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des gens du Pays de Fayence Numéro 30 - Printemps 2016 VOS articles, VOS photos, VOS témoignages ! Histoire des Lacs dans le Canton Pages 29,30,31 et 32 Commerce de proximité, entre mutation et déclin Pages 29,33 et 34 Le nouveau compteur D’ERDF fait débat Pages 35,36 et 37 TERRES AGRICOLES SACRIFIEES ? Tourrettes Massacre À la pelleteuse, Le retour ! Page 27 Orages: Plus violents qu’avant ? Page 39 et 40

Le NJ n°30 Printemps 2016

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Page 1: Le NJ n°30 Printemps 2016

des gens du Pays de Fayence

Numéro 30 - Printemps 2016

VOS articles, VOS photos, VOS témoignages !

Histoire des Lacs dans le Canton

Pages 29,30,31 et 32

Commerce de proximité, entre

mutation et déclin

Pages 29,33 et 34

Le nouveau compteur D’ERDF fait débat Pages 35,36 et 37

TERRES AGRICOLES SACRIFIEES ?

Tourrettes

Massacre

À la pelleteuse,

Le retour ! Page 27

Orages: Plus violents

qu’avant ? Page 39 et 40

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L’édito par Thierry GERARD, membre du CA

Que se passe-t-il à Tourrettes ? J’ai commencé à participer aux réunions de préparation du Nouveau Journal au printemps

2013. A l’époque, dans le n°18 du NJ, des lecteurs dénoncent le scandale des Turquiè-

res : des centaines de tonnes de terre déversées dans un secteur boisé de la commune de

Tourrettes. Ils se plaignent alors vertement de l‘inaction et du laisser-faire (ce sont leurs propres

mots) de M. Bouge, maire de la commune, et de M. Giraud, adjoint à l’urbanisme. Plus récem-

ment (NJ n°28), nous interpellons M. Bouge sur la construction d’un lotissement d’habitations à

proximité immédiate d’une école d’ULM, près du terrain d’aviation. Selon sa réponse, tout a été

fait dans les règles. Certainement pas selon celles du bon sens et de l’intérêt collectif : l’acti-

vité de l’école ULM est mise en danger, son patron menant d’ailleurs actuellement des actions

en justice, et les premiers habitants se plaignent déjà des nuisances entraînées par les aéronefs.

Peu après (NJ n°29), un lecteur alerte sur les opérations de déboisage menées à côté de la zone « la Lombardie », toujours à Tourrettes, toujours avec la bénédiction de la mairie. Une opéra-

tion qui soulève le mécontentement des riverains, à cause des risques d’inondation qu’elle en-

traîne, et menée d’après le courrier publié avec un manque total de transparence et dans le plus

grand mépris de l’avis du voisinage. Et maintenant, dans ce NJ n°30, nouvelle affaire sur la

commune : des terrains agricoles sont exploités illégalement pour le traitement de maté-

riaux de terrassement, pelleteuses et noria de camions à l’appui. Les riverains sont envahis

par la poussière, excédés par le bruit, et s’adressent naturellement à la municipalité. Toujours la

même inaction, le même laisser-faire : M. Giraud répond que la mairie ne peut rien faire.

Alors un problème sur la gestion du foncier dans une commune, ce n’est pas anormal. Deux, je

me dis que c’est pas de chance. Trois que c’est une regrettable coïncidence. Mais parvenu à

quatre, je n’ai plus de réponse. Juste une question : mais que se passe-t-il à Tourrettes ?

Réunion Conseil communautaire du 10 Mars 2016 par Eric BOURLIER pour la rédaction

Les élus se sont félicités de la parution d'un « guide du routard Estérel » mais ont déplorés l'absence dans ce guide des communes de St-paul en foret et Tanneron !! Une commis-sion intercommunale va être mise en place pour notamment la gestion des eaux usées qui va ren-trer dans les compétences de la Com-com. M. Tosan en charge de la gestion des déchets s'est félicité des progrès dans ce domaine, malgré l’échec du marché public chargé de l'achat de bennes spécifique. La Com-com a, en effet achetée pour 120000 euros de bennes défec-tueuses et devrait, après négociations, récupérer 50000 euros ! le taux d’endettement de la Com-com étant faible, de nombreux projets ont été abordé, la Maison du lac (emprunt de 700000 euros), le quai de transfert de Montauroux, la

déchetterie de Seillans, les mini-déchetterie de Mons et Tanneron, l'alimentation en eau chaude de la piscine de Fayence, les futurs travaux de l'ex Sivom. Les élus se sont félicités du fait que la Com-Com réclame 800000 euros à Pizzorno (voir NJ28) et espèrent que le Smiddev va faire de même. Sur les 400000 euros budgétisés pour les subventions, seulement 360000 ont été utili-sés essentiellement pour le sport, le social et la culture. Certains élus regrettant que seule-ment 30000 euros soient prévus pour le déve-loppement économique et l'agriculture. Une note d'humour...M. Fabre, Maire de Fayence, dans le cadre de la discution sur le ramassage des ordures ménagères « auraient préféré l'utilisation de « bennes-arfa» (les footeux supporters de l'OGCNice apprécieront!!).

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Les nouvelles du NJ

L’Assemblée Générale du NJ du 13 Mars, L’Assemblée Générale du NJ du 13 Mars, L’Assemblée Générale du NJ du 13 Mars, à la sauce chili !à la sauce chili !à la sauce chili ! par Jocelyne JEANCLAUDE pour la rédactionpar Jocelyne JEANCLAUDE pour la rédactionpar Jocelyne JEANCLAUDE pour la rédaction

Entre vous et nous

L’Assemblée générale s’est déroulée à Seillans

avec la démission totale du bureau, sa réélec-

tion pour certains et la venue de nouveaux que

nous avons accueillis avec plaisir, car, ces der-

niers temps, nous étions en petit comité . Donc, avec du sang neuf dans l’équipe, nous

serons encore à vos côtés durant toute cette

année à venir.

A suivi un repas chilli con carne concocté par

nos soins et mitonné toute la matinée, juste

relevé comme il faut , accompagné d’un riz

blanc .Le plaisir se lisait sur tous les visages, et

il n’est resté que quelques parts que les convi-

ves (80) se sont partagés en « doggy bags »

pour leurs amis ou leur famille .

Le montant des participations au repas et des

réadhésions collectées assurent la parution du Nouveau Journal n°30 du printemps. Ouf !

Le repas clos, c’est le groupe local de Seillans

« les Kissmeou» qui se sont produits avec

leurs intonations rock . Malgré une acoustique

de la salle difficile, ils ont donné le meilleur

d’eux-mêmes et ils reviendront aux Selves , fin

Août, pour participer au concert qui accompa-

gne notre traditionnelle plancha .

La journée s’est terminée tranquille-

ment vers 15h30, en nous jurant de nous retrouver le 26 juin à l’Ecomu-sée à 12h autour d’une paella géante : cette journée sera « journée du don » : « vide grenier où tout le mon-de prend ce que le voisin a apporté dont il n’a plus besoin ». Et bien sûr, il y aura de la musique ! Pensez à réserver cette date et à visi-ter notre site internet

Brève et dernière minute Brève et dernière minute Brève et dernière minute

C’est celle du NJ! Réservations au 0683457122 12 euros adhérents 14 pour les non adhérents

-j'ai rencontré un zèbre qui s'est fait mordre par une pelleteuse ! -ah ouais, ou ça ? -a Tourrettes ! -pauvre bête !

Dernière minute : la mairie de Bagnols n'avait pas répondu a notre question sur le « linky » mais le maire nous a confirmé que la question des compteurs « linky » ferait l'objet d'une déli-bération municipale...a suivre

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Maison Pour Tous, préciser les faits Maison Pour Tous, préciser les faits Maison Pour Tous, préciser les faits par Yves Corewinder, par Yves Corewinder, par Yves Corewinder,

Président de la MPT MontaurouxPrésident de la MPT MontaurouxPrésident de la MPT Montauroux

Réactions des lecteurs Courrier

La municipalité de Montauroux a effectivement depuis de nombreuses années mis à la disposi-

tion de la Maison Pour Tous un agent territorial mais cela n’a jamais été concrétisé par une

convention.

Pour se mettre en conformité avec la loi N° 84-53 du 26 janvier 1984 et le décret N° 2008-580

du 18 juin 2008, le conseil municipal a pris, le 19 juin 2015, une délibération visant à ce que la Maison pour Tous rembourse à la commune le salaire et les charges de l’agent détaché, une

subvention équivalente étant promise pour neutraliser cette mesure.

A cette délibération était attachée une convention de mise à disposition de l’agent indiquant

que le travail de cet agent serait organisé par l’établissement d’accueil. La Maison Pour Tous a

logiquement demandé que la fiche de poste signée par cet agent soit associée à cette convention

qui, d’après nos statuts, doit être validée par le CA.

La fiche proposée par la Maison Pour Tous et tirée de sa note d’organisation n’a pas été accep-

tée, une autre reflétant les souhaits de l’agent a été proposée par la mairie mais refusée car in-

compatible avec notre organisation associative. Lors de notre Conseil d’Administration en dé-

cembre, le Maire qui y assistait, a proposé une rédaction qui d’après lui ne pouvait pas être

refusée : prendre mot à mot la partie de notre note d’organisation concernant l’agent détaché,

note validée depuis 15 ans. C’est ce que le Conseil d’Administration a fait, en vain ! Il a en conséquence refusé de signer la

convention de détachement proposée, le maire de son côté mettant fin au détachement de l’a-

gent. Le problème est donc réglé, la MPT fonctionne normalement, elle n’est pas dans une im-

passe et personne n’a de camp à choisir.

Pour information le partenariat avec le ciné-festival, concrétisé par sa propre convention, n’est

en rien remis en cause.

La mairie de Montauroux précise La mairie de Montauroux précise La mairie de Montauroux précise par M HUET, par M HUET, par M HUET,

Maire de MontaurouxMaire de MontaurouxMaire de Montauroux

Une médiation a eu lieu entre la Maison Pour Tous et le salarié. Mais celui-ci a refusé la fiche

de poste présentée par la MPT. La municipalité a donc décidé de mettre fin à la mise à disposi-

tion du salarié et l’a réintégré dans les services communaux.

Ndlr: Dans le cadre du droit de réponse ou réactions à des articles, le NJ évolue et vous propose de ne plus attendre 3 mois pour réagir. Par le biais du site Nouveaujournal.org ou Facebook, nous publierons, si vous le désirez vos réactions.

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Réactions des lecteurs Courrier des particuliers

La plateLa plateLa plate---forme de Tourrettes, information forme de Tourrettes, information forme de Tourrettes, information ou publicité ou publicité ou publicité Par Daniel COLOMBO de SaintPar Daniel COLOMBO de SaintPar Daniel COLOMBO de Saint---PaulPaulPaul---enenen---ForêtForêtForêt

L’article sous forme d’interview sur la plate forme de Tourrettes publié dans la N° 29 me paraît fallacieux dans la mesure où il ne laisse la parole qu’aux dirigeants d’une entreprise privée. Il pour-rait être répondu à chaque argument avancé. Pour vous donner une idée de la nature de ce projet, avec une musique un peu différente, je vous communique ce que j’ai exprimé sur le cahier de l’En-quête Publique en avril 2015 : À TOURRETTES, PROTECTION OU DÉGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT ? ENQUÊTE PUBLIQUE TRÈS DISCRÈTE, sans affichage sur la voie publique La société Var environnement a fait une demande d’accroissement d’activité de sa plate- forme de traitement des déchets située sur la RD 56 entre le golfe de Terre Blanche à Tourrettes et le projet de Château Grime à Saint Paul en Forêt. Il s’agit de porter à 161 000 tonnes par an la quantité de matériaux entrants dont 100 000 tonnes de sable, pierres, gravas et terres. Le traitement s’effectuera par concassage et broyage. Ces matériaux entrants et sortants engendreront un trafic routier de 77 camions soit 154 passages par jour. Un projet insensé Sur le plan environnemental : Il va accroître la dégradation de l’environnement dans une zone naturelle sensible de forêts et de prairies. Le chemin de grande randonnée GR 49 longe l’entreprise. Il mène à un magnifique dolmen situé à environ 100 mètres du lieu d’exploitation.. Permettre l’ac-croissement de cette activité néfaste à la beauté de ce site naturel et polluante sur le plan du bruit et des poussières va à l’encontre des politiques de respect de l’environnement et de mise en valeur de notre patrimoine en faveur d’un tourisme vert. Cette entreprise sera privée. Les dépôts de maté-riaux étant payants, ils ne seront pas de nature à favoriser la diminution des décharges sauvages au bord de nos routes. Avec ces seuls arguments ce projet est une aberration.Il faut préciser que si cette autorisation est accordée elle aura pour valeur symbolique de permettre la pérennisation de cette activité. Accepter cette extension avec les investissements qui y sont liés c’est accepter cette dégradation comme étant définitive. Sur le plan de la sécurité : La route d’accès à cette plate forme, la D 56, de 4 à 5 km, est une route très sinueuse, étroite avec des pentes assez longues. Les 77 camions qui vont emprunter cette route pour cette activité représentent un danger considérable. La tentation de doubler des camions trop lents sur cette route étroite va accroître considérablement les risques d’accident. Si cette route devait être élargie, il va de soi que ces travaux considérables ne pourraient en aucun cas être à la charge de la collectivité. Sur le plan économique : Il serait logique que cette activité se développe dans une zone d’accès routier plus opportun. Pourquoi permettre cette valorisation des matériaux dans une zone naturelle aussi éloignée des grands axes routiers ? Il n’y a dans ce choix aucune raison économique.

Page 6: Le NJ n°30 Printemps 2016

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Réactions des lecteurs Courrier des particuliers

Conclusion : Ce n’est pas à un groupe privé de décider de l’aménagement du territoire, il revient aux collectivités locales de concevoir l’intelligence du développement sur les orientations décidées en commun dans

le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) . Il faut s’opposer à ce projet.

Ce projet a été accepté par les autorités sans réel débat et en contradiction avec toutes les belles pro-

messes de défense de la nature et de développement du tourisme vert. [email protected]

L’euro en questionL’euro en questionL’euro en question, , , par Daniel COLOMBO de Saintpar Daniel COLOMBO de Saintpar Daniel COLOMBO de Saint---PaulPaulPaul---enenen---ForêtForêtForêt

Dans l’article « mode de vie » que j’ai lu à la page 13 du dernier numéro du Nouveau Journal et dont j’ai partagé l’essentiel de la dé-marche, il y a une phrase qui m’a fait bondir car

elle exprime pour moi la capacité colossa-le de la pensée unique à répan-dre son venin. Cette phrase la voici : « Je vote toujours pour des partisans de l’euro, seule

garantie pour l’épargne de mes vieux jours et le complément de retraite pour les membres de ma famille ». Cette personne exprime son opinion et je la respecte. Pour ma part, je pense exactement l’inverse. Cette Union Européenne n’est pas l’Europe des citoyens dont nous avions rêvé.

Cette Europe est celle de la finance où la concurrence libre et non faussée s’est transfor-mée en guerre économique impitoyable. La poli-tique d’austérité a engendré une baisse générali-sée des salaires et des retraites, une récession inhumaine en Grèce, en Espagne et au Portugal. Pendant ce temps, le monde n’a jamais été aussi puissant et les riches jamais été aussi riches. L’euro a été l’arme monétaire indispensable pour imposer cette politique de régression aux peuples. C’est l’euro et sa politique autoritaire qui a privé les peuples de leur souveraineté mo-nétaire. Il y aurait trop à dire, je vais donc m’interrom-pre. Ce thème n’est d’ailleurs pas conforme à la chartre du NJ car il concerne un sujet national et non local, J’ai simplement voulu répondre à cette phrase pour apporter un autre son de clo-che à ce sujet pour moi dramatiquement impor-tant.

Ndlr: voir également NJ26 page 11 du même auteur.

Retrouvez le NJ dans le magazine Ressources chez votre marchand de journaux

dès le 30 Mai

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Courrier des particuliers Environnement

Sauvons nos palmiers, Wir retten unsere Palme, Sauvons nos palmiers, Wir retten unsere Palme, Sauvons nos palmiers, Wir retten unsere Palme, We save our palm trees We save our palm trees We save our palm trees par jean Gault de Callianpar jean Gault de Callianpar jean Gault de Callian

C'EST MAINTENANT UNE

ÉVIDENCE : LES PALMIERS DU PAYS

DE FAYENCE SONT MALADES, COM-

ME SUR TOUTE LA CÔTE D'AZUR

Il n’aura pas fallu longtemps, pour que les deux

ravageurs, le Charançon rouge et le Papillon

palmivore, arrivent chez nous. La plupart des

espèces de Palmiers est menacée.

Le charançon rou-

ge mesure de 19 à

42 mm de long et

de 8 à 16 mm de

large.

Le papillon palmi-

vore adulte a une

envergure de 100 à

110 mm.

Ouvrons les yeux, près de chez nous déjà, des

Palmiers sont attaqués dont le plus emblémati-

que, le Phoenix canariensis.

Après enquête rapi-

de auprès des pro-

fessionnels, on peut

estimer à une cen-

taine dans le Pays

de Fayence, le nom-

bre de palmiers déjà

traités contre le Papillon, mais le Charançon

survient rapidement ensuite, déjà certains ont

été abattus mais seule une entreprise agrée peut

le faire, car conformément à la loi, la déclaration

et la lutte contre le Charançon rouge est obliga-

toire en tous lieux et selon des procédures très

strictes. Arrêté du 21 juillet 2010 et ses mises

à jour régulières. Ceci pour éviter la contami-

nation des palmiers voisins mais aussi ceux des

Communes du Rivage Méditerranéen, finale-

ment très proches à vol d’oiseau, comme la

Communauté de Communes de Fréjus ( CA-

VEM ) qui a déjà entamé une lutte déterminée et

radicale. Si nous ne faisons rien, nous pouvons

être certains que le « Prince du Monde Végétal »

disparaîtra très rapidement et définitivement de

notre beau Pays de Fayence, (voir la situation à

Nice).

- Première possibilité, ne rien faire :

Cela est malheureusement coûteux à deux titres,

le patrimoine végétal exceptionnel de notre ré-

gion touristique perdu et les coûts financiers

induits en pure perte. (Palmiers Communaux et

Palmiers des particuliers). Car de toute façon, les

palmiers infestés par le Charançon, devront être

abattus et éliminés par une entreprise expressé-

ment spécialisée et agréée afin d’éviter la diffu-

sion du ravageur et être en conformité avec la

Loi. Cela peut coûter des milliers d'euros - Deuxième possibilité, la plus intelligen-

te et la moins couteuse, AGIR préventive-ment ! L’infestation est difficile à diagnostiquer à un stade précoce. Les larves agissent de façon discrète à l’intérieur du cœur du palmier. Et à l’apparition des premiers signes (Affaissement de la couronne, désaxement de la lance termina-le, dessèchement des palmes) les dégâts au sein

Page 8: Le NJ n°30 Printemps 2016

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Environnement Courrier des particuliers

du cœur seront déjà importants. C’est pourquoi nous encourageons les propriétaires de palmiers à agir préventivement.

Charançon rouge

Désaxement et aplatissement des palmes centrales.

Papillon palmivore

Symptômes : perforation des palmes et gale-rie dans le pétiole sur Washingtonia. Par une lutte biologique, autorisée aux particu-liers, ou phytosanitaire selon le degré d’infesta-tion mais là par une entreprise agrée. Elles né-cessitent un mode opératoire rigoureux et un bon suivi, avec sur l’année, une dizaine d’asper-sions du cœur du palmier. La lutte phytosanitai-re (par imidaclopride) ou l’injection du stipe (le tronc) (par émamectine benzoate) implique en outre de faire appel à un professionnel certifié. Nous en connaissons de proches. Il existe 3 stratégies référencées, mêlant les types de traitement selon le degré d’infestation, dont celle biologique (nématodes). Les signataires de cet article remercient « Var Matin », qui leur permet de lancer ce cri d'alerte, pour le Bien Commun, et si nous le faisons c’est que nous avons des palmiers dans nos jardins et souhai-tons les laisser admirer par les générations sui-vantes afin d’éviter cela:

Palmier Phoenix ayant subi une attaque sévère Selon la mobilisation des habitants, nous milite-rons pour une réunion publique et la définition d'un plan de bataille dans le Pays de Fayence. Plus nous serons nombreux, municipalités et particuliers, plus nous serons efficaces car la lutte ne peut être que globale. Il sera également plus facile de réduire les coûts de traitement, en passant des contrats et en or-ganisant des tournées optimisées. Notre objectif, est de fournir une information simple mais pré-cise, pour qu’un propriétaire de palmiers com-prenne les enjeux et applique une stratégie de sauvegarde de ses palmiers, optimisée à son contexte personnel. Nous sommes d’ores et déjà en relation avec des Associations prestigieuses de la Cote d’Azur ayant déjà une grande expérience et prêtes à nous aider confraternellement. Contactez-nous, pour vous faire référencer, recevoir des informa-tions sur la poursuite de notre action et sur la conduite à tenir pour sauvegarder vos palmiers et lutter de façon intelligente contre ses rava-geurs. Ce collectif regroupe toutes nos Associations. Et aussi l’Association de Particuliers de Fréjus, à notre Sud, « Propalmes83 » qui travaille étroite-ment avec La Communauté de Communes Var- Esterel Méditerranée (CAVEM), elle représente ce que nous devons faire ensemble dans le Pays de Fayence avec notre Communauté de Com-munes. Contact: [email protected] [email protected] http://www.palmiersvence.org http://collectifpalmiers.eu/ ht tp ://www.fredonpaca.f r/Charanc on -rouge.html

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Environnement Courrier des particuliers

Le silence des ânons Le silence des ânons Le silence des ânons par Hélène GLÜCK des Adretspar Hélène GLÜCK des Adretspar Hélène GLÜCK des Adrets---dedede---L’EsterelL’EsterelL’Esterel

Ils s’appellent Justin, César, Vénus, Paco, Bella,, D’amour…., ils ont de grosses dents très effica-ces et de magnifiques oreilles très douces à ca-resser. Ils sont une quarantaine à vivre aux Adrets de l’Esterel. Vous les avez peut être vus aux Adrets de l’Esterel…ou entendus près du stade ou dans le pré sous l’Auberge des Adrets. Ils ont même été les vedettes d’un reportage de France3 l’an dernier ! Vous n’aimez pas le bruit ni l’odeur de la dé-broussailleuse mécanique, vous n’aimez pas que le sol soit griffé et ravagé par les chenilles ou les crampons des gyro-broyeurs ? Alors contactez l’association Anesterel (loi1901) aux Adrets. Vous pourrez ainsi accueillir Ursule, Prunelle ou Saturnin accompagnés par Nicolas CHRISTEL qui mettront en place les clôtures électriques, la réserve d’eau et assureront la surveillance, le temps nécessaire au nettoyage de votre terrain. Ils ne mangeront peut-être pas tout mais le plus gros sera fait. C’est un bon moyen pour avoir un terrain propre au sol enrichi ( le fumier se dé-compose vite) et protégé en cas d’incendie grâce

à ce débroussaillage écologique. Une participation vous sera demandée pour l’a-chat du foin utilisé en hiver. Dépèchez vous de les réserver car plusieurs vont bientôt partir pour le parc de la croix des Gardes à Cannes, Sophia Antipolis, Le Cannet, Valbon-ne, Tourrettes, Fayence….

Contact Anesterel Tel : 06 09 62 32 38 Site internet : www.anesterel.com [email protected]

Brêve: Une bonne raison pour ne pas perdre Brêve: Une bonne raison pour ne pas perdre Brêve: Une bonne raison pour ne pas perdre espoir en l’homme espoir en l’homme espoir en l’homme de Alain STEFANI de Monsde Alain STEFANI de Monsde Alain STEFANI de Mons

Le numéro 29 du NJ comportait un bon lot d'ar-ticles pessimistes : urbanisation continue du can-ton, abattages d'arbres contre énième zone arti-sanale, Fontsante et sa décharge sauvage, Mons et sa supérette de la discorde,fracture numérique et électrosmog pour tous, citoyenneté en berne etc.

Heureusement, page 33, enfin une bonne nou-velle : les grives appelantes sont capturées avec de la glue BIO ! On peut refermer le journal le sourire aux lèvres et reprendre confiance en l'homme

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Histoire

La Juiverie de Tourrettes au MoyenLa Juiverie de Tourrettes au MoyenLa Juiverie de Tourrettes au Moyen---Âge Âge Âge par Gaby CHABAUD de Tourrettespar Gaby CHABAUD de Tourrettespar Gaby CHABAUD de Tourrettes

Courrier des particuliers

Les habitants du canton, depuis fort longtemps,

ont nommé les lieux qu'ils fréquentaient dans ce

territoire .Si un nom arrive à traverser les siè-

cles , quelquefois au prix de certaines transfor-

mations, il nous transmet un sens qui semble

fixé dans le temps . Un simple mot peut révéler

une histoire des habitants de nos villages .

La rue de "la jetterie" à Tourrettes en est un bon

exemple ." Jetterie " est un mot qui n'existe pas

dans la langue française mais il a évoqué trop

facilement et à tort un lieu où l'on jetait les détri-

tus du village ; or cette explication ne résiste pas

à la connaissance de l'occitan et de l'histoire de

la Provence . Il faut savoir que jetterie est l'habil-

lage français du mot provençal "jutarié"qui si-

gnifie juiverie , c'est à dire rue habitée par des

juifs . On retrouve cette appellation dans de

nombreux villages de notre région : Bauduen ,

Aups , Lorgues , Pignans , Draguignan ... A

Tourrettes , il désigne une rue d'une dizaine de

maisons , située sous la muraille de l'ancien châ-

teau. Le cadastre de 1769 mentionne la rue de la

" juifuerie" .Le sens de ce mot réapparaît et nous

rattache à l'histoire des juifs en Provence , nous

sommes donc bien loin de l'explication officiel-

le .

Trés nombreux dans le Midi dès l'Antiquité , les

juifs sont souvent connus comme des gens de

lettres , de savoir ( médecine) et d'argent

( prêts) ; ils sont associés à la gestion des villes et

ont la confiance des grands seigneurs . Au

Moyen-Age leur situation se détériore : ils vivent

dans des quartiers délimités et sont victimes de

discrimination . Accusés d'être responsables de

la propagation de la peste , cibles des intégristes

catholiques ; ils deviennent des boucs-émissaires

à chaque crise . Au XIII ° siècle Draguignan

abrite une importante communauté juive , c'est à

ce moment là que s'est constituée sans doute la

juiverie de Tourrettes . En 1313 , l'évêque de

Fréjus qui est aussi seigneur de Fayence , interdit

aux juifs de son évêché de se mélanger aux chré-

tiens . Ils doivent ensuite renoncer à certaines

activités agricoles et artisanales , ils sont obligés

de porter la rouelle et de payer des taxes spécia-

les . Le rattachement de la Provence au royaume

de France leur est fatal ; le roi Louis VIII les

expulse de son territoire . Les plus riches achè-

tent l'oubli de leurs origines en changeant de

nom et de religion ( famille de Nostradamus à

Salon ) , les autres se réfugient dans le Comtat

Venaissin ou traversent la Méditerranée pour

gagner le Maghreb ou le Moyen-Orient .En

1500 la communauté juive de Tourrettes a dis-

paru ; seule la mémoire de ce ghetto persistera à

travers ce mot "jutarié/jetterie" jusqu'à aujour-

d'hui .

Par fidélité et respect , il serait juste que la com-

mune de Tourrettes rétablisse le sens de la rue

de la jetterie.

Page 11: Le NJ n°30 Printemps 2016

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Paroles d’asso Culture

Cellofan, un festival qui gagne à être connuCellofan, un festival qui gagne à être connuCellofan, un festival qui gagne à être connu, , ,

entretien réalisé par Eric BOURLIER pour le NJentretien réalisé par Eric BOURLIER pour le NJentretien réalisé par Eric BOURLIER pour le NJ

Depuis 16 ans, le festival Cello Fan met en va-leur le violoncelle en convoquant tous les styles, classique baroque, contemporain, et différentes formes musicales, récital, musique de chambre, formations orchestrales. Mais aussi, le jazz, la chanson française, les musiques traditionnelles… Questions à Claudine Ipperti, chargée de la pro-motion des concerts et de la logistique. Racontez-nous les débuts du festival Cello Fan. Le violoncelliste Frédéric Audibert, violoncelle solo de la Chambre Philharmonique-Emmanuel Krivine, et responsable artistique du festival devait jouer à Callian. Ce concert n’ayant finale-ment pas eu lieu, le maire François Cavallier lui a proposé de soumettre un projet. Quelques mois plus tard, le premier concert du festival a eu lieu. C’était en l’an 2000. Un noyau de violoncel-listes concertistes ont soutenu Frédéric Audibert dans son aventure musicale. Ils sont aujourd’hui l’âme du festival, le public aime les retrouver. A ce volet artistique, correspondait l’envie de moti-ver les élèves des conservatoires de musique sur des projets hors les murs, d’où les dates du festi-val fin juin, et parfois début juillet, lorsque le dernier week-end de juin est trop proche des examens dans les conservatoires. Sur quels critères choisissez-vous les artis-tes ? Frédéric Audibert les rencontre au gré de ses propres concerts. Ce sont des musiciens profes-sionnels qui aiment la coopération entre artistes et l’échange avec le public. C’est très important pour faire vivre l’esprit Cello Fan. Ils doivent aussi avoir envie de s’adapter au rythme soutenu du festival tout comme le public d’ailleurs, très sollicité. Suffisamment talentueux et virtuoses pour monter des programmes rapidement. Ac-cepter des formes de concerts iconoclastes. Il y a parfois des amateurs qui sont impliqués dans les concerts gratuits. Sur scène, les jeunes musiciens

et leurs pairs jouent ensemble. Avec le public, l’échange est direct. Les musiciens venus du monde entier se mêlent volontiers à la vie des résidents. A ce sujet, nous tenons à remercier les logeurs bénévoles du Pays de Fayence qui accueillent chaque année les musiciens avec un beau sens du partage. Comment a évolué la fréquentation du pu-blic depuis la première édition ? Les trois premières années, nous avons eu en moyenne 600 personnes sur la journée. Aujourd-’hui, le festival programme entre 8 et 12 concerts. L’année dernière, la fréquentation glo-bale a été de près de 2 000 personnes. Une édi-tion particulièrement riche. Le public était très mélangé, des mélomanes, des curieux, des tou-ristes étrangers et français, les résidents du Pays de Fayence. Comment le festival est-il financé ? A partir de 2003, nous avons commencé à faire payer les entrées. Le moins cher possible, avec une politique tarifaire ciblée, pour ouvrir le plus largement l’accès aux concerts. A ces recettes propres, s’ajoutent les aides que nous recevons de la part de la municipalité de Callian qui a très vite soutenu le festival. Nous sommes aussi sub-ventionnés par le conseil départemental du Var et la communauté de commune du Pays de Fayence qui sont devenus des partenaires ma-jeurs et font un gros effort en faveur de la cultu-re, sans oublier la Région. Nous recevons aussi une aide de la Spedidam. En 2016, des mécènes nous soutiennent. Nous avons renouvelé notre demande à la Caisse des Dépôts. Grâce à la ré-putation du violoncelliste Frédéric Audibert dans le milieu musical, durant deux ans, nous avons bénéficié du soutien d'un Mécénat Musi-cal d'une banque, mais leur politique a changé, ils n’aident plus les festivals. Depuis, nous nous efforçons de retrouver le même niveau de finan-cement pour stabiliser nos finances.

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Culture

Q u e l l e s sont les nouveau-tés pour l ’ é d i t i o n 2016 ? Le festival 2016 s’ins-pire de la

personnalité du compositeur monégasque et violoncelliste virtuose Louis Abbiate, professeur au conservatoire de Saint-Pétersbourg, et créa-teur de l’Académie de Musique de Monaco. Nous ferons aussi un focus sur l’histoire du jazz avec le Nice Jazz Orchestra auquel se joindront des violoncellistes grâce aux arrangements de Pierre Bertrand (Victoire du Jazz et Django d’Or). Il y aura aussi une rencontre libre avec la compositrice Florentine Mulsant qui se prêtera au jeu des questions réponses sur l’écriture musi-cale. Sa sonate pour deux violoncelles, comman-dée par le festival, sera créée en première mon-

diale. Invité aussi le peintre avignonnais Alain Ferret qui proposera des performances autour de la thématique des couleurs et des sons. Sans oublier le pianiste Olivier Gardon, et le violonis-te Olivier Charlier que l’on voulait inviter depuis longtemps. Nous préparons un petit événement. Le dimanche, le public pourra venir jouer avec les musiciens. Placé sous la direction du saxo-phoniste Jean-Marc Baccarini, il formera l’or-chestre éphémère du Pays de Fayence, grâce au Soundpainting, langage de signes universel per-

mettant la composition d’une œuvre en temps réel. Il suffira d’apporter son instrument (traditionnel, classique ou bricolé).

Paroles d’asso

Poême: 3 femmes Poême: 3 femmes Poême: 3 femmes par Arnaud BEAUJEU de Seillanspar Arnaud BEAUJEU de Seillanspar Arnaud BEAUJEU de Seillans

Chaque jour à la même heure, elle sort avec sa chèvre, son chien et son mouton : ils suivent la lumière du soleil en hiver. Elle s’assoit sur une pierre du muret et regarde la vérité en face : sa campagne durera autant qu’elle sera là, après ce sera autre chose. La chèvre est un peu malade, peut-être ne passera-t-elle pas les Pâques fleu-ries. Le mouton est plus jeune, elle l’a sauvé de l’abandon, deux étés de cela. Le chien jappe gaie-ment. Elle regarde la route, au virage du grand chêne s’approchent deux passants Elle peint des aquarelles qu’elle passe au fixateur, des aquarelles bleues et lumière, d’automne,

printanières. Elle ne veut pas les vendre plus que leur vraie valeur : celle du temps passé à les faire et du cœur qu’elle y met. Elle fait comme le por-trait des choses, elle en a le secret. Puissiez-vous penser qu’elle l’ignore, alors elle vous regarde d’un regard bleu rieur Elle est la fille du garde-barrière. A Saint-Paul, elle posait pour les plus grands peintres d’hier. Son père nommé ici, elle aussi l’a suivi. De cette gare, les trains partaient, chargés de bouchons et de fleurs. A présent, il n’en reste que cette gare, et elle.

Festival CelloFan de Callian: 1 au 4/07/16 Programme en ligne fin Avril, réservations et billetterie: 1erMai www.cello-fan.com ou 0494476471 [email protected]

Ndlr: Vous pouvez dès maintenant gagner 4 places pour le Festival 2016 en répondant à la

question suivante par mail ou par courrier: « A quelle date a lieu, tous les ans, la tradition-

nelle Plancha du Nj, aux Selves à Seillans ? »

Quitte à nous écrire, profitez-en pour adhérer!

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Courrier des particuliers Culture

-les Américains ils ont fait une enquête et il paraît qu'au 21eme siècle , on va manquer d'eau ! -qui nous ?

-vouais , même que ce sera la guerre pour avoir l’accès a l'eau ! Çà va être terrible ! -moi, je m'en fous , le Pastis je le boirai pur !

Un ptit coin de paradisUn ptit coin de paradisUn ptit coin de paradis de Rolande AUDBERT de Fayencede Rolande AUDBERT de Fayencede Rolande AUDBERT de Fayence

Comme nous tous, je ronchon-

ne souvent

Contre ces voitures, ces ralen-

tissements

Qui obstruent de façon inferna-

le

Ma 562, ma départementale !

Mais, que font-ils donc là

Tous ces fadas ?

Pourquoi doivent-ils rouler

Dans le sens où je veux aller ?

Et puis, en ce matin lumineux

L’histoire changea un peu...

Un nouvel embouteillage

Issu d’un autre âge !

Un vieux berger fringant

Une ruée de nuages blancs

Nuages à quatre pattes

Envahissent mon asphalte.

Au milieu du troupeau,

Altier, fier et beau

Image d’épiphanie

Balthazar me sourit. Un gros chien besogneux Endigue l’équipage au mieux, Ce petit monde me côtoie Me noie de parfums d’autrefois M’offre trois petites graines Sur trois petits brins de laine Ignorant moteur et soupapes

La vague moutonneuse s’échap-pe Laissant sur le goudron Présents odorants et ronds. Les jours suivants, j’ai vu, ici, Paître moutons et brebis Sagement parqués Dans les prés côtoyant la chaussée. Ces paisibles tondeuses vivan-tes Me font rêver et m’enchan-tent... Me font oublier un autre uni-vers Celui des phytos sanitaires Dispensés par d’affreux rapaces Et autres financiers voraces. Me font oublier les terres d’Ha-waï Où je situais le paradis... Iles aux lagons turquoise Où les fleurs chatoyantes pavoi-sent Et se tressent en colliers parfu-més Offerts par d’évanescentes va-hinés Sous des cieux éternellement bleus A des touristes chanceux. Las, Dame Lucet dans son re-portage

Nous dévoila d’autres visages Ceux de citoyens contestataires Las de voir polluer leurs terres ! Las de voir leurs nouveaux nés Monstrueusement déformés Leurs petits ventres nus au ma-tin Laissant paraître leurs intestins ! Las de ces criminels inventeurs, Las de ce musée des horreurs Créé par ces infanticides Testant leurs pesticides. Pour ces empoisonneurs Disant construire le bonheur Grâce aux produits miracles, C’est une autre débâcle... Nous découvrons les états unis Tout aussi démunis Devant ce nouveau séisme : L’explosion de l’autisme Autour des champs traités Par les poisons cités ! Mais qu’à cela ne tienne, Rétrécissez boîtes crâniennes ! Asphyxiez-vous agriculteurs ! Le profit vous est supérieur ! Rien à faire de votre sagesse Profitons de nos richesses. Justice avez-vous dit ? Ce mot là est interdit ! Un seul dicton fait loi L’argent est Roi.

BrêveBrêveBrêve

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Les Colibrilles, une association pour « Apprendre et Grandir à son rythme »,

dans un cadre éducatif, original et bienveillant par Véronique VEY-COQUILLAT pour l’association « Les colibrilles »

Education Paroles d’asso

Depuis le 20 février 2016, les ateliers des Colibrilles rassemblent, chaque samedi après-midi, à Tourrettes, une quinzaine d'enfants âgés de 3 à 13 ans. Ils sont accueillis par des parents bénévoles, membres de l'association et encadrés par Sandrine AUGER, notre animatrice professionnelle, ar-tiste-ébéniste, « chouchou » des enfants. Les enfants arrivent à l'heure qui leur convient. Grâce à un aménagement original de l'espace, plu-sieurs activités sont à leur disposition, encadrées ou en autonomie, en intérieur ou en extérieur, et changent, en partie, chaque semaine. Les enfants évoluent librement d'une activité à une autre, selon leur goût et leur rythme. D'une semaine à l'autre, des habitudes se prennent, des amitiés se lient, des propositions d'activités émanent des enfants eux-mêmes. L'autonomie et l'entraide, le calme et la gaieté sont au rendez-vous, confortant notre approche éducative, centrée sur la bienveillance, le mélange des âges, le respect des rythmes et des centres d'intérêts de chaque enfant. Ces ateliers représentent, pour nous, une étape importante et réussie, vers un projet plus ambi-tieux : celui de créer et d'animer l' « Oasis des Colibrilles », à la fois lieu de vie et d'apprentissa-ges pour les enfants du canton, mais aussi pour les enfants en vacances. Ouvert toute l'année, indépendamment des vacances scolaires, ce lieu sera à l'image des ateliers, une « ruche active et bienveillante », où chaque enfant pourra apprendre à : - se connaître, s'exprimer et s'épanouir (compétences et centres d'intérêts) ; - répondre à ses besoins fondamentaux de façon autonome et saine ; - travailler, agir et vivre ensemble (Communication Non Violente, coopération, solidarité, partage…). Le projet « Les Colibrilles » se veut ouvert, participatif et évolutif, en synergie étroite avec les besoins des enfants et des familles, alors Bienvenue à toutes les bonnes volontés !

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Education Paroles d’asso

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Education

Une école alternative bilingue maternelle-primaire à Seillans par l’association Envole-toi

SEPTEMBRE 2016 - SEILLANS (83440

Nous sommes une équipe de parents et professionnels. Certains cherchent une alternative à l’en-seignement traditionnel, d’autres ont des enfants qui ne trouvent pas leur place dans le système (enfants en difficultés scolaires, précoces, différents…). Certains font l’école à la maison et d’autres font 1h30 de route par jour pour proposer une pédagogie et un environnement plus adaptés et en cohérence avec leurs idées. Nous vous proposons un lieu familial et respectueux de l’enfant (tout en restant dans le cadre de l’éducation nationale). Nous souhaitons :

Aider l’enfant à s’épanouir sur le plan physique, psychologique et social ;

Rendre l’enfant autonome et responsable ;

Cultiver le désir d’apprendre ;

Remédier aux blocages créés par des pédagogies non adaptées ;

Développer la confiance ;

Mettre l’accent sur la réussite ;

Favoriser la coopération ;

Equilibrer le travail intellectuel et manuel ;

Respecter le rythme de l’enfant ;

Accompagner l’enfant à besoins spécifiques ;

Nous nous appuyons sur les pédagogies Montessori, Steiner, Freinet, Ateliers Arno Stern, la communication non violente et la méthode d’Isabelle Filliozat.

inscriptions et info : [email protected]

ENVOLE –TOI Association Loi 1901

Paroles d’asso

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Courrier des particuliers Education

ATELIERS : A PARTIR DE MARS 2016

Mercredi de 14 h à 16 h 30 — Samedi de 9h à 11h30 Vacances scolaires d’avril

Ateliers à la demi journée/journée ou sur la semaine suivant demandes. Activités : plusieurs options : soutien scolaire sous forme de jeu avec matériel ludique seul ou en groupe. Sorties, échanges avec les autres enfants, projets en équipe sur un thème choisi, expériences artistiques, scientifiques (électricité, volcan, matières), activités musicales...

15€ la demi-journée (tarif préférentiel si inscription à l’année).

Merci de réserver au plus tôt

FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE ET DE SES ATELIERS ECOLE : 20 PLACES DISPONIBLES

Horaires d’ouverture : LUNDI-MARDI-JEUDI-VENDREDI 9h à 16h30 Option garderie le matin à partir de 8h/ le soir jusque 18h Option navette sur le Canton de Fayence et Draguignan/Le Muy Equipe d’encadrement : 3 éducatrices + des intervenants professionnels. Prix : 320€ par mois sur 10 mois. (repas à votre charge réchauffé sur place). Activités proposées : Travail de français et math avec le matériel et la pédagogie Montessori ; Développement sensoriel et vie pratique avec des ateliers Montessori (3/6 ans) ; Sciences/histoire/géo : sous forme d’expériences et de recherches personnelles et en groupe ;(6/12 ans) ; Anglais ; Ateliers potager, permaculture, théâtre, soin aux animaux et aux plantes...

Brève: l’anti saint-valentin !

Tu me dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue... Tu me dis que tu aimes les chiens et tu les tiens en laisse... Tu me dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage... Tu me dis que tu m'aimes, alors, moi, j'ai peur... (Entendu sur France Inter)

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Courrier des particuliers

Du pétrole vert dans le canton par Aurélien ARRIAGA de Mons

Environnement

Qu’est ce que la méthanisation ? La méthanisation est une réaction chimique naturelle. Elle se produit lorsqu’on place des bactéries en condition anaérobie c’est-à-dire en absence d’oxygène. On peut l’observer dans nos estomacs, au fond des lacs ou dans des poches souterraines. D’où lorsque vous entendez parler de « Gaz Naturel », c’est en faite du méthane issu d’une dégradation bactériologique de matières organiques. Cette matière organique vient principalement de végétaux morts. Cette réaction est reproductible dans de grandes cuves couvertes de bâches en caoutchouc extensibles. On y injecte des déchets biodégradables, digérés par les bactéries. Ils sont ensuite transformés d'une part en Biogaz et d'au-tre part en un engrais : le digestat. Le Biogaz est un mélange de méthane et dioxyde de carbone (CO2).

Petit historique sympathique L’utilisation du Biogaz est très ancienne sur le continent asiatique. Les Indiens des terres argileuses d’Ateschgah l’utilisent depuis des milliers d’années. L’argile forme des poches naturelles ou les végétaux morts fermentent et forment du Biogaz. Ils leur suffisaient de faire un trou dans le sol ou de planter un bambou pour avoir accès à l’une d’entre elle. Puis, avec une étincelle ils avaient un feu constant à la hauteur de leur choix. Ce feu terrestre fut vénéré et le temple de Baku (Azerbaidjan) y est dédié. Par la suite, aux alentours de 1777 Alessandro Volta, ou l’inventeur de la première pile qui donne nom au Volt électrique, dé-couvre le gaz des marais autrement dit, le méthane.

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Environnement Corrier des particuliers

Un méthaniseur en Pays de Fayence, mais pourquoi ? Un méthaniseur, en schéma ci-dessus, permet de valoriser les déchets biodégradables d’origines différentes. Dans notre région cela va de l’effluent d’élevages aux drèches de moulins à huile en passant par les invendus de supermarchés, boulangeries, restes de restauration, boues d’épuration, déchets verts ou encore résidus de vinification. Cette valorisation énergétique se traduit par la pro-duction de Biogaz qui est, soit brulé (génération de chaleur et/ou électricité), soit injecté dans un gazoduc ou un véhicule. Par exemple à Lille, dans la région des Hauts de France, une centaine de bus de ville roule au Biogaz. De plus, le digestat (pate de matières organiques riche en azote et en phosphore) est un fertilisant. Encore mieux, ce dernier ne sent plus mauvais ! En effet par la diges-tion anaérobie dans le méthaniseur, les matières organiques responsables des nuisances olfactives sont neutralisées. Cette pate poursuit son chemin dans un séparateur de phase, autrement dit, une centrifugeuse afin d’être disponible sous forme de :

- solide organique riche en matière phosphatée. - liquide contenant de l’azote ammoniacal, utilisable comme engrais liquide, rapidement

assimilable par les plantes. Le monde agricole Fayençois est contraint par des pressions foncières ! Les ranches éques-

tres perdent beaucoup de temps à gérer leurs fumiers ! De plus, dans le pays de Fayence les déchets sont stockés en décharge. Le méthane qu’ils produisent s’échappe dans l’atmosphère à défaut d’être valorisé. La mise en place d’un réseau de collectes orientées vers la méthanisation, produisant de l’énergie et des engrais locaux, serait donc une épine enlevée du pied de nos éleveurs et une produc-tion de fertilisants pour nos agriculteurs. Concrètement : Interview d’un étudiant Ingénieur. Comment l’idée d’un méthaniseur est arrivée dans le pays de Fayence ? Au début, j’ai pris contact avec Stephanie Lavollee des écuries de Fondurane, que je remercie grandement, afin de mettre en place une étude montrant la pertinence de la méthanisation dans le pays de Fayence. Dans cette dynamique nous avons répondu à plusieurs appels d’offre. Celui du GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) nous a retenu afin de nous accompagner dans l’étude. Il s’est avéré que Clotilde Martin ancien-ne chargée de mission environnement à la mairie de Bagnols-en-forêt avait effectué la même démarche. C’est ainsi que le GERES a rejoint les deux initiatives. Au final, je travaille avec la communauté de communes du Pays de Fayence. En quoi consiste cette étude concrètement ? Tout d’abord, elle consiste à répertorier tous les acteurs producteurs et/ou consommateurs de matières organiques. C’est à dire : les maraichers, les éleveurs, les déchetteries, les supermarchés, les moulins, les boulangeries, les industriels et les restaurateurs. Ensuite, rassembler des données quantitatives sur les flux de matières organiques. Par exemple, la déchetterie de Ba-gnols-en-forêt broie 2000 m3 par an de déchets verts qui sont compostés. Finalement, récolter des échantillons de différentes matières organiques : Fumiers (équins, bovins, caprins), grignons, boues d’épuration et broyat de déchets verts. Dans un laboratoire à Chambéry, nous réalisons ce qu’on appelle un test de pouvoir méthanogène c’est-à-dire, nous plaçons les échantillons dans des conditions anaérobies (sans oxygène) et nous observons les quantités et qualités du biogaz produit. A quoi sert-elle cette étude ? Elle permettra à la communauté de communes de mesurer la pertinence d’une installation de méthanisation dans le pays de Fayence.

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Sport

Vol à Voile: une belle école ! par Thierry GERARD de Saint-Paul-en-Forêt

Courrier des particuliers

Vous savez certainement que nous avons dans le canton l’un des plus grands clubs de vol à voile de France. Vous ne savez peut-être pas que ce club, l’AAPCA (Association Aéronautique Provence Côte d’Azur), anime une École Dé-partementale de Vol à Voile qui accueille les jeunes varois de 15 à 25 ans et les mène jusqu’au brevet de pilote de planeur… gratuitement ! Enfin, pour être exact, l’instruction et les heures de vol sont financées par le Conseil Général, la Communauté de Communes et la Fédération Française de Vol à Voile, reste à la charge de l’élève la licence/assurance annuelle, la visite médicale initiale, le carnet de vol et le manuel théorique, ce qui représente autour de 200 euros sur 2 ans. La formation se déroule sous forme de stages d’une durée de 2 semaines, pendant les vacances scolaires de février et de Pâques, soit 4 semaines au total dans la saison. Lorsqu’ils ne parviennent pas au brevet dès la première saison (il faut quand même être sacrément doué), les élèves peuvent bénéficier d’une seconde saison, sous réserve d’une réelle motivation évidem-ment. Mon fils de 16 ans a profité de ce dispositif, il est aujourd’hui pilote breveté, et pas peu fier. Comme peut l’être aussi le Nouveau Journal de compter parmi ses adhérents fidèles l’un des créateurs de l’Ecole Départementale en 1977 : Claude Allongue. Un grand monsieur du vol à voile, qui après avoir été secrétaire général de l’AAPCA dans les années 70, a poursuivi une belle carrière en tant que directeur technique du Centre National de Vol à Voile de St-Auban. Il était présent à la dernière Assemblée Générale du Nouveau Journal, et lors du repas qui a suivi, j’ai tenu à le remercier de vive voix pour cette

belle école qui près de 40 ans plus tard accueille encore les jeunes de la région. C’est une opportunité exceptionnelle, dont vous devriez parler à vos enfants - ou considérer vous-même si vous avez la chance d’être dans la tran-che d’âge concernée ! En plus d’un sport mer-veilleux, le Vol à Voile est une école de respon-sabilité, de maîtrise de soi, de travail en équipe, c’est une activité enrichissante et formatrice. Voler, c’est bien !

Contact AAPCA Aérodrome de Fayence-Tourrettes Tél: 04 94 76 00 68 Internet: aapca.net Courriel: [email protected]

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Agriculture Paroles d’asso

L’AMAP en Pays de Fayence par Dominique CONVERSET pour l’AMAP

Notre AMAP en Pays de Fayence a tenu son Assemblée Générale annuelle, le dimanche 6 mars 2016, dans la salle du Clubs, du Foyer Rural de Fayence-Tourrettes. L'après-midi a été consacrée à un échange, pour ceux qui étaient intéressés, en présence des producteurs qui avaient pu se libérer. Outre cette découverte, où il a été possible de mieux comprendre les joies et les contraintes des producteurs présents, cette journée a permis de réfléchir et de repréciser les objectifs et les enjeux d'une association comme la nôtre. Elle a permis également d'en repréciser les fonde-ments. Fondée, en 2001, par un groupe de béné-voles, l'AMAP ( Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne ) en Pays de Fayen-ce, c'est : UNE ETHIQUE, à travers : La mise en place de circuits courts, permettant de favoriser les producteurs locaux et d'éviter des gaspillages liés au transport. Le souci d'aider des producteurs à s'installer ou à se pérenniser. Des productions bio ou allant vers le bio. La mise en place de paniers solidaires, en liaison avec Relais-Solidarité. UN DISPOSITIF Un lien fort entre les producteurs et les adhé-rents; Des contrats annuels, semestriels et ponctuels, gérés par les producteurs ou par l'AMAP. Des règlements par périodes de deux mois, ce qui permet l'anticipation des productions et une avance de trésorerie pour les producteurs . Et une meilleure répartition financière des achats pour les adhérents. Le panier est commandé à l'avance par l'adhé-rent, en fonction des produits choisis. Il n'est pas obligatoire de prendre tous les produits. Il

est juste demandé d'observer une régularité la plus grande possible, afin de limiter les à-coups de production pour les producteurs concernés. DES PRODUCTEURS 9 producteurs réguliers, dont 6 déjà en bio, et quelques producteurs ponctuels. Dans l'esprit des circuits courts, nous avons privilégié les producteurs installés à proximité. Les critères de qualité de production qui nous ont obligé, par-fois, à aller les chercher un peu plus loin. Cer-tains travaillaient déjà avec d'autres AMAP des environs et ont simplement agrandi leurs tour-nées, ce qui a limité les dépenses liées au trans-port. DES PRODUITS Les légumes plantés sur Callian et Montauroux. Les poulets, pintades et œufs élevés et/ou récol-tés à Callas. Les fromages de Chateauvieux. Lait et yaourts de chèvres de Callas. L'agneau de Montauroux. Les fruits ( pommes , poires, jus et purées..) à La Saulce (05). Veau, bœuf, saucisson et bière ( Valderoure – (06). Porc ( 04 Pierrerue ). Céréales et légumineuses ( 83 – Bras ). Des contrats ponctuels ( Chapons de Noël, huîtres …). Un contrat à venir pour les desserts et glaces au lait de brebis. DES ADHERENTS Actuellement 39, mais on peut en accueillir d'autres. Ils participent aux distributions du jeudi ( selon leur disponibilité ), afin de déchar-ger les bénévoles et prendre leur part dans l’as-sociation.

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Paroles d’asso Agriculture

UN LIEU A l'origine, chez Ghislaine et Jean-Pierre PHI-LY, à Montauroux, sous le terme d'AMAP de Montauroux. Nous avons ensuite emménagé chez les Pères Blancs (tassy), qui ont mis à notre disposition le Mas, puis un garage à l'entrée de la maison de Retraite, depuis 2012 . Ce local est maintenant mis à notre disposi-tion par l'EHPAD. Distribution le jeudi, de 17 à 18h 30. DES POINTS FORTS Attention portée à la qualité de vie, au travers des productions alimentaires bio ou tendant à le devenir ( selon les produits ). Attention et soutien envers les producteurs, en leur permettant d'avoir une lisibilité de leur pro-duction et l'avance de trésorerie. Aide également à s'installer ou à se développer ( en ayant aidé, avec d'autres AMAP, à créer un GFA piloté par Terre de Liens pour un de nos producteurs). Souci de préservation de notre environnement

( déplacements à bon escient, gestion des emballages … ). Convivialité ( fête de septembre) et entr'aide ( prendre les paniers pour ceux qui sont empê-chés de venir les chercher un soir). Depuis peu, création d'un site et information sur les manifes-tations en relation avec nos objectifs ( films et débats … ) permettant d'alimenter notre ré-flexion. Voilà brossée, en quelques lignes, l'ac-

tion que nous menons de manière bénévole, pour essayer de promouvoir une autre façon de vivre, plus respectueuse de notre environnement et plus attentive à autrui..

h t t p : / / a m a p p a y s d e f a y e n c e . e -monsite.com ( via Google), soit en nous écrivant à « [email protected] », soit un contactant Dominique Converset au 06.83.59.71.28, soit en venant nous voir le jeudi soir ( entre 17 et 18h45 ) au local.

Le NJ se délocalise Le NJ se délocalise Le NJ se délocalise par Vincent VIOLINO pour la par Vincent VIOLINO pour la par Vincent VIOLINO pour la

rédactionrédactionrédaction

Média Pas loin, rassurez-vous et sans casse, juste à Dra-guignan, le jeudi 3 Mars, à l’occasion d’une invi-tation du journal et mensuel phocéen ( Le RA-VI) pour une journée de la « presse pas pareille ». Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux de l’association MOD83 (lieu interactif de création et d’échange). La journée s’est déroulée avec une pléiade de confrères de presse écrite locale : Le journal Lou Spigaou de Barjol, Radio Mosaïque de Fréjus, radio Verdon avec 2 sites de diffu-sions sur Castellane et Saint Julien, une chaine de télévision Canal D, qui permet avec une modi-que contribution de chaque membre d’avoir accès à une mini caméra très performantes et de mettre leurs reportages (actualités, sports, spec-tacles) en ligne sur le site de cette dernière. Un tour de table a permis à chacun(e) d’exprimer ses difficultés à « percer », à trouver les mots, pho-

tos, pour fédérer le plus de monde possible à notre moyen de communication. Mais aussi, des astuces, des tuyaux, des conseils pour justement faire évoluer votre « canard », le NJ, dans d’au-tres basse-cours. D’ailleurs, le 13 Mai, nous nous déplacerons à Barjol pour assister à la sortie du journal Lou Spigaou numéro 6. (en provençal : plante qui pique). Nous vous tiendrons informés et nous tirerons certainement d’autres enseignements pour les numéros à venir.

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Courrier des particuliers Urbanisme Fayence, le PLU par Claude ALLONGUE de Fayence

Dans l’édito du dernier Nouveau Journal, mon ami Vincent Violino raconte sa tendre enfance. Avec mes dizaines d’années en plus, en quelques mots, je vais vous décrire le fayence de l’après-guerre, car, pour savoir où nous voulons aller, notre devenir, il est nécessaire de savoir d’où l’on vient , où nous en sommes . Autrefois, la population vivait au village, tous les commerces et les artisans aussi, , la plaine était agricole, tout le monde se connaissait, il n’y avait ni voiture, ni pollution, ni clôture. Quand je parcourais la campagne et croisais un habitant, après un « bonjour Claude », il ajoutait : » Tu es bien le fils de Gaston ? » . L’environnement était de toute beauté, les propriétés bordées d’arbres, de haies, les cultures très variées, les rivières coulaient, le Biançon très poissonneux, le che-min de fer sifflait deux fois par jour. Puis, peu à peu avec l’augmentation de la popu-lation, l’apparition du tourisme des voitures, la spéculation sur les terrains devenus constructi-bles, le paysage s’est dégradé, l’environnement a été saccagé dans la plaine, tous les commerces, les services sont descendus pour rejoindre les parkings. Le 18 février 2016, en présence de plusieurs associations, Jean-Luc Fabre, maire de Fayence, organisait une réunion d’étape sur le P.L.U. (plan local d’urbanisation), tenu de respecter le SCOT (schéma de cohérence territorial) et le plan de développement durable. Il faut donc orienter

l’avenir en limitant l’accroissement de la densité de la population et densifier les zones constructi-bles, préserver les terres agricoles et sauvegarder l’environnement. Le représentant des agriculteurs a déploré le mitage des champs par la construction et le man-que d’eau pour rentabiliser les cultures. A une question : « pourquoi le pays de Fayence n’a jamais demandé à être desservi par le canal de Provence ? », un adjoint au maire répond : « que la gestion des eaux de la Siagnole n’est peut-être pas étrangère à cet état de fait » . Bonne nouvelle pour les terres agricoles de Montauroux, nous apprenons qu’un très gros chef d’entreprise français a demandé au maire de faciliter un partenariat avec les agriculteurs qui s’engageraient dans la production de roses, l’a-chat de la production étant garanti par un bail. Mauvaise nouvelle… les terres agricoles et les espaces verts sont susceptibles de devenir cons-tructibles en fonction de projets d’aménagement (routes, tout à l’égout). Ceci est inquiétant pour l’avenir, car la qualité de l’air dépend pour beau-coup de la biomasse, arbres, haies, qui stockent le CO2 responsable de la dégradation de la cou-che d’ozone et du réchauffement de la terre. Au lac de Meault les travaux de la remise en eau ont commencé, mais les travaux de routes et pare-feu vont contribuer à la disparition des tortues Hermann.

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Urbanisme

Courrier des particuliers

Un représentant du Nouveau Journal demande si, comme dans sa commune, des réunions de secteur sur le PLU sont prévues, J.L. Fabre pen-se que cela ferait doublon avec l’enquête publi-que à venir. Dommage pour la participation à la concertation toujours utile pour la démocratie . Conclusions et propositions personnelles : Peu de choses dites sur les transports, les logements, la couverture de la piscine, la santé, l’implanta-tion du lycée, quelques projets pour le tourisme par le développements des campings et restau-rants existants, accord avec seillans pour favori-ser le pôle d’activités de Broves. Bien sûr, les projets d’importance doivent se faire au sein de la COM/COM mais il est bon de les définir. En ce qui concerne le tourisme, nos villages per-chés sont l’attrait majeur, nous pourrions les rendre vivants en les reliant par un circuit en car avec des haltes pour découvrir nos richesses et notre gastronomie locale (restaurants et produits locaux), cela en concertation avec les organisa-teurs de croisières proposant une op-

tion « villages perchés du pays de fayence ». Enfin, pour préparer les enfants à l ’avenir, le projet du lycée doit être spécifique des nouveaux métiers liés à l’économie d’énergie, à l’agriculture bio, à la protection de l’environnement. Un lycée international avec internat que l’Union européen-ne pourrait promouvoir ?

Info Relais colis par Frank JAFFREDOU de Fayence

Le 16 Mars au soir, une dame (très en colère parce que son colis est arrivé chez nous alors qu'elle avait soit disant demandé un autre point relais, curieux car l'étiquette porte bien notre adresse) nous a piqué une crise car elle n'a pas pu récupérer le colis de son fils qui ne porte pas le même nom qu'elle. Elle s'énervait en me di-sant que c'était "bidule" l'expéditeur, mais c'était "machin". Bref elle est partie en nous menaçant d'une évaluation négative et d'un article dans le nouveau journal des gens du pays de Fayence où elle travaillerait. Nous sommes de simples commerçants, rendant un service de proximité pour 0€30 le colis. Nous ne sommes pas là pour que ceux qui se croient au dessus de tout, s'essuient les pieds sur nous. Donc face à ces nombreux problèmes avec des personnes venant chercher des colis qui ne leur

sont pas destinés sans se munir d'une pièce d'identité du destinataire, il me semble bon de rappeler les règles de délivrance des colis (qui sont les mêmes que celles de la poste ou des autres transporteurs): - Comment retirer mon colis ? Après avoir présenté une pièce d'identité au commerçant, celui-ci vous remettra votre colis. Vous en validez la réception par une signature électronique - Une autre personne peut-elle venir chercher mon colis ? Oui, elle doit se présenter avec une pièce d’iden-tité et celle du destinataire du colis. Ces règles simples vous sont aussi rappelées dans le mail ou sms vous informant que votre colis vous attend. Merci à tous nos autres clients, qui sont heureu-sement majoritaires, de votre confiance.

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Enquête urbanisme...

Les riverains crient au scandale par le Comité de riverains

(Mmes Bénavidès et Sacramento) de Callian

Des activités industrielles illicites se développent et s’amplifient au mépris de tous les riverains sur un terrain agricole au coin du carrefour Tireboeuf face au marché paysan sur la commune de Tourrettes. Depuis fin août 2015 cette société exerce en toute illégalité et n’a cessé de monter en production . Il s’agit de traitement de matériaux de terrassements par concassage et criblage . Nous sommes excédés de subir toutes ces nuisances de pollutions multiples qui portent atteinte à l’environnement et à notre état de santé. Notre qualité de vie est altérée, nous ne pouvons plus profiter de nos extérieurs ( bruits multiples incessants, odeur de gasoil, poussière émanant des camions semi…) et quel impact sanitaire par rapport à la ferme Allexandre et les cultures Bio du marché paysan ?.Cette départementale D56 est très étroite et n’est pas adaptée aux manœuvres de camions semis (12 camions par jour pour livraisons de matériaux…) qui perturbent la circulation et posent un vrai problème de sécurité routière à tous les concitoyens. Cette situation étant devenue invivable nous prenons la décision après concertation des autres riverains de contacter la police municipale en date du 12 février qui s’est rendue le jour même sur les lieux pour faire un constat et rédiger un rapport qui est remis immédiatement à l’adjoint à l’urbanisme deTourrettes. Nous avons pris contact avec l’adjoint à l’urbanisme afin d’avoir plus de renseignements sur cette activité et celui-ci nous confirme que la commune n’a aucun pouvoir pour arrêter cette activité illégale. Il prétend que les tribunaux mettront des années à traiter cette affaire et que nous n’avons d’autre choix que de subir. Il nous conseille de déposer plainte avec les résidents concernés et de se mettre en travers des

engins afin de les empêcher de travailler. Nous sommes restées perplexes quant à la réponse de cet élu concernant l’inefficacité de la commune de Tourrettes. Nous en concluons que sur la commune de Tourrettes aucune règle n’est appliquée et que cela laisse libre cours à toutes sortes de débordements. Suite à nos différents courriers adressés à Monsieur le maire de Tourrettes, une réponse est donnée courant mars 2016 en nous confirmant que cette activité est illicite et que le nécessaire a été fait. Aujourd’hui, nous nous posons la question : quel nécessaire a été fait ??? A ce jour la situation est inchangée, cette société continue son activité sans en être inquiétée. Depuis août 2015 les élus de Tourrettes ne peuvent ignorer l’existence de cette activité visible de la D56 direction des Terres Blanches et RD562 au rond- point du marché paysan. Nous sommes indignés, mais pas résignés, nous les « citoyens » devons dénoncer toutes ces déri-ves. Que font les élus de cette commune et quel est leur rôle ? Disons NON à ces activités qui n’ont pas lieu d’être là : concassage, criblage de matériaux. Disons NON au traitement de déchets inertes et au stockage de divers matériaux de BTP. Ces activités industrielles doivent être concen-trées dans les zones dédiées et ne pas être dis-persées sur tout le territoire. Rejoignez-nous en signant la pétition sur chan-ge.org A rechercher tapez : site illicite à Tourrettes Ou http://chn.ge/1UptYvu

Courrier des particuliers

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urbanisme…?

Comme s’il y avait eu la guerre, je suis restée sous le choc en découvrant la forêt du Défens nettoyée de tous ses pins ou presque. Des troncs par centaines entreposés sur les par-kings autour du stade du Défens, et tous les branchages par-dessus entassés. Les chemins de terre labourés des empreintes des bulldozers partout à travers ce qui était la forêt, il y a quelques semaines. J’ai demandé aux promeneurs s’ils savaient pourquoi tous ces abattages . Personne ne sait . Une pancarte sans nom d’entreprise, placardée devant les tas de bois. Ce qui était une forêt ombragée et fraîche l’été va devenir une garrigue assèchée où les chênes, eux, épargnés du carnage, crèveront à leur tour, j’en ai peur. Finis les champignons et les foo-tings à la fraîche. Peut-être est-ce le but recherché par le proprié-taire des lieux, que je ne connais pas, car je ne connais rien de cette affaire. Un projet immobi-lier à la clé ? Où sont les responsables ? La mai-rie ? Un privé ? Il ne s’agit sûrement pas de coupes à but écolo-gique, pour aérer la forêt ! Et d’ailleurs, ont-elles autorisé ces coupes dévastatrices ?

Je reste abasourdie devant l’avidité humaine et devant la passivité du peuple également. Il y aurait là de quoi manifester dans les rues de Montauroux . Quelle part de responsabilité de la Mairie ? Je n’ai pas l’habitude de la ramener, car je sais que ça ne sert à rien en général . Mais il s’agit de Mère Nature ; sans elle nous ne sommes rien sur cette planète. Nous prenons déjà trop de place . Nous devons la respecter et la défendre. Je dis donc que ce n’est pas acceptable d’abattre autant d’arbre de manière si violente et radicale, sans explication aucune, sans rendre de compte publiquement. La nature ne devrait appartenir à

personne. Et je rappelle à tous que les arbres sont bien vivants, comme nous, humains . Allez donc voir le film de Luc jacquet : « il était une forêt ». Nous avons besoin d’eux pour subsister. En fait, plus c’est gros, plus c’est facile à faire ! A la barbe de tous ! dans l’indifférence totale !

Massacre à la tronçonneuse par Marina Angelé de Callian

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Economie locale

L’ouverture le dimanche: le coup de grâce

par Jean HILLION, Cordonnier à Fayence

J'autorise donc je détruis. Mort du petit com-merce L'autorisation donnée au grande surface d'ouvrir le dimanche matin comporte de nombreuses conséquences négatives pour la vie des villages. Et l'on se demande si cette autorisation votée par nos plus hauts dignitaires « loi Macron », sont-ils conscients ou ont-ils une vue purement mercantile de l'avenir pour notre canton et de nos villages. Que constate-t-on ? Le dimanche, on a le désert au village de Fayen-ce, alors qu'avant cette autorisation, les gens montaient au village pour se fournir à la petite supérette, discuter un brin, boire un café. Tout, maintenant les maintiennent en bas du village et la vie de celui-ci meurt un peu plus. Il faut savoir que tous ces commerces de proxi-mité se rattrapaient le dimanche matin, ce qui assurait déjà à peine leur survie. Le risque de les voir fermer est, de ne plus avoir cette proximité. Ne serait-ce pour les personnes âgées, à qui cela était une nécessité car man-quant de moyens de locomotion. Ou ces per-sonnes âgées pourront-elles se dépanner ?

Ne serait-ce pas tou-jours les mêmes qui paient le prix de cette politique insensée, qui les font se déplacer dans la plaine ? Déjà à Paris, des peti-tes boutiques sont reprises et des petits commerces réouvrent, les gens en ont marre des grandes surfaces. Une certaine tendance revoit le jour. Comment l'accompagner ? Souvent, c'est le prix du foyer qui est prohibitif. Un des rôle de la municipalité serait de racheter les locaux vacants, car le prix du loyer est sou-vent une cause de fermeture. Et que les pas de portes restent voués aux commerces. Un autre acte citoyen : fréquenter comme on peut et selon son budget les petits commerces de nos villages pour maintenir ces rapports hu-mains qui manquent tant. Il y a certainement d'autres pistes et il y a ceux qui se maintiennent malgré tout. Tenons jusqu'au bout

Courrier des particuliers

Dossier Lacs La catastrophe du Lac de Malpasset

de Eric BOURLIER pour la rédaction

Le 2 décembre 1959 , 5 ans après la fin de sa construction , le barrage construit sur le Reyran , dernier affluent rive gauche de l'Argens, cède à 21h13. 50 millions de m3 d'eau sont libérés en une onde de plusieurs mètres de haut , qui dé-ferle à 70kmh sur la plaine côtière de l'Argens et les quartiers ouest de Frejus qu'elle atteint en 20

minutes. Bilan 423 morts , des centaines de bles-sés et des dégâts considérables : routes , voie ferrée , fermes , immeubles détruits. Les enquêtes qui suivirent la catastrophe n’éta-blir pas de responsabilités pénales, civiles ou administratives jusqu'à l’arrêt du Conseil d’État.

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Dossier Lacs

Du 28 Mai 1971 qui écarte toute responsabilité humaine. L'indemnisation des victimes n'incom-bera pas aux assureurs du constructeur mais à l’État et au Département pour les dégâts et uni-quement à la générosité publique pour les victi-mes. Lors de l'instruction le choix du site de cons-truction , les techniques employées et l'absence d’études géotechniques sérieuses furent mises en évidence. Les responsabilités humaines furent également montrées du doigt pour le manque de rigueur dans le contrôle du seul remplissage de l'ouvrage et dans la gestion de la montée des eaux le jour du drame suite à des pluies diluvien-nes. (Notamment l'ouverture tardive de la vanne de vidange au débit trop faible). La catastrophe du Malpasset a entrainé la cons-

truction du barrage de St-Cassien pour assurer l'approvisionnement en eau de Frejus et celui de l'ouest des Alpes Maritimes.

Photos construction du pont du pré claou

Travaux de 1962 à 1965, mise en eau du lac en 1966. Volume: 60 millions de m3. Outre l’aspect touristique indéniable, sa fonction première (et très souvent oubliée), est d’assurer l’alimentation en eau des villes et villages du sud-est du Var et de l’extrême sud-ouest des Alpes-Maritimes.

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Dossier Lacs

Lac de Saint-Cassien: toilettes publique à la plage surveillée!

par Eric Bourlier pour la rédaction ( propos recueillis auprès de propriétaire et gérant d’établissements autour du lac)

Nous avons déjà traité dans le Nouveau Journal des toilettes en place, celles proposées par les concessionnaires. Généralement gratuites pour leurs clients, elles sont accessibles à tous pour une modique participation. Rappelons que leur mise à disposition est une obligation faite à tous les exploitants, mentionnée dans leur cahier des charges. Ceci est un service apporté aux visiteurs qui a un cout:environ 5000 euros par an et par établissement. En ce qui concerne la création éventuelle de toilettes publiques, projet qui tient à cœur à la ComCom, divers problèmes ne manqueront pas de survenir. Par exemple pour une installation « traditionnelle » : Il n’existe pas de réseau d’égout aux abords du lac. Il conviendra donc de mettre en pla-ce également un système de collecte des eaux usées et de procéder régulièrement à leurs vidanges. L’alimentation en eau est compliquée à mettre en place. Il faut aussi la potabiliser. Suivant les emplacements choisis, il sera obligatoire d’installer un suppresseur ainsi qu’une cuve de réserve. L’alimentation électrique. Sachant que cha-

cun des exploitants a investit 60000€ pour en obtenir l’usage, nul doute que ceux-ci ver-raient d’un mauvais œil que l’on commence à se piquer sur la ligne qu’ils ont financé à un prix… élevé . Le nettoyage des locaux, la maintenance… On comprend, à la vue de ces éléments que le projet n’est pas simple, que le coût de telles ins-tallations serait conséquent, et qu’elles implique-

raient également la mise à disposition de person-nel supplémentaire. Il existe aussi des alternatives, comme les toilet-tes sèches, qui semble-t-il soient plus appro-priées à la configuration des abords du lac. Cette solution est actuellement étudiée par la Com-Com. Peut être pourrait-on palier au manque d'infor-mation afin d'indiquer aux visiteurs l'emplace-ment et le cout éventuel des toilettes les plus proches. Cette mesure pourrait contribuer a sensibiliser la population sur la fragilité du lieu et la nécessité de préserver ce bien précieux qu'est le Lac de St-Cassien.

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Courrier des particuliers

Lac de Meaulx

par Bernard VAQUE de Seillans, membre de l’association « Les amis du lac de Meaulx »

Dossier Lacs

Annonce: des nouveaux arrivants cherchent contact par Martine AGNEE de Montauroux

"retraitées (65 et 71 ans) recherchent contact avec d'autres retraités de Belgique résidant dans le canton de Fayence pour nous aider si possible dans le dédale administratif français en ce qui concerne les différentes formalités à faire ; vous pouvez nous contacter au no. 04 94 67 61 75 (no. fixe) ; merci d'avance martine et marlyse" Nous tenons encore à vous remercier et vous félicitons pour les informations données dans votre Nouveau Journal que nous lisons avec intérêt.

" Les incertitudes sur la remise en eau du lac de Méaulx, les interminables réflexions sur le projet (démolition ou réhabilitation), nous ont amenés à créer fin 2013 une association dont l'objectif était la remise en eau du lac et par la même de reconstituer les écosystèmes et la réserve d'eau pour la lutte contre les feux de forêts. L'associa-tion avait et a pour but de compléter les actions des Communes de Fayence, Saint-Paul en Forêt et Seillans dans leur volonté de remettre en eau le lac. La nouvelle de la création de l'association nous a permis de recevoir, de la part des instan-ces gérant ce projet, des informations tant sur les plans techniques et environnementaux que financiers. Nous avons pu ainsi informer nos adhérents et sympatisants de l'avancé du dossier. Après les travaux de sécurisation de la digue en 2012, il aura fallu attendre quatre années d'étude,

de contre étude, d'enquête etc.. pour voir arri-ver sur le site, en janvier 2016, les premiers en-gins de chantier. C'est grace à la pugnacité, la volonté, le travail acharné des membres du Syn-dicat de l'Endre et de son Président, des Elus des trois Communes concernées que sauf im-prévus la remise en eau pourra se faire avec les pluies de cet automne."

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Montauroux, rencontre élus et commerçants

du village compte rendu par Vincent VIOLINO pour la rédaction

Economie locale

C’est à l’initiative de Jean François Bormida, conseiller municipal de Montauroux, qu’une réunion sur le thème du commerce de proximité dans le village s’est déroulée le 14 mars dernier. Sur les 17 commerces conviés, 12 ont répondu à l’invitation de la municipalité. Outre J.F. Bormi-da, le maire et le premier adjoint ont assisté à cette rencontre. En ouverture, il est précisé qu’en 1996 il y avait 44 « enseignes » dans le village pour une population de 3500 habitants et qu’aujourd-’hui, seuls 17 sont présents pour une popula-tion de plus de 5000 habitants. Sur toute la commune on compte 283 commerçants, artisans et professions libérales ! Le stationnement. Parmi les causes de non-fréquentation des com-merces de proximité du village relevés par les professionnels présents, les difficultés de sta-tionnement sont souvent citées. Les élus rappellent que les zones bleues doivent permettre un bon roulement de clientèle. Ils décident de faire un rappel du règlement de la zone bleue par affichage sur place, dans le bulle-tin municipal et sur le site de la mairie. La police municipale sera sensibilisée pour faire respecter ces zones de stationnement. D’autre part, la possibilité d’ouvrir une partie de la place du Clos aux véhicules certains jours et à certains horaires sera étudiée. Le nouveau marché du dimanche. Le marché dominical a fêté son premier anniver-saire le 5 avril. A noter que 100 forains sont inscrits pour participer à ce marché. Les com-merçants du village ont constaté une réelle dyna-mique : plus de monde, plus de vie le dimanche matin.

Des offres commerciales incitatives sont propo-sées aux forains (prix des emplacements attrac-tifs). Des aides à l’installation de commerces dans le village. Pour l’installation d’un bail dit 3-6-9 dans un local appartenant à la commune, la municipalité prend en charge tout ou partie du loyer pendant un certain temps ou les travaux de remise en état. Les dossiers sont étudiés au cas par cas. En tout état de cause, la mairie rappelle sa forte volonté pour attirer des commerçants et arti-sans dans le village (métiers de bouche, pro-duits locaux, naturels…). L’enquête. JF Bormida a élaboré un questionnaire à l’atten-tion des habitants du village, de la commune et des touristes dans le but, entre autre, de connaî-tre les besoins de commerces dans le village.

--- Les élus restent dans l’attente de propositions que les participants à cette réunion pourront faire ultérieurement et lancent un appel à tous ceux qui souhaitent s’installer dans le villa-ge. (Prendre contact avec la mairie de Montau-roux : M. Bormida).

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Economie locale Fayence: Commerce de proximité.

Entre fatalité et résignation par Hervé SOULIERS de Fayence

En réponse à la lettre de M. le Maire de Fayence. « …Les changements de mode de consommation autour de la grande distribution et d’internet maintenant ont eu peu à peu raison du modèle économique de nos ainés. La page du commerce local de proximité est bien en train de se tourner, lentement mais surement… » Voici ce que le maire de Fayence écrit dans la lettre du mois de mars envoyée à ses adminis-trés ! Et un peu plus loin «néanmoins, un espoir demeu-re… une boucherie va s’installer à Fayence… » En lieu et place de soutiens et d’encourage-ments, les commerçants des centres village re-çoivent donc une sorte « d’avis de décès profes-sionnel avant l’heure ». On s’attendrait peut être à autre chose M. le maire, réaliste mais plus opti-miste ! Pourtant, entre ce constat fataliste et une vision idyllique d’un tout commerce de proximité, il y a une très large gamme d’idées et d’actions de relance que d’autres ont entrepris et réussi. Bien évidemment, ce ne sont pas les collectivités locales qui font les consommateurs, mais la mise en place d’outils permettant d’attirer et de sensibiliser les gens d’ici et d’ailleurs vers les commerces de proximité peut dynamiser ce secteur économique, source de lien social. Lorsque j’ai reçu cette lettre, j’ai fait une simple recherche sur le sujet sur internet (ce que peut faire tout élu). Sans aller très loin, j’ai découvert une brochure éditée par l’Association des Maires de France (!!) dans laquelle de nombreux conseils et exemples prouvent que, sans contre-dire l’idée que le commerce évolue vers d’autres formes de comportement, des actions concrètes ont été menées à terme dans des collectivités comparables aux nôtres. Grâce à la volonté des élus et des associations, des moyens ont été mis en place dans les centres villes et villages. Ainsi, les commerces de proxi-

mité (presse, primeurs, boucher etc.) auparavant définis comme nécessaires ont pu être sauvés, d’autres ont même été créés. Voici quelques exemples que l’on trouve dans des communes citées dans cette bro-chure : Droit de préemption sur des locaux vides (sur décision du conseil municipal). Vitrine numérique (site) partiellement prise en charge par une communauté de communes. Création de poste de manager dédié aux com-merces de proximité de plusieurs villages (communauté de communes) Carte de points distribués par les commerces de proximité donnant droit à des réductions sur certains services (cinéma, transport, culture etc...). Création de comité consultatif des commer-ces de proximité aux conseils municipaux. Soutien aux associations créatrices d’anima-tions culturelles dans les centres villages. etc. etc... En outre, il existe diverses subventions pour accompagner les collectivités locales et les asso-ciations dans leur projet. Et, localement, on peut bien évidemment y ajouter nos idées, adaptées à ce que sont nos villages, l’histoire de notre terri-toire avec ses spécificités. Tout ceci en s’ap-puyant sur la richesse que représentent le tissu associatif du pays de Fayence et ses habitants. Sans parler du « modèle de nos ainés », on peut ima-giner un modèle différent, loin d’un fatalisme pessimiste ; un modèle qui permette d’agir et non de subir. Quelquefois, il est bon de penser qu’on peut aussi changer les choses. Et, on ne sait jamais M. le Maire, cela peut être mieux

Lien internet...www.amf.asso.fr Guide du commerce de centre ville mais cela concerne aussi de petites collectivités

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Paroles d’élus Linky, allez-vous dire oui ?

La question qui dérange par la rédaction

La question suivante a été envoyée par courriel aux 9 maires du Pays de Fayence, seule-ment 2 réponses nous sont parvenues……… (Tanneron et Callian) Monsieur le Maire, De nombreux lecteurs du Nouveau Journal s'inquiètent de la pose par ERDF du compteur LIN-KY. Envisagez-vous, comme de nombreuses communes l'ont déjà fait, d'en interdire le déploie-ment au vu des risques sanitaires? Réponse de M. Cavallier, Maire de Callian: Je suis heureux que le débat organisé par l’association Force & Confiance, et auquel de nombreux représentants de votre journal ont participé, ait permis d’alimenter et de décanter le débat. La réflexion reste ouverte au sein du conseil municipal et nous n’avons pas encore arrêté de posi-tion sur ce point. Il nous semble que le sujet des craintes sanitaires est finalement moins le compteur Linky par lui-même que le brouillard électromagnétique dans lequel de fait nous vivons, et auquel il ne semble pas que ce compteur ajoute grand’chose, ce qui ne veut pas dire que la question ne se pose pas. La question, par ailleurs, de la pertinence juridique d’une délibération communale sur ce sujet, est aussi une question qui se pose et sur laquelle je ne dispose pas aujourd’hui d’éléments tranchés. Réponse de M. Trabaud, maire de Tanneron Suite à votre mail du 17 Mars 2016, concernant l’inquiétude de la pose par ERDF du compteur LINKY. A ce jour, la commune de Tanneron se soustrait à la continuité des travaux d’ERDF.

On a trop de sous …. Manque de coordination travaux voirie à Callian

par Jocelyne JEANCLAUDE pour la rédaction

Courriel adressé à M.Cavallier, maire de Callian Monsieur le maire, Certains lecteurs Callianais s'interrogent sur les travaux entrepris à proximité des services techni-ques et de la salle de sport un an à peine après la réfection du réseau routier. Comment expliquer ce manque de coordination entre les services ? pourquoi ne pas avoir effectué ces travaux avant la restauration de ces voies ? Réponse: La question est parfaitement légitime. Les travaux en question sont réalisés par RTE, sur lequel nous n’avons aucune prise, et qui n’est pas un service de l’Etat. La plus grande partie de ces travaux n’implique pas les zones ayant fait l’objet de travaux récents. Sur l’autre partie, RTE restituera des chemins ré-enrobés.

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Non à LINKY par Julie MOULIN de Mons

L’adoption de la loi relative à la transition éner-gétique pour la croissance verte en août 2015 permet le déploiement des compteurs Linky. En apparence, le but est de réaliser des économies d’énergie. Pour se faire, ces compteurs dits « intelligents » fonctionnent par CPL (courant porteur en ligne), instillant dans nos installations électriques domestiques un signal modulé à plus haute fréquence (1,6 à 30 Mhz) qui vient se su-perposer au courant de 50 Hz existant. Ces hy-perfréquences génèrent un rayonnement électro-magnétique à l’intérieur de notre réseau électri-que, qui se diffuse dans nos habitats (nos câbles électriques ne sont pas blindés). Les compteurs eux-mêmes pulsent ces informa-tions, qui sont réceptionnées par des « concentrateurs ». En cours d’installation sur notre territoire, beaucoup sont déjà présents dans notre canton. Les concentrateurs relayeront en temps réel nos consommations électriques à ERDF via le réseau de téléphonie sans-fil grâce à la technologie GPRS. 740 000 concentrateurs et antennes-relais GPRS installé à hauteur d’hom-me d’ici 2020, générant une pollution électroma-gnétique hors normes 24H sur 24H! Or cette pollution électromagnétique n’est pas sans dan-ger pour la santé, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques. Quel avenir pour nos

enfants grandissant dans cet électrosmog perma-nent et délétère ? Pour eux comme pour nous, nous avons le de-voir (et le pouvoir !) de dire non ! En effet, de-puis une loi de 2005, les réseaux électriques et leurs compteurs sont propriétés de nos commu-nes, qui ont le pouvoir de refuser le déploiement de cette technologie Linky, au nom du principe de précaution et de la santé de nos concitoyens. Certaines communes l’ont déjà fait ! Il me semble nécessaire, au milieu de l’opacité ambiante qui règne à ce sujet, que nos élus et la population s’informent de manière objective, notamment par le biais du site internet http://refus.linky.gazpar.free.fr. Ceci afin de com-prendre tous les enjeux (y compris les risques) qu’engendre le déploiement du compteur Linky, des concentrateurs et des antennes relais qui vont avec (740000 supplémentaires en France). Une réunion publique avec nos élus, la popula-tion et des associations compétentes en la matiè-re serait aussi la bienvenue dans le canton. De plus, plusieurs personnes électrosensibles, dont je fais partie, vivent dans notre canton. Malgré les difficultés de vie que cela implique pour nous, nous avons tous espoir que cette technologie ne se développera pas. Elle impli-querait pour la plupart d’entre-nous de partir, mais pour aller où ???

Courrier des particuliers Le compteur de la discorde

A l’encre du compteur par Vincent VIOLINO pour la rédaction

Le Nouveau journal s'est rendu à la réunion du 3 Mars organisée par l’association Force et Co-fiance. Le thème était le suivant : le compteur Linky Cette réunion fut animé par 2 représentants d'ERDF (Electricité Réseau Distribution Fran-ce) compétent en la matière. Y étant allé « à charge », je me suis rendu compte qu'il y avait

une autre approche de ce dit compteur. Leurs arguments sont les suivants :

Prévoir pour les 25 prochaines années les be-soins des citoyens afin de réguler au mieux car avec les autres sources d'énergies vertes, l'Euro-pe nous obligera fournir de l'électricité « verte » à hauteur de 50 %. Il faudra être le plus juste possible car celle-ci n'est pas stockable,

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Le compteur de la discorde Courrier des particuliers

bien que la recherche avance sur ce sujet, no-tamment des batteries plus performantes. C'est un compteur qui ne communiquera qu'une minute par nuit les données des dernières 24h. Avec ce report, les intervenants pour les relevés seront déployés dans d'autres services, « pas de casse humaine ni pour ERDF, ni pour les sous-traitants » Les vieux compteurs seront revalorisés par des entreprises de travailleurs handicapés. Il n'en coûtera rien aux citoyens, car les tarifs devraient être gelés durant 20 ans. Mais au vu de l'économie par le mode de transmission, ERDF amortira de facto les 5 milliards d'investisse-ment. Ce compteur bénéficie de l'expérience des autres pays les ayant installés ultérieurement (erreurs commises) Celui ci palliera toutes sortes de fraude qui s'élève à l'heure actuelle à 1 mil-liards d'euro. Dans la même soirée, hormis ce que l'ont sait déjà (problème d'onde, de feux accidentel, de hackeurs), les 2 personnes qui ont attiré mon attention sont 2 femmes. L'une étant électrosen-sible, se déplaçant avec un compteur d'onde sur

elle pour mesurer en temps réel les émissions d'onde de l'assemblée présente. Elle a présenté une série de graphismes de sa boîte crânienne avec des pics terrifiants de « trou dans le cer-veau » causés par le rayonnement d'onde. La seconde personne a fait remarquer qu'en matière de précaution, les effets ne sont pas tous « paramétrés » avant l'installation de ce comp-teur. L'intervention de M. Fabre de Saint-Paul-en-Forêt: Nice matin du 26 Mars 2016 a été très attendue car, étant un spécialiste en la matière et pointilleux, il a observé les conséquences géné-rées par l'émission néfaste de tous ces types d'ondes et de courant faible. A ce jour, il y a 22 communes dont le maire a refusé l'installation (www.lagedefaire-lejournal.fr). ces compteurs s'avèrent plus ap-propriés pour des gros consommateurs (entreprise, industrie,etc) et c'est ce que l'Alle-magne a préféré développer. Ce commentaire est dans le but de relater des paroles échangées dans cette réunion et de les retranscrire dans votre NJ, pour qu'un débat contradictoire puisse naître. Nous attendons vos réactions.

Il y a un an... Retour sur le NJ 26

Atelier Linux de Callian devient atelier informatique, bilan 2014-2016 par Knut BORSI de Callian

Depuis la parution des articles au printemps 2014 dans le NJ 22, puis du NJ26, une douzaine d'ateliers Linux logiciels libres et gratuits ont été organisés dans le canton de Fayence, la volonté de deux associations Linux Azur et l'UPPF, mais surtout l'engagement de bénévoles pour animer les ateliers à la médiathèque de Callian. Ces ateliers conviviaux sont ouverts à tous (petits et grands) afin d’être initiés à Linux et aux logiciels libres… il n'est pas nécessaire d'être

informaticien, les animateurs le sont pour vous. Une vingtaine de personnes participent en m o y e n n e à c e s a t e l i e r s . Ces ateliers sont organisés en principe le troisiè-me mercredi de chaque mois de 18 h à 21 h à la médiathèque de Callian, Château Goerg. Pour connaître les dates des ateliers, consultez les site de Linux-Azur http://www.linux-azur.org/ral. Merci de vous inscrire pour poser vos questions.

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A bientôt M. le Maire Au cours des mois précédents le Nouveau Journal a rencontré l'ensemble des maires de notre can-ton et nous avions prévu de terminer la rubrique « bonjour m. le maire « par la commune de Tan-neron. Après plusieurs tentatives pour prendre rendez-vous (envoi de mail le 17-02 , le 23-02 , le 02-03 et le 22-03) sans succès , nous vous proposons les questions que nous avions prévu de poser à M. Trabaud dans l'espoir que la mairie de Tanneron y réponde enfin.

-il semblerait que les enfants de la commune non scolarisés , n'aient pas accès au centre de loisirs , pourquoi ? -quelles améliorations comptez-vous apporter à la couverture internet de la commune ? -le quai de transfert est a l'abandon , pourquoi?qui a financé les travaux ? -ou en est le PLU ? Y aura t il des réunions pu-bliques ? -le PRIFF est-il établi ? -la mairie a racheté des biens immobiliers (notamment une villa) qui restent inoccupés, pourquoi ? -pourquoi la mairie a-t-elle racheté des loge-

ments sociaux plutôt que de laisser certains loca-taires accéder à la propriété ? -quelles solutions envisagez-vous pour diminuer le coût d'acheminement et de distribution de l'eau ? -quel est le niveau d'endettement de la commu-ne ? -quel est le devenir de la ZAC de l'Aubre et quel-le est l'implication de la mairie ? -en 2013 France2 a diffusé un reportage sur un site en infraction , où en est ce dossier ? -êtes-vous favorable ou opposé à la pose des compteurs « linky » ?

À l’adresse suivante: [email protected] et en copie à [email protected], afin d'être averti des dates et de vos problématiques. Cette année, nos objectifs évoluent, c'est-à-dire les logiciels libres restent comme l'objectif principal, mais aussi d'aider les gens avec leur matériel informatique quel qu'il soit, imprimante, box, tablette smartphone y compris. Venez avec vos machines même sous Windows ou Mac/os, nous ne vous laisserons pas tomber, nous considérons, que vous n'êtes pas responsable de l'hégémonie commerciale des produits non libres. Mais pourquoi venir aux réunions ? 1°) Découvrir, Essayer, Installer Linux 2°) Régler vos problèmes Windows ou Mac Venez nombreux, même par curiosité ! Les ani-mateurs seront heureux de vous accueillir et nous insistons : l'accès est totalement libre et gratuit ! Merci de vous inscrire par mail et d'indi-quer le souci à régler si besoin.

Par ailleurs il existe une autre RAL exclusive-ment Linux à Montauroux-Les Estérets animée par Jean Claude Vermalle, voir http://www.linux-azur.org/ral pour les dates. Le réseau Médiatem commence à mettre en pla-ce avec Yves Guillerault de la Communauté de commune du pays de Fayence, des réunions mensuelles pour vos problèmes logiciels, atelier totalement complémentaire du nôtre qui aborde les problèmes matériels. http://www.cc-paysdefayence.fr/competences/cultre/reseau-mediatemLes animateurs : Olivi Emmanuel pour Linux - Callian - Adhé-rent Linux-Azur Pinson David pour Linux - Callian - Trésorier Linux-Azur, Borsi Knut pour Windows, Mac/os et Linux aussi - Callian - Trésorier Linux-Azur Vermalle Jean-Claude - Montauroux-Les Esté-rets - Adhérent Linux-Azur

Paroles d’élus

Retour sur le NJ 26 Il y a un an...

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Le canton en chiffre Courrier des particuliers

Orages violents: plus qu’avant ?

par Hélène GLÜCK des Adrets-de-l’esterel

Voici la pluviométrie relevée dans l’Estérel entre 1985 et 2015, au lieu-dit l’Auberge des Adrets, sur la N7 entre Cannes et Fréjus. Elle peut être très différente de celle du canton de Fayence, le lac de Saint-Cassien constituant souvent une barrière qui bloque les nuages d’orage. Les 4 mois les plus pluvieux sont sept-oct-nov-déc. Nos anciens ont toujours dit que « ce sont les mois qui font les sources ». Les phénomènes pluvieux très violents que nous avons connus en octobre 2015 se sont déjà pro-duits, mais peut-être avec une amplitude horaire un peu plus importante :

- 229 mm les 10 et 11 Octobre 1987 - 162 mm le 25 Avril 1993 - 134 mm le 10 mai 2002 - 147 mm le 18 Septembre 2005 - Inondation à Draguignan: 122 mm le 14 Août 2010 - 105 mm en 2 heures aux Adrets en Octobre 2015 - 13 jours de pluie consécutifs en novembre 2000, 10 en décembre 2008, 14 en janvier 1996 261 mm en 5 jours en Mars 2011

Souvenons-nous du mois de novembre 1959, où la pluie n’a pas cessé de tomber, avec beaucoup de vent. Et ce fut la rupture du barrage de Malpasset le 3 décembre 1959 (ndlr : voir notre article dans ce numéro). En 1932, de terribles inondations ont frappé le bassin d’Antibes-Biot, mais à l’époque il n’y avait que des champs ! 1889 ( ?) : pluies diluviennes sur le bassin cannois, la voie ferrée est emportée à La Bocca. Le com-mandant Lamy court au-devant du train qui entre en gare de La Bocca et parvient à l’arrêter avant qu’il ne déraille. En regardant tous ces chiffres on s’aperçoit que ces phénomènes exceptionnels ne le sont pas tant que cela, et je pense que l’on ne peut pas dire que cela va en s’accélérant. Par contre, les conséquences de ces gros orages sont de plus en plus graves car l’urbanisation des zones inondables est incontestable. Les zones humides capables d’amortir les crues disparaissent, les canaux annexes sont bouchés, les ponts et buses sont sous-dimensionnés et mal entretenus.

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On remarque une augmentation de la pluviométrie au fil des décennies : - de 1985 à 1994 : 830 mm de moyenne annuelle - de 1995 à 2004 : 989 mm de moyenne annuelle - de 2005 à 2015 : 1 052 mm de moyenne annuelle

Données relevées par Marthe et Jacques GLÜCK

Le canton en chiffre Courrier des particuliers

Etat d’âme

Because the night par Patrick SNIDARO de Montauroux

Pendant que tu t’évades dans tes rêves, Moi, je fais une trêve Malgré la pénombre, Mon esprit distingue ton ombre Furtive mais présente, Comme un cadeau à mon attente… La nuit me fait défaut Elle m’a encore tourné le dos

Je voulais me coucher Mais elle ne m’a pas invité…. Je l’aurais voulu pour compagne, Mais elle a refusé mes entrailles…. Mon corps meurtri de fatigue, Elle l’a rejeté sans raison D’une volonté insipide Comme un ultime poison….

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Evénements/Annonces Paroles d’asso

Salle pleine à la soirée du 25 Mars lors de la

projection du film « Demain » par Bruno BAZIRE de Mons

Salle pleine à la soirée du 25 mars avec la pro-jection du film "DEMAIN" et présentation des initiatives locales par une quinzaine d'interve-nants, devant 300 personnes. Vous trouverez informations , diaporama, photos, liens,… Sur la page Facebook : Demain pays de Fayence et le site : http ://demainpaysfayence.jimdo.com Une autre soirée similaire est prévue le 20 mai à 20h30 à la MPT de MONTAUROUX. Une des propositions s'est traduite par une conférence le 20 avril à CALLIAN. Philippe Derudder a développé le thème : une monnaie locale dans le canton de Fayence ? Pourquoi, comment ? Ca vous intéresse ? Venez nous rejoindre ! A l’occasion de cette soirée ont été présentées les activités de l’UPPF, de l’association « colibrilles » ainsi que la méthanisation en Pays de Fayence

Exposition camp de vie médiévale (vie quotidienne, arbalètes, calligraphie, épées, cottes de mailles, etc) du 2 Avril au 29 Mai, conférence le 13 Mai à 18h, entrée 3 euros. Réservations et groupes scolaires: 09 82 25 39 45 Infos: http://ecomusee-fayence.fr

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Evénements/Annonces Paroles d’asso

Fête de l’enfance et de la jeunesse le samedi 28 Mai au Mille club toute la journée et en soirée

par le Foyer rural Fayence-Tourrettes

Ateliers divers, jeux, tournoi de foot, combat de sumo, boxe, course de draisiennes (3/5ans), B.M.X, spectacle, vide-grenier et autre…. Buvette sur place.

16ème RANDONNEE des SOURCES A SEILLANS

Dimanche 12 juin 2016 Ouverte à tous, cette randonnée n’est en aucun cas une compétition mais simplement le plaisir de participer tous ensemble à la découverte des sentiers, des chemins et des sites de notre can-ton. Chacun reste libre de choisir sa discipline et le parcours le mieux adapté à son rythme et à sa forme du moment. Quatre disciplines proposées: Parcours pédestre (2 parcours 7 et

15 km) Parcours V.T.T (3 parcours 24, 26

et 35 km)

Parcours cyclotourisme (2 parcours 31 et 75 km) NOUVEAUTE cette année

Parcours Course à pied: (2 parcours (5 et 10 km)

Départ : (entre 7 & 8h30) devant la salle polyva-lente à Seillans Arrivée : Place de la République pour partager ensemble l’apéritif & le pique-nique tiré du sac. Le Foyer Rural offre à chaque participant (inscrit dans les délais) : 1 tee-shirt, ravitaillement durant les parcours, café, vin et dessert. Renseignements et inscriptions (vivement conseillée) : Foyer Rural au : 04 94 76 58 15 mail : [email protected]

Faites vous plaisir, offrez et recevez par l’association « en toute conscience » de Saint-Cezaire-sur-Siagne

L'association ETC- En Toute Conscience- de St Cézaire sur Siagne organise le 8 mai 2016 de 8 h à 17h une gratiferia sur la place du village de St Cézaire. UNE GRATIFERIA C'EST QUOI? La gratiferia c'est avant tout une invitation à se débarrasser de possessions matérielles devenues inutiles ou superflues afin qu'elles circulent et profitent à d'autres. C'est un moyen de créer du lien, un lien d'égalité entre deux personnes, c'est aussi un lien de culture, de fête, où tout, absolument tout est gratuit. Si vous souhaitez participer à cet événe-ment , et pour de plus amples renseigne-ments ,envoyez un mail à: [email protected]

ou consultez la page facebook " entoutecons-cience". Pour cette journée, nous sommes à la recherche de personnes susceptibles de proposer gratuitement des animations de rues. Si vous êtes intéressé merci de bien vouloir contacter Laurence au 06 95 08 59 59. En cas de pluie le marché gratuit sera reporté à une date ultérieure. Un espace de partage de nourriture et de bois-son avec les apports des participants sera en libre accès. Nous organisons un concert dans la chapelle romane (saint Cézaire au cimetière), le 28 Mai à 18h; la participation est au chapeau, un pot de l’amitié sera offert à la sortie du concert.

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MENTIONS LÉGALES

Numéro 30 - Dépôt légal à parution - Le Nouveau Journal des gens du Pays de Fayence

est une publication de “Le Clos” (association loi 1901) BP 17 - 83440 MONTAUROUX

Directeur de la publication : Éric Bourlier - ISSN : 2105-8024. Impression : Print24

A la veille de la sortie du NJ 30 le solde en banque s’élève à 3488 €

en caisse à 384 €

Afin que chaque adhérent, que chaque lec-teur mesure la réalité économique du NJ, nous avons décidé de publier à chaque paru-tion la situation financière de l’association.

Le coût d’impression de ce numéro sera de 1 820 euros et les frais d’envoi d’environ 180 euros Tirage: 7500 exemplaires

Merci à vous

Nombre d’adhérents: 491 dont 382 à

jour

L’UPPF dates à retenir L’UPPF dates à retenir par l’UPPFpar l’UPPF

VOTRE JOURNAL VOTRE JOURNAL VOTRE JOURNAL vous rend des comptesvous rend des comptesvous rend des comptes

Des conférences, des ateliers, des rencontres à thème, des échanges de savoirs, des initiations, des remises à niveau. Elle fonctionne selon le principe du bénévolat des intervenants et anima-teurs et la gratuité pour tous….Tout en visant néanmoins le caractère sérieux, documenté et reconnu des savoirs, des savoirs faire et des pra-tiques. Conférences : 2ème trimestre 2016 au château Goerg « la médiathèque de Callian » à 18h30 23 Avril : La virtuosité chez Gracian par D. Bouillon 21 Mai : Chagall et la musique par J. Hébert

4 Juin : Les cahiers au feu, la maîtresse au milieu par N. Adamczewski Ateliers: 2ème trimestre 2016 au château Goerg à18h30 à Callian 25 Mai et 22 Juin: Linux avec K. Borsi 25 Mai et 8 Juin de 14h30 à 16h30: aide au tra-vail en mathématiques par P. Jourdain Atelier à venir: Tricot Venez tenter l’expérience du partage, du savoir au sein de notre équipe, nous sommes à la re-cherche de compétences Contact: http://UPPF-asso.fr/

Evénements/Annonces Paroles d’asso

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Participez Participez au Nouveau Journal !au Nouveau Journal !au Nouveau Journal !

VenezVenez nous rencontrer !nous rencontrer !nous rencontrer !

Soutenez le NJ Soutenez le NJ adhérez, faites adhérer !adhérez, faites adhérer !adhérez, faites adhérer !

A noter ! Entre vous et nous

date limite pour une

publication dans le NJ 31

25 Juin 2016

Le Nouveau Journal est mis à la disposition de tous les habitants du Pays de Fayence, sans subvention ni publicité, grâce au soutien financier de ses adhérents.

Le montant de la cotisation est libre pour les personnes en difficulté financière : en effet, notre priorité est que le plus grand nombre adhère à l’idée du journal.

ALORS, SI VOUS VOULEZ CONTINUER CETTE AVENTURE AVEC NOUS,

adhérez en nous renvoyant le bulletin ci-dessous, accompagné de votre règlement, à l’association « Le Clos », BP17, 83 440 Montauroux. Nom, prénom : ……………………………………………………………………………… Adresse : …………………………………………………………………………………….. Adresse Internet : …………………………………………… Téléphone : ………………

J’ADHÉRE A L’ASSOCIATION (réception du NJ à domicile) : ● 17 euros pour 1 personne ● 24 euros pour un couple ● 30 euros pour 1 personne morale ● montant libre (si fin de mois difficiles) : Date : ……………. Signature :

JE SOUTIENS LE NOUVEAU JOURNAL : Montant libre : …………………………

Le « visu » est un apéro au parking de Fondurane, près du lac de St-Cassien qui se tient tous les 15 jours, le dimanche Les prochains auront lieu le 1er Mai, le 15 Mai, le 29 Mai, le 12 Juin, et ainsi de suite.

C’est l’occasion de faire connaissance autour d’un verre et de se retrouver régulièrement, afin d’échanger les dernières infos du canton.

Vous avez envie de publier un article ou une photo ? Envoyez-nous les éléments par courrier ou par courriel. Nous les examinerons en comité de rédaction et, s’ils sont conformes à la charte du NJ (en particulier, nous rappelons que tout article doit être signé), ils seront publiés dans le prochain numéro. Vous avez quelque chose à dire, mais vous ne savez pas comment l’écrire ? Contactez-nous par courriel ou par téléphone, nous pouvons rédiger l’article avec vous.

Adresse : Association « Le Clos », BP17, 83 440 Montauroux Téléphone : 06 83 45 71 22 Courriel : [email protected] Visitez aussi notre site Internet : www.nouveau-journal.org