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Le moulin Astrié : un outil de transformation et d'émancipation Le moulin Astrié tient son nom des frères Astrié, originaires du Sud-Ouest de la France (Tarn). Ils ont développé une taille douce de la pierre qui permet de moudre le grain en préservant ses propriétés nutritives afin d'obtenir une farine de très haute qualitée. Sur cette base, Gilles Mailhé, dans l'Ubaye, construit des petits moulins artisanaux de A à Z avec l'aide d'un ouvrier. Cet outil artisanal et peu coûteux permet une appropriation d'un ou plusieurs maillons de la transformation des matières premières. Il permet leur valorisation et l'installation de petites structures viables ainsi qu'une émancipation vis à vis d'un système industriel. Un savoir-faire d'artisan Une vitesse lente pour une farine de très haute qualité Avec une vitesse de 15 kg/h, le moulin Astrié permet de récupérer 80 % de farine des grains de céréales en un seul passage. Il produit aussi une farine avec très peu de son, il récupère l'assise protéique et il n'endommage pas l'amidon. "Un amidon non cassé est très intéressant pour faire du pain par la suite." Gilles Mailhé Un moulin à destination des petites fermes qui favorise l'autonomie et l'installation "La plus grosse partie de ma clientèle est faite de petites exploitations. S'ils vendent seulement leurs céréales, ils n'arrivent pas à gagner leur vie. Ce petit moulin, les rend autonomes : ils peuvent écraser leur blé, faire de la farine, voire devenir paysan-ne - boulanger-ère. Et leurs revenus augmentent. Vivre sur une petite surface c'est possible lorsqu'on a un bon outil qui donne un produit de qualité. Et on arrive à installer des jeunes sur de très petites surfaces : c'est intéressant car, de nos jours, il y a de gros problèmes d'accès à la terre pour ceux qui ne sont pas issus du monde agricole. C'est pour ça que je fais ce petit modèle." Gilles Mailhé Un moulin qui va de paire avec de très bonnes céréales Gilles Mailhé est aussi collectionneur de céréales, majoritairement des variétés anciennes de blés qu'il utilise pour l'ajustement de ces moulins. "Vu qu'on utilise de très bonnes céréales, il faut un bon moulin !" Gilles Mailhé Une construction artisanale Dans sa petite entreprise, Gilles Mailhé et son ouvrier découpent le bois, taillent la meule et réalisent la soudure. Ils collaborent avec un artisan en Bretagne. En France, seuls 10 artisans fabriquent ce type de moulins artisanaux. Le moulin Astrié est constitué d'un auget, dans lequel le blé tombe. Avec un certain débit les grains passent entre les meules striées. Le tout arrive dans un tamis qui délivre la farine et emprisonne le son. On peut voir le son indemne de farine sortir. La farine est extraite par une vis sans fin. Une aération permet d'extraire l'humidité néfaste pour la conservation de la farine. Des tamis en fonctions des céréales 300 microns pour le blé. 600 microns pour le petit épeautre. "La farine est plus fine mais elle est plus collante et forme donc des agglomérats d'où la nécessité d'avoir de plus grandes mailles." Gilles Mailhé Pour en savoir plus, contactez l'ADEAR 05 (04.92.52.85.08, [email protected]). Photographies de Gille Mailhé Pour en savoir plus : vous pouvez contacter Gilles Mailhé au 06.30.32.36.83 http://www.moulin-astreia.com/projet-astreia-ximena http://www.sonart.tv/Gilles-MAILHE-fabricant-de-moulins-artisanaux-de-la-vallee-de-l-Ubaye_a3206.html

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  • Le moulin Astrié : un outil de transformation etd'émancipation

    Le moulin Astrié tient son nom des frères Astrié, originaires du Sud-Ouest de la France (Tarn). Ilsont développé une taille douce de la pierre qui permet de moudre le grain en préservant sespropriétés nutritives afin d'obtenir une farine de très haute qualitée. Sur cette base, Gilles Mailhé,dans l'Ubaye, construit des petits moulins artisanaux de A à Z avec l'aide d'un ouvrier. Cet outilartisanal et peu coûteux permet une appropriation d'un ou plusieurs maillons de la transformationdes matières premières. Il permet leur valorisation et l'installation de petites structures viablesainsi qu'une émancipation vis à vis d'un système industriel.

    Un savoir-faire d'artisan

    Une vitesse lente pour une farine detrès haute qualité

    Avec une vitesse de 15 kg/h, le moulin Astriépermet de récupérer 80 % de farine des grainsde céréales en un seul passage. Il produit aussiune farine avec très peu de son, il récupèrel'assise protéique et il n'endommage pasl'amidon. "Un amidon non cassé est trèsintéressant pour faire du pain par la suite."Gilles Mailhé

    Un moulin à destination des petites fermes qui favorise l'autonomie et l'installation"La plus grosse partie de ma clientèle est faite de petites exploitations. S'ils vendent seulementleurs céréales, ils n'arrivent pas à gagner leur vie. Ce petit moulin, les rend autonomes : ilspeuvent écraser leur blé, faire de la farine, voire devenir paysan-ne - boulanger-ère. Et leursrevenus augmentent. Vivre sur une petite surface c'est possible lorsqu'on a un bon outil qui donneun produit de qualité. Et on arrive à installer des jeunes sur de très petites surfaces : c'estintéressant car, de nos jours, il y a de gros problèmes d'accès à la terre pour ceux qui ne sontpas issus du monde agricole. C'est pour ça que je fais ce petit modèle." Gilles Mailhé

    Un moulin qui va de paire avec de trèsbonnes céréales

    Gilles Mailhé est aussi collectionneur decéréales, majoritairement des variétésanciennes de blés qu'il utilise pour l'ajustementde ces moulins. "Vu qu'on utilise de trèsbonnes céréales, il faut un bon moulin !" GillesMailhé

    Une construction artisanaleDans sa petite entreprise, Gilles Mailhé et sonouvrier découpent le bois, taillent la meule etréalisent la soudure. Ils collaborent avec unartisan en Bretagne. En France, seuls 10artisans fabriquent ce type de moulinsartisanaux.Le moulin Astrié est constitué d'un auget, danslequel le blé tombe. Avec un certain débit lesgrains passent entre les meules striées. Le toutarrive dans un tamis qui délivre la farine etemprisonne le son. On peut voir le sonindemne de farine sortir. La farine est extraitepar une vis sans fin. Une aération permetd'extraire l'humidité néfaste pour laconservation de la farine.

    Des tamis en fonctions des céréales300 microns pour le blé.600 microns pour le petit épeautre. "La farineest plus fine mais elle est plus collante etforme donc des agglomérats d'où la nécessitéd'avoir de plus grandes mailles." Gilles Mailhé

    Pour en savoir plus, contactez l'ADEAR 05(04.92.52.85.08, [email protected]).

    Photographies de Gille Mailhé

    Pour en savoir plus : vous pouvez contacter Gilles Mailhé au 06.30.32.36.83http://www.moulin-astreia.com/projet-astreia-ximena

    http://www.sonart.tv/Gilles-MAILHE-fabricant-de-moulins-artisanaux-de-la-vallee-de-l-Ubaye_a3206.html