FLAMBEAU des démocrates N° 0384 du Jeudi 20 novembre 2014

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FLAMBEAU des démocrates N° 0384 du Jeudi 20 novembre 2014‘22222 Société

CultureLomé, Capitale du Festival

itinérant « Migration »

DGNSC pour qui ces réformesmarquent «l’engagement du gou-vernement togolais à réformer enprofondeur le système statisti-que national ». Ceci, ajouteKokou Yao N’Guessan, afin de lerendre plus performant et apte àproduire les statistiques de quali-tés nécessaires pour l’élabora-tion, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques publi-ques. «Les statistiques consti-tuent le socle, la fondation et lelevier pour une réussite effec-tive de toutes les stratégies na-tionales », a conclu le Directeurgénéral de la DGNSC.

Avant la rencontreavec la presse, cette célébration,faut-il le rappeler, a été précédéedans la matinée d’une journéeporte-ouverte sur cet organismecentral ayant en charge le con-trôle du système statistique auTogo.

Magloire TEKO

Est célébrée chaque 18 novembre sur le continent,la Journée Africaine de la Statistique. Objectif, sensibiliserle public sur le rôle primordial qu’occupent les statistiquesdans toutes les sphères de la vie politico-économique ducontient. Mais aussi, cette célébration se veut pour les acteursde la statistique de préconiser une plus large utilisation decet outil thématique aux fins de garantir la prise des donnéesprobantes et viables pour mener à bien des politiquespubliques.

Journée Africaine de la Statistique 2014

La DGSCN marLa DGSCN marLa DGSCN marLa DGSCN marLa DGSCN marque le pasque le pasque le pasque le pasque le pas

tionales de développement de lastatistique, le Togo s’est engagédepuis 2006 dans un long pro-cessus de refonte de son sys-tème statistique national dans lebut de s’offrir un cadre essentielpour le développement des sta-tistiques permanentes. Ainsi, adémarré l’élaboration de cettepolitique nationale de la statisti-que validée en 2008, adoptée en2010 et promulguée en 2011 parle gouvernement.

Ainsi ont été misesen place depuis lors, des cadresinstitutionnels et organisationnelsdevant conduire cette politique derestructuration, notamment leConseil national de la Statistique(CNS), l’Institut national de la Sta-tistique et des Etudes Economi-ques et Démographiques

Au Togo, l’événementa été célébré le mardi sous lacoupole de la Direction Généralede la Statistique et de la Compta-bilité Nationale (DGSCN) autourdu thème : «Des données enaccès libre pour la participationinclusive et laresponsabilisation », avec unetouche particulière axée sur «Lesimplications en matière de réfor-mes du système statistique na-tional ».

Se conformant aux re-commandations de la deuxièmetable ronde internationale tenueen février 2004 à Yaoundé auCameroun sur la gestion du dé-veloppement axé sur les résul-tats ainsi que celles du Plan d’Ac-tion de Marrakech adoptant lamise en place des stratégies na-

ques par la disponibi l i té, laréutilisation et la diffusion ainsique la participation universelle,cette célébration se veut égale-ment une tribune pour la DGNSCde lever le voile et vulgariser lesacquis de cet immense chantierde réformes entamées depuisquelques années déjà dans cesecteur.

D’où la satisfaction affi-chée du Directeur général de la

(INSEED), un établissement pu-blic à caractère administratif quiviendra donc se substituer à laDirection générale de la Statisti-que et de la Comptabilité Natio-nale (DGSCN) qui est jusque-là,l’organe central du système sta-tistique national.

Par conséquence,au-delà l’importance du thèmegénéral qui vise à faciliter un ac-cès facile aux données statisti-

OFFRE D’EMPLOIUne société de la place recherche des employés ayant auminimum le niveau BAC 2, capable de travailler dans lazone d’Avépozo, âgé de 35 ans au maximum.Une expérience dans le domaine de la santé serait unatout.Dépôt de dossier au Secrétariat de la Radio KanalFm au plus tard le 27 novembre 2014.

Plus qu’un journal,c’est l’idéal de vie

La Première Agence dePresse Privée au Togo

en Etudes Théâtrales aux étu-diants de toute nationalité. Cetteannée, l’EITB livre sur la scènesous-régionale de théâtre sa troi-sième promotion d’étudiants dé-nommée « Promotion AiméeCésaire ».

Magloire TEKO

la sous-région. Notamment leMali, le Niger, le Burkina Faso,le Ghana, le Sénégal, Nigéria, leTogo et bien évidemment le Bé-nin.

En rappel, l’EITB est uneécole internationale de théâtreimplantée à Cotonou au Bénin.Ce Théâtre –Ecole offre à ce jour,une Licence Professionnelle LMD

Du 13 au 27 novem-bre prochain, Lomé la Capi-tale togolaise accueille le Fes-tival ambulant « Migration ».Initiative de l’Ecole Internatio-nale de Théâtre du Bénin(EITB)

A en croire Alougbine Dine, Di-recteur de l’EITB, par ailleurs pro-moteur de « Migration », ce fes-tival itinérant se tient pendant cinq(5) jours dans les lieux et placespubliques de Lomé. Notammentles jeudi 13 et mardi 18 novem-bre devant la TélévisionDeuxième (TV2), le dimanche 16novembre à la plage, PlaceHollando et le jeudi 27 novembreà la Place Fréau Jardin.

«Au-delà de l’ambitiond’une synergie régionale que visece festival, nous entendons éga-lement briser les frontières en-tre les langues et les territoiresen les rapprochant », a laissé en-tendre Alougbine Dine devant lapresse le jeudi 6 novembre der-nier au Centre Culturel AllemandGoethe Institut.

En somme, partant deCotonou au Bénin, le Festival« Migration » se propose desillonner, du 29 septembre 2014au 15 janvier 2015, huit pays de

Kokou Yao N’guessan, DG DGSCN

Table d’honneur

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FLAMBEAU des démocrates N° 0384 du Jeudi 20 novembre 2014

Actualité 33333

Longtemps enfermée dans sa tourd’ivoire, l’Afrique doit être présente aujourd’hui aurendez-vous du donner et du recevoir. Remontantle cours de l’histoire, nous pouvons affirmer, sansaucun risque d’être contredits, que le continentafricain a subi l’influence de la colonisation.

Et pour justif ier les conquêtescoloniales, la propagande impérialiste s’esttoujours efforcée, d’accréditer la thèse raciste selonlaquelle, les pays d’Afrique seraient incapablesde se gouverner eux-mêmes et d’atteindre lacivilisation. Par conséquent, c’est dans un butpurement philanthropique et humaniste, affirmait-elle, que la mission civilisatrice de l’Europe s’estencore chargée de ce nouveau fardeau. Aujourd’huiplus que jamais, il saute clairement aux yeux quenous ne pouvons pas nier les avantages de lacolonisation, même s’il y a eu des inconvénients.

Or justement, l’un des avantages decette colonisation a été l’école des Blancs oul’école étrangère, dont parlait déjà Cheick HamidouKane dans son roman intitulé « l’Aventureambigüe ». Dans ce contexte, l’instruction s’avèreune nécessité vitale pour notre continent, puisquele savoir c’est la lumière dans sa plénitude, tandisque l’ignorance c’est l’obscurité dans sa quasi-totalité ; et un continent qui aspire à se gouvernerlui-même, doit s’armer du pouvoir que lui confère laconnaissance ; d’où la nécessité pour l’Afrique degouverner et de contrôler l’éducation ; d’imposerson dictum quant aux méthodes éducatives, enmatière de littérature, de sciences et d’art.

Ainsi, à notre ère de haute technologieet de progrès scientifique, où le monde sembleévoluer à la vitesse de la lumière, nous ne devonsplus nous enfermer dans des pratiques archaïqueset retardataires, pouvant constituer un frein à notreépanouissement. Ceci étant et sans plus tarder, ilest grand temps et important que notre chère Afriquefasse preuve de maturité dans tous les domaines,et plus précisément dans celui de la magistraturesuprême, puisque c’est la clef de voûte du bonheurde notre continent, censé être le Berceau del’humanité.

Pour cela, nous devons sortir de notresommeil de plomb ; car, dormir sur ses lauriers, estune attitude de paresse, aussi condamnable quecelle d’un continent qui se complait dans lamédiocrité. Cependant, il faut se rendre à l’évidenceen ce sens que, avant de penser par soi-même, ilfaut d’abord penser par autrui, se mettre à l’écoled’un maître. Dans cette perspective, ne perdonsdonc pas de vue, que notre continent n’a pas été lepremier à ouvrir les yeux sur la démocratie ; car,bien avant lui, d’autres ont fait plusieursexpériences dans ce domaine, pour parvenir à unematurité difficilement acquise au terme d’une longuehistoire.

Aussi, l’Afrique se trouve-t-elle dansl’obligation de se mettre à l’école des Etats Unisd’Amérique, puisque les Américains ont toujourscherché à s’expliquer à leurs propres yeux commeà ceux du monde ; ils ont toujours aimé connaîtrece qui fait leur force ou leur faiblesse, se penchersur leur histoire et leur façon de sentir ; ainsi, cetrait de caractère explique le grand développementde la sociologie et de la science politique au paysde l’oncle Sam.

En effet, la constitution américaine, dontles rédacteurs se sont inspirés des textes deRousseau, de Montesquieu et de John Locke, cetteconstitution demeure la gardienne vivante de ladémocratie américaine ; car ce document, rédigé àl’usage d’une nation agricole de plus de cent milleâmes, peut encore aujourd’hui servir à un colosseindustriel, chargé de lourdes responsabilitésmondiales.

Voilà un modèle à imiter pour notrebonheur en Afrique.

Edgar K. Djissenou

L’Afrique dansl’exigence d’unnouveau départ

EDITEDITEDITEDITEDITORIALORIALORIALORIALORIAL

l’intention d’interdire la manifestation. Dansla foulée, on apprend que les associationsde soutien à Faure Gnassingbé quiannoncent aussi des manifestations cemême 21 novembre n’ont pas encoreenvoyé aux deux ministères, une lettred’information précisant leur itinéraire.

Les tentatives de GilbertBawara et de Yark Damehame pourconvaincre leurs interlocuteurs n’ontfinalement rien donné. Les responsablesde CAP 2015 disent ne pas être prêts àchanger le point de chute de la marche.

Isidore

organisateurs de faire une proposition,outre l’esplanade du Palais des Congrès.Ces derniers ont choisi Deckon pour trois(03) jours de sit-in ou le grand marché deLomé pour une journée. Mais cetteproposition n’a pas requis l’assentimentdes deux membres du gouvernement qui,à leur tour, ont opposé un refus.

A la question de savoir si legouvernement craignait le syndromeburkinabé (une question posée par l’undes représentants du CAP 2015), les deuxministres n’ont pas donné une réponseconcrète, mais affirment qu’ils n’ont pas

Marche du CAP 2015 le 21 novembre : Les responsables du mouvement

refusent de changer le point de chuteLa marche prévue par le

Combat pour l’Alternance Politique en 2015(CAP 2015) fait l’objet de toutes les étudesde la part du gouvernement qui joue àl’apaisement. La preuve, c’est la réunionqui s’est déroulée le lundi 17 novembredernier entre les responsables de ceregroupement de huit (08) partis politiquesde l’opposition et Gilbert Bawara, ministresde l ’Administration territoriale, de laDécentralisation et des Collectivités localeset Yark Damehame de la Sécurité et de laProtection civile.

Pendant deux (02) heures, lesprotagonistes n’étaient pas arrivés àtrouver un terrain d’entente. La réunions’était finalement terminée en queue depoisson. En effet, i l est demandé auxreprésentants de CAP 2015 de changer lepoint de chute de la marche qui estl’esplanade du Palais des Congrès deLomé. A en croire les deux ministres, lelieu serait un point très sensible. Mais lesreprésentants du CAP 2015 ont opposé unrefus catégorique. Yark Damehame etGilbert Bawara ont ensuite demandé aux

nom du peuple. Pour le premierresponsable De la NJSPF, son associationutilisera tous les moyens légaux en sapossession « pour la protection aussi biende la constitution actuelle de notre paysque des institutions de la République ».Concernant ces manifestations de rue quis’apparentent à un contremarche, cedernier s’exprime : « Nul n’étant détenteurdu titre foncier de la rue, la NJSPF enfera usage aussi longtemps que lescirconstances l ’exigeront et ce surl’ensemble du pays pour exprimer les

Les rues de Lomé serontprobablement noires de monde les 21 et28 novembre prochains. Pour cause, àl ’appel du CAP 2015 (Combat pourl’Alternance Pacifique) et des Organisationsde défense des droits de l’Homme (ODDH)qui conviaient leurs militants à battre lespavés pour exiger les réformesconstitutionnelles et institutionnelles,l’Union pour la République (UNIR) par lavoix de la « Majorité silencieuse » y arépondu en faisant appel à ses militantsde descendre aussi dans les rues lesmêmes jours pour la protection de laconstitution actuelle et des institutions dela République, une option sur laquelle sesont alignés le Mouvement de Soutien auPrésident Faure (MSF) et récemment laNouvelle Jeunesse pour le Soutien auPrésident Faure (NJSPF).

A travers un point de pressetenu le lundi 17 novembre dernier, leprésident de cette association, NoëlDepoukn se rallie à la cause du parti Uniret convie ses militants à envahir les ruesde Lomé les 21 et 28 novembre 2014.Cette invite aux membres etsympathisants de la NJSPF, découle durapport de force que voudrait instaurerl’opposition dans les rues de la capitaleen créant des troubles à l’ordre public au

Manifestations de rue des 21 et 28 novembre /La NJSPF convie massivement ses militants

Noël De Poukn : « Nul n’étant détenteur du titrefoncier de la rue, la NJSPF en fera usage aussilongtemps que les circonstances l’exigeront...»

aspirations légales, légit imes etrépublicaines du peuple et non d’une foulequelconque ».

Voilà qui fait craindre le pire pources deux marches qui r isquent dedégénérer, une situation que les ministresde l’Administration territoriale et de lasécurité tentent de dénouer à travers unerencontre avec les responsables du CAP2015 qui restent inflexibles sur le lieu dechute de leur marche, le palais desCongrès.

Isaac Tonyi

Noël Depoukn au micro lors de sa déclaration

Des responsables de CAP 2015

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Cette scène est lequotidien dans le marchéd’Akodésséwa et dans toute lazone portuaire où abonde lecommerce des pneus, des genteset des enjoliveurs d’occasion. Cesont des jeunes ayant abandonnéles études ou après leurapprentissage, sont à la recherche

petits services qu’on se donne,rentrer à la maison avec quelquechose », a confié Toto,revendeur de pneus d’occasion.Ces petits services consistent aulavage des pneus, à leurtraitement pour faire disparaîtredes cicatrices apparentes surcertains produits et au montage

Vente des pneus d’occasion :Un commerce en vogue dans la zone portuaire

Depuis son siège sous un hangar de fortune, Kofaaperçut un Toyota Carina qui est en train de s’immobiliserdevant sa marchandise. D’un bond spectaculaire, il seprécipite vers la voiture dans laquelle se trouvait un cadre del’administration. Commencent alors les négociations à proposd’une gente pour pneus de marque Toyota. Malheureusement,les marchandages ont connu un échec, le client ayant trouvéle prix un peu cher.

autres cadres de l’administrationqui viennent acheter des pneuset gentes chez nous », a indiquéKofa. Entre les revendeurs, ilss’échangent les marchandisesqu’i ls proposent aux cl ients.« Par exemple, lorsqu’un clientse présente à moi et que c’estmon voisin qui a la marque qu’ilveut, je négocie avec mon voisinqui me donne son pneu.Eventuellement devant le client,j’augmente un peu pour trouveraussi quelque chose », expliqueun autre revendeur.

« Nous n’avons rienà envier à un fonctionnaire d’Etat.On peut revenir avec plus de

business à faire. A moins qu’onsoit paresseux, on rentre avecrien », a ajouté Toto.

Généralement, cesrevendeurs de pneus d’occasions’approvisionnent au PortAutonome de Lomé. I ls seprocurent les pneus et les gentesà un prix moins cher. D’autresvont jusqu’au Ghana pourchercher leurs marchandises.« Souvent, ce sont les gentesqui reviennent un peu cher. Parexemple, le prix d’une gentealuminium peut al ler jusqu’à200 000, voire 300 000 FCFA. Etnous vendons ça ici, puisquenous avons des clients qui sontdes personnalités VIP », aexpliqué Kofa. Quant aux pneusd’occasion, ils peuvent revenirentre 15 000 et 50 000 FCFA.Cela dépend de la marque de lavoiture. « Nous préférons venirchercher les pneus d’occasionau lieu d’aller dans les grandsmagasins pour en acheter de

nouveaux. Contrairement à ceque les gens pensent, il y a despneus de qualité parmi tout ceque vous voyez ici. Moi, c’estici que je viens quand j’ai ces

genres de soucis », a témoignéun Aladji dans sa BMW.

Il faut dire que dansce marché, i l y a desmarchandises pour toutes lesbourses. « Nous reconnaissonsdéjà le genre de produit que nousdevons proposer aux clients unefois qu’ils se présentent dans lemarché. I l y a même deschauffeurs des ministres et

200 000 FCFA le mois, lorsquele marché est bon. C’est uneactivité très intéressante, mêmesi aujourd’hui les chosessemblent diff ici les », a-t- i lpoursuivi. Cependant, ce que cesjeunes déplorent, c’est ce queperçoit la municipalité concernantla place qu’ils occupent.

Isidore

de l’argent pour ouvrir un atelieret exercer leur métier. AAkodésséwa, les marchandisessont alignées les unes à la suitedes autres. Mais tout le mondetrouve son compte avant la finde la journée. « Même si on nevend pas, on peut, à travers de

de ces pneus sous les voitures(au cas où le client exprime sondésir de remplacer les roues desa voiture sur le champ).« Rien que ces services, je rentreparfois avec 7 à 8 000 FCFA. Jevous avoue que nous sommesdans un secteur où i l y a du

Interdiction des sachets plastiques :Des ouvriers de fabrication plaident pour

la réouverture des usines fermées

travail leurs que nous som-mes », a souligné M. Agbana Kodjovi, porte parole du collectifdes syndicats de la zone fran-che. A travers cette manifesta-tion, les ouvriers, en chômage

togolaises reprochent à ces in-dustries de ne pas se conformerà la loi portant interdiction de fa-brication des sachets plastiquesnon biodégradables, une dispo-

sition entrée en vigueur depuis2011. « Nous sommes d’accordpour l’environnement; un environ-nement propre, c’est une santésaine mais on doit parler de l’em-ploi aussi. Les usines fermées,les employeurs ont décidé demettre en chômage technique les

I ls viennentd’INDUPLAST, de GIT, d’AFRICINDUSTRY, de STP, d’AFRICPLAST, de SOCIPLAST, dePLASTICA, de MOSITO. Ils ré-

clament la réouverture desditessociétés fermées depuis plusd’une semaine sur décision dugouvernement. Ces ouvriers sesont regroupés en début du week-end dernier pour manifester leurmécontentement.

En effet, les autorités

technique, veulent attirer l’atten-tion du gouvernement sur leurnouvelle situation. Ils demandentdonc un règlement rapide de lacrise dont ils sont les principalesvictimes.

Ouvriers, responsa-bles d’usines et gouvernementsont en pourparlers depuis quel-ques jours pour dénouer la situa-tion. « Les échos de cette réu-nion qui nous sont parvenus fontétat de la réouverture dans lesprochaines heures des sociétés.Ce que nous voulons, c’est queles usines soient rouvertes et quenous puissions reprendre le tra-vail. Nous ne sommes pas con-tre la décision du gouvernementparce qu’il est question de l’en-vironnement », a précisé M.Agbana.

Les travail leurs etleurs employeurs ont déjà ren-contré le ministre de la Zone fran-che et celui du Commerce et dela Promotion du Secteur privé.

Isidore

Entre les revendeurs,Entre les revendeurs,Entre les revendeurs,Entre les revendeurs,Entre les revendeurs,ils s’échangent lesils s’échangent lesils s’échangent lesils s’échangent lesils s’échangent les

marchandises qu’ilsmarchandises qu’ilsmarchandises qu’ilsmarchandises qu’ilsmarchandises qu’ilsproposent aux clients.proposent aux clients.proposent aux clients.proposent aux clients.proposent aux clients.

« Même si on ne vend pas,« Même si on ne vend pas,« Même si on ne vend pas,« Même si on ne vend pas,« Même si on ne vend pas,on peut, à travers de petitson peut, à travers de petitson peut, à travers de petitson peut, à travers de petitson peut, à travers de petits

services qu’on se donne,services qu’on se donne,services qu’on se donne,services qu’on se donne,services qu’on se donne,rentrer à la maison avecrentrer à la maison avecrentrer à la maison avecrentrer à la maison avecrentrer à la maison avec

quelque chose »quelque chose »quelque chose »quelque chose »quelque chose »

Ce sont des jeunes ayantCe sont des jeunes ayantCe sont des jeunes ayantCe sont des jeunes ayantCe sont des jeunes ayantabandonné les études ouabandonné les études ouabandonné les études ouabandonné les études ouabandonné les études ouaprès leur apprentissage,après leur apprentissage,après leur apprentissage,après leur apprentissage,après leur apprentissage,

sont à la recherche desont à la recherche desont à la recherche desont à la recherche desont à la recherche del’argent pour ouvrir unl’argent pour ouvrir unl’argent pour ouvrir unl’argent pour ouvrir unl’argent pour ouvrir un

atelier et exercer leur métier.atelier et exercer leur métier.atelier et exercer leur métier.atelier et exercer leur métier.atelier et exercer leur métier.

A travers cette manifestation,A travers cette manifestation,A travers cette manifestation,A travers cette manifestation,A travers cette manifestation,les ouvriers, en chômageles ouvriers, en chômageles ouvriers, en chômageles ouvriers, en chômageles ouvriers, en chômage

technique, veulent attirertechnique, veulent attirertechnique, veulent attirertechnique, veulent attirertechnique, veulent attirerl’attention du gouvernement surl’attention du gouvernement surl’attention du gouvernement surl’attention du gouvernement surl’attention du gouvernement sur

leur nouvelle situation.leur nouvelle situation.leur nouvelle situation.leur nouvelle situation.leur nouvelle situation.

Les ouvriers en colère

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FLAMBEAU des démocrates N° 0384 du Jeudi 20 novembre 2014 55555Nation

Réformes politiques :Le CAP 2015, le CAR et l’ADDI ont déposé

le projet de loi au parlement hier

En somme, «Je prends le partides Togolais » s’estessentiellement appesanti surplusieurs domaines sur lesquels,le candidat Alberto Olympioentend se baser pour mener àbien sa politique générale une foisaux affaires. Parmi lesquels lajustice, l ’Administration, laSécurité, la presse, l’Economie,la santé, la culture etl’environnement…. Des domainesqui, selon Alberto Olympio, ontbesoin d’une réelle restructurationafin de refaire du Togo, une nationlégaliste et respectée oùrègneront à nouveau ladémocratie et l’Etat de droit.«Ce livre compte mon histoireen deux mots et donne la visionque j’ai pour le Togo. Et ce canalchoisi est l ’expression de lavolonté qui m’anime à faireautrement la politique au Togotout en adoptant une nouvelleapproche. Et j’espère vivementqu’avec l’apport des Togolais,nous ferons tous ensembledemain, un Togo pour tous », alaissé entendre Alberto Olympio.En rappel, «Je prends le partides Togolais», est disponible àun prix réduit à 60%, soit un prixaléatoire de 4.500 Fr CFA. Ceci,explique l ’auteur, « afin depermettre à la plus grande partiede la couche sociale du Togo depouvoir s’en procurer ».

Magloire TEKO

Se démarquant de la méthode jusque là adoptée parses prédécesseurs, le Président national du Parti des Togolais,Dr Alberto Gerardo Olympio, a procédé mardi 18 octobre2014 à Lomé, au lancement officiel de son livre-programmebaptisé « Je prends le parti des Togolais ». Cet ouvrage de293 pages, sert de projet de société au candidat .

Présidentielle 2015/ « Je prends le Parti des Togolais »Le Livre-Programme du candidat Alberto Olympio

Résolument engagé à « Fairedésormais la politiqueautrement sur la terre auTogo », le Parti des Togolais jointdésormais à ses propos, l’acte.Mieux, i l opte pour lepragmatisme. Partant de ceprincipe cardinal lui servantsurtout de cheval de bataille, sonPrésident national AlbertoOlympio a rendu accessible auxTogolais, son projet de société.Contenu dans un livre subdiviséen deux parties dont la préfaceporte la griffe de l’économiste

marocain Jean Attali, ce livre-programme retrace d’une part,l’histoire de l’auteur et candidatAlberto Olympio puis de l’autre,la vision qu’il porte sur le Togo.Ainsi, le Professeur MagloireKuakuvi, présentant l’œuvre, arelevé la singularité quicaractérise ce l ivre, lequelpoursuit l ’Universitaire, vientdémentir les observateurs pourqui les opposants togolais n’ontque des «slogans populistes»qu’ils offrent aux populations enlieu et place d’un véritable «projet

de société». Aussi, MagloireKuakuvi n’a pas égalementmanqué de saluer la qualitélittéraire du document qui prend

en compte tous les aspects de lavie sociale, polit ique etéconomique du Togo.

mocrates pour le développementintégral (ADDI) ne peuvent nonplus le faire. Il faut donc une sy-nergie d’action entre ces forcesde l’opposition pour obliger lepouvoir à faire les réformes cons-titutionnelles, institutionnelles etélectorales, gages des électionsprésidentielles libres, transparen-tes et crédibles.Nous y reviendrons.

Isidore

hier mercredi dans l’après-midi.Il faut dire que ces

partis politiques sont obligés defaire route ensemble pour pou-voir contraindre le pouvoir à opé-rer les réformes. Le CAP 2015avec en son sein l’Alliance na-t ionale pour le changement(ANC), seul, n’a pas le quorumrequis pour provoquer ces réfor-mes. De la même manière, leComité d’action pour le renou-veau (CAR) et l’Alliance des dé-

Ils se sont réunis lundiet mardi derniers. Le CAP 2015,le CAR et l’ADDI ont, au cours deleur réunion, émis le vœu demettre ensemble leur propositionde loi pour les réformes constitu-tionnelles et institutionnelles, envue d’avoir un document com-mun et consensuel à déposer àl’Assemblée nationale.

Selon Gerry Taama,président de Nouvel EngagementTogolais (NET), membre du CAP2015, l’ambiance qui a prévalutout au long des travaux a étéconviviale. Ce qui a permis auxdeux camps de trouver une pro-position consensuelle de loi lemardi 18 novembre dernier. LeCAP 2015, le CAR et l’ADDI ontdonc procédé à l’adoption défini-tive du document. Ils ont réussià recueillir la signature du nom-bre de députés requis pour lefaire. Le projet a été déposé surla table de l’Assemblée nationale

et de ses ai les marchantes,étant donné que le gouverne-ment qui est son émanation s’esttoujours dit disposé à opérer lesréformes recommandées par laCVJR et dont la mise en œuvrea été confiée au ministère desdroits l’homme.

L’AITAE constate avecregret que le pouvoir de mon-sieur Faure Gnassingbé, enautorisant le parti RPT/UNIR àorganiser des manifestations derue soit disant pour soutenir laconstitution, est viscéralementopposé aux réformes.

L’AITE demande auCAP-2015 et au RPT/UNIR decesser de jouer aux apprentissorciers afin que notre pays nesoit pas précipité, par leur faute,dans une situation de chaos po-litique aux conséquences dé-sastreuses .

L’AITAE exhorte lesdeux parties à surseoir à leursmarches afin de faire baisser latension politique pour créer unclimat propice aux discussionsautour de la proposition de loide révision constitutionnelle quel’opposition est sur le point d’in-troduire au parlement.

Fait à Lomé, le 19 novembre2014.

Pour le bureau Exécutif ;

Le Premier vice-président

L’AITAE est vivementpréoccupée par la brusque mon-tée de la tension politique suiteaux appels à manifester dansles rues, lancés par le CAP-2015 et le RPT/UNIR ainsi queses ai les marchantes, pour,respectivement, exiger les ré-formes constitutionnelles et ins-titutionnelles préconisées parl’APG, et soutenir la constitutionet les institutions de la Républi-que

L’AITAE condamneavec la dernière rigueur l’atti-tude irresponsable de ces deuxcamps qui, pour des raisonstotalement illégitimes choisissentla voie de la confrontation avectous les risques que cela peutcomporter pour la cohésion et lapaix sociale dans notre pays.

L’AITAE ne voit pas lebien-fondé de la manifestationdu CAP-2015, du moment où,l’opposition est sur le point d’in-troduire à l’assemblée nationaleun projet de loi portant révisionconstitutionnelle en vue d’opé-rer les réformes préconisées parl’APG et la CVJR.

L’AITAE constate quel’appel à manifester du CAP-2015 n’est pas de nature à favo-riser le consensus préconisé parl’APG et la CVJR en matière deréformes constitutionnelles etinstitutionnelles.

L’AITAE trouve inad-missible l’attitude du RPT/UNIR

Association des Intellectuels Togolaispour une Afrique Eveillée (AITAE)Communiqué de presse

(relatif aux manifestations derue des 21 et 28 novembre 2014)

Jean-Pierre Fabre Me Dodji Apévon

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FLAMBEAU des démocrates N° 0384 du Jeudi 20 novembre 2014‘66666 INTERSortie de crise pacifique au Burkina Faso

Michel Kafando à la Présidence,Colonel Isaac Zida vers la Primature

amène à se surpasser des intérêtsde peu d’importance au profit deceux de tout un peuple.

Et pour ce faire, MichelKafando, un diplomate de 72 ansaura été l’oiseau rare du peupleburkinabé. Un choix bien évidem-ment motivé par le passé riche d’ex-périences tant diplomatiques qu’in-ternationales de l’homme. Ex-minis-tre des Affaires Etrangères dans leGouvernement Saye Zerbo et JeanBaptiste Ouédraogo dans les an-nées 80, Ambassadeur de la Haute–Volta entre 1981 et 1982 et duBurkina Faso de 1998 à 2011auprès des Nations Unies, Michel

«Plus qu’un honneur,c’est une véritable responsabilitéqui m’échoit dont j’entrevois déjà lesécueils et l’immensité de la tâche» ,telle une déclaration empreinte desagesse et de prise de conscience,voilà ainsi résumés les tout-premiersmots du désormais Président de laRépublique Burkinabé, MichelKafando. Tout comme tout au longdu processus de la transition, lesacteurs animant la vie politique etsociale du pays de Thomas Sankara,ont encore su parler d’une mêmevoix. Confirmant ainsi tout le bien quetous pensaient d’eux, surtout quantà leur maturité légendaire qui les

A la satisfaction générale de tous, le Pays desHommes Intègres, après trois semaines de crises politiques,vient de sceller définitivement et honorablement sa sortie decrise. Après la rédaction et l’adoption concertée d’une chartetransitoire consensuelle, les acteurs sociopolitiques ontconvenu à l’unanimité sur le choix d’un homme pour assurerla transition pour les douze prochains mois. Michel Kafando,c’est son nom. Homme populaire avec un carnet d’adresseriche et enviable, l’ex -ambassadeur de la Haute Volta et duBurkina Faso assurera désormais les destinées de ce pays àl’histoire démocratique exemplaire. D’ores et déjà, il s’évertuepour la nomination d’un Premier ministre dont plusieursindicateurs annoncent déjà le Colonel Isaac Zida.

Kafanda se veut aujourd’hui, celuiqui connait le mieux l’histoire politi-que diplomatique de l’actuel Bur-kina Faso, hier Haute Volta. Une re-nommée internationale marquéepar un cursus scolaire bien fourninotamment à Ouagadougou, Dakar,Bordeaux, Paris et Genève. D’oreset déjà, le nouvel homme fort burki-nabé prête officiellement sermentdemain vendredi 21 novembre, pro-cédure juridico-administrative de-vant lui permettre de rentrer entiè-rement dans ses fonctions.

D’où la satisfactionaussi bien des organisations com-munautaires que la métropole qui,

accompagner ce pays durant toutela « période clé de son histoire ».

Mais au lendemain desa nomination, l’un ses premierschantiers sera la nomination d’unPremier ministre. Même si la chartetransitoire pencherait pour un civile,tout porte à croire que MichelKafando lorgnerait du côté du Lieu-tenant Colonel Isaac Zida qui, se-lon les informations, serait en pôleposture pour occuper la primature.Interrogé sur ces rumeurs, l’inté-ressé ne semble du tout pas rejeterl’offre, en cas d’une éventualité. « Jesuis un citoyen comme tout autre. Eten tant que tel, je suis à la disposi-tion de mon pays et il m’emploieralà où il voudra » , a notamment af-firmé Isaac Zida. Une déclaration onne peut plus claire sur la nouvelleposture que devra de l’exécutif bur-kinabé d’ici quelques jours.

Tout compte fait, le Bur-kina Faso, durant ces trois derniè-res semaines, aura encore démon-tré sa maturité politique qui fait dé-sormais tâche d’huile sur l’ensem-ble du continent africain.

Magloire TEKO

saluent chacun de son côté, ce« choix consensuel » porté l’Hommequi conduira le peuple burkinabéjusqu’aux élections générales 2015qui verront investies, des autoritésdémocratiquement élues. Parmi desvoix qui saluent cette nomination, lePrésident Ghannéen, John DramaniMhahama, par ailleurs Président enexercice de la CEDEAO pour qui, cechoix d’une transition civile témoi-gne une fois encore « la volonté dupeuple burkinabé, de ses forces vi-ves et de défenses et de Sécurité àréitérer aux yeux du monde, leurmaturité politique ». Par ailleurs, laFrance se dit également « Prête » à

la restauration de la paix et la stabi-lité », a laissé entendre l’un des res-ponsables de ladite coalition.

Certainement un pas deplus vers la présidentielle d’octobre2015. Echéance qui verra à ne pointdouter postuler pour sa propre suc-cession, le Président sortantAlassane Dramane Ouattara. Can-didat fort du soutien inconditionnelde son allié, le PDCI de l’autre ex-Président, Henri Konan Bédié. Vive-ment que cette échéance ne débou-che plus sur des violencespostélectorales comme ce fut le casen 2010. Lesquelles violencesayant occasionné plus de 10.000morts. Mais pour l’heure, LaurentGbagbo semble désormais être si-tué sur la date de son procès, cecipendant que son alter ego, AlassaneOuattara connait, lui, des frayeurs.

Magloire TEKO

sidentielle de 2015 qui suscited’ores et déjà des remous dans lepays.

Justement sur le terrain, ducôté du pouvoir comme de l’opposi-tion, tous se mettent en ordre debatail le dans l’optique de cetteéchéance qui se révèle aujourd’huiun véritable rendez-vous avec l’his-toire pour les ivoiriens.

Désormais en une coa-lition dénommée « Plateforme desCentristes », quatre formations po-litiques unissent ainsi leurs voixdans le but, disent-elles, de «ren-forcer la position des forces politi-ques regroupées au sein du Ras-semblement des Houphoetistes »,la majorité au pouvoir. Parmi cespartis, le Parti des Démocrates Ré-publicains (PDR) et le Parti Ivoiriendes Agriculteurs (PIA). Par cette dé-marche, «Nous entendons promou-voir le renouveau politique en Côted’Ivoire par des actes forts tels que

Abidjan, Bouaké, Korogho et plu-sieurs d’autres dans lesquelles descoups de feu ont été entendus.

Pris au vif, le gouverne-ment ivoirien se devait de réagirpromptement pour sauver une situa-tion qui pouvait si vite tourner auvinaigre. Surtout si le mutisme per-dure vu que le pays reste quelquepeu fragile puisque sortant d’uneprofonde crise avec des consé-quences politique, économique etsociales pour le pays. Ce qui fut faitpar l’entremise du ministre d’Etatchargé de l’Intérieur et de la Dé-fense, Hamed Bakayoko qui a tenuà rassurer les mutins quant à l’avan-cement de ce dossier qui est actuel-lement en instruction. Par consé-quent, il annonce l’ouverture desnégociations qui devraient être ef-fectives depuis hier mercredi. Sommetoute, une véritable frayeur quiaurait véritablement secoué Abid-jan. Ceci, à quelques mois de la pré-

Depuis son incarcération depuis novembre 2013 par la CourPénale Internationale pour crime contre l’Humanité, chargesconformées le 12 juin 2014 par ladite cour, l’ex-Président ivoirien LaurentGbagbo végétait jusque là dans une incertitude béate sur son avenir .Notamment sur le début réel de son procès qu’il dit attendre avecimpatience. Et depuis la fin de la semaine dernière , il peut désormaissouffler un ouf de soulagement. Et pour cause, la date du 15 septembre2015 vient d’être proposée par la Procureur de cette juridictioninternationale, Fatou Bensouda pour marquer le début dudit procèstant attendu par tout un peuple. Pendant ce temps, l’actuel homme fortde la Côte Ivoire, ne dort pas non plus. Puisque connaissant depuispeu, des nuits blanches.

Côte d’IvoireLaurent Gbagbo situé, Alassane Ouattara secoué

comparutions, se mettre entièrementà la disposition de cette cour pourque, toute la lumière soit faite surcette affaire que d’aucuns n’hésitentà qualifier d’une politique des vain-queurs.

Comme pour réconfor-ter les milliers de militants du FPI etpar ricochet sympathisants de l’ex-Président ivoirien, cette annoncecoïncide paradoxalement avec unesituation peu ordinaire que vit Abid-jan ces derniers jours. En effet, ré-clamant leurs soldes au sein de l’ar-mée ivoirienne, des ex -combattantsmécontents du mutisme qu’observel’actuel pouvoir face à leurs exigen-ces qui durent depuis 2009, sontrentrés depuis le début de semaineen mutinerie. Une grogne militairequi, comme une trainée de poudre,gagne déjà plusieurs casernes dupays des Eléphants, notamment à

C’est donc à l’issue dedeux audiences distinctes tenuesen fin de la semaine dernière que ladate du 15 Septembre 2015 a étéretenue. Une proposition émanantdu Procureure générale de cetteJuridiction internationale FatouBensouda, celle qui jusqu’hier, avaitdésespérément souhaité le reportde ce procès puisque ne disposantpas, selon elle, de réelles preuvesde culpabilité de l’accusé. Pour cefaire, le Conseil de la CPI a, au coursde ces deux audiences, discuté desquestions procédurales dans l’op-tique du procès ainsi que le réexa-men périodique des conditions dedétention de l’ex -Président ivoirien,Laurent Gbagbo.

C’est dire donc qu’en-fin, l’ex –Président du Front Popu-laire Ivoirien (FPI) devra, comme ill’avait souhaité lors de l’une de ses

Colonel Isaac ZidaMichel Kafando

AlassaneOuattara

LaurentGbagbo

Flambeau 369.pmd 25/07/2002, 12:246

FLAMBEAU des démocrates N° 0384 du Jeudi 20 novembre 2014 77777SportEliminatoires CAN 2015/Fin de campagne catastrophique pour le Togo

Les Eperviers au purgatoire

Récépissé n°0317/16/05/2007HAACSiège social : Bd du 13 Janvier,Nyékonakpoè 06 BP. 60364 Lomé

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l ’addit ion sur une frappe des45mètres. Les deux formations

congrès extraordinaire de la FTF.Aucune victoire ne se bâtit dansl’inorganisation, la division et ladésunion. Durant 8 ans, cettecrise perdure et les exploits iso-lés de la sélection nationale n’ontpu faire prendre conscience auxuns et aux autres. Aujourd’hui,le Togo est à la croisée des che-mins dans la gestion de son sportroi laissé entre les mains desacteurs qui en font un outil deloisir avec le silence coupablede l’Etat. Cette élimination devraservir de période transitoire pourremettre de l’ordre dans la mai-son si tant est que le sommet dupays demeure attaché à l’émer-gence du Football qui joue un rôlefédérateur dans un pays où pra-tiquement les fils et filles sont di-visés. Le Football a évolué et iln’est plus possible de faire duneuf avec un haillon. Si la Gui-née malgré la période crucialeque traverse le pays avec la pro-pagation inquiétante du virus

Amertume, douleur,pleurs, c’est dans cette ambiancemorose que les Togolais ont véculoin du stade de Tamalé auGhana, l’élimination des Eper-viers du Togo qui ne seront pasde l’expédition de Guinée Equa-toriale. Elle était prévisible cetteélimination après la cinglantedéfaite à domicile face au Silynationale de la Guinée. Mais ha-bitués des renversements de si-tuation, les Togolais ont gardéespoir jusqu’à la 23ème mn de cematch décisif contre les BlackStars, où ils ont encaissé le pre-mier but de la partie, œuvre de

Ebola a pu se qualifier, c’est direque le Togo devient une grandedéception en matière de Footballet le sommet de l’Etat en est seulresponsable.

L’expérience d’un technicienlocal, un fiasco

Ceux qui ont soutenu bec et on-gle le choix de Tchanilé Tchakalaà la tête de la sélection nationaleavec en tête Gabriel Améyi, doi-vent se mordre les doigts d’avoirridiculisé le pays et surtout d’avoirmanqué de lucidité. Le choix d’unsélectionneur local ne se décrètepoint, cela se mérite. TchaniléTchakala par son bilan s’est tota-lement fourvoyé sur toute la li-gne et barre du coup le cheminaux autres sélectionneurs lo-caux. Le clientélisme ambiantdoublé de la limite tactique del’homme a sombré le Togo. Sur6 matches disputés, le Directeurde l ’Académie Libert is

d’Agbodrafo a fait perdre la sé-lection nationale 4 fois par ceschoix hasardeux. Sur 6 confron-tations les Eperviers du Togo ont

regagneront les vestiaires sur cetavantage considérable des Gha-néens.

Deux minutes seule-ment après la reprise, le Togoréduit le score par JonathanAyité. Mais les Eperviers duTogo subiront la fougue des BlackStars jusqu’à la 68ème minute oùOuro Akoriko Sadath inscrit con-tre son camp le troisième but quienfonce totalement la sélection to-golaise qui n’avait qu’ à faire sondeuil en disant adieu à la Can2015 qui se dispute du 17 jan-vier au 08 février 2015 en Gui-née Equatoriale. En attendant derebondir en 2017, la sélectiontogolaise doit tirer les leçons d’unefin de campagne catastrophique.

Les leçons à tirer

Cette élimination confirme lagrave crise qui mine le Footballtogolais, une crise lourde de con-séquences qui n’est point arri-vée à terme et ne fait que s’am-plifier surtout avec le prochain

Abdoul Madi Wari. Les Eperviersn’ont pas encore digéré ce butque Moubarak Wakasso corse

encaissé 12 buts soient 2 butspar match contre 6 marqués soit1 par match. Avec 6pts, le Togose classe dernière du groupe etne peut même pas prétendre à lalutte pour le meilleur troisième dela compétition.

Del-Jo

le « Boss » reste après cettedébâcle.

Le Congo, 14 ans aprèsClaude Le Roy et ses

joueurs, en revanche, vont dé-sormais être des héros à Braz-zaville. Le sélectionneur dispu-tera sa huitième phase finale,nouveau record, tandis que les« Diables rouges » retrouverontla phase finale de la CAN aprèsquatorze années d’absence.

Les Congolais ont dé-croché leur bil let au Soudangrâce à une victoire 1-0. Le butde la qualification a été inscritpar Igor Nganga à la 59e mi-nute.

CAN 2015 :Le champion d’Afrique

nigérian à terreont joué le jeu jusqu’au bout. Deuxbuts de Tokelo Rantie (43e, 47e)leur ont permis d’enfoncer leursrivaux anglophones. Les«Bafana bafana » ont ainsi tenubon, même réduits à dix contreonze après l ’expulsion deReneilwe Letsholonyane (72e).

Pour le sélectionneurStephen Keshi et ses joueurs,c’est un terrible coup d’arrêt aprèsune CAN 2013 brillante et uneCoupe du monde 2014 plutôt con-vaincante. Les « Super Eagles »paient sans doute les déboiresde leur Fédération (NFF) qui aété le centre de violentes rivali-tés politiques cet été. Une NFFqui a par ailleurs écarté deux foisKeshi de son poste avant de lerappeler deux fois. Pas sûr que

Incroyable dénouementhier dans le groupe A des élimi-natoires de la Coupe d’Afriquedes nations 2015. Le Congo re-trouve la CAN après 14 ansd’absence, grâce à une victoire1-0 au Soudan. Le Nigeria, te-nant du titre, a en revanche étééliminé après un nul 2-2 face àl’Afrique du Sud.

Dans son stade flam-bant neuf d’Uyo, l’équipe du Ni-geria a concédé un nul 2-2 sy-nonyme de non-qualif icationpour la Coupe d’Afrique des na-tions 2015. Les Nigérians ontété tenus en échec 2-2, malgréun doublé de Sone Aluko (68e,90e+4).

Les Sud-Africains, déjàqualifiés avant le coup d’envoi,

Les Eperviers du Togo Coup d’envoi du match

Tchanilé Tchakala

Les Eperviers ont plié bagages

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