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BRGM L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE AGRONOMIQUE CBTRTG . M . EXTENSION DES BATIMENTS (secteur végétal et IEMVT) m nr-^n, i DOMAINE DUCLOS - PETIT-BOURG i04.OCi.1991 SBuUTHfod ETUDE ^TECHNIQUE Rapport R 32408 4S ANT 91 Mars 1991

L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

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BRGM L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

INSTITUT NATIONAL D E R E C H E R C H E A G R O N O M I Q U E

C B T R T G . M . EXTENSION DES BATIMENTS (secteur végétal et IEMVT)

m nr-^n, i DOMAINE DUCLOS - PETIT-BOURG

i04.OCi.1991 S B u U T H f o d E T U D E ^TECHNIQUE

Rapport R 32408 4S ANT 91

Mars 1991

I N Ft A

Extension des bâtiments (secteur végétal et IEMVT) Domaine Duclos-Petit-Bourg Etude géotechnique de fon­dation

Rapport R 32408 4S ANT 91

Par C. PERRIN Sous la direction technique de JL. FOUCÎiER

Ma r s 19 91 BRGM - GUADELOUPE Villa d'Huy - Morne Notre-Dame - 971 39 Abymes cedex, Guadeloupe Tél.: 19 (590) 82.75.40 - Télécopieur : 19 (590) 91.51.66

Extension des bâtiments (secteur végétal et IEMVT)

Etude géotechnique de fondation

Rapport R 32408 4S ANT 91 Mars 1991

RESUME

Dans le cadre de la construction de nouveaux bâtiments pour le secteur végétal (Rdc, 1800 m2) et la section IEMVT, sur le domaine Duelos à Petit-Bourg, l'INRA a confié au BRGM-Antilles une étude géotechnique de fondation sur ces deux parcelles.

Cette campagne de reconnaissance était constituée de puits à la pelle mécanique, de sondages au pénétromètre statique GOUDA 10T et d'essais de laboratoire.

La présence d'une ravine sur l'un des deux sites d'investigation modifie sensiblement les modes de fondations envisageables :

* secteur IEMVT :

Les bâtiments pourront être fondés superficiellement. Les semelles seront encastrées de leur épaisseur dans la formation naturelle d'argile d'altération marron-ocre bariolée de gris et rouge-brique de consistance moyenne. La capacité portante de calcul g (ELU) est alors de 2 bar, avec des tassements différentiels de l'odre du centimètre.

* secteur végétal :

Nous recommandons la construction de bâtiment sur semelles filantes ancrées à -1 m/TN dans la formation d'argile d'altération consistante et dans les remblais de substitution. La capacité portante de calcul g (ELU) est fixée à 1.5 bar, pour limiter les tassements différentiels à 1 ou 2 cm.

La ravine devra être déviée et busée ; les matériaux de dépôt (argile organique brune, argile molle collante grise, ...) seront purgés jusqu'à la formation résistante puis substitués par un remblai sain et compacté.

Localement (lit de la ravine, anomalie ponctuelle, . . . ) , la puissance des matériaux meubles peut excéder 2 m.

Sur les deux parcelles, la terre végétale ou frange superficielle très altérée 10 à 20 cm généralement) doit être décapée avant l'élaboration des semelles, réalisées par fouilles à l'avancement.

Afin de limiter les travaux de terrassement, les bâtiments pourraient être déplacés en dehors de l'emprise de la ravine.

Le projet global doit être conforme aux normes parasismiques (PS 69 révisées 82) et paracyc Ioniques (NV 65 révisées 87). nous prônons l'application des nouvelles recommandations parasismiques AFPS 90.

Par C. PERRIN Sous la direction technique DE JL. FOUCHER

TABLE DES MATIERES

1 - INTRODUCTION

2 - CONTEXTE

3 - RECONNAISSANCES ET RESULTATS

3.1 - Puits à la pelle mécanique

3.1.1 - Secteur IEMVT (puits Tl à T3) 3.1.2 - Secteur végétal (puits T4 à T10)

3.2 - Sondages au pénétromètre statique lourd

3.2.1 - Secteur IEMVT (PSI à PS2) 3.2.2 - Secteur végétal

3.3 - Essais de laboratoire

4 - INTERPRETATION »

4.1 - Formulaire

4.2 - Secteur IEMVT

4.2.1 - Capacité portante 4.2.2 - Tassements

4.3 - Secteur végétal

4.3.1 - Capacité portante 4.3.2 - Tassements

4.4 - Recommandations

5 - CONCLUSION

FIGURES DANS LE TEXTE

Figure 1 : plan de situation (échelle 1/25000)

Figure 2 : Plan de masse et d'implantation des reconnais­sances, secteur végétal (échelle 1/500)

Figure 3 : Plan d'implantation des reconnaissances, IEMVT (échelle 1/1000)

ANNEXES

Annexe 1 : Coupes géologiques des puits à la pelle (Tl à T10)

Annexe 2 : Graphes des sondages au pénétromètre statique lourd (PSI à PS6)

Annexe 3 : Résultats des essais de laboratoire

1 - INTRODUCTION

Dans le cadre de la construction de nouveaux bâtiments pour le secteur végétal (Rdc, 1800 m2) et pour la section IEMVT, l'INRA a confié au BRGM Antilles une étude géotechnique de fondation, objet du présent rapport.

2 - CONTEXTE

Les locaux de l'INRA se situent sur le domaine Duelos à Petit-Bourg (Cf figure 1). Sur le site, de nombreuses ravines et rivières (ravines Débauché et Zombi, rivières Bras-David et Jules, ...) se déversent dans la Grande Rivière à Goyaves.

Les terrains superficiels sont donc influencés par les dépôts fluviátiles.

L'origine de la Basse-Terre implique un substratum volcanique, surmonté d'argiles d'altération (complexe volcanique de 1'antémiocène).

Les matériaux rocheux (andésite) sont d'abord présents sous forme de boules et galets (Cf carrière de Tivoli en amont).

1

'"m Figure 1 : Plan de situation (échelle 1/25 000)

3 - R E C O N N A I S S A N C E S ET RESULTATS

3.1 - Puits à la pelle

Au total, dix puits à la pelle (Tl à T10) ont été excaves à l'aide d'une pelle mécanique de type tractopelle.

Ces puits ont permis le levé de la coupe géologique, du niveau d'eau et le prélèvement d'échantillons pour essais de laboratoire.

Les implantations des puits sont précisées sur les figures 2 (IEMVT) et 3 (secteur végétal). Les coupes géologiques sont fournies en annexe 1.

3.1.1 - Secteur IEMVT (puits Tl à T3)

Sous environ 20 cm de terre végétale argileuse brune, se trouve une argile marron-ocre moyennement consistante pulvérulente, souvent bariolée de gris et rouge brique (argile d'altération de produits volcaniques).

Les matériaux volcaniques (andésite) apparaissent sous forme de boules et galets assez sains et de petits éléments millimétriques noirs altérés ("grains") à des profondeurs variant de -1,40 m/TN (Tl) à -2,00 m/TN (T2).

Aucun niveau d'eau n'a été relevé.

3.1.2 Secteur végétal (puits T4 à T10)

la présence d'une ravine sur l'emprise du projet modifie sensiblement les faciès détectés sur la parcelle de la section IEMVT.

Les argiles d'altération sont molles à peu consistantes en surface, devenant moyennement consistantes en profondeur (de -1,00 m/TN à -2,00 m/TN).

De plus, ces argiles d'altération sont surmontées, aux abords de la ravine, de formations de dépôt : argile grise molle plastique et collante (T4, T5), argile organique marron à noirâtre, peu consistante (T4), ....

L'épaisseur cumulée de ces formations meubles atteint 1,7 0 m en T4.

2

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©PS2 \

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<*\à Figure 2 : Plan d'implantation des reconnaissances, secteur

\

Puits à la pelle mécanique

Sondage au pénétromètre statique lourd

JTracé approximatif de la ravine

Figure 3 : Plan de masse et d'implantation

des reconnaissances., secteur

végétal (échelle 1/500)

3.2 - Sondages au pénétromètre statique lourd

Au total, six sondages au pénétromètre statique lourd (notés PSI à PS6) ont été réalisés sur les parcelles concernées.

Le pénétromètre statique lourd de marque Gouda, permet de foncer une pointe de mesure avec un maximum de 10 T de poussée. La résistance de pointe qc et le frottement latéral Qst des formations traversées sont mesurés tous les 20 cm, avec une vitesse d'enfoncement constante de 2 cm/s. Les sondages sont menés au refus de l'appareil, soit par butée (sur une formation dure ou un bloc rocheux), soit par atteinte des limites de l'appareillage (frottement latéral sur le train de tiges trop important).

Les implantations sont précisées sur les figures 2 et 3 ; les graphes sont présentés en annexe 2.

N.B : Equivalence des unités de pression :

1 Mpa = 10 Bar = 100 t/m2.

3.2.1 - Section IEMVT (PSI et PS2)

Excepté la première mesure à -0,20 m/TN, au sein de la terre végétale (qc < 10 bar), les sondages PSI et PS2 traversent une formation (reconnue comme une argile d'altération lors des fouilles) avec 10 < qc < 30 bar, jusqu'à -1,60 m/TN sur Tl et -2,00 m/TN sur T2.

Les profils irréguliers de qc à partir de ces profondeurs respectives témoignent de la présence de blocs rocheux (andésite altérée), qui finissent par provoquer la butée de l'appareil (à -2,60 m/TN sur Tl et à -2,20 m/TN sur T2).

3.2.2 - Secteur végétal

Les sondages PS3, PS5 et PS6, réalisés aux abords de la ravine, font apparaître une courverture meuble (q < 10 bar) d'épaisseur variable : 2 m en PS3, 0,60 m sur PS5 et 1,60 m sur PS6. Les formations sous jacentes (argiles d'altération) sont de consistance variable (10 < qc < 50 bar).

Le sondage PS4, plus éloigné de la ravine a été effectué dès la surface dans ces formations argileuses, d'altération décroissante avec la profondeur (10 < qc < 70 bar).

Les quatre sondages ont buté sur des blocs vers -3 m/TN.

3

3.3 - Essais de laboratoire

Des échantillons ont été prélevés dans les puits T2, T3, T7 et T10 (argiles d'altération), et T4 (argile fluviatile).

Les profondeurs de prélèvement sont indiquées en annexe 1. Les résultats complets des essais de laboratoire sont présentés en annexe 3.

Les argiles d'altération ont des caractéristiques physiques assez homogènes avec :

- teneur en eau : W ~ 50% - poids spécifique humide : /h ~ 1,6 t/m3 - poids spécifique sec : Yd ~ 1,1 t/m3

Elles sont constituées par trois quarts au moins de particules fines (passant à 0,08 mm).

Ces argiles appartiennent, d'après les valeurs des limites d'Atterberg, à la classe Lt (limons très plastiques).

Deux essais de compressibilité à l'oedomètre et un essai de cisaillement UU ont aussi été menés.

Quant à l'argile de dépôt fluviatile prélevée dans T4 (argile grise molle collante et plastique), sa teneur en eau est forte (82%), réduisant dès lors le poids spécifique sec (tfd s. 0,8 t/m3) .

4

4 - INTERPRETATION

4.1 Formulaire

* La capacité portante est évaluée à partir des sondages au pénétromètre statique lourd.

Les calculs de portance sont menés, à partir des résultats des sondages pénétrométriques, conformément au DTU 13 - 12, concernant les fondations superficielles.

Pour une semelle soumise à une charge centrée, de largeur B, de longueur L et d'encastrement D, la capacité portante ultime s'exprime :

% = kc See Is + ^ D

Kc = facteur de portance dépendant de la nature du sol et des dimensions de la semelle

qce = résistance de pointe équivalente calculée à partir du sondage pénétrométrique sur une profondeur de 1,5 B à partir de la base de la semelle

Is = coefficient minorateur tenant compte de l'inclinaison de la charge

o = masse volumique du sol D = encastrement de la semelle par rapport au terrain

naturel

La capacité portante de calcul est alors la valeur minimale entre qu/2 et la valeur de portance qui dispense de tenir compte des tassements différentiels dans la structure.

NB : La contrainte de calcul utilisée pour les vérifications aux ELU (Etats Limites Ultimes) ne doit pas être confondue avec la contrainte admissible utilisée antérieurement avec les règles dites aux "contraintes admissibles", par exemple le CCBA 68. Cette contrainte admissible (# qu/3) est plus faible que la contrainte de calcul.

5

* Les tassements primaires absolus sont évalués à partir des essais de compressibilité à l'oedomètre.

La formule est la suivante, pour une couche élémentaire d'épaisseur Az

A CC ^ Z

s = ûz log 1 + e <Tp

avec s : tassement de la tranche considérée ¡\ z : épaisseur de la tranche considérée (au plus égale

a B/2 avec B : largeur de la semelle) Cc : indice de compression e Q : indice des vides initial r"p : pression de préconsolidation ,(- z : contrainte verticale apportée par la fondation en son

axe à mi-hauteur de la tranche considérée, augmentée du poids de la terre sus-jacentes (déjaugées le cas échéant)

e : indice des vides correspondant à tf

Le tassement total S_, a pour valeur la somme arithmétique des tassements de toutes les couches.

4.2 - Secteur IEMVT

4.2.1 - Capacité portante

Pour des semelles superficielles de largeur B=l m en surface du terrain naturel (c'est-à-dire encastrées de leur épaisseur) et les hypothèses :

D = 0 Kc = 0,22 (sol argileux de type I) inclinaison de la charge nulle

alors qu = Kc. qce (capacité portante ultime)

et

q = (capacité portante de calcul) 2

(PSI) q = 2,2 bar (PS2) q = 2,4 bar

La capacité portante de calcul est limitée pour le calcul des tassements à 2 Bar.

6

4.2.2 - Tassements

Les résultats de l'essai oedométrique sur l'échantillon d'argile d'altération du puits T2 permettent d'évaluer les tassements primaires absolus Se pour une capacité portante de calcul de 2 bar.

- pour des semelles filantes (largeur lm), Se de l'ordre de 2 cm

- pour des semelles carrées (largeur 1 m ) , Se de l'ordre de 1 cm

Les tassements différentiels sont de l'ordre du centimètre (ou inférieurs).

Ces amplitudes de tassements absolus et différentiels nous paraissent compatibles avec une structure classique ; la capacité portante de calcul ELU peut être fixée à 2 bar.

4.3 - Secteur végétal

4.3.1 - Capacité portante

Deux possibilités sont explorées :

- semelle filante en surface (décapage et encastrement de l'épaisseur de la semelle) (Kc = 0,22)

- semelle filante encastrée à -2,00 m/TN (Kc = 0,3)

Sondage \

PS3 PS4 PS5 PS6

Valeur de (bar) 2

en surface du TN

0,22 3 2,2 0,33

à -2,00 m/TN

4,5 9,8 11 5,4

7

Bâtiments Nord et Sud

L'altération engendrée par la ravine est mise en évidence par les sondages PS3 et PS6 et nécessite d'adopter un système de fondation :

A - descente des fondations sur l'horizon résistant (entre -2,8 m et -3,4 m/TN d'après les sondages au pénétromètre statique).

B - substituer la zone altérée par un remblai de qualité compacte à 95% de l'OPN.

C - reporter les charges sur des puits

4.3.2 - Tassements

Les 3 solutions proposées au § 4.3.1 ont pour but de limiter les tassements. Pour chacune des solutions nous proposons d'adopter comme capacité portante de calcul q (ELU).

A - Fondation sur semelle sur l'horizon résistant détecté par les sondages (vers -2,8 m/TN, -3,4 m/TN suivant les sondages)

q = 4 bar

B - Fondation sur semelle filante encastrée de 1 m dans le remblai de substitution compacté à 95% de l'OPN ou dans les terrains en place résistants.

q = 1,5 bar

C - Puits descendu dans le niveau résistant

q = 4 bar

Nous recommandons, de préférence, la solution B qui offre une facilité d'exécution et une garantie de qualité plus importante.

L'amplitude des tassements primaires absolus pour des semelles filantes encastrées à -1,00 m/TN est estimée à partir de l'essai de compressibilité à l'oedomètre sur l'échantillon prélevé dans le puits T7 à -0,5 m/TN. '•;

Les résultats de cet essai sont :

e G = 1*8 V 0 = 0,82 bar Cc = 0,45

8

Les tassements primaires absolus sont de l'ordre de 10 cm. Les tassements différentiels résultant de la variation de puissance de l'argile (détection d'un horizon résistant avec le pénétromètre statique entre -2,8 m/TN et -3,4 m/TN), sont évalués a 4 cm au moins.

4.4 - Recommandations

* Préalablement à l'élaboration des semelles, nous recommandons le décapage de la terre végétale (généralement 10 à 20 cm).

* Un délai d'ouverture minimal des fouilles est nécessaire afin de ne pas modifier les teneurs en eau des secteurs en travaux. Les argiles peuvent présenter des risques de gonflement.

* L'intégralité du projet doit répondre aux normes parasismiques (PS 69 révisées 82) et paracycloniques (NV 65 révisées 87).

L'application des nouvelles recommandations parasismiques AFPS 90 nous paraît souhaitable.

* Concernant le bâtiment "Secteur végétal" uniquement :

sur l'emprise du projet existe actuellement une ravine.

Nous recommandons :

- la déviation de son cours dans le fossé Est (bord de route)

- sa canalisation par une buse adéquate

- la purge des matériaux de dépôts aux abords de la ravine (argile molle collante grise, argile organique marron, •••) jusqu'à la formation de fondation (argile d'altération). Ces matériaux ont une épaisseur de 1,70 m en T4 (vraisemblablement dans le lit de la ravine).

- leur substitution par un remblai de qualité (Oh ~ 1,8 t/m3, tuf calcaire par exemple), .Compacté à 95% de 1'OPN.

9

En particulier, dans le lit de la ravine (ou lors d'une anomalie ponctuelle), cette substitution peut avoir lieu sur plus de 2 m de profondeur ; l'ancrage des semelles aura alors lieu à la même cote (homogénéité du niveau de fondation), dans le remblai sain compacté mis en place après les opérations de purge. Les zones à substituer devront être contrôlées et suivies par un ingénieur géotechnicien afin d'assurer la cohérence entre les hypothèses de l'étude et les travaux de fondation. Ce suivi permettra d'éviter des tassements différentiels préjudiciables.

- bien raidir la structure pour compenser le tasse-différentiel

NB : Le plan topographique du terrain et les niveaux de calage des bâtiments sont inconnus.

10

5 - CONCLUSION

La présence d'une ravine sur l'un des deux sites d'investigation impose une forte distinction entre les conditions de fondation sur ces terrains.

Pour le secteur IEMVT, les bâtiments envisagés pourront être construits sur fondations superficielles de type semelle, en surface du terrain naturel. Elles seront encastrées de leur épaisseur dans l'argile d'altération marron-ocre bariolée rouge et gris de consistance moyenne. La capacité portante de calcul y est de 2 bar pour des tassements différentiels de l'ordre du centimètre.

Pour le bâtiment "secteur végétal", la construction sur fondations superficielles du projet est possible mais les semelles filantes devront être ancrées à -1 m/TN, dans l'argile d'altération consistante décrite précédemment, ainsi que dans les remblais. La capacité portante de calcul retenue est de 1,5 bar, induisant des tassements différentiels de 1 à 2 cm.

La ravine devra être déviée et busée, tandis que les matériaux de dépôts (argile organique brune, argile grise molle collante, . . . ) devront être purgés jusqu'à la formation de fondation et substitués par un remblai de qualité compacté à 95 % de l'OPN.

Localement (lit de la ravine, anomalie ponctuelle, . . . ) , la puissance des matériaux meubles peut excéder 2 m.

Sur les deux parcelles, la terre végétale (10 à 20 cm) sera décapée avant tous travaux. Nous rappelons que le contexte de la Guadeloupe pour les risques naturels impose la conformité du projet aux normes parasismiques et paracycIoniques.

Compte-tenu de l'hétérogénéité des formations, et de la nécessité de substituer certaines formations, nous recommandons le suivi des opérations de purge et de remblaiement par un ingénieur géotechnicien. Ce suivi permettra de limiter les tassements différentiels.

11

A N N E X E S

A N N E X E 1

Coupes géologiques des puits à la pelle (T1 à T6)

Puits T1

0,00 à -0,20 m/TN : terre végétale argileuse brun foncé -0,20 à -1,40 m/TN : argile marron -ocre, bariolée de rouge

brique et gris, moyennement consistante, pulvérulente

-1,40 à -2,30 m/TN : apparition et densification de blocs d'andésite noirâtre altérée, sous forme de boules et galets dans matrice argi­leuse décrite précédemment

Puits T2 (prélèvement vers -1,50 m / T N )

0,00 à -0,10 m/TN : terre végétale argileuse marron foncé -0,10 à -2,00 m/TN : argile à dominante marron, bariolée de

gris et rouge-brique, moyennement con­sistante, pulvérulente

-2,00 à -2,20 m/TN : apparition de blocs (boules et galets) d'andésite et de petits éléments milli­métriques noirs altérés ("grains")

Puits T3 (prélèvement vers -0,70 m / T N , butée à -2,00 m / T N sur des blocs)

-0,00 à -2,00 m/TN : argile brune peu à moyennement consis­tante, pulvérulente, présence de racines

A partir de -1,80 m/TN : galets et boules d'andésite

Remarque (valable pour les puits Tl à T3)

Le bariolage d'altération des produits volcaniques (rouge-brique, gris) n'est pas constant à l'intérieur de chaque puits ni entre les puits (quasiment inexistant sur T3).

Puits T4 (niveau d'eau -0,40 m / T N ; parois de la fouille ins­table ; prélèvement vers -0,80 m / T N )

0,00 à -0,50 m/TN : argile organique, marron foncé, peu consistante

-0,50 à -1,70 m/TN : argile grise molle, très plastique, col­lante

-1,70 à -2,10 m/TN : argile ocre moyenne à petits éléments millimétriques à centimétriques altérés

puits T5 (niveau d'eau à -1,20 m / T N )

0,00 à -0,20 m/TN : terre végétale argileuse brune -0,20 à -0,70 m/TN : argile grise noirâtre, molle et plastique -0,7 0 à -2,00 m/TN : argile d'altération rouge-brique bariolée

gris et ocre, peu consistante

Puits T6 (venue d'eau permanente à -1,40 m / T N ; butée à -1,70 m / T N )

0,00 à -0,20 m/TN : terre végétale argileuse brune -0,20 à -0,80 m/TN : argile marron molle avec passes plus

noirâtres -0,80 à -1,70 m/TN : argile d'altération ocre bariolée de

rouge-brique et gris peu à moyennement consistante

Puits T7 (prélèvement vers -0,50 m / T N )

0,00 à -0,10 m/TN : terre végétale argileuse brune -0,10 à -0,90 m/TN : argile marron pulvérulente à peu consis­

tante -0,90 à -2,30 m/TN : argile d'altération ocre bariolée de gris

et rouge brique, existence de lentilles d'argile molle noirâtre

Puits T8 (butée sur blocs à - 2 m / T N , en eau de fond de fouille)

0,00 à -1,00 m/TN : argile marron moyenne plastique à racines et petits éléments volcaniques très alté­rés millimétriques.

-1,00 à -2,00 m/TN : argile moyenne ocre bariolée de gris et rouge brique

Puits T9 (fort écoulement d'eau à -1,20 m / T N )

0,00 à -0,20 m/TN : terre végétale argileuse brune à racines -0,20 à -1,10 m/TN : argile marron molle à peu consistante,

plastique à petits éléments volcaniques très altérés, millimétriques

-1,10 à -1,50 m/TN : argile ocre bariolée de gris et rouge-brique, moyenne

Puits T10 (venue d'eau importante à -0,80 m / T N ; prélèvement vers -1,00 m / T N )

0,00 à -0,40 m/TN : argile terreuse noirâtre, molle et plas­tique, avec racines, galets et petits éléments volcaniques millimétriques non désagrégés

-0,40 à -1,10 m/TN : argile ocre peu consistante, avec lentil­les noirâtres et traces de bariolage d'altération de produitsVvolcaniques

-1,10 à -2,60 m/TN : argile rouge brique bariolée de gris et ocre moyennement consistante, plastique.

ANNEXE 2

Graphes des sondages au pénétromètre statique lourd (PS1 à PS6)

BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100

CHANTIER DATE TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVATIONS:

INRA 14/01/91 c one +c he mise

ESSAI N°: Ni v. eau:

Resistance de pointe qc (MPa)

10 20 30 40 50

Frottement total Qst(kN)

60 70

ANNEXE

KN

c

U

1 -

2 -

3 -

4 -

5 -

6 -

7 -

CD -t 8 -CD

E 9-

C CD 1 0 -

i_

3 1 1 -CD

"D C 1 2 -O

M—

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1 4 -

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BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN

CHANTIER DATE TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVATIONS:

INRA 14/01/91 c one +c hemi s e

ESSAI N': Ni v. eau:

Resistance de pointe qc (MPa)

o 10 20 30 40 50

Frottement total Qst(kN)

60 70

ANNEXE

c

u

1 -

2 -

3 -

4 -

5 -

6 -

7 -(/) CD

-î= 8 -CD

E 9-

C CD 1 0 -i_

D 1 1 -CD

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O 1 3 -CL

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80

BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN

o

CHANTIER DATE TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVATIONS:

INRA 14/1/91 c one +chemi s e

ESSAI N': Ni v . e au:

Resistance de pointe qc (MPa)

10 20 30 40 50

Frottement total Qst(kN)

60 70

ANNEXE

C

U

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2 -

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4 -

5 -

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80

BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN

CHANTIER DATE TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVATIONS:

INRA 21/1/91 c one +che mi s e

ESSAI N': Ni v. eau:

0

Resistance de pointe qc (MPa)

c n u

i

2 -

3 —

4 -

5 -

6 -

7 -

8 -

9 -

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11 -

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1 j 1 i 1

0

10 20 30 40 50

Frottement total Qst(kN)

60 70

ANNEXE

80

BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN

CHANTIER DATE TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVATIONS:

INRA 21/1/91 chemi s e +cone

ESSAI N': Ni v. eau:

0

Resistance de pointe qc (MPa)

c u

1 -

2 -

3 -

4 -

5 -

6 -

7 -

8 -

9 -

10-

11 -

12-

13-

14-

15-

16-

17 -

18-

19-

1C\ ¿XJ

1 2 3 4 5 6 7 8 9 1

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J. 1 1 i- L

i i ~ T i r

1 ¡ 1 j > 10 20 30 40 50

Frottement total Qst(kN)

60 70

ANNEXE

80

BRGM-ANTILLES PENETROMETRE STATIQUE GOUDA 100 KN

CHANTIER DATE TYPE POINTE COORDONNEES OBSERVATIONS:

INRA 21/1/91 cone +chemi s e

ESSAI N":6 Ni v. eau:

Resistance de pointe qc (MPa)

c

1 -

2 -

3 -

4 -

5 -

6 -

7 -

8 -

9 -

10 -

11 -

12 -

13-

1 4 -

1 5 -

1 6 -

1 7 -

1 8 -

19 -

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2 3 4 5 6 7 8 9 1 I I I I I I I i

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1 L L L L

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7 T T 1 1

1 ¡ I ¡ 1 10 50 20 30 40

Frottement total Qst(kN)

60 70 80

ANNEXE

A N N E X E 3

Résultats des essais de laboratoire

RESULTATS DES ESSAIS EN LABORATOIRE

REPERE D U S O N D A G E

P R O F O N D E U R DE P R E L E V E M E N T (m)

DESCRIPTION Natura

Couleur

Consistance

Qualificatif

C A R A C T E R I S T I Q U E S P H Y S I Q U E S Teneur en eau naturelle W X

Poids spécifique apparent humide Y

Poids spécifique apparent sec Yd

Poids spécifique des grains Ys

Teneur en eau de saturation W s %

Granulométrie (%< 0 , 0 8 m m )

O / V) ce ( Limite de liquidité LL m u l - g S Limite de plasticité LP

^ tjl Indice de plasticité IP

CLASSIFICATION LPC

CARACTERISTIQUES MECANIQUES Résistance au cisaillement (bars) Cuu

Frottement interne (degrés) 4uu

Résistance à la compression (bars) Rc

COMPRESSIBILITE PERMEABILITE Indice des vides initial e0

Pression de consolidation (bars) O 0

Coefficient de compression Ce

Perméabilité pour e0 (cm/s) K

VITESSE DE CONSOLIDATION (çm«/s) Cv

T 2

1 .50 argile

d'altération marron,gris cendre

hde,moy-dur avec traces

49,28

1,66

1,11

76

76

58

18

..

1,498

n ,R?

0,107

T 3

n . 7 D

argile marron foncé

hde,moy-dur pulvérulente rnmparhp

50,60

1,56

1,03

T 4

n.an

arqile grise

molle collante,

81,60

1,41

0,78

T 7

nr RD

arcrile marron

hde,moy-dur pulvérulente svpf r a m noo

50,40

1,55

1,03

90

88

73

15

1,787

0 8°

0.45

T' ]O"

I nn

arcrile marron foncé

hde,moy-dur avec des élé-

53,19

1,44

0,94

76

97

58

39

.

Service géologique des Antilles

Etude INRA-Duclos-Petit-Bourg

Date le 05 mars 1991

• s . " : : :"'-«

B. R. G. M. /Ice géologique des Antilles

ESSAI DE COMPRESSIBILITE PERMÉABILITÉ

Etude \NftP, . tvcUo Pe&lr. ftou^i Date¿S.7-*\^

Sondage T 2

Profondeur _ /1 ,£"**. / 7U

Nature

R E S U L T A T S

Indice des vides initial : e 0 = y\.U^8

Pression de consolidation : O o (bars) = €>l%^

Indice de compression : C c = o . / I O ^

Perméabilité pour e© : K (cm/s) =

0.05

ACÁ •• 'T -W

À /iC . . A${*

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Il 1

0.1

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0.2 0.3

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II II II II II II II II II II II II II II II II tïï

II II II II II 11 II II tïï tjïï tïï

1 11

0.4 0.5

llllllll 1

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II 1

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Coeff icient d e 0.6 0.7 0.8 0.9 1

ilH tjjïï tljïï tjjïï IK IB m m tïïïï tjïïj

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perméabiliti 2

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X, * .

K 0 en cm/second 3 4 5

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llllllll

e 6 1 9 1

II

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a E 3 O

> \ m a

0.05 0.1 0.2 03 04 0 5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Pression normale en k g / c m 2

B. R. G. M . rvlce géologique des Antilles

ESSAI DE COMPRESSIBILITÉ PERMÉABILITÉ

Etude* X * e * 3uc \^ .?* l \V_Wj D a t e oÉ. .3 -S4

Sondage T ^ •

Profondeur- o > S" o C*^ I T r1"

Nature

RESULTATS

Indice des vides initial : e0 = ^ . ^ S " ) -

Pression de consolidation : Oo (bars) = @ t%7^-

Indice de compression : Ce = 6\l\{^

Perméabilité pour e0 : K (cm/s) =

ODS

A%°

À ùf\* -

AkQ-m. /y ~ m

A7A> •

,

mil

:ff

lllllll

III

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III

0.1 0.2 0.3

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0.4

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1

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IIIIIHIIHI

0!

II

II!

Il III

Coefficient d e 0.6 0.7 0.8 0.9 1

ill

llllll Mil

perméabilité K 0 en cm/seconde 2 3 4 5 6

IIIIIIIIHIW

H fflfflW -

" v > > u MinJil

fflttül llllllll llllll

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1

III

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0 05 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.) 0 ! 0.9 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Pression normale en kg/cm 2