20
La CNCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres n° 166 - Avril 2014 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie P. 5 Le même salaire pour tous ? Boomerang social !

Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

La CNCI souhaite la bienvenueà ses nouveaux membres

n° 166 - Avril 2014Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 5

Le même salaire pour tous ?Boomerang social !

Page 2: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

www.ubs.com/leasing

abNous n’aurons pas de répit

© UBS 2014. Tous droits réservés.

Exploitez au mieux votrepotentiel de croissance.

UBS Leasing.

Vous faites preuve de clairvoyance entrepreneuriale en misant sur le leasing plutôt que sur l’achat de

machines, de véhicules et d’autres outils de production.Vous ménagez les fonds propres de votre entreprise en

vue de saisir les opportunités de croissance ou d’êtreà même de réagir en souplesse aux changements

du marché.

Exposez-nous vos projets – nous vous indiqueronsvolontiers comment faire fructifi er le capital de votre

société avec UBS Leasing.

Votre contact en Suisse romande:Jacky Rudaz, Tél. 021-215 30 51

14945_Leasing-Inserat_2014-3-26 FR A4.indd 2 3/31/2014 10:38:41 AM

Page 3: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014

Nécessaire quadrature du cercle !Hormis quelques « affaires » politico-académiques, tout était bien calme, en ce bon pays de Neuchâtel. Trop calme et donc suspect. En particulier sur le front des finances publiques où, malgré une situation critique, plus rien ne bruissait. Pour peu, on se serait presque crû dans l’univers magique et candide des Bisounours : on n’entend rien, c’est que tout va bien !

Que Nenni ! Le 26 mars dernier, coup de tonnerre au Grand Conseil, la majorité bourgeoise a ressorti le landernau de sa douce torpeur. Elle a imposé une solide cure d’amaigrisse-ment de 8% des charges de l’Etat dès le budget 2016, soit quelque 160 millions de francs par an. L’objectif imposé est clair, c’est un signal politique fort. C’est surtout l’expression d’un ras-le-bol croissant face à la persistance du déficit struc-turel de l’Etat auquel personne n’a réussi - ou voulu - oppo-ser jusqu’ici de réformes ayant un fort impact financier ! Or, celles-ci ne sont plus un choix, mais une nécessité, en pré-vision d’une nouvelle dégradation des finances cantonales: perte de recettes provenant de la péréquation fédérale ; frein aux projets d’implantation en raison de l’incertitude fiscale et politique entre la Suisse et l’UE ; risque de délocalisation ou d’exode de certains contribuables très importants ; rattrapage d’investissements laissés en rade jusqu’ici ; bombe à retarde-ment de la caisse de pensions.

Persister à mettre la tête dans le sable n’aurait pas été res-ponsable. A partir de là, toute la difficulté de l’équation pour les Autorités consiste à éviter le piège des grandes coupes linéaires, spectaculaires, mais pas forcément efficaces dans la durée. Le défi est de taille : à la fois alléger l’appareil éta-tique et le rendre plus performant ; économiser sans renoncer à investir ; réduire certaines prestations à la population, en lui faisant comprendre pourquoi cela est nécessaire. Le tout en sachant que la remise en cause de certaines dépenses et subventions n’est pas du ressort cantonal. Et en veillant à ce que cela ne provienne pas d’un report de charges sur les com-munes ou sur l’économie !

Personne ne prétend que c’est facile, ni politiquement, ni so-cialement. Néanmoins, d’autres cantons ont déjà emprunté cette nécessaire quadrature du cercle. En osant s’attaquer à des « vaches sacrées », notamment la santé, le social et l’édu-cation, les mêmes qui plombent les finances neuchâteloises. Leur expérience, en cours, donne deux indications dont on peut s’inspirer ici : il n’y a pas d’économies importantes sans une vraie remise en cause à la base des missions et des pres-tations de l’Etat ; cette dernière doit faire l’objet d’un consen-sus politique fort au sein des partis qui gouvernent, sans quoi la moindre « réformette » bute sur le localisme et le popu-lisme de tous bords. Il y a là un bel enjeu pour le nouveau plan de législature, dont la mise en consultation est imminente. Vaste programme !

>Florian Németi Directeur CNCI

éditorial

3

2014agenda

>2 18h00-20h00

>11 16h30-18h00

>24 17h45-19h15

>20 16h30-18h30

>3 17h00-19h15

>4 18h00-20h00

>18 16h30-18h30

>3 18h00-20h00

>1 18h00-20h00

>5 18h00-20h00

>19 16h30-18h30

AvrilCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

UNAM : Débat public sur le salaire minimumPatinoire du Littoral, Neuchâtel - Espace Curling(Tél. 032 727 24 19, [email protected])

UNAM : Débat public sur le salaire minimumGrand Hôtel Les Endroits, La Chaux-de-Fonds (Tél. 032 727 24 19, [email protected])

MaiProchaine Assemblée générale CNCI : jeudi 8 mai 2014, à 17h00, à la Patinoire du Littoral, à Neuchâtel

CNCI : Séminaire i-lex, Protection des données : tour d’horizon des droits et obligations par Me Sylvain Métille, Hôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 27, [email protected])

JuinCNCI et CRPM : Exposé-débat Que vaut mon entreprise ? Avec Edgar Brandt expert-comptable et Vincent Liengme, entrepreneurGrand-Hôtel Les Endroits, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

CNCI : Afterwork L’Auberge d’Hauterive, Hauterive(Inscription : [email protected])

CNCI : Juri-lex consacré à la jurisprudence récente Hôtel Beaulac, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 27, [email protected])

SeptembreCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

OctobreCNCI : Afterwork L’Auberge d’Hauterive, Hauterive(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

NovembreCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

CNCI : Juri-lex consacré à la jurisprudence récente Hôtel Beaulac, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 27, [email protected])

Page 4: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

Vous êtes intéressé? Contactez-nous :www.crpm.ch - [email protected] - Tél : 021 341 31 51

NOUVEAU !

Le CRPM, Leader Romand de la formation continue en management

Managers, investissez6 jours dans le RCM*

Une formation personnalisée pour Renforcer vos Compétences

Un programme sur mesure parmi 50 thématiques Un entretien avec un conseiller Un accompagnement privilégié Un profi l de comportement individuel offert

Formation concrète, directement opérationnelle

*Renforcez vos Compétences de Manager

Rue de la Côte 712002 Neuchâtel

Tél. 032 725 16 57Fax 032 724 48 80

[email protected]

Photographie HDet

Vidéo HD

Idéal pour :• Agent immobilier• Industrie• Architecture• Publicité• Assurances• Entreprise• Tourisme

Prise de vue aérienneDrone / Ballon / Perche

Page 5: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014

actualité

5

Le Conseil d’administration de la CNCI, dans sa séance de mars 2014, a nommé Matthieu Aubert comme nouveau membre de l’équipe de Direction de la CNCI ! Occupant depuis son entrée à la Chambre en 2009 le poste d’économiste, notamment en charge des dossiers clés de la formation et de l’énergie, Matthieu Aubert est également très actif dans le cadre du commerce de détail, à travers le secrétariat du Groupement Neuchâtelois des Grands Magasins. En 2013, il a d’ailleurs piloté la réalisation de l’étude sectorielle dédiée au commerce de dé-tail, menée par la CNCI en étroite collaboration avec l’Office cantonal de statistique et la BCN. Dans ces mêmes domaines, il fait partie de plusieurs commissions et groupes de travail au plan cantonal ( en particulier Commission de l’énergie, Comité NELEM, Conseil de la Formation, FFPP, Comité de Capa’cité ). Il est, par ailleurs, le « monsieur conjonc-ture » de la CNCI, puisqu’il pilote chaque année l’enquête conjoncturelle que la Chambre effec-tue en lien avec les Chambres de commerce latines.

Aero group SA - La Chaux-de-FondsMaintenance d’avions

afa organisation SA - BienneCommerce- fournitures de bureau

Alfen SA - NeuchâtelGérance pour logements d’étudiants

Baxter Recombinant Sàrl - NeuchâtelAchat, vente, production, distribution et vente de produits médicaux et chimiques

Cabinet dentaire SB Sàrl - Saint-BlaiseExploitation d’un cabinet de médecin-dentiste

Concordia Assurances - CernierAssurance maladie, accidents, vie et entreprise

Connectivity SA - NeuchâtelInformatique

Didier Calame Assainissement - CurageLes PlanchettesAgriculture et curage

DRV Emplois SA - NeuchâtelPlacement de personnel

Existencia - CorcellesAgence de communication et gestion d’entreprise

Gemini Mécanique SA - CernierAchat, vente, fabrication, construction, commercialisation, et révision de machines de tous genres

GPC Gérance PPE Courtage SA - NeuchâtelAdministration et gérance de tous bien mobiliers et immobiliers, administration de PPE, acquisition et vente de sociétés

Gsquared SA - NeuchâtelMédecine dentaire

Imprimerie Baillod SA - Boudry/BevaixImprimerie

Ionics SA - CressierCommerce, importation et exportation d’équipements de protection de travail

Mediliant SA - Le LocleProduction de dispositifs médicaux

Microtechnique Swiss SALa Chaux-de-FondsFabrication et commercialisation de composants horlogers et industriels

MVC Pereira Rénovations - ColombierRénovation de bâtiments

PAVG Consulting - NeuchâtelConsultant en techniques dentaires

Pont & Dupont Sàrl - BevaixSalon immobilier

Schumacher & Cie SA - Chez-le-BartIndustrie

Tolun Consulting Trading - BevaixConseils aux entreprises sur le plan juridique et commercial. Relations et représentations sur le marché truc

Matthieu Aubert développe aussi une intense activité dans la relation entre la CNCI et les milieux politiques. Conseiller général PLR dans la commune d’Hauterive, il a mis sur pied et va animer la Commission politique de la CNCI, qui réunira des députés et des chefs d’entreprises sur des dossiers importants pour le bon dévelop-

pement de l’économie neuchâteloise. Jusqu’ici, il a déjà eu la charge de plusieurs campagnes de votations fédérales et cantonales.

Au bénéfice d’une solide formation en écono-mie acquise à l’Université de Neuchâtel, avec un Master en politique économique dont le

travail de mémoire a obtenu en 2013 le prix Henry Grandjean du meilleur travail ayant trait à un problème d’économie politique ou sociale, Matthieu Aubert fait preuve d’une très grande polyvalence dans l’analyse et le traitement des problématiques liées aux conditions cadre dont s’occupe la CNCI : finances publiques, fiscalité, fusions de communes, consultations sur le Plan directeur cantonal, FAIF, le Projet de territoire suisse, consultations sur le tabac, les eaux, les statistiques.

C’est donc un collaborateur jeune, dynamique et extrêmement engagé que la CNCI a le plaisir de féliciter et d’encourager dans sa progression professionnelle en le nommant au sein de son équipe de Direction !

>Florian Németi Directeur CNCI

Un nouveau membre dans l’équipe de Direction !

La CNCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

Page 6: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

Le même salaire pour tous ? Boomerang social !

L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti le 23 janvier 2012, munie de 117’000 signatures. Elle a pour but d’inscrire dans la Consti-tution fédérale un salaire minimum généralisé, contraignant, fixé par la Confédération et valable dans toute la Suisse. Le peuple suisse sera amené à se prononcer sur cet objet le 18 mai prochain.

But des initiants

Les initiants veulent ainsi ancrer un salaire mi-nimum légal, applicable à tous les travailleurs, quels que soient leurs qualifications et leurs secteurs d’activités, de CHF 22.- de l’heure, soit CHF 4’000.- par mois pour 42 heures hebdoma-daires. Ce salaire serait ensuite indexé réguliè-rement en fonction de l’évolution des salaires et des prix. Un des arguments des initiants et des partis politiques de gauche est de mettre un terme à la pression exercée sur les bas salaires.

Les défenseurs de l’initiative arguent le chiffre de CHF 4’000 par mois. Or, ce n’est qu’un slo-gan politique ! D’une part, l’initiative parle d’un salaire horaire et d’autre part, il faut prendre en considération les heures hebdomadaires et le nombre de versements mensuels.

Le chiffre de CHF 4’000.- est certes obtenu par le calcul suivant :

CHF 22.- x 2184 ( 52 semaines x 42 h.) = CHF 48’048.-

CHF 48’048.- divisé par 12 mois = CHF 4’004.-

mais un salaire mensuel de CHF 3’814.- payé 12 fois pour un horaire de travail de 40 heures hebdomadaires répond aussi à l’exigence de l’initiative :

CHF 3’814 x 12 = CHF 45’768.-

CHF 45’768 divisé par 2080 ( 52 semaines à 40 h. ) = CHF 22,003.-

De plus, un salaire horaire n’indique pas forcément le montant exact de la rémunération. Celle-ci peut inclure d’autres avantages, comme celui de la par-ticipation à la caisse maladie, qui doivent égale-ment être pris en compte.

Avec un salaire à CHF 22.- de l’heure, la Suisse se doterait du salaire minimum le plus élevé du monde ! En comparaison internationale, le SMIC est à CHF 11,70.- en France et à 8,60.- en Grande-Bretagne ; quant à l’Allemagne, elle prévoit un salaire minimum de CHF 10,50.- dès 2015.

Travailleurs concernés

Selon le rapport du SECO d’août 2013, les bas salaires, c’est-à-dire ceux de moins de CHF 22.- de l’heure, concernent 294’000 places de travail, soit environ 8% de travailleurs à temps plein ou partiel. La majorité de ces postes se trouve dans les services personnels tels que salons de coiffure et blanchisseries, la restauration, le commerce de détail, l’économie domestique et l’agriculture.

Les entreprises concernées sont principalement les PME et en particulier les micro-entreprises.

Comme le montre le graphe ci-dessous, 18% des entreprises ne peuvent pas garantir un sa-laire horaire de CHF 22.- à tous leurs employés, en particulier à ceux qui n’ont pas de qualifi-cations. Quant au nombre d’emplois rémunérés à moins de CHF 22.- de l’heure, le rapport du SECO montre clairement que le Tessin est la région qui en compte le plus avec 25 % de places de travail concernées ; vient ensuite la région lémanique ( VD, VS, GE ). Neuchâtel, à l’instar de l’espace Mittelland, compte 7% de places de travail rémunérées à moins de CHF 22.-.

Effets négatifs de l’initiative

• L’initiative sur le salaire minimum ne tient pas compte des disparités régionales et des spé-cificités des différentes branches économiques.

• Le salaire minimum légal deviendra le salaire de référence.

• Le personnel pas ou peu qualifié sera le plus sévèrement touché ; il risque l’exclusion du marché du travail.

• Les PME seront soumises à une très forte pression concurrentielle.

• L’initiative condamne le partenariat social qui fixe non seulement les salaires mais aussi les conditions-cadre entre employeurs et em-ployés.

En imposant un plancher salarial uniforme, l’ini-tiative nie complètement les différences entre les secteurs économiques. Toutes les entreprises ne peuvent pas verser le même salaire indiffé-remment selon leurs branches et leur localisa-tion. Raison pour laquelle, le partenariat social a fait ses preuves dans notre pays. Les négocia-tions salariales permettent de tenir compte des spécificités du marché du travail du secteur en question et de la région concernée. Les initiants oublient que les conventions collectives de tra-vail permettent de cadrer toute la relation de travail et pas uniquement l’aspect du salaire. De plus, le coût de la vie n’est pas le même à Neu-châtel qu’à Zurich ou Genève.

Salaire minimum ou maximum ?

Le salaire minimum fixé par la Confédération deviendra le salaire de base à l’engagement,

forum

6

Texte de l’initiative

La Constitution fédérale est modifiée comme suit : Art. 110a Protection des salaires (nouveau)

1 La Confédération et les cantons adoptent des mesures pour protéger les salaires sur le marché du travail.

2 A cette fin, ils encouragent en particulier l’ins-cription dans les conventions collectives de travail de salaires minimaux d’usage dans la localité, la branche et la profession, ainsi que le respect de ces salaires.

3 La Confédération fixe un salaire minimal légal. Ce salaire est applicable à tous les travailleurs en tant que limite inférieure contraignante. La Confédération peut édicter des dérogations pour des rapports de travail particuliers. […..]

Les dispositions transitoires de la Constitution sont modifiées comme suit : Art. 197, ch. 8 (nouveau)

8. Disposition transitoire ad art. 110a (Protection des salaires)

1 Le salaire minimal légal se monte à 22 francs par heure. Au moment de l’entrée en Au mo-ment de l’entrée en vigueur de l’art. 110a, ce montant est majoré de l’évolution des salaires et des prix accumulée depuis 2011, conformé-ment à l’art. 110a, al. 4. [….]

Page 7: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014

Le même salaire pour tous ? Boomerang social !

mais aussi le salaire de référence des personnes qui pourraient être rémunérées davantage. Si l’entreprise doit augmenter tous les salaires à CHF 22.- de l’heure minimum, le montant à dis-position pour les autres salariés diminuera forcé-ment et les perspectives d’augmentation aussi.

Les syndicats prétendent que leur initiative vise à protéger les bas salaires. Or, en réalité, ce sont eux qui seront le plus touchés. Les employés peu ou pas qualifiés, de même que les jeunes qui manquent d’expérience professionnelle, auront de la peine à trouver du travail.

Contraintes d’augmenter leur masse salariale, les PME, en particulier les plus petites, seront immanquablement obligées de prendre des me-sures pour rester concurrentielles. Celles-ci pour-ront se traduire par une augmentation du chô-mage et une augmentation des cadences pour le personnel restant, voir même de fermetures de certains commerces et petites entreprises.

Les conventions collectives de travail plutôt qu’une politique salariale étatique !

Finalement, fixer les salaires n’est pas la tâche de l’Etat. Les partenaires sociaux connaissent les entreprises et les besoins des employés spéci-fiques à la branche et à la région dans laquelle ils sont actifs. C’est à se demander si les syn-dicats ont bien évalué les enjeux en soutenant cette initiative. Ils prennent le risque que plus aucune CCT ne soit négociée, dans la mesure où le salaire minimum fixé par l’Etat est appliqué.

Le Conseil fédéral, le Parlement et les milieux économiques recommandent le NON à cette initiative le 18 mai prochain. Ils ne s’opposent pas en tant que tel à un salaire minimum, mais refusent un salaire fixé tel que le proposent les initiants. Cela remet en cause le bon fonction-nement du marché du travail, avec ses négo-ciations entre partenaires sociaux qui ont fait leurs preuves et qui assurent la paix du travail en Suisse.

>Sandrine Rousseil Membre de la Direction CNCI

1 Analyse SECO. Source OFS, Enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) de 2010

www.smic-non.chwww.facebook.com/usamsgvwww.twitter.com/gewerbeverband

Cas neuchâtelois

En 2011, 54.64% de la population neu-châteloise a accepté le principe d’un sa-laire minimum cantonal. Le Conseil d’Etat propose un salaire minimum, inscrit dans la loi, de CHF 20.- de l’heure, soit un sa-laire mensuel brut de CHF 3’640.- pour 42 heures de travail hebdomadaires. Ce montant correspond au montant que doit gagner une personne seule travaillant à plein temps pour ne pas émarger à l’aide sociale, augmenté des frais qui sont liés à l’activité professionnelle. Selon le Conseil d’Etat, ce salaire versé douze fois devrait permettre à 2700 personnes, dont deux tiers de femmes, de voir leur revenu aug-menter.

Au vu du montant fixé par Neuchâtel, on peut se demander si finalement ce n’est pas la preuve que CHF 22.- de l’heure est déraisonnable et non adapté à notre région.

Les Neuchâtelois seront-ils raisonnables ? Réponse le 18 mai prochain !

7

Postes rémunérés à moins de 22.- francs de l’heureSelon la taille de l’entreprise, en % du total des employés du secteur

18%

13%

10%

8%

8%

7%

5%

Moins de 5 employé(e)s

5-9 employé(e)s

10-49 employé(e)s

50-99 employé(e)s

100-249 employé(e)s

250-999 employé(e)s

1000 employé(e)s et plus

Source : Enquête sur la structure salariale (ESS), réalisée par l’OFS en 2010

Page 8: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

ford.ch

Ford Ranger XL 4×4 2.2 l diesel, 125 ch/92 kW, prix du véhicule Fr. 28’950.- (prix catalogue Fr. 31’950.-, à déduire Prime €uro Fr. 3000.-). Modèle fi gurant sur l’illustration: Ford Ranger Limited 4×4 3.2 diesel, 200 ch/147 kW/470 Nm, prix du véhicule Fr. 47’700.- (prix catalogue Fr. 50’700.-, à déduire Prime €uro Fr. 3000.-). O� re valable jusqu’au 31.3.2014. Sous réserve de modifi cations des prix, en particulier des rabais et des primes pouvant intervenir en tout temps.Ford Ranger XL: consommation 7.6 l/100 km. Emissions de CO2 199 g/km. Ford Ranger Limited: consommation 9.9 l/100 km. Emissions de CO2 261 g/km. Moyenne de toutes les voitures neuves vendues: 148 g/km.

RANGER XL 4×4Traction intégrale enclenchable jusqu’à 120 km/h, boîte de réduction, système de retenue en descente avant et arrière, stabilisateur de remorque, charge tractable jusqu’à 3500 kilos et passage à gué de 800 millimètres

DÈS FR.

28’950.-

Pierre-à-Mazel 11 – Neuchâtel – 032 721 21 11Bd. des Eplatures 8 – La Chaux-de-Fonds – 032 926 81 81France 51 – Le Locle – 032 931 24 [email protected] – www.3rois.ch

Votre savoir faire à haute valeur ajoutée n’a pas de prix. C’est dans cet esprit que TSM assure et suit vos produits contre tous risques durant chaque transport, chaque voyage, y compris durant les présentations commerciales, events, foires ou expositions, et ce sans interruption de couverture d’assurance.

A chaque exigence, une solution

Assureurd’exception

Assureurd’exception

TSM Compagnie d’Assurances 41, rue Jaquet Droz, 2300 La Chaux-de-Fonds, Tél. +41 (0)32 911 12 12, [email protected], www.tsm.net

Page 9: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Un carrossier peut-il être orienté client ?Lors de la participation à un coktail de fin d’année, alors qu’il se faisait tard et que certains ( mais pas moi ! ) montraient d’inquiétants signes de fatigue, une connaissance active dans le private banking, un brin narquoise, m’a fait : « Et vous carrossiers, vous n’avez pas besoin d’être orientés client pour avoir du boulot. Il suffit qu’il y ait une casse, et c’est bingo ». Cette remarque m’a interpellé. Je l’ai trouvé un brin réductrice. Mon interlocuteur étant éméché, j’ai préféré ne pas répondre à sa provocation et j’ai repoussé l’analyse au lendemain.

Quelques heures plus tard, en surfant sur la toile, j’ai découvert que « l’orientation client pouvait se traduire par le souci per-manent de placer ses clients au centre de son entreprise, de sa stratégie, de ses ob-jectifs, de ses décisions et de ses actions ». Bref, tout un programme !

En y regardant de plus près, je me suis rap-pelé des marques d’attention qui m’avaient particulièrement touché en tant que consommateur. Dans une boutique dont je suis client, j’apprécie que l’on me recon-naisse et que l’on me propose des articles en rapport avec mes précédents achats. Dans un rayon spécialisé d’une grande sur-face, où je suis un anonyme, j’apprécie que le vendeur cherche à comprendre mes be-soins avant de me proposer un de ses mult-piles appareils. Lorsqu’un de mes biens de consommation tombe en panne quelques semaines après le délai d’échéance de garantie, je déteste lorsque le revendeur soupire bêtement en disant : « Hélas, vous êtes hors délais ». J’aime le commerçant qui prend contact avec le producteur ou l’importateur ou celui qui me propose un rabais intéressant sur mon prochain appa-reil. Le dénominateur commun des trois cas présentés est le suivant : à chaque fois, on me porte de l’attention, on veut satisfaire mes besoins, on recherche ma satisfaction.

Partant du principe que je ne suis pas le seul être humain à être sensible à ces atti-tudes, je me questionne sur le traitement

que ma carrosserie prête à ses clients. Un brin rassuré, je réalise que nous nous effor-çons, consciemment ou inconsciemment, de bien traiter le client.

• Lorsqu’un client téléphone, je le rassure et je le questionne sur les circonstances de l’accident. J’essaie de le faire venir à la carrosserie ou d’aller à lui pour établir le devis le plus exact.

• Je ne promets pas la lune. Je vais faire ce que j’ai dit et je dis ce que j’ai fait.

• Dans notre carrosserie, nous nous effor-çons de saluer poliment tout client qui franchit le pallier. Soit-dit en passant, ce bonjour aimable et déterminé m’a été inculqué par ma mère. J’essaie donc aussi de prêcher par l’exemple.

• Au niveau des heures d’ouverture, je suis très disponible. Je suis atteignable de 06h15 à 18h30, ce qui réjouit me clients qui n’ont pas à faire des entorses à leurs horaire pour confier leur voiture endom-magée ou pour venir chercher leur véhi-cule réparé.

• A la fin de l’année, j’adresse mes vœux par poste. Ma femme et deux de ses amies m’assistent dans cette opération logistique. A l’heure du tout-digital, je colle encore des timbres sur des enve-loppes contenant une carte de Noël et un message promotionnel de la corrosserie.

Certes, je n’ai pas les moyens d’engager George Clooney pour porter haut les cou-leurs de notre carrosserie. Mais mes George Clooney, ce sont mes six collaborateurs. Je leur demande de penser en permanence satisfaction client, lorsqu’ils reçoivent un appel, lorsqu’ils effectuent une réparation ou lorsqu’ils donnent un renseignement.

Les partenariats assureurs-carrosseries constituent une nouvelle forme de concur-rence. Cet environnement changeant pousse encore plus les carrosseries à mettre en avant la qualité, le conseil et la proxi-mité pour gagner et fidéliser des clients.

>Claude Rossier Membre du comité de la Fédération des carrossiers romands, Section Neuchâtel, Région jurassienne et Berne francophone

unam

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

9

Page 10: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

NEuchâtel Interface PME Case postale 46 - 2046 Fontaines T 032 853 42 54 - F 032 853 40 51 [email protected]

NEuchâtel Interface PME

www.zuttion.chBÂTISSEUR DE HAUTE PRÉCISION

messeiller saimprimerie

Saint-Nicolas 11Case postale

2006 NeuchâtelTéléphone 032 725 12 96

Téléfax 032 724 19 [email protected]

Il vous manque la couleur?

Une seule adresse:

Page 11: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014

unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

11

LHOCom et nouvelle CCT : Ça bouge du côté de la vente ! Le Service de l’emploi organise un «5 à 7» sur ce thème

La nouvelle loi sur les heures d’ouverture des commerces (LHOCom) et la convention collective de travail (CCT) étendue dans le domaine de la vente entrent en vigueur ce 1er avril. Pour accompagner cette évolution, le Service de l’emploi organise un «5 à 7» spécialement dédié aux métiers de la vente. Cette manifestation s’adresse aux entreprises neuchâteloises du commerce de détail, petites et grandes et se tiendra le 28 avril prochain à Evologia, Cernier.

Quelles sont les implications de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi et de la CCT étendue pour le personnel de la vente ? Quelle organisation mettre en place pour relever ce nouveau défi ? Dans un contexte marqué par un recul du chiffre d’affaires et de l’emploi, l’extension des heures d’ou-verture permettra-t-elle de créer de nou-veaux emplois, voire de freiner le tourisme d’achat transcantonal ou transfrontalier ? Voici quelques sujets qui seront abordés par le Service de l’emploi lors du «5 à 7» des métiers de la vente.

Les milieux politiques, économiques et par-tenaires sociaux seront représentés par des intervenants de qualité qui apporteront dif-férents éclairages sur ces nouveaux enjeux. Le politique, tout d’abord, avec un mot de bienvenue de Monsieur Jean-Nathanël Karakash, Conseiller d’Etat neuchâtelois en charge du Département de l’économie et de l’action sociale. La manifestation se poursuivra avec les présentations de Ma-dame Sandrine Rousseil, secrétaire patro-nale FNCID et Monsieur David Taillard, se-crétaire syndical UNIA autour des thèmes de la nouvelle loi, ses changements et sa mise en œuvre ainsi que les nouveautés de la convention étendue.

Viendra ensuite un moment d’échanges et de témoignage entre Monsieur Michel Ro-bert, directeur RH de la Maison Chaux-de-Fonnière VAC René Junod SA et Madame Sandra D. Zumsteg, cheffe du Service de l’emploi, qui clôturera le cycle de confé-rences avec la présentation des mesures d’encouragement à l’embauche en faveur des employeurs neuchâtelois.

La manifestation se poursuivra autour d’un apéritif dînatoire. Les conseillers de ProEntreprises, le centre de compétences de l’ORP pour les employeurs du canton, se tiendront à disposition afin d’évoquer les besoins en recrutement de personnel et

présenter les CV de candidats sélectionnés issus des différents métiers de la vente.

L’organisation de ce «5 à 7» s’inscrit dans la volonté du Conseil d’Etat et du Service de l’emploi de réunir, deux fois par année, les entreprises d’une même branche d’acti-vité pour consolider les liens entre milieux économiques, institutionnels et politiques autour de préoccupations communes et fa-voriser un marché du travail local équilibré.

>Sandra D. Zumsteg Cheffe du Service de l’emploi

Inscriptions et renseignements : Service de l’emploiRue du Parc 1192300 La Chaux-de-FondsTél. 032 889 68 12Fax. 032 889 61 [email protected]

Heures d’ouvertures des commerces depuis le 1er avril 2014

Lundi-Vendredi 6h00-19h00

Jeudi 6h00-20h00

Samedi 6h00-18h00

Veille jours fériés 6h00-18h00

Dimanche 1 DI/an en dehors des jours fériés (max. 7h entre 9h00-18h00)

Nocturnes 2 nocturnes par an jusqu’à 22h (excepté la veille des jours fériés)

Jours fériés 1er janvier, 2 janvier si le 1er janvier tombe sur un dimanche,

1er mars, Vendredi Saint, 1er mai, Ascension, 1er août, Noël, 26 décembre si le Noël tombe sur un dimanche

Jours fermés Lundi de Pâques, Lundi de Pentecôte, Lundi du Jeûne fédéral

Page 12: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

Contact: M. F. Zimmermann Tél. 032 854 22 22

[email protected]

Les Ateliers Perce-Neige

Pour tous vos travaux de conditionnement, emballage avec film thermoretractable,

saisie informatique et mise sous pli

PROXIMITE, EFFICACITE, COMPETENCE

Fondation Les Perce-Neige 2208 Les Hauts-Geneveys

Efficacité dans les services (LEAN office) Appliquer aux services des méthodes d’optimisation éprouvées dans l’industrie

| FSRM - NEUCHÂTEL | 7 MAI 2014 |

COURS

PLUS DE 170 SUJETS DE COURSDESCRIPTIFS ET INSCRIPTION SUR WWW.FSRM.CH

Tarifs 2014 des annonces publicitaires (TVA en sus)

Nos tarifs s’entendent publicité fournie par l’annonceur en fichier pdf haute définition deux semaines avant parution

1/1 Page A4, 190 X 277 ou 210 X 297 Quadrichromie 1’050.-

1/1 Page A4 - 4e de couverture Quadrichromie 1’350.-

1/1 Page A4 de couverture Soit 2e et 3e, 190 X 277 ou 210 X 297 Quadrichromie 1’130.-

1/2 Page A4, 190 X 135 mm Noir / blanc 390.- Annonce en quadri 490.-

1/4 Page A4, 92 X 136 mm Noir / blanc 290.- Annonce en quadri 390.-

Rabais de répétition 6 insertions 5% 11 insertions 10%

Pour tous renseignementsChambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieTél. 032 727 24 10 - [email protected]

Page 13: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014 13

Energizer, EP systems, Biomet et tout récemment Autodesk et Blanchâtel ont rempli les co-lonnes de nos journaux locaux. Des raisons de restructuration ou de délocalisation ont poussé ces sociétés à couper dans les effectifs. A chaque fois, le sort des collaborateurs est bouleversé. Les relations entre partenaires sociaux se crispent souvent. Or, dans un contexte dominé par l’émotionnel, il est difficile de mettre en œuvre des mesures d’accompagnement efficaces pour atténuer l’impact des licenciements. Sachant qu’un licenciement collectif peut intervenir dès le congé donné à 10 employés, les PME peuvent aussi être concernées. Retour sur le cas de Biomet au Locle, qui permet d’illustrer certaines mesures d’accompagnement utiles dans ce genre de situation, tout comme l’appui qui peut être obtenu auprès des services étatiques concernés.

Le 16 juillet 2013, le groupe américain Biomet annonce qu’il va fermer son site au Locle, pour des raisons de rentabilité. Cette décision touche 250 salariés qui perdent leurs emplois dans un délai d’un an.

Plan social

Les premiers contacts entre les partenaires sociaux sont infructueux. Très rapidement, on fait appel à l’office cantonal de conciliation en matière de conflits collectifs au travail. Fin oc-tobre 2013, après quatre mois de négociations, la délégation des employés et Biomet finalisent un plan social collectif dans lesquels figurent les engagements promis par le groupe américain, complétés par les améliorations exigées, no-tamment des fonds de formation et un meilleur traitement des collaborateurs de plus de 58 ans.

Coaching et formation

Des cours sur la gestion du changement et des ateliers sur la recherche efficace d’un nouvel

Le licenciement est considéré comme important lorsqu’il touche plus de 6 employés. Un licenciement devient collectif dès qu’il frappe un plus grand nombre de collaborateurs dans un délai de 30 jours pour des motifs non inhérents à leur personne.

Dès qu’il envisage de procéder à un licenciement collectif, l’employeur doit consulter la représentation des travailleurs ou, à défaut, les travailleurs, afin qu’ils puissent formuler des propositions sur d’éventuels moyens d’éviter les congés, d’en limiter le nombre ou d’en réduire les conséquences. En outre, l’employeur doit informer par écrit l’office cantonal du travail de

tout projet de licenciement collectif, afin que ce dernier puisse proposer des solutions. Le congé est considéré comme abusif, si la procédure de consultation auprès de la représentation des travailleurs n’a pas été res-

pectée. L’indemnité peut s’élever jusqu’à 2 mois de salaire au maximum.

Depuis le 1er janvier 2014, les entreprises de plus de 250 collaborateurs qui veulent en licencier plus de 30 et qui ne sont pas en situation d’in-solvabilité, ont l’obligation de mettre sur pied un plan social.

>Régine Delley Conseil juridique i-lex

travail

emploi sont organisés. Pendant les heures de travail, les employés actifs dans la production ont accès à des ordinateurs pour chercher des offres d’emploi, rédiger leurs CV et leurs lettres de motivation. Le CNIP ( Centre neu-châtelois d’intégration professionnelle ), le CE-FNA ( Centre de formation neuchâtelois pour adultes ) et le CPLN ( Centre professionnel du Littoral neuchâtelois ) prêtent également leur concours : ils dispensent de la formation sur la programmation ISO/Alphacam, le décolletage, la métrologie, le contrôle qualité produit/sys-tème et la bureautique.

Mises en relation

Parallèlement, des grandes entreprises neuchâ-teloises, des agences de placement et l’ORP sont invités sur le site : les collaborateurs peuvent les consulter et remettre leurs dossiers de candida-ture. Le service de l’emploi et même le service des contributions répondent aux sollicitations des RH. Le premier pour mettre sur pied des modèles de réengagement rapide du personnel

disponible, le second pour expliquer comment anticiper l’impact fiscal d’une prime de licencie-ment.

115 personnes encore disponibles !

Ces mesures d’accompagnement ont porté leurs premiers fruits : plus de 100 collaborateurs ont retrouvé un nouvel emploi dans le médical, l’horlogerie et la sous-traitance. En outre, 37 collaborateurs ont été engagés par la nouvelle société Médiliant SA ( management by out de Biomet ). Restent aujourd’hui 115 employés ( dont 50 résidents suisses ) qui sont libres de rejoindre rapidement une société, avant le 31 mai 2014. Il s’agit d’opérateurs, de décolleteurs, de régleurs CNC ainsi que d’employés de pro-duction (travail en salle blanche, polissage, sa-blage, pliage) qui ont en commun la rigueur, la flexibilité et la haute exigence de la qualité du domaine médical.

>Charles Constantin Membre de la Direction CNCI

Informations complémentaires sur Biomet :Michèle Mertenat MartiResponsable RH+41 79 735 01 [email protected]

Licenciement collectif : quelles mesures d’accompagnement ?

Licenciement collectif : obligations à respecter

Seuil minimal de collaborateurs congédiés pour que le licencie-ment soit réputé de collectif

Nombre de collaborateurs dans l’entrepriseEntre 20 et 99 Entre 100 et 299 A partir de 300 10 10% 30

Page 14: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

>22.01.2014 Le groupe Meyer Burger et le CSEM associent leurs savoir-faire pour amener du labo au stade de production industrielle la technologie du silicium à hétérojonction. Un projet, baptisé Swiss-Inno HJT est soutenu par la Confédération, le Canton de Neuchâtel et divers partenaires industriels à hauteur de dix millions de francs sur trois ans. Objectif: renforcer la position de la Suisse en tant que leader de l’innova-tion dans le secteur du photovoltaïque.

L’absinthe Larusée est montée encore une fois sur le podium. Après l’argent l’an dernier, l’élixir de Fenin a raflé la médaille d’or lors de l’Ab-sinthe Masters 2014, à Londres. La distillerie vaudruzienne remporte la première médaille d’or de son histoire pour son nectar «Larusée Bleue», dans la catégorie blanche distillée. Il s’agit de l’unique médaille obtenue par une absinthe suisse, toutes catégories confondues. Pour les distilla-teurs Jean-Pierre Candaux et Nicolas Nyffeler, cette nouvelle victoire est un cadeau qui récompense leur travail d’artisan. Larusée fabrique ses ab-sinthes loin des standards industriels.

>21.02.2014 Directeur général de la Banque cantonale neuchâte-loise (BCN), Jean-Noël Duc a fait part de sérénité, en présentant les résul-tats annuels de la banque ( un bénéfice de 31 millions ), mais aussi d’un brin d’agacement. Car dans le cadre du fameux « US Program » visant à régler le différend fiscal opposant les banques suisses aux Etats-Unis, la BCN n’a guère eu le choix : elle a adhéré en décembre, comme la majorité des banques cantonales.

>22.02.2014 Spécialisée dans l’usinage de composants ultra-durs, l’entreprise Ceramaret, à Bôle, passe aux mains du groupe alémanique Kowema, qui emploie 1’100 personnes entre Bienne et Zoug. L’entreprise emploie 160 personnes dans une usine plusieurs fois agrandie. Elle exporte 60% de sa production.

>27.02.2014 Les quelque 550 employés de Nivarox, à Fontaines, pourront se restaurer dans une cafétéria toute neuve. L’usine de Swatch Group avait déposé une demande de permis de construire pour laquelle le délai d’opposition était fixé en décembre. Nivarox devrait également construire un parking.

Selon la presse locale, la direction de l’entreprise horlogère locloise Tissot SA, propriété du Swatch Group, communique qu’elle a déposé une plainte pénale à l’encontre de deux collaborateurs suite à des malversations dé-couvertes à l’étranger. Le contrat de confiance ayant été rompu, les deux collaborateurs ont été licenciés avec effet immédiat. Une instruction judi-ciaire est en cours et l’entreprise Tissot attend les résultats de l’enquête.

Swiss Life se trouve en position d’attente par rapport aux éventuels reproches formulés par les Autorités américaines quant à des produits d’assurances qui pourraient avoir servi à contourner le fisc. L’assureur zurichois estime avoir agi en conformité avec les règles en vigueur. Selon l’édition du « Wall Street Journal », l’administration américaine procède actuellement à des contrôles sur des produits d’assurance proposés par des compagnies suisses, dont Swiss Life.

>28.02.2014 Au lendemain de l’audition de Brady Dougan, le patron de Credit Suisse, devant une commission du Sénat américain, l’Associa-tion suisse des employés de banques ( Aseb ) exige des excuses publiques. Elle estime que le directeur général du numéro deux bancaire a dénigré les salariés de l’établissement. L’Aseb juge par ailleurs les propos tenus à Washington par Brady Dougan peu crédibles. Il a en substance déclaré que la direction n’était pas au courant des agissements contraires aux direc-tives de certains employés ayant aidé des clients américains à cacher leurs avoirs au fisc. Sans pour autant ignorer les probables visées tactiques du discours tenu par Brady Dougan afin de limiter l’ampleur d’une éventuelle amende, l’Aseb fustige ses propos. L’association considère encore que les déclarations du directeur général de Credit Suisse placent des collabora-teurs de l’établissement, dont les données personnelles ont été transmises aux Etats-Unis, dans une situation difficile.

>06.03.2014 Le domaine de La Grillette, à Cressier, et Jacot choco-latier, à Noiraigue, deviennent des ambassadeurs de la gastronomie suisse ! Ces deux artisans neuchâtelois ont été sélectionnés dans le projet « Swiss Delicatessen », soutenu par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Originalité du concept porté par Nicolas Bideau, directeur de Pré-sence Suisse, le cabernet franc passerillé de Cressier et le chocolat de Ma-dagascar 64% grand cru au poivre de Tasmanie préparé au Val-de-Travers ont été mariés par des gastronomes de premier plan : ils sont proposés, en couple donc, à la dégustation par les ambassades et consulats de Suisse à l’étranger afin de promouvoir des appellations d’origine suisse.

>08.03.2014 Nouveau directeur général de la Banque Bonhôte, Yves de Montmollin entend renforcer le rôle de proximité de l’établissement neuchâtelois, qui fêtera ses 200 ans en 2015. Enfant de Neuchâtel, il a effectué ses études à Saint-Gall avant de travailler comme collaborateur des conseillers fédéraux Adolf Ogi et Kaspar Villiger. Il s’est ensuite tourné vers la banque privée, à Genève, chez Edmond de Rothschild. Il a rejoint en 2004 l’équipe de la Banque Bonhôte. Nommé directeur général en rem-placement de Thomas Loetscher, parti en raison de « vues différentes sur le développement de l’établissement », il pilote une direction composée aussi d’Olivier Vollenweider, de Robin Richard, et de Jean-Paul Jeckelmann.

>10.03.2014 Pour présenter au Salon de l’auto de Genève la petite 3-Wheeler de Morgan Motor sous toutes ses facettes, la société informa-tique Autodesk a créé un logiciel qui permet, d’un simple clic, de visualiser le véhicule de ses rêves.

>12.03.2014 Numéro un mondial de l’horlogerie, Swatch Group a annoncé la vente de la société Oscilloquartz, basée à Neuchâtel et qui emploie 70 personnes, au groupe allemand Adva Optical Networking SE. Les modalités d’acquisition n’ont pas été dévoilées. La transaction sera fi-nalisée en avril. Swatch Group précise que la société restera dans la région de Neuchâtel.

Un nouveau shop devrait bientôt voir le jour à Corcelles. Irina et Jérôme Ra-boud, qui tiennent la laiterie du village ont en effet loué en début d’année les locaux laissés vacants par le départ des Pneus Michel, dans la station-service HK, située à la sortie du village en direction du Val-de-Travers. Les Raboud souhaitent ouvrir leur nouveau commerce fin mai. Mais avant, ils doivent encore attendre le feu vert des différents services du canton, pour la transformation des locaux et en matière de droit du travail.

revue de presse

14

Page 15: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 166 - Avril 2014

>12.03.2014 Le groupe Zurich, numéro un du secteur de l’assurance en Suisse, va supprimer jusqu’à 800 emplois dans le monde. L’objectif consiste à économiser 220 millions de francs d’ici à fin 2015. La mesure de-vrait toucher la Suisse, ainsi que le Royaume-Uni et l’Irlande. Le plan a pour but d’améliorer la rentabilité du groupe et entre dans le cadre de la stratégie 2014-2016 présentée à la fin de l’année dernière. Il passe par une réduction des coûts et une simplification de la structure de l’assureur qui emploie plus 55’000 personnes. En Suisse, le nombre de collaborateurs s’élève à 5’400 environ, soit quelque 10% des effectifs. Zurich ne donne pas d’autres détails pour l’heure sur la répartition des suppressions d’emplois.

Un an après le scandale de la viande de cheval, l’association de protec-tion des animaux « Tierschutzbund Zürich » ( TSB ) dénonce la présence de viande de chevaux élevés dans des mauvaises conditions dans les com-merces de détail Aldi, Denner, Migros et Spar. L’organisation demande à ces sociétés de n’acheter de la viande de cheval que dans les pays qui respectent les normes en matière de protection des animaux.

>13.03.2014 L’hôpital de la Providence, à Neuchâtel, est toujours dans les chiffres rouges. Mais il s’est mis à remonter la pente, et il compte atteindre les chiffres noirs en 2016. Une nécessité économique puisque le déficit de l’hôpital ( qui était auparavant un établissementà but non lucra-tif ) n’est plus couvert par l’Etat de Neuchâtel. La situation financière se présente ainsi : en 2013, la Providence a enregistré un déficit de 660’000 francs, cela sans tenir compte du loyer à payer à la fondation de la Provi-dence ( qui est restée propriétaire des murs ), ni des investissements. Le groupe Genolier espère faire passer ce même montant à un bénéfice ( rela-tif, donc ) de 800’000 francs en 2014. Selon l’administrateur-délégué de GSMN ( Genolier Swiss Medical Network ), le nouvel objectif de rentabilité n’a pas d’incidence sur le choix des patients, ni sur la manière de les soi-gner. A l’heure actuelle, l’hôpital emploie 262 personnes. Soit une baisse de 88 unités par rapport à 2012. Cette diminution s’explique principalement par des départs non compensés - une quarantaine -, par le fait que des médecins et leurs assistantes ne sont plus salariés mais indépendants, enfin elle s’explique par des externalisations de services.

Le groupe technologique neuchâtelois Cicor, actif dans les circuits impri-més et la microélectronique, a vu son bénéfice net tomber l’an passé à 4,54 millions de francs, contre 6,13 millions en 2012. Son résultat opérationnel avant intérêts et impôts a, en revanche, grimpé de 15% à 8,51 millions. Cette amélioration opérationnelle est à mettre sur le compte de volumes d’affaires en hausse et de la discipline interne de gestion des coûts. A contrario, un montant de 1,3 million de francs de reports de pertes inscrits à l’actif a péjoré le résultat net. Le chiffre d’affaires a progressé de 8% à 190,5 millions de francs. Les entrées de commande se sont étoffées de plus de 16% à 202 millions.

Du 12 mars jusqu’au 12 avril 2014, la succursale Denner de la rue des Sablons, à Neuchâtel, sera gérée uniquement par des apprentis. Pendant ces quatre semaines, les rôles seront clairement définis dans la succursale. Chaque semaine, un autre apprenti de troisième année assumera le rôle du gérant. Ceux de deuxième année seront ses adjoints et les autres seront responsables des affaires journalières.

>14.03.2014 Les établissements neuchâtelois pour personnes âgées ont opté pour le groupe Bardusch pour traiter leur linge sale. Ce groupe dis-pose de quatre sites en Suisse, dont un à Yverdon. L’Anempa ( Association neuchâteloise des établissements et maisons pour personnes âgées ) vient de rompre son contrat avec l’entreprise neuchâteloise Blanchâtel. La déci-sion de l’Hôpital neuchâtelois ( HNE ) est attendue. Blanchâtel, basée à La Chaux-de-Fonds, emploie une cinquantaine de personnes. Neuf licencie-ments ont déjà été annoncés. Si l’HNE opte pour un autre prestataire, c’est l’existence même de Blanchâtel qui est menacée. L’an dernier, l’Anempa et l’HNE ont rejeté une offre déposée par Blanchâtel pour prolonger ses man-dats. Jugeant l’offre insatisfaisante, ils avaient interrompu la procédure de marché public et entamé un processus de gré à gré. Décision contre laquelle Blanchâtel a recouru, avant d’être déboutée par le Tribunal cantonal.

Propriétaire de la Maison carrée, à Auvernier, Jean-Denis Perrochet est par ailleurs vice président de l’Association suisse des vignerons-encaveurs indépendants (ASVEI). Autant dire que l’homme s’implique dans la défense et la promotion du fruit de la vigne. En tout cas de celui du cru. Il a d’ailleurs participé, au Lausanne Palace, à une dégustation s’articulant autour de l’ouverture du trésor de la Mémoire des vins suisses qui a réuni pas moins de 450 initiés venus des quatre coins de la Suisse et des pays limitrophes. Deux de ses confrères, soit Thierry Grosjean, du Château d’Auvernier, et Louis-Philippe Burgat, du domaine de Chambleau, à Colombier, lui ont emboîté le pas.

>15.03.2014 La pharmacie de la Grand-Rue à Peseux est une des deux seules pharmacies suisses équipées d’un laboratoire certifié, en pos-session d’une autorisation fédérale de fabrication. Combinaison, charlotte, gants et masque sur la bouche: c’est ainsi équipés que travaillent les dix employés du laboratoire de la pharmacie de la Grand-Rue de Peseux. Ap-paremment lourd, cet équipement n’est pourtant que le minimum requis pour travailler dans la zone de fabrication des médicaments, dite « zone galénique. »

Le patron d’UBS, Sergio Ermotti, a vu sa rémunération nettement aug-menter l’an dernier. Le Tessinois a perçu 10,7 millions de francs, contre 8,9 millions en 2012. Le salaire de base est resté inchangé à 2,5 millions de francs. Le directeur général n’est toutefois pas le dirigeant le mieux payé du numéro un bancaire helvétique. Le chef de la banque d’investissement, Andrea Orcel, a touché 11,4 millions.

Page 16: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti
Page 17: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

repères n° 166 - Avril 2014 17

le patron du mois

Philippe Magne - AXA Winterthur Agence Générale de Neuchâtel

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des change-ments que devrait connaître le secteur des assurances ?

Le numérique a pris dans nos vies une place considérable. Les évolutions digitales touchent l’usage et le comportement des consommateurs. Souscription et résiliation en ligne, interactions directes avec les clients via les réseaux sociaux, comparateurs de prix, communication dématé-rialisée plutôt que par courrier… Elles génèrent en conséquence des attentes différentes et nous conduisent à repenser nos contrats de service. Néanmoins, les services virtuels ne remplacent en rien les conseillers mais viennent compléter leur travail. La relation humaine est primordiale pour nous : les conseillers de vente sont là pour suivre, fidéliser et développer une relation client de confiance.

En ce qui concerne les fusions et acquisitions d’entreprises dans le monde des assurances, il n’y en aura plus tellement. Le secteur a passa-blement été ratissé ces dernières années. Les principaux acteurs internationaux sont désor-mais tous présents. Une ou deux compagnies suisses de petite taille pourraient être rache-tées. Quant à la concurrence étrangère des pays émergents, le secteur des assurances n’est pas ( encore ) touché. Par contre, à l’avenir, le marché suisse de l’assurance étant saturé on peut s’attendre à une concurrence encore plus soutenue.

Finalement, l’un des défis majeurs est le recru-tement des forces de ventes appelées à apporter une plus-value à la clientèle par leurs conseils professionnels. Notamment dans un secteur où le salaire est directement lié à la performance. Aujourd’hui, certains jeunes préfèrent vivre dans une zone de confort où il n’y a pas de para-mètres variables.

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

Sans aucun doute, le facteur humain. Mais aussi en étant à l’écoute des équipes et en les for-mant à la base, ceci dans une ambiance convi-viale mais sérieuse et respectueuse des valeurs de notre société.

Quels sont les défis à relever pour assurer son succès à l’avenir ?

Continuer de travailler avec une équipe à l’es-prit ouvert, compétente et dynamique. Notre monde change vite et sans répit. Les collabora-teurs doivent être réceptifs, ouverts au change-ment et capables de s’adapter rapidement.

Au niveau des produits, on parle aujourd’hui de nouveaux produits de niche tels que la res-ponsabilité des administrateurs ou, avec l’émer-gence des réseaux sociaux, l’e-réputation ou la Web-réputation.

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

D’un point de vue économique, quand l’indus-trie va, tout va. Par conséquent, si l’industrie va bien, les assurances se portent bien. Quand l’industrie va mal, les services sont fragilisés.

D’un point de vue politique, il y a peu de contraintes cantonales sur notre activité. Mais on peut relever toutefois que l’Etat, les Villes, certaines Communes ou autres Services paraé-tatiques ne travaillent plus en direct avec les compagnies d’assurances de la place qui ont pourtant toutes les compétences pour les servir, préférant souscrire par des intermédiaires. C’est dommageable pour l’emploi et la formation, notamment chez les jeunes.

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

Améliorer la notoriété du Canton de Neuchâtel qui souffre d’un déficit d’image notoire depuis plusieurs années. A cela, il faut ajouter le clivage entre le Haut et le Bas, plus entretenu par la presse que par les habitants eux même, qui est un véritable serpent de mer pour notre région. Alors qu’à portée de mains, nous avons tout : se baigner dans le lac, puis, en vingt minutes, voir des bouquetins au Creux du Van ou encore faire du ski en hiver aux Bugnenets ou à la Robellaz. Une qualité de vie exceptionnelle. Sans oublier une industrie innovante et dynamique.

Au niveau touristique, il est regrettable de constater qu’avec un tel potentiel peu d’efforts sont entrepris. Les téléskis de la région de la Vue-des-Alpes qui ne sont même plus mis en fonction alors que la neige est présente sont là pour en témoigner. Par contre, il me semble que la Ville de Neuchâtel va dans le bon sens dans sa redynamisation du Centre-Ville.

Y aurait-il dans ce canton trop d’intérêts indivi-duels et pas assez de vision pour la collectivité ?

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Croire en ses moyens, en ses ressources et sur-tout en nous !

Propos recueillis par

>Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction

>Florian Németi Directeur CNCI

C’est en 1875 que l’agence générale de la Winterthur a été créée à Neuchâtel. Désormais AXA Winterthur, Philippe Magne est à sa tête depuis 20 ans et em-ploie plus de 70 personnes dans le canton.

Page 18: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 166 - Avril 2014

La marque ROD ORIGINAL DESIGN of Switzerland est née de l’association de différents savoir-faire, d’une passion commune. Marc Corven, spécialiste marketing, et Sylvain Bour-geois, ingénieur, ont passé près de vingt ans au service des plus grands noms de l’horlogerie ROLEX ou avec RICHARD MILLE. En 2012, ils décident de fonder la société LuxRod SA et de mettre leurs qualités créatives, techniques et innovatrices au service d’une nouvelle marque à leur image.

Reflétant l’esprit souhaité par les concep-teurs, la première collection a été présentée à la Foire de Bâle 2013, se distingue par leur de-sign. Les montres sont de forme particulière à mi-chemin entre le rond et le carré et pour-vues d’un protège couronne aussi confortable qu’utile.

On notera également des vis originales et une fixation de bracelet à trois cornes qui ren-force leur caractère. Cadrans et bracelets se déclinent en une multitude de coloris actuels et attrayants. Ces modèles se veulent de style urbain, harmonieux et accessibles.

Pour sa 2e année de participation à la Foire de Bâle, la marque dévoilera des nouvelles col-lections, de nouveaux modèles mais aussi sa première montre automatique. On y retrou-vera 3 signes distinctifs des premières col-

lections à savoir le protège couronne les vis originales et la fixation du bracelet à 3 cornes.

Mais d’autres modèles sont d’ores et déjà à l’étude et ROD ORIGINAL DESIGN of Swit-zerland se donne pour mission la création continuelle de collections uniques, à forte identité. Caractère, Elégance, Qualité et Soin du détail sont les valeurs fondamentales qui caractériseront les produits de la marque.

Déjà disponible au Japon, aux Philippines, en Indonésie, en Russie en Ukraine, à Dubai, au Qatar mais aussi sur internet, ROD ORIGINAL Design se développe avec comme objectif de rester accessible aux plus grand nombre. Bien sûr la route est encore longue pour une nou-velle marque horlogère, mais avec l’enthou-siasme des marchés et les réactions positives des clients, les fondateurs sont plein d’énergie

et armés d’une volonté à toute épreuve. Bien qu’étrangers à la ville, Marc Corven et Sylvain Bourgeois y ont établi leur société pour être au cœur de l’horlogerie contemporaine. Ils y ont rapidement tissé un réseau de connais-sances professionnelles et amicales qui leur ont permis de bien s’intégrer et participer à la vie sociale de la cité. D’ailleurs, ils entendent bien jouer la carte de la proximité et ils font appel à de nombreux partenaires locaux. Ils sont notamment sponsors de Secomania et d’une figure locale du cyclisme de haut niveau comme Emilien Barben. Mais de nou-velles collaborations vont être dévoilées bien-tôt dans l’automobile et dans le ski alpin…

LuxRods SAPromenade-Noire 12000 Neuchâ[email protected]

LuxRod SA

De la simple installation d’habitation aux installations industrielles complexes en passant par les exigences spéciales des milieux médicaux ou bancaires, elexa sa, propose des pres-tations de choix dans tous les domaines de l’installation électrique, la domotique, la télé-matique ou encore le multimédia.

elexa sa s’efforce, grâce à son adaptation aux évolutions technologiques, à répondre en per-manence aux sollicitations et aux attentes de ses multiples clients.

Depuis de longues années, elexa sa occupe une équipe d’environ 45 professionnels du domaine de l’installation électrique.

elexa sa… dynamisme accru depuis 2012

L’installation dans les nouveaux locaux du Quai Max-Petitpierre 42 en 2012 a donné un nouveau dynamisme et une visibilité

accrue à elexa sa. Ses nouveaux locaux sont par exemple aussi équipés d’un showroom. Les équipements des locaux, permettent des démonstrations en « grandeur nature ».

elexa sa… partenaire dans de multiples domaines

La formation, les institutions patronales, le partenariat social mais aussi la culture et le sport tiennent à cœur à elexa sa. Ainsi, elexa sa s’engage dans la formation de nombreux apprentis et ses cadres participent active-ment aux travaux des associations profes-sionnelles. elexa sa, participe, à sa manière,

au développement culturel, social et sportif en soutenant de multitudes d’événements ou personnalités de ces domaines.

elexa sa… en savoir plus

elexa sa, c’est aussi un site internet sur lequel vous trouverez une multitude d’informations, conseils et documents utiles ( www.elexa.ch ).

elexa SAQuai Max-Petitpierre 422000 NeuchâtelTél. 032 729 96 [email protected]

elexa sa… votre électricien depuis 1933

Page 19: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti

Nous bâtissons un monde meilleur – vous et nous – partout sur terrePour de meilleures perspectives, une société doit évoluer dans une économie saine. Nous y travaillons dur. En faisant avancer nos clients, et la société en général. En instaurant une confiance mutuelle. Pour un monde meilleur.

www.ey.com/ch/betterworkingworld

“EY” refers to Ernst & Young Ltd, Basel, a member firm of Ernst & Young Global Limited, London, a UK company limited by guarantee. ED 1015.“EY” refers to Ernst & Young Ltd, Basel, a member firm of Ernst & Young Global Limited, London, a UK company limited by guarantee. ED 1015.

1-143-13_Anz-ChambCommNeuchatel.indd 1 19.11.13 10:07

Comble-Emine 1 – CH-2053 Cernier – T + 41 (0)32 969 21 35

www.jmburri.ch

DES PRESTATIONS QUI S’ADAPTENT À VOS PROJETS

Bureau d’ingénieur - conseil informatique

Page 20: Le même salaire pour tous ? Boomerang social 14.pdfBoomerang social ! L’initiative « Pour la protection des salaires équitables », lancée par l’Union syndicale suisse, a abouti