LE PROBLEME DU BOIS EN HAITI ETUDE S U R LE DEVELOPPEMENT DES TECrnQWES

PROTECTRICES DES RESSOLRCES NATURELLES EN W T I

APERCUGENERAL

A la demande du Dkparternent de DbveIoppement Rural MISEREQR (Aachen) Mars 1897

m V

Francis Van Massenhove

15 CRev4mont 84852 Hornbourg T81.: 087 1 78 59 59 Fax: 087 1 78 79 I 7

TV.A.: BE 434.41 7.468

fascicule nOl

APERCUGENERAL

LE PROBLEME DU BOIS EN HAITI ETUDE SUR LE DEVELOPPEMENT DES TECHNIQUES

PROTECTRICES DES RESSOURCES NATURELLES EN -1

-.

Francis Van Massenhove

A la demande du DCpartement de Dkveloppement Rural MISEREOR (Aachen) Mars 1997

Le travail qui suit a 6te realise, a la demande de :

MISEREOR Departernent de Dkveloppement Rural Postfach 1450 Mozarstrasse, 9 D-52064 Aachen ALLEMAGNE tel. : 49 241 44 20 fax. : 49 24 144 21 88

en collaboration avec :

le GADRU Groupe d7Appui au Ddveloppement Rural Delmas 65 Impasse Bolsilic no 1 0 Port-au-Prince HAITI (WI) tel. + fax. : 509 460 599 (responsable : M. Jean-Marie LOUIS ) avec la collaboration particuliere de : M. Marc LOUTS

M. J6rdme CHARLES

les AECP les Ateliers-Ecoles de CAMP PERFUN B.P. 14 Les Cayes HAITI (WI) tel. + fax. : 509 860 IS2 (responsable : M. Jean SPRUMONT) avec la collaboration particulibre de : M. Pierre BEGHIN

CODEART COopkation au DEveloppement de 17ARTiranat Chev6mont 15 4852 Hombourg BELGIQUE teI. : 32 87 78 59 fax. : 328778 79 I7 (responsable : M. Roger LOOZEN)

Francis VAN MASSENHOVE Comet d'en haul, 30 7781 Houthern BELGIQUE tel -fax. : 32 56 55 69 83

Le prksent travail est te premier fascicule d'une serie qui a c o m e theme comrnun le problhe du dbboisernent en Hditi. \

Apres cet apequ gkneral, chaque fascicule traite d'un mjet pmiculier.

En voici la liste :

- fascicule no 1 : A p q u general

- fascicule no 2 : La cuisson des cassaves

- fascicule no 3 : Les restaurants populaires

- fascicule no 4 : La fabrication du rapadou

- fascicule no 5 : Les boulangenes

- fascicule no 6 : Le riz &uve

- fascicule no 7 : Les guildiveries

- fascicule no 8 : Les canfrtureries

GUILDIVERIE : atelier de fabrication d'alcool .

BAGASSE : partie ligneuse residuelte de la came i sucre aprds en avoir extrait le jus .

DRY CLEANING : atelier de nettoyage des vaements a h vapeur &he

KEROSENE : (egalement appele phrole blanc) combustible utilise par exemple dans les ({ lampes i @role )> .

RAPADOU : mot crkoIe pour dbigner le such artisanal le rapadou n'est pas du sucre blanc. U contient du sucre et de nombreux oligo-elements .

CLAIRIN : Jcool fabriqud artisanalement .

TEP : (4 Tome-Equivalent-Petrole H : unit6 energdtique valant lo7 K&

: (< Pouvoir Calorifique Inf.&ieur N : quantitk de chaleur d k g a g k par la combustion d'une unit6 de combustible (1 Kg , 1 m3,.. .) recupkation de la chdeur de condensation de la vapeur d'eau cuntenue dans les fumks .

: tt dollar hai'tien b), 1 $H = 5 gourdes 10 FB 1 1 3 US $

(1) cc Ressources naturelles et environnernent u de E. Magry (1991)

( 2 ) cc Le butane et le kerosene en chiffres >} de Rene Mas& (1990)

(3) (( Mkmento du forestier N, Ministere de la Cooptration Franqaise Centre technique Forestier Tropical

(4) cc Guide technique des fourneaux a bois >} de G. De Lepeleire, K . Krisnha Prasard, P. Verhaart et P. Visser

( 5 ) Rapport d'essai des rechauds au kerosene mis au point par le groupe <( RED13 (1995) Renewable Energ Development Institute (Geneve - Suisse)

1 . Situation forestiere

2. Bref historique du deboisement

3. Consommat ion d'energie en Wa'iti

4. Consommation de bois en Ha'iti 4.1. Consommation totale 4.2. Repartition de cette consommation

4.2.1. Utilisation domestique 4.2.2. Autres

4.3. Conclusion

5 . << Autopsie D du problkme

6. Propositions 6.1. Mesures politiques 6.2. Pour diminuer ou sup primer Ia demande

6.2.1 . De charbon de bois 6.2.2. De bois

6.3. Conclusions / resume des propositions

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page 16

annexe 1 : Evaluation de la consommation de bois utilise en Ha~ti pour page 18 la consommation domestique

annexe 2 : Proposition d'un richaud A bois amdliore (a f l m e bleue?) page 20

annexe 3 : Proposition d'une utilisation de I'energie solaire thermique page 24 c o m e << combustible ))

Le voyageur qui arrive en mti par avion, phs spkcidemmt des Et at s-Unis, est frapp8 par cette image : iI n'y a pratiquement plus d'arbre en Hati ,

En tout q Ies coUines sont pratiquement nues.

La sale v@ation rGdueUe se con&ne en rnajeure partie clans la p i e s basses du paysage qui dme sous les yeux ,G-B-d les plaines et les vallks . B xmble qu'il reste qudques petites (( poches )> encore boi&s.

On cite un reste de for& dans la massifde la SeUe et dam le nord-est f p r b de Cerca Cljsval) mais la pression qui s'exerce sur ces poches ab teUe qu'on p a t considk que le capital forestier d'Bati a pratiquement dispanr.

Les ouvrages specialids citent les c w e s suivants :

- 95 % de couverture foresti&re, 9. la dhuverte du pays par Christophe Col omb en 1 492

- 50 % a la fin de la colonisation franHse vers 1800 -20%vers 1955 - 9 % en 1978 - 2 % en 1989

Ces chifTres sont m i s en grapbique ci apres :

Point de reference : les specialistes signalent que I'iquilibre Ccologique en rnatike de couverture forestiere devrait se situer vers les 30 % (pour Hati).

I ) bois (et ddrive : charbon de bois) : 74 % 2) pktrole et derives : 15% 3) bagasse : 6 % 4) hydro4lectricitt : 3 % 5 ) charbon mineral (importe) 12%

On voit que le bois Gent en t&e.

Selon le Bureau des Mines et de 1' Energie, la conso~~11tion de bojs d 'driergie est de I'ordre de 900,000 TEP/m (soit 3.060.000 T de boidan en sachant que 1 TEP a 3.4 T

Cquivdent bois).

(voir ci-avant) : 3.060.000 Tlan

4.2. Rd~artition de cette w-

4.2.1- Utilisation domestioue

2.400.000 Tlan AU MOINS, soit de l'ordre de 80 S 85 %

Aucune source bibliographique detaillee n'ayant dtd trouvbe sur ce sujet , le chifie mentionne ici a kte &alue (voir detail du calcul en annexe 1).

11 convient de distinguer : - guil diveries : 72.5 % soit 326.000 T/an - distilleries et huiles essentielles : 16.3 % soit 73.00OTlan - bouhangeries : 6.7 % soit 30.150 Tlm - dry cleaning3 : 4.5 % soit 20.250Tfan.

note : Le bois utilise pour la fabrication de (( rapadou n n'est pas repris dms cette bibliographie, pourtant il y a une utilisation importante de bois dans ce cas.

4.3. Conclusion

JL EST CLtUR QUE LA FABRICATION DU CHARBUN DE BOIS EST LA CAUSE PIWCIPALE DU DEBOISEMENT EN HAITI

En & : sur 2.400.000 T de %is coup4 pour utilisation domestique, 2.000.000 T (voir annexe 1) sont ddtmites dms 18 Wcation m h e du charbon de bois.

En @&re approximation, d pour la meme utilidan on br€W le bois dimdement olu lieu de fabriquer du c h h n de b i g , on epargneraif: 6!5 O/. du bois, soit 1.300.000 Tlan

SOU PRES DE LA MOITIE DE LA CONSOMMATION TOTALE DE BOB D'HAITI

sacs de &arbon & bofs

Quelte que wit la £&on dont an aborde le problbe, il faut admettre les PRIEMICES suivantes :

b) On a t m e le capital fader et l'on ddgrade l'enviromemmt parce qu'on fait des coupes was dgle rucune, qu'on n'asswe pas Be reproduction SystBrnatigue et qu'sn fait des cultures vivrihs h la place.

c) On n'assure pas de reproduction systhatigue pame que la tern n'est-souvent pas h mi.

Et puisqu'un arbre, c'est du long terme, on n' est pas tmtd, d h lor% de le lrrisser rl d'wtres, surtout quand ils sont absent4stes et rksident loin, k ts ville.

6. Propositions

Les prkrnices b) et c) ci-avant irnpliquent des mesures politiques appropriks.

6.2. Pour dirninuer ou supprimer-

6.2.1 . De charbon de b&s

Les richauds de substitution (HQN MARCHE) et faciles d'emploi semblent &re une bonne solution.

exemples : - le rechaud au kerosene - pt-&re le rCchaud ameliore, au bois (cfi. annexe 2)

a) prix de vente d'un rechaud au kbrosdne : 60 $ Ha'itien d'un rkhaud au charbon de bois : 40 $ Haitien d'un rkhaud au propane : 200 S HaYtien

(+ consigne d'une bouteitle de 25 Iivrcs : 130 $ Haiti@

b) durie de vie du rkhaud au keroshe : inconnue pour le moment (tout rdcent) du rdchaud au charbon de bois : 2.5 ans

c) cornparaison => des consornmations (en poids et en volume de combustible) => des coiits de consommation : - d'un rdchaud au kirodne

- d'un rkchaud au charbon de h i s - d'un << rkhaud a (3 pimes) au bois - d'un rkchaud au propane - d'un rkhaud {{ arniliore M au bois

0 BASES DE COMPARAISON

# Les rendernem Cner~Ctisues des diffkents rkhauds ont ete testes.

Voici les resultats :

- foyer au bois (3 pierres) - richaud au charbon de bois

(-5 - I Larr)

- rkchaud au charbon de bais ( avecpda t im /kannon ad~@AIo&)

- rechaud au ktrogne A flarnrne jaune (a puissanm maxlmum) (m prdwicn I6crrm)

- richaud au kdrosene a flarnrne jaune (A p u h m maximum) ( a v c c p r a t U i a ~ I ~ n o n a d q n d d l a ~ )

- rkchaud au kkroshne a flamme jaune (8 p u b c e maximum) {a VK p r h m / nda* 4 la m a d )

- &hud au kdrohe t i Barnme bleue ( A @ m ~ r n n w i m m ) (--I-)

- rkhaud w propane / butane ( r p u M IuaXkum) (nalW:&.biMiogqbkO) 1 - rhchaud m4Iiod au bois (d conshire : &. m m 2 )

(*) pour tenir oompte d'une puissance moyame pour les d c h d s a puissance rkglable, multiplier Ie mndement par 0.9

# Les p&(fhier 1 997)

- ctu kbroshe A Port-au-Prince (1 US gallon = 3.785 L, densitt = 0.82)

- du charbon de bois aux Cayes : 7 $W30Kg(l sac) 8 Port-au-Prince : 25 $W30 Kg (1 sac)

- du propane / butane aux Cayes

h Port-au-Prince

: 32 $Hbouteifle de 25 l i m soit 2,78 $H / Kg

: 28 $H lbouteille de 25 livres soit 2,43 $W kg

(18 $H/t#,uteilte de 15 livres) (soit 2,62 $H / Kg )

CQNSOMMATTONDE COM1SUSTBLE (pour une production de chaleur utile de 800 Kcd, c ' ~ i dire c M e r 5 litres

d'eau de 25" a IOU0, puis haporer 0.8 litre d'eau)

a CONSTATATIONS

1) En ce qui concerne le volume de combustible transporte, le classement par ordre de volume croissant est le suivant :

- le ktrodne est le plus interessant - ensuite vient le propane / butane (avec I'inwnvenient d'utilisation des

bouteilles consignees, coGteuses, . . .) - le bais, en rkhaud amkliork se classe avant le charbon de bois => amener du bois, A Port-au-Prince prend donc moins de place sur les

d o n s qu'y amener du charbon de bois

2) En ce qui coneerne le poids du combustible transporte :

- le kboshe et le propane sont les plus inthessants - le bois se classe aprhs le charbon de bois (1.5 fois plus lourd pour le rkhaud

ameiork) -

3) En ce qui conceme le coQt du combustible :

a) a Port-au-Prince : - le bois est le moins cher - le kkroskne est moins cher que le charbon de bois (environ 1.5 fois moins

cher) - le propane est plus cher que le keroskne

b) dms le pays : - le bois, en rechaud amdliore, est du m&me ordre de grandeur de prix que le

charbon de bois - le kCrosZne est environ 2.5 fois plus cher que le charbon de bois MNS POLRTANT LE RIZCHAUD AU KEROSENE SE VEND DES A PRESENT CAR II, EST PLUS << MODERNE H QUE LE RJZCHAUD AU CHARBON DE BOIS.

- le propane est le plus cher.

6.2.2. Diminuer ou supprimer la demande de bois

=> mettre au point un rechaud arneliord au bois (a flamme bleue ?) (cfk. ruvlexe 2) => modifier les mahodes de fabrication

- du ciairin (cfr. fascicule <( guildiveries >> - du rapadou

(util isation exclusive de Ia bagasse)

6.3. ConcIusions / resum6 des propositions

1) CONSOMMER DIRECTEMENT DU BOIS PLUTOT QUE DU C W O N DE BOIS (konomie annuelle irnmkdiate : 50 % au moins du bois d'Halti - cfr. ci-avant paragraphe 4.3)

2) A PORT-AU-PRTNCE ET DANS LES VILLES a) METTRE SUR LE MARCHE LE RECHAUD AU KEROSENE A

FLAMME BLEUE b) mettre sur le march8 un rechaud ameliork au bois est difficilement

envisageable en vi le cause des fumees.

3) DANS LE PAYS mettre sur le march6 un rkhaud amCliorC au bois (& mettre au point ?)

4) modifier les mCthodes de fabrication - du clairin - du rapadou utilisation exclusive de la banasse

L'knergie r{ solaire s poumait (voir proposition en annexe 3) &re la solution theoriquernent iddale pour Hati (pays a grand ensoIeillement (**)) puisqu'il n'y a plus besoin de combustible, ni fossile, ni ligneux, ni vegetal.

MAIS :- les investissements cofitent tres (trop?) cher - cette energie n'est pas facilernent stockable a des temperatures de 150 ... 200" C, A coiit accessible pour la grande majorite des citoyens haiitiens

- a remarquer aussi que les fours de cuisson solaire instantan& ne oorresponderit pas vraiment aux habitudes Halliennes de cuisson a feu doux (les plats mijotent de longues hares avant les repas

(**) Avec des capteurs solaires thermiques <{ a haut rendement H, c'est i dire ayant un rendement global d'utiiisation de I'ordre de 50 % et plus, et en supposant une consommation en energie thermique globale pour Haiti de 1.000.000 TEPlan, la surface ndcessaire de crpteuw solaires serait de 11 Kma, soit 0.04 % de la surface totale de Haiti (27.500 Krn2)

ANNEXE 1 : Evaluation de la consommation de bois utilis6 en Hni'ti pour Ia consommation domestique

1 . DonnCes et hypotheses

- population : 7.000.000 d'habitants (en particulier a Port-au-Prince : 2 millions d'habitants)

- pour produire 1 Kg de charbon de bois, il faut 5 a 10 Kg de bois en Haiti (technique de carbonisat ion peu performant e).

A ddfaut de base exacte ,prenons une moyenne soit AU MOINS 7.5 Kg de bois I Kg de charbon de bois.

a) Selon la bibliographie (1) ,la consommation de charbon de bois est evduke a 150.000 TIan

b) En outre , cette bibliographie signale que 60 % du charbon de bois de Halti est utilise a Port-au-Prince. I1 faut donc en dCduire que la consommation totale de charbon de bois en Haiti est:

150.000 = 250.000 T de charbon de bois 0,6

Soit la destruction d7AU MOINS 1.900.000 T de bois c-a-d au moins 560.000 TEP

3. Evaluation de la consommation de bois pour utilisation domestiwe

a) pour fabriquer le charbon de bois : AU MOMS 1.900.000 T

b) pour la cuisson directe au bois (dans les zones rurales) : 420.000 T (voir note ci-dessous) ....................

TOTAL : AU MOMS 2.320.000 T

soit, au moins 680.000 TEP

note: justification de l'evaluation du bois conso- diiectement .

a) bases:

- consommation de charbon de bois mesuree lors de la prdparation des repas dans un restaurant populaire a Port-au-Prince :

0,12 Kg de charbon de bois / repas <( adulte n (voir fascicule no 3 : {( les restaurants populaires N )

- on suppose un repas (( Quivdent-adulte s par jour et par habitant en Ha~ti

- remarques: En prenant comme base la consommation mesurde dans un restaurant populaire ,on sous-evalue sans doute la consommation totale des farnilles car, la, Ie rdchaud est allume en permanence, avec, parfois pas ou peu d'aliments en cours de cuisson, contrairement aux restaurants populaires prkitds. Cependmt, cette sws-haluation est wmpensee a peu prks par une surdvaluation commise par ailleurs. En &, prendre comme base un repas cc dquivalent-adulte }} par jour et par habitant est surkvalu&

b) Evaluation de la part de la population Hmtienne utilisant directement le bois pour la preparation des repas :

A partir des chiffres donnCs en 2b ci-dessus , on trouve : 53 % de la population mtienne

c) Evaluation de la wnsommation de bois par cuisson directe du bois:

On trouve : environ 420.000 T de bois

en effet : 0,53 x 7 000 000 x 0,12 x 7700 x 365 = 417.078 T de bois 1000 3000

7.700 pouvoir calori fique charbon de bois (rapport -- =

3.000 pouvoir calorifique du bois 1

ANNEXE 2 : Proposition d'un rechaud a bois amUior6 (a flamme bleue?)

1. Introduction.

Avec le kchaud au kbosene a flamme bleue, on s'aperfit, en petite puissance en tout cas qu'il devient superflu de placer une protection I kcran (saufune protection parfaiternent adaptee A la marmite; dans ce cas, l'arifice superieur de cette protection doit &re a crgeom6trie variable D ou il faut une protection pour chaque type de marmite)

Le but de la proposition qui suit est d'essayer d'atteindre les m h e s obiectifs que le rkhaud au kkrosene 9. f l m e bleue et tous les avantages qu'il prhnte c-a-d :

- conception simple car : plus de chernink ( voir note ) plus de protection I 6cm

- flamme bleue donc noircissement rtduit des marmites - Ieger donc facilement transportable - facilement reglable en puissance - a haut rendement c-a-d superiew a 50 % (sur PCI)

note: Si le rdchaud h bois est plact dans un espace non ou maI ventilk, il sera nkcessaire de placer une hotte au-dessus de la marmite.

2. Principea

(voir dessin page 22)

C o m e dans le rkhaud au kQo&ne A flarnme bleue, on cherche a prkhauffer I'air de combustion. Le chargement en bois s'effectue par le dessus (mamite enlev&). Le bois est plack ii l'intheur du panier 1.

Ce panier est perce, sur son fond, de trous pour I'entrb d7air mimaire par ordre d t diamktres croissants de la peripherie au centre. Ce panier est facile a nettoyer. 11 suffit de retoumer le rkhaud. L'air primaire et I'air secondaire sont pr&hmfF6s ti la peripherie du panier 1 .

La thhrie sur la combustion du bois nous explique que, pour une bonne combustion , il faut que I'air total de combustion soit divisi :

- en air primaire h raison de 54 % en volume - en air secondaire A raison de 46 % en volume

Pour respecter cette proponion 54/46, il faut que les sections totales des orifices de sortie soient sensiblement dans le m8me rapport .

L'air secondaire est canalise vers la partie supkrieure du rkchaud @ce a une paroi intdrieure 5 pseudo-tronconique . Cette paroi est posee dans le fond du panier I . A sa parlie superieure, c-a-d a sa jonction avec le panier 1, cette paroi prisente un repli de rnanikre a assurer une CtancheitC suffisante a l'air secondaire interieur canalise . Ainsi mise en place, cette paroi est facilement dbmontable pour l'entretien .

L'air secondaire sort au-dessus du h i s et bfile, en combustion activde par le prkchauffage, les produits volatils du bois .

Un anneau centraI6, escamotable pour le remplissage du bois, tient lieu d'accroche- flamme .

Le rkglage de I'air total de combustion se fait en reglant la hauteur du cendrier 2 . Ce cendrier etant simplernent suspendu l'axe central (par une vis a filet trapkwfdal+ krou , par exemple), il sumt de faire pivoter (d'une seule main) ce cendrier autour de son axe central pour le faire monter ou descendre et ainsi rkgler I'entree d'air et la puissance.

D'autres mkcanismes simples sont imaginables pour commander le rkglage d'air.

Ce cendrier est facilement dkmontable pour nettoyage.

Trois tronpns de fer rond 3 (diam. 10) sont soudks a la Nripherie du panier 1. La marmite a chauffer est posde sur ces fers ronds. Ainsi, les furnees pourront passer dans les espaces Iaisses libres.

Trois pieds-supports 4 sont soudks aux fers ronds . supports sont relies entre eux a leur base de maniere a assurer une bonne

Le panier 1 et le cendrier sont de meme forme gknerale- 11s peuvent donc &re exkutes avec la m6me matrice.

3. Remarq uc imponante.

Ceci n'est qu'un avant-projet. 11 necessite donc encore bien des essais et des modifications.

AVANT-PROJET : (echelle : 251100)

section A-A

vue du dessus (anneau (6) enlevC) I

(1 ) p i e r (2) cendrier (3) 3 fers ronds dimktre I0 (4) pied support ( 5 ) paroi intdrieure (6) meau accroche-flmme ( I ) air primaire (11) air secondaire

ANNEXE 3 : Proposition d'une utilisation de l'energie solaire thermique comme c< combustible m

I . Fabrication du (( combustible )>

(1) capteur solaire & haut rendement (a tempbrature > 200°) a production de vapeur (2 ) vapeur (3) retour des condensats vers capteur (4) four calorifugb (a tempkature > 200' ) h chauffage par vapeur ( 5 ) blocs de substances stockeuses (= le combustible), facilement transportables

principe : soit changement d'4tat ph~siaue

solide <=> liquide absorption <=> desorption adsorption <=> desorption

soit changement d7&at ~hirnique

OU autre version : capteur stockeur a haut rendement gg four stockeur, ensemble monolithe .

2. Utifisation

fourneau d cr combustible 1, solaire

(6) plaques de cuisson (7) fourneau (superisold)