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LE BONJOUR DU «SOIR» J’aurais voulu vous annoncer de bonnes nouvelles, vous dire que les islamistes au Nord-Mali ont édifié des barrages pour contenir l’eau des rares rivières ou qu’ils ont construit des universités pour enseigner la technologie et la science. Ou que, grâce à l’argent de leurs sponsors arabes du Golfe, ils ont offert du travail aux chômeurs de Gao et Kidal. Ou encore qu’ils ont bâti des centres de santé. Les islamistes n’ont rien fait de cela. Ils sont en train de détruire les mausolées de Tombouctou. A Gao, ils viennent d’amputer deux jeunes hommes et huit autres sont sur la... liste d’attente. Abdou Sidibé, député de la ville, a estimé que ces nouvelles amputations étaient la conséquence du «laxisme de la communauté internationale» qui tarde à intervenir militairement. Voilà la vérité. Voilà pourquoi il y a urgence. Le MNLA et Ansar Dine auront tout le temps de faire la paix avec Bamako. Ce qui est urgent, c’est l’action ! Halte aux souffrances des Berbères du Nord-Mali ! Feu sur ceux qui les terrorisent : les barbares islamistes ! [email protected] «Le P-dg de Sonatrach a dit que le forage offshore au large entre Annaba et Béjaïa a été confié au français CGG Veritas. Le ministre Youcef Yousfi a répondu : «Nous n’avons attribué aucune exploration offshore.» Chers lecteurs, où est la... Veritas ?» Tata Aldjia Les Berbères et les barbares Photos : Samir Sid JEUDI 27 DÉCEMBRE 2012 - 13 SAFAR 1434 - N° 6753 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 APRÈS L’ASSASSINA T DE L A JEUNE CHAÏMA La peine de mort réclamée La peine de mor t , prévue dans le code pénal, fait l’objet d’un moratoire depuis 1994. Les exécutions ont été suspendues. Les dernières en date ont concerné les auteurs de l’attentat contre l’aéropor t d’Alger . PAGE 4 PAGES 6, 7 et 8 ÉNERGIE : LE MINISTRE CONTREDIT LE P-DG DE SONA TRACH C’EST QUI LE PATRON ? PAGE 5 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 27 DÉCEMBRE 1978-27 DÉCEMBRE 2012 Houari Boumediène ou l’œuvre inachevée 27 DÉCEMBRE 1978-27 DÉCEMBRE 2012 Houari Boumediène ou l’œuvre inachevée Photo : Hidaya Abdouni Photo : DR

LE P-DG DE SONATRACH C’EST QUI - … · Houari Boumediène ou l’œuvre ... Le Mouvement de redressement du Front de libération natio-nale vient de saisir officiellement Abdelaziz

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Page 1: LE P-DG DE SONATRACH C’EST QUI - … · Houari Boumediène ou l’œuvre ... Le Mouvement de redressement du Front de libération natio-nale vient de saisir officiellement Abdelaziz

LE BONJOUR DU «SOIR»

J’aurais voulu vous annoncer debonnes nouvelles, vous dire que lesislamistes au Nord-Mali ont édifié desbarrages pour contenir l’eau des raresrivières ou qu’ils ont construit desuniversités pour enseigner la technologieet la science. Ou que, grâce à l’argent deleurs sponsors arabes du Golfe, ils ontoffert du travail aux chômeurs de Gao etKidal. Ou encore qu’ils ont bâti des centresde santé. Les islamistes n’ont rien fait decela. Ils sont en train de détruire lesmausolées de Tombouctou. A Gao, ilsviennent d’amputer deux jeunes hommeset huit autres sont sur la... liste d’attente.Abdou Sidibé, député de la ville, a estiméque ces nouvelles amputations étaient laconséquence du «laxisme de la

communauté internationale» qui tarde àintervenir militairement.

Voilà la vérité. Voilà pourquoi il y aurgence. Le MNLA et Ansar Dine auronttout le temps de faire la paix avec Bamako.Ce qui est urgent, c’est l’action ! Halte auxsouffrances des Berbères du Nord-Mali !Feu sur ceux qui les terrorisent : lesbarbares islamistes !

[email protected]

«Le P-dg de Sonatrach a dit que leforage offshore au large entre Annaba etBéjaïa a été confié au français CGG Veritas.Le ministre Youcef Yousfi a répondu :«Nous n’avons attribué aucune explorationoffshore.» Chers lecteurs, où est la...Veritas ?» Tata Aldjia

Les Berbères et les barbares

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JEUDI 27 DÉCEMBRE 2012 - 13 SAFAR 1434 - N° 6753 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

APRÈS L’ASSASSINAT DE LA JEUNE CHAÏMA

La peine de mortréclamée

La peine demort, prévuedans le codepénal, fait l’objetd’un moratoiredepuis 1994. Lesexécutions ontété suspendues.Les dernières en date ont concerné les auteursde l’attentat contre l’aéroport d’Alger. PAGE 4

PAGES 6, 7 et 8

ÉNERGIE : LE MINISTRE CONTREDITLE P-DG DE SONATRACH

C’EST QUILE PATRON?

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27 DÉCEMBRE 1978-27 DÉCEMBRE 2012

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Alors que certains affirmaient qu’il était àl’ordre du jour, le mouvement des procu-

reurs généraux accuse déjà un retard. Certainsvont même jusqu’à dire que l’attenterisque de durer encore.

Raouraoua chez Tahmi

Mardi dernier, le ministre de laJeunesse et des Sports, M. Tahmi,a reçu au siège de son départe-ment M. Raouraoua, président dela Fédération algérienne de foot-ball. L’on ne précise pas l’objet de

cette rencontre, maisil semble bienqu’elle ait un liendirect avec les pro-

chaines électionspour le renouvelle-

ment desstructuresfédérales.

Jeudi 27 décembre 2012 - Page 3

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPPPMouvement des PG

La Protection civileprotège ses uniformes

Les institutions et organismes fabri-quant ou utilisant des tenues ayant desformes, coloris ou logos présentant dessimilitudes avec celles de la Protectioncivile sont, désormais, tenus de les

changer sous peine de pour-suites. C’est ce qu’in-dique un communiquédes services de la Protec-

tion civile en précisantque les tenues et uni-formes de cette institutionont été homologués par lacommission interministé-rielle d’homologation.

Une tablette et desrecharges téléphoniques

La direction du Centre commercial et par-king du Hamma (Alger) fait l’objet d’unscandale qui risque d’éclabousser plu-sieurs personnes. En effet, cet organismepublic a acquis des centaines de rechargeschez un opérateur téléphonique. Pour quelmotif, d’autant que les responsables bénéfi-

cient de lignes téléphoniquesGSM en post-payé ? De lamême manière, cet organismea acheté une tablette sansfacture juste avec un «bon necomportant ni TVA, ni numé-ro de registre du commerce,

ni une quelconqueimmatriculation fisca-le».

Cette anomalie estconnue depuis desmois par les respon-sables hiérar-chiques de cet éta-blissement quin’ont rien fait jus-qu’ici. Un compor-tement passiblede poursuitesjudiciaires au vude l’article 47 ducode pénal.

Un jour, un sondage

Pensez-vousPensez-vousque Fouedque Foued

KadirKadirréussiraréussira

àà s’imposers’imposeràà

l’Olympiquel’Olympiquedede

MarseilleMarseille ??

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Pensez-vous que la Forem a raison dedemander la peine de mort pour le ou les

assassins de la petite Chaïma ?- OUI : 94,52%- NON : 4,54 %- S. OPINION : 0,94%

C’EST MA VIE

AAmmmmii DDjjeelllloouull,, llee rrooii ddee llaa ssoouuppee aauuxx ppooiiss cchhiicchheess

Pour affronter le froid, les Guelmis avaient besoin d’unealimentation appropriée. Ils optent le plus souvent pour un platchaud, consistant et riche qui n’est autre que la soupe aux poischiches, hommasse malah ou b’nine.

VOYAGE CULINAIREMMookkhh eecchheeiikkhh oouu llaa cceerrvveellllee ddeess ppeettiitteess ggeennss

A travers notre voyage culinaire cette semaine, nous allons évoquer un autreplat cuisiné dans toutes les régions d’Algérie, particulièrement à la saison dufroid. Découvrons ensemble «Mokh echeikh», une fondue à base de semoule.

SSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES

DDrroogguuee,, ttaabbaacc,, cceess ÇÇaammaannttssÈÈ qquuii nnoouuss vveeuulleenntt dduu mmaall !!

Beaucoup de jeunes hommes, femmes et adolescents en Algérieont déjà goûté aux délices néfastes, des substanceshallucinogènes du tabac ou du haschich. L’alcool ne manquepas non plus d’attirer une jeunesse assoiffée de sensations fortes.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇLLaa tthh��rraappiiee,, ll ÕÕuunniiqquuee ccll�� ddee ssaalluutt ppoouurr lleess ttooxxiiccoommaanneessÈÈ

Dans cet entretien, Messaoudi Ahmed, psychologue clinicien de santé publique et responsable de la cellule d’écoute psychologique au Centre de soins pour toxicomanes à Bouira, mettra l’accent sur ce mal social qui ronge les jeunes Algériens.

Retrouvez ce samedi le n°49 de Soirmagazine

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Le Soird’Algérie Actualité

FLN : ABDELKRIM ABADA L’A ANNONCÉ HIER

Les «redresseurs» demandent à Bouteflika de destituer Belkhadem

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -«Puisque il (Belkhadem, Ndlr) criaitsur tous les toits que si jamais le pré-sident l’appelait et lui demandait de seretirer, il s’exécuterait immédiatement,eh bien voilà, nous avons envoyé unecorrespondance au président, en saqualité de président du parti, et euégard à son rang de moudjahid et degrande personnalité, pour qu’il use deses prérogatives, pour qu’il jette toutson poids pour sauver le FLN etmettre fin au règne de Belkhadem.»Cette sortie des redresseurs intervientquelques jours seulement après cellede l’autre mouvement de dissidence,«les contestataires» que conduit l’an-cien Mouhafedh d’Alger, Ahmed Bou-mehdi. Les deux tendances saventdésormais que leurs actions, menéesde concert ou séparément, ne peuventvenir à bout d’un Abdelaziz Belkha-dem, toujours secrétaire général duFLN malgré la très forte opposition àlaquelle il fait face. Et c’est le Mouve-ment des redresseurs qui, là, franchitle pas le premier en brisant un tabouet s’adressant là où il le faut : au pré-sident du parti, Abdelaziz Bouteflika.Le scénario du déroulement de la der-nière session du comité central, enjuin, lorsque Belkhadem fut introduitde force par des éléments externes auparti et qui lui permirent de lire sadéclaration devant une salle quasihostile, était en fait un message quetout le monde avait déchiffré. End’autres termes, au FLN, comme tou-

jours, ce ne sont pas les militants oules cadres qui font ou défont les direc-tions nationales, mais les cercles quidétiennent le pouvoir, à savoir la pré-sidence et l’armée. D’où cette corres-

pondance à Bouteflika. Ce dernierréagira-t-il pour autant ? «Qu’il sedécide à intervenir ou pas, nous, nousconcernant, nous serons toujours là,hier, comme aujourd’hui et à l’avenirpour continuer notre combat jusqu’audépart de Abdelaziz Belkhadem»,affirmera encore Abada en présencede trois anciens ministres : MohamedSeghir Kara, Abderrachid Boukerzazaet Hadi Khaldi. Comme d’habitude, leconférencier mitraille Belkhadem pardes salves de critiques qui vont de la

corruption à la tentation de succéder àBouteflika à la tête du pays, en pas-sant par la marginalisation des mili-tants, le clientélisme, etc. Et si jamaisBouteflika ne fera rien ? Abada annon-ce déjà l’organisation, pour le 5 janvierprochain à Alger, d’une conférencenationale qui regroupera tous les coor-dinateurs de wilaya pour préparer lesactions à venir. Mais un fait s’impose,toutefois : pourquoi les deux ailes dela dissidence agissent-elles séparé-ment ? En réalité, c’est la succession

de Belkhadem qui les partage. Car ceque redoutent les redresseurs, c’est lesoutien que les contestataires appor-tent à la candidature lancée en cou-lisses par l’ancien président de l’As-semblée populaire nationale, AmarSaïdani. «Certains tentent même deconvaincre l’entourage de Bouteflikade donner son aval pour cette candi-dature, sachant pourtant l’aversion duprésident pour Saïdani», nous confieun cadre de la direction des redres-seurs. K. A.

Le Mouvement de redressement du Front de libération natio-nale vient de saisir officiellement Abdelaziz Bouteflika, via unecorrespondance adressée avant-hier et dans laquelle ils luidemandent de destituer Abdelaziz Belkhadem. C’est ce qu’an-nonçait Abdelkrim Abada, le coordinateur national du mouve-ment au cours d’une conférence de presse animée au siègenational des dissidents à Draria.

Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 4

LA MÉMOIRE ET LE COMBAT DE ABANE RAMDANE ÉVOQUÉSDANS UNE RENCONTRE ORGANISÉE À TIZI-OUZOU

La vérité sur l’assassinat de l’architectedu Congrès de la Soummam, un tabou ?

Si elle ne fâche pas encore, puisque l’as-sassinat de Abane, comme beaucoupd’autres acteurs de la guerre, par ses compa-gnons de lutte est du domaine public et quebeaucoup de noms impliqués dans la liquida-tion de ce personnage-clé de la révolutionsont évoqués publiquement et dans certainsmanuels d’histoire, la question divise. Aupoint, chose inédite, de soulever une petitecontroverse opposant ceux qui considèrentque la divulgation de ce genre de crimes poli-tiques est un acte qui contribue à la paix desmémoires et à la connaissance de la véritésur l’histoire de la Révolution et ceux pour quiposer ce genre de question relève de la sub-version qui peut nuire à la cohésion nationaleet diviser les Algériens. Des positionnementset des clivages qui ont surpris plus d’un,venus assister à la rencontre organisée enhommage à Abane Ramdane à la Maison dela culture de Tizi-Ouzou par le comité du vil-lage Azouza, l’Organisation nationale desMoudjahidine, la Direction de la culture etl’A.P.C de L-N-Irathène. «J’aurai aimé que ledébat s’ouvre sur la vie, le combat et sur l’hé-ritage de Abane Ramdane et non sur sonassassinat», dira Ali Abane, l’un des neveuxde A. Ramdane pour qui les circonstances etles noms de ceux qui sont impliqués dans sonassassinat «relèvent du domaine public.» Età un autre neveu de Abane de renchérir :«parler de son assassinat qui n’est pas unsecret, est un débat stérile. Le vrai débat estde se réapproprier son héritage intellectuel,ses idées et son combat pour permettre à l’Al-gérie d’avancer. Cessez de poser les ques-tions qui divisent les Algériens», dira le parent

de Abane s’adressant à la salle, sur un tonexcédé. Le débat en restera là, puisque ni AliHaroun, présent dans la salle et interpellé surl’implication ou non des services secretségyptiens qui auraient inspiré l’assassinat deAbane, ni d’autres anciens moudjahidinen’ont donné suite à une question qui n’arrêtepas de brûler les lèvres et d’agiter l’opiniondepuis des années et qui s’interroge toujourssur les noms de ceux qui ont assassiné celuisur qui tout le monde est d’accord pour direqu’il a été l’architecte du Congrès de laSoummam et celui qui a donné son secondsouffle à la Révolution. Ali Abane qui parlerade la vie et du parcours révolutionnaire deson oncle paternel, aura ces mots qui don-nent un aperçu sur son profil psychologique:«Abane Ramdane était un homme détermi-né», témoignera-t-il. « Il avait une conscienceéveillée pour l’indépendance de son pays,dès son jeune âge, attitude qu’il a manifestéeet par laquelle il s’est fait remarquer au lycéede Blida, à Larbaâ-Nath-Irathène et lors del’exercice de ses fonctions de secrétaire deMairie où il avait des démêlés avec l’adminis-trateur.», dira encore Ali Abane qui témoigne-ra du charisme, de l’intelligence et des capa-cités de leader et d’organisateur de Abane.Dès sa sortie de prison et son arrivée à Alger,il a réussi à relancer la Révolution sur lesplans logistique, politique et organisationnel ;il a réussi à unifier les rangs de la Révolution,à unir les partis politiques algériens autour del’objectif commun qui était l’indépendance del’Algérie. Il était le père des institutions de laRévolution dont il a empêché la désintégra-tion grâce à l’organisation qu’il a imprimée àcelle-ci.», dira encore l’orateur qui reviendrasur l’épisode de la fameuse réunion du CNRAau Caire d’où Abane reviendra amer et dépi-té il reviendra aussi sur les divergences quil’opposaient aux membres du CCE qui lui ontvalu sa liquidation «parce qu’il gênait les inté-rêts de ses adversaires au sein de la révolu-tion.» Sur son prétendu autoritarisme commecela lui a été reproché, Ali Abane est catégo-rique : «Il n’a rien d’un dictateur, il était plutôt

intransigeant et avait un franc-parler.», Ajou-tant : «Ceux qui l’ont tué ont commis uneerreur.» Ouali Ait Ahmed, ex-officier de l’ALN,qualifiera Abane de «personnage monumen-tal». L’Algérie a raté un virage historique avecson assassinat», regrettera l’ancien moudja-hid qui était intarissable sur les qualités de«visionnaire et maître à penser de la Révolu-tion» qu’était Abane qui se gaussait de ceuxqui faisaient la promotion d’une Républiquealgérienne islamique. «Une idée à laquelle necroyaient même pas ses concepteurs», plai-santa Si Ouali qui qualifia de honteux, l’hom-mage rendu par François Hollande à MessaliHadj et aux ennemis de la Révolution, alorsqu’il a occulté les vrais héros qu’étaient BenMhidi, Abane, Amirouche, Lotfi… dans sondiscours prononcé dernièrement à l’APN.Invité à témoigner, Ali Haroun évoquera lerévolutionnaire talentueux, pétri de qualitéqu’était Abane «Un visionnaire qui voyait loin.Les idées contenues dans la plateforme de laSoummam étaient faites pour le futur de l’Al-gérie mais malheureusement non appli-quées», regrettera Ali Haroun qui témoigneraencore de l’état d’esprit de Abane de retourdu congrès du CNRA qui s’était tenu au Caireet où Abane était mis en minorité. «La plate-forme de la Soummam était modifiée aucongrès du CNRA du Caire et on ne l’avaitappris, témoignera l’ex-membre du HCA,qu’après l’indépendance.» Moh Clichy, unancien de l’OS de la Fédération de France duFLN apportera un témoignage précieux surAbane qui était derrière la structuration de la7e wilaya. Les actions menées par cette orga-nisation et qui avaient déplacé la guerre dansla métropole étaient conformes aux instruc-tions et directives de Abane et qui ont été sui-vies jusqu’à 1962. Les actions de guérillasmenées sur le territoire français suite auxdirectives de Abane Ramdane ont déstabiliséle gouvernement français qui a été obligéd’ouvrir les négociations avec le GPRA, selonle même orateur.

S. Ait Mébarek

La vérité sur l’assassinat, avantou après l’indépendance, de cer-taines figures de la Révolution et dela guerre de Libération nationale, àl’instar de Abane Ramdane, est-elleen passe de devenir une sorte detabou originel qu’il n’est pas bond’évoquer au risque de diviser lesAlgériens ?

LEUR PROCÈS A EU LIEUHIER À ALGER

Six mois avec sursispour 43 gardes communaux

Les 43 gardes communaux poursuivis pour attrou-pement illégal sur la voie publique, obstruction de celle-ci et agression sur agents de l’ordre public lors de lamarche de ce corps, le 9 juillet dernier sur Alger à par-tir de Blida, où ils étaient en sit-in permanent depuis le26 juin, ont écopé de six mois de prison avec sursis.

C’est là le verdict du tribunal de Bir Mourad Raïs quia jugé cette affaire, hier, pour la seconde fois après unpremier report prononcé le 24 octobre dernier. Une sen-tence qui est tombée tel un couperet sur les intéressésmais aussi sur leurs nombreux collègues, près de 500,venus des quatre coins du pays leur apporter leur sou-tien. Surtout que la plaidoirie des six avocats qui ontassuré la défense (trois de la LADDH et les trois autresdu RADDH, Réseau des avocats de défense des droitsde l’Homme), a été appréciée par l’assistance tant ilsont pu battre en brèche les chefs d’inculpation retenuscontre les prévenus.

Ce qui, d’ailleurs, présageait d’une issue heureusepour tout le monde. Mais c’était compter sans la sen-tence prononcée en début d’après-midi, vers 13h30,quand la magistrate chargée du dossier a retenu lacharge de six mois de prison avec sursis. Pour LahlouAliouet, chargé de la communication de la Coordinationnationale des gardes communaux, la sentence sent le«politique», tant, pour lui, elle résonne comme un aver-tissement à tout le monde, soit les divers acteurssociaux tentés de manifester pour revendiquer. Lamême appréciation chez Amine Sidhoum du RADDHpour qui le drame est le fait que deux corps constituésde la République se retrouvent sur le banc des accu-sés. Notre interlocuteur, qui dira faire appel, pense quele verdict est extrêmement sévère, et ce, malgré lecaractère vide du dossier. «Tous les éléments derrièreles trois chefs d’inculpation retenus contre les 43gardes communaux n’ont aucune assise légale», signi-fiera-t-il.

Par ailleurs, Lahlou Aliouet, abattu par le verdict,comme le reste de ses collègues, réitérera le maintiendu rassemblement prévu le 4 janvier prochain devant lesiège de l’APN. Une manière pour lui de signifier que leverdict est loin d’entamer la détermination des gardescommunaux à aller au bout de leurs revendications.

M. Kebci

APRÈS L’ASSASSINAT DE LA JEUNE CHAÏMA

La peine de mort réclamée

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) -Le parquet, qui affirme avoir ordonnéde suite à la police judiciaire d’éluciderce crime et de déterminer au plus viteson auteur, a qualifié le crime des plusdangereux, notamment en ce qu’il avisé un enfant. «Ce genre de crimes,dangereux en ce qu’ils vise desenfants et des personnes faibles etsans défense, ne restera pas impuni.Le parquet général, représentant de lasociété, se solidarise avec la famillede la victime et l’assure qu’il suit deprès l’évolution de l’enquête qu’il aordonnée à la police judiciaire demener. Cette dernière ne ménageaucun effort, utilisant les moyens tech-niques et scientifiques qui permet-traient à la justice de déterminerl’identité du criminel», écrit le parquet,

en ajoutant que «le crime abject qui amis en émoi les habitants de la locali-té et le territoire national sera jugéavec l’extrême sévérité». La petiteYousfi Chaïma, âgée d’à peine 8 ans,a été enlevée devant chez ses parentsà Mahelma, dans la daïra de Zéralda,à l’ouest d’Alger. D’après les témoi-gnages de sa famille, rapportés par lapresse, la petite Chaïma a été enlevéedevant la porte de la maison familiale.C’était le mercredi 19 décembre, peuavant 21 heures. Les faits. On a tapéà la porte du domicile familial queChaïma partageait avec ses parentset ses frères. Elle alla ouvrir, pensantqu’il ne pouvait s’agir que d’un parent,un voisin… en somme, une connais-sance. Puis tout se passa vite. La frêlefillette est happée par des mains

monstrueuses. Tout se passa si rapi-dement que les parents n’ont pu inter-venir. Embarquée de force dans unevoiture qui démarra en trombe, la fillet-te est conduite à une destinationinconnue. Les parents alertent les ser-vices de sécurité de la disparition deleur enfant. Les recherches sont enga-gées. Vendredi, vers 9 heures, lecorps sans vie de la petite fille estdécouvert au cimetière de Mahelma.Chaïma a été assassinée. Selon sesproches, son corps portait des tracesde violences. Qui a pu commettre untel crime ? Pour quels motifs ? Lesquestions sont nombreuses. «Nous nesavons pas si la petite Chaïma a étéassassinée au cimetière où son corpsa été découvert, ou tuée ailleurs et soncorps abandonné dans ce cimetière»,a affirmé à la presse le lieutenant-colonel Kerroud Abdelhamid, respon-sable de la cellule de communicationde la Gendarmerie nationale. Uneautopsie a été pratiquée sur le corpspour déterminer les circonstancesexactes de la mort de Chaïma. Le ou

les criminels ne sont toujours pasappréhendés et arrêtés. L’enquête suitson cours. Les recherches aussi. Pen-dant ce temps-là, l’opinion publique,fortement émue par ce crime et pro-fondément inquiète par un fléau deve-nu tentaculaire, réclame justice etsécurité. Sur le net, des appels pourl’application de la peine capitalecontre les criminels sont postés. Leparquet général près la cour de Blidarépond par le serment d’appliquer laloi dans toute sa rigueur, sa sévérité.La peine de mort, prévue dans le codepénal, fait l’objet d’un moratoire depuis1994. Les exécutions ont été suspen-dues. Les dernières en date ontconcerné les auteurs de l’attentat à labombe, en août 1992, à l’aéroportHouari-Boumediène. Suite au moratoi-re, l’abolition de la peine capitale a faitdébat. Les partisans de son abolitionet les favorables à son maintien ontéchangé leurs arguments. Contradic-toires. On est resté au moratoire. L’as-sassinat de Chaïma relance le débat.

S.A. I.

Le crime abject dont a été victime l’enfant Yousfi Chaïma etl’émoi qu’il a suscité dans l’opinion publique a fait sortir de saréserve le procureur général près la cour de Blida, juridiction ter-ritorialement compétente. Le procureur général a, dans un com-muniqué public, annoncé que la loi sera appliquée dans toute sarigueur.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 5

ÉNERGIE : LE MINISTRE CONTREDIT LE P-DG DE SONATRACH

C’est qui le patron ?Nawal Imès- Alger (Le Soir) - La

mise au point ne s’est pas faitattendre. Le ministre de l’Energie etdes Mines a apporté la contradictionau P-dg de Sonatrach, remettant encause des déclarations faites la veillepar ce dernier. Pour Youssef Yousfi,aucune exploration offshore n’a enco-re été attribuée. Formel, il dira : «Nousn’avons attribué aucune explorationoffshore. Ce projet est en coursd’études géophysiques et géotech-niques.» Que disait AbdelhamidZerguine, la veille depuis Tiaret ? Toutle contraire. «Le contrat du premier

forage offshore a été attribuédimanche au groupe CGC Veritas, quiva en outre réaliser des études sis-miques», affirmait-il ajoutant : «Nouscommuniquerons les précisions plustard» en réponse à une question surla zone côtière où CGG Veritas devaiteffectuer ce premier forage en offsho-re en Algérie. Des déclarations qui nesouffrent aucune ambiguïté. Aux jour-nalistes qui rappelaient au ministre del’Energie que c’est tout de même lepremier responsable de Sonatrach quia évoqué l’attribution du projet augroupe français, le ministre s’est refu-

sé à tout commentaire. Et pourtant,des précisions s’imposaient. Le P-dgde Sonatrach, premier responsabled’une des plus grandes entreprisespétrolières, n’a pas pu faire ses décla-rations sans être certain de leur véra-cité. Toute la question est de savoir sice dernier a mal choisi le momentpour en parler. Le ministre del’Energie aurait-il préféré temporiseravant de médiatiser l’accord concluavec le groupe français ? Cette attri-bution a-t-elle un quelconque lienavec la récente visite du présidentfrançais ? Autant de questions aux-quelles s’ajoute une interrogation cen-trale sur la manière dont est géré lesecteur. Un secteur où toutes lesinformations sont susceptibles d’avoirdes répercussions. L’information éco-

nomique, l’attribution de contrats enparticulier, fait l’objet d’un intérêt au-delà des frontières géographiques.D’ailleurs l’information donnée par leP-dg de Sonatrach a été largementreprise par la presse spécialisée à l'af-fût des moindres soubresauts desmarchés. Début novembre, laSonatrach annonçait qu’elle allait réa-liser ce forage seule si elle ne parve-nait pas à trouver un partenaire jouis-sant d’une expérience avérée dans cedomaine. La donne a visiblementchangé. Pour rappel, Sonatrach avaitacquis en 2000 de l’entrepriseWestern Geco, une filiale deSchlumberger spécialisée dans lesservices géophysiques, des Data sis-miques en 2D sur 10 000 km2 d’off-shore. Le groupe avait également

acquis en 2011 des data sismiques en2D sur 5 000 km2 supplémentaires. Letraitement et l’interprétation de cesdonnées sismiques ont révélé uneprobable existence d’un potentiel d’hy-drocarbures. Les données sismiquesoffshore acquises l’année dernièreconcernent deux blocs d’exploration,dont un de 3 000 km2, situé entreBéjaïa et Annaba et un second entreTénès (Chlef) et Mostaganem de 2000 km2. Ces données sismiques ontrévélé que les zones susceptibles decontenir des hydrocarbures sontsituées entre 2 000 et 2 500 mètres deprofondeur. Le coût d’un seul forageen mer avoisine les 100 millions dedollars. L’exploitation se fera-t-elle enassociation avec le français CGGVeritas ? N. I.

Totale confusion autour de l’attribution d’un forage off-shore au groupe français CGG Veritas. L’information don-née à ce sujet par le P-dg de Sonatrach a été démentie lelendemain par le ministre de l’Energie. Qui dit vrai ?

SELON KARIM DJOUDI

Il est désormais plus simple d’ouvrir un compte bancaire et avoir un crédit

Dans un entretien accordé au quoti-dien El Moudjahid, le ministre desFinances, Karim Djoudi, a indiqué queles «nouvelles procédures en matièred’ouverture de comptes bancaires etd’octroi des crédits sont déjà opération-nelles».

Il s’agit, a-t-il expliqué, de «mécanismes quiont été introduits pour apporter plus de facilita-tions au citoyen dans sa relation avec la banque(…) avec la réduction du nombre des docu-

ments exigés à l’ouverture d’un compte dedépôt pour effectuer des transactions bancaireset aussi en termes d’ouverture de dossiers decrédits». Selon le ministre, il y a nécessité pourles agences et pour les banques d’«instaurerune transparence en matière d’ouverture et defermeture des comptes.». Et de préciser :«L’opération a été bien préparée et se poursuitsur le plan de la formation du personnel.»Evoquant, par ailleurs, la loi de finances pour2013, M. Djoudi a rappelé qu’elle a été «élabo-rée dans un contexte international de crise et

d’incertitudes sur les marchés pétroliers». Et ce,avant de souligner ses objectifs : «Réaliser etclôturer le programme d’équipement 2010-2014tout en garantissant le pouvoir d’achat despopulations.» Ce faisant, M. Djoudi a estiméque le texte de loi, qui sera signé en fin desemaine, est une «bonne combinaison entre lesrisques potentiels de crise sur le marché inter-national et la nécessité pour nous d’être pru-dents en matière de gestion des équilibresexternes et aussi de continuer notre programmed’équipement pour tirer la croissance, créer de

l’emploi tout en assurant les transferts sociauxpour les populations qui en ont besoin». Sur unautre plan, le ministre des Finances a évoqué laloi sur le règlement budgétaire adoptée récem-ment par l’APN. «Elle vient après 27 ans d’ab-sence, ce qui nous permet d’avoir une traditionen matière de contrôle par les assembléesélues, de l’exécution du budget. Chose quicontribue à plus de transparence et une meilleu-re efficacité dans les dépenses publiques», a-t-ilconclu.

L. H.

ELLES CIBLENT LES NICHES D’ACTIVITÉS NON DÉCLARÉES

Des brigades d’investigation fiscale opérationnelles en 2013

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Lors de la conférence depresse qu’il a animée hier, le DG desimpôts a précisé que le service d’in-vestigation fiscale aura vocation àdéceler les signes de richessesinconnues du fisc. Des brigades spé-cifiques seront chargées de «collec-ter des informations», «déceler» lesbiens et revenus des personnes qui«ne font pas de déclarations». SelonAbderrahmane Raouya, ces per-sonnes seront soumises à vérificationapprofondie, en vue d’asseoirl’«impôt réel» en matière d’impositionsur le revenus pour les non-salariés.Mais aussi pour booster le niveau derecouvrement hors IRG salariés,cette dernière imposition enregistrantune évolution positive assez forte ces

dernières années, favorisée par leboom économique et les revalorisa-tions salariales accordées (plus de20% de croissance, selonAbderrahmane Raouya qui indiqueun niveau de 380 milliards de dinars).Il s’agit, donc, tant de développer«l’administration de contrôle» que debooster le développement de la pro-duction. Cela même si le DGI précisequ’il ne s’agit pas des entreprises quine payent pas d’impôts mais bénéfi-cient d’avantages fiscaux prévus parla loi, à charge cependant de «ne pasexagérer». Pour autant,Abderrahmane Raouya laisseentendre que les niches d’activitésnon déclarées sont déjà identifiées,même s’il a été assez évasif dansses propos. Ceci dans le contexte où

l’administration fiscale avoue des«défaillances» par rapport à la pré-gnance de l’informel et la propensiond’aucuns à y échapper, une problé-matique qui interpelle l’administrationen général, relèvera AbderrahmaneRaouya. Comme ce dernier évoque«une mauvaise organisation», recon-naissant tacitement les critiquesrécentes de la Cour des comptes enmatière de contrôle fiscal, notam-ment. «C’est vrai. Nous avions unemauvaise organisation. C’était dilué»,reconnaît M. Raouya. Néanmoins,l’administration fiscale a décidé derectifier le tir, en promouvant la com-pétence des Centres des impôts(CDI), une soixantaine d’infrastruc-tures appelées à remplacer les 1 400recettes et inspections fiscales àterme. En ce sens, le DG des Impôtsindique avoir instruit ces structures

de consacrer au moins 10% de leurseffectifs au contrôle fiscal. Avec l’ob-jectif également de développer une«vision nouvelle», de repenser cettequestion du contrôle, au-delà desrésultants enregistrés en matière deredressement. L’occasion pourAbderrahmane Raouya de laisserentendre que les brigades de contrô-le ne seront opérationnelles qu’aprèsla parution d’un texte définissant clai-rement leurs prérogatives par rapportà celles des services de recherche etde vérification. Dans le même ordred’idées, le DGI, qui a estimé que sonadmnistration œuvre, en priorité, àaméliorer le recouvrement auprèsdes niches à fort enjeu (les grandesentreprises qui représentent 70% desrecettes fiscales ainsi que les PME etles professions libérales qui repré-sentent 25%), s’est également mon-

tré élusif sur l’instauration d’un impôtsur la fortune. Ainsi, AbderrahmaneRaouya, qui a estimé que le recou-vrement d’un tel impôt n’est pasgénérateur automatiquement d’im-portantes recettes, a rappelé que laloi de finances pour 2013, signée hierpar le président de la République, arevu à la hausse le seuil du montantpatrimonial imposable (de 3 à 50 mil-lions de dinars) au titre de l’impôt surle patrimoine en vigueur actuelle-ment. Pour autant, le DGI a laissétoute latitude aux pouvoirs publics dedécider ou non de l’instauration d’unimpôt sur la fortune, indiquant quel’administration fiscale est prête à s’yconformer. Abderrahmane Raouyan’écarte pas totalement la possibilitéd’une instauration prochaine de cetimpôt.

C. B.

LE PROJET DE LOI SUR LESHYDROCARBURES LE PRÉVOIT

Des avantages fiscaux temporairesaux investisseurs

Des avantages fiscaux limités dans le temps seront accordés aux investis-sements réalisés dans le domaine des énergies fossiles et autres. C’est ceque prévoit le projet de loi sur les hydrocarbures, en attente d’examen et devalidation parlementaire et de promulgation par l’exécutif. Et c’est ce que ledirecteur général des Impôts (DGI) a également laissé entendre. Soucieux,certes, de ne pas anticiper sur la teneur définitive de ce texte, AbderrahmaneRaouya a néanmoins indiqué hier que des allègements seront concédés auxinvestissements projetés lors de la phase de réalisation. Ces incitations porte-raient ainsi sur une franchise de TVA et au profit de l’acquisition d’équipe-ments. Néanmoins, ces avantages ne seront accordés que pour une certainepériode, dans la mesure où les opérateurs seraient soumis au droit commundès l’achèvement des travaux de réalisation. C. B.

LORS D’UNE RENCONTRE CONVIVIALE AVEC LES MÉDIAS

LG Algérie célèbre la fin d’une année fructueuse

Le service d’investigation fiscale sera opérationnel dès le pre-mier semestre 2013, selon le directeur général des Impôts. Enattendant l’instauration éventuelle d’un impôt sur la fortune, lesbrigades d’information et de recherche fiscale qui seront mises enplace cibleront les niches d’activités non déclarées au fisc.

Une ambiance de convivialité a marqué la ren-contre organisée mardi soir au restaurant indien TajMahal à Chéraga, entre la direction générale de LGAlgérie et des représentants du monde des médias etde la presse spécialisée dans les technologies de l’in-formation et de la communication.

L’occasion tant de savourer des spécialités culi-naires indiennes que de célébrer la fin de l’année2012 et de formuler des vœux pour 2013, comme lefera le DG de LG Algérie, Ahn Woo Sang, satisfait dudéveloppement de cette succursale lors d’une annéefructueuse au demeurant. Mais aussi de rendre hom-mage au rôle des médias dans le développement desTIC en Algérie, à travers la remise de trophées à troisjournalistes de la presse nationale.

C. B. Phot

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 6

Houari BoumediènePersonne ne connaissait ni n’at-

tendait, en Algérie ou ailleurs, en1954 et jusqu’en 1960, ce rouquinau faciès de Kazakh, taillé à laserpe, affichant une timidité maladi-ve qui cachait, à la perfection, le feuardent qui consumait, intérieure-ment, un corps chétif et maladroit.

Aucun des chefs de la Révolutionarmée, même les plus chevronnés dansl’anticipation et l’évaluation des hommesn’avait vu venir ce jeune étudiant d’El-Azhar, ancien pensionnaire du Maahad deConstantine et de la Zitouna de Tunis, filsde paysans pauvres de la région de Guel-ma, aux doigts effilés et au maintien rigideet policé, recruté par la Délégation exté-rieure du FLN au Caire, dans des condi-tions qui n’ont laissé, dans les archives,aucune trace marquante.

A part l’épisode du bateau baptisé dunom de la reine de Jordanie, chargéd’armes destinées aux combattants de l’in-térieur, épisode auquel il fut associé et, àl’épilogue, du reste, malheureux, rien, dansson cursus partagé avec nombre de trans-fuges de l’école traditionnelle de l’Est, nesignalait une aspérité qui l’annoncerait pourune ascension extraordinaire vers le firma-ment de l’Algérie. Il n’avait milité dansaucun parti politique du Mouvement natio-nal ni étudié ou pratiqué, de près ou de loin,l’art militaire, ni dans une académie, ni surun champ de bataille.

A quoi, donc, avait-il dû ce discret pas-sage à travers les mailles vigilantes du sys-tème de sélection mis en place par Abdel-hafid Boussouf, Lakhdar Bentobal et KrimBelkacem, le redoutable triumvirat quicontrôlait, sans partage,l’appareil militaire et l’armedu renseignement ?

Comment ces derniers,sans lesquels rien ne se fai-sait et contre lesquels per-sonne n’osait entreprendrequoi que ce soit, n’avaientrien détecté qui ait puéveiller leur attention et,surtout, leur faire éviter quecet homme, sans charismeparticulier, qui a érigé lesecret au rang de culte, leurbrûle la politesse, les coiffesur le poteau et les condui-se vers le chemin du renon-cement ainsi qu’il le fit avecl’habileté d’un joueurd’échecs dont firent, aussi,les frais de vieux routiers dela politique comme Moha-med Boudiaf, Hocine AïtAhmed et Ferhat Abbas, sans parler despuissants chefs de Wilaya, obligés, après1962 et 1965 de s’effacer ou de rentrerdans le rang ?La seule explication plausiblesur laquelle s’accordèrent les observateursinstruits des processus qui fabriquent lesdirigeants algériens est que Houari Boume-diène dont rares étaient ceux qui connais-saient à ce moment-là sa véritable identité– Mohamed Boukharouba — et sa famille,originaire de la tribu des Beni Foughal, prèsde Jijel, bénéficiait d’un atout maître. Il étaitun homme neuf, universitaire arabophone,indemne de toute ancienne compromissionpolitique, situé, largement, au-dessus descoteries et des querelles du CNRA et duGPRA auxquels il réussit à opposer, auterme d’un long et patient travail de forma-tion et d’organisation, une armée de «mili-tants», multirégionale, très disciplinée etfortement équipée, le socle sur lequel il

bâtit le plus clair de sa stratégie de conquê-te du pouvoir, prenant de vitesse les barou-deurs des wilayas historiques, considéréscomme «un danger pour l’unité et l’intégritédu peuple et du pays». Au-delà du caractè-re fracassant et fratricide que cette prise depouvoir, par la force, revêtît en juillet 1962,après son entrée triomphale à Alger, à lasuite d’une bataille sanglante contre leséléments de la Wilaya IV et de la Wilaya II,et bien que cette arrivée surprenante sur ledevant de la scène post-indépendanceconstitua un cas d’école, par les innom-

brables énigmes dontelle s’entoura, il est unevérité qui s’imposa,vite, aux protagonistesdes évènements d’alors: Houari Boumediènen’avait pas accédé ausommet par hasard. Il yavait été poussé parune logique qu’il mettra,constamment, enavant, à tous lesmoments déterminantsde la vie de la nation,celle du redressement.

Se considérantcomme violenté dansson sentiment anticolo-nialiste par la teneurdes accords d’Evianauxquels il s’opposa aucongrès de Tripoli, iloutrepassa les fron-

tières de la légitimité et de la légalité desinstitutions de la Révolution dans le but,selon sa conviction, de remettre celle-ci surles rails qu’elle n’aurait, jamais, dû quitter, àsavoir ceux de l’intransigeance sur lesrevendications légitimes du peuple.

Houari Boumediène était, aux yeux deson entourage, un incorruptible. Il y avait,en lui, du Bismarck, la poigne de fer, lepatriotisme à fleur de peau, l’argument inci-sif. Il possédait ses classiques politiques oùil apprit comment Pierre le Grand et, plustard, Catherine II, la despote éclairéeconduisirent la Russie vers un Etat moder-ne, au prix d’impitoyables oppressions. Ilentrait à Alger, à l’ombre de Ben Bella, pre-nant garde de ne pas se montrer sous lesfeux de la rampe, mais détenant les leviersessentiels, le ministère de la Défense et leposte de premier vice-président du Conseildes ministres, un observatoire privilégié de

la scène, à partir duquel il pouvait, lemoment venu, mettre à exécution le projetqui l’habitait depuis toujours : construire,dans la filiation de celui de l’Emir Abdelka-der, matrice régénérée après 132 ansd’éclipse, un «Etat qui survive aux évène-ments et aux hommes», une œuvre et unrôle auxquels il pensait avoir été prédestinépar une alchimie de circonstances dont ilavait su, quand l’heure du destin sonna,saisir, avec une rare intelligence de lachose politique, le sens et le caractère his-toriques.

Entouré de compagnons qui n’avaientfrayé avec aucun des hauts niveaux de ladirection de la Révolution armée et qu’ilavait réussi à placer, facilement, en raisonde leur profil ordinaire, aux postes-clefs,jusqu’à atterrir à l’Etat – major général del’ALN et à sa périphérie, il forma dans unesprit de corps inoxydable, avec, entreautres, les hommes du groupe dit d’Oujdaqui lui facilitèrent l’adhésion de Ben Bella àses plans, le futur noyau du «pouvoir révo-lutionnaire», prêt à l’usage, après l’intermè-de benbelliste de 1962-1965.

Le 19 Juin, intervenu, encore une fois,pour «remettre», dans le bon sens, le coursde la Révolution «perverti» par les «piedsrouges», avec la promesse de publier unLivre Blanc, personne ne crut, évidemment,à la façade collégiale du nouveau pouvoirfiguré par le Conseil de la Révolution, orga-ne exécutif et législatif, la véritable âmeidéologique, politique et militaire, demeu-rant ce chef incontesté et incontestable quibattit le rappel de tous ceux qui pouvaientl’aider dans sa tâche, y compris les officiersdéserteurs de l’armée française (les DAF),anciens de Coëtquidam et de Saint-Maixent, auxquels il confia d’importantesmissions d’encadrement et de commande-ment, au détriment de ceux de l’ALN desorigines, imitant, en cela, le maréchal Titoqui, en 1949, après la proclamation de laRFSY, donna aux «Partisans» à choisirentre regagner la maison avec une retraitehonorable ou repartir à zéro et aller étudierdans les académies militaires pour accéderà la direction de l’Etat.

La compétence, voilàle maitre-mot qu’il ajoutaà l’intégrité et à l’engage-ment, le tryptique de sonslogan fétiche. Non !voulait-il asséner à sescontradicteurs, pour selaver de ce péché origi-nel que représentait,aux yeux de beaucoup,le double coup d’Etat de1962 et de 1965, «je nesuis pas un vulgaire put-schiste, ni un condottiere!». Ayant pour lui den’avoir été ni coopté niparrainé par personne, même pas, laissait-il entendre, par Boussouf, une qualité quien fit le seul leader dans l’histoire du pou-voir algérien, à n’avoir dû quoi que ce soit àqui que ce soit et à disposer d’une grandemarge de manœuvre, il eut fallu, forcé-ment, qu’il ait quelque chose de plus, pourexpliquer le fait que cet homme se soit, aubout de quelques années seulement, trans-formé en véritable artisan de l’édificationde l’Etat national moderne.

Très méthodique, usant d’une symbo-lique et d’une langue accessibles au com-mun des Algériens, bon connaisseur desfibres populaires sur lesquelles il savaitjouer, avec une grande dextérité et unescience avérée du dosage, il entra rapide-ment en osmose avec l’Algérie profonde, à

laquelle il finit par s’identifier au point qu’ilse confondit avec son essence même,parce que le message qu’il lui avait, dès ledépart, fait parvenir, avait été reçu commes’il s’agissait du sien propre. Les Algériens,très jaloux de leur jeune souveraineténationale et profondément travaillés par untrès fort sentiment de justice et de progrèsavaient trouvé dans le programme et dansl’action de cet homme, ce vers quoi ilsavaient toujours tendu, et dans lequel ils sereconnaissaient entièrement.

Houari Boumediène leur disait : par-achevons l’indépendance de notre pays,corrigeons et effaçons les effets perversdes accords d’Evian en récupérant, plusrapidement, Mers-El-Kebir et Reggane ;traçons et sécurisons nos frontières, chère-ment acquises ; rendons aux paysanspauvres et aux khammès, les terres qui leurfurent volées par les colons ; nationalisonsnos mines ; réhabilitons notre langue ; édi-fions un Etat capable de réaliser l’indépen-dance économique, par l’industrialisation etla réalisation de grands travaux, barragevert, transsaharienne, ports, aéroports,routes ; sortons nos populations de l’isole-ment et développons leurs territoires, aumoyen de plans régionaux justes et équi-tables ; gommons les disparités entre leNord et le Sud…

Tout le monde en oublia, du coup, lepremier président de laRADP, Ahmed Ben Bella,«le frère militant» quidéçut, malgré, sonvolontarisme, parfois sin-cère, avec les erreursqu’il accumula, au coursde son bref exercice, etqui transformèrent lanoblesse du projet «éga-litariste» du socialismeautogestionnaire enautant d’illusions, d’erre-ments et d’aventures quiéchouèrent dans le cul-de-sac du culte de lapersonnalité.

Houari Boumediène avait beau jeu — etce fut son premier succès politique — dedisqualifier ce projet en le déclarant produitidéologique d’importation — c-à-d marxiste— une tare dont la dénonciation, pourinadéquation avec les valeurs fondamen-tales de la personnalité algérienne lui valut,chez ses laudateurs, les lauriers du natio-naliste pur et dur qui sauva le pays desgriffes d’un système «athée».

Il le fit, non pas, en adepte de l’islamis-me, du nassérisme ou du baâthisme dont ilse gaussait et avec les égéries desquels ilavait pris de prudentes distances, son pas-sage à la Zitouna et à El-Azhar n’ayant pasformaté sa pensée et il le prouva par lasuite, en soutenant, en réformiste ulémiste

27 DÉCEMBRE 1978

Par Badr’Eddine Mili Ph

otos

:D.R

.

Celui qui disait que larévolution était une

ogresse qui mangeait sesenfants, que le peuple

était comparable à «hbelediss», qu’il fallait choisir

entre «ettaoura» et«ettaroua», la fortune ou

la révolution, avait leprofil bas en répondant au

colonel Nacer quil’exhortait, au cours d’un

congrès de l’ONM, delancer l’assaut,

immédiatement, contre«la bourgeoisie» : « Je n’aipas peur de le faire, mais

je crains qu’en meretournant, je ne trouveraipersonne derrière moi…».

La France et le Maroc, de connivence sur laquestion du Sahara

occidental, ne voyaient pasd’un bon œil cettepuissance en train

d’émerger à leurs porteset de montrer l’exemple àun monde auprès duquel

elle plaidait en faveur d’unnouvel ordre économiqueet d’un nouvel ordre de

l’information.

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des origines qu’il était resté, une visionprogressiste de l’Islam, en déclarant àLahore que les musulmans ne sauraiententrer au paradis le ventre vide et à Algerque le peuple algérien n’était pas de ceuxqui baisent les mains, fussent-elles cellesdu Commandeur des croyants.

Il eut cette attitude négatrice vis-à-visdu communisme parce qu’il était convain-cu – avec d’autres – que la Révolutionalgérienne avait sa spécificité et qu’elle nepouvait exposer son âme à la perte, enreproduisant les schémas de l’Unionsoviétique, de la RFSY ou de Cuba avecles dirigeants desquels il traitait, en chefd’Etat indépendant, même s’il se retrouvaitsur la même ligne de combat, dans l’arèneinternationale face à l’Occident.

Un credo qui ne l’empêcha pas, eneffet, de prendre position en faveur de lavoie de développement non capitaliste,plus proche de l’orientation des pays del’Est que de celle du monde dit libre, uneoption qui résultait, objectivement, soit diten passant, de la situation faite aux paysdu tiers monde par les politiques d’exploi-tation et de domination menées par l’impé-rialisme américain. Parti d’une analyseréaliste des clivages de la société algé-rienne, minée par les survivances du triba-lisme, du régionalis-me et du charlatanis-me religieux deszaouïas, il avaitconclu que seul unEtat fort, pérenne,pouvait mobilisercette société, seg-mentée et atomisée,autour d’un grand projet social fédérateuret lui inculquer les principes qui lui feraientfaire, au moyen de l’apprentissage de ladémocratie économique, à travers la GSEet la gestion collective induite par la révo-lution agraire, le bond en avant, capablede la propulser parmi celles des paysavancés. Cet Etat avait un nom : l’Etatnational, héritier de l’Etat de l’Emir dont ilfit rapatrier les cendres de Damas pour lesinhumer dans la terre sacrée qu’il défendit,un symbole qui immortalisera la résistancedu peuple algérien à la conquête colonia-le. On comprend, alors, pourquoi il ravalale parti unique à un simple appendice etmême à un appareil éloigné des centresde décision et pourquoi il substitua, trèsvite, aux pouvoirs des chefferies tradition-nelles féodales, tribalistes, régionalistes etreligieuses, viscéralement conservatriceset anti-centralistes, disséminées un peupartout dans le pays, un pouvoir monoli-thique dont les ramifications déconcen-trées — la wilaya et la commune — reçu-rent pour mission de recenser les besoinsde la société et de les répercuter au niveausupérieur, à travers les navettes d’une pla-nification adoptée comme principal moyende conception et d’action socioécono-mique, avec, pour objectif, de hisser lepays au niveau de l’Espagne de Franco oude la Bulgarie de Jivkov, les «dragons»émergents de l’ouest et de l’est euro-péens. L’idée que Houari Boumedièneavait de l’Etat à construire, était, dans sesgrands traits, déjà arrêtée et expriméedans la proclamation du 19 Juin.

Cependant, une idée, quelle que soit savalidité, est toujours confrontée à des fac-teurs et à des dynamiques qui peuvent, àl’intérieur et à l’extérieur, soit en favoriserl’accomplissement soit en freiner ou enentraver le cours. Sur ce point précis, leprésident du Conseil de la révolution, trèsréaliste et finalement, plus ouvert qu’il ne

le donnait à penser, se résolut à évoluer,rapidement et même de manière surpre-nante, accompagnant l’avancée des luttesdes classes sociales défavorisées — lesforces vives succédant, dans la séman-tique du nouveau pouvoir, aux forcesd’avant-garde d’antan — au sujet des-quelles il n’avait d’autre alternative, afin dene pas être dépassé, que de se les appro-prier comme base sociale centrale.

De 1965 à 1971-72, dates des nationa-lisations des hydrocarbures et du lance-ment de la révolution agraire, l’Etat quidevait être, dans la doctrine officielle, auminimum, un Etat national «représentatif»de l’ensemble des composantes dupeuple, prolongement historique de celuide l’Emir, catalyseur de la résistance deplus d’un siècle, s’est transformé, au boutd’un processus de décantation houleusequi a laissé sur le bord de la route beau-coup de compagnons, opposés aux nou-velles orientations, un Etat populaire quirappelait par certains de ses côtés, lesdémocraties de l’Est, hier vilipendées.

Ce nouvel Etat, fonctionnant sur lemode de la gouvernance unique, sansélections, hormis celles qui concernaientles strates inférieures de l’édifice – wilayaet commune – reposait, comme en Irak, en

Syrie et au Yémen du Sud,sur une large allianceregroupant paysans, tra-vailleurs, femmes et jeunes,scellée en 1976, par uneCharte nationale, un corpusde définitions et de projec-tions de l’être national etsocial algérien, corrigeant et

révisant la Charte d’Alger de 1964, dansune volonté, expressément affirmée, d’al-ler plus loin qu’un texte analogue, d’inspi-ration nassérienne, adopté plus tôt enEgypte par le pouvoir des officiers libres.

Houari Boumediène qui recélait, en lui,quelques vertus de Mehmet Ali, le père ducapitalisme d’Etat égyptien et aussiquelques autres du président populisteargentin, Juan Perón, qui ont fait les beauxjours du césarisme nationalitaire, étaitpressé, parce que le temps lui était comp-té, d’ériger un secteur public capitalistique,omniprésent et omnipotent, à l’exclusionde toute activité privée stratégique qu’iljugeait, par définition, exploiteuse.

L’économie nationale, dotée de moyensde financement pharaoniques, sollicités,pour la plupart d’entre eux, auprès desplaces de Paris et de Londres, en raisond’un pétrole cédé à bas prix, déclaré«rouge» par les Français, avait étéconçue, dans le cadre des premiers plansquadriennaux, comme une économie à fortcoefficient d’intégration et dont il étaitattendu une croissance auto-centrée etauto-entretenue, bénéficiant, en priorité,aux couches les plus démunies de lapopulation. Elle devait, par ce biais, favori-ser la valorisation des ressources enhydrocarbures par la pétrochimie, le déve-loppement de l’agriculture «réformée» et ledécollage d’une industrie lourde calquéesur le modèle soviétique, sur les conseilsdu lobby industrialiste conduit par BelaïdAbdessalem et son conseiller Destanne deBernis, l’économiste français marxiste,père du concept des industries industriali-santes. Le pari était audacieux : outre quel’Etat n’était pas, encore, bien implanté,car contesté par les forces qui ne l’avaientpas accepté ; outre que les sources definancement, mises à la disposition par lesclubs bancaires étrangers, n’étaient pasinnocentes d’arrière-pensées politiques ;

outre que la machine, poussée à bout, ris-quait la surchauffe et que les résultatsn’étaient pas garantis du fait de la faibles-se de la culture d’entreprise et de la rare-té, au sein de la population, d’origineessentiellement paysanne, des qualifica-tions nécessitées par la nature et le gigan-tisme des projets, la politique économiquede l’Algérie faisait peur à ses voisins. LaFrance et le Maroc, de connivence sur laquestion du Sahara occidental, nevoyaient pas d’un bon œil cette puissanceen train d’émerger à leurs portes et demontrer l’exemple à un monde auprèsduquel elle plaidait en faveur d’un nouvelordre économique et d’un nouvel ordre del’information. Houari Boumediène pouvait,enfin, savourer son triomphe porté sur lesfonts baptismaux de la gloi-re, applaudi à l’Assembléegénérale de l’ONU, prési-dée par Abdelaziz Boutefli-ka. Entraînant, derrièreelle, 120 pays non alignés,réunis à Alger en 1973,délivrant avis et conseilsaux chefs les plus charis-matiques de la planète,Castro, Indira Gandhi, Tito,Allende, le Négus, Maka-rios, Pham Van Dong…L’Algérie avait son mot àdire sur toutes les ques-tions litigieuses à l’Opep età l’Opaep, entre l’Irak etl’Iran, à propos des affairesd’Afrique, du Maghreb etdu Machrek, notamment de la Palestineavec laquelle Houari Boumediène sedisait, inconditionnellement, solidaire,«qu’elle eut raison ou tort», affaires surlesquelles Henry Kissinger était venu leconsulter, une fois à Alger, racontant dansun des tomes de ses mémoires, «lesannées orageuses», qu’il mesurait l’intérêtque portait l’homme à la cape noire, à saconversation, au nombre de havanes qu’ilécrasait dans le cendrier. L’Algérie decette époque était de toutes les concerta-tions, et de tous les fronts de résistancepanarabe et tricontinentale, recevant Yas-ser Arafat, Hafez El Assad, Maâmar ElKadhafi, Georges Habbache, NayefHawatmeh, Mehdi Ben Barka, N’GuyenThi Binh, Le Duc Tho, Ismaël Abdelfattah,Abdelkhalek Mahjoub, Khaled Baghdache,Carvalho, Carlos, Curiel, Eldridge Cleaveret Timothy Leary, les journalistes Paul

Balta, Jean Lacouture, Roland Delcour etEric Rouleau, les poètes et artistes Mah-moud Darwich, Cheikh Imam, FouadNejm, Angela Davis, Myriam Makeba,Jane Fonda, Nina Simone, Archie Shepp,les stars du premier Festival culturel pan-africain, Joan Baez, Marcel Khalifa, lescinéastes italiens, français, indiens, égyp-tiens, anglais, américains, les économistesSamir Amin, Gunder Franck, Dowidar, leschercheurs Anwar Abdelmalek, JacquesBerque, Maxime Rodinson, Boutros Bou-tros- Ghali…. C’est du reste, sous le gou-vernement de Houari Boumediène quefleurirent les grandes écoles picturalesd’Issiakhem, Khadda et Martinez, que lecinéma «El Djedid» de Laskri, Merbah,Rachdi, Haddad, Ifticène, Tolbi, Bouamari,

Beloufa et HachemiCherif moissonnait lesprix aux festivals inter-nationaux aux côtés deChroniques desannées de braise deLakhdar Hamina, queKateb Yacine, TaharOuatar, Benhadougaet Boudjedra publiaientleurs œuvres théâ-trales et littéraires ico-noclastes. L’Algériemontrait à ses visiteursles fleurons de sonindustrie : Arzew, ElHadjar, Draâ Benkha-da, Tizi- Ouzou, BabaAli, Mostaganem, Aïn

Smara, Skikda, les deus ex machina sortisdes étuves du laboratoire du plan d’Abdal-lah Khodja. Elle leur faisait voir Tamezgui-da, Tessala El Merdja, El Kennar, les vil-lages socialistes aux noms volés au tempsfigé. Houari Boumediène, attentif à tout,portait un intérêt cardinal aux médias enqui il voyait les porte-voix de son messageà l’opinion nationale pour la mobiliserautour des «tâches d’édification nationale»et aussi à l’opinion internationale, notam-ment, africaine et arabe, d’où l’action dedéveloppement de la RTA dont il fit une ins-titution-phare. Il lui fit accueillir, dans lemême but, les voix des mouvements delibération de la Palestine, du Polisario, de larésistance chilienne, du MPAIC qui diffu-saient leurs programmes, à partir du boule-vard des Martyrs.

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 7

ou l’œuvre inachevée27 DÉCEMBRE 2012

Suite en page 8

L’idée que HouariBoumediène avait de l’Etatà construire était, dans sesgrands traits, déjà arrêtée

et exprimée dans laproclamation du 19 juin.

Il entrait à Alger, àl’ombre de Ben Bella,

prenant garde de ne pas semontrer sous les feux de larampe, mais détenant les

leviers essentiels, leministère de la Défense etle poste de premier vice-président du Conseil des

ministres, un observatoireprivilégié de la scène à

partir duquel il pouvait, lemoment venu, mettre àexécution le projet qui

l’habitait depuis toujours.

Page 8: LE P-DG DE SONATRACH C’EST QUI - … · Houari Boumediène ou l’œuvre ... Le Mouvement de redressement du Front de libération natio-nale vient de saisir officiellement Abdelaziz

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 8

L’Algérie avait le vent en poupe jusqu’àce qu’elle rencontra les vents contraires, laconjonction entre les forces internes etexternes, hostiles au «pouvoir révolution-naire», grandies dans le ressac et leséchecs de la révolution mondiale. HouariBoumediène fut surpris parla contre- productivité decertains de ses choix et parla faiblesse de réactivité decertaines forces sur les-quelles il comptait, syndi-cats ouvriers et étudiants,bridées, normalisées etdémonétisées par l’article121 et son système de gou-vernement autocratique,fermé à la démocratie poli-tique. Il souffrit, d’abord, devoir la révolution agrairesabotée par l’administrationnoyautée par les fils desgrandes tentes. Il se renditcompte, ensuite, que l’in-dustrialisation n’a pascumulé les effets escomp-tés et qu’elle n’a pasdébouché sur la prise en charge desbesoins de consommation courante de lapopulation soumise à la rareté, au rationne-ment, ajoutés à l’enfermement, puisqueinterdite de voyage et d’émigration. Ilconstata enfin que la réforme de l’universitéa été déviée de son sens par les conserva-teurs qui avaient obtenu la dissolution del’Unea phagocytée par la JFLN. La révolu-tion culturelle qui devait accoucher del’homme algérien nouveau sacrifia le bilin-guisme sur l’autel de l’authenticité, sanspour autant reconnaître la langue tama-zight, un échec qui ouvrit la porte à l’isla-misme, un courant idéologique éloigné desvaleurs du peuple algérien. Finalement,Houari Boumediène se retrouva isolé, faceà la montée de la bourgeoisie d’Etat qui

refusa de le suivre dans la «gauchisation»du pouvoir qu’il comptait faire avaliser par le4e congrès du FLN, fort du soutien critiquedu Pags et des intellectuels marxistes ettiers mondistes revenus sur la scène poli-tique. Lâché par certains membres du grou-pe d’Oujda, comme Kaïd Ahmed et Chérif

Belkacem, tous deuxéloignés pour des rai-sons différentes, aprèsla disparition d’AhmedMedeghri, critiqué pourles excès du «Big Bro-ther», la sécurité militai-re, et harcelé par lesaffaires cumulées deChaâbani, Krim, Khider,le chef n’était plusincontesté et incontes-table. Il chancelait surun piédestal en argile.

Il ne tapait plus dudoigt sur le micro pourassener les «on adécrété», en se lissantla moustache, le sourirepudique et entendu.Son dernier baroud fut

celui dont Ferhat Abbas, Benyoucef Ben-khada, Hocine Lahouel et Cheikh Kheirredi-ne essuyèrent les flammes accusés «defomenter une contre- révolution bourgeoi-se», et placés en résidence surveillée.

Celui qui disait que la révolution était uneogresse qui mangeait ses enfants, que lepeuple était comparable à «hbel ediss»,qu’il fallait choisir entre «ettaoura » et «etta-roua», la fortune ou la révolution, avait leprofil bas en répondant au colonel Nacerqui l’exhortait, au cours d’un congrès del’ONM, de lancer l’assaut, immédiatement,contre «la bourgeoisie» : «Je n’ai pas peurde le faire, mais je crains qu’en me retour-nant je ne trouverai personne derrièremoi…» Malade, contemplant le grand chan-tier en jachère, obéré par les dettes et atta-

qué de toutes parts, il accomplissait ainsison destin, lui qui avait coutume de dire qu’ily avait «deux catégories d’hommes, ceuxqui sont dans l’histoire et ceux qui forgentl’histoire». Il ne se doutait pas que le chevalde Troie était, déjà, dans la cité et qu’unautre monde était en train de poindre à l’ho-rizon. La Yougoslavie, Cuba, l’Irak, le Sud-Yémen, la Libye, l’Union soviétique elle-même et son empire allaient disparaître dela surface politique de la terre. Ce n’étaitplus qu’une question de temps.

Accompagné à sa dernière demeure parle gotha des grands, au rythme d’une orai-son funèbre lue sur le tempo d’un gospel,Houari Boumediène laissera le souvenird’un fils du peuple disparu prématurément.Le rideau tombait sur13 ans d’un règne sanspartage. Le présidentbéninois, MathieuKérékou dira, le visageen larmes, que le«grand frère nous aappris la stratégie de latactique et la tactiquede la stratégie», despropos, un peu surréa-listes, qui se perdirentdans le bruit assourdis-sant des réacteursd’avions atterris sur letarmac de Dar-El-Beïda qui deviendra,quelques jours plustard, «l’aéroport Houa-ri-Boumediène»… Sous la forte prégnancede la nostalgie nourrie par toute une géné-ration d’Algériens, l’homme de la médecinegratuite, du dinar fort, de la pépinière decadres issus de l’ENA et du volontariat étu-diant, du chèque étalé sur le bureau de Léo-nid Brejnev pour desserrer l’étau israélienautour du déversoir du général Chazly, res-tera dans l’imaginaire de celle-ci comme lepère de l’ANP, le bâtisseur de l’Etat national

moderne, celui qui hissa l’Algérie au plushaut niveau du concert des nations. Certes,au prix d’un lourd déficit en libertés et endroits humains, promis pourtant parNovembre et la Soummam, les véritablesmatrices fécondatrices de la Républiquealgérienne démocratique et sociale… Unrappel à ceux qui sont tentés de l’oublier…

PS 1 : Entre autres «prouesses» accom-plies par François Hollande, les observa-teurs ont noté celle par laquelle il réussit àfaire applaudir par le Parlement algérien lenom du général de Gaulle, présentécomme le chef de la résistance anti-alle-mande qui siégea à «Alger, capitale de laFrance libre» ce qui a dû, certainement,

faire se retourner dans leurtombe les martyrs, victimesdes opérations Jumelles etPierres précieuses et desaffres de la pacificationordonnées par un militairedéterminé à casser lepeuple algérien au moyend’une guerre d’extermina-tion.

PS 2 : A cette «proues-se» s’en ajouta une autre quifit imputer à Léopold SédarSenghor la fameuse formulede «la langue française butinde guerre» généralementattribuée à Kateb Yacine,une manière de «corriger»les intellectuels algériens

francophones. Une précision qui nousconforte dans notre appréciationdu contenu néo-colonialiste de la franco-phonie, vu que celle-ci fut la colonne ver-tébrale de la négritude, une doctrine for-gée par le premier président sénégalaiset défendue par son successeur AbdouDiouf, l’actuel secrétaire général del’Organisation.

B. M.

Suite de la page 7

Tout le monde en oublia, du coup, le premier

président de la RADP,Ahmed Ben Bella, «le frère

militant» qui déçut,malgré son volontarisme,parfois sincère, avec les

erreurs qu’il accumula, aucours de son bref exercice,et qui transformèrent la

noblesse du projet«égalitariste» du

socialismeautogestionnaireen autant d’illusions,

d’errements etd’aventuresqui échouèrent dans le

cul-de-sac du culte de la personnalité.

Houari Boumediène futsurpris par la contre-

productivité de certains deses choix et par la

faiblesse de réactivité decertaines forces sur

lesquelles il comptait,syndicats, ouvriers et

étudiants, bridées,normalisées et

démonétisées par l’article121 et son système de

gouvernementautocratique, fermé à la

démocratie politique.

Alors que le conflit syrienest devenu «ouverte-ment intercommunau-

taire», Lakhdar Brahimi,l’émissaire onusien, poursuitmalgré tout une mission diffici-le en Syrie qui devrait prendrefin dimanche, appelant à unaccord pour mettre fin à laguerre civile.

Ainsi, après avoir eu unentretien lundi avec le prési-dent syrien, il a rencontré lelendemain une délégation deresponsables du Comité decoordination pour le change-ment national et démocratique(CCCND, opposition interne)qui regroupe des partis de lagauche marxiste, nationalistearabe, socialistes et kurdes.Le CCCND, qui rejette touteintervention militaire étrangè-re, a refusé d’adhérer à laCoalition de l’oppositionsyrienne créée à Doha sousl’égide du Qatar et de l’Arabiesaoudite.

A ses interlocuteurs dupouvoir syrien et de l’opposi-tion interne, Lakhdar Brahimi afait part d’une propositionaméricano-russe de sortie decrise, à savoir un accord sur

la constitution d'un gouverne-ment de transition ayant tousles pouvoirs et le maintien deBachar Al-Assad jusqu'auterme de son mandat en 2014avec l'impossibilité pour lui dese représenter pour un nou-veau mandat. Lakhdar Brahimia souhaité que «toutes lesparties se prononcent pourune solution à laquelle aspirel’ensemble du peuple syrien».

Le président syrien, à encroire la télévision d’Etat, l’aassuré de «l'engagement dugouvernement à faire réussirtous les efforts visant à proté-ger la souveraineté et l'indé-pendance du pays». Sansplus.

Tandis que la délégation duCCCND, selon son porte-parole Raja Al-Nasser, a esti-mé avoir «compris que M. Bra-himi devrait avoir d'autresréunions avec les respon-sables syriens (...) et il y agrand espoir que cela aboutis-se à des accords ou des avan-cées positives».

Et ce, tout en insistant surle fait que «la seule issue estun gouvernement transitoire,disposant de tous les pou-

voirs, qui conduira le pays àbon port (...) La solution poli-tique est la seule issue et celapasse par la constitution d'unnouveau régime démocratiqueà la place du régime actuel».

L’accord américano-russe asuscité la colère de l’autre par-tie de l’opposition syrienne.Les Comités locaux de coordi-nation, l’un des acteurs descontestations populaires aurégime de Bachar, ont affirméhier qu’ils «rejettent toute ini-tiative qui forcerait les Syriensde choisir entre un compromisinjuste ou la poursuite descrimes par le régime», insis-tant pour que «Assad et tousles responsables politiques,militaires et sécuritaires» quit-tent «le pouvoir».

Les Frères musulmans,soutenus par le Qatar et lesmonarchies du Golfe, sont surla même longueur d’onde,assurant tenir «pour respon-sables le Conseil de sécuritéet toutes les organisationsinternationales pour les crimescontre l'humanité commis parBachar Al-Assad et sesgangs». Sur le terrain, où leconflit prend ouvertement une

tournure intercommunautaire,les chrétiens syriens ont célé-bré la fête de Noël dans un cli-mat d’inquiétude.

Samedi, des groupes isla-mistes du Front Al-Nosra affiliéà Al-Qaïda, ont menacé d’atta-quer deux villages chrétiens sileurs habitants n’en délo-geaient pas les forces deBachar.

A vingt km de ces deuxlocalités chrétiennes, le villagealaouite d’Al Maan est tombéaux mains des combattants duFront Al-Nosra qui se sontaussitôt livrés à des exactionscontre les civils. Comme ilsl’ont fait lors de la prise du vil-lage alaouite d’Aqrab tuant125 personnes. Quelquessemaines auparavant,menaces à l’appui, des com-battants turkmènes agissantdans le cadre de l’Arméesyrienne libre (ASL) avaientappelé les Arméniens à quitterleurs villages. Ainsi au mas-sacre des sunnites par bom-bardement ou aux exactionscommis par les forces deBachar Al-Assad répond unelogique de massacres perpé-trés par les djihadistes du

Front Al-Nosra et leurs alliésd’Ahrar Cham ou de GhourabaAl-Sham (des Turcs et desmoudjahidine venus d'Asiecentrale).

L’opposition syriennebasée à Doha minimise biensûr le poids des djihadistes quimontent en puissance, expli-quant que si des Syriens rejoi-gnent les groupes islamistesen masse c’est en raison del’immobilisme des Occiden-taux qui refusent (pour l’heu-re) d’intervenir plus que paradhésion aux idéaux d’Al-Qaïda, dont tous ces groupesse revendiquent. A voir !

H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

Lakhdar Brahimi, missionde la dernière chance ?

Par Hassane Zerrouky

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Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 9

D ans la commune mixte deOued-Marsa, à Cap-Aokas,entre 1952 et 1955, l’hôtel

Moska — qui s’appellera beaucoupplus tard hôtel du Cap— est érigé encentre de torture. Les cris et les hurle-ments de douleur des suppliciésfusaient dans la nuit et s’entendaient àplusieurs encablures à la ronde. Ilsarrivaient même jusqu’aux oreilles sen-sibles des enfants de l’administrateurcivil. La femme de celui-ci exigea alorsde son époux le déplacement de celieu de détention qui sera, à compterde l’année suivante, établi plus loindans une ferme de colon à la sortie estdu village d’Aokas. Le camp deconcentration de Cap-Aokas fut créépar les forces coloniales en juillet 1956.Le choix de son emplacement dans laferme du colon Tourneux fut déterminépar la présence d’une trentaine degrandes et profondes amphores(cuves) au col étroit où l’on enfermaitles vins. Ces grands récipients cylin-driques désaffectés, munis d’un systè-me de fermeture hermétique découra-geant toute tentative d’évasion, furentutilisés comme cellules pénitentiaires.Des condamnés transférés de toute larégion dans ce camp de la dernièreheure étaient mutilés et défigurésavant d’être jetés dans ces oubliettesjusqu’à ce que mort s’ensuivît.

Dans le noir le plus completLa chambre des tortures était une

vaste construction close, genre entre-pôt, dont les poutres apparentes duplafond soutenaient une poulie portantune corde servant à hisser des far-deaux au-dessus d’un bassin avant deles plonger dans le liquide noirâtre ;ces fardeaux étaient en l’occurrencedes prisonniers ficelés comme despaquets de linge. A proximité du réser-

voir d’eau, en vue d’un usage barbare,fut montée une installation produisantde violentes décharges électriques.Ces électrocutions provoquaient despertes de connaissance brutales, desconvulsions, des brûlures au point decontact ou, quelquefois (heureusesdélivrances !) des morts instantanées.

Isolement cellulaire…Lorsqu’on verrouille derrière le pri-

sonnier la porte en fonte de l’amphore,et qu’il se retrouve seul dans le noir leplus complet, des pensées horriblesl’assaillent aussitôt. Peut-être que sestortionnaires le laisseraient-ils croupirdans ce trou ? Une détresse accablan-te l’envahit, une sensation affreuse desolitude et d’impuissance. Peut-êtreest-ce réellement la fin ? A cette idée,les pensées du prisonnier allaient à safamille, surtout à la mère qui doit êtrerongée d’inquiétude. Puis, sentant dufond de son être monter une force mys-térieuse, il s’entendit murmurer commedans un rêve : «Allez, il faut tenir lecoup ! Ne pas s’abandonner au décou-ragement. Dieu est grand. Et vive laRévolution !»

Cris d’effroi…D’un moment à l’autre, jour et nuit,

des cris déchirants parviennent auxoreilles du détenu accroupi dans l’am-phore. Des captifs sont en proie auxaffres de la torture. Ces hurlements deterreur et de souffrances font terrible-ment accroître le désespoir et l’angoissedes autres prisonniers. Même les ber-gers évitaient de faire paître leurs trou-peaux aux environs du camp de la mortpour ne pas entendre ces cris d’effroi.

Interrogatoire muscléQuelques jours plus tard, le prison-

nier entend les pas réguliers des sol-

dats venus le chercher pour un nouvelinterrogatoire. En sortant de sa cellule,il met instinctivement les mains devantses yeux aveuglés par la lumière écla-tante du jour. Dans la salle des tor-tures, on commande au prisonnier dese déshabiller et de s’asseoir sur unechaise. Aussitôt, les questions toni-truantes fusent :

«Qui collecte les fonds pour les fel-lagas ? Quelle maison accueille lesmaquisards ? Comment s’appelle lechef des terroristes ?»

Et la réponse, toujours la même,sort de la bouche de la victime : «Je nesais pas, je ne sais pas.»

L’adjudant parlant couramment lekabyle, s’adresse au prisonnier :«Écoute mon petit, il vaut mieux nousdonner les noms des fellagas.

De toute façon, tu ne peux pas leurnuire puisqu’ils sont déjà dans lemaquis. Et toi, tu pourras enfin rentrerchez toi sain et sauf.» Silence…

Supplices…Tout à coup, les bourreaux se ruent

sur la victime pour l’attacher. D’abord,ils engagent un solide bâton sous lesgenoux, puis ils lient les poignets et lesavant-bras de part et d’autre de latrique, si bien que tout le corps s’entrouve plié en deux. L’une des deuxextrémités de la corde qui pend d’unepoulie est ensuite fixée entre lesjambes, au milieu de la tige en bois. Entirant sur l’autre bout de la corde, lamasse humaine est extirpée de la chai-se puis, la tête en bas, elle est hisséepar à-coups comme un ballot jusqu’au-dessus du bassin rempli d’eau savon-neuse, sale et salée. Alors, la torturepar immersion peut commencer.

Le corps est plongé brutalementdans le liquide poisseux. En apnée, leprisonnier éprouve une sensation ter-rible d’étouffement ; il est au bord del’asphyxie. Il a l’impression que tout

son corps est sur le point d’exploser.Ne tenant plus, il tente de respirer ;aussitôt, le liquide s’engouffre à flotsdans ses poumons. Mais au momentoù la mort par noyade semble irrémé-diable, il est retiré de l’eau.

Il émerge brusquement la bouchegrande ouverte et avale d’un coup unegrande quantité d’oxygène jusqu’àl’étourdissement.

Suspendu dans le vide, l’eaudégoulinant de son corps, la victimecontinue à être pressée de questions.Si la réponse tarde à venir ou ne satis-fait pas le tortionnaire, le mauvais trai-tement est répété en conséquencejusqu’à arracher des aveux complets ;ceux-ci sont parfois inventés de toutespièces par la victime pour que cesseson pénible et long calvaire. Parfois, leprisonnier est transféré de sa cellulevers le camp de toile où sont regrou-pés les prisonniers près d’être relâ-chés. La tête hirsute, les yeux plissésdevant l’éclat de la lumière du soleil, ilest accueilli par les autres détenus quisont touchés par la maigreur et lamauvaise mine de leur compatriote…

Ce qu’il faut retenirAuparavant, de 1952 à 1955,

c’était à l’hôtel Moska (plus tard appe-lé hôtel du Cap) que les colons prati-quaient la torture. Ensuite, les forcescoloniales créèrent en juillet 1956 lecamp de concentration de Cap-Aokas.

C’était dans la ferme du colon Tour-neux, qu’on érigea ce lieu de détentionet de torture. Les prisonniers étaientenfermés dans des amphores géantesutilisées précédemment comme cuvesà vin par le fermier français.

Bastonnade, électrocution, noya-de, étouffement, blessures diverses...sont les méthodes de tortures utiliséespar les bourreaux de ce centre dedétention. Parmi les Algériens et lesAlgériennes qui séjournèrent dans cecamp de concentration, beaucoup sontmorts, ou traumatisés, ou handicapésà vie, ou détraqués, ou…

Khaled Lemnouer

50e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE : CENTRE DE TORTURES «TOURNEUX» DE CAP-AOKAS

Les «bienfaits» de la colonisation

• A Alilou, omri jet'écris par le biais dece journal pour te direque même si tu neveux plus me parler, turesteras à jamais celuiqui occupe mon cœur

Samira qui t’aime

• S'il y a un refuge depaix et liberté, c'estbien toi ma perle, tume fais sentir toutesles couleurs d'amour.Happy new year,assegwas amegaz,que 2013 te rendeheureuse.

AFRB

• A mon Lyès adoréEncore une journée àguetter ton image,encore une journée àt'attendre, une journéeparmi tant d'autres oùse mêlent amour,espoir et incertitude,encore une journée oùmême si tu es loin demoi, même si je netrouve pas de raisons àtes silences, j'aime àcroire que tu m'aimeset que tu sauras tou-jours me trouver car tues ma moitié, l'autrepartie de mon être.

La bohémienne

THE DAY AFTER

Titre d’une production cinématographique d’aventureet de science-fiction américaine

Enfin presque, nous y sommes par letitre de l’œuvre seulement. La réalitévraie nous dépasse, nous (incrédules ?)qui gobons n’importe quelle informationsupposée intemporelle venir de loin(cette fois-ci de chez les Mayas — excu-sez du peu). Nous avons déjà vécu (…survécu à…!) la longue nuit des «Barbu-barbouz» et leurs promesses d’un idéalrétrograde. Vous rappelez-vous lesmoyenâgeuses prévisions alarmistes deNostradamus. Plus près de nous, toutprès même la période du fameux DaVinci Code, le maçonnique livre et filmperturbant, dérangeant sur «les Illumina-tis», récemment encore les farfeluesprédications d’un Parfumeur, de mêmeque pour l’avènement historique du pas-sage au millénaire avec le péril de laphase du «bug de l’an 2000» et bienentendu tant d’autres encore passés et àvenir. De ces histoires, toutes aussi fan-tasques qu’abracadabrantes les unesque les autres, il n’y aurait qu’un seul etunique point commun : comment se pré-server de la destruction, de la folie col-lective, se prémunir du désastre natu-rel… Tout en soulageant et soustrayantaux gens naïfs le plus possible de leursavoirs en monnaies bien sonnantes,point commun si bien agencé par le toutdernier film de C. Gavras, Le Capitalavec Gad El-Maleh dans le rôle du ban-quier. Heureusement ce 24 décembre, lesurlendemain du jour d’après, nous

ramène de la saine lecture sur entreautres le quotidien le Soir d’Algérie, oùA. Akika (cinéaste) signe dans son Evo-cation en page 6 le souvenir, l’hommagepour feu Youcef Sebti. Une poésie biende chez nous est là, présente.

Tandis qu’en page 7 de Vox Populi, ily a, en plus du papier de Farouk Zahiavec son «Vieux Rêve de M. le Maire»,c’est bien sûr et positivement la proseeffective et non éphémère en la signatu-re de Ahmed Zir, le Eulmiste. Eh ! Oui,encore et toujours lui. Aujourd’hui, il réci-dive pour «… un Voyage…» (est-ce uneinvitation ?) par ses cogitations. Il prendson envol de la ville lumière d’antan versl’essor de sa poétique pensée.

Déjà, dès 1980 «…Tsha du djénie,mon salaud…» lui avaient lancés sesamis cinéastes (amateurs !?!) lors desdifférentes rencontres organisées par laCinémathèque d’Alger d’alors, dirigéepar Boudjemaâ Kareche pour des pro-jections de films non professionnels.

Et… lui, sans se départir ni abandon-ner son sourire avec sa voix toute rem-plie de courtoisie et en toute modestierépondit : «Iaay chek» —merci.

Lorsque dans cet entrefilet de Voya-ge il est écrit : «…Derrière les réacteursgrondant du transporteur, une traînée defils noués coupés, renoués par desmains fileuses et lieuses de la sages-se…» ne serait-ce pas aussi représenta-tif comme dans cette séquence du film

Les cavaliers de Haupenheimer avecOmar Sharif et Jack Palance. Le méprisexprimé pour cette chose dans le ciel parce vieux chef de tribu afghane qui regar-de passer là-haut très loin un avion àréaction laissant sa traînée de fuméederrière lui, image du progrès envahis-sant est très significatif. Alors que lui tou-jours dans sa fierté et son altier maintienbien que claudicant ne pense qu’à l’en-jeu, gagner la course de chevaux devantle Seigneur, leur maître.

N’y aurait-il pas aussi une certaineressemblance antagoniste dans le mes-sage par interphone dans l’avion, aspectcorvéable laconique presque imperson-nel «…atterrissage dans quelques ins-tants…(?!?)», et ce, voyageur âgé, vieuxenlevant son chèche jauni pour se coifferd’une casquette murmurant : «-C’est sontour !». Il est écrit aussi : «Sur le tarmac,entre chien et loup, les crêtes des mon-

tagnes alentour se précisent en contre-jour. Soudain, le soleil rougeoyant esthappé par une main invisible et puissan-te… La nuit est là…». Pour MustaphaBadie, ce n’est pas le même symboleavec son merveilleux long métrage : LaNuit a peur du Soleil. Bien heureuse-ment, le Rêve poétique comme dans lecinéma permet des écarts et introduitl’Espoir comme pour détendre l’atmo-sphère à l’image de : … un enfant, à latête pleine d’impressions indélébiles dupays natal des aïeuls, revient en cou-rant, récupérer son dessin naïf (des col-lines, des nuages, des arbres une mai-son) oublié… Mais pour cet aéronef, lelendemain, son ventre plein, il y aura laroutine du vol retour … à 9h… conclutnotre ami, allusion faite à… la matricemécanique…

AmiKalement KordialDjKA

Combien d’aveux sont arrachés sous d’atroces supplices ? Combiende victimes algériennes soumises à la question sont mortes sous la torture? Combien d’Algériens souffrent de traumatismes et d’infirmités suite auxmultiples sévices subis ? On a froid dans le dos devant toutes cesinventions de souffrances, devant tous ces instruments de torture aveclesquels l’homme dit «civilisé» martyrisa son semblable…

l Nous, les PES de la wilaya de Mostaganem, tenons à exprimer à notrenouvel inspecteur de langue française notre admiration devant l'érudition, lesavoir-faire et la grande simplicité qui le caractérisent, et dont nous profitons.Bonne année parmi nous.

l A propos des réunions tripartites dites marathon, il y a des décisions maispoint d'application. Pour le secteur privé, si mais pour le public, niet !Exemple, le SNMG est toujours à 9 000 DA. A ce jour, le syndicat bla-bla n'arien pu faire pour imposer l'application du SNMG partout.

M. K. Akaoudj

Phot

o:D

.R.

Paroles de citoyens

TTEEXXTTOO

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Ce retard de près de deuxmois est imputé par le secrétairegénéral par intérim, MouradDaïfallah, à l’Union de wilaya del’UGTA Annaba.

«Nous avons demandédepuis cette date (débutnovembre Ndlr) au secrétairegénéral de l’union de wilaya de

designer quelqu’un pour supervi-ser les élections, mais nousn’avons rencontré que silence etfuite en avant», a affirméDaïfallah.

Et d’ajouter : «Devant cettesituation que nous considéronscomme un blocage délibéré,nous avons décidé d’organiser

ces élections en présence d’unhuissier de justice». L’opérationélectorale aura lieu trois joursaprès le dépôt des candidatures,soit le 25 du même mois, tient àpréciser la même source.

Des travailleurs du complexen’arrivent pas à comprendre toutce retard pour le renouvellementdu syndicat d’entreprise, alorsque certains autres le lie auxproblèmes ayant marqué l’usinedepuis le mois de juin dernier etqui ont opposé une majorité à ungroupuscule manœuvré par unancien SG du syndicat.

D’où les tergiversations dul’Union locale pour la tenue desélections syndicales.

Le résultat qui en sortira neserait pas favorable au groupe,selon les dires de nombreux tra-vailleurs. Tout cela ne contribuenullement au retour de la séréni-té au complexe, estime-t-on.

Et cela ne fera qu’aggraverun peu plus une situation trèsdifficile pour la filiale algériennedu géant mondial de l’acier.

Ces derniers mois, elle aenregistré une grande perturba-tion dans la production qui était

très en dessous des objectifsfixés. Elle s’est répercutée surles finances de la filiale qui aperdu lors du mois de novembreécoulé seulement, près de 4 mil-lions de dollars. En ce sens,d’anciens sidérurgistes du tempsde Sider, où la production avaitatteint les 1, 5 million de tonnes,avertissent sur les dangers quipourraient survenir si la situationvécue présentement n’est pasprise en charge sérieusement etrapidement au seind’ArcelorMittal Annaba.

A. Bouacha

Le dépôt des candidatures pour les élections de renou-vellement du syndicat de l’entreprise ArcelorMittal Annabaont été fixées par le conseil syndical au 22 janvier 2013.Elles étaient prévues en principe juste après celles ducomité de participation (CP) qui ont eu lieu au début dumois de novembre écoulé.

ÉLECTIONS DU SYNDICAT D’ARCELORMITTAL ANNABA

Le syndicat les fixe à la fin janvier 2013

A quelques jours de l’organi-sation des élections relatives aurenouvellement partiel de lacomposante de la Chambrehaute du Parlement, prévue le 29du mois en cours, le «marché»des voix est en ébullition, ausein du collège des grands élec-teurs, récemment installés !

«Les voix seront accordées au plusoffrant, sans aucune considérationpartisane ou autres qualités intrin-sèques du candidat», estime-t-onparmi les nouveaux «faiseurs de séna-teurs».

Les règles du jeu, donc, sontconnues de tous et le résultat obtenupar chaque postulant ne peut querefléter son «poids» en termes finan-ciers. N’avons-nous pas vécu, à Mila,

un cas des plus burlesques, en décou-vrant après dépouillement, qu’un can-didat aux sénatoriales a obtenu… zérovoix ! Comble du ridicule, ce candidatn’a même pas voté pour lui-même,préférant négocier sa voix en faveurdu mieux-disant, à l’époque. Pour lerendez-vous du 29 décembre donc, onne va pas déroger à cette «règle»imposée par les nouveaux barons dela politique, au vu et au su de tout lemonde, sans que personne ne trouveà redire !

A Mila, 7 candidats seront en lice. Ils’agit du candidat officiel du FLN, enl’occurrence le P/APW sortant, HocineSeddiki, en plus d’un candidat FLN (àtitre indépendant) en la personne deBourekba Noureddine, membre de lamouhafadha et de l’APC d’Aïn BeïdaAhriche. Le RND a opté pour un cer-tain Benseghir, membre de l’APC de

Ouled Khelouf, entrepreneur de sonétat, qui répond aux critères exigésdans ce genre de compétition, par lecoordinateur de wilaya de ce parti, lesénateur sortant Ammar HadMessaoud. Le MPA va miser surBenchaoui Nadia, élue sur la liste dece parti et vice-présidente de l’APC deMila et, plus important encore, sœurdu sénateur actuel et homme d’af-faires à Mila, Benchaoui Abdelwakil.AHD 54 va être représenté par un éluà l’APW, l’avocat Mokhtar Mehazem,tandis que Meghzili Rachid, ancienP/APC de Grarem et élu actuellementsur la liste FM dans la même localité,va représenter le Front Moustaqbel,et, enfin, le parti El Fedjr El Djadid, quia décroché l’APC de Rouached, vamiser sur ce même P/APC, à savoirAmmar Dekhmouche.

A. M’haïmoud

MILA : ÉLECTIONS SÉNATORIALES

Les enchères au «marché des voix»battent leur plein !

Les éléments de la section desécurité et d’intervention relevant dela Gendarmerie nationale ont réussi,mardi dernier, au cours d’unepatrouille de routine, au niveaud’une plage de la ville d’El Kala, àappréhender trois personnes en pos-session de 5,5 kg de corail brut.

Les mis en cause ont été presen-

tés devant le procureur de laRépublique près le tribunal d’ElKala.

Par ailleurs, au cours de la mêmejournée, sur l’autre versant de lawilaya, les gendarmes ont procédé àl’arrestation de cinq personnes enpossession de 1 000 bouteilles devin, lors d’une descente inopinée au

niveau d’un quartier chaud de la villede Dréan. Présentées devant le pro-cureur de la République près le tri-bunal de la ville, trois personnescomparaîtront en citation directealors que les deux autres ont étéécrouées, pour détention et venteillicite de boissons alcoolisées.

Daoud Allam

EL TARF

Saisie de 5,5 kg de corail à El Kalaet 1 000 bouteilles de vin à Dréan

Le Soir de l’Est

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JIJEL

Des opérations de recasement

Des habitants de la commune d’El Kennar ont procé-dé, hier, à la fermeture de la mairie en signe de protesta-tion contre leur exclusion d’une opération de recasementqui a lieu ces jours-ci. En effet, une centaine d’habitantsissus des quartiers de l’Abattoir, l’ex-village socialiste, etde la localité d’El Mezair, ont vivement contesté la listedes 50 familles relogées dans le cadre de l’opération derecasement qui s’inscrit dans les actions initiées par lespouvoirs publics pour l’éradication de l’habitat précaire.Les citoyens frondeurs ont déploré leurs conditions de viequ’ils jugent des plus difficiles et réclament un quota sup-plémentaire de logements pour la prise en charge de leurpréoccupation liée au logement. Par ailleurs, on apprendque la commune de Sidi Marrouf, située à 70 km à l’estdu chef-lieu de la wilaya, était avant-hier, le théâtre d’unmouvement de protestations des citoyens suite à uneopération de recasement de 80 familles dans les quartiersde Sidi Zarrouk et au chef-lieu de la commune. Selon desindiscrétions, certaines familles refusent de quitter leursbaraques de fortune. Bouhali Mohamed Cherif

LE QUARTIER DE BOURMEL 3

Route impraticableLe cadre de vie dans certains quartiers de la ville de

Jijel connaît une perpétuelle dégradation. En effet, dansune requête transmise aux services compétents, les habi-tants du quartier Bourmel 3 déplorent l’état critique de laroute de leur quartier. Les plaignants ajoutent, parailleurs, que cette route devient impraticable notammentdurant la période hivernale avec les fortes précipitations,dans une wilaya enregistrant le taux le plus élevé de plu-viométrie. Ils estiment que cette situation, qui persistedepuis plusieurs années, provoque l’isolement de leurquartier. En dépit des démarches entreprises auprès desservices concernés, leur situation n’a pas changé d’uniota. Face à cet état de fait déplorable, ils lancent unappel aux services compétents pour prendre en chargeleur doléance, relative à l’aménagement de ladite route.

B. M. C.

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La cérémonie de signature aeu lieu ce mercredi, présidéepar MM. Rakeb M’hamed etNourredine Benaïssa, respecti-

vement directeurs de l’Institutet de la CCIO, ainsi que le vice-président de la ChambreMohamed Amina.

Etaient aussi présents àcette cérémonie, des opéra-teurs économiques, des ges-tionnaires des écoles de forma-tion ainsi que les directeurs dewilaya de l’emploi, du tourismeet de l’artisanat.

L’ISGP ambitionne ainsi, ensignant cette convention departenariat avec la Chambre de

commerce, de procéder, dèsl’année 2013, à une opérationde délocalisation pour ce quiest du domaine de la formationdiplômante.

La délocalisation se fera àOran dans un premier temps,et s’élargira ensuite aux autresrégions du pays.

La demande pourra ainsi

être satisfaite localement. «Surplace, des masters profession-nels seront lancés, et cela dansune dizaine de filières, maisaussi des certificats de maîtriseou de perfectionnement dansles ressources humaines et lagestion».

Amel Bentolba

FORMATION DIPLOMANTE À ORAN

Signature d’une conventionentre l’ISGP et la CCIO

15 quintaux de kiftraité ont été saisis surl’autoroute Est-Ouestdans la nuit de mardi àmercredi, a-t-on apprisde sources sûres.

C’est suite à uneembuscade tendue parles éléments de la briga-de mobile d’Oran,appuyés par la brigademobile de Mascara, que

la fourgonnette, uneRenault Express, se diri-geant vers le centre dupays, en provenancecertainement des zonesfrontalières ouest, a pu

être interceptée vers lescoups de 23 h.

N’ayant pas vouluobtempérer au barragedes douaniers, leconducteur du véhiculen’a pu échapper auxherses déployées unpeu plus loin par les élé-ments de la brigademobile qui ont égale-ment réussi à neutraliserle trafiquant.

Une première évalua-tion de la drogue saisieau cours de cette opéra-tion, indique que laquantité de kif saisies’élève à 15 q, ajoutentnos sources.

15 quintaux de kif saisis sur l’autouroute Est-Ouest

Le Soir de l’Ouest

L’Institut supérieur de gestion et de planification(ISGP), sous tutelle du ministère des Finances, vient designer une convention de partenariat dans le domaine desformations «diplômantes», avec la Chambre de commerceet d’industrie de l’Oranie (CCIO).

Enfin un lieu consacré aux loisirsdes enfants !

Conçu dans un espace agréable, sécurisé et adapté à sa vocation, un centre desloisirs au profit des enfants vient d’être ouvert au niveau du Centre des conventionsd’Oran. Ouvert 7 jours sur 7, de 10h à 20h, ce centre est d’une superficie de 4 000 m2

et compte des aires de jeux et de divertissement. Créé pour parer au vide que connaît la wilaya en matière de divertissement pour

les enfants en période hivernale, ce centre sera ouvert jusqu’au 2 février prochain.Outre les jeux et attractions ludiques, ce lieu de détente dispose d’une cafétéria etd’un snack où parents et enfants pourront se retrouver dans une bonne ambiance.

A. B.

BÉCHAR

Plus de 10 000 oliviersmis en terre à Kenadsa

10.250 oliviers ont été mis en terre ces deux dernièresannées sur une superficie de 125 hectares à travers la daïrade Kenadsa (18 km au sud de Bechar), a indiqué la subdivi-sion locale du secteur des forêts.

Cette opération, concrétisée avec l’apport et le soutien dela daïra, des communes de Kenadsa et Meridja relevant dela même daïra et le secteur de l’agriculture, a touché aussiplusieurs zones agricoles des mêmes collectivités, a-t-onprécisé de même source.

Une superficie de 25 hectares sera également plantée dela même espèce végétale au cours de cette campagne, àl’initiative du secteur de l’agriculture, dans le cadre du pro-gramme de développement de l’oléiculture, dans la wilaya deBéchar, a-t-on signalé.

Parallèlement, 70.000 plants adaptés au climat sahariende la région ont été mis en terre sur une distance de 70 km,dans le cadre de la mise en place d’un parcours de brise-vents, au niveau des zones pastorales et agricoles des com-munes de Kenadsa et Meridja, selon la même source.

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Peu de temps avant le début de lamesse, l’édifice, qui tient lieu deparoisse, fourmillait de monde. Uneaffluence inhabituelle qui trancheavec l’ambiance propre à cet endroitqui n’est fréquenté, les autres jours,que par les fidèles et les membres dela communauté évangélique qui vien-nent pour la pratique du culte hebdo-madaire. Mais à la lecture du messa-

ge visible sur la banderole accrochéeen haut du portail principal de l’édifi-ce, on comprend vite les raisons decette effervescence. En effet, desjournées portes ouvertes étaientorganisées du 22 au 25 décembredernier par les responsables de l’égli-se qui, une fois n’est pas coutume,ont décidé de s’ouvrir sur le mondeextérieur et d’ouvrir le débat sur le

message biblique, de son histoire etde sa genèse. Une petite révolutionpour les dirigeants de cette Egliseprotestante qui, il y a peu de temps,avaient fait face à beaucoup d’adver-sité. Ils étaient réduits à vivre en vaseclos, en raison de certains préjugés etd’une loi restrictive. Voilà pour ledécor extérieur. A l’intérieur, la salleréservée au culte est bondée demonde : des femmes, des hommes etbeaucoup d’enfants accompagnantleurs parents et qui avaient eu droit àdes cadeaux de Noël. Il y avait, sur-tout, beaucoup de jeunes gens et de

jeunes filles. On avait même aperçuquelques-unes qui portaient le hidjab.Ils étaient quelque cinq cents fidèleset de nombreux curieux à prendrepart à la cérémonie qui s’est dérouléedans une ambiance joyeuse et festi-ve, empreinte de piété et de dévotion.

Une célébration aux accents œcu-méniques, conformes à la solennité età la liturgie du culte protestant, alter-nant déclamation de psaumesbibliques en chansons et en musique,entrecoupée de prières élevées à lagloire et à l’éternité du Christ.Certains n’hésitaient pas à répondre à

l’appel des rythmes scandés etchauds des chants gospel exécutéspar la chorale et exécutaient des pasde danse. Un rituel bien rodé et maî-trisé par l’adjoint du pasteur principaldont chacune des suppliques soule-vait un concert d’alléluias» et de«Amen» de la part des fidèles, braslevés au ciel, en signe d’approbationet de communion. Intervenant à la finde la cérémonie, le pasteur principalet responsable de l’église invitera lesfidèles à dédier la dernière prière ànotre pays et à ses dirigeants.

S. Aït Mébarek

A l’instar des chrétiens du monde entier, les membresde la communauté protestante de l’Eglise évangélique deTizi-Ouzou ont célébré, dans l’après-midi de mardi dernier,la messe de la Nativité.

LA MESSE DE LA NATIVITÉ CÉLÉBRÉE À L’ÉGLISE PROTESTANTEÉVANGÉLIQUE DE TIZI-OUZOU

Dans une ambiance œcuménique

Le Soir d’Algérie : Des journées portesouvertes sur l’Eglise, une sécurité moins ren-forcée lors de la célébration de la messe…Peut-on dire que les conditions de la pratiquede votre culte sont meilleures que par lepassé ?

Salah Chalah : Oui, effectivement, il y abeaucoup de choses qui ont évolué positivement.Et là, nous sommes reconnaissants au Seigneurqui a assoupli le cœur des autorités. Nous lesommes aussi vis-à-vis des autorités qui sem-blent disposées à laisser la liberté à ceux qui veu-lent exercer un culte autre que musulman. Celase fera sous la garantie et la protection de l’Etat.

Vous croyez réellement à une volontéd’apaisement des autorités ?

Je crois qu’il y a un signe d’apaisement. Onest vraiment optimistes pour l’avenir.

Nous croyons savoir que vous avezenvoyé des invitations aux autorités pourvenir assister à la célébration de la messe.

Exactement. Il y a une volonté d’ouverturede notre part. Nous voulons dire à tout le mondeque nous n’avons rien à cacher. Au contraire,nous voulons que les choses se déroulent dansla lumière. C’est la première fois que nous lan-çons des invitations aux autorités…

Des autorités qui ne sont pas venues…Oui. Je pense qu’elles ont des priorités, les

gens sont peut-être pris par d’autres engage-ments. Peut-être que nous nous y sommes prisen retard, nous avons envoyé les invitations il ya seulement deux jours.

La prochaine fois, nous tâcherons de le faireune semaine ou quinze jours avant les activitésde l’Eglise.

Et du côté de la population, le regard a-t-il changé ?

Je pense que l’attitude affichée par les auto-rités depuis 2010 qui ont accordé la mise en

conformité pour notre association est un signed’apaisement qui a calmé la population qui achangé son regard à notre égard. Ils ont com-pris que nous agissons dans la légalité et quel’Etat a décidé de prendre en charge notre droità l’exercice de notre culte.

Vous croyez que si l’attitude des autoritésà votre égard change, les mentalités vontaussi changer ?

Oui, tout à fait. Il y a la volonté de Dieu quis’exprime. Nous avons toujours prié pour quel’attitude des autorités change.

Entretien réalisé par S. Aït Mébarek

SALAH CHALAH, PASTEUR PRINCIPAL ET RESPONSABLE DE L’ÉGLISEPROTESTANTE ÉVANGÉLIQUE DE TIZI-OUZOU :

«Il y a une évolution positive des autorités à notre égard»

Un incendie similaire a eu lieu lemême jour vers 13 h, dans la commu-ne de Sidi Lakhdhar, à 5 km à l’ouestde Khemis Miliana, dans une exploita-tion agricole. Avant que le sinistre nesoit maîtrisé, les flammes ont quandmême dévoré quelque 1 600 bottes depaille.

Les hommes de la Protection civilede l’unité de Khemis Miliana ont misplus deux heures pour circonscrire l’in-cendie, l’empêchant de se propager

aux habitations toutes proches. Ils ontpu aussi sauver trois vaches laitièreset 15 q d’orge. Toujours dans la jour-née de mardi, une autre équipe del’unité de la Protection civile de KhemisMiliana a eu à intervenir vers 15h30,cette fois sur l’autoroute, à 1 km à l’estde l’échangeur sur l’axe routier endirection d’Alger. Là, c’est un camionsemi-remorque avec sa cargaison depapier à recycler qui a pris feu. Lespompiers utilisant les grands moyens

ont pu éteindre le feu, après avoir arrê-té la circulation sur cet axe, aidés encela par les éléments de la gendarme-rie de la brigade locale.

Il faut dire que la lutte contre lesincendies, surtout dans certaineszones du sud-ouest, à l’instar de ladaïra de Bathia et de ses communes,Belaâs et El Hassania, continue à êtrehandicapée par l’insuffisance de lacouverture de la Protection civile, étantdonné le nombre limité des unités ins-tallées. En effet, si de grands effortsont été consentis, de nouvelles unitésde la Protection civile ont été ouvertes,il reste, cependant, beaucoup à fairepour assurer une couverture totale duterritoire de la wilaya, qui est principa-lement à vocation agricole et où doncce genre de sinistre est fréquent, sur-tout en saison sèche.

Karim O.

AÏN DEFLA

3 incendies en une journée

Il a fallu 12 heures de lutteacharnée, menée par les élémentsde la Protection civile de Blida,ceux d’El Hamiz, d’Alger et del’Armée Nationale Populaire pourque les feux déclarés, mardi der-nier à 15 h aient pu être circons-crits.

Plus de quatre hectares ont étéravagés dont un dépôt d’emballageet une partie de la minoterie dugroupe Sosémie. Il est à noter quec’est vers 3 heures du matin queles sapeurs-pompiers sont venus àbout de l’incendie. D’importantsdégâts matériels ont été enregis-trés, estimés selon une source, àplusieurs milliards de centimes.Heureusement qu’il n’y a pas eu depertes humaines. C’est dire que si

ce n’était la ténacité des élémentsde la Protection civile, les pertesseraient incalculables puisque cesderniers ont pu sauver 31 000 m2

entre dépôts et ateliers. Si l’origine

de cet incendie n’a pas été encoreconnue, nous avons appris que lagendarmerie a ouvert une enquêtepour faire la lumière sur ce sinistre.

M. B.

BLIDA/IL A FALLU L’INTERVENTION DE L’ARMEE

D’importants dégâts matériels dansl’incendie de l’usine de Sosémie

Le Soir du Centre

M'SILA : SAISIE DE 10,5 KG DE KIFTRAITÉ À BOU SAÂDA

110 plaquettes dissimulées dans des parpaings

Les éléments de la police ont réussi en début de semaine à mettre lamain sur une importante quantité de kif traité évaluée à 10,500 kg dissimu-lée dans des parpaings, dans la région d’El Maadher, à quelques dizaines dekilomètres au nord-est de la ville de Bou Saâda.

Agissant sur la base d’informations parvenues au commissariat de Bou-Saâda, selon le commissaire B. Saïd, chargé de la communication, les élé-ments du service de la lutte contre les stupéfiants ont pu mettre un terme auxagissements d'un dealer âgé de 37 ans répondant aux initiales de B. A. enpossession de 96 g de kif et d'un montant de 16 000 DA, rente de ce com-merce prohibé. L’individu a vite collaboré et a dénoncé son pourvoyeur chezqui la police s'est déplacée munie d'un mandat de perquisition, dans cetterégion agricole. Après des recherches minutieuses, la police a découvert uneimportante quantité de kif dissimulée dans des parpaings, soit 110 plaquettesde kif traité d'une quantité de 10,500 kg. Le premier cité a été présenté dansla journée du mardi devant le procureur de la République de Bou Saâda.Quant à son pourvoyeur principal, il demeure en état de fuite.

A. Laïdi

KHEMIS MILIANA

Arrestation d’un dealer en possession de 164 comprimés

psychotropesExploitant une information faisant état d’un commerce de drogue, en plein

centre de la ville de Khemis Miliana, au niveau du lieu-dit «El hofra» (le bas-fond) jouxtant le marché, des éléments de la police judiciaire de la Sûreté dedaïra ont placé le secteur sous surveillance discrète.

L’opération n’a pas été vaine. En effet, l’auteur de ce commerce de poi-sons, un homme âgé de 31 ans, ciblant le milieu des jeunes, a été interpelérue Bouamrani, non loin du bas-fond. Après que son identité eût été vérifiée,il a été fouillé par les policiers qui découvrirent sur lui 88 comprimés de«Keityl», 12 de «Parkiyl», 10 de «Sowel», 15 de «Licozominz» et 37 de«Lisinxia» ainsi qu’une somme importante d’argent provenant de la vente deces drogues. L’individu accusé de vente de stupéfiants, a été déféré au par-quet de Khemis Miliana lundi. Selon nos informations, le procureur de laRépublique à qui, il a été présenté, a transmis le dossier au juge d’instructionqui a placé le prévenu sous contrôle judiciaire.

Il faut dire que mettre fin aux activités de ces dealers qui constituent enfait les derniers maillons de la chaîne des réseaux de ce genre de trafic nepermettra pas d’endiguer l’écoulement de ces produits ravageurs. Une ques-tion se pose quand même : où cet individu a-t-il pu se procurer ces marchan-dises et se constituer ainsi toute une pharmacie ambulante ?

Karim O.

Il était 10h 50, quand le premier incendie s’est déclaré dansune exploitation agricole située sur le territoire de la commune deDjemaâ Ouled Chiekh, à une quarantaine de kilomètres au sudd’Aïn Defla. Il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers de l’uni-té d’Aïn Defla pour venir à bout du feu qui a ravagé quelque 600bottes de foin d’une meule installée à proximité des habitations ;le propriétaire ayant fait fi des recommandations de la campagnede sensibilisation menée durant des mois dans de nombreusescommunes. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer.

BOUIRADeux enfants meurent dans

l’explosion d’une bombe à Oued El BerdiHier, aux environs de 11 h du matin, une bombe enfouie par les ter-

roristes a explosé à la sortie ouest de la commune d’Oued El Berdi, à10 km au sud de Bouira, tuant deux enfants qui étaient en train de jouerau ballon, apprend-on de sources sûres.

D’après ces sources, l’engin aurait été enfoui par des terroristes àproximité d’un stade où des militaires en campement non loin des lieuxavaient l’habitude de s’entraîner.

H. M.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 11

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI-OUZOUJeudi 27 décembre à 14h : spectacle de latroupe turque Fire Of Anatolia.

COMPLEXE SPORTIF MOHAMED- BOUDIAF(ALGER)Dimanche 30 et lundi 31 décembre à 20h :spectacle de la troupe turque Fire Of Anatolia.Des points de vente sont ouverts aux sallesAtlas et El- Mouggar.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Jeudi 27 décembre à 18h : Concert deKarima Nayt et du groupe Caméléon.

MAISON DE LA CULTURE DE RELIZANEVendredi 28 décembre à 17h 30 : Concert deKarima Nayt et du groupe Caméléon.

SALLE DE CONFÉRENCES MOULOUD-TAHRI DE SOUK-AHRASDimanche 30 décembre à 17h 30 : Concertde Karima Nayt et du groupe Caméléon.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINELundi 31 décembre à 18 : Concert de KarimaNayt et du groupe Caméléon.

ESPACE PLASTI (RUE KHALFI, EX-RUEBURDEAU, ALGER)Vendredi 28 décembre à 16h :Concert demusique touareg avec le groupe DéranN’Aytma de Djanet, organisé en partenariatavec Bab edd'Art magazine. Entrée libre.

GALERIE EZZOUART'ART (CENTRE COM-MERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR, ALGER)Jusqu’au 31 décembre 2012 : Exposition

collective d’arts plastiques avec les artistesFaïza Zeghli, Nadia Hamouche, NadiaBaréche, Naziha Ghezlane, Lamia Ghezlane,etc.

SALLE D’EXPOSITION DE LA DIRECTIONDE LA CULTURE DE BATNAJusqu’au 31 janvier 2012 : Exposition«Anouar» de l’artiste Skender Mohamed.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE 4, PLACE KENNEDY,EL-BIAR, ALGERSamedi 29 décembre à 14h30 : AdrianaLassel signera son ouvrage Cinq années avecCervantès, paru aux éditions Dalimen.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Vendredi 28 décembre à 20h : Concert deNacer Eddine Chaouli.

MAISON DES LIVRES (12, RUE ALI-BOUMENDJEL, ALGER)Samedi 29 décembre à 14h : FaridBenyoucef dédicacera ses livres Les amantsde Cordoue (Editions Media Plus) et Le Noir teva si mal (Editions Lazhari Labter).

LIBRAIRIE LA RENAISSANCE (NIVEAU 112 RIADH-EL-FETH, EL-MOURADIA, ALGER)En collaboration avec l’Office Riadh-El-Feth, lalibrairie la Renaissance organise une foire dulivre, durant les vacances d’hiver du20/12/2012 au 8/1/2012, tous les jours de 9h à20h au niveau 104. Cette foire vise un large public et sera enrichiepar les livres pour enfant (contes, livres d’acti-vités et d’apprentissage, livres parascolairesdu niveau primaire au secondaire), littérature,dictionnaires, médecine, culture générale...

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (RUEDIDOUCHE MOURAD, ALGER)Jusqu’au 3 janvier 2013 : Exposition de peinturede l’artiste Samia Boumerdassi

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINEBACHTARZI (ALGER)Jusqu’au 27 décembre : 5e édition des Journéesthéâtrales du théâtre du Sud avec la participationdes wilayas de Tamanrasset, Biskra, Laghouat,Béchar, Ouargla, Adrar, Tindouf et El-Oued.

MUSÉE DES ARTS ET DES TRADITIONSPOPULAIRES DE MÉDÉAJusqu’au samedi 29 décembre : Exposition dephotographies «Ton regard sur ton patrimoine»,sur le patrimoine des Aurès, organisée à l’initiati-ve de l’association des Amis de Madghacen et laDirection de la culture de la wilaya de Batna.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUDu 25 au 29 décembre : 2e édition des Journéesdu chant religieux d’expression amazigh.Vendredi 28 décembre : Journée évocation surSi Muh U’ Mhand.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (4BIS, RUE YAHIA- MAZOUNI, EL BIAR, ALGER)Jusqu’au 15 janvier 2013 : Exposition «Enattendant la nouvelle année… un regard sur l’art»des artistes Valentina Ghanem Pavlovskaya etMoussa Bourdine.

SIÈGE DE L'AGENCE NATIONALE DE GES-TION DES RÉALISATIONS DES GRANDS PRO-JETS DE LA CULTURE (VILLA BROSETTE, 19AVENUE SOUIDANI-BOUDJEMAÂ, ELMOURADIA, ALGER)Jusqu’au 17 janvier 2013 : Exposition «50

années d'architecture au service de la culture»,initiée par la Chambre des architectes algériens.

GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOT BEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 15 janvier 2013 : Exposition«Inspiration au fil du temps» de l’artiste peintreZohra Sellal-Hachid. La galerie d’art est ouvertechaque jour de 10h à 18h, sauf vendredi etdimanche.

GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DEPICARDIE, LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER)Du 10 novembre au 31 décembre : Exposition«Vibration» de l’artiste plasticien Farid Benyaa.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 février 2013 : Exposition rétros-pective «Traversée de la mémoire» de l’artisteLazhar Hakkar.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2013 : 5e Salon d’automnedes arts plastiques, avec la participation de 58artistes (artistes-peintres, sculpteurs et photo-graphes).

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGERCours d’italien. Inscription du 2 au 31 décembre2012, de dimance au jeudi, de 9h à 16h. Début des cours le 5 janvier. Adresse : 4 bis, rue Yahia Mazouni, El Biar, Alger. Tél./fax :(021) 92 51 91 - 92 38 73courrier : [email protected]

[email protected]

Le coup d’éventail n’a jamais eu lieu et derécentes découvertes au palais du Dey à LaCasbah d’Alger viennent de le prouver.

Selon les historiens, le fameux coupd’éventail donné par le dey Hussein au consulDeval a eu lieu en avril 1827. Au mois d’avril,même à Alger, il ne fait pas chaud et donc per-sonne n’a besoin d’un éventail au début duprintemps. D’ailleurs, après 1830, les Françaiseux-mêmes ont constaté que sur les hauteursde Bouzaréah souffle un Air de France et qu’àBab El-Oued, il y a comme un Climat de Fran-ce.

En 1827, il faisait moins chaud sur la planè-te Terre tout entière, car l’industrialisation, lapollution et le réchauffement climatiquen’avaient pas encore commencé à réchaufferl'atmosphère.

Certains disent que le dey avait à la main unchasse-mouches, pas un éventail. Mais, lesmouches, c’est connu ne prolifèrent qu’en étéet comment voulez-vous qu’on en trouve dansle palais du dey, en cet avril 1827 ?

Des fouilles archéologiques récentes àLa Casbah d’Alger ont permis de découvrir desclimatiseurs dans une cave oubliée du palaisdu Dey.

Voila la preuve irréfutable que le coupd’éventail n’a jamais été donné par le dey turcd’Alger au consul français : le palais du Deyétait climatisé !

K. [email protected]

Le coup de bill’art du Soir

Climat de FrancePar Kader Bakou

FESTIVAL DE LA MUSIQUE AROUBI A BLIDA

Une édition dédiée à la mémoire de Hadj El-Mahfoud

La deuxième édition du Festival national

de la musique aroubi de Blida s’est ouvertelundi à la salle des

conférences de la wilaya.

L’ entame a été donnéepar l’association ElFen Ouel Adeb de Blida

suivie par El-Founoun El- Dja-mila d’Alger, laquelle a pâméde joie le public, venu nom-breux assister à cette manifes-tation qui a pour but de fairedécouvrir les acquis culturelsde la ville des Roses. Un courtmétrage retraçant la vie etl’œuvre du regretté MahieddineHadj El-Mahfoud, à qui cetteédition a été dédiée, a étéaussi visionné.

Des hommes de culture, àl’image de Ali Kerigli, Sid AliMetidji, du maître Sid AhmedSerri ainsi que son fils Othma-ne, ont tenu à lui rendre hom-mage à travers leurs témoi-gnages. Pour MohamedOuchène, wali de Blida, «le

genre musical aroubi doit êtrepréservé de l’oubli à l’instar dela musique arabo-andalousedont il dérive. Et le meilleurmoyen pour le conserver, c’estde le promouvoir à travers cegenre de manifestations».

D’ailleurs, c’est pour cesraisons que Ahmed Ayache,directeur de la culture de lawilaya et commissaire de cefestival, œuvre sans arrêt pourque celui-ci ait l’impact

escompté. La soirée a été clô-turée par le chanteur FaridKhodja qui a choisi des œuvresmusicales de haute facturepour les présenter aux férus dela musique chère à Hadj Mah-foud. C’est ainsi qu’il chanteraune jolie poésie de MohamedBenmsaib, intitulée «Yahmam» (ô colombe) et queHadj El-Mahfoud entonnaitmerveilleusement. L’entamede cette manifestation culturel-

le ne s’est pas limitée unique-ment à la musique puisque deshommages ont été rendus auxmusiciens qui ont fait partie del’orchestre de Hadj El-Mah-foud, comme Ahmed Maroc,Mohamed Nacer dit Baïri et SidAli Metidji. Il est à noter queplusieurs personnalités dumonde musical à l’image deKamel Bourdib, AbderrahmaneEl-Kobi, Abdelkader Chaou,Seloua, Rabah Derriassa etson fils Abdou, ont tenu à êtreprésents. Enfin, ce festival quidurera jusqu’au 31 décembreverra la participation de plu-sieurs chanteurs et chanteusesconnus et reconnus dans l’in-terprétation du «aroubi»comme Sidi Ali Benguergoura,Nour Eddine Saoudi, NasrEddine Boukader, AbdelkaderRezkallah, Imen Sahir, SmaïlHakem, Salima Kharoubi, Cha-fik Hadjadj, Hadj Arab Ghada,Lamia Madini, NoureddineBenatia, Zakia Kara Terki,Samir Laleug et ZerroukMokdad.

M. Belarbi

O rganisés par la direction du théâtrerégional Azzedine-Medjoubi deAnnaba du 21 au 29 décembre, les

Journées du théâtre pour enfants font l’ob-jet d’un engouement certain de la part despotaches. Cet engouement trouve sonexplication dans la période de vacancesscolaires d’hiver, mais surtout dans le faitque les manifestations programmées sontattirantes. Et pour cause, les organisa-teurs ont fait appel à une pléïade d’artistesdans différentes domaines (théâtre, maisaussi danse, marionnettes, contes etautres jeux pour enfants). Ainsi, plusieursassociations de théâtre, avec spectacles

de magie et marionnettes et autresconteurs, prennent part à cette manifesta-tion culturelle.

Outre Annaba, ces troupes d’artistesviennent de Skikda, Ouargla, Chlef, Tizi-Ouzou, Blida, Bordj Menaïel, Aïn Beïda, ElEulma et Khenchela. Les premiers spec-tacles ont emballé les enfants qui, accom-pagnés souvent de leurs parents, se pré-sentent en force avant même l’heure fixéeau spectacle pour être assurés d’avoir uneplace. Pour la modique somme de 30 DA,la population juvénile a droit à un momentfort de distractions. «Rencontre avec leconteur» est le spectacle qui a capté l’at-

tention des enfants durant près de troisquarts d’heure. Il est présenté par lesconteurs Tayeb Bouamar et Hocine Nadirde la wilaya de Tizi Ouzou.

Ayant pour titre la Gentille tortue, lesenfants ont été subjugués par la narrationdes deux conteurs qui ont su jouer sur lesuspense et l’émotion des enfants pourcapter leur attention. Ces journées ont étéégalement marquées par la présence dedeux invités d’honneur.

Il s’agit du comique Krikeche et del’animatrice de la fameuse émission «ElHadiqa Essahira» des années 1970,Mama Nedjoua. Ils ont pris part à l'émis-

sion «Qaâdat Zman» au grand bonheurdes enfants. Les spectacles ne se tien-nent pas uniquement à l’intérieur de lasalle du théâtre Azzedine- Medjoubi, maisdans plusieurs autres espaces de la villedont le cours de la Révolution, la placeSidi-Achour, la place du 8-Mai-45…

Trois prix seront décernés à la fin desjournées par un jury constitué entièrementd’enfants. Cette initiative louable à plusd’un titre est à mettre à l’actif des gens duthéâtre Azzedine-Medjoubi que dirigedepuis presque deux ans, la comédienneaccomplie Sonia.

A. Bouacha

ANNABA

Engouement pour les Journées du théâtre pour enfants

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE12

FOOTBALL

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YACINE BEZZAZ (ATTAQUANT INTERNATIONAL DU CS CONSTANTINE)

Une hirondelle qui fait le… printemps !

Le Soir d’Algérie : Vous êtessouvent sous les feux de larampe, un commentaire …

Yacine Bezzaz : Ce genre deregard est de nature à motiver toutjoueur et le pousser à travail lerdavantage. C’est en quelque sorte,un excellent stimulant car on est obli-gé de se remettre en question tousles jours .Il est vrai que les perfor-mances du groupe ont conduit à uneplus grande attention de la part desmédias notamment et en réussissantquelques trucs intéressants, on s’estattiré les regards de tout le monde.

Cela semble logique au regardde vos prestations.

Je dois dire que j’ai travaillé avecbeaucoup d’abnégation pour retrou-ver mon meilleur niveau. Je n’ai pasrechigné à la besogne durant la pré-paration et c’est ce qui m’a permisd’être prêt pour la compétition. Il estindéniable que l’excellente phase«aller» du CSC y est également pourquelque chose. C’est le résultatd’une préparation parfaite en touspoints de vue où rien n’a été laisséau hasard par les dirigeants. S’il estvrai que mon rendement personnel aété bon dans l’ensemble, le mériterevient aussi à l’ensemble de mescoéquipiers et au staff technique,dont les compétences ne sont plus àdémontrer.

Le brassard de capitaine auCSC, c’est une reconnaissance ?

Il est indéniable qu’au CSC, onattendait beaucoup de moi et je mesuis senti important. Je me devaisdonc de donner le meilleur de moi-même. Cela a bien marché pour moi

en retrouvant toutes mes sensations,et par là même mon club, qui jouedésormais les premiers rôles. Jedois dire que j’ai toujours cru en moiet que le choix de revenir au pays,n’est pas un choix par défaut maispar conviction.

D’aucuns pensent que vousavez été enterré trop tôt après laméchante blessure contractéedurant la CAN 2010.

Certainement ! Ces gens-là,avaient peut-être raison car la ruptu-re des ligaments croisés du genouest une méchante blessure. Pourrevenir d’abord à la compétition etensuite à mon niveau actuel, j’ai dûfaire preuve de beaucoup de forceau plan mental et d’un travail soute-nu. Cela n’a pas été sans beaucoupde sacrifices.

Une traversée du désert qui aété longue et pénible...

Absolument ! Ce sont les piresmoments dans ma carrière de foot-balleur. J’ai dû cravacher dur poursurmonter cette épreuve et Dieumerci, à force de persévérance, jesuis là où je suis maintenant. Il n’y aque le travail qui paye.

Cela n’a pas été vain puisquevous êtes revenu par la grandeporte tant en club qu’en équipenationale.

C’est là ma plus grande satisfac-tion et un sentiment de fierté. Mais ilfaudrait savoir que ce retour, je ledois aussi et surtout à tous ceux quim’ont soutenu et cru en mes capaci-tés dans les pires moments. Il fau-drait savoir que cela n’est pas aiséde faire confiance à un joueur rele-

vant de blessure. Il faudrait unesacrée dose de courage et une pro-fonde conviction des choix, pouroser cela.

À ce sujet, je me dois de rendrehommage aux dirigeants de l’USMAlger qui ont relevé le défi et ensuiteceux du CS Constantine qui ont cruen moi.

Qu’avez-vous à dire au sujet devotre come-back en EN ?

Au-delà d’une immense joie,vous ne pouvez imaginer la fierté deretrouver l’équipe nationale, deuxans et demi après l’avoir quittée,contraint et forcé par cette méchanteblessure. Depuis janvier 2010, datede ma dernière CAN, j’ai «trimé»pour voir enfin, le bout du tunnel.Maintenant que je suis revenu, jesouhaiterais offrir le meilleur de moi-même à notre EN

A ce sujet, quel est votreregard sur cette EN ?

Au plan de l’effectif, elle a étéremaniée dans une très forte propor-tion comparativement à celle de2010. C’est un groupe qui a unemarge de progression phénoménaleet qui ira loin dans les années àvenir au regard de la jeunesse del’effectif et de son envie de réussir.

Qu’est-ce qui a changé ? Ce qui est notable dans cette EN,

c’est un changement radical au plande la mentalité. Il vient certainement

de la présence d’un coach de ladimension de M. Halilhodzic qui ainculqué aux joueurs, le profession-nalisme dans toute sa rigueur.

Brièvement, que représentepour vous cette qualification à laCAN 2013 ?

C’est une juste consécration pourune cuvée des jeunes pétris de qua-lité. Je suis heureux et fier d’en fairepartie, ne serait-ce que quelquesminutes lors du dernier match face àla Libye. C’est une première étapepour ces jeunes qui s’offrent l’occa-sion d’acquérir de l’expérience car ilsont devant eux d’autres CAN. Avecune moyenne d’âge qui ne dépassepas vingt et un ans, cette équipe estpromise à un avenir radieux.

Finalement, vous êtes retenupar Halilhodzic pour la CAN, enaviez-vous douté ?

A vrai dire, j’attendais quelquepeu cette convocation au vu de mesprestations avec mon club. Mais lesplaces étant chères, le doute étaitpermis.

Dieu merci, tout est bien qui finitbien et j’ai une chance de goûter denouveau, aux délices d’une compéti-tion africaine. C’est un grand hon-neur et du pur bonheur, que de par-tager encore cette ambianceextraordinaire à nulle autre pareilleet de défendre les couleurs natio-nales dans un rendez-vous aussiimportant que la CAN ; Je ferai demon mieux pour être à la hauteur de

la confiance placée en moi.

Avec la Tunisie, la Côted’Ivoire et le Togo, c’est le groupede la mort ?

Je suis d’accord pour dire quenotre groupe est le plus difficile dece tournoi. L’EN devra s’imposerdans les deux premières rencontresavant d’affronter la Côte d’Ivoire quiest le super favori du groupe maisaussi du tournoi.

Au vu du potentiel que renfermel’EN et les excellentes dispositionsaffichées depuis quelque temps, jepense que nous avons les moyensd’aller loin dans cette compétition. Ilfaudra donc bien négocier le premiermatch et ensuite appréhender lasuite avec plus de sérénité.

Ne pensez-vous pas que lemanque de compétition de cer-tains et les blessures d’autresvous poussent à revoir à la baissevos ambitions ?

Je ne le pense pas. Il reste dutemps pour le début de la phasefinale et donc les joueurs en manquede temps de jeu pourront revenir àleur meilleur niveau. De toute évi-dence cette EN comptera plus sur lecollectif que sur les individualités etc’est sa force. Nous devons doncnous mettre tous au service du col-lectif et bien sûr, la qualité individuel-le fera la différence.

Vous vous êtes fixé un objectif ? Le mien, c’est de faire partie du

Onze de départ. On aura à disputerdeux matchs amicaux avant la com-pétition officielle, une occasion pourmoi de donner le meilleur de moi-même pour gagner cette place detitulaire. Je voudrais marquer maprésence lors de cette CAN. Pourl’EN, aller le plus loin possible danscette compétition est le souci majeurde tout le groupe sans trop s’attardersur qui va être titulaire.

Pensez-vous pouvoir y arriver ?L’EN possède de sérieux argu-

ments avec des joueurs superdoués. Les Feghouli, Boudebouz,Kadir, Slimani et autre Soudani pourne citer que ceux-là, seront à coupsûr l’attraction de cette édition et ilest évident qu’en leur présence,notre équipe n’en sera que bonifiée.C’est dire donc, que l’optimisme estde rigueur et nous aurons notre motà dire dans cette édition.

Entretien réalisé par Abdou B.

Au terme d’une phase aller époustouflante, Yacine Bezzazs’est imposé comme l’homme en forme d’un CS Constantinequi s’est hissé aux premières loges de la Ligue 1. Si le club dela «ville des rochers» s’est retrouvé à ce niveau, malgré uneadversité farouche des grosses cylindrées, il le doit surtoutaux performances de Bezzaz qui a été déterminant à plu-sieurs reprises en débloquant des situations compromises ouen délivrant des passes décisives à son compère Boulemdais.Ce qui n’a pas laissé indifférent le coach national VahidHalilhodzic, qui a fait appel à ses services à l’occasion dumatch retour face à la Libye dans le cadre des éliminatoiresde la CAN 2013 et cerise sur le gâteau, il vient d’être retenudans la liste des 24, devant faire partie du voyage au pays deNelson Mandela. Juste consécration pour un Bezzaz ayantfait preuve de patience, mais aussi et surtout d’abnégationdans l’effort. Avec beaucoup d’humilité et de disponibilité,Bezzaz s’est prêté au jeu des questions-réponses.

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE13

FOOTBALL

COUPE D’ALGÉRIE SENIORS (16es DE FINALE)

Clap de fin pour quatregéants, au moins !

Dame coupe revient au pasde charge. Avec de nouvellesintentions et des certitudes.Après avoir envoyé en enfer laJS Saoura, essuyée par le spé-cialiste de la compétition,l’USMA en l’occurrence, lesseizièmes de finale doiventconstituer une halte plus dra-matique pour cette pseudo-élite du football. La faute àdes mains supposées inno-centes qui ont tiré au sort des

affiches coupe-gorges, à l’ins-tar des classiques MCA-JSK etCRB-JSMB et des inédits CSC-USMBA et USMH-MCEE. Soitpas moins de quatre forma-tions de la Ligue 1 qui doiventfaire leurs adieux à cette édi-tion dès la seconde phase éli-minatoires. Ceci en espérantque d’autres caprices ne vien-nent assombrir le ciel desgrands aux pieds d’argile.

M. B.

VERTS D’EUROPEParme ne vendra

pas BelfodilLe directeur technique deParme, Antonello Preiti, a assu-

ré que l'attaquant algérien duclub, Ishak Belfodil, n'étaitpas à vendre, au moinsjusqu'à la fin de la saison.Interrogé par le site spé-cialisé Tuttomercatowebsur la cession hivernale du

mercato, où le nom deBelfodil est cité en

Allemagne, Sansone qui inté-resse plusieurs clubs de Serie A,

Biabiany à l'AC Milan et Zaccardo auGenoa, Antonello Preiti a répondu que ces joueurs reste-ront au moins jusqu'à la fin de la saison. «Personne (n'està vendre). Le club a misé sur ces joueurs en achetantleurs contrats (...) Parme veut réaliser quelque chose et jene vois pas pourquoi une équipe qui va bien doit êtredémembrée», a dit Preiti. «Nous savons que ces joueurs,qui ont la forme, attirent plusieurs clubs italiens et étran-gers mais Parme ne veut pas se priver de ses meilleurséléments à mi-saison», a-t-il ajouté. «Si nous devonsvendre, on vendra, mais seulement à la fin de la saison. Lechampionnat est en cours, ces joueurs rendent bien sur leterrain, ils méritent de jouer à Parme et Parme mérite decontinuer à les avoir», a-t-il conclu. Aux dernières nou-velles, deux clubs allemands, le Bayer Leverkusen etStuttgart sont entrés en course pour s'attacher les servicesde Belfodil lors du prochain mercato hivernal après l'avoirsupervisé récemment, selon la presse italienne. Le jeunejoueur algérien de 20 ans, ex-attaquant de Lyon etBologne, a inscrit cette saison 5 buts et s'est distingué àplusieurs reprises avec Parme qui occupe la 8e place auclassement du championnat d'Italie de football.

Hilal Soudani transférable

Le club de Vitoria Guimarães,en butte à des problèmesfinanciers, serait contraint delibérer certains de sesjoueurs lors de la périodedu mercato, dont l'atta-quant international algé-rien, Hilal Soudani, a rap-porté le site spécialiséportugais Blogolo. Ayantrejoint Guimarães en été2011 en provenance de l'ASOChlef, Hilal Soudani (25 ans) pour-rait quitter son équipe et rejoindre l'un des clubs qui l'ontsollicité. Selon la même source, l'attaquant des Verts estconvoité par des clubs français à l'image du SC Bastia,FC Sochaux, et Troyes, ainsi que par des formationsnéerlandaises, dont Twenty, actuel deuxième au cham-pionnat des Pays-Bas. La direction de Twente seraitprête à débourser la somme de 400 000 euros pour s'at-tacher les services du joueur algérien.

Mesbah restera dans le Calcio

L’international Algérien DjamelMesbah pourrait quitter son

club, l'AC Milan durant le mer-cato d'hiver, mais devrait res-ter dans la Serie A, confirmele site Footmercato.fr. Eneffet, selon la même source,le latéral gauche algérien,

retenu pour la phase finale dela CAN-2013, ne devrait toute-

fois pas quitter l’Italie, puisqueplusieurs équipes de Serie A s’inté-

ressent à lui. Utilisé seulement à deuxreprises cette saison par Massimiliano Allegri, une foisen Serie A et une autre fois en Champion League, l’ar-rière gauche serait également pisté par d’autres clubs del’élite italienne. Le Torino, Palerme, la Sampdoria et leGenoa sont toutes des écuries intéressées par l’ancienjoueur de Lecce. L’Olympique de Marseille (Ligue 1 fran-çaise) est également évoquée. Le club phocéen a voulurécupérer l’Algérien sous forme de prêt lors du derniermercato. Arrivé au Milan l’hiver dernier, Mesbah n’ajamais réussi à s’imposer au poste de titulaire, malgréquelques bonnes performances, notamment contre laJuventus en Coppa Italie.

SrartVendredi 28 décembre (15h) CSC-USM Bel-Abbès MCO-IRB Hadjar CA Batna-MO Béjaïa JSM Chéraga-Hamra Annaba ESS-NRB Touggourt (huis clos) NA Hussein Dey-AB Merouana MB Rouisset-ASO Chlef MCA-JS Kabylie (16h). Samedi 29 décembre (14h)CR Belouizdad-JSM Béjaïa WA Tlemcen-JJ Azzaba USMAB-IB Mouzaïa CC Sig-USM Alger USMB-CABB Arréridj USM Harrach-MC El-Eulma OMA-CRB Aïn Fekroune ASAM-AS Khroub.

CS CONSTANTINE

Aller le plus loinpossible

Après avoir bénéficié d’unrepos de quarante-huit heures àl’issue du choc face au leadersétifien, les coéquipiers deGriche ont repris le chemin dustade avec en ligne de mire,Bel-Abbès, le futur adversaireen coupe d’Algérie.

Une rencontre que lesConstantinois ne veulent en aucuncas perdre d’abord par le fait qu’ilsévolueront à domicile et ensuite afinde rééditer le parcours de la saisonpassée où ils sont arrivés en demi-finale. C’est dire donc que lescoéquipiers de Bezzaz ont pris goûtà l’épreuve populaire où ils caressentle doux rêve de ramener le trophéedans la ville des Ponts. La mobilisa-tion est quasi générale au sein destroupes où l’on aura remarqué unedétermination farouche lors desséances d’entraînement. Ce quidénote du sérieux des Constantinoisdont la mission ne sera guère aiséeface à cette équipe de Bel-Abbès quin’aura rien à perdre. Plus préoccu-pés par la peu reluisante place occu-pée au classement de la Ligue 1, lesgars de la Mekerra évolueront sanspression aucune lors de cette ren-contre de Coupe, dont le résultatreprésentera peu pour eux. C’est jus-tement à ce niveau que réside la dif-ficulté pour un CS Constantine tenude faire le spectacle et d’assurer lerésultat. Avec un effectif pratique-ment au complet, les Constantinoisaborderont certainement la partieavec la rage au cœur, comptant,comme à l’accoutumée, sur la pattemagique de Bezzaz, le sens inné dubut de Boulemdaïs et la seconde jeu-nesse de Griche, l’homme fort àl’heure actuelle de l’arrière-garde desVert et Noir. Avec un public en orcomme les Sanafir, il est certain quele CSC possède un atout supplé-mentaire et de taille qui constituera,comme à son habitude, ce douzièmehomme connu et reconnu à traversle pays. Du spectacle, il y en auracertainement dans les travées dustade Hamlaoui et ce qu’il faudraespérer seulement, c’est que lesvingt-deux acteurs en feront demême sur la verdoyante et magni-fique pelouse de Hamlaoui Stadium.

Abdou B.

MC ALGER

Le poids des absents

Un rendez-vous queles Vert et Rouge ontpréparé, pour une fois,dans la sérénité malgréquelques petits pépinsd’ordre médical dontsouffrent deux de leurséléments-clés, Baboucheet Ghazi. Le premier esttouché à l’œil tandis quele second souffre d’uneélongation à la cuisse.Pour autant, si Ghazi estout pour la confrontationde ce vendredi, le capi-taine mouloudéen estincertain. A ce duo, il fau-drait ajouter Bachiri (sus-pendu) et Moumen (affai-ré par des problèmesfamiliaux).

Sur un plan purementtechnique, le staff tech-nique composé deMenad, Zemiti et Aït-

Mouhoub a mis l’accentdepuis la reprise desentraînements, lundi, surle respect des consignes.«Il faut d’abord que nousgagnons à Tizi-Ouzou.Vendredi, ce sera unautre match et i l fautl’aborder avec le sérieuxrequis», ne cessait derépéter Djamel Menad àses joueurs. Un messageque Djallit et compagniesemblent avoir saisi enpromettant de faire lenécessaire pour passercette épreuve ô combiendélicate. «C’est un matchopposant deux équipesqui semblent reprendreleur forme après un mau-vais démarrage. La JSKest un ensemble qui serespecte. Elle a sesmoyens et nous les

nôtres. Nous avons prou-vé face à l’USMH qu’ilfaudrait compter avecnous cette saison. Lematch de coupe estcertes différent dans lamesure où l ’enjeu estune qualification au pro-chain tour et que tout sejouera, peut-être, sur undétail. Mais noussommes conscients denos forces et nous allonstout entreprendre pourdonner de la joie à nosnombreux supporters», aassuré, quant à lui, lebuteur mouloudéen,Mustapha Djallit.

La direction duMouloudia n’a pas man-qué, de son côté, demotiver le groupe enannonçant une forteprime en cas de qualifi-cation. Mardi, les joueursont touché les primesdes matches gagnésface au CAB, l’USC (encoupe) et l’USMH.

M. B.

JS KABYLIE

Des raisons d’y croireL’heure est aux bilans de mi-

saison, et comme dans tous lesclubs, à la JSK, la réflexion estengagée sur ce qui doit êtreentrepris pour la suite immédiate.Une succession dans une grandemesure tributaire de ce à quoiaboutira l’aventure des Canarisen Coupe d’Algérie, parce quepour le championnat, l’affaire estpliée. Dès lors, l’on comprendtoute l’importance prise par cesretrouvailles avec le Mouloudiaque d’aucuns qualifient de finaleavant l’heure.

On peut imaginer qu’il ne déplairaitsans doute pas aux Kabyles de cloreleur navrante moitié de saison sur unenote bien plus réjouissante, avant des’en aller réparer tout ce qui n’a pasmarché. Il n’y a pas à dire, la JSK,depuis le retour de Nasser Sandjak, estsur une courbe plutôt ascendante,même si, quand on voit comment Rialet ses camarades évoluent, il n’y a pasde quoi pavoiser. Mais sur un match,notamment de coupe, il y a matière às’attendre à quelque chose de plusréjouissant. Même une qualificationsans que la manière y soit, contenterait

plus d’un dans l’entourage de la JSK,surtout qu’en face ce sera leMouloudia, ce bon vieux rival qui, il y aà peine quelques semaines leur a valuune bien mauvaise surprise alors quel’on pensait que les Canaris sortaientd’une crise de résultats. De la revanchedans l’air, donc, mais auprès des sup-porters, l ’on se demande quelleréplique proposeront Hanifi et compa-gnie à ce Mouloudia qui respire la gran-de santé. Interrogation lancinante dufait, surtout, qu’avec cette JSK cuvée2013, on ne sait plus vraiment à quois’attendre, tellement ses performancessont déroutantes. A Tizi-Ouzou, en tousles cas, l’on est convaincu au moinsd’une chose : ce match face au MCAdevrait constituer l’occasion rêvée pourles joueurs de se faire pardonner de latriste moitié de saison qu’ils viennentde boucler. De quoi fouetter leursardeurs, parce que MCA ou autre, enréalité, tous les clubs se valent. Reste àsavoir si sur le terrain, les hommes deSandjak sauront étaler les qualités etsurtout l’envie de se révolter pourentrer de plain-pied dans un autre cycleque celui dans lequel i ls étaientembourbés depuis un moment déjà.

M. Azedine

Le Mouloudia d’Alger veut bien finir sonannée 2012. 3e ex-æquo avec l’USMA au classe-ment de la L1, l’équipe mouloudéenne se doit,pour ce faire, de passer l’écueil de la JSK,demain à l’occasion du sommet des seizièmes definale de l’épreuve populaire.

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE15

TENNIS

BASKET-BALL

FOOTBALL

Phot

os:D

R

CR BELOUIZDAD

Report de l’Agex des actionnaires au 3 janvierL’assemblée géné-

rale extraordinairedes actionnaires de laSociété sportive paractions SAA/CRBelouizdad a étéreportée au 3 janvier2013, a indiqué leprésident du conseild ’ a d m i n i s t r a t i o n ,Azzedine Gana.

Convoquée initialementpour le 24 décembre der-nier, cette assembléegénérale a dû être reportéepour «absence de la totali-té des actionnaires», a pré-cisé M. Gana, qui a faitsavoir que cette AG estreprogrammée pour le 3janvier prochain à midi, auxAnnassers (Alger), aubureau de Me Benmimoune(notaire). «Pour des rai-sons encore inconnues,aucun des sept souscrip-teurs au capital de la socié-té ne s’est présenté à cetteAG qui devait se tenir lundidernier, au même endroit

évoqué», a déclaré Gana.Le choix d’une étude nota-riale pour la tenue de cette

AG est motivé, selon M.Gana, par «la nécessité detrouver, en urgence, des

solutions au problème duclub, lesquelles serontconsignées dans un P-V deréunion dûment validé parle notaire, et feront l’objetd’une application immédia-te pour sortir le club de lacrise dans laquelle il sedébat».

L’ordre du jour de cetteAG porte essentiellement,selon la même source, sur«l’examen des problèmesauxquels fait face actuelle-ment la Société», ainsi quela désignation, parmi lesmembres actionnaires,d’un nouveau président-directeur-général de laSAA/CR Belouizdad, enplus de l ’ instal lat ion deKalem Mokhtar dans sesfonctions de nouveau pré-sident du Club sportif ama-teur (CSA), en remplace-ment de Mohamed-Belaïd.

TOURNOI D’ABU DHABI

Rentrée des classespour Djokovic et Murray

Novak Djokovic et AndyMurray reviennent auxaffaires à partir d’aujourd’hui àAbu Dhabi lors d'un tournoiexhibition qui permet de lan-cer la saison en douceur etavec déjà pas mal d'argent enpoche. La rentrée de RafaelNadal après six mois d'absen-ce devait être le clou du spec-tacle mais l'Espagnol a dûrenoncer mardi à cause d'unvirus intestinal. Il a été rem-placé par son compatrioteNicolas Almagro, 11e mondial,pour compléter un tableau deluxe comportant cinq joueursdu Top 10, Djokovic, Murraymais aussi David Ferrer,Tomas Berdych et JankoTipsarevic. Tous ont reçu unesomme d'argent conséquentepour lancer leur saison dansles Emirats, en chemin versl'Open d'Australie qui com-mence le 14 janvier. Le tour-noi commence cet après-midi(14h) par deux matches oppo-sant Ferrer à Berdych etMurray à Tipsarevic. Le vain-queur du premier retrouveravendredi le N°1 mondialDjokovic alors qu'Almagrorencontrera le vainqueur deMurray-Tipsarevic. La finale,

avec peut-être déjà unDjokovic-Murray, aura lieusamedi. Djokovic, qui avaitgagné l'exhibition l'année der-nière avec des victoires surGaël Monfils, Roger Federeret David Ferrer, s'envoleratout de suite après pour Perthet la Hopman Cup, compéti-t ion amicale et mixte paréquipes. Il y fera équipe avecsa compatriote serbe AnaIvanovic face à sept autresnations, l'Italie, l'Australie,l'Allemagne, l'Afrique du Sud,l'Espagne, les Etats-Unis et laFrance.

CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION(8e JOURNÉE)

Quatre matches reportésLa 8e journée du

Championnat de superdivi-sion de basket-ball prévuece vendredi sera amputée dequatre rencontres, en raisondu stage de la sélection mas-culine algérienne qu’elleeffectue du 27 décembre au2 janvier en Tunisie.

Le CSM Constantine, le GSPétroliers et le WA Boufarik,les plus gros pourvoyeurs ducinq national, seront donc aurepos, à l’inverse du CRB DarEl-Beïda, le dominateur dugroupe A, qui aura l’opportunitéde creuser l’écart en tête dugroupe, à l’occasion de laréception d’un adversaire lar-gement à sa portée, à savoir leMS Cherchell. L’O Batna etl’USM Blida, qui totalisent lemême nombre de points (12),vont jouer le match des outsi-ders, dont le vainqueur se pla-cera dans le sillage immédiatdu duo de tête : CRBDB-GSP.

Dans le groupe B, dont 3matches sont reportés, l’éton-

nante formation du CSMBBOuargla aura l’occasion deconsolider sa deuxième place,en accueillant à Ouargla, ledernier du groupe B, le CRMBirkhadem qu’il devrait battresauf grosse surprise. L’autrematch mettra également deuxoutsiders du groupe B qui, bat-tus samedi dernier, joueront unmatch de rachat. Il s’agit del’AB Skikda et du NB Staouéliqui partiront à 50-50.

M. A.

TENNIS DE TABLE : CHAMPIONNATMAGHRÉBIN DES CLUBS CHAMPIONS

Début des épreuves à OranLes épreuves de la 6e édition du Championnat maghrébin des

clubs champions de tennis de table (dames-messieurs) ontdébuté, hier, à la salle omnisports Hachemi-Hantaz, à Aïn Turck(Oran). Cette manifestation sportive de trois jours, organisée parla ligue oranaise en collaboration avec la Fédération algériennede tennis de table (FATT), enregistre la participation de neufclubs représentant la Tunisie, la Libye et l’Algérie. Il s’agit del'Association sportive de Rafraf et de Zaouia Kantech (Tunisie),du club Najm Al Wihda (Libye) et de l'ARB Arbaâ, le NOCSouidania, l'ASJ Khroub, l'ASJ Oran, l'ESM Boudouaou, le NRWidad Alger et l'IC Réghaïa (Algérie). Cette compétition, quisera disputée en système championnat, est dirigée par 10arbitres algériens. Les deux premières journées sont réservéesaux épreuves par équipes en dames et messieurs. Lors dumatch d'ouverture de cette manifestation sportive, l’ESMBoudouaou s'est imposée trois à zéro face à l'IC Réghaïa endames. La dernière journée de ce rendez-vous sportif maghrébinsera clôturée par l'épreuve individuelle du top 16 qui regrouperales meilleures pongistes.

StartVendredi 28 décembre (15h)

Groupe A COBB Oran-USM AlgerO Batna-USM BlidaTBB Blida-IRBB ArréridjCRB Dar El-Beïda-MS CherchellGS Pétroliers-AU Annaba (reporté)Groupe BCSMBB Ouargla-CRM BirkhademAB Skikda-NB Staouéli

*NA Hussein Dey – US Sétif,CSM Constantine-OM Bel-Abbèset WA Boufarik-CRB Témouchentsont reportés.

USM ALGER

Nassim Bouchema prolongé jusqu'en 2015

Le milieu de terrain,Nassim Bouchema, aprolongé de deux annéesson contrat avec l'USMAlger où il sera désor-mais lié jusqu'à juin2015.

Pur produit de l 'écoleUsmiste, Bouchema avaitquitté les Rouge et Noir de lacapitale alors qu'il était juniorpour rejoindre les voisins duMC Alger, où il a été promuen équipe fanion à l'âge de19 ans. Au MCA, le joueurde 24 ans s'est imposé

comme titulaire à part entièrelors de la saison 2009-2010qui a été ponctuée par untitre de champion. Il a quittéce club une année aprèsledit sacre pour revenir àl'USMA.

La direction de la forma-tion de Soustara (3e au clas-sement à la fin de la phasealler) envisage de faire pro-longer, dans les prochainsjours, d'autres éléments deson effectif dont les contratsarriveront à terme en fin desaison en cours, a soulignéla même source.

FAFSollicité, Saïd Allik refuse

de postuler à la présidenceL'ancien président de

l'USM Alger, Said Allik, arefusé de postuler au postede président de la Fédérationalgérienne de football (FAF),dont les élections sont pré-vues durant le premier tri-mestre de l'année prochaine.«J'ai été sollicité par certainsprésidents de clubs pour pos-tuler au poste de président dela FAF, mais je refuse, carj'estime que ce n'est pas lemoment pour moi de lefaire», a affirmé à l'APS SaidAllik. Des sources avaientlaissé entendre que le prési-dent du CSA de l’USMA étaitégalement sollicité par desprésidents de ligues qui luiont proposé de briguer la pré-sidence de la Fédérationalgérienne de football. Ladernière fois que Allik faisaitl’objet de telles sollicitationsremonte au début desannées 2000. En novembre2001, M. Allik a activementparticipé à l’élection de

Mohamed Raouraoua. Cedernier qui devra s’exprimersur le sujet samedi prochainavait distancé à l’époqueRachid Mekhloufi. La FAF a

fixé la date du 7 février 2013comme dernier délai pour ledépôt des dossiers de candi-datures pour la présidence dela FAF

ES SÉTIFVers une «OPA» du Groupe Belayat

Le patron du groupe Belayat de Sétif, Hasnaoui Belayat, afait part mardi soir à Sétif de son intention d’acquérir toutes lesactions de la Société sportive par actions (SSPA) Black Eagles,raison sociale du club professionnel Entente de Sétif. Animantune conférence de presse dans un grand hôtel de la capitaledes Hauts-plateaux, M. Belayat, un des sponsors majeurs del’équipe sétifienne, s’est dit «prêt à se rendre propriétaire, dansun premier temps, de 80% des parts dont 98 % sont actuelle-ment détenues par le CSA» (club sportif amateur), ajoutant qu’ilétait également prêt à acheter les 20% restants si la possibilitélui en était offerte. Le patron du groupe Belayat a rappelé aucours de cette conférence de presse, son «engagement agis-sant» aux côtés de l’ES Sétif depuis 4 ans, une période durantlaquelle, a-t-il soutenu, il a versé 78 millions de dinars au club.Mon intention, a-t-il ajouté, est d’impulser «de manière effecti-ve» les investissements du club et de faire de l’ESS, un club«encore plus grand qu’il ne l’est actuellement», en faisantnotamment en sorte que l’équipe puisse disputer régulièrementla ligue des champions africains pour la remporter afin de don-ner une autre dimension à l’Entente.

VOLLEY-BALL :CHAMPIONNATNATIONALE 1 A

MESSIEURS(6e JOURNÉE)

Le NRBBA surdu veloursLa sixième journée du

championnat nationalmasculin ne devrait paslivrer de grands change-ments au classementgénéral, le NRBBA, solideleader, devrait conserversa posture à l’occasion dela venue de l’ES Bethioua.Les autres confrontationsdu jour devraient égale-ment tourner à l’avantagedes formations locales àl’exception du match MBB-GSP, deux équipes dont leniveau se rapproche etdont l’issue paraît ouverte.

StartVendredi 28 décembre(16h) ITRS-RC M'SilaPOC-OMK MiliaMBB-GS PétroliersNRBBA-ES BethiouaESS-ASV Blida.

Coupe d'Algérieseniors dames

(quarts de finale)ProgrammeVendredi 28 décembre(15h) A Tizi-Ouzou : NC Béjaïa-RIJ Alger (11h) A Tizi-Ouzou : MB Béjaïa-ASV Blida A Bejaïa : CRR Toudja-GSPétroliers A Douéra : RC Béjaïa-WOChlef.

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSArchitectefrançais

----------------Faiblesse

Prévint----------------

Africain

Capitale----------------

MesurePour deux

----------------Cérémonies----------------

Cuivre

Sied----------------Momment

----------------Fin anglaise

Coupé court----------------Forme d’être----------------

Achevé

Pronom----------------

Calcium----------------

Article

Monnaie----------------Naturelles

Refus----------------

ÎleHardis

----------------Type

----------------Langue

Pièges----------------

Boules----------------Port du Brésil

Concept----------------

Bulletin----------------

RegistreEvoquer

----------------Préposition----------------Demi-tour

Note----------------

Auteuraméricain

Fin deséries

----------------Cher

allemand

Pronom----------------

Astate

Contournas----------------

Espions

Lieu de visite

----------------Pronom

Bout dechemin

----------------Récompenses

Ajustai----------------Correction

Berné----------------

A poil

Cri d’arène----------------Décombres

Dans l’œil----------------Descentes

----------------Durée

Refuse----------------

Mince

Parc----------------Consonnedouble----------------Possessif

Dissimules----------------Changement

Choisis----------------

Mort

Pertes----------------

Chuter

Article----------------

NéonSolution

----------------Ex-

Assemblée

Peiner----------------

RasageDans

l’arène----------------

Nuit

Stades----------------

Pays

Artère----------------Monuments

Formuled’Ali Baba

Possessif----------------

Plantai

Formations----------------

Plus

Pays----------------

PanachéLavage

de cerveau

Détesté----------------

Arsenic----------------

Liaison

Lancées----------------

Osée

Quémande----------------Banque----------------Ville du MarocCheminées----------------

Dinar

Liais----------------Théâtre----------------Saint espagnolGarde

----------------Miel

Futur----------------

PurPériode

----------------Canal

----------------Détalerai

Calme----------------

Barque----------------

EmergesLivre sur

LeilaTrabelsi

Syndicat----------------

Saisit

Cravateanglaise

----------------Dans

le plaisir

Possédai(inv.)

----------------Obsession

Footballeurcamerounais

Trait----------------

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Hôtel à Dar El Beida

Pourconspuer

----------------Saison

Escroque----------------Méchantes

Amuser----------------Meitnerium

Sombres----------------

Capitale

Aimable----------------Possessif

----------------Vente (inv.)

Aller----------------

Adepte

Article----------------

Latine

Géant----------------Fin de nuit

Bourrés----------------

ExpertS’empresser

Cérium----------------Aéroplane

Décodés----------------

Actinium

Encaisses----------------

Pronom(inv.)

infinitif----------------

Tarées

Carrière----------------

Foot àChlef

Trafic----------------Consonne

doubleAide

----------------Capitale

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 19

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Mouhamed Louai phTa maman Meriem, ton papaHimrane Hichem et toute les familles Mehidiet Himrane te souhaitent un joyeuxanniversaire et une très longue vie.Bisous, et merci pour la joie que tu nousapportes chaque jour que Dieu fait.

CARNET

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Djouzi d’Ahmil (Yakouren,Tizi-Ouzou), parents et alliés ont la douleurde faire part du décès de leur mère et grand-mère

Mme Vve Djouzi née Hadj Saïd Ounissaà l’âge de 89 ans, survenu le 26/12/2012.L’enterrement aura lieu au village d’Ahmil à12 h 30. Que Dieu accueille la défunte enSon Vaste Paradis. A Dieu nous apparte-nons, à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––La famille Farès, parents et alliés ont la

douleur de faire part du décès deFarès Saïd dit Nounou

à l’âge de 45 ans, survenu en France.L’arrivée du corps aura lieu aujourd’huijeudi 27 décembre. La veillée funèbre auralieu au domicile familial sis à Aner-Amellal,derrière la salle Iboudraren. L’enterrementaura lieu demain vendredi 28 décembre aucimetière de M’douha. A Dieu nous apparte-nons, à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait 13 ans, le 27 décembre 1999,

que nous a quittés à jamais notre chère mèreet grand-mère

Mme Bessah Zahra née Aït-Amber

Quand elle n'est pas suivie del'oubli, la mort fait partie de lavie. Tu nous as laissé un vide immense quenul ne peut combler, nous ne pourronsjamais oublier ton doux visage, une journéeinoubliable qui restera gravée dans lamémoire de tes enfants et de leur père. En cedouloureux souvenir, ton époux et tesenfants demandent à tous ceux qui t'ontconnue et aimée d'avoir une pieuse pensée àta mémoire et prient Dieu Tout-Puissant det'accueillir en Son Vaste Paradis. Repose enpaix. A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Ta fille Lila. F118376/B13

––––––––––––––––––––Yema azizen, Mme Naït Rabah Houria

ton sourire angélique qui nousdonnait goût à la vie et éclairaitnotre existence nous manqueterriblement. Triste et pénible fut le jour du26 décembre 2009 où tu nous as quittés à

jamais pour un monde meilleur, laissantderrière toi une grande amertume. Yema, tonabsence nous pèse énormément, tudemeureras à jamais dans nos cœurs et nospensées. On dit que la douleur disparaît avecle temps, mais hélas pour nous ce n’est pasle cas. Yema, après cette date funeste, leschoses ne sont plus les mêmes. Dure est laséparation, et l’immense vide que tu as laisséne peut être comblé.

Tes enfants, tes petits-enfants, tes sœurs,tes filles, surtout ta petite-fille Feroudja etWalid qui t’aiment et qui pensent à toi.

Tu nous manques beaucoup. Nous t’ai-mons et nous ne t’oublierons jamais. Reposeen paix. Akmirhem rebi à yema azizen.

Ta fille Samia. F124435/B4

––––––––––––––––––––Triste et douloureux fut pour

nous cette journée du 29décembre 2010. Cela fait deuxannées que nous a quittés àjamais notre cher et regretté

Amazouz Ouramdane Tu es toujours dans nos esprits, mais

aussi dans nos cœurs avec la venue aumonde du bébé de ton fils Ouchafaâ prénom-mé Ouramdane.

En ce douloureux souvenir, sa mère, sonépouse, ses enfants, ses frères et sœurs ainsique tous ses proches demandent à tous ceuxqui l'ont connu, aimé et apprécié d'avoir unepieuse pensée à sa mémoire et prier Dieu del'accueillir en Son Vaste Paradis.

Repose en paix. On ne t'oubliera jamais.Ton frère Hocine. F118366/B13

––––––––––––––––––––Triste et douloureuse fut la

journée du 27/12/2010, où nousquittait à jamais notre cher mariet père adoré

Hachelaf Ahmed laissant derrière lui un vide immense quepersonne ne pourra combler. Papa, tu es partien silence, sans dire adieu, ce qui nous faittoujours mal. Nous sommes fier de toi parceque tu étais un exemple de bonté, de généro-sité, de sagesse et surtout les sens de sacrifi-ce pour ta famille. Repose en paix, tu serastoujours ancré dans nos cœurs. Ta femme ettes filles demandent à tous ceux qui t'ontaimé, respecté et estimé d'avoir une pieusepensée à ta mémoire, sans oublier de souhai-ter un bon anniversaire à Rayan. Inna Lillahoua Inna Illayhi Radji'oun. F118375/B13

NECROLOGIE

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 27 décembre 2012 - PAGE 23

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QQuuiicchhee mmeexxiiccaaiinnee

Pâte brisée, 300 g de bœuf haché, 1 oignon, 1petit piment, 2 gousses d'ail, 2 cuillères à souped'huile d'olive, 2 cuillères à soupe de concentré

de tomates, 1/2 poivron rouge, 2 tomates, 1 petiteboîte de grains de maïs, 3 jaunes d'œufs, 20 cl de

crème fraîche (4/5 tasse), poivre et sel, persil.

Peler les oignons et l'ail et les hacher finement.Couper le piment en fines rondelles. Chauffer l'huiledans une grande poêle et y faire cuire le hachis.Ajouter l'ail et les oignons, le piment et le concentréde tomates. Assaisonner de poivre et d'un peu desel. Couper le poivron en deux dans le sens de lalongueur, ôter les graines et couper la chair en fineslanières. Mettre les tomates dans l'eau bouillanteavant de les peler et les couper en deux. Enlever lespépins et le cœur dur puis détailler la chair en petitsdés. Égoutter le maïs. Préchauffer le four à 180°C(thermostat 6, 350°F). Etendre la pâte brisée aurouleau sur le plan de travail fariné, en formant unrond. Beurrer le moule et le foncer avec la pâte enlaissant un bord libre d'environ 4 cm de haut. Ajouterle poivron, les dés de tomates, le maïs et le persilfinement haché à la viande et répartir le tout sur lefond de tarte. Battre les jaunes d'œufs avec lacrème. Assaisonner avec le poivre et le sel. Versersur la garniture. Mettre la quiche dans le bas du fouret laissez dorer environ 45 minutes à 180°C.Accompagner d'une bonne petite salade verte.

PHO

TOS

: DR

Cuire, conserver oucongeler, il existe desrègles à respecter pourne pas altérer lesaliments, pourpréserver leursnutriments ou encorepour éviter tout risqued’intoxicationalimentaire. Avez-vousles bons réflexes ?

La congélation d’un alimentlimite le développement desgermes Vrai. La congélation nedétruit pas forcément lesgermes présents dans lesaliments. En revanche,elle stoppe leurmultiplication.

La décongélation àtempérature ambiante estdéconseillée Vrai. Les microbes sedéveloppant àtempérature ambiante etau-delà, il estrecommandé dedécongeler les alimentsen les plaçant auréfrigérateur (ou aumicro-ondes). Et sinon,de les cuisinerimmédiatement, sans lesdécongeler au préalable.

La meilleure façon de cuireles légumes est dans ungrand volume d’eaubouillante. Faux. Faux à moinsd’utiliser l’eau de cuisson.Lors de la cuisson, unepartie des vitamines etdes minéraux seretrouvent dans l’eau etsont ainsi perdues. Il estdonc recommandé decuire les légumes frais àla vapeur.

Une mayonnaise seconserve au réfrigérateur 2jours maximum. Vrai. Idéalement, finissezvotre mayonnaise faitemaison le lendemain, etce, à condition qu’elle ne

soit pas restée durant delongues heures sur latable, et à plus forteraison s’il fait chaud.

On doit blanchir les légumesfrais avant de les congeler. Vrai. Plonger les légumesfrais dans de l’eaubouillante pendantquelques minutes permetd’inactiver des enzymes,susceptibles de modifierle goût lors de lacongélationUne soupe maison que vouscongelez vous-même doitêtre mangée dans les 6mois. Faux. La durée de vied’une soupe maison que

vous conservez aucongélateur est de 3mois.

On limite les risquesd’intoxication alimentaireen cuisant les viandes àcœur. Vrai. Escherichia coli,salmonelles sont desbactéries responsables

d’intoxicationsalimentaires etsusceptibles de sedévelopper sur lesviandes notamment. Onlimite les risques encuisant à cœur lesviandes et surtout laviande hachée.

Plus on cuit longtemps leslégumes, meilleurs ils sont. Faux. La cuisson détruitune partie des vitamines.La consigne est donc deles cuire le moinslongtemps possible et depréférence avec leurpeau, une partie riche envitamines, et après lesavoir bien lavés sousl’eau courante

INFO Cuire à blancCuire un fond de tartesans garniture. Il estconseillé de poser surla surface de la pâteétalée une feuille depapier sulfurisé (oud’aluminium), puis desharicots secs afin quela pâte ne gonfle paspendant la cuisson. Ami-cuisson, retirer lafeuille et les haricotspour que le fond depâte finisse de cuireharmonieusement.

Surveillez votre souffleSi on sait qu’un traitementà la cortisone sur unelongue période, lors de lagrossesse, peut affecter lacroissance du fœtus•,prise par voie générale (eninjections ou par la

bouche), elle peut très bienêtre prescrite sans risque.A condition qu’il s’agissed’une cure courte, c’est-à-dire de moins d’unesemaine.Quant au suivi médical, ildoit être en fonction des

signes cliniques. A lamoindre aggravation del’essoufflement, il faut auminimum consulter sonmédecin traitant. En ce quiconcerne les asthmesrévélés pendant lagrossesse, en général, cesasthmes, qui peuvent trèsbien se traduire par descrises, ne sont pas tropméchants. En effet, ils sontliés au statut hormonal dela femme pendant sagrossesse. A l’issue de lagrossesse, où le statuthormonal initial estretrouvé, cet asthme serabien contrôlé. Il pourracependant réapparaîtrelors de grossessesultérieures.

Cuire, conserver etcongeler : le vrai-faux

Lesquellessont les pirespour la ligne,

olives noires ouolives vertes ?

Mieux vaut grignoter unpetit bol d'olives vertes,quasimentexclusivementcomposées d'acidesgras mono-insaturés(ceux qui protègent lecœur), que d'olivesnoires, par ailleursbeaucoup pluscaloriques. 280 calories pour 100 gd'olives noires et 120calories pour 100 gd'olives vertes, ça faitnettement pencher labalance pour cesdernières, non ?

J’AI DE L’ASTHME

Quels risques pourmon bébé ?

Santé

CCuuppccaakkeess aauu cchhooccoollaatt eett aauu zzeessttee dd''oorraannggee

100 g dechocolatnoir, 200 gde farine,200 g desucre, 100 gde beurre, 3œufs, 1/2sachet delevure, 3 c. àsoupe defleurd’oranger, 2oranges(pour le zeste), une pincée de sel.

Coupez le beurre en petits morceaux dans un saladieret laissez-le ramollir à température ambiante.Préchauffez le four Th.5/6 (160°C). Mixez le chocolatpour le réduire en poudre. Fouettez au fouet électriqueles œufs entiers avec le beurre ramolli et 150 g desucre. Ajoutez la farine, la levure, le chocolat, le sel etla fleur d’oranger et mélangez rapidement à la spatule.Prélevez les zestes d'orange et émincez-les finement.Faites-les blanchir trois fois de suite pendant 1 mindans l’eau bouillante. Versez le reste de sucre dansune casserole, ajoutez 10 cl d’eau et portez àébullition. Laissez bouillir 5 min puis ajoutez les zestesblanchis. Laissez cuire 15 min à feu doux. Retirez lacasserole du feu et ôtez les zestes avec unefourchette. Ajoutez-les à votre préparation auchocolat. Beurrez vos moules à cupcakes et versez-yla pâte (ou versez directement dans vos caissettes àcupcakes). Enfournez et laissez cuire 20 min. Vérifiezla cuisson à l’aide d’un couteau. Sortez vos cupcakesdu four, démoulez-les sur une grille et laissez tiédir.Décorez de zeste d’orange.

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I l faut vraiment fouiller dans lesméandres de la mémoire pourdénicher une soirée aussi froideque cette nuit qui ne veut pas se

terminer, traînant en longueur danscette chambre glaciale où l’on n’osemême pas sortir sa tête de sous l’im-mense montagne de couvertures quiest censée vous protéger du froidsibérien qui a envahi les lieux. Peineperdue, car ses morsures perfidespénètrent au plus profond de votrecorps, vous empêchant de vousassoupir. Insupportable insomnie. Lanuit s’éternise et l’on a la désa-gréable impression que le jour ne selèvera jamais et que l’unique poêle àmazout qui diffuse une maigre cha-leur dans l’immense appartements’arrêtera de fonctionner avant l’au-be...

Et pourtant, le jour se lève inévita-blement. Il éclaire un paysage recou-vert d’une fourrure aussi blanche quele ciel qui tombe à l’horizon commeun rideau infini. Dans ce village perdude l’extrême est du pays, la neigen’est vraiment pas une nouveauté.Seulement, elle se fait rare depuisquelques années et son apparitionprovoque de nos jours la joie desgrands et des petits. Les vieux fellahsdisent que ce sera une bonne annéeagricole et les enfants s’en donnent àcœur joie à coups de boules de neigequ’ils lancent sur n’importe quel pas-sant. Çà et là, des bonshommes deneige, défiant obstinément le vent quisouffle de plus belle, veillent sur lesrues et les placettes comme debraves sentinelles.

Après une nuit et une matinée agi-tées, le vent semble se calmer et l’on

peut mieux contempler le panoramaqui s’étend à perte de vue jusqu’auxmonticules longeant la RN 16, à lasortie sud de la bourgade. De l’autrecôté, en regardant vers les sommetsde Boussessou qui dominent lesruines romaines de Madaure, on nevoit qu’une immense nappe blan-châtre s’étendant à perte de vue. Surles hauteurs nord-ouest, la sympho-nie des vents ne s’est pas arrêtée ;elle se fait même plus cadencée, por-tée par des notes nouvelles qui sejouent sur les cheminées et les toi-tures, sur les cimes des arbres et lesfils des poteaux électriques.S’engouffrant dans ce long corridorqui part de Tiffech jusqu’aux mon-tagnes rocheuses de Oued Kebérit, levent est particulièrement violent etlorsqu’il rencontre la neige sur sonchemin, il se fait un malin plaisir à enaffoler les flocons qui vous cinglentle visage et s’accrochent à vos vête-ments. En avançant péniblement surcette route de tous les extrêmes pouraller rendre visite à un parent malade,je sens que je lutte contre une puis-sance titanesque qui m’empêched’avancer et me pousse en arrière.Malgré tout, j’arrive à bon port et lachaleur réconfortante d’un autrepoêle à mazout me fait oublier lesvicissitudes du chemin. Après avoiravalé une infusion bien bouillante etéchangé les salamalecs d’usage,mes hôtes abordent des sujets ayantun rapport avec le temps exécrablequi règne sur les lieux. C’est ainsique l’on parlera des conséquencessur la campagne agricole (ici, c’est leroyaume des céréales), de l’état desroutes coupées, des pannes répétéesdu courant électrique. Des difficultéspour se nourrir, se vêtir, se loger, sedéplacer... Une nuit passée dans unemaison – chauffée pourtant – m’a

renseigné sur les immenses souf-frances de ces Algériens qui n’enpeuvent plus et qui n’attendent plusrien de la vie. Ce matin, on m’apprendqu’une femme a été sauvée in extre-mis d’une mort certaine grâce à l’in-tervention de la gendarmerie, qui apu l’acheminer du village mitoyen àDréa vers l’hôpital de M’daourouch.La route étant coupée par la neige,aucun véhicule, y compris l’ambulan-ce, n’était en mesure de transporterla malade. On a bien vu un chasse-neige faire son boulot en pleine nuit,mais après son passage, la neiges’est remise à tomber d’une manièresoutenue et ce matin, une couche deplusieurs dizaines de centimètrescouvre maisons, arbres et champs.Dans de telles conditions clima-tiques, l’utilisation des moyens detransport aérien pour sauver desmalades ou des personnes en diffi-culté s’avère d’une nécessité abso-lue. Un hélicoptère pour toute larégion s’étendant de Annaba àTébessa ne serait pas de trop. Cethélicoptère que l’on aurait trouvéfacilement si le malade avait été unepersonnalité ou un général ! Du coup,ça ne me donne plus envie deréveillonner.

A quoi bon fêter une année nou-velle qui porte dans ses germes lesmêmes douleurs, la même morosité ?A quoi bon exhiber sa joie lorsqu’ona la profonde certitude que l’annéequi s’annonce n’apportera pas cettechaleur tant attendue, ni ce travailtant recherché, ni la fin de l’exclusionet de la marginalisation. De ce coinperdu qui est aussi mon village natal,je vois la vie telle qu’elle est, sans lescouleurs et les lumières éphémèresde ces lampions festifs qui brillent demille feux avant de s'éteindre,comme les discours des hommes

politiques ; je la vois sans les assu-rances enchantées des plumes opti-mistes et sans les serments de ceuxqui courent derrière le bulletin devote. Je vois la vie moins rose, car leslumières des réjouissances qui sepréparent partout n’ont pas atteintles cimes de Tiffech, ni effleuré lespériphéries de ce monde oublié où jeviens fréquemment puiser cetteauthenticité, cette sagesse et cetteréserve qui permettent, en tout lieu eten tout temps, de relativiser les ava-tars de la vie et de voir avec un regardtoujours désabusé la stérile agitationdes hommes politiques.

Ni optimisme, ni pessimisme.Mais simplement le scepticisme quinaît de tant d’espoirs déçus, simple-ment le doute installé par tant dedésillusions. Ici, sous la neige bien-venue qui annonce des récoltes pro-metteuses, je réapprends à vivredans le temps et l’espace de la vérité,loin des fièvres passagères descirques électoraux qui ont ce raredon de transformer les méchantsloups et les odieuses sorcières enanges bienveillants. Le bien, le bon-heur collectif, le don de soi, le sensdu sacrifice, l’amour de son prochainet l’intégrité n’ont pas besoin de cam-pagnes électorales pour s’exprimer.Ils sont ou ils ne sont pas !

Dans la nuit froide et crayeuse,j’avance difficilement, les pieds ava-lés par la neige qui continue de tom-ber dans un silence glacial. Tout estmagique et irréel. La nature a ce donparticulier de nous faire oublier lesinconstances des hommes. Justepour quelques moments, car le jourse lèvera immanquablement sur lesmêmes ignominies et les mêmes ini-quités. Cela ne nous empêchera pasde vous souhaiter une bonne annéeen espérant qu’elle vous apportera

santé, bonheur et prospérité. Un vœu ?Que chacun de nous pense à son pro-chain. C’est peut-être un parent, unvoisin, un passant qui attend un petitgeste de votre part. Tendez votremain pour apporter chaleur et récon-fort et ne faites pas semblant d’igno-rer les sanglots, les cris et les gémis-sements de celles et de ceux qui onttant besoin de vous. Si nous réussis-sons ce minimum, loin des cerclesofficiels et officieux, en répondantsimplement à l’appel de notreconscience, nous aurons donné àl'année qui arrive les couleurs del’amour et de la solidarité qui sontcelles du véritable arc-en-ciel. Celuiqui naît dans les cœurs et ne meurtjamais.

M’daourouch, le 24 décembre2003

M. F.

Tombe la neigePPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Mikhaïl Kalachnikov, l’inventeur du célèbre fusil automatique, seraitmourant.

Une balle, qu’on en finisse !

Le parquet vient de se saisir de l’affaire dite de «L’incendie dela Grande-Poste d’Alger». Un constat, tout d’abord : je ne trouvepas très prudent que ce soit le … parquet qui se saisisse d’uneaffaire d’incendie. Je trouve qu’il y a eu assez de dégâts commeça dans cette immense et magnifique poste pour qu’on se risqueà étendre le sinistre à une proie toute naturelle du feu, un parquet.Moi, ce que j’en dis… Et puis, fichtre ! Pourquoi s’enflammerpour une banale histoire de feu ? L’Algérie est un pays naturelle-ment chaud, bouillant même. Il est donc normal que de temps àautre s’y déclarent des incendies. L’autre jour, lorsque la bâtisseoù s’impriment les affreux billets de banque que nous manipu-lons quotidiennement avait pris feu, je n’avais pas tiqué d’un poil.Pas plus d’ailleurs que le jour où j’ai appris qu’un avion transpor-tant du papier à biffetons s’était écrasé au sol, dans une immen-se boule de feu. Encore moins lorsque j’ai ouïe-dire qu’un servicenévralgique des douanes avait été réduit en cendres par un incen-die féroce. Franchement, je ne vois pas de motif à sortir intempes-tivement la grande lance et à faire péter le réservoir de mousse dedioxyde de carbone. Il nous faut accepter, une bonne fois pourtoutes, cette réalité bien algérienne. Le feu est en nous ! Il se

déclenche pour un oui ou pour un non. Et plutôt que de dérangerle parquet et toute la justice, peut-être serait-il judicieux de voirles bons côtés de ces incendies à répétition. Oui, car il y en a !Depuis Néron, l’humanité, même si elle ne l’assume pas ouverte-ment, célèbre à sa manière les vertus purificatrices du feu. Le feunettoie ! Le feu élimine ! Le feu supprime. Sinon, comment cettehumanité aurait surmonté les gigantesques épidémies de peste etde choléra qui l’ont menacée dans sa survie si elle n’avait pas eurecours au feu purificateur ? L’incendie, c’est une manière ausside remettre les compteurs à zéro. Devant les décombres encorefumantes d’un édifice, tout le monde, badauds et responsables dubâtiment réduit en cendres, peuvent dire la même chose, semettre enfin d’accord : «P… tout est parti en fumée. Y a rien àrécupérer !» Le feu en tant que vecteur d’apaisement social, c’estlà l’autre dimension bénéfique des incendies. Et je n’évoquemême pas ici les retombées écologiques du feu. Sur un tas desecteurs d’activité du pays. Comme l’agriculture, par exemple.Les cendres nées d’un incendie sont le meilleur des engrais.Demandez aux personnes qui ont bossé sur le PNDRA, y aquelques années déjà ! Elles vous diront tout le bien qu’ellespensent de l’épandage de cendres sur les champs et les surfacesagricoles. Un vrai miracle ! Je fume du thé et je reste éveillé, lecauchemar continue.

H. L.

Un parquet qui se mêle d’incendie,c’est jamais bon !POUSSE AVEC EUX !

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE