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Article transmis par Anne-Marie SOUDAN (AVS) LE P'TIT BARJAQUEUR Le Lien à Domicile en Albanais Novembre 2016 Numéro 23 Ce journal est issu du travail mené par les Aides à domicile avec les Bénéficiaires qui ont bien voulu participer. Nous remercions vive- ment tous les auteurs et nous nous excusons par avance de ne pas faire paraître la totalité des contributions. Le comité de rédaction apprécie l’accueil et l’enthousiasme réser- vés par vous lecteurs à chaque nouveau numéro. RECIT DE VIE de Jeanne Souvenirs de la Vallée de Chamonix J’ai aujourd’hui 90 ans. A l’âge de 16 ans, par l’intermédiaire de mon frère aîné qui allait au collège à Annecy, j’ai eu la chance de connaître Chamonix et le hameau de la Joux situé sur la commune d’Argentière en face du Massif du Mont Blanc. Il faut dire que le meilleur ami de mon frère était chamoniard. J’allais en train de Rumilly à Chamonix. En gare de Chamonix, je prenais le « petit train » pour le haut de la vallée qui allait à Martigny en Suisse voisine. Pour descendre au hameau de la Joux, je devais signaler au conducteur du « petit train » de s’arrêter et ce, dès la gare de Chamonix, car il n’y avait pas de gare. Moi la citadine, lors de ma 1ère arrivée à la Joux, j’étais émerveillée devant un tel paysage : les prairies fleuries, les pensées de toutes les couleurs, les gen- tianes, les œillets roses, les vaches, les moutons et les 3 seules maisons d’habi- tation… Aujourd’hui, malheureusement, tout cela n’est plus. De nombreuses constructions sont apparues. Au cours de mes différents séjours, je faisais du ski, de la randonnée et de la haute montagne avec des amis guides. A l’époque il n’y avait que 2 télé- phériques dans la vallée sur le versant des Aiguilles Rouges face au Massif du Mont Blanc. Quelques années plus tard, nous allions à la Joux en 2 CV. Sur le bord de la route au bas de la vallée un panneau en bois nous signalait « Dans 10 ans le plus haut téléphérique du monde ». En 1955, le téléphérique de l’Aiguille du Midi, sous sa forme actuelle, verra le jour. De nouveaux panneaux en bois sont posés « Dans 10 ans jonction avec l’Ita- lie par le Tunnel du Mont Blanc ». C’est le Général De Gaulle, président de la république à l’époque, et son homologue italien qui l’ont inauguré en 1965. J’ai eu le privilège de participer à cette inauguration. Depuis Chamonix, nous étions des centaines à faire le chemin à pied, tous heureux de contribuer à la fête. L’évolution de la vallée a continué avec l’ouverture de la station de ski des Grands Montets sur le glacier. Toutes ces nouvelles réalisations ont donné un nouvel essor à la vallée qui jusque-là était le territoire des montagnards. Le « Chamonix » d’aujourd’hui est bien différent de celui que j’ai connu. Malgré tout, tant que j’ai pu m’y rendre, j’y suis allée et toujours avec le même plaisir.

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Page 1: LE P'TIT BARJAQUEUR - Rumilly Terre de Savoie€¦ · let 1776) pour les installer dans chaque capitale des états. Cet épisode de ma vie restera dans ma mémoire une période très

Article transmis par Anne-Marie SOUDAN (AVS)

LE P'TIT BARJAQUEUR

Le Lien à Domicile en Albanais

Novembre 2016Numéro 23

Ce journal est issu du travail mené par les Aides à domicile avec les Bénéficiaires qui ont bien voulu participer. Nous remercions vive-ment tous les auteurs et nous nous excusons par avance de ne pas faire paraître la totalité des contributions. Le comité de rédaction apprécie l’accueil et l’enthousiasme réser-vés par vous lecteurs à chaque nouveau numéro.

RECIT DE VIE de Jeanne

Souvenirs de la Vallée de ChamonixJ’ai aujourd’hui 90 ans. A l’âge de 16 ans, par l’intermédiaire de mon frère aîné qui allait au collège à Annecy, j’ai eu la chance de connaître Chamonix et le hameau de la Joux situé sur la commune d’Argentière en face du Massif du Mont Blanc. Il faut dire que le meilleur ami de mon frère était chamoniard.

J’allais en train de Rumilly à Chamonix. En gare de Chamonix, je prenais le « petit train » pour le haut de la vallée qui allait à Martigny en Suisse voisine. Pour descendre au hameau de la Joux, je devais signaler au conducteur du « petit train » de s’arrêter et ce, dès la gare de Chamonix, car il n’y avait pas de gare.

Moi la citadine, lors de ma 1ère arrivée à la Joux, j’étais émerveillée devant un tel paysage : les prairies fleuries, les pensées de toutes les couleurs, les gen-tianes, les œillets roses, les vaches, les moutons et les 3 seules maisons d’habi-tation… Aujourd’hui, malheureusement, tout cela n’est plus. De nombreuses constructions sont apparues.

Au cours de mes différents séjours, je faisais du ski, de la randonnée et de la haute montagne avec des amis guides. A l’époque il n’y avait que 2 télé-phériques dans la vallée sur le versant des Aiguilles Rouges face au Massif du Mont Blanc.

Quelques années plus tard, nous allions à la Joux en 2 CV. Sur le bord de la route au bas de la vallée un panneau en bois nous signalait « Dans 10 ans le plus haut téléphérique du monde ». En 1955, le téléphérique de l’Aiguille du Midi, sous sa forme actuelle, verra le jour.

De nouveaux panneaux en bois sont posés « Dans 10 ans jonction avec l’Ita-lie par le Tunnel du Mont Blanc ». C’est le Général De Gaulle, président de la république à l’époque, et son homologue italien qui l’ont inauguré en 1965. J’ai eu le privilège de participer à cette inauguration. Depuis Chamonix, nous étions des centaines à faire le chemin à pied, tous heureux de contribuer à la fête.L’évolution de la vallée a continué avec l’ouverture de la station de ski des Grands Montets sur le glacier.

Toutes ces nouvelles réalisations ont donné un nouvel essor à la vallée qui jusque-là était le territoire des montagnards.

Le « Chamonix » d’aujourd’hui est bien différent de celui que j’ai connu. Malgré tout, tant que j’ai pu m’y rendre, j’y suis allée et toujours avec le même plaisir.

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L’histoire de la fonderie de cloches Paccard date de 1796 lorsque Antoine Paccard alors syndic (maire) du petit village de Quintal, dans l’agglomération d’Annecy (Haute-Savoie), et forgeron agri-cole de son état, doit réaliser une nouvelle cloche pour l’église du village. Son métier étant de forger des fers à chevaux et des bandes de roulement pour les roues des chars, il fait appel à un fondeur professionnel itinérant, Jean Baptiste Pitton, originaire de Carouge, petite ville située aux portes de Genève en Suisse, pour réaliser la nouvelle cloche.Avec la réalisation de la nouvelle cloche, Antoine Paccard dé-cide de rentabiliser son apprentissage et de se lancer dans cette industrie. Il fabriquera son premier four à Quintal et l’exploitera avec ses enfants, puis ses descendants prendront la relève.De 1854 à 1857, Claude Paccard transfère la fonderie familiale de Quintal vers la commune d’Annecy-le-Vieux.Ses neveux, Georges et Francisque, font évoluer la fonderie en entreprise spécialisée. Georges Paccard redécouvre et met au point toutes les techniques de fabrication des cloches, des plus petites aux plus massives. La fonderie acquiert une réputation nationale et mondiale ; quelque 700 à 800 cloches sont coulées.En 1989, après 155 années de présence, l’entreprise quitte le ter-ritoire d’Annecy-le-Vieux pour s’installer à Sévrier, mais toujours dans l’agglomération d’Annecy pour rationaliser les circuits de fabrication et mettre en valeur le Musée Paccard, créé en 1984. Les locaux sont plus petits mais plus adaptés et modernes.

(Source : wikipédia, site internet fonderie Paccard.)

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Tranche de vie - Fonderie PACCARD

RECIT DE VIE de Monsieur Jean CHATELLET

Article transmis par Odile SOUDAN (AVS)

Je suis né le 16 janvier 1927 au Havre en Seine Maritime.Mon père est ingénieur en métallurgie et pour son travail, nous devons déménager sur Paris. Vers l’âge de 3 ou 4 ans, je vais habiter Montmartre près du Sacré Cœur d’où je peux entendre « la Savoyarde » une cloche de 19 tonnes fondue en 1895 à Annecy par l’entreprise Paccard.A 7 ans, je me retrouve orphelin de mère. Je vais vivre chez mes tantes à Veyrier du Lac où j’ai passé toute ma jeunesse.Bien des années plus tard, le hasard voulut que je rentre dans l’entreprise Paccard en 1950.Cette année-là, le gouvernement Américain confie à la fonderie Paccard, la réalisation de 50 cloches de 1 tonne chacune, répliques exactes de la célèbre Liberty Bell (cloche qui sonna l’indépendance des Etats-Unis le 4 juil-let 1776) pour les installer dans chaque capitale des états.Cet épisode de ma vie restera dans ma mémoire une période très impor-tante pour moi car il me rapprocha du métier de mon père avec qui j’avais une relation très forte depuis le décès de ma Maman.

POUR MEMOIRE

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Le Lien à Domicile en Albanais Le P’tit Barjaqueur

SAVOIR-FAIRE Article rédigé en accord avec Monsieur Philippe DACHY

L’artiste aux doigts d’or

Quittant son Nord natal en 1968, Mr Philippe DACHY est venu s’installer en Haute-Savoie avec femme et enfants. Il a travaillé comme jardinier à la ville d’Annecy jusqu’à sa retraite. • Une de ses passions : les plantesSes connaissances en horticulture lui ont permis de créer de nombreux parterres de fleurs et arbustes à son domicile. Mr Dachy m’a expliqué qu’il réalisait lui-même la plupart des boutures ou des semis pour décorer son jardin (rosiers, géraniums, tagettes*, pensées…). Tulipes, crocus, narcisses, muguets, camélias, rosiers se bousculent et leur beauté éclate sous les rayons du soleil ! Au printemps, c’est une merveille pour les yeux ! M. Dachy a la main verte : c’est indéniable !

• Son plus grand talent : la peinture Monsieur DACHY peint depuis des années avec un immense plaisir. Il a d’ailleurs participé à de nombreuses expositions : salon des artistes à Val de Fier, mairies d’Annecy et de Rumilly, Caveau Bugiste de l’Ain... Il reproduit ses tableaux à partir de photos : natures mortes, paysages, portraits (le sien, celui de sa fille, Gauguin, la Laitière de Vermeer). Il peint le plus souvent à l’acrylique car cette peinture sèche vite. Il a également peint des animaux sur du tissu velours. Le procédé consiste alors à utiliser de la peinture à l’huile. Malgré la difficulté à appliquer cette peinture, le pelage est tout en finesse et le regard des animaux très expressif. Ils en paraissent réels.

Un jour, je l’ai vu à l’œuvre. Monsieur s’est installé devant une grande toile blanche. L’inspiration ne s’est pas fait attendre. Il a commencé à dessiner un arbre, une montagne et au fil de mes interventions chez lui, j’ai vu apparaître un lac, des sapins, un pic-vert, un corbeau, un hibou. Sont venues alors les couleurs qui ont surgit de la pointe de ses pinceaux. L’idée était de réaliser un arbre généalogique de sa famille, ce qu’il a fait merveilleusement bien. Je peux dire que c’est un arbre animé ! Je l’ai vu également peindre des fleurs et un autre arbre généalogique sur une assiette en porcelaine.

« Mon plus grand plaisir a été le tableau qu’il m’a offert : Il y a deux ans environ, je lui avais apporté une photo de 3 chats. Et puis le temps a passé, je n’en ai plus reparlé. Mais un jour, oh surprise ! Le tableau était là devant moi. Je lui ai demandé : « mais quand l’avez-vous peint ? » « Mais quand vous n’êtes pas là m’a-t-il répondu ! ». Puis, il a ajouté : tout vient à point, à qui sait attendre ! Je le remercie encore pour ce cadeau ».

* tagettes ou tagètes : oeillets d’Inde.

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’un bénéficiaire aux multiples talents.

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LA POLENTE A LA BARRE

Dans la coupe de sapins, on entend les « toc,toc,toc » réguliers de la cognée que manient deux bûche-rons. Puis un silence. Une voix s’élève « guardo ! guardo ! » qui se perd dans la forêt. Des coups de cognée espacés : la cime du grand sapin oscille, il vacille et s’abat dans un fracas de branches cassées. En cadence, deux cognées frappent et le déshabillent de ses branches…L’angélus de 12 heures se perd dans la forêt et annonce la pause. L’un des bûcherons a quitté le chantier pour préparer le repas : la polente.

Dans un espace aménagé près de la cabane où dorment les bûcherons, un feu nourri a donné de bonnes braises qui rougeoient entre trois pierres sur lesquelles repose un petit chaudron en fonte.

Bruno, le préposé au repas, selon un rituel immuable, garnit le fond du chaudron d’huile chauffée, y ajoute par touches successives de la polente qu’il brasse d’un mouvement lent, continu, au moyen d’une « barre de bois dépourvue d’écorce. Par petites quantités, il ajoute de l’eau. Ainsi se forme une pâte moelleuse brassée en continu. Bruno, en bon cuisinier, goûte, sale et ajoute en dernier du gruyère.

La polente est prête. Un appel répété (A Minestra ! A Minestra !). Les cognées se taisent. En mangeant leur polente accompagnée de saucisses cuites, les bûcherons vont reprendre force et courage pour manier la lourde cognée dans un terrain pentu et glissant.

Samedi, ils redescendront au village, retrouver le monde « civilisé » et se « détendre » au café.

N.B : A l’époque évoquée, la tronçonneuse n’existait pas. Les bûcherons saisonniers piémontais étaient embauchés par les scieurs de long.

L’artiste aux doigts d’or (SUITE)

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CAILLETTES DAUPHINOISES• Un autre de ses talents : la taxidermieL’empaillage de son premier animal (un oiseau) n’était pas une réussite selon les dires de son épouse. « Heureusement, on l’a reconnu grâce à la couleur des plumes » a répliqué M. DACHY. Mais les têtes de sanglier, chevreuil, daim suspendues sur les murs de son domicile prouvent le contraire.

• Un goût exalté : la cuisineM. Dachy est également doué pour la cuisine. Pour les grandes occasions, il revêt son tablier de cuisinier.Il aime préparer de bons petits plats : beignets de crevettes pour l’apéritif, soupe de potiron aux moules (il paraît que c’est délicieux !), poulpes en salade, brochet en gelée, sanglier, chevreuil, gigot d’agneau, faisans, pigeons, cailles au foie gras… Et bien d’autres mets encore !

• Un intérêt partagé : la pêcheL’an dernier, Monsieur allait encore à la pêche. Je le voyais préparer les appâts. Le plus souvent, accom-pagné d’un ami ou de son petit-fils, il partait muni de son matériel et d’un pique-nique.La partie de pêche se déroulait sur le lac du Bourget, d’Annecy, de Paladru ou d’Aiguebelette.Au bout de la ligne : fritures, ombles, féras, perches, brochets… A l’automne, le bateau était remisé en attendant la saison suivante. Mr Dachy a même écrit des articles sur la pêche pour une revue spécialisée de la société ALP (Annecy Lac Pêche).

M. Dachy se plaît aussi à reconnaître les oiseaux. Il arrive à les identifier juste en écoutant leur chant et en observant leur vol.

Je terminerai cet article en disant que ce monsieur est un vrai passionné de la vie et un grand amou-reux de la nature. Il est surtout un « incroyable talent ! »

Article transmis par Marie-Noëlle MAILLET (A.V.S)T

LA POLENTE A LA BARRE

CA A PAS TOUJOURS ÉTÉ COMM’ MAINT’NANT Ecrit par un bénéficaire voulant rester anonyme

Ecrit par Blandine CURT (Aide à Domicile)

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CARRY OU CARI DE POULETà la façon de Mme Barbe native de St LEU de l’ÎLE DE LA REUNION

Le P’tit BarjaqueurLe Lien à Domicile en Albanais

RECETTES

Transmis par Blandine CURT (Aide à Domicile)

INGREDIENTS : pour 6 personnes

• 1 poulet fermier découpé en morceaux • 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol • 2oignons• 5 gousses d’ail• coulis de tomates (pulpe)• sel - poivre (facultatif)• safran (3 cuillères à café)• thym

PREPARATION :

Dans une sauteuse, mettre à chauffer l’huileFaire dorer les morceaux de pouletAjouter les oignons + les aulx et les laisser blondirMettre un peu de safran Ajouter les tomates et le thymAssaisonner si vous le souhaitezBien mélanger le toutMouiller avec un peu d’eau, porter à ébullition, puis laisser mijoter environ ¾ d’heureVérifier la cuisson et l’assaisonnement

... et avec en accompagnement : un ROUGAIL DE TOMATES FRAICHES

INGREDIENTS et PREPARATION :• piments verts en grains• sel• 1 échalote• tomates fraîches

Dans un bol, écraser les piments et le selAjouter l’échalote coupée en rondelles, puis mettre les tomates coupées en petits morceaux et verser un filet d’huile de tournesolMélanger le tout, mettre au frais couvert d’un film alimentaire

Puis préparer un plat de riz.

Plateforme des services à domicile

25, domaine de la Fruitière - 74150 Marigny-Saint-MarcelTél. : 04 50 01 87 15 Fax : 04 50 01 87 16 Mail : [email protected]

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Le Lien à Domicile en Albanais Le P’tit Barjaqueur

Ingrédients : • polente moyenne• beurre en quantité suffisante• gruyère râpé• lait

Ingrédients : Fond de tarte :

• 300gr de farine• 150 gr de beurre• 1 pincée de sel• un peu d’eau• haricots secs pour la pré cuisson

Recette : Chauffer le four à 180°CDans une casserole en fonte émaillée faire fondre le beurre, Y ajouter progressivement la Polente en tournant régulièrement jusqu’à ce que les grains se détachent. Ajouter par petites touches l’eau chaude en brassant régulièrement à la cuillère en bois jusqu’à ce que la pâte devienne souple. Y ajouter le lait et le fromage râpé au goût de chacun : Baufort, Comté ou Emmental (qui assure les fils) Assaisonner avec sel + poivre si nécessaireMettre dans un plat à gratin et enfourner. La polente sera cuite quand une croûte dorée se sera formée à la surface.

Astuce : le lendemain, s’il reste de la polente, elle peut être dégustée froide ou découpée en tranches fines passées à la poêle beurrée.

POLENTE A LA MAISON, A LA CUILLIERE DE BOISRecette d’un bénéficiaire anonyme

Recette :Préparer le fond de tarte en mélangeant les 4 premiers ingrédients.Foncer un moule à tarte avec cette pâte.Déposer les haricots secs sur le fond de tarte et enfourner pour 10 minutes à four chaud (180° = Th. 6). Sortir le moule du four et enlever les haricots secs Faire dorer les oignons et les lardons dans une casserole ou une poêle.Les étaler sur le fond de tarte précuit.Battre les œufs avec la crème. Assaisonner avec sel et poivre.Verser le tout sur les oignons, parsemer de gruyère râpé.Enfourner à four moyen 140° (grille à mi-hauteur) jusqu’à obtenir une belle couleur dorée. Variante : vous pouvez remplacer les oignons par des poireaux coupés en rondelles et précuits.

Déguster avec une salade. Bon appétit !

TARTE AUX OIGNONS:Recette de Mme Dachy Marie-Thérèse

Transmis par Blandine CURT (Aide à Domicile)

Transmis par Marie-Noëlle MAILLET (A.V.S)

Garniture : • 500 gr d’oignons • 150 gr de lardons fumés • 15 cl de crème fraîche • 4 - 5 œufs selon la grosseur • sel, poivre • gruyère râpé

Matériel : • Récipient en fonte émaillée• 1 grand verre de polente pour 2 personnes• Cuillère en bois