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MARDI 30 JUILLET 2013 - 21 RAMADHAN 1434 - N°6935 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Mardi 30Juillet 2013 - 21 Ramadhan 1434 Mardi 30Juillet 2013 - 21 Ramadhan 1434 V V i i l l l l e e A A l l g g e e r r 1 1 9 9 h h 5 5 9 9 2 2 0 0 h h 1 1 1 1 1 1 9 9 h h 4 4 5 5 O O r r a a n n C C o o n ns s t t a a n n t t i i n ne e I I f f t t a a r r Ville Alger 04 h 00 04h 20 03h 48 Oran Constantine Imsak Le Bonjour du «Soir» Lorsque les défenseurs de la nature avaient demandé le détournement de l'autoroute, pour éviter qu'elle pénètre le périmètre protégé du parc naturel d'El-Kala, M. Ghoul avait tergiversé avant de dire : «Non !», arguant du fait qu'une telle déviation retarderait le projet de deux ans ! Des centaines d'engins et des millions de tonnes de gravats et d'autres produits polluants, comme le bitume, foulèrent sans vergogne ce site considéré parmi les plus humides et les plus riches en faune et en flore de toute la Méditerranée ! Le désastre n'apparaîtra sous son véritable visage que dans quelques décennies... Quant à M. Ghoul, il n'a toujours pas son autoroute puisqu'elle se perd dans la nature à partir de Constantine et qu'elle n'est pas près d'arriver à la frontière tunisienne. Notre ministre des Travaux publics pensait que les Japonais étaient plus forts que le cerf de Barbarie ; il ne peut que constater la terrible vengeance de ce dernier et si les choses ne sont pas rapidement reprises en main, cette autoroute ne sera jamais terminée et deviendra le scandale du siècle ! Un de plus, œuvre de cette équipe médiocre qui a réussi la prouesse inégalable de contaminer même les... Japonais, connus jusque-là pour leur sérieux au travail et leur sens de l'organisation ! [email protected] «Il y a eu plusieurs annonces sur la fin des travaux... Mensonges que tout cela ! C'est comme pour la maladie du chef de l'Etat, présentée comme “bénigne” et “sans séquelles”... Bientôt, il faudra créer une chaîne qu'en appellera : “KH-TV” (Kedba Houkoumia).» (Tata Aldjia) Ghoul, les Japonais et le cerf de Barbarie Photos : Samir Sid Anep n° 533 545 - Le Soir d’Algérie du 30/07/2013 VICTIMES D’UN A TTENT A T À L A BOMBE LES AL GÉRIENS DÉPENSERONT PLUS DE 30 MILLIARDS DE DINARS, SEL ON L’UGCA A Deux gendarmes tués et trois autres blessés à Biskra Un attentat terroriste à la bombe a ciblé dimanche dernier en fin de journée, une patrouille de la Gendarmerie nationale à la commune de M’ziraâ, dans la wilaya de Biskra. Il était environ 19h, lorsqu’une bombe artisanale a explosé au passage d’une patrouille routinière de la Gendarmerie nationale sur un chemin communal de la région de M’ziraâ, faisant deux morts et trois blessés qui ont été immédiatement transférés à l’hôpital de Biskra. La vie des trois blessés n’est pas en danger, selon des sources locales généralement bien informées. Pour rappel, la wilaya de Biskra a été, ces derniers mois, le théâtre de plusieurs attentats à la bombe, à savoir en septembre 2012 blessant cinq militaires, puis en décembre tuant un civil et en mars 2013 où pas moins de 17 autres militaires ont été blessés. M. M. Combien coûtera l’Aïd ? PAGE 3

LE SOIR DU 30.07.2013.pdf

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le soir

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MARDI 30 JUILLET 2013 - 21 RAMADHAN 1434 - N° 6935 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Le Bonjour du «Soir»

Lorsque les défenseurs de la nature avaientdemandé le détournement de l'autoroute, pouréviter qu'elle pénètre le périmètre protégé duparc naturel d'El-Kala, M. Ghoul avait tergiverséavant de dire : «Non !», arguant du fait qu'unetelle déviation retarderait le projet de deux ans !Des centaines d'engins et des millions de tonnesde gravats et d'autres produits polluants, commele bitume, foulèrent sans vergogne ce siteconsidéré parmi les plus humides et les plusriches en faune et en flore de toute laMéditerranée ! Le désastre n'apparaîtra sous sonvéritable visage que dans quelques décennies...

Quant à M. Ghoul, il n'a toujours pas sonautoroute puisqu'elle se perd dans la nature àpartir de Constantine et qu'elle n'est pas prèsd'arriver à la frontière tunisienne. Notre ministredes Travaux publics pensait que les Japonaisétaient plus forts que le cerf de Barbarie ; il nepeut que constater la terrible vengeance de cedernier et si les choses ne sont pas rapidementreprises en main, cette autoroute ne sera jamaisterminée et deviendra le scandale du siècle ! Unde plus, œuvre de cette équipe médiocre qui aréussi la prouesse inégalable de contaminermême les... Japonais, connus jusque-là pourleur sérieux au travail et leur sens del'organisation !

[email protected]

«Il y a eu plusieurs annonces sur la fin destravaux... Mensonges que tout cela ! C'estcomme pour la maladie du chef de l'Etat,présentée comme “bénigne” et “sansséquelles”... Bientôt, il faudra créer une chaînequ'en appellera : “KH-TV” (Kedba Houkoumia).»

(Tata Aldjia)

Ghoul, les Japonaiset le cerf de Barbarie

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l VICTIMES D’UN ATTENTATÀ LA BOMBE

l LES ALGÉRIENS DÉPENSERONT PLUSDE 30 MILLIARDS DE DINARS, SELON L’UGCAA

Deux gendarmestués et trois

autres blessésà Biskra

Un attentat terroriste à la bombe a ciblédimanche dernier en fin de journée, une patrouillede la Gendarmerie nationale à la commune deM’ziraâ, dans la wilaya de Biskra.

Il était environ 19h, lorsqu’une bombeartisanale a explosé au passage d’une patrouilleroutinière de la Gendarmerie nationale sur unchemin communal de la région de M’ziraâ, faisantdeux morts et trois blessés qui ont étéimmédiatement transférés à l’hôpital de Biskra.La vie des trois blessés n’est pas en danger,selon des sources locales généralement bieninformées.

Pour rappel, la wilaya de Biskra a été, cesderniers mois, le théâtre de plusieurs attentats àla bombe, à savoir en septembre 2012 blessantcinq militaires, puis en décembre tuant un civil eten mars 2013 où pas moins de 17 autres militairesont été blessés. M. M. Combien

coûtera l’Aïd ?PAGE 3

Page 2: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Recul au Maroc

Le tourisme et l’immobiliern’attirent plus les investisseursétrangers au Maroc. Ainsi, au

premier trimestre2013, les IDEdans l’immobi-

lier et le tou-risme ont

régressé res-pectivementde 18 et 68%. La caravane des investisseurs lancée récemment en gran-

de pompe par un organisme patronal en vue deréaliser 51 projets d’un montant de 62 mil-

liards de dinars à Ghardaïa suscite, depuisquelque temps, des interrogations.

Ces interrogations tournent surtout autourdes bénéficiaires du foncier et bientôt descrédits bancaires pour investir dans diffé-rents créneaux, notamment le tourisme etl’agroalimentaire.

Une caravaneet des interrogations !

[email protected]

Mardi 30 juillet 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

Pensez-vousque le

PrésidentBouteflika

reprendra sesactivités avant

la fin duRamadhan ?

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que l’armée syrienne vafinir par mater la rébellion armée ?RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEOui : 58,71%Non : 35,64%Sans opinion : 5,65%

PP

KPMG pour le CPA C’est finalement KPMG qui a

décroché le contrat lancé parle Crédit populaire d’Algérie(CPA) pour l’assistance etl’étude de son système infor-

matique. A noter quedepuis quelquesannées, l’entrepri-se internationaleKPMG a une

filiale ins-tallée enAlgérie.

La directive SellalDepuis son arrivée à la tête du gouvernement,

M. Sellal ne cesse de rappeler la nécessité demettre fin aux fonctions des per-sonnes qui exercent encore alorsqu’elles ont atteint l’âge de laretraite. Louable initiative d’autantque cela peut permettre l’émergen-ce de nouvelles compétences. Tou-tefois, il restera au Premierministre de commencer,pour donner l’exemple,par les membres dugouvernement concer-nés par la directive.

Sellal parle, les établissementsferment

Quelques semaines après l’intervention du Pre-mier ministre devant les walis sur la nécessité demultiplier les lieux de détente et de loisir, cesmêmes walis et walis délégués ne se font pas prierpour prendre le contre-pied des instructions deSellal. Dans la commune de Dely-Ibrahim (Alger),

deux établissements se sont vu interdire l’orga-nisation de soirées durant le Ramadhansur décision du wali délégué de Cheragaet du président d’APC.

La police a même été réquisitionnéepour la circonstance. Les instructionsde Sellal attendront.

Page 3: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - Contrairement auxannées précédentes, lesmagasins de vêtements et dechaussures semblent cetteannée désertés. Saufquelques clients qui déambu-lent et le plus souvent quittentle magasin les mains vides.

«Depuis l’élimination dumarché informel à Belouizdad,le rythme a radicalement chan-gé dans le quartier. Il y a moinsde monde que les années pré-cédentes», fait remarquer unjeune vendeur du quartier.Pour lui, les longues journéescaniculaires de jeûne y ontégalement contribué.D’ailleurs, poursuit-il, «cette

année, je ne compte pas dutout ouvrir le soir durant lesderniers jours du Ramadhan».

Même son de cloche chezce vendeur de chaussures, rueMohamed Bouguerfa.«L’affluence a largement dimi-nué par rapport aux dernièresannées», dit-il.

Rencontrée dans un maga-sin de prêt-à-porter pourenfants, Radia, mère de famil-le, affirme qu’elle s’est débar-rassée de la corvée des achatsde vêtements pour l’Aïd. «J’aiacheté les tenues pour mesdeux filles bien avant le moisde Ramadhan. Il ne reste quele petit âgé d’un an qui nenécessite pas de grandes

dépenses même s’il est difficilede trouver de la bonne quali-té», dit-elle.

Enceinte et toute essouf-flée, une autre cliente vient derentrer dans le magasin.Attendri, le vendeur lui cèdeson tabouret et l’invite à s’as-seoir. «Je ne suis pas sortiedepuis le début de Ramadhan.J’ai acheté les vêtements del’Aïd pour mes deux enfantsavant l’arrivée de ce mois»,précise-t-elle. Et de poursuivre: «Il ne reste qu’un pantalonpour mon fils de 7 ans qui necesse de me harceler et j’ai dûsortir sous cette chaleur deplomb».

Plus loin, dans une bou-tique d’habillements pourbébé, Souad, elle aussi, a anti-cipé en effectuant ses achatsbien avant le Ramadhan.

«J’ai tout acheté pour mestrois enfants avant le mois dejeûne. Aujourd’hui, il ne mereste que quelques acces-soires», dit-elle.

Toutefois, cette mère defamille n’a pas manqué desouligner les prix des vête-ments et chaussures pourenfants qui ont grimpé dès la

première semaine duRamadhan.

«Les commerçants profi-tent au maximum durant cemois. Quelques semainesavant, j’ai trouvé une paire desandales pour nourrissons à 1200 dinars. Un prix qui estpassé à 2 200 dinars au boutde la première semaine dumois de jeûne», dit-elle.

Une flambée de prix queconfirme une autre maman.«Les vêtements pour enfantssont chers et leurs prix ontencore augmenté depuis ledébut du Ramadhan»,témoigne-t-elle.

Une paire de chaussures,un pantalon et une chemisepour son fils de 5 ans lui ontcoûté plus de 4 000 dinars.Mais que «ne ferai-je pas pourfaire plaisir à mon petit Wassim?», dit-elle.

La magie de l’Aïd demeure-ra certainement intacte. Lavolonté de toujours faire plaisiraux enfants poussera ainsi,certains retardataires à se ruersur les boutiques de vêtementset de chaussures, les derniersjours du mois de Ramadhan.

R. N.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 30 juillet 2013 - PAGE3

VÊTEMENTS DE L’AÏD

En attendant le grand rush

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Après les dépensesdu mois de Ramadhan, lesAlgériens devront faire face auxdépenses des fêtes de l’Aïd.Ainsi, après le rush vers lesmarchés des fruits et légumes,c’est au tour des magasins deprêts-à-porter d’être pris d’as-saut.

L’engouement des ména-gères pour ces magasins a,d’ailleurs déjà commencé, enparticulier les magasins pourenfants.

Selon l’Union générale descommerçants et artisans algé-

riens (UGCAA), les Algériensvont dépenser en moyenne 30 à40 milliards de dinars dansl’achat des vêtements de l’Aïd,soit une hausse de près de 10%par rapport à l’année dernièreoù les estimations de l’UGCAAétaient de 15 à 20 milliards dedinars.

El Hadj-Tahar Boulenouar,porte-parole de l’UGCAA, aindiqué que «les dépenses desfamilles vont augmenter cetteannée car les prix des vête-ments ont connu une haussepar rapport à l’année dernière,sachant que 70 % à 80% des

vêtements proposés sont issusde l’importation en particulier dela Turquie». La production algé-

rienne, souligne-t-il, ne repré-sente que 30%. Selon M.Boulenouar la contrefaçon a,

cependant, touché plusieursmarques. Ainsi, dit-il, 50% degrandes marques disponiblessur le marché sont contrefaites.

Par ailleurs, le porte-feuilledes Algériens sera de plus enplus vidé. En effet, la rentréescolaire représentera unedépense de l’ordre de 60 mil-liards de dinars, selon leschiffres de l’UGCAA. Ainsi, lesdépenses des fêtes de l’Aïd etde la rentrée scolaire serontd’une moyenne de 100 milliardsde dinars. M. Boulenouar aexpliqué que ces chiffres ont étéétablis en coordination avec lescommerçants de détails, degros et des distributeurs, les-quels, dit-il, étaient en mesurede fournir des données sur leursclientèles.

S. A.

LES ALGÉRIENS DÉPENSERONT PLUS DE 30 MILLIARDS DE DINARS, SELON L’UGCAA

Combien coûtera l’Aïd ?

Le département des affairesreligieuses n’est pas censésavoir d’où provient l’argent de laZakat. C’est ce qu’a indiqué hierle ministre des Affaires reli-gieuses et des Wakfs,Bouabdallah Ghlamallah, lorsd’un point de presse tenu enmarge de l'ouverture du Prixinternational de récitation duSaint Coran.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Intervenant en marge de l’ouverture du Prixinternational de récitation du Saint Coran, leministre des Affaires religieuses a évoquécertains sujets d’actualité, notamment la sai-son du Hadj 2013.

A ce propos, il dira que le quota del’Algérie pour la saison du Hadj 2013 a étérevu à la baisse par l’Arabie Saoudite pouratteindre 27 800 comparativement à 2012où il était de 36 000 visas.

«Les quotas des pèlerins de chaquepays musulman ont baissé de 20%», a-t-il

précisé, soulignant qu’«ainsi, l'Algérie a vuson quota baisser de 7 200 pèlerins sur untotal de 36 000 hadjis, et a atteint cetteannée 28 800 pèlerins tirés au sort ou ayantobtenu des passeports supplémentaires».Selon lui, cette décision fait suite à unemesure prise par le gouvernement saou-dien.

A une question sur le déroulement desprières au niveau des mosquées en ce moissacré de Ramadhan, M. Ghlamallah a ditn'avoir pris connaissance «d'aucun dépas-sement», soulignant que les mosquées«accomplissent leurs devoirs normalementlors des heures des prières notamment desprières surérogatoires, grâce à l'action descomités des mosquées».

Concernant les informations rapportéespar des médias nationaux sur «l'expulsionde certains fidèles qui dormaient dans lesmosquées durant les heures du jeûne», leministre a répondu qu’«on ne peut le fairelorsqu'il s'agit d'un ou de deux fidèles, maislorsqu'il s'agit d'un phénomène d'envergure,cela devient inacceptable». Le ministre a,par ailleurs, indiqué qu'il refusait d'interférer

dans les affaires de la mosquée et d'influen-cer les dourouss et prêches des imams. Surce point précis, M. Ghlamallah a précisé quele ministère «n'exerce pas de contrôle surles mosquées».

Concernant le contrôle des fetwas pré-sentées sur les chaînes satellitaires privées,M. Ghlamallah a indiqué : «Si moi je n'exer-ce pas de contrôle sur les mosquées, alorscomment pourrai-je le faire sur les chaînessatellitaires ?» Il a appelé les enseignantsdu fiqh qui collaborent avec les chaînespubliques à «ne pas diffuser des idées prô-nant la division dans la société et qui portentatteinte à l'unité nationale et à la religion».«Il y a en Algérie des oulémas fidèles à leurpays et à leur religion pouvant servir de réfé-rences pour corriger les erreurs colportéessur les chaînes satellitaires et les journaux»,a-t-il ajouté.

Le ministre des Affaires religieuses a faitsavoir que l'Algérie disposait de compé-tences scientifiques permettant de faire faceaux chaînes satellitaires arabes et derépondre aux interrogations du citoyen.

A. B.

ARGENT DE LA ZAKAT

Ghlamallah pas «regardant» sur la provenance

45% DES INTERVENTIONSCONCERNENT SON NON-RESPECTL’hygiène des produits

commercialisésfait gravement défautLa moitié des infractions constatées en matière de

conformité relèvent du défaut d’hygiène. Au premiersemestre de l’année en cours, 45% des interventionsont concerné le non-respect des règles élémentairesde l’hygiène. Un constat qui n’inquiète nullement leministre du Commerce pour qui le risque zéro n’exis-te pas.

Sur l’ensemble des interventions relatives à laconformité, effectuées à travers le territoire nationalpar les services du ministère du Commerce, pasmoins de 12 518 ont concerné le non-respect desrègles élémentaires d’hygiène qu’il s’agisse du pro-cessus de fabrication ou de distribution. A qui lafaute ? A des commerçants qui n’ont pour seul soucique le gain facile ? Mais le consommateur n’y est paspour rien, de l’avis du ministre du Commerce.

Commentant hier ce bilan présenté par son dépar-tement, Benbada a assuré que le risque zéro ne pou-vait exister et que le consommateur devrait à traverssa vigilance éviter les pièges qui sont tenus par lescommerçants. Et ils sont nombreux à tricher.

Au premier semestre de l’année en cours, 3 289cas de tricherie ont été recensés, sans compter lescas de non-respect d’obligation d’innocuité des den-rées ou ceux liées à la commercialisation de produitsfalsifiés, corrompus ou dangereux.

Les différents services du ministère du Commerceont prélevé 6 891 échantillons à analyser en labora-toire auxquels s’ajoutent les 19 072 effectués surplace grâce aux valisettes dont sont équipés lescontrôleurs.

Des contrôles qui ne sont pas les bienvenuspuisque 8 092 d’entre eux s’y sont opposés.Beaucoup craignent d’être contrôlés au niveau desfactures qu’ils sont souvent incapables de fournir.

Pour le seul premier trimestre de l’année en cours,le chiffres d’affaires dissimulés par ces commerçantsest estimé à 27,76 milliards de dinars, soit une haus-se de 46% par rapport à la même période de l’annéeprécédente.

Le ministre du Commerce affirmait hier que sondépartement réfléchissait à une stratégie pouvantamener les grossistes notamment à la légalité en révi-sant la fiscalité et certaines nomenclatures.

En attendant, 7 010 commerçants ont été inscritsau registre des fraudeurs pour diverses infractions,notamment des importateurs. Leur inscription à ceregistre les prive d’ouvrir des lignes de crédit et abou-tit à la désactivation de leur carte fiscale ce qui lesmet en dehors du circuit commercial.

Le danger vient également des frontières où pasmoins de 4 000 conteneurs contenant 59 197 tonnesde marchandises ont été bloqués au niveau des fron-tières, soit une évolution de 36 %.

Le blocage est dû dans 80% de ces cas à undéfaut d’étiquetage.

Nawal Imès

Selon les prévisions de l’Union générale des commer-çants et artisans algériens (UGCAA), la moyenne desdépenses des Algériens dans l’achat des vêtements desfêtes de l’Aïd va osciller entre 30 à 40 milliards dedinars.

A dix jours de l’Aïd El Fitr, l’affluence dans lesmagasins d’habillement se fait toujours attendre.Hier à Belouizdad à Alger, les échoppes de vête-ments et chaussures comptaient très peu de clients.Est-ce les températures élevées qui empêchent lesgens de sortir ou est-ce les parents qui attendent lesderniers jours de Ramadhan pour habiller leur enfantpour l’Aïd ? Pas du tout, analysent certains com-merçants qui affirment que beaucoup de familles ontanticipé les choses et se sont approvisionnées bienavant le mois de Ramadhan.

Les magasins pour enfants sont pris d’assaut.

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Page 4: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - C’estque l’homme sait bien ce qu’il dit et pèse etsoupèse ses propos. Car rien ne semble luiéchapper en matière d’affaires qu’il sembleaffectionner à merveille. Pour Issad Rebrab,en effet, tout est question d’intelligence éco-nomique synonyme, dira-t-il, d’estimer «sesforces et faiblesses et celles des concur-rents» et surtout de ne jamais se limiter auseul marché local et penser à discuter lasuprématie de ces mêmes concurrents chezeux.

Invité, hier, du forum du quotidien DKNews, le patron du premier groupe privé dupays se voudra pédagogique dans son inter-vention, étayant ses assertions par deschiffres et des éléments comparatifs. Pour lui,le pays fait face à trois défis majeurs : celuide l’emploi, de l’après-pétrole et de la sécuri-té alimentaire. Et à défaut d’y aller mainte-nant, on «risque d’aller droit dans le mur et àla la déstabilisation du pays», avertira-t-il.

A propos d’emploi, il y a 10 millions dedemandeurs d’emploi à l’horizon 2020. Uneévolution très rapide avec un taux de chôma-ge actuel de 10% dont 35% sont des jeunes.Des «perspectives» qui ne font pas perdre,pour autant, le nord à Rebrab qui affirmeraque créer 12 000 000 emplois annuellement,c’est possible pour peu «que l’on s’y metted’ores et déjà car le temps est contre nous».

Et ces emplois, le patron de Cevital ira les

chercher dans l’industrie pétrochimique, luipour qui continuer à exporter le gaz ne suffitplus. «Il faudra penser à le transformercomme le reste des ressources, ce qui per-mettra de créer des richesses et une réparti-tion équitable de ces richesses à traversl’emploi créé.» Et le conférencier ne manque-ra pas d’argument chiffré. «L’Algérie exporteactuellement son propane à 600 dollars latonne alors qu’en le transformant localementen propylène, il serait vendu à 1 200 dollarsla tonne, en tissus à 3 000 dollars la tonne eten tenues jetables pour chirurgiens à 10 000dollars la tonne». De quoi couvrir les besoinsnationaux pour les 3 000 PME/PMI qui inter-viendront ainsi en aval et qui en exporterontl’excédent.

Certains, pour contrarier l’idée, avancentle problème de technologie. «Mais il n’y aaucun problème là-dessus puisqu’elles’achète et se vend comme le reste de lamarchandise», précisera-t-il.

Le patron de Cevital reviendra sur sesrécents projets d’investissements à l’étran-ger. Une démarche qui ne relève pas du for-tuit ou du hasard puisque minutieusementétudiée, découlant du principe immuable qu’ilne faut pas se contenter du marché local etqu’il faudra discuter des parts du marché duconcurrent chez ce dernier. Pour lui, il n’y aqu’une seule religion : pour être combatif etcompétitif à l’international, il faut des usines

de taille mondiale. Et de professer qu’on peutbattre et les Chinois et les Turcs de par le fac-teur non négligeable de la proximité du paysdu Vieux-Continent et de l’Afrique qui consti-tuent l’essentiel des marchés. Car, poursui-vra-t-il, il s’agira de produire en très grandesquantités. «C’est ce qu’on appelle l’intelligen-ce économique qui consiste à aller au plusprofond des choses pour voir ses forces etses faiblesses et celles des concurrents». Etde citer un autre exemple, celui de l'usine deverre plat du groupe qui exporte 70% de ses210 000 tonnes annuellement alors que lesbesoins du pays en la matière ne sont que de75 000 tonnes par an.

Pour un débat général Rebrab plaidera également pour la libéra-

tion des initiatives seule à même de per-mettre, selon lui, de relever le défi majeur del’emploi. Regrettant, au passage, le recoursaux entreprises étrangères, notamment chi-noises, pour les besoins des chantiers deconstruction. «Il faut faire confiance auxentreprises locales qu’il faudra accompagnerdans la formation de leurs personnels et deleur spécialisation. Quand l’Algérien est bienformé, bien encadré, respecté et bien rému-néré, il peut faire bouger des montagnes»,soutiendra-t-il. Ceci sans préciser que «noussommes capables de construire plus vite queles Chinois au meilleur coût et à la meilleurequalité. Nous voulons le démontrer à traversla probable création d’une entité de Cevitalspécialisée dans l’immobilier».

Second défi majeur à relever, selonRebrab, celui de l’après-pétrole, qui a déjàcommencé, surtout que le pays comptera

d’ici 2025 pas moins de 50 millions d’habi-tants. Un défi consistant en la diversificationde notre économie à même de répondre auxmultiples besoins. «Nous vivons au-dessusde nos moyens. Il faudra apprendre àl’Algérien à vivre de son labeur», dira-t-il,regrettant que 18 à 23 milliards de dollarssoient consacrés aux divers transfertssociaux. Au sujet de la sécurité alimentaire, lepatron de Cevital tiendra à dire que les stockmondiaux concernant les matières premièresn’ont jamais été aussi bas que ce qu’ils sontactuellement en raison de divers aléas clima-tiques. «Nous sommes capables de produirelocalement certains de ces aliments de basecomme les légumes secs. Pour les autres, ilfaudra voir ailleurs comme le fait si bien legroupe qui s’est tourné vers l’Afrique où desfacilités lui sont concédées», soutiendra-t-il.

Rebrab citera également les procéduresde soumissions à l’issue desquelles les enti-tés publiques choisissent systématiquementle moins-disant. Tout le contraire et plus quece qui prévaut chez le privé qui, souvent,opte pour le mieux-disant avec lequel desdiscussions sont engagées en vue de réduirele prix tout en ne cédant rien sur la qualité etle délai. «Il nous est arrivé d’avoir 70% deréduction de prix», dira-t-il, non sans releverl’absurde mesure imposée à tout créateurd’entreprise de 15 millions d’euros consistanten une autorisation du CNI. Tout comme ilsignifiera son désaccord aux partenariats queles pouvoirs publics engagent depuis peu .«Les étrangers ne se soucient guère de laréussite ou pas de ces partenariats puisqu’ilsn’engagent aucun sou.»

M. K.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 30 juillet 2013 - PAGE4

REBRAB PLAIDE POUR UN DÉBAT GÉNÉRAL SUR LA QUESTION

Les trois défis de l’économie algérienne

Les projets en cours deréalisation ou à lancer dansle secteur des travauxpublics dans la wilaya deAnnaba ont fait l’objet hierlundi, d'une visite de travaildu ministre Amar Ghoul.

Juste après son arrivée à l’aéro-port Rabah Bitat, le ministre desTravaux publics, accompagné par lewali de Annaba, a entamé sa visitepar l’inspection de la nouvelle aéro-gare actuellement à près de 70%pour la structure elle-même, et plusde 90% en ce qui concerne le ren-forcement et l’extension des par-kings, le rééquilibrage et le bétonna-ge des canaux d’assainissement.Ces derniers sont pris en charge parla direction de wilaya du secteur.

Le ministre s’est ensuite dirigévers la ville côtière de Chetaïbi dis-tante de quelque 70 kilomètres duchef-lieu de wilaya.

Sur place, le membre du gouver-nement devait prendre connaissan-ce des travaux en cours pour leconfortement et la protection de lajetée du port de pêche, pour uneenveloppe financière de 1,117 mil-liard de dinars.

Pour ce port, situé dans unerégion paradisiaque connue pour sabaie, l’une des plus belles aumonde, le ministre a demandé qu’ilsoit aussi utilisé comme port de plai-sance, afin de lui conférer un rôletouristique qu’il mérite amplement.

Profitant de sa présence dans lawilaya de Annaba, la directrice destravaux publics a expliqué auministre, l’autre projet qui porterasur le dragage du port de commerceet de pêche de Annaba.

Cette opération portera sur unesurface de 36 hectares et un draga-ge de 1,2 million de mètres cubesqui seront évacués en haute merpour un montant de 1,5 milliard dedinars.

Cette importante infrastructureéconomique n’a jamais fait l’objetd’une opération similaire, selon ladirectrice des travaux publics.

Par ailleurs, la wilaya de Annabase trouve présentement à la pointede réalisation d’importantes infra-structures de base. A ce titre,routes, autoroutes, ouvrages d’art ettunnel sont lancés, en instance dedémarrage, inscrits ou à l’étude.L’un de ces projets implanté à l’en-trée sud de la ville, a été inspectépar le ministre Amar Ghoul. Il s’agitdu pont Y, dont le viaduc long de468 mètres linéaires.

Ce viaduc constitue la partieprincipale de l’ouvrage d’art long dequelque 1,4 kilomètre ayant néces-sité une autorisation de programme(AP) de 9 milliards de dinars. Il estréalisé par deux entreprises natio-nales (ALTRO et ENGOA) et uneautre ibérique (LIC). Le taux d’avan-cement des travaux de cette magni-fique réalisation (un viaduc, deuxsauts de mouton, deux ouvragesd’art et deux accès) est de l’ordre de80%.

Une fois livré, Il participera dansle désengorgement de cette entréesud de l’antique Hippone qui enre-gistre le passage de plus de 45 000véhicules/jour et qui constitue pré-sentement, une source de désagré-ments aux automobilistes l’emprun-tant.

Le ministre s’est rendu par lasuite au rond-point Sidi Brahim où ila posé la première pierre pourl’aménagement de l’entrée Sud-Ouest de la ville. Le tronçon quinécessitera la réalisation de deuxviaducs de 240 ML chacun et desbretelles d’échangeurs de 1 000 MLau total, reliera le quartier de SidiBrahim à la cité Seybouse avantd’enjamber l’oued hyponyme à tra-vers le nouvel ouvrage d’art pouraboutir à la cité Sidi Salem et de làvers la wilaya d’El Tarf. L’autre mer-

veille de route qui a fait l’objet d’unehalte du ministre aura un impact cer-tain sur le tourisme. Elle partira dufameux Cap de Garde pour aboutirà la grande plage de oued Bagrat.Elle s’incrustera dans le flanc demontagne à une centaine de mètresplus haut que la mer qu’elle domineformant ainsi une belle cornicheentre verdure et bleu azur.

Deux voies d’accès à ce tronçonlong de huit kilomètres ont déjà étéréalisées. Mais pour dépassementde l’A.P, elle est l’objet actuellementd’une réévaluation.

Intervenant sur place, le membredu gouvernement a instruit la direc-trice des T P de Annaba de l’inscri-re carrément en nouveau projet«puisque le programme a étérestructuré», a-t-il fait remarqué.

De retour au siège de la wilaya,les responsables de la direction destravaux publics ont procédé à la pré-sentation de deux projets portant, lepremier sur une étude d’une liaisonautoroutière Annaba-Guelma sur 30kilomètres, et le second sur l’amé-nagement de la section routièreurbaine Pont blanc-El M’haffer. Uneproposition a été avancée pour laréalisation sur ce tronçon, de deuxtunnels de 500 mètres et 1,7 kilo-mètre ce qui nécessitera une assis-tance technique pour accompagne-ment de haut niveau, signale-t-on.

La visite du ministre Amar Ghoula pris fin par une cérémonie à lawilaya, en hommage aux travailleursdu secteur victimes d’accident detravail sur la route. Interrogé par lapresse sur la livraison du tronçon de24 kilomètres de l’autoroute Est-Ouest entre Constantine et Skikda,fixée par le premier ministreAbdelmalek Sellal lors de sa visitedernière à Constantine pour la fin dumois de mars écoulé, le ministres’est limité à indiquer qu’«il le seradans les délais impartis !».

A. Bouacha

DÉLAIS DE RÉALISATION DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

Ghoul reste évasifACCIDENTS DE LA ROUTE«Une base de donnéesfiable est nécessaire»,selon Bachir Messaïtfa

Intervenant hier, dans le cadre du forum du quotidien Echaâb,Bachir Messaïtfa secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre,chargé de la Prospective et des Statistiques a déclaré concernantles accidents de la route qu’un répertoire de fréquence ainsiqu’une base de données doivent être mis en place.

Selon le ministre qui, évoquant hier, l’hécatombe routière, 80%des accidents sont provoqués par seulement 20% des causes.«Nous devons aller directement aux solutions, nous n’avons plusle temps pour la réflexion, ces solutions sont déjà conçues etappliquées a travers le monde», a précisé Bachir Messaïtfa.

Le ministre précisera aussi qu’une analyse des données estnécessaire en vue de connaître les causes réelles des accidents.Il évoquera, aussi, la nécessité d’une réflexion à long terme, ainsique la problématique de la pièce de rechange contrefaite quicause aussi des accidents graves. Ainsi, le ministre rappellera que40% des pièces détachées mises sur le marché sont contrefaites.

Pour le ministre, un système de veille stratégique est néces-saire pour le phénomène des accidents de la route. «L’approchedoit être basée sur des méthodes, analyses et prospectives.

Pour sa part, M. Yahia Belhadj Meziane président del’Association des victimes des accidents de la route a annoncéque la route a été particulièrement meurtrière depuis le début dumois de Ramadhan. Ainsi, il y a eu, selon l’intervenant, 98 mortset 1 135 blessés au cours de la première semaine du mois dejeûne.

«Il est urgent de réagir devant ce terrorisme routier, des propo-sitions et solutions urgentes sont nécessaires. La route algérienneest l’une des plus meurtrières au monde. Il faut que toutes les par-ties concernées réfléchissent à des solutions applicables», adéclaré l’intervenant. Il évoquera aussi une autre cause des acci-dents de la route à prendre en charge : l’état des tronçons routiers.«Un grand nombre de tronçons routiers et aussi autoroutiers sontimpraticables.

En hiver les chaussées sont inondées et cela provoque inévi-tablement des accidents», a expliqué l’intervenant qui appellera,de ce fait, à la création d’un Haut-Commissariat de la route quidépendrait directement du Premier ministre.

Evoquant, en outre, le permis à point, M. Yahia BelhadjMeziane a précisé que sans fichier national, le processus n’estpas crédible. «Le concept en lui-même n’a pas d’avenir, au vu deslourdeurs administratives, il faut donc réfléchir à son application»,souligne aussi l’intervenant.

M. Boutalbi, directeur du Centre national de la prévention rou-tière, dira pour sa part qu’au premier semestre de l’année encours, il y a eu sur les routes pas mois de 2005 morts, soit unehausse par rapport à l’année passée à la même période.

F.-Zohra B.

Le patron de Cevital n’en démord décidément pas. Lui qui ne cesse decrier à une probable déstabilisation du pays, faute de s’engager dansnombre de défis dont trois majeurs, selon lui, ne manque cependant pasde décliner ses recettes qui, dit-il, ne relèvent pas du magique ou du chi-mérique comme certains tentent de le faire croire.

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Le Soird’Algérie Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 5Actualité

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)- Deux foyers de tension se distin-guent toutefois : le quartier le Bardode Tunis où se situe le siège del’Assemblée nationale constituanteà dominance islamiste et la ville deSidi Bouzid. Chaque soir après leftour, c’est devenu un rituel depuisla nuit de vendredi à samedi der-niers, pro et anti-Ennahda se don-nent rendez-vous effectivementdevant le siège de l’ANC. Les isla-mistes d’Ennahda pour s’éviter unscénario à «l’égyptienne», et lesopposants démocrates pour en pré-cipiter l’avènement, au contraire.

«Ghennouchi assassin !»,«Ennahda dégage !», «Nous nevoulons plus du governement desassassins !» et bien d’autres slo-

gans du genre sont brandis etentonnés régulièrement par lesmanifestants anti-islamistes, essen-tiellement composés des partisansde l’opposition démocratique etlaïque et généralement encadréspar des députés démissionnaires del’Assemblée constituante et dont lenombre (de ces parlementaires) aatteint 65 pour le moment. Fortdéterminés, ces opposants ne recu-lent devant rien.

Ni la répression policière, ni lescontre-manifestations des sbiresd’Ennahda. Ils comptent même pas-ser à un stade supérieur dans lacontestation avec des sit-in perma-nents devant le siège de l’ANC.Ceci, tandis qu’à Sidi Bouzid, oùl’on a même franchi le pas, en se

disant en situation de désobéissan-ce civile, la contestation du régimeEnnahda est beaucoup plus forte.

Hier lundi, à l’aube, de violentsaffrontements ont été signalés entreles manifestants qui tentaient d’in-vestir les locaux du gouvernorat etla police.

C’est dire que l’ambiance géné-rale dans le pays fait craindre le pireet une explosion à tout moment.C’est d’autant plus redouté que lesdeux forces principales du pays, legouvernement islamiste d’un côté etl’Union générale des travailleurstunisiens de l’autre, ont tenu, cha-cun de son côté, une réunion d’ur-gence, hier.

L’AFP, citant une source gouver-nementale, annonçait, hier dans lajournée que «le gouvernement seréunit pour prendre des décisionsimportantes».

Au moment où la puissanteUnion des travailleurs, qui comptepas moins de 500 000 adhérents, etqui a franchement choisi son camp,celui de l’opposition démocratique,

annonçait, elle, par la voix de sonsecrétaire général adjoint, une«réunion où seront prises des déci-sions historiques, comme celles du14 janvier 2011».

Cette réunion décisive devaitavoir lieu hier dans la soirée.

Autrement dit, l’on a affaire à unevéritable veillée d’armes et laTunisie, quelque peu «oubliée» parla communauté internationale cestrois derniers jours, risque fort dereprendre le devant de la scène.

K. A.

TUNISIE

Guerre d’usure et veillée d’armeschez Ennahda et l’opposition

La guerre d’usure se poursuit en Tunisie entre l’oppositiondémocratique et les islamistes d’Ennahda au pouvoir. Au cin-quième jour depuis l’assassinat de l’opposant de gaucheMohamed Brahmi par des islamistes, point de départ de cettenouvelle crise politique, la situation est marquée par de fré-quents affrontements entre les deux camps même si, pour lemoment, l’on n’a pas enregistré des cas d’embrasement majeurs.

MALI

Des estimations non officielles donnent IBKpour gagnant dès le premier tour

Au lendemain du premier tour de la prési-dentielle au Mali, qui s’est déroulé dans lasérénité et où les Maliens se sont fortementmobilisés, allant massivement aux urnes avecl’espoir de sortir de la crise, la France, qui alibéré le nord malien des mains de rebellestouareg et supervisé les élections par le biaisde ses 3 200 soldats encore stationnés dansle pays, a exprimé son soulagement.

Elle l’a plutôt crié, à travers trois voix. Celuide son président François Hollande, sonPremier ministre Jean-Marc Ayrault et enfin leministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le premier a salué «le bon déroulement duscrutin, marqué par une mobilisation impor-tante et une absence d'incident majeur». Ledeuxième s’est félicité «que les élections au

Mali se soient passées dans de bonnes condi-tions en attendant les résultats officiels», qua-

lifiant l’opération de «grand succès pour laFrance», et le troisième a estimé que «lesMaliens ont contredit les oiseaux de mauvaisaugure, démontrant qu’ils croient en l’avenirde leur pays et une remise en selle d’un paysqui se retrouve».

Cependant, quelques «dysfonctionne-ments ont pu gêner des électeurs n’ayant pastrouvé leurs noms sur les listes des bureauxde vote où ils étaient inscrits, mais ont étéréglés au fur et à mesure, selon le réseaud’appui au processus électoral au Mali quiavait déployé 2 100 observateurs indépen-dants dans tout le pays».

L’élection, a appuyé le chef des observa-teurs de l’Union européenne, Louis Michel, asuscité un engouement certain et s’est dérou-lée dans de bonnes conditions. Ainsi, pas unseul acte de violence, ni d’incident majeur nesont venus ternir le scrutin, en dépit desmenaces d’attentats du Mujao.

Et, le taux de participation à cette joute, ycompris à Kidal, chef-lieu de région dans lenord-est du Mali et fief des Touareg et de leur

rébellion, où, en raison de vives tensionsentre Noirs et Touareg, le vote était incertain ily a peu, pourrait être plus élevé que celui desprésidentielles précédentes qui n’a pasdépassé les 40%.

Les résultats provisoires et officiels doiventêtre publiés au plus tard le vendredi 2 août,mais des premiers résultats collectés par desjournalistes maliens dans des bureaux devote à travers le pays, donnaient une netteavance à l’un des deux favoris, IbrahimBoubacar Keïta en l’occurrence.

Des résultats, non officiels qui indiquentque IBK pourrait même l’emporter au premiertour, face à son principal rival Soumaïla Cissé,ancien ministre des Finances et ex-dirigeantde l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

Un second tour est prévu le 11 août, sijamais aucun candidat n’obtiendrait la majori-té.

L. H. et AFP.

Si les résultats du scrutin ne serontconnus que vendredi, la presse malien-ne a spéculé sur une éventuelle victoi-re écrasante, dès le premier tour, del’ancien chef du gouvernement IbrahimBoubacar Keïta (IBK).

De fréquents affrontements entre les deux camps sont signalés.

Ibrahim Boubacar Keïta.

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ÉGYPTE

Les pro-Morsi appellent à une manifestation massive aujourd’huiLes partisans de Mohamed Morsi

ont appelé à de nouvelles manifesta-tions massives mardi pour réclamerson retour au pouvoir en dépit desmises en gardes des nouvelles autori-tés ayant menacé de se montrer«fermes» face aux protestataires.

'impasse politique dans laquelle se trouvel'Égypte, bientôt quatre semaines après la des-titution de Mohamed Morsi, a décidé la chef dela diplomatie européenne Catherine Ashton àrevenir au Caire hier, sa deuxième visite enmoins de deux semaines, pour rencontrer desmembres du gouvernement et de l'opposition.Plusieurs ONG égyptiennes ont par ailleursappelé hier au départ du ministre de l'Intérieuraprès la mort samedi de 72 personnes dansdes violences opposant des partisans deM. Morsi à la police au Caire. Elles ont égale-ment appelé les Frères musulmans, qui mènentle mouvement réclamant le retour du présidentislamiste destitué le 3 juillet, à renoncer à la vio-lence. Une coalition de groupes islamistes favo-

rables à Mohamed Morsi a appelé à une mobi-lisation de masse pour mardi et à convergerdès lundi soir vers «les bâtiments administratifsdes forces de sécurité» pour dénoncer «l'usagede balles réelles contre des manifestants paci-fiques» samedi.

Ces heurts, qui ont été les plus meurtriersdepuis la destitution du président Morsi, ontravivé les tensions entre les deux camps qui serejettent la responsabilité des violences.Dimanche, le Conseil de défense nationale,présidé par le chef de l'État par intérim AdlyMansour, a lancé une sévère mise en gardeaux manifestants promettant des «mesuresdécisives et fermes» s'ils «outrepassaient leurdroit à l'expression pacifique». L'armée a diffu-sé son propre avertissement tôt hier dans destracts adressés aux «honorables fils de lanation» lancés depuis des hélicoptères survo-lant le campement des pro-Morsi au Caire :«Nous vous appelons à ne pas vous approcherdes installations ou unités militaires, aidez-nousà protéger votre sécurité.» Mais les pro-Morsisemblent déterminés. Ils ont appelé à une

marche aujourd’hui réunissant «un million demanifestants» sous le slogan «les martyrs ducoup d'État». Cet appel à manifester faitcraindre une nouvelle flambée de violencesalors que plus de 300 personnes sont mortesdans les troubles en Égypte en un peu plus d'unmois.

Outre l'attaque de samedi, les violencespolitiques ont fait deux morts et une trentainede blessés dimanche parmi les pro-Morsi. Unofficier de police, blessé dans les violences desamedi, a succombé hier, alors qu'un soldat aété tué dans la nuit de dimanche à lundi dans leSinaï, région en proie à une rébellion larvée etoù 10 militaires ont été tués depuis le début dusoulèvement contre M. Morsi.

Par ailleurs, Catherine Ashton a eu de pre-miers entretiens avec les nouvelles autorités,notamment le vice-président aux Affaires inter-nationales, Mohamed El-Baradei. Elle devaitégalement rencontrer des responsables desFrères musulmans dont est issu M. Morsi ainsique des responsables du mouvement Tamarrod(rébellion), à l'origine des manifestations

monstres du 30 juin qui ont précédé le coupmilitaire ayant destitué M. Morsi. Mme Ashton aaffirmé dans un communiqué qu'elle appellerait«à une transition (..) englobant les Frèresmusulmans». Le secrétaire général de l'ONUBan Ki-moon a pour sa part averti que chaquemort rendrait plus difficile la sortie de crise et lesecrétaire d'État américain John Kerry s'estdéclaré «très inquiet».

Les partisans de M. Morsi ont affirmé, parl'intermédiaire d'un porte-parole des Frèresmusulmans, qu'ils accepteraient «toute initiati-ve, pourvu qu'elle soit fondée sur la restaurationde la légitimité et annule le coup d'Etat».

La coalition islamiste et une source de laSécurité ont par ailleurs fait part de l'arrestationd'Aboul Ala Mady et Essam Soultan, présidentet vice-président du parti Wasat, dimanchematin par les autorités. Selon l'agence officielleMENA, les deux dirigeants du Wasat faisaientl'objet d'une enquête pour incitation à la violen-ce et au meurtre. Cette formation islamistemodérée est partie prenante des manifestationréclamant le retour au pouvoir de M. Morsi.

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Le Soird’Algérie Contribution Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 6

LES MUTATIONS

Leçons du passé Le rappel de ces conditions vise à

mentionner l’un des facteurs d’apparitionde la solution de rechange qu’est l’Islamsous le slogan de «l’Islam est la solutionde salut» du tourbillon de la décadence.Ainsi, une certaine catégorie de per-sonnes démunie a trouvé des valeursrefuges en l’Islam pour éviter la détério-ration et l’égarement. Suite à cela, il y aeu un tourbillon et une dégradation plusdangereuse, à savoir la tragédie natio-nale, avec toutes les victimes tombéesparmi l’élite et les gens ordinaires inno-cents. Les dessous de cette tragédien’ont pas pas été dévoilés à ce jour, etses complications continuent à affecterles scènes politique et sécuritaire. Leplus important est que l’Algérie, tantl’Etat que la société, en est sortie épui-sée et a évité de justesse une guerrecivile dévastatrice ainsi que la tutelleétrangère qui aurait anéanti tous lesacquis de la révolution tant à l’intérieurqu’à l’extérieur.

Les changements rapides qui sur-viennent sur notre scène politique ainsique la situation mondiale actuelle ont, enréalité, un impact direct sur ce que nousfaisons et ce que nous ne faisons pas ; ilest alors facile pour celui qui s’intéresseau nouvel ordre mon-dial, dont les règlessont posées par lesgrandes puissancesmondiales, de consta-ter que la démocratien’est plus une ques-tion interne propre àchaque pays, puisqueces grandes puis-sances se sont donnéle droit de juger lespratiques démocra-tiques et de noter lespays en développe-ment sur l’échelle dela démocratie selon latransparence et l’hon-nêteté des élections, des referendums etdes mécanismes qui les régissent et dejuger l’application des normes devenuesmondiales ou universelles. L’invitationdes observateurs étrangers d’instancesofficielles et d’organisations non gouver-nementa signifie implicitement l’accepta-tion de subir l’examen relatif à l’applica-tion de ces mécanismes, depuis ledébut jusqu’à la fin de l’opération, et lepays qui refusera sera alors mis sur listenoire ou tout au moins les résultats deses élections seront remis en question etil sera probablement classé parmi lespays défaillants ou Etats voyous (roguestates) par la communauté internationa-le qui reçoit les ordres d’un nombreréduit de capitales qui associent ladémocratie au libéralisme, jugeant quel’une ne peut être sans l’autre.

9/Il est connu que le contrôle de lapratique démocratique et le classementdes pays sur ou en dehors de sa liste estsoumis aux intérêts du bloc libéral,lequel en a exclu, durant la guerre froide,les pays socialistes, telles que l’ex-Union soviétique et un certain nombred’entre eux nommés Républiquesdémocratiques et socialistes; certainescontinuent à être considérées commeétant en période de stage et de forma-tion plus de deux décennies après la dis-

parition de la menace marxiste-léniniste.Le bloc libéral n’a rien fait pour mettre lapression sur la Turquie et la Grèce, àl’ère des généraux et des colonels, ni surl’Espagne de Franco, ni sur le Portugalde Salazar, ou sur la majorité des paysde l’Amérique latine qui ont été gouver-nés par des militaires tyranniques qui nedifférent en rien de Staline, ni sur lesautres pays alliés et sbires de l’OncleSam et qui, durant toute leur histoire,n’ont su ce que sont les élections et la vieparlementaire et où le pouvoir est hérédi-taire en vertu du droit divin.

L’Algérie a choisi, juste après la nou-velle naissance de la République en1963, le nom de République démocra-tique et populaire qui dérive en fait de ladéclaration du 1er Novembre et non pasd’autres modèles de l’Est et de l’Ouest,car notre pays n’a participé ni à une guer-re froide ni chaude entre les deux blocset les camps régionaux aux fins de domi-ner. Il est, de ce fait, naturel que le pro-cessus prenne racine dans les principesde la révolution du 1er Novembre, ainsique de l’errata et l’erratum durant lessoixante dernières années, (nous savonsqu’il y a ceux qui proposent de se conten-ter de l’appellation de République algé-

rienne sans les deuxautres qualificatifs sus-cités et qu’il est essentielque l’Etat préserve sestendances démocratiqueet populaire).

La démocratie ne peuts’exercer d’une manièrenormale que dans lecadre d’institutions dontla légitimité est fondéesur le choix du peuple etdu pluralisme politique,participatif et consen-suel, et non pas sur lesmultiples entités à ten-dance unique qui nereflètent guère les forces

réelles de la société.

Démocratie : entre revendication etdifficultés de parcours

Le principe de la démocratie énoncéedans la déclaration du 1er Novembre1954, dont certains points sont introduitsdans les résolutions du Congrès de laSoummam 1956, a connu un certainnombre d’obstacles, de distorsions etd’échecs. Nous avons souligné, dans lapremière partie de cette approche, lesraisons et les complications de cetéchec, sans pour autant accuser ouacquitter personne, qu’il s’agisse desindividus ou des groupes en kaki ou encol blanc. Nous en rajoutons les trois fac-teurs suivants :

Premièrement : Privation de l’écra-sante majorité des Algériens de participerà la formation d’une société civile et poli-tique durant plus d’un siècle, tout au longde l’ère coloniale ténébreuse. Ils étaienten dehors du cadre de la citoyennetéavec une minorité d’Européens auxquelsétaient associés les juifs (après le décretCrémieux), alors que les communautés,protégées par les forces d’invasion etd’occupation, devinrent les citoyens quimonopolisaient à eux seuls les droitspolitiques, sociaux et économiques, etce, malgré la création des partis et des

associations durant l’émergence du mou-vement national, dont un volet eut com-mencé son activité en France, un autreprônait le projet réformiste tandis que letroisième était élitiste, et ce, jusqu’à lalibération et la naissance de l’Etat-nation.Le pouvoir d’avant-1962, voire le colonia-lisme n’avait d’autre souci que de confor-ter son emprise sur le pays et d’assurersa sécurité par les agents béni-oui-ouiqui causaient de nombreux tracas pourl’Armée et le Front de libération pendantla lutte armée, car une partie d’entre euxà infiltré le mouvement nationaliste.

Les Algériens sont restés prisonniersdans leur pays, ni citoyens ni étrangers,et afin de dissimuler ce statut ambigu,l’administration coloniale s’est servie dela comédie des élections Magellan pourexclure les citoyens et brider les militants,appelés le deuxième collège, de toutesles tendances politiques dans les déléga-tions financières et mêmeau sein de l’Assembléenationale française. Cettedernière était la tribune decertains militants pourdéfendre les droits desAlgériens, cependantrares étaient les fois qu’ilsy trouvaient des oreillesattentives.

Ces exclusion et alté-ration donnent probable-ment une explication par-tielle à la difficulté del’émergence d’une socié-té civile basée sur desorganisations, au servicedu citoyen et de l’Etat,qui ne se transformentpas en des parasites etne confondent pas entrel’Etat, qui est l’un desplus grands acquis de laRévolution, et l’objection à des erreurs,des aberrations et des abus commis pardes personnes au sein de cet Etat.

Deuxièmement : Difficulté de sedébarrasser de l’héritage de l’administra-tion coloniale fondé sur le fort centralisme(jacobinisme) appliqué, pendant long-temps, en France, contrairement auxautres pays européens. Après avoir anni-hilé tous les repères de l’administrationlocale de l’époque ottomane, tout demême rétrograde et totalitaire intéresséeprincipalement par le recouvrement desimpôts, dévasté la structure traditionnellela plus démocratique, qui était sous lasupervision des notables et des gensavertis appelés thajmaâth, azaba et ami-noukal, et assiégé les zaouïas, particuliè-rement celles suspectées d’être unepépinière de la résistance ; la nouvelleadministration n’a pas trouvé, après toutecette destruction matérielle et culturelle,un modèle d’organisation et de traitementadministratif autre que celui laissé par lecolonialisme dans notre pay, et ce,contrairement aux autres pays arabo-musulmans qui étaient sous protectorat etmaintenaient l’Etat sur le plan formel,même si le vrai pouvoir était entre lesmains de la puissance protectrice.

Troisièmement : Notre administrationémergente a estimé qu’il était inévitabled’apporter quelques amendements auxlois et aux règlements administratifs,hérités de l’ère coloniale, qui méprisaient

les «indigènes» considérés comme undanger imminent, et au mieux une nui-sance et des amas humains primitifs denature sauvage. L’infiltration, également,

de certaines tradi-tions coercitivesexercées par lemakhzen marocain àl’encontre des gensconsidérés commedes sujets du sultanou d’Amir Al-Moumi-nine, qui sont tenus àune obéissanceabsolue sans aucundroit de se plaindre. Ilest du devoir deloyauté envers nosfrères marocains delouer leur soutien à larévolution, et derendre hommage audéfunt roi Moham-med V qui est trèsrespecté par les Algé-riens ; ces derniers,en dépit du joug colo-

nial, manifestèrent en 1955 contre sonenvoi en exil Ces traditions qui sont auxantipodes de l’expérience algérienned’avant-guerre (occupation colonialiste)et d’après-guerre (la révolution et l’indé-pendance) ont eu un grand impact. Eneffet, les citoyens n’ont pas ressenti,dans la vie quotidienne, un changementsérieux dans le traitement avec les ser-vices administratifs malgré les nom-breuses séances consacrées à la réfor-me qui demeurent lettre morte. Car lescorrompus de la nomenklatura et lesréseaux de prédateurs se sont propagésautour de l’administration et parfois dansson cœur bureaucratique, à la fois dansle secteur public et privé. Il est donc para-doxal que le suivi, le contrôle et la sanc-tion se sont effectués avant la divulgationde l’affaire El Khalifa Bank, uniquement àl’encontre des responsables dans le sec-teur public sans atteindre le secteurprivé, alors qu’à l’intérieur de celui-cinichent quelques affairistes dont le seulsouci est le gain rapide à côté d’unemajorité d’hommes et de femmes hon-nêtes et performants.

Sécurité nationale et risques de désta-bilisation interne

Nous nous focalisons maintenant surla sécurité nationale, une des questionsprioritaires vu les dangers, aussi bien del’extérieur que de l’intérieur, qui nousguettent.

Par Dr. Mohamed Larbi Ould-Khelifa

Chercheur universitaire

Les risques, qui ont guetténos frontières depuis 1963 sesont accentués vers la moitié

des années 1970 pourensuite devenir une vraie

menace suite à la campagnede l’Otan en Libye ; et là,

réapparaît le plan colonial deséparer le Sud du reste de

l’Algérie. En effet, lesmécanismes de ce plan,

soutenu naïvement durant laguerre de libération par un

leadership dépassé parl’histoire (la Djamahirya d’El

Keddafi), ce pays voisinauquel nous sommes

reconnaissants peuvent êtrerénovés mais les visées deséparation demeurent les

mêmes.

Nous trouvons de tellestergiversations dans le

Congrès mondial amazighe,le Mouvement pour

l’autonomie de la Kabylie etle Gouvernement provisoirekabyle, dans les émeutes quise produisent parfois entre

les Mozabites et lesChaâmbas, et dans les

protestations qui s’élèventau Grand Sud pour

revendiquer des droitslégitimes dont quelques-

unes ne sont que desmanipulations.

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Il est constaté que, depuis le débutde ce siècle et contrairement aux décen-nies précédentes, les sources de mena-ce sont devenues parallèlementinternes-externes. Nous disons, sanséquivoque, que la question du chaosconstructif n’est plus un projet en coursd’expérimentation chez les stratègesaméricains et leurs alliés principaux del’Otan, il est en effet mis en œuvre avecsuccès en Somalie déchirée par uneguerre sans fin, au Congo (Kinshasa)qui n’est pas encore sorti du tourbillon,en Irak qui est noyé dansdes conflits ethniques etconfessionnels entre lesArabes, les Kurdes, leschiites et les sunnites. Ilrisque d’être segmentéet il semble déjà horsjeu.

En Egypte, la dissen-sion ne cesse de s’ag-graver entre les copteset les musulmans ainsiqu’entre les mouvances salafistes djiha-distes et non djihadistes, d’un côté et leslibéraux, d’un autre, ou entre les laïcs etles courants islamistes modérés. Laflamme d’autres mouvances intégristesdévore la Syrie laïque où l’on assiste àun duel occulte qui semble jusqu’à pré-sent souple entre, d’un côté, la Russie etl’Iran, et d’un autre, l’Occident et ses tri-butaires.

Les insurgés revendiquent ouverte-ment l’intervention étrangère tandis quele président El Assad préfère mourir querenoncer au pouvoir.

La Tunisie, qui a renversé un régimeen affection mutuelle avec l’Occident quia protégé les dictateurs et les corrompusjusqu’à la dernière minute, risque de senoyer dans le chaos. Cette situationavertit que le peuple va regretter la chutedu système déchu. L’état de ces pays nediffère nullement de ce qui se passe auBahreïn et au Yémen à l’exception del’aspect relatif au conflit avec l’Iran.

Dans ces deux pays, le Premierministre est resté au pouvoir près d’undemi-siècle ou d’un tiers de siècle, sanspour autant subir une quelconque cri-tique ou avertissement. Le Pakistan,ancien allié de l’OTAN, n’est pas épar-gné de la déstabilisation, de la violationde ses territoires et de l’incursion en sesespaces aériens lors de la guerre contreAl-Qaïda en Afghanistan. Sa puissancenucléaire ne lui a accordé aucun privilè-ge par rapport à son voisin l’Inde.

Par ailleurs, les restes du territoirepalestinien sont exposés à la dissolutionde l’intérieur en se préoccupant deconflits des factions et à l’instrumentali-sation d’une cause juste pour tirer desbénéfices financiers, alors que le peuplepalestinien est victime d’homicide, d’in-carcération et de déplacement forcé.

Il fait face aux atrocités commises parl’entité sioniste avec patience et résis-tance au moment où certains de ses lea-derships attendent le recouvrement desdroits usurpés depuis 1948. Le monde etles organisations internationales, à leurtête l’ONU, ne bougent pas d’un poil.

Le monde arabo-musulman, quant àlui, n’a droit qu’à un long silence suivi dequelques bêlements polis en guise decondamnation pour ne pas être accabléde reproches. Il est devenu normal que

les leaders et les citoyens voient le dra-peau israélien flotter à quelques mètresdu siège de la Ligue arabe et sur la terrede ce qu’est appelé le cœur de l’arabis-me, Le Caire de Mu’izz. En effet, il nereste de l’arabisme, après les défaitesde 1948, de 1967 et celle de 1973, queles poèmes élégiaques composés parMahmoud Darwich et ceux romantiquesde Nizar Kabbani.

La question de la sécurité nationaleconstitue l’intérêt fondamental et perma-nent de l’Algérie. Elle est, au début de

cette décennie, à latête de toute autrepriorité, et elledemeurera une causenationale qui doitfaire, à l’heure actuel-le et à long terme,plus d’unanimité detout un chacun quelleque soit sa position etquels que soient lespartis et les ten-

dances idéologiques et les raisons duconflit entre elles. Car le plan qui vise àredessiner à nouveau la géographie dela région est en plein essor. Il serait naïfde faire confiance aux slogans tout letemps répétés à propos d’un Maghrebarabe, que d’autres préfèrent qualifier deGrand, ou de prêcher le croissant fertile,le Conseil de coopération, le mondearabe ou la coopération islamique, sinous négligeons le plan du nouvel ordremondial et son projet fondamental quicible l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Mena) ainsi que la distributioningénieuse des rôles dans ce plan enta-mé par les stratèges à l’ère de l’ancienprésident américain Richard Nixon. Ceplan appelé victoire sans guerre (Avicto-ry Without War), est qualifié par l’ingé-nieur de la politique étrangère américai-ne, Henri Kissinger, de l’effet domino.

La question n’est donc qu’un jeu dontles règles sont définies d’une façon uni-latérale, elle ressemble à un spectaclesolo (one man show).

L’Otan a bénéficié de l’effondrementde l’Union soviétique et du recul de sadomination dans son premier champvital, qu’est l’Europe de l’Est. Cette pertese traduit actuellementpar l’action-réaction deMoscou qui tente demaintenir les derniersaxes de son bouclierdéfensif, d’où sesréserves sur ce qui s’estpassé en Libye, et parti-culièrement sa positionpar rapport au conflit enSyrie et dans les pays du«printemps arabe», telsqu’ils sont appelés parles pseudo-profession-nels des médias. Cettemouvance est une autrefacette du chaos constructif qui ne pro-duira, éventuellement, rien qui pourravéritablement délivrer ces pays de la dic-tature, de la corruption et de la dépen-dance aveugle.

Il est de la mystification d’affirmerque ces révoltes emmèneront un «mahdimontadar» (le guide attendu) ou un sau-veur, car aucun changement ne peut seproduire en dehors de fortes institutionsbasées sur la confiance des citoyens

sans pour autant abdiquer les intérêts etla souveraineté nationale de l’Etat.Nous ne détaillerons pas davantage lasituation de la région arabe que l’intel-lectuel américain d’origine palestinienneEdward Saïd qualifie d’une balle entreles pieds des joueurs étrangers et tousles buts sont marqués dans son filet. Lesrisques, qui ont guetté nos frontièresdepuis 1963 se sont accentués vers lamoitié des années 1970 pour ensuitedevenir une vraie menace suite à lacampagne de l’Otan en Libye ; et là,réapparaît le plan colonial de séparer leSud du reste de l’Algérie.

En effet, les mécanismes de ce plan,soutenu naïvement durant la guerre delibération par un leadership dépassé parl’histoire (la Djamahirya d’El Keddafi), cepays voisin auquel nous sommes recon-naissants peuvent être rénovés mais lesvisées de séparation demeurent lesmêmes.

Nul n’ignore que la France coloniale atenté, jusqu’au dernier souffle, de sépa-rer le Sud algérien du reste du territoiresous la forme d’unroyaume ou d’unensemble de faux émi-rats sous sa protection.Plusieurs preuves affir-ment la relance de ceplan à partir du Mali, oùs’accentue la manipula-tion de la question desAzawads, l’attisement duconflit entre les Touareg,les Arabes et les Noirs,et le dénigrement d’unIslam qui ampute lesmains des coupables et leur inflige desflagellations dans les marchés, alors queces agissements n’existaient pas aupa-ravant au Mali. Ceux qui pratiquent unetelle diffamation de l’Islam sont très pro-bablement des mercenaires sous l’ap-pellation d’Aqmi. C’est la raison pourlaquelle les pèlerinages vers le Sud denombreuses délégations parlementairesne doivent pas faire de ce dernier uneproie pour les prédateurs, à l’image dudicton populaire «ers edhib» (la fête duloup).

Le Sud doit plutôt donner l’exempledu vieil homme quiaffronte les vaguesdans le roman d’Er-nest Hemingway, ourefléter l’image véhi-culée dans le romanle Vent du Sud dudéfunt Benhedouga.

Nous devonsconsidérer ce qui sepasse au Mali, auSahel, au Soudan, enLibye exposée elleaussi au démantèle-ment, et dans larégion africaine, qui a

oublié un de ses militants PatriceLumumba, victime de l’impérialisme quia fait de lui une leçon pour ceux qui refu-sent de se soumettre à la tyrannie dubloc occidental, des mises en gardestrès dangereuses pour l’unité nationalede notre peuple et territoire. Or, certainspolitiques faibles de personnalités, fasci-nés par les dispositifs et agences de lastratégie «diviser pour mieux régner»peuvent profiter de cette situation afin

d’attiser les conflits ethniques entre lesAmazighs et les non amazighs sous l’éti-quette du régionalisme et du confession-nalisme erroné. Cependant, tous lesAlgériens : Amazighs, Arabes, Sanhaja,Zénata, Banou Hilal cohabitaient, à tra-vers l’histoire, en parfaite harmonie touten préservant leurs particularités cultu-relles. Ils sont musulmans : sunnites etibadites, unifiés par l’Islam et l’histoire, etils ne se sont guère divisés par telle outelle confession. La cohésion entretoutes ces catégories s’est renforcéegrâce à l’élément unificateur qu’est lalangue arabe, préservée par les Algé-riens à travers tout le territoire, et ce,sans marginalisation des dialecteslocaux parler la langue amazighe.

Elle constitue un accès à la moderni-sation de notre pays et de toute larégion, si elle est prise en charge parl’élite intellectuelle et politique, selon ceque le philosophe algérien MohamedArkoun appelle les trois D (en arabe, din,dounia, daoula du philosophe cité), àsavoir, la langue de la religion, de l’Etat

et de la vie. Il est tout à fait

naturel qu’elle soit etqu’elle demeure notrelangue nationale etofficielle, loin de toutequestion ethnique etcommunautariste,comme elle doit resterà l’abri de toute idéo-logisation et de lea-derships régionalisteset isolationnistes quisont probablement

outrepassés tant par l’histoire que parl’avenir. Néanmoins, nous n’avons aucu-ne intention ni de satisfaire ni d’irriter quique ce soit.

Ce que le palais marocain a entrepris(l’officialisation de la langue amazighe etde tifinagh pour unique graphie) n’estpas forcément un modèle de démocratielinguistique pour autrui.

Nous avons déjà évoqué ce pointdans deux communications, la premièreà Boumerdès en 2007 autour de l’ensei-gnement de tamazight et son alphabet,et la deuxième à l’université de MouloudMammeri en 2012, lors d’un hommagerendu par le recteur de l’université et lelaboratoire d’études linguistiques. Noustrouvons de telles tergiversations dans leCongrès mondial amazighe, le Mouve-ment pour l’autonomie de la Kabylie et leGouvernement provisoire kabyle, dansles émeutes qui se produisent parfoisentre les Mozabites et les Chaâmbas, etdans les protestations qui s’élèvent auGrand Sud pour revendiquer des droitslégitimes dont quelques-unes ne sontque des manipulations. Mais la naturen’a-t-elle pas du vide ? Nous devons rap-peler, ici, la question des Touareg, quiont longtemps fait objet d’évangélisation,d’infiltration et de polarisation par lesautorités coloniales.

A cet égard, nous avons consacré, il ya de cela trois ans, une étude socio-his-torique dans une institution nationale, àla communauté des Touaregs, attachéeà son algérianité et fière de sa contribu-tion à la libération de la patrie.

M. L. O. K.(A suivre)

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 7SOCIO-POLITIQUES

et perspectives d’avenir

La Tunisie, qui a renversé unrégime en affection mutuelleavec l’Occident qui a protégé

les dictateurs et lescorrompus jusqu’à la dernière

minute, risque de se noyerdans le chaos. Cette situation

avertit que le peuple varegretter la chute du système déchu.

Il est donc paradoxal que lesuivi, le contrôle et la sanction

se sont effectués avant ladivulgation de l’affaire El

Khalifa Bank, uniquement àl’encontre des responsablesdans le secteur public sansatteindre le secteur privé,

alors qu’à l’intérieur de celui-ci nichent quelques affairistesdont le seul souci est le gainrapide à côté d’une majorité

d’hommes et de femmeshonnêtes et performants.

Le pouvoir d’avant-1962, voirele colonialisme n’avait d’autre

souci que de conforter sonemprise sur le pays et

d’assurer sa sécurité par lesagents béni-oui-oui qui

causaient de nombreux tracaspour l’Armée et le Front delibération pendant la lutte

armée, car une partie d’entreeux à infiltré le mouvement

nationaliste.

(4e partie)

Page 8: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Le Soird’Algérie Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 8Contribution

Des candidatures pourles prochaines prési-dentielles, prévues enavril 2014, se décla-rent d’Algérie, deFrance et même deSuisse. A croire que ladémocratie algérienneest transfrontalière.

Autre curiosité, ces candidatsne sont affiliés à aucun parti dontle nombre est pourtant excessif.Une grande nouveauté : à l’excep-tion d’Ahmed Benbitour, les postu-lants déclarés sont binationaux.L’importation des présidents est-elle à l’ordre du jour ? Ou bien secrée sournoisement un mouve-ment : présidents sans frontièreset accessoirement sans parti ? Lepaysage politique est appelé àchanger quel que soit l’heureux élude 2014.

Dans le sillage des premierssoubresauts des printempsarabes, comme réaction oucontremesure, le Président,Abdelaziz Bouteflika, dans sondiscours du 15 avril 2011, annon-ce : «Il sera procédé à une profon-de révision de la loi électorale.Cette révision doit répondre à l’as-piration de nos concitoyens à exer-cer leur droit électoral dans lesmeilleures conditions, empreintesde démocratie et de transparence,afin de choisir leurs représentantsdans les assemblées élues.» Dansla foulée est proclamée une nou-velle révision constitutionnelle.Une lecture trop rapide et trop

conciliante de ce discours peutesquisser une comparaison avecle fameux : «Je vous ai compris.»

Difficile de ne pas dresser unparallèle avec le discours deChadli du 10 octobre 1988, qui plu-sieurs centaines de morts plustard, sur un ton solennel, annonceune révision de la Constitution quijalonnera le chemin du multipartis-me. En réalité, ces discours peu-vent se résumer en : «Vous n’avezrien compris.» Mais qui cherchevraiment à comprendre pourquoides pauvres vivent dans un paysriche ? Pourquoi les partis poli-tiques remplacent des ambitionspersonnelles par des idées ? Lesréponses sont trop claires pournécessiter une profonde réflexion.Reste à savoir comment endiguerles causes profondes de cet immo-bilisme politique.

Les partis soutiennent l’actionprésidentielle quand ils ne lui ser-vent pas d’alibi. De ce fait, les diri-geants en l’absence d’un marchépolitique ouvert, ne sont pointsanctionnés par les urnes. Mêmeun ministre peut faire une brillantecarrière sans être obligé de croiserun électeur potentiel.

Le FLN de l’indépendance estdevenu le parti du pouvoir sansl’exercer véritablement.

Les nouveaux partis post-Octobre 1988 ou post-printempsarabe sont loin d’être des partis decontre-pouvoir. Attardons-nous surce paysage politique où pullulentdes partis autant que les champi-gnons de septembre.

Plus d’une soixantaine de par-tis encombrent l’espace politique.Pour certains, leurs fondateurs

souvent à la recherche d’une noto-riété perdue ou à construire, secontentent de faire figurer leursnoms sur le récépissé de lademande d’agrément, documentreprésentant l’acte de naissancedu parti.

L’autre effort fourni par les fon-dateurs de partis, est de trouver unanagramme. Il suffit alors de lais-ser traîner des mots ou des qualifi-catifs comme : démocratie, natio-nale, algérien, république… à l’ins-tar des «start-up» de l’internet quise dotent des inévitables «pointcom» ou les célèbres «www» àleur raison sociale.

Qui se souvient du MPR,Mouvement pour la République ?Initié par Saïd Sadi, alors prési-dent du RCD, lors des états géné-raux des patriotes républicainstenus le 10 novembre 1993, leMPR est très vite rebaptisé parl’humour algérois en unMouvement Pour Rien.

Nombreux sont les partis àconnaître une croissance accélé-rée voire contrenature à l’imagedes poulets élevés aux hormones.Pour rappel, en argot pouletdésigne un policier. Qu’en est-ilalors pour le MPA, Mouvementpopulaire algérien, ou encore pourle TAJ, Tajamou Amel Jazaïr ?Parmi la trentaine des partisagréés après le printemps arabe,ces deux partis, MPA et TAJ, sontles seuls à être dirigés par desministres en fonction. Le premieren affichant sa plus grande priori-té, en l’occurence la constructiond’un Etat de droit, reconnaît invo-lontairement que la justice ne pré-vaut pas vraiment dans l’Etat algé-

rien. Ce qui n’a pas empêché sonleader, Amara Benyounès, dedéclarer que le chef de ce mêmeEtat, Bouteflika, est : «Le seulcapable de garantir la démocratiedans notre pays.» Il s’est claire-ment prononcé en faveur d’unquatrième mandat, certes avantles épisodes du Val-de-Grâce etdes Invalides. Alors que le partiTAJ, fondé par Amar Ghoul, a,comme couronnement de sa gran-de œuvre, déroulé le bitume d’unbout à l’autre du pays. S’ouvrealors une autoroute pour ses ambi-tions.

Transfuge du MSP, parti isla-miste mais domestiqué, AmarGhoul se laisse entraîner par unecurieuse inflation du langage.Selon lui, le TAJ suit la trace duFLN, version 1er Novembre 1954 :«(ce FLN) avait rassemblé l'en-semble des courants nationalistesen vue de la guerre d'indépendan-ce. Nous voulons agglomérer tousles courants de pensée qui traver-sent la société en vue de la réali-sation d'un seul objectif : faire del'Algérie un pays prospère et lea-der», a-t-il déclaré le 21 septembre2012, lors du congrès inaugural.

Hormis le fait qu’ils soientministres dans le même gouverne-ment, ces deux leaders de cestoutes jeunes formations politiquesont d’autres points communs : ilssont jeunes, titulaires de doctoratsdélivrés par des universités étran-gères.

A défaut d’être binationaux, ilssont biculturels. Aussi, ils sont,tous les deux avec Bouteflika«friendly». Finalement à quoi ser-vent les partis politiques ? Ils n’ont

certes pas le même poids maisconstatons, qu’après la victoiremassive du FLN aux dernièreslégislatives, le Premier ministredésigné n’est adhérent à aucunparti. Peut-être était-il encarté d’of-fice au parti unique à l’époque où ilétait chef de daïra ? C’est peu.Toutefois, dans un système poli-tique figé, le FLN reste la valeurrefuge.

La majorité des électeurs réelsont voté pour le parti du 1er

Novembre depuis cinquante ans.Les abstentionnistes que l’on ima-gine majoritaires, n’ont fait quedonner la victoire au candidatadoubé par le FLN. Ce dernierreste un grand électeur.

En attendant 2014, les poli-tiques se mettent au garde-à-vousdevant les jeunes loups du pouvoirdont certains risquent, peut-être, lagarde à vue.

N. B. E.M.

Des partis, des ambitions. Et les idées ?Par Naoufel Brahimi El Mili

Tu nous as quittés il ya huit ans, à la fleurde l’âge ! C’était le 2août 2005. Tu venaisde livrer ton derniercombat à l’âge de 66ans.

S’il y a bien un trait de génie àte reconnaître cher camaradeHachemi Cherif, c’est celui d’avoireu l’intuition de saisir très tôt cequ’est l’islamisme politique, del’avoir identifié d’emblée commeun mouvement fasciste à placerau rang de premier ennemi avantde le cerner sérieusement et de lemettre à nu par tes nombreusescontributions. Tu aimais nous lerappeler : l’islamisme est un can-cer dont les métastases sont ful-gurantes. C’est pourquoi, sanslésiner, le seul remède est l’éradi-cation !

Tes analyses, à contre-courantde celles qui étaient en voguedans les années 90, étaientaccueillies par une moue trèssignificative : alors que tu décri-vais le monstre tel qu’il était, sansfard et sans concession, d’aucunspensaient que tu versais dansl’alarmisme et le pessimisme.Aujourd’hui, aucun pays de cultu-re musulmane n’en est épargné etsa menace se fait sentir y comprisen Europe et en Amérique

Dans ton livre, Modernité :enjeux en jeu, paru en 1993, tu

écrivais avec beaucoup de lucidi-té en anticipant sur les évène-ments :

L’intégrisme est totalitaire ence qu’il propose une conceptionnon seulement globalisante dumonde et de la société, mais uneconception totalement hermé-tique. Il tend, par ses effets struc-turants, à intégrer toute la sociétédans sa conception, à l’y sou-mettre entièrement, à la sou-mettre à son moule. Il veut chan-ger la société.

Non seulement, il s’interdit toutemprunt, mais il tend à diaboliseret empêcher tout emprunt exté-rieur à lui considéré comme«intrusion».

Et de rajouter, animé de laradicalité qui a toujours exalté tavision politique : Ce n’est pas laquestion du pouvoir qui est fonda-mentalement ni principalement enjeu, mais la question de l’Etat, deson contenu et sa forme.

Ainsi, les enjeux étaient claire-ment mis en évidence et les ques-tions essentielles posées : ne pass’attaquer à la surface des chosesen se cantonnant au changementdes hommes qui sont auxmanettes du pouvoir mais refon-der l’ETAT et ses institutions pourles inscrire dans une perspectivemoderniste et permettre à lasociété algérienne de s’ouvrir auxvaleurs universelles.

La formule qui t’a permis dedéfinir la nature de l’Etat algérien

est particulièrement percutante :l’Etat pour être démocratique

doit être laïque et pour être laïqueil doit être démocratique.

Conséquent avec toi-même, tuas été de ceux qui ont appelé à nepas cautionner «l’enterrement del’Algérie», c'est-à-dire les législa-tives suicidaires de décembre1991 et à exiger l’arrêt du proces-sus électoral.

Ton éclairage a eu un trèsgrand écho dans «la famille quiavance». L’attitude républicainede l’ANP a arrêté net l’ascensionmétéorique du FIS et permis desauver une Algérie tenue en jouepar le terrorisme islamiste.

Je sais que tu aurais applaudides deux mains pour apporter tonsoutien à l’Égypte, à son peuple età son armée en lutte contre la dic-tature et la barbarie des Frèresmusulmans. Repose en paixcamarade ! Ton message a étéentendu jusqu’au bord du Nil !

Malheureusement, en Algériele système continue d’ignorer etde mépriser le peuple et ne tireaucune leçon des épreuves pas-sées.

Complice des islamistes, ilbarre la voie à toute velléitédémocratique mais ne se rendpas compte qu’il est en train deréunir tous les ingrédients à ladéflagration du pays.

Amère comme le chemin del’exil, la jeunesse est jetée sur lesvoies de l’incertitude. Ce peuple

qui eut le privilège d’étendre l’au-ra de son pays jusqu’à des limitesinsoupçonnées doit-il, encore unefois, rater sa chance de vivre plei-nement son siècle ? L’Algérie atrop donné pour rester piégéedans les nasses d’un système quin’en finit pas d’agoniser.

Par ton courage et la pertinen-ce de tes analyses, tu as su ouvrirles portes de l’avenir en renver-sant les murs du passé. Tu lesavais mieux que quiconque :quand les religions s’installentdans l’espace public et se sou-mettent aux caprices deshommes, elles entraînent la mort

de la culture et de la civilisation.C’est la raison pour laquelle, tu asmilité toute ta vie pour une Algériede citoyens armés d’uneconscience claire soudés par l’in-térêt suprême, en un mot pourune République laïque. Hachemi,tu n’avais qu’un rêve : semer lalumière dans les yeux du peuple.

La mort a replié ses ailes surtes yeux mais tu demeureras à viela sentinelle de notre Révolution !

Une gerbe de fleurs sera dépo-sée en ton hommage ce vendredi2 août 2013 à 11 heures au cime-tière de Miramar.

Le Bureau National du PLD

HACHEMI CHERIF !

Ton message a été entendu jusqu’au bord du Nil !

Page 9: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Gérée par Magro, une entrepriserégionale de distribution des produitsagro-alimentaires, le marché de grosdes fruits et légumes de Attatba a unevocation régionale, au sein duquelévoluent plus de 176 carreaux degrossistes-mandataires, répartis en52 blocs de 80 m2, 60 m2 et 40 m2.

Outre la dotation d’une mercurialequotidienne des prix, outil par excel-lence de la transparence des prix à laconsommation, ce marché de grosdispose d’une capacité frigorifiquede stockage de 2 520 m3 et d’un par-king de 1 000 véhicules.

Mais le fait majeur dans ce mar-ché de gros, c’est son flux de tonna-ge quotidien qui évolue entre 900 à 2400 tonnes de fruits et légumesaccueillis quotidiennement, tandisque la moyenne mensuelle est de24 000 à 51 000 tonnes de produits

agricoles transitant par ce marché.«En 2012, 450 000 tonnes de pro-duits agricoles ont été admis dans cemarché», a affirmé son directeurgénéral qui ajoute que «le flux devéhicule est de 2 500 à 4 000 quitransitent quotidiennement ainsi que5 000 à 10 000 personnes par jour».Ce responsable précise que le chiffred’affaires brassé est de 15 milliardsde centimes et générant annuelle-ment 3 000 emplois à l’intérieur dumarché en manutentionnaires etcharretiers. Le marché de gros deAttatba constitue avec les marchésde Boufarik, de Rovigo et des Hallesd’Alger, le triangle utile agricole de laMitidja par lequel transite la quasi-majorité des transactions de produitsagricoles. Les marchés de gros deBoufarik, de Rovigo et d’El Harrach,ainsi que les Halles centrales d’Alger

font aussi appel aux approvisionne-ments d’appoint fournis par le mar-ché de gros de Attatba, compte tenudu fait que ce dernier est alimenté parles producteurs agricoles deDamous, de Gouraya et deMenaceur. Sachant que le projet demarché de gros de Cherchell estdétourné pour être transformé ensupermarché. Il convient de signalerpar ailleurs, qu’en marge de la visitede travail effectuée à Tipasa récem-ment, M. Benbada, le ministre duCommerce a mis à l’index certainsaléas à l’origine du dysfonctionne-ment de l’activité commerciale. «Laproduction agricole a baissé de plusde 10 fois en 20 ans, tandis que lesinfrastructures commerciales sontrestées en l’état. La production agri-cole, qui est estimée aujourd’hui à130 millions de quintaux, transite par40 marchés de gros, dont la surfacetotale n’excède pas 40 hectares ; orla norme de la FAO fixe entre 40 à 50millions de quintaux cette productionagricole ; le surplus supporté par ces40 marchés algériens est en dépas-

sement de 60%», a déclaré leministre, qui ajoute que «devant ceconstat, des mesures d’urgence ontété adoptées, notamment la réalisa-tion de nouveaux marchés de grosd’une superficie globale de 170 hec-tares dont 8 marchés auront à euxseuls plus de 40 hectares, et dépas-seront les superficies existantes».

Le ministre a révélé, en outre, que«ces marchés de gros seront locali-sés à Mascara avec 30 hectares, AïnDefla avec 12 hectares, Boumerdèsavec 30 hectares, Sétif avec 30 hec-tares, Guelma entre 15 à 30 hectareset Oued Athmania qui aura 20 hec-tares. Au sud-est du pays, un autrepôle commercial regroupera Ouarglaet Djelfa avec plusieurs autres locali-tés. Une opération pilote sera lancéeavec la wilaya de Boumerdès àKhemis El Khechna, où il sera propo-sé aux communes une gestion délé-guée tout en imposant un cahier descharges à respecter par les différentsopérateurs».

Larbi Houari

Le marché de gros des fruits et légumes de Attatba, situé à70 kilomètres d’Alger et à 30 kilomètres au sud-est du chef-lieude la wilaya de Tipasa, constitue une structure commercialemajeure de la Mitidja destinée au commerce et aux transactionsdes produits agricoles.

LE MARCHÉ DE GROS DE ATTATBA

Un apport majeur pour la régulation du commerce des fruits et légumes

Kamel Gaci - Béjaïa (Le Soir) -Les oppositions tous azimuts despropriétaires terriens et de certainescollectivités contre l’installation decarrières dans leurs localités et quiinterviennent à l’heure du grand lan-cement du chantier de la pénétrante,ont incité le premier responsable dela wilaya à organiser cette rencontreexceptionnelle qui a regroupé toutesles parties concernées : le présidentde l’APW, les directeurs de l’exécu-tif, des élus APW et les maires dontles municipalités sont situées sur latrajectoire de ces deux importantsprojets. De prime abord, HamouAhmed Touhami n’a pas caché sondésespoir face la situation qui pré-vaut dans la région, notamment leproblème de l’inexistence de maté-riau de base indispensable pour laréalisation du chantier en question,à savoir l’agrégat. A l’endroit desélus, le wali dira : «Vous êtes dansl’obligation de nous aider à rouvrir

ces carrières et à ne plus manifesterd’oppositions sur de tels projets, lecitoyen, vous devez le sensibilisersur cette autoroute qui n’est autreque l’ouverture sur le développe-ment de la région, qui souffre depuisdes décennies.» Outre le récurrentobstacle des oppositions, qui a faitl’objet d’une longue intervention dupremier responsable de la wilaya, leprojet de la pénétrante lancé il y aquelques jours depuis la villed’Amizour fait face aujourd’hui à unautre épineux problème, lié à l’ap-provisionnement en agrégats, selonle wali. Les besoins pour la réalisa-tion du projet sont estimés par legroupe chinois en charge des tra-vaux à 6,2 millions de tonnes d’agré-gat. «Des besoins que les carrièresen exploitation, une dizaine sur latrentaine de carrières recensées àtravers la wilaya, ne pourront enaucun cas satisfaire, les chiffres sonttrès loin des estimations», explique-

ra encore Hamou Ahmed Touhami àses invités. Ce dernier a exhorté lesdifférentes parties (élus, mouvementassociatif et l’administration) àconjuguer leurs efforts pour sensibi-liser les opposants à ces carrièrespour ne pas entraver l’activité desexploitants afin qu’ils puissentrépondre aux besoins pour la réali-sation de ce projet.

«Les mentalités doivent changer,aucun développement n’est possiblesans sacrifice. Le développent a unprix à payer. La population doit aussicomprendre et accepter certainsdésagréments pour le bien de leurwilaya et son développement. Il nefaut pas entraver l’activité de cescarrières indispensables pour la réa-lisation du projet de la pénétrantemais aussi du projet de dédouble-ment de voie ferrée entre Béjaïa etBéni Mansour» a déclaré le walidans son intervention. S’agissantdes expropriations dans le cadre decette pénétrante, le wali de Béjaïaqui s’est voulu rassurant quant auvolet dédommagement, réserveraune enveloppe financière de 810milliards de centimes pour leurindemnisation. «Nous comprenonsl’attachement des citoyens de cetterégion de Kabylie à leur terre maisils doivent savoir aussi que l’intérêtpublic prime avant tout», ajoutera

celui-ci, en précisant que l’adminis-tration voudrait favoriser le dialogueet la négociation avec les proprié-taires concernés par ces expropria-tions. «On veut surtout parvenir àune solution à l’amiable avec tousles propriétaires. On souhaite l’ad-hésion et la compréhension desopposants. L’autoroute doit passer. Ilfaut aussi prendre conscience quetoute personne qui s’oppose à la loidoit en assumer les risques et lesconséquences», avertit le wali.

Lors de cette rencontre, le wali aordonné tous les directeurs de sonexécutif à faire plus dans la souples-se et mettre fin à la bureaucratiedans la gestion des différents dos-siers liés auxdits projets.

Intervenant lors de la rencontre,Mohamed Bettache, président del’APW pour sa part, citera quelquesproblèmes liés à la gestion du dos-sier de la pénétrante, notammentcelui lié aux droits des municipalitéset des élus qui ne sont pas associésaux décisions des tracés et desindemnités. «Aujourd’hui, on doitavancer la main dans la main et nepas se regarder en chiens de faïen-ce. Nous aurions souhaité que lesélus soient de la partie avant touteétude ou toute décision afférentes àce genre de développement», dira-t-il encore. K. G.

Dépassé par la crise sans précédent qui touche le secteurminier de sa circonscription qui coïncide avec le lancement desdeux gigantesques projets de la pénétrante autoroutière et ledédoublement de la ligne ferroviaire, Hamou Ahmed Touhami ainvité le «Tout» Béjaïa, lors d’une soirée organisée à la salle desdélibérations de l’APW, à faire dans la sensibilisation pour sauverde tels ouvrages indispensables pour le désenclavement de larégion.

Le Soird’Algérie Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 9Le Soir du Centre

PROJET DE LA PÉNÉTRANTE DE BÉJAÏA

Le SOS du waliOUANNOUGHA(LES ISSERS)

Les citoyensattendront 2014pour étancher

leur soifLes quelque 10 000 citoyens

de la plus grande sous région deOuannougha, à environ 7 km dusud/est de la commune desIssers, (wilaya de Boumerdès)sont obligés de prendre leur malen patience pour pouvoir dispo-ser du liquide vital, l’eau en l’oc-currence. «Ils doivent attendre2014 pour être alimentés.» C’estla réponse du maire de la localitéà notre question.

Pour rappel, la population deOuannougha, Ghoumrassa, Bouider etIkadrithen n’ont eu aucune goute d’eaudans leurs robinets depuis novembre2012. Ces localités étaient alimentées,rappelons le, à partir de la grosseconduite venant de la plaine deTadmaït, dans l’ouest de la wilaya deTizi-Ouzou, pour desservir les régionsdu piémont entre Laâziv et Chabet ElAmeur en passant par Timezrit et lesud de la ville de Bordj-Menaïel.

Présentement, ces citoyens sontobligés de payer entre 1 000 et 1 500dinars la citerne, en galvanisé, de2 000 litres. Or comble d’ironie, leursmaisons ne sont situées qu’à 7 km ausud de la fameuse conduite venant deTaksebt pour déverser l’eau sur lesautres localités de Boumerdès et ache-miner une plus grosse partie vers Alger.

Par ailleurs, le groupe de citoyensqui nous a interpellé sur cet épineuxproblème, rappelle que le maire desIssers, Hamid Slimani, élu ennovembre 2012 sur la liste du RND,avait, une fois installé, promis de lerégler avant le 5 juillet 2013.L’engagement avait été pris, selon nosinterlocuteurs, lors d’une assembléegénérale de l’APC, et ce, à la suite del’intervention de Ahcène Zeghouane,élu de cette municipalité. «Je n’ai faitaucune promesse à ce sujet. La ques-tion de l’eau dépend du PSD (program-me sectoriel de développement ndlr).Les services de l’hydraulique m’ont ditque Ouannougha et les autres localitésalentours de Ouannougha serontprises en charge en 2014 et ellesseront alimentées à partir de la stationde dessalement d’eau de mer de Cap-Djinet», dira le maire au téléphone.

Dès lors, le citoyen assoiffé dans samontagne de Ouannougha ou d’uneautre localité, ne peut que se poser laquestion du devenir du programme desservices hydrauliques par lequel, cedépartement s’est engagé à couvrir enAEP toutes les localités, même cellesisolées, de la wilaya de Boumerdès ?

Abachi L.

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E D J E Z Z YDjezzy sponsor des majors de promotions de l ’Universi té de Bé jaïa

Djezzy, leader de la téléphonie mobile, a sponsorisé la cérémo-nie de sortie des majors de promotion de l’Université de Béjaïaqui compte 42 000 étudiants.A chacun des 20 majors de promo-tion, l’opérateur préféré des Algériens a offert une tabletteSamsung Galaxy Tab. Les récipiendaires ont été ravis par ces pré-sents d’une grande utilité en matière de communication.

Par ailleurs, un peu plus tôt dans la matinée, un expert de

Djezzy a donné une conférence sur la 3G devant une assistanceoù l’on notait la présence du wali de Béjaïa, du recteur de l’uni-versité ainsi que d’un certain nombre de personnalités. Cetteconférence qui a suscité un grand intérêt auprès du public a étél’occasion pour l’expert de Djezzy de mettre en relief l’apparte-nance de notre entreprise à un grand groupe international, lui per-mettant de bénéficier de son expérience dans le domaine de la 3

G et 4G. Rappelons qu’un certain nombre de cadres de Djezzyont été en formation 3G chez l’opérateur italien Wind qui en està la 4G.

Ravis par cette initiative et la qualité de l’intervenant, le waliainsi que le recteur de l’Université de Béjaïa n’ont pas manqué deremercier Djezzy pour son engagement citoyen et tout l’intérêtqu’elle porte aux universités algériennes.

www.facebook.com/djezzy

COMMUNIQUÉ Nedjma partenaire officiel du match amical CS Constantine-Espanyol de Barcelona

Dans le cadre de ses actions de soutien aux évène-ments sportifs, Nedjma est le partenaire officiel dumatch de gala entre le Club Sportif de Constantine(CSC) et le Club Sportif Royal Espagnol de Barcelone,RCD Espanyol de Barcelona.

Cette rencontre amicale prévue le mardi 30 juillet

2013 à 22h30 au stade Chahid Mohamed-Hamlaoui deConstantine sera retransmise en direct sur la chaîne 4 dela Télévision Algérienne (TV Tamazight).

El Reial Club Deportiu Espanyol de Barcelona est unclub sportif basé à Barcelone et évoluant en premièredivision espagnole. Il a été quatre fois vainqueur de la

Coupe du Roi (Copa del Rey), deux fois finaliste de laCoupe d’Europe (UEFA) et plusieurs fois champion dela région catalane.

Pour rappel, Nedjma est le sponsor officiel du ClubSportif de Constantine (CSC) depuis novembre 2011.

Nedjma Dima avec le football algérien.

Page 10: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Durant la soirée d’hier, plusieursquartiers au niveau du chef-lieu dela wilaya de Souk-Ahras ont vécujuste après le f’tour, vers 20h 10 descoupures d’électricité qui ont duréune heure. Cela s’est passé à lacité des 1 700 logements et celle du26 Avril et au populeux quartierappelé communément par les SoukAhrassiens «Jebenat el yehoud».

Comme toujours, la SDESonelgaz, pour se dédouaner decet impair, arguant avec le falla-cieux motif que «les récurrentescoupures de courant sont dues auxpics de chaleur qui a dépassé les

45 degrés à Souk Ahras, en sus,l’utilisation excessive des climati-seurs par les abonnés», omettantd’ajouter que le délestage et lesimpertinentes perturbations del’électricité endommagent le maté-riel électroménager tel que les réfri-gérateurs des ménages en sus desproduits emmagasinés dans les fri-gos. Comme chez nous les gensont les dents dures, un citoyen quinous a rencontré nous disait pour-quoi alors la Société de distributionde l’électricité faisant dans la sensi-bilisation «déclarent qu’il n’y aurapas de délestage cette année et

que l’été sera sans coupure», cequi a déchaîné l’hilarité de plu-sieurs passants qui étaient àl’écoute de notre discussion.

Certes, et il faut le reconnaître,la SDE fait de grands efforts pourépargner les millions d’Algériens deces récurrentes pannes techniquesd’électricité, en augmentant lenombre de transformateurs.

D’ailleurs Souk Ahras a bénéficiéau cours de cette année de 10 nou-veaux transformateurs mais audemeurant le délestage dure.

Le moins que l’on puisse dire estque le citoyen souffre d’une multitu-de de manques et c’est à l’Etat deles combler en jouant son rôle.

Barour Yacine

Dur de rompre le jeûne ou même de passer deux heures pen-dant une soirée ramadhanesque à la lueur de la bougie.

SOUK AHRAS

Canicule et coupures d’électricité

Conséquence directe de lacrise des carburants qui secoue larégion frontalière Est où faut-il lerappeler, la distribution et la ventedes carburants sont soumises àdes règles, la capitale de l’Est quiserait ciblée par les «Hallaba»subit de plein fouet, les contre-coups de cette crise qui perdure etcommence à prendre des propor-tions scandaleuses.

En témoigne cette situationpénalisante, de surcroît tombée enplein mois de carême et des tem-pératures caniculaires qui sévis-saient depuis quatre jours, les filesd’attente interminables qui se sontformées à l’intérieur des stations-services. Tout le long de la RN 75reliant le chef-lieu de wilaya à AïnM’lila et à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, les stations débordaientet les files s’étendent jusqu’à l’au-toroute gênant parfois la circula-tion.

Aussi, depuis pratiquementsamedi, les stations-services,éparpillées un peu partout à tra-vers le territoire de wilaya nedésemplissent pas et sont prisesd’assaut matin et soir, après lef’tour. La tension est perceptiblesurtout sur l’essence alors que

pour ce qui est du mazout la situa-tion est normale. Aussi, la vaguede chaleur qui s’abat sur la régionet la pénibilité du jeûne ne sontpas pour arranger les affaires desautomobilistes qui guettent avecimpatience l’arrivée du camion-citerne devant approvisionner lescuves à sec, de longues heuresdurant. Cette situation inédite a finipar exaspérer les clients qui«désorientés» tentaient pour tuerle temps, d’apporter des réponseset émettre des analyses. Chacun yva de sa logique pour expliquer lesraisons et conséquences de cettecrise sans précédent.

A en croire le directeur del’énergie et des mines de wilayaqui s’exprimait dimanche à cesujet, les stations-services àConstantine sont alimentées leplus normalement du monde et dece fait, il n’y aura aucun problèmede pénurie. Toujours est-il que cedernier n’apportera aucun élémentde compréhension s’agissant decet état de fait. Il se contenterad’affirmer qu’une quantité supplé-mentaire de plus de 27 000 litresde carburant a été mise en circula-tion, pour répondre à la demande.Interrogé à ce sujet avant-hier

dans la soirée, un pompiste nousaffirmera que «Constantine seraitciblée par ce qu’on appelle les"hallaba"» qui, croit-il savoir«étouffés» par les dernièresmesures prises par les pouvoirspublics se sont très vite «adaptésà cette nouvelle donne et ont, affir-me-t-il, transféré une partie de leuractivités vers la capitale de l’Est,trouvant pour cela des complicitésqui leur ont facilité la tâche».

En effet, depuis le 1er juillet, arapporté l’’APS, un arrêté de lawilaya d’El Tarf oblige les gérantsde stations-services de tenir un

registre sur lequel sont consignéesla marque et l’immatriculation duvéhicule et la fréquence de sespassages. Plusieurs stations récu-sant cet arrêté, ont vu leurs livrai-sons suspendues.

Toujours selon les précisionsde notre pompiste, un nouvelacteur est depuis peu sur scène etjoue semble-t-il un rôle non négli-geable dans ce qui se passe. Ils’agit, affirme ce dernier de cer-tains «entrepreneurs douteux»versés dans le bâtiment et les tra-vaux publics mais également desagriculteurs appâtés par le gain

facile. «Depuis quelque temps,plusieurs entrepreneurs en BTPqui, habituellement, ceci estconnu, s’approvisionnent pour lesbesoins de fonctionnement deleurs engins en grande quantité demazout réclamaient, étrangementdepuis peu de l’essence» nous aconfié ce pompiste, tout en rappe-lant que la vente d’essence en jer-ricanes, même en petite quantité,était interdite. Aussi, les quantitésd’essence achetée, au minimum200 litres sont sitôt revendues auxtrafiquants par leurs complices.

Farid Benzaid

Alors que tout le monde croyait que la pénurie des car-burants frappant en début de mois la ville de Constantineétait «passagère», celle-ci est de nouveau de rigueurdepuis des jours déjà et tout porte à croire qu’elle est par-tie pour s’installer, tant la tension sur ce produit est deplus en plus intense.

Le Soird’Algérie Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Est

CONSÉQUENCE DE LA CRISE DE CARBURANT

Constantine ciblée par les hallaba

GUELMA

Arrestation de deux dealersen plein centre-ville

Les éléments de la police judiciaire de Guelma ont arrêté,cette semaine, deux présumés revendeurs de drogue et de psy-chotropes, a-t-on appris hier auprès de la cellule de communi-cation de la Sûreté de wilaya.

Le premier, âgé de 27 ans, originaire de Guelma, a été inter-pellé en flagrant délit de revente de drogue avec, en sa posses-sion, plus de 215 grammes de kif traité, selon la même source.

L’enquête des policiers a permis d’identifier son complice, unhomme âgé de 34 ans, résidant à Guelma et qui sera, à sontour, arrêté par les enquêteurs en possession d’une armeblanche et une importante somme d’argent. Les deux prévenusont été écroués par le magistrat instructeur près le tribunal deGuelma.

Depuis le début de l’année, la police judiciaire de Guelmaavait mis le grapin sur 175 dealers de drogue et de psycho-tropes avec en leur possession 53 kg de kif traité et 4 870 com-primés psychotropes.

Noureddine Guergour

Phot

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Djezzy, leader de la téléphonie mobile, a sponsorisé la cérémo-nie de sortie des majors de promotion de l’Université de Béjaïaqui compte 42 000 étudiants.A chacun des 20 majors de promo-tion, l’opérateur préféré des Algériens a offert une tabletteSamsung Galaxy Tab. Les récipiendaires ont été ravis par ces pré-sents d’une grande utilité en matière de communication.

Par ailleurs, un peu plus tôt dans la matinée, un expert de

Djezzy a donné une conférence sur la 3G devant une assistanceoù l’on notait la présence du wali de Béjaïa, du recteur de l’uni-versité ainsi que d’un certain nombre de personnalités. Cetteconférence qui a suscité un grand intérêt auprès du public a étél’occasion pour l’expert de Djezzy de mettre en relief l’apparte-nance de notre entreprise à un grand groupe international, lui per-mettant de bénéficier de son expérience dans le domaine de la 3

G et 4G. Rappelons qu’un certain nombre de cadres de Djezzyont été en formation 3G chez l’opérateur italien Wind qui en està la 4G.

Ravis par cette initiative et la qualité de l’intervenant, le waliainsi que le recteur de l’Université de Béjaïa n’ont pas manqué deremercier Djezzy pour son engagement citoyen et tout l’intérêtqu’elle porte aux universités algériennes.

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COMMUNIQUÉ Nedjma partenaire officiel du match amical CS Constantine-Espanyol de Barcelona

Dans le cadre de ses actions de soutien aux évène-ments sportifs, Nedjma est le partenaire officiel dumatch de gala entre le Club Sportif de Constantine(CSC) et le Club Sportif Royal Espagnol de Barcelone,RCD Espanyol de Barcelona.

Cette rencontre amicale prévue le mardi 30 juillet

2013 à 22h30 au stade Chahid Mohamed-Hamlaoui deConstantine sera retransmise en direct sur la chaîne 4 dela Télévision Algérienne (TV Tamazight).

El Reial Club Deportiu Espanyol de Barcelona est unclub sportif basé à Barcelone et évoluant en premièredivision espagnole. Il a été quatre fois vainqueur de la

Coupe du Roi (Copa del Rey), deux fois finaliste de laCoupe d’Europe (UEFA) et plusieurs fois champion dela région catalane.

Pour rappel, Nedjma est le sponsor officiel du ClubSportif de Constantine (CSC) depuis novembre 2011.

Nedjma Dima avec le football algérien.

Page 11: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Un périple qui l’a conduit auprèsde plusieurs structures relevant deson département, notamment lemégaprojet de transfert des eaux deChott-El-Gharbi vers la wilaya deNaâma, le sud-ouest de Sidi-Bel-Abbès et le sud de la wilaya deTlemcen, qui serait exploité et misdéfinitivement en service avant la finde l’année 2015. Ce grand projet quiest évalué à 40 milliards de dinars,

permettra d’approvisionner 18 com-munes des trois wilayas, avec unecapacité d’eau de 13 750 m3/an, soitune mobilité de 40 millions de m3, surune réalisation d’un réseau de 652km de conduites d’adduction ; 9 sta-tions de pompage ; et 28 réservoirsd’une capacité de stockage variantentre 350 et 5 000 m3 ; de mêmequ’une partie des eaux ira pour l’irri-gation de quelque 6 150 hectares de

terres agricoles», a-t-il indiqué. Leministre a encore déclaré que 12forages des 60 retenus, de 400 et650 mètres de profondeur, d’un débitvariant entre 20 et 60 l/secondeseront réceptionnés fin septembreprochain. Quelque 2 883 emploisseront créés. II a, en effet, insisté surles délais de réalisation et au respectdes cahiers des charges.

Poursuivant sa visite, à Mécheria,le ministre s’est rendu au projet de lastation d’épuration des eaux usées(STEP) ; un projet d’une enveloppede 1,9 milliard de dinars, fin prêt qui

sera mis en exploitation avant la findu mois de septembre prochain,d’une capacité de traitement de 12880 m3, et servira l’irrigation dequelque 5 000 ha de terres agricoles.De même qu’une brève visite l’aconduit au projet de protection de laville des inondations, d’un coût de710 millions de dinars.

A Aïn-Sefra, le membre du gou-vernement, a visité la station d’épura-tion des eaux usées (STEP), évaluéeà 2,8 milliards de dinars, dont la réa-lisation a été confiée à une entreprisesud-coréene. Elle sera alimentée par

l’énergie solaire et sera réceptionnéedéfinitivement avant la fin de 2013 ettraitera 11.760 m3/jour d’eaux épu-rées pour 98 000 habitants.

Cette visite a été clôturée par lamise en service de la station de pom-page de l’eau potable sise àMehisrat, qui alimente la ville d’Aïn-Sefra, et l’inspection du projet de pro-tection de la ville contre les crues desoueds Mouileh et Bridj, d’une enve-loppe de 653 millions de dinars. Cesdeux oueds, une fois en furie, cau-sent beaucoup de dégâts.

B. Henine

Le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib, aeffectué hier 2013, une visite d’inspection et de travail desstructures relevant de son département.

Le Soird’Algérie Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

HOCINE NECIB À NAÂMA :

«Chott-El-Gharbi, avant la fin 2015»

Qui pourrait passer un été sanseau dans les robinets ? Pire enco-re, être privé de ce liquide précieuxen plein mois de Ramadhan ! Celase passe dans la cité des 193Logements d’Aïn Beida, où pasmoins de 40 familles sont privéesd’eau depuis quatre longs mois ycompris en cette période ramadha-nesque.

Après plusieurs plaintes adressées auP/APC d’Es Senia, une pétition lui a étéadressée par les représentants de cesfamilles qui vivent un calvaire. Constatantl’inertie des responsables locaux, la ten-sion est montée d’un cran. Enfin une lueurd’espoir s’était profilée par la réaction desautorités qui ont sollicité l’intervention de laSEOR. Mais pourquoi avoir attendu toutce temps-là pour intervenir et solliciter cetesociété ? Pourquoi laisser des familles

algériennes, vivre un tel calvaire durantplus de quatre mois ? Des questions quirestent sans réponse.

Le pire reste à venir, puisqu’il n’a passuffit de solliciter la SEOR pour voir l’eaucouler de nouveau, le problème étant plusprofond. Selon la société de distribution del’eau, à l’origine de cette longue coupure :des piquages illicites ont détourné le volu-me d’eau alimentant la cité des 193Logements. Seule une jonction sur uneconduite alimentant une autre cité, celledes 400 Logements, semblait la solutionde l’heure pour régler dans un premiertemps le problème. Seulement, c’était sanscompter sur la contestation qu’ont juste-ment manifestée les habitants de cette cité,qui ont refusé catégoriquement que lasolution soit celle de cette jonction qu’ilsconsidèrent comme «une sorte de piqua-ge» qui pourrait les mettre dans la mêmesituation que les 40 autres familles. Une

contestation sérieusement menée enempêchant les agents de la SEOR de tra-vailler et ce, malgré la présence de la gen-darmerie, qui ne les a pas fait fléchir. Et ilsont réussi à «garder» la conduite pour leurcité. Retour donc à la case départ et les 40familles de la cité des 193 Logementsdemeuraient toujours sans eau, sansconduite pour les alimenter.

La solution ? La SEOR devra lancer unnouveau projet d’étude pour la réalisationde pose de conduites pour la cité des 193Logements. Le calvaire de ces 40 famillesn’est pas prêt de finir et le cortège des jer-ricans d’eau risque d’être assez long, puis-qu’en attendant l’étude, sa validation, samise en pratique et la fin des travaux, l’eaune coulera pas de sitôt dans les robinets. Amoins qu’une décision ferme et rapide nesoit prise et surtout appliquée dans desdélais raisonnables.

Amel Bentolba

RELIZANE

36 morts sur la route aupremier semestre 2013Même s’ils sont en nette régression comparativement à l’an-

née dernière, les accidents de la route dans la wilaya deGhelizane ont fait, entre le 1er janvier et le 31 juillet de l’annéeen cours, 36 morts et 610 blessés.

Marquée par une décroissance manifeste, la courbe dunombre des accidents enregistrés en 2013, particulièrement surles routes nationales dont la RN4 et la RN23, fait état de 360accidents mortels et corporels. Le pic est signalé sur les routesnationales de la wilaya.

La mise en service du tronçon autoroutier, le déploiementdes différentes unités des brigades de la wilaya qui veillent àl’application des mesures de la nouvelle loi du code de la route,sont, selon le rapport du groupement de la gendarmerie, lesprincipaux raisons de cette amélioration de la sécurité routière.

A. Rahmane

AIN-TÉMOUCHENT

Un repris de justice tentede se jeter du 4e étage

à Aïn-El-ArbaLes habitants de la cité des 70 logements, dans la daïra de

Aïn-El-Arba, ont vécu des moments très pénibles en cedimanche matin, après qu'un repris de justice, qui a réussi àéchapper à la gendarmerie, eut pénétré dans leur cité et mena-cé de se jeter du 4e étage. Tout a commencé aux environs desix heures 30, dimanche dernier, quand L. Y., âgé de 25 ans, unrepris de justice originaire de la commune de Oued Sebbah etrecherché par la Gendarmerie nationale, a été aperçu dans unKarsan par la gendarmerie de Aïn-El-Arba. Après une lutteacharnée avec la gendarmerie, il réussit à s'enfuir et s'introdui-re dans un des immeubles de la cité des 70 logements, où ilmonta à la terrasse au 4e étage et menaça de se jeter.

Les gendarmes, assistés par les éléments de la Sûreté dedaïra de Aïn-El-Arba, tentèrent de convaincre le mis en cause àdescendre mais ce dernier ne broncha point, proférant desinsultes à tout le monde, ce qui a provoqué une panique géné-rale dans la cité et contraint plusieurs familles à quitter l'im-meuble. Ce n'est que six heures plus tard, soit vers midi, quel'individu réussit à descendre par les fenêtres de l'immeuble etprendre la poudre d'escampette aidé en cela par ses deuxfrères. Il n’a fallu que quelques minutes aux forces de l'ordrepour mettre la main sur le fuyard et ses deux frères, tous desrepris de justice notoirement connus dans la région.

S. B.

ORAN : CITÉ DES 193 LOGEMENTS D’AÏN BEIDA

Sans eau depuis 4 mois !

La mère auteur du crime quiaurait dissimulé l’acte de sonenfant a mis en application unestratégie qui consistait àaccomplir un acte ignoble entuant la petite fille de plusieurscoups de couteaux et détruiredes preuves pour protéger sonfils. Il faut signaler que le dia-gnostic médical réalisé à la

suite de l’autopsie a fait ressor-tir que la fillette aurait subi unviol qu’elle n’a pu supporter.

Dans ce quartier pauvre dela rue Merzoug-Salah, on parlede cette mère «immonde»,connue dans le fichier nationalpour des affaires de mœurs etde son garçon de 9 ans, quiserait coupable d’un autre

attouchement à caractèresexuel. Il aurait abusé d’uneautre fille de moins de 5 ans etdont la mère a réussi à étoufferle scandale. Le duo maléfiquea été présenté hier devant lemagistrat instructeur qui aordonné la mise en détentionpréventive de la tueuse etplacé le jeune garçon dans uncentre de rééducation pourmineurs. Au tribunal, un grouped’avocats nous a révélé quel’âge de cet enfant n’a pas lesens du discernement d’unadulte. Ce n’est qu’à partir de13 ans que la loi autorise le

prononcé des peines contre lesenfants mais recommande leplus souvent à ne pas le faire. Ilencourt par contre desmesures éducatives comme leplacement dans un centre derééducation pour mineurs etl’obligation d’être suivi par unpsychiatre et des psycho-logues. «Ce mineur n’a pasatteint l’âge de la responsabilitépénale donc il ne peut enaucun cas être considérécomme pénalement respon-sable malgré les griefs quipèsent sur lui», conclut-il»

A. B.

MOSTAGANEM

Cette petite fille de 25 mois abuséesexuellement par un garçon de 9 ans

La petite Nadia enlevée, dans le quartier de KaddousEl Meddah, a fait les frais d’un jeune obsédé sexuel âgéde seulement 9 ans et non 11 ans comme annoncé pré-cédemment. Elle a été retrouvée morte le lendemain deson enlèvement abandonnée près du seuil du domicileparental après avoir été violée et tuée.

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E D J E Z Z YDjezzy sponsor des majors de promotions de l ’Universi té de Bé jaïa

Djezzy, leader de la téléphonie mobile, a sponsorisé la cérémo-nie de sortie des majors de promotion de l’Université de Béjaïaqui compte 42 000 étudiants.A chacun des 20 majors de promo-tion, l’opérateur préféré des Algériens a offert une tabletteSamsung Galaxy Tab. Les récipiendaires ont été ravis par ces pré-sents d’une grande utilité en matière de communication.

Par ailleurs, un peu plus tôt dans la matinée, un expert de

Djezzy a donné une conférence sur la 3G devant une assistanceoù l’on notait la présence du wali de Béjaïa, du recteur de l’uni-versité ainsi que d’un certain nombre de personnalités. Cetteconférence qui a suscité un grand intérêt auprès du public a étél’occasion pour l’expert de Djezzy de mettre en relief l’apparte-nance de notre entreprise à un grand groupe international, lui per-mettant de bénéficier de son expérience dans le domaine de la 3

G et 4G. Rappelons qu’un certain nombre de cadres de Djezzyont été en formation 3G chez l’opérateur italien Wind qui en està la 4G.

Ravis par cette initiative et la qualité de l’intervenant, le waliainsi que le recteur de l’Université de Béjaïa n’ont pas manqué deremercier Djezzy pour son engagement citoyen et tout l’intérêtqu’elle porte aux universités algériennes.

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COMMUNIQUÉ Nedjma partenaire officiel du match amical CS Constantine-Espanyol de Barcelona

Dans le cadre de ses actions de soutien aux évène-ments sportifs, Nedjma est le partenaire officiel dumatch de gala entre le Club Sportif de Constantine(CSC) et le Club Sportif Royal Espagnol de Barcelone,RCD Espanyol de Barcelona.

Cette rencontre amicale prévue le mardi 30 juillet

2013 à 22h30 au stade Chahid Mohamed-Hamlaoui deConstantine sera retransmise en direct sur la chaîne 4 dela Télévision Algérienne (TV Tamazight).

El Reial Club Deportiu Espanyol de Barcelona est unclub sportif basé à Barcelone et évoluant en premièredivision espagnole. Il a été quatre fois vainqueur de la

Coupe du Roi (Copa del Rey), deux fois finaliste de laCoupe d’Europe (UEFA) et plusieurs fois champion dela région catalane.

Pour rappel, Nedjma est le sponsor officiel du ClubSportif de Constantine (CSC) depuis novembre 2011.

Nedjma Dima avec le football algérien.

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 10

Pendant longtemps, dans leurquartier de Marseille où leshôtels meublés disputent les rez-de-chaussée aux boutiquesorientales, on n'avait à fairequ'aux «chibanis» — «vieuxmonsieurs» en arabe —, cesmigrants retraités qui passent letemps sur les bancs en attendantle soir. Mais ces dernièresannées, de plus en plus de sil-houettes frêles comme celles deDjamila sont apparues, et ons'est mis à parler des «chiba-nias». Cet après-midi de mai,Djamila a été l'une des seules àvenir au rendez-vous qui avaitété fixé à plusieurs d'entre ellesdans les locaux d'une petiteassociation, l'Ampil, spécialiséedans l'accompagnement desimmigrés âgés. Djamila a gardéson sac à son bras pendant toutl'entretien. Elle a vérifié plusieursfois qu'aucun de ses cheveux nes'était échappé de son hidjabblanc. Elle ne s'est confiéequ'après avoir replié sa djellabarose sur ses jambes trop gon-flées pour ses mocassins àtalons plats. Djamila forme avecAli l'un de ces ménages queseule l'immigration a inventés.Pendant trente-quatre ans, ils ontvécu chacun de leur côté.

Pour Ali, la Méditerranée côtéFrance dans son foyer de Berre-L'Etang (Bouches-du-Rhône). ADjamila, Batna, en Algérie, où ellea élevé leurs quatre enfants. C'estquand la vieillesse a rattrapé Aliavant Djamila, en 2009, qu'ils sesont décidés à vivre ensemble.

Mi-épouse, mi-aide à domicile

Alors qu'une mission d'infor-mation parlementaire a rendu unrapport inédit sur la question desvieux migrants, mercredi 3 juillet,les statistiques ne disent pascombien de femmes comme Dja-mila, mi-épouse, mi-aide à domi-cile, débarquent en Francechaque année, sans parfois par-ler un mot de français. Impos-sible d'évaluer ce qu'elles repré-sentent parmi les 340 000 immi-grées de pays extérieurs àl'Union européenne âgées deplus de 55 ans. Pour l'administra-tion, elles appartiennent seule-ment à la vague catégorie du«regroupement familial tardif».

Sabah Bekheira, la respon-sable de l'Ampil, a vu apparaîtreces femmes au gré du vieillisse-ment de ceux qui constituaientjusque-là l'essentiel du public desa permanence : les travailleursmaghrébins qui ont bâti la Francedes Trente Glorieuses. «Une foismalades, ils font venir leur épou-se, car ils refusent toute autreprésence féminine et n'ont pasles moyens de se payer un éta-blissement spécialisé», précisecette forte tête à la voix rocailleu-se. «Djamila, quelqu'un l'a ame-née, elle était dans la rue, com-plètement désespérée.»

Quand Djamila a épousé Ali,en Algérie, en 1975, elle étaitpourtant une femme enviée : elleépousait «un émigré». Ali tra-vaillait en France depuis déjà

longtemps, rentrait l'été, «et avaitune valise remplie de cadeaux ethabillait tout le monde», se sou-vient-elle. Cela l'a séduite. Mêmeleurs vingt ans d'écart, alors, ne«se voyaient pas». Après lanoce, le choix de rester en Algé-rie s'est imposé naturellement. ABatna, les parents de Djamilapouvaient offrir un toit au couple.En plus, l'émigration, Djamilaconnaissait : son père avait déjàabandonné sa mère à ce sortpour partir construire l'aéroportde Marignane (Bouches-du-Rhône). Pendant trente-quatreans, Djamila jure qu'elle n'a man-qué de rien. Ali lui envoyait tousles mois de l'argent. Il rentraitchaque été. Revenait aussi pourchaque naissance avec un trous-seau. Et chaque soir, elle avaitdroit à un peu de sa voix à tra-vers le combiné d'une cabinetéléphonique. «Parfois, la nuit, ilavait des angoisses, je devais lerassurer, mais c'est tout.»

Chambre misérableCe «dur» sacrifice a payé, aux

yeux de Djamila. Leurs écono-

mies leur ont permis de seconstruire une petite maison surun terrain à Batna. Une fois paran, elle a pu se permettre deprendre le bateau pour la France.Tant pis si, pour un peu d'amour,il fallait alors se serrer, un moisdurant, dans le lit simple de lachambre de 8 m2 d'Ali. Le gérantdu foyer fermait les yeux.

Comme d'autres chibanias,en arrivant en 2009 à Marseille,Djamila a été assez désorientée.Mais elle n'a pas souffert de ceque beaucoup ont découvert :une France très éloignée del'image qu'elles en avaient ; lachambre de foyer misérable deleur conjoint ; et sa double vie...«Les chibanis ont souvent eurecours à l'amour tarifé», admetpudiquement Mme Bekheira.

Aujourd'hui, comme pour unegrande majorité de vieuxmigrants, c'est l'argent qui faitdéfaut au couple Brenis. A l'Am-pil, on voit souvent passer Djami-la, toujours le bras posé sur celuid'Ali. Ils ont moins de 1 000euros par mois pour deux : laretraite que touche Ali après tren-

te années de carrière erratiquedans le bâtiment. Malgré ce toutpetit revenu, Djamila a estiméqu'il fallait quand même envoyer250 euros par mois aux enfantsrestés en Algérie. «Seule l'aînéede 33 ans est mariée», justifie-t-elle. Les autres sont encore étu-diants. La plus jeune — 27 ans— veut devenir infirmière.L'avant-dernière aimerait êtreauxiliaire puéricultrice, tandisque le garçon de 32 ans tenteune réorientation pour être pro-fesseur d'anglais.

En attente d’HLM depuis... 50 ans !

Les rares travailleurs sociauxque Djamila a laissé entrer chezelle ont décrit un appartementdans un état indigne pour uncouple de leur âge : un studio de28 m2 au deuxième étage d'unhôtel meublé, au sommet d'unescalier aussi raide qu'un esca-beau, avec un plafond en piteuxétat. Djamila en a honte. Elle afait une demande d’HLM. Ali aété un «combattant de la France!» fait-elle valoir.

En 2007, à 85 ans, il a obtenusa carte d'ancien combattant. Il ya deux ans, il a aussi été décoréd'une «médaille». Mais lespetites surfaces sont rares enHLM, et les offices privilégienttoujours les familles aux retrai-tés. Dans toutes ces démarches,une chose a heurté particulière-ment Djamila.

Une réponse lapidaire àlaquelle elle a eu droit au guichetde la caisse de retraite pour luisignifier l'impossibilité d'obtenir enson nom la moindre allocation. Lasentence est la même pour toutesles chibanias venues sur le tard :«Mais, madame, vos enfants nesont pas nés en France.»

LSR

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

NOUVEAUX VISAGES DE LA VIEILLESSE IMMIGRÉE

Une «chibania» nommée Djamila

Les femmes sont désormais majori-taires parmi les immigrés en France, selonune étude de l’Institut national d’étudesdémographiques (Ined), dévoilée le 4 juilletdernier.La proportion de femmes a atteinten 2008 le seuil de 51% des 5,3 millions

d’immigrés, une proportion encore jamaisatteinte. Ce phénomène est en partie lié àla crise économique, selon l’Ined, donc à labaisse de l’immigration de travail et à lahausse du regroupement familial, particu-lièrement depuis 1975. Mais il s’explique

aussi par les arrivées de plus en plus nom-breuses de femmes célibataires ou de«pionnières» qui émigrent avant leurconjoint. L’amélioration du niveau d’éduca-tion en Afrique est une des raisons de cetteévolution.

Les femmes majoritaires parmi les immigrés en France

Djamila Brenis est une dame courbée de 70 ans quisemble toujours porter deux vieillesses à la fois : la sien-ne et celle de son mari Ali, 92 ans, cinquante ans d'émi-gration, trente ans de sueur dans le bâtiment en France etplus que les bras de son épouse pour se laver et sondéambulateur pour descendre chaque matin au café.

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Améliorer les conditions devie précaires des 805 000 immi-grés âgés, arrivés en Francedurant les Trente Glorieuses.C’était l’objectif de la missiond’information sur les immigrésâgés, mise en place en Franceen janvier par le président del’Assemblée nationale, ClaudeBartolone. Son rapport, remis le2 juillet dernier, avance 82 propo-sitions, qui vont de l’améliorationde l’accès au droit à la promotionde travaux historiques concer-nant l’«apport» de ces migrantsau développement de la France.Des mesures de «dignité» pourle président de la mission. Lamesure la plus importante préco-

nisée par le rapport est l’ouvertu-re du droit à ces vieux migrantsde retourner finir leurs jours dansleur pays, tout en touchant leurretraite française. Aujourd’hui, ilsdoivent résider au moins six moispar an en France pour bénéficierde leur pension. Or, avec l’âge,beaucoup finissent par renoncerà leurs allers-retours, bien qu’ilsaient souvent laissé femme etenfants au pays.

«Portabilité» des droitsLa possibilité de créer une

«portabilité» des droits à laretraite avait été ouverte dans lecadre de la loi Dalo, en mars2007. Mais les décrets d’applica-

tion n’ont jamais été publiés pourdes raisons d’ordre à la fois juri-dique et politique. Le rapport dela mission parlementaire remetdonc sur la table cette revendica-tion des militants des droits desétrangers. Les députés estimentqu’une «mise en œuvre (…) pré-senterait une réelle utilité», sansrisques d’abus. L’idée : «circons-crire» le droit à toucher une pen-sion à l’étranger par plusieurs cri-tères. Seuls pourraient êtrebénéficiaires les immigrés âgésde «plus de 65 ans» justifiant«d’une résidence régulière etininterrompue en France pen-dant les quinze années précé-dant la demande d’aide». Ces

personnes, que la mission évalueà environ 20 000, devront enoutre être logées dans un foyerde travailleurs lors de leurdemande. D’un point de vuepragmatique, et alors que l’Etatpeine à trouver les fonds pourrénover les 600 foyers construitsà partir des années 1950 pourloger la main-d’œuvre étrangère,le rapporteur de la mission esti-me qu’en restant en France (lesvieux migrants) occupent unechambre et ont une aide au loge-ment qu’ils ne toucheraient pass’ils étaient» au pays.

Le ministère de la Santédevrait présenter un projet dedécret avant la fin de l’année.

LSR

A nos lecteurs...Le «Soir Retraite» fait unepause pendant tout le moisd’août, comme d’habitudedepuis la création de cetespace hebdomadaire en

2000. Le prochain RDV estprévu le mardi 3 septembre

2013. Saha Aïdkoum etbonnes vacances !

Les migrants pourraient toucher leur retraite «au pays»

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AAggnneeaauu mméécchhoouuiiUne épaule d’agneau, huile d’olive, 2 c. à s. de

smen, du beurre, 5 gousses d’ail écrasées, 1 c. àc. de poivre blanc, 1 c. à c. de gingembre

(facultatif), sel

Dans un saladier, mélanger l’huile, le smen, l’ail etles épices. Avec un couteau, faire de petites incisionsafin que les épices pénètrent dans la viande.Badigeonner la viande et bien masser. Couvrir etlaisser macérer. Placer votre viande dans un grand plat allant au four,ajouter la sauce de marinade restante, arroser,couvrir le plat avec du papier aluminium et faire cuireau four chaud pendant 2h, voire plus. De temps àautre, l’arroser avec la sauce et ajouter l’eau ou,encore mieux, un bouillon chaud. Quand c’est cuit, lebadigeonner de beurre et le laisser dorer. Servir avecdes crudités ou des légumes sautés.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 30 juillet 2013- PAGE 12

[email protected]

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250 g de farine, 250 g desemoule fine, 1/2 cuillèreà café de sel, 2 cuillères

à café de levure(NOUARA), eau tiède

POUR LA FARCE : 300 gde viande hachée, 1poivron vert haché,mayonnaise, 1 c. à

soupe de beurre, 2 c. àsoupe d'huile, 1 oignonhaché, 1 jaune d’œuf,quelques feuilles de

laitue, 2 gousses d'ailécrasées, 100 g degruyère râpé, sel et

poivre noir

Mélanger l'eau tiède, lafarine, la semoule lalevure et le sel. Bientravailler la pâte jusqu'àobtenir une pâtemoelleuse. Diviser la pâte enplusieurs boules, lesaplatir en donnant uneforme ronde. Laisser reposer. Fairecuire des deux côtés sur

une poêle sèche. Dansune poêle, faire revenirl'oignon vert haché et l'ailécrasé dans l'huile avec lesel et le poivre noir. Ajouter le poivron verthaché et faire revenir uneautre fois. Dans un récipient, mettrela viande hachée puisajouter le mélange depoivron vert, remuer uneautre fois. Ajouter le jaune

d'œuf et bien mélangerencore. Façonner depetites boules, aplatirlégèrement puis faire cuiredans une poêle avec lebeurre. Ouvrir les petits painspréparés, étaler d'un peude mayonnaise, disposerun peu de laitue, uneboule de viande hachée etun peu de gruyère râpé,servir.

Feuilles de brick,1 boîtede thon au naturel,égoutté et émietté, 1 carotte râpée, 1 courgette râpée, 1 poivron rouge coupéen petits morceaux, 4 anchois coupés enpetits morceaux, 2 c. à s. de concentré detomates, 3 œufs battus,4 œufs durs coupés enpetits morceaux, 3 c. à s. de persil haché,1 oignon émincé, 1/2 c. àc. de piment rouge douxen poudre, une boîte dechampignons, 200 g degruyère râpé, 2 c. à s.d’huile d’olive, sel etpoivre du moulin

Faire chauffer l’huiled’olive dans une poêle etles faire blondir pendantquelques minutes. Ajouterla carotte, la courgette etle poivron rouge etcontinuer la cuissonpendant quelques minutesen remuant.Saler et poivrer, incorporerle concentré de tomates,les œufs battus, leschampignons, le pimentrouge et le persil. Laissercuire pendant 7 minutes

environ, jusqu’à ce que leliquide se soit évaporé.Ajouter le thon, les

anchois et les œufs durset bien mélanger. Cuire letout pendant quelques

minutes.Préchauffer lefour à 1800 C. Sur un plande travail, déposer 2feuilles de brick. Lesgarnir de 2 cuillères àsoupe de farce et lesreplier en soudant bien lesbords. Disposer toutes les petitespastillas ainsi préparéessur une tôle à pâtisseriebeurrée, côté plié vers lebas. Les saupoudrer degruyère râpé et faire cuireau four pendant 20-25minutes jusqu’à cequ’elles soient biendorées.

500 g de noix de coco, 1/2 verre desucre, 1/2 litre de lait, jus et zeste de

2 citrons, 3 c. à soupe de maïzena(NOUARA), 100 g d'amandes entièresmondées et grillées, 200 g de noix de

coco

Mélanger la noix de coco et le sucre etles hacher finement. Ajouter le citron, lamaïzena et le lait jusqu'à obtentiond'une pâte molle et malléable. Faire desboules de la grosseur d'une noix etmettre une amande à l'intérieur de laboule. Rouler dans la noix de coco et

déposer sur un plat allant au four beurréet fariné. Faire cuire au four, les gâteauxdoivent rester blancs.

Pastillas au thon et légumes

RRoouulléé aauu ffrroommaaggeePOUR LE BISCUIT : 6 œufs, 130 g de

farine, 1 pincée de sel INGRÉDIENTS DE LA FARCE : 1blanc de poulet coupé en dés, 2

oignons émincés, 150 g de fromagerâpé, 1 pincée de sel, huile pour la

friture POUR LA SAUCE BÉCHAMEL :

1 verre de lait, 50 g de beurre, 50 gde farine, 1 pincée de sel, 1 pincéede noix de muscade, 1 pincée de

poivre noir, 1 c. à c. de concentré detomates, 100 g de fromage râpéGARNITURE : 50 g de fromage

fondu, 1 poignée d’olives noires,quelques feuilles de menthe

Préparation du biscuit : Mélanger lesœufs et le sel à l’aide d’un batteurélectrique pendant 15 minutes, jusqu’àce que le mélange double de volume.Incorporer ensuite la farine à l’aided’une cuillère en bois. Sur une plaqueallant au four recouverte d’une feuilleen papier sulfurisé, étaler la pâte puismettre à cuire au four à 200°C pendant15 minutes. Préparation de la farce : Dans unepoêle faire revenir les dés de poulet etl’oignon émincé pendant 15 à 20

minutes puis ajouter un peu de sel etréservez. Préparation de la saucebéchamel :Dans une casserole, faire fondre lebeurre puis ajouter la farine et remuer.Ajouter ensuite le lait, toujours enremuant jusqu’à obtention d’une sauceconsistante. Saler et poivrer la sauce,ajouter la noix de muscade râpée et leconcentré de tomates. Finition :Disposer le biscuit sur un plan de travailet décoller la feuille de papier. Etalerensuite la sauce béchamel rouille, puisle poulet et l’oignon et parsemer ensuitede fromage râpé. Pour finir, enrouler lebiscuit sur lui-même. Garnir avec dufromage fondu, des olives noires et desfeuilles de menthe.

Boules à la noix de coco

BBaattbboouutt ffaarrccii àà llaa vviiaannddee hhaacchhééee

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MATCH AMICAL CS CONSTANTINE-ESPANYOL DE BARCELONE,CE SOIR (22H30)

«Hamlaoui» va vibrerTest grandeur natu-

re pour le CSC, ce soirau «HamlaouiStadium» devant laformation catalane duRCD Espanyol deBarcelone.

A peine sortis de leursecond stage d’intersaison,bouclé dimanche à AïnDraham par une victoireface au WA Tlemcen, lapremière en cinq sortiesamicales jouées durantcette préparation, que leshommes de Garzitto se lan-cent dans un premier déficette saison.

Car affronter une équipeespagnole qui, certes, aévité la relégation lors dudernier Liga, n’est pas unemince affaire pour unensemble constantinois quia, outre le fait d’avoir chan-gé l’entraîneur (départ deRoger Lemerre et arrivéede Garzitto), a été foncière-ment chamboulé pendantce mercato avec le recrute-ment d’une dizaine de nou-veaux joueurs.

C’est donc un test quiservira de baromètre.Garzitto et ses collabora-teurs devant être fixés sur

l’état d’avancement de lapréparation de l’équipe, etce, à quelques quatresemaines du début duchampionnat national.

L’équipe espagnole quiavait disputé, de son côté,un match amical, perdudevant Sabadell, se produi-ra pour la première fois enAlgérie.

Le coach mexicainJavier Aguirre devrait rame-

ner avec lui toutes les starsdes «Bleu et Blanc» telsl ’attaquant uruguayenCristhian Stuani, lePortugais Simao ou bien leGhanéen Wakaso, buteurdes Black Stars lors de ladernière CAN.

Les organisateurs quiont mis en place un pro-gramme très attractif pourcette soirée du football ontété surpris par l’engoue-

ment que suscite la venuede la seconde équipe deBarcelone.

Les 55 000 billets mis envente ont été écoulés enl’espace de quelquesheures et ce soir, les tra-vées du stade «Hamlaoui»s’avèreront certainementexiguës pour accueillir lesmilliers de Sanafir assoiffésde beau jeu.

M. B.Publicité

MC ORAN

Solinas refuse d’affronterl’US Monastir demain

Les Hamraoua devaientainsi en découdre avecl’équipe tunisienne de l’USMonastir samedi dernier,mais le match a été remisen raison du fait que lesTunisiens avaient refusé detenir cette joute à Soussepréférant la disputer àRadès (Tunis).

Finalement, les diri-geants de l’USM ont propo-

sé une nouvelle date, celledu 31 juillet. Une date quin’était pas du goût du coachitalien du MCO.

En effet, lesMouloudéens devaient dis-puter hier soir un matchamical contre une équipetunisienne, le LPS Tozeur,à Bordj Cedria (banlieue deTunis). Solinas craignantcertainement des blessures

parmi son groupe a rejeté laproposition de rencontrerl’USM ce mercredi. En finde compte, les coéquipiersde Dagoulou joueront unsecond match pendant leurstage tunisien, jeudi soircontre la formation de l’USKélibia sur le terrain decette dernière. Avant deboucler ce regroupementd’une dizaine de jours,l’équipe d’El-Hamri devraitdisputer deux nouvellesrencontres dont une le 4août contre un adversaire àdésigner.

M. B.

JS KABYLIEHannachi dément toutcontact avec M’Bolhi

Le président de la JS Kabylie, Moh-Chérif Hannachi, aaffirmé que son club n'a jamais songé à s'attacher les ser-vices du gardien de but international, Raïs M'Bolhi, précisantque le recrutement est clos. «Nous n'avons jamais songé àengager M'Bolhi, ce qui a été rapporté est faux. Nous avonstrois gardiens de but en place, et je ne vois pas l'utilité derecruter un autre, en plus nous avons épuisé les 25 licencesréglementaires en vue de la saison prochaine», a indiqué àl'APS le premier responsable du club kabyle. Le portier n°1des Verts (27 ans) est actuellement sous contrat avec le clubrusse de Krylia Sovetov Samara. Il a cependant passé lamajeure partie des deux dernières saisons en prêt, entre laBulgarie et la France. Il avait notamment été prêté au GFCAjaccio, relégué en 3e division française. La JSK, qui a enre-gistré l'arrivée à la barre technique d'Azzedine Aït Djoudi, enremplacement de Nacer Sandjak, a engagé 7 joueurs, dont ledernier est le jeune milieu de terrain émigré, Farid Beziouene(ex-SC Sedan-Ardennes-France) Par ailleurs, les «Canaris»ont entamé depuis quelques jours un stage bloqué àHammam-Bourguiba en Tunisie, en vue de la saison prochai-ne, «les préparatifs se déroulent dans les meilleures condi-tions. L'équipe a disputé une série de matches amicaux, dequoi lui permettre de trouver les automatismes», a-t-il ajouté.Toutefois, le président kabyle a regretté l'absence d'infrastruc-tures de préparation en Algérie, «ce qui pousse nos équipesà se tourner vers les pays voisins». «Nous avons les moyensde construire des centres de préparation, comme c'est le casen Tunisie et au Maroc. Ainsi, les clubs algériens vont se pré-parer ici au pays, et éviter le déplacement», a soulignéHannachi.

MO BÉJAIA

Les Crabes vont mieuxLe MO Béjaïa l'a emporté face au WA Tlemcen (1-0)

dimanche soir en match amical en marge du stage des deuxéquipes à Hammam Bourguiba (Tunisie). L'unique but de lapartie a été inscrit par Boulaïnceur. Il s'agit de la cinquièmerencontre test du club bougiote en terre tunisienne.

Les protégés de l'entraîneur Mourad Rahmouni s'étaientinclinés face à l'US Chaouia (Ligue 2/Algérie) 3-2 et le MCEl-Eulma (1-0), avaient fait match nul contre l'ES Métlaoui(Ligue 1/Tunisie) 0-0 et ont enregistré une victoire face auCABB Arréridj (2-0).

YOUCEF DJEBBARI :

«Le recrutement d'Amraneest toujours d'actualité»

Le président du MC Oran, YoucefDjebbari, compte toujours sur la venue del'attaquant du MO Béjaïa, Farès Amrane,au moment où ce dernier serait sur lepoint de rempiler avec les Crabes.

«Le recrutement d'Amrane est toujoursd'actualité. Pas plus tard qu'aujourd'hui(hier, ndlr) à 1h du matin, j'ai eu au télé-phone l'agent du joueur, on s’était mêmefixé un rendez-vous pour hier lundi afin definaliser», a déclaré à l'APS, le premierresponsable du club phare de l'Oranie.

Meilleur buteur de la Ligue 2 lors duprécédent exercice avec 19 buts, FarèsAmrane, n'a pas fait le déplacement avecle MOB, pour le stage qu'effectuent les

Crabes à Hammam-Bourguiba en Tunisie. En raison d'un différend avec sa direc-

tion, le joueur a émis le vœu de quitter leclub. L'ancien élément du RC Kouba, adéposé une requête au niveau de lachambre de résolution des litiges (CRL)au niveau de la Fédération algérienne defootball (FAF) pour résilier son contrat.

Outre Amrane, le MCO est sur lestraces de l'ancien attaquant international,Amri Chadli (FSV Francfort, Allemagne),«attendu également hier pour éventuelle-ment finaliser son engagement». Chadli(28 ans) est resté inactif pendant toute lasaison passée à cause d'une méchanteblessure au tibia.

Depuis jeudi dernier à Nabeul pour le tradi-tionnel stage d’intersaison, le MCO prévoit plu-sieurs matches d’application face à des clubstunisiens mais également du championnat algé-rien qui effectuent leur préparation en Tunisie.

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 30 juillet 2013 - PAGE14

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EN VUE DU MATCH AMICAL ALGÉRIE-GUINÉE, LE 14 AOÛT PROCHAIN À BLIDA

Halilhodzic convoque 28 joueurs dont Belfodil

Vahid Halilhodzic joue lastabilité. Et pour cause ! Adeux semaines du rendez-vous contre les Guinéens, ilrend publique la liste desjoueurs qui prendront part àcette joute internationale depréparation. Une seule maisimportante nouveauté appa-raît sur la liste publiée hiersur le site de la FAF. Celle

de la convocation d’IshakBelfodil, nouvel attaquant del’Inter de Milan. Cette pre-mière convocation attenduedepuis que l’ex-Lyonnais adonné son accord de rallierla sélection du pays de sesparents met fin à un suspen-se qui a duré exactementdix mois. En septembre2012 précisément, l’enfant

de Mostaganem avait étéofficiellement qualifié pourévoluer chez les Verts, luiqui a fait les sélections fran-çaises de jeunes.

Espéré depuis aux côtésde ses frères algériens, l’an-cien attaquant de Parme atergiversé, lui que les obser-vateurs et supporters atten-daient de voir sous le maillotde l’EN Algérienne lors de ladernière CAN, en Afrique duSud. Sans jamais renier sesorigines encore moins sesengagements envers lasélection d’Algérie, Belfodila soulevé un tollé à travers

des sorties publiques peuexplicites sur ses choix etson devenir international. Acertains moments, des voixse sont permis d’affirmerque Belfodil aurait renié sesengagements avec la FAFexpliquant que le sélection-neur bosnien des Verts,Halilhodzic, était lui-mêmeconscient que le jeune etprometteur buteur ne vien-dra pas chez les Verts.

Dans les coulisses, l’ac-cord était pourtant clair etdans une des dernièresinterviews, Belfodil explique-ra avoir demandé au prési-

dent de la FAF en personne,Mohamed Raouraoua enl’occurrence, de lui accorderun délai jusqu’en septembre2013 pour pouvoir honorerses premières sélections.C’est chose faite puisqueaprès un long moment d’in-certitudes, Belfodil estconvoqué pour le match du14 août à Blida face à laGuinée. Le nouvel intéristeviendra l’esprit apaisé, luiqui, l ’année dernière secherchait un capital-confian-ce sous la conduite deRoberto Donadoni. Lecoach de Parme misaitbeaucoup sur ce gaminramené en Italie grâce à untuyau donné par le supervi-seur du …Milan AC pour laFrance.

Après une pige àBologne, il rejoindra Parmeet est depuis trois semainesla propriété du grand Inter.La cerise sur le gâteau estcette convocation chez lesVerts que l’ancien lyonnaisattend depuis deux ans.Avant l’amorce de la derniè-re étape des qualificationsau Mondial-2014 une telle«offrande» fera-t-elle ensorte de donner un supplé-ment de tonus à la l igneoffensive de l’EN ?

M. B.

Pas de gros chamboulements au sein de l’effec-tif des Verts en prévision du match amical inter-national, le 14 août prochain (20h30) à Blida,contre le Silly National de Guinée.

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TAIDER INTRANSFÉRABLE

Bologne n’aimepas les «rumeurs»

Le directeur sportif de BologneRoberto Zanzi interrogé par lesmédias italiens sur les contactsqu’aurait entrepris l’Inter Milan pouravoir l’international Algérien, SaphirTaider, s’est montré interrogatif ensoulignant que les informationsparues ici et là à propos d’un éven-tuel transfert de Taider sont des«rumeurs». Pour le directeur sportifde Bologne, «l’entraîneur (StefanoPioli, Ndlr) a besoin de Taider et nousferons en sorte que ce dernier fassepartie de notre effectif pour long-temps. Maintenant, si nous recevonsune offre sérieuse, nous en discute-rons. Nous ne fermons pas la porteaux négociations», a-t-il confié, rap-pelant les propos du président duclub qui a démenti il y a deux joursl’arrivée d’offres de la part de l’InterMilan. Interrogé sur le montant queBologne pourrait réclamer pour offrirun bon de sortie à Taider, le directeursportif du club italien a estimé que lemontant publié par certains sites (20mill ions d’euros) est surréalisteavouant qu’en vérité «il n’a pas deprix fixes dans ce genre de transac-tions. Tout est question de négocia-tions et dépend des règles de l’offreet de la demande», a-t-i l dit enconcluant que «Bologne donnera saréponse à ce sujet (transfert deTaider, ndlr) dès qu’on recevra uneproposition officielle, pas avant».Hierencore, le président de Bologne,Albani Guaraldi, a commenté le mon-tant livré par les médias (20 millionsd’euros) de «honteux» confirmantque le seul bijou que le club peut lais-ser partir durant cette intersaison estSorensen (convoité par la Juventus).«Pour Koné et Taider, nous sommestranquilles», a-t-il assuré.

M. B.

Les joueurs convoquésGardiens : M’Bolhi Rais (Ajaccio GFC-France), DoukhaIzzedine (USM Harrach-Algérie), Zemmamouche MohamedLamine (USM Alger-Algérie) et Si Mohamed Cédric (CSConstantine/ Algérie)Défenseurs : Ziti Mohamed (ES Sétif-Algérie), KhoualedNacereddine (USM Alger-Algérie), Cadamuro BentaibaLiassine (Sociedad-Espagne), Belkalem Essaid (Granada FC-Espagne), Medjani Carl (Olympiakos-Grèce), Bougherra Madjid(Lekhwiya-Qatar), Halliche Rafik (Académica/ Portugal),Ghoulam Faouzi (Saint Etienne-France), Mesbah DjamelEddine (Parme-Italie) et Mostefa Sebaâ Mehdi (Ajaccio AC-France).Milieux : Taider Safir (Bologne-Italie), Guedioura Adlène(Nottingham Forest-Angleterre), Lacen Medhi (Getafe-Espagne), Koudri Hamza (USM Alger-Algérie), Agouazzi Karim(Caen-France), Djabou Abdelmoumene (Club Africain-Tunisie),Brahimi Yacine (Granada-Espagne) et Feghouli Sofiane(Valence-Espagne)Attaquants : Kadir Foued (Marseille-France), Soudani Hilal AlArabi (Dynamo Zagreb-Croatie), Djebbour Rafik (Olympiakos-Grèce), Slimani Islam (sans club), Ghilas Nabil (Porto-Portugal)et Belfodil Ishak (Inter Milan-Italie).

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SELON KERBADJ, ELLE EXPIRERA DEMAIN À MINUIT

«La période d'enregistrementdes joueurs ne sera pas prolongée»

La période d'enregis-trement des joueurspour les deux Liguesprofessionnelles 1 et 2,ne sera pas prolongée etprendra fin ce mercredi31 juillet à minuit, aaffirmé hier le présidentde la Ligue de footballprofessionnel (LFP),Mahfoud Kerbadj.

«Nous n'avons jamaissongé à prolonger la périoded'enregistrement, d'autant quela plupart des clubs ont déjàbouclé leur recrutement. Cettepériode prendra fin le 31 juilletà minuit, et aucun dossier nesera accepté au-delà de cettedate», a affirmé à l'APS, lepremier responsable de l'ins-tance dirigeante de la compé-tition.

La période de l'enregistre-ment a débuté le 2 juin der-nier. Toutefois, la demandede licence déposée entre le15 et le 31 juillet est sanction-née par une amende de 30000 dinars. Par ailleurs, leprésident de la LFP a confir-mé le coup d'envoi des cham-pionnats de Ligue 1 et 2, àleurs dates initialement fixées.Le coup d'envoi du champion-nat de Ligue 2 sera donné levendredi 23 août, alors celuide la Ligue 1 débutera le len-demain, soit le samedi 24août, a souligné Kerbadj.

«Seuls l'O. Médéaet l'USM Annabasont interdits de

recrutement»Le président de la Ligue

de football professionnel(LFP), Mahfoud Kerbadj, aaffirmé que les clubs interditsde recrutement au cours del'actuelle période des trans-ferts d'été, ne sont plus quedeux, à savoir l'OlympiqueMédéa et l'USM Annaba.

«Ils étaient sept clubs audébut, à qui on leur a signifiél'interdiction de recrutementjusqu'au règlement de leurssituations financières enversleurs joueurs respectifs, etmaintenant, ils ne sont plusque deux en l 'occurrencel'Olympique Médéa et l'USMAnnaba», a affirmé l'APS lepremier responsable de l'ins-

tance dirigeante de la compé-tit ion. Le CA Bordj Bou-Arréridj, le MC Oran (Ligue 1),ainsi que l'AS Khroub, le MSPBatna, et l'ES Mostaganem(Ligue 2), ont pu régler leursituation, et l'interdiction a étéaussitôt levée par la LFP.

Plusieurs joueurs ontrecouru à la Fédération algé-rienne de football (FAF) pourréclamer la régularisation deleurs situations financièrespar leurs clubs respectifs.Certains d'entre eux affirmentmême n'avoir pas touchéleurs salaires depuis plusieursmois.

Cette situation a poussé lebureau fédéral, lors de sa der-nière réunion à déplorer le faitque «les clubs continuent às'endetter malgré leurs faiblesressources financières».

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JSM TIARET : ALORS QUE LA BARRE TECHNIQUEEST CONFIÉE À AMROUCHE REZKI

Remaniement radical des effectifsDécidément, les saisons se

suivent et se ressemblent pourla JSM Tiaret qui n’arrive tou-jours pas à sortir la tête del’eau, à la grande déception deses nombreux fans. L’an der-nier, l’équipe a râté de peu letitre, ce qui l’a contrainte àvégéter dans la même divisionqui n’est pourtant pas la sien-ne.Les dirigeants qui serelayent à la tête du club conti-nuent à échouer tant qu’ils netirent pas les enseignementsdu passé. La réussite ne rési-de pas dans le fait de changerl’entraîneur ou de se procurerles meilleurs joueurs. Le mal, ilfaut le chercher ailleurs, mêmesi sa cause est généralementconnue. Barrer la route auxopportunistes, remettre del’ordre au sein de la maison,opter pour une gestion réflé-chie, et avoir une vision étu-diée et durable, c’est ce dont abesoin la JSM Tiaret qui a,malheureusement, passé delongues années à colmater lesbrèches et privilégier les solu-tions palliatives.

Ce qui caractérise cettesaison, n’est autre que ledépart massif des joueurs versd’autres cieux, contraignant lerevenant Rachid Naâk (prési-dent de la section foot) derenouveler pratiquement toutel’ossature. L’on saura en effet,que pas moins de 12 élémentssont jusque-là prédisposés àporter le maillot des «Bleu» àl’image de : Karboua (ex-Paradou), Toumi et Messaoudi(ex-O. Médéa), Ouassad (ex-

USMB), Abka et Lekhal (ex-SAM), Zouaghi (ex-A.Hydra) etBendriss (ex-Aïn Fekroune).Cela dit d’autres sont depuisquelques jours au stade desnégociations comme l’a si bienconfirmé le président de sec-tion. S’agissant de la présiden-ce de l’association, celle-ci aété confiée en revanche à l’ex-entraîneur Mohamed Chadli,ce qui est perçu comme unatout de par ses qualitésd’éducateur et de communi-cant. A la barre technique l’on

retrouve Amrouche Rezki, unentraîneur qui n’est pas étran-ger à l’équipe même si sonpassage à Tiaret en 2011-2012, était assez éphémère.

A noter que la date officiel-le de la reprise des entraîne-ments a été fixée au 27 juillet àl’Opow Kaïd-Ahmed. Reste àsavoir si Ezzerga maintiendrale défi qui est celui de s’adju-ger le titre et se réconcilieravec ses supporters…

Mourad Benameur

CR TÉMOUCHENT : APRÈS LE DÉPARTMASSIF DE TOUS LES CADRES

Place à la formationL'opération de sélection, qui a vu la présence de plus de 80

joueurs de divisions inférieures venir tenter leur chance au seindu club cher au regretté Sikki étant terminée, le nouveau stafftechnique conduit par Chikho Abdelhakem et SeghierBaghdad qui a remplacé le duo démissionnaire Cheriet etBouterfès la semaine dernière, s’apprête à entamer la secondephase de la préparation du club témouchentois pour le pro-chain exercice. Seulement, au vu de la composante de l'effectifde cette année, le CRT ne fera pas grand chose dans le pro-chain championnat, eu égard au départ massif de tous lescadres de l'exercice écoulé, même les espoirs qui ont laisséune bonne impression lors de la grève des cadres en janvierdernier ont suivi leurs aînés en changeant de clubs à l'instar deKhaldi, Makhlouf, Bensaïd et autres Farès. Cette saignée desmeilleurs joueurs témouchentois est édictée par la non-percep-tion par tous les joueurs de leurs arriérés de salaires de plu-sieurs mois de l'exercice écoulé et aussi par l’intérêt de plu-sieurs équipes de la région de s'offrir leurs services. Lenouveau staff technique est appelé à former une nouvelleéquipe composée de jeunes joueurs pour les trois ou quatreannées à venir dans le but de redorer le blason du club ternipar les scandales à répétition qu'a connus le club témouchen-tois lors de la précédente saison où l'équipe n'a fait qu'unebrève apparition dans la ligue 2. S. B.

Page 17: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

CONCERT

Massa Bouchafa séduit Tizi

L a diva de la chansonkabyle, Massa Bouchafa,a fait vibrer ses nombreux

fans présents à son spectacle,alliant admirablement chant etdanse, qu’elle a animé à lasalle des spectacles de la mai-son de la culture de TiziOuzou, à la faveur d’un pro-gramme spécial Ramadan.En renouant avec son public,l’enfant prodige de Aïn El-Hammam s’est dépensée àfond pour lui procurer desmoments de joie, en créantune ambiance électriquecomme elle seule sait le faire,mêlant dans une parfaite sym-biose interpretation et expres-sion corporelle.

La femme au bracelet arti-sanal (axalxal) fit son appari-tion sur scène vers 23 h,habillée d’une robe kabyleblanche, brodée de motifs ber-bères et la taille ceinte d’unefouta aux couleurs cha-toyantes, signe d’une invite àla danse, cet art où elle excel-le parfaitement encore à 49

ans, pour créer l’ambiance defête, en réussissant à créerune parfaite complicité avecles spectateurs, composésmajoritairement de jeunes, quin’ont pas tardé à entrer endanse, charmés qu’ils étaientpar le sourire légendaire del’artiste et, surtout, par sesmouvements de hanche exé-cutés avec finesse sur le ryth-me saccadé de la derbouka.Comme à la fête, elle entamason spectacle par la chansonThighrathine (youyous), un airde son répertoire très prisépour son rythme dans l’anima-tion des réjouissances fami-liales.

Soucieuse de la commu-nion avec le public, elledemandait l’avis de l’auditoireà chaque fois avant d’enton-ner une nouvelle chanson :«cela vous a plu ?», lançait-elle en tendant le micro à lasalle. La réponse se fait parune reprise en chœur desrefrains, et un envahissementde la scène de danse, sous

l’œil complice de l’artiste, quiredoublait de la voix pour por-ter l’ambiance à son paroxys-me, tout en agitant frénétique-ment le micro, et en exécutantdes pas de danse saccadés.Passant allégrement d’unregistre à un autre, la chanteu-se enclencha avec son tubefétiche Lzayer, un véritablehymne à la patrie, à traverslequel elle exprime son atta-chement indélébile à sa cultu-re et son authenticité, quêteperpétuelle chez l’artiste, quis’est exprimée dans Asselahn’tmurth (ô saints protecteursdu pays) sur les amertumesde l’exil. Inas A tsnedmadh (tule regretteras tôt ou tard), unecomplainte pourfendant lemensonge et l’hypocrisie dansles sentiments, s’adressantaux jeunes filles naïves qui selaissent facilement séduire pardes hâbleurs, pour les préve-nir des conséquences d’uneconfiance mal placée finissanttoujours par une séparation etson lot de remords. Ur

dachligh (les commérages),Ath Zman (les temps bénis),Anafrah (que la fête commen-ce), Tiftiline (faites la lumière)sont, entre autres, d’autresairs puisés de son répertoireinterprétés avec brio parMassa Bouchafa qui a, cepen-dant, mis le paquet sur leschansons sentimentales pourcontenter le public constituémajoritairement de jeunes qui,acquis à la cause, ne se sontpas fait prier pour danser jus-qu’à épuisement, tant l’appelde la «sirène» de la scèneétait tout simplement irrésis-tible. Comme à l’accoutumée,ce spectacle fut filmé de bouten bout par M’hand Boucha-fa, mari de la chanteuse, quilui a composé de nombreuxtextes et musiques. En leverde rideau de ce spectacle,l'assistance a eu droit à uncocktail de chansons dudéfunt Sami Djazairi, interpré-tées par l’artiste RachidHamouche.

Le Soird’Algérie Culture Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 17

De récentes études faites par des psychologues etsociologues aux USA et au Royaume-Uni montrent qu’àl’inverse des stéréotypes des médias mainstream, lesgens étiquetés «conspirationnistes» apparaissent pluslogiques que ceux qui acceptent les versions officiellesdes événements. L’étude la plus récente a été publiée le 8juillet par les psychologues Michael J. Wood et Karen M.Douglas de l’université de Kent (Royaume-Uni). IntituléeWhat about Building 7 ? A social psychological study ofonline discussion of 9/11 conspiracy theories» (Et pour leBâtiment 7 ? Une étude socio-psychologique de discus-sions en ligne sur les théories de la conspiration autourdes attentats du 11 septembre 2001), fait la comparaisonentre les commentaires «conspirationnistes» (pro-théoriede la conspiration) et «conventionnalistes» (anti-conspira-tion), sur des sites web d’information. Les deux psycho-logues ont été surpris de découvrir que les commentairesdits conspirationnistes sont beaucoup plus nombreux queles conventionnalistes : «Sur les 2174 commentairesrecueillis, 1459 furent définis comme conspirationnistes et715 comme conventionnalistes.» Ainsi, le nombre de ceuxqui ne croient pas aux explications gouvernementalesd’événements tels que le 11 septembre ou l’assassinat deJohn F. Kennedy, dépasse celui de ceux qui y croient.

En outre, «l’étude… a démontré que les gens qui favori-saient la version officielle du 11 septembre étaient en géné-ral plus hostiles quand ils essayaient de convaincre leursopposants».

Les auteurs de cette étude ont également découvertque les anti-conspiration sont fanatiquement attachés àleurs propres théories de la conspiration qui pour le 11 sep-tembre dit : «19 Arabes, aucun d’entre eux ne sachantpiloter un avion efficacement, ont perpétré le crime dusiècle sous la direction d’un mec sous dialyse dans unecaverne en Afghanistan.» Les soi-disants conspiration-nistes, eux, ne prétendent pas avoir de théorie expliquantcomplètement les événements du 11 septembre : pourceux qui pensent que le 11 septembre était une conspira-tion du gouvernement, l’attention ne se porte pas sur lapromotion d’une théorie en particulier, mais sur le démon-tage de la version officielle. L’étude a aussi démontré queles soi-disants conspirationnistes discutent du contextehistorique plus que les conventionnalistes et qu’ils n’ai-ment pas se faire appeler «théoriciens de la conspira-tion». En conclusion, cette étude, par Wood et Douglas,suggère que le stéréotype négatif du conspirationnistedécrit les gens qui défendent la version officielle du 11Septembre, pas ceux qui la contestent.

L’irrationalité extrême de ceux qui s’attaquent aux«théories de la conspiration» a été exposée par les profes-seurs en communication Gina Husting et Martin Orr deBoise State University. Dans un article de 2007, lu par lacommunauté scientifique et intitulé «Dangerous Machine-ry : Conspiracy Theorist as a Transpersonal Strategy ofExclusion» (Machinerie dangereuse : «Conspirationniste»comme stratégie transpersonnelle d’exclusion), ils ont écrit: «Si je vous appelle conspirationniste, cela importe peuque vous ayez réellement affirmé qu’une conspirationexiste ou que vous ayez simplement soulevé un sujet queje préférerais éviter… En vous étiquetant ainsi, je vousexclus stratégiquement de la sphère où la parole, le débatet les conflits publics prennent place.»

K. [email protected]

Conspirationnistes ?Par Kader Bakou

[email protected]

Le coup de bill’art du Soir GNAWA DIFFUSION EN CONCERT AU THÉÂTRE DE VERDURE

Une rencontre fusionnelle en perspectiveLLeeuurr ccoonncceerrtt pprroommeett dd’’êêttrreeeexxcceeppttiioonnnneell.. AAmmaazziigghh KKaatteebbeett ssoonn ggrroouuppee GGnnaawwaa DDiiffffuussiioonnssoonntt,, eenn eeffffeett,, àà ll’’aaffffiicchhee ddee llaa66ee ééddiittiioonn ddee KKhhaaiimmaattkkoouumm,,uunnee ééddiittiioonn 22001133 qquuii sseeddéérroouullee aauu TThhééââttrree ddee VVeerrdduurreedduu ccoommpplleexxee ccuullttuurreell LLaaââddii--FFlliiccii,, AAllggeerr..

Gnawa Diffusion va enflammer lascène, ce soir, en donnant unpremier spectacle à partir de 23

h. Les nombreux fans qui n’auront paspu y assister auront l’occasion de serattraper demain 31 juillet, avec undeuxième rendez-vous pour s’éclatergrâce à leur groupe fétiche (mêmeheure, même endroit). Pourquoi cesdeux dates pour un concert ? De l’avisdes organisateurs, le groupe est lepoids lourd de la programmation pourcette édition, et cela permettra demieux ventiler les entrées. C’est ce quia été notamment rappelé lors d’unpoint de presse organisé à l’hôtelSofitel, dimanche dernier.

La rencontre était animée par AmazighKateb. Le chanteur et leader dugroupe a surtout évoqué sonexpérience dans Gnawa Diffusion, sonaventure solo quinze ans après lareformation du groupe, sa conceptionde la culture, la force du live (il permetd’être en communion avec le public) etl’urgence d’un véritable circuit de live,les manipulations et escamotages desrévolutions du «Printemps arabe», etc.«Le groupe est mon laboratoire demusique, c’est là que j’ai beaucoup

appris. Je l’ai fondé en 1992. J’avais20 ans. Ça a duré quinze ans, j’étaiscomme un papa... Et puis j’ai eu envied’une expérience solo, car le groupem'étouffait. Cette petite parenthèsem’a été bénéfique, elle m’a permis deme remettre à la nourriture des chosesde la vie, de rebondir sur la vie elle-même», rappelle Amazigh Kateb. Et desouligner qu’il s'agit bien d’une fausserupture, l’arrêt de Gnawa Diffusionayant été fait au moment où celamarchait fort pour le groupe. Leurdernier concert, c’était le 12 août 2007à Béziers. La séparation allait durercinq ans... «Et puis, par la suite j’airappelé mon équipe, on a commencé àse rassembler sur un projetacoustique. C’est le retour au bercail,au groupe», dit-il. Les musiciens ontrenoué avec leur chanteur en 2012.

Depuis, c'est un plaisir renouvelé etpartagé par toute la tribu et les fans. Lenouveau départ de Gnawa Diffusion,celui de la maturité, ravira le publicalgérien féru de melting pot musical etde pulsions festives. Gnawa, rock,chaâbi, reggae... tout est là pour uncocktail détonant et un concertmémorable.

Hocine Tamou

CENTRE COMMERCIAL & DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER)Mardi 30 juillet à 22h : Concert du groupe6’Rocko.Mercredi 31 juillet à 22h : Le petit theâtrepour enfants.Jeudi 1er août à 22h : Concert d’Ifriqya Spirit.Vendredi 2 août à 22h : Animation magie.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKA-RIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 4 août : Exposition-vente d’objetsd’artisanat d’art et de décoration. Horaires :22h-01h du matin.Mardi 30 juillet à 22h 30 : Concerts deM’hamed Yacine, Hassiba Abderraouf et ZahiCheraiti.

ESPACE PLASTI (28, RUE DES FRÈRESKHALFI EX- BURDEAU, ALGER)Mardi 30 juillet à 22h : Projection du filmdocumentaire Merci pour la civilisation deNazim Souissi et Zineb Merzouk.

Mercredi 31 juillet à 22h : Monologue Daha-liz de Tounes Aït Ali.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Mardi 30 juillet 2013 : Concert de NaïmaDziria

THÉÂTRE DE VERDURE CASIF DE SIDI-FREDJ (ALGER)Mardi 30 juillet à 22h : Concerts de Nace-reddine Horra, Samia Bennabi et du groupeImzad.

SALLE LE MAGHREB (EX-LE RÉGENT) ÀORAN :Mardi 30 juillet à 23h : Concerts de Noured-dine Bentia et Meriem Benallal.

NOUVEAU CHAPITEAU DE L’HÔTEL HIL-TON (PINS-MARITIMES, ALGER)Mardi 30 juillet à 23h : Concert de Dia Ban-d’s. Prix : 1000 DA.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-

MAMMERI DE TIZI OUZOUMardi 30 juillet à 21h 30 : Concerts deZayen et de Malik Kazoui.MAISON DE LA CULTURE MOHAMED-AROUA (KOLÉA, TIPASA)Mercredi 31 juillet à 23h : Concerts deHassiba Amrouche, Mohamed Lamari, HakimSalhi, Salim Chaoui et Rachid Khali.

THÉÂTRE DE VERDURE DU COMPLEXECULTUREL LAÂDI-FLICI (BD FRANTZ-FANON, ALGER)Mardi 30 et mercredi 31 juillet à 23h :Concert de Gnawa Diffusion.Vendredi 2 août à 23h : Concert de CheikhSidi Bémol.THÉÂTRE NATIONAL APLGÉRIENMAHIEDDINE- BACHTARZI (ALGER)Mardi 30 juillet à 22h : Hommage à l’artisteAhmed Benaïssa.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 14 août : Exposition «L’art et l’is-

lam» des artistes Khelloufi Yazid (Tlemcen) etBenazzouz Mohamed (Médéa).

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du 50e

anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, leMusée public national d’art moderne etcontemporain d’Alger et l’Institut culturel ita-lien d’Alger présentent l’exposition «Les pho-tographes de guerre», avec les photographiesAlgérie 59 de Vittorugo Contino.

GALERIE D’ART ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 6 août : Exposition collective de laminiature et de la calligraphie.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 6 août : Exposition collective del’artisanat (céramique décoration sur bois, surverre, florale).

Phot

o : D

R

Page 18: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de huit œuvres

de Blaise Cendrars.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Auteur français»

1- DU MONDE ENTIER2- BOURLINGUER3- L’HOMME FOUDROYÉ4- LA VIE DANGEREUSE

5- LES PAQUES A NEWYORK6- RHUM7- MORAVAGINE8- L’OR

MOT RESTANT = EMILE ZOLA

E M I L E Z O L A D L IR M U H R K R O Y U R NO M U E S A N E W M U GL O Q O O UE R A N B EN A P D R RI V S E E LG A E L E S U E R E I HA V I E D A N G E N T OL E Y O R D U O F E M M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

GOELETTE-TRONCONAMIE-TEMPES-ORNARAP-J-TUAS-RUS-UAN-MENEES-NAS-CFN-BATIES-DOC-TIRTRACEES-MUTINS-AINDUES-NARINE-AGR-ILS-VARICE-ETEAINE-SAVATE-BP-SSMA-TH-RIE-RIAL--A-ERODES-HE-UOMR-ADORES-RAT-LIAENVOUTA-PERONE-UGAI-PS-GALERE-BDRISEE-PATINS-B-IERAT-DERRAG-TESTSAS-TER-IS-FACE-SS-DELIRE-BAS-VB

A-BITUME-POUSSEE-E-SIGA-DONNEE-NEC-ONE-REINES-FNNONNE-PELLES-REETUES-KEPI-T-RATSALS-MULETS-GITE-IE-N-MOTS-LOTE-ML-DILATA-TUBE-LILARD-SO-FANE-MERELU-FINESSE-SAGE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-SNOWDEN-MOSCOU-EUE-CONES-SOUL-CDA-E-UTE-AMIBE-OW-OTITE-STORE-ZNANKARA-AI-SS-LESA-AGE-----E-PARUDUPE-S-----BEMOL-NI-BA----RASE-T

US-PAUSE-PILE-BAS-RACLE-SEVE-MONATE-LE-MERE-SAUT-ACNE-BOND-POIL-CRIE-SONT-RUINESINFORMATICIEN-TU

LETTRES DELETTRES DECACATHOLICISMETHOLICISME

---TRADITION------ECRITURE---------ROME------------CHRETIENS---PAPE----------EGLISE------------TESTAMENT-----JESUS------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Cauca

Le Soird’Algérie Détente Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son vice-président

Douceur----------------

Mur

Monnaie----------------

PartiraiSonclub

Thallium----------------

Arme----------------

Maffia

Calumets----------------

Vieux----------------

Baryum

Possessif----------------Disc-jockey

Bouche----------------

Néon----------------

Arbre

Attaché----------------

Arme

Lentille----------------

Infinitif

Refuge----------------

Bouts----------------

OuvrierSurface

----------------Vedettes

La veille----------------

Habits

Accord----------------

Traîne----------------

ApprisStade----------------Voyelledouble----------------Société

Etataméricain

----------------Choix

Indéfini----------------

Averse

Raide----------------

A payer

A régler----------------

Néon

Spécimen----------------

Fictif

Halte----------------

Amuse

Sied----------------New York

Pronom----------------

Objectifs

Partiront----------------

Qualité

Exprimé----------------

Misa

Article----------------Echéances

Pour deux----------------

Panache

Réelle----------------

Lisse

Calculer----------------

Acérée

Allié----------------

Rive

Néon----------------Abréviation

Fer----------------

Graffiti

Palmipède----------------

Pays

Aliments----------------Dans la fou-

lée

Titane----------------

Erbium

Cachée----------------

Institut

Cuivre----------------

Caresse

Mire----------------

Détérioré

Son ex-club

1- VILLE

2- CULTURE

3- ACTIVITÉ

4- COURS D’EAU

5- COURS D’EAU

6- PAYS

67- MONTAGNES

8- CULTURE

COLOMBIE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Page 19: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 19

Présidentiranien

----------------Etat

américainContourna

----------------Dinar

Fleuve----------------

GradePossessif

----------------Attachés

----------------Bijoux

Dans lesnormes----------------Digne----------------Aigri

Possessif----------------Organisationinternationale(dés))----------------RadonImpôt

----------------Hardi

----------------Pauvreté

A régler----------------

Arme----------------Compagnie

Prénom----------------Pagayera

Possessif----------------

Touffu----------------

LiaisonRejetée

----------------Hahnium

----------------Base

Solution----------------Possessif

Orienta----------------

Fuite

Equipé----------------

Revenu

Prévint----------------

Mélodie

Fin de série----------------

Dans laroute

Dresse----------------Stationnées

Direction----------------Etablisse-

mentContient

----------------Réconforté

Môme----------------

Trempe

Est utile----------------Possèdes

Mauvaisfilms

----------------Violents

Additionnée----------------Manganèse

Pays----------------

DésiraSpécimen

Etain (inv)----------------

Harnais

Fleuve----------------

Erreurs

Dans lalivre

----------------Article

Robe----------------

Lettresd’Alger

Issue----------------

Vierges

Sprint----------------

Rocher

Diplôme----------------

Défiée

Elevées----------------

Maux dedent

Diplôme----------------

Gaz----------------

DrameBilles

----------------Pour deux

Foot àBatna

----------------Désolés

Manche----------------Pas assez

Ville duBrésil

----------------Passa

A trahiCésar

----------------Caractère

Dans lapeine

----------------Distributeur

Wilaya----------------

Riposta

Sport----------------

ParentEx-coachde la JSK

Clou----------------

Rigole

Trou----------------Pêcheurs

Ile----------------

DirectionMesures

----------------Molybdène----------------

Placées

Lettres deKaboul----------------Lac----------------Dans l’acte

Découragé----------------

Support

Existence----------------

Note

Aliments----------------

Jetés----------------

Piété

Petitesblessures

----------------Gorge

Liaison----------------

Brome

Calées----------------

Tricha----------------

FresqueErigera

----------------Confiant

Arme----------------

Habits

Institut----------------

Jeu

Rêne----------------

Fête

Sélénium----------------

Musique

Roman----------------

Dors

Argon----------------

Exprimes

Cubes----------------Instrument

Ton----------------

Durée----------------Fin de série

Consonnedouble

----------------Joyeux

Poissons----------------Poète arabe

Méchant----------------

Espèceanimale

Bourgeon----------------Ville du Mali----------------

LoyalParfum

----------------Leader

angolais

Douche----------------

Loyal

Issus----------------Abréviation

Nouveau----------------

Dans lapresse

Pronom----------------

Erbium

Prime----------------

AbatDiplôme

----------------Dans lapeine

Grecque----------------Conjonction

Thallium----------------Enlevé (ph)

Secrétions----------------

Cours

Démonstratif----------------

Précieux

Platine----------------

Destiné

Promeneur----------------

Chefs

Page 20: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 30 juillet 2013 - PAGE 20

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pour sa réussite à l’examen de 6e.Ton oncle Zergaoui Mohamed qui te

souhaite d’autres succès etd’espoirs, inch’Allah.

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Mouniaet la félicite vivement de ce succès.Nos sacrifices ne sont pas vains.

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PENSÉETriste et douloureux fut ce 29 juillet 2011 quandtu nous as quittés notre cher père et grand-père

HAMADACHI Amokrane à l’âge de 93 ansAucun mot n’est assez fort pour exprimer les sen-timents de vide et de tristesse laissés depuis ta dis-parition.Ton âme est partie rejoindre de nouveaux cieux.Tu es de ceux qui ont de la lumière plein les yeux.Mille prières, mille lumières t’éclairent là où tu es.Nous demandons à tous ceux qubi t’ont connu d’avoir une pieuse penséepour toi.

Repose en paix, Da Mokrane.Nous ne t’oublierons jamais.

La famille HAMADACHI, enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants.R119209/B13

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DISSOLUTION D’UNE SNC

Aux termes d’un acte reçu en l’étu-de le 10/07/2013 et le 15/07/2013 quisera enregistré, les associés de laditesociété ont procédé à la dissolutionanticipée de la SNC ci-dessus, et ce, àcompter du 30/06/2013, la liquidationsera faite par : M. Stiti Mouloud.

Deux expéditions du présent acteseront déposées auprès de l’antenne duCNRC wilaya de Tizi-Ouzou.

Pour avis, le notaire.

AAAANNNNNNNNIIIIVVVVEEEERRRRSSSSAAAAIIIIRRRREEEE A l’occasion

de tonpremier

anniversaire,le 30 juillet2013, ton

pèreBouhali

Mohamed-Chérif dit

Ziad et ta mère Karima te sou-haitent une vie pleine de joie

et de bonheur.

Longue vie mon bijou Rayane.

Page 21: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Cela fait un an, le 30 juillet 2013, quenous quittait à tout jamais notre chère etregrettée mère et grand-mère

El Hadja KeddadMessaouda, épouse

El Hadj BelhadjEl Haoues

laissant un vide incom-mensurable.

En cette douloureusecirconstance, les familles Belhadj etKeddad, ses enfants et petits-enfantsdemandent à tous ceux qui l’ont connued’avoir une pieuse pensée à sa mémoireet de prier Dieu de lui accorder Sa SainteMiséricorde.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Repose en paix. Ton fils Wahid qui ne t’oubliera

jamais. F45575/B11

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Page 22: LE SOIR  DU 30.07.2013.pdf

La Ligue algérienne de défensedes droits de l’Homme vientd’inaugurer des rencontres ins-

tructives, en soirées de Ramadhan,pour une rétrospective des droitséconomiques et sociaux dans notrepays. A l’approche de la tripartite,prévue pour septembre prochain,ces débats nous remettent réelle-ment en rapport avec le réel et nouséloignent des controverses politi-ciennes stériles que suscite la cour-se, pour le moins prématurée, à lamagistrature suprême du paysparmi le cheptel politique national.

Ce qui nous gouverne aujour-d’hui, c’est un processus qui organi-se l’érosion, voire l’extinction, desdroits économiques et l’impuissan-ce des droits alternatifs à y faireface, et qui augure d’un nouveaudroit. Entre les deux moments, foi-sonnent des monstres juridiquesou, carrément, le spectre du non-droit. Les droits économiques, héri-tés du droit français, avant d’êtrereformatés dans le moule national-populiste des années 1960-1970,s’inscrivent, pour l’essentiel, dansl’exception au droit classique,consensuel, libéral et égalitaire. Ilsconstituent, à tous points de vue,des concessions consenties par lecapital dans son bras de fer avec letravail.

Leur évolution récente enAlgérie et dans le monde n’est pasrassurante ; loin de là. Elletémoigne d’un affaiblissementgénéralisé du pouvoir de négocia-tion du travail par rapport au capital.

S’agissant des libertés et droitssyndicaux, qui sont le bras protec-teur des droits économiques, l’acti-vité des syndicats indépendantscontinue d’être violemment répri-mée, en particulier dans les sec-teurs éducatif et sanitaire. Le droitd'organisation syndicale est«enfreint par des restrictions exces-sives et par l'intervention du gou-

vernement», déplore laConfédération syndicale internatio-nale (CSI).

Aussi, pour être reconnu, unsyndicat doit représenter «au moins20% des travail leurs dans uneentreprise et doit obtenir l'autorisa-tion préalable du gouvernement». Ace stade de l’action syndicale, cesont les manipulations occultes quipréoccupent les syndicats :«Certaines des organisations n'ontpas encore été en mesure de sefaire enregistrer et n'ont donc aucu-ne existence légale. Leurs nomssont parfois usurpés par des dissi-dents soutenus par le gouverne-ment, dans le but évident de porteratteinte à leur représentativité.»

A défaut de syndicats représen-tatifs libres, les pouvoirs publicsfabriquent des «syndicats buvards»et d’élargissement de l’allégeance.Un instrument totalement discréditéde contrôle social.

Par ailleurs, la représentationsyndicale est frappée de plein fouetpar un processus d’assèchement.Le taux de syndicalisation ne cessede décroître à vue d’œil. Une ten-dance que n’arrive à infléchir aucundes vieux leviers corporatistes. Lala désyndicalisation résulte d’unerestructuration objective du mondedu travail à la faveur de la révolu-tion scientifique et technique.

Les mêmes restrictions frappentplus durement le droit de grève,«difficile à mettre en œuvre, carsoumis à l’obligation préalable d'unscrutin secret de l'ensemble du per-sonnel, ainsi que par la possibilitéofferte par la loi du 6 février 1990aux autorités de recourir à laconsultation de la Commissionnationale d'arbitrage».

Désarmé, le monde syndicalassiste, impuissant, à la renégocia-tion des pactes économiques etsociaux contractés à la sortie de laSeconde Guerre mondiale.

Le FMI soutient mordicus queles pays avec de faibles droits denégociation collective, et où lesemployeurs décident unilatérale-ment des salaires, enregistrent demeilleures performances écono-miques.

Il édicte de substituer auxrégimes inter-entreprises, indus-triels (de branches) ou nationaux,de négociation collective, des négo-ciations au cas par cas, à l’échellede l’entreprise – voire pas de négo-ciation collective du tout

Les négociations d’entrepriseainsi favorisées ont pour particulari-té d’alimenter une concurrencenéfaste sur le coût du travail et d’in-citer les employeurs à adopter despratiques antisyndicales, voire dese lancer dans une chasse aux syn-dicalistes. Dans la plupart des cas,des syndicats maisons complicesdu patronat prennent le relais destructures représentatives et com-batives.

Dans un tel contexte, les droitssociaux sont frappés du sceau de lapaupérisation et de la précarisation.La crise de l’emploi est d’une gravi-té telle dans le monde qu’aujour-d’hui environ 50% de la main-d’œuvre mondiale occupe desemplois précaires.

«L’élimination des limites sur lesheures de travail, la réduction dessalaires minimum, ou l’éliminationdu préavis en cas de licenciementcollectif» sont, pour la Banque mon-diale, «la meilleure voie pour lacroissance», dénonce encore laCSI. Mieux (ou pire), la Banquemondiale classe les pays en fonc-tion de leur performance sur la basede ces critères. «L’Afghanistan, laGéorgie, Haïti, la Mongolie et laPapouasie-Nouvelle-Guinée obtien-nent un meilleur score que […] laFinlande, la Corée du Sud, lesPays-Bas, la Suède et Taïwan, sim-plement parce qu’ils ont dérégulé

leur marché du travail.» Sans parlerde la Colombie (qui détient lerecord de meurtres de syndica-listes), la Chine (où le syndicalismen’existe pas hors du syndicat offi-ciel), ou l’Arabie saoudite (où lesfemmes sont exclues de certainesprofessions), qui récoltent de«bonnes notes»…

«Des éditions antérieures (deDoing Business) ont attribué auxîles Marshall et à Palau la meilleureperformance au plan de l’emploides travailleurs.» Aucun de cesparadis fiscaux n’était membre del’Organisation internationale du tra-vail. Le travail n’est toujours pas aubout de ses peines : en Algérie, aucours des trente dernières années,l’emploi informel a évolué commesuit, en proportion de l’ensemble dela population active : 21,4% en1980 - 25, 4% en 1990 (selon leFMI) et 50,4% en 2010 (selonl’ONS). Dans ces conditions, toutréférentiel protecteur des revenusdevient superflu. Le projet d’amen-dement de l’article 87 bis de la loisur les relations de travail (pour rap-pel, cette disposition définit le salai-re, fixe sa composante et détermineles conditions de rémunération) ins-crit à l’ordre du jour de la tripartite(prévue début septembre) participede la même logique : lever lescontraintes, y compris en écartanttoute référence au SNMG. La réfor-me des régimes de retraites, elle,prend la forme, au mieux, d’un ral-longement de l’âge de départ, aupire de la confiscation des annéesde cotisations (faillite des fonds depension et baisse des retraites enGrèce).

Enfin, l’assouplissement desprocédures et coûts de licencie-ments : selon la matrice DoingBusiness, le seul indicateur quitémoigne d’une performance del’économie nationale en matièred’investissement se rapporte à la

facilité de licenciement en cas decessation d’activité.

L’Algérie, qui est classée 152e

sur 185 pays recensés, accède à la62e place pour le règlement de l’in-solvabilité qui intègre les para-mètres emploi (embauche et licen-ciement). Une telle dégradation durapport de force entre le travail et lecapital n’est pas sans consé-quences sur l’accentuation desécarts de revenus. «Il y a 30 ans,les dirigeants des multinationalesgagnaient 35 fois plus qu'unemployé moyen, maintenant ilsgagnent 350 fois plus. La crise amis en évidence les iniquités indé-centes dans ce domaine : les 1100personnes les plus riches du mondeont presque deux fois plus de biensque l'ensemble des 2,5 milliards depersonnes les plus pauvres». Autreincidence majeure : le désarme-ment de la puissance publique faceaux puissants groupes industrielsou financiers. «Les firmes peuventfixer des prix de transfert entre leursfiliales et déplacer, en une écriture,des millions de chiffres d'affaires etde profits», révélait récemment lequotidien Les Echos.

A. B.

Par Ammar [email protected]

PPANORAMAANORAMA Le travail mis à genoux

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Suite à une coupure de courant, le communiqué de la Sonelgazdémentant les informations faisant état de délestages n’est pasparvenu à notre rédaction.

Sinon, on l’aurait diffusé, vous pensez bien !

Qu’est-ce qui a changé depuis que Abdekka est rentréen Algérie ? Oui ! Finalement, quelle est la différence entreson long séjour de 82 jours en France hospitalière et saprésence depuis le 16 juillet, depuis 15 jours maintenanten Algérie ? Avons-nous plus de nouvelles de notrePrésident maintenant qu’il est «parmi nous» ? Pas un seulcommuniqué depuis que les roues de son fauteuil roulantont foulé le sol du pays. Pas le soupçon d’une apparitionmême fugace. Pas l’ombre de bribes d’images de lui. Dieusait que nous étions prêts à pousser la compassion jus-qu’à nous montrer preneurs d’un petit film de quelquesminutes seulement, muet qui plus est ! Mais rien ! Bien aucontraire. J’ai presque l’impression que le black-out estencore plus féroce aujourd’hui que le châtelain est enAlgérie. Pourtant, on peut être en convalescence et deman-der à recevoir des caméras afin de transmettre une petitebafouille vidéo dans laquelle on rassurerait son peuple. Onl’informerait du cheminement de la rééducation : «Voilà !C’est moi, votre Abdelaziz chéri ! Je me repose comme lemontrent les images. Des kinés et des spécialistes veillentà des exercices quotidiens. Et je voulais vous informer queje compte ou pas poursuivre à la tête du pays, etc.» YaSidi, effaçons même cette dernière partie du film virtuel,

celle relative à la suite de la carrière politique du raïs.Disons qu’il peut encore rester muet sur cet aspect-là.Mais pour le reste ? Ce peuple n’a-t-il pas droit à un mini-mum d’égard ? Ne serait-ce que par retour logique auxchiffres affichés avec force lors des trois présidentielles.On nous a bien dit et asséné que Abdekka a été élu, puisréélu avec des taux faramineux, astronomiques. Elu, rééluet plébiscité, yek ? Donc, des millions d’Algériennes etd’Algériens sont, depuis 82 jours + 15 jours = 97 jours,soumis à une privation de nouvelles de l’homme providen-tiel pour lequel ils se sont investis totalement et avecenthousiasme dans les urnes. Ce n’est pas juste ! C’est undéni de droit flagrant. Par trois fois, des millions decitoyens ont donné les clés du pays à un homme. Etaujourd’hui que cet homme adulé est malade, mais chezlui, auprès, tout près de ces millions de fidèles, on le déro-be à leurs yeux, à leurs oreilles et à leur affection ?Serions-nous face à un rapt, un kidnapping qui ne diraitpas son nom ? Eh oui ! Je suis bien obligé de me poser laquestion. Au moins, quand il était en France, je savais quetelle semaine, il était au Val, telle autre aux Invalides et telleautre en Vases-Clos. Mais là ? C’est un supplice ! On medit qu’il est à quelques centimètres de moi, dans la mêmeville où je crèche, mais sans aucune image, sans preuve.N’est-il pas légitime pour un Algérien de demander à voirson Président ? Rien que ça. Juste ça ! Montrez-le-nous !Libérez-le ! Libérez-le, bande de kidnappeurs ! Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Libérez-le, bande de kidnappeurs !