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Dixième année - N° 3254 - Mardi 6 mai 2014 – Prix : 10 DA D’ALGERIE LE JOUR Votre quotidien national Bouteflika opère un remaniement Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté le gouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres. Les diplomates bientôt libérés selon Lamamra Pris en otages depuis plus de deux ans Page 2 Un pays à se partager pendant qu'il en est encore temps Par Mohamed Habili L a Fédération de Russie a par l’inter- médiaire de son ambassadeur aux Nations unies demandé récem- ment aux Etats-Unis de jouer de leur influence sur les autorités de Kiev pour leur faire cesser les actes «irresponsables» qu’elles sont en train de commettre à l’est de l’Ukraine. Ce doit être la première fois que les Russes tiennent ce type de langage en s’adressant aux Américains. Ces derniers par contre y recourent chaque fois que les pro- russes débordent quelque part à l’est du pays, et désormais au sud aussi, les forces de l’ordre ukrai- niennes, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont loin de contrôler la situation. Ce qui est une litanie chez les Américains, et à ce titre sans grande conséquence d’ordre pra- tique, peut bien vouloir dire quelque chose de pré- cis chez les Russes, compte tenu du fait que l’apostrophe quasi rituelle ne fait pas partie de la panoplie de leurs moyens diplomatiques. En général quand ils parlent aux Américains sur ce thème c’est pour leur demander de laisser Kiev libre de ses choix, d’arrêter leurs inter- férences et autres manipu- lations, non d’agir directe- ment sur lui, de quelque façon que ce soit d’ailleurs, pas même pour le sermonner. Suite en page 3 Marchés de gros de fruits et légumes Seize milliards de dinars pour la réalisation de nouvelles structures Le ferronnier d'art Bellahcene Merzouk : «C’est un art peu connu et peu considéré dans notre pays» Lire page 4 Douze ministres quittent le gouvernement Page 13 Ph>Le Jour Lire page 3 Page 5 Le seuil des cours se décide aujourd'hui Fin du suspense autour du Bac Page 2 Oran, capitale du dynamisme Devenue une destination d'affaires par excellence

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D i x i è m e a n n é e - N ° 3 2 5 4 - M a r d i 6 m a i 2 0 1 4 – P r i x : 1 0 D A

DD’’AALLGGEERRIIEELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Bouteflika opère un remaniement

Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté legouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres.

Les diplomatesbientôt libérés selon Lamamra

Pris en otages depuis plus de deux ans

Page 2

Un pays à se partagerpendant qu'ilen est encore

tempsPar Mohamed Habili

L a F é d é r a t i o n d eRussie a par l’inter-m é d i a i r e d e s o n

ambassadeur aux Nationsunies demandé récem-ment aux Etats-Unis dejouer de leur influence surles autorités de Kiev pourleur faire cesser les actes«irresponsables» qu’ellessont en train de commettreà l’est de l’Ukraine. Ce doitêtre la première fois queles Russes tiennent cetype de langage ens ’ a d r e s s a n t a u xAméricains. Ces dernierspar contre y recourentchaque fois que les pro-russes débordent quelquepart à l’est du pays, etdésormais au sud aussi,les forces de l’ordre ukrai-niennes, dont le moins quel’on puisse dire est qu’ellessont loin de contrôler lasituation. Ce qui est unelitanie chez les Américains,et à ce titre sans grandeconséquence d’ordre pra-tique, peut bien vouloirdire quelque chose de pré-cis chez les Russes,compte tenu du fait quel’apostrophe quasi rituellene fait pas partie de lapanoplie de leurs moyensdiplomatiques. En généralquand ils parlent auxAméricains sur ce thèmec’est pour leur demanderde laisser Kiev libre de seschoix, d’arrêter leurs inter-férences et autres manipu-lations, non d’agir directe-ment sur lui, de quelquef a ç o n q u e c e s o i td’ailleurs, pas même pourle sermonner.

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Marchés de gros de fruits et légumes

Seize milliards de dinars pour laréalisation de nouvelles structures

Le ferronnier d'art Bellahcene Merzouk :

«C’est un art peu connu et peuconsidéré dans notre pays»

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Douze ministresquittent le gouvernement

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Le seuil des cours se décide aujourd'hui

Fin du suspense autour du BacPage 2

Oran, capitale du dynamismeDevenue une destination d'affaires par excellence

Le Jour D’ALGERIEL ’ é v é n e m e n tJeudi 3 avril 2014 Le Jour D’ALGERIE2 L ’ é v é n e m e n tMardi 6 mai 2014

Par Meriem Benchaouia

Avec la participation del’ensemble des éta-blissements scolairese t d i r e c t e u r s d e

l’Education pour définir les pro-grammes dispensés, cette ren-

contre permettra de trancher laquestion relative au seuil descours, soit la réduction dunombre de cours sur lesquels lecandidat sera examiné. Voilà quimet fin au suspense. Instaurée ily a de cela quelques années parl’ancien ministre de l’Education,Boubekeur Benbouzid, la défini-tion du seuil est devenue une tra-dition et donc, automatiquement,revendiquée par les candidatsau Bac. Juste à la reprise descours après une grève qui auraparalysé les établissements sco-laires, les lycéens avaient investila rue pour exiger le fameuxseuil. Après plusieurs rassemble-ments, le ministère de l’Éduca-tion s’était voulu rassurant, affir-mant que si les doléances deslycéens n’étaient pas recevablesdans la forme, les dispositionshabituelles pour assurer un bondérou lement des examensseront mises en place. Les syn-dicats du secteur, pour leur part,refusent cette alternative et esti-ment que les élèves doivent révi-ser tous les cours. SelonMeziane Meriane, coordinateurdu Snapest «l’instauration d’unseuil des leçons à réviser est uneaberration et une erreur monu-mentale. Les élèves doivent nor-malement réviser tous leurscours en prévision de l’examen».Pour le syndicaliste, il est urgentqu’une solution soit trouvée enremplacement de la question duseuil dans l’intérêt des élèves.Pour sa part, le Conseil deslycées d’Alger a estimé, dans uncommuniqué rendu public suiteà la réunion de son conseil natio-nal, que «le maintien de lalogique du seuil pour l’examenofficiel de fin d’année» est «une

solution politique de gestion desflux dans le secteur del’Education». Le CLA ajoute que«ce fait accompli porte atteinteau savoir et à la connaissance,comme il encourage l’absentéis-me et la violence dans le milieuscolaire». Pour le syndicat, «l’an-née scolaire 2013-2014 n’estqu’une suite logique d’événe-ments malheureux qui ont provo-qué un marasme dans le secteurde l’Education».

Par ailleurs, le sous-directeurdes programmes de l’enseigne-ment secondaire au ministère del’Éducation nationale, avait ras-

suré que les sujets qui serontprésentés au Bac ne concerne-ront que les leçons dispensées.Des leçons qui prendront findans une semaine. «Le conceptde seuil de la limitation des courssignifie pour nous que le candi-dat au baccalauréat ne sera inter-rogé que sur les cours effective-ment dispensés durant l’annéescolaire. Et lorsqu’on sait que lesexamens de fin d’année sontavant tout évaluatifs, il est illo-gique d’évaluer un élève sur uneleçon qu’on ne lui a pas dispen-sée», avait expliqué Sid-AhmedToumi. Toutefois, l’inquiétude

des lycéens et de la famille del’éducation est cependant restéeintacte. La grève qui a duré prèsde quatre semaines n’aura pasété sans conséquence. Leslycéens ont accumulé un grandretard. Le plan de rattrapage misen place par le ministère n’a visi-blement pas fonctionné commeprévu. Lycéens et enseignantsse sont plaints du rythme imposépour tenter de rattraper lescours. Il faut rappeler que lesépreuves obligatoires de l’édu-cation physique et artistique ontdébuté dimanche dernier.

M. B.

Le seuil des cours se décide aujourd'hui

Fin du suspense autour du Bac Tant attendu par des milliers d'élèves, le seuil des cours baccalauréat 2014 se décidera aujourd'hui,

lors de la conférence nationale d'éducation.

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Rencontre autour de la loisur l'informationNécessité depromulguer lestextes d'applicationLA JOURNÉE mondiale de laliberté de la presse est célébréecette année avec plusieurs ren-contres en rapport avec le rôle,les acquis et les contraintesd’une presse qui tarde à jouerson rôle de 4e pouvoir. Loin dejouer ce rôle, les pratiques jour-nalistiques en Algérie peuventfaire mieux pour contribuer auchangement et au développe-ment du pays. Le nombreimportant de titres ne signifienullement que la presse nejoue pas sa carte dans la lutteet son rôle de contre-pouvoirpour la consécration de ladémocratie, des libertés et desdroits de l’homme. Lors d’unerencontre portant sur les pra-tiques journalistiques tenue hierdans la capitale de l’Ouest, lesprofessionnels ont appelé à lapromulgation rapide des textesd’application relatifs à la loi surl’information. Au cours de cetterencontre, initiée par le départe-ment des sciences de l’informa-tion et de la communication del’Université d’Oran, les différentsintervenants ont également sou-ligné la nécessité de mettre enplace les différentes instancesprévues par cette loi comme laHaute autorité de la presse, leConseil de la déontologie etautres structures ayant un lienavec le secteur. Les journalistesont été invités à veiller au res-pect des règles de la déontolo-gie de la presse, à faire preuved’objectivité, de neutralité dansleurs écrits et à veiller au droitdu citoyen à l’information,garanti par la Constitution. Pourles animateurs de la rencontre,le journaliste doit être laconscience de la société. Il estchargé d’une noble missionnécessitant esprit de responsa-bilité, objectivité, intégrité et pro-fessionnalisme. Lors desdébats entre universitaires etétudiants, il a été surtout ques-tion des perspectives du paysa-ge médiatique national, notam-ment après la promulgation dela loi sur l’audiovisuel, du deve-nir des chaînes de télévisionalgériennes privées émettant àpartir de l’étranger et de la situa-tion socioprofessionnelle desjournalistes. Plusieurs communi-cations ont été présentées pardes enseignants et chercheursuniversitaires d’Oran. Elles por-taient notamment sur «La pra-tique journalistique en Algérieen l’absence d’une conscienceprofessionnelle», «Conventionsinternationales et loi relative àl’information de 2012», «Pluralitémédiatique et liberté de la pres-se : quelles relations ?».

Yasmine A.

L e ministre des Affaires étran-gères, Ramtane Lamamra a

annoncé que les diplomatesalgériens otages au Mali serontbientôt libérés après plus dedeux années de captivité.

Plus de deux ans que lesdiplomates du consulat algériende Gao, au Mali, sont retenus en

otages par les jihadistes duMouvement pour le jihad et l'uni-cité en Afrique de l'ouest(Mujao).

Le ministre a assuré, dans unentretien publié par le quotidienEnnahar, que les négociations envue d'obtenir leur libération sontà un stade «très avancé» tout en

soulignant que ce prochaindénouement heureux n'est pas lefruit de paiement d'«une quel-conque rançon». Il a à ce proposrappelé le principe de l'Algériesur la question du versement derançons en contrepartie de lalibération des otages. La situa-tion semble un peu plus compli-quée pour le gouvernementalgérien qui ne peut pas encorerégler ce problème depuis plusde deux ans. Beaucoup de ques-tions restent sans réponse.Depuis plus de deux ans que cesdiplomates sont pris en otages.Que peuvent espérer ces diplo-mates ? Où sont-ils réellement?...Après la libération de troisd'entre eux, en juillet 2012, etl'exécution du vice-consul TaharTouati, en septembre de lamême année, ils ne sont plusque trois à être toujours détenusdans l'immensité désertique dunord-malien. D'après nos infor-mations, les négociations en vuede leur libération sont toutefoisen train d'être relancées, dansl'ombre de la médiation algérien-ne visant à résoudre la crise auNord-Mali. Pour rappel, leministre des AE a affirmé au mois

de janvier dernier que les otagesalgériens «sont en vie». Maispour accélérer davantage le pro-cessus de libération, le gouver-nement algérien a fait appel àChérif Ould Tahar (connu sous lenom (Cherif Ould Tahar) etMohamed Ould Ahmed Deya ditMohamed Rouggy qui ont rejointle Sud algérien à partir duBurkina Faso. Le parquet deBamako lançait en février 2013des mandats d'arrêt contreCherif Ould Tahar et MohamedRouggy parmi d'autres chefsrebelles ou islamistes maliens.Quatre responsables touaregsbénéficient aujourd'hui de lalevée de ces mandats d'arrêt,conformément aux accords préli-minaires de Ouagadougou. LeMujao enlevait le 5 avril 2012 àGao (Mali) le consul algérienTahar Touati et ses six collabora-teurs. Le président du Conseil dela Choura du mouvement MujaoAbou Oualid Sahraoui annonçaitensuite (septembre 2012) l'exé-cution du consul. De son côté,l'Algérie s'était déclarée «pleine-ment» mobilisée pour libérer sesdiplomates.

Ahcene Hadjam

Pris en otages depuis plus de deux ans

Les diplomates bientôt libérés selon Lamamra

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J.A

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3 L ’ é v é n e m e n t Mardi 6 mai 2014Le Jour D’ALGERIE

Par Yazid Madi

Attendu depuis plu-sieurs jours, le rema-niement gouverne-mental qui a suscité

une large curiosité, voire unespéculation, est intervenu dansla soirée d'hier via un communi-qué de la présidence de laRépublique, répercuté parl'agence de presse APS. Eneffet, le Président Bouteflika,réélu le 17 avril, a opéré un rema-niement ministériel. Ce dernier,le deuxième du genre en moinsd'une année, ne touche pas auxministères de souveraineté,autrement appelés «régaliens».Outre Abdelmalek Sellal quiconserve son poste de Premierministre, les ministères de sou-veraineté, à savoir l'Intérieur,Justice, Défense, Affaires étran-gères, Energie, n'ont pas changéde titulaires. Reste que le porte-feuille des Finances a vu ledépart de Karim Djoudi, rempla-cé par Mohamed Djellab,ancien ministre délégué chargédu budget.

Ainsi, Tayeb Belaïz, RamtaneLamamra, Ahmed Gaïd Salah,

Tayeb Louh ou encore YoucefYousfi, ont conservé leurs minis-tères respectifs.

La nouveauté dans ce rema-niement qui intervient huit moisaprès celui opéré en septembre2013, comporte de nouvellesnominations. Au total, douzenouveaux ministres et deuxministres délégués figurent dansla composante du nouveau gou-vernement Sellal.

Il s'agit de Mohamed Djellab(ex-P-DG de la banque CPA,ministre délégué chargé duBudget), nommé ministre desFinances, AbdessalemBouchouareb (directeur de com-munication de la campagne ducandidat Abdelaziz Bouteflika),nommé ministre de l'Industrie etdes Mines, Tayeb Zitouni ,ministre des Moudjahidine,Mohamed Aïssa ministre desAffaires religieuses et des Wakfs,Abdelkader Kadi (ex-wali) promuministre des Travaux publics.Aussi, le ministère de l'Educationnationale est confié à NouriaBenghebrit, alors que NadiaLabidi (docteur en arts du spec-tacle et cinéaste) est nomméeministre de la Culture en rempla-

cement de Khalida Toumi. Le ministère de la Solidarité

nationale a connu également unchangement, puisque c'estMounia Meslem, avocate, quidirigera ce département, alorsque Khelil Mahi (député et prési-dent de la commission desfinances) s'est vu confier leposte de ministre des Relationsavec le Parlement, AbdelkaderKhomri (ex-ambassadeur etministre de la Jeunesse et desSports), ministre de la Jeunesse,Hamid Grine (journaliste-écri-vain), ministre de laCommunication, Nouria YaminaZerhouni (ex-wali) ministre duTourisme et de l'Artisanat, HadjiBaba Ammi (ex-DG du Trésor)ministre délégué auprès duministre des Finances, chargédu Budget et de la Prospective,Aïcha Tagabou, ministre délé-guée auprès du ministre duTourisme et de l'Artisanat, char-gée de l'Artisanat. Ainsi, douzeautres ministres ont quitté legouvernement. Il s'agit de KarimDjoudi (ministre des Finances),Bouabdellah Ghlamallah(ministre des Affaires reli-gieuses), Mohamed Cherif

Abbès (ministre desMoudjahidine), Farouk Chiali(ministre des Travaux publics),Khalida Toumi (ministre de laCulture), Abdellatif Baba Ahmed(ministre de l'Education nationa-le), Mahmoud Khedri (ministredes Relations avec le Parlement),Souad Bendjaballah (ministre dela Solidarité nationale, de lafamille et de la condition de lafemme), Mustapha Benbada(ministre du Commerce),Mohamed Benmeradi (ministredu Travail, de l'Emploi et de laSécurité sociale), Mohamed-Amine Hadj Said (ministre duTourisme et de l'Artisanat) etMadjid Bouguerra (ministre délé-gué chargé des Affaires maghré-bines et africaines).

Par contre, quatre ministresont changé de portefeuille. Ils'agit de Abdelkader Messahel(ex-ministre de laCommunication) qui revient àson ancien poste de ministredélégué chargé des Affairesmaghrébines et africaines,Mohamed Djellab (ex-ministredélégué chargé du Budget) quiprend le ministère des Finances,Amara Benyounès (ex-ministrede l'Industrie et de la Promotionde l'investissement) nomméministre du Commerce et deMohamed El-Ghazi (ex-ministredélégué chargé de la Réformedu service public) qui prend leministère du Travail, de l'Emploiet de la Sécurité sociale. Quant àMohamed Tahmi qui était chargédu ministère de la Jeunesse etdes Sports, s'est vu confier uni-quement le secteur des Sports.Enfin, deux ministères ont étéscindés en deux portefeuilles. Ils'agit du ministère de laJeunesse et des Sports(Jeunesse - Sports) et du minis-tère de l'Energie et des Mines(Energie - Industrie et Mines).

Y. M.

L e président de la République, AbdelazizBouteflika, a nommé lundi les membres

du nouveau gouvernement que dirige lePremier ministre, Abdelmalek Sellal, dontvoici la liste :

- Abdelmalek Sellal, Premier ministre - Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de

l'Intérieur et des Collectivités locales - Le général de corps d'armée Ahmed

Gaïd Salah, vice-ministre de la Défensenationale, chef d'état-major de l'Armée natio-nale populaire

- Ramtane Lamamra, ministre des Affairesétrangères

- Tayeb Louh, ministre de la Justice, gardedes Sceaux

- Mohamed Djellab, ministre des Finances - Youcef Yousfi, ministre de l'Energie - Abdessalem Bouchouareb, ministre de

l'Industrie et des Mines - Abdelwahab Nouri, ministre de

l'Agriculture et du Développement rural - Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine - Mohamed Aïssa, ministre des Affaires

religieuses et des Wakfs - Amara Benyounès, ministre du

Commerce - Amar Ghoul, ministre des Transports

- Hocine Necib, ministre des Ressourcesen eau

- Abdelkader Kadi, ministre des Travauxpublics

- Abdelmadjid Tebboune, ministre del'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville

- Nouria Benghebrit, ministre del'Education nationale

- Mohamed Mebarki, ministre del'Enseignement supérieur et de la Recherchescientifique

- Nouredine Bedoui, ministre de laFormation et de l'Enseignement profession-nels

- Mohamed El Ghazi, ministre du Travail,de l'Emploi et de la Sécurité sociale

- Dalila Boudjemaâ, ministre del'Aménagement du territoire et del'Environnement

- Nadia Labidi, ministre de la Culture - Mounia Meslem, ministre de la Solidarité

nationale, de la Famille et de la Condition dela femme

- Khelil Mahi, ministre des Relations avecle Parlement

- Abdelmalek Boudiaf, ministre de laSanté, de la Population et de la Réforme hos-pitalière

- Abdelkader Khomri, ministre de laJeunesse

- Mohamed Tahmi, ministre des Sports - Hamid Grine, ministre de la

Communication - Zohra Derdouri, ministre de la Poste et

des Technologies de l'information et de lacommunication

- Nouria Yamina Zerhouni, ministre duTourisme et de l'Artisanat

- Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de laPêche et des Ressources halieutiques

- Abdelkader Messahel, ministre déléguéauprès du ministre des Affaires étrangères,chargé des Affaires maghrébines et afri-caines

- Hadji Baba Ammi, ministre déléguéauprès du ministre des Finances, chargé duBudget et de la Prospective

- Aïcha Tagabou, ministre déléguée aprèsdu ministre du Tourisme et de l'Artisanatchargée de l'Artisanat

Par ailleurs, et en application de l'article 78de la Constitution, Monsieur le président dela République a nommé Ahmed Noui,ministre secrétaire général du gouverne-ment.

APS

Bouteflika opère un remaniement

Douze ministres quittent le gouvernement Les ministères de souveraineté n'ont pas changé de titulaires. Douze ministres ont quitté

le gouvernement. De nouvelles nominations, dont deux walis promus ministres.

Les postes ministériels

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Un pays à se partagerpendant qu'ilen est encore

tempssuite de la page une

D’où la question de savoir sipar hasard, de ce que préci-

sément ils en sont venus à userd’un langage qui leur est étran-ger, ils ne sont pas en train desuggérer aux Américains le par-tage effectif de l’Ukraine sur labase de leurs zones d’influencerespectives, conformément à ladivision que connaît de fait cepays, entre une partie occiden-tale proaméricaine, et une partieorientale prorusse. D’entérineren somme ce qui d’une certainefaçon existe déjà. Il suffirait danscette perspective que lesAméricains tiennent la bridehaute aux autorités de Kiev, quin’aspirent à rien d’autre qu’àpasser avec armes et bagagesdans le camp occidental, pourque le gouvernement russefasse de même avec lesUkrainiens qui à l’est ne deman-dent qu’à devenir citoyensrusses. Après quoi une confé-rence sous l’égide des Nationsunies est organisée pour appor-ter son aval à une partition à cepoint arrivée à maturité qu’iln’aura pas fallu finalement fairebeaucoup pour la concrétiser.Justement, il y a le chef de ladiplomatie allemande qui propo-se la tenue d’une deuxièmeconférence à Genève pour stop-per la dégradation de la situa-tion sécuritaire à l’est et désor-mais au sud de l’Ukraine, comp-te tenu de l’échec évident de lapremière. S’il était entendu dèsà présent, ce pourrait être là unebonne occasion d’arrêter le pro-cessus de division sur les lignesqu’il a atteintes, et qui peut-êtresont globalement acceptablespour les deux camps. Ne resteraplus alors qu’à peaufiner la par-tition. Autrement, ces lignesbougeront sous l’effet du rap-port de force sur le terrain, etl’on sait que celui-ci n’est favo-rable ni à Kiev ni aux pro-occi-dentaux de l’Est. Si l’état deguerre s’installait, ce n’est pasun juste partage de l’Ukraine quise produirait, mais une rééditiondu scénario de Crimée, qui n’estlui-même qu’une répétition duprécédent géorgien. A terme,l’est de l’Ukraine serait rattachéà la Russie. Plus tôt Kiev et lesOccidentaux se seront fait uneraison à cet égard, plus consé-quente sera la partie del’Ukraine qui leur reviendra enpartage. Le temps joue pour lesprorusses. Or il ne semblemême pas que les Américains(puisque de toute façon lesEuropéens ne feront que ce queceux-ci auront décidé pour eux)soient prêts à prendre lesrisques inhérents à un quel-conque partage de l’Ukraine.L’impression générale qu’ilsdonnent est qu’ils sont aucontraire déjà disposés à aban-donner ce dernier à son sort,prêts à le voir retourner toutentier dans le giron russe, pour-vu qu’il conserve sa souveraine-té d’apparat, et que les appa-rences soient sauves pour toutle monde. Il ne faut sans doutepas entendre autre chose de ladéclaration faite par John Kerrycomme quoi l’Otan défendraceux de ses membres qui serontmenacés par la Russie.L’Ukraine n’est pas membre del’Otan. Pas encore. C’est-à-direjamais. M. H.

LA QUESTION DU JOUR

Le Jour D’ALGERIEA c t u e lMardi 6 mai 20144

Par Lynda Naili Bourebrab

Or an , ca r re fou r denombreuses civilisa-tions, riche d'un patri-moine culturel univer-

sel et vraisemblablement capita-le économique du pays, estdevenue ces dernières annéesune devanture événementiellede haute envergure par excellen-ce de l'Algérie. En témoignent lesactivités et autres événementsqui s'y déroulent, se sont dérou-lés et qui se dérouleront prochai-nement. Hier, se sont ouvertsdans la ville de Sidi El Houari le

colloque international sur l'auteu-re algérienne Assia Djebbar, unejournée d'étude autour du thème«Maghreb-Europe : perspectiveshistoriques et stratégiques», uneconférence de presse sur la pro-chaine édition du Salon de l'in-formatique et du futur technolo-gique (Siftech), la 1re édition duSalon international «Maisonimmo, Art et Déco» et enfin unerencontre sur «la pratique journa-listique en Algérie». C'est direl'importance de la logistiquedéployée pour accueillir tout cebeau monde en une journée.

Aujourd'hui, le palais desexpositions d'Oran verra l'ouver-ture du Salon du meuble etdécoration Interne 2014. Enoutre, du 19 au 24 mai en coursse déroulera également aumême endroit Oran Numérique2014, le1er Salon du numérique,puis ALGERIA BUILD 2014 – 3e

édition du Salon international dela construction, des travauxpublics et de l'hydraulique, quiaura lieu au Centre des conven-tions d'Oran, en attendant leForum économique mondial quiy aura lieu en décembre pro-chain. Ceci, sans évoquer lesévénements qui ont eu lieu cesderniers mois, notamment aumois de mars dernier, tels que leSalon international de l'agroali-mentaire au Centre des conven-tions, le Salon du printemps –Spécial vacances printemps,SIAHA 2014 - 5e édition du Saloninternational du tourisme, desvoyages et des transports, leSIMEM 2014 – 17e Salon interna-tional du médicament et del'équipement médical, pour neciter que ceux-là.

Si la ville d'Oran a été choisiepour être la destination desaffaires en Algérie, détrônantainsi au passage Alger, il fautdire que «le paquet» a été forte-ment mis pour faire d'elle unemétropole digne de celles de larive nord méditerranéenne etpourquoi pas la «Barcelone du

Maghreb». En l'espace d'unedizaine d'années, voire un peuplus, en l'occurrence depuis2008, mais plus particulièrementdepuis les années 2000, Oran atotalement changé de figureavec des investissements mas-sifs injectés dans des infrastruc-tures hôtelières de haut standingd'envergure mondiale qui ont étéréalisées : Sheraton Oran Hotel& Towers, Royal hôtel Oran,Méridien Oran Hotel &Convention Centre, Ibis…..

Ceci étant, outre un port com-mercial considéré comme lecœur de la dynamique écono-mique de la capitale de l'ouestalgérien, l'aéroport internationald'Es Sénia, deuxième aéroportinternational en Algérie aprèscelui d'Alger Houari-Boumediene, des projets straté-giques, tels que le métro, le

tramway, le renforcement et lamodernisation du réseau ferro-viaire ainsi que de l'ensembledes transports en commun, desinfrastructures routières avecl'autoroute Est-Ouest soutenuepar un réseau routier à la hauteurdu trafic économique et touris-tique, sont venus hisser Oran aurang de capitale économique dupays. D'autre part, El Bahiaconstitue un pôle d'attractionéconomique et industrielleaccentué par l'implantationrécemment de l'usine de monta-ge Renault Algérie (RAP) dans lacommune d'Oued Tlélat, autourduquel se développera très pro-chainement un tissu de sous-trai-tance capable d'accompagnercette industrie, d'une part, et parl'extension des zones indus-trielles d'autre part, à l'instar deBethioua qui abrite déjà diverses

usines opérationnelles commel'aciérie de la société turque dedroit algérien Tosyali Iron andSteel. En d'au-tres termes, autantd'opportunités pour le dévelop-pement socio-économique de larégion. Par ailleurs, outre lesprogrammes de logements,toutes formules confondues, etsurtout le programme de réhabi-litation du vieux bâti, il faut citerla réalisation prochaine de lafuture ville El Djadida, un site ducôté sud-ouest d'Oran.

En somme, ce n'est pas unhasard si la ville qui a vu naîtreAlbert Camus et qui a adoptéAbdelkader Alloula est arrivée àenclencher une telle dynamiquedont les répercussions socio-économiques, tant locales quenationales, commencent d'oreset déjà à se faire palpables.

Lynda N.B.

Oran, capitale du dynamisme Pas moins d'une demi-douzaine d'activités et événements d'envergure nationale et internationale se sont

déroulées à Oran rien que pour la journée d'hier, atteste l'agenda de l'Agence presse service (APS). C'est dire toutel'ampleur et toute l'importance stratégique que prend El Bahia.

A l'appel de la coordination locale des étu-diants de l'université Mouloud-Mammeri

de Tizi Ouzou, une marche a été organisée,hier, du campus Hasnaoua jusqu'à la placet-te de l'ancienne mairie pour dénoncer larépression de la manifestation du 20 avrildernier, la reconnaissance de l'identité ama-zighe, réclamer une meilleure qualité de l'en-seignement universitaire, dire non à la viola-tion des franchises universitaires et le res-pect des libertés démocratiques. Ils étaientdes milliers, selon les initiateurs, et des cen-taines, selon la police, à battre le pavé. Lesmanifestants ont brandi des banderoles surlesquelles les mots d'ordre de la marcheétaient écrits et scandé des slogans dedénonciation de la répression de la marchedu 20 avril dernier à Tizi Ouzou. Outre lesétudiants, d’anciens membres duMouvement culturel berbère (MCB), notam-ment Mouloud Lounaouci, Said Khelil, SaidBoukhari et Said Chemakh, ont pris part àcette marche qui s'est déroulée dans lecalme. Hamid M.

Devenue une destination d'affaires par excellence

Ph

/D.

R.

Action du 20 avril à Tizi Ouzou

Marche des étudiants pour dénoncer la répression

Logements sociaux à OranMise en place decellules de suivides chantiers DES CELLULES de suivi deschantiers de logementssociaux, dont les pré-affecta-tions ont été remises aux béné-ficiaires, ont été mises enplace, a annoncé hier le walid'Oran. Les logements sociauxseront attribués à leurs bénéfi-ciaires «d'ici la fin de l'année,au fur et à mesure des livrai-sons», a indiqué à l'APSAbdelghani Zaalane, à l'issued'une tournée à travers plu-sieurs chantiers dans les diffé-rentes daïras de la wilaya pours'enquérir de l'état d'avance-ment des travaux de réalisationdes chantiers d'habitatssociaux. «Nous allons faire lepoint avec les cellules élargiesaux chefs de projets de l'OPGI,de la DUCH, de la compagnieSonelgaz, pour mettre en placeun mécanisme de suivi pourlivrer les logements d'ici la finde l'année 2014», a-t-il ajouté.Sur un total de 6 608 loge-ments de type public locatif, encours de réalisation et concer-nés par les pré-affectations, 3279 sont destinés aux habitantsde la ville d'Oran, notammentceux d'El Hamri et de Sidi ElHouari, a souligné le chef del'exécutif de la wilaya. Desmises en demeure serontadressées par voie de presse àl'encontre des entreprises chi-noises pour renforcer les chan-tiers compte tenu des retardsobservés dans les délais deréalisation contractés. Au niveau du site d'ElMouhgoun, dans la daïrad'Arzew, par exemple, où 850logements de type public loca-tif sont en cours de réalisation,le taux d'avancement des tra-vaux n'est que de l'ordre de50%. «Ce taux n'est pas satisfai-sant», a fait observer le wali.Par ailleurs, M. Zaalane a ins-truit le directeur de l'OPGI àappliquer, dès ce mois de juin,les pénalités de retard à l'en-contre d'une entreprise étran-gère. Les autres sociétés réali-satrices ont été invitées à ren-forcer leurs moyens pour livrerles projets à la fin de l'année encours. APS

E c o n o m i e 5Le Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014

Par Gacem B. /APS

Les nouvelles structures,financées à hauteur de95% par des crédits

bancaires, assureront de 2 500 à 3 000 postes d'emploidirects, a affirmé M. Khettabi,lors d'une rencontre consacrée àla présentation des programmeset projets de la société Magros.

Ce programme s'inscrit dansle cadre du plan d'urgence éla-boré par Magros pour rattraperle retard accusé dans la réalisa-tion de ces espaces, après deuxdécennies marquées par l'ab-sence d'investissement dans cedomaine, en vue de remédier au«grand déficit» enregistré dansles infrastructures relatives aucommerce de gros pour les dix,voire quinze prochaines années.

Le plan d'urgence, entré envigueur en 2013, prévoit la réali-sation de marchés de gros defruits et légumes dans les

wilayas d'Ain Defla, Mascara,Sétif, Guelma, Ouargla et Djelfa,outre Mila et Biskra, sur unesuperficie avoisinant les 100 hec-tares.

Le ministre du Commerce,Mustapha Benbada a indiquéque ces structures, prévues auxniveaux national et régional, per-mettront de rattraper 40 ans deretard dans ce domaine et derestructurer la chaîne de distribu-

tion dans le domaine du com-merce de gros de produits frais.

Dans ce contexte, le ministrea indiqué qu'«après la réalisationde ces structures, il faudra pen-ser à une formule pour relier lesdifférents marchés (demi-gros etdétail de proximité) à ces nou-velles infrastructures via des sys-tèmes contractuels clairs pourréduire le nombre d'intermé-diaires qui sont souvent à l'origi-

ne de la hausse des prix». M. Benbada a déploré l'état

de «délabrement» qui caractériseplusieurs marchés de gros defruits et légumes dont la gestionest confiée aux collectivitéslocales, en dépit des enveloppesfinancières qui ont été consa-crées à leur réhabilitation.

Le pays compte actuellement42 marchés de gros occupantune superficie globale avoisinantles 100 hectares, à raison de de2,5 hectares par marché.

L'entrée en activité des nou-veaux marchés permettra la fer-meture des marchés de gros defruits et légumes situés dans leszones urbaines, en réorientantleurs activités vers ces nouvellesstructures, a précisé le ministre.

Il a appelé les autoritéslocales à œuvrer en collabora-tion avec la société Magros àl'élimination des marchés degros dans les zones urbaines età leur réalisation conformémentaux standards internationaux.

Créée en 2011 pour remédierau déficit enregistré en matièred'infrastructures affectées auxmarchés de gros, Magros s'attel-le à réaliser et à gérer les mar-chés de gros pour garantir lelibre-échange des produits agro-alimentaires. G.B. /APS

Seize milliards de dinars pour laréalisation de nouvelles structures Le coût initial de la réalisation des huit nouveaux marchés de gros de fruits et légumes qui serontopérationnels vers la fin 2016, s'élève à près de 16 milliards de dinars, a indiqué dimanche à Alger

le directeur général de la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros).

Marchés de gros de fruits et légumesP

hs

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R

L ' interconnexion des sys-tèmes de paiement au

niveau africain est «un importantmaillon» de développement deséchanges économiques, a esti-mé lundi à Alger le gouverneurde la Banque d'Algérie,Mohamed Laksaci

L'interconnexion de ces sys-tèmes au niveau de l'ensembledu continent est «un importantmaillon de développement deséchanges économiques qui vaaussi faciliter l'intégration deséconomies du continent à l'éco-nomie mondiale», a-t-il déclaré àl'ouverture des travaux du sémi-naire annuel pour 2014 del'Association des banques cen-trales africaines (ABCA).

Selon M. Laksaci l'intégration

des systèmes de paiementsconstituait «un projet ambitieuxqui s'inscrit dans l'objectif de réa-lisation progressive de l'unionmonétaire en Afrique».

La rencontre d'Alger, est unepremière étape devant «per-mettre de cerner l'importance etla modernisation des systèmesde paiement au niveau des payset des groupements régionauxen Afrique afin d'en faciliter l'inté-gration (...) qui est un supportindispensable pour une intégra-tion monétaire et financière», arelevé M. Laksaci qui a évoquéau passage l'expérience algé-rienne dans ce domaine.

A cet effet, a-t-il poursuivi, ilsera utile au cours de cette ren-contre de «mesurer les progrès

accomplis en matière de moder-nisation des systèmes de paie-ment dans nos pays respectifs etdans les groupements régionaux,d'identifier les progrès à réaliseret les défis à surmonter».

En outre, à l'exception dequelques sous-régions, le pro-cessus d'interconnexion des sys-tèmes de paiement reste à ache-ver dans la plupart des groupe-ments économiques sous-régio-naux.

La persistance de cette situa-tion pourrait être préjudiciable àl'avènement rapide du marchécommun, étape essentielle de lamonnaie unique africaine, selonl'ABCA.

Un état des lieux des sys-tèmes de paiement africains sera

présenté au cours de cette ren-contre de trois jours, tenue cetteannée sous le thème «les préa-lables nécessaires pour l'amélio-ration des systèmes de paie-ments en Afrique».

Une centaine de participants,représentant pour la plupart desbanques centrales africaines,évoqueront les enjeux et défisliés à l'intégration des systèmesde paiement africains.

Les exposés prévus à cet effetmettent en exergue les avan-tages des systèmes de paiementmodernes et intégrés, notam-ment en termes d'efficacité de lapolitique monétaire, de stabilitéfinancière et de facilitation de l'in-tégration économique et moné-taire. Hassan T.

Systèmes de paiement en Afrique

L'interconnexion, maillon de développement des échanges

Céréaliculture Prévisions à la baisse de la production céréalière

L a production céréalière devrait connaître unebaisse dans les wilayas de la Mitidja, durant

cette saison, en raison de la persistance desconditions climatiques défavorables, selon les pré-visions de la direction régionale de la Coopérativede céréales et de légumes secs (CCLS) d'ElAffroun (Blida).

L'absence de pluies au mois d'avril écoulé sus-cite beaucoup d'appréhensions chez les céréali-culteurs des wilayas de Blida, Alger et Tipasa, dontles cultures de céréales commencent déjà à jaunir.

«Sur une superficie totale de 25 000 ha de blé,emblavée dans ces wilayas, seul un taux de 25 %

(soit 4 000 ha) a pu être irrigué, à ce jour, alors quele reste commence à jaunir faute d'irrigation», aobservé le directeur de la CCLS, BahloulMohamed.

Cette situation est nettement perceptible auniveau des zones céréalières de Hameur El Aine(Tipasa) et sur le littoral, a souligné la source. Si lesconditions climatiques actuelles persistent (absen-ce de pluies notamment), la production céréalière,pour cette saison agricole ne dépassera pas les300 000 quintaux, contre 430 000 qx l'année der-nière, selon le responsable.

Mehdi O.

Construction L'Inde veutconsolider sesrelations departenariat L'INDE souhaite «consolider»

ses relations de partenariat, déjàau niveau d'«excellence», avecl'Algérie et «élargir» les domainesde coopération bilatérale, adéclaré lundi à Alger, son ambas-sadeur en Algérie, KuldeepBhardwaj. S'exprimant lors d'un séminaire

sur la coopération entre l'Algérieet l'Inde dans le secteur de laconstruction, le diplomate aconsidéré que les relations entreles deux pays sont «excellentes»sur le plan politique et «peuventêtre hissées à un plus hautniveau sur le plan économique».Dans ce sens, M. Bhardwaj arappelé que les échanges com-merciaux bilatéraux ont dépasséle seuil de 2 mds de dollars en2013 alors qu'ils ont atteint 3 mdsdollars en 2011, soulignant qu'«ily a encore un grand potentiel àexploiter». S'agissant des secteurs d'activitéqui intéressent les investisseursindiens en Algérie, l'ambassadeurindien a cité le domaine de laconstruction, l'industrie pharma-ceutique, la santé et la produc-tion des engrais. A ce titre, Kuldeep Bhardwaj aestimé que «l'environnement desaffaires en Algérie n'est pascontraignant et la règle des 51/49régissant l'investissement étran-ger, ne pose pas de problèmes»aux hommes d'affaires indiens. Selon l'ambassadeur d'Inde enAlgérie, les Indiens sont disposésà partager leur savoir-faire avecles Algériens, notamment dans ledomaine de la construction. «L'Inde possède une grandeexpérience dans ce secteur (laconstruction) et par voie deconséquence, elle souhaite parta-ger son expertise avec ses homo-logues algériens», a-t-il dit, lan-çant un appel aux entreprisesalgériennes pour «venir investiren Inde» leur promettant d'avoir«toutes les facilités». «Nous avons bien compris le plande développement du gouverne-ment algérien et nous souhaitonscontribuer à sa concrétisation», adéclaré pour sa part, le directeurgénéral de l'indien ShapoorjiPalonji, un groupe leader dans laconstruction. Ce dernier a réalisé5 000 logements à Sétif et 5 000autres sont en cours de réalisa-tion à Oran. Pour Farid Boulahbal, directeurdu département Asie au ministè-re des Affaires étrangères, lacoopération entre l'Algérie etl'Inde revêt une importance parti-culière puisqu'«elle s'inscrit dansle cadre de la coopération Sud-Sud». Toutefois, «en dépit des visites dehaut niveau échangées, lespotentiels de coopération entreles deux pays, ne sont pas plei-nement exploités», a-t-il indiqué.Actuellement, une quinzained'entreprises indiennes exercentsur le marché algérien, notam-ment dans le domaine de laconstruction, de la sidérurgie etde l'industrie pharmaceutique,selon l'ambassadeur d'Inde àAlger.

R.E.

P a t r i m o i n e6 Le Jour D’ALGERIEMardi 6 mai 2014

Par Zahi N.

Le musée des arts et destraditions populaires deMédéa abrite présente-ment une exposition

consacrée à l'histoire de lachaussure, depuis l'époque pré-historique jusqu'à nos jours,organisée à l'occasion de la célé-bration du mois du patrimoine.

Déclinée sous le thème de«Essabate, histoire de la chaus-sure», cette exposition, qui sepoursuivra sur plusieurssemaines, retrace, à travers deséchantillons de chaussures trèsrares et d'images illustratives,l'évolution de cet élément de l'ha-billement, dont l'aspect a connu,au fil du temps, de multiplestransformations, en fonction dela mode de l'époque, d'une part,et du statut social des personneset des communautés quil'avaient adopté, d'autre part.

Cette rétrospective permettraaux visiteurs de remonter dans le

temps pour découvrir les diffé-rentes formes et aspects donnésà cet élément de l'habillement,qui cessera d'être un simple pro-duit pour se couvrir les pieds,mais un signe distinctif d'appar-tenance sociale, avant de deve-nir «populaire», durant les sièclesderniers. Beaucoup de savoir-faire, de doigté, d'imagination etde créativité ont permis à cetobjet anodin, fabriqué, audépart, à base de peaux debêtes pour se protéger contreles rigueurs du climat, de se his-

ser au podium des produits d'ha-billement indispensables àl'homme moderne. D'aspectrudimentaire à sa création, lachaussure va connaître une pre-mière transformation durant l'an-tiquité, grâce notamment auxcivilisations égyptienne etgrecque, avec l'apparition de lasandale, fabriquée en Egypte àl'aide de paille tressée, ou com-posée de lanières en cuir, chezles Grecs. A l'époque romaine,la chaussure devient, à traversses différentes déclinaisons, un

signe distinctif pour la noblesse,par rapport au reste de la popu-lation. L'ascendant du statutsocial va influer, pendant long-temps, sur l'évolution de lachaussure. Celle-ci va connaîtreune avancée remarquable, sur leplan de la forme, mais, surtout,de l'esthétique, principalementen Europe, où les «poulaines»des chaussures aux formesallongées, dotées d'un bout longet pointu, pouvant mesurer jus-qu'à 50 cm, vont faire leur appa-rition sur ce continent, vers le 13e

siècle. Puis vint l'époque des«chopines», des chaussures sur-élevées composées d'une plate-forme en bois, recouvertes decuir, qui vont devenir les chaus-sures des Ottomans, ou lesancêtres des «El-kabkab».

L'exposition met égalementen relief l'art du travail du cuir, àtravers quelques aspects de cemétier dont les artisans andalousfurent les précurseurs et qui s'enservirent pour hisser la chaussu-re au firmament.

Z. N./ APS

L’histoire de la chaussure revisitée Une rétrospective permettra aux visiteurs de remonter dans le temps pour découvrir les différentes formes et

aspects donnés à cet élément de l'habillement, qui cessera d'être un simple produit pour se couvrir les pieds, maisun signe distinctif d'appartenance sociale, avant de devenir «populaire», durant les siècles derniers.

D es journées nationales de lachanson traditionnelle se

sont ouvertes samedi sur le par-vis de la maison de la cultureHouari- Boumediene de Sétif.

L'ouverture de cette manifes-tation de trois jours, organiséeen présence des autoritéslocales et d'un public nombreux,dans le cadre de la célébrationdu mois du patrimoine (18 avril-18 mai), a donné lieu à un défiléde cavaliers et troupes folklo-

riques en tenues traditionnelles. Des chansons du genre

Sraoui ont été interprétées acapella par la chanteuse HadjaFatma Hechaïchi de la localité deSalah Bey (Sud de la wilaya deSétif), suscitant l'admiration dupublic, subjugué par le timbre etla puissance de la voix de l'artis-te.

Les chanteurs AbdelkaderKhalid de Mostaganem,Abderrachid Merniz de M'sila et

Samir Belkhir, dit Samir Staïfi, ontégalement gratifié l'assistance dequelques uns de leur succès.

Pour le directeur de la culture,Driss Boudiba, ces journéesvisent à valoriser la chanson duterroir et à découvrir de jeunesartistes des différentes régionsdu pays.

La seconde journée de lamanifestation mettra à l'afficheNaïma Ababsa, MahboubEssoufi, Tchier Abdelghani,

Zoubir Belkheir et Mourad Enniatandis que la dernière journéesera animée par Hassan Dadi,Massinissa, Bekakchi El-Khier,Nacir Dib, Kamel Nemri et SamirEl-Eulmi.

Une exposition d'habits tradi-tionnels des régions de Sétif etde Constantine ainsi que devieux ustensiles utilisés par lesaïeux a été organisée, à cetteoccasion.

R. P.

Médéa

Ph

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La chanson traditionnelle à l'honneur

Souk AhrasUne école pourenseigner lamusique andalouseL'ÉCOLE «Bara'im Ichbilia»(les bourgeons de Séville),spécialisée dans l'enseigne-ment de la musique andalouse,vient d'ouvrir ses portes auxenfants et aux jeunes de la villede Souk Ahras, à l'initiative del'association «Ichbilia». Cette école ambitionne decontribuer à préserver ce patri-moine musical très prisé dansl'antique Taghaste, a indiquéSadek Bouraoui, membre decette association, en marge dela cérémonie de célébration du12e anniversaire de sa création. L'école accueille déjà 15 jeunesfuturs musiciens répartis endeux groupes, les 8-15 ans etles plus de 15 ans, a-t-il ajouté. L'école a été ouverte au seinde la maison de jeunesAbderrezak-Hafsi en vertud'une convention signée entrel'association «Ichbilia» et ladirection de wilaya de la jeu-nesse et des sports. La célébration du 12e anniver-saire de l'association a donnélieu, à la salle Miloud-Tahri, àl'interprétation de plusieursmorceaux de musique anda-louse par les jeunes élèves decette école. L'artiste constantinois AbbasRighi, une étoile montante dumalouf, a chanté à cette occa-sion devant une assistancenombreuse et les autoritéslocales. La cérémonie a été organiséedans le cadre des activités dumois du patrimoine, a préciséM. Bouraoui, soulignant queson association prépare lapublication d'un ouvrage«Riadh El Andalous», dédié àl'histoire de cette musique.

R. C.

Sétif

P rès de 700 photos prises lors de diffé-rentes activités universitaires, cultu-

relles, scientifiques, sociales, sportives etartistiques, sont exposées au premier Salonde la photographie ouvert lundi à l’universitéKasdi-Merbah de Ouargla (UKMO). Cettemanifestation d’nformation inscrite dans lecadre de la célébration de la Journée mon-diale de la liberté de la presse, englobe aussides caricatures (dessins de presse) sur

divers thèmes notamment la problématiquede la liberté de la presse à l’échelle mondia-le. Le Salon expose également des cédé-roms synthétisant les différentes activitésmenées par l’université, y compris desouvrages, des revues sur la photographie, etdivers sujets scientifiques. Ce Salon vise àmettre en exergue les activités organisées àl’université, et promouvoir l’art de la photo-graphie comme une référence de divers évé-

nements, selon les organisateurs. Une céré-monie de remise des prix pour les meilleuresphotos exposées, clôturera cette expositionorganisée par le centre audiovisuel del’UKMO. Pour rappel, la faculté des scienceséconomiques à l’UKMO, a organisé au coursde la même journée, une rencontre sur «Laliberté de l’expression et la pratique de lapresse» animée par des enseignants et desspécialistes. L.. M.

Près de 700 photos exposéesPremier Salon de la photographie

Par Amir Y./APS.

Un e s é a n c e d edémonstration de lanouvelle offre Internethaut débit «4G LTE»,

fraîchement lancée par AlgérieTélécom (AT), a été organisée

dimanche à Oran par la Directionrégionale de cette institution auprofit des journalistes. Lancée àla fin du mois d’avril écoulé, cetteoffre prévoit une améliorationsensible des services Internetmême dans les zones quiconnaissent de grandes pertur-

bations, a indiqué aux journa-listes le directeur régional d’AT,Arbaoui Mustapha, lors d’uneconférence de presse organiséeavec les directeurs d’Oran-Est etOran-Ouest d’AT. La commercia-lisation de cette nouvelle généra-tion de technologie de la télé-

phonie sans fil en mode fixe,sera consacré, jusqu’à la fin dupremier semestre de l’année encours, aux professionnels (insti-tutions, entreprises) pour êtreélargie, à partir du deuxièmesemestre, aux particuliers, aajouté le même responsable.Oran dispose actuellement dehuit équipements BTS (stationde base) ou (eNodeB) parmi les200 existants sur le territoirenational. Chaque «eNodeB»pourra prendre en charge jus-qu’à 350 abonnés, a-t-il souli-gné, ajoutant que la Directiongénérale d’AT ambitionne dedéployer 2 000 sites eNodeB àfin 2015. L’opération de lance-ment a commencé à Oran enpremier, dans le centre-ville, carcette zone est complètementraccordée par fibre optique, outilessentiel dans la mise enmarche de cette technologie, a-t-on expliqué. Deux offres sontdisponibles, une de «5 Go (3.500DA/mois) pour un volume detéléchargement de 5 Go» et uneautre de «10 Go (6 500 DA/mois)pour un volume de télécharge-ment de 10 Go», précisant que«le routeur (CPE 4G) et la SIM 4Gsont offerts par AT». Avant lasignature du contrat d’abonne-ment 4G avec les clients, desséances de démonstration àdomicile où sur le lieu de travailsont prévues. Après la démons-tration, le client aura le librechoix de signer son contrat oude se rétracter, a précisé M.

Arbaoui. Tout le personnel d’ATchargé de la vente bénéficied’une formation spécialisée,dans le but de maîtriser les pro-cessus d’ingénierie et dedéploiement de cette nouvelletechnologie, a-t-on annoncé.

A. Y./APS

U n homme a été sauvé in-extrémis par des passants

alors qu’il tentait de s’immoler parle feu devant le siège de la daïrad’El-Menea (275 km au sud deGhardaïa), après avoir constaté lanon publication de son nom sur laliste des bénéficiaires de loge-ments sociaux dans cette localité,a-t-on appris des proches de lavictime. Cette personne, la trentai-ne bien avancée, grièvementblessée a été admise auxurgences de l’hôpital Mohamed-Chabani d’El Menea avant d’êtreévacuée à Ghardaïa pour êtretransférée à l’hôpital des grands

brûlés d’Alger où elle sera soi-gnée pour brûlures de 3e degréaux membres inférieurs et au dos,a indiqué à l’APS une sourcemédicale. Selon des proches, lavictime a commis cet acte déses-péré après avoir appris qu’elle n’apas été retenue parmi les bénéfi-ciaires de logements sociauxdans sa commune et après avoirété reçue dans la matinée par lechef de la daïra d’El Meneaa enprésence des autorités sécuri-taires locales. Contacté à ce sujet,le chef de daïra a confirmé avoirreçu cet homme à son bureau àqui il a expliqué qu’il «a le droit de

faire un recours et que sur plus de670 dossiers étudiés qui remplis-sent les critères d’acquisition delogements, il a été retenu 300bénéficiaires, soit le nombre delogements achevés». Le mêmeresponsable a également souli-gné que le choix des bénéficiairesobéit à des critères avec la partici-pation de la société civile. «On nepeut jamais satisfaire l’ensembledes demandeurs de logements»,a affirmé de son côté le secrétairegénéral de la wilaya de Ghardaïa,Ali Boulatika. La daïra d’El Meneaenregistre plus de 13 000demandes de logements sociaux,

a fait savoir le secrétaire généralde la wilaya, précisant qu’il est«impossible de satisfaire l’en-semble des demandeurs». Lamême collectivité locale avaitbénéficié d’un quota de 2 800logements dans le cadre d’unplan d’urgence qui sera lancéincessamment ainsi que plus de 1500 lots pour les logementsruraux. Par ailleurs, quelque 3 734logements, tous programmesconfondus, sont en cours de réa-lisation pour atténuer la crise dulogement dans cette localité,selon les statistiques de la wilaya.

Réda M.

Ph/

D.R

.Le Jour D’ALGERIE S o c i é t é Mardi 6 mai 2014 7

La commercialisation de cette nouvelle génération de technologie de la téléphonie sans fil en mode fixe sera consacrée jusqu'à la fin du premier semestre de l'année en cours aux professionnels, pour être élargie,

à partir du deuxième semestre, aux particuliers.

Démonstration de la nouvelle technologie 4G Oran

Un homme s’immole à Ghardaïa

Mascara

U ne large campagne de sensibilisationciblant les usagers de la route a été lan-

cée dimanche à Mascara, à l’occasion de lasemaine arabe de la circulation routière.Cette campagne, initiée par la direction destransports de la wilaya en coordination avecl’Organisation nationale des transporteursalgériens, les instances de sécurité et desstructures administratives, a été marquée parl’organisation d’une caravane, avec la partici-pation d’opérateurs du secteur des trans-ports. La caravane a sillonné plusieursartères de la ville jusqu’à la gare routière detransport des voyageurs, où des véhicules

légers, des poids lourds, des bus et desmotos portaient des slogans pour frapper lesesprits et les consciences des usagers surl’impératif d’observer la prudence et le res-pect du code de la route. Il est prévu, jusqu’àla fin mai en cours, selon le directeur destransports de la wilaya, Dilmi Abdelkader,des sorties sur le terrain pour connaître despoints noirs, à l’origine de nombreux acci-dents de la circulation, et pour sensibiliserles conducteurs sur les dangers qui mena-cent leur vie. Pour la journée d’aujourd’hui, ilest prévu des manœuvres de simulationd’accidents par les éléments de la direction

de la Protection civile, à hauteur de la trémiedu centre-ville. Le programme prévoit, pourla semaine prochaine, à l’occasion de cetévènement, un tournoi de football avec laparticipation de quatre équipes des servicesde Police, de la Gendarmerie nationale, de laProtection civile et les conducteurs, outrel’organisation de cours de conduite et d’édu-cation routière au profit des enfants, ainsique l’animation de conférences sur le thèmeà la Maison de la culture, a-t-on indiqué demême source.

Rachid F.

Bordj Bou-ArréridjInauguration d’un bureau duservice national UN BUREAU du service natio-nal, rattaché à la 5e Région mili-taire (RM), a été inaugurédimanche à Bordj Bou-Arréridjpar le général-major Mohamed-Salah Benbicha, directeur duservice national au ministère dela Défense nationale.L’ouverture de ce bureau s’ins-crit dans le cadre de la straté-gie de l’Armée nationale popu-laire (ANP) visant à rapprocherl’administration militaire descitoyens et à développer uneoffre de service moderne et dequalité, a affirmé le général-major Benbicha. Ce bureau évi-tera aux jeunes de cette wilayade se déplacer vers la wilayavoisine de Sétif, a égalementindiqué cet officier supérieur,soulignant que des bureauxsimilaires seront ouverts «jus-qu’à la couverture de toutes leswilayas du pays». Le bureauassure les visites médicales auxjeunes concernés par le servicenational et leur fournit les docu-ments liées à la régularisationde leur situation vis-à-vis duservice national. Un total de 6785 citoyens ont été recensésau titre de la classe 2015 à tra-vers les 34 communes de lawilaya de Bordj Bou- Arréridj, a-t-on indiqué au cours de lacérémonie d’inauguration,organisée en présence de nom-breux officiers de l’Armée natio-nale populaire. Dalila N.

TipasaDécouverte du corps d’un noyé LE CORPS d’un noyé a étéretrouvé samedi soir au niveaude la plage de Matares(Tipasa), alors que desrecherches sont en cours pourtrouver son ami disparu en mer,a-t-on appris dimanche auprèsde la Protection civile de lawilaya. Les plongeurs de laProtection civile ont retrouvé lecorps d’un jeune noyé (20 ans)et l’ont transféré à l’hôpital deTipasa, a expliqué la mêmesource, signalant la poursuitedes recherches pour trouverson ami disparu en mer. Lesdeux victimes, originaires de laville de Hassi Bahbah (Djelfa),étaient arrivées samedi àTipasa pour une visite touris-tique, a ajouté la même source.

Rafik L.

Son nom ne figurant pas sur la liste des bénéficiaires de logements

Campagne de sensibilisation sur les accidents de la route

Par Youcef M.

U ne nouvelle gare routièrede classe (B) est en coursde réalisation dans la ville

de Djanet (Illizi), a-t-on apprisdimanche auprès des servicesde la direction locale des trans-ports (DT).

Retenue dans le cadre dufonds de développement desrégions du Sud (FDRS) de l’an-née 2006, pour un investisse-ment de 26 millions DA, cettestructure implantée sur une sur-face globale de 1,88 hectare,dispose d’un édifice de deuxétages, qui englobe notamment,l’administration, des guichets, unespace d’accueil, une cafétéria,

et un kiosque, selon la fichetechnique du projet. La futuregare routière qui est dotée d’unecapacité théorique de traitementde quelque 350 000 voyageurs/an, dispose de 13 quais, desti-nés pour le transport inter-com-munes, dont 7 de départ, 3 d’ar-rivée, et 3 autres additionnels, aprécisé la directrice du secteur.Elle compte également 5 quaispour le transport urbain, ainsique 50 autres pour le stationne-ment de véhicules (taxis, particu-liers), a-t-on signalé. Le retardenregistré dans l’avancement deréalisation de la nouvelle structu-re, est dû notamment aux diffi-cultés rencontrées dans les tra-vaux de viabilisation sur le site

du projet, compte tenu de la spé-cificité de la ville de Djanet quiest située dans une zone monta-gneuse, a-t-on indiqué.

La structure permettra unefois opérationnelle, l’améliorationdes conditions de transport àDjanet, en plus de l’ouverture denouvelles lignes routières, et

contribuera aussi à la relance dutourisme interne, selon la mêmesource. Le projet consolidera ladynamique du développementque connaît cette région, notam-ment le renforcement du réseauroutier, dont la réalisation d’unenouvelle route reliant les deuxvilles Djanet et Illizi. Y. M.

P lus de 100 cadres de l’Agence nationalede l’emploi (Anem) issus des wilayas du

Centre-est ont entamé, dimanche à Béjaïa,une session de perfectionnement et de renfor-cement des compétences dans les domainesde l’entretien, de l’entreprise et de la commu-nication. Initiée dans le cadre de la mise enœuvre du projet d’appui au secteur de l’em-ploi (PASEA), mis au point en partenariat avecl’Union européenne, cette formation des 117cadres de l’Anem, issus de Béjaïa, Tizi-Ouzou,Bouira et Boumerdès, vise la modernisation et

la professionnalisation du secteur public del’emploi. L’Anem, qui est au centre de ce dis-positif, entend, à terme, améliorer ses presta-tions et sa mission de service public, en inves-tissant dans la bonification de sa ressourcehumaine par la formation et l’amélioration dela qualité des équipements mis à sa disposi-tion. Le but étant d’«optimiser les placementsdans les entreprises et contribuer, par rico-chet, à la résorption du chômage», a indiquéson directeur général, Tahar Challal, acquis,cependant, à l’idée que «cet objectif majeur

demeure tributaire du niveau général de lacroissance économique nationale». Durantl’année 2013, il a été créé dans la seule wilayade Béjaïa, 64 410 postes de travail (tous sec-teurs confondus) dont 30 352 à titre perma-nent et 34 058 à caractère temporaire, a-t-onindiqué à la direction de wilaya de l’emploi,soulignant que cette dynamique a permisd’assurer 15 431 placements de type clas-sique et 5 053 dans le cadre du dispositif d’ai-de à l’insertion professionnelle.

Lounis F.

TlemcenSensibilisationsur les accidents de la routeLA DIRECTION de sûreté dewilaya de Tlemcen a lancédimanche une campagne deproximité permettant de faire lalumière sur les causes situantTlemcen parmi les premièresplaces au niveau national enmatière d’accidents de la route,a-t-on appris de cette instance.Au cours de cette campagne,qui s’étale sur une semaine,sous le signe «Ensemble versun environnement routiersécurisé pour tous», organisée àl’occasion de la célébration dela Journée arabe de lacirculation routière, les agentsde la sûreté, en compagnie d’unnombre d’acteurs dont laProtection civile, les collectivitéslocales et la société civile,sortiront sur site pour connaîtreles points noirs et organiserontdes portes ouvertes sur lasécurité routière au niveau desplaces publiques, a expliqué lechargé de la cellule decommunication de la directionde la sûreté de wilaya. Descours de sensibilisation serontdonnés aux étudiants et élèves,suivis de débats, sur les causesprincipales de ces accidents dela route dont le non-respect ducode de la route, l’excès devitesse et la conduite en étatd’ivresse. Des circuits serontorganisés au cours de cettesemaine au profit des enfantspour leur apprendre les notionsélémentaires de la conduite etdu code de la route. Lesservices de l’ordre public de ladirection de la sûreté de wilayaont recensé, durant l’annéeécoulée, 632 accidents de laroute en zone urbaine faisant 24morts et 749 blessés graves,selon le responsable de ceservice, imputant ce fléau àplusieurs causes liées au non-respect du code de la route, àdes facteurs mécaniques, àl’état des routes et autres tellesque les perturbationsclimatiques. Pour faire face àcette situation, les services desécurité ont multiplié desopérations de sensibilisation àl’adresse des conducteurs dansdivers endroits, en plus desmesures coercitives qui se sontsoldées par le retrait de 4 862permis de conduire et la miseen fourrière de 599 véhicules.En matière de contrôle, avecl’aide de radars, il a été procédédurant la même période, auretrait immédiat de 2 372 permisde conduire et la remise de 8dossiers à la justice ainsi que 37 524 amendes infligées, selonla même source.

Lamine S.

Ph

: DR

Le Jour D’ALGERIE R é g i o n s Mardi 6 mai 2014 9

La future gare routière qui est dotée d’unecapacité théorique de traitement de quelque350 000 voyageurs /an, dispose de 13 quais,destinés pour le transport inter-communes.

Constantine

Une nouvelle gare routière en cours de réalisation

Illizi

Béjaïa

Formation pour les cadres de l’Agence nationale de l’emploi

Un reliquat de logements en travaux

Tissemsilt

Le recensement de l’ensemble des logementsréalisés dans la ville de Tissemsilt a été recom-

mandé par le wali qui a instruit dimanche le direc-teur de l’habitat a procéder à cette opération afinde les attribuer à leurs bénéficiaires, a-t-on apprisauprès des services de la wilaya. Cette mesure,décidée par Hocine Bessaïh, vient en réponse auxdoléances de dizaines de citoyens qui se sont ras-semblés dimanche devant le siège de la wilayaréclamant l’affichage de la liste des bénéficiairesde logements sociaux, a-t-on expliqué. L’opérationde recensement vise également à connaître lenombre exact du «stock de logements qui sontprêts à être attribués à leurs bénéficiaires courant2014», année qui a vu le parachèvement des tra-vaux de raccordement des réseaux et d’aménage-

ment extérieur, a-t-on ajouté. Le wali de Tissemsilta invité le chef de daïra à réactiver le travail descommissions d’attribution des logements sociaux.

Pour sa part, le chef de daïra de Tissemsilt,Mokhtar Hanafi, a indiqué que ses services ontattribué, cette année, plus de 1 030 logementspublics locatifs, dans le cadre de la résorption del’habitat précaire (RHP) au niveau du chef-lieu dewilaya. Quelque 3 880 logements relevant desdeux programmes en question, répartis à traversles nouveaux pôles urbains de Tissemsilt dont «AïnLora», «Es-safah», «Aïn El Bordj» et à la route deHammadia, sont en cours de réalisation àTissemsilt. Les taux de réalisation variant entre 30et 90 %, a-t-on indiqué à direction de l’habitat.

Tarek L.

Opération de recensement de logements

Les travaux de réalisation de 6 500 logements promotion-

nels aidés (LPA), représentant lereliquat d’un programme de 14 000 unités, seront lancés«incessamment», a-t-on indiquédimanche à l’Office de promo-tion et de gestion immobilière(OPGI). Ce programme de loge-ment sera «réalisé avec leconcours de promoteurs privés»,

a-t-on indiqué de même source,précisant que les listes des sous-cripteurs retenus seront transfé-rées «vers les promoteurs devantse charger de l’exécution de ceprogramme». Sur les 14 000 LPAdont a bénéficié Constantine en2011, 800 unités seront récep-tionnées «dans le courant del’année 2014», a souligné lamême source, rappelant que

l’essentiel du programme avaitété confié à des promoteurspublics. Durant cette mêmeannée (2014), un quota de prèsde 2 500 logements relevant del’ancienne formule de l’habitatsocial participatif (LSP) sera livréà Constantine, a-t-on par ailleursappris auprès de la direction dulogement dont les responsablesont précisé qu’un millier d’unités

de ce segment «n’a pas encoreété lancé en travaux». La mêmesource a indiqué, à ce propos,qu’une dizaine de promoteursprivés ayant pris part au pro-gramme de réalisation de LSPont été «poursuivis en justice» enraison des retards enregistrésdans la livraison des pro-grammes qui leur ont été accor-dés. Nawel O.

M’silaAménagement de sites urbains

D’IMPORTANTS travaux d’aménagement seront «prochainement»lancés dans la wilaya de M’sila à travers 89 sites urbains, a-t-onappris dimanche auprès de la direction de l’urbanisme, del’architecture et de la construction (DUAC). S’inscrivant au titre de l’exercice 2014, ces opérations qui portent surle bitumage des chaussées, la pose d’un nouveau revêtement surles trottoirs, la réfection de l’éclairage public et le renouvellement desréseaux d’assainissement, concernent 39 sur les 47 communes dela wilaya, a précisé la même source. Des actions similaires, déjàlancées dans 95 autres sites, moyennant un investissement publicde plus d’un milliard de dinars, affichent des taux d’avancement«appréciables» et seront réceptionnées «avant la fin de l’année encours», selon les services de la DUAC. Les mêmes servicesprévoient également «la validation en 2014 de onze plans directeursd’aménagement et d’urbanisme (PDAU) pour 22 localités de lawilaya», a indiqué la même source, rappelant que des actionsd’aménagement de 64 sites répartis sur 32 communes avaient étéréceptionnées l’année dernière. Yanis T.

Par Zaid T. /Agences

L a confusion régnaitdimanche soir autour del’élection d’un nouveau

Premier ministre en Libye, aprèsun vote chaotique au Congrèsgénéral national (CGN,Parlement), à l’image d’un paysminé par l’anarchie et les luttesd’influence depuis la chute durégime Kaddafi.

Lors d’une session présidéepar le premier vice-président duCongrès, Ezzeddine Al-Awami,Ahmed Miitig, un homme d’af-faires méconnu du grand public,a obtenu au terme d’un troisièmetour 113 votes, en-deça dunombre requis de 120 votesfavorables.

Mais des députés avaientréclamé la poursuite de la ses-sion pour tenter de convaincredes députés de donner leurconfiance à M. Miitig et surtoutattendre d’autres députés quiétaient alors absents. La télévi-sion nationale a interrompu la

retransmission avant de lareprendre une heure plus tardpour annoncer un nouveaurésultat. Le second président duCongrès, Salah al-Makhzoum,annonçait alors que M. Miitigavait pu réunir 121 votes et qu’ilétait invité à prêter sermentcomme Premier ministre. Chosefaite quelques minutes plus tard,en l’absence du premier vice-président qui avait déjà quitté lasalle. Des députés ont contestéle nouveau comptage, affirmantque le premier résultat annoncéavait déjà été validé et la séancelevée. Dans deux lettres adres-sées dimanche soir au gouver-nement et aux membres duCongrès, M. Awami a qualifiél’élection de M. Miitig de «nulle etillégale», demandant au gouver-nement sortant d’Abdallah Al-Theni de continuer à gérer lesaffaires courantes, jusqu’à l’élec-tion d’un nouveau Premierministre. Selon ces lettrespubliées sur le site du gouverne-ment, M. Al-Awami qui assure

l’intérim en l’absence du prési-dent du CGN, Nouri AbouSahmein, confirme le premierdécomptage de 113 votes qui nepermettaient pas à M. Miitigd’obtenir la confiance duCongrès. Le porte-parole ducabinet sortant, Ahmed Lamine,a indiqué à la télévision Libya Al-Ahrar, que le gouvernement allaitappliquer les directives qui luisont parvenues de la présidencedu Congrès.

Deux Premiers ministres

«Finalement nous nous re-trouvons avec deux Premiersministres. Il ne manquait quecela», a commenté un diplomateen poste à Tripoli.

Cette confusion illustre lesdivisions profondes à la tête d’unEtat déjà faible et qui n’arrive pasà imposer son autorité sur desmilices qui font la loi dans lepays et qui agissent en touteimpunité.

Chérif al-Wafi, un député libé-

ral, a accusé les blocs islamistesd’avoir «violé la déclarationconst i tu t ionnel le», sorte deConstitution provisoire rédigéepar la rébellion en 2011.

Au cours d’une conférence depresse, M. al-Wafi a indiqué qu’ilallait avec plusieurs autresmembres «prendre les mesuresjuridiques nécessaires» pourempêcher M. Miitig de prendreles rênes du gouvernement. Desirrégularités similaires avaientété déjà soulevées par desdéputés lors du limogeage del’ancien Premier ministre AliZeidan qui avait dénoncé lui-même son éviction «illégale». Lenouveau Premier ministre doitsuccèder à Abdallah Al-Theni,démissionnaire, qui assure l’inté-rim depuis le limogeage de M.Zeidan.

Dimanche, lors d’un secondtour, Ahmed Miitig, l’a emportédevant Omar al-Hassi, un univer-sitaire de Benghazi, avec 73 voixcontre 43. Le gagnant devait tou-tefois réunir 120 votes lors d’untroisième tour.

Mardi, sur sept candidats enlice, Miitig et al-Hassi étaient arri-vés en tête avec respectivement67 et 34 voix. Mais le second touravait été interrompu par uneattaque menée contre les locauxdu Congrès par un groupe armédont les motivations sont tou-jours inconnues.

Dans son programme électo-ral, M. Miitig a inscrit la sécuritéet la construction des institutionssécuritaires et militaires commeune «priorité».

Le pays est en effet en proie àdes violences et des attaquesquotidiennes visant des diplo-mates et les services de sécuritéet à une hausse de la criminalitéet de l’influence des islamistesextrémistes, dans l’impunité laplus totale.

Vendredi encore, au moinsneuf soldats et policiers ont ététués dans des heurts entre l’ar-mée et des jihadistes du groupeAnsar Asharia, à Benghazi, dans

l’Est.Le nouveau Chef du gouver-

nement doit conduire une nou-velle période de transition jus-qu’à l’élection d’un nouveauParlement, dont la date n’a pasété encore fixée.

Sous la pression de la rue, leCGN miné par une lutte d’in-fluence entre islamistes et libé-raux, avait en effet acceptérécemment de céder la place àun nouveau Parlement élu.

Z. T. /Agences

Libye

Le Jour D’ALGERIEM a g h r e b Mardi 6 mai 2014 11

Une journée d’étude à OranLes relationsMaghreb-Europeen débat UNE JOURNÉE d’étudedédiée aux relationshistoriques et stratégiquesentre les pays du Maghreb etde l’Europe se tiendra lundiau Centre de recherche enanthropologie sociale etculturelle (CRASC) d’Oran, ontannoncé dimanche lesorganisateurs. Initiée par la division de«recherche socio-anthropologie de l’histoire etde la mémoire» relevant duCRASC, en collaboration avecle Centre des étudesafricaines de l’université dePortugal (CEAUP), larencontre verra la participationd’un nombre de chercheurs etexperts académiques, a-t-onindiqué de même source. Plusieurs questions liées auxrelations entre le Maghreb etl’Europe seront évoquées lorsde cette manifestationscientifique abordant, entreautres, le colonialisme, ladiplomatie et l’économie. Le second volet s’intéresseaux relations stratégiques,notamment au rôle et à lacontribution des pays duMaghreb au sein desorganisations internationalesdont l’Organisation desNations unies (ONU) et laLigue arabe. Le rapport avec d’autresorganisations européennestelles que l’Union européennesera également débattu. L’objectif principal de cesecond axe est de mieuxappréhender le rôle des paysd’Afrique du Nord en tant quepartenaires politiques etstratégiques de l’Europe. Cette journée d’étudeconstituera également uneoccasion de présenter lesrecherches et les travauxréalisés par les deuxinstitutions scientifiques organisatrices de la rencontre.

R.M.

Ph

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Tunisie

Le gouvernement tunisien a annoncé ven-dredi une série de mesures visant à dimi-

nuer les dépenses publiques, dont uneréduction de 10% des salaires des ministres.

Alors que le pays fait face à de graves dif-ficultés économiques, «les salaires desministres et secrétaires d’État et de toute per-sonne ayant le rang et les avantages d’unministre ou d’un secrétaire d’État serontréduits de 10%», a indiqué à la presse leporte-parole du gouvernement, NidhalOuerfelli.

Le gouvernement propose d’élargir cettemesure aux anciens ministres et secrétairesd’État. Le Conseil des ministres a également

décidé de «remplacer les voitures de fonc-tion dans la Fonction publique, les institutionset établissements publics par une primefinancière» et de «remplacer les bons d’es-sence en une prime financière compensatoi-re avec une réduction de leur valeur de10%».

Le gouvernement n’a pas précisé le mon-tant des économies qui pourraient être ainsiréalisées ou le nombre de personnesconcernées par ces mesures, qui s’inscri-vent, selon lui, «dans le cadre de l’effortnational pour maîtriser les dépenses».

Le président Moncef Marzouki avait déjàannoncé en avril qu’il comptait baisser de

deux tiers son salaire, qui s’élève à 30 000dinars (plus de 13 500 euros).

L’économie tunisienne a fortement pâti del’instabilité qui a suivi la révolution et la fuitedu président Zine El Abidine Ben Ali.

Le Premier ministre Mehdi Jomaa a affir-mé, fin avril, que le pays «n’était pas en ces-sation de paiement mais on a des écartsassez importants qu’il faut réduire».

Evoquant les emplois publics – un tiersenviron du budget de l’Etat –, M. Jomaa aestimé que «tout emploi qui n’est pas rempliest un emploi fictif et c’est un emploi poten-tiellement menacé».

Lotfi B./AFP

Des mesures pour réduire les dépenses publiques

Confusion autour de l’électiond’un nouveau Premier ministre

Le Congrès général national (CGN) a élu dimanche Ahmed Miitig nouveau Premier ministre, après un voteéchoué dans la matinée au cours duquel aucun candidat n’a réuni le nombre de voix requis, a-t-on annoncé de source officielle.

Ahmed Miitig, nouveau Premier ministre

M o n d eMardi 6 mai 201412 Le Jour D’ALGERIE

Par Ali O.

«Les combats ont faitquatre morts et unetrentaine de 30 blessésparmi les mem-bres

des forces de l'ordre ukrainiennes,a annoncé le ministère del'Intérieur. Les rebelles se serventde la population comme bouclier etont aussi mis le feu à des maisons,faisant des victimes», selon leministère. «Ma mission est d'élimi-ner les terroristes, avait auparavantindiqué le ministre de l'Intérieur,Arsen Avakov, qui se trouvait à uncheckpoint à proximité de la zonede combats. La seule tactique estd'avancer petit a petit vers le centrede Slaviansk», a-t-il ajouté. Selon lechef de la Garde nationale, StepanPoltorak, également sur place, nosadversaires sont bien entraînés etbien équipés. «Ils font tout pournous obliger à utiliser des armeslourdes, mais nous ne le ferons paspour épargner la population civile»,a-t-il souligné. Le commandantrebelle, Vadim Orel, a affirmé àl'AFP que l'armée ukrainienne leuravait tiré dessus depuis un hélico-ptère et avait aussi eu recours àdes roquettes près d'une autrelocalité, située à 5 km au sud deSlaviansk.

Dimanche soir, la porte-paroledes rebelles, Stella Khorocheva,avait affirmé que les insurgésavaient reçu des renforts deCrimée et de Tchétchénie (Russie),sans pouvoir préciser leur nombre.

La Russie, que l'Occident etKiev accusent depuis des mois detéléguider les troubles dans l'est etl e sud du pays, a affirmé hier

que la crise pourrait menacer lastabilité et la paix en Europe enl'absence de réponse adéquate dela communauté internationale.Selon un Livre blanc rendu publichier à Moscou, des forces ultrana-tionalistes, extrémistes et néona-zies sont à l'œuvre en Ukraine oùelles se rendent coupables de vio-lations massives des droits del'homme. Les conséquences pourla paix, la stabilité et le développe-ment démocratique de l'Europe ris-quent d'être tellement dévastatricesqu'il faut absolument mettre fin auxviolations, selon ce rapport publiépar le ministère des Affaires étran-gères. «Le président ukrainien parintérim, Olexandre Tourtchinov,avait auparavant dénoncé la guerrequi est de fait en train d'être menéecontre nous. Nous devons êtreprêts à repousser cette agression»,a-t-il averti hier après les incidentsmeurtriers qui se sont déroulés àOdessa depuis vendredi, causantla mort d'une quarantaine de per-sonnes. Selon lui, l'objectif (desinsurgés pro-russes) est de renver-ser le gouvernement à Kiev, et desprovocations et incidents peuventdésormais se produire sur tout le

territoire. Dans la région deLougansk, dans la petite ville deSlovianoserbsk, des hommesarmés se revendiquant de l'arméedu Sud-Est ont attaqué hier matinle poste de police local. Le chef dela police, sorti pour leur parler, aété roué de coups par les rebelles,a rapporté la police. Les Européensse sont mobilisés ce week-end

pour promouvoir une nouvelleoffensive diplomatique. Le prési-dent de l'Organisation pour la sécu-rité et la coopération en Europe(OSCE) Didier Burkhalter est atten-du le 7 mai à Moscou pour évoquerle dossier ukrainien avec le prési-dent russe Vladimir Poutine. Lesdeux hommes discuteront de lamise en place de tables rondes

sous le parrainage de l'OSCE, quidoivent faciliter un dialogue natio-nal avant l'élection présidentielleanticipée prévue le 25 mai enUkraine, a indiqué un porte-parolede la chancelière allemande,Angela Merkel. Le ministre britan-nique des Affaires étrangères,William Hague, est pour sa partattendu à Kiev mardi soir pour desentretiens avec les responsablesukrainiens. Le gouvernement ukrai-nien sera à son tour reçu àBruxelles le 13 mai par laCommission européenne pourl'examen de mesures de soutien àKiev. Dimanche, le ministre alle-mand des Affaires étrangères,Frank-Walter Steinmeier, avait plai-dé en faveur d'une deuxièmeconférence de Genève, malgrél'absence de résultats concrets à lasuite de la première, organisée mi-avril. Ukraine, Russie, États-Unis etUnion européenne avaient alorssigné un accord visant à unedésescalade de la crise en Ukraineet au rétablissement de la stabilitépolitique et économique du pays.Mais ce texte était resté lettremorte, tandis que la situation sedétériorait sur le terrain. A. O.

Moscou s’inquiète pour la paix en Europe

D es combats se poursuivaienthier à Bentiu (nord-est), capi-

tale de l'État pétrolifère d'Unité quel'armée sud-soudanaise tente dereprendre depuis la veille auxrebelles de l'ancien vice-président

Riek Machar, malgré des pourpar-lers à Addis-Abeba pour mettre finau conflit au Soudan du Sud.«Nous combattons dans et autourde Bentiu pour en reprendre lecontrôle», a déclaré à l'AFP le colo-nel Philip Aguer, porte-parole del'armée sud-soudanaise. «Ils (lesrebelles) résistent mais nous avonsle dessus». L'armée sud-soudanai-se avait annoncé être entréedimanche dans Bentiu, et untémoin sur place avait indiquéqu'elle semblait en avoir le contrô-le. Les troupes rebelles menéespar Riek Machar, limogé en juillet2013 par le président Salva Kiir,s'étaient emparés mi-avril deBentiu, qui a changé plusieurs foisde mains depuis le début duconflit, déclenché mi-décembreentre troupes fidèles au présidentKiir et celles loyales à M. Machar,sur fond de rivalité entre les deuxhommes au sommet du régimesud-soudanais.

A cette rivalité politique se gref-fent de vieux antagonismes entrepeuples dinka et nuer dont sontrespectivement issus MM. Kiir etMachar, et les combats s'accom-pagnent de massacres et d'exac-tions contre les civils sur des cri-tères ethniques, imputables aux

deux camps. Les rebelles ont étéaccusés d'avoir sélectionné surleur appartenance ethnique etmassacré des centaines de civilslorsqu'ils ont pris Bentiu.

Dimanche, l'armée sud-souda-naise s'est emparée de la localitéde Nasir, le quartier-général desrebelles situé près de la frontièreéthiopienne, dans le cadre d'uneoffensive lancée samedi, au lende-main d'une visite au Soudan duSud du secrétaire d'État américainJohn Kerry, durant laquelle M. Kiirs'était dit prêt à des pourparlersdirects avec M. Machar à AddisAbeba. Ce dernier qui s'était entre-tenu par téléphone avec M. Kerry,s'était dit «ouvert» à une telle ren-contre, selon des diplomates amé-ricains. Malgré les combats, lesautorités sud-soudanaises ontrépété hier être attachées auxpourparlers de paix en cours àAddis Abeba destinés à trouverune solution politique durable auconflit au Soudan du Sud, qui jus-qu'ici n'ont péniblement accouchéle 23 janvier que d'un cessez-le-feu, jamais respecté.

Les négociations, déjà suspen-dues deux fois faute d'avancées,ont repris le 28 avril, mais n'ont jus-qu'ici pas progressé.

Selon l'armée sud-soudanaise,M. Machar est désormais terré enbrousse, après avoir dû fuir Nasir.

Le président américain BarackObama a récemment signé undécret autorisant de telles sanc-tions contre quiconque menaceraitla paix au Soudan du Sud, plusjeune nation du monde, indépen-dante depuis juillet 2011 seule-ment, à l'issue de plus de deuxdécennies de conflit entre 1983 et2005 entre Khartoum et une rébel-lion sudiste, dont MM. Kiir etMachar étaient de hauts diri-geants.

Washington fut le soutien indé-fectible de cette rébellion, désor-mais au pouvoir à Juba, et le par-rain de l'indépendance du Soudandu Sud.

Des milliers de personnes ontdéjà péri – peut-être des dizainesde milliers, mais aucun bilan précisn'est disponible –, et plus d'un mil-lion de Sud-Soudanais ont étéchassé de chez eux par les com-bats et les massacres. Huit basesde l'ONU abritent, dans des condi-tions épouvantables, plus de 78 000 civils craignant d'être mas-sacrés en raison de leur apparte-nance ethniques et trop terrifiéspour sortir.

De nouveaux combats faisaient rage hier dans l'est de l'Ukraine, faisant craindre un scénario de guerre civile, alors que les Occidentaux tentent de relancer le dialogue avec la Russie qui affirme s'inquiéter pour la paix en Europe.

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I l est bien rare de voir les officiels israéliens élever le ton pourdéfendre des Palestiniens. Pourtant, la violence et la brutalité descolons juifs vivant en Cisjordanie a atteint un tel niveau que le

ministre de la Défense, Moshé Yaalon, s’est vu dans l’obligation delancer un message à l’intention de ses concitoyens les plus haineux.En effet, il a appelé hier à combattre avec une poigne de fer les actesracistes anti-arabes qui se sont multipliés en Cisjordanie occupée eten Israël même. «L'Etat doit lutter avec une poigne de fer contre cequi se dénomme le Prix à payer, un phénomène hideux qui n'a aucunrapport avec les valeurs et la morale juives, dont le but est de nuireaux Arabes uniquement parce qu'ils sont Arabes», a affirmé Yaalonlors d'un discours dans un cimetière militaire. Il s'exprimait au coursd'une cérémonie organisée à la mémoire des soldats et des civilsisraéliens tués au combat ou lors d'attentats, à la veille des festivitésmarquant le 66e anniversaire de la création d'Israël, selon le calen-drier hébraïque. Sous l'appellation du Prix à payer, des colons extré-mistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent à desagressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encorel'armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementalesqu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à desPalestiniens. Justement hier encore, un tribunal de Jérusalem a pro-longé de trois jours la détention de Shalom Matouki, un colon de l'im-plantation de Yitzhar, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Il estsoupçonné d'avoir participé à un acte de vandalisme contre unemosquée à Oum al-Fahem dans le nord d'Israël le 18 avril, a indiquéla radio publique. Malgré ces arrestations, la radio militaire a souli-gné que la plupart des récentes exactions de ce type étaient restéesimpunies. La députée d'opposition de gauche Zeeva Gal-On a appe-lé hier à la radio le gouvernement à adopter une loi assimilant lesactes racistes à des activités terroristes ce qui donnerait à la policeet au Shin Beth (le service de sécurité intérieure) plus de moyenslégaux pour lutter contre ce phénomène. La ministre de la Justice,Tzipi Livni, avait elle aussi soutenu dimanche l'idée de traiter lesexactions des colons et extrémistes juifs comme des actes terro-ristes. Dans son rapport annuel sur le terrorisme, publié le 30 avril, ledépartement d'Etat américain a déploré que les actes d'extrémistesisraéliens, notamment de colons en Cisjordanie occupée, contre desPalestiniens, dans leur majorité n'aient pas donné lieu à des pour-suites. Reste à savoir quelle peine encourront ceux qui agressentgratuitement des Palestiniens alors même que l’État israélien semontre sans pitié avec l’ensemble du peuple palestinien qu’il n’a decesse d’agresser depuis des décennies. Peut-être les dirigeantshébreux devraient-ils également se pencher sur cette question et serendre compte qu’ils ne font pas mieux en tant que nation que lesplus violents des colons juifs. F. M.

Points chaudsVindicte Par Fouzia Mahmoudi

Soudan du Sud

Poursuite des combats pour la localité-clé de Bentiu

L e p r é s i d e n t p a l e s t i n i e n ,Mahmoud Abbas, et le chef du

Hamas Khaled Mechaal devaientse rencontrer hier à Doha pour lapremière fois depuis la conclusiond'un accord de réconciliation inter-palestinien, a indiqué un respon-sable palestinien.

«Mahmoud Abbas va rencon-trer Khaled Mechaal à Doha, maisl'heure n'a pas encore été fixée», aaffirmé à l'AFP ce responsablebasé à Ramallah en Cisjordanie.

Mahmoud Abbas s'est envolépour Doha dimanche et devait ren-contrer l'émir du Qatar cheikhTamim Ben Hamad al-Thani hiermatin avant de participer à unmariage familial.

Il devait rencontrer le dirigeantdu Hamas installé à Doha depuisplus de deux ans après avoir quit-té la Syrie à la suite de la guerrecivile qui ensanglante ce pays.

La dernière rencontre entre lesdeux hommes a eu lieu en janvier2013 au Caire. Le Fatah, le mouve-ment du président Abbas et princi-pale composante de l'Organisationde Libération de la Palestine(OLP), qui contrôle une partie de laCisjordanie et le Hamas ont entre-tenu des relations tendues depuisque le principal mouvement isla-miste palestinien a pris le pouvoirdans la bande de Ghaza en 2007en évinçant les forces du Fatah.

Les deux mouvements rivaux

ont conclu un accord de réconci-liation le 23 avril en vue de formerun gouvernement composé depersonnalités indépendantes pré-sidé par Mahmoud Abbas.

L'annonce de cet accord a pro-voqué la colère du Premierministre israélien, BenjaminNetanyahu, qui a suspendu lesnégociations de paix avecMahmoud Abbas en proclamantqu'il ne discuterait pas avec ungouvernement soutenu par leHamas.

Cette décision a mis fin auxnégociations parrainées depuis lafin juillet 2013 par le secrétaire d'É-tat américain John Kerry qui ontabouti à une impasse totale.

PalestiniensMahmoud Abbas et le chef du Hamas se rencontrent à Doha

Ukraine

Le Jour d’Algérie : Vous êtesferronnier d’art depuis long-temps ?

Je suis un ferronnier d’art,autodidacte de formation. J’aicommencé depuis quinze ans àfaire la sculpture sur bois. Et je nesuis que depuis deux ans ferron-nier d’art. J’ai appris cette disci-pline tout seul et j’ai commencé àfaire des objets artistiques avecdes déchets de ferre. J’ai fait desstatuettes, des miroirs et desobjets de décoration mais je n’aipas mis mes œuvres en vente,tout simplement, parce que je nesavais pas que cet art existe. Parcoïncidence, je suis passédevant la Grande poste à Alger-Centre et j’ai vu une exposition

d’artisanat. Et c’est là où j’aidécouvert pour la première foisdes ferronniers d’art comme moi.On m’a orienté vers la fédérationnationale des artisans, je leur aimontré les photos de mesœuvres, ils étaient impressionnéset on m’a demandé d’adhérer àla fédération pour participer auxdifférentes expositions.

Ferronnier d’art est un artnouveau chez nous, commentest-il accueilli ?

Oui c’est vrai c’est un art peuconnu chez nous mais il y aquand même un nombre impor-tant de ferronniers d’art dansnotre pays qui œuvrent pour lefaire connaître mieux. C’est un art

peu connu et peu considérédans notre pays. Mais il s’imposeavec sa beauté, sa particularité etavec la touche artistique que luidonne l’artiste. C’est un travailqui demande beaucoup de pas-sion, de patience et surtout de lacréativité. En plus, le ferronnierd’art doit utiliser tout son talentartistique pour expliquer auxgens la valeur de cet art. Mêmes’il est encore nouveau cheznous il y a des gens qui connais-sent sa valeur artistique.

La matière première est-elledisponible ?

Oui je n’ai pas de problèmede matière première qui est sou-vent des objets récupérés. Le

problème principal est lemanque de conscience des genssur la valeur de cet art. Ils appré-cient beaucoup nos œuvres maisla plupart croit qu’il s’agit depetites bricoles ou d’un don rare.

Alors les prix sont à la por-tée des gens ?

On a un petit problème en cequi concerne le prix. Vu que lesgens ne connaissent pas lavaleur de nos œuvres, ils veulentles avoir à des prix très bas. Celaest décourageant pour nous caron doit à chaque fois donner desexplications sur la finesse et lapassion nécessaire pour faire telou tel objet.

Et la commercialisation, est-

elle facile ?Malheureusement, la com-

mercialisation de mes œuvresn’est pas facile car je n’ai pas unatelier spacieux et mes œuvressont exposées uniquement lorsdes différentes expositions orga-nisées par la fédération des arti-sans. Je tiens à saluer dans cesens le président de la fédérationYaïci Réda qui ne rate aucuneoccasion pour mettre en avantles ferronniers d’art.

Parez-nous de vos projetsEn réalité j’ai déposé un dos-

sier dans le cadre de l’Ansej pourbénéficier de l’aide de l’Etat afind’ouvrir un petit atelier et unesalle d’exposition. Si ce projettient la route je multiplierai montravail et je réaliserai plusd’œuvres artistiques. Cela m’ai-dera aussi à participer aux diffé-rentes expositions avec le maxi-mum d’œuvres.

Propos recueillis par Abla Selles

Bellahcene Merzouk est un jeuneferronnier d’art. Autodidacte de formation,cet artiste passionné réalise de belles œuvresartistiques malgré toutes les contraintes. Fortde caractère, plein d’énergie, de passion etd’ambition, il regrette que cet art est peuconsidéré par les gens et œuvre pour luidécrocher une place brillante dans toutes lesexpositions auxquelles il participe. Il nousparle de sa passion, des contraintes et de sesprojets d’avenir.

Le Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014 13

Le ferronnier d’art Bellahcene Merzouk :

«C’est un art peu connu et peu considéré dans notre pays»

C u l t u r e

Ouverture des journées de la chanson auressienne

Ambiance de fête à BatnaUne ambiance de fête a marqué, à la mai-

son de la culture Mohamed Laïd-AlKhalifa de Batna, l’ouverture des premièresjournées de la chanson auressienne qui ontattiré un public nombreux, composé essen-tiellement de jeunes.

Un cocktail de chansons modernes et tra-ditionnelles a été interprété à cette occasionpar des stars locales du chant auressienparmi lesquelles Nezari Nouar, YoucefBoukhentache, Hicham Boumaâraf et SouadKhelfaoui qui ont été accompagnées par

l’orchestre «Chelia». Des tableaux chorégra-phiques puisés dans le riche patrimoinechaoui ont été exécutés par le ballet localdurant le spectacle d’ouverture de ces jour-nées placées sous le thème «El Manbaâ» (lasource). Les autres concerts de ces jour-nées seront organisés au jardin public «Laverdure», au niveau du centre-ville quiaccueillera également la clôture de la mani-festation, jeudi prochain, a indiqué un cadrede la maison de la culture, Abdelmalek-Boubekhta, soulignant que l’animation des

soirées sera assurée par des artistes deBatna, Tébessa, Khenchela et Oum ElBouaghi dont Massinissa, Nasreddine Horaet les troupes El-Djorf de Tébessa, OuledMahboub d’Ain Farkoun et Nostalgia d’AinBeida. Initiées par la direction de la culture,ces journées musicales donneront égale-ment lieu à la présentation de plusieursconcerts dans les grandes villes de la wilayadont Barika, El Madher, Ain Touta, Arris,Merouana, N’gaous et Tazoult.

S.M.

Journées nationales de monodrame à Laghouat

Seize wilayas participent à la deuxième édition Seize wilayas prennent part à la deuxième

édition «des journées nationales dumonodrame», ouvertes à Laghouat, à l’initia-tive de l’association locale «Derb El-Assil».La cérémonie d’ouverture de la manifesta-tion, organisée à la maison de la culture«Takhi Abdallah Benkeriou», a été marquéepar la présentation d’une pièce théâtrale col-lective par des adultes et des bambins, inci-tant à une meilleure prise en charge de ce

genre d’art. La manifestation de trois jours,prévoit une série de présentation théâtralesanimées par les troupes participantes, ainsique des ateliers de travail encadrés par desspécialistes et des professionnels sur «l’édi-tion», «l’animation», et «le rythme», selon lesorganisateurs. La deuxième édition desjournées nationales du monodrame, visenotamment à instaurer une culture théâtrale,à promouvoir et encourager la pratique du

théâtre, notamment chez les nouveauxtalents, a-t-on fait savoir. L’association cultu-relle «Derb El-Assil» fondée depuis quatreans, s’est particulièrement distinguée avecles premiers titres arrachés au théâtre pro-fessionnel à Sidi Bel-Abbès en 2011, au fes-tival national de théâtre, et la réalisation d’undocumentaire audiovisuel sur le poète«Takhi Abdallah Benkeriou».

N.T.

Echanges culturels

Tlemcen hôte de la wilaya de Bouira La wilaya de Tlemcen est l’hôte, à comp-

ter d’hier, de la wilaya de Bouira dans lecadre des échanges culturels entre les deuxwilayas, a-t-on appris auprès de la Directionlocale de la culture. «Tout est fin prêt pouraccueillir la semaine culturelle de la wilayade Tlemcen dans notre wilaya», a affirméNacer Mourad, directeur de la culture de lawilaya, qui a fait savoir qu’une série d’activi-tés culturelles et artistiques est au program-me de cette manifestation. Le public bouiri

découvrira au cours de ce rendez-vous cul-turel l’art et les us et coutumes de la capita-le des Zianides.

Au programme de cet évènement,qu’abrite la maison de la culture Ali-Zaâmoum, figurent plusieurs expositionsdédiées notamment à l’artisanat traditionnelet au patrimoine historique et touristique decette région de l’ouest du pays. Des expo-sitions sont consacrées à l’art culinaire, auxcostumes traditionnels et aux arts plas-

tiques. Des organisateurs prévoient en outredes galas artistiques qui seront animés pardes artistes de Tlemcen, dont le groupe desamis du défunt Kahouadji Ammar. «Leschansons haouzie et andalouse seront aussiau rendez-vous», a précisé le même respon-sable, ajoutant que des visites des sitesarchéologiques et touristiques de Bouiraseront organisées au profit des invités de lawilaya.

R.G.

Rendez-vous culturels Rendez-vous culturels Palais de la culture Abdelkrim-

Dali de Tlemcen7 mai :

journée d’étude sur «Le patrimoineimmatériel et les moyens de sa

promotion»

Galerie d’art Aïcha HaddadJusqu’au 5 mai:

Exposition d’arts plastiques, parl’artiste Larachiche

Musée national d’Art moderne etcontemporain d’Alger

Jusqu’au 5 juillet :Exposition de photographies «Elmoudjahidate, nos héroïnes», parles jeunes photographes NadjaMakhlouf et Benyoucef Chérif,

accompagnée de textes de l’histo-rienne Malika El-Korso.

Maison de la culture de BiskraDu 3 au 6 mai :

Exposition artistique de la photoavec l’artiste Kadim Assadik

Musée public national de l’enlu-minure, de la miniature et de la

calligraphie Du 24 avril au 15 mai :

Exposition de manuscrits (en calli-graphie maghrébine)

Musée public national des arts ettraditions populaires

Jusqu’à 30 mai«L’action pédagogique dans le

Musée»

Centre culturelle Mustapha-KatebJusqu’au 10 mai :

Exposition collective intitulée «Œilsur le patrimoine».

Ph.

:E

; Sor

aya

Par Anouar M.

E n effet, les deux for-mations auront desd é p l a c e m e n t s

périlleux puisque le Doyense rendra chez le voisin,l’USM EL Harrach, alors queles Canaris rendront visiteau CA Bordj Bou-Arréridj.

Les Vert et Rouge quisont toujours au septièmeciel avec le dernier sacre enCoupe d’Algérie aborderontce virage du championnatavec précaution pour tenterde prendre une place sur lepodium. Quelque peu fati-gués après les gros effortsfournis en finale de laCoupe, les joueurs du MCAferont malgré cela tout leurpossible pour revenir avecun résultat probant de leurcourt déplacement au staded u 1 e r- N o v e m b r e d ’ E lHarrach face à la formationlocale qui ne l’entendra pasde cette oreille.

En effet, le club banlieu-sard ne perd pas espoird’accrocher au moins unequatrième place qui pourraitleur garantir une participa-tion à la Coupe arabe quisera relancée la prochainesaison. Les Harrachis qui

n’ont pas pour habitude delaisser filer des points aussiimportants à domicile, sedonneront à fond pour l’em-porter et confirmer leurretour en force surtout aprèsla victoire lors de la précé-dente journée à Chlef face àl’ASO.

L e s p o u l a i n s d eBoualem Charef savent cequi les attend lors de cematch et devraient prendreleurs précautions pour réus-sir à passer l’écueil duMouloudia. De son côté, laJSK risque gros lors de cedéplacement à Bordj où lesCriquets Jaunes les atten-dront de pied ferme. LesBordjiens, même s’ils sontconscients du fait qui leursera difficile d’assurer leurmaintien en Ligue 1, ne per-dent pas complètementespoir et feront tout pourl’emporter. De leur côté, lesCanaris qui sont toujourssous le coup de la décep-tion après l’échec de la fina-le face au MCA, redoutentce déplacement même s’ilssouhaitent revenir avec unrésultat probant pour resterdans la course qualificativeà une compétition continen-

tale la saison prochaine. A. M.

Le programme : USMH-MCA (16h)CABBA-JSK (18h)

Ligue 1 (mise à jour)

Le MCA et la JSK en dangerPar Anouar M.

O n assiste, médusés, à une stérile attaque des joueurs de la JSK etdu MCA par médias interposés ; ils se rejettent les accusations,

chaque camp veut défendre sa position. Les Mouloudéens estimentqu’ils méritent le sacre et invitent les Kabyles à le reconnaître, alors queces derniers estiment que la chance leur a souri et qu’ils n’ont pas às’enorgueillir de cette consécration. Ainsi, à défaut de pouvoir s’expri-mer pleinement sur le terrain, ces joueurs se lancent dans une cam-pagne qui ne les honore nullement. Comment peut-on encore s’enor-gueillir après le jeu haché présenté au cours de cette finale qui n’a pasrépondu aux espérances des fans sevrés déjà par ce spectaclemédiocre ? Il faudrait que ces joueurs apprennent à faire leur métierpour lequel ils sont payés, à savoir donner du plaisir au lieu de s’échan-ger les insultes et se rejeter les accusations. Une charte d’éthique estnécessaire pour ces éléments perturbateurs qui par leurs déclarationsincendiaires peuvent déclencher des incidents entre supporteurs, d’au-tant que le joueur doit donner l’exemple et être discipliné sur le terrainet en dehors. A. M.

Coup-franc directA défaut de s’exprimer sur le terrain... Les deux finalistes de la dernière Coupe

d’Algérie de football, le Mouloudia Clubd’Alger et la JS Kabylie, seront en dangeraujourd’hui avec leurs matchs en retardcomptant pour la 25e journée.

Les mouloudéens doivent sortir le grand jeu

S p o r t sLe Jour D’ALGERIE Mardi 6 mai 2014 23

L e club algérien des GS Pétroliers,sacré champion d’Afrique des

clubs de volley-ball (dames) dimanchedernier à Tunis, fera de son mieux pourbien représenter l’Algérie et le conti-nent africain au Mondial des clubsféminins qu’abritera la ville suisse deZurich du 7 au 11 mai. «Certes, la tâches’annonce ardue, vu le niveau desclubs participants et surtout, l’effet desurprise pour notre équipe, qui n’a étéinformée de sa participation à ceMondial qu’après son retour de Tunis,ce qui ne lui a pas laissé le temps d’ef-fectuer une préparation spécifique afind’y augmenter ses chances de perfor-mance», a expliqué à l’APS l’entraîneurdu GSP, Salim Achouri. Malgré cetinconvénient, Achouri considère que leGSP est suffisamment préparé pourréussir une bon parcours dans ceMondial, notamment, grâce à la com-pétition continentale (Championnatd’Afrique) qui, selon lui, a servi de pré-paration. «En plus, après notre retourde Tunis, nous nous sommes bienreposés. Nous n’avions repris lesentraînements que jeudi, 1er mai, pour

préparer la 14e journée du champion-nat, qui était prévue le lendemain».Dans un match intense face à l’équipede Seddouk-Volleyball, les Pétrolièresse sont imposées haut la main (3-0).Une performance qui, selon SalimAchouri, est révélatrice de la bonnesanté de son équipe à la veille de ceMondial des clubs, auquel les clubsalgériens participent pour la premièrefois de leur histoire. «C’est aussi pourcette raison que nous comptons fairede notre mieux pour réussir un bon par-cours, et pourquoi pas se qualifier autour suivant». L’entraîneur du GSP a, eneffet, considéré que l’issue des deuxpremiers matchs, respectivementcontre le club hôte du Mondial desClubs, le Volero Zurich, puis le MolicoOsasco (Brésil) sera déterminantepour la suite du parcours. «Certes, ladifférence de niveau est énorme, sur-tout que la plupart de leurs joueusessont des professionnelles aguerries,mais le GSP est sur une courbe ascen-dante. Nous allons donc essayer deprofiter de cette euphorie pour fairebonne figure», a espéré M. Achouri.

Ph

.>D

R.

L es deux internationaux algériens,Faouzi Ghoulam et Foued Kadir,

ont connu samedi soir des fortunesdiverses avec leurs clubs respectifs,Naples et Rennes, à l’occasion desfinales de la Coupe d’Italie et deFrance de football.

Retardée de 45 minutes en raisond’incidents, la finale de la «Coppa»italienne a souri à Naples, qui a prisle meilleur sur la Fiorentina (3-1),dans un match disputé sous hautetension au stade olympique deRome.

Le club du sud de l’Italie s’estimposé grâce à un doublé deLorenzo Insigne (11, 16) et une ulti-me contre-attaque de Dries Mertens(90+3).

La Fiorentina avait réduit le scorepar Juan Manuel Vargas (27).Titularisé par l’entraîneur espagnol,Rafael Benitez, Faouzi Ghoulam apris part à l’intégralité de la rencon-tre, dans son rôle habituel de latéralgauche. Le joueur algérien a sortiune belle copie, en dépit de l’enjeude taille qui a caractérisé les débats,confirmant ainsi la forme optimaledans laquelle il se trouve, à quelquessemaines de la coupe du monde2014 au Brésil (12 juin-13 juillet).

Il s’agit du second trophée per-sonnel pour Ghoulam, après avoirremporté la saison dernière la coupede la Ligue française avec l’AS Saint-Etienne.

En France, la finale de la coupe,100% bretonne entre l’EA Guingampet le Stade Rennais de Foued Kadir,disputée au Stade de France à Paris,a fini par sourire aux Guingampais,dirigés par l’ancien international fran-

çais Jocelyn Gourvennec (2-0). Les deux buts de la partie ont été

marqués par Martins-Pereira (36e) etYatabaré (46e).

Laissé sur le banc par l’entraî-neur, Philippe Montanier, Kadir n’a

pas pris part à cette finale, à sa gran-de désillusion, lui qui espérait décro-cher son premier titre personnel.Kadir, prêté pour une saison parl’OM, devrait quitter Rennes, à l’issuede cette saison.

Finale de la Coupe d’Italie et de France Ghoulam sacré avec Naples, Kadir désappointé

Championnat du monde de kempoL’EN à la quatrième place

L es sélections algériennes de Kempo(garçons et filles) ont remporté 30

médailles (12 or, 4 argent et 14 bronze), à l’is-sue des championnats du Monde de kempo,qui se sont déroulés à Budapest en Hongrie(23-28 avril), a-t-on appris auprès de laFédération algérienne des arts martiaux.Grâce à ces résultats obtenus par les sélec-tions algériennes représentées par 6 athlètes chez les messieurs et 5 chezles filles, l’Algérie a terminé à la 4e place, derrière la Roumanie, la Hollandeet la Hongrie. Les médailles d’or ont été l’œuvre de Boulassel Manel (-70 kg), qui a remporté à elle seule quatre médailles d’or en full-kempo,cnock-kempo, semi-kempo et self-défense. De son côté, AissaouiNoureddine (-60 kg) s’est adjugé trois médailles d’or en semi-kempo,kempo knockdown et full-kempo. Les autres médailles d’or sont revenues àIftini Kenza (-60 kg) en self défense et par Mokrani Samira en kempo-sub-mission (-70kg), alors que Moguef Hakima (-60 kg) a obtenu deux médaillesd’or en kempo-knockdown et en full-kempo. Moguef Mohamed Lamine s’estvu décerner la médaille d’or en semi-kempo.

Mondial des clubs champions de volley-ball Le GSP espère faire bonne figure

USMA-ESS le 22 mai à Bologhine

L e match entre le leader du championnat professionnelde football de L1, l’USM Alger, et son dauphin l’ES

Sétif, est programmé pour le jeudi 22 mai au stade Omar-Hamadi (Bologhine/Alger) à 18h, a appris l’APS dimancheauprès de la LFP. «Ce match se jouera au stade Omar-Hamadi, terrain de domiciliation de l’USMA, et nulle partailleurs, comme rapporté ici et là», a affirmé le président dela LFP, Mahfoud Kerbadj. Lors de ce dernier match duchampionnat, il sera procédé à la remise du trophée aufutur champion, l’USMA, le sixième titre de son histoire. Auterme de la 26e journée, disputée samedi, les Algérois cara-colent à la tête du classement avec 60 points, à onze lon-gueurs de leur poursuivant, l’ESS (2e, 49 pts). Le Bureaufédéral de la FAF, réuni samedi, a affirmé qu’une cérémo-nie de remise de trophée au champion de la L1, sera orga-nisée lors de la dernière journée.

L’ Espérance de Tunis a retrouvé la première placeafricaine du classement mondial des clubs pour le

mois d’avril, alors que l’ES Sétif a rétrogradé à la 164e

place, rapporte la Fédération internationale de l’histoire dufootball et des statistiques (IFFHS). La formation algérien-ne qui s’est qualifiée pour la phase des poules de la Liguedes champions occupait la 140e place mondiale et la 8e afri-caine au classement du mois de mars. L’Espérance de

Tunis qui s’achemine vers son 26e titre de champion de Tunisie, obtient la premiè-re place africaine du mois, se classant à la 58e place mondiale, devant le CSSfaxien, 2e meilleur club continental qui occupe la 63e place et l’Etoile du Sahel, 3e

au plan africain, qui pointe à la 111e place mondiale. De son côté, le RajaCasablanca, de l’entraîneur tunisien Faouzi Benzarti, occupe la 106e place alorsque la meilleure autre formation arabe, Al-Shabab FC d’Arabie Saoudite, pointe àla 87e place. Le Bayern Munich occupe la première place, devant le Real Madrid,l’Atletico Madrid, CA Lanus d’Argentine, Club Atletico National SA de Medelin(Colombie), FC Barcelone, Seville, la Juventus, Chelsea et Benfica.

Classement mondial des clubs L’ES Sétif 164e

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D’ALGERIELE JOUR

V o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par Hocine C.

U n réseau de cambriolage demaisons et trafic de droguea été démantelé par la gen-

darmerie de la wilaya de Béjaïa au

niveau de la commune de BéniDjellil (daïra d’Amizour), indiqueun communiqué de presse quinous a été récemment adressépar la cellule de communicationdu groupement de la gendarmeriede la wilaya de Béjaïa. Le réseau aété démantelé suite à l’appel d’uncitoyen, en l’occurrence B.A, à labrigade de Semaoune faisant étatde la présence d’individus sus-pects aux alentours de son domici-le. Les gendarmes se sont immé-diatement rendu sur les lieux ettrois individus, B.N, T.DJ et F.K,ont été arrêtés en flagrant délit devol dans la demeure de B.Aquelques instants plus tard. Desinvestigations menées par les gen-darmes ont révélé que les malfai-teurs sont impliqués dans plu-sieurs affaires similaires dans larégion. Les enquêteurs ont récu-péré tous les objets volés et ladrogue que les malfrats avaient en

leur possession. Un mandat deperquisition a été délivré par leprocureur de la République du tri-bunal d’Amizour. Les gendarmesse sont déplacés à Alger pourpoursuivre l’enquête et perquisi-tionner les domiciles des mis encause pour découvrir des objetsvolés dans un garage appartenantà l’un des individus, en l’occurren-ce T.DJ. «Il s’est finalement avéréque les trois individus activaient ausein d’un réseau dont quelqueséléments avaient été arrêtés aupa-ravant», selon la cellule de commu-nication du groupement de la gen-darmerie de Béjaïa. Les prévenusont été présentés devant la justiceen date du 28 avril dernier et «pla-cés en détention par la juge ins-tructeur à qui a été confiée l’affai-re», ajoute la même source.

H. C.

Un réseau spécialisé dans les cambriolages démantelé

[email protected]

Le réseau a été démantelé suite à l’appel d'un citoyen à la brigadede Semaoune faisant état de la présence d'individus suspects

aux alentours de son domicile.

Gendarmerie à Béjaïa

Par Sid Ali Ouzerrouk

L es chiffres donnés lors d’unerencontre portant sur le maria-ge, organisée par une asso-

ciation locale de Béjaïa, révèlent quesur les 18 millions de femmes recen-sées, 11 millions sont célibataires, 6millions d’entre elles sont âgées deplus de 35 ans et 250 000 filles bou-clent la trentaine chaque année. Leschiffres annoncent que plus de lamoitié de la population algérienneen âge de procréer est célibataire.Les mêmes statistiques montrentque depuis le milieu de la décenniepassée le nombre de mariages aconsidérablement augmenté. Lenombre de mariages en 2008 aatteint 331 000 et progresse de 7 à8% chaque année depuis, devenantainsi autant une vitrine sociale qu’unimmense marché économique. Plusqu’une donnée démographique, lemariage est d’abord et avant toutune valeur sociale que la « recon-version » de la société et sa mise aupas par la pression islamisante arétabli dans sa fonction de «moitiéde la religion». Il est loin le temps oùles jeunes révoltés refusaient lemariage et son faste traditionnel. Lafête se limitait à la cérémonie à lamairie et au mariage religieux pourceux qui ne pouvaient pas l’éviter.Durant les années post indépendan-ce, les jeunes tenaient pour réaction-naires les traditions fastueuses.L’arrivisme bourgeois, qui a vite faitde chevaucher le retour de la tradi-tion, a imprimé au mariage uneconfiguration kitsch qui est un patch-work de traditions algériennes ditescitadines, mais en général celles,dégradées, des grandes cités presti-gieuses (Tlemcen, Alger,Constantine principalement.…),européenne dans une partie destenues, les banquets et les soiréesmondaines et bien d’autres ajoutssans grand ancrage culturel, «tifour»marocain ou sari indien, limousinepar exemple, mais qui font des célé-brations de mariages des composi-tions où la recherche de l’originalitéla dispute à l’ostentation. Les atti-tudes pseudo-urbaines ont imposéun standing en-deçà duquel il nes’agit pas de descendre. Comme lesphénomènes de mode, on ne saitjamais trop qui a commencé à orga-niser de la sorte et comme dans tousles phénomènes sociaux, ce sont lesusages dominants qui imposent lesrègles. Le business a fait le reste : ily a une offre importante en matièrede produits pour les fêtes : desrepas servis aux accessoires(décors des salles, types de cais-settes, …) aux types de groupes demusique, l’innovation est reine etl’imagination débridée. L’attitude laplus dominante est celle d’uneforme de «surclassement». Lesgroupes sociaux imitent systémati-quement les couches qui sont justeau-dessus d’eux et se mettent enposition d’«hypercorrection» socialedans la manière d’organiser les fêteset dans les attitudes adoptées. Dèslors, c’est une course à une inventi-vité et une créativité qui ne sont pastoujours de bonne qualité. Commedans toutes les démarches simi-laires, le mimétisme domine : on faitcomme les voisins, soit en utilisantdes produits de moindre qualité –quand on n’a pas les moyens –, soiton essaye de faire mieux – quand onveut montrer qu’on a plus de classe.Les groupes les plus hauts placéssont tenus de maintenir la distancepour ne pas se faire rattraper. Dansce contexte il faut taper fort. Desvidéos de célébration de mariage de

fils ou de fille de tel grand nom ontmême circulé chez le citoyen lamb-da et des légendes sont nées,comme cette fête où les invités ontété transportés par avion charter jus-qu’à Marrakech où ils ont assisté àune fête d’un luxe inouï dans unhôtel classé hors catégorie.

Plus qu’une simple cérémonie,les fêtes concrétisent une part derêve que les contes de grand- mèresévoquaient… du temps où les fêtesduraient sept jours et sept nuits. Etchacun souhaite réaliser sa part derêve. De la jeune fille qui veut unmariage de princesse, aux parentsqui désirent le «meilleur» pour leursenfants ou à ceux qui y trouvent lemoyen de prendre une revanchesociale ou la rage d’en mettre pleinla gueule, les motivations sontdiverses et variées. L’ambition socia-le se cache bien derrière le respectdes traditions, l’hospitalité, l’envie defaire plaisir à ses invités et jusqu’àl’affirmation d’identités politico-sociales.

Rares sont les espaces où ontété gardés les traditions rurales derusticité et de simplicité. Dans lesespaces ruraux éloignés des grandscentres, dans les quatre coins dupays, beaucoup de fêtes restent«ordinaires», un bon couscous, de lamusique et des youyous. Il existe enKabylie des villages où les comitésont imposé des règles strictes. Parsouci d’égalité, la valeur de la dot, lemenu de la fête et le nombre degâteaux offerts aux invités sont stric-tement surveillés par des membresdu comité de village sourcilleux, quiveillent scrupuleusement au respectdes décisions communautaires. Lesriches kabyles ont trouvé toutefois laparade : la fête au village dans latradition pour la famille restée aubled et les villageois et à Alger dansles grands hôtels pour les relationset la famille citadine. Il y a égalementles mariages islamistes purs et durs: pas de musique, pas de mixité, pasde tenue trop habillée ou désha-billée et des chants religieux. Lesrègles religieuses sont égalementstrictement observées et le mariageest là une occasion de prouver sapiété et son sens de l’hospitalité. Ilssont toutefois rares ce qui s’en tien-nent uniquement à cela. La célébra-tion d’un mariage est une occasionde faire la fête, dans tous les sens dumot, et les plus rivés sur leursconvictions finissent par céder. Lafête du mariage est une machine quiavale le bras dès qu’on y glisse ledoigt.

La plupart des gens partent del’idée que c’est juste un repas pourlégaliser et médiatiser une unionentre deux personnes et deuxfamilles, c’est le sens «dénoté» dumariage, une fois le processus enœuvre, il est difficile de l’arrêter. Laliste d’invités est la première épreu-ve, elle s’élargit d’une façon expo-nentielle et les limites sont difficiles àdéfinir. Il s’agit de tenir son rang, derendre les invitations et d’épater leplus de personnes. D’autant plusque la vie sociale s’est densifiée et lafamille s’est élargie. Le nombre d’in-vités va définir le type de salle àlouer, le nombre de repas à servir etde gâteaux à offrir, le chanteur à invi-ter, etc. La célébration du mariageest un des indicateurs sociaux lesplus révélateurs : visibilité, ostenta-tion, richesse, goût, piété, innova-tion… C’est dans le plus petit détailque se niche le diable, le détail quifera d’une fête de mariage unmoment historique ou juste un évé-nement ordinaire. S. A. O.

Aspects du mariage en valeur coûteuseProfils

«LA SÛRETÉ urbaine a appré-hendé le dénommé CH. N. 27 ans,natif de Béjaïa», indique la cellulede communication de la sûreté dewilaya. Ce dernier est mis en causedans une affaire de coups et bles-sures volontaires avec armeblanche sur A.M. 30 ans, natif éga-lement de Béjaïa. Les faits remon-tent au 10 avril dernier suite à uneplainte de la victime qui a étéagressée par l’occupant d’un véhi-cule alors qu’elle était en moto. Ce

dernier a indiqué avoir été agresséau moyen d’une arme blanche etcoups de poings près du lycéebase 05 de Sidi-Ahmed par l’un descompagnons du conducteur. Lavictime a bénéficié d’un arrêt de tra-vail de 21 jours suite à ses bles-sures. «Le mis en cause a été pré-senté devant le procureur de laRépublique qui l’a placé en déten-tion provisoire pour coups et bles-sures», indique la même source.

H.C.

TROIS individus, âgés entre 22 et25 ans, ont été arrêté par la poli-ce judiciaire de la sûreté de daïrad’Akbou pour vol de 30 télé-phones portables et un appareilphoto numérique dans un maga-sin de réparation de portablesappartenant à A.H. âgé de 37 ansau niveau de Tahrikth. Ils ont étéarrêtés suite à une enquête qui apermis de les identifier.«Présentés au tribunal d’Akbou,les trois individus ont été écrouéspour vol qualifié et association demalfaiteurs», selon la cellule decommunication de la sûreté dewilaya. H.C.

Un individu sous les verrousAffaire de coups et blessures

Trois individusarrêtés pourcambriolage

Akbou

LE CITOYEN algérien, JenaneArezki, pris en otage le 18 avril lorsd’une attaque armée qui a ciblé unchamp pétrolier dans la provincede Kordofan-Ouest (Soudan), estarrivé lundi à Alger, a-t-on consta-té. Il a été accueilli à son arrivée àl’aéroport Houari-Boumédiène pardes responsables du ministèredes Affaires étrangères et desmembres de sa famille. Libéréjeudi par les forces de sécuritésoudanaises, Jenane Arezki a étéremis vendredi après-midi à l’am-bassade d’Algérie à Khartoum. Iltravaillait pour le compte d’unesociété soudanaise. LamraouiNacer-Eddine, l’autre Algérienblessé lors de cette attaque, aregagné Alger jeudi. H. Y.

Arrivée à Alger de l'ex-otage algérien au Soudan

Enlèvement

LA POLICE judicaire de Tichy a appréhendé trois individus âgésentre 30 et 37 ans, auteurs d’un vol perpétré contre M.S. 28 ans, rési-dant à la cité EPLF de Kherrata. «Les voleurs ont utilisé la force et lamenace pour subtiliser à la victime la somme de 21 000,00 DA et un télé-phone portable de marque Samsung», indique la cellule de communica-tion de la sûreté de wilaya. Alertés par la victime, la police judiciaire aarrêté les trois malfaiteurs, récupéré l’argent et le portable volés et saisi28 comprimés de psychotropes de marque «LYSANXIA», ajoute la mêmesource qui précise que ces derniers ont été écroués par le procureur dela République pour «vol la nuit, association de malfaiteurs et détention depsychotropes».

H. C.

Trois dealers en détention provisoire Vol et détention de psychotropes à Tichy