17 février 2010n° 4 - 0,76 €

Les Vaudaises invitéesà s’exprimer sur leur conditionLe travail, la vie publique, la famille, la maternité, le corps… Que pensent les femmes de leur condition ? C’estla question posées par des journalistes du magazine Elle à des femmes de l’agglomération. Samedi 6 mars, lesassociations du collectif du 8 mars invitent les Vaudaises à s’exprimer, partager et faire la fête. Lire p. 10

Spécial “Rencontres de Robotique”

Rénovée et agrandie la galerie marchande du cen-tre commercial des Sept-Chemins accueille de nou-velles boutiques et offre une image plusaccueillante. Klépierre Ségécé conforte ainsi laposition de ce centre de proximité. Lire p. 5

Le Sytral entend réorganiser le réseau des bus avec leprojet Atoubus. Pour la Ville, pas de projet sansconcertation avec les habitants. Elle organise doncune réunion publique le 24 février, afin que le Sytralprenne en compte leur avis. Lire p. 9

La métamorphosedes Sept-Chemins

La réorganisation duréseau de bus en débat

Fath Fartas La chorba du cœur,soupe pop’ versionvaudaise. Lire p. 3

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vaudais

A 19 ans et avec un palmarès international qui ne demande qu’à s’étoffer, elle estun sérieux atout pour l’Asul. Mais quelques clubs de l’élite du handball lui font déjàles yeux doux…

2Taekwondo mon avenirSabri et Rayane Meghzili

QuAnd elles combattent ensemble, elles ont une curieusetendance à choisir le même mouvement. Etonnant non ? Pastant que cela. Ammana et Myriam Boukhaled sont jumelleset ont logiquement découvert le taekwondo ensemble il y aquatre ans, elles en avaient huit. Plutôt douées, les deuxsœurs, en plus de leurs entraînements au taekwondo clubde Vaulx-en-Velin, font partie du centre fédéral espoir deRhône-Alpes, antichambre du Pôle France. sans oublierqu’elles ont déjà décroché des titres de championne et vice-championne de France. Ammana et Myriam avouent sedéfouler sur le tatami mais surtout beaucoup s’y amuser.“On a la même façon de combattre”, expliquent-elles.Complices, il arrive souvent à l’une d’achever la phrase del’autre. “Parfois on nous confond en compétition”, sourient-elles. Pourtant, elles ne poussent pas la gémellité jusqu’àporter les mêmes vêtements. sauf, bien sûr, quand ellespénètrent sur le tatami, règlement oblige. s.L

Qui est qui sur le tatami ?Ammana et Myriam Boukhaled

LA nouVELLE petite sirène deCopenhague est peut-être vaudaise.Pas franchement un physique degrande blonde scandinave, mais untalent de handballeuse que quelquesclubs danois – ce qui se fait de mieuxau monde – ont déjà sollicité. A 19 ans, Gnonsiane niombla fait lesbeaux jours de l’Asul handball, quipourrait remonter en deuxième divi-sion, et de l’équipe de France junior.Cette Vaudaise de toujours ne veutsurtout pas jouer les stars alorsqu’elle pourrait faire rougir d’admira-tion les parquets du monde entier. “J’ai commencé le handball à 9 ans, àl’école, et j’ai tout de suite adoré cesport”, se rappelle-t-elle. douée, elleest rapidement sélectionnée dans leséquipes régionales puis nationales.Pourtant une opération à l’épaule l’éloigne des terrains, il y a deux ans.A force de volonté, elle parvient à

retrouver le plus haut niveau. ducoup son agenda mettrait un prési-dent hyperactif sur les rotules, maisGnonsiane trouve tout de même dutemps pour décompresser. “Je vis mavie de jeune, je sors, j’adore le cinéma etj’écoute tout le temps de la musique”,assure-t-elle. sans fuir les sacrifices.Elle a par exemple eu la sagesse des’imposer un régime draconien aprèsavoir pris huit kilos à la suite de sonopération. Gnonsianne enchaîneactuellement les entraînements, septpar semaine, pour être retenue dansl’équipe de France junior qui va ten-ter de décrocher en mai sa place auxchampionnats du monde de cet été.Et compléter du coup son palmarès :championne d’Europe jeune en2007, elle y est même élue meilleurearrière gauche du tournoi et 5e auchampionnat d’Europe junior de2009.

de ses tracas de santé, de son histoirefamiliale qu’elle gardera pudique-ment secrète, elle a tiré une impres-sionnante sagesse. Ainsi lorsqu’elleévoque son avenir et avoue avoir descontacts avec des clubs de l’élite : “Ilest quasiment sûr que je ne serai plusvaudaise la saison prochaine…”. Maisl’éloignement de ses proches la faitréfléchir. “Je suis extrêmement prochede mes quatre frères et sœurs et de mamaman”, explique-t-elle en dévoilantson tatouage qui reprend les initialesde cette dernière. Et d’ajouter : “Je saisbien qu’il faut gagner sa vie, mais je nesuis pas prête à m’embringuer dansune vie bien faite trop tôt. Je crains d’ê-tre submergée par le hand alors quetout tourne déjà autour de ce sport. Jedois continuer mes études égalementpour assurer ma vie après ma carrièresportive. Une fois décroché mon bac,j’aimerais étudier pour travailler dansl’événementiel”. En gros, elle réclamele droit à l’insouciance tout ensachant que les dirigeants de l’Asulne la retiendront pas, pour qu’elle“s’épanouisse”. Mais au moins elleaura porté l’école vaudaise loin del’agglomération. Pas ingrate, elle reconnaît que lehand lui a apporté beaucoup : un

équilibre, le sens du respect et dupartage, la tolérance et la solidarité.Le hand est un sport de la modestie.“On ne gagne pas des millions et onn’est pas adulé”, assure Gnonsiane. Pasle genre à mettre de l’oL dans sonvin. non, son ambition est simple-ment de réussir “une belle carrière”. Etfinalement prendre comme modèle

la joueuse norvégienne GroHammerseng qu’elle admire énor-mément. “Une belle et bonne joueuse”,estime-t-elle, pausée et réfléchie.Mais on décèle chez la Vaudaise unevolonté sans faille. A la fois volcan etglacier. de quoi faire fondre la pla-nète handball.

stéphane Legras

Elle a le handball dans le sang Gnonsiane Niombla

MêME s’il a quitté Vaulx-en-Velin il y asept ans, Mounir othman se senttoujours vaudais. Comédien profes-sionnel, il termine la mise en scènede sa première pièce et a découvertle théâtre au centre social du Grand-Vire. “J’ai vécu 22 ans à Vaulx-en-Velin.Une ville qui fait face à ses difficultéssociales et économiques en proposantdes choses innovantes”, explique-t-il.Le virus de la comédie lui a aussi ététransmis par un de ses profs du col-lège Valdo, Monsieur david et par lacompagnie naje. d’atelier en atelieret après une année dans une sectionthéâtre d’un lycée de la Croix-Rousse,la compagnie finit par l’embauchercomme comédien et il découvre lethéâtre forum. “On y allie l’art et lapolitique en réfléchissant avec le spec-tateur sur la société, les conditions devie dans les banlieues et les discrimina-tions”, détaille ce fils d’immigrés. En2002, Mounir s’installe à Paris avantde quitter naje en 2005, pour joueravec d’autres compagnies, partout

en France. s’ancre alors sa volonté defaire du théâtre engagé dans la cité.notamment lors d’une expérience auBénin qui le marquera à jamais. “Nousavons présenté un spectacle pourenfants dans les campagnes. Depuiscette expérience magique, je désireapporter le théâtre là où il n’est passupposé être”, assure-t-il. “Le désastre des astres”, son premiertexte, est notamment destiné auxplus jeunes. “J’ai mis sept ans à l’é-crire… Les personnages y sont des astres. Cette approche allégorique etsymbolique est plus recevable pour lesenfants. Ils comprendront que c’estd’humains dont il s’agit. Cette fable seraconte en chant, en danse, demanière poétique et drôle parce queparler de citoyenneté, c’est joyeux !”,s’enthousiasme-t-il. Le théâtre : un art populaire qui nedoit pas être réservé à une élite. “Unepièce n’est pas une messe”, souritMounir. Alors, quand il cherche unesalle pour jouer son spectacle avec sa

compagnie Rocambole, créée en2008, il imagine : “Pourquoi pas àVaulx, dont j’ai rencontré le maire...Mais sous un chapiteau, au pied desbarres !” s.L

Pratique : publié par la maison d’édi-tions Chloé des Lys, “Le désastre desAstres” peut être commandé surinternet :www.editionschloedeslys.be

Mounir Othman Tous au théâtre ce soir

tous dEux sont nés au début des années trente. Ils ont grandi non loin l’un del’autre, elle, dans la maison familiale de Vaulx La Côte, lui, élevé par sa grand-mère, rue Jacquard. Leur rencontre eut lieu au cinéma le Palace et devant l’écrandes amours de fictions naquit une réelle histoire d’amour. L’union d’HuguetteJadot et de Jean-Baptiste Cecillon fut célébrée le 20 janvier 1950 par le maireJean Peyri. Les jeunes mariés avaient respectivement 17 et 20 ans.Jean-Baptiste travaillait depuis l’âge de 14 ans. Après ses débuts à EdF, son ser-vice militaire chez les “Paras”, son passage aux transports en commun lyonnais,il a rejoint en 1952 l’usine textile de la soie. En dehors du travail, il était mem-bre actif des sauveteurs volontaires de décines et par ailleurs bouliste adroitet assidu de “la Boule en soie”, ce qui lui valut de participer à deux champion-nats de France. La retraite révéla ensuite sa passion du jardinage. Celle-ci, par-tagée par son épouse, lui fit remporter plusieurs prix du concours des jardinsfleuris de Vaulx-en-Velin. Huguette, de son côté, passée de l’activité de vendeuse à celle de mère au foyer,éleva leurs huit filles, consacrant une bonne partie de son temps libre à coudreet tricoter pour vêtir son monde. Quand les enfants quittèrent le nid, Huguettedevint éducatrice canine, bénévole puis professionnelle. Après soixante ans demariage, les époux Cécillon n’en ont pas fini de s’aimer. Le film continue et auravissement de leurs vingt-deux petits-enfants et onze arrières petits-enfants,ils ont rejoué la scène du “oui” devant monsieur le maire. F.M

Jean-Baptiste et Huguette Cecillon 60 ans après, ils se disent toujours oui

Eux sont de faux jumeaux, mais de vraies graines dechampions. sabri et Rayane Meghzili ont fait leurs pre-miers pas sur le tatami du taekwondo club de Vaulx à 5ans. Alors qu’ils s’entraînent six heures par semainepour “continuer de progresser”, ils ont déjà décrochéchacun un titre de vice-champion de France. si sabrireste légèrement en retrait quand Rayane semble plussûr de son talent, la détermination est la même. “Il y aun truc qui fait que l’on ne peut s’en passer, c’est un plaisir,une vraie passion. En même temps on veut aller le plusloin possible”, confirme Rayane. très complices, ils par-lent souvent en même temps. “Il est plus aérien”, ditsabri de Rayane, lequel admire la souplesse de sabri.“On n’a pas le même style de combat, mais quand on serencontre, on fait toujours égalité”, constatent-ils.Hétérozygotes certes, mais jumeaux quand même.

s.L

A presque trente ans cet ancien vaudais vient designer sa première pièce de théâtre. Un théâtre ouvertà tous et citoyen.

Vaulx-en-Velinjournal- 17 février 2010 - N°4

Chaque vendredi soir, des groupes d’habitants de Vaulx, Villeurbanne et Vénissieuxposent des soupières fumantes au pied de Perrache pour une “chorba du cœur”.Une centaine de personnes en grande précarité bénéficie de leur générosité.

ELLE sEMBLE frêle mais à la voir cavaler, soupières aubout des bras, on se dit que les sdF du quartier dePerrache sont tombés sur une Mère teresa de lachorba. Fath Fartas est l’une des figures des groupesqui se relaient pour distribuer chaque vendredi soircette soupe maghrébine devant la gare lyonnaise.Vaudaise, elle est aussi impliquée dans le monde asso-ciatif de la commune. un engagement aussi naturelque discret. “Je ne le fais pas pour que cela se sache, nipour avoir bonne conscience”, affirme-t-elle. tout sim-plement parce la grande précarité, les populations sansdomicile et en errance, la touchent et l’attristent. Cetteidée de donner de son temps en proposant une“chorba du cœur“ est née, il y a trois ans, avec un ami deVénissieux. Educatrice spécialisée, elle assure qu’un“lien fort s’est créé. On échange, on écoute“. ou quand lepartage n’est pas un vain mot… s.L

La chorba du coeurFath Fartas

FARès est incollable sur le nom des capitales de tous les paysde la planète. C’est ainsi qu’il a gagné le prix “Incroyabletalent” au concours Vaulx Artistes en herbe de l’associationCulture Elles. Il explique cet engouement pour la géogra-phie : “J’avais un globe terrestre et j’ai commencé à repérer lespays et à apprendre par cœur leur nom”. Il sait déjà, à huit ans,ce qu’il veut faire de sa vie. “Je veux sauver le monde”, affirme-t-il avec aplomb et cela commence pour lui par une actionbien concrète : “Même si je ne suis pas encore un adulte, je vaisfaire des affiches que j’irai coller sur les poteaux pour dire auxgens d’arrêter de jeter leurs déchets par terre, d’arrêter de pol-luer la terre. Moi je ne le fais jamais et j’espère que les gens vontsuivre mon exemple”. Farès écolo ? C’est bien plus que cela etson ambition semble être à la hauteur de sa capacité à met-tre en pratique ses rêves : “J’ai appris par cœur le nom de tousles pays et leurs capitales pour pouvoir voyager à travers lemonde. Je veux devenir météorologue”. J.P

Globe-trotter en culotte courteFarès Aït Mouhoub

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unE sILHouEttE claudique, hésiteet se rapproche finalement. un ven -dredi soir, vers 20h, en retrait de lasinistre place Carnot où s’est échouéle centre d’échanges de Perrachetelle une pieuvre de plastique et debéton. La distribution de la “chorbadu cœur” va débuter. Chaquesemaine, des petits groupes venusde Vénissieux, Villeurbanne ou Vaulx-en-Velin donnent de leur temps pouroffrir un repas chaud à une centainede sans domicile fixe. “Nous aidonsaussi des familles de foyers d’urgenceou des personnes qui souffrent d’addic-tions”, complète Fath Fartas, un desmoteurs de cette action de solidaritéqui entame sa deuxième saison.Vaudaise, elle assure ne s’être jamaissentie en danger. Ces femmes, épau-lées par quelques hommes, prépa-rent et financent elles-mêmes lesrepas. un restaurateur de la com-mune se met aussi parfois aux four-neaux. de l’autre côté des tréteaux,Julien, 21 ans, doit faire le tour dessoupes populaires de Lyon pour senourrir. Impeccable et des allures d’é-tudiant en lettres, on ne soupçonne-rait pas qu’il vit dans un squat aprèsavoir dû quitter, à 18 ans, le foyer quil’hébergeait depuis ses 8 ans : “Il y aune bonne ambiance ici. Je ne connaispas leurs motivations, mais je sais quesi je m’en sors je ferai quelque chose àmon niveau, assure-t-il. Heureuse -ment qu’il y a des gens qui ne restentpas à se regarder le nombril”. Au contraire, ils ont envie de donneret de partager. Cette très nutritive

soupe orientale également. “C’estimportant que nous mangions aveceux”, confirme nassera Bouragbi-Malek, l’autre Vaudaise du jour. “Celanous permet d’instaurer un climat deconfiance et de tisser des liens très fortsavec les SDF”, poursuit-elle. on la croit :certains leur font la bise, d’autres sesaluent, quand le doyen des bénéfi-ciaires aide à porter les soupières.

Caramel, 30 ans, vient lui en vélodepuis Ecully. “C’est toujours très bon”,félicite-t-il, le nez dans son bol deplastique blanc et rameutant les plustimides. Il dort dans la rue malgré sontravail de plongeur. Fath Fartas d’a-jouter : “Nous, on a un toit et à manger.Demain on peut tout perdre et nousretrouver à leur place”. dans la nuit froide et humide, la

scène est d’une terrible émotion. Lesfragiles protagonistes, réfugiés sousleurs écharpes et bonnets, sac decouchage pendant au bout du bras,sont d’une grande dignité. Même sil’extrême précarité, les stigmates desannées et des addictions rongentcertains visages. Comme une plaiebéante de la société où quelquespassionnés viennent appliquer un

peu de baume fumant. “Attentionc’est chaud !”, lance nassera. oui, celavient du plus profond de leur cœur.

s.L

note : Certains noms ont été modifiés.

Pratique : Pour les aider, ou lesrejoindre, contacter nasseraBouragbi-Malek au 06 27 73 27 38.

La soupe pop’version vaudaise

Alain et Jacques sont bénévoles depuis quelques années au Secours populaire. Ilssont les deux seuls représentants de la gent masculine à donner de leur temps àl’association, qui recherche donc d’autres bras pour les aider.

où sont les hommes ? Au secourspopulaire de Vaulx-en-Velin, l’oncompte 21 femmes sur les 23 béné-voles. Au grand dam de sa prési-dente, Andrée thollot. “Nous lançonsun appel pour que des hommes vien-nent nous rejoindre. Certaines tâchessont difficiles, comme charrier desmeubles ou manipuler les stocks dedenrées alimentaires”, explique-t-elle.Pourtant, l’association peut déjàcompter sur Alain Peillot, 59 ans, etJacques Bruchet, 61 printemps. Pources deux retraités dévoués, le motsolidarité est un terme lourd de sens. s’occuper, une fois sa vie profession-nelle terminée, n’est pas leur seulemotivation. “C’est important d’aiderles autres”, confirme Jacques Bruchet.solidarité et modestie. Il faut presque

lui tirer les vers du nez. L’entraide estune histoire de famille chez lesBruchet. “Mon père était charcutier àLyon et lorsqu’il croisait quelqu’undans la rue qui avait faim, il lui donnaità manger. Il ramenait aussi des talonsà ma famille du Beaujolais qui ne rou-lait pas sur l’or”, se rappelle Jacques.Ancien placier sur les marchés deVaulx, il se souvient qu’il aidait déjà“les gens dans la mouise”, dans lamesure de ses possibilités. Il a égale-ment obtenu que les associationscaritatives comme le secours popu-laire ou le secours catholique n’aientpas à payer leur place pour leursstands sur les marchés. Et du coup,une fois la retraite venue il y a un an,il a cherché “le moyen de poursuivreson action. C’est un ami qui m’a alors

parlé du Secours populaire”. Chaquesemaine, notamment le mardi et lejeudi, il offre avec Alain quelquesheures de son temps à l’association.Lui aussi estime qu’il y faudrait plusd’hommes. Pour conduire la camion-nette jusqu’à Gerland y chercher dela nourriture ou récupérer les meu-bles que les gens leur donnent. desmeubles ou des jouets, qu’ils vontretaper si nécessaire et mettre envente à l’association. “Une venteouverte à tous, démunis ou pas”,insiste Andrée thollot. Ces meubles, Alain Peillot et JacquesBruchet peuvent aussi les emmenerchez des bénéficiaires, qui parfois“n’ont absolument rien chez eux etvivent par terre. C’est un grand plaisirde les aider”, poursuit ce dernier. Et de

regretter que “tout le monde n’en fassepas autant. D’autant qu’avec la crise,nous accueillons cette année encoreplus de personnes. Je crains d’ailleursque ce ne soit pas les plus riches quiaident le plus !”, regrette-t-il. Alors,quand on lui dit qu’il devrait garderson temps pour lui, cela le fait bienrire. Lui qui ne s’engage pas pour sedonner bonne conscience. “Et encoremoins pour me mettre en avant”,insiste ce grand discret qui se dit

admiratif des femmes bénévoles dusecours populaire qui “viennentpresque tous les jours”. solidaritéquand tu nous tiens… s.L

Pratique : le secours populaire esten quête de bénévoles, et notam-ment des hommes. Les personnesintéressées peuvent appeler Andréethollot au 04 72 04 33 45 les mardiset jeudis de 14h à 17h ou au 04 78 8061 15.

Hommes solidairespour le Secours populaire ?

4Vaulx-en-Velinjournal- 17 février 2010 - N°4

MACé dIxxon est officiellement néele 13 janvier 2010, le jour même oùl’Assemblée nationale adoptait uneproposition de loi visant à rendreobligatoire l’installation de détec-teurs de fumée dans tous les lieuxd’habitation. un bon signe pour l’en-treprise vaudaise qui fait le pari dedévelopper la culture sécuritaire enproposant une gamme complète deproduits de sécurité, notamment desdétecteurs de fumée et des extinc-teurs. “Nous sommes distributeurs,mais nous ne voulons pas faire du sim-ple commerce, expose ChristopheMacé son créateur. Outre la fournitureet la pose du produit, notre démarchevise à sensibiliser les gens, informer etformer sur la conduite à tenir et sur lesgestes qui sauvent, en cas d’incendie”.si la loi va rendre l’équipement deprévention incendie obligatoire, lebon sens l’impose ! dit en substanceChristophe Macé qui a derrière lui 20ans d’expérience dans le domaine dela sécurité incendie. Il a en effet, entre

autres, travaillé pour les jeuxolympiques d’Albertville, Messier-Bugatti à Villeurbanne (installationclassée seveso), le palais des congrèsde Lyon, le laboratoire haute sécuritéP4 (laboratoire Meirieux)… sa filleAngéline, son acolyte, d’ajouter queleur équipe a pour modèle l’appro-che québécoise, celle-ci consistant àsensibiliser dès le plus jeune âge à laprévention des risques. “La France esten retard, insiste la jeune femme, ici,la culture sécuritaire est proche dezéro”. or en France, chaque année,plus de 800 décès sont causés pardes incendies d’habitation. 70 % desincendies mortels se produisent lanuit, faute d’avertissement. Carcontrairement aux idées reçues, l’o-deur de fumée ne réveille pas. Lafumée contient du monoxyde de car-bone (Co) qui plonge dans un pro-fond sommeil et peut même à luiseul être mortel en 15 minutes avecseulement 1 % de Co dans l’air. danstous les pays où l’installation de

détecteurs de fumée est obligatoire,on a constaté une diminution dunombre de décès de l'ordre de 50 %.Fort de ce constat, Macé dixxon pro-pose “les produits les plus performantsau meilleur prix, dont 80 % fabriquésen France”. Pour l’entreprise, l’effica-cité prime, mais elle n’empêche enrien l’originalité. d’où l’idée d’appor-ter aux extincteurs l’aspect décoratifcomme valeur ajoutée. La gamme“Fire design” offre ainsi un grandchoix de couleurs et de motifs. Il y amême eu des modèles spécial saint-Valentin… Gageons qu’ils n’aurontpas éteint les feux de l’amour !

F.M

Macé dixxon : contact au 04 26 55 6294. www.mace-dixxon.fr

Macé Dixxon,la sécurité en beauté

vaudais

Cette jeune entreprise installée à la pépinière Carco,faisant de la protection sécuritaire son cheval debataille, se lance dans la prévention incendie avec unsouci de performance et d’originalité. Preuve en est, sagamme d’extincteurs très design.

un VAstE chantier s’ouvre à ce jeune homme qui vientde prendre ses fonctions à Planètes sciences commeanimateur spécialisé dans l’environnement. “Je suischargé de développer des projets éducatifs”. sa formationen alternance – Il est titulaire d’un BtA (Brevet de techni-cien agricole) et d’un Bts (Brevet de technicien supé-rieur) en gestion et protection de l’environnement – luia permis de développer des compétences pédago-giques : “J’étais la moitié du temps sur le terrain, j’ai tra-vaillé dans une ferme pédagogique, j’ai aussi encadré desclasses nature et environnement en Auvergne. C’est un tra-vail qui me plaît. Je me suis lancé dans cette formationpour l’aspect protection de l’environnement, mais j’aimeaussi transmettre mes connaissances et être en contactavec les jeunes”.

J.P

L’environnement en partageNicolas Janin

son PèRE, ancien coureur professionnel, équipier deBernard Hinault et porteur du maillot rose de leader dansle tour d’Italie n’y est pour rien. “J’avais 6 ans. Après avoiressayé d’autres sports, je me suis presque mis au vélo parhasard”, confirme nicolas Bonnet, du Vélo club de Vaulx-en-Velin (VCVV). Il se passionne, gagne des courses et pédaleplus vite que les autres. notamment en contre la montreoù il a terminé 2e des championnats de France espoirs en2009. A 21 ans, c’est sa dernière saison en espoirs et il mènede front des études de diététique, son autre passion. “Jetiens à me ménager une porte de sortie si le cyclisme ne fonc-tionne pas”, explique le jeune coureur. A partir d’avril, unefois son diplôme en poche, il veut se consacrer à pleintemps au vélo et peut-être passer professionnel. sansconcession : “Il faut être plus dur avec les tricheurs. Celui quiest pris, on lui déchire sa licence et on n’en parle plus”. s.L

Le sage du pédalageNicolas Bonnet

LE 13 oCtoBRE 2005, l’Assemblée nationale a adopté la proposition deloi de MM. Morange et Meslot donnant obligation à chaque propriétaireou occupant d’une habitation d’installer et d’entretenir au moins undétecteur avertisseur autonome de fumée. Après deux lectures àl’Assemblée et au sénat, il a fallu la réunion d’une commission mixte pari-taire, le 13 janvier 2010, pour arriver à un accord sur le texte qui sera ànouveau proposé au vote des députés et des sénateurs. La mise en placedes détecteurs de fumées incombera à l’occupant du logement, qu’il soitlocataire (sauf cas de locations saisonnières, foyers, logements de fonc-tion et locations meublées) ou propriétaire. Le texte n’entrera toutefoisen vigueur qu’une fois adopté par l’Assemblée nationale et le sénat, et ledécret d’application publié.

Avancée de la proposition de loi sur les détecteurs de fumée

LoRsQu’IL était artisan, la paperassec’était pas son truc ! Mais pourFrançois Paut, la retraite a changé lecours des choses. son investissementau sein de la Confédération de l’arti-sanat et des petites entreprises dubâtiment du Rhône (Capeb, 59 rue desaint-Cyr à Vaise) l’a conduit à deve-nir conservateur de la collectiond’outils du musée Jean-Butaud(1). Etdu même coup, à jongler avec lapaperasse et à se mettre à l’informa-tique ! Inauguré il y a un an dans l’en-ceinte de la Capeb, ce lieu riche d’his-toire fait la fierté de François Paut. Carlui et Jean-Luc Butaud, président dusyndicat des plombiers, ont eu l’idéede collecter les outils et de créer unlieu quasi unique(2). Et c’est lui qui,depuis 2003, nettoie les pièces surson balcon, les ponce, les vernit, avecamour pourrait-on dire. tâche nonmoins prenante, il en tient l’inven-taire. Ainsi connaît-il chacune des

huit cents pièces remises par desanciens et des actifs de la profession :outils de menuisiers, charpentiers,maçons, tailleurs de pierre, carre-leurs, plâtriers peintres, électriciens,plombiers zingueurs... Avec passion,il en raconte l’usage, décrit l’ingénio-sité ou spécifie la rareté. Il livre aussifoule d’anecdotes qui rendent lavisite vivante du début à la fin. Ainsi,près de la corde à nœud qui étaitnotamment employée par les zin-gueurs, fait-il part d’une expériencemémorable vécue en 1953 : “Je merevois agrippé à une corde à nœud, à35 mètres du sol, en train d’installertranquillement un câble de télévisionsur la tour de l’Hôtel de Ville deVilleurbanne… J’avais 16-17 ans etsans doute peur de rien”. Plus loin, prèsd’un vieux compteur à gaz, il rap-porte une anecdote tirée de sonenfance, passée dans le quartier dutransvaal à Lyon : “Il suffisait de glisser

sous l’appareil une pièce de cinq francsen aluminium pour en troubler le fonc-tionnement et faire quelque économiesur sa consommation…”François Paut, opéré à cœur ouvert ily a quelque mois, reprend ses alléeset venues entre Vaulx et Vaise. Il s’at-tache à faire vivre le musée et trans-mettre sa passion du métier (avis auxjeunes générations). Il n’est pas leseul à faire le guide, d’autres seniorsde la Capeb le relaient, mais chemineren sa compagnie est une aubaine !

F.M

(1) Le musée est dédié à Jean Butaud, ancienprésident du syndicat des plombiers, décédé en1978.(2) Le musée de la Capeb a peu d’équivalent enFrance : musée du bâtiment (Moulins dansl’Allier) ; musée de l’outil et de la pensée ouvrière(troye dans l’Aube).

Pratique : Capeb Rhône, 59 rue desaint-Cyr, Lyon 9e. tel : 04 72 85 77 10.

Un ancien artisan qui a l’art de conserver François Paut François Paut vit son rêve. Après 52 ans de métier dans la plomberie zinguerie, ceVaudais de 76 ans est aujourd’hui conservateur du musée Jean-Butaud, musée del’outil, dépositaire des traditions et du savoir-faire du bâtiment.

REstAuRAtIon scolaire saturée,effectifs qui vont en augmentantavec l’urbanisation du Village…, pourrépondre aux demandes des ensei-gnants, des parents d’élèves et del’Association Vaulx-en-Velin Village(AVVV), l’adjointe au maire chargéede l’Education et sandra oliver,conseillère municipale déléguée auxtravaux, ont organisé une réunion enleur présence. Actuellement, le res-taurant scolaire de l’école Langevin,rue Louis-duclos au Village accueillenon seulement ses élèves d’élémen-taire, mais aussi ceux deGranclément élémentaire, le groupescolaire voisin qui ne dispose pour lemoment que d’une cantine pour lesmaternelles. des travaux vont êtreeffectués dans les deux groupes sco-laires : construction d’une maternelleà Langevin, avec quatre classes ;construction d’un restaurant scolaireà Granclément (à la place des anciensgarages de La Poste) avec possibilitéd’agrandissement de la maternelle àla place de l’ancienne cantine.Mais voilà, selon l’AVVV, le permis deconstruire de la maternelle Langevinne prévoit pas de nouveau restaurantscolaire, alors qu’une délibération duconseil municipal l’avait voté.L’association saisit alors la Ville d’unrecours gracieux qu’elle adresse aumaire, y ajoutant les problèmes de

stationnement aux abords des deuxécoles et reproche à la Ville sonmanque de concertation. “Il y a euune réunion en octobre dernier avec leséquipes éducatives et les parents d’élè-ves, répond l’adjointe chargée del’Education. Nous travaillons de lamême manière pour chaque travauxdans les écoles”. Et de préciser : “Il yaura bien un office par groupe scolaire.La cantine de Granclément sera livréepour la rentrée 2012 et accueillera lesélèves d’élémentaire et de maternelle. ALangevin, il est prévu d’agrandir et d’a-dapter l’actuel restaurant scolaire surune partie du préau dès la rentrée 2010pour faire face à l’augmentation des

effectifs et à l’accueil, à la rentrée 2011,des élèves de la nouvelle maternelle”.En attendant, les flux d’élèves qui secroisent à la cantine de l’écoleLangevin ne diminuent pas. “Commentgérer la période tran sitoire ?, interrogeBenjamin Gandener, directeur de l’é-cole. Les élèves ont déjà du mal à secroiser sous le préau, comment fera-t-on pour accueillir des tout petits ?”. Etde proposer une application strictedes règles d’inscription des enfants :priorité à ceux dont les deux parentstravaillent pour manger quotidien-nement. Les parents d’élèves pren-dront une décision au prochainconseil d’école. E.G

LA GALERIE marchande a gagné2 300 m2, ce qui lui permet d’ac-cueillir 16 nouvelles boutiques(1) et decompter en tout 45 enseignesdédiées au “shopping du quotidien”.Volumes et façades ont été redessi-nés, habillés de couleur cuivre etmétal, les entrées ont été repensées ;le mail dispose d’aires de repos origi-nales ; les parkings, repris, sont désor-mais arborés d’essences méditerra-néennes… Le groupe Klépierreségécé, propriétaire de la galerie, ainvesti plus de 14 millions d’eurosdans ce projet visant à recréer un lieucommercial attractif à l’identitéunique. Lors de l’inauguration dunouvel espace, Gilles Latini, directeurdu développement région sud-Estdu groupe, rappelait que l’opérationétait née dans un contexte de revita-lisation économique et urbaine : “Lecentre des Sept-Chemins apporte sacontribution à la politique urbaine derequalification et de développementmise en place depuis une dizaine d’an-nées par la Ville de Vaulx-en-Velin, en

partenariat avec l’Etat et le Grand-Lyon”. Au cœur d’une zone de chalan-dise de 410 000 habitants, le site dessept-Chemins est un véritable centrede vie, soulignait Gille Latini enlivrant quelques chiffres : “Galeriemarchande et hypermarché ontgénéré un chiffre d’affaires de près de111 millions d’euros en 2008 et repré-sentent un vivier de plus de 900emplois directs et indirects. Quant auxnouveaux commerces, ils vont permet-tre de créer 30 emplois directs”.depuis sa création en 1988, “le centrecommercial participe au dynamismede la commune, appuyait le maire deVaulx-en-Velin. Sa situation au carre-four de villes en plein développementet cette transformation qui lui apporteune seconde jeunesse sont des atoutspour réussir dans la durée”.

F.M

(1) 16 nouvelles enseignes : Cache Cache,Camaïeu, Celio, Grain de Malice, new Fashion,Promod, sport, Watch shop, Z and Co, Afflelou,Interview (coiffeur), Krys, Histoire d’or, L’atelierdu diamant, sFR, o sushi (restaurant japonais).

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Rénovée et agrandie la galerie marchande accueille de nouvelles boutiques et offre une image plus accueillanteet plus “design”. Klépierre Ségécé conforte ainsi la position de ce centre de proximité.

La métamorphosedu centre commercial des Sept-Chemins

non, l’entreprise Vaudaise spéciali-sée dans les voitures miniatures nereprendra pas le légendaire fabricantMajorette. Le tribunal de commercede Paris a rendu sa décision le mardi2 février. C’est smoby toys, seul autrecandidat au rachat restant en lice, qui

l’a emporté. “Je m’y attendais un peu,mais je le regrette“, avoue Axel Fischer,le PdG de norev. Nous proposions decréer le leader européen du véhiculeminiature, il a été préféré le projet ajou-tant simplement une gamme à unetrès grande entreprise“, poursuit-il. Par

ailleurs l’offre financière des Vaudaisétait inférieure à celle de son concur-rent. Majorette avait été placée enredressement judiciaire en novem-bre 2009. une entreprise que norevavait déjà tenté de reprendre il y adeux ans, et déjà sans succès.

REPRISE

COMMERCE

Norev ne rêve plus des Majorette

dAns LE CAdRE du renouvellement urbain du Pré de l’Herpe et du Mas dutaureau, Villeurbanne Est Habitat (anciennement opac de Villeurbanne)engage des travaux dans les résidences Malval et Pilat qui comptent à ellesdeux plus de 220 logements. Le projet vise à reconfigurer les parkings et gara-ges, réaménager les entrées et accès aux résidences et valoriser les espacesextérieurs de vie. Les travaux, qui devraient s’achever en 2011, démarrent côtéMalval. où fin février, début mars, le parking et les garages seront démolis. desgarages de remplacement seront proposés dans les résidences Mont-Cindre ouMont-Gerbier et les locataires pourront aussi utiliser le parking Jara le temps duchantier. Côté Pilat, la démolition, qui se fera par “grignotage”, est prévue en mai. dans la foulée de ces premiers travaux, le projet consistera à reconstruire tousles cheminements piétons, les voies en pied d’immeuble, les accès aux hallsd’entrée avec notamment la création de vrais trottoirs. Puis, en troisième étape,il s’agira d’améliorer le cadre paysager, de créer des aires de jeux et de détente.Ce réaménagement, dont le coût s’élève à 1, 5 millions d’euros, est financé parl’Etat, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, la Région et VilleurbanneEst Habitat. F.M

AMÉNAGEMENTRésidences Malval et Pilat : redonnervaleur aux espaces extérieurs

ECOLEUne cantine pour chaque groupe scolaire au VillageDans le cadre de leur réhabilitation et de leur agrandissement, les écoles Langevinet Granclément auront bien chacune un restaurant scolaire. C’est ce qu’ont réaf-firmé les élus aux parents d’élèves et enseignants.

événements

dAns ce contexte de diminution desmoyens aux collèges, l’Inspectionacadémique, chargée de leur réparti-tion au niveau du département, achoisi de revoir à la baisse les heuresattribuées au collège Barbusse, pour-tant classé Ambition Réussite. Pour denis Pourrat, enseignant àBarbusse, représentant syndical desud Education : “Le gouvernement estdans une logique comptable”. selon luiet les autres représentants syndicauxCnt-Education et snEs-Fsu, l’an-nonce de la diminution de la dota-tion horaire globale pour la rentréeprochaine s’inscrit dans une politique“visant à détruire le travail entreprisdepuis une dizaine d’années” et s’avèrecatastrophique pour les élèves dont“90 % des familles sont dans la catégo-rie sociale défavorisée”. Eric Bellot, le principal du collègeBarbusse constate : “A la rentrée, nousrecevons une enveloppe d’heures quipermet d’assurer les enseignements. Enseptembre nous avions une dotationhoraire globale de 874 heures, pour larentrée prochaine nous aurons 845heures. Il n’y aura pas de suppressionde postes et nous allons garantir l’en-seignement de la langue arabe”. Enrevanche, la diminution de la dota-tion globale horaire va entraîner la

disparition de dispositifs d’aide auxélèves : les classes de 4e bénéficiaientd’un soutien très spécifique qui vaêtre supprimé et il ne sera plus possi-ble de répartir les élèves en groupepour les cours de sciences en 5e et 4e. Le collège Barbusse n’est pas le seulétablissement concerné puisque,pour le département du Rhône, labaisse est de 800 heures. Les ensei-gnants estiment qu’il n’y pas d’autrealternative que de “se battre car nousvoulons que nos élèves puissent pour-suivre leurs études dans de bonnesconditions. Nous avons eu un taux deréussite de 80 % au brevet cette année,alors que nous étions à près de 45 % il ya quelques années. Non seulementnous avons réussi à obtenir la paixsociale à Barbusse mais de plus àconduire nos élèves vers la réussite”. Ilsont déposé un préavis de grève pourle 1er mars, mais gardent l’espoir quel’inspectrice d’Académie leur accor-dera une entrevue d’ici-là : “C’est ceque nous lui avons demandé dans uncourrier qui, pour l’instant, reste sansréponse”, précise Mickaël Goyot,enseignant et délégué syndical.Les personnels du collège sont sou-tenus par les élus de la Ville et lesparents d’élèves délégués, prêts aussià se mobiliser pour le sort de leurs

enfants. Car, pour stéphanie stupak,parent d’élève siégeant au Conseild’administration, “c’est bien l’avenir denos enfants qui est en jeu. Comment,en effet, conserver la même qualitéd’enseignement lorsque les moyensdiminuent ? Aussi bien la direction queles enseignants sont à l’écoute desparents et des élèves. Il existe une vraievolonté d’aider les élèves. Mais avecmoins d’heures, les enseignants n’au-ront plus le temps de s’investir autant.Ce n’est pas parce que nous habitonsdans des quartiers dits difficiles quenos enfants n’ont pas le droit à la réus-site”, s’insurge-t-elle.une colère d’autant plus justifiée quele 3 novembre 2009, Luc Chatel, leministre de l’Education nationaledéclarait à propos de la politique dugouvernement en matière d’éduca-tion : “Notre principal objectif est delutter contre l’échec scolaire. Dans lesZones d’Education Prioritaires, luttercontre l’échec scolaire, c’est faire pluspour ceux qui ont moins (…). Trois ansaprès la création des réseaux AmbitionRéussite le bilan est encourageant.Nous devons concentrer les moyens làoù les besoins sont les plus criants.Faire d’avantage pour les élèves qui ontdes difficultés”. dont acte.

Jeanne Paillard

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REPORTAGE LYCÉE

Cap canal filme une classe de tout petits

Alors que le gouvernement annonce 16 000 suppressions de postes dans l’Education nationale pour la rentréeprochaine, les collèges, dont ceux de Vaulx, subissent des coupes dans l’attribution de leurs moyens. DOTATION

LE MéCénAt est la colonne verté-brale du projet. notamment par lacréation de bourses qui permettentaux élèves les plus défavorisés de seconsacrer à leurs études au lieu detravailler pour subvenir à leursbesoins et manquer une partie descours. Le 21 janvier, ils sont treize àavoir reçu leur bourse annuelle. Lacérémonie s’est déroulée dans leslocaux de la CGPME, membre duréseau de partenaires et d’entreprisesqui favorise l’action de l’associationCanhumanitaire. Cinq filles et huitgarçons, choisis sur des critères éco-nomiques et sur leurs bons résultatsscolaires, perçoivent ainsi 250 eurospar mois. En contrepartie, ces lycéenssont engagés dans la démarche soli-daire initiée en 2008 par Jean-MarcFolliet, ancien principal du lycée pro-fessionnel Les Canuts. dans le cadred’une coopération avec l’onGHôpital Assistance International, lesélèves réhabilitent du matériel médi-cal avant qu’il soit convoyé jusqu’au

Maroc, en Mauritanie et au Mali. Lesboursiers participent à l’ensembledes tâches de l’onG, tandis que lesautres lycéens des Canuts participentponctuellement à l’action.Canhumanitaire permet à la fois d’é-viter le décrochage scolaire et d’ap-porter un plus en termes de motiva-tion. Preuve en est la création d’unclub des anciens boursiers.Le projet remporte une large adhé-sion. Il fédère non seulement leslycéens mais aussi des partenairescomme Vinci, Apicil, le Crédit mutuel,l’association Vaulx-en-Velin Entre -prises… Il a l’appui de la Ville deVaulx-en-Velin, de celle de Lyon, del’Education nationale, de la préfec-ture du Rhône et a été remarqué lorsdu 13e salon des associations de soli-darité nationale et internationale enRhône-Alpes, en octobre dernier.Puisque l’association faisait partiedes quatre lauréats du concours uniterre et s’est vue remettre 2000 euros.

F.M

Une bourse pour étudier dans un esprit de solidarité

Moins de moyenspour les collèges

Silence on tourne à l’école Makarenko ! La cameraman de Cap canal, chaîne de télé-vision éducative de la Ville de Lyon, suit le temps d’une matinée, la classe des 2-3ans de Stéphanie Moulin.

Treize lycéens des Canuts, engagés dans le projetCanhumanitaire, ont reçu fin janvier la bourseannuelle qui leur permet d’être tout entier à leurs étu-des plutôt que de travailler pour financer celles-ci.

Vaulx-en-Velinjournal- 17 février 2010 - N°4

événements

“CAP CANALnous a sollicité pour effec-tuer un reportage sur l’accueil desenfants de 2 ans, sachant que nouscomptons 55 enfants dans cette tran-che d’âge et avons mis en place tout untravail pour bien les accueillir”, indiquenacer denfir, directeur de l’écoleMakarenko. outre l’interview dudirecteur, de la maîtresse stéphanieMoulin et de quelques parents, laréalisatrice Fanny Clément veut ren-

dre compte du déroulement de cettedemi-journée d’école. C’est pour lachaîne éducative une façon d’enga-ger une réflexion sur la probléma-tique de l’accueil des 2 ans, d’en poin-ter l’intérêt et les enjeux. La questionest majeure, à l’heure où les jardinsd’éveil, structures d’accueil privées encours d’expérimentation, font leurpremier croc-en-jambe à l’écolepublique laïque. Pour rappel, la

secrétaire d’Etat à la famille, nadineMorano, a annoncé en avril 2009 lacréation de 8 000 places en jardinsd’éveil, d’ici à 2012. décrivant ceux-cicomme des lieux intermédiairesentre la crèche et la maternelle, pou-vant accueillir “des groupes de 12enfants pas nécessairement propres,avec un encadrement plus resserré etmieux adapté”. Pour le directeur del’école Makarenko, les enfants de 2–3ans ont leur place à l’école, dans desclasses qui n’ont en rien l’allure decrèches. “A chacun ses compétences,souligne nacer denfir. A l’école, il nes’agit pas seulement de veiller à l’épa-nouissement ou l’éveil de l’enfant, notrerôle est de faire passer des savoirs, demettre en place des activités qui l’enga-gent peu à peu à de nouvelles acquisi-tions”. nacer denfir est de ceux quisont défavorables au développe-ment des jardins d’éveil et pensentque leur but inavoué est de se substi-tuer aux premières années d’écolematernelle. Il y voit les prémices dudémantèlement de l’école préélé-mentaire.

F.M

C’Est avec les gardiens du Mas et duPré de l’Herpe que le maire a sou-haité échanger sur l’avenir de leurquartier. devant une dizaine d’entreeux et en présence des bailleurs et duresponsable du Centre de ressourcesdes gardiens, le premier édile a sou-

haité “connaître les problèmes qui seposent, les points qui mériteraient plusd’informations”. soulignant l’impor-tance de leur fonction, leur présencedans le quartier et leur proximitéavec les habitants. Pour les gardiens,il s’agit justement de “remettre de l’or-

dre dans les informations, car les gensne comprennent plus le projet et sesétapes”. une information qui sera ànouveau donnée publiquementavec la mise en place au mois d’avrild’Assemblées générales de quartier.

RENCONTREAvec les gardiens du Mas du Taureau et du Pré de l’Herpe

En MêME temps que le couperet tombait sur la dotation horaire globale,revue à la baisse pour la rentrée prochaine, les enseignants apprenaient queleur bataille concernant le remplacement des professeurs par des étudiantspréparant le concours du Capes était, en partie, gagnée. “Nous avons apprisque l’Inspection académique n’enverrait pas d’étudiants stagiaires à Barbusse.Mais le problème sera déplacé sur d’autres établissements. Ce dispositif n’est pasacceptable. Il s’agit de mettre une personne sans aucune formation dans uneclasse. C’est une manière d’utiliser du personnel à coûts réduits, alors que dansle même temps, le ministère n’a de cesse de supprimer des emplois d’ensei-gnants”, déclaraient les syndicats des personnels du collège. selon eux,“cette mesure ne fait que préfigurer la réforme de la formation des enseignants”.“Nous boycottons ce dispositif, mais nous ne sommes pas contre accueillir desétudiants pour des stages d’observation, comme nous l’avons toujours fait, àcondition qu’ils ne soient pas parachutés dans des classes une semaine poureffectuer le remplacement de l’enseignant”, affirment-ils par ailleurs. J.P

Pas d’étudiants pour les remplacements à Barbusse

dEPuIs le temps leur place a changé.Pères, pères divorcés ou compa-gnons, leur rôle n’est plus seulementmonolithique. La compagnie Bidul’théâtre a travaillé sur ce thème avecdes élèves de cycle 2 (CP-CE1) de l’é-cole Anatole-France et de l’écoleChantegrillet à sainte-Foy-lès-Lyon.La collaboration n’est pas anodinepuisque les deux villes font déjàensemble le défilé de la biennale dela danse. une exposition se tientdonc depuis le 9 février à la MJC, avecles travaux réalisés par les enfantsautour de la paternité. “J’ai fait descartes sur les papas et aussi destableaux”, explique Issane 7 ans.“Mon papa, je ne le vois pas tout letemps, il travaille tôt et rentre tard”.“La troupe nous a contactés pour unprojet avec les enfants, poursuit Anne-Laure Porte, enseignante. C’est autourd’ateliers d’arts plastiques et d’écritureque nous avons travaillé chaque jeudiaprès-midi de novembre à décembre”.Pour Frédéric Ronzière, directeurartistique de la troupe, l’expérience aété concluante. “Notre projet est decréer un spectacle jeune public avec cequ’ont dit les élèves. Cette démarche

passe par une collecte de donnéesrecueillies auprès des enfants, maisaussi auprès des pères. On s’intéresse àla thématique du quotidien et du vécu”.Les travaux de l’exposition servirontdonc à créer une pièce qui sera pré-sentée en juin à la MJC.

Rochdi Chaabnia

Pratique : “Je suis tombé pater”,exposition des enfants de l’écoleAnatole-France, à la MJC (13, avenueHenri-Barbusse), jusqu’au 3 mars.

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EXPOSITION

IL y A Eu le phonographe, les vinyles,les Cd et puis… plus rien. Il n’est qu’àvoir les rayons de plus en plus réduitsdes magasins spécialisés : le disqueest mort. A part peut-être pour lestrentenaires (et plus), les nostal-giques ou les fétichistes. un siteInternet de promotion des musiciensindépendants de la région (www.1d-rhonealpes.com) a donc été présentédu 24 au 27 janvier sur le standRhône-Alpes du Midem (Marchéinternational du disque et de l’édi-tion musicale, qui se tient à Cannes)et a été officiellement mis en ligne àla mi-février. La musique maintenantdématérialisée, les gros vendeurs dedisques se font rebelles et les petitslabels agissent et se serrent les cou-des. L’idée a germé en 2006, quand face àla mutation du marché de la filièrephonographique, les labels et lesproducteurs indépendants de larégion ont souhaité se fédérer etmutualiser leurs moyens et compé-tences. Aujourd’hui, grâce à la mobi-lisation de la Fédération des éditeurset producteurs phonographiques

Rhône-Alpes (Feppra), de la nouvelleagence culturelle régionale (nacre),de la région Rhône-Alpes et de lafédération de labels indépendantsCd1d, cette plateforme régionale etalternative de promotion voit le jour. Plateforme synonyme de mélodie dubonheur ? Elle permet en tout cas destructurer un réseau de profession-nels du disque et de développer lavisibilité de leur patrimoine musicalauprès du grand public. Présentationdes artistes et des labels, vente demusique en téléchargement (le paie-ment est bien sûr sécurisé), par cor-respondance, actualité musicalerégionale, numérisation des œuvres,hébergement des contenus musi-caux, espace professionnel, lagamme de contenu du site est éten-due. un site communautaire, quifavorise la relation entre l’internaute,l’artiste et le label. Lien direct entreles auditeurs et les producteurs, ilpermet d’éviter les réseaux de distri-bution classiques. C’est pas la fin desharicots mais peut-être celle de lagalette. s.Lwww.1d-rhonealpes.com

Une plateforme vient d’être mise en ligne sur la toile pour promouvoir les musiciens indépendants dans la région. On pourra y téléchargerlégalement, découvrir les artistes ou encore se tenir au courant de l’actualité musicale en Rhône-Alpes.

Les parents d’élèves des écoles maternelles et primai-res ont rencontré l’adjointe à l’Education et à la Vie del’enfant. Une rencontre pour expliquer les compéten-ces de la Ville sur les écoles et répondre aux demandesdes parents.

Les labels indépendants sur le net

LEs éLus locaux communistes, mai-res de Vaulx-en-Velin, Vénissieux,Pierre-Bénite, Givors, ainsi que ledéputé André Gerin et le sénateurGuy Fischer, réclament un référen-dum sur la réforme des collectivitésterritoriales “pour que s’instaure ledébat démocratique sur cette ques-tion, alors que le gouvernement, à tra-vers la réforme, met à mal la démocra-tie de proximité”. s’ajoutant aux réfor-

mes de la taxe professionnelle et dela comptabilité publique, celle descollectivités territoriales vient mettre“une cohérence à un ensemble deréformes dangereuses pour la démo-cratie car elles éloignent les espaces dedécision pour les citoyens et remettenten cause la capacité d’agir politique etfinancière des élus locaux”, poursuit lemaire de Pierre-Bénite. Pour le mairede Vaulx-en-Velin, “la volonté du gou-

vernement, avec la création de supermétropoles, est d’éloigner les citoyensdes pouvoirs de décision. Les maires etles élus locaux, quelle que soit leur cou-leur politique, sont plébiscités par leshabitants”. d’où la volonté de ces éluslocaux d’alerter l’ensemble des mai-res du département et de la région,mais aussi de mettre en place desdébats publics et des actions symbo-liques. E.G

COLLECTIVITÉS

MUSIQUE

Les maires de gauche réclament un référendumInFoRMAtIon et prévention au menu de la Journée nationale de l’audition,journée qu’Elixir Audition étend à une semaine, du 8 au 12 mars, en se mettantà la disposition du public pour conseiller et réaliser gratuitement des bilansauditifs. Avec pour thème, cette année : “baladeurs numériques : quels risquespour l’audition ?” . Les jeunes restent une cible encore mal informée des risquesde l’écoute abusive des baladeurs numériques et autres MP3 dont les ventesont explosé : dans l’union européenne, quelque 50 à 100 millions de personnesutilisent quotidiennement des baladeurs numériques. Près de 10 millions dejeunes risquent une perte partielle ou totale de l’ouïe, en écoutant leur baladeurà plein volume plus d’une demi-heure par jour pendant cinq années.Elixir Audition : 39 rue de la République. tél. 04 78 80 16 31.

AUDITIONUne semaine pour s’entendre

Quel est le rôle des pères aujourd’hui ? Telle a été la question posée aux enfants del’école Anatole-France. Leurs travaux ont donné lieu à une exposition, à voir à laMJC jusqu’au 3 mars.

“Je suis tombé pater” : paroles d’enfants sur la paternité

Mise à disposition du recueil des actesadministratifs

Le recueil des actes administratifspour la période d’octobre àdécembre 2009 est mis à la dispo-sition du public à la directiongénérale des services : Hôtel deVille, place de la nation.

MEttRE à plat, d’une part les compétences de la Ville en matière d’éducation etd’autre part, les préoccupations des parents d’élèves, tel a été l’objet d’une ren-contre, en présence du maire, initiée par son adjointe chargée de l’Education.Laquelle a rappelé “ce qu’une commune doit faire obligatoirement pour les écoles.La Ville est propriétaire des locaux et est donc responsable de leur entretien, de leurmise en sécurité”. des écoles anciennes, pour lesquelles les besoins de rénova-tion sont importants : “C’est un gros budget et c’est pour cela que nous devons pla-nifier les travaux sur plusieurs années. Pour 2010, plus de 5 millions d’euros de tra-vaux sont prévus en réhabilitation et en entretien”.En plus de l’entretien des bâtiments, la Ville mène depuis plusieurs années unepolitique éducative dynamique qui la conduit à s’engager dans des actions quirelèvent de compétences facultatives, comme l’a souligné l’adjointe au maire :“C’est le cas par exemple de l’ouverture de classes pour les enfants de deux ans. Noussommes pour le maintien de la scolarité à cet âge-là. C’est également la Ville quifournit le matériel scolaire, qui finance les classes découvertes, les intervenants enmusique, en arts plastiques et en danse dans le temps scolaire, qui organise la gardedes enfants et les animations le soir après l’école”.Les interventions des parents d’élèves portaient essentiellement sur les problè-mes de sécurité occasionnés, soit par des travaux qui ont lieu dans certainesécoles, notamment à l’école Mistral, soit par l’absence devant certaines écolesd’Agent de prévention et de sécurité (APs). Les parents d’élèves ont égalementfait part aux élus de leurs préoccupations en matière de garde d’enfants lematin ou le soir : “Il y a un manque d’amplitude et certains parents sont coincés”,ont-ils déploré, précisant que dans certaines écoles des questionnaires ont étéréalisés afin de déterminer les besoins de manière précise. “Nous allons étudiercette question car cela fait déjà plusieurs années qu’elle se pose. Il faut retravaillersur l’organisation du périscolaire”, a affirmé l’adjointe. J.P

SCOLARITÉConcertation avec les parents d’élèves

Sortie montagne de l’ASLRVVsaint-François-de-salles (73). départsà 7h devant le Palais des sports, auVillage, stade Jomard et à La Côte.AsLRVV : espace Frachon, 3 av.Maurice-thorez. tél. 04 78 80 78 09.Pause-café et lectureL’équipe du bibliobus propose unelecture aux retraités le 25 février à14h, au service des Retraités, salleEdith-Piaf (41, avenue Gabriel-Péri).Renseignements au 04 72 97 03 50.

agenda

PLAnètE sciences propose aux jeunes vaudais desanimations scientifiques et techniques gratuites etouvertes à tous sur le quartier des Verchères, les 17,18 et 19 février de 14h à 17h30. d’autre part, l’asso-ciation organise pour les 8-13 ans, les 22 et 23février de 10h à 16h30, un mini stage qui se dérou-lera dans ses locaux à l’Espace Carco, 20 ruedesnos. Au programme : fusées, cerfs-volants, pla-neurs, boomerangs, satellites. Chacun devra appor-ter son repas de midi. Coût : 60 euros dont 10 eurosd’inscription à Planète sciences Rhône-Alpes.Renseignements : Planète sciences, 20 rueRobert-desnos. tel : 04 72 04 34 48. www.planete-sciences.org/rhone-alpes

LE MuséE des Confluences proposeen partenariat avec le planétarium,du 13 au 26 février, une expositioninédite à la Chambre de commerce etd’industrie de Lyon, sur le thème dessciences et techniques ; un parcoursludique évoquant successivementl’observation de la matière, de lanature, du corps humain et del’univers. dans le cadre de cet événe-ment, le Planétarium présente :- “Quand Galilée regardait le ciel”, uneséance spéciale mardi 23 février à15h30 au planétarium. dès 8 ans. Adultes : 6,5 euros, enfants : 4 euros.- “La course à la longitude”, uneconférence sur l’histoire de l’orienta-tion, par Arkan simaan, historien dessciences et romancier, mardi 23

février à 20h au planétarium. uneconférence accompagnée par lespectacle “Comment mesurer la hau-teur d’un édifice avec un baromètre ?”par la compagnie Les Ateliers duCapricorne. tarif unique : 5 euros. Renseignements et réservations auplanétarium au 04 78 79 50 12.- “Vol de nuit sous les étoiles”, une ani-mation à la Chambre de commerceet d’industrie de Lyon, jusqu’au 26février pour découvrir comment leshommes ont appris, grâce aux étoi-les, à se repérer sur terre et en mer…dès 8/10 ans. Gratuit. Inscription sur place.Pratique : planétarium, place de lanation. tél. 04 78 79 50 12. www.planetariumvv.com

JEU25FÉV VEN26FÉVLA soIRéE de présentation du défiléde la biennale de la danse 2010 auralieu le 26 février à partir de 18h30.Pour tous ceux qui souhaitent s’ins-crire dans cette démarche artistiqueet collective – danseurs, percussion-nistes, bricoleurs, couturiers… débu-tants ou confirmés – et qui souhai-tent partager cette expériencehumaine. Au centre social et culturelPeyri, rue Joseph-Blein. tél. 04 72 3776 39.

8Vaulx-en-Velinjournal- 17 février 2010 - N°4

LoRs d’une réunion publique, qui setiendra à 18h salle Edith-Piaf (rue duMébout), la Ville présentera le projetdu sytral, “Atoubus”, visant la réorga-nisation globale du réseau de bus àl’échelle de l’agglomération. Le nou-veau réseau devrait être lancé enseptembre 2011. dans le cadre de ceprojet, toutes les lignes vaudaises,exceptée la ligne 37 sont rediscutées. or le sytral engage la discussion sansles habitants. Le syndicat detransports a seulement prévu deconsulter les élus et techniciens del’agglomération jusqu’en mars 2010et de présenter le projet au publicd’avril à octobre 2010. Les élus de

Vaulx-en-Velin, eux, veulent unevraie concertation d’où leur décisionde mettre en place une réunionpublique : “Il nous importe que les habi-tants puissent se prononcer sur le fond dudossier et que le Sytral prenne en compteleurs avis, explique Patrick Mandolino,élu délégué aux déplacements, à laVoirie et aux Espaces publics. Cetteréunion a pour but de faire remonter lesdifficultés actuelles et celles que les trans-formations proposées sont susceptiblesde créer”.Pratique : le projet Atoubus estconsultable sur le site du sytral surwww.sytral.fr rubrique l’améliorationdes déplacements.

Le Sytral entend réorganiser le réseau des bus avec leprojet Atoubus. Pour la Ville, pas de projet sansconcertation avec les habitants. Elle organise doncune réunion publique le 24 février.

17/23FÉV

LE CInéMA Les Amphis (rue Pierre-Cot. tél. 04 78 79 17 29) propose “La caravaneafricaine”, avec le film “nothing but the truth” (notre photo), du sud AfricainJohn Kani, en avant-première mercredi 23 février à 20h. Brimades, humiliations,tragédies. tel se présentait le lot de sipho, malgré 43 ans de bons et loyaux ser-vices comme bibliothécaire sousl’Apartheid. Avec la nouvelle Afriquedu sud, il espère être promu biblio-thécaire en chef. dans le mêmetemps, la commission Vérité etRéconciliation n’arrive toujours pas àrévéler à sa fille thando, l’auteur dumeurtre du fils de sipho. sa nièceMandisa, elle, arrive de Londres avecles… cendres de son père. n'est-cepas une transgression des traditions ?Ce film a reçu en 2009, l’Ecran d’or du13e festival Ecrans noirs de youndé auCameroun.Aux Amphis, rue Pierre-Cot.

MER24FÉV

Animations scientifiques et techniquesSAM20FÉV

CE sont deux des meilleures équipes mondiales qui vont s’opposer au palaisdes sports Jean-Capiévic, samedi 20 février à partir de 18h. Les deux formationsseront en pleine préparation des championnats d’Europe qui se dérouleront enavril à Athènes. deux fois dix combats, masculins et féminins, sont au pro-gramme, sans oublier deux katas. Les spectateurs pourront notamment assisterà des démonstrations des jeunes karatékas de la MJC, de body-karaté et de VietVo dao. une rencontre explosive, organisée par la Ville de Vaulx, avec l’appui dela section karaté de la MJC et l’aide de la ligue lyonnaise et de la Fédération fran-çaise de karaté. Pratique : les places, au tarif unique de 10 euros, sont à retirer à la MJC, 13 ave-nue Henri-Barbusse. tél. 04 72 04 13 89.

Gala France-Turquie de karaté

Biennale de la danse 201023/26FÉVFabriquer des livres objetsdes ateliers pour les enfants à partirdu CE2 où les bibliothèques munici-pales proposent d’imaginer, d’expéri-menter et de fabriquer des livres-objets poétiques. Mardi 23, jeudi 25,vendredi 26 février de 10h à 12h, à labibliothèque Georges-Perec, rueLouis-Michoy. tél. 04 72 97 03 50.

MAR23FÉVCinéma : la caravane africaine

MER24FÉV“Observer, de l’infime au lointain…”

SUR LE

WEB

▲23 févrierLa réorganisation du réseau du busLe projet du sytral et les échéances de la concertation sur le sitewww.sytral.fr

▲26 févrierTout le programme des coursesLe détails des courses hippiques sur le site de l’hippodrome de Vaulx-en-Velin/La soiewww.hippodrome-lyon-carredesoie.fr

Mais aussi...BoulesCoupe L’Endroit : un 16 quadrettes 3e

et 4e divisions loisir par poules orga-nisé par le club bouliste décinois le20 février à partir de 8h30 au boulo-drome de décines. tel : 04 78 49 85 06.HippismeHippodrome de La soie (mixte).

DIM21FÉVPharmacie de gardeM. Bourquard, pharmacie du Marché,73 avenue Pierre-Brossolette à Bron.tel : 04 78 26 72 57.

Mais aussi...Sortie au musée des Beaux-Arts La MJC propose une sortie familialeau musée des Beaux Arts de Lyon surle thème “L’Egypte des pharaons”.L’occasion de découvrir l’un des plusgrands musées français en petitgroupe avec un guide.Renseignements et inscriptions à laMJC, 13 avenue Henri-Barbusse. tél. 04 72 04 13 89.Grand loto au SudLe service municipal des Retraitésorganise son grand loto annuel, à 14hà la salle des Fêtes de la mairieannexe du sud. Chaque participantrecevra deux cartons pour jouer(prix : 12 euros). de nom breux lotsrécompenseront les plus chanceux.service des Retraités : 04 72 04 78 40.

Mais aussi...HippismeHippodrome de La soie (PMu galop).

La réorganisation du réseau de bus en débat

Concours “Deviens ton boss”Le 28 février, c’est la date limite pours’inscrire à la première édition duconcours “deviens ton boss”, organisépar l’Adie, pour les 18 à 32 ans qui ontun projet de création d’entreprise etqui participent à une formationCréaJeunes de l’Adie. 1er prix : 3 000euros. www.devienstonboss.fr ou Adie :7 ch. du Grand-Bois. tél. 04 78 80 30 27.

S’inscrire aux ateliers slamdès maintenant, pour participer auxateliers organisés en partenariat avecLa tribut du Verbe, les 14, 15 et 16 avrilà la Bibliothèque de l’Ecoin, écoleMakarenko B. Promenade Lénine. tél. 04 78 80 58 10.HippismeHippodrome de La soie (mixte).Pharmacie de gardeMme Bonnay, pharmacie de la Poste,45 avenue Camille-Rousset à Bron. tél : 04 78 26 82 13.

LE CœuR de Vaulx va battre aurythme du jazz tout le mois de mars.Avec le traditionnel festival A VaulxJazz qui se place cette année sous lesigne du voyage. Embarquement le 3mars à 20h avec les élèves du conser-vatoire à rayonnement communal deVaulx et du groupe de jazz del’EntPE, au Café des arts de l’écoled’architecture (3, rue Maurice-Audin).toujours, l’équipe du festival a cher-ché à faire découvrir et apprécier cestyle musical au plus grand nombre.C’est donc naturellement sur la placedu marché du Mas que le quintet dejazz manouche Les Babouchesouvertes se produit, le vendredi 5mars de 16h30 à 19h. Esprit de trans-mission le lendemain : david Bressat,professeur de piano jazz, anime unstage au conservatoire. Le festival seveut aussi une manifestation cultu-relle incontournable de l’aggloméra-tion et de la région. L’on retrouveradonc des soirées à Bron, Franchevilleou Lyon. Ainsi le samedi 6 à 21 h, AVaulx jazz prend ses quartiers lyon-nais dans le 7e arrondissement, ausixième continent. Gada tronsi,trompettiste multi instrumentistefranco-togolais offre un rendez-vousavec l’afro-beat et le funk. Lyon tou-

jours avec une exposition cette fois.du 3 au 27 mars, Rébecca dautremerrevient sur les origines du jazz à la Cléde voûte (Lyon 1er). Citons égalementdes programmations spéciales aucinéma Les Amphis (rue Pierre-Cot)et au Pathé – Carré de soie. Rendez-vous dans notre numéro du mercredi3 mars, pour la programmation com-plète du festival. s.L

Pratique : adresses, horaires, tarifs etréservations au centre culturelCharlie-Chaplin au 04 72 04 81 18/19.

9

LEs AssoCIAtIons de l’EspaceFrachon se mobilisent et proposent,avec Médiactif et le collectif Cantatepour Haïti une soirée de soutien avecun repas concocté par l’associationLe Lien, ainsi qu’une tombola. Le 27février à partir de 18h30, à l’espaceFrachon. tarif : 15 euros. Inscriptions àl’espace Frachon, 3 avenue Maurice-thorez. tél : 04 72 04 94 56.

3/27MAR

Soutien à Haïti LA CéRéMonIE annuelle en hommage aux 23 membres du groupe FtP-MoI(Francs-tireurs et partisans – Main d’œuvre immigrée), fusillés le 21 février 1944au Mont Valérien, se déroulera samedi 27 février à 10h30 au square Manouchian(à l’angle des avenues Garibaldi et Roger-salengro). un hommage sera rendu àla Résistance nationale et à la participation des étrangers dans ses rangs, ainsiqu’à la communauté arménienne de France. Le comité du monumentManouchian est composé de la municipalité de Vaulx-en-Velin, des associationslocales d’anciens combattants et Résistants, de nombreuses associations d’ori-ginaires arméniens, sans aucune distinction de caractère confessionnel ou poli-tique.

Commémoration

LA sECtIon boxe de la MJC organise,avec le Club pugilistique de Villeur -banne, un gala professionnel à lasalle Raphaël-de-Barros. 5 combatssont prévus à partir de 19h sur le ringvilleurbannais. des combats d’unniveau international qui s’intè grentdans le projet “A la conquête du titre“.En rapprochant les deux structures, ilveut aider les boxeurs à décro cher letitre de champion de France. Places : 10 euros dans les gradins et20 euros sur le ring. Réservations au 06 50 67 17 99.

Gala de boxe

SAM27FÉV

En attendant Patricia Barber et Ravi Coltrane, les pre-miers concerts et actions du festival de jazz vaudaissont à son image : accessible, ouvert et libre. Sansnégliger la qualité artistique.

▲Du 3 au 27 marsA Vaulx Jazztout le programme du jazz, au centre culturel Charlie-Chaplin, dans la ville et ailleurs surwww.avaulxjazz.com

Mais aussi...Boules Qualificatifs fédéraux illimités en 3e et4e divisions simples, le 27 février à 9hau boulodrome de décines, 30 ruePaul-Bert. tél : 04 78 49 85 06. Rink hockeyLes seniors 1 du Roc contre RACsaint-Brieuc à 20h30 au gymnaseAmbroise-Croizat. En lever de rideaula réserve, en nationale 3, rencontreAPR63 Clermont-Ferrand à 18h.

Premières notes d’ A Vaulx jazz

DIM28FÉV

LUN1ERMARLecture au Grand Café de la MairieL’association dans tous Les sens et le Grand Café de la Mairie vont proposerrégulièrement des lectures, rencontres et débats autour de la création littéraire.Première, lundi 1er mars à 19h avec “Retirada” d’Armand Creus, un récit mêlanthistoire et biographie, grande et petite histoire, mémoires des luttes desRépublicains espagnols et d’une famille catalane qui s’exile. Entrée libre.Fonds d’Initiative HabitantsLe Fonds d’Initiatives Habitants (FIH), propose aux groupes d’habitants et auxassociations de Vaulx-en-Velin de concrétiser des projets partagés. Les dossiersdoivent être communiqués 15 jours avant la date de la commission. Calendrierdes dates de dépôt des dossiers pour 2010 : 1er mars, 6 avril, 3 mai… dates descommissions : 15 mars, 19 avril, 17 mai…Pratique : Fonds d’Initiatives Habitants à la direction du développement socialet de la Vie associative, 3 avenue Georges-dimitrov. tél. 04 78 80 44 35.

JEU4MAR

1978. un jeune homme d’une tren-taine d’années arrive au nicaragua. Ildécouvre un pays qui vient de bascu-ler dans la guerre civile et qu’il quittetrès vite pour se réfugier auGuatemala avant d’explorer le CostaRica, le salvador… Vingt ans plustard, le jeune homme, Bernard-MarieKoltès, mort prématurément, estdevenu l’un des dramaturges françaisles plus joués dans le monde. C’est sacorrespondance de voyage queBruno Boëglin met en scène avec lenovothéâtre.Pratique : le 4 mars à 19h30, le 5 à20h30. Centre culturel Charlie-Chaplin, place de la nation. tél. 04 72 04 81 18.

Lecture autour de Koltès

Mais aussi...Sortie montagne de l’ASLRVVCuvéry-Retord (01). départ à 7hdevant le Palais des sports, au Village,devant le stade Jomard et à La Côte.AsLRVV : espace Frachon, 3 avenueMaurice-thorez. tél. 04 78 80 78 09.Les rencontres de Pélic’HandL’association Pélic’Hand, qui fait par-tie du collectif Handicap de Vaulx,organise des loisirs auxquels partici-pent personnes valides et personneshandicapées physiques. Elle organiseaussi des rencontres régulières(contacter le 04 78 03 07 98).Prochaine rencontre le 4 mars de 14hà 17h, salle Jean-Moulin à LaGrappinière. www.pelic-hand.asso.frGoûter lecture ados Echange pour les ados autour deleurs lectures, à la bibliothèque del’Ecoin (Ecole Makarenko B, prome-nade Lénine). de 16h30 à 17h30 pourles 7-10 ans et de 17h30 à 18h30 pourles collégiens. tél. 04 78 80 58 10.

Mais aussi...HippismeHippodrome de La soie (PMu galop).

Mais aussi...Biennale de la danse : 1re répétitiontop départ pour tous ceux qui sou-haitent participer à la biennale.Rendez-vous le 6 mars au centresocial et culturel Peyri (rue Joseph-Blein) de 10h à 13h, pour la premièrerépétition de danse et de musique. Apartir de 10 ans.

La réorganisation du réseau de bus en débat

VEN5MARRésistants allemands face au nazismedAns le cadre du projet “Mémoires des Résistances et déportations”, porté parl’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation(AFMd), deux événements sont proposés. des séances vidéos, au centre socialPeyri, ouvertes aux scolaires et aux habitants, de 9h à 18h : présentation de doraschaul (Résistante allemande à Lyon), “Les compagnons de la Rose Blanche”,Hans Coppi (une vidéo de l’école Pierre et Marie-Curie et l’autre de l’écoleAnatole-France)… une conférence sur la Résistance allemande au nazisme, à20h, à la bibliothèque Chassine, avec Anne sizaire auteur des “Roses du mal.Résistants allemands au nazisme”. Pratique : Centre social Peyri : rue Joseph-Blein. tél : 04 72 37 76 39. BibliothèqueChassine : rue Joseph-Blein. tel : 04 72 37 87 69. Contact : afmd.69@orange.fr

C’Est en se positionnant comme unétablissement innovant que le lycéedoisneau ouvre ses portes, avec lelancement, d’un projet fédérateurdestiné à construire une maison auxénergies renouvelables au seinmême de l’établissement. “C’est unchallenge, nous en avons bien cons-cience et il faut avoir un petit grain defolie pour se lancer dans un tel projet.Mais il a le mérite d’impliquer un grandnombre de partenaires, des entreprises

privées, l’architecte du lycée, la Ville,l’Ecole d’architecture, les élèves dulycée mais aussi les personnels ensei-gnants et administratifs, des collégiensdes quatre établissements de Vaulx-en-Velin. Nous avons également le sou-tien du Rectorat et avons effectué unedemande à la Région”, confie le provi-seur, Bernard Rosier.Cette maison qui portera le nom deEcome Vaulx deviendra un lieu de viepour les élèves mais aussi une sorte

de laboratoire : “A l’intérieur, nous vou-lons montrer les différentes technolo-gies qui existent dans une maison ditepassive, c’est-à-dire éco-citoyenne. Cesera également pour les entreprisespartenaires un lieu de démonstration”,précise le chef d’établissement.Au-delà de toute la symbolique de laconstruction d’une maison dans lacour d’un lycée, l’objectif est “de fairepasser un message sur le développe-ment durable et surtout l’éco-respon-sabilité. Notre lycée a déjà un Conseild’élèves délégués éco-citoyen. Notrepédagogie vise à interpeller tout le

monde sur la responsabilité que nousavons par rapport à l’écologie, déjà ausein de la cité. Cette notion d’apparte-nance vaudaise est pour nous et les élè-ves très importante”, ajoute BernardRosier, se réjouissant “qu’un tel projetpuisse donner à cette ville une imageconstructive ambitieuse. Et pour lesélèves, il a un impact considérable enterme d’apprentissages, mais aussi desavoir-être”. Construire pour se cons-truire, pourrait-on résumer.

J.PPratique : le 6 mars de 9h à 12h aulycée doisneau, esplanade du Lycée.

SAM6MAR Portes ouvertes au lycée Doisneau

Visite de quartier du maireAux noirettes, rendez-vous à 10h àl’angle du chemin de la Ferme et de larue Louis-Michoy.BoulesCoupe Humbert : un 16 quadrettes 3e

et 4e division promo par poules, parl’association bouliste de Bron au bou-lodrome Flachet, 40 rue Jules-Verne, àpartir de 8h. tél : 04 72 37 46 57.Yoseikan training et body karatéLa Ligue du Lyonnais de karaté orga-nise un stage d’initiation et de décou-verte de yoseikan training et bodykaraté samedi 6 mars de 14h à 16h30au gymnase Blondin (rue Maximilien-

de-Robespierre). Ce stage gratuit etouvert à tous les pratiquants, seradirigé par Angéla Alfano en bodykaraté et Mitchi Mochizuki en yosei-kan-training. Important : se munir debaskets, serviette et bouteille d’eau.Contacter la responsable de la com-mission, Aline Martinez. tél. 06 13 7785 76. aline.vaulxmag@free.frConcert avec Les Ans ChanteursL’association musicale de Vaulx pré-sente la chorale “Les Ans Chanteurs” etle groupe de danses de l’AsLRVV le 6mars à 15h, salle Jara (esplanadeduclos). Paf : 5 euros (gratuit pour les- de 15 ans). A l’entracte, une tombolaau profit du secours populaire.Conservatoire de musique classée, 55rue de la République. 04 78 79 51 41.

10Vaulx-en-Velinjournal- 17 février 2010 - N°4

agenda Médiévaulx met le centre-ville au Moyen-Age

La deuxième édition de Médiévaulx, par l’associationdes commerçants Centre Vie.

Samedi 6 mars, les associations réunies dans le collectif du 8 mars vont célébrer lajournée internationale des femmes à Charlie-Chaplin. Les maîtres mots de l’événe-ment seront la rencontre, le partage, les droits.

SAM6MAR

SAM6MAR

2010 : où en est la condition des femmes ?

Mais aussi...

LEs FEMMEs ont des droits. C’estautour de cette revendication que lecollectif du 8 mars propose auxVaudaises de se rassembler le tempsd’une journée au centre culturelcommunal Charlie-Chaplin. Les fem-mes ont des droits mais faut-il encorese les approprier pour les faire valoir,les connaître pour les défendre. Laquestion de l’accès au droit et les pro-blématiques majeures que rencont-rent les Vaudaises, soit les violencesintrafamiliales, la précarité, l’isole-ment, ont fourni l’axe de travail ducollectif et déterminé la programma-tion de la journée du 6 mars. Celle-ciarticulera des ateliers permettantd’aborder ces thèmes avec des spé-cialistes, un espace forum pour s’in-former (accompagnement social,l’emploi et la formation, la justice et ledroit) et des moments de détente(repas partagé, pièce de théâtre,concerts et danses).

femmes violentéesEn France, une femme meurt tous les3 jours, victime de violence conju-gale. Le phénomène touche toutesles couches sociales. de la mêmefaçon, le viol touche toutes les clas-ses. Et parmi toutes les formes deviol, les viols conjugaux sont les plusnombreux. La loi impose aujourd’huid’éloigner les conjoints violents. orelle reste bien peu appliquée. si dansle nord, un magistrat très volonta-riste a bouleversé la prise en chargedes femmes battues en plaçant leconjoint à distance, l’ancien procu-reur de Lyon (parti il y a peu) n’a paslevé le petit doigt. A douai, le mariviolent est dirigé dans un foyer poursdF, façon de le choquer pour le faire

réfléchir. “Ici, c’est toujours à la femmede s’en aller, c’est à elle qu’on proposed’aller en foyer. On en est au mêmepoint”, dénonce Liliane Badiou, prési-dente du Lien, association contre lesviolences et membre du collectif du 8mars. Pour Christine Piotte, directricedu Centre d’information sur le droitdes femmes (CIdFF), “il y a tout demême des choses qui avancent. Uneexpérience est par exemple conduite àl’hôpital Lyon Sud où des hommes sontcontraints, sur décision de justice, à unsuivi psychologique. Petit à petit, il y aune meilleure prise de conscience, plusde partage, un travail en lien avec d’au-tres acteurs, la police notamment. ARillieux, une coordinatrice sociale duCIDFF intervient au sein de la gendar-merie, à Vaulx une coordinatrice est enposte au commissariat…”. Les problè-mes de violence conjugale ne peu-vent se traiter dans l’urgence,

remarque t-elle encore. “Il faut proté-ger, bien sûr, mais il y a tout un chemi-nement à faire, étape par étape”.

F.M

Les Vaudaises invitées à s’exprimer,revendiquer, faire la fête

L’AssoCIAtIon des commerçantsCentre Vie propose la deuxième édi-tion de Médiévaulx, une journée d’a-nimations tout public sur le thèmedu Moyen-Age. de 9h à 18h, le cen-tre-ville sera animé par des interve-nants de salvaterra, costumés et quiproposeront des mini-saynètes, desdémonstrations de bataille ou demusique. une ferme pédagogiques’installera sur les esplanades dulycée doisneau et de l’Hôtel de Villeet pour les enfants, des promenades

en poneys. sur l’esplanade du lycée,Manéjavélo “Le Baron Courandair”proposera un mystérieux châteaumanège. Au 12 rue Emile-Zola, desjeux d’antan avec la ludothèque. Lescommerçants seront costumés etleurs commerces seront décorés. unmarché médiéval se tiendra le longde la rue Emile-Zola. A l’angle desrues Rabelais et Zola, un spectacle demarionnettes pour les enfants à 11h,12h, 14h30, 15h30 et 16h30. salleEdith-Piaf (3 rue du Mébout), des

danses moyenâgeuses avec l’atelierGagarine. Les visiteurs pourront sedéguiser et participer au concours dumeilleur déguisement pour gagnerdeux repas gastronomiques.Pratique : rue Emile Zola fermée auxvéhicules, de 6h à 20h. RueCondorcet (côté Lycée) et esplanadesde l’Hôtel de Ville et du lycéedoisneau interdites au stationne-ment. Associa tion des commerçantsCentre Vie, 25 rue Condorcet. tél : 0478 80 64 44.

Du 2 au 5 mars au centre social Levy (avenue Jean-Moulin) :Plusieurs rencontres dédiées aux femmes : une exposition sur les femmesd’exception, le 2 mars à partir de 18h30 ; film et débat aux Amphis le 4mars ; un repas “à table ensemble”, ouvert à tous, le 5 mars.Contact : 04 78 80 51 72.Samedi 6 mars au centre Charlie-Chaplin (place de la nation) : - Repas partagé de 11h30 à 13h30. Chacun apporte quelque chose (plat,fromage, dessert, boisson).- “Médéé” à 14 h : pièce de théâtre de la nième Compagnie, jouée par desVaudaises.- Ateliers thématiques : de 15h à 16h, violences au sein de la famille, pré-carité et isolement aujourd’hui ; de 16h à 17h, violences au sein de lafamille, féminisme et droits des femmes.- Animations et forum pour s’informer, de 15h à 17h : l’accompagnementsocial, l’emploi et la formation des femmes, la justice et les droits.- Concerts et danses de 17h à 19h.une garderie est organisée (inscription sur place).

Au programme

En 1970, le journal Elle organisait lespremiers Etats généraux de lafemme, “immense et constructivecontestation”. L’idée était alors de“définir l’état de l’opinion féminine à l’é-gard des problèmes féminins” et dedessiner des propositions concrètesde réformes. A l’époque, les femmesenceintes pouvaient être licenciées,l’interruption volontaire de grossesseétait encore hors la loi, tandis qu’onlégiférait pour décréter le partage del’autorité parentale… Les femmespouvaient depuis peu (1965) gérerleurs biens, ouvrir un compte enbanque, exercer un métier sans l’au-torisation de leur mari. un pas pourcelles qui jusqu’alors étaient considé-rées comme les enfants mineurs.En 1970, les femmes réclamaient d’a-voir les mêmes droits que les hom-mes, entre autres celui de disposer deleur corps. Partant de la questiondécisive : qui a le pouvoir de contrô-ler le corps féminin ? l’Etat, les autori-tés religieuses, les corporations demédecins, le mari, le père ou les inté-ressées ? Car il y va de l’autonomiedes femmes, de leur libre choix.Le journal Elle relance le débat en2010, avec les nouveaux Etats géné-raux de la femme. Quarante ansaprès, dans de nombreux pays, cedroit n’est toujours pas reconnu, tan-dis qu’en France, ce droit acquis estfragilisé, attaqué. tel est le constat. Ilsuffit d’entendre certaines paroles defemmes : “La contraception n’est paschose acquise ; l’IVG est perçue commeune permission, pas comme un droit ;la réforme hospitalière (loi Bachelot)entraîne la fermeture de centres IVG etparticipe à la remise en cause du droità l’avortement… à Lyon, il a fallu sebattre pour que le centre d’orthogéniede l’Hôtel Dieu soit transféré à l’hôpitalEdouard-Herriot en 2010”.

sur cette question comme au niveaudes autres droits, la vigilance estrequise. C’est ce qui a été majoritaire-ment exprimé par les femmes qui ontdébattu à Lyon dans le cadre de cesEtats généraux. Elles reconnaissentles avancées, les progrès mais, souli-gnent que “certains droits doiventencore être efficients”, par exemple enmatière d’égalité de salaires (lois de1972 et 1983). Et beaucoup d’insis-ter : “Nous ne nous positionnons pascontre les hommes. Nous voulons réflé-chir et faire évoluer les choses aveceux”. Elles revendiquent avec force l’i-dée “qu’il n’y a pas une femme maisdes femmes”. tout en mettant l’accentsur tant d’images normées, modéli-sées et le retour en force des stéréo-types sexués. un exemple, évoquépar Christine détrez, sociologue etprofesseur à l’Ecole normale supé-rieure (Ens) qui a travaillé sur lareprésentation différentielle du corpsde l’homme et de la femme dans unecinquantaine d’encyclopédies pourenfants : “Dans ces livres, les illustra-tions sont unanimes : le cerveau logedans la tête des garçons. La seuleapparition d’un corps féminin en rap-port avec le cerveau, dans un des livresétudiés, illustre un chapitre intitulé “Etsi nous n’avions pas de cerveau ?””. Leslivres pour enfants n’en n’ont pas finiavec le bleu et le rose, le schéma“papa lit, maman coud”, observe lasociologue. Exemples saisissants del’idéologie naturaliste qui fige l’hom -me et la femme dans les schémasmillénaires de la séparation des rôles.Et celui de la mère idéale est revenuau galop avec son lot de culpabilité !d’où l’expression partagée, parmi lesparticipantes au débat, d’un ras-le-bol face aux excès en tout genre :“Maternité dévorante, maternité à toutprix, pression sur l’allaitement…”.En France, aujourd’hui, 10 % de fem-mes choisissent de ne pas avoir d’en-fant (contre 20 % au Royaume uni etprès de 30 % en Allemagne) maiscombien n’ont pas d’autre choix qued’avoir des enfants ? Et combien sereplient sur la famille faute de pou-voir s’épanouir ailleurs, faute d’accé-der au travail ou d’échapper auxemplois précaires ?Le débat du 10 février a soulevé biendes questions et fait ressortir que rienn’était acquis. seul bémol, il y man-quait des femmes parmi les femmes,celles qui sont en situation de préca-rité, celles qui se battent au quotidienpour élever leurs enfants, celles quivoilent leur féminité dans l’espacepublic… Fabienne Machurat

Le Collectif du 8 mars :

Amsra, Ascla, Association culturelleTilili Berbère, Associa tion dans tous lessens, Association franco-marocaine,Avec, Awal Grand Lyon, Babylone,Cannelle Solidarité, Casa Do Minho,centres sociaux du Grand-Vire, Lévy,Peyri, Monde Réel, CIDFF, Clic-Déclic,comité de locataires Grolières, CultureElles, Epi, Femmes solidaires,Fondation Lounès Matoub, ForumRéfugiés, Framéto, Fusion Crew, LDH,Le Lien, Médiactif, Mémoires, Mutualitéfrançaise du Rhône, Mission locale,MJC, Oxygène 120, Péniches du Val deRhône, Planète Sciences, Raha Mizik,Secours Catholique, Solidarité Enfantsd’Algérie, Uni Est, Vaulx PremièresPlanches, Vaulx Sébaco SolidaritéDévelop pement, CDHS, CPEF, Conseilgénéral, Georges Calvet, habitantes ethabitants. Avec la participation des ser-vices municipaux de la Ville.

Le travail et la vie publique, la famille, la maternité, lecorps, l’amour… Avancées, reculs, phénomènes récur-rents, nouveaux questionnements… Que pensent lesfemmes de leur condition ? C’est la grande questionque sont venues poser des journalistes du magazineElle à des femmes de l’agglomération lyonnaise.

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Les petites annonces ne pouvant fairel’objet de vérifications systématiques,elles sont publiées sous la seule respon-sabilité de leurs auteurs..

SERVICES• Assistante maternelle Vaulx village a 1place disponible pour périscolaire mater-nelle Grandclément, libre en mars. tel : 0478 79 23 27.• Assistante maternelle agréée disponibleà partir de février 2010 peut accueillir 1enfant et 1 bébé, secteur Vaulx-en-Velinvillage dans appart en rdc + jardin et ter-rasse. tel : 06 63 33 99 74.• Maçon finisseur n3P2 avec 12 ans d’ex-périence cherche travail en entreprise. tel: 06 32 91 16 85.• dame cherche ménage /repassage etcourses 2/3h par jour. tel : 04 72 04 23 20.• dame sérieuse cherche ménage. tel : 0613 37 60 31 ou 06 79 28 80 44.• dame sérieuse diplômée auxiliaire de viecherche à s’occuper de personne âgée 2ou 3h par jour. tel : 04 78 80 88 19 le soiraprès 18h.• Assistante maternelle cherche enfant àgarder, secteur du Grand Bois, du lundi auvendredi temps plein. tel : 04 37 45 02 43ou 06 34 40 18 50.

MEUBLES / MÉNAGER• Vds vaisselier en aulne avec 6 portes et 4tiroirs 220 x 55 x 240. Prix : 400 euros àdébattre. tel : 04 78 79 06 35.• Vds chambre complète en bon état avecarmoire, commode, lit avec lattes. Prix :400 euros à débattre. tel : 06 62 90 99 19.• Vds bois de lit + table de nuit en stratifiénoir. Prix : 25 euros. tel : 04 72 14 04 65heures repas.• Vds lit pliant 1 personne avec matelas 10euros + lampe halogène 35 euros + 2 mal-les de rangement 25 euros pièce. tel : 0472 14 04 65 heures repas. • Vds chambre à coucher avec lit 2 places+ 2 chevets + buffet 3 portes en chêne.Prix : 600 euros. tel : 06 14 61 39 53.• Vds meuble micro-ondes. Prix : 35 euros.tel : 06 14 61 39 53.

• Vds sommier et matelas 140 x 190 +table + 4 chaises + armoire + frigo + cuisi-nière + canapé d’angle en tissumarron/beige. tel : 06 20 36 95 71.• Vds cafetière expresso Calor 15 euros +robot mixeur Maker état neuf 550W capa-cité 1 800ml pour 25 euros. tel : 04 26 0137 42.• Vds 3 magnifiques vases de décorationen céramique H 43cm pour intérieur. Prix :12 euros. tel : 04 26 01 37 42.• Vds congélateur top, état neuf. tel : 04 7880 14 94 après 19h. • Vds micro-ondes samsung neuf. Valeur140 euros. Cédé 90 euros. tel : 04 78 80 5034.• Vds Chaises rustiques en bon état +porte revues + pare douche pour bai-gnoire. Prix intéressants. tel : 06 69 55 3128. • Vds cuisine blanche avec électroména-ger encastrable. Prix : 750 euros à débat-tre. tel : 06 17 23 76 86.

VÉHICULES• Vds plaquettes de frein avant et arrière +filtre à air neuf pour Bx Citroën. Prix : 40euros. tel : 04 72 37 49 81.• Vds 2 sièges pour 806. Prix : 150 euros.tel : 06 21 31 17 82.• Vds 4 jantes 14 pouces pour BerlingoPartner. Prix : 30 euros le lot. tel : 04 78 8017 22.• Vds 2 pneus Michelin neufs 185 sR14.Prix : 60 euros les 2. tel : 04 72 04 37 05.• Vds moto suzuki 600 GsR, état neuf,950km, juin 2009, couleur noire. Prix : 6000 euros à débattre. tel : 06 03 62 50 17.• Vds Renault safrane 2.2 Alizé, année1999 avec 270 000km, en très bon état.Prix : 3 500 euros. tel : 06 87 52 49 84.• Vds Fiat Punto bleu pour pièces, année94, moteur en état de marche, pneusbons, pot échappement neuf. Prix : 200euros à débattre. tel : 06 11 62 73 15.

DIVERS• Vds lots 20 paquets de cartes duelMasters neufs, à échanger, jouer ou col-lectionner + un kit starter. Prix : 20 euros.

tel : 06 85 12 71 86.• Vds lots de cartes Batman, spiderman(Vs syst.) neuves à échanger, jouer ou col-lectionner ; Plusieurs lots sont disponi-bles. Prix : 5 euros les 100 cartes. tel : 06 8512 71 86.• Vds appareil photo argentique, 24x36,Zenith, avec zoom, téléobjectif, objectifs50, filtre, sacoche. très bon état. Prix : 50euros. tel : 06 85 12 71 86.• Vds linge en bon état de différentestailles + sac à main + chaussures. Prix : de5 à 10 euros. tel : 06 62 90 99 19.• Vds 2 rameurs decathlon neufs 60 eurosles 2 + 2 bancs de musculation decathlonneufs 80 euros les 2. tel : 04 72 04 37 05.• Vds sac de frappe neuf avec gants + hal-tère + poids neufs. Prix : 60 euros. tel : 0472 04 37 05.• Vds poussette 3 en 1 état neuf, bleu,marque Bambisol, 4 roues et poignéepivotantes. Prix : 140 euros. tel : 06 20 2888 70. • Vds poussette bébé 60 euros + nacellepour poussette 50 euros + lit en bois 80euros + maxi cosi 40 euros. MarqueChicco, état impeccable. tel : 04 78 80 9570.• Vds lot de 3 body bébé 12 mois neufsdans emballage + cadeau surprise. Prix : 3euros total. tel : 06 78 21 67 64.• Vds vélo d’appartement peu servi pour100 euros + donne poussette double avecroue à réparer. tel : 04 37 45 02 43• Vds baignoire asymétrique neuvenovellini suite à erreur de commande.Acheté 1 200 euros. Vendue 700 eurostablier compris. tel : 04 72 04 57 11.• Vds portable samsung F80 player style,tactile, noir, toutes les fonctions disponi-bles, avec emballage et accessoires, étatneuf. Prix : 120 euros. tel : 06 27 21 93 27.• Vds baby-foot sur pied, L 90cm et largeur55cm. Prix : 20 euros. tel : 04 78 80 33 42.• Vds 3 maisons Barbie. tel : 06 34 40 18 50.• Vds échelle télescopique telestepsneuve modèle 2009 avec 7 marches, hau-teur maxi 2m, poids maxi 150kg. Valeur189 euros. Prix sacrifié 100 euros. tel : 0628 34 13 91.• Vds billard américain très peu servi. Prix :100 euros. tel : 06 17 23 76 86.

IMMOBILIER VENTE• Village : F5 résidentiel 4e/6 étages,est/ouest, balcon 17m2, cave, parking. Avoir. Prix justifié : 205 000 euros à débattre.tel : 04 72 04 57 11.• Vds maison de 160m2, séjour avec chemi-née, 4 chambres, bureau, 2 sdb, cuisineéquipée, 2 wc, garage, sur terrain 747m2

clos arboré. Prix : 330 000 euros. tel : 06 8623 04 68.• Vds très beau t3 de 83m2 avec balconcarrelé et fermé + garage + cuisine us etgrands placards muraux. Prix : 130 000euros. tel : 06 81 30 04 57.• Vds t5 de 84m2 avec vue + garage, dou-ble séjour, 3 chambres, balcon, cellier, pro-che écoles et commerces. Prix : 130 000euros. tel : 04 78 82 06 15.

IMMOBILIER LOCATION• uRGEnt : cherche t2 en location surVaulx-en-Velin et ses alentours. tel : 06 1802 35 85.• A louer garage chemin des Rames 75euros + charges. tel : 04 72 04 67 57.• Loue studio meublé indépendant dansvilla 500 euros ttC (eau + électricité +chauffage). tel : 06 17 23 76 86.

ANIMAUX• Vds poissons saulosi et maingano, taillede 6 à 8cm, couleur bleue. Prix : 5 euros.tel : 06 11 24 01 69.• Vds poissons cichlidés Malawi, taille de 5à 8cm, différentes couleurs et espèces.Prix de 5 à 7 euros pièce suivant taille. tel :06 18 43 41 30.

VACANCES• Loue à torrévieja 50km d’Alicante enEspagne, t2 pour 4 à 5 personnes, piscineprivée, mer à 300m, d’octobre à mai 200euros/semaine, juin 250 euros/semaine et

août 400 euros/sem. tel : 06 65 10 29 73.• A louer à Aix-Les-Bains, studio 26m2 +balcon, très calme, ascenseur, parkingprivé, proche commerces, pour cures ouvacances. tel : 06 08 58 57 40.• A vendre maison à rénover avec jardin50m2 à Affaux - Rozier Côtes d’Aurec (42).tel : 06 69 74 71 92.• Italie du sud Abruzzes à la campagne,maison 4 pièces à restaurer sur 12 HA deterrain C. pour élevage. tel : 04 78 49 68 19.

Pour paraître dans le journal du 3 mars, les petites annonces devrontparvenir à “Vaulx-en-velin journal” avant le 26 février en utilisant obliga-toirement le coupon prévu à cet effet. Ces petites annonces gratuitessont réservées aux particuliers demeurant sur Vaulx-en-Velin.

Vaulx le journal vous offre la possibilité de faire publier gratuitement une petite annonce

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedextel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 28vaulxmag@wanadoo.fr

édité par la Ville de Vaulx-en-VelinDiffusion : 20 000 exemplaires - Directeur de la publication : Bernard Genin -Directeur de la rédaction : Roland Amador - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédaction : Fabienne Machurat, Jeanne Paillard, stéphane Legras - Photos : Jean-Loup Bertheau, Charly Bourganel - PAO : Bruno Valéra - Publicité : CorinneBombourg, régisseur exclusif 06 14 38 21 93. - Réalisation : Public Imprim®, BP 553,69637 Vénissieux cedex - Impression : IPs - ZI des Communaux 01600 Reyrieux - n°Issn : 1157-3120

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● Maison au village, 100m2 hab, 4 chambres,séjour, garage, terrain 500m2. Prix : 279 000 €

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● Coeur Village, 1er étage de maison (peuou pas de charge), T3 66m2, séj + chemi-née, cuisine éq, 2 ch, terrasse 25m2, local20m2 et 2 caves, garage. Prix : 149 000 €

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Autour de la finale régionale des Trophées de robotique, la Ville et Planète Sciences propo-sent pas moins de quatre jours pour s’informer, comprendre et échanger, mais aussi testeret découvrir, à travers des activités, des films, des ateliers, des balades… Un point communà ces Rencontres de robotique : nous faire prendre conscience des dangersqui menacent la biodiversité.

LEs REnContREs de robo-tique, fondées sur la découverte et la vulgarisation

des sciences et techniques, sont inscrites dans la vie culturellevaudaise et dans celle de l’agglomération. Vaulx-en-Velinaccueille depuis neuf ans la finale régionale des trophées derobotique avec, au centre culturel communal Charlie-Chaplin,des équipes de toute la région Rhône-Alpes en concurrence pourle trophée régional et une qualification pour la finale nationale...Autour de ces trophées, Planète sciences, initiateur au niveaunational, propose des thèmes de travail orientés sur des problé-matiques environnementales majeures : après le tri sélectif desdéchets et les énergies renouvelables, c’est donc la biodiversitéqui est le thème moteur et fédérateur de cette édition 2010. Les organisateurs, Planète sciences Rhône-Alpes et la Ville deVaulx-en-Velin, ont donc programmé tout un ensemble d’actionsde sensibilisation et d’information pour un large public.

MERCREDI 24 FÉVRIERFilm d’astronomie et atelier de robotiquePar le planétarium de Vaulx et Planète sciences Rhône-Alpes.- L’Aube de l’ère spatialeRevivez l’extraordinaire aventure de la conquête spatiale : partici-pez avec youri Gagarine au premier vol dans l’espace, assistez endirect à l’alunissage de neil Armstrong et découvrez, en avant-première, les projets qui mèneront demain au tourisme spatial…Film accompagné d’une visite guidée du ciel.- Atelier de découverte de la robotiquesi vous êtes bricoleur et ingénieux, l’atelier “découverte de larobotique” vous permettra de réaliser un objet robotisé. Lieu : planétarium de Vaulx-en-Velin et centre Charlie-Chaplin,place de la nationHoraires : 14h à 17h30Public : à partir de 8 ansnombre de places : 20 personnes tarif : gratuitRéservation indispensable au planétarium : 04 78 79 50 12.

Démonstrations des robots participant aux Trophées derobotiqueLes jeunes participants sont invités à une répétition générale, surles aires de jeu, de la finale régionale des trophées de robotique.Lieu : centre Charlie-Chaplin, place de la nationHoraires : 14h à 17hPublic : pour tousEntrée libre

JEUDI 25 FÉVRIERBalade naturePar le Grand Parc de Miribel-Jonage.Au cœur du lac des Eaux Bleues,l’espace des Grands-Vernes offre uncondensé des paysages du parc etabrite de nombreuses espèces ani-males et végétales. A découvrir. Lieu : Grand Parc de Miribel-JonageHoraire : 9h30 à 12hPublic : à partir de 6 ansRéservations : 04 72 04 34 48 ourhone.alpes@planete-sciences.org

La petite planèteséance d’astronomie proposéepar le planétarium.une aventure en 3d quitransporte les enfants sur une planète imagi-naire… trois petits animaux sympathiques maisbien négligents pour une histoire qui aborde avec humour lethème de la protection de l’environnement. Le film est accompa-gné d’une visite guidée du ciel, animée par un médiateur scienti-fique.Lieu : planétarium de Vaulx-en-Velin, place de la nationHoraire : 11h à 12hPublic : de 4 à 7 anstarif unique : 4 €Informations et réservations au planétarium : 04 78 79 50 12.

Jeu des oiseauxAnimation proposée par le Grand Parc de Miribel-Jonage.un jeu de rôle grandeur nature pour vivre différentes étapes de lavie d’un oiseau.Lieu : Grand Parc de Miribel-JonageHoraire : 13h30 à 15hPublic : à partir de 6 ansnombre de places limitéInformations et réservations : 04 72 04 34 48 ou rhone.alpes@pla-nete-sciences.org

VENDREDI 26 FÉVRIERLa biodiversité au fil de l’eauPar Les Péniches du Val de Rhône. Venez découvrir entre Rhône etsaône la biodiversité en ville aux abords de la Confluence, surl’eau en péniche et sur terre au parc de Gerland.Lieu : Parc de GerlandHoraires : 14h à 17hPublic : pour tousnombre de places limitéesInformations et réservations : 04 72 04 34 48 ou rhone.alpes@planete-sciences.org

SAMEDI 27 FÉVRIER Finale régionale des Trophées de robotiqueLes trophées de robotique constituent un défi ludique et techno-logique. Ce concours s’adresse aux jeunes de 8 à 18 ans en écolesprimaires, collèges, lycées, centre de loisirs, clubs… Ils doivent

construire un robot filoguidé. Les équipes de la région Rhône-Alpes participent à la rencontre régionale de Vaulx, puis les équi-pes sélectionnées disputeront la finale nationale. Le règlement change chaque année, à la fois pour donner toutesleurs chances aux équipes nouvelles et pour stimuler celles quiont déjà participé. Certains points restent constants. Il faut mettreau point un robot et son système de commande permettant desrencontres de 90 secondes. Les robots ont une taille limitée et ilsévoluent sur une aire de jeu “accidentée” de 2m x 3m. tous vien-nent aux trophées pour partager leurs connaissances en robo-tique, encourager les pilotes et copilotes… Lieu : centre Charlie-Chaplin, place de la nation.10h : ouverture au public 10h45 à 11h15 : tirage au sort et inauguration11h15 à 12h15 : 1re série de match13h15 à 14h15 : 2e série de match14h45 à 15h45 : 3e série de match16h15 à 17h00 : phases finales17h15 à 17h45 : finales17h45 à 18h00 : remise des prixtout public.

Animations et conférences au centre Charlie-Chaplin(place de la Nation)- Robotique et évolution, à 12h45Mini-conférence proposée par Guillaume Beslon, professeur àl’Insa de Lyon, chercheur au Laboratoire d’informatique en imageet systèmes d’information (Liris) et directeur de l’Institut rhônal-pin des systèmes complexes (IxxI).La robotique et l’évolution n’avaient, a priori, pas beaucoup deraisons de se rencontrer. Pourtant, de plus en plus de chercheurss’inspirent des systèmes vivants et en particulier de l’évolutiondarwinienne pour laisser les robots apprendre tout seul. - Le Robot du futur, à 15h45Présentation du robot du futur avec toutes ses fonctionnalitésdes plus utiles au plus insolites. du théâtre d’improvisation parl’association Vaulx Premières Planches.- Les Robots danseurs, à 17hPrésentation des robots de “Vaulx Premières Planches” s’initiant àl'art de la danse. Ils ne sont pas doués ni très souples, mais le finalpromet d'être lunaire. spectacle de l’association Vaulx PremièresPlanches.- Le Grand Parc de Miribel-Jonage grandeur nature, de 10h à 18hPar le Grand Parc. saviez-vous que le lac des Eaux Bleues est laréserve de secours en eau potable du Grand-Lyon ou que le cas-tor y est l’une des 25 espèces animales présentes ? Bien plus

qu’un espace de détente, le GrandParc de Miribel-Jonage est un site auxmultiples facettes. un diaporamapour découvrir l’histoire du site, larichesse de son patrimoine naturel.tout public.- Atelier/exposition “L’empreinte de lanature”, de 14h à 18hPar naturama. Venez découvrir lesanimaux sauvages vivants dans leGrand Parc de Miribel-Jonage grâce àl’exposition multisensorielle “L’empreintede la nature”. Pour identifier les ani-maux grâce à des indices et découvrirles différentes manières de contribuerà leur protection par des gestes éco-citoyens. tout public.

Au planétarium (place de la Nation)- séances d’astronomie, à 14h et à15h30Par le planétarium de Vaulx-en-Velin.où se cache le soleil quand la nuittombe ? Combien y a-t-il d’étoilesdans le ciel ? La vie est-elle possiblesur d’autres planètes ? Le planéta-rium propose de découvrir l’universet ses secrets, grâce à des images desynthèse en 3d projetées sur undôme-écran géant. A partir de 5 ou10 ans, en fonction des séances.Réservation indispensable au plané-tarium : 04 78 79 50 12.

DU 24 AU 27 FÉVRIER 2010 :

LA BIODIVERSITÉ

Partenaires : Planète Sciences Rhône-Alpes, Ville deVaulx-en-Velin, planétarium de Vaulx-en-Velin,Médiactif, Péniches du Val de Rhône, Grand Parc deMiribel-Jonage, Centre national de la recherche scienti-fique (Cnes), Région Rhône Alpes, Département duRhône, Préfecture du Rhône, Directions régionale etdépartementale de la Jeunesse et des Sports, VaulxPremières Planches.