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Le Sorbonnard Déchaîné n°15 (dec 2007)

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Page 1: Le Sorbonnard Déchaîné n°15 (dec 2007)

FIN D’ANNEE, SAISON DU BUDGET

Manque d’investissement de l’etat dans l’enseignement superieur

Pour noel, pecresse ne nous fait pas de cadeau

Le mouvement étudiant contre la loi LRU (relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) est entré, depuis quelques jours, dans une autre phase : alors que les Assemblées Générales ras-semblent malheureusement de moins en moins d’étudiants, nous entrons dans la période de répression du mouvement. Cela rappelle le douloureux moment de la fin de la lutte contre le CPE, au cours de laquelle de nombreux étudiants étaient passés, sans raison valable et sur les témoi-gnages arbitraires des forces de police, en comparution immé-diate. Nous avions alors assisté à une opération de vengeance pure et simple de la part des pouvoirs publics, du rectorat et des présidences d’université, avec des condamnations à de la prison ferme sous différents prétextes, le plus souvent fallacieux. Faut-il rappeler la mise en place d’une « Liste Noire » (voire Sorbonnard Déchaîné n°9) qui avait pour but d’empêcher certains étudiants d’entrer dans l’enceinte de l’université ? Les forces de police étaient même venues chercher un étudiant que son professeur avait lui-même fait entrer afin qu’il puisse suivre son TD. Heureuse-ment, nous avions réussi au final à entraver cette démarche d’un autre temps, qui aurait mérité qu’on attaque le rectorat devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. On observe aujourd’hui la même démarche : après la « liste noire » mise en place à Clignan-court ces dernières semaines, ainsi que les contrôles de carte d’étudiant par les forces de police elles-mêmes, un étudiant vient d’être mis en garde à vue durant 48 heures, au prétexte fantaisiste qu’il aurait « dégradé un bien public et un monument du patrimoine » à l’occasion du Conseil d’Administration du 16 novembre dernier. Le bien public en question est la porte du premier étage, escalier F, en Sorbonne. Bien évidemment (j’étais moi-même présent ce jour là), rien n’a été dégradé : le recteur a d’ailleurs confirmé vouloir faire un exemple. L’étu-diant devait au départ passer en comparution immédiate ce samedi, mais devant l’absence de fondement de la plainte, l’audience a été annulée et il sera présenté devant le juge le 15 janvier prochain. Quand à nous, cela nous laisse le temps de l’aider et de tout faire pour lui éviter une éven-tuelle sanction injuste et sans fondement. Il est de notre devoir à tous, dans un cas comme celui-ci, d’affirmer notre solidarité. Pour cela, il va nous falloir faire appel à la Ligue des Droits de l’Homme ainsi qu’à un maximum d’autres réseaux. Il devient nécessaire de faire comprendre au recteur de Paris, Maurice Quenet, qu’on ne met pas un étudiant en garde à vue sans raison, et que les étudiants saurons se défendre si cela est nécessaire.

Maxime LONLAS,

Vice-Président Étudiant

La ministre Valérie Pécresse avait annoncé l’augmentation du budget de l’université d’un milliard d’euros pour 2008. Or, il n’est en réalité que de 620 millions. En effet, le budget général de la formation supérieure et de la recherche est crédité de 23,3 milliards d’euros, soit près de 2 milliards de plus qu’en 2007. Mais celui qui concerne directement l’université ne passe que de 10,7 milliards à 11,3 ; et le budget de la vie étudiante passe de 1,8 milliards à 1,9. Que constate-t-on ? Que le compte n’y est pas. Que l’applaudissement de certains syndicats sur une mesure, qui par ailleurs a déjà été annoncée lors de la campagne présidentielle, n’est pas justifié. Quoique les dépenses de personnel (salaires des enseignants et du per-sonnel administratif) passent de 8,1 milliards d’euros à 8,4, cela ne repré-sente que l’augmentation nécessaire pour le maintien du système actuel et n’est certainement pas un investisse-ment majeur, comme l’affirme ma-

dame la ministre. L’augmentation de budget attribué au renforcement du premier cycle est seulement destinée aux cours supplé-mentaires, et non à la création de postes de maîtres de conférence. Bien que 13 millions d’euros soient affectés pour étendre les horaires d’ouverture des bibliothèques, les fonds destinés aux concours baissent en même temps : ils représentent 46 millions actuelle-ment, contre 50 millions l’année der-nière. Donc, l’augmentation générale est en grande partie due au rattrapage de l’inflation et à la progression avec l’âge des salaires des personnels. Il n’y a aucun effort pour former et embaucher les nouveaux agrégés ou obtenteurs du CAPES. Et parlons des 380 millions destinés à l’accompagnement de l’autonomie de l’université : 330 millions – la quasi-totalité – sont consacrés aux construc-tions universitaires, dont 60% sont le rattrapage du financement des chantiers

de Jussieu, Mulhouse et du Collège de France. Où sont les vraies augmentations promises dont les étudiants actuels pourront bénéficier ? Les plus impor-tantes sont destinées aux entreprises financières et sécuritaires ! La plus grande hausse concerne les dépenses d’opérations financières. Il s’agit en fait du paiement des intérêts aux banques. Bien pire, les dépenses d’interventions sont sans doute dues à l’engagement de vigiles privés par les rectorats et universités. Où va notre université avec une telle formule ? On devrait vraiment

prendre en considération la déclara-tion qu’a faite dans Le Monde un exemple d’excellence universitaire, Albert Fert, le prix Nobel 2007 de physique : « une réforme du système de recherche ne doit pas être dictée par des motivations idéologiques. Le CNRS a un rôle de coordination nationale, de stratégie à long terme, de gestion de grands instruments et de soutien de chercheurs sur des projets à risque (…) Gardons-nous de détruire cet outil, auquel notre pays doit la qualité de sa recherche ! »

Simon VACHERON

La phrase du mois

Elle nous vient de Quentin Blake, un des plus grands illustrateurs de livres pour enfants du 20e siècle, longtemps associé à son compatriote et ami Roald Dahl, et elle est issue du numéro 3020 du magazine Télérama, daté du 1er décembre 2007. "Aujourd'hui, on veut former les jeunes pour qu'ils aient un emploi, mais on n'a pas compris que seule la littérature permet de se connaître et de savoir ce que l'on a envie de faire dans la vie." Et si la fac dépend des fonds privés, qu’adviendra-t-il des humanités?

Le bulletin sans concession de l’AGEPS, première organisation étudiante de l’Université Paris IV, décembre 2007, numéro15

Projet de Loi de Finance 2008 : le revers de la mEdaille

« Pas de bras, pas de chocolat », comme vous l'aurez compris, pas d'augmen-tation significative de l'investissement de l'État dans l'enseignement supérieur, entraîne forcément une absence d'amélioration de la vie des étudiants de Paris IV pour l'année 2008. Près de 37 millions d'euros. Voilà le budget pour 2008 de l'université Paris IV.

Cela paraît beaucoup, mais en fait, lorsque l'on sait que figurent dans ce budget des salaires de personnels administratifs et ensei-gnants, c'est très peu. Surtout lorsque l'on sait que 13 millions d'euros viennent de ressources propres à l'université. L'État sub-ventionne, mais pas trop. Assez pour payer les frais dus à notre formation, mais pas

assez pour y ajouter les coûts immobiliers. Alors évidemment, dans cette situation, la mission principale de l'université, l'enseignement, ne peut être menée pleine-ment. L'encadrement pédagogique, en parti-culier celui des étudiants de première année, ne peut être à la hauteur des enjeux. A titre d'exemple, l'UFR de géographie, qui n'est pas l'UFR où il y a le plus d'étudiants mais néan-moins celle qui a le budget le plus important, n'a que 243 127 euros de budget prévisionnel pour 2008. Et il s'agit là de l'UFR la mieux lotie! Imaginez les autres. Une situation qui ne risque pas de s'arranger et qui handicape gravement toute volonté d'améliorer l'enca-drement et de lutter contre l'échec en pre-mier cycle. Venons-en maintenant au chiffre qui nous ferait rire s'il n'était pas si tragique : le pourcentage du budget de l'université Paris IV consacré à la vie étudiante. Il fait frémir mais n'étonnera malheureusement per-sonne : 6,27%. Et encore ! Interdit de se plaindre puisqu'il est en progression : l'an dernier, à la même période, le budget 2007 lui octroyait... 6,04%. On ne s'étonnera pas, alors, que seuls 100 000 euros soient consa-cré au parc informatique à destination des étudiants. La pénurie est là, bien installée, au point que beaucoup ont fini par la trouver naturelle. La situation n'est déjà pas belle mais nous avons vraisemblablement mangé notre pain blanc. Avec l'application de la réforme Pécresse, et sortis des promesses qui n'engagent que ceux qui y croient, quel sera la part de l'État dans le budget 2009 de Paris IV ?

Xavier HENRY

Budget 2008 de l’universite paris iv - Sorbonne

Pas de bras, pas de chocolat Éditorial

Association Générale des Étudiants de Paris Sorbonne

01 40 46 32 27 www.ageps.org [email protected]

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La censure est un outil d’un autre âge, mais c’est aussi à double tranchant : on risque parfois le retour de bâton. La semaine dernière, notre cher Président Jean-Robert Pitte a refusé la diffusion d’un film de l’association Sauvons la Recherche à la demande d’étudiants mobilisés. Il faut croire que la vérité dérange, parfois…La réaction de Sau-vons la Recherche ne s’est pas faite attendre : « [Cette censure] venant d’un des zélateurs les plus médiatiques de la loi LRU, il en illustre les dangers : si aujourd’hui un président d’université se permet un tel acte, de quoi sera-t-il capable lorsqu’il disposera des pouvoirs exorbi-tants que lui accorde cette loi ?»

Il est un point fondamental de notre engagement : l’indépen-dance du syndicalisme par rapport aux partis politiques. C’est la condition nécessaire pour agir, quel que soit le bord politique du gouverne-ment, en faveur des droits des étudiants. Ceci dit, ça ne semble pas perturber plus que ça Bruno Julliard. Le leader médiatique du mouvement anti-CPE vient joyeusement de rejoindre l’équipe de Bertrand Delanoë pour les municipales à Paris. Il s’est servit de l’UNEF comme d’un tremplin au service de sa propre carrière et vient de démontrer, sans réaction visible au sein de son associa-tion, la totale dépendance de son syndicat par rapport aux partis politiques.

La Sorbonne, c’est une mar-que. En tout cas, c’est ce qui ressor t c la i rement du « Sorbonne en Bref » n°27 (l’organe officiel de la fac…). En effet, notre université vient d’être cooptée pour entrer au Comité Colbert, qui rassemble institutions et industries de luxe : on y trouve par exem-ple Château Lafite-Rothschild ou la manufacture nationale de Sèvres. La question est : quels avantages pour nous, étudiants ? Clairement aucun, le but final étant d’aller fonder un cursus autour des métiers du luxe…dans l’annexe de Paris IV Abou Dhabi, bien loin de Paris, chez les émiratis ! Est-ce bien la peine de préci-ser qui nous devons remercier dans cette affaire ?

Une nouvelle filière est appa-rue cette année sur notre carte d’étudiant, et bizarre-ment, nous avons tous la même…C’est la filière BNP ! Et naturellement, nous n’avons pas eu le choix… Évidemment, il fallait placer une pub pour la banque qui fournit le service Moneo de nos cartes d’étu-diants. Le problème, c’est que du coup, il n y a plus de place pour afficher notre filière. Et cela pose de nombreux pro-blèmes, notamment pour les étudiants en Histoire de l’Art et Archéologie, auxquels leurs cartes d’étudiants, quand elles ne faisaient pas office de CB, permettait d’accéder gratuite-ment à de nombreux musées et bibliothèques.

i Au fond Du couloir

f Zone d’info Association Estucasa

L’Université doit être un lieu de partage, pas seule-ment un lieu de passage. Et ce partage doit évi-demment passer, entre autres choses, par le théâ-tre. C’est tout l’objet d’une très récente association formée par des étudiants de l’UFR d’Études Ibéri-ques de notre université, l’association Estucasa, qui souhaite promouvoir la culture hispanique sur notre université. Comme premier projet, en parte-nariat avec l’AGEPS, l’association Estucasa a obtenu des places à moitié prix par rapport au tarif étudiant déjà existant pour les spectacles du théâtre de l’Épée de Bois, qui produit en ce moment une pièce de l’auteur espagnol Arrabal. Voici donc les spectacles proposés du 6 au 23 décembre, ainsi que leurs tarifs respectifs.

• Les jeudis et vendredis soir, L’Architecte et l’Empereur d’Assyrie, en Français, à 10€ les deux places (à prendre obligatoi-rement par deux).

• Le dimanche après midi, L’Architecte et l’Empereur d’Assyrie, en Espagnol (non surtitré) à 10€ les deux places (idem).

• Le samedi soir, deux pièces en français: L’Architecte et l’Empereur d’Assyrie et La Pierre de la Folie, pour 6€ la place.

Vous pouvez vous procurer les places en écrivant à [email protected] ou en appelant au 06 71 04 56 93. Une date est d’ores et déjà prévue pour un départ en commun, le jeudi 20 décembre. N’hésitez pas à venir nombreux, le spectacle étant d’une grande qualité!

La fin de l’universite Retour sur des propos de valerie pecresse

A moins d’être du genre à regarder les principaux journaux télévisés, il semble difficile de ne pas s’être rendu compte que ces dernières semaines, le centre de Clignancourt a été le théâtre de répres-sions inadmissibles, dictées par le mépris et le non respect total de l’administration envers les étudiants. Non respect car quelque soit notre position sur les blocages, il est inadmissi-ble que les étudiants mobilisés soient aussi massivement réprimés par les forces de l’ordre (CRS, Police Nationale, Gendarmes mobiles et Renseignements Géné-raux –RG-), appelées par notre très cher directeur du centre, M. Luc Pfirsch, sur autorisation de notre très cher président M. Jean Robert Pitte. En effet, M. Pfirsch, bien que l’université soit, selon ses propres mots, un lieu de réflexion, de libertés d’opinion et d’expression, juge toute décision de blocage « illégitime et antidémocratique » ! A l’inverse des méthodes immorales et autoritaires dont il use bien sûr... Non respect encore car pour dissuader les étu-diants de se mobiliser, une liste noire a été créée et communiquée aux RG. Cette liste était brandie par les forces de l’ordre devant le centre afin d’empêcher certains étudiants d’entrer : un blocage mis en place par ceux qui dénoncent précisément cette tactique… Ceci est intolérable et constitue une réelle atteinte à nos libertés ! Car est-ce parler de liberté que d’être fiché à cause de sa cons-

cience politique ? Est-ce parler de liberté que de ne pouvoir lutter contre ce que l’on juge injuste et dangereux ? M. Pfirsch, nos définitions divergent ! Par ailleurs, il a d’ores et déjà affirmé que suite aux évènements du mardi 4 décembre, des poursuites disciplinaires seraient engagées contre les dissidents. Une question se pose alors : en sera-t-il de même contre les policiers qui gazent gratuitement des étu-diants déjà évacués ? Car parlons-en ! Parlons de l’omniprésence et des dérives policières caution-nées par la présidence de Paris IV ! Que M. le directeur du centre fasse appel aux forces de l’ordre lorsque la sécurité du site est menacée, soit. Mais que le contrôle de nos cartes ne soit pas effectué par des person-nels de l’université mais par des gendarmes, que ces derniers entrent dans notre fac, mangent dans notre cafétéria, (aillent dans nos toilettes !), mais empêchent l’accès à certains étudiants sur la seule base de leur appré-ciation personnelle est tout bonnement honteux et à peine croyable... Délits de faciès, pres-sions, violences..., il s’agit bel et bien de pratiques discriminatoires et totali-taires qui, encore une fois, nous dévoilent le vrai visage de la direction de notre université…

Sarah KOUASSI

REpressions policiereS

a Clignancourt retour sur la face cacHEe du mouvement

Les affreuses feuilles de chou qui, soir et matin, peuplent notre cher métropolitain parisien, sont des trésors, héritiers des Lumières et de son opus-cule. Ainsi, (In « matin plus » du 22.11.07) Mme Pécresse, dans une interview, sur la mobilisation des étudiants contre la LRU, nous apprend que : « Les bloca-ges sont contraires à l’intérêt des étu-diants parce qu’ils peuvent être source de violence. » Qui eut cru, qu’il fallut attendre une énarque de ministre, pour annoncer une phrase si creuse, voulant contrer -ou attendrir- ses plus farou-ches opposants ? Ensuite, elle révèle au monde souterrain que : «La loi a été concertée avec les syndicats, dans le dialogue. » Par conséquent cette loi est légitime, puisque très démocratique-ment imposée ! Et, bien sûr, notre torchon métropolitain, cette presse gouvernementale, ne rétorque pas au grand ministre, que cette loi a été voté le 10e jour d’août 2007, en plein creux de la mobilisation étudiante et syndi-cale, puisqu’en pleines vacances. On apprend encore que « les syndicats ont obtenu les garanties qu’ils souhaitaient, comme la mission sur l’insertion profes-sionnelle. » Ces syndicats, mobilisés ou simplement conviés à des ententes cordiales, semblent bien dociles, puis-qu’ils réclament ce que le gouverne-ment veut. Peut-être encore, étaient-ils ramollis par le soleil de juillet, puisqu’ils ne virent pas, que cette LRU était un pas vers l’autodestruction progressive du service public, et donc indirectement de son noyau de cohésion : l’État.

Quand on arrive à cette question du désengagement de l’État dans l’uni-versité, de sa « privatisation », les chiffres de Mme Pécresse s’avancent de front : « Le budget de l’université, c’est 10 milliards d’euros de l’État » « L’État va investir 1 milliard d’euros supplémentaires tous les ans pendant 5 ans. » Mais dessiner ces trésors éthérés, n’annule pas la question du désenga-gement de l’État. D’abord, parce que ces effets d ‘annonce sont vides de sens, puisque ces fonds n’ont pas d’affectation claire, et qu’avec de l’argent, on peut créer quelques sous-traitances. Et puis, parce que l’origine même de ses fonds est inconnue. Quel autre service public va en pâtir pour libérer cette menue monnaie? Nul ne le sait, sinon peut-être le souverain dieu Sirtaki, régnant sur nos contrées. L’interview se finit par des notes positives : l’université du XXIe siècle, celle du mécénat, sera bientôt en France. Il faut croire que notre Uni-versité française est bien archaïque puisqu’elle ne connaissait pas les arguments solides, de la modernité pécressienne : - Parlant du mécénat « Dans tous les pays du monde, elles ont accès à des ressources de ce type » - L’université ou « l’insertion profes-sionnelle » - Et l’argument sublime : l’Université est le « vivier de recrutement » des PME et des entreprises du CAC 40. Pauvres étudiants, qui se croyaient Être, et qui ne sont, dans ce monde contemporain, que de maigres an-chois. Fut un temps, l’Université française, faisait partie de la scolarité, c’est-à-dire étymologiquement, du privilège de l’écolier. Ce temps semble révolu, et l’on peut conclure avec la phrase titre de Mme Pécresse : « Il n’y aura pas d’université abandonnée », j’en suis sûr, puisque l’Université, au sens noble, ne sera plus.

Julien DE TIRLEMONT 0

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Première organisation étudiante de Paris IV, l’AGEPS dispose de nombreux élus dans les diffé-rents conseils d’UFR et, jusqu’à aujourd’hui, de 8 élus dans les conseils centraux de Paris IV. En tant qu’étudiants, nous travail-lons chaque jour à ce que notre voix à tous soit prise en compte dans la gestion de la fac. Rejoignez-nous! Nos locaux: SORBONNE: salle E660bis, cour Cujas, à côté du service des bourses MALESHERBES: salle 113, premier étage CLIGNANCOURT: salle 303, RDC, à gauche en sortant des amphis Le Sorbonnard Déchaîné: Directeur de publication: Maxime LONLAS, Rédactrice en chef: Claire AMIOT, Comité de rédaction de ce numéro: Hichem AKTOUCHE, Sarah KOUASSI, Clarisse LAFOND-PUYO, Mathilde MEREAU, Alexandrine NANCY, Marco Chown OVED, J. de TIRLE-MONT, Simon VACHERON, Dessin: Julien AUVERT, Ma-quette: Xavier HENRY