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Enjeux littéraires et de formation personnelle Découvrir des œuvres, des textes et des documents mettant en scène des figures de monstres. Comprendre le sens des émotions fortes que suscitent la description ou la représentation des monstres et le récit ou la mise en scène de l’affron- tement avec eux. S’interroger sur les limites de l’hu- main que le monstre permet de figu- rer et d’explorer. Indications de corpus On étudie : en lien avec des documents per- mettant de découvrir certains aspects de la figure du monstre dans la pein- ture, la sculpture, l’opéra, la bande dessinée ou le cinéma, des extraits choisis de L’Odyssée et/ou des Métamorphoses, dans une traduction au choix du professeur, et des contes merveilleux et des récits adaptés de la mythologie et des légendes antiques, ou des contes et légendes de France et d’autres pays et cultures, ou bien des extraits de romans et de nou- velles de différentes époques. L’École des lettres 2015-2016, n° 5 37 SIXIÈME : LE MONSTRE , AUX LIMITES DE LHUMAIN Sixième Le monstre

Le monstre - ien21-centre.ac-dijon.frien21-centre.ac-dijon.fr/IMG/pdf/3-sixieme.pdf · toucher du doigt, l’air de rien, la pro-fonde modernité de cette saga. Dans les ressources

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Enjeux littéraireset de formation personnelle

Découvrir des œuvres, des textes etdes documents mettant en scène desfigures de monstres.

Comprendre le sens des émotionsfortes que suscitent la description oula représentation des monstres et lerécit ou la mise en scène de l’affron-tement avec eux.

S’interroger sur les limites de l’hu-main que le monstre permet de figu-rer et d’explorer.

Indications de corpus

On étudie :

en lien avec des documents per-mettant de découvrir certains aspectsde la figure du monstre dans la pein-ture, la sculpture, l’opéra, la bandedessinée ou le cinéma,

des extraits choisis de L’Odysséeet/ou des Métamorphoses, dans unetraduction au choix du professeur,

et

des contes merveilleux et des récitsadaptés de la mythologie et deslégendes antiques, ou des contes etlégendes de France et d’autres pays etcultures,

ou bien

des extraits de romans et de nou-velles de différentes époques.

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 37

S IX IÈME : LE MONSTRE , AUX L IM ITES DE L’HUMAIN

Sixième

Le m

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re

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Homère,«L’Odyssée »

Sur la petite îled’Ithaque, Péné-lope attend sonépoux, Ulysse. Ily a vingt ans qu’ilest parti pourTroie et qu’elleest sans nouvelles.

De l’autre côté des mers, Ulysse a prisle chemin du retour depuis longtempsdéjà. Mais les tempêtes, les monstres,les géants, les dieux parfois, l’arrêtentou le détournent de sa route...

Traduction de Leconte de Lisle,abrégée et remaniée à partir du textegrec par Bruno Rémy.

Dans la même collection : L’Iliade.

Plusieurs séquences sur www.ecoledeslettres.fr

Y. Pommaux,«Ulysse auxmille ruses »Ce titre existe

aussi en album.Des pistes péda-

gogiques sur www.ecoledesmax.comet sur www.ecoledeslettres.fr

Y. Pommaux,«Orphée et la Morsuredu serpent »Des pistes péda-

gogiques sur www.ecoledesmax.comet une présenta-tion sur www.ecoledeslettres.fr

Y. Pommaux,«Œdipe,

l’enfant trouvé»

Ce titre existeaussi en album.

Un numérospécial Yvan Pom-maux sur www.ecoledes lettres.fr

38 L’École des lettres 2015-2016, n° 5

De «L’Odyssée » d’Homèreaux monstres de l’Antiquité

Dans les ressources d’accompagne-ment des programmes applicables à larentrée 2016, la lecture de L’Iliade etde L’Odyssée (dans cette édition) estégalement recommandée en cinquièmedans les «Pistes de lectures » de l’entrée«Héros et héroïsmes ». Celle d’Ulysse,d’Yvan Pommaux, est recommandéedans les «Pistes de lectures cursives ».

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S. Bravi,«L’Iliade

etL’Odyssée »

La plusg r a n d i o s edes légendesdu mondeoccidenta lracontée en

cent soixante-huit dessins à l’humourdécapant !

On croit les connaître, ces histoireséternelles, et pourtant Soledad Bravi ale don de nous les faire redécouvrirdans cette bande dessinée, et de fairevivre leurs innombrables personnagescomme s’ils venaient tout juste detourner le coin de la rue. Tout celasur un ton léger, piquant et parfaite-ment contemporain, qui nous faittoucher du doigt, l’air de rien, la pro-fonde modernité de cette saga.

Dans les ressources d’accompagne-ment des programmes applicables à larentrée 2016, la lecture de L’Iliade etL’Odyssée, de Soledad Bravi, estrecommandée en cinquième dans les«Pistes de lectures » de l’entrée «Héros et héroïsmes ».

Sylvie Weil,« Jonas,

le Poissonet moi»

Pas facile, lavie de prophète :il faut constam-ment menacerles hommes dela colère de

Dieu, être tout le temps de mauvaispoil... et prier quand même.

Quand on s’appelle Jonas, il faut enoutre essuyer les tempêtes, séjournerdans le ventre d’un énorme poisson,affronter des monstres comme leLéviathan et des humains comme les habitants de Ninive, la capitale du mal !

Ce roman figure dans la liste Lec-tures pour les collégiens (niveau sixième).

L’avis du MÉN. «La vie du prophètede la Bible vue à travers le regard naïf deson serviteur Yekoutiel, âgé de douze ans.[...] Ce récit est aussi le parcours d’unadolescent qui suit Jonas sans toujoursbien comprendre sa mission, mais qui, sen-sible à l’humanité souffrante, devient peuà peu, aux yeux de son maître, un hommeet un compagnon de voyage. »

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 39

S IX IÈME : LE MONSTRE , AUX L IM ITES DE L’HUMAIN

Homère en BD Un monstrebiblique, la baleine

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N. Hawthorne,«Le Minotaure»

Après avoirvaincu Procuste,qui retaillait sesvictimes aux di-mensions de sacouche, Scinis,qui catapultaitses contempo-

rains dans les airs, et quelques autresdangers publics de l’époque, le jeuneThésée entre dans Athènes, où ilcompte retrouver son père, Égée, quirègne sur l’Attique.

Là, il apprend qu’un monstre est leprotégé du roi de Crète, Minos.

À ce monstre, Athènes sacrifiechaque année quatorze jeunes gens,sept garçons et sept filles...

L’un des plus anciens contes dumonde occidental raconté auxenfants par le grand romancier amé-ricain Nathaniel Hawthorne.

Texte intégral présenté par Cathe-rine Chaine.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

Y. Pommaux,«Thésée,

comment naissentles légendes »

Deux jeunesp l o n g e u r sremontent del’épave d’un na-vire grec uneamphore décorée

représentant le combat de Théséecontre le Minotaure...

Ce titre existe aussi en album.Une étude (lecture cursive) et un

numéro spécial Yvan Pommaux surwww.ecoledeslettres.fr

Des pistes pédagogiques sur www.ecoledesmax.com

Ce récit figure dans la liste Lecturespour les collégiens (niveau sixième).

L’avis du MÉN. «Un récit completqui permet de faire connaissance avec cehéros de la mythologie. Le graphisme estsuggestif, notamment lorsqu’il s’agit dereprésenter le labyrinthe. »

Dans les ressources d’accompagnementdes programmes applicables à la rentrée2016, la lecture de Thésée, d’YvanPommaux, est recommandée en cin-quième dans les «Pistes de lectures cursives» de l’entrée «Héros et héroïsmes».

40 L’École des lettres 2015-2016, n° 5

Le Minotaure

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Olivier deSolminihac,«Le Dragon

dans les dunes»

Au sommet dela dune se dres-sent les ruines dufort de Zuyd-coote. Tim etTom aiment cet

endroit, les bunkers à moitié ensevelis,les souterrains plus noirs que la nuit.Tim a disparu au détour d’un sentier.

Lorsqu’il reparaît, il est en proie àune immense frayeur. Qu’a-t-il vu là-bas ?

Ce roman, illustré par Claire Braud,figure dans la liste Lectures pour les col-légiens (niveau CM2-sixième).

L’avis du MÉN. «Les turbulentsjumeaux Tim et Tom sont emmenés enpromenade par leur père [...]. Il ne fait pasbeau. Après avoir hésité, leur père lesconduit sur la plage où, près du fort enruine de Zuydcoote, Tim a une visioneffrayante au détour d’un chemin... Un va-et-vient intéressant entre le pointde vue de Tim et celui, très différent, deTom. Qui est donc ce dragon mystérieuxdans les dunes ? »

RichardMarazano& Yao Xu,«Yin et leDragon»

Shanghai,1937.

L’ a r m é ei m p é r i a l ejaponaise a

fait main basse sur une large partie dela côte chinoise.

En ces temps de tristesse, la menacede l’antique prophétie plane, celle del’invincible dragon noir Gongong quidoit venir anéantir les hommes quandle désespoir et la haine règneront.

Yin, une petite fille d’une dizained’années, est élevée par son grand-père pêcheur, Liu.

Un soir, alors que Liu sort en mer,Yin se faufile sur le bateau. Soudain,une bête puissante se débat dans sesfilets : un dragon d’or, blessé, que Yinconvainc son grand-père de cacher etde soigner.

Une décision qui les entraînerabien plus loin qu’ils ne le pensaient...

Le premier tome d’une bande des-sinée en trois volumes.

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 41

S IX IÈME : LE MONSTRE , AUX L IM ITES DE L’HUMAIN

Des histoires de dragons...

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Enjeux littéraireset de formation personnelle

Découvrir des œuvres et des textesqui, par le monde qu’ils représententet par l’histoire qu’ils racontent, tien-nent en haleine le lecteur et l’entraî-nent dans la lecture.

Comprendre pourquoi le récitcapte l’attention du lecteur et laretient.

S’interroger sur les raisons de l’in-térêt que l’on prend à leur lecture.

Indications de corpus

On étudie :

un classique du roman d’aventures(lecture intégrale)

et

des extraits de différents classiquesdu roman d’aventures, d’époquesvariées et relevant de différentes caté-gories,

ou bien

des extraits de films d’aventures ouun film d’aventures autant que pos-sible adapté de l’un des livres étudiésou proposés en lecture cursive.

42 L’École des lettres 2015-2016, n° 5

Réc

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Sixième

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R. Kipling,«Le Livre

de la jungle »

Depuis près decinquante ans, LeLivre de la jungleest associé, dansnos mémoires, àla frimousse dujeune Mowgli,

aux yeux vertigineux du python Kaa,à l’ours Baloo qui se gratte le dos sur les troncs de cocotiers, bref à Walt Disney.

On a perdu de vue, parfois, lasobriété et l’élégance du style deKipling, oublié aussi que l’ouvrage estun recueil de courtes nouvelles, suivid’un autre intitulé Le Second Livre dela jungle.

Cette édition réunit dans un seulvolume les deux textes, en ne conser-vant que les nouvelles ayant trait àMowgli.

Traduction de Louis Fabulet et Robert d’Humières, abrégée parMaurice Lomré.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

E. B. White,«Stuart Little »

Les Little atten-daient un enfant,et c’est avec unesouris haute decinq centimètresqu’ils sont ren-trés de la mater-nité. Un souri-

ceau prodige nommé Stuart, qui saitparler et marcher dès la naissance etpour lequel il va falloir rendre la mai-son confortable et sûre.

Mais Stuart est un aventurier quin’aime ni le confort ni la sécurité. Cequ’il aime, c’est conduire des bolidesmodèles réduits, jouer à être le Prési-dent du Monde, se battre au tir à l’arcavec un chat assassin, tomber amou-reux de Margalo, le roitelet femelle, etpartir à sa recherche, vers le Nord...

Ce classique de la littérature améri-caine, traduit par Catherine Chaine,est devenu un film avec Geena Davisdans le rôle de Mme Little et la voixde Michael J. Fox dans le gosier deStuart.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 43

S IX IÈME : RÉC ITS D’AVENTURES

Des classiques de l’aventure (animalière)qui sont devenus des films

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Enjeux littéraireset de formation personnelle

Découvrir différents récits de création, appartenant à différentes cultures, et des poèmes de célébrationdu monde et /ou manifestant la puis-sance créatrice de la parole poétique.

Comprendre en quoi ces récits etces créations poétiques répondent àdes questions fondamentales, et enquoi ils témoignent d’une conceptiondu monde.

S’interroger sur le statut de cestextes, sur les valeurs qu’ils expri-ment, sur leurs ressemblances et leursdifférences.

Indications de corpus

On étudie :

en lien avec le programme d’his-toire (thème 2 : «Croyances et récitsfondateurs dans la Méditerranéeantique au Ier millénaire avant Jésus-Christ »),

un extrait long de la Genèse dans laBible (lecture intégrale),

des extraits significatifs de plusieursdes grands récits de création d’autrescultures, choisis de manière à pouvoiropérer des comparaisons,

et

des poèmes de siècles différents, célé-brant le monde et/ou témoignant du pouvoir créateur de la parole poétique.

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n

Sixième

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«AncienTestament»

Adam et Ève,Caïn et Abel,l’arche de Noé,Isaac et Jacob,Samson et Da-lila, David etGoliath, Jonas et la baleine...

l’Ancien Testament nourrit l’imagi-naire collectif et fonde en partie notreculture.

À partir des origines mythiques dumonde et de l’homme, il retrace l’his-toire du peuple d’Israël et reste lelivre sacré des Juifs.

Voici le texte authentique, dansune traduction classique et accessibleà tous, avec des extraits de chacun deslivres qui le composent : «Penta-teuque», «Livres historiques », «Livrespoétiques ou sapientiaux» et «Livresprophétiques ».

Traduit de l’hébreu, de l’araméenet du grec par Louis Segond. Abrégépar Yves Stalloni.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

«Le Récit deGilgamesh»

«Il est celui qui atout vu, tout connu,celui à qui les mystères de l’uni-vers ont été révélés.»Ainsi commenceLe Récit de Gil-gamesh, la plus

ancienne des œuvres littéraires connues.Gilgamesh, le tout premier hérosengendré par l’humanité dans la Méso-potamie du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, y affronte les monstres et lesdieux, mais il est aussi, et avant tout, unhomme. Terrassé par le décès d’Enkidu,son ami, son frère, et tenaillé par la peurde la mort, il accomplira l’impossiblepour répondre à cette question: peut-on être homme et ne pas mourir?

Traduction nouvelle remaniée etabrégée par Stéphane Labbe.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

Dans les ressources d’accompagne-ment des programmes applicables à larentrée 2016, la lecture du Récit deGilgamesh est recommandée en cin-quième dans les «Pistes de lectures » del’entrée «Héros et héroïsmes ».

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 45

S IX IÈME : RÉC ITS DE CRÉAT ION – CRÉAT ION POÉT IQUE

Deux récits de création

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«Récitsde l’Égypteancienne»

Ce recueil pré-sente les tra-ductions adap-tées de quinzetextes profanes,issus de papyrus,qui s’échelon-

nent de la période des pyramides àcelle de l’occupation perse, soit de2800 à 404 avant Jésus-Christ.

Les scribes des pharaons recevaientet transmettaient des traditions dont latrame fait revivre le quotidien. Lestyle est vif, ils sont émaillés de dia-logues, et la magie y tient son rôle.

Dans les contes, des héros commeSinouhé, Djéhouty et Ounamonvivent des aventures, voyagent de lavallée du Nil vers la Méditerranée etle Proche-Orient. D’autres person-nages se font l’écho de la vie de tousles jours à la cour ou à la campagne.Des sages, tel Ptahhotep, ont rédigé àl’intention de leurs descendants unenseignement transmettant leurexpérience. Quant aux poèmes et auxchants du harpiste, ils célèbrent sansréserve la joie, l’amour et l’amitié.

Dans ce volume. Des contes – «Conte du naufragé», «Pharaon et lesmagiciens», «Conte des rameuses», «Roman de Sinouhé», «Le généralDjéhouty et la prise de la ville deJoppé», «Conte des deux frères», «Laprincesse de Bakhtan», «Les mésaven-tures d’Ounamon», «La sagesse dePtahhotep», «Les admonestations d’unsage égyptien», «La sagesse d’Amene-mopé» – mais aussi de la poésie : «Chants du harpiste», «Fête dans unjardin», «Chant du verger», etc.

Textes réunis et adaptés par Cathe-rine Chadefaud.

46 L’École des lettres 2015-2016, n° 5

Pour tous les niveaux, un albummajeur, l’histoire du monde racontéepar Yvan Pommaux.

Une étude et un entretien avecl’auteur à propos de ce titre surwww.ecoledeslettres.fr

Célébrer le monde à la manièredes pharaons... ou d’ Yvan Pommaux

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Enjeux littéraireset de formation personnelle

Découvrir des textes de différentsgenres mettant en scène les ruses etdétours qu’invente le faible pourrésister au plus fort.

Comprendre comment s’invententet se déploient les ruses de l’intelli-gence aux dépens des puissants etquels sont les effets produits sur lelecteur ou le spectateur.

S’interroger sur la finalité, le sensde la ruse, sur la notion d’intrigue etsur les valeurs mises en jeu.

Indications de corpus

On étudie :

des fables et fabliaux, des farces ou soties développant des intrigues fondées sur la ruse et les rapports depouvoir

et

une pièce de théâtre (de l’Antiquité ànos jours) ou un film sur le mêmetype de sujet (lecture ou étude inté-grale).

F

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 47

S IX IÈME : RÉS I STER AU PLUS FORT – RUSES , MENSONGES & MASQUES

Rés

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plus

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Sixième

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« Le Roman deRenart »

Qui ne connaîtRenart et sa vic-time, Ysengrin leloup? Si lescompères sontles héros de cerécit entre conteet satire, on y

retrouve aussi le coq Chantecler,Tibert le chat, Noble le lion et tousles autres membres d’un bestiaireinoubliable.

Texte traduit par Christian Posla-niec et adapté pour le théâtre parRobert Boudet.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

Ce titre figure dans la Liste de réfé-rence des ouvrages de littérature de jeu-nesse pour le cycle 3.

Dans les ressources d’accompagne-ment des programmes applicables à larentrée 2016, sa lecture est aussirecommandée en troisième dans les«Propositions de corpus » de l’entrée«Dénoncer les travers de la société »(«Ridiculiser les vices : portée morale de lalittérature »).

« La Farce dePathelin»

Cette pièce fi-gure dans la Listede référence desouvrages de littéra-ture de jeunessepour le cycle 3.

Mathis& Martin,

«Les Jambonsd’Ysengrin»

Une étude surwww. e c o l e d e slettres.fr

Pistes pédago-giques sur www.

ecoledesmax.com et www.millebulles.com

Dans la mêmesérie du Romande Renart, parMathis & Mar-tin, Le Puits.

Pistes pédago-giques sur www.mille bulles.com

48 L’École des lettres 2015-2016, n° 5

La plus célèbre des farceset le rusé Renart, du théâtre à la BD

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«Farces etFabliaux duMoyen Âge»

Dans ce vo-lume. «Le dit desperdrix », «Bru-nain, la vache au prêtre », «Lahousse partie »,«Saint Pierre et

le Jongleur » et «La farce du cuvier ».

Textes traduits par Christian Posla-niec et adaptés pour le théâtre parRobert Boudet.

Une séquence sur «La farce ducuvier » sur www.ecoledeslettres.fr

Ces farces et fabliaux figurent dansla Liste de référence des ouvrages de litté-rature de jeunesse pour le cycle 3.

Dans les ressources d’accompagne-ment des programmes applicables à larentrée 2016, la lecture de farcesmédiévales et notamment de «Lafarce du cuvier » est aussi recomman-dée en troisième dans les «Propositionsde corpus » de l’entrée intitulée«Dénoncer les travers de la société »(«Ridiculiser les vices : portée morale de lalittérature »).

«Fabliaux duMoyen Âge»

«Le dit du buf-fet», «Les troisaveugles de Com-piègne», «Le vi-lain mire » et«Estula ».

Les fabliauxfigurent dans la

Liste de référence des ouvrages de littéra-ture de jeunesse pour le cycle 3.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

«Les Mille etUne Nuits»

Les histoires deSindbad, d’Alad-din, de Sidi Nou-man, d’Ali Baba,d’Ali Cogia, dansla célèbre traduc-tion d’AntoineGalland, abrégée

par Véronique Charpentier.Une séquence sur www.ecoledes

lettres.frLes histoires d’Ali Baba et de Sind-

bad figurent dans la Liste de référencedes ouvrages de littérature de jeunessepour le cycle 3.

L’École des lettres 2015-2016, n° 5 49

S IX IÈME : RÉS I STER AU PLUS FORT – RUSES , MENSONGES & MASQUES

Farces, fabliauxet ruses orientales

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Olivier Py,«L’Eau de

la vie »

Le roi est trèsmalade. Seulel’eau de la viepeut le sauver.

Il a trois fils.L’Aîné et le Puînépartent tour à

tour à la recherche du remède dans leseul espoir d’être les héritiers duroyaume.

Le Benjamin partira, lui aussi, maisdans le seul espoir de sauver son père.Seulement, que peut un cœur purcontre l’ambition, la ruse, le men-songe, la cruauté d’un monde désen-chanté ?

Une œuvre poétique qui peutconduire les élèves à questionner lesens de l’existence.

Une séquence sur www.ecoledeslettres.fr

Cette pièce figure dans la liste Lec-tures pour les collégiens (niveau sixième).

L’avis du MÉN. «Une adaptationthéâtrale très réussie d’un conte deGrimm.»

BettinaWegenast,

«Être le loup»

C’est la fêtechez les mou-tons : le loup estmort. C’était ungrand méchantloup, bien sûr.

Enfin, pas sisûr, parce que personne ne l’a jamaisvu. Mais le mouton Kalle connaîtquelqu’un qui connaît quelqu’un quil’a vu. Locke, son copain, a desdoutes.

Kalle s’énerve...

Une présentation sur www.ecoledeslettres.fr

Cette pièce figure dans la Liste deréférence des ouvrages de littérature de jeu-nesse pour le cycle 3 et dans la listeLectures pour les collégiens (niveauCM2-sixième).

L’avis du MÉN. «Être soi ou unautre, vivre dans le respect d’autrui, tellessont les questions soulevées à travers cettehistoire, en apparence naïve, qui s’inspirede la représentation du loup dans la litté-rature enfantine.»

50 L’École des lettres 2015-2016, n° 5

Ruses, mensonges et masquesau théâtre

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