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Le tissage me permet d’exprimer ma créativite Par Jacinfhe LAFOREST Lyette Sansoucy vit 2 Bonshaw. Dans sa maison, elle a aménagé tout un espace, entièrement con- sacré à son art. le tissage. «Pour moi, le tissage. c‘est un peu comme de la méditation. Quand je tisse. j’oublie tolalemcnt tout cc qu‘il y a wtour de moi. Cela me vide ct cela me rcrriplit-à la fois. C’est bar que j’exprime ma créativité» indique Lyettc Sansoucy. qui est mère de deux grandes filles, mordues du hockey, Marie-Soleil et Jessica. Lyette a toujours aimé jouer avec les fils, ies fibres. «Mais j’ai été marquée par le tissage lorsque, étant jeune adulte, j’avais vu cèfilm à la télé. Il y avait ce couple, qui vivait heureux. Et puis un jour, l’homme a 6té condamné à la prison. Afin de réconforter son mari, la femme avait découpé en lanières les robes qu’il préférait, et elle lui avait tissC une couverture. Connais-tu une image plus roman- tique que cela?» demande-t-elle. Originaire du Québec, ce n’est qu’à son arrivée à I’Île-du-Prince- Edouard qu’elle découvre l’exis- tence de I ‘École des arts visuels de Holland College, École qui n’existe plu,s. A la fin de son cours de tissage à Holland College, vers 1988, Lyette Sansoucy tenait à continuer dans cette voie. Avec trois autres femmes, elle a fondé un petit groupe, qui se rencontrait régulièrement pour parler tissage. Avec le temps, ce groupe s’est joint à la Guilde des tisseranGes et des fileuses qui exis- tait 2 I’Ile depuis des années. Et puis, le groupe s’est transformé et - est maintenant plus actif, ayant un endroit permanent où les femmes se réunissent pour tisser. «Notre groupe comprend main- tenant une quarantaine de femmes, de partout dans la province. Nous voulions absolument avoir un endroit où nous pouvions nous rencontrer et travailler et où nous pourrions laisser des métiers en permanence. L’automne dernier, nous avons eu la permission de nous installer au MacPhail Homestead, tout près de Orwell Lyette Sansoucy est très heureuse dans son art, .le tissage, Elle fabrique présentement des foulards dans un motif compliqué hu’etle accomplit sur un métier à huit cadres. On peut voir que ses étagères son{ bien garnies de bibines de fibres de toutes sortes. Corner. Nous avons un métier de 120 pouces sur lequel nous tissons couvre-lits et couvertures en équipes de deux tisserandes». Également, durant l’hiver, le groupe a la permission d’utiliser le local de Island Poster, sur la rue Richmond, qui est libre durant la saison froide. En plus de leurs projets indi- viduels, le groupe fait aussi des projets communs. Par exemple, cette semaine au Centre des arts de la Confédération, on peut voir le fruit du travail des tisserandes de l’Île, et celui d’un groupe de tisserandes de l’Ontario. «Nous avons décidé de faire un échange de chemins de tables. Nous ne nous connaissons pas, je ne sais pas qui va avoir le chemin de table qe j’ai fait, et je trouve cela excitant. Et moi, en échange, comme toutes celles qui ont parti- cipé au projet, je vais recevoir un chemin de table fait par une per- sonne que je ne connais pas». Sans pouvoir trouver les mots précis et exacts, Lyette Sansoucy croit que les tisserandes ont des qualités particulières, de part l’art qu’elles pratiquent, et qui est très intimement relié à la terre. «En 199 1, je suis allée dans une grande convention de tissage, à Washing- ton, DC. ~ Il y avait 1 000 ou 2 000 tisserandes. Je ne connaissais. personne mais c’est comme si je connaissais tout le monde. On partageait l’amour du tissage. Je suppose que c’est la même chose quand des potiers se rencon- trent...», dit-elle. Le 30 mai, la Guilde des tisse- randes organise une grande vente combinée à un thé. L’événement aura lieu au MacPhail Homestead, à Orwell Corner. *

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Page 1: Le tissage me permet d'exprimer ma créativité

Le tissage me permet d’exprimer ma créativitePar Jacinfhe LAFOREST

Lyette Sansoucy vit 2 Bonshaw.Dans sa maison, elle a aménagétout un espace, entièrement con-sacré à son art. le tissage. «Pourmoi, le tissage. c‘est un peu commede la méditation. Quand je tisse.j’oublie tolalemcnt tout cc qu‘ily a wtour de moi. Cela me videct cela me rcrriplit-à la fois. C’estbar là que j’exprime ma créativité»indique Lyettc Sansoucy. qui estmère de deux grandes f i l l es ,mordues du hockey, Marie-Soleilet Jessica.

Lyette a toujours aimé joueravec les fils, ies fibres. «Mais j’aiété marquée par le tissage lorsque,étant jeune adulte, j’avais vucèfilm à la télé. Il y avait ce couple,qui vivait heureux. Et puis unjour, l’homme a 6té condamné àla prison. Afin de réconforter sonmari, la femme avait découpé enlanières les robes qu’il préférait, etelle lui avait tissC une couverture.Connais-tu une image plus roman-tique que cela?» demande-t-elle.

Originaire du Québec, ce n’estqu’à son arrivée à I’Île-du-Prince-Edouard qu’elle découvre l’exis-tence de I ‘École des arts visuels deHolland College, École qui n’existeplu,s.

A la fin de son cours de tissage àHolland College, vers 1988, LyetteSansoucy tenait à continuer danscette voie. Avec trois autres femmes,elle a fondé un petit groupe, qui serencontrait régulièrement pourparler tissage. Avec le temps, cegroupe s’est joint à la Guilde destisseranGes et des fileuses qui exis-tait 2 I’Ile depuis des années. Etpuis, le groupe s’est transformé et

- est maintenant plus actif, ayant unendroit permanent où les femmesse réunissent pour tisser.

«Notre groupe comprend main-tenant une quarantaine de femmes,de partout dans la province. Nousvoulions absolument avoir unendroit où nous pouvions nousrencontrer et travailler et où nouspourrions laisser des métiers enpermanence. L’automne dernier,nous avons eu la permission den o u s i n s t a l l e r a u MacPhailHomestead, tout près de Orwell

Lyette Sansoucy est très heureuse dans son art, .le tissage, Elle fabrique présentement des foulards dans unmotif compliqué hu’etle accomplit sur un métier à huit cadres. On peut voir que ses étagères son{ bien garniesde bibines de fibres de toutes sortes.

Corner. Nous avons un métier de120 pouces sur lequel noustissons couvre-lits et couverturesen équipes de deux tisserandes».

Également, durant l’hiver, legroupe a la permission d’utiliserle local de Island Poster, sur larue Richmond, qui est libre durantla saison froide.

En plus de leurs projets indi-viduels, le groupe fait aussi desprojets communs. Par exemple,cette semaine au Centre des artsde la Confédération, on peut voirle fruit du travail des tisserandesde l’Île, et celui d’un groupe de

tisserandes de l’Ontario. «Nousavons décidé de faire un échangede chemins de tables. Nous nenous connaissons pas, je ne saispas qui va avoir le chemin detable qe j’ai fait, et je trouvecela excitant. Et moi, en échange,comme toutes celles qui ont parti-cipé au projet, je vais recevoir unchemin de table fait par une per-sonne que je ne connais pas».

Sans pouvoir trouver les motsprécis et exacts, Lyette Sansoucycroit que les tisserandes ont desqualités particulières, de part l’artqu’elles pratiquent, et qui est très

intimement relié à la terre. «En199 1, je suis allée dans une grandeconvention de tissage, à Washing-ton, DC. ~ Il y avait 1 000 ou 2 000tisserandes. Je ne connaissais.personne mais c’est comme si jeconnaissais tout le monde. Onpartageait l’amour du tissage. Jesuppose que c’est la même chosequand des potiers se rencon-trent...», dit-elle.

’ Le 30 mai, la Guilde des tisse-randes organise une grande ventecombinée à un thé. L’événementaura lieu au MacPhail Homestead,à Orwell Corner. *

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Une équipe décidée et persévérante

De gauche à droite, on voit l’entraîneur Darrell Kirev, Matthew Praught, Mark Waugh (capitaine), MatthewCompton et Jeremy Cameron.

Par Jacinthe lAFORESAvaient lieu en fin de sernbine à

Crapaud les épreuves de sél’ëctionde l’équipe de curling masculinqui aurait l’honneur de représen-ter l’Île-du-Prince-Édouard auxprochains Jeux du Canada, quiauront lieu l’an prochain à Terre-Neuve.

Huit équipes participaient auxépreuves, dont trois avaient desérieuses chances de l’emporter.Parmi ces trois équipes, il y avaitl’équipe Mark Waugh (le nom ducapitaine) de Summerside, dontfait partie Jeremy Cameron, le fils$e Noëlla et Dale Cameron.

Jere,my est âgé de 13 ans. C’estla quatrième année qu’il joue aucurling mais l’équipe dont il faitpartie en est à sa première saison.L’entraîneur est Darrell Kirev.Au terme des épreuves de sélec-

tion en vue des Jeux du Canada,l’équipe s’est classée au troisièmerang, C’est une équipe de Monta-gue, formée de jeunes un peu plusâgés, qui a remporté le tournoi. Ladeuxième place est allée à uneautre équipe de Summerside, dontfait partie Daniel Richard, le filsde Marcel et Colette Richard.

Quelques jours avant la compé-tition, LA VOIX ACADIENNE arencontré l’équipe Mark Waugh,pour parler des attentes de cesjeunes athlètes et de I’entraîne-ment qu’ils suivaient.

Jeremy est âgé de 13 ans. «De-puis une semaine à peu près, on nepeut pas manger de sucre ni boirede boisson gazeuse. On mange

surtout des pasta, pas beaucoup deviande ni de lait, et je bois beau-coup d’eau. La première journéeétait difficile mais maintenant jecommence à être habitue», dit-il.Il raconte aussi qu’il doit être aulit pas plus tard de 20 h 30 ou 21 htous les soirs, ordre de l’entraîneur.«C’est dur mais, on voudrait bienfaire en fin de semaine».

Jeremy parle du curling commed’un sport de stratégie et de con-centration. «C’est sûr que je veuxcontinuer à jouer a2 curling, jeveux faire une. carrière là-dedans»dit-il d’un ton décidé.

Au tournoi de la fin de semaine,son équipe a gagné sa premièrepartie, celle de vendredi soir. Lorsd’une première partie, toutes leséquipes sont désavantagées égale-ment. 11 faut apprendre à connaî-tre la glace. «Vendredi soir, mêmes’ils ont gagné, on sentait qu’ilsétaient nerveux. Mais samedimatin, leur première partie, qu’ilsont gagné aussi, là ils ont bien joué.On les sentait vraiment dans lapar t ie» di t Noëlla Cameron, lamère de Jeremy. Une partie decurling dure environ deux heureset demie.

Parmi ses coéquipiers, Jeremypeut compter sur Matthew Praughtqui, âgé de 12 ans, est le plus jeunede l’équipe. Matthew est le fils deBertha qui est le fille de feu Arcade(à Joe Bibienne) Arsenault de Baie-Egmont.

Il suit le même régime alimen-taire que Jeremy. Mais cela nesemble pas le déranger beaucoup.«La pizza, c’est encore bon» dit-il.

Il trouve que le curling est un sportbeaucoup plus calme que d’autressports. «Je pense que Ceux quiaiment le hockey trouvent que lecurling n’est pas assez rough, maiscela ne me dérange pas», dit-il.

Ayant fini en troisième placelors des sélections, l’équipe dont ilfait partie ne pourra pas parti-ciper aux Jeux du Canada de l’anprochain. Par contre, lui-même,étant le-plus jeune de l’équipe, estle seul qui pourra encore tenter sachance en vue des Jeux du Canadasuivants, ceux de 2003.

L’un de ses coéquipiers estMatthew Compton de Summersideégalement. 11 avoue qu’il trouvedifficile de se priver de friandises.«Si je pouvais, je dépenserais 10 $dès maintenant en friandises.Mais je sais que c’est un avantagepour nous. Moi-même, je vois ladifférence. D’habitude, à la find’une partie, je suis fatigué et de-puis que je suis ce régime, j’ai en-core de l’énergie même à la findes parties» dit-il.

Son idole en curling est laCanadienne Sandra Schmirler,dont l’équipe a mérité l’or en finde sem’aine aux Olympiques deNagano.

Une fois passées les épreuves desélection, avec le résultat qu’onconnaît, les jeunes ont laissétomber leur entraînement et régimealimentaire sévère pendant troisjours, pour le reprendre de plusbelle. En effet, il faut maintenants’entraîner en vue des champion-nats provinciaux junior, qui sontprévus pour le congé de mars. *

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La fierté canadienne des OlympiquesLes XVII’ Jeux olympiques

d’hiver représentent l’ultime défipour les athlètes de calibre inter-na t iona l qu i par t ic iperont à68 épreuves dans 13 sports, du 7au 22 février, à Nagano, au Japon.Cette année, le Canada compterades équipes dans trois nouvellesépreuves olympiques d’hiver : lehoc$ey sur glace féminin, lecurling et la planche à neige.

La ministre du Patrimoinecanadien Sheila Copps est auJapon du 15 au 24 février pourassister aux Jeux olympiques etparticiper à des rencontres bila-térales.

Jeux paralympiquesLes athlètes canadiens ont

Flyerst.1.L.) Le 14 février derniw

cer-

tainement fait leur marque auxJeux paralympiques passés. LesVII’ Jeux paralympiques d’hiver,qui se tiendront pour la premièrefois en Asie, se dérouleront égale-ment à Nagano, du 5 au 14 mars1998. Des athlètes de 30 pays ri-valiseront dans les disciplines duski alpin, du biathlon, du ski defond, de la course de vitesse entraîneau et hockey sur traîneau.Les athlètes paralympiques quit-teront Vancouver pour Naganole 27 février.

La Ministre a déclaré que plusque toute autre chose, le sportvéhicule des valeurs auxquellestiennent le plus les Canadiens etles Canadiennes - la poursuite de

l’excellence, l’équité, l’éthique,l’intégration et la participation.

«Le gouvernement du Canadaest fier de soutenir les athlètes etles entraîneurs grâce à ses nom-breux programmes», a poursuivila Ministre. «En retour, les athlètesnous unissent en nous montrantcomment l’effort et la détermina-tion permettent aux Canadiens etaux Canadiennes d’atteindre dessommets. Ils nous inspirent etnous poussent à nous dépasseravec le même passion et la mêmeénergie, Les Canadiens et lesCanadiennes leur rendent hom-mage alors qu’ils s’apprêtent àvivre leurs rêves olympiques etparalympiquew. *

d’Acadia ConstructionIPC 6 t h r n m n t . 4 r n . a y P n m . . , P n : . . “ : . - l , f n t * L _ . . , f ? - * - - _ ^ . . _ J _ _ - - - -

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Quatre hoires en quatre parties pour les Flyers de AJL Ltd. *Par Jacinthe LAFOREST

L’équipe des Fdyers de AJLContractors Ltd. de la régionEvangéline, qui évolue dans la ligueBantam A de I’Île-du-Prince-Édouard a connu une semaineextrêmement chargée, avec quatreparties au calendrier de la saisonrégulière. L’équipe a maintenu sonexcellente fiche accumulant quatrevictoires d’affilée.

Le lundi 9 février à O’Leary, lesFlyersontdéfaitl’équipedeO’Learypar la marque de 3 à 1. Jason Perry,Jeffery Richard et Pierre Gallant sesont partagé également le pointage,aidés par Gaston Gallant, qui a fait

i deux passes et Rémi Thériault, qui aajouté une passe à sa fiche. GabrielArsenault était !e gardien de but dela partie pour les Flyers.

Justin Gorill a compté pourC ‘Leary, assisté de Curtis Philipps.

Le mercredi Il février, les Flyersde AJL Contractors étaient de retoursur la glace, cette fois à Abram-Village, pour y vaincre facilementl’équipe de Tignish par la marquede 7 à 1. Lors de cette partie, quia été très mouvementée, NickArsenault a compté deux buts etune passe, James Richardson amarqué un but et récolté troispasses et Jason Perry a marquéun but et a enregistré une passe.Les autres buts ont été comptéspar Brady Gaudet, Gaston Gallantet Pierre Gallant.

Rémi Thériault a récolté deux

Les membres de l’équipe de hockey Bantam A AJL Contractors Ltd de la région Évangéline sont Ryan Gallant,Etienne Gallant, Jeffery Richard, Gérald Caltant, Miguel Arsenault, Jason Perty et Gabriel Arsenault. Ausecond rang on voit Gaston Gallant, Cory Arsenault, Pierre Gallant, Todd MacDougall, Nick Arsenault, RémiThériault, James Richardson et Brady Gaudet. L’équipe est encadrée de deux entraîneurs. AlbertArsenault està gauche et John Arsenault se trouve à la droite de l’équipe.

mentions d’aide, tandis que Cory Le jeudi 12 février, les Flyers marqué chacun trois buts. Il s’agitArsenault en avait trois. Jeffery de AJL Contractors avaient deRichard et Étienne Gallant ont

de Nick Arsenault, qui a en plus,nouveau rendez-vous sur la glace, aidé sur trois autres buts, Jeffery

ajouté chacun une passe à leur cette fois à Tyne Valley, où ils Richard, qui a en plus contribué àfiche. Gérald Gallant était le étaient les visiteurs. deux autres buts, et James Richard-gardien de but des Flyers. Le seul Dans cette partie qui s’est soldée son, qui a fait trois buts et une passe.lancer qu’il a laissé passer, était par un compte de 12 à 1, trois joueurs Jason Perry (l-2), Gaston Ga]lantcelui de Ricky Hacker de Tignish, des Flyers ont réussi un tour du (l-l) et Todd MacDougall (l-l)un but marqué sans assistance. chapeau, c’est-à-dire qu’ils ont ont complété le pointage.

Les autres mentions d’assistancesont allées à Étienne Gallant (O-2)Brady Gaudet (0- l), Rémi Thériault(0- 1) et Cory Arsenault (0- 1). En-core une fois, le gardien de but desFlyers, Gerald Gallant, s’est laissédéjouer par un seul joueur de l’équipeadverse. Il s’agit de Chris Doran,qui a compté, sur une aide deAndrew William.

Le dernier rendez-vous de cettesemaine extrêmement chargéepour les Flyers Bantam A, avaitlieu le samedi 14 février, jour de laSaint-Valentin. À cette occasion,les Flyers ont visité Tignish, dansune rencontre qui s’est soldée parune victoire de 3 à 1 pour l’équipede la région Évangéline.

Pierre Gallant a largement con-tribué au pointage avec deux buts,suivi de Todd MacDougall avecun but. Gaston Gallant et CoryArsenault ont enregistré respective-ment 2 et 1 passes dans cette partie.Le gardien de but, Gabriel Arsenaultdes Flyers s’est laissé déjouer uneseule fois, par un lancer adroit deRicky Hackett.

Les Flyers de AJL ContractorsLtddelarégionÉvangélinejouerontleur dernière partie de la saisonrégulière le mercredi 18 février àAbram-Village contre O’Leary. Lapartie débute à 19 heures.

Les séries demi-finales de;.-aientdébuter sous peu. Étant au pre-mier rang de leur division, il ne faitpas de doute que les Flyers vontjouer encore un bon moment. *

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Carnaval franco-acadien au carrefour de I’lsle-Saint-Jean à Charlottetown’

On est prêts pour l’ouverture du CarvnavcilLe compte à rebours est main- communautaire, le Carnaval est un

élément communautaire où l’onveut que les gens viennent pours’amuser. Il est intéressant deconstater qu’avec les années, leCarnaval a créé un engouement etun intérêt indéniables dans lacommunauté.

soir, une soirée de bal masqué.Chaque année, les organisateurstentent d’ajouter des activités afind’améliorer la programmation desfestivités d’hiver.

parmi les principaux organisa- à venir participer aux ‘activités ettenant commencé afin de pouvoireffectuer le coup d’envoi de la9’ édition du Carnaval d’hiverfranco-acadien de Charlottetown.Cette année, le Carnaval se tien-dra au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean les 20,2 1 et 22 février.

Pour plusieurs Acadiens, Aca-diennes et francophones de lacapitale insulaire, le lancement duCarnaval est un événement quiest inscrit à leur agenda depuisplusieurs jours.

Afin de poursuivre la tradition,les organisateurs et les bénévolesont organisé plusieurs activitésqui sauront répondre aux goûts etaux intérêts de tous et de chacun.Dans l’entouragedes organisateurs,tous s’entendent. pour dire que leCarnaval a le soutien inconditionnelde plusieurs groupes et comités duCarrefour dans la programmation.

Selon Émile Ga]lant, directeur

Pour cette neuvième édition, lesorganisateurs ont repris l’idée decouronner un roi et une reine pourle Carnaval. Le couronnementaura lieu lors du 4 à 8 du vendredisoir. De plus, on a ajouté le samedi

Pour plusieurs observateurs quisont à lei_i+ neuvième Carnaval,ce qui fait la réussite du Carnavalau cours des années, c’est la par-ticipation des bénévoles dans laprogrammation. Sans leur appui,il serait difficile de présenter toutesles activités, affirmait il y a quel-ques jours Alex Robert qui a été

teurs de la première édition.De plus, M. Robert s’est dit

surpris de voir évoluer cette fin desemaine d’activités au cours desannées. L’ouverture du Carrefoura donné aux organisateurs desoutils pour les aider. De plus, lesélèves et le personnel de 1’EcoleFrançois-Buote sont devenus despartenaires importants.

En terminant, les responsablesinvitent les Acadiens, Acadienneset les francophones de la province

plus particulièrement, le déjeuneravec CBAF Bonjour, au 4 à 8 etau casino le vendredi, au tournoide ballon-vollant, à l’animation delecture, à l’atelier de bricolage, àla partie de balle-molle et au balmasqué le samedi et le dimancheau rallye auto.

D’autre: activités sont aussi auprogramme. Le public peut com-muniquer au Carrefour au 36%1895 pour obtenir plus de ren-seignements. *

Page 6: Le tissage me permet d'exprimer ma créativité

Pour une formation de calibre. international en tourisme

L’inauguration officielle de1 ‘Atlantic Tourism and ffospitalit)Institute (ATHI), une division auHolland College, a eu lieu ré-cemment. Ce nouvel institut deformation accueille des étudiants etdes étudiantes de la région del’Atlantique, d’autres régions duCanada et d’autres pays. Ainsi, ceprojet a donné lieu à la créationde 31 emplois a plein temps et à lapréservation de 29 autres emploisdans la région de Charlottetown.

L’Atlantic Tourism and Hospi-talitylnstituteoffredesprogrammesmettant l’accent sur divers aspectsde l’industrie du tourisme et del’accueil, notamment l’art culi-naire (avec la collaboration del’Institut culinaire du Canada) etla gestion de terrains de golf. Lespersonnes qui suivent ces pro-grammes sont en mesure d’accepterdes postes partout dans le monde.

L’ATHL a été créé en 1995par Holland College dans le butde’ donner une nouvelle orientationau programme de formation dansles domaines du tourisme et del’hôtellerie du Canada Atlantique.L’institut favorisera l’excellence ausein du secteur et verra à se fairevaloir sur le marché international.

À l’heure actuelle, l’Institut

compte plus de 400 étudiants àplein temps et 700 étudiants àtemps partiel dans un milieu d’ap-prentissage qui simule le milieu dufourisme et de l’accueil. Des étu-diants de diverses disciplines met-tent à profit leur expérience et leursconnaissances pour échanger di-verses perspectives. Les étudiantssont également exposés à dessituations réelles où ils acquièrentde l’expérience pratique dans lessalles de réunion de l’Institut, lasalle à manger et la cafétéria,toutes ouvertes au public.

«L’apport de l’iltlantic Tourismand Hospitality Institute est uninvestissement dans l’avenir denotre industrie touristique, un inves-tissement qui a été rendu possiblegrâce à un partenariat», a précisé leministre fédéral du Travail et députéde Cardigan, Lawrence MacAulay.«En unissant nos forces pour réa-liser des projets comme celui-ci,nous pouvons tous être beaucoupplus efficaces que si nous essayionsde les exécuter seuls».

Pour le Premier ministre PatBinns, de l’Île-du-Prince-Édouard,en cette époque où le tourismeconnaît une expansion rapide par-tout dans le monde, il est essentielque des gens compétents puissentassurer les services de tourisme,d’accueil, de restauration et d’hô-tellerie. «Cet institut confère àl’Île-du-Prince-Édouard un rôle dechef de file en formation pourl’industrie de l’accueil» a-t-il dé-claré, ajoutant que I’ATHI permetaux étudiants de l’Île, ainsi qu’àdes étudiants provenant d’autresprovinces et d’autres pays, de seperfectionner dans un secteur oùI’on exige une qualité supérieureet une attitude de service à laclientèle chez les employés.

Aux termes de l’Entente de dé-veloppement économique régionalCanada - Île-du-Prince-Édouard,I’APÉCA a accordé 2 200 000 $à l’Institut tandis que la part duministère du Développement éco-nomique et du Tourisme de l’Île-du-Prince-Édouard s’est élevée à300 000 $. Par ailleurs, Développe-ment des ressources humainesCanada a versé 1 000 000 $ prove- .nant du Fonds transitoitre pour lacréation d’emplois, Enterprise PEIa accordé un prêt remboursablede 1 000 000 $ aux promoteurs duprojet et le ministère des Transportset des Travaux publics de l’.-P.-E.a fourni l’emplacement de I’Ins-titut. Le projet a une valeur totalede 11,6 millions de dollars.

Le Fonds transitoire pour lacréation d’émplois favorise lacroissance économique et l’emploidans les régions fortement tou-chées par le chômage. Il est conçupour encourager la réalisation deprojets en partenariat avec d’autresniveaux d’administration, le ‘sec-teur privé et des groupes commu-nautaires. *

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tAVOIXACADIENNE/LE MERCREDI 18 FÉVRIER 1998 PAGE/7

LA DÉCLiW.AT~ON.UNIVERSELLE‘b&iBROiTS Di.3 L’HOMME ’

Depuis plusieurs semaines, nous publions régulièrement des informations ayant trait au 5@ anniversaire de la Déclarationdes droits de l’homme. Lu semaine dern&e, nous avons publié le préambule de la Déclaration ainsi que les 10 premiersarticles. Voici une seconde tranche. La Déclaration contient 30 articles en tout. Bonne lecture!

- 1 9 4 8Article 11 : 1. Toute personne

accusée d’un acte délictueux estprésumée innocente jusqu’à ceque sa culpabilité ait été légale-ment établie au cours d’un procès

2. Nul ne sera condamné pourdes actions ou omissions qui, au

public où toutes les garanties né-

moment où elles ont été com-mises, ne constituaient pas un actedélictueux d’après le droit natio-

cessaires à sa défense lui auront

nal ou international. De même, il

été assurées.

ne sera infligé aucune peine plusforte que celle qui était applicableau moment où l’acte délictueux aété commis.

Article 12 : Nul ne sera l’objet

d’immixtions arbitraires (formed’ingérence) dans sa vie privée,sa famille, son domicile ou sa cor-respondance, ni d’atteintes à son

Article 13 : 1. Toute personne àle droit de circuler librement et de

honneur et à sa réputation. Toute

choisir sa résidence à l’intérieurd’un État.

personne a droit à la protection dela loi contre de telles immixtionsou de telles atteintes.

2. Toute personne a le droit dequitter tout pays, y compris lesien, et de revenir dans son pays.

Article 14 : 1. Devant la persé-cution, toute personne à la droitde chercher asile et de bénéficierde l’asile en d’autres pays.

2. Ce droit ne peut être invoquédans le cas de poursuites réelle-ment fondées sur up crime de droitcommun ou sur d& agissementscontraires aux buts .et aux prin-cipes des Nations Unies.

Article 15 : 1. Tout individu adroit à une nationalité.

2. Nul ne peut être arbitraire-ment privé de sa nationalité, nidu droit de changer de nationalité.

Article 16 : 1. A partir de l’âgenubile, l’homme et la femme,sans aucune restriction quant à larace, la nationalité ou la religion,ont le droit de se marier et defonder une famille. Ils ont desdroits égaux au regard du mariage,durant le mariage et lors de sa

dissolution.2. Le mariage ne peut être con-

clu qu’avec le libre et plein con-sentement des futurs époux.

3. La famille est l’élément na-turel et fondamental de la so-ciété et à droit à la protectionde la société et de l’État.

Article 17 : l.Toute personne,aussi bien seule qu’en collecti-vité, a droit à la propriété.

2. Nul ne peut être arbitraire-

ment privé de sa propriété.Article 18 : Toute personne a

droit à la liberté de pensée, deconscience et de religion; ce droitimplique la liberté de changer dereligion ou de conviction ainsique la liberté de manifester sareligion ou sa conviction seuleou en commun, tant en publicqu’en privé, par l’enseignement,les pratiques, le culte et I’ac-complissement des rites. *

Page 8: Le tissage me permet d'exprimer ma créativité

Tradition 98 :. une célébla tion du patrimoine

L a - mélodie et le rythme 8 I’honnetirPur Jacinthe LAFOREST hôtesse, soit comme musiciens.

À eux cinq, les membres deMélorythme manipulent un fouled’instruments comme le clavier,la’ ?ûte traversière et la flûte àbec, le flageolet (tin whistle), unebonne quantité de percussionsvariées comme les cuillères, despetits maracas, du tambour debasque, du violon bien entendu,du saxophone. «Éventuellement,on voudrait ajouter la guitare etle conga, qui est une sorte de longtambour et la mandoline. Noussuivons tous des cours pour nousaméliorer. Moi-même, je prendsdes cours de danse et des coursde v io lon» préc ise Phi l ippeLeBlanc, qui voudrait bien voirle groupe prendre un essor con-sidérable, surtout en vue de lasaison estivale.

Le groupe acadien Mélorythmeexiste depuis l’an dernier. Lescinq membres sont les jumellesPastelle et Emmanuelle LeBlanc,Melissa Gallant, Mylène Ouelletteet Philippe LeBlanc, qui est le di-recteur musical du groupe.

Au cours des étés 1996 et 1997,ces musiciens, chanteurs et dan-seurs ont été associés au Muséea c a d i e n d e I’Île-du-Prince-Édouard, dans des formations con-nues sous le nom de «trio duMusée» puis, «Charivari». C’esten 1997 que le nom Mélorythmea fait surface, de même que laformation actuelle du groupe.

L’an dernier, les cinq membresont ité assoçiés de très près auFestival mondial de danse deI’fle-du-Prince-Édouard, s o i tcomme membres de la troupe

Philippe LeBlanc est le père desjumelles Pastelle et Emmanuelle.

Les membres du groupe Mélorythme sont, de gauche à droite, Pastelle LeBlanc, Philippe leBlanc,Melissa Gallant et Mylène Ouellette. Absente de la photo est Emmanuelle LeBlanc, la soeur jumelle dePastelle. (Photo : Albert Arsenault)

«NOUS aimons beaucoup travailler à l’occasion de son 25” anniver- Sa chanson «Maritime Star», a

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nielle.

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17

Les membres du g-roupe Mélorythme sont, de gauche à droite, Pastelle LeBlanc, Philippe leBlanc,Melissa Gallant et Mvlène Ouellette. Absente de la photo est Emmanuelle LeBlanc, la soeur jumelle dePastelle. (Photo : Albért Arsenault)

«NOUS aimons beaucoup travaillerensemble. Moi, cela me donnel’occasion de passer du temps avecmes enfants, et c’est importantpour moi».

Le samedi 21 février, le groupeMélorythme sera sur la scène dugrand spectacle Tradition 98, authéâ,tre Jubilee à Summerside.

Egalement 5~ la scène de Tra-dition 98, on rétrouvera le groupeCliketis, une nouvelle troupe dedanse traditionnelle (gigue) sousla direction de Megan Bergeron.Les membres de la troupe sontJanelIeArsenault,EstelleArsenauh,Geneviève Ouellette, Rhéal Poirieret Jennifer Bernard. Ils serontaccompagnés par la talentueusevioloniste Anastasia DesRocheset par leur instructeur MeganBergeron au piano.

Le spectacle Tradition 98 estorganisé par le Musée et !a Foc-dation du patrimoine de I’I.-P.-E.

à l’occasion de son 25” anniver-saire. Les animateurs de la soiréesont l’interprète Allan Rankin etl’annonceur Georges Arsenault.

Georges Arsenauh est très po-pulaire auprès des auditeurs deRadio-Canada en tant qu’anima-t e u r d e l ’é m i s s i o n m a t i n a l eCBAF Bonjour et invité régulierà l’émission Mainstreet de CBC.Depuis de nombreuses années,Georges collectionne des chansonsfolkoriques, des anecdotes e tl’histoire des familles de la com-munauté acadienne de l’Île. Sesenregistrements et ses publicationstouchent tous les aspects de I’his-toire acadienne de l’Île; un véri-table trésor de matériel qui con-tinue toujours d’inspirer de nom-breux artistes acadiens.

À Summerside, on appréciedepuis longtemps les talents del’historien, interprète, composi-teur et musicien Allan Rankin.

Sa chanson «Maritime Star», abeaucoup tourné au pays et l’étédernier est devenue le titre d’uneproduction. musicale populaire authéâtre Jubilee, qui a marié lamusique d’Allan avec des talentsde dramaturge de Nils Ling.

Tradition 98 mettra aussi envedette une pléiade d’autres ar-tistes de chaque région de la pro-vince. Deux jeunes artistes de larégion Prince-Ouest se présente-ront également lors de ce spec-tacle. Colleen McNally est unevioloniste et gigueuse de !2 ansde Brae. Elle joue plusieursinstruments de musique, y com-pris le piano, la guitare, la flûteet la mandoline. Keelin Wedgeest une chanteuse, violoniste etgigueuse de St-Louis. Parmi lesautres invités, on retrouve les LoneW o l f S i n g e r s , de Lennox Island etles élèves du College of Piping,de Summerside. *

Une erreur est corrigee

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nous permet à nous, les parents, serait capables d’occuper des récréative. «II faut toujours qu’il y inclut l’inscription pour la saison, quelle ils peuvent s’investir. *

Nouvel agent de développement à Rustico? $ )

Par Jacinthe LAFOREST Stephen s’est beaucoup pro-mené au cours des récentes

S tephen Brideau, natif de années. À tel point qu’il trouveTracadie-Shiela au Nouveau- que son C .V . ne fait pas sérieux.Brunswick, vient toutjuste d’entrer «J’ai saisi des occasions queen fonction à Rustico, à titre d’autres auraient sans doute laisséd’agent de développement com- passer» dit-il.munautaire. C’est ainsi qu’encore étudiant

à l’Université de Moncton, ensciences politiques, il s’est joint àl’équipe de Génération 2000,parcourant le pays avec d’autresjeunes et rencontrant des jeunesde partout au Canada. Noussommes au début de l’année1994. «De janvier à avril 1994,on peut dire que j’ai traverséle pays, d’un bout à l’autre.Pendant ce temps-là, je faisaismes études par correspondance.Je m’étais arrangé pour que I’Uni-versité fasse suivre mes travauxpartout où j’étais. Pendant quej’étais sur la route, je cherchaistoujours de l’emploi. Et puis,je suis arrivé au Collège Mathieu,en Saskatchewan, un endroit quim’a grandement impressionné.J’ai entendu parler de la sociétéfransaskoise, qui cherchait sou-v e n t d e s a g e n t s d e d é v e l o p -p e m e n t , e t j e l e u r a i e n v o y ém o n C . V . » .

Trois semaines après son retourchez lui. à Tracadie-Shiela, levoici qui passe au téléphone uneentrevue d’emploi pour travaillerdevinez où? À Zénon Park enSaskatchewan. «C’est un oetit vii-lage de 124 hahltantr tlans le nordde ia Sxkitckwaii. C o m m e i l

n’y a pas grand-chose à faire, jetravaillais beaucoup». Il y estresté un an. Après un bref séjourdans sa famille au Nouveau-Brunswick, le voici de nouveauparti, cette fois pour enseigner lefrançais au primaire dans uneécole d’immersion en Colombie-Britannique.

Et puis il est revenu chez luiau Nouveau-Brunswick. «Aucours des dernières années, je

travaillais pour le Centre dubénévolat de la Péninsule aca-dienne, plus spécifiquementpour le service des repas chauds».

Dans ses .passe-temps, il faitdes pages Web. 11 aime aussiécrire. Lorsqu’il était étudiant,au campus de Shippagan deI’Vniversité de Moncton, il aété le rédacteur pigiste du.journalétudiant L’exigu.

Et le voici à Rustico. *

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Les parents parlent de leur saison de hockey -

Par Jacinthe LAFOREST,Lorsque l’automne arrive, ap-

proche aussi la saison du hockey.Naturellement, les athlètes sonttrès sollicités durant toute cettesaison. Pour faire changement, nousavons décidé de nous adresser auxparents. Nous en avons rencontréquatre, provenant de trois famillesdifférentes. Brian et Bénita Perry,Réjeanne Arsenault et JeannetteGallant se sont prêtés à nos ques-tions et ont raconté comment lasaison se passait pour eux.

Bénita et Brian ont deux garc;onsqui jouent au hockey. Jason Perryjoue avec les Bantam A, tandis queJoey, un peu plus vieux, joue avecles Midget A.

En plus, Brian est entraîneuradjoint pour l’équipe Midget Adans laquelle son fils joue. «Ilsjouent au hockey depuis qu’ils ont6 ans. Du mois de novembre jus-qu’au mois d’avril, c’est du hockeytout le temps» dit Bénita Perry.Elle ne se plaint pas pour autant.Au début de la saison elle travail-lait à un emploi qui s’est terminérécemment. «Je peux maintenantvenir aux parties», dit-elle enriant.

Son mari Brian est entraîneur.Voit-il le hockey différement ?«Non, je vois cela comme un autreparent. Je pense que le hockey donnedu caractère. Cela permet auxjeunes de travailler et de connaîtrele succès, autant comme équipequ’à titre individuel. Et puis, celanous permet à nous, les parents,

de nous rencontrer. Pendant l’été,on ne se voit pas», dit-il.

Jeannette Gallant et son mariVincent ont trois enfants, troisgarçons qui jouent au hockey.L’aîné, Jules, joue dans les MidgetB. Pierre joue dans les Bantam A.Nicholas, le cadet, joue dans lesPeewee A.

«Tout ce qui compte dans la se-maine, c’est le hockey. Toutes lesautres activités sont remises audeuxième rang. Même prévoir unrendez-vous pour se faire couperles cheveux devient compliqué»dit-elle, aussitôt approuvée parRéjeanneArsenault,mèred’ÉtienneGallant, qui joue dans les BantamA et de Dominique, qui s’est jointcette année à une équipe PeeweeAA basée à Alberton.

Cette équipe justement, jouecontre des équipes situées à MurrayHarbour, Souris, Pownal, Sherwood,Charlottetown, Summerside etAlberton. Étienne pour sa part ades parties à Tignish, Abram-Village, O’Leary, Kensington,Borden, Summerside, Tyne Valleyet ils ont eu quelques parties horsconcours à Rustico.

Jules Gallant joue à Montague,Souris, Pownal, Belfast, NorthRiver. Pierre est dans la mêmeéquipe qu’Étienne. Et il y a enplus les parties de Nicholas.

«Nous autres comme parents,il faut vraiment qu’on soit capa-bles d’organiser notre temps, detout coordonner les activités de lasemaine. Des fois je pense qu’onserait capables d’occuper des

Sur cette photo, on voit Bénita Perry, Jeannette Gallant et RéjeanneArsenault, qui sont captivéespar le jeu. Au second niveau, on voit plusieursautres parents et amateurs de hockey.

hauts postes de coordination» dit ait un véhicule de libre au momentJeannette Gallant, qui a décidé de de ces parties là aussi» dit-elle.retourner aux études cette année.Elle étudie à temps plein auCollège de l’Acadie.

En plus du temps, il y a lescoûts. Une année, en 1994-95,Réjeanne Arsenault s’est amuséeà comptabiliser sur papier, ce quela saison de hockey de ses deuxenfants lui avait coûtée. «Cela m’acoûté 1 900 $ cette année-là. Celainclut l’inscription pour la saison,

En plus des parties où il joue,Jules son aîné, est responsablede l’horloge pour les parties desLoggers et également dans la liguerécréative. «Il faut toujours qu’il y

- - - - - I - - - - - - - I - 1 - _ Iz _ _ _ I_ _ _ _ _ -

l’équipement, faire aiguiser lespatins, la participation aux tour-nois, etc. Là-dedans, je n’ai paScalculé nos frais de cantine, quandl’enfant ou moi-même devont man-ger à I’aréna et bien d’autres chosesque j’ai dû oublier. Et puis, cetteannée-là, «les enfants avaient dûparcourir quelque 4336 kilomè-tres pour qller à des parties» ra-conte Réjeanne Arsenault, quiavait sous la main le petit livredans Icquel elle avait inscrit cesdonnées il y a quatre ans dc cela.On peut imaginer qu’une saisons e r a i t maintenànt b i e n p l u scher.

Mais même en considérant tousles inconvénients du hockey, il nelui viendrait pas à l’idée de ne pasinscrire ses deux garçons. «Je n’aipas le choix. Refuser cela à mesenfants, ce n’est même pas uneoption. Ils aiment tellement lehockey. Si je pouvais en mettredans leur assiette, je crois qu’ils enmangeraient» dit-elle.

Elle ne déteste pas elle non plusassister aux parties. Jeannettepour sa part, jouait au hockey l’andernier. «J’avais toujours hâte àmes parties, j’adorais cela».

Jeannette et Réjeanne ne sesentent pas différentes des autresparents, qui doivent tous fairepreuve de grandes qualités organi-sationnelles, pour passer à traversune autre semaine de hockey.Réjeanne et Jeannette sont aufond reconnaissantes que les en-fants aient une passion dans la-quelle ils peuvent s’investir. *

- - - - - - I ’- - A _ _ - r f - -

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(NDLR) Étant donné la richesse des opinions et commentaires exprimés par noslecteurs et lectrices cette semaine, nous ne publierons pas d’éditorial en tant quetel. Nous vous invitons à lire les commentaires émis par le,père Eddie Cormier,publiés en cette page, de même que la lettre des élèves de PEcole François-Buote,

les commentaires de M. Paul Gaudet, ainsi que la lettre écrite par ‘David Le Gallantde Mont-Carmel, que nous publions à la page 7. Nous sommes toujours heureux depublier les lettres que nous recevons;car nous reconnaissons l’effort qu’il faut fairepour s’exprimer. Bonne lecture.

De.la violence, c’est de la violence,quelle qu’emsoit la raison

Madame la rédactrice,Nous venons de célébrer la

«Semaine de prévention de laviolence familiale», du 9 au 14février. Le mardi de cette mêmesemaine, notre gouvernementcanadien annonçait qu’il irait enguerre avec les États-Unis contrele peuple irakien!

contre un petit peuple pauvre.Si nous observons la rhétorique

qui entoure les nouvelles au sujetde ce conflit, nous pouvons facile-ment remarquer que nos gouverne-ments se servent du fait que SaddamHussein nous a été longtemps pré-senté comme «le méchant».

sonnes qui’y auraient perdu la vie.Combien de milles perdront lavie pendant ce nouvel «effort»?

De tels armements devraient être plaire aux États-Unis.Le secrétaire-général des Na-

tions Unies, Kofi Annan demandeaux deux parties dans ce conflitde reculer un peu. Ce ne sont doncpas les Nations Unies qui veulentcette guerre, mais bien les États-Unis. Allons-nous comme citoyensde la terre, laisser aux États-Unisla pleine responsabilité d’être lapolice mondiale?

Se servir de la violencè quandil y a un conflit, quand il n’y a pasquestion de légitime défense, quece soit dans nos familles, ou entreles nations, demeure une solutionque nous voulons tous rejeter.C’est la même violence. Je ne peuxdonc rester silencieux quand notregouvernement, en notre nom, dé-cide de se servir de la violence

I / *.

Ce qui n’est jamais mentionnéest que ce «gros méchant» a été misà son poste avec l’aide même desÉtats-Unis. Ce qui n’est pas dit nonplusestquedescentainesdemilliersde femmes et d’enfants sont mortsdurant la récente guerre du Golfe(Desert Storm) et durant l’embargoqui existe depuis la fin de cetteguerre. On estime même jusqu’àl,5 million le nombre de per-

La vraie raison pour cette guerreest afin que l’Ouest puisse repren-dre le contrôle des ressourcesriches (huile, pétrole) de l’Iraq. Onn’entend jamais dire non plus quec’est très populaire pour BillClinton, président des États-Unis,d’apparaître en contrôle de la si-tuation et de ne pas reculer devantun dictateur d’un petit pays qui osealler contre lui ou contre les intérêtsdes «businessmen» américains.

Je ne suis pas un supporteur deSaddam Hussein. On l’accuse deposséder et de manufacturer desarmes biologiques et chimiques.

abolis partout à travers le monde.La question demeure : pourquoidans ce conflit on n’entend jamaisdire que les États-Unis possèdentplus d’armes de destruction mas-sive que la plupart sinon de tousles pays du monde? Les bombesatomiques que ce pays possèdesont assez nombreuses pour .-dé-truire notre monde plusieurs fois!Qui en fait l’inspection?

Notre chef na t iona l , JeanChrétien, dit que les objectifs dela guerre ne sont pas encore con-nus, mais quoiqu’ils soient, songouvernement va les supporter! ! !Notre pays va donc aller en guerre,quoique de façon limitée, sans sa-voir pourquoi. Tout cela pour

- mm

J’invite donc toute personne debonne volonté, et en particuliercelles sensibilisées à la violencefamiliale, de protester fortementcontre les décisions de notre gou-vernement dans ce dossier. *

Pour l’Institut Cooper,Eddie Cormier, Mont-Carmel

Page 13: Le tissage me permet d'exprimer ma créativité

4” .-- ,

luand notree nom, dé-la violence

.P. 1420,:.) ClN 4K2ou 436-8988

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nérale :,NMANaux abonnements

mposition :GENAULTe et photographe :,AFOREST

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qui existe oepu:a ,_ __.guerre. On estime même jusqu’à posseaer t;t u1 .._.15 million le nombre de per- armes biologiques et chimiques.

e Une mise au pointpar les comédiens de Cyrano

Madame la rédactrice,La classe des 11” et 12’ années

de l’École François-Buote alu l’ar t ic le dans LA VOIXACADIENNE qui parlait denotre pièce «Cyrano de Ber-gerac». Nous étions très excitésde voir cela. Cependant, nousavons remarqué quelques pe-tites choses qui étaient incor-rectes.

L’erreur était que Tibor avaiteu l’expérience dans Of Mice and& et qu’il voulait se réessayer.

Of Mice and Men, ainsi que Zonesont des pièces que les Il” ontprésenté l’année passée.

Cyrano est une première expé-rience pour la 12’. Le point estque nous faitions beaucoup dethéâtre et que nous savons tra-vailler ensemble dans ce domaine.Compétitif’? Au contraire! Noussommes une classe très unie etnous aimons faire du théâtre. *

Julia MacLaine (Roxane)et le reste de la classe.

voir pourquoi. Tout cela pour

QuelleDans l’éditorial de LA VOIX

ACADIENNE du ,ll février,Jacinthe Laforest a donné son pointde vue de la situation à Tignish.Aujourd’hui, j’aimerais vousdonner le mien. Ça fait souventdernièrement que tu donnes tes cri-tiques de cette bonne communauté.

Les Acadiens de chez nous nedorment pas tout le temps. On con-naît bien que l’article 23 est dans laCharte des droits depuis 1982.

Tu dis que les anglophones sontcontre une école française. Et aprèsça, tu dis que nous les Acadiensavons rentré la tête dans les épaulescomme si la Déportation était hier!

Quelle bêtise! J’ai resté àTignishtoute ma vie et puis je n’ai jamaiseu honte de parler dans les deuxlangues. Je suis fier d’être Acadienet je ne baisse pas la tête quandje rencontre des anglais ou desfrancopohones.

La Déportation a pris place en1755. C’est pas la faute aux anglo-phones qui vivent avec nous aujour-d’hui. A Tignish on a travaillé en-sembleen anglaisetenfrançaispen-dant beaucoupd’années. C’est vrai-ment une tape dans la face quandtu dis des choses comme ça contrenous.

Tu blâmes les parents anglo-phones parce qu’ils ne veulent pasperdre un programme d’immersion.Moi aussi je ne veut pas perdre unprogramme qui travaille si bien.

C’est grave que la Fédération desparents ne pourrait pas aider pourfaireceprogrammeencoremeilleur.Je sais que ce n’est pas leur mandat,

UUI---

bêtise!mais encore je dis que c’est grave.

Aussi, je veux dire que dans lefutur,lescomitésqui veulentpousserpourfairedeschangesdoiventmieuxinformer les Acadiens, spécialementles professeurs des programmesfrançais. Tu dis que c’est trop tardpour conserver l’article 23 àTignish.Jacinthe, l’article 23 qui protège lesgroupes minoritaires sera en placedans la Charte pour des années àvenir. Je pense que Tignish sera0.K.

Comme toutes les autres com-munautés à l’Î.-P.-É., Tignish a sespetits problèmes. Maintenant, ona bien travaillé ensemble pendantbeaucoupd’années. Lemouvementcoopératif est juste un exemple detout ce qu’on a bâti ensemble: an-glais et français!

Nous les Acadiens’ de Tignishsommes beaucoup fiers de notrecommunauté et on n’a pas besoindes personnes de l’extérieur pourmélanger les affaires. Si par chanceque l’idée d’une école françaiseest un besoin, le monde de Tignish,les Acadiens et Acadiennes deTignish peuvent faire des de-mandes au gouvernement! Mêlez-vous pas dans nos affaires.

La prochaine fois que tu observesTignish, s’il vous plaît raconte-nous des bonnes choses qui sepassent par chez nous. Ne prendspas la peine de nous <<juger» àTignish. Laisse faire cela au bonDieu! *

Heureux d’être CanadienHeureux aussi d’être Acadien

Paul GaudetTignish @.-P.-É.)

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Page 14: Le tissage me permet d'exprimer ma créativité

Pour qui on nous prend?Autrefois on était des «squatters»

indésirables; aujourd’hui il fautaller en cour pour éduquer nosenfants en français et maintenanton doit subir un autre affront, celuide se voir cracher des enseignesunilingues anglaises dans la der-nièrerégion de l’Île quasi-homogèneacadienne-française. On aurait cruqu’ilsauraient pu au moins mettreça bilingue et en francais d’abords’il vous plaît. Dans d’autrespays où la culture importe lesjeunes auraient vite fait déboulerça et le pont aurait vite dégelé....

Ici, on continue à croire et à nousfaire croire que pour être respectésil faut s’afficher bilingue. C’est laréalité que souhaite une SheilaCopps qui croit que l’assimilationest un mythe et que «uniformiser»tout le monde est un prérequis né-cessaire pour qu’on ait le droit des’appeler «Canadien». Le reste necompte plus. Cela me rappelle cettejeune personne que j’ai rencontréedans le comté de Prince. À savoirsi elle était Acadienne, elle répon-dit que «non» dans son beau et bon.français d’immersion. Comments’appellent vos parents? Mon pèreest un Arsenault et ma mère, uneRichard... Ungros bravo pour lesparents acadiens qui pensent quel’école d’immersion est la réponse.C’est peut-être bon pour instaurer lebilinguisme au Canada mais on nesait plus aui on est! Ce qu’il faut

. pour nous ce ne sont pas des écolesd’immersion mais des «écoles aca-diennes» où nos enfants appren-nent «leur histoire» que des genscomme Sheila Copps et la Hillsbo-rough River Association veulentfaire oublier en se justifiant que

nous sommes des assimilés d’unpetit monde sur la voie de perdition.

Il faut combattre ce cadre théo-rique à la Sheila Copps qui veutmettre tout le monde dans un«melting pot» bilingue et faire del’histoire du Canada un grand troucomme s’il existait une histoirenationale canadienne quelque partqui en passant n’y connaît pasgrand-chose sur l’histoire nationaledes Acadiens, sur leur génocideet sur une certaine survivance.Aujourd’hui des écoles d’immersionavec un français officiel, demaindes Acadiens qui s’identifient avecun français et une culture qui nesont pas les leurs et après il fau-drait, pour sauver l’état, faire deslois et imposer les écoles élémen-

taires en français partout commeon fait actuellement en Louisiane.Entre-temps on nous dira «we’rebilingual here, speak English».

On nous prend pour des naifsqui ne veulent guère «to stir thewater». Une enseigne unilingueanglaise a aujourd’hui dans notrerégion le silence comme compliceen attendant le choc qui viendrapeut-être au grand jour. Et pour-tant il y a ces organismes coura-geux qui souhaitent une franci-sation justifiable au grand dam deceux qui pensent que pour êtreAcadiens il suffit de manger dufricot et de la râpure, d’être bilin-gues et de se taire. *

David Le Ga]lant,

Page 15: Le tissage me permet d'exprimer ma créativité

__,,_,,,_..Kevin Arsenault écoute attentivement les commentaires des membres dela Commission qui entend les témoignages

système ayant Justement pour DULde protéger l’un des cours d’eaulocal.

En tant que technicien de lapêche et de la faune, il a eu I’OC-casion de travailler non seulementdans la région Évangéline maisaussi avec le groupe de citoyens deSeaview. «Les groupes commu-nautaires commencent à manquerd’énergie. Ils travaillent autantqu’ils le peuvent vur sauver leurscours d’eau mais 11 n’y a rien defait sur la cause du problème».

Un petit pavé dans la marre constitutionnelle

La FCFA veut des changements dansla Déclaration de Calgary

Ottawa (APF): Devant l’unani-mité qui semble tranquillement sedessiner dans les provinces an-glophones autour de la Déclara-tion de Calgary portant sur la re-connaissance du Québec comme«société unique», la Fédération descommunautés francophones etacadiennes a décidé de jouer lestrouble-fête.

Dans une lettre adressée auxprincipaux médias francophones

et anglophones du pays, le prési-dent de la FCFA, Gino LeBlanc,affirme que cette déclarationsoulève «de vives inquiétudes»puisqu’elle ne reconnaît pas l’exis-tence de communautés franco-phones et acadiennes, mais seule-ment «le dynamisme des languesfrançaise et anglaise». Pour ‘la

%/ Fédération, cela repré(seaQ @outi ’ un recul» par rapport rR(3 kntentes

I

de Meech et de Charlottetown,qui allaient plus loin dans le sensde la reconnaissance.

Elle conteste aussi l’absence deprotection contre toute dévolu-tion de pouvoirs fédéraux vers lesprovinces: «Historiquement, lesprovinces n’ont jamais été lespremières à promouvoir active-ment le développement de leurscommunautés francophones etacadienne respective», rappelleavec justesse M. LeBlanc. II es-time quel-le fédéral doit avoirl’obligation de protéger et depromouvoir les droits acquis descommunautés francophones etanglophones lors de tout transfertde responsabilités.

M. LeBlanc avertit enfin que lapaix constitutionnelle ne peuts’obtenir au détriment des commu-nautés francophones et acadienne:

«Ces dernières ne peuvent, sousaucun prétexte, faire les frais dumarchandage qui accompagne iné-vitablement toute négociationconstitutionnelle.»

Et à ceux qui songeraient à criti-quer la sortie publique de la Fédé-ration, M. LeBlanc prend les de-vants en se disant conscient quecette déclaration ne fera pas l’af-faire de tout le monde.

«NOUS posons ce geste en touteconnaissance de cause, en sachanttrès bien qu’il puisse nous attirerles critiques des uns et faire lajoie des autres. Mais l’histoirenous a appris que si nous ne pre-nons pas la parole pour défendrenos droits, ceux-ci sont souventbalayés sous les tapis gouver-nementaux, ,question .d~évirer desinconvénients à nos leaders poli-tiques3 *

Le gouvernement fédértilentend venir

en aide aux étudiantsOttawa (APF): Tout indique déclaration que M. Martin a ré-que le gouvernement fédéral pétédevant l’Alliancecanadiennes’apprête à poser des gestes des associations étudiantes.concrets et importants pour fa- «Il n’est pas juste non plusvoriserl’accès à l’éducation post- que des familles à faible revenusecondaire. aient à emprunter et à quasiment

Le ministre du Développement faire faillite pour avoir accès àdes ressources humaines, Pierre l’éducation» a renchéri le minis-Pettigrew, a profité de son pas- tre Pettigrew.sage devant les membres de Selon lui, il existe un dangerl’Alliance canadienne des asso- que les étudiants à revenu faibleciations étudiantes, pour recon- et moyen hésitent à poursuivrenaître le problème de l’endette- ou à reprendre leurs études: «Jement élevé des étudiants. trouve très triste de voir que la

Sans dévoiler les intentions du crainte de s’endetter lourdementgouvemement,leministreaclaire- puisse empêcher les étudiantsment indiqué que le prochain d’obtenir l’instruction dont ilsbudget fédéral réservait de bonnes ont besoin.»nouvelles pour les étudiants: «Je Le gouvernement fédéral con-crois que vous ne serez pas déçu» sacre cette année 651 millions dea lancé le ministre à l’intention dollars dans le cadre de son Pro-des porte-parole étudiants. gramme canadien de prêts aux

Le Fonds de dotation des étudiants. Plus de 400 000 étu-bourses d’étude du millénaire diants recevront un prêt fédérai,sera un des éléments importants qu’ils devront ensuite commen-du prochain budget fédéral, a ter à rembourser six mois aprèsd’ailleurs confirmé le ministre. avoir complété leurs études.

M. Pettigrew s’est réjoui Tant le ministre des Financesd’une récente déclaration du que le ministre du Développe-ministre des Finances, Paul ment des ressources humainesMartin, selon qui il n’est pas ont réitéré l’intentton d’Ottawajuste pour les diplômés d’aujour- de se mêler du dossier de l’édu-d’hui de se retrouver avec une cation, tout en respectant la juri-dette de 25 000 $ à 40 000 $. Une diction provinciale. *

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__,,_,,,_..Kevin Arsenault écoute attentivement les commentaires des membres dela Commission qui entend les témoignages

système ayant Justement pour DULde protéger l’un des cours d’eaulocal.

En tant que technicien de lapêche et de la faune, il a eu I’OC-casion de travailler non seulementdans la région Évangéline maisaussi avec le groupe de citoyens deSeaview. «Les groupes commu-nautaires commencent à manquerd’énergie. Ils travaillent autantqu’ils le peuvent vur sauver leurscours d’eau mais 11 n’y a rien defait sur la cause du problème».

Un petit pavé dans la marre constitutionnelle

La FCFA veut des changements dansla Déclaration de Calgary

Ottawa (APF): Devant l’unani-mité qui semble tranquillement sedessiner dans les provinces an-glophones autour de la Déclara-tion de Calgary portant sur la re-connaissance du Québec comme«société unique», la Fédération descommunautés francophones etacadiennes a décidé de jouer lestrouble-fête.

Dans une lettre adressée auxprincipaux médias francophones

et anglophones du pays, le prési-dent de la FCFA, Gino LeBlanc,affirme que cette déclarationsoulève «de vives inquiétudes»puisqu’elle ne reconnaît pas l’exis-tence de communautés franco-phones et acadiennes, mais seule-ment «le dynamisme des languesfrançaise et anglaise». Pour ‘la

%/ Fédération, cela repré(seaQ @outi ’ un recul» par rapport rR(3 kntentes

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de Meech et de Charlottetown,qui allaient plus loin dans le sensde la reconnaissance.

Elle conteste aussi l’absence deprotection contre toute dévolu-tion de pouvoirs fédéraux vers lesprovinces: «Historiquement, lesprovinces n’ont jamais été lespremières à promouvoir active-ment le développement de leurscommunautés francophones etacadienne respective», rappelleavec justesse M. LeBlanc. II es-time quel-le fédéral doit avoirl’obligation de protéger et depromouvoir les droits acquis descommunautés francophones etanglophones lors de tout transfertde responsabilités.

M. LeBlanc avertit enfin que lapaix constitutionnelle ne peuts’obtenir au détriment des commu-nautés francophones et acadienne:

«Ces dernières ne peuvent, sousaucun prétexte, faire les frais dumarchandage qui accompagne iné-vitablement toute négociationconstitutionnelle.»

Et à ceux qui songeraient à criti-quer la sortie publique de la Fédé-ration, M. LeBlanc prend les de-vants en se disant conscient quecette déclaration ne fera pas l’af-faire de tout le monde.

«NOUS posons ce geste en touteconnaissance de cause, en sachanttrès bien qu’il puisse nous attirerles critiques des uns et faire lajoie des autres. Mais l’histoirenous a appris que si nous ne pre-nons pas la parole pour défendrenos droits, ceux-ci sont souventbalayés sous les tapis gouver-nementaux, ,question .d~évirer desinconvénients à nos leaders poli-tiques3 *

Le gouvernement fédértilentend venir

en aide aux étudiantsOttawa (APF): Tout indique déclaration que M. Martin a ré-que le gouvernement fédéral pétédevant l’Alliancecanadiennes’apprête à poser des gestes des associations étudiantes.concrets et importants pour fa- «Il n’est pas juste non plusvoriserl’accès à l’éducation post- que des familles à faible revenusecondaire. aient à emprunter et à quasiment

Le ministre du Développement faire faillite pour avoir accès àdes ressources humaines, Pierre l’éducation» a renchéri le minis-Pettigrew, a profité de son pas- tre Pettigrew.sage devant les membres de Selon lui, il existe un dangerl’Alliance canadienne des asso- que les étudiants à revenu faibleciations étudiantes, pour recon- et moyen hésitent à poursuivrenaître le problème de l’endette- ou à reprendre leurs études: «Jement élevé des étudiants. trouve très triste de voir que la

Sans dévoiler les intentions du crainte de s’endetter lourdementgouvemement,leministreaclaire- puisse empêcher les étudiantsment indiqué que le prochain d’obtenir l’instruction dont ilsbudget fédéral réservait de bonnes ont besoin.»nouvelles pour les étudiants: «Je Le gouvernement fédéral con-crois que vous ne serez pas déçu» sacre cette année 651 millions dea lancé le ministre à l’intention dollars dans le cadre de son Pro-des porte-parole étudiants. gramme canadien de prêts aux

Le Fonds de dotation des étudiants. Plus de 400 000 étu-bourses d’étude du millénaire diants recevront un prêt fédérai,sera un des éléments importants qu’ils devront ensuite commen-du prochain budget fédéral, a ter à rembourser six mois aprèsd’ailleurs confirmé le ministre. avoir complété leurs études.

M. Pettigrew s’est réjoui Tant le ministre des Financesd’une récente déclaration du que le ministre du Développe-ministre des Finances, Paul ment des ressources humainesMartin, selon qui il n’est pas ont réitéré l’intentton d’Ottawajuste pour les diplômés d’aujour- de se mêler du dossier de l’édu-d’hui de se retrouver avec une cation, tout en respectant la juri-dette de 25 000 $ à 40 000 $. Une diction provinciale. *

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La protection des cours d’eau préoccupe

On ne veutcomment

Par Jucinfhe LAFOREST_~._Les gens qui assistent aux

audiences publiques du comitépermanent sur l’agriculture, lesforêts et l’environnement peuventse rendre à une évidence. Laprotection des cours d’eau pré-occupe bien du monde, mais pourdes aisons bien différentes.

Les environnementalistes veu-lent une bien meilleure protec-tion, tandis que les fermiers eux,veulent conserver le libre usagedes ruisseaux et cours d’eau quitraversent leurs terres.

«NOUS en entendons de toutes

pas montrer aux fermiersfaire leur métier mais...

les sortes» indique Robert Maddix,memb,e du comité qui conduit pré-senten ent des audiences publi-ques, plus particulièrement sur lacréation de zones de protection,plus ou moins étendues, et variantselon les cours d’eau.

Jeudi dernier à Summerside, lecomité a ententu des citoyens deSeaview, préoccupés par le mau-vais traitement que les fermiers fontendurer au système aquatique del’endroit. «Quand je suis arrivée iciil y a 16 ans, il y avait des poissonsdans les ruisseaux. Il n’y en n’a

Kevin Arsenault écoute attentivement les commentaires des membres dela Commission qui entend les témoignages

Un Defit Pavé dans 19 msrre ~nn.cfifi~tinnndIa

plus» dit Louise Lortie, l’une desrésidentes de la région. «Cela faitquatre ans qu’on travaille à net-toyer ces cours d’eau, en obtenantici et là des petites subventionspour faire les travaux, mais onn’avance pas. L’an dernier, on afait analyser l’eau et ils ont trouvéqu’elle @ait contaminée par lescoliformes. Et ce sont des coursd’eau qui alimentent des étangs.Nous espérons que ces audienceslà vont donner des résultats».

Kevin Arsenault connaît trèsbien la situation et le dilemme quise pose. «Nous ne voulons pasmontrer aux fermiers comment faireleur métier, mais à cause de leurspratiques dans le passé, noussommes obligés d’agir et de de-mander que des lois protègent lescours d’eau».

Disant cela, Kevin Arsenaultprécise qu’au cours de son travailauprès de la Evangeline StreamEnhancement Association, il a pucompter sur la bonne collabora-tion des fermiers de l’endroit, quiont accepté de bonne grâce departiciper à l’élaboration d’unsystème ayant justement pour butde protéger l’un des cours d’eaulocal.

En tant que technicien de lapêche et de la faune, il a eu I’oc-casion de travailler non seulementdans la région Évangéline maisaussi avec le groupe de citoyens deSeaview. «Les groupes commu-nautaires commencent à manquerd’énergie. Ils travaillent autantqu’ils le peuvent pour sauver leurscours d’eau mais il n’y a rien defait sur la cause du problème».

Louise Lortie s’inquiète depuis longtemps de la santé des cours d’eau desa région, Seaview.

Kevin Arsenault trouve que la et est gérée de trop loin. Il faudraitloi fédérale qui régit l’utilisation selon lui une loi provinciale qui soitdes cours d’eau n’est pas assez forte scrupuleusement appliquée. *

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(J.L.) Le lundi 2 février, les élèvesavaient congé, à la Commissionscolaire de langue française. Lesenseignants pendant .ce tempsétaient à l’école. Leur professeurpour la journée était Yves Nadon,un enseignant du Québec qui sepassionne pour la pédagogie etpour l’en:\eignenient centré surl’enfant.

C/a présence de M. Nadon àl’Île, a été rendue possible par laCommission scolaire de languefrançaise, le ministère de.l’Éduca-tion et l’entente. Qu&e&.-P.-É.

Selon Mme Diane Bernier-Quellette, cette journée s’inscri-vait dans le cadre de la philoso-phie de base du projet de la réus-site scolaire, cadre qui est enapplication depuis environ troisans.

Yves Nadon est enseignant auprimaire mais il est aussi chargéde cours à l’université de Sher-brooke, où il participe à la forma-tion des maîtres.

M. Nadon a travaillé avec les

_- ._.-.__-__

les enseignants à l’école

L’enseignant-pédagogue Yves Nadon a captivé les enseignants francophones avec ses lectures préférées.(Photo : Marcia Ennuua).

enseignants francophones toute la Réa1 Ouellet, conseiller pédago- de venir le rencontrer, pour mieux a confirmé pour moi que nousjournée du lundi 2 février et le gique au ministère de l’Education, comprendre l’importance de lire, de travaillons dans la bonne voie. Il3 février, il est allé en classe, tra- n’a qu’un regret. «NOUS aurions bien choisir les livres. Moi j’avoue faut que la culture soit très vivantevailler directement avec les élèves.- dû donner la chance aux parents qu’ilm’adonnéunregaind’énergie, dans nos classes» dit-il. *

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’ L A W N X A C A D I @

L e travail de classement des archivesse poursuit au Musée acadien*

Pcya+nthe LAFOREST

P o u r l e s c h e r c h e u r s e t h i r t o r i c n s ,l e s f i ) n d s d ’ a r c h i v e s q u e l ’ o n r c -t r o u v e d a n s l a p l u p a r t d e s m u s C e s\ O n t d e s s o u r c e s i n e s t i m a b l e s d er e n s e i g n e m e n t s .

A u M u s C e a c a d i e n d e l ’ Î l e - d u -P r i n c e - É d o u a r d , i l y a e n v i r o n1 7 5 f o n d s d ’a r c h i v e s . U n f o n d s

p e u t c o n t e n i r u n s e u l d o c u m e n t ,u n e p h o t o , o u e n c o r e , d e s b o î t e s e td e s b o î t e s d e d o c u m e n t s d e t o u t e ss o r t e s .

A f i n d e r e n d r e c e s r e n s e i g n e -illents a c c e s s i b l e s a u p u b l i c , l e sr t i u s c e s d o i v e n t t r a i t e r l e s f o n d sd ’a r c h i v e s , l e s d k r i r e , l e s c a t a l o -g u e r , e t c .

L e M u s é e a c a d i e n a d é j à u nb o n t r a v a i l d ’a c c o m p l i e n c e s e n s ,a v e c l a p r é p a r a t i o n d u v o l u m e 1d u g u i d e d e f o n d s d ’a r c h i v l e s , q u ic o n t i e n t 1 0 0 f o n d s . A f i n d e p a r -f a i r e e t d e p o u r s u i v r e l e t r a v a i l , l eM u s é e a c a d i e n a p u c o m p t e i , d e -p u i s l e m o i s d e j a n v i e r , s u r l a p r é -s e n c e d ’E d w i g e N i c o l a s , q u i y ae f f e c t u é u n s t a g e d a n s l e c a d r e d es o n c o u r s d e m a î t r i s e e n b i b l i o t h é -c o n o m i e , u n e s c i e n c e q u i i n c l u tt o u t l e d o m a i n e d u t r a i t e m e n t d e sa r c h i v e s , q u e l ’ o n n o m m e a r c h i -v i s t i q u e .

_ S o n s t a g e é t a i t d ’u n e d u r é e t o t a l ed e 2 4 j o u r s . E l l e a t r a v a i l l é s u r u n ev i n g t a i n e d e f o n d s d ’a r c h i v e s , i n -c l u a n t l e s p h o t o g r a p h i e s d e L AV O I X A C A D I E N N E , p u b l i e e sd u r a n t l a p é r i o d e f i n 1 9 8 5 j u s -q u ’e n 1 9 8 6 .

Edwige Nicolas a effectué ut1 stage de 2 4 jours au Centre de recherchesacadiennes du Musée acadietr de 1 ‘île-du-Prince-Édouard.

« C h a q u e p h o t o g r a p h i e d o i i ê t r ed é c r i t e l e p l u s e x a c t e m e n t p s o s s i -b l e , a v e c l e s n o m s d e p e r s o n n e s q u iy f i g u r e n t , l ’é v é n e m e n t d o n t i l e s tq u e s t i o n , e t c . C e s r e n s e i g n e m e n t ss o n t e n t r é s d a n s u n e b a s e d e d o n n é e si n f o r m a t i s é e , g r â c e à l a q u e l l e l e sc h e r c h e u r s p e u v e n t r e t r a c e r u n ep h o t o g r a p h i e o u u n a r t i c l e , s a n sa v o i r B m a n i p u l e r d e s m i l l i e r s d e

j o u r n a u x . T o u t c e l a e s t s u r o r d i -n a t e u r » , i n d i q u e E d w i g e N i c o l a s .

L e t r a v a i l d e c l a s s e m e n t d e sp h o t o s d e L A V O I X A C A D I E N N E

a été e n t r e p r i s i l y a q u e l q u e sa n n é e s . J u s q u ’à p r é s e n t , o n e s t i m eq u e p r è s d e 6 0 0 0 p h o t o g r a p h i e so n t é t é t r a i t é e s e t f o n t p a r t i e d e l ab a s e d e d o n n é e s .

E d w i g e N i c o l a s e s t F r a n ç a i s e ,n a t i v e d e l a N o r m a n d i e . E l l e v i ta u C a n a d a d e p u i s 1 9 8 2 . E l l e e s ta r r i v é e à l ’ Î l e - d u - P r i n c e - É d o u a , r di l y a q u e l q u e s s e m a i n e s s e u l e m e n t ,p o u r y r e j o i n d r e s o n c o n j o i n t ,B e n o î t H e n r y , q u i e s t d i r e c t e u rg é n é r a l d e t a F é d é r a t i o n c u l t u r e l l ed e I ’ Î . - P . - É . d e p u i s l ’ é t é 1 9 9 7 .

Pour E d w i g e N i c o l a s . l e t r a v a i lq u ’c l i e a c c o m p l i t a u M u s é e l u ip e r m e t d e s e f a m i l i a r i s e r v i t e a v e cl a c o m m u n a u t é . « J c c o m m c n c c àv o i r l e s c f f o r t s q u e f o n t l e s A c a d t c n sp o u r c o n s e r v e r l e u r p a t r i m o i n e .l e u r c u l t u r e e t l e u r s d r o i t s . J e c o m -m e n c e à 8 ° F b i e n s e n s i b i l i s é e àt o u t c e l a e t j e m e r e n d s c o m p t ea u s s i q u e l e m o n d e e s t p a s ’ m a lp e t i t » d i t - e l l e .

L e m o n d e e s t p a s m a l p e t i t e t l ed e v i e n t s a n s c e s s e , a u f u r e t à m e . -s u r e q u e l ’ o n i n t è g r e l e s n o u v e l l e st e c h n o l o g i e s d e c o m m u n i c a t i o nd a n s n o t r e q u o t i d i e n . C ’e s t c e q u eI e M u s é e a c n d i e n d e l ’y . - P . - É . . a l ’ i n -t e n t i o n d e f a i r e , e n a y a n t s o n p r o -p r e s i t e W e b , q u ’E d w i g e N i c o l a ss e r a a p p e l é e à p l a n i f i e r e t à r é -d i g e r , s o u s l a s u p e r v i s i o n d e t a , d i -r e c t i o n d u M u s é e a c a d i e n . I l s ’a g i te n . c o r e une fois d’un projet r e l i é às o n d o m a i n e d ’é t u d e s .

« N O U S n ’a v o n s pas encore décidéde façon précise de ce que le sitecontiendra mais il pourrait y avoirdes photographies de certains arte-facts, des questions courammentposges en généalogie et autres, etnaturellement, les réponses. Etnous sommes ouverts aux sugges-tions. II n’y a pratiquement pasde limites à !a quantité de matérielqu’on peut mettre sur un site Web».

Edwige Nicolas et sa familleont d’ailleurs leur propre s i t e W e b .« C h a c u n de mes deux enfants y asa page» affirme-t-elle. On p e u t l econsulter au http:/ltornade.ere.-umontreal.ca/-nicolase *

i ir (t cI Ir a tl r èp r ce t ititédud’etpou1

Lecon:

4t a t i o f it ’a g e rà P r i lm a i n ec o r d eC a m e rd e s p ;S u m m cn i q u é dla déci!Santé elVIiJdrf=~

les enseignants fi PA--’J . L . ) L e l u n d i 2 f & r ; e r 1 - ” ‘I X