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:,TM tof* — R'13.1! («4 Pages) (ciiltiiK'S — ECITIOÏV WlATIiV' — 16Mimes f"4i Pages) Admiriislrateur •Déiégaé -Gérant O. RANDOLET Samciii 29 Soplemlire 1917 1iiMmw"'iiTinrii^iw«MMjjg^a^Mj^jCTaK»em8ag^ /IflBïlnlsjrstion, ImpressSsns elAnnanses, TÊL. 10.47 35, Ruo Fontenclle, 35 AdresseTélêgraphiqus : EAHDOLST Eavrs Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN SécrétaireGeneral: TE. VALLÉS Rédactlan, 35, rue Fonlenells - Té!. 7,60 ANNONCES AU HAVRE. Ecrf.auduJournal, 112, bouDdeStrasoourg, L'ACIENGE HAYAS, 8,placede la Bourse, est seulechargéedorecevoir lesAnnonces pour leJournal. Lb PETITHAVREestdésignépour les AnnoncesJudicialrese! légeles A PARIS . ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Region ABONNENÏENTS Tr.ois Mors La Havre, la Seine-Inférieura, FEure.f L-r l'Oiso la Somme ( 1' Autros Départemsnts ) ® » Union Postale las » Six Mais as Fr. as Fr. :r» Fr. j 45 U-vAn ss Fr. rf* Ons'abor.neBgalement, SANSFftMS, danstousles Bureaux do Postsda Fr aneo InSütrictie-Hongrie KLLLOYD GEORGE EHFËHCE La Chambre des députés d'Aulriche-Hon- pric s'est rouverte ea présence d un cabi¬ net de Seidler reconslitué, — en présence dc M. de Seidler, cbef d un cabinet «déüni-, tif.s Et ses déclarations.en ce qui coneerne la politique extérieure ont éte celles-ci : <<Labase de notre politique reste la fldélité a nos alliances. A ceux qui pensent servir i'idée dela paix en émettant des doulcssur la fermeló des alliances des puissances cen¬ trales, qu'il me soil permis de dire qu'ils r.e font ainsi que réveiller, chez nos cnnc- mis, l'espoir, a moitié éteint, d'uno possi- biliicde rupture avec nos ailiés et proion- ger la durée de la guerre ». Nous n'avons jamais élé les dupes de parcils espoirs ; nous avons toujours pensé que, malgró ia prévision certaine de ses futures décorvvenucs,la monarchie anstro- siongroisc se trouvait indissolublement liée au sort des Ilohenzollern. Et nous retenons seulement, des paroles de M. de Seidler, ceite assurance que 1'empereur Ciiarles.qui du reste nc peut faire aulrernerit, est tout a fait résoiu ft demeurer le (ldèle second,— dc moins en nioins brillant, et de plus en plus éclipsé, — tie 1'empereur Guillaume. D'ailteurs M. de Seidler déclare-t-il que l'Etat aulrichion est « vainqueur aux yeux du morideenlier que l Aulriche-IIongrie n'a fait qu'une guerre défensive — contre la Ssrbie, sans doutc ? — et que, pour consolider lesrésuitats de sa victoire,tdle est « prête a une paix honorable et durable, apporiant des garanties contre le retour de . ia guerre ». II s'agit sans doute de garanties du même genre que celles que réclame l'Aiiemagiie. Si M. de Seidler osesouhaiter cn ou¬ tre « qu'a l'avenir les relations des peuplcs soient réglécs, non par la force des armes, xnais par les principes du droit »,il se garde feien de rcconnaitrc aux peuples opprimés le droit de disposer d'eux-mêmes. Mais aussi, comment pourrait-il y con- sentir sans danger pour l'cmpire de son mnilre qui est bien i'agglornération la plus composite, la plus héléroclite qui se puisse imaginer V Et quel dommage, en vérité.qaeles beaux sentiments de M. de Seidler, en ce qui coneerne le respect du droit, n'aient point ïnspiré I'Autriche-Ilongrie au mois de juil- let 1914 !... Aux verbiages liümanitaires el aux men- songes liistoriques aecumulés depuis quel¬ ques jours par les Empires du centre, les Ailiés u'ont qu'ü opposer leurs buts de guerre maintes fois formulés, et que M Asquilh vient précisément d'exprimer avec tantde clarté ct tant de force, dans ie dis¬ cours qu'il a prononcé a Leeds, mercredi dernier. Th. Vallée. LE PARLEMENT Impressionsde Séance (DBROÏBECOKSESPONDAHT PAKTICÜL1BS) Paris,28seplembre. Parrai les documents distribués aojoar- d'hui a la Chambre, nous remarquons una intéretsante proposition tendant a relever ie tanx aes pensions des préposés de Binscrip- tioii maritiine^des syndics des gens de mrr et des gardes maritimes. Cette preposition fait observer qre les lacx, qui ont eté fixés par la ioi dn 8 aeüt 5883,n'ont jamais êié révisés depuis cetto époque et ne sont plus actueltemeat en rap¬ port avec ies nécessites de la vie et les ser¬ vices rendns par ces agents d'exécution de l'icscription maritime. Au débat de la séance, M. Deschanel fait connaitre qu'il a repa tic M.LéonPerrier nne demartde d'iutcrpejiat oa snr ie problème du cbarcon et les concessions minières. La date de li discussion sera fixée ultérieure- meat. Oa a-bordeles interpellations sur le ravi- taillement. M.V.ctor Boret développe celle qu'il a dé- posée a ce sujet. M. Vicior Boret examine la situation et assure qu'elle n'est pas favorable. Les deux tiers des terres embiavées d'habitude n'ont pu l'ètre. La récoite en grams s'annonca comme dépiorable, aussi bien an point de vue de la qnantité que de la qualité. Nous ne reco!terons guère que trente miliious et demi de quintans, alors qu'en teraps ordi¬ naire nous en récoitons qnatre-vingt-dis millions. M.Boretestime qu'an dss remèies con- siste a rendtc au enttivateur la conliance qni tui e3t nécessaire et a tui imposer nne politique de réaiisation exempte de tracasse- ries. It lui faut de Ia main-d'ceavre, il lai faat du cliarbon et non des requisitions bra- tales. L'oraleur, pessimiste au plus haut degré, passé ea revue les diff rentes céreales : sei- gle, maïs, sarrazin, avoine. et indiqne qae toutes les récoltes sont dtficitaires. M. Victor Boret ne croit pas que l'cn trouve dans 1'importatiOD le moyen de parer an danger. II attaque le pain actuel, qui est mauvais, et préconise ia formule suivante : « Moinsde paia, mais da pain meilleur. » M, Victor Boret cnnclnt en estimant qae toutes les mesures seront acceptées par ie pays si olie sont nécessaires et appliquées avec fermeté. M. Manrice Rontin critique le3 conditions d'appiicatiODdes décrets relatifs è la taxa¬ tion des céréate* et do pain et 4 l'orgauisa- tion dn controle de la meunerie. Ses attaques atnènent les explications et les justificationsde M.Violette,qaiassureqne les décrets ont atteint ie but qu'il se prooo- sait. M. Abel Lefèvre entre dans de nombraux dévetoppements. It demaude au gouverne¬ ment de faire pour l'augmenta.ion de la production agricole ce qui a été faiipour les m unitions.It s'élève conire lés restrictions qni liu ssmblent inntiieset dargereoses.La suite o a discussionest renvoyé-?è demain pour I' *réponses de M.Fernaüd Davb», ministre r i'agricultnre, et d« M. Maunce Long, mi- »..stfedargYitaiiieaisat, Vu-Husuy. Le bureau de Ia presse est autorisé ü dé- meniir le bruit que Ie premier minisire serail parii de Londses pour Walton-Heath, dans la nuit de fundi, lorsque ie raid d'a- vions alleraands a été sign sié. Le premier mi 'istre a quitté Londres dans la nuit de Iuadi, par Ia gire deGiiaring Gross, pour se reudre en France. M. Lloyd George était accomnagné dans son voyage en France par sir Williim Ro¬ bertson, chef de l'dtat-major géaörai de i'araéo britanniqiis. II a eu m <rdiune enirevae avec M. Pain- Icvé et ensuite rendit visite a sir Doug'as II tig, an grand quarlier géaéral britan- niquo. Mf FRANKLIN-BOUILLON MINISTRE D'ETAT Le Journal officiel a publié bier la nomina¬ tion, annoucée lors de la formation du ca¬ binet — comme miuistre d'Etat — de M. Franklin-Bouillon, revenu d'Amêrique après avoir britlamment accompli la mission qui Ini avait été confiée. M. Franklin-Bouillon sera pins partienliè- remeut chargé des missions goavernemen- tales k i'étrafiger. LECOKGRÈS BISMMR1S de la Zone des Armées Le einquiême congres des maires de ia zone des armées s'est ouvert je-di.a Paris, sous la préódeuce de M. Levy-Alphandery, maire d9 Chaumont. Les questions du ravitaiilement ont fait i'objet, a la séance da maiia, d'on échange de vues ; les maires ont mis on common les expériences faites dans chaqne mnnicipalité quant au charbon, lait.beurre, oeufset pooi» mes do terre. Une adresse d'admiratiou a étéenvoyéean débat de la session aux populations coura- genses de la zoae des armées par les maires de Chaumont, Le Havre, Amiens, Lure, Lu- néviile, Clermont, Nancy, Calais, Belfort, Rouen, Di-ppe, Eperftay, Bar-le-Dnc,Epinat, L-.ngres,Grey et Troyes qui ass staient au congrès. Des voenx furent ensuiteradcplés : f»Tendant4l'ouverturede Ia etiasse daas Ia zonedes armées; 2»Concernanttesheuresd'accèsdans les res¬ taurantscl les cafés; 3°Demandant qu'une démarche soit faile aa ministèredes financesenvuede lev r l'inierdic- liondecirculationdel'atcootinduslrif1; 4»Quela ristcurnesur la ventedes larinessoit misea la chargedes minotierset non a cele des bouliogers; 6°Queiesmunicipaliiêsne soientpasfrappées dei'impótdesbênéficesdeguerre. Le congrès des maires de la zone des ar¬ mées a continué hier ses travaux. Ii a de nouveau émis le voet que le mi¬ uistre de la guerre invite ies généranx com- mc.ndaDtsd'armée ou d8rég on è procurer aux municipaliiês une main-d'oeuvre suffi- sants pour qu'elles paissent assurer le ravi¬ taiilement de la population,et en particulier pour qu'elles puissent faire rentrer le bon dont elies se sont rendaes acqaereurs cn vue de l'hiver et constituer des stocks. II a émis le veet que la chanssure et les vêtements nationaux soient misè ia dispo¬ sition des muuicipalités pour leurs ce ivres da bienfaisance, et plus spécialemeot pour leurs vestiaires, anx prix du marchand et avec droit de priorité. II a émis un voea en faveur da mainüen de i'hsure actueiie, pour plnsieurs raisons, et notamment dans un bat d'écouomies ma- nicipales. Enfin il a, en ce qni concerne les loyers, émis le voeï que des rnesares soient prises pour amó iorer la situation des petiis loca- taires et celle des habitants qui ont été obli- gès, a la suite des bombardements, d'aban- donner les locaux qu'ils óccnpaient. Puis la séance a été levée. Le sixième congrès se réunira le 28 uo- vembre. a®». L'Rllenistjue etloBeigipe UN DÉMENTI ALLEMAND II n'y aurait eu aucune note verbale sur la Bèlgique Un (éiégramme da Berlin arrivé a Bale dé- ciare qu'il n'y a en accune note verbale de l'AHemagnepu sujet des conditions de paix relatives a la Be'giqtie. Ceite même nouvelle nous parvient de Rome, ce qui tend è confirmer son exac.itu- de. Ceprndaat, eile demeure imprécise en es sens que l'on ignore si ie gouvernement allemana déclare qu'il n'a fait faire au pape aocune communication relative è la B»lgi- que, on bien s'i! veut dire qu':-ucnne coeü- rnnaication de ce genre n'a eté faite sous Ia forme d'ane « note verbale. » Si le gouvernement allemand n'a pas fait ajonter, è la note par laquelie il répoa- dit au pape, des explications relatives a Ia Bslgiqne, oa se d ims.ndecomment ceriains journaux allemands ont pa annoneer avec tant d'assurance ces explicasions suppló- mentaires. Par contre, ou comprendrait as- stz facilement qae le gouvernement impé- rial, dé?a par i'accaeil qui a été fait è sa ma¬ noeuvre, et craignant qu'elie ne provoque miin tenant des noiémiqnes gênantes en Al- lemagna, désirat en eflicer la trace par un démenii officiqj. Lo chancellor va-t-il préciser? Le chancelisr a dü parler bier au Reichs¬ tag. Lo Bsrlfner Tageblatt l'aunocyau, da moins. Le bruit a couru quo Ie discours que l'on atseadait de la part de M.Micb^ëis devait apporter nne nouvelle suggestion au sujet du sort futurde la Balgique Ou parlait d'un échange de la Biigique centre les colonies allemande» en Afriquo ; on affirmait aussi que M. Mihaëis so refuserait toujours è signer nn abandon sans conditions da terri- töire occupé. AttefldolMi.1» COMMUNIQUÉS OFFICÏELS 3L,±-dLS' joyj-rtvkih: FRANCE 28 septembre, 14 heures. Nuit agitée sur la plus grande partie du front . Les Allemanch ont terité line série de coups de main sur lo front de l'Aisne, dans la région do Panthéon, au Sud de Ruyère, dans fa region au Sud d' Ailles et sur nos tranchées au Noro- Est de Courcy. Tons ont été repoussés par nos feux. En Argonne, au Four de Paris, puis au Nord Ouest de Taliwe ot k I Ouest de la ferme Navarin, l'ennemi a lanoé sur nos positions trois attaques succes-ives, mais nos tirsd'ar- tillerie et d'infanterie l'ont empêohé d'aborder nos lignes et lui ont fait subir de tourdes pertes. Vivss actions d'arlillerle s r la rive droits de la Msuse, en particulier a la cots 344. AVIATION Malgrê cles conditions almosphériques défa- vorato.es, nos escadrilles de bombardement ent, au ccurs do la nuit, copieusemcnt nrrosé de projectiles ies terrains ü'aviation de War- vüle et dn Mars-la-Tour, la gare de Brieulles, Fléville, Romagne-sous- les-Cötes, les canton- nements de Peuvillers et de Sivry-sur-Meuse. Tous les objectifs ont été aiteints. 23 heures. Rien a signaler en dehors d'une assez grande aciivilé de l'artillerie sur la rive droite de la Msuse, dans la région de Beaumont, GRANDE-BRETAQNE 28 septembre , 14 heures. Una nouvelle contro-attaquo ennemie sur nos positions de Zonnebeko a été brisée hier soir Denim leun L'eiitente frauco-britannique Tsris,28septembre. M.Painlevé, accompagné du général Focb, s'est rencontré, roatdi matin, è Bouloitia- sur-Mer, avec H. L'oyd George qu'accompa- gnait !e général Robertson, chef d'état- roajor general. L'oiitrevuo.uui porta sur la situation mili¬ taire, a fait ressorlir i'entente parfaite des dsnx gouvernements. {llnvas) L' Affaire Turmel Paris,28septembre. MfiJacques Bonzona remis au président du Tribunal da la Seine nee letlre de M. Termet, qui demand: da conimeure un huissier d'oiTuepour signifier a M. Gi'bert, jiige d'instrucion, réqaisitioo d'avoir a join- dre la plaints Turtnel contra Cousin è l'ins- truction contre Tunnel. (M.Cousinest I'huissierdela Chimbredesdé¬ putés quia dócouvertles 53.003francs ea bil¬ lets suisses.Onsail que M.Turmel prétend que 2.000francsontdisparu}. Pour les veuyes de guerre Les venves de müitaires tués it l'ennemi doivent, oa le sa't, op er entre le régime de la pension et la régime das allocations s'il est plus avantagcux pour ebes. Commoles lois du 31 mars et 4 aoüt 1917ont.reievé ces allocations, les veuves öe suldals peuient préférer ce dernier système jusqu'au rè;tle- ment définitit de la pension. Une circulaire va être eavoyée dans ce sens k toutes les administrations, reconnaissant aux veuves induiies en erreur par d'anciens ealculs le droit de revenir sur leur decision ct d.' optri¬ denouveau dans le sensqui leur est leplus fa¬ vorable. LaRssorisiituiion dssRegions eavafiiss Un décrel de M.Claveilie vient d'instiluer au ministère des travaux publics et des transports un comité spécial chargé d'étu- dier les mesures générales concernant la recoastitution dss moyens d'habitation ct la reconstituiion des imme-ub.es dans les ré- gions envuhies ou atteintes i>ar les faits de guerre. Sont nommés pour en faire partie MM. Theodore Tissier, Arthur Fontsine, conseil- lers .d'Etat ; da Boyeson,contrólenr général; Patilion, intendant ; Fingéoieur en ch' f Mer- Cier ; le l'euteaant-coloael Toutsin ; Pébs- si?r. inspecteur géaéral aa BUüistèffi ds l'agricaitare, etc, par nos feux d'artillerie, d'infanterie ef de mi¬ trailleuses. Nous avoas enlevé au Sud dsTower- Hamleth et du bois du Polyfone des points a'appui isolós das groupas ennamis tenaient encore a proximité de cos nouvelles positions. Un coup de main effectué avec succes la nui dermère au Sud Ouest de Cherisy, nous a per¬ mis de tue ou de capturar un certain nombre d'Allemands sans subir nous-rnêmes aucune pene. Grande activitó de l'artillerie ennemie au cours de la nuit au Sud de Lens. Activitó des deux artilleries sur le front do bataille. RUSSIE BIBtFiaHliHI Pclrogr&d, 28septembre. Sur le front du Cat/case, nous avons fait pri- soaniers deséolaireurs tures a trente cinq vers- tes k l'Ouest de M-iri. Une mine ou un sous-marin a coulè le 28 sept mbre notre canonnière « Okhotink », prés dol a cóto Sud de l'lle Cise! . AVIATION. — Nous avons bombardè les posi¬ tions turques k l'Ouest de Kalguig et Komokh. La Réponsatitricliieiine est muettesur la Belgiqua Rome,28septembre. Lo courrier diplomatique qui a apporté Ia répous9 autr.chienne pub iée ce sou' par YOsservatcreRomano,necontenait, pas plus que les courrieis précéileais, de prétendue communication complementaire allemande relative a la Brigique. Cede communication peut done être cousidérée comme inmxis- tante. DANS LES BALKANS FRANCE Ssloniqno. 27 soptombre. Aotiviió de l'artillerie iniermittente dans la région du Vardir et a l'Ouest de Monastic. Au cours d'une rencontre de patrouilles dans la vallés ae la Struma, les troupes brilanni- ques ont fait quelques prisonniers. LESPANGEBitlAN ISTES et le Daitgei* économique G'est l'organe official lui-möme de « la plus grande Allemagoe », les AUdeutsche Blatter, qui appelle l'attention sur ia grave crisa qui menace. Soos ce tiire : la Paix et l'avenir economque, cette revue dresse un biian qui n'est pas rassurant pour le travail allemand'. On y lit qu'avant, la guerre l'empire alle¬ mand importait pour 11 milliards da marks de rnarchandises,d.-ni 3 milliards de d<n- rve3aliment,aires et 6 milliards de maiières premières L'anteur examina ce qu'il ad- viondra de ces deux categories d'importa- tioas. Duf It (lola guerre, Iaproductiondosdrnrées alirnfntairesa conridératilemcni diminuédaaslo moudc.L'ABgletcrrea acbrtéla récoiteausira- liecno. L'Argentir.e, les Elats-Uoiset le Ontda édiclent des iBterdiclions d'exportilion.L'aaar- chio qui mensco ia Russie ne permetpss de LaRequisition delaFlottemarcliande aux EiaiH-8.' WasbiDgton, 28septembre. Le Comitédela navigation annonce que la réquisition de tons les na*ires marchtnds américams ao-dessus de 2,500 tonnes aura lieu ie 15 octobre. Le tonnage ararricain sctuellement dispo- nibie est d'environ deux millions de toniies. CHINE ET AUTRICHE Amsterdam, 28 septembre. Ls ministro de China a quitté Vienae avec le personnel de la tégation. 11se rer,d au Danemark. l'excédent? L'Albmagneöoi'- Hese fierabxtral-v tésdecommerce? Malsceux-cip<*uvent toujours êire' tournés. L'Allemagneest menacèede ta faim,taudisquosos rivaux accao^reronttoules les denréos. Une sous-alimentationprolcngée briseraitles forces du peopleet dechique indi¬ vidu. Aussifaudra-til trouverd'autresmoyens pour parer a la Lminede l'avenir. Plus caractéristiqnes et plus nouvelles sout les considerations émises au sujet des matières premières. L'Allemagoe importait avant la guerre anntteriemenï poar 024 mil¬ lions de markt de coton, 575 millions de cuirs et peaux ; 527millions da lain» : 395 millions de produits chimiqnes ; 355 noit- iiotts ds bois (provanant d • R<tss<e et d • Fin- lande) ; 320millions de c tivre (Etats-Unis); 223milIons de soie brute (Itarie et France) ; 213miliious de fer (F"ance, E psgne, Snéde, Bresil et Caocase); 184 millions de caout¬ chouc et gatta-percha (Brésil, Congo et Bo- livi ) ; 136 millions de tabsc brut(Améri- qne) ; 120millions de lin et chanvre (U'-de, Russie, Italië) ; 107 millions d'étaia (Straits Settlements et Australië) ; 105 millions da semaiiles de lin (Argentine et R tssie) ; etc. Les réserves de coton sont apeu prés épssi- sées en AUsmague; les saccédanés rovien- nent trop cher. LesEt us-Uais sont en train de monopoliser le coion pour favoriser lettrs industries, et le Japo i s'empare de celui d ;s lades. Les perspee ivesqu'a l'Ailemagne d'acquérir de la laiue, des cuirs et peaux ne som guère meiiieures. En fait, les matièrespremièresdont disposalt l'Allemsgnesant presquecomp'.ètement épuisées. Lesmagasinssontvises; ('industrie se suffïtau moyendesuccéSanésde peude vateur. Si Is paixse fiisaitaujourd'bui, les sotdstsque l'onrenverradChezeux seraient forces de dro¬ mer,car les f'.bnquev manquant toial.ment do luatièrespremières,serontdansi'imposslbilitéde travaifer. Leschargesfmancièresanaaellescausóes par laguerreseraient ac uellemontdc 3,370millions de markspour le servicede la doite, 3 milliards pourlos pensionsauxvictimssde la guerro et un milliardet demipouria reconsiitulionduma¬ térie!de guerre. D'oüun surplus de 9 milliards a sjouteraux!0,3C0 millionsdesbudgetsdutemps de paix.Gr,les m sures radlcalesque l'on a pré- coniséesno rapporteraien! que 4milliardset da- mi. Personaexievoit oü l'on pourraittrouverle reste. Comment, demmde l'orgaaa de la Ligue pangerrnani te, l'Ailemagne peut-elie se ti- rer d'affaire? En obtenaat des indemnités en denrées alimeataires et en matières pre¬ mières. Si elle n'y parvient pis, elle ne sera pas en mesure da souteair la concurrence de i'étrangar, ni de nourrir si population et encore raoius de pay.-r l'intérêt de ses det- tes ct de ses charges-cl-)guerre. « Quereste- rait-il ? La banqueroute de l'Etat. » LaReprise doTravail dans i'Aviation Le travail a r,orma!ement repris hier ma- tin dans toutes les nsiues d'aviation. Un nouveau barême de salaires sera remis au- jonrd'hni au ministre de i'armement qui l'étudiara le plus rapidement possible. Le ministre a déciaré aux fléiégnés des organi¬ sations syndicales one les tarits qui lui se¬ ront soumis Gront i'objet de son attention et qu'il entend voir sa décisioa respectéa par le personnel comme par les usines. Lss Syndicats oavriers se sont montré3 aoimés fl'an grand désir d'apperter sans dé- laiunesoiatioaaa wuüit. L'OFFENSIVE ItRITANNIOUK LesCombatsal'EstcTYpres Le correspondant de Paris MUlisur le troot britannique, rendant ciinpte des com¬ bats qui viaanent d? se déronler dans le secieur d Yores, dit que rarement la lutte fat plus aclurnée. Extrayous de son récit ces passages qui fixent de fagon s iisissante des oins de l'ef t'royable batai'le : Un feu tFcnfer « Je remarquai sur ia route d'Yprss k Ma- nin, clones è un arbre déchiqoete, une paa- Cirte av c catto inscriutioa : Hellfire cornir, c'est- ',-riire: coin du feu d'enfer. Tout coa- couraitè demontrer cotnbien cette inscrip¬ tion était vrriiiqne. a Antour de nous, le^ lignes de Decanville, soupias c mme des anguillss, couraient vers la ligne de tea, apportant sans relachs 1ö3 approvision nements pour les bittrrios. L'en¬ nemi eherchiiti iatons cabe marclie ds l'a- sine de gitarre vers i'avant. « Uarrivait qu'nn obus beche (ombat sur l'uu de ces trains oa sur un dépot de muni¬ tions. Maisè C"ise de Ia mnltiplicité et de la dispersion même de notre concentration, le mal n'étsii jsui ris considerable et la ma¬ chine continuait a marcher a haute pres- sion. « Nous parvinmes ea an point oü le cue- min de fer devait s'ariëter, c'est-i-dire aux p èci3 d'ariiiieriö elie3-reêmes, soit è une dis'ance trés rapprochée de l'ennemi. J'ai toujours été fra ,pé, ea elfat, ds l'audace avec laqneile nos ailiés poos-ent (ears con¬ centration? en avant, puis nous ffnnes dans le no mans's land de 1'artiltërie, c'est-a-dire dans ia zone au deisus do laquelie les obus d<»sdeux adversaires se cherchent et seren- contreni. Visions d'épouvante « C'est li qu'apparaissent les pins horri¬ bles spectacles de la guerre dans un terrain bouk versé, queries obus, depnis des se- mair.es et des mois, triturent comme nn bouianger fait de la farioe. C'est 14 que le soidat, celui qui va en première ligne et ce¬ lui qui ea rsvient, celui qui porte snr ses épanle, na camarade on un eunemi blessé, celui qui convo o l?s muiets porteurs d'eau oa de munii ons, et tant d'autras, unis dans le mèm8 danger, concourent a la même la¬ che. « Uu petit lisntenant australien, sontenu par un tie ses hommes, revenail da Z >nne- bek.0, atteint de folio, et frappait «la ses poings des adversaiivs invisibles. Un peu plus loin, qpatre d s nótres, éiandus. san- glants sur une.plate-forme roulante, éiaiont poussés vers Barrière par ua Anglais et par un Allemand pnsonnier, et, vo:la qua le la- gubre corlège doit s'arrêter, la plate-forme sanglanle ue peat plus passer,car une autre qui la prócédait de quelques secondes a re- Ca un obus et la vote, ene mbrée de chairs ef.d'éclats, est obstruée. Dorr.ère nous, de- vant nous, deux.rideaux da fea.vil semble au'on vous étire de lous les cótés 4 la fois. Une marrnite tombe k 15 metres et vous coiivte de terre. Vous ecfLz le dos d'ins- tinct, ei vous pa.sez. Panorama de Ia batallle « Nous étions au prix ds mille dangers parvenus sur la crête de Westhoek. Devant nous, dans la fumée des explosions, le pa¬ norama de Ia bataiHe en cours nous astpa- r.rit dans fa trasique beauté. A notre d oUe, snr une crê:e d'aliituda pir3üie k ceile de Wesshoek oü nous sommes, des vestiges d'arbres dissérainés se p-ofiient sur le ciei comme des potences : o'e-.t le bois du Po¬ lygene. Le sol y a été k co point retouraé depnis 15jours qu'nn de nos aviateurs qui l'avait survolé précédemment a mi3 un bon quart d'heore avant de Ie reconnaitre. A l'extrernité Nord de l'éperon du Poiygone una excrois;ance de terre jaune, sans an- cane vegetation : c'est ia bulto qui servait LaNavette das Troupes Incites a'yn ton!al'astre II résulte d'une é'.uJe sur les ffiec'ïfs de Barmésallemtode depuis Ie débnt cos hos- tihtés que catie arraóe a subi au cours de la guerre nne augmentation formidable. Les AHemand? entrèrent en campagne avec 123divisions, soit 1 512bataillons, (an- dis qn'è Fhutre »c ucrileils ont en ligne 239 divisions, soit 2,334bataillons. L'armée abe- man-le a done augorenté de 116 divisions, soil 822bataillons, Cotte même é'.nde dunne des prêcisions intéressaiues sur l'emploi ifueles Allemands ont fait de ces etïecGU pour leurs diverses ott.'nsives de la campagne. Ces precisions ecufi ment les fréquents tran -ports de for¬ ces qu'ils oat cffectués d'ao front a I'auf"e. C'est ainsi qu'en acüt 1914, alors qu'ils avaient dé-cidfi da porter leur elï >rt princi¬ pal contre Ia France, ils engageren? sur le front occidental 1,190baUiilons, tandis qu'ils n'ea metlaiac.t ea iigno que 322 contre ia Russia. Pendant la balaiüe de l'Yser, novcmbre 1914, 'ils engagèrent contra neus 1,293 ba- tai iors fi 399cotUre hs Russts. Ea 1915,lorsqu'ils décidèrent da marcher a fond contre les Busses, ils porièrent leurs effeciifs snr le front oriental 4 1,120 batail¬ lons, tandis que 780 bataillons seulement éiaiect iaissés sur le front occidental. E» 4910,pendant l'attaque snr Verdun, 1,376bïtailionsopèrent contre nous, pen¬ dant que les contingents dn front russe étaient réduits 4 73t bitaillons. An Re décembie 1916,les Allemands mi- rer.t en ligne contre les Rosso-Ronmains 1,312bataillons. t&ndis qu'ils n'en iai::aient ch- z noas que 899. Eo jnillet 1917,pour résister aux olïensi ves freuco-anglaises, ils engagent sur no're tront 1,456bataillons et n'en iaiasentqns 860 sur ip front rnsse. Enfin, en septembre 1917,pour résister 4 ia comre-offensiverosse, ils dtminuent sur notre front le nombre de leurs b itaillons, — ce chiffie tombe a 1,360,— tandis que les efltctifs du front Oriental sont poriés k 938 bataillons. li est facile de se rendre compte de l'asnre que ces transports a dó imposer au* Irou- k»s qni ea éUieat i'ébjet» de cibla avant la guerre aux régiments' d'ar- tiherie beiges venant '4 faire leurs tirs. Quelque huit cent metres au dein de l'épe¬ ron du Polygene appiiv.it la ligne sombre d«s hauteurs de Gheluvet-Bccsiare 4 Pas- chondaele, c'est de la que I'enncmi retran- ché dirig-fson tir sur nous. C'est aussi soa dernier rempjrt. Devaat ZonneLekc « Or, nons sommes au pied do Zoanerrcx®, cü nons sommes entres ce maiia. ü*> st i'ag¬ glornération de ruines blanches posoe aa centre du paysige, au pied des crètes de Becêlaere. Les obus en dispersent ies dor¬ mers vestiges, on s'y bat sous nos yeux dans une to irmentede fer, de gazet de feu, et vcici Paschendaele. Le gros village n'est a guère plus de trois kilometres dc nous 4 vol a'oheau. «Sur noire gauche,j'apercois disfioc?eraent les ruines iraposantss do l'óglisodo couljnr rose au milieu des bois Nonsjetons sur la village des yarsx de convoitise. A t fond d'urs abri oü !e thernaometre marqaait 45 dsgrés, nons avons serré la main du general qui a pris Zmneb ke. I! n'élait véto quo do son pauia'oa et de s ( chemise. II parut un oen sarpris qu'nn journaliste tranpiis vintjus- que iü lui faire virile. Uae réplique des nos alilés au communiqué allemana Le War Officea ccmmuniqué hier ia note suivante : k D>ns lo communiqué allemand d'au- joürd'hai, le géuéral Ludendorfl'aflirme que les troupes britaaniques ont gagnó hier un territoirs moindre qae celui qu'elles avaieot Conqois le 20 do ce mois. Rien n'est plus exact, üansehacuno de ces deux attaques, nos troupes ont atteint tous leurs objectifs, mai3 C8uxqui. leur étaient proposes bier étaient, ea cil-t, moias considerables quo cmxqu'on leur avait assigués le 20 sep¬ tembre. « Dans Ie dfssein sans doute de diminner notre suscès, Ie général Ludendorff sigoa!8 des combats prés de Zonnebeke et deGhelu- velt ; i! s garde bi,m d'avouer que les Alle¬ mands ont psrdu Zonnebeke. tandis qu'ü souiigne au'iis ont conserve Gheluveft qui n'était point dans nos intentions da conaué- rir. » Vers la viclo!reydélliulive Le génóra! Mutrice, hairt-me.jt quaiifiA par sesFoflctionsde directeur' des operations miiitaires au Wfr OlHëe poor «poiécier les rosultats dal'olf nrive britannique, pdrta co jugtment sur les derniers combats : * La tactiqne allemande a consis'6 4 em¬ ployer pea de défenseurs sar le tront et k c mpter sur sss coupoles bélonnées aicsi que sor ses réserves pour cóatrc-atlaqaer en ortlre serré. II en est réailté quo depnis la première bat'aiilod'Ypres sl n'y eut jamais de Cicnage d'Ailemands comparable 4 celui du 20 septembre ; c'est littéralement par doozaiaes que les enntre-atiaques allemsu- des ont été balayées avant d'avoir pu atteiu- dre nos traachéas. I! faut considé er ce combat cornms formant una grande bairiile unique depuis le 30 juilict et tenir compte de Busure et da déchst des réserves ulle- mandes qui constituent un important élé¬ ment peur l'avenir. « Uae fois que noas serons mriïtres da plateiu, noas dirons (jue nous avons rera- porté une vicioiro dvfinirive. Au dc!4 du plateau, d'oü les canons k longue portée domineraient le littoral, il n'y a qae la plaice. « Cesac'nns ont cmsé aux troupes alle- mandes des dscliets qui, 4 notre point de vue, sont tont 4 f il satisfaisants. Le fait est que d ïas cette bataille, depu s le 31 jnillet, les Allemands ont employé 75 0,0 de divi¬ sions plus que nons. »' Que sopasss-t-il eaAllemagne? Salon le correspondant du Daily Repress a Amsterdam, des voyngeursrentrant d'AI- lemagueaffirment que ies douaniers k la frontiére saisirent les journaux allemands qu'ils avaient achates en cour3 de route. Les douaniers visbèrent égaiement les bagages de ces voyageur»pour en retirer ies jour¬ naux qui pouvaient s'y tronver. Aucune letire, ancnn journal aliemands no soct parvenus le 26a La Hnye. L'on rüconte vsguement que de grand es qnanlités de troupes sont transportees de l'Est 4 l'Ouest a travers l'Ailemagne. lammm-vum La guerro sous-marine es: , polos a se rafentir Le Times,e ■ ant le bdan hebionta- dairo de ia piiv,,- hemandu, dit : « 11est juste de prétendre que la chassa aux sous-marins fait des progrès et que les mesures défensives devisnnent plus cfti- caces. « Cepeedmt il n'e3t pas évident que la psrsisiance des attaques ait diminué at quo les sous-marins allemands aient moaifiéleurs méthodes. « II est vraisemblable que nous ne pour- rons jamais supprimar entièrc-ment ies at¬ taques des sous-marins contre la marina marcliande, mais leur aciivilé pourra être maintenue eji-drcè de certaiaes iimites. » Eiy AUTRICHE Les DifficulféaIntérieures Suivant une dépêche du Vienne, Betnpe- reur Charles a fait la declaration suivauio dans une conversation avec nn membrein- üuent de la Chambre des seigneurs : « Notre situation militaire est trés sHis- faisante, (sic) mais nous auroosa latter avec degraves diflieulté»intérieures. Quoiqu'il ar¬ rivé, la cohesion des ditférants partis de la Conronne ainsi que l'unité de l'Etat et ds Badmiaistratia-agoiveat être mu-utenues.

LePetitHavre...9 TePolilHavre.—samedi Septembre1917 LlntransiggaiiGBmrnmstoutae la question de 1'Alsace-Lorraine Legrauü quartier général allemand, qui, en prêsence des événements

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:,TMtof* — R'13.1! («4 Pages) (ciiltiiK'S— ECITIOÏVWlATIiV'— 16Mimes f"4i Pages)Admiriislrateur•Déiégaé-GérantO. RANDOLET

Samciii29 Soplemlire19171iiMmw"'iiTinrii^iw«MMjjg^a^Mj^jCTaK»em8ag^

/IflBïlnlsjrstion,ImpressSsnselAnnanses,TÊL.10.4735, Ruo Fontenclle, 35

AdresseTélêgraphiqus: EAHDOLSTEavrs Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDAN

SécrétaireGeneral: TE. VALLÉS

Rédactlan, 35, rue Fonlenells - Té!. 7,60

ANNONCESAUHAVRE. Ecrf.auduJournal, 112,bouDdeStrasoourg,

L'ACIENGEHAYAS,8,placede la Bourse,estseulechargéedorecevoirlesAnnoncespourleJournal.

Lb PETITHAVREest désignépour les AnnoncesJudicialres e! légeles

A PARIS .

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Region

ABONNENÏENTS Tr.ois Mors

La Havre, la Seine-Inférieura, FEure.f L-rl'Oiso eï la Somme ( 1'Autros Départemsnts ) ® »Union Postale las »

Six Mais

as Fr.as Fr.:r» Fr. j 45

U-vAn

ss Fr.rf*

Ons'abor.neBgalement,SANSFftMS, dans tousles Bureaux do Postsda Franeo

InSütrictie-HongrieKLLLOYDGEORGEEHFËHCELa Chambre des députés d'Aulriche-Hon-pric s'est rouverte ea présence d un cabi¬net de Seidler reconslitué, — en présencedc M. de Seidler, cbef d un cabinet «déüni-,tif.s Et ses déclarations.en ce qui coneernela politique extérieure ont éte celles-ci :<<La base de notre politique reste la fldélitéa nos alliances. A ceux qui pensent serviri'idée dela paix en émettant des doulcssurla fermeló des alliances des puissances cen¬trales, qu'il me soil permis de dire qu'ilsr.e font ainsi que réveiller, chez nos cnnc-mis, l'espoir, a moitié éteint, d'uno possi-biliicde rupture avec nos ailiés et proion-ger la durée de la guerre ».Nous n'avons jamais élé les dupes deparcils espoirs ; nous avons toujours penséque, malgró ia prévision certaine de sesfutures décorvvenucs,la monarchie anstro-siongroisc se trouvait indissolublement liéeau sort des Ilohenzollern. Et nous retenonsseulement, des paroles de M. de Seidler,ceite assurance que 1'empereur Ciiarles.quidu reste nc peut faire aulrernerit, est touta fait résoiu ftdemeurer le (ldèle second,—dc moins en nioins brillant, et de plus enplus éclipsé, — tie 1'empereur Guillaume.D'ailteurs M. de Seidler déclare-t-il quel'Etat aulrichion est « vainqueur aux yeuxdu morideenlier que l Aulriche-IIongrien'a fait qu'une guerre défensive — contrela Ssrbie, sans doutc ? — et que, pourconsolider lesrésuitats de sa victoire,tdleest «prête a une paix honorable et durable,apporiant des garanties contre le retour de. ia guerre ».II s'agit sans doute de garanties du mêmegenre que celles que réclame l'Aiiemagiie.Si M. de Seidler osesouhaiter cn ou¬tre « qu'a l'avenir les relations des peuplcssoient réglécs, non par la force des armes,xnais par les principes du droit »,il se gardefeiende rcconnaitrc aux peuples opprimésle droit de disposer d'eux-mêmes.Mais aussi, comment pourrait-il y con-sentir sans danger pour l'cmpire de sonmnilre qui est bien i'agglornération la pluscomposite, la plus héléroclite qui se puisseimaginer VEt quel dommage, en vérité.qaeles beauxsentiments de M. de Seidler, en ce quiconeerne le respect du droit, n'aient pointïnspiré I'Autriche-Ilongrie au mois de juil-let 1914 !...Aux verbiages liümanitaires el aux men-songes liistoriques aecumulés depuis quel¬ques jours par les Empires du centre, lesAiliés u'ont qu'ü opposer leurs buts deguerre maintes fois formulés, et que MAsquilh vient précisément d'exprimer avectantde clarté ct tant de force, dans ie dis¬cours qu'il a prononcé a Leeds, mercredidernier.

Th. Vallée.

LE PARLEMENTImpressionsde Séance(DBROÏBECOKSESPONDAHTPAKTICÜL1BS)

Paris,28seplembre.Parrai les documents distribués aojoar-d'hui a la Chambre, nous remarquons unaintéretsante proposition tendant a relever ietanx aes pensions des préposés de Binscrip-tioii maritiine^des syndics desgens de mrret des gardes maritimes.Cette preposition fait observer qre leslacx, qui ont eté fixés par la ioi dn 8 aeüt5883,n'ont jamais êié révisés depuis cettoépoque et ne sont plus actueltemeat en rap¬port avec ies nécessites de la vie et les ser¬vices rendns par ces agents d'exécution del'icscription maritime.Au débat de la séance, M. Deschanel faitconnaitre qu'il a repa ticM.LéonPerrier nnedemartde d'iutcrpejiat oa snr ie problèmedu cbarcon et les concessions minières. Ladate de li discussion sera fixée ultérieure-meat.Oa a-bordeles interpellations sur le ravi-taillement.M.V.ctor Boret développe celle qu'il a dé-posée a ce sujet.M.Vicior Boret examine la situation etassure qu'elle n'est pas favorable. Les deuxtiers des terres embiavées d'habitude n'ontpu l'ètre. La récoite en grams s'annoncacomme dépiorable, aussi bien an point devue de la qnantité que de la qualité. Nousne reco!terons guère que trente miliious etdemi de quintans, alors qu'en teraps ordi¬naire nous en récoitons qnatre-vingt-dismillions.M.Boretestime qu'an dss remèies con-siste a rendtc au enttivateur la conlianceqni tui e3t nécessaire et a tui imposer nnepolitique de réaiisation exempte de tracasse-ries.It lui faut de Ia main-d'ceavre, il lai faatdu cliarbon et non des requisitions bra-tales.L'oraleur, pessimiste au plus haut degré,passé ea revue les diff rentes céreales : sei-gle, maïs, sarrazin, avoine. et indiqne qaetoutes les récoltes sont dtficitaires.M. Victor Boret ne croit pas que l'cntrouve dans 1'importatiODle moyen de pareran danger. II attaque le pain actuel, qui estmauvais, et préconise ia formule suivante :«Moinsde paia, mais da pain meilleur. »M,Victor Boret cnnclnt en estimant qaetoutes les mesures seront acceptées par iepays si olie sont nécessaires et appliquéesavec fermeté.M.ManriceRontin critique le3 conditionsd'appiicatiODdes décrets relatifs è la taxa¬tion des céréate*et do pain et 4 l'orgauisa-tion dn controle de la meunerie.Sesattaques atnènent les explications etles justifications de M.Violette,qaiassureqneles décrets ont atteint ie but qu'il se prooo-sait.M.AbelLefèvre entre dans de nombrauxdévetoppements. It demaude au gouverne¬ment de faire pour l'augmenta.ion de laproduction agricole ce qui a été faiipour lesmunitions.It s'élève conire lés restrictionsqniliu ssmblent inntiieset dargereoses.La suiteo a discussionest renvoyé-?è demain pourI' *réponses de M.Fernaüd Davb», ministrer i'agricultnre, et d« M.Maunce Long, mi-»..stfeda rgYitaiiieaisat,

Vu-Husuy.

Le bureau de Ia presse est autorisé ü dé-meniir le bruit que Ie premier minisireserail parii de Londses pour Walton-Heath,dans la nuit de fundi, lorsque ie raid d'a-vions alleraands a été sign sié. Le premiermi 'istre a quitté Londres dans la nuit deIuadi, par Ia gire deGiiaring Gross, pour sereudre en France.M. Lloyd George était accomnagné dansson voyage en France par sir Williim Ro¬bertson, chef de l'dtat-major géaörai dei'araéo britanniqiis.II a eu m <rdiune enirevae avec M.Pain-Icvé et ensuite rendit visite a sir Doug'asII tig, an grand quarlier géaéral britan-niquo.

MfFRANKLIN-BOUILLONMINISTRE D'ETAT

Le Journal officiela publié bier la nomina¬tion, annoucée lors de la formation du ca¬binet — comme miuistre d'Etat —de M.Franklin-Bouillon, revenu d'Amêrique aprèsavoir britlamment accompli la mission quiIni avait été confiée.M.Franklin-Bouillon sera pins partienliè-remeut chargé des missions goavernemen-tales k i'étrafiger.

LECOKGRÈSBISMMR1Sde la Zone des ArméesLeeinquiême congres des maires de iazone des armées s'est ouvert je-di.a Paris,sous la préódeuce de M. Levy-Alphandery,maire d9Chaumont.Les questions du ravitaiilement ont faiti'objet, a la séance da maiia, d'on échangede vues ; les maires ont mis on common lesexpériences faites dans chaqne mnnicipalitéquant au charbon, lait.beurre, oeufset pooi»mes do terre.Une adresse d'admiratiou a étéenvoyéeandébat de la session aux populations coura-genses de la zoae des armées par les mairesde Chaumont, LeHavre, Amiens, Lure, Lu-néviile, Clermont, Nancy, Calais, Belfort,Rouen, Di-ppe, Eperftay, Bar-le-Dnc,Epinat,L--.ngres,Grey et Troyes qui ass staient aucongrès.Desvoenx furent ensuiteradcplés :f»Tendant4 l'ouverturede Ia etiasse daas Iazonedesarmées;2»Concernant tes heuresd'accèsdans les res¬taurantscl les cafés;3°Demandantqu'une démarche soit faile aaministèredes financesen vuede lev r l'inierdic-lionde circulationde l'atcootinduslrif1;4»Quela ristcurnesur la ventedes larinessoitmisea la chargedesminotierset non a cele desbouliogers;6°Queiesmunicipaliiêsne soientpasfrappéesde i'impótdesbênéficesdeguerre.Le congrès des maires de la zone des ar¬mées a continué hier ses travaux.Ii a de nouveau émis le voet que le mi¬uistre de la guerre invite ies généranx com-mc.ndaDtsd'armée ou d8 rég on è procureraux municipaliiês une main-d'oeuvre suffi-sants pour qu'elles paissent assurer le ravi¬taiilement de la population,et en particulierpour qu'elles puissent faire rentrer le bondont el ies se sont rendaes acqaereurs cnvue de l'hiver et constituer des stocks.II a émis le veet que la chanssure et lesvêtements nationaux soient misè ia dispo¬sition des muuicipalités pour leurs ce ivresda bienfaisance, et plus spécialemeot pourleurs vestiaires, anx prix du marchand etavec droit de priorité.II a émis un voea en faveur da mainüende i'hsure actueiie, pour plnsieurs raisons,et notamment dans un bat d'écouomies ma-nicipales.Enfin il a, en ce qni concerne les loyers,émis le voeï que des rnesares soient prisespour amó iorer la situation des petiis loca-taires et celle des habitants qui ont été obli-gès, a la suite des bombardements, d'aban-donner les locaux qu'ils óccnpaient.Puis la séance a été levée.Le sixième congrès se réunira le 28uo-vembre.

a®».

L'RllenistjueetloBeigipeUN DÉMENTI ALLEMAND

II n'y aurait eu aucune note verbalesur la Bèlgique

Un (éiégrammeda Berlin arrivé a Baledé-ciare qu'il n'y a en accune note verbale del'AHemagnepu sujet des conditions de paixrelatives a la Be'giqtie.Ceite même nouvelle nous parvient deRome, ce qui tend è confirmer son exac.itu-de. Ceprndaat, eile demeure imprécise enes sens que l'on ignore si ie gouvernementallemana déclare qu'il n'a fait faire au papeaocune communication relative è la B»lgi-que, on bien s'i! veut dire qu':-ucnne coeü-rnnaication de ce genre n'a eté faite sous Iaforme d'ane « note verbale. »Si le gouvernement allemand n'a pasfait ajonter, è la note par laquelie il répoa-dit au pape, des explications relatives a IaBslgiqne, oa se d ims.ndecomment ceriainsjournaux allemands ont pa annoneer avectant d'assurance ces explicasions suppló-mentaires. Par contre, ou comprendrait as-stz facilement qae le gouvernement impé-rial, dé?a par i'accaeil qui a été fait è sa ma¬noeuvre, et craignant qu'elie ne provoquemiin tenant des noiémiqnes gênantes en Al-lemagna, désirat en eflicer la trace par undémenii officiqj.Lo chancellor va-t-il préciser?Le chancelisr a dü parler bier au Reichs¬tag. Lo Bsrlfner Tageblatt l'aunocyau, damoins.Le bruit a couru quo Ie discours que l'onatseadait de la part de M.Micb^ëis devaitapporter nne nouvelle suggestion au sujetdu sort futurde la Balgique Ou parlait d'unéchange de la Biigique centre les coloniesallemande» en Afriquo ; on affirmait aussique M. Mihaëis so refuserait toujours èsigner nn abandon sans conditions da terri-töire occupé.AttefldolMi.1»

COMMUNIQUÉSOFFICÏELS3L,±-dLS' joyj-rtvkih:

FRANCE

28 septembre, 14 heures.Nuit agitée sur la plus grande partie dufront .Les Allemanch ont terité line série de coupsde main sur lo front de l'Aisne, dans la régiondo Panthéon, au Sud de Ruyère, dans fa regionau Sud d'Ailles et sur nos tranchées au Noro-Est de Courcy. Tons ont été repoussés par nosfeux.En Argonne, au Four de Paris, puis auNord Ouest de Taliwe ot k I Ouest de la fermeNavarin, l'ennemi a lanoé sur nos positionstrois attaques succes-ives, mais nos tirsd'ar-tillerie et d'infanterie l'ont empêohé d'abordernos lignes et lui ont fait subir de tourdespertes.Vivss actions d'arlillerle s r la rive droits dela Msuse, en particulier a la cots 344.

AVIATIONMalgrê cles conditions almosphériques défa-vorato.es, nos escadrilles de bombardementent, au ccurs do la nuit, copieusemcnt nrroséde projectiles ies terrains ü'aviation de War-vüle et dn Mars-la-Tour, la gare de Brieulles,Fléville, Romagne-sous- les-Cötes, les canton-nements de Peuvillers et de Sivry-sur-Meuse.Tous les objectifs ont été aiteints.

23 heures.Rien a signaler en dehors d'une assez grandeaciivilé de l'artillerie sur la rive droite de laMsuse, dans la région de Beaumont,

GRANDE-BRETAQNE

28 septembre, 14 heures.Una nouvelle contro-attaquo ennemie sur nospositions de Zonnebeko a été brisée hier soir

DenimleunL'eiitente frauco-britannique

Tsris,28septembre.M.Painlevé, accompagné du général Focb,s'est rencontré, roatdi matin, è Bouloitia-sur-Mer, avec H. L'oyd Georgequ'accompa-gnait !e général Robertson, chef d'état-roajor general.L'oiitrevuo.uui porta sur la situation mili¬taire, a fait ressorlir i'entente parfaite desdsnx gouvernements.

{llnvas)

L' Affaire TurmelParis,28septembre.

MfiJacques Bonzona remis au présidentdu Tribunal da la Seine nee letlre de M.Termet, qui demand: da conimeure unhuissier d'oiTuepour signifier a M. Gi'bert,j iige d'instrucion, réqaisitioo d'avoir a join-dre la plaints Turtnel contra Cousin è l'ins-truction contre Tunnel.(M.Cousinest I'huissierde la Chimbredesdé¬putés quia dócouvertles 53.003francs ea bil¬lets suisses.Onsail queM.Turmel prétend que2.000francsontdisparu}.

Pour les veuyes de guerreLesvenves de müitaires tués it l'ennemidoivent, oa le sa't, op er entre le régime dela pension et la régime das allocations s'ilest plus avantagcux pour ebes. Commoleslois du 31 mars et 4 aoüt 1917ont.reievé cesallocations, les veuves öe suldals peuientpréférer ce dernier système jusqu'au rè;tle-ment définitit de la pension. Unecirculaireva être eavoyée dans ce sens k toutes lesadministrations, reconnaissant aux veuvesinduiies en erreur par d'anciens ealculs ledroit de revenir sur leur decision ct d.'optri¬denouveau dans le sensqui leur est leplus fa¬vorable.

LaRssorisiituiiondssRegionseavafiissUn décrel de M.Claveilie vient d'instiluerau ministère des travaux publics et destransports un comité spécial chargé d'étu-dier les mesures générales concernant larecoastitution dss moyens d'habitation ct lareconstituiion des imme-ub.es dans les ré-gions envuhies ou atteintes i>ar les faits deguerre.Sont nommés pour en faire partie MM.Theodore Tissier, Arthur Fontsine, conseil-lers .d'Etat ; da Boyeson,contrólenr général;Patilion, intendant ; Fingéoieur en ch' fMer-Cier ; le l'euteaant-coloael Toutsin ; Pébs-si?r. inspecteur géaéral aa BUüistèffi dsl'agricaitare,etc,

par nos feux d'artillerie, d'infanterie ef de mi¬trailleuses.Nous avoas enlevé au Sud dsTower-Hamleth et du bois du Polyfone despoints a'appui isolós oü das groupasennamis tenaient encore a proximitéde cos nouvelles positions.Un coup de main effectué avec succes la nuidermère au Sud Ouest de Cherisy, nous a per¬mis de tue ou de capturar un certain nombred'Allemands sans subir nous-rnêmes aucunepene.Grande activitó de l'artillerie ennemie aucours de la nuit au Sud de Lens.Activitó des deux artilleries sur le front dobataille.

RUSSIEBIBtFiaHliHI

Pclrogr&d,28septembre.Sur le front du Cat/case, nous avons fait pri-soaniers deséolaireurs tures a trente cinq vers-tes k l'Ouest de M-iri.Une mine ou un sous-marin a coulè le 28sept mbre notre canonnière « Okhotink », présdol a cóto Sud de l'lle Cise! .AVIATION.— Nous avons bombardè les posi¬tions turques k l'Ouest de Kalguig et Komokh.

LaRéponsaatitricliieiineest muettesur la Belgiqua

Rome,28septembre.Locourrier diplomatique qui a apportéIa répous9 autr.chienne pub iée ce sou' parYOsservatcreRomano,ne contenait, pas plusque les courrieis précéileais, de prétenduecommunication complementaire allemanderelative a la Brigique. Cede communicationpeut done être cousidérée comme inmxis-tante.

DANS LES BALKANSFRANCE

Ssloniqno.27 soptombre.Aotiviió de l'artillerie iniermittente dans larégion du Vardir et a l'Ouest de Monastic.Au cours d'une rencontre de patrouilles dansla vallés ae la Struma, les troupes brilanni-ques ont fait quelques prisonniers.

LESPANGEBitlANISTESet le Daitgei* économique

G'est l'organe official lui-möme de « laplus grande Allemagoe », les AUdeutscheBlatter, qui appelle l'attention sur ia gravecrisa qui menace. Soos ce tiire : la Paix etl'avenir economque, cette revue dresse unbiian qui n'est pas rassurant pour le travailallemand'.On y lit qu'avant, la guerre l'empire alle¬mand importait pour 11 milliards da marksde rnarchandises, d.-ni 3 milliards de d<n-rve3aliment,aires et 6 milliards de maiièrespremières L'anteur examina ce qu'il ad-viondra de ces deux categories d'importa-tioas.Duf It (lola guerre, Ia productiondosdrnréesalirnfntairesa conridératilemcnidiminuédaaslomoudc.L'ABgletcrrea acbrté la récoiteausira-liecno. L'Argentir.e,les Elats-Uoiset le Ont daédiclent des iBterdiclionsd'exportilion.L'aaar-chio qui mensco ia Russie ne permetpss de

LaRequisitiondelaFlottemarcliandeaux EiaiH-8.'WasbiDgton,28septembre.

Le Comitédela navigation annonce que laréquisition de tons les na*ires marchtndsaméricams ao-dessus de 2,500 tonnes auralieu ie 15octobre.Le tonnage ararricain sctuellement dispo-nibie est d'environ deux millions de toniies.

CHINE ET AUTRICHEAmsterdam,28septembre.

Ls ministro de China a quitté Vienae avecle personnel de la tégation.11se rer,d au Danemark.

l'excédent? L'Albmagneöoi'- Hese fierabxtral-vtés decommerce? Malsceux-cip<*uventtoujoursêire' tournés. L'Allemagneest menacèe de tafaim,taudisquosos rivaux accao^reronttoulesles denréos. Une sous-alimentationprolcngéebriseraitles forces du peopleet dechique indi¬vidu. Aussifaudra-til trouverd'autresmoyenspour parera la Lminedel'avenir.Plus caractéristiqnes et plus nouvellessout les considerations émises au sujet desmatières premières. L'Allemagoe importaitavant la guerre anntteriemenï poar 024mil¬lions de markt de coton, 575 millions decuirs et peaux ; 527millions da lain» : 395millions de produits chimiqnes ; 355 noit-iiotts ds bois (provanant d •R<tss<eet d •Fin-lande) ; 320millions de c tivre (Etats-Unis);223milIons de soie brute (Itarie et France) ;213miliious de fer (F"ance, E psgne, Snéde,Bresil et Caocase); 184 millions de caout¬chouc et gatta-percha (Brésil, Congo et Bo-livi ) ; 136 millions de tabsc brut(Améri-qne) ; 120millions de lin et chanvre (U'-de,Russie, Italië) ; 107 millions d'étaia (StraitsSettlements et Australië) ; 105 millions dasemaiiles de lin (Argentine et R tssie) ; etc.Lesréserves de coton sont apeu prés épssi-sées en AUsmague; les saccédanés rovien-nent trop cher. LesEt us-Uais sont en trainde monopoliser le coion pour favoriser lettrsindustries, et le Japo i s'empare de celuid ;s lades. Les perspee ivesqu'a l'Ailemagned'acquérir de la laiue, des cuirs et peaux nesom guère meiiieures.En fait, les matièrespremièresdont disposaltl'Allemsgnesant presquecomp'.ètementépuisées.Lesmagasinssontvises; ('industrie se suffïtaumoyende succéSanésde peude vateur.SiIs paixse f iisaitaujourd'bui, les sotdstsquel'onrenverradChezeux seraient forces de dro¬mer,car les f'.bnquev manquant toial.ment doluatièrespremières,serontdansi'imposslbilitédetravaifer.Leschargesfmancièresanaaelles causóes parlaguerreseraient ac uellemontdc 3,370millionsdemarkspour le servicede la doite, 3 milliardspourlos pensionsauxvictimssde la guerro etun milliardet demipour ia reconsiitulionduma¬térie!deguerre. D'oüun surplus de9milliardsa sjouteraux!0,3C0millionsdesbudgetsdutempsde paix.Gr,les m sures radlcalesque l'on a pré-coniséesno rapporteraien!que 4milliardset da-mi. Personaexievoitoü l'onpourraittrouverlereste.Comment, demmde l'orgaaa de la Liguepangerrnani te, l'Ailemagne peut-elie se ti-rer d'affaire? En obtenaat des indemnitésen denrées alimeataires et en matières pre¬mières. Si elle n'y parvient pis, elle ne serapas en mesure da souteair la concurrencede i'étrangar, ni de nourrir si population etencore raoius de pay.-r l'intérêt de ses det-tes ct de ses charges-cl-)guerre. « Que reste-rait-il ? La banqueroute de l'Etat. »

LaReprisedoTravaildansi'AviationLe travail a r,orma!ement repris hier ma-tin dans toutes les nsiues d'aviation. Unnouveau barême de salaires sera remis au-jonrd'hni au ministre de i'armement quil'étudiara le plus rapidement possible. Leministre a déciaré aux fléiégnésdes organi¬sations syndicales one les tarits qui lui se¬ront soumis Gront i'objet de son attentionet qu'il entend voir sa décisioa respectéapar le personnel comme par les usines.Lss Syndicats oavriers se sont montré3aoimés fl'an grand désir d'apperter sans dé-laiunesoiatioaaa wuüit.

L'OFFENSIVE ItRITANNIOUK

LesCombatsa l'EstcTYpresLe correspondant de Paris MUlisur letroot britannique, rendant ciinpte des com¬bats qui viaanent d? se déronler dans lesecieur d Yores, dit que rarement la luttefat plus aclurnée.Extrayous de son récit ces passages quifixent de fagons iisissante des oins de l'eft'royable batai'le :

Un feu tFcnfer« Je remarquai sur ia route d'Yprss k Ma-nin, clones è un arbre déchiqoete, une paa-Cirte av c catto inscriutioa : Hellfire cornir,c'est- ',-riire: coin du feu d'enfer. Tout coa-couraitè demontrer cotnbien cette inscrip¬tion était vrriiiqne.a Antour de nous, le^ lignes de Decanville,soupias c mme des anguillss, couraient versla ligne de tea, apportant sans relachs 1ö3approvisionnements pour lesbittrrios. L'en¬nemi eherchiiti iatons cabe marclie ds l'a-sine de gitarre vers i'avant.« Uarrivait qu'nn obus beche (ombat surl'uu de ces trains oa sur un dépot de muni¬tions. Maisè C"ise de Ia mnltiplicité et dela dispersion même de notre concentration,le mal n'étsii jsui ris considerable et la ma¬chine continuait a marcher a haute pres-sion.« Nous parvinmes ea an point oü le cue-min de fer devait s'ariëter, c'est-i-dire auxp èci3 d'ariiiieriö elie3-reêmes, soit è unedis'ance trés rapprochée de l'ennemi. J'aitoujours été fra ,pé, ea elfat, ds l'audaceavec laqneile nos ailiés poos-ent (ears con¬centration? en avant, puis nous ffnnes dansle no mans's land de 1'artiltërie, c'est-a-diredans ia zone au deisus do laquelie les obusd<»sdeux adversaires se cherchent et se ren-contreni.Visions d'épouvante

«C'est li qu'apparaissent les pins horri¬bles spectacles de la guerre dans un terrainbouk versé, queries obus, depnis des se-mair.es et des mois, triturent comme nnbouianger fait de la farioe. C'est 14 que lesoidat, celui qui va en première ligne et ce¬lui qui ea rsvient, celui qui porte snr sesépanle, na camarade on un eunemi blessé,celui qui convo o l?s muiets porteurs d'eauoa de munii ons, et tant d'autras, unis dansle mèm8 danger, concourent a la même la¬che.« Uu petit lisntenant australien, sontenupar un tie ses hommes, revenail da Z >nne-bek.0, atteint de folio, et frappait «la sespoings des adversaiivs invisibles. Un peuplus loin, qpatre d s nótres, éiandus. san-glants sur une.plate-forme roulante, éiaiontpoussés vers Barrière par ua Anglais et parun Allemand pnsonnier, et, vo:la qua le la-gubre corlège doit s'arrêter, la plate-formesanglanle ue peat plus passer,car une autrequi la prócédait de quelques secondes a re-Ca un obus et la vote, ene mbrée de chairsef.d'éclats, est obstruée. Dorr.ère nous, de-vant nous, deux.rideaux da fea.vil sembleau'on vous étire de lous les cótés 4 la fois.Une marrnite tombe k 15 metres et vouscoiivte de terre. Vous ecfLz le dos d'ins-tinct, ei vous pa.sez.Panorama de Ia batallle« Nous étions au prix ds mille dangersparvenus sur la crête de Westhoek. Devantnous, dans la fumée des explosions, le pa¬norama de Ia bataiHeen cours nous astpa-r.rit dans fa trasique beauté. A notre d oUe,snr une crê:e d'aliituda pir3üie k ceile deWesshoek oü nous sommes, des vestigesd'arbres dissérainés se p-ofiient sur le cieicomme des potences : o'e-.t le bois du Po¬lygene. Le sol y a été k co point retouraédepnis 15jours qu'nn de nos aviateurs quil'avait survolé précédemment a mi3 unbon quart d'heore avant de Ie reconnaitre.A l'extrernité Nord de l'éperon du Poiygoneuna excrois;ance de terre jaune, sans an-cane vegetation : c'est ia bulto qui servait

LaNavettedasTroupesIncitesa'ynton!al'astre

II résulte d'une é'.uJe sur les ffiec'ïfs deBarmésallemtode depuis Ie débnt cos hos-tihtés que catie arraóe a subi au cours dela guerre nne augmentation formidable.Les AHemand?entrèrent en campagneavec 123divisions,soit 1512bataillons, (an-dis qn'è Fhutre »c ucrileils ont en ligne 239divisions, soit 2,334bataillons. L'armée abe-man-le a done augorenté de 116 divisions,soil 822bataillons,Cottemême é'.nde dunne des prêcisionsintéressaiues sur l'emploi ifueles Allemandsont fait de ces etïecGU pour leurs diversesott.'nsives de la campagne. Ces precisionsecufi ment les fréquents tran -ports de for¬ces qu'ils oat cffectuésd'ao front a I'auf"e.C'estainsi qu'en acüt 1914, alors qu'ilsavaient dé-cidfida porter leur elï >rt princi¬pal contre Ia France, ils engageren? sur lefront occidental 1,190baUiilons, tandis qu'ilsn'ea metlaiac.t ea iigno que 322 contre iaRussia.Pendant la balaiüe de l'Yser, novcmbre1914,'ils engagèrent contra neus 1,293 ba-tai iors fi 399cotUre hs Russts.Ea 1915,lorsqu'ils décidèrent da marchera fond contre les Busses, ils porièrent leurseffeciifs snr le front oriental 4 1,120 batail¬lons, tandis que 780 bataillons seulementéiaiect iaissés sur le front occidental.E» 4910,pendant l'attaque snr Verdun,1,376bïtailionsopèrent contre nous, pen¬dant que les contingents dn front russeétaient réduits 4 73t bitaillons.An Redécembie 1916,les Allemands mi-rer.t en ligne contre les Rosso-Ronmains1,312bataillons. t&ndis qu'ils n'en iai::aientch-z noas que 899.Eo jnillet 1917,pour résister aux olïensives freuco-anglaises, ils engagent sur no'retront 1,456bataillons et n'en iaiasentqns 860sur ip front rnsse.Enfin, en septembre 1917,pour résister 4ia comre-offensiverosse, ils dtminuent surnotre front le nombre de leurs b itaillons, —ce chiffie tombe a 1,360,— tandis que lesefltctifs du front Oriental sont poriés k 938bataillons.li est facilede se rendre compte de l'asnreque ces transports a dó imposer au* Irou-k»s qni ea éUieat i'ébjet»

de cibla avant la guerre aux régiments' d'ar-tiherie beiges venant '4 faire leurs tirs.Quelque huit cent metres au dein de l'épe¬ron du Polygene appiiv.it la ligne sombred«s hauteurs de Gheluvet-Bccsiare 4 Pas-chondaele, c'est de la que I'enncmi retran-ché dirig-fson tir sur nous. C'est aussi soadernier rempjrt.Devaat ZonneLekc

« Or, nons sommes au pied do Zoanerrcx®,cü nons sommes entres ce maiia. ü*>st i'ag¬glornération de ruines blanches posoe aacentre du paysige, au pied des crètes deBecêlaere. Les obus en dispersent ies dor¬mers vestiges, on s'y bat sous nos yeuxdans une to irmentede fer, de gazet de feu,et vcici Paschendaele. Le gros village n'est aguère plus de trois kilometres dc nous 4 vola'oheau.«Sur noire gauche,j'apercois disfioc?eraentles ruines iraposantss do l'óglisodo couljnrrose au milieu des bois Nonsjetons sur lavillage des yarsxde convoitise. At fond d'ursabri oü !e thernaometre marqaait 45 dsgrés,nons avons serré la main du general qui apris Zmneb ke. I! n'élait véto quo do sonpauia'oa et de s ( chemise. II parut un oensarpris qu'nn journaliste tranpiis vintjus-que iü lui faire virile.

Uae réplique des nos alilésau communiqué allemana

Le War Officea ccmmuniqué hier ia notesuivante :k D>ns lo communiqué allemand d'au-joürd'hai, le géuéral Ludendorfl'aflirmequeles troupes britaaniques ont gagnó hier unterritoirs moindre qae celui qu'elles avaieotConqois le 20 do ce mois. Rien n'est plusexact, üansehacuno de ces deux attaques,nos troupes ont atteint tous leurs objectifs,mai3C8uxqui. leur étaient proposes bierétaient, ea cil-t, moias considerables quocmxqu'on leur avait assigués le 20 sep¬tembre.« Dans Ie dfssein sans doute de diminnernotre suscès, Ie général Ludendorff sigoa!8des combats prés de Zonnebeke et deGhelu-velt ; i! s garde bi,md'avouer que les Alle¬mands ont psrdu Zonnebeke. tandis qu'üsouiigne au'iis ont conserve Gheluveft quin'était point dans nos intentions da conaué-rir. »Vers la viclo!reydélliuliveLe génóra! Mutrice, hairt-me.jt quaiifiApar ses Foflctionsde directeur' des operationsmiiitaires au Wfr OlHëe poor «poiécier lesrosultats dal'olf nrive britannique, pdrta cojugtment sur les derniers combats :* La tactiqne allemande a consis'6 4 em¬ployer pea de défenseurs sar le tront et kc mpter sur sss coupoles bélonnées aicsique sor ses réserves pour cóatrc-atlaqaeren ortlre serré. II en est réailté quo depnisla première bat'aiilod'Ypres sl n'y eut jamaisde Cicnaged'Ailemands comparable 4 celuidu 20 septembre ; c'est littéralement pardoozaiaes que les enntre-atiaques allemsu-des ont été balayées avant d'avoir pu atteiu-dre nos traachéas. I! faut considé er cecombat cornms formant una grande bairiileunique depuis le 30juilict et tenir comptede Busure et da déchst des réserves ulle-mandes qui constituent un important élé¬ment peur l'avenir.« Uae fois que noas serons mriïtres daplateiu, noas dirons (jue nous avons rera-porté une vicioiro dvfinirive. Au dc!4 duplateau, d'oü les canons k longue portéedomineraient le littoral, il n'y a qae laplaice.« Cesac'nns ont cmsé aux troupes alle-mandes des dscliets qui, 4 notre point devue, sont tont 4 f il satisfaisants. Le fait estque d ïas cette bataille, depu s le 31 jnillet,les Allemands ont employé 75 0,0 de divi¬sions plus que nons. »'

Quesopasss-t-ileaAllemagne?Salon le correspondant du Daily Repressa Amsterdam, des voyngeursrentrant d'AI-lemagueaffirment que ies douaniers k lafrontiére saisirent les journaux allemandsqu'ils avaient achates en cour3 de route. Lesdouaniers visbèrent égaiement les bagagesde ces voyageur»pour en retirer ies jour¬naux qui pouvaient s'y tronver.Aucune letire, ancnn journal aliemandsno soct parvenus le 26a La Hnye.L'on rüconte vsguement que de grandesqnanlités de troupes sont transportees del'Est 4 l'Ouest a travers l'Ailemagne.

lammm-vumLa guerro sous-marinees: , polos a se rafentir

Le Times,e ■ ant le bdan hebionta-dairo de ia piiv,,- hemandu, dit :« 11est juste de prétendre que la chassaaux sous-marins fait des progrès et que lesmesures défensives devisnnent plus cfti-caces.« Cepeedmt il n'e3t pas évident que lapsrsisiance des attaques ait diminué at quolessous-marins allemands aient moaifiéleursméthodes.« II est vraisemblable que nous ne pour-rons jamais supprimar entièrc-ment ies at¬taques des sous-marins contre la marinamarcliande, mais leur aciivilé pourra êtremaintenue eji-drcè de certaiaes iimites. »

Eiy AUTRICHE

Les DifficulféaIntérieuresSuivant une dépêche du Vienne, Betnpe-reur Charles a fait la declaration suivauiodans une conversation avec nn membrein-üuent de la Chambre des seigneurs :« Notre situation militaire est trés sHis-faisante, (sic) mais nous auroosa latter avecdegraves diflieulté»intérieures. Quoiqu'il ar¬rivé, la cohesion des ditférants partis de laConronne ainsi que l'unité de l'Etat et dsBadmiaistratia-agoiveat être mu-utenues.

Page 2: LePetitHavre...9 TePolilHavre.—samedi Septembre1917 LlntransiggaiiGBmrnmstoutae la question de 1'Alsace-Lorraine Legrauü quartier général allemand, qui, en prêsence des événements

9 Te Polil Havre .— samedi Septembre1917

LlntransiggaiiGBmrnmstoutaela question de 1'Alsace-LorraineLe grauü quartier général allemand, qui,en prêsence des événements de Rus&ie,exerc? plus que jamais une influence pré-Ïjondérante sur fa politique de IVmpire, aais*e savoir qu'il repousse catégoriquementi'idee de rélr< céder A la France une portionqueiconqne de 1'Alsace-Lorraine. ïi n'ad-meitra pas 1c dêplacemcnt d'un seal poieau-frontière.Cette in jonction vient s'ajoofer A la nou-vreüo pnbliée Ie 22 par la Gazette du Rhin etde Wcstph'ilie, et d'après laquelle le g-mver-jnement imperial a renonté A transformerl'Alsace-l.orrsine en un Eiat eonfedéró.II apparait ainsi que FAltemngne est réso-loe a ne faire aucnns concession, n:ême pu¬rr ment apparente, au sujet do FAlsace-Lor-raine.Le chancelier, dont Ie maintien en fonc-tions depend entièrement du grand qnartiergénéral, ne sauraitmanqmr de se eon fermera cette politique intramigeante. Tout auplus pourrait il, dans ses declarations, l'ea-velopper de quelques hypocrisies.Un commentaire socialistsDans la Gas, iU populaire de Leipzig, princi¬pal organe des sociaiistes minomaires, M.Fi-itiz ALbring, qui a remplacé M. Liebnechta ia ClnrobnTprnssienne, donne one defini¬tion assez exacts de la réponse que l'Alie-uiagne a adressée au pape. Parler d'arbi-ir ga et de limitation des arim ments avautde a ê re expbqné sur Ie3 conditions fonda-mentales de ia paix, c'est, ecrit M. FranizM-lirii g. se declarer prêt A travailler A latoiture d'une maison dont on ne reut pasaider a cocstruira les murs.La réforma constitutionnelle

de l'empireLa c moïission des réformes constrtntion-«elles, ptéddóe par le soziaiderookrateSclieidemanD, s'est rénnie jeudi soir AB rlin.Eile a discuté Farticfo 9 de Confutationd'eropbe, qui interdit de camuler an siegeau Reichsiag avee un siège au Comeil fede¬ral. Comma l'tssage veut que le chancelieret les secretaires d'Etat d'erapire soient enïuênie temps deléguésan Conseil fédéral parie pouvein -ment prussien, on esume qu'ilserait nécessaire de snpprimer l'interdictionprononcée par Particle 9, pour permeitreaux parlementaires de participer au gouver¬nement de l'empire.C'est done la question de la « parlementa-risation » qui se posait devant la cotnmis-sit n Scheiaemann, Les parti3 de gauche etIe3 nationaux tibéraux, qui réc am .ient l'a-brogation du texte eon ten u dans Partiele 9.ent ob enu finalement gain de cause par 19voix contre 13.Un membre dn centre s'est prononcé con-Ire ('abrogation Le commissaire du gouver¬nement, M. Lewald, ia égatement combat-tue. Le Lekal-Anzuiger, com men taut Ie--vote,fait ressorur que ta suppression de l'incom-pabilitê ne signifieraxt nullement qu'oasonge Aétablir ie régime parlementaire enAiltmagne.La réforme électorale en PrusseInicriogé jeudi Ala commission des réfor¬mes constitutionnelles, sur ie point de sa¬voir si te projet d'une nouvelle foi électoraleen Prusse serait déposó au dêbut de la ses¬sion, le représentant du gouvernement adéclaré qu'il ne ponvait pas répor.dre Scsitequestion pour le moment. La Germania, organe du censre catholique, annonce d'autrepart que Ie projet n'a pas encore été exa¬mine par le conseil des ministres et qu'il nepourra être déposé avant la fin d'octobre ouje commencement da novembre.L'ópposiiion des calhollques contre

Ei zbergerL'opcosiiion contre i'activité pacifiste deM E zöerger semb e faire des pr.igiès ausein ou p.trii ctb' liqne allemandLe Dusseldoifer Tagebiatl publie une pro-testation de aoixame persoanaiités catho¬lique» :Nou»considérons comtne urgent, dit ee doenment, que la fraction caibolique du Reichsbgs'oppose a la politique du députa Erzberger avantqu'il oe soit trop tar i tt qirelie sc proconce net-teuient pour une paix qui garantissc la sécuritétfo i'Aitemagne ct son développemeal éceno-tnique.Le Deutsche Volhsblatl pnblis Ie résuméd'un discours d'Erzbtrger disant que la lé-poDse alh mande an pape maique une nonveile et importante étspe vers ia paix etmérite la reconnaissance de tcus les pa-biotes. Le parti du e nne est d'accord rvecHindenburg pour souhriier la realisationd'une nouvelle union sacrée qui est ind..pensable pour accélérer la conclusion de lapaix.

"O*

ENALLEMAGNEL'état d'osprit de (a populationOa mande de Viemie au DasUr Nackiich-len:« Dans la réunion pléoière de ^A|!soc^a^iO',rjdic.'le allemande du 25 srpiembro on afait rematquer que.l'é'at d'espni d'une par-tie de Ia population allemande éiait voisindu désespoir.« Les d°putés devront tenir cornpte de eetétat o'esprit vi?-A-vis du gouven ement, eicr lui-ci ne proove pas par des actts qu'il estdistosê Adonner satisf.ciion aux vocux deia population allemande ».

& jroposde l'assassinatdeMissCavell

DESBOÜRRFAUXIHFlEXIBLE?Daus la r- vne Land and Water, M. HngbGibson, prembr seeretaite de ia légationdesEtats Dnte a Bruxeilrs, rai porte les eu'con—tanc-.j qoi préctdèientla mort d Edith Ca¬vell.Le seir de la condamnation, M. HnghG bson se rendit au déparbment podiiquepour f lire une m rnière tentative auprès dubsron de Lancken et il apprit que le baronct ses collaboiateur8 avaient décidé de pas¬ser la EOiréedans un des petits thra res malfamés qui s'étaient onveris A Bruxelies aulenSomain de l'occupstion allemande.M Üib on rénssit a lojoicdre M. von Lartc-feen et insists sur l't-ff-i déplorable qu'auraitl'exécuiio i d'ono f name, quel aue fut Iecrime commis. Le baron do Lamken repon-di; en Jicanant qu'il fsiiroait au contraireque i'impression produite serait excellente.Ii ejouia qu'il r g r ttait de ne pas être enroesure de faire mettre è mort emq ou sixautres « vieibes femmes anglaises ».La sentence oe mort De fut pas cömmuni-qu^e a rai^s Cavell au tribunal, les bour-reaux descevdirent dans s i celluie pour lalui annoncer. Oa empêcha miss Cavell derecevoir la visite d'un prêtre angiais dontelle avail r<c amé ('assistance. Eile ne futantorisée a voir qu'un anaiónier militaireallemand. C'est eet aumónier qui déclaraplus tard : » Miss Cavell resta conrageusejiisqu'au dernier moment, elleaflirma qu'el-te mourrait en dnétienne et qu'eile étaithenrei se de d- nnt»r »a vi a soa pays ; samort lui cetie d'une bétoïue, «

l'ittmit11UIHLES ÉTATS-UNIS

NombreusesarrestationsUn Complot allemand pour le sabotagedes usines de la defensenationaleLa poliee américaine a fait une rafle d'AI-lemands dans cinq qoartiers de New Yoik,ainsi que dans les districts excentriques deN wJ r-ey et de LoDg Island. Cent Alle—manos lurent arrètés tous l'inculpation d'a-voir viole les termes des permis qui leur outêié acco dós pour penétrer dans les zonesinterdites aux étracgers de nationalitó en-nemie.D'nnportanls documents ont été en roêtnetemps s-isis. L'un d^s Allemsnds poriait surlui une certaine q lan.ité d'une poudre finedestinée Asaboter les machines.Les arrestations d'Ai Iemands et de germa-rOj hiles continuent aux E als-Uins.Da nom¬breuses personnes Ont éié conduce* a Ellis-Island, cü elles oot été infotmêes qu'ellesseraient iuternées probablement pour la du-rée de la guerre. La plupart sont ues ou-vriers des ateliers de munitions et des chan¬cers de constructions navales. On croit queces arrestations ont fait avorter un complottendant Adétruire les machines sur l'ordred'agents allcmand-s en E ,rope.Les agents de ia marine sorveillaient lesconspirateurs depots, plusienrs mo s. Onsoupconne qne le carboraadom trouvé surcertains des prisonniers a été apporté de3pays tcandmaves par des agents a'lemands.Les arrestations actuslies acquièrent unenouvelle importance, quand on les rappro-che de la découverte taite il y a quelquesmois de caiborandum apporté sous formede crayons par un Allemand venu de Nor-vège.Le Herald annonce qua !e gonvernanaentpossède la liste do3 hommes et des femmesqui apporiörent larg»raent leur aide danstes complots a lemands en Amérique.II ajouie qu'il taut s'attendre Ala mise enaccusation de quelques personnalités occu¬pant de haute3 situations dans les miLeuxcommerciaux et les cerclea financiers.

M. Rooseveltcontre te sénaieurLafolletteLa Ligue de sécurité nationale, au coursd'un immense meeting tenu, A Chicago,sous la prêsidence de M. Roosevelt, a adootóune réso'uticn condamnant le sénateur La-follette pour aitaquts contre le gouvi-rce-ment et la guerre et le declarant iudigne dereprésenter désennais les patrioies citoyensaméricain3.

L'cide financière des Bats-UnisU.ie nouvelle avance de 40 millions dedol-lars vient d'etre faito A la France.Le total des sommes avancées aux aliiésatteint aujoaa'bai lecliifi're da 2,468,400,000dollars.

La mission japonaise a New-YorkLa nns-i' n japoiittue ou baio i Dhit estarrives ANiw-York pour une visite de troisjours.M. Mitchell, maire ds N w York, lui asouhaité la bienvenne A l'hötel de ville.L«président du comité desciloyens d» New-Yoik, harangtiant Ia mission a i'hötei deviile, a dit que les Et ts-Unis pourraientdans l'espace de trois ou •>-n re années l'our-nir qninze millions dt soldats entièremententrsioés, armés, équq.. s et cent milliardsd- dou -rs, sans porter anemie A leurp is-sa? ce financiële ni tntraver leurs progrèsindustrie Is.« lis le fcront, a dit l'orateur, si csla estnécessaire, et ils feront nrcnie davantage.Nous sommes heureiix en ce m >ment depouvoir apporter una aide substantieile ar xt rincipps q>.i servent de fondement a la ci¬vilisation et au ptogtès moial. »

L'APGENTINELa Situation

Cn mande de B ienos- Aires au Times :Le président Irigoyen mainuendira Ianeutralité Amoins que les téngrammes quipassèrent par la légation suédmsa ne four-ni-sent, lorsqu'ils seront déchiff és, iVcet-sion d'une déclaration de guerre on Ano'asqu'il ne soit force par l'opinioa publique.Cells- ci ne varie pas et insiste snr ce pointque, a part des incidents personnels tardi¬vem nt désavoues, 1'Argentine doit repudierles principes germanisme.

LeiiiMiifi BassinLa conférence dèmocratiqn&La séance a'ouveriure öe li conférencedémocratiqua a en iieu jeudi après-aiidi, Aquatre heure».an G-'and Tl ta'.re drainatiquemunicipal de Petrograd.L comité d'orgar.isation. composé ea ma-jorité de maximabstes, n'.ivait pao Cm, 3Dpremier moment, d- voir réserver des sfogesspéci-mx pour ie corps diplomatique, consi-dérant que la réunion n'aurüit pas le carac-tère d'une conférence d Etat. Eu fin decompto, d nx log a out été mises Aia dispo¬sition drs diplomaies.M.Tchridz», president dn comité cen'ralexécistif du Soviet, a prouoacé le discoursd'ioai'gnration. II exp'iqu » tes motifs de Iaconvocation de la cot.f rence, notammentIa situation exttêmement g ave du pays, lanécessité urgente de la constitution d'unpouvoir révoiutionnaire iespoasable devanttons les é étnenls sur lesquels il pourraits'appuyer.M A ks ntief, présiient da conseil desdéiegués des paysans, a déc'aré quo le mo¬ment est venu oü la démocratie doit re-cuei lir toute sa s<g S3a poiiiique pour saa-vr les cocquêtes de la révoiution raena-cées par ut c catastrophe ir éparabla si ellen'est pas coajurée mam<enaut.I^i i ontemice s'est ouverte en prése-icode 1,200 delegués arrives de tontes les pir-lies de la Ru.-.-ie.Tout b- gouvernemeni pro-visoim, avec M K-^rensky en tè'.e, avuit prisplace dans ia loge imperiale.

La tutte entre !e Sovietet KerenskyLa scae.ce du cons» il au Soviet du Petro¬grad du 26 septewbre a ó.é pariicuiière-ment iiiouvementée.De vio entes répiiques out étó échangérsentre Ifs Balein wi ks et les autres fractionsaa sujet de la politique gouvi-rnementateet de i'aflaire Kornitcn. Kumenev, ie lieu¬tenant bit n counu de Lt'üii.e, assura que,seuie la remise du pouvoir e Are les mainsdu fovb-t pourrait sauver I.t Rnssie.Troiski, criuquaut la polit que gouverne-mentaie, dit que la revolution frai<ca?»e,après s'être hei-rtée aux p us graDdes dif-ficuitfs, produisit les jacobins qni prépa-rèrent la gtiiboiine pour la bourgeo sic.— « Et e'est cela qui a amené N ipoiéon,interrompit une voix i>.— « Ooi, répliqua Trotski, mais je préfèreencore Napoléon AKerooaky 1 »

La Crise gouvernementalcLa cist go-.». . u.meotdie se trouve en-core compliquée par la déai«sioa da minis¬

tro des calles, M. ttartachov, appartenant auparti cadet.M. Kartackov a motivé son départ cn dé-clarant que la main-miso par les sociaiistessur le gouvernement rend tout ministère decoalition impossible.Les journaux annoucent que M.Teretch°ii-ko, ministre des affaires élrangeres, auraitdonné sa démissioa AIr suite des attaquesdont il est l'objet de la pa rt des organisa¬tions révolatiouoaires.Les jonrnaox font renaarquer qu'après Iedépart de M. Teretclisnko, le cabinet cotn-prendra uniquemsnt des sociaiistes, fait quirésoudra ainsi la quostion de la constitutiond'un ministère cxciusivement socialiste.

Le Soviet de MoscouLo Soviet de Moscou, de méaie que celuide Petrograd, comprend mainteaant unemajorité extrémisto. Le comité exécutif qui,jusqu'ici, s'était montrë fermement m >deró,vient d'émettre unvote asve-z sigoilicitif :après avo r vo ó, A une fiible majonté, unomotion cn faveur de la formation d'un cabi¬net de coalition, il a immediatomcnt aprèsvmé. A une grande majorité, un amende¬ment repoussant tonte coalition avec le par¬ti des cadet3.L'autonomiede fa Sibèrttf

Ua congrè3 se réunira le 8 octobre ATomsk pour étudier ie projet d'autonomiede la Stbsrie.

Lènine a PetrogradPlusieurs journaux font cotirir Ie bruitque Lénioe serait rentré APetrograd.Le ministre de Fintérieur a -donné des ins¬tructions pour arrêter Léaine s'i! est décaa-vert. •

La Rupture du Directoireavec les Afaximalistes (?)

Après l'entrevaede Mohiieff, Kerensky estrentró A Petrograd, tandis que Korniiof ctles autres conjurés éteient transf rés dansune lo.calité voi&ine du G. Q. G., oil iis se¬ront déienns avant ó'èire jttgés.Les tentatives séparatisus se multipüent.Le Soviet ne vent pas des cadels dans ie ca¬binet de coalition que m dictateur a tar.t depeine A former. II faut ponrtant que Ke¬rensky prenne parti. Sur qui s'appuiera-t-il ? Le chef dn gouvernement provisoirepeut-il sc compr- m -ttro davantage ?II semb e bicn qu'il ne le ve-tiilepas. 11était membre du Soviet, il a dérnissionné.Ira-t-i1 jnsqu'A la rupture avec ie3 maxima¬bstes ? Ne tronvera-t-ii pis que les limitcsde la to érance sont atteintes ï

L'espionnage allemandLes journaux de Pettograd signaientqu'nne importante otgmisaiion d'espion-nage militaire allemande a éié découverterécemment ; dix-sept agents de nationalitésallemande et suedoue ont été arrêtes.L»3 autorités avaient df pais longterups desrenseignements sar cette organisation, maiselles avaient relardé les arrestations, voa-lant lui laisser ie temp3 de se développsrpo r la dér, ciner ensuite.D'autre part, le Ttdms Tegn annonce quel'on vient de déeonvrir a S ockhoim ua bu¬reau de poste clandestin pour i'espionnsgeallemand. II consisiait dans une boite auxlettres placée ch<z un négcciant notable,dans laquelle les affidés déposaient touteslenrs commonications, lesquelles étaientensuite portées au centre d'espionnage alle¬mand.Enfin, dans le récit qu'il publie sur i'exis-tence d'un dépot d'armes dans nne cavelouée par nn marchand allem nd de Stnek-liolm, le Social D mokraten accuse la policede cette vi le d'a-oir été incroyablementlente dans ses recherches au sujet de Cetteaffaire.Le chef de la police secrète publie uneprotestation tendant è pronver par le menuque la police a tout fait sans retard.

LA GÜERREAÉEÏEOTELes deux hydraviorts boches abattus

par les HoliandaisNous avons dit hier que deux hydropla¬nes ailemrods out été desceadus par untorpilienr hollandais et remorqués A Fies-siague. Ua aviateur, frappé AIa poitrine, estA l'höpital ; trois autres attendent dana unbö cl leuf iuterneraeut.Voïci, eraprumés au Tim s, les détr.ils del'inci 'ent :Mardiaprès-midi, vers S li ures, un grand by-d oplar.e xlb-nnna fut oblige o'ateirir dsns leWielingen Gat, non lain da la cöie, prés de Kad-z ud, a praximitó d'un navire de pstrouillc boi-lai,d;.is.Un des avi teurs fut pvis par l'équipsge de conavire, mais lo second refusa de quitter son ap-pareil.Sur ces entrffsiles. un torpiliear spprocha, ve-nant de Flessiegue, mit a l'eau une embarcationmontce par d"s mstetots armf-set i'aviateur alle¬mand entêtó dut cfider el monters bord.Maisil «vuil probi-biememdemandé assistancepar T.S.F , car. a peine élail-il a bord du baleauque deux grands acroplams alb-mandsapparurentau dessus du territoire hoilandais, puis r parti-rent, le torpiüeur ayant liró sur cux.On eroyail Fincident cios, quand, subitement,cinq a buit sppareiis aliemands venant de ia di¬rection de Z ebrugge so montrèrent.Trois hydroplane*enne nis pénótrèrent a unodistance considerable au-dessus du territoiro bol¬landais ; les autres restéreut assez loin de la fron-tière, probablement paar surveiiler i'apparitiondes Anglais.Un hydroplane,monié par trois hommes, dontua nilieier agé sembiaut commander la fiotlide,Vintp è du tor,,ideur.L'oEBciercriant, ge ticulanf, essaya de parlerde limites territorial s ; mais ie commandant hol¬landais retusa de l'öcouter et fit tirer un coupd'avertiss. ment au-dessus de i'appareil allemandqui essaya alors de s'écbapper.Pendant ce temps, les autres hydroplanes alie¬mands entouraient l'appsrei! endommage prispur les Hoilandais et comsnenc-aientn Femmenera Ia remorque. Ators le comoiandat du toipilleurordonna ai.x rnatelols de tirer. De nomoreusesbabes etteignir nt Fhydroplane allemand quiavsit tenté de fuir. Le commandant tomba. unautre olScier et un homrae biessó vinrent a borddu torpiliear.Pea après, un autre bydroplano allemandavecqu»tre avialeurs a bard se readit au torpilteur.Uades hydroplanes a Iemands est óuorrne. IIa deux meteurs. L'autre est pias petit.

Godillots pour civilsLa Commission des économiesde la Cham-bre, après avoir entendu le rapport de M.Mauger sur les disponibilrtés en cliansBuresdans les magasias et depots militaircs, a dé¬cidé de demander au ministro de la guerrede mettre A (a disposition des populationsciviles l«s chaussurc3 qni, pour des raiarnsquelconques, rcs'ent depuis longtemps inu-tüisées et doat l'entret e i oatraiue üej Iraisélevés.

E2TGBAKDE-BEETAGHELe Vainqueur de Bagdad

Commandeur de la Légion d'honneupL Gazette Speciale publie uue longue ii*ted'ollicie r* de l arniée de l'inda auxqueis d f-féri-nts grades dans l'ordre de 1» Léaiond 'lio >neer ont étó déeernés En cóte dé lalistn vient sic S.anley Mau.ie, commandantdes forces britauniquos en Mésopotaraio, quiricoit la cravate de commandeur.

INFORMATIONSExecution capitals

Hier m itiu, AMontpeliier, a éié oassé parles arme8 !e soldat Brsile Butard, 22 ans. Löcoudamnéa luit preuva de courage jusqu'aadernier moment.Butard avait été conda mué AIa peine demort, Ie 31 juillet, par le conseil de goerrede la 16" région pour avoir assassmé, dansla noil do 5 au 6 féviier, rue Ostehiau, AMo ipe lier, la fide galante Aiix Aubert,aaée de 39 aas,

LECASDLPRÉSIDENTMONTERLe Petit Havre a annoncé hier, en Dernièreïhure, que M. Moniar, premier président deh cour d'appal de Paris, est déféré aa con¬seil supér eurde la magistratnre pour fauteset imprudences profeS3ionnches.Les la its visés pir le garde d^s 3ceaux sorapporten! du eciement. Ai'fcffaiieBofo pacha;muis ha ons r.ous de dire q-u'ils n'ont rien Avoir avec I' « iuteiligrncs avec l'ennemi »peur laquelle M. Boio pacha est incuipé.On se souvient que notre confrère, M.Charles Humbert, expliquant le pre1-en par¬ticipation de cinq miilionset demi de francsque lui fit Bolo p cha pour le Journal, disaitque l'homme d'affaires lui avait étó présentéet recommandé par une personne hauie-ment quaüfiéo, qui s'était porlée garante dupiêteor. C'est da président Monier qu'ils'aqlssait.Bo'o, en raison de ses relations et do sesappuis, n'était alors suspect a personne. IIaviit en d'aiileurs l'aaresse sentant combienees affaires pouvaient recevoir de lusire deses amitiès, de s'entourer de hantes protcc-t;cn». 11 s'était poussé dans la maison duprésident, afin d'afficlier une iutimité quirenfaryi it lingnlièreaient ton crédit.Oa aifirroe avoir ircuvé dans les papiersde Boio nne piece, an prrjet de contrat auxtermes dnquel le magistral derait, lorsqo'iitu rait pris sa retraite du P.iais, entrer auJownal cornme admini-jtrateur avec des ap-pointemenls de 36 000 francs.M.is ii ne faut pas oublu r que cette piècea éto trouvéc cb z Bolo, et non pas ailieur3.Les iniimes du magi.-tiat disent que celni-ciavait toujours rr fusé catégoriquement toutecombinaison dece genre, en sorte que ieproj.t maciiiné par Bolo n'avait d'autre butq e daservir ses propres vues, et d'engagera font! des dupes dont i! prétendait faire descomplices.Les amis de M. Mooier ajoutent:« L'opinicn pubiique su'a nnanime Apeascr qu'il serait témóraire de mêler M. lepremier Prösid nt aux traciations qui vaiu-reat, le 14 sepiembre 1914,1aguerre déja dë-ClM'èe, l'octrci du tiire de pacha A Bo o parson patron, i'ex-khédivc. Si lehaat magisirata refusé de se dernettre a ia demande qui,d'aprè? ie Matin, luien fut faito par ia gardedes sceaux, e'est qu'il estims pouvoir étabürqu'il n'est incriminable que da reiatioascoaseulies trop légèrement avec cn horn mequi en avait tant ct da si noiab ei A Paris.Le ro'e da président Monier, A la lets dtitribunal da la Seine, dans la conduite si ar-due de* séqntstres, est connu. Que da résis-tances, d'i llaencesetde presstons il (ailaitvaincre pour amener, par exempie, le se-quesuo d'hommrs anssi b en recommandésqua le banquier Rosenberg, qui ccpendantfut mis sous s-iquestre, co qui permit A1'ex-pert commis, M. Doyer, de sauver plus detrois mil ions dus aux créanciers francais...Oi pourrait muliiader les examples paruiis.L'oeuvre dc debochsgade M. Monier fut con¬siderable. S'il avait bisoin d'uu garant pourson patriotisme, tl n'aurait qu'a invoquercepassé.« C'est done sous eet aspect qu'il eonvientd'envisager Fincident, Il s'agit dayprecierune erreur de teune ou plu öt de relation.L'affatre Monier n'a pas d'autre counexitéque es point do vue de discipline magistraleavec Faffure Bolo, qui est ce qu'tLe est, Aexaminer et a suivre en dehors de i'autre,sans qu't-ile puisje mêrae ötre influencéepar la decision que rendra d'ai'leurs A huitclos le Conseil superieers de la magistra-tare. »

Une sioisAttx rfprésen'ants da la pressc qni sontvenus sol lieiter ses declarations, M. ie pré¬sident Monier s'estLornóa rsnettre ceitenote :ïl m'en coüta de m'imaoser ie silence, siorsquej'aurais tant b di-e Je n'ai ni a apurouv-r m Acriiiquer la mesure d ,'nt j'ai été si soudainementFobjct. Js n'ai qu'a ma defendro devant mespairs, et eola jo le ferai, .ie vous ('assure, avec laplus grande faciiité, maisaussi at e i une énerg.eque mo donncra mon 'ioubledésir dedéfeadre macause persoiineileet Finiapgibilitédes semimentsd'honneur ct de délicatesse du la magistraturefrapcaise.La Carrière de M. MonierM Ft-ruiiod M ntcr, néaS.itèj (Vosges)le 23 juillft 1839, rst commandeur de iaLégion" d'henneur. Yoici ccs états de ser¬vies :Attaché au parquet de Nancy en 188! ;s b •t tut a Uerairpmont, 1" avt i>1883; pro-cnr-ur de la R pubilq e A T uil. 27 «ttobre1886; a Apt, 26 avril 1892; La Réoie. 30 mars1894 ; substiiut du procur. ur géneral ADou .i, 12 avri! 1894; procureur de ia Répn-blique a Douai, 3 juiilet 1894; A Dijou, 22mars 1898 ; chef du cabine, du minisire aola justice, 28 jam 1898 ; vica-prés>d«>mduTribunal de ia Sainu, 5 novembre 1898; con-seilier A ia Cour d'appel, 12 avril 1903 ; di¬recteur des >ffaires ctvdes au minisière dela justice 19 mai 1906; procureur de 11Re-pub iqueA Paris, 17 janvier 1907; présidentan Tribunal de la Seine, 28 j nvier 1911;premier président en juillei 1916.Le premier president Monier qui est unjuriste reoiarquabie, a pubiié divers ouvra-ges de drol-, dont certains, notament, enmatFre de fraude, fo t autorité.

La procédureLe Conseil super. eur de Ja magisiratnrc,qui aura « a conuaitre » drs acies de MMouier, se compose de magistrals des troischain bres de la Cour snpiême. Ces troischambres som réuaie3 par la procureur gé-nérai de la Cour de cassation, qui' les nietau cotuant de la poursuite.U» rapporieur est commé. Coiui-ci étudieFaflbice. Puis, sur une nouvelle convocation,ie c<nreil supérieur te rénnit A nouveau,entend ie rapporienr ct décide s'il y a Reude suivre. Au cas «'affirmative, le magistratcontre lequel la potir.-uite est intmiée estconvoqué. D comparsit en personae devantla Cour suprème et peut ia faire assisterd'un avocat.Cetie cum.<arulion a lieu Ahois clos. Lesprioes discipiin ires proroncees par ie Con¬seil supérieur de la magiMraUire sont : 1» lacensme simple ; 2« la cmsure avec rupri-maude, comporiant privation de traiteoic-ntpeudant un mois ; 3®la suspension provisoire, avec piivation de trai: ement pendanttoute ia duree de la suspension ; 4® la dé-chéance du magistrat.Le procureur gênéral de la Cour de cassa¬tion, M. Bulot, absent de Paris, a été rappeiéd'orge- C'.La mrladie de Bolo PactaPaul Eo o, io .jours inaiade etaiiló, a re<;nau Gra .d-Lótul la visite d'un inspecteur üela Süreté chargé de lui porter communica¬tion de diverges pieces de {'instruction rela¬tives Ason passe.Jusqu'A présem, M. Bolo pacha avait obs-tinement refusé de desigaer nn avocat. Pdrun baut souci de c >n cience, M.BouehardonFavait incite a plu-i urs reprises Achai»irun d- fease..r Hi r s >ir, il s'y e.t decide eta demandé &£« Benzon de l'astisier,

QuestionsEconomiques

LACARTEDESMERSLos Aliemands nous ont tant parlé de lacarte de la guerre qu'il nous sera bienpermis de ieur dire un mot de la carte desmers. Elle a sa petite valeur dans cet im¬mense probièrne do la paix, quoiqa'il ait« cessé d'ètre d'ordre cxciusivement géo-grapliique », dc Tavcu taroif de notre en-nemi iui-même.II est clair que TEnlente est maitressedes mers. Ce n'a pas été sans mal, il estvrai . Encore en ce moment, la guerre sous-marine empêche que cetfe mailt ise soit ab-solue. Mais, depuis l'olfaire du Jutland,nos bailments de haute mer, Ia poussièrenavale, et nos milliers de navires de com¬merce sont lesseuls a pouvoir voguer soustoutes les latitudes.A mesure que notre défer.se s'affermiracelte menace décroitra du reste. Et quand,cn France, notre « Direction générale de laguerre sous-marine », créée le 19 juin 4917,deviendra enlin un organe d'aclion, noscargos, gardés par les chalutiers et Ia nuéed'hydravions et de dirigeables, auront uneplus grande iiberté, une plus conslanic sé-curilé., Evidemmentie sous-marin est et resterar'arme sournoise : seul !e sillage du péris-eope décèle son passage et il peut dissimu-ler sa nationalité avec une extreme faci¬lity. It n'en échappera pas pour cela it larepression qui se prépare, lentement liéias !L'avion peut désormais, le traquer jusquedans son repaire. Et, comme l'écrivait unecompétence, ii est a soubaiter que, « quandlout sera régie pour obtcnir le résultatmaximum par bombardement aérïen , il yait une force navale d'une compositionspéciale prête a sejeter sur les points oüles defenses et les étnblissements militai¬rcs auront été ainsi désorgaaisés ou dé-trui Is. »Mcme s'ii écliappe a celte chasse, lesous-marin ne parait pas pouvoir interver-lir jamais les róles ea faveur de l'Allema-gne. Les pangermanistes les notoiresse renden t compte au fond de ce qu'il y ade vain dans ia délimitalhm des zones deblocus gardöes uniquernent par des sous-marins.Ils savent qu'ils ont répandu des Holsd'eneresur ia carte des mers sans réussira couper aucune des routes maritimes del'Angieterre, de ee rival si redouté. Ils ontcertes semé des écueils et, dans cerlainesrégions comme Ia mer du Nord, ralenti letralie, mais les neulres eux-mèmes, bienque timorés, traversent ieurs fameuses zo¬nes dangereuses.L'Angieterre continue a ravilailler et agrossir soa corps expéditionnaire et l'Amé-rique débarque le sien. Pour notre comptenous l'aisons sur la Médilerranée « blo-quée 3 les deux tiers de notre tralie com¬mercial . Contre ces fails rien ne vaut. Lespertes en tonnage qu'on voudrait voir com-pensées plus rapidement par des construc¬tions neuves ne sont qu'une des parlies deIa quesfion.Ii est done tout naturel que les Alie¬mands, arrivés a l'heure de la réflexion,écrivent avec inquiélude ; « Une seulechose est incertaine dans ia guerre sous-marine : le moment oü les pertes en ton¬nage seront si énonnes que la vie écono-mique de l'Angieterre et avec elle sa forcede resistance et sa puissance militaire nelui permettront plus de continuer la guer¬re. )> — Eli ! oui, ce moment est une« chose bien incertaine s.Même des zones deviendraient-elles ina-bordables que l'empire britannique auratoujours des navires et des mers iibres. Detous les horizons !es cargaisons seront tou¬jours acheminées vers les magasins deFEotente. .Et, au kolosse anémié qui croitencore avoir la force de tirer parti de sesgages, les Ailiés, Iibres de leurs mouve-ments, pourront continuer a montrer avecfierté parmi les Ieurs : la carte des mers.

Un Havbais.

f'iiatioa» A l'Srdre 4n JourDe la Division :

Le canonnier Raymond Duval, dn I03« ré¬giment d'artiüerie louid*, a eté eité A l'ordrede la clivi ion dans les termes suivams :Trés bon soldal. s'est toujours fait remnrquerpar ss bravoure. La 1917.sous un i.om-Wdenient trés Dourride 210,est allé a trois re¬prises "AparerFs lignes coupérs, avec un calroeet uit sang-froid qui ont fait 1'adEciralioade tousses catnsrades.SI luiyinond Duval était gartjon navigatenrsnr e paquebot France et est domicilie rueJ.-B.-Eyriès, 71 bis.

De la BrigadeM. Adrien F^rry, brancardier aa 274« ré-giment d infanterie, a été ciié a l'ordre de Iaougade dans les termes suivams :Excellent brancardier, toujours volontaire pour1.s eorvées les plus dacgeieuses, et d'ua beaumural.Sest partieulièr»ment distingué par son sang¬froid et son dóvouemrnt les rt 1917.Déja rité a l'ordro du régiment. Uneblessure.M. Adrian Ferry est domici'ié ACauville etélait employe avant la guerre cfoz M. L"bi-gre, entrepreneur, AOcteville-sur Mer.

Dii Bêgmerd :La soldat Cbarles Moesset, du 28®régimentd'infantrrio, est cité dans ce3 ternes A l'or¬dre du régiment :Excellent,soldat, d'un Jdelexcaple pour ses ca-mara ies. S'est fait remarquer par son courageb.rs d'une attaque leM. Char et Mmisset était, avant la guerre,employé aux T éfiieri»s et Lsminoirs du Ila-vr- . II hablte chez sa mère, 4, rae Samsoa,AGraville.Le toldat E igèae Isaac, dn 4®réeimantdecuirassiers a pied, a été cité a l'ordre ua té-giment, dans les term-s suivants :Lo 1917,a pris Ie cominandementde Fescouado de F. M.après la mort de son briga¬dier el 1'aUirigéeavec énergie et compétence.Avant la guerre, M. Isaac, était préposé dedouanes a Ooteville-sar-Mer.Le soldat Fernand Chédru, du 83=d'artil-lerie lourde, a été cüé A l'ordre du régimentdans les term- s suivaDts :Excellent agent de liaison, rcmarquable deeou-r g et de sang froid, Iraversant les zones legpius dangereuses sans jamais se bisser anêterou retsrder. S'est partjculièrement distincué tnss surant les liaisons de sa batteric avec le com¬mandant de gioupe sous un bombardenjemdesplus violents alors que L utes les communica¬tions télépboniques etaient constamment rom-pues.M Ch-'-'ru eat domicilii ALik- - , bou¬levard de i'Abwco,

L» kulUai Audrê Guliter, du 74® reg.mentd'iafanterie, a étó cité en ces termes A l'or¬dre du régiment :Bon soldat ayant tonjours accompli son devoir.Blesaé deux fois.M. Caliicrqui.avantla gnerre, était ma^on,est domicilie rue F.ore, 29.L> mirécha! des logis Hen; eb Duval, da48® i'artittene, a éte cité a l'ordre au régi-ment :Uaréehs!dei 'ogislerritorial, Irè.i coDsci"ncieu*appclftpur son ago a d'autre» fonciions , puodantla période d'attaque i ) a demande a servirsa piece jusqu'au dernier jour.M Duval, qui etait avant la guerre épicierrue Fcédéric-Bellanger, 99, a un frère sur leIroiit et un autre tomba au champ d'non-nenr aa mois de juillet i91ö.Le soldat Constant Dubac, a éié cité ensCC3termes a i'o?dre du régiment :Agent da liaison dévoné et couiageax. s'estdistinnué da t8 au i2 aoüt J917en assurant, rani-demrnt el saus souci du danger, la liaison suusde violents bombardemeats.M. Constant Dubuc est le (ils du maire deSaiat-Yigor-d Imonvule.Le soldat Edmoud Louis Lech-availier^dont les pare. its habitent So nt-Vigor -d'Imooville, déja titulaire d'une citation,vi-n; d'être a nouvaaa Cité A l'ordre da re¬giment :Sol-latd'un courage éprouvé ; est parti ie iftroü- tot? en 'ète d un groupc qui devsit enles,-run of-iitposte cuneua ; est reste sous les ;sprés du son officier grièvement ble-sé, sn. eparapet de co peilt posi", et n conlribuó puiüttJi-inent a le ramencr uaus nos ügius.

* *- Un témoignsge offi ';ol de sati«f=ction estaucordé au vapeur Thcrése el-Marte, de laMaison Worms et Cie, pour l'atuiudo ca-niaut discipiiné" de son équipage lors d'unerencontre de s ms-marin B>28juiliet 1917.—Un ïémoign ige official da satisfactionest accoroé au paquebot Dives (compagniegénérale trans atlanuque) ; puur le ca 1tn >etle sang-froid do ri ehaenu a fait preure lorsd'une attaque de c aqusbot par deux sous-m-arins le i«»'audi 1917.

TribunalCivildu HavrePar dec-ret e« drie du 28 septembre, ar.David, joge A .Saint Q lentio, est nommév;c -pré-ident au Havre.M David remplace l'honorablö MTassard.qui a récemment lalt vcJah 3es droits Alaletrsite.

Lc erlcM • lie Ij» Tllesio» Icelg©CM SSSuaisUstlis

La mission beige aux Etals Unis r st ren-trée to riii a Sainle-Adr- sso. Le baron Mon-clieur, qui • n était le chef, a été recti par letbaron de Broqueville, ministre des affairesétrangère8, auqnel i! a fait pail de la ma-g ofique rr ception faite par l'Améiiqua aux.represent$nts de ia Be!gique.« Eq vingt-six jours, a dit le hiron Mon-cheur, nous avons parcouru 49 villes eteffeetué 18,000 küemèires en train spécial ;par out on a tad A la Beigique le plus cha-leureux accneil. II suffbait que le r.om denotre pays lüt pfoi oneé pour que la fonlemanifest at tcs sentis^cnts tie la p;us araentesympathie. »0 1 salt que des journaux avuient fait allu¬sion A un aUt-nttt —■d'ailleirs démenti —doat la mis.ioa au®ait été i'objet. InterrogAAce sujet, le baron Mo icheur a confirm^que ceite information est saas fondement.La mission eilo-mêmo n'a eu aucuue coa-miiss-nce da ce preiendu attentat qui, s'il aexiste. ne visait en rien les reprêsentants d®la Beigique.Le baion Monchenr so féiicite des résul-tats li ureux de la mission ; ils auront pourla Beigique da demaih une importance £é-coucte et bienfaisante.

A I» MéinoSre de#1- Arthur Verliaegeu,I>é(it9tté de C-Higtl

En l'église de Sainte-Adresse, tendue de-draperies de deuil et décorée du drajipaabeige et d' s drapeanx allies, a étó céiebré,liier matin, un servic3 religieux A Ia rné-moire de M Anhtir Verhaegeo, dópoté deGmd, décédé a B uxedes, au retour d'nn8capiivite de p;èa da deux années en Allo-matne.Dans le chceur avait pris place Ia familie,représentée par M. Paul Vethieg-n, b- g -dier d'artiüerie, M. Jean Verhapgen, briga¬dier aux niortiers de tranchées. li s du dé-lunt ; M.G orges de Grand Piy-Verhaegea,sons-liemenant du génie, gandre ;M et Mme Canon de Wi.rt Yerhaegen etleurs cntants ; M.e MmeGeorges Vt-rhaegen-de Bnuy, lieutenant au 2®guides, attaché aucabinet da ministre de la guerre, nièees etnevenx.Derrière Ia fami'le venaient les mrmbresdu gouvurnpment et les ministres d'Etat; lesmemb es du corps diplomatique, conduitspar M B and Wh tloek ; Ie géuéral comte d&Grunne. commaud m lerri ori»I beige ; Be-noist, sous- préfet ; Plichon, adjoint au mair©de Saime-Adresse ;M. Van Cieemputte, doyen de la Chambr©be ~e, accomp^gné de députés etsénateurs ;ie rénóral commandant la base arglaise, desdól' gues du commissariat genérai frang. lisprés Ie gouvernement de Sainie-Adre*se ;M Buisseret, secréiaire général au ministèreda la guerre ; de Paeuw, inspecteur grnérald > i'enseignemeni primaire ; la pluprit desufficiers du cabinet roiliiaire ; des personna¬lités beiges et étrangères et de combrenx.membr-'S de Ia colunie beiga qui avaientvoulo donner un témotgnage snprênn d'es-tiraeA ia mémoiredu patrioie délünt.La messe a été dite pw M. ie (hr"! ieCampene-r, aumónier général des r-fugijpbe ges en France.

til» ï.igcie Maritime DaefaisoO . sait quelle fat i'inflaence du F ott,*n-vereiu alieraand sur le développerojut na¬val de nos enaemis et sur le degre ae forceacquis par eux sur mer, dans uue n eroredont nou» ne resseatons que trop aujour-d'h-ii les illris.II etait tont indiqua qn'uae sc'ion paral-lèle suivit en France. C'e*t ce quu comprit,voici 17 ans, nn grocped'hommrs ómin-nt»,parmi lesquels ie rugi-rité Marcel Dub us,Famiral Gervair, MM.Paul Doumer, M. :riC3Lo r, et plusieurs autres.Leur initiative snscita Ia créa'ion de IaLig ie Maritime frangai-e. Depuis cette épo¬que, une aciioo sonit-nue, énergiq ie, péné-u'ée du sens mod-rne des réalisatfons pra¬tiques, n'a cessé de donner A la L'gue nneauturité constammpnt croissante busée surun eftecti f de collaborateurs, de membres,en progression permanente.Malheureusement, le terrain était moil»layoruble en France oü l'intérét suscité parles spéculations génér les était aussi mé¬diocre que Findividuaiisme y est grand ; etcel t expiique pouiquoi la grande Associa¬tion n'a po, jusqo'ici, en dépit de son inté-rêi uaiionai, obtrnir, même de loin, aa[mint de vue du nombre des adhérpnts. lesrésultat» acquis par nos adversaires. Et siles 56.009 membres de ia Ligue Maritimereprés'-ntem pour la France uue colleetivitéimportante, qu'eat cela en presence daehiffre formidab e des 1 300 006 membres daF otteuverein, dont s'enorgueillit A justetitre C" ui-ei.Jlaifiro cette LafétL^W toute rslativo,

Page 3: LePetitHavre...9 TePolilHavre.—samedi Septembre1917 LlntransiggaiiGBmrnmstoutae la question de 1'Alsace-Lorraine Legrauü quartier général allemand, qui, en prêsence des événements

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Petit Havre — Samedi 29 Septembre 4911 dlion de ia L'g'ie Maritime no s'en est pasmoms tait sentir en do mnitipies domainesde la f; <;on la plus henreuae et la plus cfli-cac*. Peudant des anuéos, eiie a mené lecombat en faveur de Pinstauration dn sous-secréiariat de ia marine marchando e» fincrt é Elle a iut'.é pour i'autonomiedes ports,voire voki quaire ans, mais jogulée depuis,p>r un reglement d'administraüon pubbqueaont fa revision s'impose.Eiie s'est appiiquée illfaire pênélrer danstonus les couches de la nation, même lespins profondes, ks pins éioigaées des ehc-si-s no la mei', l'idée maritime. Sa propa-gj-.nde a revêtr. des formes multiples, ingé-

f flic ces.Au oebïit da Is gnerre, la d'rection de laLigue Maritime, pénétrée cmnme tout lemonde i'étaiten France de l'idée que la lottesrraii terrible, maïs conrte, crut conformeaux évènemerits d'interrompre la vie de^Association Le proiongement dei hostilitésa kit appar i re aox personnaiites pkcees è•a icte qu'une telle situation ne pnuvbit dn-rtr sacs de graves inconvenient. On a déci-déae redonaer è la Ligue Maritime son acti¬vity p.t toute sa force, toute sa vie, avec onrig in d ■>vignenr qui conrmandait la pers¬pective do i'effort nécessaire a notre recon-na .s a' c« écon >mique, après la guerre.M. Perre Biadin, ancien ministro, queson eta i de san é éloigoa pour une longuepériode de la vie active, a élé remplacé parM. Mimrand, dépnté, ancien ministro de lagm-rre, qui a bien vouiu accepter lesfonciions da president de ia Ligue Maritime.Sous son impulsion et ceile de ses colla¬borateurs, l'ictensite (Paction de i'Assnciationa reptii toute son amptenr.EHe s'est anesuötrcanikstée dans les divtrs domaines dontebe avait fait jusqu'alors son champ d ac¬tion.Dorénavant, ce mouvement ne fera ques'accentuer. La L'g >e s'efi' ircera de se tenirau niveiu des nécessités nouvelles randuessi impérieus 'ment nécessaires par les é*éneruenk. Eile continnera è troaver da>sl'eitension ce sou autorité, dans la multi¬plicity das concours, les encouragements etles appuis indispensables au succes de l'ceu-vre entreprise, si in'imement hée, non soule-ment au reièvement.mais è fa grandeur denoire existence navafe.

lies fStsscBi»* de «Fss<®s.a Chiaibre de commerce a regu de M. le mi¬nistro du commerce la communication suivanle :a l'ar décret cn date du 25 septembre couran',paru au Jourrat 0/jkiel du 22 seplembre, la déeU-ration dos stocks de juic est oritonnée a tous lesdétenieurs de plus dc .K00 ki os.« Je vous serais, en consequence, ebligê devouloir bien rsppeier aux (iiateurs, f/brie/nts,propriélaircs, dépositaires. Iransilaires ou dórenteers des tnaticres inenlionDèi s a Fart cle 5« dudécret dom il s'agit, ct se trouvant dans lo res¬sort de voire Chambre, qniis auront a faire leurinvestaire a la date da 1™octobre, a Si beures,et a cn faire Ia cécinraUon a mes services lecb-n quis, iöl, rue de Greaeile, a Paris, le 15 octo-bic 917.« Vous voudrrz bien également leur rappe'.erqu'il importe de menliontier dans ia coknne« Specification » du tableau lo détail des diversgenres de maiières qu'ils dóliennent et ceci con¬form- ment a ('enumeration faite a Fartie;e 1" dudécret prescrivanl la déclaralion.« I importe égakment de dire, dans Ia quatrième colonne, si les merchandises d- clarées sotrouvpnl cn msgssin, dans les ateliers ou encouis de route. »

Ei«s Huiles, Braivsra ct GmlnesitlcaaiiiMiiiei

11csl rappelé qu'eux termes du décret du 4 sep-kmbre, tout prouacieaf, propriétaire ou déten-leur, a que que litre quo co soit, a la date du)5 .«eptembre 5957, d'une quantitê dépassant1,000 kiiogr. des matières suivantes :Grcines et fruits olésg neux de toute nature,graisses végélales ou animales, pures ou meian-gées, scides gras, eaux giycortneuses ou giye- ri-ne. s.avons et bougb s, est tenu dVn faire la de¬claration avuni ia date du 1" octobre 1317.Ceite déciaiaüon devia être datee et signée,faite ea double ex- mplaire et envoyée par laposle, sous pli rccomuiandé, S M. le minisite ducommerce iServices leebniquesj, lot, rue de Gre-nr lie it Paris.Tout d<faal dc déclaralion ou fausse déclara¬lion conccrnant ces naaiières scront relevés pardes procés verbaux, 11 lo dflinquant sera punides p.-ines pré,vues aux articles wet 10 de la loidu 2 aoül 1917.

Rentree des ClassesCHAUSSURES POTTIER34b, v it <5 Tbiers (en face la place)

Le plus grand ehoix pour Enfants, Filletteset Gaiconnets

LaMaisonn'a pa3de succursale

Un BiraiilnuentDar.s la nui< de jeudi, vers roinuit, ua train demarchardiscs a deraillé a Manies, en provoquantune obstruction monientanée de la voie.Par suite de cet accideni, des rekrds sssez iir«portanis ont eu lieu dsns differents trains.Nous mentionnerons notamm- nt le train omni¬bus 311. pait-nt de Paris a 22 h. 13 et qui doitsrriver su Havre a 7 b. 15 du matin, n'est enlréan gare qu'a midi, subissant ainsi un retard deplus de cinq h>urcs.t.e rspide venant de Paris rt qui doit arriverau ltavre a midi. n'a épri-uvè qu'un retard d'unedemi heure, i! est enlré en pare a midi et demi.Cel accident seroit puiement materiel, on nosignalo aucune vicliine.

Un Gamin qui |ironutLundi dernier, le jeune Paul Ilourdou. 5gé de13 ans 1/2. quitiait le domicile de ses pari nis,cite Curaier/a Oissrl. et prcnait le train pour LeHavre. Arrivé au Havre, il se dêeida a reprendreun train pour Paris pour voir la c.-pitalc. L8, 11fitdivers achats : un complet, un caoutchouc, unepsire do souliers fins, etc., puis nippé eomme unprince, il reprit un b llet pour Rouen et fiia j s-qu'au Havre. Gomme son biilel ne lui donnaitdroit que jusqu'a Roues, il fut questionné et selira d afi'aire en disant qu'il s'était endormi, futré- xpédié sur Rr.uen et de la a Oissel, oü il réin-tégi a le domicile de ses parents, mercredi soir.Gomme it n'avait pas le rremier sou en poche,il fut interregé par lo garde ebampêtre, qui étaitau courant de ceite fugue, aux fius de savoir ouil s'était procure de i'nrg. n>pour se pernmitre unvoyage aussi long et ses achats divers. Tiès em-bai rassé, il décisra avoir trouve un pone-mon-caie conlcpant LOfr nes sur one banquette d'unwagon de 3»classe. Muis comme cetle sommi- necor espond pas a la s«mme dépensée, M D.basa ia conviction qu'il a dü coinmeUre un vol avantdc parlir pour le Havre, atterdu que la si-m ineprr cédente. cci ag' nt a saisi sur le j-une Ilour¬dou un louis de 20 f «nes percé qu'il cherchart apasser et qu'il a dit fgalement avoir Uouvé.

fi. CJSILL5RD,0 •DSKTBTf,11,rsilamTM?I9

le FenVendredi matin, a 7 beurea, les sapeurs pom¬piers i taient appeiés a procédor a I'exliDcliono'un feu qui evait éclaieasns le plancher du lo¬gement de M. Hamei, 0, rued'Aust rlilz.<e sinistre a étó éiemt au moyen de la pompoa main.Les dégats sout évaluös a environ 400 francs,lis consistent en destruction ou délérioraiiond'effets d'babilleiB' nt, linge de corps et mobilier.te ocalaire n'tsi pas assuré.L'immeuble appn tient a M. Ternon, quiéprou-ve un prejudice 'e 50 • francs environ consistentcn la destruction dc 3 m. 50 carrés do parquet etde deterioration du plafond, portes etvitres.11y a assurance. *— Vendredi, è 13 h. 15, les sapeurs pompiersont éte appeiés pour IVxlinction d'un feu quis'était déc'aré dans les combies d'un immeuble oc-cuué par Mme veuve LaDg, blanebisseuse, 32, rueDi mi'ioff.Eieict en partie avant l'arrivée des pompierspar les voisins. ce feu. qui avail 6té oecasionnépar une élineelie éebacpéedii rechaud decnarbooqu'un onvrier couvr r avail laisse sur le lolt, acause ia destruction de truis aicires caïfca de«ouvctiuxe.11ï a jusuraAee,

FAIT» L.OCAUXVers six beures, jcudi soir. Ernest Has. 43 ans,cbarrelier mobilise aux Tréfileries. habitant8. rue des Briquetiers, passait dans la rue Giis-tave-Brindeau, eonduisant un cbeval attelé a untomr.ereau sur ie brancard duquci il était assis.Ayant apercu dans la rue une pompc de bicy-Cletie, Hue se baissa pour la ramasser, maïs i!perdit l èquüibre et tomba sur ie sol. L'une desroues de son vébicule lui passa sur les deuxjambes.Le docteur Spindler, qui se trouvait prés de la,consiaia que l'infortuné charretier avait la jambegnucbe écrasêe. Le biessó fut transpoité a l'Hö-pilal.— M.Louis Roussel.19 acs.employé do commer¬ce, rue d'Albio'i.se trouvait jeudi soir a la GrandeTaverne, ayant déposé sa bicycletto au garagede réiiibiissemeut. Quand il Vint pour la prenureelle avait dispiru. ,S» mschine. msrque « Gladiator » est d'une va-leur de 2 francs.M. Roussel a porté phinte au commissairo deparmanenee,— De retour de son travail, jeudi soir, è buitheuris et deinie, M. Francois Pander. 20 ans, 72,rue Victor-Hugo, trouva ou>erla la poke do sacbambre qu'il avait fermée a clef le matin a septhcures et demie.11constats qu'on !ui avait vote tout son linge,ses vèiements, eh peanx. bottines, le tout re¬présentant une valeur de 590 francs.M Pander, en porlant plaints au commissalrede police de la pe minence, déclara qu'il n'avaitde soupcons sur pa sonne.On procédé a une enquête.— Jeudi, vers 8 h 1/2 du soir, Irois soldalsb"lg' s qui onl prétendu èlro en permission, setrouvamnt aitablcs dans Ie débit lonu par M. Jic-quel, siiuó rue Bellot. Tout a coup, sans qu'onsaehn pourquoi, les trois soldats beiges eassèrentles verres qui se trouvsient sur la table.i e tenancier Jicquel voulant inlcrvenir, futfrappe par i'uo de oes marivais clients, qui sorii-rent de l'étabUssement. Etant dehors, Pun di-sIrois soldats beiges frappa égaleunent M. Beau-fays, épicier, 24, iue B Hot, qui se trouvait deyantsa porte. Cela fait, les trois énergumènes prirentla fuite dans Is direction du pont III.C'-mme on s'était mis a leur poursuite. i'und'eux fut arrété par l'agent Tdiier et un p lice-mau anglais, puis conduit au poste de la ruePaul Marion.C'est un nommé Constant Lamot, 20 ans, mili¬taire b-dge en permission. II a éte mis a ia dispo-siiion dc l'autoritè militaire de son pays.

<Sf • -

DONS ET SOUSCmPTiCNSLa coi'ecte failo parmi !e personnel dés Eta-btissemects Desmarais freic, : (Employés, ou-vriers et ouvrièresl, pendant k mois d'aoutdernier, a produit la somrae do 593 fr. 90, qui aéte répsrtie comme suit :I' Associat on de la Croix Rouge Fran-Caise Fr. 118 752»Union des Femmes de France 118 753s SQCiéléFi ano'ise de secours aux Bit s-sps Miliuires 118 734° OEuvre des Sous-Vêtements du Soldat 59 405° OE-vre de Rééduc tion profession-ut-lle des M'.iilés 89 40G»Orph linat des Armérs 59 407• OEuvre pour les Prisonniers Ce Guerre(i oriiilé du Havre' 39 G38»GEu>re peur les Prisonniers de Guerre(Comité de Graviils) 19 89

Total Fr. 593 80

THEATRES &G0HGERTSGrsud •Théêlr®

Lundi 1" oetobre, une senle grande rspré-sentation de In Joveuse d'Oigue, grand draroepopulaire de Xtvier Muntfp'n et Juies Dor-nay, avec le concours de M'Beï de Rissae,Pent, etc. et MM. Rogeret, Beaulicu, Chaa-veioD, Ledoux, eic.Location ouverte, sarnrdi et dimanche, 4t,rue de Bordeaux, de 10 hearts a midi et da2 heure- A 5 heitres Lundi, bureau de lo¬cation, mèmes henres.

Solrée deblenSaisaaee del'T.K.C. A.Au cours d'nne jolie soiree donnée hier,an Grand-Th atre, soiis les auspices dei'Y. M. G. A., au bénéflee de la Croix-Ronge,taru fratif iisj qu'anglaiseTles excellents ar¬tistes gi-oupés par Mile Lena Ashwefl, im-pr esai io bien counne en notre viile, ont i"-iTprc-té d'origmale et expressive fa?ou : TheKing's Messenger, drame ; The R st Cure, co-mSili t ; Camp omising Martha, comedie ; et]n Honour Bound, drame.La fani'aro mili'a re anglaise de FA. 0. C.prêtiiit ton coucours.II y avait nombreux et trè3 sympathiqueao "t' ire.Beancoup d" n03 concifoyens, possédantbkn a lang- e anglai-e, ne pouvaient roan-qnrr d'as.sister A une sciree artistiqae duproduitde laqueliefcéatücieront nos ceu-vres dcguerre.

Folies-BergèreNouveau! debuts

Le prog' am me, renouvelé chjque somaine,mé»iio toiijours de retenir Fattemion du pu¬blic. Hhr soir, I'on cj p'andissait pour lapiemièrs l'ois, MUes Acdhrée, MargueriteMartel, Moreliy et Danlis, q"i, dans des gen¬res divers, chariterit agréabtement.MLe Soianga Viil-ars piaii par sa désiuvol-ture et son repenoire original. Quint d LaPa Ima, son talent pirait s'exercer en dessujeis paihétiquts et preférer les grandesromances s»mimentales.La solide voix do M. Sandrey fait apprécierla valeur de cha isous savoureuses, nota tn-ment d'une oeuvre todt A fait d'acoiaiité : Letrain des coi scrils.L:s nura ros acrobatiunes sont particu-lièrement rernarquabks Jennes etgracieux,« Zélia and Biliy» tr >vail!ent sur une tableet ixécnteii' des exercices variés.« Bath et Znus » se présenten! d'une faijontiès exceatriqne ; toils d-)ux, en des costu¬mes b znrres, amusect et in'éressent vive-ment. L'bomme a soumis son long et son-p!c corps a un entrainement intensif ; il estabsolt ment disloquö et il éionne par ksmooven eau extraoidinaires qu'ii fait avecses jambes.Sur le lil de fer, la jolie « Miss LHy », quia un m gnifique cokume paiiiete d'or etd'arg-nt, g isse, vii cvotte, s'assied, s'etend,se suspend avec una aisaace admirable.Ei fin i'éihelle périlleuse, posée en éqni-litire sur un ira"èz >,monire la souplesse cti'aodice de « L o-ce et Lilians», en disévotuiions multiples.Sgnaions, en nrminant. « Biscot », dansses types et sos ceuvres. C'est un numérovraiment comique. Ses fantaisies sur ia cen-suie iropiloy b e et »e parti pris de I'ageutqui roit partoui du cinéma sont, grtice auxpekes diötis et A ia miraiqne amusante deBi cut, des ch -ses que le public appiauditchileureusemont.

Ce soir, A 8 b. t/2, même spectacle.Demain oimiinche, raaiinéo A 2 b. 1/2,soii'ée i> 8 h. 1/2L«"caiion de 11 heures A midi et de 1 b. 1/2A 3 heures.

Théêlre-Cirque OmniaCinéma Omnia- l'aihé

Aujourd'hui samedi, soirée A 8 fa. 1/2,avec te nés juli programme comprenant :Ua Ténus d'Aries, Mux entre deux Jaux,si ène connqur dc M <x binder, inirrpietêepar I'auieur. Kuvrnyar, onztème épisode :Le secre du noir absmu. Patha Journal etDermèi e* actuuii/es de la guerre. Location ou-yertegoaiined'tuagg»

Select-PalaceAmes d'Etrangers, te! e>t le titre d'onejolie scène drainatique figurant cette setnai-ne au programme d8 ce bel ótablisement.Interprétée par de céièbres artistes japo-Dais, cette pièce qui nous initio aux moeurset eoutum 's de ce people actif et iaboiieux,a obtenu un trés vii' succes.L'action se passe en Amériqne et a poursiijét une rivalite d'amour entre laponais etArnéricaia. Une jolie mise en scène piêt9 uncadre pittoresque a cette piece intéressante.Une superbe attraction, Romain Noüet,nmcvclivte réalirant de véritabies piodig-sd'auresse et d'équiiibre, a été aussi trés ap-piaadie.D'autres films ont éiê vus avec piaisir :Sauvee des Fauves, drame do la jungle, pré¬senté en des tableaux trés impressionramset faisant parser cans ('assistance rks fris¬sons d'émoiiot!. Les Darnières Actualites deta Guarre nous montrent des vues profonda-meDt saisissantes du front.Deux scènes comiques, Boubou'e ravisseuret Au Bal masque, désopi an es fantaisies quisèmeiu le rire dans to te ia salie, compe¬tent A soahait ce charmant programme.

Arjoord'bni, A 8 h. 1/2 toir, continuationdu nouve u et magmfique programme :Ames (S Eiranjg®!-», scène dramatique en4 parties, iuterpntce par des artistes japn-nais ; Houboulc Rarissetir, comique ; Ait BuiMasqué, comique ; Sauvée des Fauves, dramsdo la jungle. Les Dcrnicres Actualites de laGuerre, au jour le jour. Attraction : RomainNoiset (sensaiionnai feats on smooth of glassW'i h his original ur,i ycie novelty).Danuin, matinée A 3 b., soirée a 8 h. 1/2.

ZLrlED FOITSB' omfrlie dramatique, fnterp éicepar Miss Ethel Clayton etHolbrookBliUil — Aprcs l'BJuolo —

14, rue Ed.-Lnruo Pathé et Harry Journal, etc.Aujourd'hui, teioïré©»'■—■——GAIIM0NTVERTIGEyMUIfsUlï I g§rMS!eMariB-LoaiseDEHVAIi

KURSAAL G i jo. ês ITO. sa22, ruo de Paris

Samedi,SpeetaelepermasBs!és2il.1/227lo soil*, a 8 lieeaoos

L'ENCHANTERESSEGrand Drame sentimental

Totoclie Gxr aéroCHARIOT

Communications§ivsrsesCoups dc Mines. — I.a Soeiété öes Travauxdu Port nous info'iue que des coups de mine se-ront explosés les jours suivants :Samedi 29 septembre 1217, a la marée da soir, h6 heui'. s.D raancbe 30 seslembre, a la marée da matin, A6 h. 30.Lundi i" octobre, a Ia marée du matin, a 7 h.30 ;le soir. a 7 h. 45.Mardi 2 ortobre, a la marée du matin, a 8 heures;le soir, a 8 h,39.Mercredi 3 oc'obre, a la marée du matin, a8 b 43 : 'e soir, a 9 heures.Jeudi 4 ocobre, Ala marée du malic, a 9h. 39 ;!e soir, a 9 h. 43.

§u Iktin dis (§octétésSynrticat généra! des Ouvriers dn port.— Uue ptrm lunnce, pour les percep'ioos des co-tisations, est étsblie 132, rue Victoi-Hugo. tousks soirs, de 7 h 30 a 8 b. 30, les dimanches de{4 h. 30 a 12 h. 30.

§ullstin dss SpoïUFo»(l>all Asnoeiatieis

H A C centre Pare d'Or FC, 4 3 heuras 1/2,A Sanvic

Un maieh trés intéressant metlra aux prises,di ancbo prochain 30 courant, la trés belleequipadu Pure o'Or F G, comptant de remarquable3 uni¬tes et le team premier du club doyen.

Patronage la'ique havrais. — Diinanche pro-ch«in, a 1 b, 3o, sur k terrain de Hlévike, la .4™équipe rencootrera une équipe do t'A. C.A. beige,som e mvoqués ;Alftert Lucien. Van den Brando, Benjamin. Fe-nêire, Decart. Paiit. Cornet, Arnouit, Legare.Georges, Poinferrat, Ganlais.La seconde matetiera la première équipe duP.L.G. sur le terrain de e-tte dermère.Reodez vous pour tous les joueurs a 2 heures,au ves»iaire P.sset. Sont coavoqués : Bovas,Caen Dourïiis, Duchrmin, Pottier, Legare, Le-dorge, Le Bouec, Bousauet (esp.), Guyomard,Maugendre.

Bóve-Sporls. - Domain dinancbe 30 sc-ptem-b'o k)7 eDlrskrment a 13 b. 3o, surle Itirainde lib vide. So- 1con.voqués :Louis B Rouss.' l. M»ycux, Auber, Godfrin, Coi-gnet, Ilanin, Crescent, Eganoff, Marty, G-ntaisfrères. liriard, Georges Bine. Ivrnglois, Lebarin,Liot Go tard, Catherine Wurter. Romania. Bibaultfre i s Admirouit et tous les joueurs dispombks.Foimation des équipes sur le terrain et nomi¬nation des cqpiUines.

Patronage La'ique de Craville. —Dimanche pro-eh«io, la premiere rquipe dm P L. G. reneon-Irera ia sr conde équipe du P. L. 11., a 3 heures,sur notre terrain au Bo s.it ndez-7 us pour les joueurs, a 2 heures, auGhakau-d'Eau.

Cres» -CounlryHavre Rugby-Club. — Dimarche 30 seplembre.a9 b. l/i du matin, entrainement sur 5 ki ometresen vue do prix d'ouverture. Sont convoques auvestiaire i.oison :Fisset, Fouaux, Girard, P. Desrosques, Nelly,J. Desrocques. D bais, L»motte, Leeompie, Blanc,Robert, Héberl, Jeanae, Duclos, Démciilers, etc.

Patronage Laïque Havrais. — Dnmain. a 3 heu¬res, au bois, ''Di" io. uaent sur r> kilometres, endeux gronpes, sous la direction de t'exceilentcrossmsn Rys, permissionn«ire.Sont convoqués a 2 b. t 2, au vesiiaire Passet :Pr. tuier groupe: Ry» Gatiet, Prigent, Yerrtiére,Hamel, flue, te Ghariis, Aupy, VoisiD, -Vincent,Maurin. Lalcelk. Auviay.Denxiéme groupe : Ro«e. Surtouque, Maurice,Petii, Thomas. Lefebvre, Guöroiilt. I)e«rène De-uagen' Longnemar.- Masurier. Le Mevel, Dufour,Nuly, P.df ay tiue, Renault, Louis, Mallet, Règis,Lesauv.-ge, Lcgiq.

Jeu de BalieGrande decision du Chsmpionnat militaireDimanche 3D Septembre, piace Carnot

Matin, a 9 b. l/i, première iutie ; A 10 h. 3/4,deuxieme luite.Au és mi i, A 2 heures, petite decision ; A4beures, grande decision.Les nrganisaleurs annoncent aux amaleurs quec-ux-ci n'ont pas a crsiudre le forfait d'une desequipes.Le 6*de ligne et Ie 9«de ligne sont déja au Ha¬vre elles s'entralDent réguiiérement sur les dif¬ferents terrains do sports des etablissements d'ar-lillerie.Le i' carabiniers a quitté le front avanl-bierjeudi ct sera ce midi dans nos murs ; la partiede Paris sera samedi soir au Havre.Deux mus.ques p êteri.nt leur concours : Ste-Adresse et Gainnevilk. É les se placeronl deebsque cdtó de Ja place Cttrnoh sous les altéesjUarhretq

TRIBUNAUXTribanalCerrectioimelda HavreAudience du vendredi 28 Sephmbre 1917Présitience de M. Henriet, président

du Tribunal special

UBKÈGREGAiBfiiCLEURAntoins Coréa, a gé de 27 ans, rohusté SS-négatais, travaiiiant réguhèrement commemarin chaufleor, avait toué unc chambre aMme Métel, débitante, 20, qnai Ca;imir Dela-vigne. li n'avait jamats êu d'histoires aaHavre, c'était un bon nègre sympath que,M .is it se prod cesit le ö sepiemfaro un événe¬ment qui devait donner una autre opinionde lui.Dans la soirée, vers 10 henres, son débitfermé, Mme Métel alia reconduire une amiedans la rue de la MaiMeraye. Mat lui en prit,car, A son retour, après 11 heurrs, elle entla désagréablo surprise de constater qn'onavait cambriolé son appartement du premierétage. La porte était t'raeturée ; le tiroir et Iecoffre d'une machine A coudre étaient ou-veits ; enfin, il macquait une somme de450 francs en billets de banque dans un pe¬tit coiï'ret place sur l'une des planches d'unplacard.Tindis qu'ma autre locataire, ie Séaéga-lais Gomez, nn vrai bon nègre, celui lA,accompagnait ia cóbitanle, ie rosé Coréaavait fait une petite operation nocturne.Mais la scène avait en pour têmoin le jeuneRoger IJamard, agé de 4 ans, neven de MmeM tel, qui, ne dormant que a'un eed, putvoir de Fautre i'homme noir entrer discrè-tement et B'emparer des précienx papiers.Le Iend-main, Ie manvais nègre était ar-rè ó ; le surlendemain, 7 septembre, A l'au-rore, ii s'évadait da po<te tie police de larnedes Drapiers en défoïïpiut le plafond etpassant par !e grenier.Ayant été aussitót retrouvé, il eomparaitpiteusement et, malgró la chalenreuse plai-dofrie do M° Abralr?ru, i! e->t condamnéA18 mois de pr.son et 50 francs d'amende.Ga pen interessant Séuégalais avait déjAmérité, a A!x, une peine da ö mois d'empri-sonaement pour brutalités en vers ies gen¬darmes.

VÖLEURSDEBICYCLETTfSFemand Bonst, 17 ans, journalier a San¬vic, 35. rue Gambetta ; A In d Lebas, 2ö ans,et Loais Davigneau, 22 ans. tous deux jour-naliers è Sjnvic, 9, rue de B iche, vouiaientétablir le record de vol da biayclet'-es ; i sn'ont pas eu Ie temps b'uttekdre ce bnt.Dss machines ont 6 6 volé«s par enx : 'e19 aoöt dern er, a M. Engène Lachèvre, per-ceuraux Etablissements Schorder, domi-cüié 3, rne Reins-B-'ribe ; le 22. boulevardde Strasbourg. A M. Iran Nicolaïli-. employéde commerce 9 rue Ancelot : le 24, de va utsoa bareaa, A M Léon Dubois, agent d affai¬res. 2, rue du Chihoa.L'une des bicyciettes a élé vendue a M.Aob y, 35, rus Ernsst-Rsaan. La police aainsi trouvé les voleurs.Davigneao, qui avait d'aborJ dit s'appsierFrancois Layet, est un déserteur, li seradone remis AFautoritó militaire.Le tribunal conckmne Boust, A G mois ;Leb is, A 8 mois, et D vigneau, a 4 mois.ü danseurs : 5k3 Abraham, Masson et deGsuser.

POURREKÊÖffBA LAV!ECHÊREDrn3 ie courant a'avril dertner, Mme Dau-beul, cultivatrice A Grainviile Ymanville,cocstaiait qu'oa avait pi is dans s i ferme dubois, du beurre, du cidra e= 90 A 100 poule»,lui pausant aicsi un prf-judiea de prés de300 Isaacs.Grace Ala compüeité dn jeune AndréD...,dome-iiqne de Mme Daub nf, les voleurs,II nristte Rondel, 25 ans, jouraalière ; Al¬fred Ilëtiert, 18 ans, domestique ; BlancheRondel, femme Aupen, 45 ans, journalière ;Jules Mallet, 31 ans, journaiier, tous d'An-nouviLe-Viimesnil, 'avaient pu facilementopérer.Certains nient le vol ; tons reconnaissenten avoir proliié, notaaoment en mangeantles po iles.Lu jeune André D. . . est remis A ses pa¬rents, mais ies autres devront faire deuxmois de prisun.

UNE AlfSSBLE FAILLESous ce tiire, nous avrn s signalé qn'enson audience du 14 septembre, la tribunalavait cendamné.pour bris de ctöiure et voiesde fait, la femme Dupouet, nêe Jeanne LeGuillou, ménagère, 30, me des Drapiers, Atrois mois de prison et 15 francs d'amende ;Eiisa Le Guillou. débitante. Marie Le GuiHouet leur bonne, Germaine Mésmge, a unmoisde pi', son.Une habile plaidoïrie de M» Abrahsm faitréformer ce jugement pour Germaine Mé-sange, qui est acquittée. et la femme D i-pouet, condamnée A des amendes de 50francs et 15 francs.

!HflRMÉTauxTffairesPI6IEROU EXTEbNAÏ,23, me de ïurenne, 23, PAHIS

CHR0II9ÜERBQIOSALE

FécampAccidents du treealt — M. Albert Argenlin, em¬ploye che» M. Gilles, lapissier et eBtrcprrncur dedémónageincct, a fait unc chute xta fravailUBt ets'est fracture la clavicule droitè.— M. Caraiile D -gryso, sujet beige, K3 aas,route de hourn, travsiHant a i usine de Ssnells-Maubcuge, a fail uae chute en ehargcant un sae,par suite de la rupture de la licei'.e qui fermait iesac. Dansectte chmo,tt sefractura i'ópaulo droite.— M. Gaston Dessotes, 21 aas, manoeuvre aSeBneville-sur-Fècsmp, travaiiiant a la Sociétémèlsüurgique de Scaellc Mauhauge, dans ks lo-caux <tela t'onderie AOsin, a rtfiu une gueuse defoute sur lo pied gauche.Grace chute. — M. Jules Jouan. 62 ans, jour¬nalier, quaf.-ier du Héron, travaiiiant aux nsiuesDelauuay et G«.a glisse en déehargcant un wa¬gon et est tombé sur le dos. Relevé avec de sé-rieuses coniusions, il a reou les soics do M. ledocteur d'Alencon, qui a próvu trois scmaines decbonsage.

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LESHPINKIII LIBIBLIOGRAPHiE

t,'«5ïo-v»is;e imeialii. par ie docie'ur Mau¬rice Hoiujv — T<me I : FormsUou du corps.Educaóon pbysiqae. 1 vol. 3 50. — Tome I! :Róforme intelleclue !e. Réforroe morale, i voi.2 fr. — Paris, Poyol et C«,éditeurs.C'est tout un programma de renaisssnee physi¬que ct morale qua Ie docteur Boigey apporte avecces deux volumes au public f a c»is.Dsns le premier volume, it traite suecessive-ment de FiDSluence du mariago sur la race, de laprotection des néres ct de la sauvega de ce i'en-fance. des eau>es de la dfpopuistion et desmoyens de l'enrayer, des principes d'une educa¬tion phykque et sportive, do l'bygiène de i'ali-meniaiion, du vétement et de l'babitaiion et enfindes tni-yens hygiéniques d'assurer la longivité.11y a ia, on le vuil, lout un code fl'hygièoe, ubvrai gui le de la santé — et c'est en mèmo tempsun livre fort egrésbie a lire, car it est psifsi lo¬ment écrit d'une bene lenue littéraire n'ayant riende i'aspeet rébarbaiif ou pédant que revêt sou¬vent ce genre d'ouvrage.Dans le druxièma volume, le doeteur Boigeyéludie l'ètre bumain «u sein de la Sociéte con¬temporaine coasidérée ommj milieu ik culture,ot étabiit eomme base d'uiie vie morale sainel'équüibre des fonctions organiqnes.E'quissanl enfin ie p an d'une róforme intelkc-lueile, il dénonee ies maux créés par le surmesiago des écoliers contemporains, par le culte dcl'insignifiant et du convenu, par f'individualismeoutrantier et lö eabotioage. Toulo cede dt-uxiémcpartie contientde nombreuses pages qua les édu-eateurs do la France de demain faraient sagementde méditer.Et l'ouvrage. dans l'tnsemble, est, remp'i d'ex-ceiients conseils et de sages prêceptes.

F. P.

Kevite «ie ïa marine mareiiande,pubiióc sous Ic patron go du Sous Secretariatd iStat a la Marine, paraït tous les mois en unnuméro de 520 pages environ — Abonnementannuel : France, 25 fr. ; Golonies ct Union pos¬tale, 28 fr. (2»An cs).Sommaire du mois de juillet: L'GEivre du Sous-Secretariat d'Etala la Marine m rt tiande (i« juil¬let 1917). Augm, Dtelion de 1« fiotie do chargefranchise. Exploitation d8 !a tlotte comni'TCialaaprès ia guerre. Services eonb acïuels. Péchesmaritimes Etapes successives de i'organisaiiondes services de la mirine marchande. — Le Portde la, Cio at, par P. Perrigon do Tr yes, adminis¬trateur de première etasse de rinscription mari¬time. — D.s Phimménes ggruseopiques et do leunprincipalis apptieut ons d UiAT-iingution, par AlfredLucas, professeur d'hydrograpbie de la marine(suite) — Chrun que : Franco. Eurore, Afrique,Amérique, AsiO.— Tramux parlemmtaires inté¬ressant la marine marcbamie : projets de loi3.principaux dèbats,réponsea a Jes q lions écritesposées par la voie du Journal 0/jièict. — Aciesofficieli.

Gravilla-Seinfe-HonorlneTaxe du pain. — Lo prix du pain vlent d'êlreficö e.rmm suit, a parlir du 4'1 octobre :Pain de 3 kgs, 5 fr. 675.Pain de 5 kil. i/'i, 0 fr. 83.Pfix du kilo' pour ks quanlilés inférieures A4 kil. 5/2, 0 fr. 57». .Cos prix s'apphquent aux pains rassis iivrés aupoids ingoureusement ex»ct.Tour les bouhngers qui useraient de ia tolé-ranee maximum de 5 0/0 sur lo poids prévu parle décret nu 9 fevrier 5917. lo prtx scr«it ditnmuéde : 0 fr. 10 par pain de 3 kilos ; 0 fr. 0 >par painde 1 kil. 1/2 et 0 fr. 025 par kilo, pour les quac-tités infórieures a 5 kil l/i.Les pains Hits lo. gs pesant de 800 grammes a5 kilo peuveni être vendas A la pièce au prix de0 fr. 60.Explosion du tt décembre 1915 — 600 mandatsd'ii.demióle, som a ia mair.e oü ks intéresséssont invitós a les r«tire Ie plus lót possible.Le piioment cn sera fait a lamairiele msrcredi3 octobre, a 2 heures.11est rappelé que les intéressés dr-vront se pré¬senter cn personae avec les pièces d'ideatiiéei dela peiite monnsie, nécessaire peur parfsire iasommc de cinq francs.Les mandais supérieurs A 10francs dcvr»vtélrepourvus du timbre quittance.

lïlontiviliiersEtat Cioil. — Xaissaiices. — Du 21 : Bené-AikedPorei, narneau de Réauté. - Du 2 1: i.ouise-ltay-inoiide Rech- r, rue Cbarles-Blanch, 1, 13 ; Denisc-Julietie Robillard, rue Charles-Bknchet, <7Mariage. — Engène Iknri Benard, journalier,run Ch-rles-Bianchi t. 10, el Jntienni -Marie Clé¬ment, ouvriére d'usiEe, rue Mêdéric-Deschauips,

Dècès. — Du 23 : A!ex<ndre.-Augus!e Barrois,messager, 41 ans. rue Paul- asimb -Périer, 33.Jugement de dêcès. Du 24 : Pierre Héberl, du129" régim'-nt d'uiï niene, décédê a Neuvi le-St-Vaast, le ajuin 5915; Julien-Arlhnr Hertel, soldatdu 329" rrgiment d'infnBtcrie, décódö a Neuville-St-Vaast le 12 ruai 19:K.

FoRtaine-ls-MbllêtTeurnée du percepteur — M. le percepteur daSanvic si- re: «ia a in invirie, le dim mcho 30 sep¬tembre, de 9 heures A 11 heures. pour encaisserks eontribu' ions et payer tes alloeafions nux fa¬milies dea mobilises.

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Da 28 septembre. — Andróe GAND,rue da Zu¬rich, 49 ; Uenri HAUGUEL, rue AogBsiin-Nor-raand, ici ; Andre LE aOAL, rue des Viviers, 21.

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LesAVISdeLEGESsenttariiés1 fr.ia iigae

Vous ètes pne de bien vouloir assisler aux! coovoi, service et iDhumalion deMadameVszvs AlphonssMAÏÏTAS

Née Albsrtiue GONdócédée le 27 septembre 5917,a i'age de 47ans, Imunie des Sacremcnls de I'Egiise, 1Qui auroai lien aujourd'hns 29 soptemhre, a ncuf hc-ures du matin, en l'église| SUnt-Jo.-eph. sa paroisse.On se réunira au dom eile moitaaire, 22, ruoj de Féearnp.Les Dimes sont priées de se rendre dlrcc-iemcnt a i'Egiise.

PfiHBiSltta ISSDe la part de :

Af!i"Albcrtine If UPAS:Des PamUtes GONet MAUPAS.

is!3iseskm!

ArfhriliquesDIABÉTI^ÜES - HÉPATfQUES

CHYLESTINS

E limine I'Acide tsriqne.

Andrö et Robert BfttQiS;Mr.cteteineBHtOiS, ses eofsnta ;

M et M'" Emite BBSOISses beaux-parents ;PI et id- a. iHUBET:Ntmoeuoe Victor BiGOT;/ff»' oeuoe Alexandre BiGOTet ses enfants ;Ont ia dou'eur de vous f ire part de la pertecruei'e qu'ils viensent d'eprouvtr cn ia per-sonne dcIVladame Emife BRIO'SNée Lecntine-Blanche BIGOT

décédée !e 28 septembre 1917.a 8 houres 30 dumatin, dans sa 46*aunee, munie des Sacie-mcnls de I'Egiise,Et vous prient de bien vouloir assisler ases convoi, service et inhumation, qui auronitieu le dimanche 3 >courant, a uce beure elderoie du soir, en l'église Sainle-Anne, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, 34.rue ds Tourville.

Prifj. Dioupoii?Ierepos de son Ame!II ne sera pas envoyé do lettres d'in■sitation le présent avis en tenant iieu.

Ft Robert L0NVÊA,aetuellement au front,et Madams nêe SENSE:M. et A?" Charles GUY:M. et M-" Georges SENSE;hi et hi"' Fernand SENSE;hi I GUEB8ETTEfit'" oeuoe L JOCHEIi:hi. et hi""Marcel SENSEet tsur FUs ;iff. Georges SENSE;Mv"Simonns SENSE;M A JOCHEM;hi. et /ff»" L0NGÊA :Les Famiiles HUBERT, CAHU. h'AVLT, STL-VESTRt et TOUSSAiNTMM. Aug. FUSEAL st Fits et te Personae! deta iïiaison ;Les amis.Ont ia douieur de vous fsire part de laperte qu'iis viennen! d'éprouver en la per- |sonne deF^onsieur A. SENSE

Fondé ds pouvoi s de la Muison Aug. Ilispalet FUs

leur père, frère, beau kère, oncte, cousin etami, décédé ie 27 sepiernbfo 1917, a dix-septheures, dans sa 64" année, muni des Sacre-ments de i'Egiise,Et vous prient'de bien vouloir assisler» sesconvoi, service et inhumation qui auront lieule lundi I" oclobre, a neuf heures, cn l'égliseSiint-Mirhe', sa paroisse.On se réunira au domicile morluaire, 55,rue Ancelot.II ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le present avis en tenant lieu

29.30 ,8393)

LYRE HAVRAISELe Consul d'Admki'tration prie les mem¬bres de la Lyre Haoraise de bien vouloir assis-ter aux obsequesdu cur ctmarads

A. SENSEMembre de la Lyre Haoraise

qui auront lieu le lundi i" octobre, a ncufheures du matin, en l'église Saint-llichel, saparoisse.Reunion au domicile morluaire, 55, rueAncelot.On est prié <le se munir de i'insigne.

Lit CO\'S> II. D'ADMUVlSTn*TIO«i. j

"(8397)"

VeuoePOIGNANT; ia Familie et tea Amis,Remerceni ks p- rsonnes qui ont bien vou uassisler aux eonvoi, service et inhumation deftfïonsieur Eugène POIGNANT

Typograplie

M».'oeuoe Fernand FÈREY: M'"°fflarthe FÊREY,et tous les autres Membres de In Famiite,Reniercient 1-s p<rsonnes qui out bien vou u/issis er aux c nvoi. service et iobumaikn «oMonsieur Fernand FÉREY

Beg einnt

DImnOSDISI? IwdmMti,PfMlatlt»,Cjnitf.lifLtn^unnnilbB&etugsiscNsussmi.

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1. »rr a. (i 50 a 8 502. Arr. de 7 •> 3d • 9 3d3. Arr. de S h.20 4 10 n 234. Arr de 9 — » 15 h.5. Arr de 9 H 39 a II n 35

Premier dêpart de Qaillebeuf A 6 heines du matindernier depart de Qaillebeuf I 7 11-urea du soir.Premier dèparl dePurt Jéröme 4 6 henres 30 du ma¬tin, dernier depart de Port-Jéröme 4 7 h. 30 du soir.(A I'exception des arréis ci-dessus tacUquis)• Hour* aneleuu*Pendant la jonméo d'arrèt mensuelie, le sendee est»s>"'épar us

Page 4: LePetitHavre...9 TePolilHavre.—samedi Septembre1917 LlntransiggaiiGBmrnmstoutae la question de 1'Alsace-Lorraine Legrauü quartier général allemand, qui, en prêsence des événements

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I fe6 oG *6 n6 »6 »6 »»»6 b6 a6 ó6 »6 n1 »

0 5i3 —3 053 103 05

3 103 053 053 —3 —0 50

3 7073 ?03 653 5<)G ro3 503 503 603 303 G53 253 50G 8'

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Paris. . . . . .dép.— arr.

1.2 3

H302

4 355 45 95 245 385 476 86 336 137 37 197 297 377 559 45

4 2 3

II 3046 56 426 496 336 557 27 207 297 447 498 48 438 189 79 209 279 349 4610 1140 2140 3710 5241 114 2041 1644 5642 4642 3342 4412 5243 645 40

Direct1.2.3II 3067 22

135

9 39 18

41 59

1.2.3

II 30842 5042 5713 513 4443 2913 3613 5444 444 4744 2514 4<>14 5945 1445 2645 3945 4745 5446 646 3446 4046 5947 4447 2347 4048 648 1648 2848 5619 719 4549 2924 26

Direct4.2.3 4.2.3 4.2 3

TRAIN'Special

14340 II342 II 320 militai,

47 40 48 30 21 7 24 45» 48 37 24 44 24 52») 48 45 24 23 22 4n 48 54 w 22 15» 49 9 21 45 22 440 49 40* » 22 4647 53 19 32 22 7 23 »B 49 44 22 47 23 40» 49 53 22 30 23 23n 20 4 » 23 29n 20 14 22 52 23 42D 20 32 23 41 23 57D 20 46 » 0 40• 20 55 23 36 t4 48» 24 7 23 54 0 30» 1 44 23 59 0 3748 49 21 22 0 7 0 4549 4 » 0 25 0 55» » 0 54 1 24»> » 1 » 1 3049 32 » 1 14 y 4 44i> o 4 24 1 56n n B 2 5» n 4 47 2 24n » 2 44 2 47» D » 2 58n 0 2 33 3 470 D 2 49 3 34» » 2 59 3 47» m 3 9 3 55» tt 3 48 ——21 54 • 5 3

De PARIS a ROUEN et au HAVRE

NOTE.—Les trains directs portésa ce tableau i

Paris dép.Mantes, emb arr.— — dép.Ptosny—Bonn'ièrcsVernonLe (ioulet(ïaillonSt-Pierre-du-V ., embLéry-PoSesPont-de-l'ArcheOissel, embSt-Etienne-dti-Rou vray . . .SottevilleRouen (riv. d » arr.- (riv. d.) dep.MarommeMalaunayBareutin, emb». ..........Pavilly *MottevilleYvetotAUouviile-BeliefosseFouoart AlvimaroBojbec-NointotBréauté-Beuzev.. emb. . . .Virville MaimevilleSaim-RomainSt-Laurent-Gainnevilio. . .Iiarfleur..Graville-Ste-Honorine. . . .Le Havre arr.

4.2.3 Direct4.2.3 1.2.3

II 301 H303 II 3055 » 7 30 11 »6 39 » 42 47C 49 » 12 576 58 D 43 67 8 ») 13 477 29 » 43 327 40 » 43 507 54 ») 14 —8 25 W 44 348 35 »> 44 448 48 » 44 579 8 » 45 J99 45 *>- 45 269 23 » 45 4G40 32 40 7 46 440 4? 10 22 46 1140 52 i) 46 2441 4 » 46 3011 17 » 46 5044 23 » 46 5644 50 li I 47 2442 5 » 47 3742 44 » 47 4642 22 >> 47 5442 35 » 18 742 53 41 37 48 2713 4 x> 4* 3513 9 . *> 48 4313 49 » 48 5343 26 49 443 34 » 49 943 40 42 4 49 45

4.2.3

H30946 48

4.2.3

G50747 43

48 13'48 2048*3248 4448 5219 4349 2419 3420 620 1620 2920 4920 5621 4721 3224 4224 5222 422 2422 3022 5823 4223 2223 3023 4224 ).»0 43»0 280 360 42

Direct 4 2.3 TRAIN4.2.3 SpecialH 3U7 II 314 militai,

17 n 22 15» 0 8 49 35» 0 26 49 45»> 0 35 49 52»> 0 46 20 2w 4 14 20 £2» 4 22 2D34» 4 33 20 45i) 2 7 21 45» 2 17 24 29» 2 30 24 4719 20 3 2 22 22») 3 9 22 37» 3 37 23 249 44 3 52 23 2019 59 4 40 23 32» 4 20 23 52» 4 29 0 8» 4 49 0 38n 4 55 0 45» 5 24 1 26» 5 37 1 51M 5 46 2 4O 5 54 2 41» 6 7 2 2724 43 6 27 2 49» 6 35 2 59» 6 43 3 7n 6 53 3 49i> 7 4 3 28» 7 9 3 3721 3S 7 45 3 44

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LETTRESaDEGES1 reveil 8oigsist Execution rsplit» -

kmmmJsiseiiiris

ARRÊTÉLe Préfet du DApsrtement de lade la Légion d'tonneur.

VuSeiae-ïaférieurc, chov ariër

La Loi du 22 décembre 1759- janvier «793;La decision de M. lo Sous-Secrétaire d'Etat dos Transports e«date du 25 mai «917,approuvant la cróatior. d'un garage a péoichessur la rive Sad du Canal de Tancarville, entr© les pohts 7 et 8 ;Lc-s propositions de M. lTijgéuieuren chef des Ports Marilitaos(1" section), en date du «9-20septembre «917;

AiiBKI'E ;AtmcLE «•»

li est inierdiiau public, peniant ia durée dej travaux c'-dessusvisés, de crèa'ion d'ua garage sur la rive Sud du Canal dè'i'aacar-.Tiile, do circuler et ds stationeer snr la narlie des ber^es, cbeminde-hsiage et franc-bord Sud du canal de Tancarville, iimitée :A 1Est et au sud, p-r la perpendiculaire a l'axe dacaeat passantpar i:: bor.no hectométrique «9 km 3 hm, jusqu'a sa rencontre a?eete nouveau cfacmin de halago, ct par co nouveau cbemin de halagniui-raême ;A l'Ouest, paria perpendiculaire a l'axe du canal passant par >-jpoint 19kot. 790.

ARtiCLE2Les aiignements qu'il sera interdit de franchir en exécuiion daFertiele 1" du présenl arróté seront détermiucs, lorsqn'il en serabesoie, seion les circonstance3,,par dC3 barrages, nar des poteauxindicateurs ou psr tous autres tóoyens apprreats presents parlTsgënieurer, chef des Ports Maritimcs Si" section;.

Article 3M. lTngénieur en chef des Ports Maritimes («"section) est cbargéd'assurer t'execuiion öu presets! a'rë!é,Rouen, te 22 septembre «917.

Pour Je I'réfet :te Sectélain-Gé'-éral,Signé : LAtil!EGERU.

Finds de M> Albert 10VQUE,avoui au Havre, 6,* plea Car-not tsuccesscur de AP TAIC-LEUX).

DIVORCEAssistnnee juilieiaire. — Decisiondu dix-sept juin mil neuf centseize.D'un jugement rendu par dérautpar ie Tribunal civil du Havre,le troize octobre mil neuf centseize, enregistré, expédié, si-gnifsé et transcrit dans Ja causedéntre :Mtdftme Bertbe niDiEK.ópousede Monsieur Lemperière avecleqnei elle est domiéiliée dedroit mais résidant de fait néps-rément au Havre, t>'>,rue Frédé-rie-Bellanzer.Dwnanderesse comparant prrM»Albert Souque, avouê, '

D'une part.Et : Monsieur llippo!yte-Ar-Htur i.iïoii>i:riLue, ouvrier peitt-tre, demeurant au Havre, rue duDoctf'ur-Maire, r,° i.Héfi-ndeur défaillant faute d'a-voir constitué avoué,

D'autre part.II appert :nun le divorce a êté prononeód'eutre lesditsépoux Lemperière,aux torts et griefs du mari, avectoutes suites et effets do droit.Fait et rédigé par i'avoué sous-signé, au ILvre, le vlngt-septsepiemtremil neuf cent dix sept,

I'our extrait :Signó : Albert SOUQUE.

(8389)

Etude de AI' Pierre LEPAfiY,qvjuó, demeuraitt au Havre,boulevard deSti asbourg,w> illAssistance judiciaire. — Decisiondu vingt-aeuf jusilet tuil neufcent seize.

mvottCED'un jugement rendu par défuut psr la première cbambredu Tribunal civil du Havre leseize mars mil neuf cent dix-sc-pt, enregistré, expédié et signi-fió,Enfre : Monsieur Aiexindre-Edousrd i.ecoq, journaber desquais, domicilie au Havre, ruedu Général-Hoche, 11s97, acluel-lement mobilise.

D'une part.Et Madame Blanche Augustineffua-xd, êpnuse do MonsieurLecoq, suxnomtné, avec lcquelell« est domicióCe de droit, raaisrésidant de fait sêoarément au lia-Vi'o, rue Frédéric-Sctuvage, n» 51,

D'autre part.II apper! :Que le divorce a été prononeód'ectre les époux Lecoq-Ferand,au profil de Monsieur Leeoq.i'our extrait conformo rédigCpar M«Lépany, suppb-6 par sonconfrère M£Jaequot, ayant occu-pé dans cetie instance pour Mon¬sieur Lecoq.Le Havre, le vingt-sept septembrc mil neuf cent dix-sc-pt.

Signé : JACQUOT.

Etude ld' Paul BODCUEZ. lieert-dé. en droit, avoué au Havre,87, boulevard de Strasbourg.

DIVORCE

Assislsnce judiciaire. —Déeïsioadu quinze janvier mil neul centseize.

D'un jugement rendu par ae-faut par la prcmièro ehsmbie duTribunal civil du Ifavre, ie vingtet un juiilet mil neuf cent se.z ,enregislré, signilie el passc aiforce de chose jugée.Entre : Monsieur Edoaard vi-NiiKKE, navigateur. demt-urttutau Havre, 90, rue Vieior-Uogo.

D'une part.Et la daroeAnna-Eulalie koutépouse do Monsieur v«nh ke,aveeiequel elleétaitdbmieiiiéedadroit, mals résidas t defaii a Paris.36, rue da Provence,

D'aulrc part,II appert :Que ie divorce a été prononeód'entre les époux Vanhekc-K -ftau profit do Monsieur Vunbcke,aux torts ct griefs de sa foiumo,avec lousefietsel suites de droit.Pour cxtrailrédigèpar M'ftous.sei, supptéant son confrere >.«•Bohebiz ayant occcpS daps cetiainstance pour Monsieur Yanbr Lo.Havre, Ie virgt-sepl sopiembramil neuf cent dix-sept .P. ROÜSSEL,svpptiant,

Havre.— Imp. da Journal te Bavre, -38.r. FmtfeneUeL'Actminislrateur-Uéligué-Gifant : O, HAADÖLET.

LaFauvetteèFaubourgGBASJ9 BOHAIV

DE?&tc TEïemjci

TROISIÊME PARTUS

— Je Ie sais, répliqna Lambert sans parai-tre s'emouvoir, mats considerez a votre tourque si vous mettiez cette menace Aexécu-iion, elle ne vons rapportsrait rien, ni Avous nt aux acures.— Le croyc-z vous?— J'en snis sur.« Me laire arrêter serait le meillear movende ne jamais sa.oir oii s'est réfagiée la per-sonne dont nous nous occupons.« Je ne dirai rien, méme A dos magis¬trals. 6— Ge serait A voir !— Oh ! c'est tont vn, D'ailïerirs, vonsn'avezaucune preuve contre moi, aucnn tém >in.Une proposition, meme mallionnête, ne peut3ustiher uae arrestatioa.Ces derniers mots firent réfléchir M« Tean-vrn. II reprit d'un ton plas coneiliant, dissi¬mulant nue arrisre pensée :— Evidemment, je vais an peu loin : etnous emporter ne nous avance A rien. livant mieux discater tYoicfement, posémenten hommes d'affaires.<tDone, vous n'avez pas confiance en moi:Me Teanvsn, notaire A Paris, établi depaisnuaranteans, rne de l'Arcade, connn de tontle mo«ide, et vons vonlez, an contraire, one)t> vous croie sur paroie, vous. Monsieuruiabwl, uil ifliDüfluUoaij igasrg13vérila-

b!e situation, la résidence, tont enfin ; cecims froisse A bon droit.— Cen'est pas tont a fait ce que i'aivoulu dire, repariit Lambert, un peu em-barrassé, car ii se sentait sur un mauvaisterrain.« Bien tür, voos pourriez me payer aprèsconstatiou, comrn9 on dit ; mais vous ne levondriez peut êire p!u?, ou du moius vouscherehtriez probabiemeut a diminuer lechifire conveau.— Non, certsiuement, si nous tombionsdaccord.— Nous y arriverons peut-êlre.« fa dépend de vous.C'est possible. Je l'admcts pour un ins¬

tant.« Mais avant de discuter plus longoementle clull re de vos exigences.. , du moins devos honoraires, recufia ironiquemeut M«Teauvin, dites-moi douc couimeat jo pourrais m'assurer de l'identité de ia jeune fiiie— Oh ! les moyens sont trés simples; jevous les indiquerais si j'etais tiic. . .Et Lambert, trés perplexe en réalité, de-meura le menton daas sa main, cherehantcomment ii puurrait éviter nne enrrevu8d Andrée et du notaire avant un paiementcomplet.Gar il connaissait a présent le refuce d'An-drée chez MHe ds Mirecourt.Ravenu a Alger tout exprès pour y reeher-cher la jeuao fiHe il passait ses jaurnées en-tieres a explorer la ville et ses environs.Un joar qu'i! flanait AMustapha Supérieur,sans uirection. precise, il s'était arrêtê devantla propriété de Mile de Mirecourt.Comme il examinait curieusement le ma-gnifaque jardin A travers les grilles, il avaitaperen, torat A coup, sou ex-pupille, deboutsur le perron, en corapaguie de sa protec-IFJC3.SUipéfaitde la relroaveren una demearesi tcuaeass, il n'aTiit psé l'appeler,de psur

de provoquer un refus raotivédaogereux ponr sa sécuiité.Mais ii s'était hibilement renseïgné dansIe voisinage, et en apprenant lo nom de 'apropriétaire, nom qu'ii avait entendu pro-noncer jadis par 19 baron Datmre, sescratntes avaient redouble.Gette femme richs, en relations suiviesautrefois avec ies Dutertre, devait connaitreA a'en pas douter i'histoire de Georges deBiissiares.Eile avait connu certainement aussi Iapetite Yvonne et le rapt dont i'enfant avaitété victime.Si Audrée lui avait parlé du passé, la vé-rité devait éclater d'un joar A «'autre.Alors, adieu ses combinaisons a longueportée ; adieu les chances da donation pos¬sible par Aodrée, en recompense de sa situa¬tion retrouvée.Déja ce plaa était fort compromis par lafuite de ia jeune fiile.Et Lambert poavait avoir a redonter degraves desagréments prochaias, une arres-tation possible.Le mieux était de prendre l'avance, da seprésenter, s'il en était temps encore, aunotaire de la familie en se posant en sau-veur, en protecteur de la pauvre enfant,aoi-aisant troavée par lui.Ii tirerait de catte démarche andacieuse— la dernière — tout ce qu'il pourrait.Centre les risquei A courir, il avait coa-srrvé, fort heureusement, une arme morale,dont il tenterait d'exagérer ('importance.Les lettres compromeUantes qui luiavaient été adressées jadis par le baron Du-tertre se tronvaient toujours 'en sa posses¬sion; il s'en servirait sans vergogne.En cas d'arrest&tion, fut ce seulemsnt demenaces, il les produirait, ferait ressortirhabi'eoieut le scandale qui en ponrrait ré-sulter le déühöüöiur qui en rejailliraitsü-

r?rnf>nt sur ia familie d'Andrée, ou piutötd Yvonne de Bussiares.G est ainsi qa'il s'était décidfi brusquementA jon er sou dernier enjeu, a bi uier ses der-nieres cartouches ; mass cela n'aiiait passaus difficultés.Et donner sou adresse AConsèantine, oü1! était établi rnaiutonanï. h i paraissait dan-gereux a tons égards. Ii faiiait trouver uamoyen terme.— Ooi, repril-ii d'un ton hesitant, tout enCherehant ses mots, il faudrait vous mettreeo rapport avec la jeune fiiie, enfin avec lapersonne en question, vous mettra sur iavoie.— Naturellement.— Parbiep, je comprsnds bieD, maïs, jevous le répöte, je ne pmx pas traiter cetteatiaire-la sans étra payé d'avance ; j'ai mesraisons.« Si encore vous me proposiez des garan-

« Et puis, d'abord, vous m'offrez trop pen.— Pourtant, vingt mille francs, c'èst unChilxr'o respe-ctabie.— Iusuftisant pour moi.« Tenez, mettons cinquante mille et n'enparloas plus.« Si vons coasentez, jo parle tout desuite.— Je refuse, dit nettement Me Teauvin.— A'ors, taat pis, vons ne saurez riea.,—, C'est ce que nous ailons voir, ripostaresorument le notaire en se levant droit etmeuapant derrière soa bureau.En même temps, il étendit la bras der¬rière lui, prêt a mettre une sonnette élec-trique en mouvement.— Faites pas oa> s'écria vivem8nt Lam¬bert, vons anriez A vous en repentir süre-ment.— Poarquoi done ?Eu posant cette question, Teauviu re-levala maia ganseonuer.

— Paree oue, reprit vite Lambert, vousm'obiigeriez a déshonorer voire c'ientc etsa familie.— Les déshonorer ? Comme cela ?— Tenez, ja suis bon prince, assevez-vons, je vais vous l« dire.M» Teauvin, niachmalement, reprit piacesnr son srèg?, tandis que Lambert continuait :— Si vous ma causez la moindro tl3?a-grément an sujet de ia petite affaire queje vous propose, je fais du scaodale. Je re¬mets entre les mains de ia justica, 011 demon avocat, si je suis obhgé da ma dé-fendre, unè dizaine de lettres sigaées dubaron Dutertre, iettres datées d'iJ y a onzeaDS, environ, et relatives :>u mariage doM. de Bassiares avec Mile Paulo Bsrthier.« Et, je vous ea préviens, ces led: es la nesom pas Ai'avaatage des Dutertre ; il s'enfaut de beancoup.« Tersez les voilA regard^z-les bien.« Oh! de loin, aclieva-t-il ea voyant ie no¬taire avancsr la main. >;Tout eu parlant d'un ton cynique, Lam¬bert sortit de sa poeha une basse de lettrestrés soigneusement ficeiêe.Me Teauvin, stupèfait, deuienra hn instantsiiencieux ; i! refl chissait aux conséqnencesmorales de la divulgation possible de cesdocuments.Peut être.comme l'affirmait sou misérablevi-iteur, pouvaient-ils devonir un insirn-inent de désbonneur.Puis jl p rrut prendre uu parti subit.— C'ess bien, dit il, veus étes un hommsprudent.« Prenons done des arrangements.— Voiontiers.— J'accepte le prix de cinqnante millefrancs, en y comprenant Ia remise de ces |lettres,« Mais vous ponscz bien que je ne puisvou3 verser iamédiateiaejii aas Bareiileeomme,

« J j ne garde jamais tant de fonds eacaisse.« I'our vous pronver ma Eïnc'érité, jh vaisvous doDher immidiatement uu aconipiedamibe francs, je vous paierai !e resto (liashuit jours.« En échange de eet acompte, vous alifzme faire connaitre lo nom et i 'adresse devotre ex-pupille.« Je lui écrirai en alt&ndant le momeatd'emrer en rapports plas dirscis avec e.ie,s'il y a lieu. »Lambert no répondit pas tout do suits Acette proportion, pourtant alicchante.£i semblait vagueineat redouter un piS-ge ; mais, d'anlre prrt, Ia somma de cia-quante mille francs promise ttnhit sa ca-pidité.Avant la fuite d'Ar.d rée, il avail espórépins, mais ii convenait en soi que dans iescrconstai3ce3 presente?, c'était encore uajob denier. Et croyant le notaire intimidé,il na doutiit pas de sasincérits.De plus, il n'y avait guère de temps Aperdre pour conciure, sous peine de risquifune parte totale.— J'accepte, dit-il eufirv— A la bonne hauré ; vous allez me si¬gner un refu, dis M? Teauvin, ?n rii- ima-lact un sourire et un regard de iriompne.Et, lentement, ii rédigea la quittance aui*vante :rtRecu de M" Teauvio, notaire A Paris,rne de l'Arcade, une sorarne acompte demi le francs, pour révél >tious conccruautMile Yvonne da Bussiares.« Paris, le 12 juiilet 189. . .»

(A Suture)

Vu par Notts, Mat re de ia Ville du Havre, pourtu legalisation dela ngnatta t 0. BAUDilLE'Sepposu