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DO CT E UR BE RNADE T T E PAS Q UI N I
Les Alopécies et la Mésothérapie
Définitions
Origine du mot : alopex qui signifie renard en grec
(perte printanière de pelage).
Alopécie
Effluvium : (anagène, télogène, ou mixte)
Rappels physiologiques
Densité : 100 à 120 follicules/cm², 200 à 300 cheveux/cm², varie en fonction
de la couleur.
Surface moyenne : 600 à 700 cm².
Nombre cycles pilaires de 20 à 25 cycles.
Nombre de cheveux : 100 000 à 150 000.
Diamètre du cheveu : de 50 à 90 microns (70 µ).
Croissance : 0,33 cm par jour; 1 à 1,2 cm par mois.
Longueur de 50 à 80 cm, peut atteindre1m.
Durée de vie : de 3 à 4 ans.
Capacité de résistance : 100 gr.
Lorsque le cheveu meurt, il reste en place 3 mois encore.
Les cheveux tombent de façon permanente mais non synchrone.
Nous perdons de 50 à 100 cheveux par jour.
Anatomie
Le cheveu normal :
Le follicule pileux.
Le bulbe.
La papille dermique est le site
d'expression de divers gènes liés de la
croissance des cheveux
La tige pilaire.
Glande sébacée et muscle pilo-arrecteur.
Le cycle pilaire
3 phases décrites
Phase de croissance ou anagène
Phase d’involution ou catagène
Phase de mort du cheveu ou télogène
Phase anagène
Croissance du cheveu.
Follicule pileux volumineux, profondément ancré
dans le derme.
Pour au moins 80% (H) et 90% (F).
Cette phase dure 2 à 4 ans (H), 4 à 6 ans (F).
TRICHOGRAMME Bulbe large
Zone kératogène ombrée. Zone épithéliale claire
ANAGÈNES
Phase catagène
Involution, régression du cheveu.
Le follicule se rétrécit et est évacué vers
l’épiderme.
Pour 0-2%.
Dure 2 à 4 semaines.
TRICHOGRAMME
Bulbe arrondi, renflé « en coton tige »
Aspect de cheveu en massue.
CATAGÈNES
Phase télogène
Mort du cheveu et expulsion par le
nouveau dessous, cheveu de plus
en plus fin.
Pour 15-20 % (H) 10-15 % (F)
Dure de 2 à 4 mois et le cycle
recommence.
Lorsque le cheveu meurt, seuls le
corps et la racine se détachent.
La papille demeure en place :
nouveau cheveu.
TRICHOGRAMME
Bulbe : petite masse claire entourée
d’un sac épithélial. Chez l’adulte normal le rapport A/T est toujours supérieur à cinq
ANAGÈNE
TÉLOGÈNES
Démarche diagnostique
Le diagnostic positif est parfois difficile.
Alopécies diffuses peu marquées.
Le diagnostic étiologique repose sur un
examen clinique précis.
Deux questions:
- La chute est-elle diffuse ou localisée?
- L’alopécie est-elle cicatricielle ou non cicatricielle?
I- Alopécies diffuses
1- Fausses alopécies
2- Alopécies diffuses aiguës
3- Alopécies diffuses chroniques
I- Alopécies diffuses
1- Les fausses alopécies :
Prise de conscience brutale d’une chute physiologique.
Baisse de densité capillaire liée à l’âge.
Cheveux héréditairement fins ou peu abondants.
Fait parfois suite à une authentique chute aiguë (accouchement).
Rechercher un terrain anxieux ou dépressif sous-jacent et faire
éventuellement un trichogramme.
I- Alopécies diffuses
2- Alopécies diffuses aiguës:
a- Effluviums télogènes aigus réactionnels :
Arrêt prématuré de la phase anagène ou phase anagène anormalement
longue.
L’événement responsable précède la chute de 2 à 4 mois.
Début brutal surtout sur les tempes, réversible spontanément en 4 à 6 mois.
Causes :
- Accouchement, fausse couche.
- Fièvre prolongée > 39 °5.
- Chirurgie ou anesthésie générale.
- Hémorragie aiguë, carence aiguë, un état de choc, perte de poids
brutale.
- Accidents graves, décès d’un proche, stress ou chocs psychoaffectifs ++
I- Alopécies diffuses
b- Alopécies toxiques :
Thallium (raticides).
Arsenic (insecticides, herbicides, fongicides).
Acide borique (lessives, collyre, spermicides, antiseptiques,
cosmétiques…).
Chloropréne (caoutchouc, synthétiques).
Végétaux contenant des cytostatiques (colchicine…).
Radiothérapie.
c- Alopécies médicamenteuses :
Vérifier la compatibilité du délai d’apparition.
Rôle prédominant des antimitotiques.
Prévention tentée par un casque réfrigérant.
Prothèses capillaires transitoires prises en charge.
I- Alopécies diffuses
d- Autres alopécies aiguës :
Maladies systémiques aiguës : connectivites (lupus, dermatomyosites,
sclérodermies…), lymphomes, maladies infectieuses (syphilis,
dermatophytose), vascularites, anémies et carences aiguës,
dysthyroïdies et autres pathologies endocriniennes aiguës.
La pelade : maladie auto immune caractérisée par des plaques
alopéciques pouvant toucher le cuir chevelu ou le reste du corps.
Due à une agression des antigènes des follicules pileux par les
lymphocytes T.
Fait partie des alopécies non cicatricielles.
Affection fréquente, pouvant survenir à tout âge.
Peut toucher n’importe quelle zone pileuse.
Evolue par poussées, pouvant ou non se répéter au cours de la vie.
Plaque alopécique, lisse, non inflammatoire, de taille variable.
PELADE
Le nombre de plaques peut être unique ou multiple.
Elles peuvent toucher l’ensemble du crâne : pelade décalvante totale.
Voire la totalité du corps : pelade universelle.
Quand débute sur la région occipitale puis remonte progressivement au
dessus des oreilles : la pelade ophiasique.
Facteurs de mauvais pronostic pour la maladie :
- début dans l’enfance,
- trouble endocrinien associé (thyroïde),
- atopie associée.
Facteurs de mauvais pronostic pour la poussée :
- la surface atteinte. Atteinte ophiasique,
- ancienneté de la poussée,
- certaines altérations des ongles.
PELADE
60 % des pelades avec une atteinte de moins de 40 % de la surface du
cuir chevelu repoussent totalement en 6 mois.
20 % des pelades de plus d’1 an repoussent spontanément.
Traitements:
Corticothérapie locale
Corticothérapie injectable
Corticothérapie générale
Minoxidil
Puvathérapie, UV B
Le méthotrexate
Aucune indication chirurgicale
I- Alopécies diffuses
3- Les alopécies diffuses chroniques : Sont principalement androgénogénétiques
Les formes diffuses non androgénogénétiques :
- effluviums télogènes chroniques,
- carencielles (fer, Zn, follates, vit B12, biotine, AG, malnutrition),
- endocriniennes : dysthyroïdie, cushing..
- métaboliques : insuffisance rénale, insuffisance hépatique, syndrome inflammatoire, hypoprotidémie.
I- Alopécies diffuses
L’effluvium télogène chronique survient chez la femme d’âge moyen
avec des chutes diffuses, brutales, récidivantes, saisonnières mais
avec une densité capillaire normale et un calibre des cheveux qui reste
normal.
Il n’y a pas de régression des cheveux en duvet.
Traction positive sur l’ensemble du scalp.
Effluvium télogène au trichogramme.
Éliminer une carence en fer.
Ttt =Vitamines…Rassurer, les cheveux repoussent.
II- Les Alopécies localisées
1- Non cicatricielles:
a- non squameuses et non pustuleuses : La pelade.
Alopécie congénitale triangulaire de la tempe.
La trichotillomanie : cheveux cassés, cuir chevelu normal. Les cheveux résistent à la traction. Chez l’adulte pronostic plus sévère sur le plan psychiatrique.
Alopécie de traction (fronto temporale) : tresses, nattes, élastiques, défrisages, soins cosmétiques agressifs.
b- squameuses et pustuleuses :
Prélèvement bactériologique, mycologique oriente :
- Teigne, kérion
- Impétigo
- Folliculite microbienne
- Fausse teigne amiantacée
II- Les alopécies localisées
2- Cicatricielles non pustuleuses inflammatoires ou non
inflammatoires:
Secondaires à des maladies dermatologiques difficiles à traiter.
Dues à une inflammation du poil qui détruit le bulbe, celui ci va être
remplacé par une fibrose du tissu conjonctif donnant une cicatrice
définitive.
Zone atrophique avec parfois une sclérose.
Alopécie primaire : pseudo pelade, lupus, lichen plan pilaire, alopécie
frontale fibrosante post ménopausique, acné chéloidienne, cellulite
disséquante du scalp, folliculite décalvante.
Alopécie secondaire : sarcoïdose, sclérodermie, tumeurs, trauma ….
ALOPECIE ANDROGENETIQUE
Alopécie diffuse chronique non cicatricielle.
Etat au cours duquel on assiste à une raréfaction de la chevelure.
Il n’y a Pas ou peu de Réduction du nombre de follicules, mais
MINIATURISATION des follicules et ACCELERATION du cycle pilaire.
2 facteurs primordiaux s’intriquent: l’imprégnation hormonale
androgénique et l’hérédité.
L’AAG est considérée comme «un caprice génétique» qui attribue à
chaque cheveu une vie plus ou moins longue.
Alopécie de type masculin androgénétique
La plus courante, héréditaire.
Eclaircissement temporal et vertex.
Influence de la testostérone et autres hormones.
Diagnostic clinique repose sur l’interrogatoire et l’examen clinique.
1- L’interrogatoire précise :
- les circonstances de survenue de l’alopécie et son mode évolutif,
- les antécédents personnels et familiaux,
- la prise de médicaments,
- l’exposition à des toxiques,
- les traitements déjà effectués et leurs résultats,
- les symptômes accompagnateurs (flux séborrhéique, prurit, pellicules,
anxiété, obésité….),
- les soins habituels cosmétiques, type de coiffure.
Alopécie de type masculin androgénétique
2- L’examen clinique
local note :
- la topographie de l’alopécie,
- la densité des cheveux,
- la présence de cheveux duvets, de cheveux cassants,
- l’aspect du cuir chevelu,
- test de traction pratiqué.
général recherchera :
- des lésions cutanées, muqueuses ou unguéales,
- des signes d’hyperandrogénie,
- de dysthyroïdie,
- de l’altération de l’état général,
- d’un amaigrissement,
- de signes carence en fer.
Alopécie de type masculin androgénétique
3- Examens complémentaires
Rien
Sauf TRICHOGRAMME intérêt pronostic
• Diagnostic étiologie
La cause principale est liée à la séborrhée, des pellicules étant souvent
associées à ce phénomène.
C’est la dégradation par la 5 alpha réductase de la testostérone en un
produit métabolique, la dyhydrotestostérone qui va être à l’origine de la
séborrhée.
On la retrouve surtout dans les zones frontales et pariétales car les
follicules y possèdent des récepteurs à testostérone.
TRICHOGRAMME
Pôles d’Intérêt :
Éliminer les fausses chutes
Confirmer le diagnostic
Évaluer le pronostic
Surveiller l’évolution
TRICHOGRAMME
Examen qui consiste à arracher une cinquantaine de cheveux, en
trois zones (frontale, occipitale basse, vertex).
L’examen microscopique permet d’analyser le nombre de bulbes à
chaque stade évolutif de la vie du cheveu et apprécie le rapport entre
cheveux en phase anagène et ceux en phase télogène.
A=80% T=15% R : A/T supérieur à 5
Il permet de séparer les effluviums anagènes par sidération de la
croissance, des effluviums télogènes par maturation accélérée.
Alopécie de type masculin androgénétique
Classification de HAMILTON-NORWOOD
1 : 60% - de 30 ans, 20% + de 60 ans
2 : 30% - de 30 ans, 15% + de 60 ans
3 : 5% - de 30 ans, 20% + de 40 ans
4 : 3% - de 30 ans, 10% + de 30 ans
5 : 2% - de 30 ans, 12% + de 60 ans
6 : 1% - de 30 ans, 12% + de 60 ans
7 : 1% - de 40 ans, 10% + de 60 ans
La chute commence très tôt vers 17 ou 18 ans
Fréquente dans la race blanche, moins dans la race noire, rare chez les asiatiques
Alopécie Androgénétique de la femme
La chevelure se raréfie de façon diffuse sur le vertex.
Cheveux rares, fins, courts, le cuir chevelu apparaît.
Lisière frontale persistante.
• Diagnostic Clinique repose sur l’interrogatoire et l’examen clinique.
L’interrogatoire recherchera en plus un dérèglement ovarien, une
prise d’un contraceptif stéroïdien, un état de stress, une dystonie…
L’examen clinique local et général est le même que chez l’homme.
Les examens complémentaires :
Bilan hormonal le plus souvent normal. Parfois augmentation de la
dihydrotestostérone et des 3-alpha-androstènediols.
Les bilans sanguins sont toujours orientés par la clinique (anémie, T,
TSH, Fe, FSH, LH, cortisol, ACTH plasmatique …).
TRICHOGRAMME
Alopécie Androgénétique de la femme
Trois Aspects Cliniques:
Alopécie Androgénique de type féminin
La plus fréquente
Classification de LUDWIG
Alopécie Androgénique de type masculin
Très rare
Alopécie de la femme ménopausée
Surtout marquée au vertex
Type IV de Hamilton
Classification
simplifié de
Ludwig
Vieillissement du cheveu
Vieillissement intrinsèque et extrinsèque.
UV :
action sur kératinocytes et mélanocytes
apoptose cellulaire
déclenchement prématuré de la phase catagène.
Tabac :
grisonnement prématuré et alopécie plus marquée.
altération de trophicité et de croissance.
induit un stress oxydatif avec libération de cytokines
inflammation
fibrose peri-folliculaire.
Vieillissement du cheveu
Follicule pileux : organe autonome.
Vieillissement sous la dépendance d’un réseau complexe
d’interactions impliquant :
les cellules épithéliales,
des fibroblastes,
un système nerveux périphérique,
un système vasculaire,
des hormones,
des facteurs de croissance.
Vieillissement du cheveu
Tout ces facteurs de croissance (AA, vitamines, minéraux, protéines
(BMP, WNT) agissent directement ou indirectement sur les différentes
voies de signalisation impliquées dans la croissance et l’apoptose des
cellules du bulbe durant le cycle capillaire.
Toute perturbation en amont dérègle le cycle capillaire.
Thérapeutique
Traitements Locaux:
Solution topique de Minoxidil (Rogaine®). H. F.
- liquide (2 % ou 5 %) ou mousse (5 %) 2/j.
- les cheveux repoussent plus épais.
- résultats à 4 à 6 mois, résultats positifs si poursuite du traitement.
- bien toléré. Il peut causer une irritation locale.
Notez que le Minoxidil et le Finastéride, même s’ils aident à freiner la
chute de cheveux et à stimuler la repousse, ne sont pas en mesure
de reproduire la chevelure initiale.
Thérapeutique
Traitements Généraux :
Finastéride (Propecia®, Proscar®). H. Comprimés.
- approuvé en 1998 pour traiter l'alopécie, d'abord utilisé pour le
traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
- agit en inhibant l’enzyme qui convertit la testostérone en DHT, la
forme d’hormone qui peut faire cesser l’activité des follicules pileux par
excès de stimulation.
- ralentit surtout la perte des cheveux. Favorise la repousse capillaire
chez certains seulement. L’effet thérapeutique cesse dès l’arrêt du
traitement.
per os : le zinc, le fer, les complexes vitaminiques, les anti-
androgéniques,
ou injectables avec le dexpanthénol et la vitamine H.
Thérapeutique
Spironolactone (Aldactone®). Pour les femmes atteintes d’alopécie
androgénétique chez qui le Minoxidil n’est pas efficace. Cette molécule a
un effet antiandrogène, donc bloque les récepteurs aux androgènes.
Tolérance moyenne donc peu recommandée.
Pilule contraceptive. Certaines pilules à effet antiandrogène :
contraception orale et traitement des signes cliniques d’un excès
d’androgène : alopécie, acné, séborrhée, hirsutisme..,
Acétate de cyprostérone : Androcur®
LED, LASER….
Les Traitements Chirurgicaux
Greffes jusqu’aux techniques d’expansion cutanées en passant par les
lambeaux pédiculés.
Classification
simplifiée de
Norwood & Hamilton
La mésothérapie ne
traitera que jusqu’au
Stade 4
v
Classification
simplifié de
Ludwig
La
mésothérapie
traitera jusqu’au
Stade 2
traitement
Mésothérapie vieillissement cutané skin boosters.
Hair booster .
HAIRCARE
Dispositif Médical de classe III
Marquage CE en novembre 2013.
FORMULE :
- AH non réticulé + :
- 5 AA : arginine, cystéine, glutamine, glycine,
ornithine.
- 6 Vitamines B : acide folique (B9), biotine (B8 ou H),
cyanocobalamine (B12), nicotinamide (B3 ou PP),
pantothénate de calcium (B5 ou panthénol),
pyridoxine (B6).
- 1 sel minéral : Zinc
Cystéine Glycine
B9, H, B12, PP, B5, B6
ornithine
glutamine
Arginine
Acides aminés
Kératine : principal composant (95%) : protéine fibreuse constituée d’AA
: la cystéine, la leucine et la glycine.
Dimère de kératine protofilament microfibrille macrofibrille cheveu
Brins de kératine reliés par des liaisons salines et des ponts disulfure,
constitués de soufre (5%).
Dans la kératine : 15% de cystine, elle-même riche en soufre.
protéines et soufre : 2 éléments les plus essentiels du cheveu.
Acides aminés
Glycine : propriétés antioxydante et stimulante du
système immunitaire. Stimule la croissance et
prévient le vieillissement.
Arginine : effet vasodilatateur favorisant la
croissance des cheveux;
(oxyde nitrique formé à partir de l’arginine ouvre les
canaux potassiques des cellules).
Ornithine : complément idéal de l’arginine.
Glutamine : nourrit le cheveu de souffre.
Vitamines B
Biotine B8 : coenzyme, participe au métabolisme des AG, des glucides et
des AA, ainsi qu'à la biosynthèse des vitamines B9 et B12.
Importance dans la signalisation cellulaire, l’expression des gênes et
la structure de la chromatine
Acide folique B9 : aide à conserver et à produire de nouvelles cellules.
Vitamine B12 : agit sur l’activité, la croissance et la division des
cellules.
Nécessaire à la synthèse de l’ADN, de l’ARN, et des protéines.
Vitamine PP B3 : favorise l’augmentation du taux de céramides et d’AG
de l’épiderme : préserve hydratation et lutte contre vieillissement.
Stimule la synthèse de kératine.
Vitamines B
Panthénol B5 : accroît l'élasticité des cheveux, contribue à
contrer leur chute, grâce à ses propriétés d’hydratation.
Précurseur du coenzyme A, essentielle à la synthèse et au
métabolisme des PGL.
Pyridoxine B6 : participe à l'assimilation des protéines et intervient
dans le métabolisme des AG.
Contribue à la transformation du tryptophane en B3.
Influence la croissance, maintient une peau saine et stimule la
synthèse de la kératine.
Sel minéral : Zinc
Anti-oxydant efficace pour pénétrer dans les micro-vaisseaux.
Indispensable à la synthèse des protéines de la kératine, en liant
leurs terminaisons soufrées.
Intervient dans la synthèse des AG essentiels, lesquels nourrissent et
préviennent le dessèchement des tissus.
Nécessaire à la mobilisation de la vitamine A, qui aide à lubrifier le
cheveu, à hydrater le cuir chevelu et à prévenir les
desquamations.
En cas de chute de cheveux androgénétique, il aide à inhiber la 5-
alpha-réductase.
Sel minéral : Zinc
Responsable de la production cellulaire, de la croissance tissulaire, de
l’entretien des glandes sébacées du cuir chevelu.
Rôle majeur dans la protéinogénèse et la production de collagène.
Essentiel à la multiplication cellulaire et à la synthèse d'ADN.
Rôle crucial dans la survie des kératinocytes.
Rôle fondamental dans la croissance et la vitalité des phanères.
Carence = alopécie
HAIRCARE
INDICATIONS :
Formule spécifique pour agir sur les différents problèmes du cuir chevelu
et les cheveux :
Hydratation du cuir chevelu
Diminution de la chute de cheveux
Restructuration du cheveu
Protection contre les agents oxydants
Nutrition du derme et du follicule pileux
Réduction des pellicules
HAIRCARE
Formule spécifique pour agir sur les différents problèmes du cuir chevelu et les
cheveux
- Hydratation du cuir chevelu = Acide hyaluronique, pantothénate de calcium,
cystéine, glutamine, zinc.
- Diminution de la perte de cheveux = zinc, pantothénate de calcium,
cyanocobalamine.
- Restructuration de cheveux = arginine, cystéine, zinc, pyridoxine.
- Protection contre les agents oxydants = acide hyaluronique, cystéine, glycine,
acide folique, zinc, glutamine, biotine, pantothénate de calcium, nicotinamide,
pyridoxine, cyanocobalamine .
- Nutrition du derme et du follicule cheveux = acide hyaluronique, zinc,
cyanocobalamine .
- Réduction des pellicules = acide hyaluronique, pantothénate de calcium,
cystéine, zinc
Etude HAIRCARE
6 séances espacées de 6 à 10 jours, puis une séance tous les 3-4 mois
Nappage superficiel sur le cuir chevelu, dans le derme superficiel (IDS)
Aiguille 4mn 32G
Conclusion
MÉSOTHÉRAPIE :
Moyen efficace, d’une grande innocuité.
A utiliser le plus tôt possible.
Mais de plus en plus:
chez les femmes,
chez les personnes âgées.
Ne pas oublier les traitements adjuvants.
Ne pas sous estimer la part psychologique.
La mésothérapie fait partie des bons traitements de l’alopécie, en
association avec d’autres techniques.
Comme tout acte à visée esthétique, elle se doit d’être
accompagnée d’une grande probité avec une information réaliste
et loyale fournie au patient.