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UNION FRANÇAISE DU FILM

POUR L’ENFANCE ET LA JEUNESSE

revue de presse

Film chinois, Hong-Kong, couleurs, 1h41, 1995

Réalisation Wu Tian Ming

Scénario Wei Miniung d’après une nouvelle de Chan Mankwal

Interprétation Chu Yuk, Chao Yimyim, Zhao Zhigang,

Zhang Rhuitang

Images Mu Dayuan

Montage Hui Yuiuan

Musique Zhao Jiping

Décors Wu Xujing

Production Wu Tianming

Distribution Cinéma Public Films

BIOGRAPHIE DE WU TIAN MING

Né en 1939 à San Yuan, dans le Shaanxi-Gangsu-Ningxia, alors esclave communiste dans la Chine nationaliste,

Wu Tian Ming suit la vie itinérante et mouvementée de son père,

chef des partisans. C’est en voyant le Poème de la Mer de

Dovjenko (1958) qu’il se passionne pour le cinéma. En 1960, il renonce à des

études uinversitaires pour suivre les cours du studio de Xi’an et travaille un

an aux studios de Pékin aux côtés de l’acteur et réalisateur Cui Wei.

Après deux co-réalisations avec Teng Wenji (les Trémolos de la vie, 1979 ;

Une seule famille, 1980), il rencontre le succès avec la Vie, en 1984. Il devient

directeur du studio de Xi’an, puis réalise en 1987 le Vieux Puits. C’est lui

qui fait travailler les plus importants réalisateurs dits de la “Cinquième

génération”, Zhang Yimou ou Chen Kaige, auxquels il a ouvert la voie. Mais vers la fi n des années 80 , le

studio se heurte à une reprise en main idéologique et au critère de rentabilité

économique. En 1989, Wu Tian Ming est à New-York lorsque le mouvement

étudiant est brutalement réprimé sur la place T’ien an Men. Des menaces de

purge pèsent sur le studio de Xi’an, jugé trop novateur. Il reste aux Etats-Unis et enseigne l’histoire du cinéma chinois à

l’Université de Davis. De retour en Chine en 1994, il s’installe à Hong-Kong en

1995, où il réalise Le Roi des masques.

Le Roi des Masques

En Chine, un vieil homme, Wang, ancien maître de l’Opéra, a choisi d’exercer son art dans les rues et vit seul avec, sur sa jonque, son singe Général. Avec une dextérité presque magique, il fait se succéder sur son visage les masques traditionnels de l’opéra chinois. Un de ses disciples lui conseille de transmettre son art, nécessairement à un héritier mâle. Wang ayant perdu son fi ls, se résout à adopter Gouwa, un garçonnet qui l’appelle “grand-père”. Mais il découvre qu’il s’agit d’une fi lle. Il accepte de la garder comme domestique. Il reste à Gouwa, avec autant de générosité que de maladresse, à prouver qu’une fi lle mérite d’hériter du savoir du “Roi des Masques”.

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0 de conduite n°290 de conduite n°291er trimestre 1998 trimestre 1998

Les EchosLes Echos9 avril 19989 avril 1998

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Cahiers du cinéma n°523Cahiers du cinéma n°523Avril 1998Avril 1998

Le MondeLe Monde9 avril 19989 avril 1998

Le Canard EnchaînéLe Canard Enchaîné

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Dossier ciné Junior 94Dossier ciné Junior 94 Le MondeLe Monde8 avril 19988 avril 1998

LibérationLibération8 avril 19988 avril 1998

L’Evénement du JeudiL’Evénement du Jeudi9 au 15 avril 19989 au 15 avril 1998

Télérama8 avril 19988 avril 1998

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Les InrockuptiblesLes Inrockuptibles8 avril 19988 avril 1998

Aden (Le Monde)Aden (Le Monde)8 avril 19988 avril 1998

L’ExpressL’Express9 avril 19989 avril 1998