Upload
gregoire-chevalier
View
114
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Le rôle de la puéricultrice dans l’accueil Le rôle de la puéricultrice dans l’accueil et l’accompagnement de l’enfant et l’accompagnement de l’enfant hospitalisé en onco- hématologiehospitalisé en onco- hématologie
Ecole de puéricultrices Ecole de puéricultrices de Rennes 2006de Rennes 2006
Plan
Le contexte de découverte L’accueil de l’enfant et sa famille L’accompagnement de l'enfant et sa famille tout au long de
son traitement Rôle de la puer dans la surveillance du TTT Rôle PDE dans l'éducation à l'aplasie Le carnet de liaison L’hospitalisation en secteur hyperprotégé
(autogreffe/allogreffe) Les soins palliatifs Film de l’association Myosotis + échange
Contexte de découverte
Enfant avec vie de famille,école, activités de loisirs, copains..
Parents notent une fatigue, appétit…
Consultent péd ou MT
Devant signes d’alerte (hématomes, pâleur, ggl, dl, grosseur…) bilan sg
= Patho hémato hospitalisation en urgence en milieu spécialisé
Dans l’unité d’onco-hématologie
Arrivée dans un milieu inconnu, environnement effrayant
Angoisse de l’enfant /devenir
/ séparation + hosp
Angoisse des parents/ annonce Δg
L’accueil de l’enfant et sa famille 1er temps
Importance de l’accueil = temps réel de soins Prendre du temps pour ce 1er contact Lui présenter sa chambre Lui faire visiter le service Présenter l’équipe pluridisciplinaire Présenter les autres enfants (surtout si même âge) La vie dans l’unité possibilités d’hébergement des parents /visites
L’annonce du diagnostic
Entretien des parents avec le médecin (durée:1 à 2 h)
Puer savoir prendre du temps ensuite avec les parents
Parents effondrés être là pour écouter, soutenir, reformuler si besoin (/questions)
L’accueil de l’enfant et sa famille 2ème temps
Repérer les habitudes de vie de l’enfant
Les transcrire dans le dossier patient pour pouvoir les respecter au maximum
(/ moment toilette, repas et goûts, rythmes de sommeil, hobbies, …)
L’encourager à continuer à faire comme à la maison, en mettant l’accent sur certains points (hygiène corporelle et bucco dentaire)
L’accompagnement de l’enfant et sa famille
Le médecin explique à l’enfant sa maladie, son traitement
Données reprises tout au long du séjour par l’équipe: informer (support vidéo), répondre aux questions de l’enfant, expliquer traitement et implications (/régime corticoïdes,hyperhydratation…)
Mettre l’enfant en confiance, lui permettre d’être acteur dans sa prise en charge
Être à l’écoute à chaque instant (empathie)
Décoder des comportements (≠ stades observés)
Soutenir
L’écouteL’écoute
L’hospitalisation provoque une désorganisation non négligeable de la cellule familiale
Visites interdites aux moins de 15 ans Visites possibles de la fratrie :
Si longue hospitalisation De façon ponctuelle
Aide possible de la psychologue auprès de la fratrie Encourager liens avec films vidéo, photos
La fratrieLa fratrie
Avec des contraintes, se rapprocher le + possible de la vie courante
Présence d’une EJE Activités ludiques quotidiennes Clowns 1x / semaine Musique 1x / semaine Pâtisseries et goûters 1x / semaine
L’école à l’hopital Une institutrice; Des professeurs bénévoles Une salle de classe, des ordinateurs … Un lien avec l’école d’origine, internet
Nounours, le dimanche soir
La vie dans l’unitéLa vie dans l’unité
Plusieurs associations bénévoles:
Financement d’activités ludiques
Achat de jouets
Spectacles
Projets individuels ou collectifs hors hôpital
Myosotis, A chacun son Everest….
Des associationsDes associations
1 maladie 1 protocole de traitement
Utilisation de protocoles nationaux incluant :
Une chimiothérapie (anti-mitotique +/- corticoïde)
+/- Intervention chirurgicale
+/- Radiothérapie
+/- Greffe de moelle osseuse (auto / allo greffe)
typée
classée / stade
Les grandes lignesLes grandes lignes du du traitement traitement (1/2)(1/2)
Cas des leucémies aigües :
- chimiothérapie
- +/- radiothérapie / type maladie +stade
- +/- greffe moelle osseuse
Cas des tumeurs solides :
- chimiothérapie
- +/- intervention chirurgicale / type maladie +stade
- +/- radiothérapie
- +/- autogreffe moelle osseuse
Les grandes lignes du traitementLes grandes lignes du traitement (2/2)(2/2)
DEFINITION
Traitement visant à stopper la prolifération des cellules anarchiques et à détruire les cellules cancéreuses afin de mettre l’enfant en rémission (cas des LA) ou de faire diminuer le volume d’une tumeur solide ( avant une intervention).
Cures protocolisées au niveau national et /ou international ; réactualisées chaque année
La chimiothérapieLa chimiothérapie (1/2)(1/2)
La chimiothérapie se divise en 3 phases (leucémie)une phase d’induction (≈2 mois)
une phase de consolidation (≈ 3 mois)une phase d’entretien (≈ 2 ans)
La durée du traitement est variable / pathologie.
Ex : 6 mois – lymphome de Burkitt
2 ans – leucémie aigûe
Voie d’administration :Per os IMIV ++
La chimiothérapieLa chimiothérapie (2/2)(2/2)
Le rôle IDE dans la chimiothérapieLe rôle IDE dans la chimiothérapie L’accueil L’accueil
Phase primordiale :
Mémoire
Confiance
Sécurité
Accueillir à chaque hospitalisation
Soin à part entière : Qualité et temps
Avant de débuter une cure ( 2 à 7 jours)
S’informer
Examen clinique
Surveillance biologique
3 conditions : PN ≥ 500 ou 1000Plaquettes ≥ 100 000 ou 150 000BH normal (dans certains cas)
Voie d’abord sûre avec retour veineux (KT le + svt)
Vérification prescription médicale et administration du ttt.
Le rôle IDE dans la chimiothérapieLe rôle IDE dans la chimiothérapie Les premiers soins Les premiers soins
Préparation des produits sous hotte aspirante.
Préparation et administration des produits Blouse manche longue
Masque à visière
Gants
Chaussures fermées
Elimination des produits dans les sueurs, les vomissements, les urines, les selles pendant 8 jours
Gants, surblouse, chaussures fermées, +- masque visière
Prévenir parents/ manipulation selles, urines
Le rôle IDE dans la chimiothérapieLe rôle IDE dans la chimiothérapie La manipulation des La manipulation des
anti-mitotiquesanti-mitotiques
Risque allergique >>> Choc Prévenir le médecin
Chariot d’urgence (corticoïdes, adrénaline, plasmion…)
Risque d’extravasation Vérifier bonne fixation du KT et retour veineux surtout
si veine périphérique +++
Si extravasation, perf chimio, se référer au protocole spécifique
Le rôle IDE dans la chimiothérapieLe rôle IDE dans la chimiothérapie Risques liés au ttt / Actions IDE Risques liés au ttt / Actions IDE (1/11)(1/11)
Risque digestif
a) Nausées, vomissements, douleurs abdominales, appétit.
Administration du ttt prescrit : anti-émétiques Préventif : Zophren
Si insuffisant : Plitican ; Largactil Si besoin : anti- spasmodique ; vessie d’eau tiède
Rassurer l’enfant et sa famille ; expliquer
Ne pas forcer l’enfant à manger ; lui proposer les aliments qui lui font envie. Modification des saveurs.
Parfois décision de nutrition parentérale (IV) ou d’ alimentation entérale (SNG ou gastrostomie)
Risque digestifb) mucite, selles liquides, fissure anale
Soin préventif : soin de bouche ( brossage dentifrice ou hextril* / éludril* ; rinçage bicar ; fungizone*) 4x / jour.
Examen clinique quotidien de la bouche et du siège +++
Si anus irrité ou fissure anale : Après chaque selle lavage minutieux du siège + application Proctolog*
Si mucite : douleur +++ : ttt antalgique systématique : paracétamol
+- morphinique +/- ttt local
essai de poursuivre SDB prévention surinfection : aciclovir* alimentation adaptée (froid et mouliné)
Si l’ enfant ne s’alimente plus, surveillance du poids et de son état nutritionnel et décision parfois d’une nutrition parentérale.
Risque digestif
c) Certaines cures (VCR) + mobilisation Constipation
Surveillance de la fréquence de selles
Incitation à la mobilisation : sortir du lit et de la chambre, vélo d’intérieur.
Régime adapté préventif
Si constipation : régime anticonstipant + laxatif sur prescription le plus souvent en po. Attention pas de microlax*en aplasie !
Risque de fatigue et d’ AEG
Respecter le rythme de l’enfant
Expliquer aux parents / Domicile
Risque d’Alopécie
partielle ou complète
≈1 mois après le début du ttt
Préparer l’enfant et sa famille ; leur en parler et les faire s’exprimer sur le sujet.
Proposer de couper les cheveux courts
Parler des artifices ( foulard, casquette, perruque)
Démangeaisons parfois importantes
Risque de toxicité hémato
des 3 lignées : - GR : >> Anémie
- GB : >> Aplasie
- Plaquettes : >> hémorragie Surveillance cl : fatigue,pâleur,hématomes
pétéchies,épistaxis, FO
Surveillance bio: NFS + plaquettes / jour au début Puis 2 à 3 x / semaine, recherche de sang à la BU
Si anémie : favoriser le repos ; prise des constantes régulières
TRF sur prescription qd Hb < 7g.
Si Thrombopénie : réduire les risques de chutes, de choc, surveillance clinique accrue, TRF sur prescription si plaq < 20 000 (ou 50 000 pour TC)
pas d’aspirine !
Risque d’ aplasie (<500 PN)
Risque infectieux +++ >>> Septicémie Isolement dans la chambre ; Hygiène corporelle stricte ;
Pst KT occlusif . Alimentation protégée (régime aplasie); +/-
décontamination digestive ( colimycine*, Décontéry*)
Décontamination du matériel de proximité de l’enfant ( jouets, livres, pas de peluches… )
Pour le personnel et les visites : port obligatoire de surblouse, masque, charlotte, +/- surchaussures lavage des mains rigoureux.
Surveillance +++ de la T° ( toutes les 4 H ) Si fièvre (> 38°5)
Bilan biologique infectieux dont carte bactérienne
( Urines ; Gorge ; selles ; Sang ; +/- RP )
Couverture ATB IV systématique même si pas de point d’ appel. +/- anti-viraux, anti-fongiques.
Risque de perturbation de la fonction rénale
>>> tubulopathie >>> insuffisance rénale
Surveiller l’état général (oedèmes, poids, constantes, respiration, orientation, conscience)
Sur prescription Hyperhydratation/alcalinisation Quantifier le bilan entrée / sortie toutes les 6,
12, ou 24 h selon les cures Effectuer les BU, les ionos
Risques de perturbation des autres fonctions selon les produits
Pancréas (L.aspa + Corticoïdes)
>>> Diabète : surveillance iono + BU + comportement
>>> Pancréatite aigüe : surveillance Amylase, Lipase + examen clinique + douleur
abdo + comportement
Foie : surveillance BH
Cœur (antracycline) : écho cœur avant cure
œil ( aracytine) : Cs OPH, Collyre préventif pdt cure
TB neuro (VCR)
>>> Douleur
>>> Convulsion : comportement
Risque de douleur liée à la maladie : Douleurs osseuses (découverte LA et fin de vie) Douleurs abdo (neuro) Céphalées (TC)
liée au traitement : Mucite Fissure anale Douleur des machoires (VCR) Constipation (VCR, morphine)
liée aux soins: (KT, PAC,IM) et aux examens (PL, myélo…)
Le role IDE dans l'éducation à l'aplasie
Un seul et même discours
La méthode retenue (entretiens, carnet de liaison, plan de soin)
Le contenu
Importance
de la cohérence des professionnels
Meilleure prise en charge des familles
Famille rassurée, confiante
Le rôle IDE dans l’éducation à l’aplasieLe rôle IDE dans l’éducation à l’aplasie Un seul et même discours Un seul et même discours
Lors de la 1ère hospitalisation
Les familles reçoivent les informations
Avec le carnet hippo (remis dès la 1ère semaine)
Lors des entretiens médicaux
Par des questions aux soignants au quotidien
Lors des entretiens de sortie (synthèse des infos nécessaires)
Évaluation de ce que les parents ont compris
Lors des entretiens de sortie
Outil : plan de soin guide
Le rôle IDE dans l’éducation à l’aplasieLe rôle IDE dans l’éducation à l’aplasie La méthode retenue La méthode retenue
NFP 2 à 3x / semaine
Surveillance de l’état clinique de l’enfant :
T° 4x / jour Signes infectieux Signes hémorragiques Pansement KT
Importance de l’ordonnance : soins de bouche + prise bactrim*
Gestion du pansement KT + héparinisation
Lavage des mains
Alimentation pendant l’aplasie
Les sorties (pas de lieux publics)
Les activités (pas de piscine et sport violent)
Pas d’automédication
Respect du rythme de l’enfant (sommeil, école)
Le rôle IDE dans l’éducation à l’aplasieLe rôle IDE dans l’éducation à l’aplasie Le contenu Le contenu
Support de travail en réseau créé par l’équipe paramédicale et médicale
pour :
Consigner les infos tout au long du traitement
Faciliter le retour à domicile
Sécuriser les partenaires de soin
Harmoniser les pratiques de soin
Le carnet de liaison HippoLe carnet de liaison Hippo Ses buts Ses buts
L’onco-hémato-pédiatrie de Bretagne s’organise en réseau
1 centre de référence : CHU de Rennes 8 centres correspondants : Brest, Lorient, Morlaix,
Quimper, St Brieuc, St Malo, Vannes, Avranches Des médecins traitants et des infirmières libérales
Réunion d’échanges semestrielle
Le carnet de liaison HippoLe carnet de liaison Hippo Le travail en réseau Le travail en réseau
1. Présentation unité + équipes (Rennes et centre correspondant)
2. Conseils aux familles Consignes et surveillance Aplasie à la maison Diététique
3. Procédure de soins Pour les parents : SdB, pose crème Emla*… Pour les professionnels : bilan sang sur KTC,
héparinisation PAC…
Le carnet de liaison HippoLe carnet de liaison Hippo Son contenu Son contenu (1/2)(1/2)
1. Traitement de l’enfant
Traçabilité du traitement reçu
Observations liées aux pansement de KT
Photocopie de la carte de groupe
Tableau suivi NFP
Agenda
2. Lexique
3. Consignes pré/post greffe
Le carnet de liaison HippoLe carnet de liaison Hippo Son contenu Son contenu (2/2)(2/2)
L'autogreffe et l'allogreffe
Définitions
Indications
Le donneur
La greffe
Les grands principes de l'hospitalisation
Le retour au domicile
Autogreffe :
Réinjection à l’enfant de ses propres cellules par voie IV, essentiellement des globules blancs.
Ces cellules ont été prélevées en sortie d’aplasie, après une chimio intensive effectuée dans le but d’éradiquer tous les blastes.
Elles seront réinjectées par le KT de l’enfant après un conditionnement (chimio) réalisé en chambre stérile.
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Définitions Définitions (1/2)(1/2)
Allogreffe :
Injection à l’enfant, par voie IV, de la moelle osseuse d’un donneur compatible apparenté ou non.
La moelle osseuse du donneur est prélevée sous AG au niveau des crêtes iliaques et réinjectées par voie IV dans les heures suivantes au receveur.
Au moment de la greffe, le receveur (en rémission) est en aplasie suite à un conditionnement chimiothérapique et radiothérapique, réalisé en chambre stérile.
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Définitions Définitions (2/2)(2/2)
Autogreffe : - Neuroblastome stade IV
- Sarcome d’Ewing
- Rhabdomyosarcome métastatique
- Rechute de tumeur solide
- LAM
Allogreffe : - LAM
- LAL groupe C
- Rechute de LAL
- Aplasie médullaire
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Indications Indications
Donneur familial : Cond° : HLA compatible
Médecin + Psychologue + Juge accord
1 bilan en hôpital de jour ↔ État général (recherche infectieuse)
1 jour d’ hospitalisation / Ponction myélogrammes sous AG / Antalgiques ++
Donneur sur fichier : Inscription à l’EFS
Fichier national et international
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Le donneur Le donneur
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe La greffe La greffe
Moelle osseuse ou CSP :
Moelle osseuse prélevée in extempo
CSP prélevées quelques semaines avant
Conditionnés par l’ EFS
Poche de perfusion
Transfusion sur 1h environ
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Les grands principes de Les grands principes de
l’hospitalisationl’hospitalisation (1/6)(1/6)
Durée hospitalisation :
Autogreffe 4 à 6 semaines
Allogreffe 8 semaines
Conditionnement GreffeAplasie,mucite,
fièvreRéhydratation, réalimentation
≈1 semaine 1 jour 1 à 3 semaines 2 à 4 semaines
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Les grands principes de Les grands principes de
l’hospitalisationl’hospitalisation (2/6)(2/6)
Conditionnement
Aplasie longue et profonde
Risques infectieux +++ (bactériens, viraux, parasitaires)
Secteur hyper protégé à pression positive
Chambre stérile sous flux laminaire (filtration + balayage)
Enfant alité, pas de déplacement dans la chambre
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Les grands principes de Les grands principes de
l’hospitalisationl’hospitalisation (3/6)(3/6)
À l’entrée : douche bétadinée
Toilette eau stérile
Vêtements et draps stériles
Environnement décontaminé 1x / jour
Jeux décontaminés voire stérilisés
Alimentation stérile (conserves), sans gluten, sans lactose
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Les grands principes de Les grands principes de
l’hospitalisationl’hospitalisation (4/6)(4/6)
Prélèvement sang stérile
Pansement de KT stérile
Perfusions et ttt IV préparés stérilement sous hotte à flux laminaire
TTT per os préparé, à l’unité, en pharmacie
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Les grands principes de Les grands principes de
l’hospitalisationl’hospitalisation (5/6)(5/6)
Visites et soignants
Habillage : pyjama de bloc + charlotte + masque + sabots
Habillage supplémentaire auprès de l’enfant : casaque stérile + gants stériles
2 visites par jour
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Les grands principes de Les grands principes de
l’hospitalisationl’hospitalisation (6/6)(6/6)
Séjour éprouvant pour l’enfant et sa famille
Durée de l’hospitalisation
Douleur et fatigue liée au traitement
Isolement prolongé
Conditions sortie d’aplasie
Réhydratation suffisante
Isolement à la maison : ▪ chambre, ▪ ménage, ▪ sanitaires, ▪ alimentation
Modéré et court pour autogreffe
Important et parfois prolongé pour allogreffe
Traitement per os à la maison : couverture ATB, antivirale, antifungique + ciclosporine* si allogreffe
L’autogreffe et l’allogreffeL’autogreffe et l’allogreffe Le retour au domicile Le retour au domicile
Fin de vie = rechute et échec du ttt curatif phase palliative
Enfants et parents informés de l’état de santé
Accompagnement de l’enfant et de sa famille
Anticiper
Les soins palliatifsLes soins palliatifs
Projet de vie jusqu’au bout (besoins, souhaits, confort)
L’enfant ne parle pas directement de la mort
L’au revoir doit se vivre
Être vrai Écouter
Favoriser l’expression
Favoriser la présence des parents (+ de visites)
Les soins palliatifsLes soins palliatifs
L’enfant L’enfant
Besoin de confiance et de sécurité
Les parents cheminent chacun à leur rythme
Souhait des familles : fin de vie au domicile ou à l’hopital
Sécuriser Entourer
Favoriser l’expression Intégrer aux soins
Aider à la préparation du deuil
Favoriser la présence des parents/être relai
Les soins palliatifsLes soins palliatifs Les parents Les parents
Accepter que soigner ne signifie pas toujours guérir, mais accompagner
Accompagner, c’est soutenir, être disponible, c’est accepter de ne rien pouvoir faire, de ne rien dire parfois
Rester professionnel; dépasser ses propres émotions pour continuer à prodiguer des soins de qualité
Reconnaître ses limites; savoir passer le relais; communiquer au sein de l’équipe
Les soins palliatifsLes soins palliatifs L’équipe L’équipe
ConclusionConclusion
Survenue d’1 cancer chez un enfant ou ado = drame douleur et injustice, peur
Exige connaissances et compétences de l’équipe soignante qui informe, prend soin, rassure, soutient, accompagne l’ef+P tout au long du traitement
L’unité devient pour un temps le lieu de vie de l’ef et ses parents
Pour en savoir plus…Pour en savoir plus…
« L’enfant, l’adolescent en service d’oncologie », dossier des Cahiers de la puer, avril 2004
« Les leucémies et lymphomes de l’enfant » Cahiers de la puer n°196 avril 2006
Guide de la puer, chapitre 32 p.698
Circulaire du 29/03/04 relative à l’organisation des soins en cancérologie pédiatrique
« Votre enfant a un cancer, comment vous aider? » Livret élaboré par le CHU Nancy
Projet professionnel de F Monteiro, étudiante puer promotion 2004