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LE RÔLE DE L’AIDE-SOIGNANT(E)
AUPRES DE PATIENTS PRESENTANT DES
PATHOLOGIES URINAIRES
1PROMOTION 2012
RAPPELS ANATOMIQUES DE L’APPAREIL URINAIRE :
2PROMOTION 2012
A- LES INFECTIONS URINAIRES
3PROMOTION 2012
LA CYSTITE : La cystite est une inflammation du réservoir
vésical souvent en lien avec une infection urinaire bactérienne à Escherrichia Coli.
Pathologie à prédominance féminine (Cf. anatomie)
Les épisodes de cystite sont bénins sauf lorsqu’ils se reproduisent plus de 2 à 3 fois par an, s’ils touchent une femme enceinte ou s’ils s’accompagnent de signes associés (fièvre, douleurs) pouvant témoigner de complications.
4PROMOTION 2012
SEMIOLOGIE
Début souvent brutal Pollakiurie associé à des brûlures
mictionnelles Des douleurs pelviennes. Présence parfois d’hématurie Absence de fièvre en dehors de la
survenue de complications L’urine est souvent trouble et
malodorante
5PROMOTION 2012
DIAGNOSTIC
Il se fait en général par l’interrogatoire médical
Complété et confirmé par Un examen d’urine, un E.C.B.U.,
6PROMOTION 2012
TRAITEMENT Règles d’hygiène
– Boire 2 litres d’eau par jour– Uriner toutes les 2 heures– Eviter les bains prolongés– Hygiène locale avec des produits peu
agressifs
Antibiotiques sur prescription médicale car elle peut se compliquer d’une pyélonéphrite.
Les manifestations de la cystite doivent disparaître au bout de trois jours au maximum. 7PROMOTION 2012
COMPLICATIONS
Les cystites récidivantes. Elles surviennent plus de 4 fois par an
En cas d’infections urinaires à répétition, il est nécessaire de rechercher une malformation urinaire
La pyélonéphrite
8PROMOTION 2012
LA PYELONEPHRITE
Une pyelonéphrite est une infection des voies urinaires hautes pouvant survenir conjointement ou après une cystite
L’apparition d’une fièvre, de nausées, de vomissements et de douleurs lombaires doivent évoquer une pyélonéphrite aiguë
La pyélonéphrite représente une urgence médicale.
9PROMOTION 2012
B- LES LITHIASES URINAIRES
10PROMOTION 2012
GENERALITES
Pathologie très fréquente =5% de la population occidentale
Prédominance masculine, pays industrialisés
Pic de fréquence 30-50 ans
Prédisposition familiale variable
Prédominance des lithiases oxalo-calciques (F=50% contre H= 75%)
11PROMOTION 2012
LITHOGENESECOMMENT SE FORMENT LES CALCULS? URINES
– EAU– SUBSTANCES CHIMIQUES– CONCENTRATION, pH
SUR-SATURATION =>CRISTAUX– SUBSTANCES CHIMIQUES PEU SOLUBLES DANS L’EAU:
• CALCIUM• OXALATES• ACIDE URIQUE
CROISSANCE (TEMPS)PAR AGREGATION DES CRISTAUX
RETENTION– FACTEURS ANATOMIQUES => STASE, RALENTISSEMENT DU
FLUX URINAIRE
12PROMOTION 2012
13PROMOTION 2012
SEMIOLOGIE DOULEURS
– Coliques néphrétiques :douleur soudaine et intense au bas du dos (d’un côté du tronc, sous les côtes), qui irradie dans le bas du ventre et vers l’aine.
– pas nécessairement continue, mais peut devenir d’une intensité insoutenable
HEMATURIES
TROUBLES MICTIONNELS – Pollakiurie– Anurie
FIEVRE– Infection
14PROMOTION 2012
FACTEURS DE RISQUE Une mauvaise hydratation.
Boire peu diminue le volume d’urine, donc concentre l’urine en sels.
La sédentarité. Le manque d’activité physique provoque une perte graduelle de la masse osseuse, donc la libération de calcium.
La prise de certains médicaments.
L’ alimentation En fonction du type de lithiase
15PROMOTION 2012
PRINCIPES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES
Hydratation– boire au moins deux litres chaque
jour (eau à privilégier, ou jus, bouillons, café, etc.)
– la couleur de l’urine doit être incolore ou jaune pâle
Alimentation à adapter en fonction de la nature de la lithiase
16PROMOTION 2012
EVOLUTION DES CALCULS Elimination spontanée dans la
majorité des cas Traitement médical pour éviter la
récidive Investigations biologiques et
radiologiques Interventions chirurgicales selon
– Le siège– La taille de la lithiase
17PROMOTION 2012
METHODES THERAPEUTIQUES
LA LITHOTRITIE EXTRA CORPORELLE(L.E.C.)
LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE:– URETEROSCOPIE
LA CHIRURGIE PERCUTANEE:– NEPHROLITHOTOMIE
18PROMOTION 2012
LA LITHOTRITIE EXTRA CORPORELLE
C’est le traitement de 90% des calculs Elle consiste à envoyer des ondes de
choc depuis l’extérieur du corps pour fragmenter la lithiase
Ces ondes de choc sont produites par un générateur et sont dirigées sur le calcul par un système de repérage échographique.
19PROMOTION 2012
20PROMOTION 2012
L’URETEROSCOPIE
Consiste en une montée de sonde urétérale
Fragmentation de la lithiase– Laser– Sonotrode
(ultrasons)– Pince panier
21PROMOTION 2012
RETOUR DE BLOC
Patient perfusé– Antalgiques– Antispasmodiques– Anti-inflammatoires
Drainage urinaire– Sonde vésicale– Sonde urétérale fixée à la sonde vésicale
22PROMOTION 2012
SUITES OPERATOIRES
Elles sont souvent simples (48 H) A.S.P. de contrôle post opératoire Clinique du patient Ablation de la sonde urétérale (et
vésicale) Surveillance de récidive de C.N. Sortie
23PROMOTION 2012
LA CHIRURGIE PERCUTANEEElle traite les
lithiases :
Calicielles
Pyéliques
Pyélo-urétérales
24PROMOTION 2012
LA CHIRURGIE PERCUTANEE
Incision cutanée lombaire Ponction de la tige pyelo-calicielle du
rein Mise en place du néphroscope Fragmentation du calcul Aspiration
25PROMOTION 2012
RETOUR DE BLOC
Patient perfusé– Antalgiques– Antispasmodiques– Anti-inflammatoires
Pansement autour de la sonde de néphrostomie
Drainage urinaire (1 à 3 sondes) enlevé sur prescription médicale et suivant la clinique du patient
26PROMOTION 2012
C- L’ADENOME DE
PROSTATE
27PROMOTION 2012
DEFINITION
HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE
Maladie fréquente dont l’incidence augmente avec l’âge– 50 à 75 % des hommes de plus de 50 ans– 50 % des hommes de plus de 60 ans
présentent des troubles urinaires en rapport avec une H.B.P.
28PROMOTION 2012
29PROMOTION 2012
EVOLUTION
Signes fonctionnels urinaires qui ne sont pas proportionnels au volume de l’adénome :
Dysurie, Pollakiurie, Diminution du débit urinaire, Incontinence urinaire par regorgement.
30PROMOTION 2012
COMPLICATIONS (1)
1. R.A.U.:– Spontanée ou déclenchée ( infection,
médicaments, distension..) IMPREVISIBLE– Non liée au volume de l’adénome– Signes de gravité : fièvre, I.R.A.– Impose un drainage vésical par sondage ou
cathétérisme sus-pubien
2. INFECTIONS– Non fébriles : cystites itératives– Fébriles : prostatites aiguë
31PROMOTION 2012
COMPLICATIONS (2)3. LITHIASES VESICALES
– De stase urinaire– Souvent infectées– Provoquent des hématuries itératives et
majorent la dysurie
4. HEMATURIE– Rare, initiale, due à la rupture d’un vaisseau de
la muqueuse urétrale
5. RETENTISSEMENT VESICAL ET RENAL– Rétention vésicale chronique avec vessie
acontractile – I.R.C. obstructive avec hydronéphrose bilatérale
32PROMOTION 2012
DIAGNOSTIC (1 ) Il est posé par le médecin suite à un
examen CLINIQUE– Recherche de signes fonctionnels urinaires– Recherche de complications– Toucher rectal (Hypertrophie régulière, lisse,
de consistance élastique, non dure, sans nodule.)
Confirmé par des examens paracliniques
33PROMOTION 2012
DIAGNOSTIC (2)PARACLINIQUE
Biologique– Diagnostic différentiel : PSA– Recherche de complications : ionogramme
sanguin, urémie, créatininémie, ECBU
Imagerie – Echographie prostatique (diagnostic
différentiel, évaluation du poids de l’adénome)
34PROMOTION 2012
TRAITEMENTS
MEDICAUX
Indiqués en cas de troubles mictionnels en rapport avec une H.B.P. non compliquée
CHIRURGICAUX– But = supprimer l’obstacle
• Par voie endoscopique• Par laparotomie
35PROMOTION 2012
RESECTION PAR VOIE ENDOSCOPIQUE
36PROMOTION 2012
37PROMOTION 2012
RESECTION PAR LAPAROTOMIE
ETAT INITIAL L’ENUCLEATION
38PROMOTION 2012
RÔLE DE L’AIDE-SOIGNANT
En collaboration avec l’infirmière, l’A.S. participe– Aux soins pré opératoires– A la préparation de la chambre de
l’opéré– À la surveillance post-opératoire du
patient
39PROMOTION 2012
SOINS PRE OPERATOIRES
S’assurer que le patient ait bénéficié d’une douche antiseptique la veille et le matin de l'opération,
Vérification du protocole de dépilation selon la voie d’abord.
Informer et rassurer le patient
40PROMOTION 2012
PREPARATION DE LA CHAMBRE DE L’OPERE
Matériel à disposition– Installation de pieds à perfusions– Bocaux à urines– Feuilles de surveillance
Linge propre (confort du patient)
41PROMOTION 2012
RETOUR DE BLOC
42PROMOTION 2012
SOINS POST-OPERATOIRES Patient perfusé Patient porteur d’une sonde à double
courant en irrigation continue (poche de 3 litres) car très hémorragique
Selon les antécédents respiratoires et cardiologiques du patient : sonde O2 , cardioscope.
Pansement abdominal +/- drainage si laparotomie
43PROMOTION 2012
SURVEILLANCE Des risques liés au type d’anesthésie
– Etat de conscience– Nausées, vomissements, – Reprise de la sensibilité et motricité des M.I.
Du risque hémorragique:(prostate très vascularisée)– Clinique du patient: faciès– Paramètres hémodynamiques– Coloration des urines– Pansement et drainages éventuels
44PROMOTION 2012
SURVEILLANCE Des entrées/sorties du drainage urinaire:
aspect et quantité– Hémorragique, présence de caillots – En collaboration avec l’I.D.E.: diurèse pour
chaque poche de lavage De la douleur Aide aux soins de confort et de bien être Transmettre à l’IDE tout élément et/ou
anomalie constatés auprès du patient45PROMOTION 2012
RÔLE DE L’AIDE-SOIGNANT(E) AUPRES
D’UN PATIENT PORTEUR D’UNE SONDE URINAIRE
46PROMOTION 2012
Définition C'est la mise en place aseptique d'une
sonde par l'urètre pour drainer l'urine par la vessie, dans un but : – D’évacuation (rétention d'urine) – De drainage permanent (rétention
chronique d'urine et incontinence) – thérapeutique (lavage, instillation)
C’est une porte d’entrée microbienne => HYGIÈNE RIGOUREUSE
47PROMOTION 2012
48PROMOTION 2012
SOINS QUOTIDIENS ET SURVEILLANCE
Efficacité du drainage: Quantité et aspect des urines drainées
Positionnement de la sonde:– Pas de tractions– Pas de coudures
Positionnement du système – Sac collecteur fixé au lit– En position déclive (sac sous le niveau de
la vessie)– Ne touche pas le sol
49PROMOTION 2012
SOINS QUOTIDIENS ET SURVEILLANCE
Hygiène des mains avant et après toute manipulation du collecteur d'urines
Port de gants recommandé Maintenir le système en permanence clos
et stérile: interdiction de déconnecter Lors de la vidange du sac, ne pas mettre
en contact le robinet du collecteur et les bords du bocal
50PROMOTION 2012
HYGIÈNE DU SYSTÈME REALISER UNE TOILETTE GENITALE:
• du méat et de la sonde, •du méat vers la sonde •2 fois par jour et après chaque selle
• avec un savon liquide doux• avec 1 gant et 1 serviette propres
Manipulation du robinet inférieur de vidange avec des compresses stériles imprégnées d’antiseptiques
51PROMOTION 2012