Fabio Biondi—

© James Rajotte

orchestredechambredeparis.com

le programmeJeudi 21 févrierThéâtre des Champs-Élysées

la musique nous rapproche

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BODIN DE BOISMORTIERSuite d'orchestre Don Quichotte chez la duchesse

LECLAIRConcerto pour violon no 3 en ut majeur

— Entracte —

RAMEAUSuite d'orchestre d'Abaris ou Les Boréades

Fabio Biondi direction et violon

Durée du concert : environ 1h20, entracte compris

le concertFabio Biondi à la française !

Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com

QUOI ?Suite d’orchestre Don Quichotte chez la duchesse, op. 97, d’après le ballet comique en trois actes sur un argument de Charles-Simon Favart

QUI ? Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755)

QUAND ET OÙ ?Composition : 1743. Création : le 12 février 1743, à l’Académie royale de musique, à Paris

COMMENT ?

I. Ouverture, II. Scène 4 (marche), III. Premier menuet, IV. Deuxième tambourin ; V. Scène 5, air du désenchantement, VI. Air pour les amants désenchantés, VII. Gavotte vive, VIII. Bourrée, IX. Passepied – Air des démons, X. Marche, XI. Chaconne

QUELLE DURÉE ? environ 20 minutes

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les œuvres

N atif de Thionville, Joseph Bodin de Boismortier est un fils de militaire pacifiquement reconverti dans la confiserie. À l’âge de trente-cinq ans, il entame une carrière de musicien à Paris. Dans son Essai sur la musique ancienne et moderne paru en 1780, Jean-Benjamin de la Borde dresse un portrait en demi-teintes

du compositeur : « Bienheureux Boismortier, dont la plume fertile peut tous les mois, sans peine, enfanter un volume Boismortier et qui, pour toute réponse, disait : “Je gagne de l’argent”. Ce musicien était plaisant, ingénieux et de bonne compagnie ; il faisait des vers à la manière de Scarron, dont certains couraient dans les sociétés. »

Boismortier composa essentiellement pour la flûte traversière, l’instrument le plus en vogue de son temps. Il répondait ainsi aux sollicitations d’un public amateur appartenant aux salons de la noblesse. À ce répertoire chambriste s’ajoutèrent des opéras ballets ainsi que des cantates. Boismortier savait séduire, et le ballet comique Don Quichotte chez la duchesse connut un prodigieux succès lors de sa création, en 1743. Le caractère loufoque et parodique de l’ouvrage repose sur le livret de Charles-Simon Favart (1710-1792), qui a considérablement modifié le chef-d’œuvre littéraire Don Quijote de la Mancha de Miguel de Cervantès (1547-1616).

L’action du ballet, en trois actes, évoque la témérité de Don Quichotte prompt à faire fuir les monstres et à secourir toute belle mise en danger. Sa vaillance provoque aussi la jalousie des femmes, qu’elles soient paysannes ou nobles. Mais,

QUOI ? Concerto pour violon et orchestre no 3 en ut majeur, op. 7

QUI ? Jean-Marie Leclair (1697-1764)

QUAND ET OÙ ? Composition 1737. Création : date et lieu inconnus

COMMENT ? I. Allegro, II. Adagio, III. Allegro assai

QUELLE DURÉE ? 15 minutes

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N atif de Lyon, le jeune Leclair y entama une carrière de danseur à l’Opéra puis devint premier danseur et maître de ballet à l’Opéra de Turin. Les qualités nécessaires pour cet art représentaient également – et selon le compositeur Georges Muffat (1653-1704) – un atout considérable pour les musiciens, notamment

les violonistes. En effet, ils avaient acquis une telle connaissance charnelle du rythme qu’ils étaient capables de le tenir à l’archet.

Leclair quitta définitivement les pas de danse pour le violon et fut bientôt considéré comme un virtuose. Il peaufina sa technique à Paris grâce au soutien d’un mécène fortuné, le collectionneur Joseph Bonnier de la Moson (1702-1744). C’est ainsi qu’il rencontra nombre d’artistes en vue, dont André Chéron (1695-1766). Organiste et claveciniste mais surtout « batteur de mesure » comme on nommait alors la fonction à l’Opéra de Paris, Chéron transmit sa charge à Leclair. En remerciement, ce dernier lui dédia ses Six Concertos pour violon op. 7, qu’il composa en 1737.

Leclair connut un grand succès au Concert Spirituel, à Paris puis dans toute l’Europe, ce qui favorisa l’édition de ses partitions. Les violonistes le considèrent comme le porte-flambeau de l’école française du violon, qui se caractérise notamment par une extrême précision de jeu.

à chaque fois, Don Quichotte est remis dans le droit chemin, se rappelant son but ultime : la conquête de Dulcinée. On a beau lui promettre monts et merveilles, le héros demeure inflexible car le plus bel exploit est à venir. Il passe ainsi à côté des conquêtes les plus baroques et se lance dans les aventures les plus improbables. Repoussée, Altisidore, devenue magicienne, métamorphose Don Quichotte en ours et Sancho en singe. Il n’en est rien, et les deux héros sont bien les seuls à croire qu’ils ont été transformés. C’est le principe du théâtre dans le théâtre. Tout finira par rentrer dans l’ordre. Monstres, personnages délirants et hystériques, comédie et tragédie sont réunis et composent l’apothéose du baroque français. L’œuvre joue du collage, de l’absurdité des situations, du rêve et de la réalité dans l’esprit de la foire et du carnaval. Le rythme est trépidant, inspiré par l’écriture de Rameau, auquel Boismortier rend un hommage appuyé. La suite d’orchestre exploite jusqu’à perdre haleine cette jubilation sonore. ■

QUOI ? Suite d’orchestre d’Abaris ou Les Boréades

QUI ? Jean-Philippe Rameau (1683-1764)

QUAND ET OÙ ?Composition : 1763. Création de l’opéra : le 21 juillet 1982, au Festival d’Aix-en-Provence, sous la direction de John Eliot Gardiner

COMMENT ? Ouverture et danses

QUELLE DURÉE ? 22 minutes

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F ils d’un organiste dijonnais, Jean-Philippe Rameau connaît un début de carrière décousu. Il assure des postes à des tribunes d’orgue à Avignon, Clermont, Paris et Dijon. Il se fait connaître en 1706 en publiant son Premier Livre de pièces de clavecin. À partir de 1723, il se fixe définitivement dans la capitale. Son Second Livre de pièces de

clavecin (1724) lui assure moins la notoriété que son Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels (1722), suivi du Nouveau Système de musique théorique (1726), dans lequel il traite, entre autres, de la perception des harmoniques et de la notion d’accord parfait. Petit à petit, il intègre le milieu intellectuel et artistique parisien. Ses projets d’opéras avortent, notamment lorsqu’il collabore avec Voltaire sur le livret de Samson, qui est refusé par la censure.

Anecdote en forme de fait diversLe 23 octobre 1764, Jean-Marie Leclair est retrouvé assassiné chez lui. L’enquête de police n’aboutit pas. Qui était le meurtrier ? Le jardinier, l’épouse du compositeur et son neveu furent tous trois soupçonnés. En vérité, on ne découvrit jamais qui avait accompli un tel forfait.

Au sein de l’Opus 7, le troisième concerto, en ut majeur, est le seul à porter la mention « les solos peuvent se jouer sur la flûte allemande ou hautbois ». Cela explique que la partition ait été probablement créée par le flûtiste Michel Blavet (1700-1768). Les deux instruments à vent peuvent ainsi remplacer le violon solo. La clarté lumineuse de l’écriture des premier et troisième mouvements révèle la profonde influence de l’écriture italienne et, en premier lieu, de Vivaldi. Chaque mesure chante tout autant dans le mouvement lent, qui associe, de manière plus subtile encore, le goût français, par son rythme pointé et le raffinement de son ornementation, au cantabile italien. ■

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Ce n’est qu’à l’âge de cinquante ans qu’il connaît son premier grand succès avec Hippolyte et Aricie (1733). Durant les quinze années qui suivent, d’autres œuvres voient le jour : Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Dardanus et les fêtes d’Hébé (1739), Platée (1745), Zoroastre (1749). En 1745, Rameau est nommé compositeur de la Chambre du roi.

Compositeur célébré et admiré, il devient le grand défenseur de la musique française. Il bataille ferme contre Diderot, Rousseau, d’Alembert et Grimm lors de la Querelle des bouffons, qui éclate à l’occasion de la création, en 1752, de La serva padrona de Pergolèse. Deux clans se forment et intriguent pour la primauté de la tradition française ou italienne à l’opéra. Rousseau publie ainsi Lettre sur la musique française en 1754, et Rameau lui répond l’année suivante par les Erreurs sur la musique dans l’Encyclopédie.

Composée en 1763, la tragédie lyrique Abaris ou Les Boréades est le dernier ouvrage du compositeur, alors âgé de quatre-vingts ans. Pour les musicologues, Les Boréades marque la fin du style baroque français. L’orchestre et notamment les vents semblent s’affranchir de l’écriture de leur temps avec une grande richesse d’invention. Les pièces descriptives, les imitations des phénomènes de la nature sont d’autant plus saisissantes. La suite symphonique concentre la densité expressive du ballet, qui narre les amours contrariées d’une princesse et d’un étranger dénommé Abaris. Le dieu des vents, Borée, désapprouve cette union, qui sera préservée grâce à l’intervention d’Apollon –  celui-ci révèle qu’Abaris est l’un de ses fils. Dans son ultime ouvrage, Rameau témoigne d’une fraîcheur d’écriture extraordinaire. L’ouverture et les six danses jouent d’emprunts aux folklores et témoignent de l’influence italienne.

Sur le plan du synopsis, les cinq actes dépassent le propos de la mythologie. On y aborde de manière à peine dissimulée la remise en question du droit divin. Un quart de siècle avant la révolution, Rameau, au soir de sa vie, met en musique des phrases que l’on pourrait qualifier de prémonitoires. Ainsi, celle-ci : « Le bien suprême, c'est la liberté. » ■

Pour l’anecdoteLe chef-d’œuvre Abaris ou Les Boréades ne fut ni représenté ni publié du temps de Rameau. Des répétitions de l’ouvrage eurent lieu en 1763, mais pour raisons financières on préféra différer la création. Rameau mourut l’année suivante, et le projet fut abandonné. La première représentation de l’opéra eut lieu deux cent dix-neuf ans plus tard, en 1982.

Textes : Stéphane Friederich

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Guidé par une insatiable curiosité, Fabio Biondi est sans cesse à la recherche d’un style libre de toute contrainte. Inspiré par les pionniers osant une nouvelle approche interprétative des répertoires d’époque, il conduit très tôt son travail sur trois siècles de musique.

Fabio BIONDIvioloniste et chef d’orchestre

E n 1990, Fabio Biondi crée Europa Galante, qui devient rapidement le principal ensemble italien spécialiste du répertoire baroque. Avec lui, Fabio Biondi inspire une nouvelle vie au répertoire de l’ère baroque et classique, se produisant sur les scènes majeures. Cette saison, ils se produisent notamment avec Ian Bostridge à l’Auditorio nacional de música

de Madrid, à la Berlin Pierre Boulez Saal et au Wiener Konzerthaus. Fabio Biondi applique également son approche au répertoire moderne de la symphonie et de la musique de chambre, qu’il dirige du violon.

Fabio Biondi a été directeur artistique de la musique baroque du Stavanger Symphony Orchestra durant onze ans, jusqu’en 2016, et a dirigé, entre autres, l’Orchestre philharmonique de Radio France, les orchestres symphoniques danois et de Chicago, l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg et le Mahler Chamber Orchestra. Parmi ses temps forts à venir, citons ses retours à la tête de l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile de Rome, de l’Orchestre de la RAI à Turin, du Philharmonique de Bergen et de l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise, de l’Akademie für Alte Musik Berlin et de l’Orchestre de chambre de Paris.

Sa vaste discographie lui a valu de nombreuses récompenses. Son enregistrement avec Europa Galante, unanimement salué, des Quatre Saisons de Vivaldi a été élu Disque de l’année dans plusieurs pays. Il enregistre des œuvres lyriques avec Joyce DiDonato, Diana Damrau, Philippe Jaroussky, Vivica Genaux ou Rolando Villazón.

Sa passion pour l’opéra classique, le bel canto et les premiers chefs-d’œuvre verdiens lui vaut d’être invité à La Fenice, la Staatsoper de Berlin, le Teatro regio de Turin, le Palais des arts Reína Sofia de Valencia, dont il est directeur musical de 2015 à 2018. En tant que violoniste, il est considéré par tous comme un virtuose, jouant notamment au Carnergie Hall, au Wigmore Hall et à la Cité de la musique.

Fabio Biondi est académicien de l’Académie nationale Sainte-Cécile depuis 2011 et a été nommé officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2015. Il joue des violons d’Andrea Borelli de 1733 et de Carlo Ferdinando Gagliano de 1766, prêtés par la Fondation Salvatore Cicero de Palerme, dont il est natif. ■

la direction d’orchestre

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Pouvez-vous nous présenter ce concert ?

Fabio Biondi Ce programme est exclusivement consacré à la musique française du xviiie siècle. Elle a été très importante et a eu de nombreuses influences, sur Bach ou sur Telemann mais aussi

sur les Italiens, qui ont eu le désir de comprendre cette écriture et ce vocabulaire essentiels au xviiie siècle.

Nous abordons ici deux compositeurs d’opéra fondamentaux : Jean-Philippe Rameau, qui représente, en quelque sorte, l’élite de la musique d’opéra du xviiie, et Joseph Bodin de Boismortier, qui a composé notamment cet opéra sur Don Quichotte, une musique assez extravertie et très joyeuse. Bodin de Boismortier était aussi, d’une certaine façon, influencé par la musique italienne. Notre troisième invité dans ce concert est Jean-Marie Leclair, dont l'œuvre est toujours dans la mémoire du public mais trop peu jouée. Ce compositeur lyonnais était aussi un violoniste très important, qui a passé une grande partie de sa vie en Italie. À Turin, il a été l’élève de Giovanni Battista Somis, lui-même héritier de l’école de Corelli. Leclair nous livre une musique très profonde, magnifique, qui, sans avoir la facilité harmonique des Italiens, évolue dans un contrepoint et une richesse typiquement français. Nous proposons donc ici un programme qui partage ces échanges entre France et Italie du xviiie siècle.

Que préférez-vous dans chacune de ces pièces ?

Fabio Biondi Les Boréades de Rameau font entendre une musique d’une beauté absolue, qui illustre un baroque tardif : nous sommes à la toute fin de la vie de Rameau, alors que le langage musical est déjà gagné par l’école galante. C'est le préclassicisme : les clarinettes sont présentes dans l’orchestre – Rameau est l’un des premiers compositeurs français à les y introduire –, et les contrastes de couleurs foisonnent tout au long de la suite, comme si Rameau voulait en faire l’apogée de toutes ses expériences.

En ce qui concerne Bodin de Boismortier, il est évident que sa musique symphonique est plus rarement jouée que sa musique de chambre. Nous avons choisi sa suite d’orchestre de Don Quichotte chez la duchesse pour inviter le public à découvrir cette écriture très italianisante, qui comporte néanmoins de nombreuses caractéristiques

Fabio BIONDI

trois questions à…

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françaises. Mais l’intérêt ne réside pas uniquement dans le langage musical  : il est aussi dans l’engagement passionné que je partage ici avec l’Orchestre de chambre de Paris à jouer ce répertoire très difficile, très peu joué par les orchestres modernes, extraordinaire dans l’exigence qu’il réclame pour les coups d’archet ou les articulations.

Comment avez-vous travaillé avec l’Orchestre de chambre de Paris ?

Fabio Biondi Un orchestre de chambre est particulièrement adapté à ce répertoire, bien plus qu’un orchestre symphonique. La musique française demande une concentration immense sur le petit détail. Les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris sont tout de curiosité et d’ouverture, et cette mentalité de chambriste aide beaucoup.

Je dirige du violon –  une pratique qui date des débuts de l’orchestre, donc du xviie siècle, et qui s’est perpétuée jusqu’au milieu du xixe siècle. Il ne s’agit pas uniquement de restituer une pratique historique, mais aussi de partager des gestes qui sont familiers des musiciens, qu’ils ressentent intimement. Je pense même qu’il est plus facile, pour les musiciens, de suivre un violoniste plutôt qu’un chef. Mon expérience de premier violon dans de nombreux orchestres symphoniques m’a montré que lorsqu’un chef n’était pas très clair, on regardait le premier violon. ■

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Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, l’un des orchestres de chambre de référence en Europe, franchit cette saison quarante ans d’existence.

Orchestre de chambrede Paris

© Pierre Morales

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A vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de la musique et de son rôle dans la cité. Communauté de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à

renouveler la relation entre un orchestre et sa ville.

Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la mise en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque jusqu’à la création contemporaine, et défend une lecture chambriste originale. Innovant dans son rapport au public, il propose des expériences musicales participatives et immersives, et développe de nouveaux contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique une volonté de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous.

Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au Théâtre 13 et à la Salle Cortot.

Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche artistique de l’Orchestre de chambre de Paris  : Fabio Biondi, premier chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric Guy, du ténor Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier. Au fil des concerts, l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes renommés comme Sascha Goetzel, François Leleux, Emmanuel Pahud, Speranza Scappucci, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa Weilerstein, et, plus que jamais, de grandes voix comme Stéphanie d’Oustrac et Sonya Yoncheva. Il est présent dans des productions lyriques à l’Opéra-Comique et au Théâtre des Champs-Élysées.

À la Philharmonie de Paris, il célèbre les cent cinquante ans de la mort d’Hector Berlioz avec L’Enfance du Christ et propose une orchestration inédite de ses mélodies irlandaises, un « Gala bel canto » qui réunit les étoiles montantes du chant, un Stabat Mater de Rossini mais aussi un week-end autour de la Syrie. Tourné vers l’international, l’Orchestre de chambre de Paris donne cette saison une importante série de concerts en Allemagne et en Espagne. ■

L’Orchestre de chambre de Paris, labellisé Orchestre national en région, remercie de leur soutien la Ville de Paris, le ministère de la Culture (Drac Île-de-France), les entreprises partenaires, accompagnato, cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris, ainsi que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs.

© Pierre Morales

Conseil d’administration, équipe administrative et technique surorchestredechambredeparis.com

les musiciens

Mme Brigitte Lefèvreprésidente du conseil d’administration

M. Nicolas Droindirecteur général

VIOLONSFranck Della Vallesolo

Suzanne Durand-Rivièreco-solo

Nicolas AlvarezJean-Claude BouveresseNathalie CrambesMarc DuprezHélène Lequeux-DuchesneGérard MaîtreFlorian MavielMirana TutuianuGuillaume BarliHélène MaréchauxSimon MiloneHanna Zribi

ALTOSJossalyn Jensensolo

Sabine BouthinonAurélie DeschampsClaire ParruitteDahlia AdamopoulosLucia Peralta

VIOLONCELLESBenoît Grenetsolo

Étienne CardozeSarah VeilhanFederica TessariMarie Ythier

CONTREBASSESEckhard Rudolphsolo

Caroline Peachco-solo

Benedict Ziervogel

FLÛTESJulien Vernsolo invité

Édouard Sabo

HAUTBOISIlyes Boufadden-Adloffsolo

Guillaume Pierlot

CLARINETTESFlorent Pujuilasolo

Kevin Galy

BASSONSFany Masellisolo

Henri Roman

CORSNicolas Ramezsolo

Gilles Bertocchi

CLAVECINAurélien Delage

THÉORBEDamien Pouvreau

L’Orchestre de chambre de Paris utilise également des cors et des trompettes naturels ainsi que des timbales d’époque, des instruments adaptés pour chaque répertoire.

Partageons une philanthropie responsable et engagée

Plus d’informations sur

orchestredechambredeparis.com

rubrique « soutenez-nous »

C’est une vision philanthropique responsable et engagée que nous vous proposons avec accompagnato, le cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris. Il a pour ambition d’entretenir une relation de partage et de proximité entre ses membres et l’orchestre tout en étant attentif aux évolutions et à la diversité de notre société contemporaine.

Pour développer une programmation d’excellence à Paris et dans les plus belles salles du monde et favoriser l’accès à la musique de tous les publics, l’Orchestre de chambre de Paris a besoin de votre soutien. Rejoignez accompagnato et entrez dans une relation privilégiée avec l’Orchestre de chambre de Paris !

Venez échanger autour du concert ! 

Pour en savoir plus sur le programme du concert, des médiateurs issus du Conservatoire supérieur de musique et de danse de Paris

vous livrent quelques clés d’écoute et vous invitent à des moments d’échange autour des œuvres.

L’Orchestre de chambre de Paris vous propose de toutes nouvelles rencontres autour de la musique. Lors des concerts des 24 janvier, 14 et 21 février au Théâtre des Champs-Élysées, venez échanger avec des médiateurs issus du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sur les œuvres au programme. Sous forme de courtes prises de parole devant des petits groupes, ils vous apportent un éclairage sur le contexte, le style et l’esthétique des œuvres pour mieux vous immerger dans la musique.

Une occasion d’apprendre et de dialoguer autour du programme du concert pour enrichir votre expérience musicale.

QUAND ?À 19 h 30 et à l’entracte

OÙ ?À la corbeille et au 1er balcon du théâtre,

emplacements signalés par des panneaux

QUELLE DURÉE ?environ 15 minutes

L’Orchestre de chambre de Paris mène une démarche citoyenne et agit pour l’insertion professionnelle de jeunes artistes musiciens, en partenariat avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il permet ainsi à des musicologues issus du Conservatoire qui ont suivi une formation à la médiation pendant leur cursus de se perfectionner et de se familiariser avec des interventions autour de présentations de concert. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de ce partenariat.

L’Orchestre de chambre de Paris vous propose de toutes nouvelles rencontres autour de la musique. Lors de ce concert du 21 février au Théâtre des Champs-Élysées, venez échanger avec des médiateurs issus du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sur les œuvres au programme. Sous forme de courtes prises de parole devant des petits groupes, ils vous apportent un éclairage sur le contexte, le style et l’esthétique des œuvres pour mieux vous immerger dans la musique.

Venez échanger autour du concert ! 

Pour en savoir plus sur le programme du concert, des médiateurs issus du Conservatoire supérieur de musique et de danse de Paris

vous livrent quelques clés d’écoute et vous invitent à des moments d’échange autour des œuvres.

L’Orchestre de chambre de Paris vous propose de toutes nouvelles rencontres autour de la musique. Lors des concerts des 24 janvier, 14 et 21 février au Théâtre des Champs-Élysées, venez échanger avec des médiateurs issus du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sur les œuvres au programme. Sous forme de courtes prises de parole devant des petits groupes, ils vous apportent un éclairage sur le contexte, le style et l’esthétique des œuvres pour mieux vous immerger dans la musique.

Une occasion d’apprendre et de dialoguer autour du programme du concert pour enrichir votre expérience musicale.

QUAND ?À 19 h 30 et à l’entracte

OÙ ?À la corbeille et au 1er balcon du théâtre,

emplacements signalés par des panneaux

QUELLE DURÉE ?environ 15 minutes

L’Orchestre de chambre de Paris mène une démarche citoyenne et agit pour l’insertion professionnelle de jeunes artistes musiciens, en partenariat avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il permet ainsi à des musicologues issus du Conservatoire qui ont suivi une formation à la médiation pendant leur cursus de se perfectionner et de se familiariser avec des interventions autour de présentations de concert. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de ce partenariat.

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Focus

Ces musiciens français

qui réussissent en Allemagne Nos artistes hexagonaux

affichent de belles carrières

à l’international, notamment

en Allemagne. Parmi eux,

les maîtres de la flûte et du

hautbois Emmanuel Pahud

et François Leleux.

Retour sur

Un ciné-concert qui rassembleDepuis novembre 2018,

l’orchestre propose tout

un parcours d’interventions

pour les enfants d’un centre

d’hébergement d’urgence du

12e arrondissement, en lien avec

les écoles où ils sont scolarisés.

En travaux

Le Petit Prince, vu par

le compositeur Marc-Olivier DupinAprès avoir relu le texte de Saint-

Exupéry et être tombé sous le

charme de la bande dessinée

de Joann Sfar, Marc-Olivier

Dupin s’est à son tour lancé dans

l’aventure du merveilleux conte

philosophique.

Grand angle

Maestras, enfin l’âge d’or ?p. 2

Cinq cheffes dirigent l’orchestre cette saison.

Propos recueillis et regards croisés sur l’avancée

des femmes dans une profession où l’on espère

ne plus prêter attention au genre…

de l’Orchestre de chambre de ParisLe MagazineJANVIER 2019 | n°11

Marzena Diakun

Retrouvez le derniermagazine de l’orchestre !

en libre-service dans les différentes salles de concert et en téléchargement sur le site orchestredechambredeparis.com

Des dossiers thématiques,des interviews,des reportages liés à nos projetset à l’actualité de l’orchestre

les prochains concerts

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Dimanche 10 mars – 16 h 30Cité de la musique

CHANTS D’ALEP Concert participatif dans le cadre du week-end Syrie de la Philharmonie de ParisBAKER création avec oud

Douglas Boyd directionFawaz Baker oud, chant, percussionsSamir Homsi, percussionsChœurs d’enfants

Coproduction Orchestre de chambre de Paris, Philharmonie de Paris

Mardi 5 et mercredi 6 mars – 15 hCité de la musique

LE PETIT PRINCE créationTexte d’après ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRYDessins originaux de JOANN SFAR et projections animées

Musique de MARC-OLIVIER DUPIN

Marzena Diakun directionBenoît Marchand récitant

En famille, à partir de 6 ansCoproduction Orchestre de chambre de Paris, Philharmonie de Paris