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Françoise Le Borgne-Uguen, Simone Pennec Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Sociologie, (EA 3149) Université de Bretagne Occidentale 5 juin 2014- Brest Le programme OMS « Villes-Amies Des Aînés » En France, « Bien-vieillir / Vivre ensemble »: une politique nationale incitant à la réalisation d’actions Etudes de cas : - Quimper : l’expérience du diagnostic : méthodes, composition des groupes et synthèse des entretiens de groupe - Rimouski - Québec : diagnostic et plan d’action - Autres innovations et adaptations urbaines

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Françoise Le Borgne-Uguen, Simone Pennec

Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Sociologie, (EA 3149)Université de Bretagne Occidentale

5 juin 2014- Brest

Le programme OMS « Villes-Amies Des Aînés »

En France, « Bien-vieillir / Vivre ensemble »: une politique nationale incitant à la réalisation d’actions

Etudes de cas : - Quimper : l’expérience du diagnostic :

méthodes, composition des groupes et synthèse des entretiens de groupe

- Rimouski - Québec : diagnostic et plan d’action

- Autres innovations et adaptations urbaines

Constats :Vieillissement de la population et aménagement des territoires

Objectifs :« Créer des environnements qui permettent aux personnes âgées de rester actives, en bonne santé, et de continuer à participer à la vie sociale », Bulletin de l’OMS, 2007.

Etapes : d’une recherche à un programme de l’OMS

2006 : Recherche sur les critères des Villes Amies des Ainés menée dans 33 villes (22 pays)

2007 : Le programme « Villes-amies des aînés » : un guide de recommandations et un modèle de recherche-action par thèmes

2010 : Création d’un réseau mondial Villes Amies des Ainés

2011 : Première Conférence Internationale Villes Amies des Aînés (Dublin)

2012 : 18 pays et + d’une centaine de villes

Etape 0Etape 0 : Mise en place de la d: Mise en place de la déémarchemarche- Constitution d’un groupe de travail groupe de travail - Constitution d’un ComitComitéé de Pilotage de Pilotage - Constitution des groupes de discussion : - personnes âgées,

- fournisseurs de services (publics, associatifs, commerciaux)

Etape 1Etape 1 : : Conduite de l’Audit urbain-DiagnosticJuin 2011 : Formation du comité de pilotage à la démarche VADA :

adaptation des outils, guides d’entretien; sélection des participants, planification des groupes

Juin/Juillet 2011 : Réalisation des focus-groupesJanvier 2012 : Présentation du diagnostic au Comité de pilotage

Etape 2Etape 2 : Le plan d: Le plan d’’actionactionAppropriation du bilan : constats, priorisation et choix d’objectifs,

scénarios de déploiement.

Etape 3Etape 3 : La mise en : La mise en œœuvre et uvre et éévaluationvaluationMise en œuvre du plan d’action : objectifs et résultats attendus. Évaluation des actions mises en place, puis adaptations, consolidation ou nouvelles actions.

Les thèmes des entretiens

1 – Vieillir à Quimper quand on est une personne âgée 2 – Espaces extérieurs et édifices 3 – Transports 4 – Logement 5 – Services d’aide et Services de santé6 – Participation sociale

- Activités de loisirs et activités professionnelles- Reconnaissance et citoyenneté

7– Communication et information (transversal).

13 focus-groupes ont été réalisés en juin et juillet 2011

3 catégories de publics s’expriment sur la ville et la vie des personnes âgées (de plus de 60 ans) :

les personnes âgles personnes âgééeses (9 groupes)des fournisseurs de servicesdes fournisseurs de services (2 groupes : organismes publics ou privés se confrontant aux personnes âgées dans le quotidien)des aidants familiauxdes aidants familiaux (1 groupe sur 2 prévus)

Les personnes âgées tirées au sort sur liste électorale en fonction de 3 critères :

le quartierle quartier de rde réésidencesidence : Centre-ville (2 focus), Kerfeunteun (2 focus), Ergué-Armel (2 focus), Penhars (2 focus)

la catla catéégorie dgorie d’’âgeâge : 60-74 ans (4 groupes) et 75 ans et + (4 groupes) le ratio de 5 femmes pour 3 hommesle ratio de 5 femmes pour 3 hommes.

1 groupe CSP+1 groupe CSP –

TOTAL personnes rencontrées = 115 dont 97 personnes âgées + 2 femmes aidantes + 16 fournisseurs de services

NB : intérêts et limites de l’échantillon

TOTAL des personnes rencontrées (4 quartiers + 2 groupes CSP) :

Répartition par quartier et CSP et par âges

60-74 ans 75-79 ans 80 ans et + TOTAL

Centre-Ville 8 2 4 14

Ergué Armel 11 6 3 20

Penhars 12 1 6 19

Kerfeunteun 16 9 8 33

CSP - 1 1 3 5

CSP + 6 6

TOTAL 54 19 24 97

Le tiers de la population rencontrée vit seul

60% vit en couple

Femme Seule Couple Autre Total

60-69 7 14 1cjt+eft

22

70-79 15 12 27

80-89 9 3 1 chez eft

13

90-99 1 EHPAD

1

Total 31 29 2 63

Homme Seul Couple Autre Total

60-69 1 11 1

cjt+eft13

70-79 2 8 10

80-89 3 6 9

90-99 2 2

Total 6 27 1 34

52 personnes sont âgées de 60 à 74 ans, soit un peu plus de la moitié

45 personnes sont âgées de 75 à 99 ans(73 moins de 80 et 17 plus de 80 ans)

• Le Centre-Ville représente 16,45% de l’ensemble des Quimpérois âgés de plus de 60 ans, et 22,51% de la population des + de 80 ans.

• C’est le quartier dont la population de + de 60 ans est la plus importante (24,77%), les + de 80 ans atteignant 8,73% (5,58% pour l’ensemble de la ville).

Total population rencontrée CENTRE VILLE : 14 = 9 F + 5 H

de 62 à 92 ans

5 seul + 9 couple

3 loc. + 11 prop.

5 niveau universitaire + 5 secondaire + 4 primaire

CENTRECENTRE--VILLEVILLE

• Ce quartier compte 21,23% d’habitants de plus de 60 ans.

• 30,82% de l’ensemble des Quimpérois âgés de plus de 60 ans résident à Ergué Armel.

Total population rencontrée ERGUE ARMEL : 20 = 12 F + 8Hde 63 à 83 ans

20 propriétaires

4 seul + 16 couple

7 universitaire + 6 secondaire + 7 primaire

ERGUEERGUE--ARMELARMEL

• Penhars est le quartier où la part des plus de 60 ans est la plus faible (19,88%).

• 17,10% de l’ensemble des Quimpérois âgés de plus de 60 ans résident à Penhars

Total population rencontrée PENHARS : 19 = 15 F + 4Hde 61 à 91 ans

10 seul (dt 1 EPHAD) + 9 couple

15 propriétaire + 4 locataire

7 niveau universitaire + 4 secondaire + 8 primaire

PENHARSPENHARS

• Kerfeunteun comprend 29,63% des personnes de plus de 60 ans de Quimper. • Ce sont 22,14% de ses habitants qui ont plus de 60 ans.

Total population rencontrée KERFEUNTEUN : 33 = 21 F + 12H de 62 à 98 ans

14 seul + 19 couple

31 propriétaire + 2 locataire

10 niveau universitaire + 11 secondaire + 12 primaire

KERFEUNTEUNKERFEUNTEUN

Pour tous :. Une amélioration notable de l’aménagement des trottoirs

. Une multiplication de terrasses, ce qui apporte de la « gaieté », de la vie et des occasions de rencontres, et de lien social

. Les alentours des halles jugés accessibles

Spécifiques aux habitants du centre-ville :. Les pavés lisses (plus facile pour marcher)

. L’espace piétonnier est apprécié

. Le grand marché est très apprécié

. Le centre-ville est rassemblé

. L’accès à l’hôpital et la rapidité des secours

2 - Espaces extEspaces extéérieurs et bâtimentsrieurs et bâtiments

Evoquées quels que soient les quartiers et les âges

- Des trottoirs difficilement accessibles et qui ne sécurisent pas le piéton :. les vélos sur les trottoirs

. les poubelles au milieu des trottoirs

. les voitures garées sur les trottoirs

Le défaut d’accessibilité de la gareUn sentiment d'insécurité et de lieux jugés peu fréquentables

Vues par les habitants des quartiersVues par les habitants des quartiers :Le manque de toilettes publiquesLa poste est jugée inaccessible L’organisation spatiale du marché pour améliorer son accessibilitéLe prix de l'immobilier et des loyers dans le centre jugé très élevé

Des trottoirs pouvant créer des risques de chute : - des trottoirs en pente et parfois accidentés- des trottoirs insuffisamment entretenus (feuilles mortes, bris de verre et

déjections canines)

- les pavésles nouveaux pavés glissent

les anciens pavés « disjoints »

Des manques :Le centre ville manque de bancsLa disparition des commerces de proximité/des commerces alimentaires

Le manque de jeux « plein air » et d’espaces pour les enfants

Des terrasses de bar qui s’étendent trop et gênent le passage des piétons

Un centre-ville provoquant un sentiment de solitude le soir

- Faire appliquer l’interdiction de circuler en vélo sur le trottoir et de se garer sur les trottoirs

- Demande de solidarité vis-à-vis des personnes qui ne peuvent plus balayer devant leur porte (feuilles mortes)

- Maintenir le commerce de proximité en centre-ville (boulanger, charcutier, boucher, épicerie)

L’accès aux administrations est plus facileUn sentiment d’appartenance à un quartier et une vie de quartier (Penhars, Le Braden, Kerfeunteun)Certains quartiers offrent encore des possibilités de tisser du lien social (loisirs, solidarité de voisinage, convivialité des commerçants)

Un sentiment d’insécurité aussi présent dans les quartiersLe sentiment d’insécurité est davantage lié à la présence de jeunes « désoeuvrés », à la présence des gens du voyage, plus que des SDF associés au centre-ville.

Une perte de lien social et de solidarité dans certains quartiersDes manques au plan des infrastructures :. un manque de boîtes aux lettres (ex : Kerfeunteun). un manque de bancsun manque de bancs ou des bancs souvent squattés . ll’’emplacement des bancs est parfois mal choisi emplacement des bancs est parfois mal choisi

(voir les cheminements fréquents, les côtes, les distances)

Et toujours l’accès aux trottoirs :. des voitures garées sur les trottoirs. des haies non entretenues qui diminuent les trottoirs. une absence de trottoirs dans certains lieux. l’incivilité des automobilistes (« ils se garent dans des accès privés »)

Des inégalités repérées et contestées entre quartiers :. certains quartiers perçus comme dégradés (ex : à Kerfeunteun, quelques

habitations, bâtiments, espaces publics)

. sentiments d’isolement (repli sur le quartier pour les endroits vallonnés)

. manque de services (ex : Kerlagatu)

. des différences d’accessibilité entre les quartiers (ex : Kerfeunteun, Ergué Armel)

Un manque d'éclairage dans certaines rues

Les suggestionsLes suggestionsUne sécurisation des quartiers par des rondes de police, en particulier l’été.la fête des voisins est présentée comme un support des liens qui pourrait être mieux investie par la ville et les quartiers.

L’accès aux bâtiments (administrations et magasins) : . des portes trop lourdes. des marches pour accéder aux magasins

Problème de signalisation et d’affichage « on rentre dans certaines administrations, il y a plein de panneaux »

Des ascenseurs réservés aux « personnes handicapées »Les personnes se questionnent sur leur droit à utiliser ces ascenseursLes bancs :

Manque de bancs publics (dans le centre ville et dans tout Quimper).- Des bancs inconfortables (pour que les gens ne s’allongent pas et ne

s’y attardent pas trop)- Des abris bus sans bancs, sans sièges adaptés

Les toilettes publiques. nombre insuffisant et non sécurisantes : « les personnes âgées ne vont pas dans les toilettes où l’on met un euro, les sanisettes, parce qu’on a peur d’être enfermé là-dedans. »

L’embellissement des jardinsLes personnes notent que le cadre s’est beaucoup amélioré à Quimper.

La diversité des promenades et leur sauvegarde

L’aménagement de certaines promenades (ex : le bois d’Amour)

Des espaces non entretenus« laisser-aller » dans certains lieux. Dégradation des parcs par le public.

Le manque d’espace jeux pour les enfants

Un manque d’espaces verts dans la ville et les quartiers

Des promenades difficilement praticablesAspect vallonné (parc de la Terre noire), difficulté à marcher, absence de bancs.

Insécurité sur certaines promenades : pentes, trop d’arbres…

- Manque d’espaces verts :. « Il y a la caserne des pompiers qui va bientôt disparaître.

Il y a un bel espace, là, à remplir d’un beau jardin »

. « A X…, il y avait un grand parc qui aurait pu être aménagé en jardin,

- Aménagement des promenades :sauvegarder des bois et des lieux dans lesquels les personnes peuvent continuer à se promener

- Entretien et saleté :. Faire nettoyer les espaces verts non visibles de la rue . Protéger les espaces verts avec des barrières à piétons (contre les quads

et les caravanes sur les pelouses)

- Sentiment d’insécurité :. Demande d’une veille publique plus active (présence dans les jardins, police)

La conduite automobile: possibilité de s’adapter au trafic en choisissant des heures pour circuler

Trois parkings« qui permettent de bien s’arrêter, pas très loin de l’endroit où on veut aller»

Les Bus. le centre-ville bien desservi avec des passages assez fréquents . des bus qui annoncent les arrêts. des bus en cours d’adaptation

« Mise en accessibilité de tous les véhicules depuis 4 ans. Les quais sont rehaussés. Le parc et les arrêts doivent être accessibles. Tous les ans, 2 à 3 bus sont achetés par la collectivité (loi 2005 pour 2015)» (propos représentant de la QUB, groupe fournisseur)

HandiQUBIntérêt de ce service de transports adaptés et questions sur les modalités de droits et d’accès.Adaptations à venir : 2 services de transports vont être mis en place par la

gare à 21h40 et 22h40 (mercredi, vendredi, samedi).

Les ronds points

La vitesse sur les ronds points

Les ronds points de Quimper ont la spécificité d’être très grands et situés sur les voies rapides de l’extérieur de la ville.

Les automobilistes ne respectent pas la limitation de vitesse et s’engagent très vite dans les ronds points.

Les personnes âgées appréhendent ces lieux ou les évitent quitte à rallonger.

Une des causes d’arrêt de conduite

Les passages piétons à l’abord des ronds-points :

Insécurité : « des passages mal placés » « trop près des ronds points »

Repérage des passages souterrains à proximité des ronds points « ils sont très mal indiqués »

Un trafic dense

« Beaucoup de trafic en centre ville à certaines heures ce qui occasionne des « bouchons »

Appréhension sur le plan de circulation en centre-ville pour l’accès aux soins :

crainte de ne plus pouvoir y accéder en voiture, si les quais sont réservés au bus dans les 2 sens.

Etroitesse des rues et multiplicité des rues en sens unique rendent la conduite complexe en centre ville

Pratique du vélo jugée dangereuse par absence de pistes cyclables et étroitesse des rues

Des ralentisseurs pénibles pour des personnes souffrant de maux de dos, etc.

Signalisation complexe qui fait confusion (2 langues, diversité des panneaux, etc.)

Absence de passages « piétons » dans certaines rues

Une vitesse excessive en villeUne vitesse excessive en ville

… et une insécurité ressentie en tant que piéton- « obligé de se coller contre les murs »

- « obligés de stopper parce que la voiture ne s’arrête pas»

La complexité de la circulation, le trafic dense et la vitesse font que les personnes renoncent à conduire, ou elles demandent à leurs proches et aux aides à domicile de conduire à leur place.

Le stationnement Places réservées aux personnes handicapées :

. incompréhensions sur l’accès au statut de handicapé

. manque de places « handicapés »

. des places occupées par des non-handicapés

. une accessibilité problématique aux places dans les parkings Dans le centre ville : manque de places ; des personnes se garent pour la journée donc pas de turn-overParkings éloignés et découragement d’aller en centre-villeDifficultés d’accès aux parkings :

. entrées de parking trop étroites

. une mise en échec à cause de l’automatisme de l’entrée

Certains quartiers sont mal desservisFréquence et couverture horaire : le soir et le dimancheDes arrêts trop espacés (sans tenir compte de la topographie: pentes, etc.)Les places handicapées ne sont pas accessiblesLa conduite :

. Démarrage trop rapide

. Les portes se referment trop vite

. Pas le temps de s’asseoir

. Les arrêts, les marches trop loin du trottoir

Difficultés et appréhensions pour prendre le bus

Les abris bus ne sont pas adaptés à la région :« Les abris bus sont adaptés pour un pays où il n’y a pas de vent. Une grande ouverture, le vent, la pluie passent. Les bancs sont mouillés quand on a la chance de pouvoir s’asseoir. C’est des bancs en ferraille, donc, en hiver, ils sont froids et, en été, ils sont beaucoup trop chauds»

Certains abris bus n’ont pas de bancs

Des besoins d’adaptations au handicap et au vieillissement

. marche trop haute pour monter et descendre

. marche trop haute pour accéder à la place handicapée

. des améliorations possibles : affichages adaptées à la déficience visuelle

Le retard des bus l’été

Des bus surchargés à l’heure de la sortie des écoles ou sur certaines lignes et pas de places assises

Les tarifs pour les revenus très faibles : « moins de 700 € par mois, c’est assez courant. Et le coût du bus, là aussi, c’est prohibitif pour eux »

Le fonctionnement d’HandiQUB

. Manque d’information

. Substitution indue aux transports médicaux (professionnel)

. Contraintes : réservation à J-8, délais, Heures de services transport : 7h/20h. « Il est difficile de concilier l’heure d’un rendez-vous et leur horaire, manque de souplesse, peu adapté aux sorties spontanées ». Conditions d’âge? Invalidité, pas adapté à l’accompagnement loisirs.

Les ronds points : « rappeler les règles et la sécurité »

* Accompagnement par des bénévoles pour vaincre les appréhensions (voiture, circulation, changements divers, lieux, etc.)

Le trafic dense* « mettre en place des navettes pour que les gens puissent se garer à

l’extérieur et viennent en navette au centre ville, »

* « des navettes en dehors des horaires scolaires avec des bus plus petits »

* Faire davantage de chemins piétonniers

Les bus* Plus de passages horaires* Etendre les horaires le soir* Accompagnement par des salariés de la compagnie (Pour la gare et pour

l’aéroport)

Informer les personnes âgées* des prestations pour « sortir plus »* Créer un tarif solidaire pour les personnes à faible revenu

Les partenaires ont besoin de repérer ce qui est proposéen accompagnement aux transports sur la ville (services à la personne)

Les difficultésDes maisons des années 60 et des problèmes d’adaptation

L’adaptation du logement n’est généralement pas anticipée

Les aides à l’adaptation du logement sont peu identifiés

Ceux qui ont fait des travaux ont peu été conseillés

Se rapprocher du centre-ville ? Une offre immobilière déficiente :. manque de petites maisons de plain pied. appartements à l’étage sans ascenseur. peu de logements avec garage. coût élevé du logement en ville (achat ou loyer)

Le caractère inadapté des logements au centre créé de l’isolement(souligné par les habitants et les professionnels)

Des maisons individuelles de plain pied, regroupées dans le même quartier, et conservant une mixitconservant une mixitéé des âges.des âges.

Avoir des informations sur les adaptations et les prix.

Intérêt pour les résidences intergénérationnelles

L’expérience de « logements groupés » de Quimper et les projets intergénérationnels (intérêt marqué par les habitants et les professionnels).

Les professionnels veulent sensibiliser les personnes sur les adaptations

Réflexion interprofessionnelle sur l’accessibilité de l’habitat et la domotique

Repérage des personnes isolées pour lutter contre l’isolement

Les difficultLes difficultééssAbus commerciaux liés aux refus des artisans d’intervenir pour des petits travaux

Insuffisance des informations sur les services à la personne : Problèmes : la qualification des personnels, leur taux horaire, la rareté de l’offre (ou son manque de visibilité).

Le fractionnement des interventions pour les services à domicile

Des contraintes administratives de plus en plus complexes : nécessitent un accompagnement pour les « papiers administratifs »

Le turn-over des Auxiliaires de Vie Sociale au CCAS et les conséquences sur la coordination entre les professionnels

Service de garde itinérante de nuit qui a du mal à fonctionner

Les limites du maintien à domicile (s’interrogent les professionnels )

Accessibilité des salles choisies pour informer sur la prévention

Demandes d’information dans plusieurs domaines :. sur les assurances dépendance. sur les plafonds de ressources

Une mauvaise opinion sur les familles d’accueil (risque d’abus)

Manque de foyer logement à Quimper

Les suggestionsLes suggestionsUn guide administratif pour repérer les services« Envisager un guide administratif qui regroupe un peu tous les services : assurances, sécurité sociale… ? »

Recenser tous les services à la personne par type de services

Sensibiliser les personnes aux abus à domicile

Sensibiliser les 50-60 ans sur la prévention, financière et matérielle, de leur dépendance

Participer au débat national sur le financement de la dépendance

Des petites structures de vie fonctionnant par collaboration et mutualisation

Les qualitLes qualitééssRapidité d’intervention :

- des infirmières à domicile- des urgences

Accès aux soins jugé satisfaisant pour la maladie d’Alzheimer

Les démarches d’inscription en établissement sont jugées faciles

Intérêt pour les résidences auto-gérées et les logements groupés

2 supports d’information décrits comme très riches :. le petit livret « Bien vieillir » : « qui est bien mais que les personnes ne lisent pas ». les conférences du CLIC : « qui sont très riches mais peu connues »

Bon réseau d’infirmiers libéraux à Quimper. Les professionnels se réfèrent à une étude de satisfaction auprès des usagers.

Les difficultLes difficultééss

INFORMATION/ COMMUNICATIONINFORMATION/ COMMUNICATION

Compréhension des sigles du secteur social et médico-socialLes standards numériques et les numéros spéciauxDes attentes insatisfaites sur tout ce qui est nouvelles technologies

(NTIC, domotique, aides techniques)Les usagers ne se saisissent pas de l’information

sur les services d’aides et de soins (les professionnels)

SERVICES

Le manque de médecins généralistes- Le départ en retraite de leur médecin généraliste et des cabinets médicaux

surchargés qui les refusent. - « Souvent les médecins traitants ne se déplacent plus à domicile »

La durée d’attente pour avoir un rendez-vous avec des spécialistes(cardiologues, ophtalmologistes)

Les insatisfactions par rapport aux urgences, encombrées le week-end

Difficulté d’accès à l’hôpital Morvan (Brest)

Le nombre important d’intervenants à domicile (les professionnels)

Les sources d’insatisfaction vis-à-vis des EHPAD :- le manque de places

- le temps d’attente pour y rentrer

- le prix

- pas assez d’établissements en général

- le personnel n’est pas en nombre suffisant

- il n’y a pas assez d’animation

- certains EHPAD n’ont plus d’animateur

- l’entrée en EHPAD n’est pas toujours un choix

- on perd le contrôle de sa vie

Les lits d’accueil temporaire d’urgenceSelon les professionnels de santé, les EHPAD ne « jouent pas le jeu de laisser un lit inoccupé pour les vraies urgences. Quand un aidant est hospitalisé, la personne âgée accompagnée se trouve d’office hospitalisée… et après « débrouillez-vous ».

L’accueil temporaire dans les maisons de retraiteSelon les professionnels, il y a toujours des places vides.

Le relais senior à l’hôpital n’est pas toujours repéré

Les sorties d’hospitalisation et l’accompagnement pour le retour au domicile

Connaissance et réflexion sur les immigrés vieillissants

l’accueil en structure pour les couples n’est pas satisfaisantL’usure et la mortalité prématurée des aidants La prévention des aidants n’est pas suffisamment engagée sur Quimper (les professionnels).

Les suggestionsLes suggestions

Demande d’étude sur les sorties d’hospitalisationCréer des établissements intermédiaires pour préparer et démystifier l’entrée en structures plus médicalisées (les professionnels)Conserver des accueils temporaires d’urgence en EHPADSéparer le CCAS et le CLIC pour une meilleure visibilitéAvoir un CLIC de niveau 3, et plus que de simples plaquettes pour informer sur les services (les professionnels)Réaliser une liste des sigles à destination des usagers Ne pas utiliser des numéros en 08 …Améliorer l’information sur les nouvelles technologies (NTIC, domotique, aides techniques) Sensibilisation sur l’alimentation des personnes âgéesRéflexion sur les immigrés vieillissants

Les qualitLes qualitéés s Des activités nombreuses et diversifiéesQuimper est dynamique et offre beaucoup de loisirsBonne information sur les loisirs et activités culturelles (forte majorité des

participants aux groupes)

La plupart des participants ont un engagement solidaire de proximité(envers un voisin, un ami, un parent)

Les difficultLes difficultééssCoût élevé des activités (les tarifs sont des freins à la participation)Inégalité d’accès aux activités (tarifs, mobilité, information, etc.)Beaucoup d’activités dans les quartiers, problèmes de transport et d’accèsPas assez d’informations sur les activités proposées dans les quartiers

quand on habite au centre ville

Fermeture de la salle du Chapeau rouge et disparition d’activités adaptées en centre ville

Les spectacles se tiennent tard le soir : problème pour se déplacer (pas de voiture ou peur de conduire la nuit)

Associations et engagementsAssociations et engagements

Les personnes isolées ne sont pas suffisamment sollicitées

Pas assez de renouvellement des responsables dans les associations

Des associations repliées sur elles mêmes qui n’intègrent pas les nouveaux

Les suggestionsElargir l’accès aux activités pour ceux qui ont peu de moyens financiers :

. Utiliser le bénévolat pour animer les activités

. Mettre en œuvre un dispositif financier solidaire (cotisations plus élevées pour les plus aisés et moindres prix aux plus modestes).

. Des activités gratuites, ou de faibles tarifs, organisées par la ville

« Ne pas être que dans des clubs pour personnes âgées, mais avoir des lieux de loisirs ouverts à tous âges »

Meilleur accompagnement pour s’intégrer dans une association (un parrainage de bénévole afin d’y trouver sa place?)

Utiliser davantage l’informatique pour l’information sur les loisirs (site et mailing)

Des « activités de Maison de Quartier dans le centre » souhaitées par les habitants du centre ville

Les qualitLes qualitééssDes personnes ressentent du respect

Le sentiment de faire partie de la société et d’y avoir une place

Une reconnaissance dans le milieu de vie (quartier)« on est chez nous, ici, à Quimper. On n’a pas l’impression de gêner. Même, on

est trop chez nous, je trouve. J’aimerais bien qu’il y ait un peu plus de jeunes»(centre)

Les difficultLes difficultééssDes rapports « tendus » avec certains jeunes

Le manque de politesse chez les jeunes

Faire reconnaître leur(s) handicap(s) de personnes vieillissantes

Confrontation à l’indifférence et à la solitude

Inégalité d’accès au droit de vote

Inégalité d’accès aux loisirs

La perte des valeurs de respect vis-à-vis des aînés (les professionnels)

Les suggestionsLes suggestions

Pas de discrimination positive souhaitée :

Continuer à croiser tous les autres âges de la vie selon des valeurs communes- dispositifs ouverts à tous les âges comme les MPT

- Projets intergénérationnels : « Rassembler et non diviser les générations »

Transmission de savoirs des anciens vers les jeunes et des jeunes vers les plus vieux

Veillez à l’accès continu au droit de vote à domicile comme en EHPAD :. accompagner aux déplacements

. proposer systématiquement la possibilité de les conduire.

. informer davantage sur la procuration

« Donner la possibilité technique d’aller et venir dans la ville » (transports)

Les qualitésLa majorité des personnes disent ne pas se sentir exclues dans leur ville

« On a une place, oui. Plus que dans d’autres villes »

La solidarité existe dans les quartiers

Des liens sociaux, la fête des voisins, etc.

Un grand nombre d’activités pour s’intégrer et participer

Les difficultésLes rythmes de la société

Des personnes restent sur le bas côté

Une exclusion ressentie dans divers actes de la vie quotidienne

Difficulté à tisser du lien avec les jeunes et les actifs

Les nouveaux arrivants à Quimper ont du mal à s’intégrer

Solidarité et participation : des différences d’un quartier à l’autre

Développer les occasions de maintenir les liens et les relations

Aider l’intégration des nouveaux arrivants (ville, quartier, associations)

Renforcer la Fête des Voisins

Agir face au sentiment d’insécurité

Favoriser l’entraide entre les individus (valides et dépendants)

Encourager le bénévolat pour les déplacements

Soutenir les actions intergénérationnelles (ex : SEL)

Réactiver des sentinelles pour les personnes isolées (Canicule)

Adapter le bénévolat (nouveaux comportements, temporalités)

Accéder à la ville (voiture, autre transport) : une modalité de la participation sociale

Etape 2 : Plan d’actionEtape 3 : Evaluation et adaptations

Appropriation des bilans et adaptations par le Comité de pilotage

• Constats

• Priorisation / choix d’objectifs

• Scénarios de déploiement

Exemple de Rimouski

Autres sites

Rimouski : Milieu de vie (hébergement et environnement extérieur)

Apprécié pour Les obstacles• Ville paisible, sécuritaire;• Accès espaces verts et la nature;• L’importance accès aux services de proximité;• Améliorations apportées depuis les dernières années en général

• Manque logements sociaux, abordables, adaptés avec services;• Manque d’aménagements extérieurs;• Dénivellations, l’entretien et le déneigement des trottoirs;• Traverses, vitesse;• Besoins non comblés en résidence (activités, support, etc..);• L’accès aux services en périphérie du centre-ville.

En leurs motsEn leurs mots

- « Je fais tout ce que je veux, je suis autonome, j'ai ma voiture, je sors, je marche, je fais une belle

vie. » - «…Là on a acheté une toute petite maison mais on a donné notre nom… dans 4 ans

seulement … mais on peut pas avoir de place avant…vous savez au cas où on devienne incapable.

- «…Je suis toute seule dans ma maison mais les enfants sont autour. Pour le moment ça va, mais

peut-être que ...je vais être obligée de lâcher ça …quand ça fait 56 ans que tu es dans une

place…c'est encore plus tannant quand tu t'en vas à l'extérieur. » (ainée de Rimouski)

- «...l’histoire des logements,.. il y a les gens qui ont des bas revenus et ceux qui sont capables de

se payer des 1000 – 1500 $…entre les deux, où on va aller nous autres? »

Plan d'action• Hébergement : Offrir aux aînés des possibilités de se loger afin que leur logis réponde àleurs besoins et soit accessible tant financièrement que physiquement.• Environnement physique : Offrir aux aînés un environnement sécuritaire, paisible, accessible, adapté et dynamique.

Rimouski : Transports et déplacements

ApprApprééciciéés pours pour Les obstaclesLes obstacles

• Sécuritaire en général pour ceux qui utilisent la voiture.

• Manque de transports adaptés et abordables;• L’accès au stationnement pour personnes àmobilité réduite;• Existence de plusieurs contraintes au transport en commun actuel.

En leurs motsEn leurs mots

« Moi je voyage avec mon char, j'ai jamais pris Taxibus, c'est pas commencé encore, tant

que je vais être capable de voyager avec mon char. De temps en temps …on monte un

groupe, on va monter 3-4 ensemble. La santé de chacun de nous commence à baisser…»

(ainé de Rimouski)

«…Taxibus, il y a des personnes âgées qui évitent de le prendre en hiver parce que tu gèles

sur le coin de la rue. Je le prendrais plus souvent le Taxibus mais ça coûte cher….parce

que j'ai pas un gros revenu puis c'est au mois 100 $…on peut pas mettre 100 $.. on paye

cher de logement aussi…»(ainée de Rimouski)

Plan d'actionPlan d'action

• Assurer une offre de service adaptée et accessible en terme de transports collectifs pour l'ensemble des aînés de la ville (inclure le transport actif).

Rimouski : Participation = loisirs et bénévolatAPPRÉCIÉE POUR LES OBSTACLES

• Facilité de s’impliquer et de participer;• Beaucoup d’opportunités d’implication;• Bel éventail d’activités récréatives.

• Bénévolat: lourdeur, orientation, support, relève.

En leurs motsEn leurs mots

• «..l’activité est un prétexte pour communiquer…, pour jaser, rencontrer des gens, garder un

contact, c’est ça qui est important, d’avoir un milieu social. Ça prend ça! » (ainé Rimouski)

• «…Je trouve qu'on est moins, ça diminue c'est bien regrettable mais ça diminue. C'est parce

que la population est vieillissante… pis on n'a pas beaucoup de relève (bénévolat). » (ainée de

Rimouski) - «…on est pas mal organisé au point de vue municipal …peut-être parce que je

suis encore pas mal autonome…» (ainée de Rimouski)

• «…mon mode de vie actif se limite à l’épicerie, au ménage, au lavage, les pilules, la

pharmacie, les rendez-vous, les appels, les comptes de banque et répéter la même question

peut-être 9 à 10 fois de suite, …depuis l’évolution de la maladie d’Alzheimer…c’est ça ma vie,

je vais plus nulle part, c’est ça que je fais..» (ainée proche-aidante de Rimouski)

PLAN d'actionPLAN d'action

• Améliorer l'offre de service en loisirs et activités physiques afin que celle-ci soit adaptée et accessible pour l'ensemble des aînés, incluant ceux vivant en résidence. • Assurer une meilleure coordination de l'offre de bénévolat sur notre territoire, adapter ses formes et mettre en place des moyens d'assurer une relève.

Rimouski : Mode de vie physiquement actif

APPRAPPRÉÉCICIÉÉ POURPOUR LES OBSTACLES LES OBSTACLES

• Bel éventail d’activités de plein air, culturelles et de loisirs.

• Manque d’activités adaptées et abordables;• Plus difficile de rejoindre les hommes par les activités traditionnelles et de groupes.

En leurs motsEn leurs mots

• «…on s'assoit de temps en temps quand on revient de nos marches…c’est parfait (les

bancs)…il y en a de temps à autres…quand on devient fatigué… il y en a seulement

deux….» (ainée de Rimouski)

• «..moi, j'aimerais ça, mais y aller seul… ça m'inquièterait…si j'avais une compagne ou

un compagnon j'irais..(à la promenade).» (ainé de Rimouski)

• «…je pourrais l’être davantage (active), parce que c’est un besoin. Moi je fais du yoga..

mais j’ai de la difficulté pour me rendre à ces endroits, il y a des escaliers, je commence

à me demander, est-ce qu’il va falloir que je lâche parce que c’est difficile prendre les

escaliers.. ? » (ainée de Rimouski)

• «..il n'y a pas grand activités physiques dans notre résidence, il y avait une heure de

bingo par semaine…point!.. Aujourd'hui, on a…des chanteurs, des musiciens … ça

amélioré à ce point de vue-là…» (ainé de Rimouski)

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Note du CAS, février 2013, n 323 : 4 Propositions

- Une démarche dynamique de “micro-adaptations”

(voirie, transports, mobilier urbain, accessibilité et caractère accueillant des commerces et services).

- Mobiliser les capacités de transport existantes (transports scolaires, taxis, etc.) afin de les mutualiser pour différents types de publics.

- Recenser les zones favorables au vieillissement. Concentrer dans ces zones les opérations d’adaptation des logements. Y inciter à la densification de l’habitat.

- Créer une association des “villes françaises amies des aînés” associant des représentants des usagers pour promouvoir cette démarche et offrir un soutien méthodologique aux nouvelles villes candidates.

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Autres villesAutres villes

Faire évoluer la voirie :

Portland : trottoirs en biseau, éclairage renforcé, bancs, ralentisseurs

Manchester : carrefours accidentogènes réaménagés

Mobiliser les capacités de transport existantes :

Transports scolaires, taxis, etc., mutualisés pour différents types de publics

Copenhague : feux temporisés, passages piétons surélevés (fauteuils, poussettes). Aménagements « Tout public » bien adaptés aux âgés

Londres : toilettes publiques dans réseau de transports

Favoriser l’accessibilité et les services

New York : - incitations aux déplacements des personnes et des services

vers les personnes

- adaptations voiries : diminution de 20% à 60% des accidents

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Autres expAutres expéériencesriences

Médiations par des technologies :

Informations et loisirs

Suppléance

Stimulation - assistance

Veille et surveillance

Santé etTélémédecine

Faciliter la réalisation des démarches : paiements, tickets…

Les soutiens aux différentes difficultés sensorielles

Apprentissage des systèmes d’informations

Développer des médiations pour les usagers

Labellisation des lieux accessibles et favorables au vieillissement

Références bibliographiques

Publications

• Le Borgne-Uguen F. et Pennec S. (dir.), Chauvin K., 2012, Quimper : Ville Amie des Aînés - OMS, Diagnostic réalisé auprès des habitants et des professionnels,Brest, ARS-UBO, 132 p.

• Pennec S., Le Borgne-Uguen F. (dir.), Technologies urbaines, vieillissements et handicaps, Rennes, ENSP.

• Pennec S., Guttierrez-Ruiz C., 2014, « Les technologies à l’épreuve des aînés. Représentations et projets des concepteurs face aux modes de vie des usagers », dans Dang Nguyen, G., Créach P. (dir.), 2014, Internet : interactions et interfaces, Paris, L'Harmattan.

• Pennec S., 2012, « Vieillesse et usages des TIC. Analyse des réalisations et des logiques d’acteurs à l’échelle d’un territoire urbain » dans Viriot-Durandal J.P., Pihet C., Chapon P.M. (dir.), Les défis territoriaux face au vieillissement, La Documentation Française, p. 137-156.

• Pinville M., 2013, Révéler le défit politique de l’avance en âge. Perspectives Internationales, Rapport remis àM. le Premier Ministre, 81 p.

Références bibliographiquesCommunications• Pennec S., Le Borgne-Uguen F., Chauvin K., 2012, « Quimper : Ville Amie des Aînés.

Phase diagnostique », présentation Ville de Quimper, 6 janvier. • Chauvin K., 2012, Présentation d’actions et de projets d’action dans les villes québécoise

MADA-VADA, Journée d’Etude, Villes et vieillissements. Les programmes de l’OMS et de la France : « Villes Amies des Aînés » et « Bien vieillir », ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale, Brest, 19 janvier.

• Graeff B., 2012, « Une mégalopôle face à la situation des vieilles personnes. La sectorisation géographique du programme Ville Amie des Aînés à Sao Paulo. Journée d’Etude », Villes et vieillissements. Les programmes de l’OMS et de la France : « Villes Amies des Aînés » et « Bien vieillir », ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale, Brest, 19 janvier.

• Le Borgne-Uguen F., 2012, « La genèse et les fondements des démarches des Villes Amies des Ainés à l’échelle mondiale et française », Villes et vieillissements. Les programmes de l’OMS et de la France : « Villes Amies des Aînés » et « Bien vieillir », ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale, Brest, 19 janvier.

• Le Borgne-Uguen F., Pennec S., 2012, « L’appropriation territoriale du programme de l’Organisation Mondiale de la Santé ‘‘Ville Amie Des Aînés’’», Conférence 2012 de l'Observatoire International PASCAL, Le rôle de l'Enseignement supérieur dans le développement socio-économique local et régional, Brest, UBO, 29 - 31 Octobre.

• Pennec S., 2012, « Etude comparée des rapports-diagnostics Bien Vieillir et VADA dans plusieurs villes : en France, en Suisse et au Québec, Journée d’Etude, Villes et vieillissements. Les programmes de l’OMS et de la France : « Villes Amies des Aînés » et «Bien vieillir », ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale, Brest, 19 janvier.