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Introducción a los estudios culturalesProf. : Chantal Poindron
Travaux Pratiques “le Nom de la Rose” Film de J.J. Annaud
Paola Longo
A. Situer : a) l’époque b) le lieu
B. Trois grands ordres religieux apparaissent dans le film. Donnez leur nom et présentez-les (recherche dans une encyclopédie).
C. Quelle image le metteur en scène du film donne-t-il de chacun de ces ordres religieux?
D. Décrivez la société du moyen âge tel que J.J. Annaud la présente dans son film: modes de vie, importance de l’abbaye, relation/rapport entre les membres de la communauté, avec les paysans.....importance de l’église...
E. Dans ce film nous pouvons relever plusieurs récits :1. Un « polar »2. La mission de Guillaume de Baskerville à l’abbaye 3. Le bénéfice politique que l’Empereur Louis de Bavière escomptait obtenir
à partir du débat sur la pauvreté4. Le changement dans les structures de la société de l’époque5. La conception du savoir6. le macabre
Faites une brève présentation de chacun d’eux
a. Epoque et lieu :
L´histoire se déroule en 1327 quand l'ex-inquisiteur Guillaume de
Baskerville arrive à une abbaye bénédictine, située entre Provence et Ligurie.
b. Trois grands ordres religieux apparaissent dans le film. Donnez leur nom et
présentez-les (recherche dans une encyclopédie).
Les trois ordres dans le film sont :
1) Les bénédictines :
L'habit des bénédictins est en général noir. Ils portent un scapulaire noir
à capuchon, et une ceinture noire autour de la
taille. La coule (noire ou plus rarement blanche),
habit monastique par excellence, est portée par
les profès solennels lors des offices et principaux
actes de la vie communautaire. Leur histoire
commence quand le pape Benoît XVI, saint
Benoît indiqua à ses disciples comme objectif
fondamental et même unique de l'existence, la
recherche de Dieu. L'Ordre a ensuite été
impliqué dans divers travaux: évangélisation et
défrichage de l'Europe, conservation et transmission de la culture classique au
Moyen Age, collation et traduction des œuvres des Pères à partir du XVIIe
siècle, éducation, etc. Mais le vrai but assigné par Saint Benoît à ses moines
reste la recherche de Dieu
2) Les franciscains :
Les Franciscains portaient un froc gris de laine, avec une ceinture de corde
et un capuchon court et arrondi. Ils avaient le droit de se livrer dans leurs églises à
la confession et à la prédication. Ces religieux, protégés par les papes, se
répandirent par toute l'Europe, et comptèrent bientôt des milliers de monastères,
enrichis par la piété des fidèles. Le "franciscanisme"
a été profondément marqué par le contexte historique
dans lequel il est né (on se limite ici bien sûr au
contexte historique de l’Europe occidentale).
Rivalités avec les Dominicains
Les Franciscains étaient en rivalité avec les
Dominicains, surtout depuis leur introduction dans les
chaires de l'Université de Paris. Dans le domaine de
l'enseignement de la philosophie et de la théologie,
les deux ordres eurent pour principaux champions,
chez les Franciscains Duns Scot, chez les Dominicains saint Thomas d'Aquin, qui
pendant longtemps divisèrent l'école en Scotistes et Thomistes. Cependant, ces
deux ordres mendiants, fondés au XIII e siècle dans le même souci de retour à
l'Évangile et également favorisés par la papauté, collaborèrent fréquemment dans
le domaine de l'apostolat, surtout dans les missions lointaines, et menèrent en
commun la défense des ordres mendiants contre les attaques des maîtres
séculiers.
3) Les dominicains :
Les dominicains portent un habit de couleur
blanche, composé de trois pièces : une tunique (robe)
serrée par une ceinture de cuir ; un scapulaire (pièce de
tissu sans manches, reposant sur les épaules) et un
capuce. Leur histoire commence quand Dominique de
Guzmán, plus connu aujourd'hui sous le nom de saint
Dominique, Diègue d'Osma abandonna toutes ses
affaires pour essayer de convertir les cathares avec
pour seule arme l'Évangile. Son modèle est la prédication itinérante de Jésus.
Alors que Diègue d'Osma retourne par la suite dans son diocèse à Osma, il laisse
à Dominique la charge de continuer la prédication itinérante que lui-même avait
initiée. C´est à Toulouse qu´il fonde l'Ordre des frères prêcheurs. L'ordre est
approuvé en 1215 par le pape Innocent III avec pour mission de prêcher et de
convertir les hérétiques. En quelques décennies, plusieurs centaines
d'établissements nouveaux fleurissent à travers l'Europe.
L'ordre dominicain se répand rapidement dans toute la chrétienté et forme
un grand nombre de maisons distribuées en 8 provinces : Espagne, Toulouse,
France, Provence, Lombardie, Rome, Allemagne, Angleterre. À partir de la fin du
13e siècle, dans le contexte de querelles théologiques et des discussions sur la
pauvreté mendiante, naîtra une longue rivalité avec son frère jumeau, l'ordre
franciscain.
3. Quelle image le metteur en scène du film donne-t-il de chacun de ces ordres
religieux ?
Le film monte que en 1327 l’Eglise médiévale est en pleine remise en
question. L’autorité du pape est critiquée ainsi que sa légitimité en Avignon plutôt
qu’à Rome. Des mouvements dissidents voient le jour et de nouveaux ordres
religieux apparaissent dont certains sont d’emblée considérés comme hérétiques.
Pour réprimer cette foule d’idées nouvelles, l’Inquisition, omniprésente multiplie les
procès sanglants partout en Europe. Dans ce climat troublé, un concile doit avoir
lieu dans l’une des plus belles abbayes du nord de l’Italie. Le pape, lui-même, doit
rencontrer des représentants de l’ordre franciscain, afin de juger si ce dernier est -
ou non - conforme au dogme de l’Eglise. Guillaume de Baskerville est l’un des
moines franciscains qui doit assister aux discussions. Ancien Inquisiteur, il est
réputé pour son esprit brillant et perspicace. Aidé d’Adso de Melk, son tout jeune
secrétaire, Guillaume commence son enquête dans l’atmosphère secrète et parfois
hostile de l’abbaye, parmi des religieux emprunts de superstition et aux moeurs
quelquefois douteuses.
4. Décrivez la société du moyen âge tel que J.J. Annaud la présente dans son
film: modes de vie, importance de l’abbaye, relation/rapport entre les membres de
la communauté, avec les paysans.....importance de l’église...
"Le nom de la rose" de JJ.Annaud présente une certaine vision du moyen
âge, obscurantiste, misérable, très violent sur les esprits et les personnes. On peut
en tout cas s'y faire une idée du rôle et de la vie quotidienne des abbayes, assister
à des discussions théologiques fort complexes. Le fonctionnement de l'Inquisition,
avec sa procédure, son grand Inquisiteur.
On attend au monastère une délégation de la papauté d’Avignon et d’autres
délégués des franciscains qui doivent débattre ensemble de la question de la
pauvreté du Christ. Sous cette querelle se dissimule une des plus graves
interrogations du XlVème siècle, la rébellion contre une Èglise riche, contre une
papauté disposant des deux pouvoirs, le spirituel et le temporel.
En ces années où fleurit l’hérésie, personne s’étonnera de voir également
arriver à l’abbaye, l’inquisiteur Bernardo Gui, un dominicain qu’une très ancienne
rivalité oppose à Guillaume de Baskerville.
Analyse filmique du Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud.
Un exemple de la société médiévale : l’abbaye.
Un personnage qui pense déjà comme un humaniste : Guillaume de Baskerville
L’enquête
Architecture Activités Relations avec
Le monde extérieur
Sa pensée Son rôle d’éducateur
Ses outils
- L’abbaye est construite comme un château - fort, avec des murailles, un donjon, un pont-levis, une herse.
- Un lieu de culture : les moines lisent, écrivent recopient et traduisent les livres à cette époque.
- Une des plus grandes bibliothèques de la Chrétienté (avec des livres d’autres, civilisations (musulmane
- L’église perçoit des impôts en nature auprès des paysans.
- Certains ordres de toute la Chrétienté se rencontrent dans l'abbaye.
Il pense comme un humaniste :
- sa pensée repose sur la logique, il est inspiré par les philosophes grecs.
- il apprend par l’expérience
- il " idolâtre " la raison
Il éduque un novice :
- il lui fait découvrir par l’expérience = pédagogue.
- Il obtient des résultats = Adso trouve la solution pour sortir du labyrinthe de la
- lunettes
- astrolabe
- Bible
- Auteurs de l’Antiquité.
- Il parle de nombreuses langues (grec, latin, italiens…
- Aristote : toute l’enquête tourne autour d’un livre " disparu " depuis l’antiquité. Guillaume le connaît par d’autres auteurs.
- Vénérable Jorge est un homme du Moyen - Age; A quoi servent les moines et leur relation à la culture ? " préservation du savoir et non recherche de nouveautés "
- " Progrès ? Non récapitulation "
et indienne).
- Un lieu de culte et de réflexion.
- Un lieu de concentration des savants de la chrétienté.
contre les sentiments.
- Il " doute " de l’infaillibilité de la parole divine : le " doute est l ‘ennemi de la foi " dit Jorge.
- Mais reste au sein de l’église
bibliothèque en utilisant ses études classiques (fil d’Ariane)
- Guillaume est à l’encontre de cette pensée.
- Limites ? = critiques contre les humanistes émises par Adso. Ce dernier reproche à Guillaume de se mobiliser pour des livres mais pas pour les hommes (lorsque la jeune fille va être brûlée sur un bûcher.)
- Le rire est révolutionnaire : il anéantit la crainte de Dieu, désacralise les hiérarchies, ridiculise le péché, tue le respect.
5. Dans ce film nous pouvons relever plusieurs récits :
Un « polar » La mission de Guillaume de Baskerville à l’abbaye Le bénéfice politique que l’Empereur Louis de Bavière escomptait obtenir à
partir du débat sur la pauvreté Le changement dans les structures de la société de l’époque La conception du savoir le macabre
Un « polar »
Le Nom de la rose, c’est d’abord un grand roman policier pour amateurs de
criminels. Dans ce film Guillaume de Baskerville joue le rôle de Sherlock Holmes et
le disciple de Roger Bacon, savant anglais du XIII e siècle, ce qui souligne encore
son côté rationaliste. Sous cette forme de roman policier le créateur a un message
qui appelle à l´intelligence et la raison.
La mission de Guillaume de Baskerville à l’abbaye
Guillaume de Baskerville est un moine franciscain, chargé d'une mission
diplomatique mais dont le rôle dans l'intrigue sera d'enquêter sur les crimes
commis au sein de l'abbaye. Ancien inquisiteur, il est finalement forcé de reprendre
sa charge temporairement, ce qui mettra à nu sa faiblesse lorsqu'il ne peut plus
agir par la seule logique rationnelle.
Le bénéfice politique que l’Empereur Louis de Bavière escomptait
obtenir à partir du débat sur la pauvreté.
Tandis que les papes d'Avignon, vivant dans l'opulence, se heurtent depuis des
années à l'opposition des ordres mendiants, Louis de Bavière accueille et soutient
les Franscicains. Louis de Bavière accueille les Franciscains en rupture. Conseillé
par cet état-major, Louis se rend à Rome, décidé à se faire couronner. Il descend
en Italie avec son armée, et met fin à une série de succès militaires du Légat
Bertrand du Pouget. Ce dernier, après avoir rallié l'Émilie et la Romagne, a réussit
à occuper Modène, Parme et Reggio en été 1326.
Le changement dans les structures de la société de l’époque
Une première caractéristique de cette époque féodale est le "mouvement de
pauvreté", courant chrétien en réaction à l’enrichissement et la politisation de
l’Église. Un deuxième trait de ce siècle, ce sont la naissance des universités et
l'usage de la scolastique. Après une certaine décadence de la vie intellectuelle, le
12è siècle amorce un réveil. Finalement, une troisième caractéristique est que la
société passe d’une structure purement rurale à une organisation urbaine et
communale. C’est l’avènement des communes et la naissance de la bourgeoisie.
On passe d’un monde rural à un monde urbain, d’un monde stable, lié à la terre, à
un monde en mouvement, d’un monde basé sur la vassalité à un monde fondé sur
l’esprit d’association ; mais cet esprit d’association ira de pair avec l’esprit de gain,
de passion de l’argent et du pouvoir, d’où de nouvelles inégalités sociales et
oppressions.
La conception du savoir
La bibliothèque veut conserver un unique exemplaire et empêcher toute
diffusion. L'abbaye n'est pas totalement réfractaire à la copie, car c'est un moyen
d'importer des livres. Les moines venant des autres abbayes peuvent copier
certains livres, s'ils en apportent que la bibliothèque ne possède pas. L'abbaye ne
permet pas ces copies par souci de diffusion du savoir, mais par volonté de
s'étendre et donc de représenter au mieux le monde.
La bibliothèque du Nom de la rose présente une série d'obstacles pour dissuader
le lecteur de consulter un livre. Le registre est constitué de manière à dérouter le
lecteur et à le contraindre à demander l'aide du bibliothécaire. Il est classé par
ordre chronologique d'acquisition. La reproduction des ouvrages est limitée.
Jorge interdit toute copie du second tome de la Poétique d'Aristote. Il n'existe donc
qu'un seul exemplaire, qui sans jamais être copié, n'est pas non plus détruit.
le macabre
Dès son arrivée, l'abbé Abbon demande à Guillaume de Baskerville d'enquêter
sur les causes de la mort violente d'un de ses pensionnaires. En effet pendant la
nuit, Adelme d'Otrante, un jeune moine a chuté de l'Edifice, une importante bâtisse
dans laquelle se trouvent à la fois le réfectoire et l'immense bibliothèque de
l'abbaye. Le second jour, Venantius, l'helléniste est trouvé mort dans une barrique
de sang de porc. Guillaume est persuadé que ces deux morts sont liées à la
bibliothèque de l'abbaye.
Ces morts brutales créent un profond malaise au sein de l'abbaye. Le
lendemain arrivent successivement le groupe de franciscains, amené par Michel
de Césène, puis les émissaires du pape à la tête desquels se trouve l'inquisiteur
Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n´est plus à faire.
BIBLIOGRAPHIE
http://www.cinemaparlant.com/fichespeda/fp_nomrose.pdf (04/11/2009)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nom_de_la_rose (04/11/2009)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Annaud (04/11/2009)
Le nom de la rose (1986) Dir. : Jean-Jacques Annaud