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Les adhérents de Cap Digital et Silicon Sentier dans une aventure qui leur ressemble ... «Pas de Futur sans numérique» notre écosysteme en course Si tous les adhérents de Cap Digital, ses membres, ses projets et ses actions se retrouvaient dans une épopée qui symbolise nos actions, nos efforts, nos projets et nos rêves. Un bateau, en course sur l’Atlantique pour la plus Bootstrap des Transats

Les adhérents de Cap Digital et Silicon Sentier dans une ... · des moments d’exception. Je vous invite à m’y rejoindre avec vos principaux clients et partenaires. Vous pouvez

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Les adhérents de Cap Digital et Silicon Sentier dans une aventure qui leur ressemble ...

«Pas de Futur sans numérique» notre écosysteme en courseSi tous les adhérents de Cap Digital, ses membres, ses projets et ses actions se retrouvaient dans une épopée qui symbolise nos actions, nos efforts, nos projets et nos rêves.

Un bateau, en course sur l’Atlantique pour la plus Bootstrap des Transats

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6 courses entre mars et octobre 2013

13 octobre 2013départ MiniTransat 6.50

Budget prévisionnel : 50 000euros

Hivernage du bateau, optimisation

et fiabilisation des équipements

embarqués

Entraînements au pôle course au large de

Lorient

MiniTransat 6.50De Douarnenez à Point-à-Pitre

en solitaire

OCTOBREMARS - OCTOBREJANVIER - MARSSEPTEMBRE - JANVIER

Demi-c

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Select

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Ian Lipinski obtient une troisième place de haute lutte à bord d’un Pogo 2 équipé d’une grand-voile qui avait déjà la Mini-Transat de 2007 au compteur. Également victime d’une panne de son générateur d’éléctricité tout neuf, il réalise une belle performance qui démontre qu’avec du coeur, du talent et de la volonté, tout est possible.

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Accompagner le potentiel avéré du 3ème de la plus grande course de la saison 2012

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Un océan à traverserLa Transat 6.50 (anciennement appelée Mini-Transat) est née de l’idée transgressive de l’anglais Bob Salmon de traverser l’Atlantique en course sur les plus petits bateaux possible avec un budget minimum. Au départ de Douarnenez, la traversée 2013 rejoindra Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, après une escale d’une dizaine de jours aux îles Canaries. Les marins les plus aguerris ont débuté avec la Classe Mini : Michel Desjoyaux, Yves Parlier, Ellen MacArthur, Isabelle Autissier ou Loïck Peyron et de nombreux «amateurs» passionnés dont elle a ainsi changé la vie.

La TRANSAT 6.50

La Mini Transat 2013Automne 2013, la Mini Transat traversera l’Atlantique en solitaire sur un parcours sécurisé, dans le respect de valeurs de solidarité, de convivialité et de rareté de la communication avec la terre. Une incongruité en ce début de XXIème siècle qui constitue aujourd’hui la richesse et l’identité de la Classe Mini.

Des talents humains déterminantsStratégie, vitesse, analyse météo, gestion du sommeil, autonomie matérielle et énergétique, dépassement de soi : autant d’éléments qui départagent les skippers et leur bateau tout au long de la traversée. En bateau de série, c’est le Skipper qui fait la difference.

Un laboratoire d’innovationLa voile a pour particularité de mêler engagement social, associatif, sportif, entrepreneurial, historique et humaniste autour d’un milieu : la mer.En effet, cette filière industrielle s’est développée sur une culture, un milieu et un esprit proches des FabLabs, c’est à dire la transformation d’aspirations sociales, d’opportunités technologiques et de « manières de faire » en activités économiques, en accompagnant les évolutions sociales et sociétales, voire en les déclenchant.

Une formule innovante

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SkippersTémoignages

Le goût du large« C’est cette course qui m’a donné le goût du large. Je n’oublierai jamais.»

Ellen MacArthur, 15ème en 1997

Un dépassement de soi« Tu es seul face à l’océan. Là, pas de contact radio permanent. Tu ne peux pas appeler maman. Si tu veux aller au bout de toi-même, c’est la course qu’il te faut. »

Yvan Bourgnon, vainqueur en 1995

Seul face à l’océan« Traverser tout seul l’Atlantique n’est pas une sinécure. Sur un 6,50 c’est plus délicat encore. Car, si ces monocoques sont petits, les vagues sont toujours aussi hautes ! »

Marc Thiercelin, 13ème en 1991

Un révélateur« Je partais pour une compétition et je me retrouvais dans la position d’un aventurier. Coupé du monde, je n’y étais pas préparé ! Que l’on soit sur un proto ou sur un bateau de série, il faut traverser l’Atlantique et cela ne se fait jamais sans risque. De plus, humainement, cette transat est idéale pour ceux qui rêvent d’une belle et grande aventure et sert toujours de révélateur à ceux qui visent plus haut. Elle est presque un point de passage obligé dans une carrière. »

Michel Desjoyeaux, 31ème en 1991

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BateauPOGO 2 de série, 6,50m de long, 3m de large et une voilure surdimensionnée pour traverser l’Atlantique en un temps record.

Le MINI 6.50

PerformanceLa conduite d’un mini 6,50 nécessite une grande précision et une attention de tous les instants. Dans 4m3 d’espace habitable, le confort est sacrifié au profit des performances.

SpectacleDotés d’une coque planante et puissante, ces petits bolides des mers surfent sur la houle du large pour des sensations et des images sans égales.

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Calendrier 2012-2013

Hivernage du bateau, optimisation

et fiabilisation des équipements

embarqués

Entraînements au pôle course au large de

Lorient

La Transat 6.50De Douarnenez à Point-à-Pitre

en solitaire

OCTOBREMARS - OCTOBREJANVIER - MARSSEPTEMBRE - JANVIER

Demi-c

lé 6.50

Select

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UK Fastnet

Trophée

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MédiasLes retombées

62 journalistes

dont 23 étrangers accrédités sur le village de la course

60dépêches AFP

Suivi du coureur en temps réel

49 000joueurs inscrits

145nationalités

1200articles en France

1000 articles à l’International

55sujets TV France

8,2 millions

pages consultées

221 432 visiteurs uniques

Classemini.comédition 2009

Médias sociaux

Jeu Virtual Regatta

500 articles sur le web

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Le partenariat avec un défi sportif est un vecteur de communication directe et indirecte, mais il est en premier lieu un moteur de création d’esprit d’équipe et de partage d’objectif. Ainsi, le support Mini illustre parfaitement les nouvelles manières de collaborer et de conduite du changement.

Pourquoi être partenaire ?

Associer votre image à des valeurs fortes, humaines, sportives et technologiquesLa voile et la classe Mini en particulier véhiculent des valeurs fortes : détermination, réactivité, engagement personnel, projet collectif, rigueur... S’engager dans ce projet vous permet d’afficher, auprès de vos clients et de vos équipes, des valeurs qui sont aussi les vôtres.

Développer vos Relations PubliquesLes départs des grandes courses sont des moments d’exception. Je vous invite à m’y rejoindre avec vos principaux clients et partenaires. Vous pouvez aussi venir pendant la saison d’entraînement. Tout au long de la saison autour de ce projet voile, vous pourrez consolider vos relations professionnelles et développer votre entreprise.

«Team Building»Le partenariat sportif en voile est un facteur de cohésion interne, un formidable outil fédérateur. La classe Mini illustre parfaitement les nouveaux modèles d’innovation incarnée : esprit participatif, coworking, méthode agile, fablab, esprit bootstrap.Pour fédérer vos équipes autour d’un projet fort, je vous propose de me déplacer dans votre entreprise. Mon aventure sera concrète et partagée avec vos collaborateurs.

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Partenairestémoignages

Des valeurs de courage,de volonté et d’esprit d’équipe« La voile nous correspondait le plus car ce sport présente l’un des meilleurs rapports qualité/prix pour une PME comme la nôtre. Il a une image saine, propre et est associé à des valeurs de courage, de volonté et d’esprit d’équipe qui correspondent bien à celles de notre entreprise. En outre la voile présente l’énorme avantage d’être autant suivie par les hommes que par les femmes. C’est également un sport que je crois d’avenir et qui devrait exploser médiatiquement dans un proche futur. »

Patricia Brochard - SODEBO

De grands moments d’émotion« La Transat 6.50 est une épreuve fantastique pour les clients et le personnel du sponsor. L’équipe est totalement impliquée. Elle vit et partage de grands moments d’émotion avec le skipper.»

Patrick Régnier - CULTISOL

Renforcer notre cohésion« Chez Faber, nous avions déjà une équipe soudée et ce projet “un peu fou” ne fait que renforcer notre cohésion. Depuis le départ, tout le monde suit l’évolution du classement sur le net pour suivre et supporter notre “mascotte”. Nous sommes très fiers de participer à cette course. La fédération de tous, réunis autour de ce projet est le plus gros succès de notre action. »

Patrice Verlet - FABER FRANCE

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Ian Lipinski, 31 ansle skipper

FormationIngénieur aéronautique SupaéroMaîtrise de Physique Brevet d’État d’éducateur sportif voile Pilote de planeur breveté

Expériences17 années d’immersion dans le monde de la voileApprenti marin entre 12 et 14 ans à bord d’un vieux thonnierFormateur aux Glénans Voyageur au long cours sur le Seapossible Préparateur technique de bateaux de course.

Palmarès 2012Demi-Clé 6.50 10èmeSelect Pornichet 4èmeLa Trinité - Plymouth 7èmeUK Fastnet 3èmeLes Sables - Les Açores 3ème

Devise« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve »

Antoine de Saint-Exupéry

« Originaire de la région parisienne, Ian découvre la mer au sein des «Expéditions Jules Verne». Il quitte sa famille à 12 ans pour un voyage de 2 ans en mer Caraïbe sur un ancien thonier breton à voiles. De retour à Paris il se prend de passion pour les sciences et après une maitrise de physique, est diplômé de l’école supérieure d’aéronautique (SUPAERO). Ian a choisi d’autres voies que celle qui lui était toute tracée. Celle du ciel d’abord comme pilote de planeur, puis celle de la voile. Il est moniteur Brevet d’État, pédagogue de l’art de naviguer. Après trois saisons comme moniteur aux Glénans, il part sur les traces de son livre de chevet « Terre des hommes » de Saint-Exupéry autour de l’Atlantique Nord. Puis, ses rêves d’aventures en partie réalisées, il découvre la Mini et la compétition : il se lance alors un nouveau défi, traverser l’Atlantique en course et en solitaire : ce sera la Mini Transat en 2013. Dès 2012, avec son Pogo 2 N°539, il finit deux courses sur le podium.

Pour sa première grande course au grand large: Les sables - Les Acores - Les Sables, l’avarie de sa pile à combustible le prive d’énergie. Sans pilote automatique, il lutte contre le sommeil jusqu’aux hallucinations. À la surprise générale, Ian Lipinski prenait une troisième place de haute lutte à bord d’un Pogo 2 équipé d’une grand-voile qui avait déjà la Mini-Transat de 2007 au compteur. Une belle performance qui démontre qu’avec du coeur et de la volonté, on peut compenser. »

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Ensemble partenaires...

Pas de futur sans numérique

Tous ensemble, Cap Digital et Silicon sentier et leurs adhérents financent un projet qui leur ressemble.Le bateau porte le nom des deux associations. Les logos de tous les adhérents ayant contribué sont visibles sur les voiles, leur taille dépend de l’apport. Des séminaires de motivation et d’innovation sont organisés à la Cantine ou à CapDigital. Des sorties sur le bateau de course, à la demi-journée, seront proposées. Les départs de course, et le suivi de la course sur internet, créent des moments privilégiés à partager ensemble, avec vos clients et vos collaborateurs.

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Pas de futur sans numérique

Partenaire ‘Jolie brise’ -10e-Vous soutenez le projet et mettez un pied dans l’aventure + vous apparaissez dans les remerciements des films et sur le site internet + vous êtes invité à Lorient pour le baptême du bateau en présence de son parrain Titouan Lamazou + vous partagez avec le skipper toutes les étapes du

projet jusqu’à l’arrivée en Guadeloupe.

Partenaire ‘Vent soutenu’ -50e-Vous êtes invité à venir visiter le bateau avec vos amis ou votre famille à Douarnenez la semaine précédent le départ de la MiniTransat + une photo 20x27cm dédicacée prise pendant la MiniTransat

+ les contreparties précédentes .

Devenez partenaire...

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Devenez partenaire...

Stripe

Pas de futur sans numérique

Partenaire ‘logos stripe’ -100e-sur listonVotre marque est présente sur le liston du bateau+ les contreparties précédentes.

Partenaire ‘logos bloc 1’ -500e- sur voile d’avant Votre marque est présente sur la voile d’avant du bateau (50x20cm)+ vous recevrez une maquette du bateau à monter + les contreparties précédentes.

Partenaire ‘logos bloc 2’ -1000e-sur grand voileVotre marque est présente sur la Grand-voile du bateau (70x30cm) + une intervention du skipper au sein de votre entreprise après la MiniTransat, pour raconter et partager les aventures vécues en mer (projection du film tourné en mer) + une journée vous est proposée pour faire naviguer clients ou collaborateurs sur le bateau + un poster 80x60cm du bateau dédicacé par le skipper

+ les contreparties précédentes .

70 x 30 cm

50 x 20 cm

9 x 4 cm

Bloc 2 Bloc 1

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Pas de futur sans numérique

Partenaire ‘logos spi’ -5000e-Vous parrainez un des trois spis qui sera réservé à la marque de votre entreprise + les contreparties précédentes .

Spi de BriseGennacker Code 5

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Pas de futur sans numérique

Partenaire ‘Coup de main’ -apport industriel-Vous participez à cette aventure comme fournisseur d’aide technique .Votre marque est présente sur le bateau et vous partagez avec le skipper toutes les étapes du projet jusqu’à l’arrivée en Guadeloupe !

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Budget prévisionnel

Inscriptions aux courses

Assurance Transat

Jeu de voiles

Communication

Electronique

Energie

Retour Avion

Retour Cargo

Logistique Transat

Gréement

Accastillage Entrainements à Lorient

Frais Skipper

Frais de port et grutages

4 500

Total 50 000euros/an

4 00012 000

2 500 2 000

1 500 1 000 5 500 1 500 1 500 1 000 1 00010 000 2 000

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Soutenez le projet sur la page KissKissBankBank

Pas de Futur sans numérique, la minitransat 2013 avec Ian Lipinskihttp://www.kisskissbankbank.com/pas-de-futur-sans-numerique-la-minitransat-2013-avec-ian-lipinski

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Ian Lipinski

06.11.07.16.39

[email protected]

Seapossible, maison de la merQuai de Rohan 56100 Lorient

http://www.ianlipinski.com

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Références

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Il faut un certain goût du frisson pour traverser ainsil’Atlantique. Samedi, 52 petits navires de 6,50 m s’élanceront de Brest pour rallier Santa Cruz de Tenerife (1 300 milles). Puis, le 12 octobre, la flotte fera cap sur Fort-de-France (2 700 milles). La Mini-Transat, qui célèbre ses 20 ans, demeure une épreuve singulière. Elle mêle amateurs dans la force de l’âge, souvent à bord de bateaux de série, et jeunes régatiers qui se sont endettés, à la barre de prototypes, mais toujours d’égale longueur. On doit à Bob Salmon, un navigateur anglais, la naissance de cette course créée en réaction aux projets nautiques pharaoniques des années 70. Salmon est en effet convaincu qu’un bon marin à bord d’un bateau de moins de sept mètres peut toucher les Amériques. Les premières éditions quittent la Cornouaille pour rallier Tenerife puis Antigua. Ce n’est qu’à partir de 1985 que les départs seront donnés de Bretagne. Daniel Gilard remporte en 1977 la première édition sur un serpentaire, un voilier de série au joli nom: Petit Dauphin. Gilard périra en 1987 dans La Baule-Dakar. La Mini-Transat dès ses débuts est marquée par la disparition du concurrent belge Patrick Van God. L’épreuve demeure, vingt ans après, un laboratoire technologique, mais, pour bon nombre de concurrents, il s’agit d’un voyage initiatique. En 1979, l’Américain Norton Smith à bord d’American Express s’offre la victoire après trente-huit jours de mer. Ce petit bateau préfigure ceux des tour-du-

Mini-Transat: vingt ans de gros temps. Départ samedi d’une course qui a souvent payé un lourd tribut à la mer.Par Jean-Louis LE TOUZET

mondistes. Il est équipé de deux ballasts de 280 litres. Mais la Mini-Transat paye un lourd tribut à la mer. En 1981, un violent coup de vent retourne le bateau de Christian Massicot. La mer emporte le marin. Puis le Canadien Steve Callaghan coule alors qu’il vient de quitter les Canaries. Callaghan dérivera plus de cinquante jours dans son radeau de survie avant de toucher les Antilles. En1983, le premier à rejoindre Antigua est Stéphane Poughon, un maître voilier. Pour la première fois l’épreuve est accessible aux équipages en double. Yves Parlier remporte, lui, la Mini-Transat en 1985. Son bateau est un prototype qui possède un mât en carbone. On notera aussi que cette même année, un équipage qui ne se supportait plus a fini par régler le contentieux au couteau. La fin des années 80 est marquée par des luttes architecturales. Gilles Chiorri couche son nom au palmarès en 1987 sur un plan Berret tandis que deux ans plus tard Philippe Vicariot, un figariste confirmé, l’emporte sur un plan Finot-Conq. Mais on crie au fou en 1991. La course est endeuillée. Marie-Agnès Péron et Philippe Graber disparaissent. La victoire de Damien Grimont, un ingénieur en travaux publics, passe au second plan. Michel Desjoyaux rentre dans l’histoire de la voile en équipant son bateau de la première quille pendulaire. En 1993, Pascal Leys passe par-dessus bord dans une tempête épouvantable dès les premières heures. La course est annulée,

et c’est en convoyage que la flotte rejoint Madère. Thierry Dubois, que les organisateurs n’ont pu joindre, sort indemne de ce coup de tabac. Il gagne après un long surf dans l’Atlantique. L’obsession de la sécurité n’empêche pas un nouveau coup dur de s’abattre sur la course en 1995. Yvan Bourgnon l’emporte mais on se souviendra qu’Olivier Vatinet fut emporté par les flots au large du cap Finisterre. Sur son bulletin d’inscription, à la ligne profession, il y avait marqué: «Auto-dis-d’actes».

http://www.liberation.fr/sports/0101224497-mini-transat-vingt-ans-de-gros-temps-depart-samedi-d-une-course-qui-a-

souvent-paye-un-lourd-tribut-a-la-mer

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Les arrivées se succèdent à Horta. Derrière le quatuor de tête, deux autres prototypes ont franchi la ligne peu avant Justine Metttraux (TeamWork) incontestable leader de cette première étape. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer), deuxième bateau de série, est relégué à plus de quatre heures et Ian Lipinski (Althing), troisième, à six heures et demies.Le près, ça creuse… les écarts. Tant en prototype qu’en bateaux de série, les intervalles de temps entre deux arrivées tendent à s’allonger comme un jour sans pain. Cette première étape, qui s’est jouée à 90% du temps contre le vent, a laissé des traces au classement. La moindre erreur stratégique, le plus petit relâchement sur la marche du bateau se compte en dizaines de minutes à l’arrivée.La fin de journée de mercredi a vu l’épilogue du duel entre Benoît Marie (benoitmarie.com) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) se conclure à l’avantage du premier. Benoît dont les trajectoires radicales ont pu surprendre expliquait à l’arrivée que privé de son solent, il avait dû utiliser son gennaker dès que le vent mollissait. Ce qui explique les longs bords de son prototype. Quelques minutes derrière lui, Etienne Bertrand en terminait en sixième position. Le navigateur architecte constructeur pestait encore contre le choix qu’il avait fait dans le golfe de Gascogne de descendre au sud de la flotte, quand

Justine Mettraux devance Aymeric Belloir et Ian Lipinski en séries

tout le monde filait bâbord amure vers le premier front froid de la course. Vingt-quatre heures durant, Etienne est resté collé sur l’eau pendant que ses adversaires filaient grand train. Chacun avait sa manière de raconter l’histoire, de Benoît tentant, d’un débit de mitraillette, de rattraper en quelques minutes les longues heures de conversations dont il avait été privé, à Etienne, oscillant entre philosophie et énervement d’avoir loupé le coche.

Justine Mettraux a le bonheur mesuré. Vainqueur avec éclat de la première étape, la jeune Suissesse ne manifestait pas une joie exubérante en passant la ligne d’arrivée. Consciente du travail bien fait, elle préférait rester sur une prudente réserve. D’une part, parce que la course est loin d’être terminée et de l‘autre, parce qu’il y aurait une forme d’indécence à fêter trop bruyamment cette victoire et troubler la tranquillité de l’île. Il n’empêche : la navigatrice n’arrivait pas à se départir d’un sourire éclatant qui témoignait de son plaisir tout neuf.Derrière elle, Aymeric Belloir oscillait entre satisfaction d’avoir mené son Nacira à la deuxième place, à l’issue d’une course propre et constat de l’écart qui le séparait de la première place de Justine Mettraux. En habitué des joutes en Figaro, Aymeric imaginait déjà combien il faudrait s’arracher pour essayer de détrôner sa devancière.Ian Lipinski prenait une troisième place de haute

lutte à bord d’un Pogo 2 équipé d’une grand-voile qui avait déjà la Mini-Transat de 2007 au compteur. Une belle performance qui démontre qu’avec du cœur et de la volonté, on peut compenser.Derrière le podium, Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce), Damien Cloarec (Damien Cloarec Cherche Sponsor) et Jonas Gerkens (Elect-Râ) refaisait le match qui les avait opposés près d’une semaine durant. Clément, en quatrième position, essuyait juste un grain à plus de 40 nœuds à quelques milles à peine de l’arrivée. Comme s’il fallait une dernière épreuve avant de couper la ligne.

http://seasailsurf.com/seasailsurf/actu/7477-Justine-Mettraux-devance-Aymeric-Belloir-et-Ian

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Dans le cadre du programme REFAIRE de la Fing, voici un article sur une filière industielle qui s’est développée sur une culture, un milieu et un esprit proche des FabLabs. C’est à dire la transformation d’aspirations sociales, d’opportunités technologiques et de « manières de faire » en activités économiques.La France possède une industrie leader, le saviez-vous ? Les « industries nautiques » et de la plaisance sont le leader mondial de leur secteur. Cette situation est assez rare pour être soulignée. L’ industrie nautique exporte des bateaux de loisirs dans le monde entier. Il est donc intéressant d’observer comment cela est arrivé sous l’angle de l’histoire, du contexte et des hommes au moment où les questions d’industrie sont au cœur de l’actualité. Les industries nautiques sont-elles un modèle ?Le Vaurien construit par des amateurs à contribuer à la démocratisation de la voile ?Il existe une filière complète en France autour du Nautisme qui s’étend du bateau au logiciel en passant par l’accastillage. Ainsi en Europe les Français produisent le moyen gamme supérieure et le haut de gamme, les Italiens le très haut de gamme souvent sur mesure et les Allemands se concentrent sur le moyen de gamme, aux prix agressifs. Une situation quasi inverse a celle du monde de l’automobile pour la France et l’Allemagne.Cependant, malgré cette position peu courante de leader, la période actuelle est très difficile. Malheureusement, de nombreux chantiers parmi les plus connus comme Archambault ou des fournisseurs de matériel d’équipement comme le groupe Navimo-Plastimo sont en grandes difficultés .Ainsi la démocratisation de la plaisance a forgé une activité industrielle. Cette aventure industrielle est intéressante, car elle illustre l’importance du contexte, de la culture et des symboles pour faire « Industrie ». Ces dimensions impalpables irriguent les produits, les entreprises et les pratiquants. La voile possède la capacité à mêler de l’engagement social, associatif, sportif,

La voile: Une Culture, Une industrie, un modèle ?

entrepreneurial, historique et humaniste autour d’un milieu: la mer. On retrouve un ensemble de composants faisant écosystème: des hommes et des femmes passionnées, un engagement associatif fort, des écoles de formation, notamment les Glenans, les clubs de voiles agréés par la Fédération Française de voile, des performances sportives, des courses mythiques, des régates de club, des croisières plaisirs, l’aventure humaine, mais aussi des technologies, des techniques d’industrialisation, des concepteurs reconnus, des artisans, des industriels et des produits iconiques.

histoire(s)Ces succès ont commencé après guerre avec le désir d’autres horizons. L’école des Glenans est le symbole de cet esprit. Elle est fondée par Pierre et Hélène Viannay, résistants et fondateurs du Réseau Defense de la France et de France Soir. Cette école de la renaissance à la vie doit permettre aux résistants, aux victimes de la guerre de revivre. Cette association à vocation humaniste et sociale a formé des générations de marins et d’amateurs sur les vauriens et autres corsaires conçus pour son usage. Ces bateaux étaient réalisables en auto construction (on dirait FabLab ou DIY aujourd’hui). Elle illustre l’importance du monde associatif dans sa capacité à accompagner les évolutions sociales et sociétales, voir à les déclencher. L’école des « Glenans » a ainsi largement contribué à la démocratisation de la voile et a accompagné la naissance d’une industrie. Les progrès technologiques l’ont permis avec l’apparition de nouveaux matériaux et de procédés de construction : l’aluminium pour les mats et le polyester pour la construction des bateaux en remplacement du bois ont ainsi permis le chemin vers l’industrialisation.Cette démocratisation est également liée à l’émergence de la société des loisirs et à l’émancipation individuelle. Il fallait un symbole déclencheur à cette mutation, l’exploit d’Éric Tabarly, vainqueur de la transat anglaise en solitaire en 1964 ont révélé

au grand public que la mer pouvait être une terre d’aventure, d’exploit, mais aussi de plaisirs et de découvertes.Des quêtes humainesle Sport et l’aventure ont contribué aux rêves, ainsi a coté des exploits de Tabarly, d’Alain Colas, d’Alain Gabbay, d’Éric loizeau , de Philipe Poupon, pour la plupart anciens équipiers de Tarbaly . Les écoles de la fédération française de voile où l’on apprenait l’été à faire de l’Optimist du 420 ou du 470. Des courses comme la solitaire de l’Aurore, aujourd’hui course du Figaro, le tour de France à la Voile, la route du Rhum, et la mythique transat anglaise ont développé des bateaux de courses à l’architecture audacieuse, des marins de haut niveau mi-marin mi-aventurier qui ont fait rêver la France tout au long de son littoral.L’aventure et la découverte de l’autre et du monde tout autant que le sport ont également contribué à cette culture nautique française. Il s’est ainsi créé une identité spécifique, populaire, aventurière démocratique au regard du Yachting élitiste britannique. On se souvient ainsi d’écrivain de l’aventure comme Henri de Monfreid, ou des navigateurs Alain Gerbaut, du Canadien Joshua Slocum, d’Éric Tabarly, de Damien explorant les grands froids et de tant d’autres racontant les exploits de ces aventuriers découvrant le monde à la voile et sans le sou.Cette conjonction d’histoires, de rêve d’aventure, de victoire et de technologie a créé la voile française.Elle nous montre encore une fois qu’un produit, qu’une industrie ne peut être en décalage avec les attentes des gens et que l’industrie est autant la cause que la conséquence de ses attentes à vouloir naviguer. Le terme de « plaisancier » est apparu pour distinguer l’ »amateur » du marin de labeur.

Industrie(s)Ces événements et bien d’autres et ont ainsi créé un marché et des pratiques. Le Salon Nautique de Paris a ainsi fêté ses 50 ans l’année dernière, le Grand Pavois de La Rochelle, salon à

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flot, ses 40 ans. Aujourd’hui le groupe Beneteau, propriétaire des marques Lagoon, Wauquiez, Jeanneau sont le leader mondial du secteur. Béneteau fabrique ses bateaux avec des processus industriels sophistiqués: chaine mobile qui inspire l’industrie aéronautique (Dassault aviation), processus qualité, nouvelle technique de stratification et qui s’est diversifié avec succès dans l’habitat pré-industrialisé grâce à ses savoir-faire. Cet écosystème s’ancre sur différents territoire, Rochelais, Lorientais, Breton ou Méditerranéen. Ils ont bâti ce secteur. Derrière la fabrication et la vente, les marchés d’entretien, de vente d’occasion ont élargi encore l’activité.Pour qu’il y ait des bateaux, il faut des hommes et des femmes entrepreneurs qui portent ces entreprises: Annette Roux, patronne de conquête du Chantier Béneteau, Jean François Fountaine, ex-champion de dériveur, produit les catamarans de croisière Lagoon ou Christian Bourroulec coureur de la Mini Transat et fondateur du chantier Structure.Ces industriels, patrons de chantier et les nombreux architectes navals français ont créé des « produits iconiques » reconnus pour leur qualité de « synthèse créative ». Ainsi après les corsaires et mousquetaires des Glenans, ont succédé les « Arpege« , Sangria, First 30, First 210, Gin Fizz rejoint aujourd’hui par les RM, Django, Sense et autres catamarans de Lagoon, Fountaine Pajot, Nautitech ou Outremer.Les gros chantiers ont grandi, certains pionniers ont disparu comme Edel, Jouet, ou GibSea, d’autres ont été repris par des groupes étrangers comme Dufour. La qualité, l’innovation et la créativité sont également présentes. Des jeunes chantiers, innovants ont émergé, plus petits et créatifs.Ils se sont positionnés sur des marchés de niche comme Latitude, MaréeHaute, RM-Yacht, ou le chantier Structure qui produit les fascinants Pogo sportifs.

Pour que l’on construise des bateaux, il faut également un écosystème d’équipementier. Il est présent en France dans l’accastillage avec Wichard, Facnor, Zspar ou les très créatifs Karver, les corderies avec Lancelin, des voileries grandes ou petites comme Delta Voiles, parfois plus petite et pointue comme All Purpose, Star Voile ou des artisans de qualité, comme Ulmo . Le logiciel et le numerique ne sont pas absent avec par exemple MaxSea ou Adrena ou l’électronique avec NKE, .La culture nautique, des pratiques, des praticiens, des industries, des produits séduisants et innovants ont créé une industrie leader. Le contexte géographique et historique nous a aidés. Mais il semble que la dimension culturelle induite par la mer, c’est à dire les rêves, les récits, les épopées et les

symboles ne peuvent être dissociés des succès économiques, ils y ont largement contribué. Ainsi à l’heure des fabLabs, de la neoIndustrialisation, des clusters, des pôles de compétitivité et des écosystèmes numériques. La mer nous rappelle qu’un écosystème économique ne peut nier la passion, le contexte, la culture , les symboles, les réalisations personnelles et l’engagement social.

http://www.nodesign.net/blog/une-culture-une-industrie-un-modele/

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Au dela des Fablabs, comment l’esprit des makers s’applique t’il a des secteurs hors du champ numérique…Un petit voilier, Le Mini 6.50 incarne l’esprit des Fablabs, et des nouveaux modèles de création de valeur économiques et humaines par le « Faire », c’est a dire une innovation active, pratique, réalisée, prototypée, partagée plutôt que spéculée. Ce modèle est applicable à tous types d’objectifs et incarne les méthodes agiles, frugales, rapides que nous allons observer ailleurs. Celle-ci vient de Bretagne et de Poitou -Charente.Les Minis 6.50. sont des bateaux de 6.50 mètres de long issus d’une jauge (une règle de conception qui garantie l’équité des chances). Cette classe de bateau est assez proche de l’ »esprit des fablabs » dans ses pratiques, mode de conception, et des gens qui le pratiquent . La Mini Transat est née de l’idée transgressive de l’anglais Bob Salmon de traverser l’atlantique en course sur les plus petits bateaux possible avec un budget minimum. Ceci afin de fuir la course aux gigantismes et aux couts de la transat anglaise et de la route du Rhum. Aujourd’hui cette course est française, dont elle incarne un esprit d’aventure, de sport et de compétition, loin de la voile classique.Ces mini voiliers effectuent des courses hauturières en solitaire sur prototypes, ou sur des bateaux de série qui sont autorisés à courir ensemble. Les marins les plus aguerris ont débuté avec la Classe MINI: Michel Desjoyaux, Yves Parlier, Eillen MacArthur, Isabelle Autissier ou Loïck Peyron et de nombreux « amateurs » passionnés dont elle a ainsi changé la vie.Mon ami Vincent Levy, coureur des deux premières éditions et deuxième sur le podium lors de sa dernière participation ma longuement raconté l’esprit, l’entraide entre les coureurs et et la disponibilité des industriels à leurs égards. Cette course de jeune pousse est une école de la course au large, et une pépinière de talent. Architectes, marins, voiliers y sont régulièrement décelés.Mini laboratoire du réelUn mini est conçu par un architecte, souvent coureur, parfois

également constructeur. Les coureurs sont les metteurs au point de leurs machines. On ne différencie ici pas la théorie de la pratique. Le concepteur est praticien et réciproquement. Concevoir un Proto de MINI c’est mettre le laboratoire dans le réel pour faire progresser la vitesse, mais également l’architecture navale, les matériaux, les gréements. À l’exemple du vainqueur du challenge Mini de La Rochelle Étienne Bertrand . Nous sommes bien ici dans l’esprit des FabLabs, du prototypage de projets exceptionnels, et des tests en grandeurs réelles.Les résultats sont ancrés dans une réalité concrète, locale et partageable plus que dans une prospective utopique ou conceptuelle.Mini de série Atelier du réel.Le Mini c’est également des bateaux de série, issus de modèles de course à succès. La série et son « Hacking » m’intéressent, car nous quittons le laboratoire pour l’atelier, l’usine ou la fabrique. Ainsi les premiers Minis de série étaient des bateaux adaptés comme les Surprises coupées de Patrick Le Chapellier (on dirait hacké aujourd’hui) et de Vincent Levy. Un modèle a contribué à la création d’une entreprise: Le Pogo 1 de Pierre Rolland, construit par le chantier Structure. Le sacre vient avec le Pogo 2 conçu par le tandem Jean Marie Finot et Pascal Conq, auteurs des bateaux du Vendée Globe, mais également de la Twingo des mers, le best-seller First 210.Le Pogo 2 est à la voile ce que la Peugeot 205 GTI, l’alpine Renault ont été à l’automobile, un espace de promotion accessible. Un bateau de course, accessible, au budget raisonnable, révélateur des nouveaux talents. À partir des succès du Pogo 2, le chantier Structure a créé une gamme de bateaux uniques rapides, modernes, sportifs et confortables qui ont proposé une offre radicalement différente sur le marché international. Le patron fondateur Christian Bourroulec http://www.pogostructures.com est un ancien coureur de Mini. Cet entrepreneur passionné incarne assez bien ce qu’est

l’innovation réalisée, c’est un modèle intéressant.Un écosystème d’amorçageEnfin la mini, c’est aussi un esprit à la fois sportif, aventureux et de solidarité. Ainsi les coureurs y sont concurrents, professionnels ou amateurs, mais solidaires à terre et sur l’eau. Sécurité en mer, soutien, parrainage, prêt de matériel, dépannage d’eau, soutien lors d’incidents. Cette classe supportée par des bénévoles contient dans ses gènes l’esprit social des FabLabs et la capacité à transformer une activité de passion en succès économiques.Elle illustre la figure de la coopétition que l’on trouve dans les écosystèmes territoriaux, les pôles de compétitivité qui repose sur l’idée d’élévation globale de niveau pour permettre l’excellence de chacun et de tous. Elle est l’espace d’amorçage de l’industrie innovante nautique. Creuset des chantier Marée Haute et StructuresMini bateaux, maxi Talents.Enfin et c’est le plus important au regard de la façon dont nous organisons l’innovation aujourd’hui, la notion de talent y est primordiale. À l’inverse du caractère lissant et interchangeable de la gestion des hommes en entreprise, un coureur de mini possède des talents multiples utiles au monde d’aujourd’hui.Talent pour la voile et la navigation, mais aussi talent comme porteur de projet, metteur au point de son bateau, parfois entrepreneur, à la forte culture technique. Ces talents incarnent à merveille la figure du Self Manufacturer « fabricant d’innovation » cher à Éric Von Hippel.TalentsStephanie Bacquere, de NoDa, qui partage avec NoDesign la quête des nouveaux modèles d’innovations « libératoires » et « adéquates » , m’a présenté un de ces coureurs innovateurs Ian Lipinski .Ian, illustre l’esprit bootstrap, entrepreneurial, solidaire, humaniste, écologique et de performance utile à laquelle nous aspirons comme modèle d’innovation. C’est posture est assez

Mini, modèle d’innovation maxi ?

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proche de « l’esprit du numérique ». Originaire de la région parisienne, il découvre la mer au sein des «Expéditions Jules Verne». Il quitte sa famille à 12 ans pour un voyage de 2 ans en mer Caraïbe sur un ancien thonier breton à voiles. De retour à Paris il se prend de passion pour les sciences et après une maitrise de physique, est diplômé de l’école supérieure d’aéronautique (Sup Aero).Ian a choisi d’autres voies que celle qui lui était toute tracées. Celle du Ciel d’abord comme pilote de planeur, puis celle de la voile. Il est moniteur Brevet d’état, pédagogue de l’art de naviguer. Après 3 saisons au comme moniteur aux « Glénans » , il part sur les traces de son livre de chevet « Terre des hommes » de Saint Exupery autour de l’atlantique Nord. Puis, ses rêves d’aventures en partie assouvies, il découvre la MINI et la compétition pour se lancer dans un nouveau projet, la traversée de l’atlantique en course et en solitaire : la mini transat.Avec son Pogo2 , il finit ses trois premières courses sur le podium. Pour sa première grande course au grand large: Les sables -Les Acores -Les Sables, il finit à la surprise générale troisième malgré l’avarie de sa pile à combustible. Privé d’énergie, il lutte jusqu’aux hallucinations contre le sommeil (à voir ici) . Ian nous démontre l’importance du talent, de la passion et de l’engagement dans un projet. Cette dimension gommée par l’organisation scientifique du travail, place l’homme au cœur et en face cœur de ses réalisations. Dans un projet comme celui, la prise de risque est la première des précautions à l’inverse de la culture de notre époque où le principe de précaution est la règle.