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Le mois de la Médaille Miraculeuse

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TitreN.-D. du Sacré-Cœur, réconciliation etguérison inespérées.N.-D. et les mauvais livres ou films.Approchons-nous de l’autel…Le juif converti par la MédailleMiraculeuse.1959, puissance de la prière en Sibérie.Saint Martial.Sainte Lydwine. (suite)Point d’argent papa, mais un AveMaria.Prières d’un enfant pour ses parentséloignés de Dieu.Une bonne parole répétée par uneenfant.Douze ans de prières pour convertirson père.Combattre avec l’Immaculée.

Notre adresseAbbé Stéphane GRENONCP 1111908 RIDDES (CH)Depuis la SuisseTéléphone 027 306 17 07Fax 027 306 46 66Mobile 076 326 16 07Depuis l’étrangerTéléphone 0041 27 306 17 07Fax 0041 27 306 46 66Mobile 0041 76 326 16 07AbonnementCCP 17-592270-8Chèque à : Abbé GrenonSuisse : Fr. 50. –Europe : 27 euros.Canada : 32 euros

Vous pouvez commander : Prix/Port comprisMédailles miraculeuses bénies à 0,80 euro/p Offrande libreLivret/La Médaille Miraculeuse (60 pages) Fr. 5.-/ 3.- €Livret/Le 3ème secret de Fatima Fr. 2.50/ 1.5 €Livret/Messe, le plus grand trésor Fr. 2.50/ 1.5 €

Les demandes de la Très Sainte Vierge Marie à Fatima en 1917

1. Il faut réciter le chapelet tous les jours.2. Faites les sacrifices nécessaires :3. Pour respecter les commandements de Dieu ; faites votre devoir d’état ; n’offensez

plus Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé ;4. Le Saint Père doit consacrer le monde et la Russie à mon Cœur Immaculé, avec tous

les évêques du monde, en cérémonie solennelle (pas encore fait).5. Les premiers samedis du mois : confession ; communion ; récitation du chapelet et

un quart d’heure de méditation des Mystères du Rosaire, dans le but de faireréparation au Cœur Immaculée de Marie.

Demandez-nous des exemplaires gratuits pour être les Apôtres de la Très SainteVierge Marie. « Celui qui me fera connaître possèdera la vie éternelle » (Messe du1er samedi du mois).

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NOTRE-DAME DU SACRÉ-CŒURRÉCONCILIATION ET GUÉRISON INESPÉRÉES

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Une cruelle inimitié régnait entre les membres d'une même famille au pointque, le 25 août 1873, l'un d'eux tira un coup de fusil à bout portant sur soncousin âgé de 21 ans. La balle le traversa de gauche à droite et sortit au-dessous de l'épaule près de la colonne vertébrale. La blessure semblaitmortelle.

Un prêtre est appelé, il s'efforce de disposer le blessé à bien mourir mais iln'arrive pas à obtenir de lui qu'il pardonne à son ennemi. Ses plus pressantesinstances sont inutiles : non, jamais il ne pardonnera, jamais il n'y consentira,il préfère tomber en enfer que de se réconcilier.Quand Jésus nous dit que le péché nous rendesclaves, n’attendons pas le dernier moment… Lesmiracles montrent que Notre-Dame est bienpuissante. Mais il reste « des miracles » c’est-à-direune chose assez rare. Le curé de la paroisse lerecommande alors à l'Avocate des causes difficiles,s'en va prendre une image de Notre-Dame duSacré-Cœur et se présente ensuite de nouveau au litdu moribond.

Le succès dépassa tout ce que l'on pouvait attendre.Cette âme, jusqu'alors obstinée, changea tout-à-coup complètement en apercevant l'image bénie deNotre-Dame du Sacré-Cœur. Le mourant nonseulement pardonna mais demanda qu'on aille chercher son cousin, parcequ'il ne voulait pas mourir sans lui avoir dit qu'il lui pardonnait entièrementIl reçut ensuite les derniers sacrements avec les dispositions les plusédifiantes.

Le médecin redoutait la gangrène. Pendant vingt-quatre heures, on s'attenditau pire, mais les douleurs atroces qui le torturaient cessèrent tout-à-coup :une complète guérison allait être la récompense du pardon si généreusementaccordé. Rien d'humain ne pouvant expliquer cette guérison, on en attribuetoute la gloire à Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Annales, Mileto, abbé Cagniol

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NOTRE-DAME ET LES MAUVAIS LIVRES OU FILMS____________________________ _____________________________

Sous la forme d'un serpent et par des promesses alléchantes, le démon a faitpécher Eve et avec elle toutes les générations qui se succèdent en ce monde.Depuis, l'ennemi de Dieu et des hommes n'a pas changé de procédé.

Aujourd'hui comme aux premiers jours dumonde, dissimulé non plus sous les feuillesd'un arbre, mais caché sous un monceau defeuilles impies et de romans sans pudeur, iltient aux imprudents qui s'en approchent lelangage de la révolte, de la sensualité et del’impiété.

A nulle autre époque l'enfer n'a exploitéavec plus de fureur qu'aujourd'hui cepuissant moyen de séduction. L'impiété etla licence de la presse irréligieuse nedépassent-elles pas toute mesure ? Qued’âmes irrévocablement détournées deDieu, de la religion ou de la pureté, par un

livre, un film…Ne prétextons pas une imprudente et malsaine curiosité ;repoussons les suggestions du démon tentateur !

En vérité, c'est toujours le même serpent immonde et rusé. Mais il rencontretoujours aussi le même adversaire, la Très Sainte Vierge Marie. Parvient-elle par le zèle d'un de ses enfants dévoués, ou seulement par une de sesimages, à pénétrer dans un foyer chrétien, aussitôt elle en bannit le roman etle journal, comme le soleil chasse les ténèbres.

Horreur de Notre-Dame du Perpétuel-Secours pour les romans

Le récit suivant nous est envoyé de Bari, ville d'Italie, par un vénérablereligieux. Il renferme une très utile leçon qui s'impose, ainsi que le fait lui-même, à l'attention des plus indifférents.

Une personne de notre ville avait une dévotion toute particulière à Notre-Dame du Perpétuel-Secours.

S'étant procurée une image de Notre-Dame, elle l'avait encadrée et exposéedans sa maison. Une lampe brillait nuit et jour devant la Sainte Vierge.

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Un matin, à son réveil, elle trouva cette lampe,éteinte.

Elle la rallume aussitôt, mais la lampe s'éteintimmédiatement ; rallumée une seconde fois,elle s'éteint, encore.

Attribuant ce fait à la mauvaise qualité del'huile, elle la remplace par une huile meilleure,nettoie le verre, renouvelle la mèche ; malgrétout, la lampe s'éteint aussi souvent qu'on larallume.

Frappée de cet étrange phénomène, la pauvrefemme se trouble ; une foule de penséessinistres lui traversent l'esprit. Elle en fait part à son mari et à ses enfants.Pendant que tout le monde s'étonne et cherche la cause de ce fait singulier,la petite fille s'écrie tout à coup : Maman ! Maman ! Ne voyez-vous pas cettevilaine chose près de l'image de Notre-Dame !

On regarde, tous s'empressent, mais on ne voit rien. Alors l'enfant de s'écrierde nouveau « Maman, enlevez le livre qui est caché dans le mouchoir, laSainte Vierge ne peut pas le supporter. »

O surprise ! Le livre était un roman irréligieux et immoral déposé parinadvertance près de l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Onenlève le livre, on rallume la lampe ; cette fois, elle brûle comme àl'ordinaire.

Se peut-il preuve plus évidente de l'horreur que Notre-Dame du Perpétuel-Secours éprouve pour les mauvais livres ? En outre, par son empressementà bannir ce roman dangereux, la céleste Madone voulut signifier que cegenre de production est un véritable fléau pour les familles chrétiennes.

Les romans, source de désespoir et de péchés

Pour témoigner sa reconnaissance envers Notre-Dame du Perpétuel-Secours, une âme convertie par cette Bonne Mère demande à raconter elle-même la grâce dont elle a été l'objet. Ecoutons ce récit : il est aussi édifiantqu'instructif.

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« Sans le secours de Marie, je serais depuis de longues années dans lesflammes de l'enfer. Pendant vingt ans, je n'ai cessé de commettre péchés surpéchés, d'ajouter sacrilège à sacrilège. Victime du démon, j'allai un jourjusqu'à voler la Sainte Hostie pour la livrer à des sorciers, décidés à fairesubir au Divin Maître une nouvelle Passion.

Ces crimes, en chargeant ma conscience, m'enlevaient la foi et le bonheur.Pour m'étourdir, je me livrai sans cesse à la lecture des romans, essayant detrouver là une diversion aux remords de la conscience. Mais ces lecturesfrivoles, loin d'être un remède, aggravèrent mon mal ; elles n'eurent poureffet que de me rendre la vie plus insupportable et de me porter au désespoir.

Où serais-je aujourd'hui si la Sainte Vierge n'avait pasveillé sur moi ? Je ne le sais que trop ! Mais, ô Marie,vous vouliez sauver mon âme !

Une mission fut donnée dans ma paroisse. J'y assistaitout d'abord par curiosité, sans nul désir de meconvertir ; car les mauvais livres m'avaient enlevé cequi me restait de foi et de confiance ; avec Judas je medisais : « Plus de pardon pour toi ! » Je me misnéanmoins à prier Notre-Dame du Perpétuel-Secours.La grâce ne tarda pas à triompher de monendurcissement. Après bien des combats, il me fut

donné de faire un aveu sincère de mes fautes. Aujourd’hui, je puis m'écrier :« Merci, Notre-Dame, je ne vous oublierai jamais. A vos pieds je renoncedésormais à toute lecture dangereuse et je renouvelle la résolution de mourirplutôt que d'offenser encore mon divin Sauveur crucifié pour moi. »

C’est ainsi que font beaucoup de gens : ils essayent d’oublier, de s’étourdir,de faire la fête pour oublier leur conscience, mais elle leur parle sans cessede leurs péchés ! Recourons à Notre-Dame !

Egaré par les mauvaises lectures, un père de famille se convertit àla mort

Un malade se mourait, les médecins n'avaient pu apporter aucun remède. Undigne prêtre, ami de la famille, lui représenta la gravité de son état etl'engagea à recevoir les sacrements ; mais il fut chassé après une scène desplus violentes.

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Livré à lui-même de très bonne heure, ce pauvre chrétien s'était nourri delectures impies, comme Da Vinci Code, Harry Potter, Voltaire…, quiavaient fini par étouffer sa foi.

Malheureusement son entourage, peuchrétien lui aussi, n’y songeait pas.Pénétrée de douleur à la vue de cetaveuglement, une proche parente,pieuse, elle du moins, réclama toutd'abord les prières de l'Archiconfrériede Notre-Dame du Perpétuel-Secours ; puis, comme le malades'exaspérait, elle lui fit prendre dansses aliments, mais toujours à son insu,pendant une neuvaine, de petitesimages de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Cela tranquillisa le malade,sans cependant le convertir.

Une autre de ses parentes, religieuse dans un pays étranger, égalementdévouée à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, gémissait de l'insuccès de tantd'efforts. Elle eût voulu franchir l'espace pour rappeler au malade lescroyances et les bons sentiments de son enfance et de sa PremièreCommunion. La Providence y pourvut au moment où elle s'y attendait lemoins. Les supérieures la rappelèrent au pays ; elle en profita pour se rendreau plus vite près du malade. On ne consentit à l'introduire qu'à la conditionqu'elle ne toucherait pas à la question brûlante de l’enfer.

A l'excessive maigreur et à la contraction des traits, elle comprit que lemalade souffrait énormément, tourmenté par des remords de conscience etelle essaya de le consoler par de bonnes et réconfortantes paroles. « Il n’y apas de paix pour l’impie » dit le Saint Esprit dans la Sainte Ecriture.

Malgré tout, la charitable gardienne était parvenue à rappeler au malade lessouvenirs de son enfance et de sa Première Communion. Elle lui représentaen outre combien étaient méritoires les souffrances endurées avecrésignation ; elle lui parla de la Sainte Vierge et de l'infinie miséricorde deDieu qui se contente, pour pardonner à l'âme coupable, d'un acte de sincèrerepentir : « Oh ! dit-il, rien que cela ! » et un sentiment de confiance semblale ranimer soudain.

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Toutefois la confession, qui requiert humilité et changement de vie, l'arrêtaitencore : il voulait et ne voulait pas. Il était aussi retenu par le démon muetdu respect humain même vis-à-vis de sa femme et de ses enfants, auxquelsil avait répété maintes fois qu'il voulait vivre et mourir sans Dieu et sansprêtre.

Notre-Dame du Perpétuel-Secours, que tant de ferventes âmes avaientintéressée à cette redoutable affaire, veillait.

Enfin le prêtre arrive à cinq heures du soir. Le malade demande à le voirseul. Il se confesse, témoigne le désir de recevoir tout de suite le saintViatique et l'Extrême-Onction. Il les reçoit, en effet, une heure après, dansune attitude si édifiante, que l'on ne pouvait plus douter du changementcomplet opéré en son âme. Il rejeta toutes les erreurs, fruit de ses tristes

lectures et promit, d'un tonsolennel, que si Dieu luirendait la santé, il vivrait enbon chrétien.

Le lendemain, il demandade recevoir la saintecommunion. Enfin, vers uneheure de l'après-midi, ilentra en agonie. Il priait

avec un accent de ferveur extraordinaire. Au milieu des larmes et dessanglots des assistants, il donna rendez-vous au ciel à celle qui l'avait aidé àen prendre le chemin. Sa fille aînée, encouragée par les ferventesdispositions de son père, se mit à réciter l'Ave Maria, le Souvenez-vous,l'acte de contrition. Les assistants lui en firent des reproches sous prétexteque ces prières continuelles fatiguaient le malade. Celui-ci s'en aperçut etdit énergiquement : « Ma fille, continue ! » On voyait au mouvement de seslèvres qu'il suivait les prières. Il baisa avec respect le crucifix qu'il tenaitdans ses mains. Il jeta encore un regard prolongé du côté du prêtre qui étaitvenu lui donner les dernières indulgences et son âme quitta la terre pours'envoler au ciel. Aussitôt son visage prit une expression si calme, si douceet si souriante, que tous étaient dans l'admiration.

Gloire à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, qui a sauvé de l'enfer unepauvre âme pervertie par la lecture des livres impies !

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Conclusion

Si nous voulons que Notre-Dame du Perpétuel-Secours soit notre gardienneet la gardienne de notre maison, défendons l'entrée de notre demeure à toutlivre mauvais ou simplement léger.

Prière pour être préservé de la peste des mauvais livresVierge Sainte, Notre-Dame du Perpétuel-Secours, par mes imprudenteslectures je me suis approché des portes de l'enfer ; il ne me faut plus qu'unpas pour en franchir le seuil. Les livres impies, les romans séducteurs, lesperfides feuilletons, ne sont-ce pas des portes qui s'ouvrent sur l'abîmeéternel ? Dans ces productions de l'esprit du mal, j'ai complaisamment prêtél'oreille au langage du serpent infernal qui vante toujours la saveur du fruitdéfendu et les avantages de la révolte contre les lois de Dieu.

Aujourd'hui, je comprends mon erreur et jerenonce pour toujours à ce dangereux plaisir. Jebannirai de ma demeure tout livre, tout journal quipourrait porter atteinte à la foi, ou troubler la vertude ceux qui me sont chers. Je ferai plus : la feuilleirréligieuse sera remplacée par un journalprofondément catholique ; la revue sansconviction, par le catéchisme et l'Evangile ; leroman, par la Vie des Saints.

O Vierge du Secours, gardez mon esprit et moncœur, et préservez-les à jamais de l'influencenéfaste des livres dangereux. Ainsi soit-il.

Tentation de suicide

Depuis un certain temps, une domestique se sentait poursuivie par la penséede se jeter à l'eau. C'était une véritable obsession. La tentation redoublaitchaque fois que sa patronne l'envoyait à la rivière laver le linge de la maison.Elle luttait pourtant avec énergie. A chaque sollicitation du démon, ellerépondait : « Je ne veux pas me perdre ; non, je ne veux pas suivre cetteaffreuse suggestion ! »

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Plus elle cherchait à s'éloigner de la rivière, plus elle revenait, commeinvinciblement, à l'endroit fatal. A deux reprises même, une force irrésistiblela précipita dans l'eau ; elle aurait péri infailliblement si, chaque fois, ladivine Providence n'eût amené quelqu'un pour l'en retirer.

Ayant connu la tentation de la pauvre fille, Monsieur le curé l'encouragea ;puis, pour la consoler, lui remit un crucifix, en lui disant : « Prenez ce

crucifix et ne le quittez plus ; j'ai la fermeconfiance que Notre-Seigneur vous délivrera. »Ces paroles rassurèrent cette âme malheureuse aupoint qu'elle s'écria : « Maintenant, je n'ai plusrien à craindre ; j'ai mon crucifix, le démon n'auraplus d'empire sur moi ! »

Sa joie ne fut pas de longue durée. La tentationrevint. Peu de temps après, se trouvant près ducours d'eau, elle se sentit encore plus fortementtentée de s'y précipiter. A la vue de l'inutilité deses efforts pour résister, elle tomba dans unprofond découragement.

Notre-Seigneur réservait à sa Mère l’honneur d’être la « Dispensatrice deses grâces ». Cette dame fit la connaissance d’une personne très dévouée àNotre-Dame du Perpétuel-Secours. Elle lui fit la confidence de son amerchagrin.

Il faut toujours prier la Sainte Vierge pour qu’elle demande à Jésus de nousdonner les grâces nécessaires.

- Mais, lui dit un jour celle-ci, ne fournissez-vous pas au démon quelqueoccasion de vous tenter ?

- Non, reprend la domestique ; je pratique exactement mes devoirs dereligion. Il est vrai, je lis parfois dans un livre de spiritisme, maisuniquement pour me détendre.

- Défaites-vous d'abord de ce livre ; le mal vient de là. Du reste, prenezcette médaille de Notre-Dame du Perpétuel-Secours ; elle est trèspuissante contre l'enfer. Vous ne tarderez pas à ressentir les effets de laprotection de la Vierge Marie.

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La domestique suivit fidèlement ce conseil, ne quitta plus la précieusemédaille, brûla le mauvais livre et, à partir de ce moment, la tentationdiabolique disparut pour toujours. En reconnaissance, elle demeura jusqu'àsa mort la servante fidèle de Notre-Dame du Perpétuel-Secours.

Conclusion

Il ne suffit pas de prier, il faut aussi couper, ici brûler, les occasions depéchés. Un mauvais livre, la télévision, internet, les mauvais camarades :« Si ton œil, a dit Jésus, est pour toi une occasion de pécher, arrache-le »,enlève ce qui te fait pécher.

Prière pour triompher dans les tentations

Mère du Perpétuel-Secours ! sivotre pensée remplissait mon esprit,je ne me laisserais pas vaincre parma faiblesse dans les occasionsdifficiles ; et si toujours je vousavais invoquée, je n'aurais jamaisfait de chutes. Dieu, à votre prière,m'a pardonné ; mais je tremble depécher à l'avenir ! O mon Refuge,mettez-moi à l'abri des assauts del'enfer ; soyez ma défense dans lestentations. Je sais que vous donnezla victoire chaque fois que l'on vousinvoque ; mais la tentation peut mefaire oublier de vous invoquer. Jesollicite donc la grâce d'avoirtoujours votre pensée présente,particulièrement dans mes épreuveset mes tentations. Rendez-moi fidèle à vous invoquer fréquemment tous lesjours de ma vie. Mais pour obtenir cette grâce, assistez-moi puissammentafin que je tâche de toujours vous plaire et de mériter vos bénédictionsmaternelles qui seront à la vie et à la mort mon perpétuel secours. Ainsi soit-il.

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APPROCHONS-NOUS DE L’AUTEL :NOUS Y TROUVERONS LE CŒUR DE JÉSUS

DÉSIREUX DE NOUS UNIR À SON APOSTOLAT____________________________ _____________________________

Le grand apostolat du Cœur de Jésus s’estexercé sur la croix. L’offrande qu’il fitalors à son Père, de son Corps, de sonSang, de sa vie et de ses mérites, a eu poureffet le salut du monde etl’accomplissement de l’œuvre sinécessaire de la Rédemption.

N’allons pas croire cependant que cetapostolat rédempteur se soit terminé surle calvaire ; le Cœur de Jésus l’exercecontinuellement sur nos autels par lemoyen de la messe. Pour bien lecomprendre, il faut se rappeler que lesacrifice de l’autel est le même que celui

qui a été offert sur la croix avec cette différence que sur la croix, le sang deJésus-Christ a été répandu réellement, tandis qu’à l’autel il ne l’est quemystiquement. Si vous vous fussiez trouvée sur le calvaire au moment de lamort de votre Sauveur, avec quelle dévotion et quel attendrissement, âmefidèle, n’eussiez-vous pas assisté à ce grand sacrifice ! Eh bien ! ranimezvotre foi et pensez que ce qui se fit alors pour le salut des âmes se fait encoremaintenant à la messe.

Mais voici pour vous un bien grand sujet de consolation : cet apostolatrédempteur, vous pouvez l’exercer avec Jésus. Car il faut bien remarquerune chose : l’auguste sacrifice n’est pas offert seulement par le prêtre, maisencore par les fidèles, comme saint Pierre et saint Jean l’insinuentclairement, le premier dans épître, le second dans l’Apocalypse.Chaque fois donc que vous avez le bonheur de vous trouver présent àl’immolation de l’Agneau divin, venez-lui en aide dans l’œuvre qui estencore son occupation de chaque instant ; je veux dire la rédemption dumonde et, à cet effet, unissez-vous aux intentions de son adorable Cœur.Jésus s’offrait sur le Calvaire et il s’offre de même chaque jour sur nosautels, en expiation de tous les péchés qui se commettent continuellement

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sur la terre, car lui seul peut satisfaire à la justice divine. Eh bien ! pendantla messe, offrez au Père éternel le Sacré Cœur avec tous ses mérites et parlà vous donnerez à Dieu une satisfaction complète pour tous les péchés deshommes ; vous ferez l’œuvre qui peut le plus efficacement apaiser la colèrede Dieu contre les pécheurs et abattre les forces de l’enfer, l’œuvre quiprocure les grâces les plus abondantes aux hommes sur la terre et les plusgrands soulagements aux âmes dupurgatoire ! enfin l’œuvre à laquelleest attaché le salut du monde entier.Par une messe entendue de cettesorte, vous satisferez à la justicedivine pour vos fautes, bien mieuxque par toute autre œuvre expiatoire.

Une condition

Mais bien que la messe soit d’unevaleur infinie, il est vrai cependantque Dieu ne la reçoit que d’unemanière limitée, suivant lesdispositions, humilité, foi, repentir,grands désirs…, de celui qui yassiste ; ces dispositions sont commele vase que chacun apporte pour recevoir les dons de Dieu et que le Seigneurremplit toujours : plus le vase est grand, plus grande est l’abondance desgrâces que l’on obtient ; c’est pourquoi il est utile d’aller souvent à la messe.

Exemple

Le célèbre duc Alphonse d’Albuquerque, traversant les mers, vit un jour sonnavire se briser contre les écueils. Il se croyait déjà perdu, lorsqu’apercevantun enfant qui pleurait, il le prit dans ses bras et, l’élevant vers le ciel, ils’écria : « Seigneur, si je ne mérite point d’être exaucé, exauce du moins lespleurs de cet enfant innocent et sauve-nous. » Au même instant, la tempêtese calma et le danger disparut. Si nous avons à cœur de faire notre salut etde contribuer à celui du prochain, profitons de cet exemple. Nous avonsoffensé Dieu, nous méritons d’être condamnés à la mort éternelle ; la justicedivine veut être satisfaite ; qu’avons-nous à faire ? nous désespérer ? Oh !

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non, allons-nous prosterner devant le trône de la grâce, c’est-à-dire au piedde l’autel, où le Prêtre éternel se sacrifie lui-même et prie pour nous ; offronsà Dieu le Cœur tout aimable de Jésus qui est son Fils. Oh ! comme ce divin

Cœur plaidera bien notrecause ! Ce moyen de salutnous est précisémentconseillé par saint Anselme.Il dit que Jésus lui-même,pressé par le désir qu’il a dene pas nous voir abandonnésà notre perte, tient celangage à quiconque setrouve coupable enversDieu : « Pécheur, rassure-toi ; si tes iniquités t’ontrendu l’esclave de l’enfer,prends-moi, offre-moi àmon Père, par ce moyen, tuéchapperas à la mort et tuseras sauvé. » Peut-on,ajoute le saint docteur, peut-on imaginer une plus grandemiséricorde, que celle duFils de Dieu disant àl’homme : « Prends-moi etrachète-toi ? »

A chaque messe, despécheurs par toute la terre et les assistants surtout, reçoivent la grâce de seconvertir et voient leurs châtiments fondre comme la neige au soleil.

Je dirai chaque matin : « Divin Cœur de Jésus, je vous offre par le CœurImmaculé de Marie, toutes mes prières, mes œuvres et mes souffrances dece jour en union avec toutes les intentions que vous avez en vous immolantsans cesse sur nos autels et à toutes les intentions du Cœur Immaculé deMarie ». D’après saint Alphonse de Liguori

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LE JUIF CONVERTI PAR LA MÉDAILLE MIRACULEUSE____________________________ _____________________________

Au mois de décembre 1849, les pères Jésuites donnèrent une retraite aubagne de Toulon. A leur arrivée ils visitèrent tous les cholériques et leurdistribuèrent des médailles. L’un deux leur dit qu’il voudrait bien enaccepter une, mais qu’il était de la religion juive.

- N’importe, lui dit le missionnaire ; promettez-moi seulement de ne pointla profaner.

- Je le promets ! répond le malade.

Il l’accepte et la place sous sonchevet.

Quelques jours après on prêche pourles malades. Le juif écoute, et unevoix intérieure lui dit : « Cettereligion-là est la bonne, sans doute ;comment des gens honorables etd’un mérite distingués’abaisseraient-ils jusqu’à desgalériens, si Dieu ne leur inspiraitpas un si grand dévouement ? »

Il pense à se faire catholique, mais une crainte l’arrête : « Que vont dire mescamarades et mes parents surtout, quand, mon temps de peine accompli, jeretournerai chez eux ? »

Ses irrésolutions durèrent jusqu’au jour où les missionnaires firent lacérémonie de la Consécration à la Sainte Vierge. Alors, le pauvre juif cèdeà la grâce ; il sollicite la faveur d’être instruit et baptisé. Ses désirs sontexaucés et depuis lors il n’a cessé de parler de Marie, il a porté sa médailleavec joie et respect et il s’est montré admirable par sa résignation et lavivacité de sa foi.

Remerciez Marie Immaculée de toutes les grâces qu’elle vous a obtenues deDieu.

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1958 EN SIBÉRIE: PUISSANCE DE LA PRIÈRE

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Notre-Dame de Mariamakk délivre un prisonnier

Voilà des années que Janos languit dans un camp au fond de la Sibérie. Sansle souvenir de sa chère Ilona, il aurait désespéré depuis longtemps. Grâce àelle, il garde une lueur d'espoir ; il se remet à réciter les prières de sonenfance. Cela lui donne du courage. Sa foi en Dieu, sa confiance en la ViergeMarie : « la grande Dame des Magyars » sont récompensées par une foitoujours plus grande et une espérance invincible.

Une nuit d'été de l'année 1958, Janos sesent poussé au bras et une voix lui dit :« Lève-toi, mets tes habits. » « Quedites-vous ? » « Lève-toi, répète la voix,habille-toi. Chausse tes souliers desoldat. »

Janos s'exécute... Personne ne s'éveilledans la baraque.

« Viens », dit la voix et il se sent entraînépar le bras. La porte s'ouvre en grinçant,une sentinelle est là à dix pas, mitrailletteà l'épaule. Il ne voit rien, n'entend rien.Janos et son guide mystérieux courentvers le portail du camp. Des projecteurs

éclairent le camp. Janos est en pleine lumière, instinctivement il s'arrête.Mais son guide lui dit d'un ton tranquille :

« Viens, n'aie pas peur. » C'est alors que Janos, pour la première fois,aperçoit dans la lumière des projecteurs, le guide qui le fait sortir du camp :c'est une Grande Dame portant un manteau bleu foncé, au visage d'une belleet singulière blancheur. Soudain la lumière des projecteurs s'éteint, et les

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deux sentinelles qui gardent l'entrée du camp ne voient rien. La Dame ouvrela grande porte avec beaucoup de facilité. Janos pense mourir de peur.

« Viens vite », lui dit la Dame. Elle ferme la porte sans se presser commeon ferait en plein jour. Ils traversent rapidement la place pour se rendre à lastation la plus proche. Par deux fois, ils croisent une patrouille qui n'aperçoitrien d'anormal.

Arrivés à la station, la Dame dit : « Dansdeux minutes arrivera en gare un train demarchandises avec au milieu desvoitures, un compartiment pourvoyageurs. Tu y monteras, tu n'as pasbesoin de coupon, ni de carte d'identité ».La Dame lui remet alors un paquet endisant : « Il te servira pendant levoyage ». Puis elle ajouta : « A Budapesttout ira bien aussi ». Le train arrive.Tandis que Janos regarde dans sadirection, la Dame disparaît au grandregret de Janos qui aurait tant voulu laremercier et prendre congé d'elle.

Le train stoppe, Janos monte en voiture.Peu de voyageurs ; ils dorment. Uncontrôleur vient. Il s'arrête devant Janosmais ne lui demande rien. Janos se demande s'il rêve. Tout lui semblemystérieux. Chaque fois qu'un contrôleur entre dans le compartiment, Janoscroit mourir de peur ; mais chaque fois, il semble ne pas le voir.

Tout doucement, Janos commence à se tranquilliser. Il ouvre le paquet reçude la Dame : du pain, du fromage, de la viande. De l'eau il y en a dans lecompartiment. Le voyage dure quatre jours et quatre nuits. Enfin la frontièrehongroise. Il faut changer de train. Nul ennui, ni dans le train, ni à la station,ni dans les rues de Budapest. Personne ne semble faire attention à lui.Étrange, car son accoutrement de bagnard et ses gros souliers ferrésdevraient le signaler à l'attention des gens.

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Le soir tombe, lorsque Janos arrive devant sa maison. Ilona, sa femme, ysera-t-elle encore ? Il sonne. Une inconnue vient ouvrir : « Madame IlonaBalogh habite-t-elle toujours ici, demande Janos ? » « Oui, mais au grenier.Elle ne rentrera que dans une demi-heure répond la dame ». Voyant lesingulier accoutrement de l'inconnu, elle s'enhardit à demander : « Auriez-vous des nouvelles de Monsieur Janos Balogh ? Savez-vous qu'il a disparudepuis plus de douze ans. Mais sa femme Ilona espère toujours qu'ilreviendra. Presque chaque jour elle va prier à Mariamakk pour son retour.Bien sûr qu'elle y est encore allée aujourd'hui ». Janos ne répond pas et il nese fait pas connaître. Il reste dehors dans la rue. Au bout d'une demi-heure,Ilona revient, il la reconnaît tout de suite. Elle, recueillie et modeste, sedispose à rentrer : « Ilona » crie-t-il. « Janos, ô Janos ! Je savais que tureviendrais. »

Le lendemain, ils se rendent àMariamakk pour remercier la SainteVierge, secours des prisonniers.Janos n'y a encore jamais été. Quandil voit la statue de la Madone, ils'écrie : « Mais c'est elle, oui, je lareconnais, c'est elle qui m'a ramenéde Sibérie ».Pour être complet et pour montrerjusqu'où est allée la sollicitude deMarie pour son prisonnier, ajoutonsencore ceci. Janos pour se mettre enrègle se rend un des jours suivants aubureau de police : « Vos papiers ? »« Je n'en ai pas. Je viens de Russie ».Le policier croit qu'il s'agit d'un agentrusse venant contrôler la marche desaffaires en Hongrie. Il lui rédige sespapiers et même, ce que Janos n'a pasdemandé, il lui signale un

entrepreneur qui pourra lui procurer du travail. De plus, jamais personne nelui a demandé comment il est revenu de Sibérie.Oui, vraiment la Dame le lui a dit : « Tout ira bien aussi à Budapest ».

La foi transporte les montagnes.

Extrait du « Recueil marial » 1980 de frère Albert, Mariste

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SAINT MARTIAL____________________________ _____________________________

Saint Martial est le petit enfant que Jésus plaça au milieu des apôtres pourleur faire une leçon d’humilité, et c’est lui aussi qui avait les cinq pains queJésus utilisa pour la multiplication des pains. Il fut un apôtre de Rome avecsaint Pierre, puis le premier évêque de Limoges. C’est lui aussi quiconstruisit au Puy une église en l’honneur de la Sainte Vierge et une autre àCeignac, près de Rodez. La Sainte Vierge l’aida dans son apostolat enfaisant des miracles. En voici un :

Les simples fidèles, comme les grand seigneurs, aimaientà déposer leur humble offrande aux pieds de Notre-Damede Ceignac et ne croyaient jamais pouvoir assez luiexprimer leur reconnaissance. C'est qu'en effet, on nesaurait dire le nombre de miracles opérés par l'invocationde Notre-Dame de Ceignac. Le premier que racontent lesnotices historiques et qu'elles placent en 1150, est laguérison d'un prince de Hongrie, seigneur palatin. Privéde la vue, il demandait depuis de longues années saguérison à la Sainte Vierge, lorsque celle-ci, lui apparutet lui annonça qu'il recouvrerait la vue à Notre-Dame desMonts, à Ceignac.

Le prince aussitôt se met en marche avec une escorte de cent hommes ;assailli en route par la tempête, il perd son escorte et arrive à Notre-Damedes Monts, accompagné seulement de trois hommes. Il y fait célébrer lamesse et, entendant derrière lui un bruit d'armes, il se retourneinstinctivement et voit sa bannière avec ses fidèles Hongrois qu'il croyaitperdus : un cri de bonheur lui échappe. Grâce à la messe dite en l’honneurde la Très Sainte Vierge Marie, il a recouvré la vue, il a recouvré sonescorte ; en reconnaissance de ces deux bienfaits, il donne sept lampes àl'église avec un vase précieux, où étaient gravés son nom et la date dupèlerinage et obtient de l'évêque que Notre-Dame des Monts s'appelleradésormais Notre-Dame de Ceignac, en mémoire des cent hommesmiraculeusement retrouvés en ce lieu. Encore aujourd'hui, il y a dans l'égliseun monument qui rappelle ce fait : ce sont trois statues en bois, représentantla Vierge Marie, devant elle le prince à genoux ; derrière le prince, sonécuyer et, au-dessus, une inscription rappelant le miracle.

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SAINTE LYDWINE (suite)____________________________ _____________________________

Les vers et les remèdes

Il convient d’avouer, d’ailleurs, qu’elle avait, pourexcuse, d’incessants embarras et de harassantesbesognes, la brave femme ! Car si les infirmités de sonenfant lui semblaient excessives déjà, elles n’étaientque bénignes en comparaison de celles qui surgirent.

Bientôt, Lydwine ne put même plus se traîner sur lesgenoux et s’agripper aux meubles et aux sièges ; il luifallut croupir sur sa couche et ce fut, cette fois, pour

jamais ; la plaie qui n’avait pu se cicatriser, sous les côtes, s’envenima et lagangrène s’y mit ; la putréfaction engendra des vers qui parvinrent à se fairejour sous la peau du ventre et pullulèrent dans trois ulcères ronds et largescomme des fonds de bols ; ils se multiplièrent d’une façon effrayante ; ilsparaissaient bouillir, dit Brugman, tant ils grouillaient.

L’on rappela des médecins qui prescrivirent d’appliquer, sur ces nids devermines, des cataplasmes de froment frais, de miel, de graisse de chapon,auxquels d’aucuns conseillèrent d’ajouter de la crème de lait ou du grasd’anguille blanche, le tout saupoudré de chair de bœuf desséchée et réduiteen poudre, dans un four.

Ces remèdes de grand-mère la soulagèrent et l’on arriva, par ce moyen, àretirer de ses blessures de cent à deux cents vers par jour.

Egoïsme puni

Le curé de Schiedam était alors un père André, de l’ordre des prémontrés.Ce religieux était pourvu d’une âme vraiment laide. Goinfre et rapace, nesongeant qu’à son bien-être, il dut, aux approches du Carême, tuer deschapons qu’il avait eu le soin préalable d’engraisser. Or, il se présenta à cemoment chez Lydwine pour la confesser ; elle lui demanda de lui donner lagraisse de l’un d’eux pour la confection de son onguent. Il répondit, avecmauvaise humeur, qu’il ne le pouvait, car ses chapons étaient maigres et quele peu de graisse qui en coulerait devait servir à la cuisinière pour les arroserpendant la cuisson. Elle insista, lui proposa même en échange une mesure

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de beurre égale à celle de la graisse ; il persista dans sa résolution ; alors,elle le regarda et lui dit :

- Vous m’avez refusé ce que je vous quêtais, à titre d’aumône, au nom deJésus, eh bien, votre volaille sera dévorée par les chats.

Et ainsi fut fait ; quand le matin du repasl’on inspecta le garde-manger, l’on ydécouvrit, en guise de bêtes à rôtir à labroche, des fragments broyés d’os.

Lydwine se servait quelquefois de tranchesde pommes coupées fraîches, pour lesapposer sur ses plaies et en rafraîchirl’inflammation. Or, le curé possédait des pommes en abondance, dans sonjardin. La sainte lui en réclama quelques-unes pour cet usage. Il commençapar rechigner, déclarant qu’il ne savait pas s’il en restait, mais quand il futrentré chez lui, il se remémora ses chapons perdus et il envoya aussitôtquelques pommes à sa pénitente.

Toutes les infirmités, sauf la lèpre

Mais le moment arriva où le corps entier de la malheureuse fut à vif ; enoutre de ses ulcères dans lesquels vermillaient des colonies de parasitesqu’on alimentait sans les détruire, une tumeur apparut sur l’épaule qui seputréfia ; puis ce fut le mal redouté du Moyen Age, le feu sacré ou le maldes ardents sur le bras droit qui en consuma les chairs jusqu’aux os ; lesnerfs se tordirent et éclatèrent, sauf un qui retint le bras et l’empêcha de sedétacher du tronc ; il fut dès lors impossible à Lydwine de se tourner de cecôté et il ne lui resta de libre que le bras gauche pour soulever sa tête quipourrit à son tour. Des névralgies effroyables l’assaillirent qui lui forèrentles tempes et lui frappèrent, à coups redoublés de maillet, le crâne ; le frontse fendit de la racine des cheveux jusqu’au milieu du nez ; le menton sedécolla sous la lèvre inférieure et la bouche enfla ; l’œil droit s’éteignit etl’autre devint si sensible qu’il ne pouvait supporter, sans saigner, la moindrelueur ; elle éprouva aussi des rages de dents qui durèrent parfois dessemaines et la rendirent quasi folle ; elle perdit le sang par la bouche, par lesoreilles, par le nez, avec une telle profusion que son lit ruisselait.

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Ceux qui assistaient à ce lamentable spectacle se demandaient comment ilpouvait sortir, d’un corps si parfaitement épuisé, une telle quantité de sanget la pauvre Lydwine essayait de sourire.

Enfin, quand la peste s’abattit sur laHollande, elle en fut infectée, lapremière.

Elle serait morte vingt fois si cesaffections avaient été naturelles ; uneseule eût suffi pour la tuer ; aussi n’yavait-il, pour essayer de la guérir, rien àtenter, rien à faire.

Mais la renommée de ces maux réunis si étrangement sur une seule personnequi continuait de vivre, s’était répandue au loin. Elle lui valut une nouvellevisite de ce brave Godfried de Haga qui l’avait soignée après sa chute.

Il arriva à Schiedam, accompagné de la comtesse Marguerite de Hollandedont il était le médecin et qui voulait vérifier par elle-même le cas de cetteextraordinaire malade dont elle entendait souvent, par les seigneurs de saCour, parler. Elle pleura de pitié, en voyant l’aspect inhumain de Lydwine.

Godfried, qui avait jadis pronostiqué l’origine divine de ces maux, nepouvait que constater l’impuissance de son art à les guérir ; croyantcependant qu’il parviendrait peut-être à soulager la patiente, il lui retira duventre les entrailles qu’il déposa dans un bassin ; il les tria et remit, aprèsles avoir nettoyées, celles qui n’étaient pas hors d’usage, en place. Sondiagnostic fut qu’une nouvelle maladie, l’hydropisie, se produirait à brefdélai et ses prévisions se réalisèrent ; la malheureuse gonfla se remplissantd’eau.

Et cet incroyable assaut de calamités physiques elle l’endura pendant trente-huit années ; elle n’eut, durant ce temps, pas un instant de répit, pas uneheure de bon.

La bonne odeur des vertus

La lèpre manque à la série des affections subies par la pauvre fille. Dieu nevoulut pas imposer à sa pitoyable servante cette dernière épreuve ; et le motifde cette exception, on le comprend. La lèpre eût contrecarré les desseins du

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Seigneur et rendu l’expansion de la sainteté de Lydwine, nulle. Personne neserait venu s’édifier de la patience de la sainte par peur de la contagion.

Il faut se rappeler, en effet, que, pendant le Moyen Age, les lépreux,considérés comme incurables, par peur de la contagion, étaient mis dans deshospices spéciaux, ou isolés dans de petites maisons, qu’il leur était interdit,sous menace des plus dures peines, de quitter. Ils durent même revêtir uncostume distinctif, agiter avec une maintoujours enveloppée d’un gant unecrécelle pour empêcher les gens des’approcher. Le lépreux était un paria,mort civilement, séparé à jamais dumonde et on l’enterrait, après son trépas,dans un lieu à part.

Il faut noter aussi que cette question dessoins à lui donner, Notre-Seigneur s’enoccupa très particulièrement. Il l’accablade tourments, il la défigura en substituantau charme de son clair visage l’horreurd’une face boursouflée, d’une sorte demufle léonin raviné par des rigoles delarmes et des rainures de sang ; il la muaen un squelette et bomba sur cetteconsternante maigreur le dôme d’unventre rempli d’eau ; il la promut, pour ceux qui ne voient que lesapparences, hideuse ; mais s’il accumula sur elle toutes les disgrâcesphysiques, il entendit que les gardes-malade chargées de la panser nepussent être dégoûtées et lassées de leurs charitables offices, par l’odeur dedécomposition qui devait forcément s’exhaler des plaies.

En un constant miracle, il fit de ces blessures des réservoirs de parfums ; lesemplâtres que l’on enlevait, pullulant de vermines, embaumaient ; le pussentait bon, les vomissements effluaient de délicats aromes ; et de ce corpsen charpie il voulut qu’il émanât toujours un relent exquis de fleurs etd’épices du Levant, comme un fumet bien biblique de cinnamome et decannelle. (à suivre)

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POINT D’ARGENT PAPA, MAIS UN AVE MARIA____________________________ _____________________________

Michel Frarec est garçon de banque ; il a deux enfants, garçon et fille, fortbien élevés par leur mère Sophie, excellentefemme qui leur donne le goût de la vertu etde la plus grande piété.

De plus, Michel est un brave homme, connuà Nantes par sa droiture et sa loyauté ; uneseule chose lui manquait à l'époque de cerécit : il n’avait pas la plus légère parcelle dereligion.

L'aîné de ses enfants, Louis, fut admis à fairesa première communion. Un fort gentilenfant, très bon et pieux comme un ange.

Marcelle, sa petite sœur, d'un an moins âgéeque lui, lui ressemblait en tout point. Ces deux enfants, qui s'aimaientbeaucoup, faisaient le bonheur de leurs parents.

Le père indifférent se montra très ému, lorsqu'il assista aux touchantescérémonies de la première communion de Louis.

- Ma foi ! s'écria-t-il en rentrant chez lui avec sa femme et ses enfants, jevoudrais être à l'âge de notre Louis pour avoir de semblables joies. Tum'as rendu si heureux, mon petit, que je te donnerai en retour tout ce quetu me demanderas. Que veux-tu ? Parle. Une jolie pièce d’argent ?

Louis échangea un coup d'œil avec sa mère et répondit :

- Non, point d'argent, papa. Promettez-moi, quand vous le pourrez, enfaisant vos courses à travers la ville, d'entrer dans une église et d'y réciterun Ave Maria en l'honneur de Notre-Dame du Perpétuel-Secours.

- Oh ! dame, un Ave Maria, c'est beaucoup ; et puis je ne sais plus cetteprière, si je l'ai sue !

- Eh bien alors, papa, dites ceci : « Notre-Dame du Perpétuel-Secours,priez pour nous ! »

- Bon ! cela, je te le promets. Mais, voyons, est-ce que Notre-Dame duPerpétuel-Secours n'est pas la même bonne Vierge qui...

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- Si, papa, mais elle aime à être invoquéesous ce titre qui montre sa puissance et sabonté. Elle ne refuse jamais ce qu'on luidemande lorsqu'on la prie sous ce nom.

- Je le ferai, répondit le père.

L'enfant tendit la main, le père dit « marchéconclu ».

Un an après, la petite Marcelle fit à son toursa première communion, tandis que Louisrenouvela la sienne. Michel, qui avait été trèsfidèle à la promesse faite à son fils, assistaavec une émotion plus profonde que lapremière fois au grand acte accompli par safille.

A partir de la première communion de Marcelle, le père, quand il en avait letemps, restait une minute de plus à l'église et il adressait avec plus de piétésa courte prière à Notre-Dame du Perpétuel-Secours.

Un jour, le pauvre papa fut victime d'un vol qui pouvait avoir les plusfâcheuses conséquences. La sacoche dans laquelle il renfermait les valeursqu'il encaissait, lui fut dérobée.

Où ? Par qui ? Il ne le pouvait dire.

Il rentra chez lui dans un état à faire pitié, il était au désespoir !

Mais auparavant, il se rendit dans une église, où, s'étant jeté à genoux, chosequ'il ne faisait pas ordinairement, il murmura, le cœur plein de confiance enMarie :

« O Notre-Dame du Perpétuel-Secours, venez à mon aide dans cet affreuxmalheur ! »

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Le directeur de la banque, homme bon ethumain, voulut bien accorder le délai d'unmois à son employé, pour qu'il pût trouverla somme de cinq mille francs qu'on luiavait volée.

Les jours de ce mois s'écoulent avec unerapidité à faire peur ; déjà la fin approche,il va falloir vendre le peu que possède lepetit ménage afin de réunir la sommeexigée.

Il ne restait plus que cinq jours avantl'échéance. Michel s'apprêtait à sortir pouraller trouver un brocanteur qui depuislongtemps enviait un beau buffet, vieuxmeuble de famille.

Soudain on frappe à la porte, Marcelle y court et introduit Monsieur le curéqui demande à parler à l'employé.

- Monsieur Frarec, dit le vénérable pasteur, ne vous manque-t-il pas unesomme d'argent ?

- Oui, Monsieur le curé, cinq mille francs que j'ai perdus, ou plutôt quim'ont été volés... Je suis bien malheureux ! Pour m'acquitter, dans cinqjours, il faut me défaire d'une partie de nos meubles. Je vais de ce paschez le brocanteur.

- Restez chez vous, mon ami. Voici vos cinq mille francs et votre sacoche !

Le curé ne le dit pas, mais la famille comprit que l'auteur du vol avait dûporter ses remords au confessionnal, seule explication de la restitution.

- Quel bonheur, Monsieur le curé ! Ah ! je vous suis mille foisreconnaissant, s'écrie Michel, divaguant presque de joie. Voulez-vous,Monsieur le curé, me permettre de vous offrir quelque chose pour vospauvres ?

- Mon ami, je n'accepte que votre âme, c'est-à-dire votre pratiquereligieuse. Cela vous va-t-il ?

La femme et les enfants échangèrent un regard avec le bon prêtre.

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Michel resta un instant abasourdi ; puis, tendant la main, il s'écria :

- Oui, ça y est ! je ne puispas faire mieux.Demain, j'irai voustrouver. Vous savezoù ?

Ils se serrèrent la main ;puis le prêtre s'éloigna,laissant l'heureuse famillesavourer son bonheur.

- Ma foi ! ma femme, tuavais raison, ditMichel, les prêtres sontbien bons. Je serai desvôtres maintenant.

- « Oh ! Notre-Dame duPerpétuel-Secours,s'écria la bonne Sophie,vous nous avez donnéencore plus que nous nevous demandions :l'argent perdu, et l'âmede mon mari. »

- Dame, répliquanaïvement Michel, je lapriais tous les joursdepuis une année !

L'employé de banque est aujourd'hui un chrétien pratiquant et convaincu,ses enfants marchent sur ses traces : le curé de la paroisse est leur meilleurami et ils ont toujours une grande dévotion à Notre-Dame du Perpétuel-Secours.

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PRIÈRE D’UN ENFANT POUR SES PARENTS ÉLOIGNÉS DEDIEU

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Mère du Perpétuel-Secours !souvenez-vous du sangversé par votre divin Filspour le salut des âmes ;souvenez-vous des douleursendurées par votre cœurmaternel à la vue de votreJésus mourant sur la croix,et ayez pitié de tant depauvres pécheurs qui, vivantséparés de Dieu, rendentinutiles pour eux le sang deleur Rédempteur et leslarmes de leur Mère.

Obtenez, ô Marie ! obtenezde la miséricorde divine laconversion de ces infortunéspécheurs, mais toutspécialement la conversionde ceux qui me sont chers.C'est mon père, c'est mamère qui, hélas ontabandonné le service deDieu ; offrez pour eux à lajustice irritée le sang devotre Fils et ramenez-les à lapratique complète de lareligion, afin qu'un jour, auciel, nous puissions, unis

dans la même félicité, chanter vos miséricordes pendant toute l'éternité.Ainsi soit-il.

Trois Ave Maria.

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UNE BONNE PAROLE RÉPÉTÉE PAR UNE ENFANT____________________________ _____________________________

A Liège, une actrice se trouvait dangereusementmalade ; hélas son âme ne l'était pas moins. Lethéâtre lui avait fait oublier l'église. Depuis dix-huitans, plus de prières, plus de confession, plus decommunion ; pour elle, il n'y avait plus ni Dieu, nireligion.

Sa petite fille, âgée de sept ans, aimait à s'amuseravec les enfants d'un imprimeur qui demeurait prèsde là.

Un jour que ce dernier était occupé à imprimer l'image de Notre-Dame duPerpétuel-Secours, une première épreuve ne réussit pas. Au lieu de la jeter,il la donne à la petite fille de la malade en lui disant :

- Voici, mon enfant, l'image d'une Vierge miraculeuse.

L'enfant la reçoit avec empressement, la regarde et, sans pouvoir en détacherses yeux, revient à la maison pour la montrer à sa mère.

- Qu'as-tu là ? demande la pauvre malade, quelle est cette image ?

Et la fillette s'empresse de répondre :

- C'est l'image d'une Vierge miraculeuse.- Montre-la-moi, mon enfant.

A peine a-t-elle jeté les yeux sur la Sainte Vierge, qu'elle dit à sa fille :

- Appelle tout de suite le monsieur qui t'a donné cette jolie image.

L'imprimeur vint et la malade convertie par ce seul regard le pria de chercherMonsieur le curé. Elle voulait se confesser, se réconcilier avec Dieu.

Elle le fit dans des sentiments de vrai repentir, reçut avec piété les dernierssacrements et, quatre jours après, elle mourut dans la paix du Seigneur.

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DOUZE ANS DE PRIÈRES POUR CONVERTIR SON PÈRE____________________________ _____________________________

Ecoutons une jeune fille raconter la conversion de son père.

« Mon père, homme sans religion, dépensait leproduit de son travail au café.

Femme pieuse et bonne, ma mère lui faisait desobservations aussi justes que modérées. Maismon père lui répondait par des blasphèmes, desdisputes, des scènes d'enfer. Voilà comment onvécut chez nous jusqu'à ma dixième année.

Gêné dans sa vie déréglée, mon père quittadéfinitivement la maison. Avec son départ, lapaix rentra chez nous. Pourtant, je n'étais pasheureuse : un enfant sachant son père éloigné de

Dieu peut-il être sans angoisses ? Il ne m'avait jamais témoigné aucuneaffection : aussi, quand je voyais des enfants jouer avec leur père, des larmesbrillantes mouillaient mes paupières. Pour me consoler, je priais pour lui :« O Marie, disais-je souvent, puisque nous ne pouvons pas être unis sur laterre, faites que tout au moins nous soyons réunis dans le ciel. » Dès monenfance, ma mère m'avait appris à prier pour mon pauvre père.

Ainsi se passa ma jeunesse.

J’ai à présent vingt-trois ans. Il y a donc douze ans que mon père nous aquittées. A différentes reprises, il était revenu, mais dans des conditions quinous faisaient désirer son départ.

- Enfin, Dieu nous a envoyé une mission paroissiale. Lorsque j'entendaisles missionnaires parler de la miséricorde divine envers les pauvrespécheurs, je me disais : « Oh ! si mon père entendait ces paroles, il seconvertirait. » Puis, m'adressant à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, jelui répétais ces paroles du « Souvenez-vous » de Saint Bernard :

« Aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection n'a été abandonné :mon père sera donc le premier que vous délaisserez ? Vous savez pourtant

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que, malgré la mauvaise voie qu'il suit, il a toujours porté sur lui le chapelet,ce qui est une marque de confiance en vous et vous le laisseriez périr ! Celan'est pas possible : vous le sauverez ! » Alors une douce confiance fit placeà la crainte ; je continuai à prier Notre-Dame du Perpétuel-Secours ; jetémoignai à ma mère le désir de voir la sainte image exposée dans notredemeure, ce qui me fut accordé.

Un dimanche, au retour du sermon, j'apprisque mon père était revenu et qu'il étaitmalade. Au bout de quelques jours, voyantque son état empirait, ma mère lui dit :« J'espère que tu feras ta mission : lequel deces bons pères veux-tu que je fassevenir ? »

Je n'en veux aucun, répondit-il. Du reste,que lui dirais-je ? je n'ai pas fait de mal.

Le lendemain, il se montra moins mauvais :ma mère alla chercher un prêtre de laparoisse, auquel mon père fit sa confession.Avec la santé de l'âme revint aussi la santé du corps et, le dimanche desRameaux, nous eûmes la consolation de le voir prendre place à l’église, qu'ilavait abandonnée depuis si longtemps.

A présent, mon père est entièrement changé ; et moi, qui étais effrayée à savue au point de trembler, j'ai pour lui une affection que je n'ai jamais sentie.Il faut le reconnaître, depuis que Notre-Dame du Perpétuel-Secours a faitson entrée dans notre maison, elle y a fait régner le bonheur et la paix, aussijamais je n'oublierai les bienfaits de Marie !

Conclusion

Chers enfants, si vous avez la douleur d'avoir des parents éloignés de Dieu,confiez votre chagrin à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, priez avecpersévérance, mettez sa sainte image dans votre maison et vous aurez laconsolation de les ramener, à vos côtés, à Dieu.

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COMBATTRE AVEC L’IMMACULÉE_____________________________ ____________________________

Avecl'Immaculée le

pèreMaximilien

Kolbe acombattu

contre les« Ennemis » deDieu et del'Église.

Il utilisait laMédaille

Miraculeuse, laprière, lasouffrance et letravail pourfaire entrer

l’Immaculéedans les âmes.

L'Immaculéeest la Mère et laReine que lesoldat aimed'un amour trèsintense et à

laquelle il veut conquérir le monde entier, parce que c'est seulement en elleet à travers elle qu'est assuré le bien-être et le bonheur des âmes et de lasociété : « Nous luttons pour remettre à l'Immaculée le sceptre ducommandement sur toute âme. En effet, si elle réussit à entrer dans une âmebien qu'encore misérable, qui s'est dégradée dans les péchés et dans lesvices, elle ne peut pas permettre qu’elle se perde, mais aussitôt, elle luiobtient la grâce de la lumière pour l'intelligence, de la force pour la volonté,afin qu'elle se repente et se relève. » Père Maximilien Kolbe