En atten-dant, les trois clubs concernés, àsavoir le FC Vaulx, l’UGA Décines etMarcy Charbonnières, seraient enconcertation. Les Vaudais se réserventla possibilité de déposer plainte à l’en-contre de l’ancien dirigeant, SlimDahmane pour diffamation. Affaire àsuivre donc. R.C

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page10

  • 11Vaulx-en-Velinjournal- 7 septem

    bre 2011 - N°35

    CHAQUE année, la Ville planifie destravaux dans ses équipements. “Il y aeu de gros chantiers de réhabilitationet d’extension dans les écoles Mistral etLangevin, explique Sandra Oliver,conseillère municipale déléguée auxTravaux. Nous commençons aussi laréhabilitation complète du gymnaseValdo. En plus de ces opérations lour-des, tant sur le plan des travaux et del’organisation que financièrement,nous effectuons bien sûr l’entretien dupatrimoine ainsi que les remises auxnormes nécessaires”. Dans le secteurculturel, il faut aussi y ajouter la trans-formation du planétarium en Pôled’astronomie et de culture spatiale,dont les travaux ont démarré cet étépour une durée d’un an et demi. Equipements sportifsLes travaux sont en cours pour l’ex-tension et la réhabilitation du gym-nase Valdo. Un projet conçu avec unedémarche environnementale. Eneffet, le gymnase se trouve au cœurd’un quartier nouveau, l’îlot Valdoavec le centre de santé Jean-Goullardet de nouveaux bâtiments. “Nousvoulions un projet exemplaire, au cœurdu sport et de la nature”, préciseSandra Oliver. C’est ainsi que le nou-veau bâtiment disposera de pan-neaux solaires, d’une enveloppe bois,d’un système de récupération deseaux de pluie et d’espaces extérieursentièrement végétalisés, en lieu etplace de l’actuel plateau sportif enbéton. Côté pratique, l’entrée dugymnase sera retournée sur la rueSeguin, créée entre l’avenueSalvador-Allende et la rue Lounès-Matoub. Réouverture du gymnaseprévue début 2012. Le tout pour un

    montant de 2,7 millions d’euros.Toujours au centre-ville, des travauxd’étanchéité de la toiture du palaisdes sports ont été entrepris pour unmontant de 125 000 euros, ainsi quedes travaux sur le réseau d’eauchaude sanitaire.Au Sud, le sol du gymnase Aubert aété changé et les tracés refaits (pourun montant de 50 000 euros), quandsur le stade du même nom et juste àcôté, le permis de construire estdéposé afin d’installer un bâtimentmodulaire de 80m2 pour le siège desclubs de foot (US Vaulx et ASPortugaise) dès l’automne. Les étu-des vont démarrer pour l’installationd’un terrain synthétique.L’aménagement des espaces exté-rieurs a été revu au gymnaseRousseau avec la réfection complètedu parking. Quand les tennis cou-verts de l’avenue Paul-Marcellin ontété entièrement rénovés. Au gym-nase Croizat se termine la réfectiondes vestiaires et du local du gardien,ainsi que la création d’une VMC pourun montant total de 48 000 euros. Espaces publicsAprès l’enlèvement des jeux obsolè-tes du parc Elsa-Triolet, les nouveauxy ont été installés (86 000 euros)avant l’été (notre photo). Du côté dela Ludothèque, c’est un rafraîchisse-ment général des peintures qui a étéeffectué au printemps. L’ancienne école maternelle Cachin,transférée dans les nouveaux locauxde la maternelle Langevin, a étéremise en état pour l’ouverture d’unaccueil de loisirs de 28 places pourles 3/10 ans dès cette rentrée.D’autres travaux de rafraîchissement

    sont à venir avec pour objectif d’yinstaller des services municipaux. Al’automne, l’établissement d’accueildu jeune enfant L’arbre qui chante vaêtre démoli. Au centre social du Grand-Vire, laporte d’entrée a été changée, puis cesera au tour des portes coupe-feu.Des travaux sont en cours sur le par-king de la résidence pour personnesâgées Croizat. Travaux qui compren-nent l’enlèvement du bungalow –mis à disposition pendant l’extensionde la maternelle Mistral qui jouxte larésidence –, ainsi que l’aménage-ment des espaces extérieurs, la réfec-tion du parking et l’augmentation dunombre de places. Le parking de larésidence sera doté d’un portailautomatisé. Le tout pour un montantde 81 000 euros. La résidence Croizat,où les menuiseries extérieures ontdéjà été changées, doit être réhabili-tée (changement et mise en accessi-bilité des sanitaires et fermeture desloggias dans les logements). Avantcette réhabilitation qui débuteradébut 2012, la Ville a prévu une

    réunion avec les résidents et leursfamilles fin septembre. Equipements culturelsLes travaux pour l’agrandissementdu planétarium en Pôle d’astronomieet de culture spatiale ont commencé

    avant l’été et devraient être terminésdans 18 mois. Le montant total destravaux est de 5,5 millions d’euros.Cette rentrée va être installé un pro-jecteur numérique au cinéma LesAmphis (lire page 6).

    La Ville profite de la période estivale pour entretenir son patrimoine. Au premier titre duquel les écoles (lire page 8 et 9) mais aussi les équi-pements sportifs et culturels ou les espaces publics. Des petits aux grands travaux, le point sur les chantiers d’été.

    AMÉNAGEMENT Les travaux dans les équipements municipaux

    DEPUIS le 24 août, la direction de la Citoyenneté, de l’Immigration et del’Intégration de la préfecture du Rhône (DCII) s’est installée 97 rue Molière àLyon. Les horaires sont les suivants, du lundi au vendredi : 8h30 - 15h30 : dépôt des premières demandes et renouvellements des cartesde séjours des étrangers.9h - 13h : dépôt des demandes des étudiants étrangers.9h - 12h30 et 13h30 - 15h30 : demandes d’asile.9h15 - 12h15 : naturalisations par mariage. 13h - 15h30 : autres démarches pour les étrangers, retrait des cartes de séjouret des titres de voyage, renseignements, demande de titre de circulation pourles étrangers mineurs.

    DÉMARCHESSéjours des étrangers : du changement à la préfecture

    DANS le cadre d’un partenariat avec la Ville, Map Dépannage assure gratuite-ment l’enlèvement et la destruction des véhicules hors d’état de circuler. Se pré-senter muni de la carte grise du véhicule, du certificat de non gage et d’unepièce d’identité au bureau de la société, 16 rue Louis-Varignier. Tél. 04 78 79 25 28.

    ENVIRONNEMENTEnlèvement gratuit des épaves

    2011 : l’été de presque tous lesrecords. De fraîcheur bien souvent,mais aussi de chaleur. Si bien que laPréfecture du Rhône a déclenché leniveau 2 du plan canicule le jeudi 18août pour ne le lever que le mardi 23.Le thermomètre flirtant avec les 40degrés dans la journée alors que lestempératures ne baissaient pas sousles 20 degrés la nuit. Dès lors le ser-vice des Retraités de la Ville a recouruà son registre nominatif des person-

    nes potentiellement fragiles et iso-lées pour faciliter l’intervention desservices sanitaires et sociaux. Avecl’aide de la Fédération des secouris-tes français Croix blanche, ils ontnotamment téléphoné quotidienne-ment, et même rendu visite à la qua-rantaine de personnes inscrites.L’objectif : surveiller leur état de santépendant la vague de chaleur, luttercontre la solitude et vérifier qu’ellesrespectaient les recommandations,

    notamment en termes d’hydratation.Visiblement, la démarche a fonc-tionné puisqu’aucun Vaudais n’a étéhospitalisé alors qu’une telle caniculeest difficile à supporter par les per-sonnes âgées, surtout si elles sontcardiaques. Mieux : le service desRetraités a pu repérer des besoins.Certains bénéficient dorénavant deses services comme l’accompagne-ment aux courses.

    La canicule d’août bien gérée par le service des Retraités SANTÉ

    Visite des chantiers de la ville pour Sandra Oliver, élue en charge des travaux, ici devant les nouveaux jeux du parc Elsa-Triolet.

    VMag 7 septembre 2011 V8.0:Vaulxmag 7 septembre 05/09/11 11:09 Page11

  • 12Va

    ulx-en

    -Veli

    njour

    nal-

    7 sep

    tem

    bre

    2011

    - N°3

    5plu

    ralis

    me GROUPE

    FRONT DE GAUCHEL’Humain avant l’argent roiNous espérons que vous avez réussiprendre quelques jours pour partir,vous dépayser et goûter au reposbénéfique et nécessaire à votre bien-être… Les mauvais coups ne se sontpas arrêtés. Le nombre de chômeursaugmente pour le 3e mois consécutifet désormais 4,7 millions de deman-deurs d’emploi sont inscrits à Pôleemploi fin juillet.Le plan d’austérité gouvernementalne fait que répondre au chantagedes marchés financiers et, comme unchien derrière son maître, le gouver-nement obéit aux injonctions desagences de notation.La volonté du “Président des riches”d’inscrire “la règle d’or” dans laConstitution et d’orienter le débat surles déficits est un calcul politique quinourrit un climat de peur, de crainteet d’angoisse. Pour plaire à ces agen-ces de notations et mériter sa bonnenote, les “réformes structurelles” deSarkozy ont déjà conduit à la sup-pression de 130 000 emplois publicspar le biais de la révision généraledes politiques publiques et coûté 20milliards d’euros aux salariés s’agis-sant des retraites…Depuis 2008, les salariés ont large-ment payé leur tribut à la crise etbouché tous les trous, ceux desbanques notamment ! Depuis, lesriches se partagent à nouveau lesprofits ! D’ailleurs, 95% des Françaisplébiscitent une taxe spécifique surles hauts revenus. Les patrons sontobligés de reconnaître qu’ils ont étélargement épargnés par la crise, tou-tes les réformes fiscales duGouvernement leur ont été favora-bles, creusant le déficit budgétaire…Sentant cette colère, les “très riches”veulent bien payer, comme ils l’ontdit très médiatiquement, mais dansdes “proportions raisonnables”, doncun peu, et de manière exception-nelle, donc une seule fois et ainsi s’a-cheter une bonne conscience ! Dansle même temps, 15 millions deFrançais côtoient le gouffre de la mis-ère et de la précarité. Comme au 19esiècle, les puissants jugent qu’il estlogique de faire payer les pauvrespuisqu’ils sont les plus nombreux. Non, décidemment, nous ne pou-vons pas nous inscrire dans cettelogique !A moins de 8 mois des élections pré-sidentielles, la politique se grandiraità porter un autre dessein que celuide la soumission aux marchés finan-ciers. Nous refusons cette austérité àperpétuité ! Nous voulons, avec leFront de Gauche, construire unealternative et faire entendre uneautre voix, celle de la lutte détermi-née pour une autre politique.Les élus du groupe Front de Gauche,comme le Collectif vaudais du Frontde gauche, ont besoin de l’apportdes Vaudaises et des Vaudais pourENSEMBLE réfléchir et agir à des pro-positions de rupture avec la politiqueactuelle et, notamment la mobilisa-tion des moyens financiers pour lacroissance et l’emploi, une nouvellefiscalité, le SMIC à 1700€, le dévelop-pement des Services Publics.Pour cela il faut prendre l’argent où ilest, arrêter avec les politiques decadeaux fiscaux aux riches.C’est tout le sens de notre engage-ment et de notre choix pour l’unionet le rassemblement autour de lacandidature de Jean Luc Mélenchonà l’élections présidentielles, pour por-ter haut et fort le combat de l’éman-cipation citoyenne contre le mur del’argent.Nous appelons tous les Vaudaises etVaudais qui partagent cet objectif àvenir prendre leur légitime placedans cette conquête.

    Paul BOGHOSSIAN

    GROUPE LUTTE OUVRIÈRE

    Ce n’est pas aux travailleurs de payer les dettes de la bourgeoisiePour rassurer les « marchés », c’est-à-dire les banques et les grands action-naires, le gouvernement Fillon aannoncé une série de mesures d’aus-térité. Il prétend s’en prendre autant auxriches qu’aux classes populaires maisc’est un mensonge éhonté. Auprèsdes patrons et des plus riches, il sepropose de collecter quelques « piè-ces jaunes », histoire de prétendreque les sacrifices sont équitablementpartagés. Mais rien que les taxes sup-plémentaires sur les sodas, les alcoolset le tabac rapporteront six fois plusque la contribution des plus riches !Sans parler de l’augmentation destaxes sur les assurances et lesmutuelles qui frapperont les plusmodestes.Les mesures d’austérité annoncéespar Fillon ne sont qu’un avant-goûtde ce qui attend les classes populai-res après les élections, quel que soitle vainqueur. Car la majorité de droiteet le Parti socialiste sont d’accord surune politique de rigueur qui consisteà faire payer les pauvres pour lescadeaux faits aux riches.Face aux irresponsables qui dirigentl’économie en cherchant à faire leplus de profit sans créer de biens uti-les à la population, en détruisant desemplois, le seul remède proposé partous les dirigeants politiques estd’aggraver les politiques d’austérit