4 &18-22 juin

2018

Maladies allergiqueset inflammatoirespulmonaires

En partenariat avec les Associations de Malades

Les ChercheursAccueillentles Malades

L’asthme, les broncho-pneumopathieschroniques obstructives, les allergies respiratoires et les pneumopathies professionnelles sont les affections respiratoires chroniques les plus courantes. La santé respiratoire est devenue un véritable enjeu majeur de santé publique. En effet, selon les estimations de l’OMS (2004), 235 millions de personnes sont asthmatiques, 64 millions ont une bronchopneumopathie chronique obstructive (BpCO), tandis que des millions d’autres souffrent de rhinite allergique et d’autres maladies respiratoires chroniques qui ne sont souvent pas diagnostiquées.

A l’Inserm, plusieurs laboratoires de recherche mènent des études sur les maladies respiratoires, qu’elles soient communes ou plus rares, afi n d’identifi er les mécanismes et facteurs de risques pulmonaires et de développer ainsi de nouveaux traitements pour traiter ces aff ections.

En juin 2018, la Mission associations recherche & société de l’Inserm propose une rencontre «  les chercheurs accueillent les malades » sur la thématique Les maladies allergiques et infl ammatoires pulmonaires en partenariat avec de nombreuses associations de malades. A cette occasion, les laboratoires de l’Inserm ouvrent leurs portes aux malades et leurs familles afi n de leur présenter les dernières avancées scientifi ques et médicales sur ce sujet. C’est l’occasion pour chacun d’échanger avec les chercheurs, les cliniciens, et de découvrir pendant un temps la science en train de se faire au travers de visites de laboratoires, de plateformes technologiques et d’animation d’ateliers.

Mission associations recherche & société

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QUestions À…

1 - Quels sont les enjeux de la recherche dans le domaine des maladies allergiques et infl ammatoires pulmonaires ?

La prévalence et la sévérité des maladies allergiques : asthme, rhinite, dermatite atopique, allergies alimentaires et des maladies respiratoires : asthme, broncho-pneumopathies chroniques obstructives, fi broses pulmonaires, ne cessent d’augmenter de façon exponentielle et sont reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé comme des problèmes de santé publique majeurs. Les raisons de l’augmentation de la fréquence de ces maladies ne sont pas parfaitement élucidées, mais des facteurs à la fois personnels (prédispositions génétiques) et/ou liés à l’environnement (infections virales ou bactériennes, exposition aux particules aéroportées, dont les allergènes, les polluants atmosphériques et le tabac) et/ou intrinsèques (modifi cation du microbiote, obésité) jouent un rôle essentiel dans leur genèse.

La plupart des traitements de l’allergie sont symptomatiques et, parce qu’on en connaît mal les causes, on ne dispose pas de véritables traitements étiologiques. Les principaux enjeux sont en particulier : d’identifi er les gènes de susceptibilité, de décoder les interactions entre gènes et environnement, d’étudier les mécanismes de régulation épigénétique, de renforcer les recherches sur l’impact des microorganismes à la fois commensaux (gastrointestinaux et pulmonaires) et infectieux, de développer des modèles animaux de maladies allergiques plus proches de la réalité clinique et de décortiquer les mécanismes de tolérance immune pouvant conduire à des thérapies adaptées.

Concernant les maladies infl ammatoires pulmonaires, l’enjeu est de comprendre quels sont les phénomènes cellulaires et moléculaires qui régulent le remodelage tissulaire, un processus anormal de réparation de l’infl ammation, au niveau de diff érentes structures de l’appareil respiratoire (bronches, alvéoles, vaisseaux). Ce remodelage est en eff et un élément majeur des maladies respiratoires chroniques évoluant vers l’insuffi sance respiratoire (asthme, BpCO/emphysème, fi brose pulmonaire, hypertension artérielle pulmonaire) et pour lesquelles aucun traitement effi cace n’est actuellement disponible.

Yazdan YAZDANPANAHDirecteur de l’institut thématique « Immunologie, infl ammation, infectiologie et microbiologie ». professeur à l’Université paris-Diderot et chef du service des maladies infectieuses à l’Hôpital Bichat, il est responsable d’une équipe au sein du laboratoire Inserm « Infection, antimicrobiens, modélisation, évolution ». Il anime également le réseau REACTing, qui vise à coordonner les recherches en période d’épidémie Ebola, Zika).

Anne TSICOPOULOS Directrice de recherche Inserm, Inserm U1019 Centre d’infection et immunité de Lille

Evelyne JOUVIN-MARCHE Directrice de recherche Inserm, adjointe à la direction de l’institut thématique « Immunologie, infl ammation, infectiologie et microbiologie », Inserm U1209Institut pour l’avancée des biosciences

2 - Quelles sont les priorités de l’institut « immunologie, infl ammation, infectiologie et microbiologie » dans ce domaine ?

Encourager la recherche en allergologie fondamentale et assurer une meilleure coordination des recherches en rapprochant les chercheurs des domaines applicatifs (immunologie, pneumologie, oto-rhino-laryngologie, gastro entérologie, dermatologie, pédiatrie, infectiologie). En parallèle, mettre en place une interface entre cohortes de patients et nouveaux outils technologiques et favoriser le développement d’une médecine personnalisée adaptée aux phénotypes des maladies citées.

pour les maladies respiratoires chroniques, l’Inserm soutient les mécanismes cellulaires et moléculaires du remodelage pulmonaire, la recherche de biomarqueurs prédictifs et évolutifs, une vision intégrée du microbiome pulmonaire et intestinal, ainsi que la médecine régénératrice et l’ingénierie tissulaire.

3 - Que peuvent en attendre les patients dans les prochaines années ?Les avancées en Recherche Fondamentale et Clinique ouvrent l’espoir à court terme à la médecine personnalisée. Ainsi les études de cohortes couplées à l’identifi cation de biomarqueurs permettront de défi nir des « cartes d’identité moléculaires » de patients en fonction de leur phénotype clinique, biologique et fonctionnel respiratoire et de pouvoir choisir la thérapie adaptée à leur pathologie, notamment pour l’asthme qui présente de multiples phénotypes. La mise en évidence de biomarqueurs prédictifs de l’évolution de la maladie permettra d’anticiper le type de traitement à appliquer pour empêcher le point de non-retour, et notamment l’évolution vers l’insuffi sance respiratoire chronique.

En parallèle, l’étude des mécanismes impliqués dans le développement des pathologies pulmonaires amène à défi nir de nouvelles cibles augmentant l’arsenal thérapeutique notamment des biothérapies, mais aussi d’autres types de traitements basés sur l’induction de tolérance (par exemple nouveau sujet de réfl exion : la manipulation du microbiote pour « combattre » les maladies allergiques). Enfi n, les thérapies ciblant le remodelage pulmonaire sont très attendues et seront essentielles pour l’ensemble des maladies infl ammatoires pulmonaires.

Sur le versant grand public, beaucoup d’information circulent sur les allergies et sur les maladies pulmonaires, entrainant des diffi cultés pour le patient d’accéder à la « bonne information ». Il est impératif de développer une plateforme de référence nationale pour renseigner le patient (sur le modèle de « Vaccination Info Service »), consultable et accessible, avec une possibilité de question-réponse et qui soit sous le contrôle d’experts qui ne sont pas en confl it d’intérêt avec des industriels et/ou qui déclarent clairement leurs liens.

LES LABORATOIRES Ces journées de rencontre

sur le thème des maladies allergiques et

infl ammatoires pulmonaires se déroulent en juin

dans 8 villes de France métropolitaine.

Les équipes de recherche se sont mobilisées pour vous proposer des programmes

de visite qui donneront un aperçu de la recherche

de façon concrète pédagogique et

accessible à tous.

Ces rencontres entre les professionnels de la

recherche, les associations de malades, les malades et

leur famille et le public sont organisées pour favoriser

les échanges. N’hésitez pas à poser des questions, les

chercheurs sont là pour vous répondre.

LiLLe

Centre d’infection et d’immunité de Lille (CIIL) [Inserm UMR_1019]

Directeur : camille LocHtL’objectif général du Centre d’Infection et Immunité de Lille est de mieux comprendre les mécanismes pathogéniques des infections virales, bactériennes et parasitaires, ainsi que des dysfonctionnements du système immunitaire et d’utiliser ces connaissances pour développer de nouveaux outils de lutte contre les maladies infectieuses et infl ammatoires.

L’équipe «  Immunité pulmonaire  », dirigée par Anne TSICOpOULOS, s’intéresse aux maladies respiratoires et plus particulièrement l’asthme. Les asthmes les plus sévères constituent une population à risque pour laquelle peu de traitements sont disponibles. Le laboratoire cherche à mettre en évidence de nouvelles cibles thérapeutiques basées sur la découverte de nouveaux mécanismes impliqués dans les diff érentes formes d’asthme. Les chercheurs évaluent l’infl uence de déterminants environnementaux, incluant les infections et les polluants sur la sévérité de l’asthme, ainsi que les mécanismes impliqués dans l’asthme associé à l’obésité. Les possibles pistes thérapeutiques sont évaluées in vitro sur des cellules de patients asthmatiques, et in vivo dans des modèles de souris asthmatiques.

Mots clésAsthme, BPCO, maladies respiratoires, infections

Ils vous accueillentPhilippe GOSSET Franck LAFFONTCamille LOCHTAnne TSICOPOULOS

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR, VML

Asthme et pollutionEntretien avec Anne TSICOPOULOS, pneumo-allergologue au laboratoire U1019 « Centre d’infection et immunité de Lille (CIL) »

Il tue près de 1 500 personnes par an. Son nom est l’asthme. Cette maladie se caractérise par une contraction des bronches, entrainant de graves diffi cultés respiratoires. Majoritairement d’origine allergique, nous commençons à découvrir l’impact de l’environnement sur le développement de l’asthme : pollution de l’air mais aussi certains produits courants tels que les plastiques utilisés en revêtement sur le mobilier. Face à ces multiples agressions, les chercheurs de l’Inserm étudient diverses stratégies pour soigner les asthmatiques. (une co-production Inserm/Universcience/CNDp/picta productions)

Visionner la vidéo sur www.images.inserm.fr Collection Les pOM Bio : 15 petits objets multimédia à croquer

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Institut du thorax[Inserm UMR_1087]

Directeur : richard reDonLe laboratoire profi te de la structure de l’Institut du thorax pour mettre en place une démarche de recherche intégrée qui va du malade à l’identifi cation des cibles et au développement de prise en charge médicale. L’objectif est d’identifi er les mécanismes et les marqueurs associés aux facteurs de risque cardiovasculaires, métaboliques et pulmonaires.

L’équipe de Gervaise LOIRAND « Signalisation et physiopathologie vasculaire et pulmonaire » porte un projet basé sur sa forte expertise des petites protéines G de la famille Rho et leur régulation dans les cellules musculaires lisses et les pathologies artérielles, et plus récemment, dans les pathologies respiratoires.

Au programmeDes présentations sur les allergies, l’asthme, l’infl ammation,la prévention et la recherche de nouveaux traitements.

Visite du laboratoire, observation d’expérimentations en cours (analyse de la bronchoconstriction).

nantes LUNDI 18 JUIN

Ils vous accueillentGervaise LOIRAND et Antoine MAGNAN : présentation des recherches à l’Institut du thorax

Grégory BOUCHAUD : Lien allergie alimentaire et asthme, prévention et thérapeutiques innovantes

Vincent SAUZEAU : protéines G monomériques et cellules musculaires lisses bronchiques : identifi cation de nouveaux traitements

Mots clésAllergies, asthme, infl ammation, allergies alimentaires, facteurs de risques pulmonaires, maladies respiratoires

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR, VLM, VML

Actualité scientifi queRAC 1, une nouvelle cible thérapeutique dans l’asthme allergique

Vincent SAUZEAU, chercheur à l’Inserm et son équipe située au sein de l’institut du thorax à Nantes, viennent de découvrir le rôle majeur de la protéine Rac1 dans le développement de l’hyperréactivité bronchique associée à l’asthme allergique. «  Bloquer l’activité de Rac1 permettrait à la fois de limiter la contraction bronchique en cas de crise d’asthme, mais aussi de réduire l’in� ammation locale en traitement de fond », précise le chercheur.Actuellement, 5 à 10 % des patients souff rant d’asthme allergique ne sont pas soulagés par les traitements usuels que sont les anti-infl ammatoires et les bronchodilatateurs. Des inhibiteurs de Rac1 pourraient représenter de nouvelles solutions thérapeutiques. Les chercheurs vont exploiter cette nouvelle cible thérapeutique pour réduire la bronchoconstriction et l’infl ammation pulmonaire chez les malades (Information presse, 20 décembre 2017, The Journal of Allergy and Clinical Immunology).

Accueilde 9h30 à

12h30Institut du thorax

IRS-UN, 8 quai Moncousu

Nantes

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Centre international de Rechercheen Infectiologie (CIRI)[Inserm UMR 1111]

Directeur : François-Loïc cosset« Comprendre les maladies infectieuses pour mieux les contrôler » : telle est la devise du Centre International de Recherche en Infectiologie, le CIRI qui a pour objectif la lutte contre les maladies infectieuses, deuxième cause de mortalité dans le monde.

Au sein du CIRI, l’équipe « pathogenèse des légionelles » de patricia DOUBLET mène des recherches sur la légionellose qui est une pneumonie sévère, communautaire ou nosocomiale. Malgré les mesures de prévention, la prévalence de la légionellose n’a pas diminué de façon signifi cative au cours de la dernière décennie. En outre, en dépit d’un diagnostic précoce, le taux de mortalité moyen des patients pris en charge de façon adéquate, autour de 10 %, est considéré comme élevé et insatisfaisant ; la légionellose nosocomiale peut atteindre un taux de mortalité de plus de 50 %, les personnes immunodéprimées étant les plus sensibles, et les patients atteints de légionellose peuvent développer un sepsis sèvère (infection générale grave de l’organisme par des germes pathogènes). Ainsi, la légionellose est toujours un problème médical majeur pour les pays développés et les pays émergents, et il est encore nécessaire de développer des thérapies complémentaires pour améliorer la prise en charge des patients.

LYon MARDI 19 JUIN

Ils vous accueillentSophie JARRAUDPatricia DOUBLETAnne Lise CHAPALAIN

Mots clésMaladies infectieuses et infl ammatoires pulmonaires, maladie nosocomiale, pneumonie, légionellose, bactérie

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR,VML

La légionelloseou maladie du légionnaireCette maladie est causée par Legionella pneumophila, bactérie environnementale qui se développe dans les circuits d’eau chaude. Elle entraine une infection pulmonaire aigüe. L’émergence récente de cette maladie s’explique par son affi nité pour les systèmes modernes d’alimentation en eau comme les tours de refroidissement, les climatiseurs, les bains à jet, les bains à remous (jacuzzi), les canalisations d’eau chaude, etc.Un traitement antibiotique permet un rétablissement total en trois semaines. Mais elle doit être traitée très rapidement car, chez certaines personnes, la légionellose peut être fatale.

Accueil 14h à 17h

Faculté de Médecine Lyon Est

7 rue Guillaume paradin

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GrenoBLeMERCREDI 20 JUIN

Ils vous accueillentRémy SLAMA : Responsable de l’équipe Epidémiologie environnementale appliquée à la reproduction et à la santé respiratoire

Christophe PISON et Johanna CLAUSTRE (Inserm U 1055) : Maladies respiratoires pulmonaires

Valérie SIROUX (Inserm U1209, équipe Rémy SLAMA) :Epidémiologie environnementale appliquée à la reproduction et à la santé respiratoire

Jean-Louis PÉPIN (Inserm U1042) : Les allergies respiratoires (projet européen EIT-Health pollar)

Sarah LYON-CAEN :Épidémiologie environnementale

Mots clésAllergies et maladies respiratoires, polluants atmosphériques, asthme, expositions environnementales, maladies liées aux facteurs environnementaux

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR, VML

Institut pour l’avancée des biosciences (IAB)[Inserm UMR_1209]

Directeur : pierre HainaUtLes approches de prévention et de thérapeutique sont nécessaires au maintien et à l’amélioration de la santé des populations. Des laboratoires de l’Inserm de Grenoble mènent des recherches sur les allergies et maladies respiratoires, basées sur chacune de ces 2 approches.

L’épidémiologie environnementale est un outil central pour quantifi er le fardeau de maladies dues aux facteurs environnementaux et identifi er des stratégies de prévention. La problématique de l’équipe d’épidémiologie environnementale de l’IAB concerne l’étude des conséquences à court et moyen termes des expositions environnementales subies tout au long de la vie. Les projets sont centrés sur des pathologies et troubles fréquents, notamment l’asthme et les allergies, des facteurs d’exposition dont la prévalence est élevée en population générale et dont les niveaux peuvent être contrôlés : polluants atmosphériques, perturbateurs endocriniens (phénols, phtalates) et l’exposome dans son ensemble.(Equipe de recherche Epidémiologie environnementale appliquée à la reproduction et à la santé respiratoire dirigée par Rémy SLAMA).

Au programmeDes présentations sur les travaux de recherche, une visite du laboratoire ainsi qu’une projection d’une vidéo sur les coulisses d’une cohorte, outil de travail de l’épidémiologiste.

Le projet européen EIT-Health PollarMieux comprendre l’impact de la pollution sur les rhinitesallergiques et le sommeil

En Europe, environ 100 millions de citoyens souff rent de rhinite allergique. Les interactions entre pollution, sommeil et maladies allergiques sont mal connues. Le projet pOLLAR, fi nancé par l’European Institute of Innovation and Technology (EIT) Health, a pour objectif de combiner technologies émergentes (application smartphone, capteur de pollution miniaturisé…) et machine learning pour mieux comprendre l’impact de la pollution sur les rhinites allergiques et le sommeil (notamment la sévérité des apnées). Ce projet est mené par un consortium européen composé de chercheurs académiques (UGA, INSERM, UpMC, ISGlobal), d’industriels (Kyomed, Neogia, Bull Atos), d’experts en stratégie et communication (Aquas) et de living lab (LLSA Forum). Cette étude est coordonnée en France par le Pr Jean-Louis Pépin (chercheur au laboratoire Inserm U1042 « Laboratoire hypoxie et physiopathologies cardiovasculaire et respiratoire » et responsable du service Physiologie, sommeil et exercice au CHU de Grenoble).

Accueil 10h à 12h

Institut pour l’avancéedes biosciences

Centre de Recherche UGA / Inserm U 1209 / CNRS UMR

5309 Site SantéAllée des Alpes

La Tronche

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Centre de recherche Saint-Antoine[Inserm UMR-S 938]

Directeur : Bruno FÈVeLa mucoviscidose est la maladie génétique à transmission autosomique récessive la plus fréquente chez les Caucasiens. Elle est due à des mutations du gène codant pour le canal chlorure CFTR (Cystic Fibrosis Transmembrane conductance Regulator) exprimé de façon ubiquitaire au sein des épithélia. Bien que la mucoviscidose soit considérée comme étant une maladie monogénique, une importante diversité clinique est observée chez les patients portant de mêmes mutations et partageant un environnement semblable. En dehors de facteurs environnementaux, il a été montré que d’autres gènes, appelés « gènes modifi cateurs », contribuent à cette variabilité. Cette pathologie touche plusieurs organes comme le pancréas, le foie, l’intestin, et plus sévèrement les poumons. Au niveau des voies aériennes, l’absence d’un CFTR fonctionnel conduit à un défaut du transport d’eau et de sel ayant pour conséquence une clairance mucociliaire altérée, des infections chroniques, une infl ammation exacerbée, et une destruction du tissu pulmonaire. L’atteinte pulmonaire reste la cause principale de morbidité et de mortalité dans la mucoviscidose. Quatre axes de recherche sont principalement étudiés dans notre laboratoire : les gènes modifi cateurs, la réponse infl ammatoire/anti-infl ammatoire, le rôle des canaux chlorures et la réponse infectieuse.

Au programmeDes présentations des thématiques et des projetspar des chercheurs et médecins de l’équipe (1h30 - 2h).

Des ateliers au sein du laboratoire (1h - 1h30).

Ils vous accueillentÉquipe « Mucoviscidose : physiopathologie et phénogénomique »

Harriet CORVOL

Olivier TABARY

Loic GUILLOT

Michel CHIGNARD

Viviane BALLOY

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Vaincre la mucoviscidose

paris MERCREDI 20 JUIN

Actualité scientifi queMucoviscidose : un nouvel axe thérapeutiqueà explorerolivier taBarY et ses collègues du Centre de recherche Saint-Antoine (Unité Inserm 938/Université pierre et Marie Curie/Sorbonne Université) sont parvenus à annuler en laboratoire l’eff et de la mutation génétique responsable de la maladie. L’équipe de chercheurs a mis en évidence un nouveau mécanisme permettant de rétablir le fonctionnement d’un canal cellulaire situé notamment dans la muqueuse pulmonaire. Ce transfert, opéré initialement par la protéine CFTR, est défi cient chez les patients atteints de mucoviscidose, et est connu pour être à la base de la pathologie. Les résultats ouvrent une piste vers une thérapie qui permettrait aux malades de recouvrer leur fonction respiratoire. (Information presse, 22 novembre 2017 - Nature Communications)

Cette étude a reçu le soutien de l’association Vaincre la mucoviscidose.

Accueil 14h à 17h

Centre de recherche Saint-Antoine

Hôpital Saint-AntoineBâtiment Kourilsky

184 Rue du Faubourg Saint-Antoine

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paris JEUDI 21 JUIN

Physiopathologie et Epidémiologie des Maladies Respiratoires

Directrice : Marina pretoLaniLes objectifs scientifi ques des quatre équipes qui composent l’unité sont les suivants :

1) défi nir les principaux facteurs de risque environnementaux et personnels impliqués dans le développement et la progression de l’asthme ;

2) mieux comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans l’infl ammation et le remodelage pulmonaire dans les maladies respiratoires étudiées (asthme, BpCO et fi broses pulmonaires) et leurs complications, en particulier les infections pulmonaires et le rejet pulmonaire aigu et chronique ;

3) identifi er les déterminants génétiques, biologiques et histopathologiques visant à mieux caractériser ou à identifi er de nouveaux phénotypes de patients ;

4) tester de nouvelles stratégies thérapeutiques destinées à prévenir ou à traiter l’infl ammation et le remodelage pulmonaires et le dysfonctionnement respiratoire l’accompagnant.

Au programme

Cinq exposés didactiques autour de la fi brose pulmonaire, de la mucoviscidose, des études épidémiologiques autour des maladies respiratoires, des allergies et de l’asthme.

Visite du laboratoire.

Ateliers d’observation en sous-groupe.

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Ils vous accueillentMarina PRETOLANIBruno CRESTANIJean-Michel SALLENAVEBénédicte LEYNAERTCatherine NEUKIRCHCamille TAILLÉ

Mots clésFibrose pulmonaire, mucoviscidose, épidémiologie respiratoire, allergie, asthme

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association Pierre ENJALRAN Fibrose Pulmonaire Idiopathique, FFAIR, VML, VLM

LabEx Infl amexUn institut dédié à l’infl ammation et aux maladies infl ammatoires

L’infl ammation a été reconnue comme un enjeu majeur du 21e siècle pour les scientifi ques, les cliniciens et les systèmes de santé publique. Des maladies comme l’asthme, l’allergie, la néphrite, l’hépatite, la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, ont toutes en commun un processus infl ammatoire sous-jacent. Bien qu’il existe de nombreux réseaux de recherche en France qui travaillent sur divers organes et les maladies liées à l’infl ammation, aucun d’entre eux ne développe une approche de recherche interdisciplinaire. Le pôle d’excellence INFLAMEX vise à inverser cette tendance, en réunissant des chercheurs de haut niveau intéressés par le développement d’une recherche interdisciplinaire.

Le laboratoire Infl amex est associé avec des partenaires universitaires du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (pRES) « Sorbonne paris Cité » : paris 5 (paris-Descartes), paris 7 (paris-Diderot) et paris 13 (paris-Nord), et également avec l’Inserm, le CNRS et l’ApHp. Le laboratoire, dirigé par Marina pretolani, est affi lié à cet institut.www.infl amex.fr

Accueil 13h45 à 17h30

Faculté de médecine X. Bichat - 6ème étage16 rue Henri Huchard

75018 paris

Pathologies Pulmonaires et Plasticité Cellulaire (P3Cell)[Inserm UMR-S 1250]

Directrice : Myriam poLetteLe laboratoire est spécialisé dans la recherche sur les maladies infl ammatoires respiratoires, telles que la mucoviscidose et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BpCO).Les chercheurs de cette unité de recherche Inserm travaillent plus précisément sur la plasticité des cellules épithéliales respiratoires qui jouent un rôle majeur dans le remodelage de l’épithélium.La compréhension des mécanismes de cette plasticité est donc un enjeu important pour mieux rétablir un épithélium normal, diff érencié et fonctionnel.Les pneumologues, pédiatres, ORL, chercheurs, ingénieurs et étudiants du laboratoire ont donc pour mission de :• Identifi er des biomarqueurs, témoins de la sévérité de ces maladies respiratoires.• Comprendre les mécanismes impliqués dans la genèse de ces maladies.• Etablir de nouvelles stratégies thérapeutiques.pour répondre à ces objectifs, le laboratoire utilise des modèles de remodelage de l’épithélium respiratoire obtenus à partir de cellules épithéliales humaines issues de patients atteints de mucoviscidose et de BpCO de stades de sévérité variables et des cellules normales mises dans des conditions de culture susceptibles de reproduire le remodelage épithélial.

Au programmeDes exposés sur la mucoviscidose et la BpCO.Deux ateliers sur l’imagerie cellulaire et électrophysiologie.Visite de la plateforme d’Imagerie Cellulaire et Tissulaire (pICT).

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Ils vous accueillentMichel ABELY, Christelle CORAUX :Mucoviscidose

Gaëtan DESLEE, Valérian DORMOY : BpCO

Mots clésMaladies infl ammatoires respiratoires, mucoviscidose, broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), stratégies thérapeutiques, remodelage du tissu épithéliale respiratoire

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR,VML, VLM

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Accueil 14h à 17h

Laboratoire InsermHôpital Maison Blanche

45, rue Cognacq Jay Reims

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• Maladie grave au 3ème rang des grandes causes de mortalité dans les pays occidentaux.• 1, 7 millions de personnes concernées en France mais reste sous-diagnostiquée.• 16 000 décès par an en moyenne.• 80 % des cas attribuables au tabagisme (actif ou passif ).• La BPCO ne se guérit pas. Sa prise en charge ralentit son évolution et peut inverser certains symptômes.

La Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie silencieuseLa bronchopneumopathie chronique obstructive (ou BpCO) est une maladie chronique infl ammatoire des bronches, le plus souvent associée à d’autres maladies. Elle se caractérise par un rétrécissement progressif et une obstruction permanente des voies aériennes et des poumons, entrainant une gêne respiratoire. Les recherches en cours visent en particulier à mieux comprendre les mécanismes de la maladie, pour identifi er des facteurs de risque et des cibles thérapeutiques.

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Centre d’étude des pathologies respiratoires[Inserm UMR_1100]

Directeur : Mustapha si-taHarLes pathologies infectieuses et infl ammatoires pulmonaires ont un impact médical et socio-économique très important. L’organisation mondiale de la santé (OMS) classe ainsi les pneumonies et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BpCO) parmi les dix principales causes de décès au niveau mondial, ce qui représente près de 10 millions de décès par an. La mucoviscidose est par ailleurs la maladie génétique la plus fréquente dans la population caucasienne et est caractérisée par une infl ammation et une infection pulmonaire chronique et progressivement invalidante.En dépit de ces situations critiques, les traitements existants de ces pathologies sont rarement curatifs. Les trois équipes Inserm du Centre d’étude des pathologies respiratoires ont donc pour objectif de mieux comprendre la physiopathologie de ces maladies et d’élaborer des dispositifs de thérapies ciblées effi caces.

Au programmeDes présentations sur les recherches menées au laboratoire sur les maladies respiratoires.Deux ateliers « Aérosolthérapie, comment cela fonctionne–t-il ? » et « Infection respiratoire : comment étudier les interactions entre microbes et cellules pulmonaires ? » et l’utilisation d’anticorps comme outils diagnostiques et de recherche.

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Ils vous accueillentNathalie HEUZÉ-VOURC’H : Traitement des pathologies respiratoires par aérosol

Gilles LALMANACH : Mécanismes protéolytiques de l’infl ammation pulmonaire

Fabien LECAILLE : Impact d’une pathologie rare, les mucopolysaccharidoses, sur le poumon

Mustapha SI-TAHAR : Infection respiratoire et immunité anti-infectieuse

Mots clésMaladies infectieuses et infl ammatoires pulmonaires, pneumonies, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), mucoviscidose, infl ammation

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR, VML, VLM

Accueil 14h à 17h

Centre d’étude des pathologies respiratoires

Bâtiment 47CFaculté de médecine

10 boulevard Tonnellé Tours

Aérosolthérapie et biothérapiesà visée respiratoireLes maladies respiratoires (pneumopathies infectieuses, broncho-pneumopathie chronique obstructive, cancer du poumon) représentent un enjeu de santé publique majeur car elles sont associées à une mortalité élevée et engendrent des coûts importants pour la société. En santé respiratoire, l’aérosolthérapie consiste à administrer directement dans le tractus respiratoire les molécules thérapeutiques sous la forme d’un aérosol. Cette voie d’administration a l’avantage d’accroître l’adressage du médicament à l’organe malade ; elle améliore l’index thérapeutique de certains médicaments et permet de traiter en ambulatoire ou à domicile les patients atteints d’aff ections chroniques, améliorant ainsi leur qualité de vie et réduisant les coûts pour la société.

Ces recherches sont menées par Nathalie HEUZÉ VOURC’H, chercheur Inserm et responsable de l’équipe « Aérosolthérapie et Biomédicaments à visée respiratoire » (Centre d’étude des pathologies respiratoires/Inserm U1100).

Laboratoire Génétique, génomique fonctionnelleet biotechnologies[Inserm UMR_1078]

Directrice : emmanuelle GÉninLe laboratoire travaille sur la mucoviscidose, maladie respiratoire particulièrement fréquente en Bretagne. Il s’agit d’un projet de recherche allant du gène au patient, qui a pour ambition de décrypter les relations entre la structure des gènes et leur fonction et entre le génotype (partie donnée de l’information génétique d’un individu) et le phénotype (décrit l’ensemble des caractères observables d’un individu).pour mener à bien ces projets, l’unité de recherche s’appuie sur des approches de génétique et de génomique moléculaire, sur des données d’épidémiologie génétique, sur des expertises dans le domaine de la thérapie génique et de la thérapie protéique ou encore dans le domaine du microbiote (ensemble de micro-organismes, bactéries, virus…).

Brest VENDREDI 22 JUIN

Ils vous accueillentEmmanuelle GÉNIN et Claude FEREC

Tristan MONTIER : Transfert de gènes et thérapie génique

Geneviève HERY-ARNAUD : Microbiote pulmonaire

Virginie SCOTET : Epidémiologie

Mégane COLLOBERT : Etude des éléments régulateurs du gène CFTR

Mots clésMucoviscidose, maladie respiratoire, maladies génétique, gènes, thérapie génique

Les associations présentesAssociation Asthme & Allergies,Association BPCO, FFAIR, VML, VLM

Emmanuelle GÉNIN,Prix Inserm Recherche 2017Emmanuelle GÉNIN, directrice de recherche Inserm, a participé à l’élaboration du plan France médecine génomique 2025, étude conduite à l’échelle du génome, portant sur le fonctionnement de l’organisme, d’un organe, d’une pathologie…Dans son laboratoire, elle s’attèle à le concrétiser en faisant en sorte que le séquençage du génome puisse devenir un outil de diagnostic clinique effi cace. Une base de données représentatives du génome des Français, indispensable à l’identifi cation de variations génétiques impliquées dans les maladies. L’analyse du génome d’un patient a pour but de découvrir une anomalie qui pourrait être impliquée dans sa maladie ou dans sa réponse à un traitement. pour l’heure, Emmanuelle GÉNIN a déjà étudié le génome de 574 personnes.

pRIX INSERMEn honorant ses talents, l’Inserm entend montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biomédicale, ainsi la créativité et la passion des hommes et des femmes qui l’animent au quotidien. Retrouver les lauréats des prix depuis 2000 sur www.histoire.inserm.fr

Accueil 14h à 16h

Institut Brestois de Recherche en Biologie

Santé, Faculté de médecine 22, rue Camille

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Asthme : un vaccin contreles allergies aux acariens ?L’allergie aux acariens intéresse plus de la moitié des patients asthmatiques. L’allergène majeur, Der p 2, est reconnu par près de 90 % des patients allergiques. Grâce aux progrès technologiques, la génération de peptides hypoallergéniques dérivés d’allergènes et utilisés comme vaccins représente une nouvelle voie d’immunothérapie. Un fragment de Der p2, Der p2.1 a été généré puis son eff et protecteur contre l’asthme aux acariens a été testé dans un modèle d’asthme chez la souris. Le pr Antoine Magnan et son équipe à l’Inserm unité 1087 « l’Institut du thorax » ont mis en évidence que la vaccination par le peptide Der p 2.1, protégeait contre la dégradation de la fonction respiratoire durant les crises d’asthme et induisait une activité anti-infl ammatoire se révélant comme une option thérapeutique très intéressante pour bloquer la progression de l’asthme.

La fi brose pulmonaire idiopathique,maladie respiratoiremal connue mais extrêmement graveLa fi brose pulmonaire idiopathique est une maladie du poumon rare dont le pronostic est très sombre : elle entraîne une perte progressive de la fonction respiratoire, puis un décès dans les trois ans à cinq ans qui suivent.

La fi brose pulmonaire idiopathique est diffi cile à diagnostiquer du fait de la similitude des symptômes avec d’autres pathologies comme l’asthme (toux sèche, essouffl ement). Elle correspond à une altération des poumons qui se rigidifi ent (fi brose) et ne peuvent plus correctement assurer la respiration. Cette maladie touche une personne sur 2 500 à 7 000, selon les estimations, soit plus de 100 000 patients en Europe. Il n’existe aujourd’hui pas de traitement de la fi brose pulmonaire idiopathique permettant de guérir les lésions pulmonaires constituées.

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Pour aller plus loin...Etat de la recherche : Un vaccin contre l’asthme, une co-production Canopé-CNDp/Universcience/MGEN/Inserm/EDUCAGRI).

Visionner le fi lm sur www.reseau-canope.fr/corpus/

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L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoff ensives : les allergènes. Si le nombre de personnes allergiques semble considérablement augmenté depuis plusieurs décennies, il existe aujourd’hui des solutions effi caces pour leur prise en charge, qu’il s’agisse de traitement médicamenteux ou de stratégie de désensibilisation.

• 25 % à 30 % de la population est allergique à quelque chose.• La majorité des allergies sont causées par des anticorps IGE.• Pour qu’une allergie se déclenche, il faut :

- une prédisposition génétique- une exposition à l’allergie.

• Les pneumallergènes ou aéro-allergènes pénètrent l’organisme par voie aérienne et respiratoire (acariens, les poils d’animaux, les pollens et les moisissures, pollution etc..).• Les trophallergènes pénètrent le corps par ingestion (voie alimentaire). Tous les aliments sont capables de déclencher une allergie, mais les principaux sont le lait de vache (pLV pour protéine du lait de vache), les œufs de poule et l’arachide mais également s poissons et fruits de mer, le sésame, les fruits à coque comme la noisette, les fruits et légumes avec la pomme, le céleri, le kiwi…• Les allergènes de contact (boucles et boutons de jeans, fermetures éclair, montures de lunettes, bijoux de fantaisie… de nombreux accessoires contenant du nickel ou du chrome). placés en contact direct avec la peau, ils sont à l’origine d’allergies.• Les venins d’hyménoptères (abeilles, guêpes, frelons, bourdons…). pour certaines personnes allergiques à leur venin : l’allergie peut déclencher un choc anaphylactique, potentiellement mortel.• Les médicaments (les antibiotiques les anti-infl ammatoires non stéroïdiens et les curares utilisés en anesthésie générale).

Allergies,un dérèglement du système immunitaire de plus en plus fréquent

Les allergènes, quelques principaux responsables

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BPCO  Association Broncho-pneumo-pathie chronique obstructivePrésident : Frédéric LE GUILLOUwww.bpco-asso.comContact : contact.bpco@gmail.com

VML  Vaincre les maladies LysosomalesPrésident : Stéphane ANTOLINhttps://www.vml-asso.org/

FFAAIR  Fédération Française des Associations et Amicales d’Insuffisants RespiratoiresPrésident : Michel VICAIRE www.ffaair.orgContact : ffaair-asso@ffaair.org

Association Asthme & AllergiesPrésident : Marc SApèNE www.asthme-allergies.org

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Vaincre la MucoviscidosePrésident : pierre GUÉRIN www.vaincrelamuco.orgContact : www.vaincrelamuco.org/nous-contacter

ASSOCIATION FLAM France LymphangioléiomyomatosePrésident : Alain MANCELwww.francelam.orgContact : alain.mancel@francelam.org

APEFPI Association Pierre ENJALRAN Fibrose Pulmonaire IdiopathiquePrésidente : Françoise ENJALRAN www.fpi-asso.com

Contact : contact@asthme-allergies.asso.fr

Les associationspartenaires

Réalisation Inserm - Conception graphique Anastasiia Gulenko - Maquette Ideacom© Inserm Mai 2018

EN SAVOIR PLUS : www.inserm.fr/associations-de-malades

L’inserMet Les associations

Pour développer le dialogue et le partenariat entre les chercheurs et les associations, un double dispositif à l’Inserm : une instance de réfl exion, le Gram, et une structure opérationnelle, la Mission associations recherche & société.

Le Groupe de réfl exion avec les associations de malades

Le Groupe de réfl exion avec les associations de malades (Gram) est composé d’associations, de chercheurs et de représentants de l’administration de l’Inserm. Le Gram est un lieu de réfl exion et de proposition sur les orientations stratégiques et les actions à mettre en œuvre pour développer la politique de partenariat et de dialogue entre l’Inserm et les associations. Le Gram est rattaché à la présidence de l’Inserm.

Mission associations recherche & société

La mission associations recherche & société, met en œuvre et coordonne les programmes d’action entre l’Inserm et les associations de personnes malades, de personnes en situation de handicap et de leur famille. Elle est le point de contact à l’Inserm pour les associations et pour les chercheurs intéressés et/ou impliqués dans des interactions avec le monde associatif. La Mission est rattachée au Département de l’Information Scientifi que et de la Communication de l’Inserm.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale est un organisme dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine. Il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient.

www.inserm.fr

12 OCTOBRE 2018PARISEnsemble contre les rhumatismesUn partenariat avec aviesan, la société Française de rhumatologie, la fondation arthritis et les associations de malades.

13 DÉCEMBRE 2018PARISJournée Alcool et rechercheUn partenariat avec le groupe de travail inserm-alcool, composé d’associations d’entraide aux personnes en diffi culté avec l’alcool.

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