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ENVOIS DE PUBLICATIONS CANADIENNES - NUMÉRO DE CONVENTION 40064801 - 625, BOUL. RENÉ-LÉVESQUE OUEST, 15 e ÉTAGE, MONTRÉAL (QUÉBEC) H3B 1R2 DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC | VOLUME 47 n o 3 | JUIN / JUILLET 2010 DOSSIER Les bases biologiques de la dépendance au tabac : comprendre pour lutter plus efficacement | PAGE 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le D r Jean-Paul Lussier reçoit le Prix Hommage 2010 | PAGE 20 Entrée en vigueur des nouvelles exigences fédérales relatives aux résidus d’amalgame dentaire Normes à respecter par les cliniques dentaires concernant les dispositifs antirefoulement | PAGE 22 Rapport des résultats du module sur la santé buccodentaire de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2009 | PAGE 24

Les bases biologiques pour lutter plus efficacement · 2010-06-18 · D’entrée de jeu, je vous rassure : l’équipe dentaire, comme nous la connaissons aujourd’hui, demeure

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Page 1: Les bases biologiques pour lutter plus efficacement · 2010-06-18 · D’entrée de jeu, je vous rassure : l’équipe dentaire, comme nous la connaissons aujourd’hui, demeure

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DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC | VOLUME 47 no 3 | jUin / jUiLLEt 2010

DOSSIERLes bases biologiques de la dépendance au tabac : comprendre pour lutter plus efficacement | PAGE 7

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Le Dr jean-Paul Lussier reçoit le Prix Hommage 2010

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Entrée en vigueur des nouvelles exigences fédérales relatives aux résidusd’amalgame dentaire

normes à respecter par les cliniques dentaires concernant les dispositifs antirefoulement

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Rapport des résultats du module sur la santé buccodentaire de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2009

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Publication officielle de l’ordre des dentistes du QuébecLes opinions exprimées dans le Journal sont uniquement celles des auteurs. Le fait, pour un annonceur, de présenter ses produits ou ses services dans le Journal de l’Ordre des dentistes du Québec ne signifie pas qu’ils sont endossés par l’Ordre des dentistes du Québec.

Éditeur Ordre des dentistes du Québec

rÉdactrice en chefCarole Erdelyon

rÉdacteur scientifiqueDr André Prévost

rÉdactriceNataly Rainville

coordonnatrice de la productionet publicitÉJohanne Erdelyon

conception graphique et mise en pagesBronx Communications

impressionImprimerie F.L. Chicoine

productionDirection des affaires publiques et des communications

tirage 5 300 exemplaires n Publié 6 fois l’an

abonnementTaxes inclusesQuébec / Canada 68,57 $À l’étranger 80,00 $L’unité 10,00 $

Envois de publications canadiennesNuméro de convention 40064801

Tout changement d’adresse doit être signalé à l’adresse suivante :

ORDRE DEs DENTIsTEs Du QuéBEC625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étageMontréal (Québec) H3B 1R2TéLéPHONE : 514 875-8511TéLéCOPIEuR : 514 875-9049COuRRIEL : [email protected] DE RETOuR GARANTI

dÉpÔt lÉgalBibliothèque nationale n IssN : 1718-1569© COPYRIGHT 1981

membre

SOMMAIRE

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 3 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC

SOMMAIRE

MOT DE LA PRÉSIDENTE| PAGE 5

DOSSIER

Les bases biologiques de la dépendance au tabac : comprendre pour lutter plus efficacement | PAGE 7

PRIX HOMMAGE

Le Dr Jean-Paul Lussier reçoit le Prix Hommage 2010

| PAGE 20

L’ORDRE VOUS INFORMEEntrée en vigueur des nouvelles exigences fédérales relatives aux résidus d’amalgame dentaire

Normes à respecter par les cliniques dentaires concernant les dispositifs antirefoulement

| PAGE 22

Rapport annuel 2009-2010

Membres exerçant en société : l’Ordre vous a entendus!

Élections aux postes d’administrateur

Cotisationet déclaration annuelle 2010-2011

Un guide indispensable

| PAGE 23

STATISTIQUESRapport des résultats du module sur la santé buccodentaire de l’Enquêtecanadienne sur les mesures de la santé 2007-2009

| PAGE 24

FONDATION ODQBourses et subventions 2010-2011

| PAGE 26

FORMATION CONTINUEProgramme de formation dentaire continue 2010-2011

| PAGE 28

AU TABLEAU| PAGE 32

LU POUR VOUS| PAGE 34

ENTRE NOUSFrançois Martel : dentiste et champion du monde du 800 m!

| PAGE 36

NOUVELLES EN BREFFélicitations aux nouveaux dentistes!

Dentachrome fait un don à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval

| PAGE 38

Un dentiste québécois reçu Diplomate de l’American Board of Pediatric Dentistry

Gala-bénéfice de l’Association des orthodontistes du Québec

| PAGE 39

SECTION ANGLAISE

| PAGE 41

PETITES ANNONCES

| PAGE 46

À L’AGENDA| PAGE 50

9,95$

EN PARTENARIAT AVEC

Guide pratique des

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR UNE BOUCHE EN SANTÉ

Prévention et hygiène

Alimentation

Caries

Maladies des gencives

Mauvaise haleine

Blanchiment

Orthodontie

Prothèses

SOINSDENTAIRES

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 5 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Chères collègues, chers collègues,

En lisant ce mot, plusieurs d’entre vous reconnaîtront que le sujet dont il traite revêt un caractère quasi historique, rien de moins! En effet, je suis heureuse de vous informer que

le chantier de modernisation du cadre régle-mentaire régissant nos rapports professionnels avec les hygiénistes et les assistantes dentaires est pratiquement terminé. nos travaux ayant trait au fond du dossier sont en effet achevés. Les avocats de l’Office des professions s’en saisiront au cours des prochaines semaines en vue de rédiger les textes législatifs requis. Ces projets de textes seront ensuite publiés aux fins de consultation publique l’automne prochain et, si tout se déroule comme prévu, ils seront adoptés par le gouvernement d’ici à la fin de cette année. quels sont les faits saillants de ce dossier et quels seront ses impacts dans vos cabinets? D’entrée de jeu, je vous rassure : l’équipe dentaire, comme nous la connaissons aujourd’hui, demeure intacte. Voilà une excellente nouvelle, surtout pour nos patients qui bénéficient, au sein de nos cabinets, d’une prise en charge intégrée et globale de leur santé buccodentaire. nous convenons tous que la contribution des hygiénistes à ce chapitre est essentielle. Vous serez aussi heureux d’apprendre que les mécanismes de « surveillance » prévus actuellement au Règlement concernant certains actes qui peuvent être posés par les hygiénistes dentaires, seront assouplis de façon substan-tielle. L’application de ces nouvelles modalités reflétera certaines pratiques en cours. Leur effet sur l’organisation du travail aura relativement peu d’impact par rapport à la situation vécue aujourd’hui en cabinet. il faut souligner par ailleurs que la valorisation accrue des compé-tences des hygiénistes dentaires ouvrira, pour toute l’équipe, de nouvelles possibilités quant à l’offre de soins dentaires.

Autre bonne nouvelle : les assistantes dentaires qui détiennent un diplôme délivré par le ministère de l’éducation du québec seront légalement autorisées à poser plus d’une dizaine d’actes en bouche, dont la prise de radiographies et la pose de scellants. Les conditions d’encadrement de ces actes délégués seront strictes et requerront notamment votre présence en tout temps. Les assistantes n’ayant pas de diplôme du Ministère pourront soit continuer à accomplir les tâches d’assistance à la chaise, soit s’inscrire au programme d’évaluation de leurs acquis offert par les centres de formation profession-nelle. Les assistantes qui satisferont aux exi-gences auront droit au même diplôme et aux mêmes privilèges que leurs collègues titulaires d’un diplôme d’études professionnelles. Le diplôme d’études professionnelles en assistance dentaire sera enfin reconnu à sa juste valeur. Au cours des prochaines semaines, nous vous communiquerons de l’information plus détaillée en lien avec ce dossier. D’ici là, sachez que l’Office des professions se montre très satisfait des travaux accomplis, une condition déterminante de succès d’une démarche entreprise il y a plus de… 10 ans. je vous souhaite un bel été!

La présidente,

DiAnE LEGAuLt, DMD, MbA

MOT DE LA PRÉSIDENTE

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POUR M’éCRiRE : [email protected]

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Un grand nombre de fumeurs désire s’arrêter, y compris parmi les jeunes et les récents fumeurs. Hélas, la plupart des tentatives d’abstinence se soldent par un échec, alors que les produits de remplacement nicotinique (RN) sont en vente libre et largement utilisés. La dépendance au tabac résulte de l’activation du circuit cérébral de la récompense, dont la nicotine est la principale responsable par sa fixation aux récepteurs nico-tiniques nACh α4β2. L’assuétude tabagique est un comportement complexe. D’une part, elle est pharmacologique par le biais de la nicotine, dont l’usage active le circuit de la récompense et dont le sevrage provoque le manque. En même temps, elle est psychologique et comportementale. Elle s’exprime par une envie de fumer caractérisée par un besoin irrésistible ou même une pulsion. Le degré de dépendance à la nicotine d’un fumeur s’évalue à l’aide du test de Fagerström, dont il existe une version abrégée en deux questions. Le « conseil minimal » à l’arrêt est également constitué de deux questions. L’utilisation de l’un et de l’autre, peu chronophage, est tout à fait adaptée aux consulta-tions dentaires. Les dentistes, du fait des stigmates ou des pathologies induits par le tabagisme présents

sur tous les tissus de la bouche, occupent une place privilégiée pour aborder avec leurs patients le problème du tabagisme. Les aides téléphoniques représentent un relais intéressant pour le praticien, lors d’une réponse positive au conseil minimal, et efficace pour le patient. Parmi les prises en charge non médicamenteuses, les psychothérapies cognitives et comportementales (TCC) ont prouvé leur intérêt en association avec le RN. Le RN vise à fournir aux fumeurs la quantité de nicotine suffisante pour supprimer ou du moins réduire le besoin, le manque et les troubles du syndrome de sevrage. Il s’adresse à ceux dont les résultats au test de Fagerström sont supérieurs à 4. Le choix du(s) vecteur(s) dépend de la quantité de nicotine absorbée, de la façon de fumer et de la tolérance. Les molécules psycho-actives, en particulier celles de seconde génération qui altèrent le fonction-nement des récepteurs nicotiniques, conviennent aux fumeurs les plus dépendants, réserve faite des manifestations secondaires indé sirables graves qui ont été signalées. La découverte de l’action d’autres composants du tabac sur les monoamines oxydases ouvre une nouvelle voie pour lutter contre l’assuétude tabagique.

ARTICLE SCIENTIFIQUE

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 7 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010 jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 7 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

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ENTLes bases biologiques

de la dépendance au tabac :comprendre pour lutter plus efficacementDr R. A. MOntEiL, DCD, M. Sc., DEProfesseur émérite, Université et CHU de nice

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LA FUMÉE DU TABACDans les pays occidentaux, la cigarette est de très loin la forme de consommation du tabac la plus importante. Pour cette raison, la presque totalité des études sur le tabagisme la concerne. La fumée résulte de la combus-tion du tabac lui-même, du papier dans le cas de la cigarette et de nombreux additifs. Ces derniers sont des adjuvants d’aromatisation, d’humidification, de combus-tion et de fabrication. On distingue trois types de fumée. La fumée primaire correspondant à la bouffée aspirée; la fumée secondaire matérialisée par les volutes s’échappant du cône de combustion ou braise; et la fumée ambiante ou environnementale. Cette dernière est constituée de la fumée primaire expirée et de la fumée secondaire, donnant l’atmosphère « enfumée » caracté-ristique des lieux clos. Du fait de sa température infé-rieure, la fumée secondaire présente une concentration supérieure en certain composants, dont le benzopyrène et l’oxyde de carbone. Le tabagisme passif résulte de l’absorption involontaire de la fumée environnementale par les non-fumeurs, mais les fumeurs eux-mêmes y sont exposés42. La fumée passe par deux phases successives. initia-lement, elle se présente sous la forme d’un aérosol constitué de gouttelettes de goudron en suspension dans un gaz. Dans cet aérosol, environ 4 000 substances chimiques différentes ont été identifiées; certaines sont ajoutées, par exemple pour faciliter la pénétration transépithéliale de la nicotine. De nombreuses sont toxiques, 69 sont des carcinogènes. néanmoins, parmi toutes ces substances, seules quelques dizaines sont présentes à des doses pharmacologiquement actives. Secondairement, l’aérosol évolue pour adopter une phase purement gazeuse, avec un mélange où l’on retrouve, en particulier, du monoxyde de carbone (CO) et de la nicotine. Le CO possède vingt fois l’affinité de l’oxygène pour l’hémoglobine. il en résulte que la carboxyhémoglobine est très stable, empêchant la fixation de l’oxygène, donc son transport et l’oxygénation normale de tous les organes. Le taux de CO maximum

Alors qu’environ 70 % à 80 % des fumeurs expriment le désir de s’arrêter, moins de 5 % y parviennent s’ils ne sont pas aidés dans leur effort; chez les jeunes, fumeurs récents, les échecs atteignent 92 % à un an. Ainsi, bien que les traitements de remplacement nicotinique (RN) soient très largement utilisés, en particulier en auto-prescription, cette difficulté à réussir d’arrêter de fumer persiste. L’objectif du présent article est d’analyser les différents aspects de l’assuétude tabagique pour en comprendre les mécanismes afin de lutter plus efficacement5, 18, 55b.

pouvant être libéré, indiqué sur les paquets de cigarettes vendus au Canada, est de 33 mg par cigarette; à la date du 30 septembre 2002, il a été limité à 10 mg par cigarette en Europe. Le principal principe actif du tabac fumé est la nicotine. Présente dans les microgouttes des goudrons, elle est ensuite libérée dans la phase gazeuse. Au Canada, la quantité de nicotine maximale pouvant être libérée, indiquée sur les paquets de cigarettes, est de 2,2 mg par cigarette; en Europe, elle a été limitée à 1 mg à la même date que le CO. Mais, il demeure une grande ambiguïté entre ce que les cigarettes contiennent effec-tivement, ce qu’elles peuvent libérer dans les conditions expérimentales des machines à fumer et ce qu’un fumeur peut en obtenir54, 93, 99, 100.

LA NICOTINELa nicotine (C10H14n2) ne représente que 10 % du poids sec de Nicotiana tabacum, espèce la plus manufacturée, dont elle est le principal alcaloïde, de 90 % à 95 %. Son caractère lipophile est déterminant pour la pénétration intracellulaire, mais celle-ci est dépendante du pH. À pH physiologique (7,4), environ 31 % traversent les membranes cellulaires et la pénétration augmente en milieu basique. Ces propriétés sont à l’origine du timbre transdermique et permettent l’absorption partielle au niveau de la muqueuse buccale13, 73. Les toxicologues qualifient la cigarette de « seringue à nicotine ». Lors du tabagisme, l’administration de nicotine se fait par le système veineux pulmonaire, à l’interface épithélium alvéolaire-capillaires. On estime que 80 % à 90 % de la nicotine inhalée est absorbée à ce niveau. Par cette voie, le cerveau est atteint par la nicotine en 9 à 19 secondes; c’est-à-dire plus rapidement que par une injection intraveineuse. Selon les personnes et les études, fumer une cigarette produit un pic de nicotinémie de l’ordre de 5 à 40 ng/ml. La décroissance du taux plasmatique s’effectue en 20 à 30 minutes. Une redistribution tissulaire totale intervient alors, avec une prépondérance musculaire squelettique.

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ENTLa nicotine persiste dans les tissus qui la larguent

progressivement6, 7, 10, 13, 55a, 61. Le tabagisme est en relation avec l’activation du circuit cérébral de la récompense déclenchée par la libération de dopamine, créant une sensation de plaisir. Distribués sur les voies dopaminergiques, deux types de récepteurs sont présents : les récepteurs muscariniques et les récepteurs nicotiniques. La molécule de nicotine, moins flexible que la molécule d’acéthylcholine, se lie aux seuls récepteurs nicotiniques centraux (nACh), constitués de deux ou trois sous-unités 4 et de trois sous-unités β2, possédant la plus grande affinité pour la nicotine. Par sa fixation sur les récepteurs nACh α4β2, la nicotine a un effet agoniste de neurotransmetteur cholinergique qui, entraînant l’ouverture du canal ionique associé, induit une libération de dopamine dans le circuit de la récompense. Simultanément, le canal ionique devient transitoirement réfractaire à tout neu-rotransmetteur. Entre les cigarettes, les récepteurs restent désensibilisés tant que le taux plasmatique de nicotine est au-dessus d’un seuil. Sous ce seuil, ils se resensibi-lisent, offrant un grand nombre de sites actifs inoccupés. Cette nouvelle disponibilité des sites récepteurs est à l’origine du syndrome de manque ressenti par les fumeurs, en particulier le matin, mais l’exposition chronique à la nicotine entraîne une désensibilisation des récepteurs, compensée par l’augmentation de leur nombre. Ainsi, chez les fumeurs réguliers, l’augmentation des récepteurs nicotiniques constitue un phénomène de neuro-adaptation destiné à compenser leur désensi-bilisation4, 6, 70, 73, 74, 88, 92. Cependant, les propriétés de la nicotine ne sont pas seules en cause, car la dépendance au tabac est plus importante qu’à la nicotine seule. il semble que ce soit l’inhibition des monoamines oxydases cérébrales A et b, surtout A, par d’autres composants du tabac, qui rende la nicotine addictogène par un effet de modulateur de l’humeur. C’est ce qui expliquerait certains échecs du Rn, même bien conduit34, 67, 76, 95. Deux modes d’auto-administration de la nicotine, en fonction du type de fumeur, sont décrits. D’une part, l’auto-titration où le fumeur se procure une concentration plasmatique basale de nicotine, par une consommation régulière au cours de la journée. D’autre part, l’effet bolus où le fumeur recherche des pics de nicotine, qu’il atteint par une consommation discontinue mais pouvant

nécessiter plusieurs cigarettes successives. C’est pour cela que les utilisateurs de cigarettes libérant moins de nicotine en fument plus, pour répondre à leur besoin. La demi-vie plasmatique de la nicotine est de deux heures. Le tabagisme diurne, qui dure approximativement huit heures, correspond à quatre demi-vies. La nuit, du fait de l’abstinence, les récepteurs se resensibilisent, l’effet de la nicotine s’estompe progressivement, ce qui explique le besoin impérieux de fumer le matin des gros tabagiques et la signification particulière de la durée supportable avant la première cigarette. La nicotine est principale-ment métabolisée dans le foie, sous l’action du cyto-chrome P450-2A6. Les homozygotes pour le gène correspondant, ayant un pouvoir de dégradation de la nicotine majoré, tolèrent mieux un tabagisme important; ce qui n’est pas sans conséquence sur la consommation et le sevrage. Le principal métabolite de la nicotine est la cotinine, dont le dosage est un marqueur de la quantité fumée plus précis que le test de Fagerström. La formation de la nitrosamine 4-(methylnitrosamino)-1-(3-pyridyl)-1-butanone (nnK), précurseur d’un carcinogène du poumon, a aussi été décelée en faible quantité9, 45, 73, 74, 85, 106. trois paramètres seraient influencés par et/ou ont une influence sur le tabagisme : l’anxiété et le stress, les performances ainsi que le poids. L’anxiété et le stress accroissent le désir de fumer, mais le mécanisme par lequel le tabac les réduit reste incertain. L’action de la nicotine sur la vigilance, l’apprentissage et la mémoire chez l’homme n’est pas univoque. globalement, ces activités sont altérées chez les fumeurs chroniques. De plus, chez ceux-ci, la privation de nicotine produit une réduction de la vigilance et de la mémoire, réversible par le tabac ou la nicotine. À l’opposé, chez le non-fumeur et le fumeur non privé, la nicotine accroît certaines formes des capacités sensorielles, de l’attention sélective et de la cognition. Cependant, à ce jour, il n’existe pas de démonstration de l’amélioration de l’apprentissage ainsi que des capacités de raisonnement et de résolution de problèmes. En se fixant sur les récepteurs cérébraux, la nicotine induit des troubles du sommeil : fragmentation, insomnie et somnolence diurne. Enfin, les non-fumeurs pèsent en moyenne de 3 à 4 kg de plus que les fumeurs et, à l’arrêt du tabagisme, le gain de poids est du même ordre46, 47, 107.

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T PEUT-ON PARLER DE DÉPENDANCE POUR LE TABAGISME? Selon le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, DSM-IV et le DSM-IV-TR, une dépendance est présente lorsque trois ou plus des sept critères suivants sont présents chez une personne :

n tolérance : besoin d’accroître les doses pour un même effet / diminution des effets à dose constante;

n syndrome de sevrage à l’arrêt (le syndrome de sevrage est défini par la suite);

n la substance est prise en plus grande quantité que prévu;

n désir persistant / échec de la réduction ou du contrôle de l’usage de la substance;

n temps important passé à se procurer ou à utiliser la substance, au détriment d’autres activités : professionnelles ou loisirs;

n continuer à utiliser la substance en dépit de la connaissance des risques pour sa santé.

La classification internationale des maladies (iCD-10), pour définir le syndrome de dépendance, ajoute le désir compulsif. Ainsi, pour le tabac, il existe bien une dépen-dance répondant aux critères définis pour les drogues; elle est même supérieure à celles induites par l’alcool, les amphétamines et le cannabis33a, 35, 81. En pratique, le degré de dépendance d’un fumeur s’évalue à l’aide du test de Fagerström, constitué de six questions. Sur la toile, de nombreux sites proposent des tests automatisés avec calcul du score (info-tabac.ca; tabacstop.be; tabac-info-service.fr; stop-tabac.ch). il existe un test de Fagerström abrégé, plus rapide, composé de deux questions, tout à fait adapté aux consultations dentaires : guide de l’ODq, Intervenir auprès des fumeurs, page 19, ou encore sur la toile aux adresses déjà citées. Cette évaluation permet d’expliquer aux fumeurs le niveau de leur dépendance et de les orienter vers le(s) traitement(s) le(s) plus adapté(s) en nature et en quantité. Dans une certaine mesure, il existe un lien entre la sévérité de la dépendance et l’importance du syndrome de sevrage27, 28, 29, 44, 52, 63, 83, 84, 103, 104, 105. LE SYNDROME DE SEVRAGEil existe un syndrome de sevrage lorsque l’arrêt brutal, après plusieurs mois de consommation d’une substance potentiellement inductrice de dépendance, est suivi d’au moins quatre des signes suivants : humeur dysphorique

ou dépressive, insomnie, irritabilité, frustration-colère, anxiété, difficulté de concentration, fébrilité, diminution du rythme cardiaque, augmentation de l’appétit ou prise de poids. La perturbation du sommeil est caractéristique : augmentation du nombre et de la durée des réveils. Pour le tabac, l’apparition des symptômes est liée au métabo-lisme de la nicotine, dont l’élimination complète inter-vient en trois à cinq jours33a et b, 35, 63, 107. Les traitements médicamenteux ont pour objectif de gommer chimiquement le syndrome de sevrage et les traitements non médicamenteux d’aider psychologique-ment au sevrage. Des mesures pragmatiques sont suscep-tibles de faciliter cette démarche. La première des choses est de choisir un moment psychologique favorable pour arrêter et d’adopter un nouveau mode de vie, en particu-lier par la réduction de l’apport d’excitants, café et alcool. Dans les semaines qui précèdent la date choisie pour l’arrêt, le fumeur doit planifier ses journées de façon à substituer des activités agréables aux moments où il fume habituellement; ce qui est plus aisé en période de vacances. il doit chercher à éviter les lieux de rencontres avec des fumeurs : au travail, dans les cafés, les bars et les clubs. il lui faut éviter les situations qu’il associe à la cigarette : prendre un café, un thé, un alcool ou une boisson sucrée. L’envie de fumer dure de trois à cinq minutes. Pendant cette période cruciale, il est recom-mandé de tenter de détourner l’esprit du tabac en choisissant une action accaparante, en faisant des exercices de respiration forcée ou simplement en buvant un verre d’eau, ou encore en s’engageant dans des activités brèves mais agréables15, 20, 78a, 87, 98, 104.

COMPLEXITÉ DE LA DÉPENDANCE AU TABAGISMELa difficulté de mettre fin à l’assuétude tabagique vient de sa complexité. D’une part, elle est pharmacologique par le biais de la nicotine; mais, en même temps, elle est psychologique et comportementale. Les deux compo-santes sont imbriquées et même interactives. La prise de nicotine est aussi un comportement résultant d’un conditionnement. L’utilisateur apprend à l’associer à des états de son humeur, à des situations et à des facteurs de l’environnement. il a été proposé que le conditionnement peut être également à l’origine de l’activation du circuit de la récompense, alors même que les récepteurs nicotiniques sont désensibilisés. Le conditionnement est un facteur majeur de rechute. C’est l’un des objectifs

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ENTdu conseil et des psychothérapies cognitives et compor-

tementales (tCC). L’envie de fumer est caractérisée par un besoin irrésistible ou même une pulsion*. Lors du tabagisme, plusieurs situations peuvent exister. Dans une première situation, le geste de fumer est conscient et vécu positivement; il est alors caractérisé par le plaisir. Dans une deuxième situation, le geste est conscient, mais vécu négativement; fumer est employé comme un réducteur de la tension relative à un problème ou à une situation délicate. Enfin, troisième situation, le geste de fumer est inconscient et répétitif, c’est un automatisme et, à la limite, il peut revêtir un caractère compulsif. Pour faire comprendre à un fumeur sur quels aspects de son comportement il doit travailler pour réussir son sevrage, il est parfois intéressant d’utiliser le questionnaire de gilliard qui distingue quatre dominantes comportemen-tales : la dépendance, la dimension sociale, la régulation des affects négatifs et l’hédonisme (geste). Sur la toile, il existe de nombreux sites qui mettent ce test en ligne, avec un bilan automatisé : www.info-tabac.ca, www.tabac-info-service.fr, www.stop-tabac.ch, www.tabacstop.be8, 20, 38, 52, 103, 104, 105. Des études ont montré que le degré d’anxiété et/ou de dépression est plus important chez les fumeurs que chez les non-fumeurs, et que le niveau d’anxiété est corrélé avec le nombre de cigarettes fumées. Leur détection est essentielle, d’autant que l’existence d’un contexte dépressif est un facteur d’échec ou de récidive. Les états anxio-dépressifs et les antécédents de dépression imposent une prise en charge préalable au remplacement nicotinique (Rn) afin d’éviter l’aggravation ou la survenue d’une dépression. Des échelles de détection de ces états sont disponibles sur la toile : www.medecine-et-sante.com/calculsettests/angoissedepression.html, ou encore www.tabac-net.aphp.fr/tab-soigner/ts-test/ts-testHAD.html. Par ailleurs, il existe une comorbidité psychiatrique spécifique de la dépendance tabagique : les personnes qui souffrent de troubles mentaux ont deux à trois fois plus de risques d’être dépendantes au tabac 16, 41, 63, 68, 79, 85, 111.

L’ARRÊT DU TABAGISME : LES STADES DE MATURATIONL’arrêt du tabagisme ne se fait pas en un jour. La question se pose pendant des mois, des années, avec des alter-nances : « je devrais m’arrêter… / il faut que j’arrête! »,

ou à d’autres moments, « pourquoi devrais-je arrêter? / au point où j’en suis, pourquoi arrêter? ». Une matura-tion du problème intervient et progressivement, la décision est prise : « je vais m’arrêter », « mais… plus tard ». néanmoins, cette prise de décision, bien que floue, induit une déculpabilisation chez le fumeur. Finalement, un jour vient où la date est réellement fixée : « j’arrête le… / j’arrête pendant les vacances ». Mais alors, une angoisse apparaît et progresse. Ces différents états d’esprit ont été codifiés dans la théorie d’évolution du changement comportemental : le modèle trans-théorique de Prochaska. Pour le tabagisme, il en a été tiré un parcours théorique comprenant cinq stades. Le premier stade correspond à la non-motivation (pré-intention / pré-contemplation) : fumeur consonnant, c’est-à-dire non décidé à s’arrêter. Le deuxième stade est celui de l’espérance (contemplation) : fumeur dissonant, parfois ambivalent, chez qui existe un vrai désir de s’arrêter, mais pas immédiatement. Le troisième stade constitue la préparation : fumeur décidé à s’arrêter dans les 30 jours ou ayant fait au moins une tentative dans les 12 derniers mois. Le quatrième stade est le moment de l’action : le fumeur s’arrête ou ne fume plus depuis moins de six mois. Au cinquième stade, le fumeur ayant arrêté depuis plus de six mois, il s’agit de maintenir le résultat obtenu. La progression dans ce parcours est loin d’être linéaire. Au stade préparatoire, la probabilité de revenir en arrière est supérieure à celle d’arrêter. Mais ce barrage franchi, le stade de l’action atteint, la probabilité de passer à un arrêt durable (plus de six mois, ce qui ne veut pas dire définitif) est supérieure à celle de revenir en arrière. Une fois non-fumeur de longue durée, la proba-bilité de le rester est très élevée2, 20, 15, 24, 55c et d, 88, 90, 91. Des facteurs favorables à l’arrêt du tabagisme ont été identifiés : un niveau d’éducation supérieur, un haut niveau socio-économique, une faible consommation, l’absence d’un entourage de fumeurs, une faible consom mation d’alcool, un début tardif, une durée du tabagisme brève, un délai important entre l’éveil et la première cigarette et, surtout, une forte motivation à l’arrêt. Mais la connaissance des effets néfastes du tabac sur la santé ne semble pas jouer de rôle, car la maladie est loin dans le temps et elle est pour l’autre. Des périodes comme les vacances sont plus propices à l’arrêt. Certaines situations rendent le sevrage tabagique

* Le besoin disparaît aussitôt après la satisfaction, alors que la pulsion possède un caractère permanent.

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T illusoire, inadapté ou même contre-indiqué. il s’agit d’abord des situations de stress socio-psychologique telles que le deuil, le chômage, l’anxiété et la dépression. Plus importants encore sont les états de co-dépendance : alcoolisme, cannabis, drogues dures ou l’existence de pathologies psychiatriques sévères comme les psychoses (schizophrénie). Les fumeurs ont une dépendance à l’alcool plus importante que les non-fumeurs, mais il n’existe pas de règles pour la chronologie des sevrages36,

40, 55b, 65.

LA LUTTE CONTRE LE TABAGISME : STRATÉGIE ET BONNES PRATIQUESDu point de vue de la santé publique, la lutte contre le tabagisme repose sur quatre piliers. Le premier est constitué par des actions de politique générale : législa-tion, en particulier sur la publicité, étiquetage et contenu, taxation ainsi que des campagnes d’information du public et de motivation des personnels de santé. Le deuxième, le « conseil minimal », concerne tous les professionnels de santé. grâce à cette action de masse, chaque fumeur devrait être sensibilisé individuellement. Les deux autres piliers sont, d’une part, la prise en charge médicamenteuse, avec la prescription de substituts nicotiniques ou, éventuellement, de molécules psycho-actives et, d’autre part, les prises en charge non médicamenteuses1, 15, 53, 55b, 59, 82, 108. Le « conseil minimal », peu chronophage, doit être prodigué par tous les professionnels de santé dans l’exercice de leurs activités. il est constitué de deux questions : 1) Fumez-vous? Si la réponse est oui, 2) Désirez-vous arrêter? Si la réponse est encore oui, une brochure d’information est donnée. Cette approche minimaliste apporte des résultats directs, 2 % à 5 % d’arrêts soutenus sur un an, soit plus du double des arrêts spontanés. En outre, elle prépare aux prises en charge complexes. Lorsque le conseil minimal est suivi d’une évaluation par des tests et d’un conseil personnalisé, le taux d’arrêt à 12 mois atteint 10 %. Chez le ou la patient(e) peu ou non dépendant(e), test de Fagerström inférieur à 4, un sevrage sans aide médicamenteuse ou avec automédication est souvent possible. Pour les fumeurs (euses) moyennement dépendant(e)s, test de Fagerström à 5 ou 6, l’aide de professionnels de santé formés est souhaitable pour le soutien et la prescription d’un Rn adapté. Pour les personnes fortement dépendant(e)s, une aide médicale pour un bilan et

la prise en charge sont nécessaires. Le bilan concerne les paramètres biologiques, psychologiques, environ-nementaux et sociaux, ainsi que l’existence de traite-ments médicamenteux et/ou psychologiques susceptibles d’influer sur le tabagisme. Enfin, le recours aux spécia-listes du tabagisme est réservé aux dépendances les plus sévères, aux patients ayant fait sans succès plusieurs tentatives de sevrage aidées et lors des associations avec d’autres conduites addictives ou avec une comorbidité anxiodépressive1, 33b, 71, 98. La diversité des situations fait qu’il n’existe pas de « méthode » unique, applicable à tous. Ce mot doit être banni, car il entretient l’idée chez les fumeurs, et même chez certains thérapeutes, qu’il pourrait exister une solution miracle. néanmoins, il existe un consensus sur un schéma de conduite à tenir en cinq points, que les anglophones appellent les « 5 A » : Ask / interroger, Advise / conseiller l’arrêt, Assess / évaluer la motivation, Assist / aider par des moyens validés, et Arrange / assurer un suivi. Avant d’entreprendre un protocole de sevrage, quel qu’il soit, il est indispensable que la motivation à s’arrêter soit réelle; seulement 10 % à 20 % des fumeurs sont aux stades 3 (préparation) ou 4 (action). En cas de doute, les chances de réussite à l’arrêt du tabagisme doivent être évaluées par l’échelle q-MAt de Lagrue et Légeron (www.addica.org/page23267.asp) ou par le test de Demaria et grimaldi (http://tabac-net.aphp.fr/tab-soigner/ts-test/ts-testDiMaria.html), disponibles sur la toile20, 21, 22, 65, 66, 108. L’engagement de la profession dentaire dans la lutte contre le tabagisme est actuellement tout à fait insuf-fisant, d’autant que les stigmates et/ou les pathologies buccales majorés ou provoqués par le tabagisme sont des signes cliniques d’appel. Leur présence impose l’information et le conseil au patient. Cette approche est très bien acceptée, sinon souhaitée par les fumeurs. Les dentistes doivent pratiquer le conseil minimal pour tous leurs patients, même en l’absence de manifestations évidentes de tabagisme. Pour les fumeurs manifestant le désir de s’arrêter, la communication d’un numéro d’aide téléphonique est recommandée; pour le Canada : 1 888 853-6666; pour la belgique : 0 800 111 00; pour la France : 0 825 309 310. il est tout à fait souhaitable que les dentistes utilisent aussi le test de Fagerström en deux questions pour orienter le patient vers le traitement le plus adapté. Une prise en charge plus large du taba-gisme des patients par les chirurgiens-dentistes a prouvé

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 13 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 13 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

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ENTson efficacité : arrêt du tabagisme à trois mois à 15,5 %

contre 4,3 % pour le groupe contrôle, à six mois à 18,8 % contre 4,6 %. Malheureusement, il a été montré que les fumeurs anciens, les plus exposés, en particulier, au risque de cancer, consultent moins que les autres personnes25, 26, 39, 56, 80, 83, 84.

L’ARRÊT DU TABAGISME : PRISES EN CHARGE NON MÉDICAMENTEUSESLes prises en charge non médicamenteuses reconnues comprennent : les interventions brèves du type conseil minimal, le conseil par téléphone, les psychothérapies cognitives et comportementales (tCC), les entretiens motivationnels individuels, l’éducation et le conseil personnalisés, les groupes de travail ainsi que le matériel d’auto-motivation. il n’existe pas de molécule pour renforcer la motivation, c’est d’abord à ce niveau que ces prises en charge interviennent. Les aides par téléphone ont démontré leur efficacité dans de nombreux pays; avec des entretiens d’une vingtaine de minutes, 29 % d’abstinence à trois mois ont été rapportés. Les tCC travaillent sur le conditionnement et sur l’apprentissage de stratégies cognitives et de stratégies comportemen-tales. Elles sont destinées à aider à faire face aux situa-tions à hauts risques, aux envies de fumer et aux faux pas. Elles sont aussi utiles pour gérer les pensées néga-tives ou l’anxiété liées au sevrage et pour stimuler le sentiment d’efficacité personnelle du patient. Elles peuvent être employées en première intention pour tout fumeur désireux de s’arrêter. il est souhaitable de les employer lors des trois phases de l’arrêt du tabac : la préparation, le sevrage et la prévention de la rechute. Mais les tCC nécessitent du temps. Leur association au Rn améliore sensiblement les résultats de celui-ci et l’allongement de leur durée de trois à six mois double leur efficacité. Les groupes de travail donnent de meilleurs résultats que l’auto-motivation. Les entretiens motivationnels sont particulièrement utiles dans la phase de préparation et dans le suivi, afin de soutenir le patient dans sa démarche. Lors de l’initiation à l’arrêt, la tech-nique aversive d’inhalation rapide de la fumée a été proposée, mais elle est déconseillée en raison des effets indésirables potentiels chez les patients présentant des pathologies organiques1, 8, 32, 55c, 62, 72, 97, 110. De nombreux autres « moyens » ont été proposés pour le sevrage tabagique : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie, l’hypnose, etc. Aucun d’entre eux n’a reçu

une validation scientifique; ils ne doivent donc pas être recommandés. néanmoins, pour un fumeur, le fait de croire en un « moyen » peut être un élément pour renforcer sa motivation. À l’opposé, l’échec de ce « moyen » ou même l’importance des troubles à l’arrêt entraînent une démotivation, souvent pour une longue période1, 64.

L’ARRÊT DE TABAGISME : PRINCIPE DU REMPLACEMENT NICOTINIQUE (RN)L’intérêt majeur du Rn (la terminologie de substitution nicotinique est employée en Europe), qui doit toujours être présent à l’esprit lorsque se pose un problème de prescription, est qu’il n’expose pas les patients aux carcinogènes et autres substances toxiques contenues dans le tabac. Une méta-analyse portant sur 132 travaux a montré que le Rn accroît les chances de succès de 50 % à 70 %. Certaines études mettent en évidence le rôle constant de l’accompagnement psychologique, même s’il est parfois modeste. Des cas où des ex-fumeurs continuent à utiliser le Rn ont été rapportés, mais rares sont les véritables dépendances32, 62, 64, 101. En raison de la courte demi-vie de la nicotine, le fumeur doit adapter sa consommation pour maintenir le taux qui lui est indispensable et sous lequel réapparaît le besoin irrésistible de reprendre une cigarette. Ainsi, le consommateur d’un paquet par jour inhale au moins 200 bouffées, bénéficiant du même nombre de renforce-ments. La nicotinémie du fumeur augmente au cours de la journée et peut atteindre plus de 50 ng/ml. Fumer une cigarette induit une concentration plasmatique de l’ordre de 20 à 40 ng en 10 minutes seulement, ce que ne permet aucun type de Rn. Une concentration plasmatique basale est obtenue en 10 minutes avec le pulvérisateur nasal, en 20 avec les gommes ou l’inhalateur, enfin en deux à quatre heures avec les timbres. Mais, le « seuil de manque », environ 25 ng/ml, requiert plus de temps6, 7, 50, 55a, 61, 78, 94. Lors du sevrage, la réduction de l’activité du circuit cérébral de la récompense représente une barrière. En théorie, le traitement de la dépendance pharmacologique repose sur la notion essentielle : fournir au sujet la quantité de nicotine suffisante pour supprimer ou, du moins, réduire suffisamment pour les rendre supportables le besoin irrésistible de fumer, le manque et les troubles du syndrome de sevrage. Ainsi, le Rn doit être proposé à tous les fumeurs dépendants dont les résultats au test de Fagerström sont supérieurs à 4. Cependant, le bon usage

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T du Rn n’est jamais simple et peut être insuffisant, ce qui explique un grand nombre d’échecs. Les meilleurs résultats sont obtenus avec un apport initial en nicotine représentant 80 % de la consommation journalière. En fonction des symptômes observés les premiers jours, les doses doivent ensuite être adaptées. Le questionnaire de Fagerström permet une évaluation de la quantité nécessaire. On peut aussi considérer qu’une cigarette censée libérer 1 mg de nicotine offre un apport de l’ordre de 0,8 mg. Mais cette approximation est contestable, car la quantité de nicotine absorbée est variable et dépend de la façon de fumer. En cas de doute sur les réponses du fumeur, le recours au dosage de la cotinine ou encore du CO s’impose2, 48, 63, 64, 87, 89. Les patients qui présentent des antécédents cardio-vasculaires : angine de poitrine, infarctus récent, angor instable / Prinzmetal, troubles sévères du rythme, HtA, AVC récent, doivent faire l’objet d’une évaluation avant la mise en place d’un Rn. Des données récentes plaident pour une utilisation plus souple du Rn, y compris quelques jours après la phase aiguë d’un syndrome coronarien. il y a contre-indication en cas d’allergie à l’une des molécules de substitution ou aux molécules psycho-actives, lorsque leur emploi est jugé nécessaire. Le Rn ne doit pas être employé chez les femmes enceintes, en particulier les trois derniers mois; il a été montré que la nicotine altère l’irrigation placentaire, traverse le placenta, s’accumule dans le liquide amniotique, passe la barrière hémato-encéphalique et interfère avec la forma-tion des récepteurs nicotiniques. Cependant, la nicotine seule du Rn évite la toxicité des autres composants du tabac. L’une des formes d’aide psychologique et/ou une tCC doivent être choisies en première intention. En cas d’échec, pour les femmes enceintes décidées à s’arrêter, il est souhaitable d’installer le Rn le plus tôt possible. Seule une faible quantité de nicotine est excrétée dans le lait. Cependant, le Rn lors de l’allaitement maternel reste controversé3b, 7, 8, 14, 23, 69, 75, 89.

LE REMPLACEMENT NICOTINIQUE :QUEL(S) VECTEUR(S) CHOISIR L’objet de ce chapitre et du suivant n’est pas de faire une revue exhaustive à visée thérapeutique, mais de souligner les caractéristiques importantes des différentes molécules disponibles pour mieux cerner les limites de leurs indications. Les méta-analyses d’essais cliniques pertinents ont montré que seuls sept traitements médicamenteux ont

prouvé leur efficacité dans le sevrage tabagique. D’une part, il existe cinq formes galéniques de substitution nico tinique : les timbres transdermiques, les gommes à mâcher, les comprimés ou pastilles, l’inhalateur et le pulvérisateur nasal. Seuls sont vendus au Canada, sans ordonnance : les timbres, les gommes, les pastilles et l’inhalateur. D’autre part, deux molécules psycho-actives sont reconnues efficaces, mais ne peuvent être obtenues que sur ordonnance : le bupropion et la varénicline3b, 77, 98, 101. Pour choisir le vecteur de Rn le plus adapté, il est important d’identifier non seulement la quantité de nicotine nécessaire, mais aussi la forme du tabagisme, auto-titration ou bolus, sans négliger le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatique adéquate en fonction du vecteur. Un Rn insuffisant est une cause fréquente d’échec, caractérisé par l’apparition d’une ou de plusieurs composantes du syndrome de sevrage. Lorsque la dépendance est très importante, certains thérapeutes proposent d’augmenter la posologie : ils recommandent des doses initiales de 30 à 50 mg/jour, par exemple en ajoutant un second timbre ou en associant timbre et gommes ou timbre et pastilles. Mais l’association de plusieurs vecteurs, même pour combattre le besoin irrésistible ponctuel de fumer et suivre la demande au cours de la journée, est loin de faire l’unanimité. Dans ces situations, il faut surveiller l’apparition des symptômes de surdosage : bouche pâteuse, diarrhée, palpitations et insomnie. Ceux-ci peuvent aussi apparaître chez les patients qui continuent à fumer pendant les traitements. bien que les laboratoires proposent des recommandations universelles, il n’existe pas de durée standard de traitement. Elle doit être adaptée pour faire face à la permanence et à l’importance de l’envie de fumer du patient. il a été proposé d’arrêter progressivement la substitution en changeant pour des vecteurs de moins en moins chargés en nicotine, mais il n’y a pas de preuve de l’intérêt de cette démarche12, 19, 50, 58, 64, 77, 101. L’utilisation de la chique comme Rn, très fortement soutenue par l’industrie du tabac, est controversée en raison des carcinogènes contenus, de la déglutition des composants et du risque de création d’une dépendance chez les jeunes non-fumeurs. Concernant la cigarette électronique nouvellement proposée, la Food and Drug Administration (FDA) vient de publier une mise en garde10, 49, 60, 101, 102.

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ENTLes timbres transdermiques

L’emploi des timbres transdermiques est recommandé en présence de scores de 7 et plus au test de Fagerström. C’est un vecteur à libération prolongée et constante; le pic plasmatique est atteint en deux à quatre heures. il n’est donc pas adapté pour faire face au besoin irrésis-tible ponctuel de fumer. il existe des timbres délivrant, sur 24 heures, 7 mg, 14 mg ou 21 mg de nicotine, et des timbres en délivrant, sur 16 heures, 5 mg, 10 mg ou 15 mg. Les timbres élaborés pour être portés pendant 16 heures sur 24 sont destinés à éviter les insomnies. Le choix du timbre doit être adapté au tabagisme pour éviter les sous-dosages. Les patients doivent vouloir cesser de fumer et être avertis de le faire dès le début du traitement. La durée du traitement ne doit pas excéder trois mois. Pour une efficacité optimale, il est souhaitable de poser le timbre en peau saine et glabre. Parmi les effets secondaires indésirables fréquents viennent en première place les irritations cutanées, apparaissant avec plus ou moins d’intensité dans 30 % à 50 % des cas et nécessitant de changer de zone d’application. L’insomnie, les nausées et les vertiges viennent ensuite. Les contre-indications générales sont celles indiquées dans le chapitre « Principe du remplacement nicotinique » 3b, 77, 78b, 94, 109b.

Les gommes à mâcherLes gommes à mâcher conviennent lors de scores de 4 à 6 au test de Fagerström. Ce sont des vecteurs à libération rapide, avec absorption de la nicotine au niveau de la muqueuse, permettant aussi de lutter contre le besoin irrésistible ponctuel de fumer et d’éviter la prise de poids par les grignotages. Les gommes sont dosées à 2 mg et à 4 mg. Elles doivent être gardées en bouche pendant 20 à 30 minutes. La mastication doit être intermittente, toutes les minutes, avec des périodes passives d’insertion gingivo-jugale, tout en évitant de déglutir et de boire, en particulier des liquides à pH acide. Mais même en mastiquant selon les recommandations, l’extraction de la nicotine est au maximum de 70 % et la déglutition, inévitable. En utilisation continue, le rythme et la durée recommandés sont d’une à deux gommes par heure, avec un maximum de 10 à 15 par jour, pendant 15 jours. Parmi les effets secondaires indésirables spécifiques, on rapporte des gingivites, des glossites, des stomatites et même des ulcérations buccales. La déglutition provoque des hoquets, des nausées et de la dyspepsie.

Comme les autres gommes, du fait de l’adhérence, elles peuvent être à l’origine de problèmes en présence de restaurations dentaires et de prothèses. De plus, les gommes à mâcher sont contre-indiquées chez les personnes ayant des pathologies de l’articulation temporo-mandibulaire. En raison des contraintes d’utilisation, du mauvais goût des présentations non aromatisées, des manifestations buccales indésirables et des épigastralgies, beaucoup de fumeurs les abandon-nent rapidement : seulement 45 % des utilisateurs continuent au-delà d’une semaine. Les contre-indications générales sont celles indiquées dans le chapitre « Principe du remplacement nicotinique »3b, 7, 15, 77, 78, 94, 109b.

Les pastillesLes pastilles à sucer conviennent aux fumeurs avec un score faible au test de Fagerström, inférieur à 4, et chez les personnes qui fument leur première cigarette plus de 30 minutes après leur réveil. Formes à libération rapide, elles permettent aussi de contrôler les envies ponc tuelles de fumer. Elles fondent en 20 à 30 minutes; il est recommandé de les déplacer régulièrement dans la bouche. Elles sont dosées à 2 et à 4 mg. La prescrip-tion est d’une à deux pastilles par heure, ou quand apparaît une envie de fumer incontrôlable. Pendant les six premières semaines, il est recommandé d’utiliser au moins six pastilles par jour, avec un maximum de 15. La durée du traitement recommandée est de 12 semaines. L’absorption s’effectue au niveau des muqueuses buccales. néanmoins, comme pour la gomme, une fraction de la nicotine est déglutie. Les effets indésirables les plus fréquents sont les nausées, les brûlures gastro-œsophagiennes, les irritations de la bouche et de la gorge, les céphalées, les flatulences et les diarrhées. Les pastilles aromatisées ne sont pas sucrées, mais contiennent de l’aspartame. Les contre-indications générales sont celles mentionnées dans le chapitre « Principe du remplacement nicotinique »3b, 78b, 109b.

L’inhalateur L’inhalateur est une sorte de fume-cigarette constitué d’un embout buccal dans lequel on insère des cartouches poreuses imprégnées de nicotine. il n’est indiqué que lorsque le score au test de Fagerström est faible, inférieur à 4. La concentration plasmatique maximale est atteinte 15 minutes après 20 minutes d’inhalations forcées. Par sa forme et son utilisation, c’est un mode d’administration

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T de la nicotine intéressant chez les patients où la compo-sante gestuelle du tabagisme est importante. La nicotine est libérée sous forme de vapeur dont la quantité varie en fonction de la température ambiante. L’absorption se fait au niveau de la muqueuse orale (36 %), mais elle est également œsophagienne et gastrique pour le même pourcentage. Les cartouches sont dosées à 10 mg; selon l’utilisation, environ 4 mg de nicotine sont libérés, permettant jusqu’à 500 bouffées. La posologie est de 6 à 12 cartouches par jour, avec des inhalations continues (20 minutes). La durée recommandée est de trois mois, suivie d’une diminution graduelle sur 6 à 12 semaines. Les manifestations indésirables locales les plus fréquentes sont : de la toux, des irritations des stomatites, des irritations de la gorge, des pharyngites, des rhinites, mais aussi des céphalées, de la dyspepsie et des nausées. Les contre-indications générales sont celles mentionnées dans le chapitre « Principe du remplacement nicotinique »3b, 77, 78b, 109b.

Le pulvérisateur nasalLe pulvérisateur nasal est un vecteur permettant une action particulièrement rapide de la nicotine, du fait de la voie d’administration. La muqueuse nasale étant extrê mement vascularisée, le pic plasmatique est atteint en 5 à 10 minutes. Les irritations des muqueuses nasales et de la gorge sont communes. Les contre-indications géné-rales sont celles mentionnées dans le chapitre « Principe du remplacement nicotinique ». Ce vecteur n’est pas commer cialisé dans tous les pays, en particulier au Canada77.

L’ARRÊT DE TABAGISME : LES MOLÉCULES PSYCHO-ACTIVESLa première molécule psycho-active destinée au traite-ment du tabagisme est apparue sur le marché au début des années 2000. Cette nouvelle approche thérapeutique a apporté de grands espoirs pour les fumeurs dont la dépendance est importante ou très importante.

Le bupropionLe chlorhydrate de bupropion est un bloqueur faible de la recapture neuronale de la noradrénaline, de la sérotonine et de la dopamine. On suppose qu’il interfère avec le circuit de la récompense, mais son mécanisme d’action précis dans l’aide à l’arrêt du tabac demeure mal connu. initialement commercialisé, dans certains pays, comme antidépresseur, il a une action variable sur l’humeur aux

doses recommandées dans le sevrage tabagique. il est indiqué chez les fumeurs ayant une dépendance modérée ou forte, motivés à l’arrêt du tabagisme. Le soutien à la motivation du fumeur est tout à fait souhaitable. Le pic plasmatique est atteint en trois heures et sa demi-vie est de 21 heures. La posologie usuelle est un comprimé de 150 mg par jour pendant six jours; puis un comprimé de 150 mg matin et soir (300 mg par jour), pendant sept à neuf semaines. Le début du traitement se fait avant l’arrêt du tabac. L’arrêt total du tabac doit être décidé entre le 7e et le 14e jour de traitement. L’effet indésirable le plus redouté est la survenue de crises convulsives, risque dose dépendant; un respect strict de la posologie quotidienne est indispensable, avec au minimum huit heures entre deux prises. Du fait du risque suicidaire associé aux antidépresseurs, il est aussi contre-indiqué chez les adolescents et les jeunes adultes. Les effets secondaires indésirables plus fréquents sont : l’insomnie, la sécheresse de la bouche, les céphalées et les troubles de la concentration ou des sensations vertigineuses. Plus rare mais plus grave, des épisodes psychotiques ou maniaques ont été signalés. L’usage du bupropion est déconseillé chez les femmes enceintes et allaitantes. Les contre-indications sont multiples : troubles convulsifs, tumeurs du SnC, sevrage d’alcool ou de benzodiazépine et iMAO en cours, anorexie, boulimie, trouble bipolaire, insuffisance hépatique sévère. Le bénéfice de son association avec un Rn ne semble pas évident2, 3c, 15, 37, 57, 77, 86a, 109c.

La varénicline La varénicline est apparue plus récemment, environ 10 ans après le bupropion sur lequel elle a rapidement pris le pas dans les ventes, initialement grâce à une publicité massive sur ses propriétés. Son mode d’action est différent. Elle possède une affinité sélective et plus grande que la nicotine pour les récepteurs nicotiniques nACh α4β2, dont elle est un agoniste partiel et un antagoniste. Sa propriété d’agoniste partiel induit un largage faible mais constant de dopamine, réduisant les symptômes de sevrage. En tant qu’antagoniste dont la demi-vie est plus longue que celle de la nicotine, elle tend à bloquer le circuit de la récompense et ainsi réduit le besoin impérieux de fumer. Elle est indiquée chez les fumeurs dont la dépendance est forte ou très forte. Le pic plasmatique est atteint en trois à quatre heures et la demi-vie est de 24 heures. L’excrétion se fait à 92 %

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ENTdans les urines, avec peu de modifications de la molé-

cule. Le protocole recommande de commencer le traitement une à deux semaines avant l’arrêt, selon la posologie suivante : jours 1 à 3, un comprimé dosé à 0,5 mg par jour; puis, pendant les jours 4 à 7, deux comprimés à 0,5 mg par jour, un le matin et un le soir; enfin, du 8e jour à la fin du traitement, généralement la 12e semaine, deux comprimés dosés à 1 mg par jour, un le matin et un le soir. De nombreuses manifestations indésirables ont été rapportées : nausées, céphalées, insomnies et rêves étranges, sensations vertigineuses, réactions cutanées et œdème de la face, de la bouche et de la gorge. Mais, surtout, dès novembre 2007, la FDA a émis une information et une mise en garde sur la possibilité d’apparition de symptômes neuro-psychiatriques sévères : agitation, agressivité, violence, humeur dépressive, idées suicidaires, hallucinations. Cette molécule n’est pas recommandée avant 18 ans et il n’existe pas d’étude fiable chez la femme enceinte3a, 17, 30, 31, 43, 51, 86b, 109a.

CONCLUSIONSPour le tabac, il existe bien une dépendance répondant aux critères définis pour les drogues, dont la nicotineest la principale responsable. La difficulté à mettre fin à l’assuétude tabagique réside dans sa complexité : la composante pharmacodynamique est imbriquée avec une composante psychologique et comportementale. beaucoup d’échecs aux tentatives d’arrêt du tabagisme s’expliquent par une motivation défaillante et des traitements médicamenteux inadaptés, en particulier des Rn sous-dosés ou d’une durée insuffisante. Pour augmenter les chances de succès, les prises en charge doivent être globales et s’adresser aux deux composantes du tabagisme. Le choix du traitement médicamenteux doit tenir compte de la consommation et de la façon de fumer : auto-titration ou bolus. Enfin, il faut garder présent à l’esprit que l’arrêt du tabagisme intervient rarement à l’issue de la première tentative et que chaque échec est un pas vers un arrêt définitif.

DEMANDE DE TIRÉS À PART

Professeur R. A. MOntEiLUniversité de nice Sophia – AntipolisLaboratoire de pathobiologie orale33, avenue Ratti, 06000, nice, [email protected]

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Docteur Jean-Paul lussier

RécipiendaiRe du

Prix Hommage 2010

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PRIX HOMMAGE

e Dr Lussier a obtenu un doctorat en chirurgie dentaire en 1942 et une maîtrise ès sciences en 1952 de l’Université de Montréal, ainsi qu’un

doctorat (Ph. D.) de la University of California en 1959. Diplômé de la Harvard business School (1974), il est également titulaire d’un doctorat honoris causa de l’Université Mcgill (1972) et de l’Université Laval (1995). En plus de remplir ses fonctions de doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal, le Dr Lussier s’est montré très actif au sein de nombreux organismes à vocation scientifique, dont le Conseil d’enseignement de l’Association dentaire canadienne, le Comité de recherche dentaire du Conseil national dentaire du Canada, le Conseil de la recherche médicale du Canada, le Conseil de la recherche en santé du québec, l’Organisation mondiale de la santé et l’international Association of Dental Research. Le Dr Lussier a consacré plus de la moitié de sa longue carrière à des fonctions d’enseignement et d’administration à l’Université de Montréal, où il a notamment été professeur adjoint au Département de physiologie de la Faculté de médecine (1946-1952), professeur agrégé (1954-1958), vice-doyen et directeur des études de la Faculté de chirurgie dentaire (1957-1962), professeur titulaire (1958-1983), directeur du Département de dentisterie préventive et communautaire de la Faculté de chirurgie dentaire (1965-1975) et doyen de la Faculté de chirurgie dentaire (1962-1979). il a également présidé la Commission des sciences de la santé de 1979 à 1983. Par ailleurs, le Dr Lussier a été cofondateur et président de l’Association des facultés dentaires du Canada, de l’Académie dentaire du québec et du Comité aviseur du réseau thématique de recherche en santé buccodentaire du Fonds de la recherche en santé du québec. il a de plus été gouverneur du Collège des chirurgiens dentistes de la province de québec et chargé, par l’Ordre des dentistes

du québec, de l’organisation des états généraux de la profession dentaire du québec en 1991. À la fin des années 1990, il a été membre de la table de concertation sur la planification de l’effectif en médecine dentaire du québec et chargé d’enquête sur l’effectif professionnel de la spécialité de chirurgie buccale et maxillo-faciale du québec. Fellow de l’American College of Dentists, de l’international College of Dentists, du Royal College of Dentists of Canada, de l’Académie dentaire du québec et Fellow honoraire de l’Academy of Dentistry international, le Dr Lussier a été honoré par l’American Academy of Dental Medicine (1957), l’Alpha Omega Fraternity (1962) et l’Académie Pierre Fauchard (1989). Membre honoraire de l’Association dentaire canadienne et de l’Association des dentistes en santé communautaire du québec, il a reçu le Mérite du Conseil interprofessionnel du québec en 1996. En 2000, le Réseau de recherche en santé buccodentaire et osseuse a créé un prix en son honneur, le Prix jean-Paul-Lussier, afin de souligner l’apport remarquable d’un étudiant à l’évolution de la profession, au développement et à l’amélioration des soins en médecine buccodentaire. Au cours de sa carrière, le Dr Lussier a produit près d’une centaine de rapports, d’articles, de mémoires et de présentations sur des sujets tels que les soins dentaires, la fluoration, la réforme du curriculum dentaire, la formation des dentistes et la recherche. Rappelons que le Prix Hommage vise à reconnaître l’apport exceptionnel d’un membre au développement de la profession, en lien avec le mandat de promotion de la santé buccodentaire et de protection du public de l’Ordre. À titre de récipiendaire du Prix Hommage 2010, le Dr Lussier a reçu une œuvre d’art en verre soufflé qui évoque les différents matériaux utilisés en dentisterie, dont l’or, la porcelaine et le titane, et qui symbolise l’avenir et l’excellence.

Le Dr Jean-Paul Lussierreçoit le Prix Hommage 2010Le 29 mai dernier, l’Ordre des dentistes a décerné son Prix Hommage 2010 au Dr Jean-Paul Lussier. Le Dr Lussier est reconnu par ses pairs pour sa contribution remarquable au développement de la profession. Doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’université de Montréal pendant 17 ans et professeur émérite, le Dr Lussier a consacré l’essentiel de sa carrière, échelonnée sur près de six décennies, à l’enseignement e la médecine dentaire et à l’évolution continue de la profession de dentiste.

L

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L’ORDRE VOUS INFORME

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 22 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

ENTRÉE EN vIgUEUR DES NOUvELLES ExIgENCES fÉDÉRaLES RELaTIvES aUx RÉSIDUS D’amaLgamE DENTaIREEnvironnement Canada a annoncé le 8 mai dernier l’entrée en vigueur des nouvelles exigences fédé-rales relatives aux résidus d’amalgame dentaire. Dans une lettre expédiée l’automne dernier, l’Ordre des dentistes informait tous ses membres de l’entrée en vigueur prochaine de ces exigences et de leur incidence sur leurs cabinets. Rappelons qu’en vertu de ces nouvelles exigences, les dentistes canadiens n’ayant pas encore adopté dans leur cabinet de pratiques exemplaires de gestion des résidus d’amalgame sont tenus de mettre en œuvre un plan de prévention de la pollution à l’égard des rejets de mercure provenant de ces résidus. Par ailleurs, les cabinets dentaires qui ne sont pas touchés par cette nouvelle réglementation en raison de la nature de leurs activités doivent remplir une déclaration de non-applicabilité. ils éviteront ainsi de recevoir des lettres de rappel. Pour prendre connaissance des nouvelles exigences, consultez le www.ec.gc.ca/mercure. Pour toute question relative aux pratiques exemplaires de gestion des amalgames dentaires, communiquez avec la Division de la réduction et de la gestion des déchets d’Environnement Canada, par téléphone au 819 934-6059 ou par courriel à l’adresse [email protected].

NORmES à RESPECTER PaR LES CLINIQUES DENTaIRES CONCERNaNT LES DISPOSITIfS aNTIREfOULEmENTL’eau potable étant une ressource naturelle importante, la réglementation exige l’installation de dispositifs anti-refoulement afin d’assurer sa protection. Au québec, deux codes s’appliquent : le Code de construction1, qui établit des normes concernant les travaux de construction, et le Code de sécurité2, qui vise les travaux d’entretien d’un bâtiment existant par son propriétaire.

« Tout raccordement à un réseau d’alimentation en eau potable doit être protégé contre les dangers de contamination conformément aux normes CAN/CSA-B64.10 et CAN/CSA-B64.10.1. »

Le propriétaire d’une clinique dentaire doit donc s’assurer que les dangers associés à une inversion de la direction de l’eau potable causée soit par un bris ou une baisse de pression du réseau d’aqueduc, soit par une contre-pression des équipements (pompes, vacuum, etc.) soient circonscrits. Le risque associé à un bâtiment qui abrite une clinique dentaire est considéré comme étant élevé. Le niveau de protection d’établissement à respecter doit donc être conséquent3. On trouve dans les cliniques dentaires des équipements spécifiques qui doivent respecter les règles de protection essentielles contre les refoulements. Comme l’exige la norme CAn/CSA-b64.10.1, ces dispositifs doivent être vérifiés annuellement. Pour trouver un spécialiste qui pourra cibler les risques de contamination et vous fournir l’information applicable à votre clinique, vous pouvez consulter la liste des vérificateurs de dispositifs antirefoulement au www.cmmtq.org > Autre > Accréditations > Vérificateurs de dispositifs antirefoulement.

1 www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca > Lois et règlements > Recueil des lois et des règlements du québec > Recherche > b-1.1,r.0.01.01 (Code de construction).

2 www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca > Lois et règlements > Recueil des lois et des règlements du québec > Recherche > b-1.1,r.0.01.01.1 (Code de sécurité).

3 Pour consulter le tableau des risques liés aux établissements ou à la protection individuelle, visitez le www.rbq.gouv.qc.ca > Lois,

règlements et codes > Code de construction – Code de sécurité > Chapitre plomberie > Dispositifs antirefoulement.

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L’ORDRE VOUS INFORME

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 23 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

RaPPORT aNNUEL 2009-2010L’Ordre des dentistes a publié son rapport annuel pour l’année 2009-2010. Cette publication trace un portrait des réalisations accomplies au cours de l’exercice ayant pris fin le 31 mars dernier. Pour en obtenir un exemplaire, adressez-vous au centre de docu-mentation ou téléchargez la version PDF du rapport au www.odq.qc.ca.

MEMBRES EXERçANT EN SOCIÉTÉ : L’ORDRE vOUS a ENTENDUS!nous désirons vous informer que nous avons pris bonne note de vos commentaires et suggestions et qu’un allègement sera apporté aux exigences liées aux déclarations annuelles, et ce, dès l’année prochaine. Si les frais annuels sont maintenus, la documentation à produire sera moindre. nous vous tiendrons au courant des modifications apportées au cours des prochains mois! De plus, le comité d’éthique et de déontologie se penchera sur les questions entourant le nom des sociétés d’exercice professionnel et l’utilisation du nom à titre d’outil publicitaire, en vue de formuler des recommandations au conseil d’administration, le cas échéant.

ÉLECTIONS aUx POSTES D’aDmINISTRaTEURCet automne, des élections se tiendront afin de désigner des administrateurs pour la région de québec (deux postes), de Chaudière-Appalaches (un poste), de Montréal (six postes) et de Laval (un poste). Les avis d’élection seront envoyés aux membres le 31 août 2010. Les candidats intéressés doivent soumettre leur candi dature au secrétaire de l’Ordre en lui faisant parvenir un bulletin de présentation au plus tard le 23 septembre 2010 à 18 h. Ce bulletin doit être rédigé selon la formule reproduite à l’annexe i du Règlement sur des élections au conseil d’administrationde l’Ordre des dentistes du québec, c. D-3, r. 7.1. La date de clôture du scrutin est fixée au dernier lundi d’octobre, soit le 25 octobre 2010 à 18 h.

1

RAPPORT ANNUEL 2009-2010

Titre section

TITRETITRE

Rapport annuel 2009-2010

RAPPELCOTISaTION ET DÉCLaRaTION aNNUELLE 2010-2011Saviez-vous que vous pouvez faire votre déclaration annuelle par l’entremise du site internet de l’Ordre, au www.odq.qc.ca, et régler vos frais de cotisation en ligne au moyen d’une carte de crédit ViSA ou MasterCard? Vous n’avez qu’à entrer votre numéro de permis ainsi que le code d’identification inscrit sur votre carte de membre. Voilà une façon simple, rapide et sécuritaire de mettre à jour votre situation professionnelle au tableau de l’Ordre! nous vous rappelons que la cotisation annuelle de l’Ordre des dentistes du québec est payable le 1er juillet de chaque année. Une pénalité de 150 $ sera ajoutée au montant de la cotisation pour tout paiement reçu après cette date.

UN gUIDE INDISPENSaBLEComme annoncé dans Le fil du 26 mai dernier, le Guide pratique des soins dentaires, publié par les éditions Protégez-Vous en collaboration avec l’Ordre, a été lancé le 1er juin dernier dans le cadre du congrès conjoint des journées dentaires internationales

du québec et de l’Association dentaire canadienne. La parution de ce guide pratique dont vous avez déjà reçu un exemplaire s’inscrit dans la mission de protection du public de l’Ordre et de promotion de l’importance d’une bonne santé buccodentaire auprès de la population du québec. Ce Guide pratique des soins dentaires est en vente en kiosque, en libraire et en pharmacie. Espérons que cet ouvrage de référence trouvera une place de choix dans la bibliothèque de nombreux foyers québécois!

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Orthodontie

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SOINSDENTAIRES

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STATISTIQUES

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 24 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Un volet sur la santé buccodentaire a été ajouté à l’ECMS, notamment pour permettre d’évaluer le lien qui existe

entre la santé buccodentaire et des problèmes de santé importants, comme le diabète et les maladies respiratoires et cardiovasculaires. Les données obtenues grâce au volet sur la santé buccodentaire de l’ECMS montrent que, dans l’ensemble, les Canadiens ont une très bonne santé buccodentaire. En effet :

n trois Canadiens sur quatre consultent un professionnel des soins dentaires une fois par année;

n parmi les Canadiens qui ont leurs dents naturelles, deux personnes sur trois n’ont pas besoin de traitement dentaire.

Mais l’étude souligne que des progrès restent à faire. Les résultats de l’enquête révèlent en effet que 17 % des Canadiens ont déclaré ne pas avoir pris de rendez-vous avec un dentiste au cours des 12 derniers mois en raison des coûts. Pour la même raison, 16 % des répondants ont indiqué qu’ils n’avaient pas obtenu tous les traitements qui leur avaient été recommandés au cours de la dernière année.

Voici quelques autres faits saillants tirés des résultats de l’ECMS :

n 57 % des enfants de 6 à 11 ans ont ou ont déjà eu une carie;

n 59 % des adolescents de 12 à 19 ans ont ou ont déjà eu une carie;

n le nombre moyen de dents affectées par la carie chez les enfants de 6 à 11 ans et les adolescents de 12 à 19 ans est de 2,5;

n 6 % des adultes canadiens n’ont plus de dents naturelles;

n même si la carie est presque entièrement évitable, 96 % des adultes en ont déjà eue au moins une;

n 21 % des adultes ayant leurs dents naturelles ont ou ont déjà eu une maladie parodontale modérée ou grave.

Pour obtenir des résultats plus détaillés, veuillez télécharger le sommaire (24 pages) ou le rapport technique (126 pages) du rapport des résultats du volet sur la santé buccodentaire de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2009. Ces documents sont offerts gratuitement au www.fptdwg.ca/francais/f-dossiers.html.

Rapport des résultats du module sur la santé buccodentaire de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2009Dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), Statistique Canada a recueilli des données auprès d’environ 6 000 personnes issues de 15 communautés sélectionnées au hasard partout au Canada entre mars 2007 et février 2009. L’ECMS a été conçue pour recueillir des renseignements clés sur la santé des Canadiens.

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Voulez-vous obtenir des conseils en matière de placements d’une personne que vous ne comprenez pas ou qui ne comprend pas vos besoins uniques en tant que dentiste ? Est-ce bien sage de payer trop cher pour investir ou de ne pas avoir accès à de nouveaux outils au fur et à mesure que vos besoins changent en termes de placements ?

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 26 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

FONDATION

a Fondation a procédé à la remise des bourses et subventions pour l’année 2010-2011. trois subventions de recherche d’un montant de 8 000 $ ont été consenties à des chercheurs alors que quatre étudiants ont obtenu chacun une bourse d’études de 3 000 $. La Fondation

et le Réseau de recherche en santé buccodentaire et osseuse sont fiers de soutenir la recherche en santé buccodentaire et de promouvoir l’intérêt et l’avancement des connaissances en médecine dentaire.

Bourses et subventions 2010-2011

LLES RÉCIPIENDAIRES BOURSES D’ÉTUDES

n Mme Laetitia Sabatier, Université Mcgill The role of fibronectin in assembly and homeostasis of microfibrils.

n M. Guoruey Wong, Université de Montréal Genetic and Molecular Determinants of Adolescent Idiopathic Scoliosis (AIS): Role of Osteopontin and Mechanotransduction in Initiation of AIS and Progression of Spinal Deformities.

n Mme Ola Maria, Université Mcgill Identification of salivary progenitor cells in human bone marrow.

n M. Chan Gao, Université Mcgill Preclinical Assessment of a Tissue Engineering Strategy

for Bone Regeneration.

LES RÉCIPIENDAIRES SUBvENTIONS DE RECHERCHE

n Dr Daniel Grenier, Université Laval Effet de la glabridine et de la licochalcone A, deux composantes de la réglisse, sur les propriétés

d’adhérence de pathogènes buccaux.

n Dre Janet E. Henderson, Université Mcgill Assessment of a Tissue Engineering Strategy for Alveolar Bone Reconstruction.

n Dre Elham Emami, Université de Montréal The Rural Oral Health Research Study.

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FORMATION CONTINUE

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 28 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

CURRICULUM VITæ – Dr ANDRÉ PHANEUF

Le Dr André Phaneuf a obtenu un doctorat en médecine dentaire (DMD) de l’Université de Montréal (1974), une maîtrise en droit de la santé (LL. M.) de l’Université de Sherbrooke (1995) et un Fellow de l’American College of Dentists (2009). il terminera sous peu une maîtrise en bioéthique (M. A.) à l’Université de Montréal. il a été en pratique privée de 1974 à 2000 et depuis, il est directeur des cliniques à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal ainsi que chargé de cours au premier et au deuxième cycle. il a été membre du comité de discipline (1988-1995) et président du comité de révision (1995-2004) de l’Ordre des dentistes

du québec (ODq). il est examinateur en chef de l’examen d’équivalence de l’ODq, membre du comité d’éthique de la recherche de l’école Polytechnique de Montréal et membre du comité d’éthique de l’ODq. il agit à titre d’expert auprès de diverses instances.

CURRICULUM VITæ – Dre NATHALIE MORIN

La Dre nathalie Morin a obtenu un DMD de l’Université de Montréal en 1990. Elle a ensuite pratiqué la dentisterie générale pour le Service dentaire des Forces canadiennes ainsi qu’en bureau privé. De 2002 à 2004, elle a suivi un programme de maîtrise en santé dentaire publique au national institute of Dental and Craniofacial Research à bethesda, au Maryland. De retour au Canada, elle a continué de pratiquer la dentisterie générale et a été fortement impliquée dans l’élaboration et l’implantation, à travers le Canada, du système de dossiers dentaires électroniques des Forces canadiennes. En 2008, elle a été nommée au poste de directrice adjointe des services

professionnels à l’Ordre des dentistes du québec et, depuis octobre 2009, elle y occupe le poste de directrice des services professionnels. Elle travaille aussi à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Mcgill comme assistante professeure clinique dans le domaine de la cariologie dentaire.

CURRICULUM VITæ – Dr YVES AYOTTE

Le Dr Yves Ayotte a obtenu son doctorat en chirurgie dentaire (DDS) de l’Université de Montréal en 1970. il a pratiqué au sein des Forces canadiennes jusqu’en 1998. Clinicien pendant 25 années, il a touché à presque toutes les facettes de la pratique, y compris la restauration sur implants ostéo-intégrés. En parallèle, il a pris part pendant 20 années à la gestion de cliniques et d’unités dentaires, et à la gestion de programmes. Au sein du Service dentaire des Forces canadiennes, il a participé à plusieurs formations, tant sur la pratique professionnelle que sur la gestion et l’administration. À sa retraite en 1998, il commandait la Première unité dentaire

regroupant tous les services dentaires en garnison au Canada. Par la suite, il a été sélectionné pour le poste de directeur des services professionnels à la Direction générale des services de santé des Premières nations et inuits à Santé Canada, avant de postuler pour devenir directeur des services professionnels à l’Ordre des dentistes du québec en avril 2005. Le Dr Ayotte a ensuite été impliqué de près dans la gestion de l’inspection professionnelle avant de céder son poste à la Dre nathalie Morin en octobre 2009.

Programme de formation dentaire continue 2010-2011

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FORMATION CONTINUE

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 29 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

L’INSPECTION PROFESSIONNELLECette présentation vise à expliquer la raison d’être de l’inspection professionnelle, comment elle s’insère parmi les nombreuses tâches de l’Ordre des dentistes et, surtout, comment sa mission première consiste à aider les dentistes. Elle abordera les bases légales de l’inspection professionnelle, le programme d’inspection, l’équipe qui la réalise, le protocole suivi, les champs de pratique visés ainsi que les problèmes qu’elle soulève et les solutions possibles. La présentation se veut le déclencheur d’une discussion qui permettra aux dentistes de bien comprendre l’objectif de l’inspection professionnelle de même que ses difficultés et ses limites. Elle se veut aussi une occasion de proposer des pistes d’action pour parfaire le programme. À la fin de la présentation et de la période de questions, les membres devraient comprendre toute la mécanique de l’inspection, le cheminement que le programme a parcouru et les orientations qui permettraient d’être plus près des membres de la profession tout en assurant la protection du public. En effet, la protection du public passe par une collaboration harmonieuse entre l’Ordre et ses membres.

LA TENUE DE DOSSIERSCette présentation a pour but de faire le point sur le dossier dentaire selon une approche axée sur la réalité de la pratique moderne de la dentisterie et sur ses multiples exigences médicolégales. Dans un premier temps, il y sera brièvement question de la nécessité du dossier, de ses fondements légaux et de sa force probante devant les tribunaux. La présentation abordera ensuite les principes généraux concernant la tenue du dossier, notam-ment son contenu, ses modifications, sa propriété, son accès et sa confidentialité. Le dossier informa-tisé et ses exigences spécifiques seront aussi traités. La deuxième partie de la présentation abordera, à l’aide d’exemples, les aspects techniques du dossier et ses applications pratiques afin d’aider les dentistes à gérer leurs dossiers patients de façon optimale, en tenant compte des contraintes du bureau et des obligations se rattachant au dossier, notamment celles liées à l’inspection professionnelle.

Cet horaire est sujet à changement. nous vous invitons à consulter le site Web de l’Ordre pour confirmer l’horaire en tout temps.

INSPECTION PROfESSIONNELLE ET TENUE DE DOSSIERSDrs nAtHALiE MOrin, YvEs AYOttE, AnDré PHAnEuF

RESPOnSAbLE téLéPHOnE DAtE LiEU ViLLE

nORD-SUD Dr Dominic-Mathieu 418 968-9777 10-11 septembre Hôtel des Sept-Îles(deux demi-journées) Duret 2010 gouverneurs EStRiE Mme Pauline Lacroix 819 578-7007 24 septembre 2010 Hôtel Delta (à confirmer) SherbrookeAbitibi– Dr jean-Sébastien 819 762-2125 1er octobre 2010 Hôtel L’Escale Val-d’OrtéMiSCAMingUE Charrette MAURiCiE Dr guy boisclair 819 693-3945 15 octobre 2010 Hôtel gouverneur trois-RivièresOUtAOUAiS Dre Chantal Chiasson 819 595-8383 29 octobre 2010 Château Cartier gatineauMOntRéAL Mme Francine Desgagné 514 328-1551 12 novembre 2010 Le nouvel Hôtel MontréalHAUt- Dr Yvan théorêt 450 377-9800 3 décembre 2010 Hôtel ValleyfieldSAint-LAUREnt Plaza ValleyfieldLAUREntiDES Dre isabelle Fortin 450 227-4744 14 janvier 2011 Hôtel du Sainte-Adèle Mont-gabrielLAVAL Mme Claudine Darveau 514 434-0735 28 janvier 2011 Palace de Laval Laval MOntREAL Dr nahabed Mazloumian 514 300-0575 11 février 2011 Hôpital général juif MontréalDEntAL CLUb – Dre nelly Chafai (amphithéâtre block)MOUnt-ROYAL [email protected] DEntAL SOCiEtYSAgUEnAY– Dre julie gauthier 418 668-3484 25 février 2011 Hôtel Le Montagnais ChicoutimiLAC-SAint-jEAnVALLéE-DU- Dr Marc boisvert 514 253-2348 11 mars 2011 Hostellerie beloeilRiCHELiEU Rive-gauche YAMASKA Dr Alexandre Caron 450 375-7774 18 mars 2011 Hôtel Le Castel granbyqUébEC Mme Anna bilodeau 418 656-6060 8 avril 2011 Hôtel Plaza québecLAnAUDiÈRE Dre Amélie Prévost 450 589-9899 29 avril 2011 Château joliette joliette www.sdlanaudiere.com

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CURRICULUM VITæ – Dre SOPHIE LABELLE

La Dre Sophie Labelle détient un b. Sc. en biologie de l’Université du québec à Montréal, obtenu en 1989, et un DMD obtenu à l’Université de Montréal en 1994. En 1999, elle a été certifiée à titre d’instructrice en soins immédiats de réanimation par la Fondation des maladies du cœur du québec (FMCq). Depuis 2003, elle est maître-instructrice de la FMCq en soins immédiats de réanimation. Elle a ensuite obtenu une certification en tant que maître-instructrice en défibrillation (2004), en premiers secours (2007) et en anaphylaxie (2008) de la FMCq.

En plus de sa pratique générale à Ville-émard, elle enseigne les urgences médicales en cabinet dentaire et la réanimation cardiorespiratoire à des membres de la profession dentaire.

Cette présentation permet aux participants de se familia-riser avec les urgences médicales les plus susceptibles de survenir en milieu dentaire et de répondre efficacement à une urgence médicale, qu’il s’agisse par exemple de problèmes d’ordre cardiaque, glycémique ou allergique. Pour atteindre cet objectif, la présentation détaillera les différents types d’urgences médicales pour ensuite passer en revue les médicaments de la trousse d’urgence recom-

mandée par l’Ordre des dentistes du québec. Une attention particulière sera portée à la prévention de ces urgences médicales. De plus, des protocoles d’intervention lors d’urgences médicales seront suggérés afin d’aider l’équipe dentaire à bien gérer le stress associé à de telles situations. Des points particuliers seront abordés afin de souligner les embûches potentielles que réserve le milieu dentaire et d’assurer une bonne organisation en prévision d’une urgence.

LES URGENCES MÉDICALES EN CABINET DENTAIRE

FORMATION CONTINUE

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 30 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Cet horaire est sujet à changement. nous vous invitons à consulter le site Web de l’Ordre pour confirmer l’horaire en tout temps.

URgENCES mÉDICaLES EN CaBINET DENTaIREDre sOPHiE LAbELLE rEsponsablE téléphonE datE liEu villE

VALLéE- Dr Marc boisvert 514 253-2348 10 septembre 2010 Hostellerie beloeilDU-RiCHELiEU Rive-gaucheLAUREntiDES Dre isabelle Fortin 450 227-4744 17 septembre 2010 Hôtel du Mont-gabriel Sainte-AdèleLAVAL Mme Claudine Darveau 514 434-0735 22 octobre 2010 Palace de Laval LavalSAgUEnAY– Dre julie gauthier 418 668-3484 29 octobre 2010 Hôtel Le Montagnais ChicoutimiLAC-SAint-jEAnqUébEC Mme Anna bilodeau 418 656-6060 12 novembre 2010 Hôtel Plaza québecMOntREAL Dr nahabed Mazloumian 514 300-0575 19 novembre 2010 Hôpital général juif MontréalDEntAL CLUb – Dre nelly Chafai (amphithéâtre block)MOUnt-ROYAL [email protected] DEntAL SOCiEtYYAMASKA Dr Alexandre Caron 450 375-7774 26 novembre 2010 Hôtel Le Castel granbyEStRiE Mme Pauline Lacroix 819 578-7007 14 janvier 2011 Hôtel Delta (à confirmer) SherbrookeMAURiCiE Dr guy boisclair 819 693-3945 11 février 2011 Hôtel gouverneur trois-RivièresAbitibi– Dr jean-Sébastien 819 762-2125 18 février 2011 Hôtel Le noranda Rouyn- téMiSCAMingUE Charrette norandaLAnAUDiÈRE Dre Amélie Prévost 450 589-9899 25 mars 2011 Château joliette joliette www.sdlanaudiere.comOUtAOUAiS Dre Chantal Chiasson 819 595-8383 1er avril 2011 Château Cartier gatineauMOntRéAL Mme Francine Desgagné 514 328-1551 8 avril 2011 Le nouvel Hôtel MontréalnORD-SUD Dr Denis Roy 418 722-6050, 29 avril 2011 Hôtel Rimouski Rimouski poste 230HAUt- Dr Yvan théorêt 450 377-9800 6 mai 2011 Hôtel ValleyfieldSAint-LAUREnt Plaza Valleyfield

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La Formation dentaire continuede la Faculté de médecine dentaire

remercie sincèrement tous ses partenaires et commanditaires du programme 2009-2010

CONFÉRENCE | GOLF

LA CONNEXION ENTRE LES MALADIES PARODONTALES ET SYSTÉMIQUES : OÙ EN SOMMES-NOUS EN 2010 ? par ROBERT DURAND | D.M.D., M. SC., F.R.C.D. (C)

... ET LE GOLF ! VENDREDI 14 AOÛT 2010Tournoi de golf annuel de la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal

Club de Golf Métropolitain9555, boul. du Golf, Anjou (Québec)www.golfmetropolitainanjou.com

FORFAIT Golf-Conférence 250 $ (brunch, souper et prix de présence inclus)

9 h à 11 h Conférence11 h à 12 h 30 Brunch12 h Départ simultané « Shotgun » 19 h Souper

Informations : 514 343-6476 - [email protected]

Le programme 2010-2011 de la FDC sera disponible dès le mois d’août Pour plus d’informations, visitez fdc-umontreal.ca

D’ici là, l’équipe de la FDC vous souhaite un bel été !

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AU TABLEAU

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 32 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Avis DE révOCAtiOn

PREnEZ AViS que le 8 avril 2010, le Conseil de discipline de l’Ordre des dentistes du québec a ordonné la révocation du permis d’exercice du Dr SERgE DUCHESnE, ayant son domicile professionnel au 2697, rue Maufils à québec. Le Dr Duchesne a plaidé coupable devant le Conseil de discipline de l’Ordre des dentistes du québec à plusieurs infractions impliquant plusieurs patients. Le Dr SERgE DUCHESnE était accusé d’avoir commis, entre février 2007 et février 2009, des infractions à la loi et aux règlements de l’Ordre des dentistes du québec, tel qu’il appert des plaintes 14-07-01079, 14-08-01087, 14-09-01102 et 14-09-01105. Les actes reprochés au Dr SERgE DUCHESnE comprenaient les suivants : avoir posé un diagnostic et établi un plan de traitement d’endodontie sans avoir une connaissance suffisante des faits; avoir procédé à des traitements de chirurgie buccale contraires aux normes scientifiques généralement reconnues en médecine dentaire; avoir omis d’observer les règles généralement reconnues d’hygiène et d’asepsie; avoir omis de respecter son devoir d’information auprès des patients; avoir fait défaut d’assurer les soins requis par l’état d’un patient; avoir réclamé des honoraires pour des actes professionnels non dispensés; avoir omis de consigner adéquatement des informations dans le dossier des patients; et avoir fait défaut de répondre au syndic de l’Ordre des dentistes du québec. La décision du Conseil de discipline étant exécutoire nonobstant appel, le permis d’exercice du Dr SERgE DUCHESnE a donc été révoqué à compter de la date de signifi-cation de la décision du Conseil de discipline à l’intimé, soit à compter du 9 avril 2010. AViS est donc donné que le Dr SERgE DUCHESnE est inhabile à exercer la profession de dentiste depuis le 9 avril 2010. Le présent avis est donné en vertu de l’article 180 du Code des professions. Me France gauthierSecrétaire du conseil de discipline Ordre des dentistes du québec

LISTE DES NOUVEAUX PERMIS DéLiVRéS AU COURS DE LA PéRiODE DU 1er MARS AU 30 AVRiL 2010

Dr Mounaim Azmi

Dr Igor Birca

Dr Youssef Chmouni

Dr Bertrand Garcia

Dr Pierre Hayek

Dr José Roberto Santos Pereira

Dr Leandro Balvedi Savaris

Dre Stéphanie Anne Thériault

Médi secours

• Services conseils gestion et développement des affaires

• Gestion des rappels et de l’horaire

• Organisation et procédures pour le département d’hygiène

• Organisation et procédures pour le département du secrétariat

• Gestion des ressources humaines et recrutement

• Diagnostic organisationnel et évaluation de l’achalandage

• Gestion du changement et plan d’action

2473, boul. St-Martin Est, bureau 202, Laval (Qc)

Tél. : 514.990.7306

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Hélène Prieur, C.A.

Natacha Barbeau, HD

Thérèse Morin, Cert. R.H.

Johanne Montpetit, Cert. R.H.

V E N E Z N O U S V I S I T E R A U X J O U R N É E S D E N T A I R E S I N T E R N A T I O N A L E S D U Q U É B E C • K I O S Q U E S 1 6 2 2 À 1 6 2 4

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Aujourd’hui, il est impensable de fournir un travail sans que la composante esthétique prenne une place prépondérante dans l’élaboration de la prothèse fi nale. Les clients sont très exigeants et les patients ont des attentes qui nous offrent des défi s souvent impressionnants. Notre personnel hautement qualifi é possède une solide expertise dans ce champ d’activité. Vous serez impressionnés.

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esthétique

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LU POUR VOUS

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 34 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

e Pr j. E. Zöller, le Dr j. neugebauer et les coauteurs amorcent ce livre par un avant-propos qui insiste sur l’importance de la tomographie volumique

par faisceau conique (tVFC) dans les diverses sphères de la dentisterie. Le Pr Fouad Khoury, en préface, souligne également l’importance de l’utilisation de la tVFC. il fait ressortir la valeur du système gALiLEOS dans l’établissement d’un diagnostic 3D en radiologie dentaire.

LE vOLUmECe volume sur la tVFC offre une compréhension détaillée de cette technique d’imagerie 3D et de ses applications dans les divers champs d’action de la dentisterie. La comparaison avec les autres techniques radiologiques fait valoir les avantages marqués de la tVFC du point de vue des images obtenues, des doses de rayons produites et de la précision des mesures disponibles. Du profane à l’expert, toute personne du domaine dentaire peut y trouver son compte. La compréhension détaillée de la technique appliquée en tVFC fait que l’on démystifie ce genre d’appareil un peu impressionnant à première vue. il est facile de comprendre pourquoi, par les comparaisons soulevées, il est avantageux de s’orienter cliniquement vers la tVFC. La qualité d’imagerie ouvre également beaucoup de portes vers la recherche dans certains domaines encore inexplorés en dentisterie, surtout grâce à des mesures précises disponibles en 3D. Un bon survol, avec des exemples cliniques reliés au diagnostic, porte sur les points suivants : anomalies dentaires, dents incluses, lésions osseuses pathologiques, maladies parodontales, caries, diagnostic orthodontique, traumatologie, pathologies du sinus maxillaire et des glandes salivaires, pathologies des AtM, malformations et syndromes cranio-faciaux.

L

CONE BEAM - TOMOGRAPHIE VOLUMIQUE PAR FAISCEAU CONIQUE EN CHIRURGIE DENTAIRE, ORALE ET MAXILLO-FACIALE Principes, diagnostic et plan de traitement

Par Joachim E. ZöllEr, Jörg nEugEbauEr Et coautEursquintessence international, 2009traduit de l’anglais par nicolas Fougeront (iSbn 978-2-912550-69-9)

Le plan de traitement est un autre domaine important traité dans ce volume, notamment en ce qui concerne l’implantologie, la navigation peropératoire et la chirurgie orthognathique utilisant la tVFC. Cet ouvrage en langue française est donc une excellente exposition à la tVFC pour le dentiste qui pourra y voir une avenue indispensable à sa pratique dans un avenir rapproché. On peut comprendre également que les appareils pour tVFC seront de plus en plus abordables, de plus en plus performants et de moins en moins volumineux. Les systèmes de stockage des données et les logiciels de gestion étant d’une importance capitale, le livre aborde ce problème majeur. Les données colligées occupent beau-coup d’espace et, comme nous le savons, elles doivent être conservées au moins cinq ans après la dernière inscription au dossier du patient. Les instruments de stockage des données doivent donc être très imposants et les ordinateurs qui les manipulent, très performants. L’accès aux données sur l’ordinateur adjacent à la chaise doit être facile et rapide tout en restant d’une extrême précision (mesures précises en 3D). En conclusion, ce volume est un excellent ouvrage de base pour tous ceux et celles qui veulent s’intéresser à la tVFC dans une perspective théorique et clinique.

Claude H. Remise, DDS, M. Sc., professeur titulaireChef du service d’orthodontie (Chairman)Département de santé buccaleFaculté de médecine dentaire - Université de Montréal2900, boul. édouard-MontpetitPavillon Roger-gaudry, Aile b-1, bureau A-106C.P. 6128, succ. Centre-VilleMontréal (québec) H3C [email protected]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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ENTRE NOUS

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 36 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

FRANçOIS MARTEL Dentiste et champion du monde du 800 m!Peu de gens peuvent se vanter de recevoir des traitements dentaires d’un champion du monde de course à pied! Les patients du Dr François Martel, un membre de l’Ordre qui pratique la dentisterie générale à Laval, sont toutefois du nombre.

56 ans, le Dr Martel est un coureur émérite qui cumule les médailles et les records en course de demi-fond. Les courses de demi-fond compren-

nent les épreuves du 800 m, du 1 500 m, du mile, qui équivaut à 1 610 m, et du 3 000 m. Chose étonnante, ce diplômé de l’Université de Montréal a amorcé sa carrière de coureur en disputant... des mara-thons! « Au début des années 1980, les marathons faisaient fureur. j’ai suivi la vague », explique François Martel. il courra des marathons pendant une quinzaine d’années, obtenant d’excellents résultats, puis il prendra part à des épreuves de type « ironman », des triathlons où les concurrents doivent enchaîner 3,8 km de natation, 180 km de cyclisme et un marathon (42 km). il participera même, en 1995, au mythique ironman présenté à Hawaii! Au début de la quarantaine, le Dr Martel rencontre Daniel Mercier, un entraîneur qui lui fait passer des tests pour découvrir que ses capacités physiques, notamment sa musculature, sont typiques d’un coureur de demi-fond! « je venais tout juste de participer à un ironman, précise-t-il. Cette découverte a changé le cours de ma carrière de coureur! » Dès ses débuts en demi-fond, le Dr Martel multiplie les succès. « En 1996, aux jeux mondiaux de la médecine présentés au Portugal, ma toute première compétition, j’ai remporté quatre médailles d’or et trois médailles d’argent », ajoute-t-il. tout un départ! L’année suivante, aux Cham-pionnats canadiens des maîtres, il remporte l’or au 400 m, au 800 m et au 1 500 m.

Un entraînement rigoureuxLe Dr Martel, qui s’entraîne six jours par semaine, participe chaque année à une dizaine de compétitions. il travaille actuellement avec François Pap, un entraîneur du club Fleur-de-Lys rattaché au Centre Claude-Robillard. Ce dernier lui a conçu un programme sur mesure qui comprend des entraînements en intervalles, des exercices ciblés et des entraînements sur piste. Un coureur de demi-fond doit réduire au minimum son pourcentage de gras corporel, c’est pourquoi le Dr Martel surveille de près ce qu’il mange : « Par exemple, au 800 m, chaque kilo de trop ralentit le coureur de 1,5 seconde », explique-t-il. Heureusement, une telle discipline n’exclut pas un verre de vin rouge à l’occasion, en raison de ses bienfaits sur la santé. Le Dr Martel s’entraîne régulièrement avec Cindy new, une coureuse qui a notamment remporté le marathon de Montréal à deux reprises. il détient plusieurs records canadiens et deux médailles d’or de championnat du monde dans la catégorie des 55-59 ans (voir l’encadré). En mars dernier, le Dr Martel a participé aux Championnats du monde à Kamloops, en Colombie-britannique, présentés en salle. Pas de chance, après avoir été couronné champion du monde au 800 m, il a souffert de maux digestifs à la suite d’un repas pris au restaurant. il s’est malgré tout qualifié pour la finale du 1 500 m, terminant au quatrième rang.

à

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ENTRE NOUS

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 37 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Des moments inoubliablesCet incident de parcours n’a toutefois pas altéré sa passion pour son sport : « La course me permet de me réaliser : c’est une discipline dans laquelle je peux atteindre un niveau de performance élevé, précise ce père de deux fils âgés de 28 et de 24 ans. De plus, il n’y a rien comme se trouver sur la plus haute marche du podium et entendre les premières notes de son hymne national. Ce sont des moments inoubliables. » Plusieurs patients suivent ses résultats de près, tout comme les membres de son équipe dentaire. « j’ai une équipe formidable, dit-il. Sylvie brunelle et Martine boivin, hygiénistes, Manon Dolan, assistante, et Louise babin, secrétaire, manifestent un vif intérêt pour mon parcours de coureur et attendent fébrilement les résultats de mes courses. » L’automne dernier, le Dr Martel a reçu le trophée griffon d’Or dans la catégorie « Athlète par excellence ». Le gala du griffon d’Or vise à souligner les performances excep-tionnelles de citoyens et d’organismes de terrebonne, où habite le Dr Martel. En recevant son trophée, il a eu ces mots : « nos rêves doivent alimenter nos objectifs; nos objectifs, nourrir notre état d’âme; notre état d’âme,

dicter notre savoir-faire; et notre savoir-faire, s’accomplir jusqu’à l’apothéose! » Voilà de nobles convictions qui guident le Dr Martel tant dans l’exercice de son sport que dans la pratique de la dentisterie.

Le livre des records de François Martel

RECORDS CaNaDIENS

Intérieur 800 m : 2 min 11 s 1 500 m : 4 min 34,88 s Mile (1 610 m) : 4 min 55,57 s 3 000 m : 9 min 55 s

Extérieur 1 500 m : 4 min 26,84 s

mÉDaILLES D’OR – CHamPIONNaTS DU mONDE

Intérieur 800 m (mars 2010 à Kamloops, en Colombie-britannique) : 2 min 13,17 s

Extérieur 800 m (août 2009 à Lahti, en Finlande) : 2 min 09,17 s

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NOUVELLES EN BREF

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 38 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

artenaire de longue date de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, le groupe Dentachrome a récemment bonifié son appui

en faisant un don de 50 000 $ qui pourront être investis dans la réalisation des multiples projets de modernisation de la Faculté et dans le soutien à l’enseignement. Parmi ces projets, on compte le renouvellement des unités dentaires, l’instauration de la radiologie numérique et l’informatisation des activités cliniques.

Dans l’ordre habituel : M. Denis Thériault, président du Groupe Dentachrome, et

le Dr André Fournier, doyen de la Faculté.

Ordre des dentistes du québec souhaite la bienvenue aux nouveaux

dentistes qui ont obtenu une reconnaissance d’équivalence de diplôme et de formation. La cérémonie d’assermentation des nouveaux membres et de remise des permis d’exercice a eu lieu au siège social de l’Ordre, le 23 avril dernier.

Dans l’ordre habituel, à l’avant : Me Caroline Daoust, directrice générale et secrétaire de l’Ordre, le Dr José Roberto Santos Pereira et la Dre Diane Legault, présidente de l’Ordre.À l’arrière : le Dr Youssef Chmouni, le Dr Leandro Balvedi Savaris, le Dr Pierre Hayek et le Dr Mounaim Azmi.

Dentachrome fait un don à la faculté de médecine dentaire de l’Université Laval

L ’

P

félicitations aux nouveaux dentistes!

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TOUJOURS À VOTRE SERVICE !

Dès juillet 2010, je me joindrai au cabinet d’avocats Cain Lamarre Casgrain Wells à Montréal.

Ce dernier comprend 15 bureaux, reliés par vidéoconférence, dans 9 régions du Québec, et regroupe des avocats

spécialisés dans tous les domaines du droit.

clcw.ca [email protected]

CAIN LAMARRE CASGRAIN WELLS, S.E.N.C.R.L./AVOCATS

630, boulevard René-Lévesque Ouest, bureau 2780Montréal (Québec) H3B 1S6

Tél. : 514 393-4580 Téléc. : 514 393-9590

André Tremblay, avocat

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 39 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Association des orthodontistes du québec vous convie à son deuxième gala-bénéfice au profit de la Fondation CHU Sainte-justine et de la Fondation

de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Cet événement aura lieu le 15 octobre dès 19 h à l’hôtel Crowne Plaza à Montréal. L’an dernier, le gala a permis de recueillir 92 000 $. Ce gala-bénéfice sera précédé par la conférence Welcome to the Team. A multidisciplinary approach to oral motor rehabilitation, prononcée par le Dr Warshawsky, orthodontiste, et par son équipe composée d’un parodon-tiste, d’un chirurgien maxillo-facial et d’un prosthodontiste.

RENSEIGNEMENTS

Dre Catherine jomphe, 450 449-9299Dr Luigi Di batista, 514 948-1101Dr george Papanastasoulis, 514 694-6944 Dre Florence Morisson, 450 656-5016

gala-bénéfice de l’association des orthodontistes du Québec

Un dentiste québécois reçu Diplomate de l’american Board of Pediatric Dentistry

iplômé du programme de maîtrise en dentisterie pédiatrique de la

Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-justine, le Dr nabil Ouatik a été admis le 30 octobre dernier comme Diplomate au sein de l’American board of Pediatric Dentistry. il est le premier dentiste québé-cois à obtenir cette certification. Félicitations!

L’

D

Dr Nabil Ouatik

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29•30 octobre 2010 • October 29•30 2010Centre Mont-Royal, Montréal

Dix conférenciers de renommée internationale ont confirméleur présence dont le réputé Dr Ashok Oommen qui donneraune conférence intitulée : «La santé est synonyme de richesseet vous êtes plus fortuné que vous ne le pensez!»

Ten internationally acclaimed speakers confirmed, withkeynote speaker Dr Ashok Oommen: "Health is Wealth,you're richer than you think !”

Exposants à ce jour /Exhibitors to date : 3M Canada et /and IMTEC Canada, Aurum Classic, Citagenix, Le Groupe Dentachrome, Hu-Friedy,

Kodak (Carestream Health), Oxymed, Salvin Dental, Sunstar Americas Inc (Canada)

www.congresdautomnemcgilludem.comPour plus d'information et pour vous inscrire, visitez notre site. For more information and to register, visit our website.

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 41 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

D ear colleagues,

Many of you will realize, as you read these words, that the subject of my editorial this time is almost a historic event! i am pleased to inform you that work to update the regulatory

framework governing our professional relations with dental hygienists and dental assistants is nearly finished. Our work on the basics is now complete. next, legal staff at the Office des professions will draft the necessary statutes over the coming weeks. this draft legislation will then be published for public consultation purposes this fall and, if all goes as planned, adopted by the government before the end of the year. What are the highlights of this update and how will it affect your practice? Let me reassure you, first of all: the dental team, as we know it today, will remain intact. this is excellent news, especially for our patients who receive inte-grated and complete attention to their oral health in our offices. We all agree that dental hygienists make an essential contribution in this respect. You will also be pleased to learn that the supervision requirements now stipulated in the Regulation respecting certain acts that may be performed by dental hygienists will be consid-erably relaxed. their application will reflect certain practices already in effect. they will have little impact on the way work is currently organized in dental offices. i must emphasize, also, that the greater recognition of dental hygienists’ skills will open up new possibilities for the whole team in terms of the dental services that can be offered.

More good news: dental assistants with a diploma from the Ministère de l’éducation du québec will be legally authorized to perform more than ten oral acts, including taking x-rays and applying sealants. these delegated acts will have to be closely supervised and will require your presence at all times. Dental assistants without a diploma from the Ministère can either continue to perform assistance tasks with patients or enrol in the program to evaluate their skills offered by continuing education centres. Assistants who meet the requirements will be entitled to the same diploma and the same privileges as their colleagues with vocational diplomas. the professional diploma in dental assistance will finally be properly recognized. in the coming weeks, we will be sending you more detailed information regarding this update. in the meantime, you should know that the Office des professions is very satisfied with the work accomplished, key to the success of a process that actually began more than 10 years ago!

Enjoy your summer!

DiAnE LEGAuLt, DMD, MbA President

PRESIDENT’S MESSAGE

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tO COntACt ME: [email protected]

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NEWS FROM YOUR ORDER

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 42 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

NEw fEDERaL REQUIREmENTS fOR DENTaL amaLgam waSTE TakE EffECTOn May 8, Environment Canada implemented new federal requirements for dental amalgam waste. in a letter to all members last fall, the Order informed everyone that these requirements were coming and explained their impact on dental offices. Remember that according to these new require-ments, Canadian dentists who have not yet adopted best practices for disposing of amalgam waste will be required to implement a pollution prevention plan for mercury releases from dental amalgam waste. Dental offices not affected by these new requirements because of the nature of their activities must complete a notification of non-Engagement, so that they will not receive reminder letters. to consult the new requirements, see www.ec.gc.ca/mercure. For any questions concerning best management practices for dental amalgam waste, contact the Environment Canada Waste Reduction and Management Division, at 819 934-6059 or [email protected].

STaNDaRDS fOR DENTaL CLINICS CONCERNINg BaCkfLOw PREvENTION DEvICES Since drinking water is an important natural resource, govern-ment regulations require that backflow prevention devices be installed to prevent contamination. in quebec, two codes apply: the Construction Code,1 which sets standards concerning construction work, and the Safety Code,2 concerning mainte-nance work on an existing building by its owner.

“Any connection to a water supply system shall be protected from contamination hazards in accordance with standards CSA-B64.10-01 and CSA-B64.10.1-01.”

the owner of a dental clinic must ensure that protection measures are in place to counter the hazards associated with a reversal of the flow of drinking water caused by breakage or a drop in pressure in the water main system, or because of back-pressure caused by equipment (pumps, vacuum, etc.). buildings housing a dental clinic are considered at high risk, and must be protected accordingly.3 Dental clinics have specific equipment that must meet essential backflow prevention requirements. As required in standard CAn/CSA-b64.10.1, these devices must be inspected annually. to find an expert who can determine the risk of contamina-tion and tell you what information applies to your clinic, you can consult the list of backflow prevention device inspectors at www.cmmtq.org > Autre > Accréditations > Vérificateurs de dispositifs antirefoulement.

1 www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/loisreglements.en.html > Laws and Regulations > Compilation of québec Laws and Regulations > Simple Search > b-1.1,r.0.01.01 (Construction Code).

2 www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/loisreglements.en.html > Laws and Regulations > Compilation of québec Laws and Regulations > Simple Search > b-1.1,r.0.01.01.1 (Safety Code).

3 to consult the table of risks associated with buildings or individual protection, visit www.rbq.gouv.qc.ca > Lois, règlements et codes > Code de construction – Code de sécurité > Chapitre plomberie > Dispositifs antirefoulement.

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NEWS FROM YOUR ORDER

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 43 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

2009-2010 aNNUaL REPORT the ODq has just published its 2009-2010 annual report, outlining our major accomplish-ments over the period ending March 31 of this year. to obtain a copy, contact the documen-tation centre or download the PDF version of the report from our Website, www.odq.qc.ca.

MEMBERS PRACTISINGIN jOINT-STOCk COMPANIES:wE HEaRD yOU!We want to reassure you that the Order has taken note of your comments and suggestions and that the requirements concerning annual declarations will be simplified starting next year. While the annual fees still apply, you will not have to produce as much documentation. We will keep you apprised of the changes made in the next few months. in addition, the Ethics Committee will be examining issues surrounding the names of professional practice companies and the use of the company’s name in advertising. the Committee will make recommendations to the board of Directors, as appropriate.

ELECTIONS fOR THE BOaRD Of DIRECTORSElections will be held this fall for the board of Directors in the québec (two positions), Chaudière-Appalaches (one position), Montréal (six positions) and Laval (one position) regions. notices of election will be sent to members on August 31, 2010. interested candidates must submit their nomination papers to the Secretary of the Order no later than 6 p.m. on September 23, 2010. they must be completed as specified in Schedule i of the Regulation respecting elections to the board of directors of the Ordre des dentistes du Québec, c. D-3, r. 7.1. Polls will close on the last Monday in October, i.e. October 25, 2010, at 6 p.m.

1

RAPPORT ANNUEL 2009-2010

Titre section

TITRETITRE

Rapport annuel 2009-2010

REMINDER2010-2011 aNNUaL aSSESSmENT aND DECLaRaTIONDid you know that you can complete your Annual Declaration online on the ODq Website, at www.odq.qc.ca, and pay your assessment online by Visa or MasterCard? just enter your permit number and iD code on your membership card. it’s a simple, fast and safe way to update your professional information on the ODq Roll! Remember that the Ordre des dentistes du québec annual assessment is payable on july 1 of every year. A $150 penalty will be added to the assessment for any late payment.

aN INDISPENSaBLE gUIDE

As announced in Le fil on May 26, the Guide pratique des soins dentaires published by éditions Protégez-Vous in collabo ration with the ODq, was launched on june 1 at the joint journées dentaires

internationales du québec and Canadian Dental Association convention. You have already received a copy of this practical guide, which fits in with the Order’s mission of protecting the public and promoting good oral health among all quebecers. the guide can be purchased at newsstands, bookstores and drugstores. Let’s hope this reference book finds a central place on the bookshelves of quebec families!

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EN PARTENARIAT AVEC

Guide pratique des

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR UNE BOUCHE EN SANTÉ

Prévention et hygiène

Alimentation

Caries

Maladies des gencives

Mauvaise haleine

Blanchiment

Orthodontie

Prothèses

SOINSDENTAIRES

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DENTAL EDUCATION

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 44 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

CURRICULUM VITAE – Dr. ANDRÉ PHANEUF

Dr. André Phaneuf holds a degree in Dentistry (DMD) from the Université de Montréal (1974) and a degree in Law (LLM) from the Université de Sherbrooke (1995) and is a Fellow of the American College of Dentists (2009). He will shortly be completing a Master’s degree in bioethics (MA) from the Université de Montréal. He was in private practice from 1974 to 2000 and since then has been the Clinic Director at the Université de Montréal Faculty of Dentistry and Lecturer at the undergraduate and graduate levels. Dr. Phaneuf has served as a member of the Committee on Discipline (1988-1995) and Chair of the Review Committee (1995-2004) of the Ordre des

dentistes du québec (ODq). He is the Chief Examiner for the ODq equivalence examination, and a member of the école polytechnique de Montréal Research Ethics Committee and the ODq Ethics Committee. He serves as an expert consultant for various bodies.

CURRICULUM VITAE – Dr. NATHALIE MORIN

After earning her degree in Dentistry (DMD) from the Université de Montréal in 1990, Dr. nathalie Morin practised general dentistry with the Canadian Forces and in private practice. She completed a speciality program in public dental health between 2002 and 2004, at the national institute of Dental and Craniofacial Research in bethesda, Maryland. When she returned to Canada, she continued to practise general dentistry and was closely involved in designing and implementing the cross-Canada electronic dental file system for the Canadian Forces. in 2008 she was appointed Assistant Director of Professional Services with the Ordre des dentistes du

québec and, since October 2009, has been Director of Professional Services. She also works at the Mcgill University Faculty of Dentistry as an Assistant Clinical Professor in the field of dental cariology.

CURRICULUM VITAE – Dr. YVES AYOTTE

Dr. Yves Ayotte earned his degree in Dental Surgery (DDS) from the Université de Montréal in 1970. He practised with the Canadian Forces until 1998. in his 25 years of clinical practice he was involved in almost every aspect of dentistry, including restoration of osteointegrated im-plants. At the same time, he was involved in managing clinics and dental units, and in managing programs, for over 20 years. While working with the Canadian Forces, he took part in many training sessions on professional practice, management and administration. At the time of his retirement in 1998, he commanded the First Dental Unit, comprising all dental services for

troops garrisoned in Canada. He was then appointed Director of Professional Services with the First nations and inuit Health branch of Health Canada, before applying for the position of Director of Professional Services with the Ordre des dentistes du québec in April 2005. Dr. Ayotte was then closely involved in managing the professional inspection process, before Dr. nathalie Morin took over his position in October 2009.

Continuing Dental Education Program 2010-2011

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DENTAL EDUCATION

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 45 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

PROFESSIONAL INSPECTION the purpose of this presentation is to explain the reason for professional inspection, how it is related to the Order’s many other tasks and, above all, how its primary mission is to help dentists. the presentation will first look at the legal bases of professional inspection, the inspection program, the team who carries it out, the protocol applied, the fields of practice targeted and the problems encountered and possible solutions. the presentation is intended to spark a discussion allowing dentists to clearly understand the objective of professional inspection, and its difficulties and limitations. it is also an opportunity to suggest ways of enhancing the program. by the end of the presentation and question period, members will have gained an understanding of the entire inspection program, its background and the goal of bring-ing it closer to members of the profession while at the same time ensuring public protection. After all, public protection calls for seamless collaboration between the Order and its members. Page 29

CURRICULUM VITAE – Dr. SOPHIE LABELLE

Dr. Sophie Labelle earned a bSc in biology from the Université du québec à Montréal in 1989, and a DMD from the Université de Montréal in 1994. in 1999, she was certified as a CPR instructor by the Heart and Stroke Foundation of québec (HSFq). She has been a master CPR instructor with the HSFq since 2003. She is also certified by the HSFq as a master instructor in defibrillation (2004), first aid (2007) and anaphylaxis (2008). in addition to her general practice in Ville-émard, she teaches courses for members of the dental profession on how to deal with medical emergencies in dental offices and on

cardiopulmonary resuscitation.

the purpose of this presentation is to familiarize participants with the most common types of medical emergencies in dental settings and show them how to respond effectively to cardiac, glycemic, allergic or other medical emergencies. the presentation will look in detail at the different types of medical emergencies and then review the medicationsin the first-aid kit recommended by the Ordre des dentistes

du québec. Specific attention will be paid to preventing such medical emergencies. Protocols for dealing with medical emergencies will also be suggested, to help the dental team cope with the stress associated with such situations. Some specific points will be addressed to highlight the potential problems unique to dentistry and help dentists and their teams plan to deal effectively with emergencies.

Page 30

DEALING WITH MEDICAL EMERGENCIES IN DENTAL OFFICES

DENTAL RECORD KEEPINGthe purpose of this presentation is to discuss dental records, using an approach based on the realities of a modern dental practice and the many medical and legal requirements. First of all, the presentation will briefly review the need for patient records, their legal bases and use as evidence in court cases. next, the general principles of record keeping will be addressed, in particular record content, changes, ownership, access and confidentiality. Computerized records and their specific requirements will also be discussed. the second part of the presentation will look at the technical aspects of records and their practical applications, using examples, to help dentists manage their patient records as efficiently as possible, in view of office constraints and the related obligations, in particular as concerns professional inspection. Page 29

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 46 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

PETITES ANNONCES

Envoyez le texte dactylographié soit par télécopieur, par courriel ou par la poste au Journal de l’Ordre des dentistes du Québec, au plus tard le 1er du mois précédant la parution, accompagné du paiement. L’annonceur doit indiquer le nombre de parutions, car lui seul en est le garant.

tarifs 2010 en vigueur

journal de l’Ordre des dentistes du québec625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étageMontréal (québec) H3b 1R2

téLéPHOnE : 514 875-8511téLéCOPiEUR : 514 875-9049COURRiEL : [email protected]

Les petites annonces publiées dans le journal de l’Ordre des dentistes du québec sont sur le site Web : www.odq.qc.ca.

vous pouvez désormais placer une annonce

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 48 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

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CLiniqUE DEntAiRE tRÈS ACHALAnDéE SUR LA RiVE-SUD recherche dentistes pour postes à temps plein et à temps partiel. numéro de téléphone : 450 691-2323.

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AgEnCE « C. LAVOiE DEntAiRE » par Dre CintHiA LAVOiE, DMD – Service de placement professionnel, personnalisé et confidentiel exclusivement réservé aux dentistes et aux spécialistes. %, associationet vente/achat de cliniques dentaires. Contactez-nous au 514 820-2855 ou par courriel à [email protected] ou visitez le www.clavoiedentaire.com. gratuit pour tous nos candidats!

ARROnDiSSEMEnt LASALLE. Dentiste recherché pour congé de maternité de décembre 2010 à avril 2011. belle clinique avec excellente atmosphère de travail. Contactez nathalie 514 655-1938.

bAiE-COMEAU – tEMPS PLEin – RéF. 2010-0000112. nous recherchons un dentiste désirant s’établir dans notre belle région. Poste à temps plein permanent. Pratique établie depuis 1985 et regroupant 3 dentistes associés. Possibilité d’association. Clientèle abondante. Clinique de 9 salles opératoires tout équipées. Dentisterie générale et possibilité future pour chirurgie, implanto et CEREC. bienvenue aux nouveaux diplômés! Contactez Mylène au 514 820-2855.

bAS-SAint-LAUREnt/AMqUi – RéF. 2010-0000176. nous recherchons un(e) dentiste désirant réorienter sa pratique dans une région où l’achalandage sera assuré dans un milieu de vie offrant moins de pression. équipe dynamique, équipement d’avant-garde, belle clientèle. nous offrons un pourcentage intéres-sant sur les encaissements. Contactez Carole ou Mylène au 514 820-2855.

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 49 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

PETITES ANNONCES

MOnt-LAURiER – 3 H DE MOntRéAL – RéF. 2010-0000061. nous cherchons un dentiste à % avec possibilité d’association. Candidat sérieux désirant s’établir dans notre belle région. Clientèle familiale bien établie, équipe dynamique. bienvenue aux nouveaux diplômés. Contactez Carole au 514 820-2855.

MOntRéAL – CLiniqUE DYnAMiqUE, clientèle établie, cherche dentiste à pourcentage pour remplacement de congé de maternité à partir de février 2010. Par la suite, poste permanent de quelques jours semaine. Clinique Rive-nord recherche dentiste à pourcentage 1 à 2 jours semaine. Contactez le 514 652-8368.

MOntRéAL, tRAVAiL À POURCEntAgE, tEMPS PLEin (plus de 30 h semaine). Clientèle abondante. Possibilité d’association si désirée. Pratique de groupe. équipement complet. Hygiéniste sur place. Discrétion absolue. tél. au 514 515-8051 (laissez un message).

MOntRéAL – PiERREFOnDS (OUESt-DE-L’ÎLE) – RéF. 2010-0000086. Clinique de santé dentaire tremblay. Dentiste recherché pour un poste au sein d’une clinique multidisciplinaire prospère offrant des conditions et avantages qui correspondent aux plus hauts standards de la profession. nous offrons un environnement de pratique stimulant, au sein d’une équipe de professionnels à la fine pointe. Contactez Dre Cinthia Lavoie au 514 820-2855 ou [email protected].

nORD-OUESt DU qUébEC – À MOinS DE 3 H DE MtL – DEntiStE RECHERCHé – RéF. 2010-0000195. nous sommes à la recherche d’un dentiste à pourcentage pour un travail à plein temps dans le but de plani-fier la relève de notre belle pratique. Secteur très achalandé dans une belle région du québec. Clientèle assurée et bien établie. Contactez Mylène au 514 820-2855.

OPPORtUnité EXtRAORDinAiRE pour dentiste finissant! équipe jeune, dynamique et décontractée recherche dentiste à pourcentage 4 jours/semaine. Clinique très récente avec radiologie numérique, laser pour tissus mous et caméras intra-orales. Clientèle intéressante en expansion. Pratique axée sur le bien-être

MÉDI SECOURSEXCLUSIVEMENT POUR LES MÉDECINS ET DENTISTES AYANT UN PROBLèME D’ALCOOL OU DE DROGUE

514 440-4520

ANONYMAT ET CONFIDENTIALITÉ ASSURÉS

facturation, excellentes conditions, salaire très compétitif! Clinique établie depuis plusieurs années, possibilité d’achat. Contactez Richard au 819 570-6568 ou [email protected].

SHERbROOKE – DEntiStE RECHERCHé(E) pour remplacement de congé de maternité à partir d’octobre 2010. belle clinique à la fine pointe de la technologie, ambiance de travail agréable. Contactez Dre Ève-Marie Arcand au 819 566-0046 ou par courriel [email protected].

SHERbROOKE – POStE tEMPS PLEin – RéF. 2010-0000077. nous recherchons un(e) dentiste pour se joindre à notre équipe. Clinique neuve. Radiographies numériques. Horaires flexibles. Clientèle fidèle et grandis-sante. équipe d’expérience. Succès garanti. Contactez Mylène au 514 820-2855.

RECHERCHE D’EMPLOI

DEntiStE généRALiStE AVEC 14 AnS D’EXPéRiEnCE, dont 4 ans de formation en chirurgie buccale et maxillo-faciale, offrant service complet de chirurgie buccale (dents de sagesse, chirurgie préprothétique, apec-tomies, biopsies, etc.), d’implantologie et de chirurgie parodontale (greffes de tissu mou, allongement de couronne clinique, chirurgie de réduction de poche parodontale, etc.) dans votre cabinet. Montréal et les environs (jusqu’à concurrence de 60 minutes). Références disponibles. Communiquez au 514 946-3283.

SERVICES PROFESSIONNELSPLACEMEnt DiRECt – Placement de dentistes et de personnel dentaire. inscription gratuite, service personnalisé et confidentiel. que ce soit pour un travail à %, l’achat ou la vente d’une clinique, laissez-nous le soin de trouver un emploi à votre mesure. Contactez-nous : Carole Ouimet, 514 703-1154 et Dr Martin gaudette, DMD, 514 914-4070. www.agenceplacementdirect.com.

du patient et sur sa santé globale. Centre-du-québec. Poste disponible maintenant. Contactez Marc Lamoureux 418 661-1888.

PLAtEAU MOnt-ROYAL – Recherche dentiste dynamique à % pour temps plein ou partiel. bonne clientèle, milieu de travail agréable, possibilité d’association et d’acquisition. Contactez Mme Hoa, 514 706-2336.

PROFitEZ DES HOnORAiRES PLUS éLEVéS Et DES iMPÔtS MOinDRES – 5 cliniques matures et achalandées – Sud-ouest québec et Ontario, frontière québécoise – Horaires bien remplis (PPF, endo, etc.). Stabilité, flexibilité et respect professionnel assurés. Le déplacement en vaut la peine. [email protected].

REPEntignY, dentiste recherche orthodon-tiste ou dentiste avec expertise en orthodontie pour traiter mes cas à ma clinique, clientèle orthodontique déjà établie. Envoyez votre c.v. à : Offre d’emploi, Case postale 101, Repentigny (qc) j6A 2C0. 514 668-6203.

RiVE-SUD DE MOntRéAL – DEntiStE À POURCEntAgE DEMAnDé – lundi et mardi – bonnes conditions de travail – Hygiéniste(s) assignée(s). Contactez Annie au 514 831-2643.

SAint-jéRÔME, clinique dentaire Zini recherche un dentiste pour travailler à pourcentage 1 ou 2 jours/semaine. Le candidat doit pouvoir faire des traitements de canal et des chirurgies. Département d’hygiène en place, vous travaillerez dans un environnement agréable et moderne avec informatique, caméra intraorale et endo mécanisée. bonne clientèle fournie. Dr bendavid, 514 836-0874, ou Dr Zini, 514 570-6449.

SEPt-ÎLES – tEMPS PLEin – RéF. 2010-0000104. Opportunité pour les amoureux de la nature. Poste à temps plein et permanent dans une belle clinique bien établie. Clientèle de choix et haute technologie. Contactez Mylène au 514 820-2855.

SHERbROOKE – Dentiste recherché; poste permanent avec hygiéniste. équipe jeune et dynamique, nouvelles technologies, radio-graphies numériques, pan Sirona numérique, etc. bienvenue aux nouveaux diplômés. Horaire rempli dès le premier jour, excellente

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Conseil d’administrationprésidenteDre Diane Legault

région 1 Dr Peter C. White

région 2 Dr Luc Gravel*

région 3 Dre Lise PayantDr Denis Robert

région 4 Dr Christian Fortin

région 5 Dr Guy Boisclair

région 6 Dr Bruno Cabana

région 7 Dre Josée BellefleurDr Barry DolmanDr Sylvain GagnonDre Monique MichaudDr Melvin Schwartz, vice-présidentDr Pierre Tessier

région 8 Dr Guy Déom

région 9a Dr André Savard

région 9b Dr Gilles E. Lefebvre*

région 9c Dr Pierre Boisvert

région 10 Dr Claude Beaulieu

région 11 Dr Guy Lafrance

région 12 Dr Denis Beauvais

administrateurs nommés par l’office des professionsMme Monick CoupalM. Pierre DelisleM. Louis Roy*Mme Louise Viau

directrice générale et secrétaireMe Caroline Daoust

* Membres du comité exécutif

À L’AGENDA

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 50 | VOLUME 47 nO 3 | jUin / jUiLLEt 2010

Du 2 au 5 septembre 2010CONGRÈS DENTAIRE MONDIAL DE LA FDI

Salvador da bahia (brésil)

REnSEignEMEntS : Fédération Dentaire internationale (FDi)tour de Cointrin, avenue Louis Casaï 84 Case postale 3 – 1216 Cointrin-genève SuissetéL. : 41 22 560 81 50 téLéC. : 41 22 560 81 40 COURRiEL : [email protected] WEb : www.fdiworldental.org

Du 9 au 12 octobre 2010ASSOCIATION DENTAIRE AMÉRICAINE (ADA)151E CONGRÈS ANNUEL –

Orlando (Floride)

REnSEignEMEntS :

American Dental Association211 East Chicago Av., Suite 200Chicago, iL, 60611-2678, USAtéL. : 312 440-2388 téLéC. : 312 440-2707COURRiEL : [email protected] SitE WEb : www.ada.org

Du 23 au 27 novembre 2010CONGRÈS ANNUEL DE L’ASSOCIATION DENTAIRE FRANÇAISE (ADF)

Au Palais des Congrès de Paris, sur le thème « Au cœur de la vie »

REnSEignEMEntS :

ADF7, rue Mariotte75017 Paris – France téL. : 011 33 4 58 22 17 10téLéC. : 011 33 4 58 22 17 40COURRiEL : [email protected] WEb : www.adf.asso.fr

Du 25 février au 13 mars 201127E FORUM DE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE FRANCOPHONE POUR LA FORMATION CONTINUE EN ODONTOLOGIE (AIFFCO)

« À la découverte du Vietnam » avec des conférenciers de France, du québec et du Vietnam

REnSEignEMEntS : Dr Christian bernardFaculté de médecine dentaireUniversité Laval, québectéL. : 418 656-5018téLéC. : 418 834-2082COURRiEL : [email protected]

Du 18 au 20 mai 201119ES JOURNÉES DENTAIRES DE NICE

REnSEignEMEntS : Dr Michel burdin, président28, boulevard Raimbaldi06000 nice – FrancetéL. : 011 33 4 93 13 03 21téLéC. : 011 33 4 93 13 47 02COURRiEL : [email protected] WEB : www.jdn-congres.info

Du 28 au 31 mai 2011

40 E CONGRÈS ANNUE L DE L’ORDRE DeS DeNTISTeS DU QUÉBeC

LES JOURNÉES DENTAIRES INTERNATIONALES DU QUÉbEC (JDIQ)

Au Palais des congrès de Montréal

REnSEignEMEntS :

Ordre des dentistes du québec15-625, boulevard René-Lévesque OuestMontréal (québec) H3b 1R2téL. : 514 875-8511téLéC. : 514 875-1561COURRiEL : [email protected] WEb : www.odq.qc.ca

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TEINTES VITA,RESTAURATIONS VITA.

La référence en définition de teinte devient le chef de file en matière de restaurations.

Pourquoi courir le risque d’une restauration prétendant pouvoir imiter les teintes VITA lorsque vous pouvez réduire les teintes mal appariées et la durée du traitement en choisissant une véritable restauration VITA? Les couronnes, ponts et prothèses VITA offrent une durabilité et une précision d’ajustement remarquables, ainsi qu’une harmonie des teintes et une esthétique naturelles… incomparables. Mais ne vous contentez pas de nous croire sur parole. Constatez par vous-même ce que sera l’esthétique de demain en demandant votre trousse VITA gratuite et faites l’expérience de restaurations qui élèvent la productivité et l’esthétique à un niveau supérieur. 877-870-VITA | www.vita-made.com

10-VDNT-028, Vita Made Red JODQ French Ad.ai 3/8/10 1:06:10 PM