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Stéphane Braunschweig HIVER 2012 // numéro 57 Donnez-nous votre avis sur votre magazine le Paris du 20 e ! Du nouveau sur le front des crèches ! Du nouveau sur le front des crèches ! Directeur du Théâtre National de La Colline L’économie sociale et solidaire ça marche ! L’économie sociale et solidaire ça marche ! Nous portons la culture là où il y a de la vie. Musique Ensemble 20 e , une école de musique pas comme les autres

Le Paris du 20e Numéro 57

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Le Paris du 20e arrondissement Numéro 57

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Stéphane Braunschweig

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Donnez-nous votre avis sur votre magazine le Paris du 20e !

Du nouveau sur le front des crèches !Du nouveau sur le front des crèches !

Directeur du Théâtre National de La Colline

L’économie sociale et solidaire ça marche !L’économie sociale et solidaire ça marche !

Nous portons la culture là où il y a de la vie.

Musique Ensemble 20e, une école de musique pas comme les autres

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L’économie sociale et solidaire a conquis de nouveaux espacesdans notre arrondissement.

De marginale, cette nouvellevision d’une économie où primentle souci du long terme et le respectdes hommes s’affirme aujourd’huicomme un acteur de premier plan de l’économie « tout court ».

Cette économie, qui regroupe le développement durable, le commerce équitable et la responsabilité sociale etenvironnementale, est bienimplantée dans le 20e.

On ne compte plus les entreprises, parfois hébergées dans les pépinières, qui choisissentde partager leurs profits entresalariés et fournisseurs. Leur fonctionnement et leuractivité, mettent résolument en pratique les principes del’économie sociale et solidaire.

C’est un pas dans la bonnedirection.

(Edito)Par Frédérique CalandraMaire du 2Oe arrondissement

•• L’opposition syrienne compte ses morts. Combien de pertes aujuste? Plus de 5 000 d’après l’organisme qui regroupe les principauxmouvements d’opposition. Pour la plupart ces morts, hommes femmes

et enfants sont des manifestants sans arme qui n’ontcommis d’autre crime que de réclamer le départ dupouvoir en place. L’équipe municipale du 20e a reçules membres du Conseil national Syriend’opposition pour témoigner de la solidarité del’arrondissement avec ce peuple en lutte pour saliberté. Ce témoignage pour la liberté et ladémocratie en Syrie fait suite à de nombreusesmanifestations et prises de position publiquede la Maire du 20e en faveur de la démocratiedans les pays arabes et partout ailleurs dansle monde. La municipalité continuera àafficher sa solidarité, et à soutenir lesreprésentants des oppositions démocra -tiques aux dictatures. Nous n’oublionspas, nous ne renonçons pas n

AGIRPour se mobiliser etsoutenir le peuple syrienen lutte pour la démocratie vous pouvezcontacter Revivre, uneassociation humanitaireindépendante.

Association Revivre, 15 rue des Rosettes94120 Fontenay-sous-bois

[email protected]

le Paris du 20e •• 3

«Avec le peuple syrien, ne pas oublier, ne pas renoncer »

L’économie socialeet solidaire agit pour

une société plusrespectueuse de l’homme.Nous devons tout faire pour la soutenir.

Frédérique Calandra,Maire du 20e

Les manifestants n’hésitent pas à risquer leur vie pourdénoncer le gouvernement de Bachar Al-Assad.

Le 25 janvier, 50 jeunes du 20e se sont rassem-blés dans l’enceinte de la mairie. Ils y ont étéaccueillis pour La Journée défense et citoyen-neté. Présentation de la Défense nationale,sensibilisation au secourisme, présentation desdifférentes formes d’engagement étaient auprogramme (service civique, métiers militaires,volontariat pour l’insertion etc.). Cette journéeest obligatoire pour tous les jeunes Français de16 ans et nécessaire pour passer le baccalauréatou encore le permis de conduire.

4 •• le Paris du 20e

« Engagez-vous rengagez-vous » qu’ils disaient !

Ouverte depuis novembre 2011, la toute nouvelle crèche des Passerelles rue desMontiboeufs accueille 66 berceaux. Elle a été inaugurée le vendredi 27 janvier dernier.C’est le Groupement des œuvres sociales de Belleville (GOSB) qui porte le projet denouveau lieu d’accueil des tout-petits. Le GOSB, né à Belleville en 1920, gère un Institutmédico-pédagogique, un centre de protection infantile et un centre de santé. Sa solideexpérience de la petite enfance sera donc au service de la nouvelle crèche. Depuis sacréation, l’un des objectifs du GOSB est de venir en aide aux familles défavorisées duNord-Est parisien. Il poursuivra sa mission dans ce nouvel établissement. Le programmede création de places en crèche dans le 20e ne s’arrête pas là puisque au 162 rue deBelleville, la crèche François Lagrange, également sous la direction du GOSB, va accueillirtrente berceaux supplémentaires en septembre 2013, et passera de 70 à 100 petites têtesbrunes, blondes et rousses. L’arrondissement poursuit son plan de développement d’accueilpour les tout-petits : plus de 100 berceaux sont prévus d’ici à 2013.

Frédérique Calandra est attendrie devant l’un des nouveaux«usagers» de la crèche des passerelles.

Un officier présente aux jeunes du 20e les différentsmétiers de la Défense nationale.

Arrondissementle plus jeune de Paris, nous

devons répondreà une fortedemande de

places en crèche.

Ariane Calvo,Conseillère d'arrondissement, adjointe à la Maire du 20e,chargée de la petiteenfance et de l’égalitéFemme/Homme.

Du nouveau sur le front des crèches

Les enfants découvrentet s’ébattent dans lapiscine à balles.

le Paris du 20e •• 5

La piscine AlfredNakache accueillebien son public

Pendant tout l’hiver, si vousrepérez une personne sans abri ensituation de détresse, prévenez lamairie du 20e à l’adresse e-mail :[email protected]. Nous pourronsainsi transmettre ces informations à nos partenaires des maraudes,comme le SAMU Social, Les restosdu Cœur, Autremonde, Charonne,etc. Les maraudes serontrenforcées et les gymnases ouvertspour accueillir les sans abripendant la nuit. En cas d’urgencevitale, appelez le 115.(n° gratuit 7j/7, 24h/24).

La piscine Alfred Nakache devient le premier équipementaquatique parisien à recevoir lelabel QualiPARIS, attestant de la qualité du service rendu au public. Cette distinction, propre à la Ville de Paris, met l’accent surl’accueil des usagers, l’état des infrastructures, les règlesd’hygiène ou encore le traitement de l’eau et de l’air.

Plan grand froid

Les musiciens palestiniens ovationnés

Guy Marchand, Thierry Marx et Mamadou Sakho saluent leshabitants du 20e venus nombreux à la cérémonie des vœux.

Des enfants célèbres du 20e à la tribune. C’est dans une ambiancesurchauffée qu’a eu lieu la traditionnelle cérémonie des vœux à la mairie du 20e, le23 janvier. Et pour cause, Frédérique Calandra était entourée d’une belle brochetted’invités : Guy Marchand, Thierry Marx et Mamadou Sakho, tous des « enfants du20e » devenus grands et célèbres, qui ont rejoint la Maire du 20e à l’issue de sondiscours.

Le 25 novembre 2011, la bibliothèque Saint-Fargeau, spécialiséedans le théâtre, est devenue la bibliothèque Oscar Wilde. Une cérémonie émouvante aété organisée à cette occasion en présence de Jean d’Ormesson, descendant de lafamille de Saint-Fargeau et de Merlin Holland, petit-fils d’Oscar Wilde.

Les chanteurs et musiciens de l’Ensemblenational de musique arabe de Palestine ontété accueillis pour un concert exceptionnelà la mairie du 20e, le 22 janvier dernier.Dans la belle salle des fêtes de la mairiepleine à craquer et devant un publicconquis, chanteurs et musiciens s’en sontdonnés à cœur joie. Il faut dire qu’ils sontloin d’être inconnus en France. Un com-pagnonnage existe depuis plusieurs annéesentre l’association Al Kamandjâti et l’En-semble Orchestral de Paris. Les musiciensparisiens animent bénévolement, plusieursfois par an, des master-classes pour lesmusiciens de l’ensemble palestinien, des

ateliers de sensibilisation en direction desenfants des camps de réfugiés, ainsi quedes campagnes de collectes d'instrumentspour les écoles. Des solistes palestiniensparticipent régulièrement, pour quelquesmois, aux répétitions et aux concerts del’Ensemble Orchestral de Paris.

Les musiciens et les chanteurs de l’Ensemble nationalAl Kamandjâti ont enchanté le public, tout acquis à lacause de la musique.

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le Paris du 20e •• 7

Leila Bousmaha estune femme heureuseLa jeune responsable de l’atelierMosaïque au club EmeraudeMortier dédié aux retraités etpersonnes âgées a tellement bien réussi à intéresser son publicà la mosaïque, que le nombred’adhérents et d’ateliers a été multiplié par deux. Du coup, elle y a ajouté la peinture et la vannerie.

Aias Michos, traiteur restaurateur, ouvrait lePikilia, il y a un an. Il ne tarit pas d’éloges sur son quartierdu Père Lachaise et sa clientèle déjà fidèle. Le Pikilia - 1, avenue Gambetta - [email protected]

Kader Nemer agent de Pôle emploi etancien comédien professionnel dans le 20e, a monté, en interne, une troupe de théâtreappelée chez Popole. Son but : fédérer sescollègues de travail, tendus à cause de la fusionANPE-Assedic, autour d’un spectacle, en avrilprochain.

Béatrice Michel-Dansaca été la premièrecitoyenne à poserle pied dans le tout nouveau service d’accueil de la mairie du 20e ! Et à goûter au chaleureux accueil qu’on lui a réservé. «Ces ateliers sont

de vrais lieux decréation. C’est

extraordinaire ! »Leila Bousmaha

Sandrine Pialatenchante nos petits.Elle est chef costumière chezDisneyland Paris et habitante du 20e. Sandrine adapte maquettes etmodèles de costumes arrivés toutdroit des Etats-Unis et participe donc à l’émerveillement des petits et des grands.

Will.i.am s’est exprimé Devant unparterre de jeunes buvant ses propos.

StéphaneBraunschweig a prisla direction du Théâtrede la Colline en 2010.Sa mission ? Donner à ce théâtre prestigieuxdu 20e une identitéforte et en faire un lieu de découvertesjubilatoires.

Le théâtre peut beaucoup là où du moins il y a suffisamment de vie », a écrit Bertolt Brecht.Situé à deux pas de la place

Gambetta, le Théâtre de la Collinerépond on ne peut mieux à cettecitation du grand dramaturgeallemand. Stéphane Braunschweig,directeur de la Colline et parmi lesmetteurs en scène français les plus envue lit-on partout, l’a bien compris ets’est donné pour mission d’ouvrir celieu et de lui offrir le public large qu’ilmérite.

La Colline, un lieu de découvertespar excellenceCar, c’est à un cercle des plus presti -gieux qu’ap partient ce théâtre du 20e.Jugez plutôt : fondé en 1988 etimplanté dans l'Est parisien, la Colline

est l'un des cinq théâtres nationauxavec la Comédie-Française, le Théâtre del'Odéon, le Théâtre national de Chaillotet le Théâtre national de Strasbourg, queStéphane Braunschweig a dirigépendant huit ans. Depuis 2010 il a prisla tête du bâtiment à la façade de verre.Il y apporte un théâtre « exigeant »mais défend avec obstination l’idée dele rendre accessible au plus grandnombre. Et ça marche. Ses spectaclesrencontrent du succès et drainent unpublic qui dépasse le seul arrondis -sement, jusqu’à la grande banlieue.« Etablis sement culturel pu blic, nousavons la possibilité d’appliquer unepolitique tari faire et d’abonnement quinous permet de fixer le prix des places àla portée de tous et de défendre l’audaceet les risques dans nos choix de spectacles.Nous offrons ainsi un théâtre qui porte

LEUR 20e

En passant devant lethéâtre, on peut lire leprogramme des spectaclessur la façade. Plus besoindu figaroscope !

Frédérique Calandra et StéphaneBraunschweig déclament-ils enduetto au cœur de la belle salle de 700 places du Théâtre de laColline ?

Malgré l’imposante façade de verre, n’hésitez plus etfranchissez la porte. L’universmagique du théâtre vous y attend.

8 •• le Paris du 20e

De la colline de Ménilmont

une forte dimension intellectuelle, quiimpose réflexion et questionnement, maistoujours liée au plaisir et à l’émotion »,s’enthou siasme celui qui fait de sonthéâtre un lieu de découvertes parexcellence. Stéphane Braunschweig tient

à faire partager ce plaisir en ouvrant toutgrand les portes de son antre dédiée à lacréation contemporaine. Et tous lesmoyens sont bons. « Je voudrais rompre

avec l’image d’un lieu intimidant etinaccessible. C’est pour cela que nous avonsdécidé d’être plus présents dans le quartier :par exemple avec nos ateliers d’écriture etde jeu ouverts aux adultes, en partenariatavec des associations d’aide à l’insertion.Nous avons aussi le projet de lancer uneAmap à l’intérieur du théâtre. Nousorganiserons aussi des visites, des lecturesdans les cafés. Nous avons la chance d’être dans un arrondissement qui bouge,il faut donc faire en sorte de porter laculture là où il y a de la vie. » StéphaneBraunschweig a franchi le pas d’unecolline à l’autre, celle de Ménilmontantoù il a habité, à son théâtre, qu’ilconsidère comme « une fierté pour le20e » et qu’il investit résolument. n

C’est dans lerestaurant LesFoudres que jedéjeune parfois. Ilsont une bonne tableet l’ambiance y estplutôt chaleureuse.

Le café des banques,juste en bas duthéâtre est parfaitpour un café entredeux rendez-vous.

Située tout près duThéâtre de la Colline,la bibliothèque OscarWilde a un fonds deprès de 2 500 titresdédié au théâtrecontemporain.

Les Foudres 4 place Martin Nadaud

Bibliothèque Oscar Wilde12 rue du Télé[email protected]

Café des banques13 avenue du Père Lachaise

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BONS PLANS 20

mes

C’est dans ce bureau que se décide laprogrammation de la Colline, que seprennent les risques et que se risquentles audaces.

le Paris du 20e •• 9

ant au Théâtre de la Colline

Théâtre de la Colline15 rue Malte-Brunwww.colline.fr

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Le Paris du 20e : quelle est la genèse de ce projet  ?Marc Wluczka : les petits frères des Pauvres se sont portésacquéreurs de l'hôtel grâce à leurs fonds propres et à dessubventions de l'Etat et de la Ville de Paris dans le cadre duplan de relogement des populations exclues. La mairie du 20e,d'emblée très favorable à ce projet, a le sentiment d'avoirtoujours été écoutée et d'aboutir aujourd'hui à une réalisation dont l'utilité sociale n'est remise en causepar personne.

Qu’est-ce que cette maison Relais va apporter auquartier  ?MW. : son originalité cependant est de ne pasêtre une simple maison de retraite, ni à l'inverseune structure de soins, mais un lieu de recons-truction individuelle et collective, de vie hors dela précarité dans une convivialité propice ausoin des corps et des esprits.

le Paris du 20e •• 11

Marc Wluczka, conseiller d’arrondissement, adjoint à la Mairedu 20e, chargé de la solidarité, la famille et la lutte contre lesexclusions.

2 questions a votre elu de la mairie

Située au 44 rue de laChine, la Maison del’association de gestion des établissements des

petits frères des Pauvres, fer delance de la solidarité, propose, auxpersonnes de plus de 50 ans ensituation d’isolement ou de grande précarité, l’undes 23 studios allant de 14 à 21 m², entièrementneuf et équipé. Si la mairie du 20e a soutenu etaccompagné ce projet dès l’origne, c’est grâce aufinancement exceptionnel de la Ville de Paris(DASES) et de l’Etat (DRIHL), qu’un postesupplémentaire d’animateur socio-éducatif a puêtre créé afin d’accueillir les résidents dans les

meilleures conditions possibles. Des activités dans lapension de famille et, en dehors, sont proposées auxrésidents sans aucune obligation de participation pourque chacun reprenne goût à la vie en collectif, et gagneen autonomie. De plus, un accompagnement précieuxdes bénévoles vient compléter ce travail de fond. Ici, destrajectoires de vie différentes se croisent et cohabitentdans la plus grande harmonie. « Malgré leur situation etleur histoire difficile, les résidents s’épanouissent et sont ravisd’être parmi nous », insiste Aleks Wasieczko, responsabled’établissement de la pension de famille. Et, comme parmagie, une véritable solidarité de voisinage s’est mise enplace au grand plaisir d’Aleks Wasieczko qui souligneson étonnement devant l’accueil des résidents.« Spontanée, saine et immédiate, voilà comment je qualifierainotre intégration dans le quartier. » L’élan de générositéest tel que l’association est pourvue en aides de toutessortes. Dans le 20e, la solidarité a un sens et uneexistence, la maison des petits frères des Pauvres en estun bel exemple.

44 rue de la Chine, on se reconstruit

Cette pension de famille, aucœur du quartierde Pyrénées, a pour objectif l’insertion sociale despersonnes âgéessans logement.

Derrière cette façade sévère, les gens serecontruisent et se réinsèrent le temps nécessaire.

12 •• le Paris du 20e

Le Paris du 20e : comment se situe l’offre de logement étudiant dans le 20e ?

Nathalie Maquoi : les étudiants onttoujours choisi l'Est parisien pour habiter,apportant ainsi leur dynamisme à notrearrondissement. Face à l'explosion desloyers privés ces dernières années, lamunicipalité a choisi de créer 5 résidencesétudiantes dans cette mandature, soit 260 places, et permettre ainsi à toujoursplus de jeunes de se loger dignement et de mener leurs études dans de bonnesconditions.

Quel sera l’apport de la cohabitationlogements étudiants et crèche pour  lequartier ?

NM : les enfants et les étudiants s'entendentbien, même s'ils se croisent peu! En effet,quand l'un arrive à la crèche, l'autre partétudier. Le mouvement est en sens inverse lesoir. L'espace est rare à Paris, construire enrez-de-chaussée une crèche et en étages deslogements étudiants permet donc de

satisfaire deux besoins majeurs des habitantsdu 20e : se loger et offrir des modes de gardecollectifs pour les enfants.

2questions àààA votreéElue de la mairie

Nathalie Maquoi, conseillèred’arrondissement, adjointe à la Mairedu 20e chargée de la jeunesse, de la vie étudiante et des jeunes travailleurs.

87 nouveaux logements étudiants prévus à Menilmontant   

Trouver un logement à Paris, lorsque l’on estétudiant, relève parfois du parcours ducombattant. Bertrand Delanoë, Maire de Paris etFrédérique Calandra, Maire du 20e, ont choisi de

renforcer le pôle étudiant de Ménilmontant en lançantun programme de travaux de construction d'une résidenceétudiante, dont le Crous sera l’organisme gestionnaire,

de 87 logements, 117/119, ruede Ménilmontant. La résidencebénéficiera d’une proximitéimmédiate avec le pavillonCarré de Baudouin, lieu culturelgratuit dont les étudiantspourront profiter pendant leur

temps libre. Mieux encore, ce plan prévoit aussi laconstruction d'une crèche de 66 places qui com por teraune entrée commu ne avec la résidence étudiante. Cepartage des lieux sera à n’en pas douter, source de convi -vialité et répondra à un objectif majeur pourl’arrondissement : le respect de l’équilibre entre logements,équipements et services publics. n

En plus

LE PROJETUne nouvelle résidence étudiante de 87 logements et une crèche de 60 placesverront le jour au 117 rue de Ménilmontant.

CALENDRIERLe projet devrait être livré pour début 2014.

La futurerésidenceétudiante, rue deMénilmontant,va renforcerl’offre delogements dansl’Est parisien.

Comme pour toutes les résidences étudiantes publiquesà Paris, c’est le CROUS qui est en charge de la gestiondes établissements. Il attribuera les logements et seraen charge d’animer la vie étudiante et les services ausein de la résidence.Des étudiants étrangers aurontaussi l’opportunité d’habiter cette résidence, le tempsde leur séjour en France.

Ce projet respectel’équilibre entrelogements,équipements etservices publics

   

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uUn vivier d’emplois

« L’économiesociale et solidaireest une économie deproximité en pleineexpansion, porteuse

d’emplois et de lien social. »

Karine Duchauchoi,conseillère d’arrondissement,déléguée à la Maire du 20e,chargée de l’économie sociale et solidaire.

20el’enquête

14 •• le Paris du 20e

L’économie sociale et solidaire (ESS) est un secteur écono-mique à part entière qui emploie 150 147 personnes àParis soit 8,9 % de la part totale des emplois parisiens.Vivier d’emplois pour les années à venir, 13 % des salariésde l’économie sociale sont à un âge proche de la retraite,l’ESS est marquée par le foisonnement des activités et desformes qu’elle prend. Dans le 20e, ce ne sont pas moins desept AMAP, deux régies de quartier, huit centres sociaux, dixhuits sociétés coopératives de production (SCOP) et d’innom-brables associations et entreprises qui dynamisent un réseaud’acteurs des plus actifs. La 2e édition du Mois de l’économiesociale et solidaire, qui a eu lieu en novembre dernier, s’est faitl’écho de ce foison nement avec l’organisation d’initiatives

variées allant de débats sur les finances solidaires à la pro-jection d’un film sur la reprise d’entreprise sous statut

coopératif. 2012 est déclarée « année européenne descoopéra tives ». Ce sera est l’occasion de rappeller

que d’ici 10 ans, 700 000 chefs d’entreprises par-tiront à la retraite. L’enjeu de la reprise d’entre -prise est au cœur des débats à venir sur le déve-loppement des petites et moyennes entreprises.

L’économie sociale et solidaire

a le vent en poupe dans le 20e

le Paris du 20e ••15

ANTiNEA, propose des emplois de proximité« Notre structure, Antenne Insertion Emploi Autrement(ANTINEA) est une association intermédiaire, d’insertion parl’activité économique », explique Julie Wrona, adjointe à ladirectrice, chargée du développement. Au cœur du quartier desAmandiers, elle a été créée à l’initiative des habitants avec undouble objectif : l’insertion sociale et économique des femmesdu quartier et la création de lien social. Sa mission ? L’embauchedes femmes ayant peu ou pas d’expérience professionnelle pourdes emplois de proximité, principalement sur des missions denettoyage auprès d’associations, de collectivités et d’entrepriseset du service à domicile pour des particuliers.ANTINEAwww.menage-antinea.fr

Royal Boui Boui, plus solidairesOlivier et Ludovic (Les Renzo) se sont lancés dansl’aventure et ont créé Royal Boui Boui, une SCOP qui présente des spectacles itinérants de théâtre et decirque et dont les salariés sont associés majoritaires.Son ambition ? Assurer dans un lieu convivial, àtravers la diversité de ses spectacles, une foultituded'actions culturelles. « Cette initiative s’articule autourde deux idées essentielles : remettre le cirque au centre desvilles et développer des emplois de techniciens, d’agentsd’accueil du public et de sécurité. »

Royal Boui [email protected], [email protected]

Les locaux partagés de Coopaname.

Coopaname, entreprendre et travailler autrement

Au début de Coopaname, on voulaitoffrir une alternative à la créationd’entreprise individuelle. Aujour -d’hui on va beaucoup plus loin et

on propose de mutualiser le travail. L’ini-tiative et le projet sont majoritairementindividuels. La prise en charge, quant àelle, est collective », explique StéphaneVeyer, directeur général de la coopératived’activités et d’emploi, Coopaname. Première structure de ce type en Ile-de-France, elle est née dansle 20e, en 2004. Forte deson succès, elle a, depuis,essaimé, dans le 13e, àNanterre, Aubervilliers,Chevilly-Larue et auMans. Coopaname

comp te 530 membres. Son fonctionne-ment ? La coopérative est ouverte à tous.Il n’y a pas de sélection à l’entrée, seule-ment une envie de vivre de son savoir-faire de façon autonome, mais dans unenvironnement collectif. Chaque mem-bre est accompagné et développe sonactivité à son propre rythme. Dès lespremiers contrats, il se salarie en CDIau sein de la coopérative. Il bénéficie detoutes les couvertures sociales (retraite,

maladie, chômage…),d’une assurance pourson activité, de locauxpartagés et de diversmécanismes de protec-tion mutuelle : forma-tion, outils financiers,

couverture réciproque de trésorerie… Les aspects administratifs, comptables, fiscaux, juridiques de l’activité sontmutualisés à l’échelle de la coopérativeles Coopanamiens font bel etbien partie d’une seule etmême entreprise qu’ilsconstruisent ensemble etdont le développement leurpermet de sécu riser leurdémarche profession-nelle. Ils ont voca-tion à rester dansla coopérative et àdevenir associé.

«Coopa name invente au quotidienune nouvelle façond’entreprendre et de travailler.»

Une structure légère permet au cirque d’être itinérant.

Coopaname3-7 rue Albert Marquetwww.coopaname.coop

Stéphane Veyer

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Au 32 rue du Capitaine Marchal, l’association Musique Ensemble 20e

rompt avec les habitudes traditionnelles des écoles de musique. Ici, oncombine l’apprentissage, la pratique d’un instrument et la musiqued’ensemble. Il n’y a pas non plus d’examen. C’est une représentation

devant un public, « qui fait office d’examen. C’est plus stimulant pour les élèves »,précise Arielle Zajde, directrice de l’association. De la théorie à la pratique il n’ya qu’un pas que la directrice n’a pas hésité à franchir en se lançant dans leprojet Take a bow « Prends un archet » organisé par la Cité de la Musique et lasalle Pleyel. Pendant plusieurs mois, dix jeunes violonistes de l’association, de 8 à 14 ans, ont travaillé avec les musiciens de l’Orchestre Symphonique de

Londres. Une rencontre qui s’est achevée par unconcert dans la prestigieuse salle Pleyel. Loin de s’entenir à des projets ponctuels, depuis 2000, MusiqueEnsemble 20e propose aussi des cours adaptés à tousles niveaux et lesstyles de musique,

très variés. Désormais, elle rassemble plusde 300 élèves avec autant d’adultes qued’enfants et valorise la pratique artistiqueen amateur. Autre spécificité : l’école s’im-plique, en effet, dans les projets locaux, parexemple avec l’ouverture récente d’uneclasse de violon dans une école primaire duquartier Saint Blaise. « Notre travail, estaussi de renforcer et de favoriser une véritablevie de quartier », conclut Arielle Zajde. n

La pratique de lamusique favoriseune vraie vie dequartier.

La chorale, a lieu 38 rue des Amandiersà la 20e Chaise, métro Père Lachaise.

L’Orchestre de musique dechambre, se déroule à la Paroisse Notre Dame de la Croix de Ménilmontant,3 place de Ménilmontant.

Harpe, trompette et violoncelle, lescours d’instruments ont lieu 11 rueOrfila, métro Gambetta.

Tous les autres cours, ou ateliersd’orchestre ont lieu 32 rue du CapitaineMarchal, métro Porte de Bagnolet, sortieplace Edith Piaf.

Accueil Musique Ensemble 20ele lundi, mardi, mercredi, jeudi de 15 h à 18 h 30. Le Samedi de 10 h à 12 h 30.

le Paris du 20e •• 17

Toutes les activités sur [email protected]

(le billet)

de Julien Bargeton1er adjoint à la Maire, chargé de la culture, des finances et des budgets participatifs.

Musique Ensemble 20e est une école de musique et un centre de pratiqueamateur pour tout public.

Etrange paradoxe de l’histoire…

Voilà un homme condamné à une peine

de deux ans de travaux forcés en vertu

d'une loi interdisant l'homosexualité,

et dont la sépulture n’a cessé, pendant

un siècle, d’être recouverte par les

traces de rouge à lèvres de femmes

trop aimantes.

Le voilà, aujourd’hui, débarbouillé de

ces marques d’amour, protégé des baisers

de ses admiratrices par une barrière de

verre, lui qui jamais ne sut se défendre

de sa relation d’amour et de dépendance

réciproque avec son jeune amant,

mais tellement destructrice.

En donnant le beau nom d'Oscar Wilde à la

bibliothèque Saint-Fargeau, nous rendons

l'hommage qu'il mérite à ce grand écrivain

irlandais, mort à Paris dans la misère,

et enterré au Père-Lachaise.

Je n’oublie pas, à mon tour d’embrasser

le souvenir de son esprit libre et incisif.

Le 20e est fier de l’accueillir.

La musique, ensemble

Les lieux de pratiques de Musique Ensemble 20e

Notre Oscar Wilde

Les dessins de Marcel Storr ne manquent pasd’imagination. Des bâtisses religieuses, aux immeublesfuturistes, ce cantonnier du bois de Boulogne, décédé en

1976, les a conçus dans le plus grand anonymat.

18 •• le Paris du 20e

Marcel Storr, bâtisseur visionnaire, au pavillon Carré de Baudouin, jusqu’au 31mars 2012

« L’adolescence est un royaumes d’anges déchus, ou sur le point de l’être, mais c’est encore un royaume. » James Agee

Marcel Storr n’a pas eu une viefacile : né en 1911, aban - donné, deve nu sourd, etcondam né à l’illettrisme très

tôt dans sa vie. Pourtant, de ces diffi -cultés il en tire sa force : il commenceà dessiner à l’âge de 21 ans. Un échap-patoire sans doute. « Dessiner, il n’y aque ça que j’aime », disait-il. Regarderces œuvres, c’est entrer dans sonmonde parallèle et, entrevoir la plusprofonde intimité de Marcel Storr.Liliane et Bertrand Kempf, aujourd’huilégatai res de toutes ses œuvres, fontpartie des rares personnes à y avoir euaccès du vivant de l’artiste : « Une foisterminés ses dessins ne l’intéressaientplus du tout, il nous les avait confiés etn’a jamais voulu les revoir », ajoute

Liliane Kempf. Marcel Storr peut met-tre jusqu’à quatre mois pour réaliserun seul dessin et voue une véritablepassion aux détails, notamment lescrosses gothi ques. Plusieurs ta bleauxpeuvent en regrouper près de 600 000.Durant l’exposition, unesérie d’agrandissements deces détails sera proposéeaux visiteurs. Cetteconception de la petitessecôtoie le gigantisme desimmeubles et des villesqu’il dessinait offrant un contraste desplus remarquables. C’est à partir de1965, naissance du quartier de laDéfense, que l’artiste a commencé sesdessins de villes aussi colossales et futu-

ristes que surprenantes. Couleursautomnales, imagination débordante,et détails abondants ; voilà commenton pourrait définir le travail passionné,et parfois acharné, de Marcel Storr.Cette impressionnante exposition a étémise en scène par le spécialiste de l’art

brut, Laurent Danchin.Des séances de dédicacede la biographie Storr,architecte de l’ailleurs deFrançoise Cloarec et del’ouvrage collectif Marcel

Storr (ed. Phébius, 2010, 2011) et desrencontres-débats ainsi que des projec-tions de documentaires et courtsmétrages sur l’architecture utopiqueseront organisées. n

« Dessiner, il n’y a que celaque j’aime. »Marcel Storr

Une vie à travers

les dessins

le Paris du 20e •• 19

Marcel Storr travaillaiten deux temps,dessinant d’abord,puis coloriant ensuite,parfois à mesure, sa composition.C’est sans doute pour cette raison qu’illui arrive de signerplusieurs fois. A la fin il passait, sauf sur leciel, un vernis qu’ilégalisait au fer chaud.Chaque dessin pouvaitlui prendre de deux àquatre mois, parfoisdavantage, et certainesœuvres ont étéreprises à différentespériodes ou sontrestées inachevées.Toutes ne sont pasdatées et parfois cellesqui le sont comportentaussi un nombredont nous n’avons pas trouvé la clef.

Pavillon Carré de Baudouin121 rue de Ménilmontant01 58 53 55 40mairie20.paris.fr

le Paris du 20e •• 21

Al’heure où l’on peut craindre que lalecture cède du terrain devantd’autres loisirs, il y avait urgence àpromouvoir les bibliothécaires qui

œuvrent quotidien nement pour favoriserla rencontre du public et du livre. C’estdésormais chose faite, avec la création, en2010, du grand prix Livres Hebdo des biblio -thèques. Pour son édition 2011 et parmi lesplus grands établissements nationaux, lejury a choisi la bibliothèque Louise Michelcar, précise l’un des jurés, Sergio Dogliani,de Idea Stores, à Londres, « Louise Micheldémontre que l’on peut combiner, dans unepériode de crise, la beauté, la force et la grâce,tout en étant performant. Le monde desbibliothèques françaises a de la chance d’avoirun nouveau modèle à suivre, un lieuconfortable, vivant et chaleureux où les gens sesentent comme chez eux pour lire, apprendre,échanger, se respecter. » Incroyable mais vrai,

toujours dans le 20e, la médiathèqueMarguerite Duras, la plus spacieuse desbibliothèques parisiennes, ouverte il y a peurue de Bagnolet et qui a déjà réalisé plusd’un million de prêts en un an, a reçu,quant à elle, le prix de l’Espace intérieur.Enfin, jamais deux sans trois, la bibliothèquemunicipale Saint-Fargeau, spécialisée dansle théâtre, est devenue la bibliothèque OscarWilde. C'est le premier lieu parisien à porterle nom de celui qui est l’un des auteursfavoris des lecteurs français. Une fois de plus,en matière d’établissements culturels, le 20e

est à l’avant-garde ! n

Deux bibliothèques du 20e récompensées !La bibliothèque Louise Michel et la médiathèque Marguerite Duras ont été primées parLivres Hebdo, le magazine des professionnels du livre, qui récompense les établissementsdont les initiatives les plus originales donnent envie au public d’en franchir les portes.

A la bibliothèque Louise Michel, voustrouverez : un accueil personnalisé, unespace intérieur qui donne envie des’arrêter et de s’installer et des anima -tions variées (lectures sur les tapis,arrosage du jardin avec les enfants,histoires partagées avec des parents etenfants de la PMI et du centre d’héberge -ment, club de lecture, ciné-club, “caféLouise” pour échanger sur les lectures).

Quelle fierté pour le 20e !

Bibliothèque Louise Michel29-35 rue des Haies - 01 58 39 32 10bibliothè[email protected]

Médiathèque Marguerite Duras 115 rue de Bagnolet - 01 55 25 49 10mediathè[email protected]

Les services de la bibliothèque

Salon de lecture à la bibliothèque Louise Michel D’imposants rayonnages à la médiathèque Marguerite Duras

Faire du théâtreClac Compagnie propose des ateliers à la croisée du théâtre et de la poésie :créations, interventionspoétiques, lectures,formations... Dirigée parLaurent Cyr, acteur, metteuren scène, elle rassemble unedizaine d'artistes d'horizonsdivers et mène ses activitésmue par le désir d'êtreensemble.Contact : Laurent Cyr [email protected]

S’occuper desenfants après l’écoleMôm’rue Ganne met àdisposition des parents unservice de garde d’enfantsaprès l’école. Des bénévolesles aident à faire leursdevoirs, et leur proposent ungoûter. Pendant les vacances,des ateliers artistiques sontorganisés pour les enfants.Contact : Elsa Saïsset01 43 61 06 [email protected]

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Pratiquer le sportRoyaume de la pratique multi-disciplinaire, le CSM 20e proposeses activités depuis 1945. Les 500 adhérents sont répartis danscinq sports différents : volley-ball,badminton, football, natation ettennis. Le CSM 20e propose desstages de perfectionnement pourles plus aguerris, à la pratiquespécifique pour enfants.Contact : Benoit Gargonne06 77 12 42 37 / 01 82 09 59 [email protected]@csm20.com

Héberger des personnesfragilesCréé en 1998, le centre d’héber -gement temporaire Les Maraîchers,accueille des hommes et desfemmes isolés et sans domicile,sortant de l’hôpital. Un accompa -gnement social est proposé parl’équipe éducative aux personneshébergées pour préparer au mieuxleur sortie du foyer.Contact : Foyer d’hébergement post-hospitalier « Les Maraîchers »Tél. : 01 40 24 07 70 / fax : 01 40 24 07 [email protected]

«Des associationsdu 20e participent

à l’accompagnementet à l’accès aux soins.

C’est une chance !»Serge Wajeman,conseiller d’arrondissement.Délégué chargé de la santé, et des relations avec l’AP-HP»

Découvrir l’escrimeLe Cercle d’escrime franco-cubain vise à enseigner et développer l'escrime dans un cadre commu -nautaire ; la pratique se répartie entreles entraînements, la formation, lescompétitions, les stages ; les groupesde sont constitués par niveau et partranche d'âge (à partir de 6 ans). Desrencontres intergéné ration nelles sontproposées afin de promouvoir le sport en famille et au féminin.Contact : Stéphanie Patterson 06 99 43 06 66

Apprendre à écrire endessinantLes Ateliers du Talisman-petite fabriquede poésie (ateliers d'écriture etd'expression graphique) vous proposentde « tisser sa toile », de s'engager dans la forêt des symboles, en redécouvrrantle langage avec le regard de la seuleintuition.Contact : Ateliers du Talisman-petitefabrique de poésie01 44 62 03 [email protected]

Reprendre ses étudesL’École de la 2e chance de Paris est une institution portée par lescollectivités territoriales, locales etconsulaires dont l'objectif est d'assurerl'insertion professionnelle et sociale de jeunes sans diplôme ni qualification.Elle propose une formationindividualisée, comportant des stages en entreprises. L’entrée est possible toute l’année.Contact : e2cwww.e2c-paris.frN° vert : 0 800 201 204

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le Paris du 20e

Enquête sur le Paris du 20e: votre avis nous intéresseVous recevez le Paris du 20e dans votreboîte à lettres. Il y a maintenant deux ans, la maquette de ce journal a changé. De nouvelles rubriques ont vu le jour  : Ça nous cause présente une grande causeportée par la Maire du 20e, Les gens du 20e

met à l’honneur des habitants. A chaquenuméro, nous invitons une personnalité de l’arrondissement, acteur, chanteur,écrivain, sportif, qui raconte son 20e. Deux pages sont consacrées à de grandsprojets réalisés ou en cours, Enquête 20e

porte un éclairage sur un thème et larubrique Culture vous présente les grandesexpositions au pavillon Carré de Baudouin.

Vous êtes plus de 10 000 à être inscrits au service 20 l’info de la mairie du 20e.

Vous avez reçu par e-mail - ou vous allezrecevoir - un questionnaire d’enquête de lectorat pour donner votre avis sur le magazine. Accordez-nous quelquesminutes de votre temps pour y répondre :vos réponses nous permettront de le faireévoluer.

Si vous n’êtes pas inscrit, vous pourvezégalement répondre à cette consultationsur le site internet de la mairie du 20e.

Vous êtes photographe  ? Vous avez desidées de sujet  ? Vous souhaitez écrire desarticles  ? N’hésitez pas à nous faire savoir si vous souhaitez collaborer à la réalisation du Paris du 20e.

Ce magazine est le vôtre.

www.mairie20.paris.fr

Favoriser la recherched’emploiADF emploi, c’est dix ansd’accompagnement, de conseil et de formation certifiés OPQF (Officeprofessionnel de qualification desorganismes de formation) pour lessalariés et demandeurs d’emploi. Leur réseau de partenariats favorise les échanges et la recherche d’emploi.Contact : ADF emploiwww.adfemploi.com

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le Paris du 20e •• 25

Pour une nouvelle solidarité

L’année qui s’est achevée récemment aura été mar-quée par une crise profonde à plusieurs niveaux.

Crise économique tout d’abord. C’est l’aspect le plusévident de cette année écoulée, qui a vu la précarités’accroître, le chômage augmenter dans des propor-tions gigantesques et le pouvoir d’achat des Françaisdiminuer.Crise de confiance ensuite : les annonces qui avaient étéfaites en matière de sécurité et de protection des Fran-çais n’ont pas été suivies d’effets concrets, les chiffrespubliés récemment le prouvent. La tranquillité publique,chère aux Français ne se gagne pas à coups d’annonceset de lois spectaculaires passées semaines aprèssemaines. Elle se gagne avec des effectifs de police bienprésents sur le terrainPour le 20e arrondissement de Paris, les élus socialistesradicaux et apparentés mettent en avant la solidarité.Ce domaine constitue une priorité de la municipalitéparisienne depuis 2008 et même 2001. Bien souventcependant, la majorité municipale regrette d’avoir à agirseule face aux conséquences de la crise. Il faut hélas rap-peler que l’Etat s’est désengagé de son rôle légal de pro-tection des plus faibles. Aujourd’hui la dette de l’Etatenvers la mairie de Paris dépasse pour le seul champ

social les 1,11 milliards d’euros.Le 20e entend prendre sa part à l’aide au plus démunis.Ainsi la ressourcerie-déchetterie de la porte de Mon-treuil offrira-t-elle une occasion de reclassement à despersonnes en grande précarité. Cet équipement ne met-tra pas fin à la précarité dans le 20e mais il constitueraune contribution tangible à un problème où les décla-rations ne sont pas souvent suivies d’effet.Mais la crise touche l’ensemble de la population et nousnous devons de mener une politique pour tous.Notre arrondissement a des atouts, il peut se vanter deson dynamisme. En effet son immobilier relativementbas par rapport au reste de paris lui permet d’attirer lescréations d’entreprises. Paris attire 40 % des créationsd’entreprise de la région Ile de France. Paris résistemieux à la crise, pour la première fois en deux décenniesle chômage parisien est inférieur au taux national.Cela ne nous fait pas oublier que le nombre de chô-meurs a augmenté d’un million en France en cinq ans.La politique de la gauche dans le 20e est de lancer desinitiatives de soutien à la création d’emplois dans le sec-teur marchand. La municipalité s’est ainsi investie dansla le projet « Les Talents du 20e ». Le premier projetdécliné dans ce cadre est le centre de formation auxmétiers de la restauration qui verra le jour en avril 2012

grâce à l’implication personnelle du chef Thierry Marx.Nous considérons que, face à la crise, la nécessité de laculture pour tous se fait ressentir. Ce besoin n’est pascomme on pourrait e croire secondaire ou superficiel,la culture distingue entre elles les catégories sociales etnous comptons mettre les habitants du 20e sur un piedd’égalité. La municipalité du 20e a ainsi annoncé sonintention de faire de 2012 l’année de la lecture pourtous. La filière du livre dans l’arrondissement (libraires,bibliothécaires, enseignants) sera réunie pour formulerdes propositions qui toucheront tous les lecteurs poten-tiels. Par ailleurs, nous comptons que notre politiquefranchira les frontières de l’arrondissement, conformé-ment à l’impulsion que que Bertrand Delanoë a initiéeavec le projet Paris Métropole. Ainsi nous accueilleronspour la seconde

David Assouline (président du groupe) et les élu-es socialistes,

radicaux et apparenté-es du 20e

L’Etat ferme les yeux sur l’urgence sociale. En maidernier, le gouvernement a décidé de baisser de

25 % les crédits alloués au SAMU Social. En conséquencede quoi, 5 000 places d’hébergements seront suppriméessur toute l’Ile de France. Ces fermetures interviennentalors même qu’il manque 13 000 places supplémentairessur l’ensemble de la région.Depuis, près de 150 familles se sont réfugiés aux

urgences des hôpitaux parisiens afin d’éviter de passer lanuit dehors. Courant juillet, le président et fondateur duSAMU social, X. Emmanuelli, a démissionné de ses fonc-tions estimant que l’Etat ne lui donnait pas les moyensd’accomplir sa mission. La mobilisation s’est poursuivietout au long de l’été, avec la grève des professionnels del’urgence sociale et l’occupation du square Boucicaut parles familles sans logis.

Fin juillet, la Ville de Paris a débloqué une subventiond’urgence afin d’assurer la réouverture des places d’hé-bergement fermés depuis le mois de mai. Mais la Villene saurait se substituer à l’Etat sur la longue durée. Nousexigeons donc le réengagement de l’Etat dans le respectdu principe d’inconditionnalité de l’accueil d’urgence.

Elu-es communistes et du Parti de Gauche du 20e

Grand Projet de Renouvellement Urbain de la portede Vincennes : le compte n’y est pas ! Ce GPRU

s’organisait autour d’une couverture partielle duboulevard périphérique. Or, dans sa dernière version,faisant fi des nombreuses réunions de travail et deconcertation avec les habitants, elle a disparu.Pourtant, au sud du pont de la rue de Lagny, il est possiblede couvrir le Périphérique, pour un coût inferieur à cellede la porte des Lilas. Cette couverture créerait un nouveaujardin, protègerait les logements et les espaces verts du

bruit et de la pollution de l’air, réduirait la frontièreartificielle entre Paris, Montreuil et Saint-Mandé enaméliorant les liens et les échanges et augmen -terait durablement la qualité de vie des riverains.Alors que dans Paris les terrains disponibles sont trèsrares, des milliers de m2 sont, ici, disponibles pour desjardins, des équipements publics, des liaisons piétonneset cyclistes et des activités. Exploiter ces possibilitésfoncières doit être une des priorités de ce GPRU ! Une autoroute en pleine ville, c’est inacceptable :

transformer le Périphérique en boulevard urbain et limiterses nuisances, c’est possible ! Couvrir ponctuellement lePériphérique, redessiner les bretelles, réduire la vitesse,utiliser des revêtements de chaussée « réducteur de bruit »(EELV a déjà obtenu leur expérimentation), limiter letrafic : la santé des 100 000 riverains du Périphériqueest à ce prix et la Ville de Paris doit faire cet effort.

Les élu-es Europe Ecologie Les Verts

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En inaugurant au Commissariat central du20e arrondissement arrondissement la

salle de contrôle du réseau de caméras de vidéoprotection, le Premier Ministre FrançoisFILLON et le Ministre de l’intérieur ClaudeGUEANT ont donné le coup d’envoi du plan devidéoprotection pour Paris avec l’installation

d’un système destiné à apporter la sécurité ànos concitoyens qui y tiennent particulière-ment. Comme toujours, une certaine Gauches’oppose par principe à l’initiative du Gouver-nement au nom de la protection des libertésindividuelles. Et pourtant si ce dispositif avaitété mis en œuvre plus tôt, peut-être aurait-il

permis d’identifier l’incendiaire de la rueConstant Berthaut, prévoir l’intervention despompiers lors de la destruction par les flammesdu squat de la rue des Pyrénées.

Ariane Cerutti - UMP 20e

L’avenir du 20e en débat. Le Conseil du 20e

a récemment débattu de l’avenir de l’arron-dissement à l’occasion de la modification duPlan Local d’Urbanisme. Deux conceptions del’action municipale se sont opposées à cetteoccasion. Celle de la Mairie et du groupe socia-liste refusant la création de nouvelles réservespour les équipements publics. Celle des autresgroupes de la gauche municipale, faisant leconstat suivant : d’un côté, la population vacontinuer à augmenter et à rajeunir fortement ;de l’autre, le rythme de livraison des équipe-ments est en chute libre. Au cours de la précé-dente mandature, l’arrondissement avait bondi

de la 19e place à la 7e en terme de couverturedes besoins de la petite enfance. Piscine, média-thèque, gymnases, bibliothèques, écoles, ouver-ture du carré de Baudouin : les équipementsavaient poussés comme des champignons…Les retards accumulés du temps de la droiteavaient été largement résorbés, alors que lapopulation passait de 185 000 à près de200 000 habitants. Prévoyante, l’actuelle Maireporte à son crédit les équipements lancés avant2008 qu’elle a inaugurés au cours des annéessuivantes. On la comprend, car en 2014 le bilandes nouveaux équipements lancés au cours decette mandature sera vite fait. Déjà les inscrip-

tions en crèche sont passées de 2 500 en 2008à 4 000, début 2012. L’accueil en maternelle eten primaire est devenu problématique dans plu-sieurs de nos quartiers. A ce jour, l’afflux de 12à 15 000 nouveaux Parisiens du 20e n’est paspris en compte. Les élus du « 20e avant tout »tirent, depuis longtemps, le signal d’alarme. Lesmêmes causes produisant les mêmes effets, le20e risque de revenir à l’ère Chirac-Bariani. Ilfaut offrir un autre avenir au 20e !

Michel Charzat, Katia Lopez, pour « le 20e avant tout »

Chargée, auprès de la Maire, de l’accueildes usagers, je suis très attentive à ce que

tout citoyen qui franchit les portes de notremairie reçoive le renseignement ou le servicequ’il est venu chercher. Nous avons entreprisd’importants travaux qui rendront nos locauxplus agréables, donneront aux personnels un

meilleur confort et permettront aux PMR l’accèsà tous les services de la mairie.Mais la longueur des files d’attente de l’antennede police, qui dépend de l’Etat, reste, malgré lesnouveaux dispositifs, toujours aussi préoccu-pante. La dernière innovation qui généralisel’obligation de prendre rendez-vous pour pouvoir

être reçu l’après-midi, inquiète fortement notremunicipalité !N’aurait-il pas été mieux de se concerter avantd’imposer ces dispositions à la population ?

Marinette BacheElue Républicaine-socialiste

La jeunesse, un atout pour notre dyna-misme. Le 20e est le premier arrondisse-

ment de Paris par le nombre de ses jeunes. A cetitre, nous sommes tous concernés par leniveau de plus en plus préoccupant du chô-mage qui les frappe dans la crise grave que noustraversons.

Historiquement, le 20e arrondissement accu eil -le les métiers traditionnels – artisanat, com-merces et P.M.E – et plus récemment beaucoupd’associations, d’entreprises de haute techno-logie ou innovantes. Les questions de la forma-tion et de l’emploi de proximité deviennentessentielles pour notre arrondissement. Les

voies de rapprochement entre les jeunes et lesentreprises de nos quartiers restent à explorerpour créer des perspectives concrètes et dura-bles en matière d’emploi.

Mouvement Démocrate XXe

Nul n’échappe plus à la morosité écono-mique.

Dernières victimes en date les associations duXXe dont bon nombre n’ont toujours pas reçuà ce jour les bulletins de commande leur per-

mettant d’adresser à la Mairie les demandes deremboursement des dépenses relatives aux ani-mations 2011.Longtemps choyées par la majorité municipaleles associations sont visiblement les premières

victimes de la politique d’austérité de notremunicipalité.

Raoul Delamare - Nouveau Centre

3e édition du Carrefour des artsmartiaux autour du handicapDes ateliers de découvertes des arts martiauxcomme le karaté ou le kung fu wushu, le tai chichuan ou le qi gong, sont organisés pour lespersonnes en situation de handicap moteur,mental, auditif ou visuel. Entre chaque atelier,des démonstrations ponctueront cette journée.

Dimanche 11 mars, de 9 h à 18 hGymnase Louis Lumière,

30 rue Louis Lumière

28 •• le Paris du 20e

Rimes et chansons de 9 à 17 ansSamedi 25 février à 15h30 Venez écrire une chansonavec le poète DavidDumortier au programmerimes, répétitions,allitérations, assonances,rimes de milliardaires etrefrain.BIBLIOTHÈQUE SORBIER 17 RUE SORBIERRÉSERVATIONS ET INSCRIPTIONS01 46 36 17 79

Michel BühlerLundi 19 mars à 20h Concert d’un artiste majeur :chanteur, auteur, écrivain,dramaturge, compositeur,comédien, poète, il est aussiun conteur, un passeurd’histoires.VINGTIÈME THÉÂTRE7 RUE DES PLATRIÈRES01 48 65 97 90

Musique

Seule la mer8 et 9 mars à 20h Théâtre de papier, ombre etlivres pop-up. A partir de12 ans. Un écrivain, travailleà son bureau, il a déjàcommis plusieurs livres. Il estseul avec son écriture. Cettenuit, des essais ratés, desbrouillons jonchent la pièce.Mais un nom retrouvé sur un papier chiffonné va luisouffler le début d’unehistoire. Son imaginationprend le dessus et despersonnages surgissent du papier : pantins, effigiesortie de livres, ombres.THÉÂTRE AUX MAINS NUES 7 SQUARE DES CARDEURS01 43 72 60 28

Le Beau TempsMenace !Du 27 au 30 mars à 14h30 Un spectacle drôle etpoétique où la science côtoiele loufoque. A force de liredans les astres et de suivreles phases de la lune pourplanter, récolter, semer, un

Jeune public

jardinier s’est faitastronome… Jusqu’au jouroù il découvre qu’il estexactement le centre del’Univers.THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT 15 RUE DU RETRAIT 01 46 36 98 60

BanafsajDu 6 au 17 mars, mardi au vendredi à 20h  ;samedi à 16h Le mari et l'amant sont amis.La femme est entre les deux.Voilà l'histoire. Mais Pinter la raconte à l'envers ! Ce quila rend vraiment attachante.Dans la confusion desrapports amoureux de notretemps, alors que la libérationsexuelle ne nous a pas donnétoutes les clefs pour réussir, Trahisons fait une belledémonstration de cescontradictions.LE TARMAC159 AVENUE GAMBETTA 01 43 64 80 80

Théâtre

La Passion àMénilmontantDu 10 mars au 1er avril Vend, sam et dim à 16h La plus ancienne pièce dethéâtre de Paris s’affichedepuis 80 ans. il ne s’agitpas là d’un record à battre,mais d’une véritable traditionde quartier. Celui deMénilmontant, où deshabitants deviennent acteurs.Avec 70 participants dont 35 comédiens. Récitant :Michael LonsdaleTHÉÂTRE DE MÉNILMONTANT 15 RUE DU RETRAIT01 46 36 98 60

Peintures de l’ARPADu 6 au 20 mars Vernissages les vendredis 9 et 16 mars, de 18h30 à 21hL'association ARPA (action,réflexion, promotionartistique) présente lesœuvres de ses artistes endeux expositionssuccessives. Attachée à une pratique de créationcollective, la démarche

Exposition

rendez

vous20

le Paris du 20e •• 29

Non moins que la fraternitéc’est un lien d’intelligence quiéclaire les travaux croisés deDidier Henry (écrivain, né en1954) et de Bertrand Henry(peintre, graveur, né en1959).

La fréquentation des mêmeslieux, la traversée desmêmes paysages, réels et fictifs, réunit depuislongtemps ces flâneursattentifs sur les pagesblanches des livres très rares.MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS115 RUE DE BAGNOLET01 55 25 49 [email protected]

Seule la mer10 mars à 15h Rencontre à l'occasion duPrintemps des Poètes avec le G5, collectif d'auteurs dethéâtre composé de BrunoAllain, Dominique Paquet,Natacha de Pontcharra,Laurent Contamin et LucTartar.BIBLIOTHÈQUE OSCAR WILDE12 RUE DU TÉLÉGRAPHE01 43 66 84 [email protected]

Commémoration deshéros de la Communede ParisCommémoration des héros de la Commune de Paris. 18 mars à 15h30ANGLE DES RUES BISSON ET JOUYE-ROUVE

L’Inde en Afghanistanpar Douglas Gressieux.

Vendredi 23 mars  à 19h LES COMPTOIRS DE L’INDE 60 RUE DES VIGNOLES01 46 59 02 12

Conférences

Souvenirs

Répétition publique & fin de résidence30 mars à 15h Snakeskins de BenoîtLachambre est le titre d’unenouvelle chorégraphie enchantier. Un solo accompagnédu compositeur et multi-instrumentiste Hahn Rowe.Snakeskins parleinévitablement de la mue,souligne ce qui en résulte et se décompose au fil du temps.STUDIO LE REGARD DU CYGNE210 RUE DE BELLEVILLE01 43 58 55 93

Dance

artistique de ces artistess’enrichit car soutenue parl’échange, la réflexion et ledialogue.LES HAUTS DE BELLEVILLE43 RUE DU BORRÉGO 01 43 64 68 13

Palestine…Palestiniens… La peinture pourtémoignerDu 15 au 31 mars  de 14h à 18h30 Vernissage le 15 mars à partirde 18h30 Peintures de Véronique Van Eetvelde.LES COMPTOIRS DE L’INDE 60 RUE DES VIGNOLES01 46 59 02 12

Instantanés8 mars à 18h30 Lecture poétique de DidierHenry, Dans le cadre de lacarte blanche à l'artisteBertrand Henry.

Lecture

Directeur de la publication : Harry Chaouat - Crédits photos : Janos Kaldi/Mairie du 20e, Nicolas Thouvenin, Malgorzata Lempicka-Brian, EmmanuelNGuyen Ngoc, Petits frères des Pauvres, Vialet Architecture, Royal Boui Boui,Liliane et Bertrand Kempf, Les Maraîchers, Môm’rue Ganne, CSM20, Claccompagnie, Cercle d’escrime franco-cubain, Ecole de la 2e chance, Atelier duTalisman, Fédération française de Wushu, Fotolia. Conception, rédaction :Opérationnelle/Brigitte Jaron, Rémi Pialat - Diffusion : Proximes CommunicationImpression : U.E. - Régie publicitaire : SCP 22 rue Léon Jouhaux 75010 Paris01 53 36 84 84

Tout au long des mois d’octobre et novembre, retrouvez le programme de tous les événements sur : www.mairie20.paris.fr

TransgressionsLa transgression est avant tout unpassage, une transformation, unmouvement vers ce qui est présent,bien que caché. Cette expositionprésente le travail de MalgorzataLempicka-Brian, du photographe.

Du 16 mars au 1er avril Plateforme73 rue des Haies09 54 92 23 35

La parole est aux jeunesLe centre d’animation Les Amandiersvous proposent de participer chaquemois, jusqu’en mai, à des projections-débats. Une sélection de films sur lethème "Histoire et mémoire sociale etculturelle", pour favoriser unemeilleure connaissance des identitésqui se vivent sur un territoire.Renseignements : 01 44 62 85 40/22 ou programmesur www.mairie20.paris.fr

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