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LES CONTES
DE LA MER
CINÉ-CONCERT
DOSSIER DE PRÉSENTATION
AUTOUR DE TROIS COURT-MÉTRAGES D’ANIMATION
a le plaisir De présenteraUX enseiGnants et À leUrs élèves
CINÉ-CONCERT LES CONTES DE LA MERavec six Musiciens de l’Orchestre régional de normandie
Alexandre TreilleComposition musicale originale
Commande de l’Orchestre régional de normandieCréation mondiale 2017
Dossier destiné aux enseignants réalisé par David RÉMONDIN, Attaché aux Actions culturelles/Médiateur culturel 02 31 82 05 02 / 06 64 34 80 55
L’Orchestre Régional de Normandie propose ici un ciné-concert avec projection et mise en musique de trois court-métrages d’animation venant de trois pays différents. Les six Musiciens de l’Orchestre Régional jouent en direct pendant la projection et sans chef d’orchestre, ce qui suppose un extraordinaire travail de précision de la part des musiciens et de l’écriture des partitions musicales.Le jeune compositeur, Alexandre Treille, écrit ici sa musique avec inventivité, pertinence et respect de l’image et des instruments. Il a su mettre en avant chacun des six différents instruments utilisés sur ce ciné-concert afin de créer une atmosphère musicale particulière à chaque court-métrage, ceux-ci utilisant des matériaux et médiums différents.Seront présentés au cours de ce ciné-concert trois courts-métrages venant du Chili, d’Allemagne et d’Estonie avec dans l’ordre d’apparition à l’écran:
Enco, une Traversée à vapeur
Le Petit Bateau en papier rouge
Le Bonhomme de Sable
UN MOT SUR LES TROIS COURT-MÉTRAGES D’ANIMATION
Le Petit Bonhomme de sable (Estonie 2013)
Qu’arrive-t-il lorsque nous quittons la plage le soir ? De drôles de créatures de
sable prennent alors vie.
Le Petit Bateau en Papier Rouge
(Allemagne 2013)Une petite fille plie une feuille de papier
rouge pour en faire un bateau qu’elle mettra à l’eau. Elle ne se doute pas des
péripéties et rencontres incroyables que fera ce dernier dans sa traversée...
Enco, une Traversée à vapeur (Chili 2011)
Sur une plage déserte, un petit garçon s’embarque à bord d’une mystérieuse
épave. Commence alors son voyage, où s’entremêlent rêve et réalité.
Durée du programme : 45 min. Sans dialogues.sortie au cinéma le 11 mars 2015
Centrés sur le monde de la mer, ces trois court-métrages emportent les spectateurs dans un périple poétique et dépaysant !
POUR ALLER PLUS LOIN...Propos recueillis sur le site enfancesaucinéma.net
Film chilien d’Ignacio Ruiz et Gabriela Salguero
Dans Enco, une traversée à vapeur, nous embarquons avec Enco, petit garçon porté par son imagination débordante, à bord d’un vieux navire échoué sur la plage. A la barre du navire, l’enfant s’échappe de la réalité pour partir découvrir la mer lors d’un voyage initiatique. Au-delà de l’aventure onirique, ce film aborde le thème de l’autonomie et du courage : oser quitter ses parents pour explorer le monde, se confronter seul à la vie et à ses dangers pour grandir et se trouver. Le personnage principal de Enco, une traversée à vapeur a été conçu à partir d’une petite marionnette animée grâce à la technique du stop-motion, en image par image, évoluant dans un décor construit à l’aide de différents matériaux. Une autre partie du film, qui retourne dans le passé, est réalisée grâce à une technique d’animation en volume classique. Le projet demanda cinq années de travail à l’équipe d’illustrateurs et d’animateurs.
ENCO, UNE TRAVERSÉE À VAPEUR
LE PETIT BATEAU EN PAPIER ROUGE d’Aleksandra Zareba
Le petit bateau en papier rouge a le courage de partir explorer l’océan, d’abord timidement puis apprivoisant les vagues, il se mesure aux autres bateaux, traversant l’océan jusqu’à devenir un autre objet d’inspiration pour l’imagination d’un enfant. Il apprend à naviguer seul dans les vagues et les tempêtes. L’histoire d’une autonomie et de la construction de soi : grandir, oser, découvrir, contempler le monde, braver sa peur et les élements pour naître ou renaître sous une autre forme. Un conte merveilleux où l’on se cherche et se trouve, différent et enfin libre.Le petit bateau en papier rouge, réalisé en pliage de papier, a été animé en 2D numérique sur ordinateur. Cette technique permet de donner vie à des personnages ou décors d’abord dessinés à la main sur papier puis numérisés, ou de créer ces personnages entièrement sur ordinateur. Ces dessins sont ensuite colorés, mis en mouvement et texturés.
A mi-chemin entre rêve et réalité, ces trois courtsmétragesnous emmènent dans l’imagination des personnages et de leurs créateurs. A travers leur univers visuel propre, ces trois fables poétiques et oniriques sensibilisent les élèves au monde de la mer, de l’eau et de l’écologie.
de Pärtel Tall
Le bonhomme de sable éveille les enfants à l’environnement qui les entoure et aux mystères qui peuvent s’y cacher, en mettant en scène des étranges créatures qui prennent forme dans le sable lorsque la plage est déserte le soir. Les châteaux de sable construits dans la journée, le sable, les brindilles et les objets oubliés par les humains forment un monde qui s’anime la nuit. Mais la pollution envahit peu à peu l’univers du bonhomme de sable. Ce court-métrage sensibilise le spectateur à l’écologie et critique notamment les pollueurs qui abiment la terre et les océans. Le film, à la fois poétique et réaliste, propose une vision de l’éphémère (accepter les choses qui disparaissent) et de la temporalité (ce qui se passe le jour et la nuit est différent, y compris dans un même lieu).Le bonhomme de sable et le décor qui l’entoure ont été créés à partir de pâte à modeler.
LE PETIT BONHOMME DE SABLE
LE CINÉ-CONCERT la musique au service de l’image
Le niveau des élèves présents aux diverses séances scolaires ne nous permet pas d’aborder en détails ce thème de la musique de l’image. Néammoins, les enseignant(e)s pourront expliquer ce qui suit à leurs élèves en termes simples :
Dans le ciné-concert Les Contes de la Mer, la musique a été créée par un compositeur qui s’est inspiré de chaque court-métrage d’animation pour recréer un univers sonore et musical original propre à chacun des trois court-métrages d’animation.Chacuns des court-métrages d’animation, de part son histoire comprenant tels ou tels personnages, tels ou tels décors, telles ou tellles actions, s’ancrent dans une ambiance, une atmosphère visuelle propre. C’est de celle-ci dont s’inspire le compositeur pour créer la musique.
Et à son tour, la musique véhicule une atmosphère, une ambiance particulière aux images qui termine d’asseoir un univers visuel, musical et sonore au court-métrage d’animation.Car la musique détient ce pouvoir de créer une ambiance sonore comme une ambiance musicale.
La musique renforce un sentiment, accentue une atmosphère ou encore appuie une scène autant qu’elle suggère des non-dits. Elle accompagne les moments forts de l’action, elle peut évoquer (et provoquer) des émotions, suggérer des idées, donner parfois un autre sens à l’image ou au récit…
Les instruments de musique, le plus souvent les percussions, forgent également une ambiance sonore, ce qui est très remarquable notamment dans les dessins animés de Mickey Mouse en noir et blanc des années 30. Une dénomination spécifique existe même pour souligner cela : c’est le mickey-mousing, c’est-à-dire le fait qu’une musique soit soigneusement synchronisée avec l’action. Ainsi, une gorgée d’eau, une chute au sol, une porte qui claque, etc, toute action devient sonore et donc musicale, interprétée par tel ou tel instrument de la famille des percussions, des cordes ou encore des vents.
Tout au long de son travail, le compositeur dispose de l’image, qu’il peut visionner à tout moment. Cependant, ce travail de composition ne se réalise pas sans difficulté. Il possède peu de liberté et doit se soumettre à des contraintes, comme le minutage ou encore l’ambiance générale.
Dans le domaine cinématographique, la musique remplit donc deux rôles principaux :
elle met en valeur une scène et
fait ressortir les sentiments exprimés au cours du film.
Depuis ses débuts, le cinéma est associé à la musique. En effet, dès ses premiers pas, des fanfares et des hommes-orchestres jouent à l’extérieur des salles pour attirer les passants. Peu de temps après, lors des projections de films, et notamment lors des séances Lumières organisées par les inventeurs du cinématographe, un musicien est présent dans la salle, notamment au piano. C’est immédiatement un succès.Les directeurs de salles emploient des tapeurs, c’est-à-dire des pianistes, qui improvisent et changent de tempo suivant les thèmes : burlesque, dramatique, historique ou documentaire. Mais par la suite, ils reçoivent des indications et disposent d’un catalogue de situations : action, nuit et atmosphère sinistre, nuit et atmosphère menaçante, péripéties, folie, magie, chutes... Pour que les spectateurs comprennent les évènements, il faut que la musique « parle » pour le personnage. Ainsi, le wurlitzer, orgue d’une incroyable complexité qui permet d’obtenir une multitude d’effets sonores, fait son apparition à la place du piano et y reste comme étant l’instrument spécifique au cinéma. Plus tard, le répertoire s’élargit : des orchestres prennent place dans les salles. La musique d’accompagnement devient essentielle à l’image. En 1927, avec Le Chanteur de jazz, premier film parlant, l’idée : image = musique est renforcée. Depuis cette époque, la grande majorité des films sont accompagnés de musique.
Utilisation de certains instruments :
-Violons, flûtes, piano, harpe… pour le romantisme et l’amour.
-Caisse claire, tambour, trompette… pour les films militaires.
-Guitare, banjo, guimbarde, imitation du galop du cheval… dans les westerns.
-Cornemuse, flûte irlandaise, tambours africains, instruments traditionnels… pour évoquer
différents pays ou paysages.
-Clavecin, « vieux » instruments… pour une époque ancienne.
-Synthétiseur, instruments électroniques… pour la science fiction.
Sources : « Le son au cinéma » (M.Chion), « Guide pratique de la musique de film »
(V.Villanni), site académique de Caen (Education musicale)
La réalisation d’un ciné-concert fait appel à un certain nombre de facteurs techniques indispensables. En premier lieu parmi ceux-ci, on ne peut ne pas évoquer la présence de ce que l’on appelle un time-code, qui apporte au Chef d’orchestre ou aux Musiciens quand le Chef d’orchestre est absent, une aide précieuse dans l’ association de la musique à l’image. Le time-code est un écran placé devant le Chef d’orchestre ou les Musiciens. Dans le cas du ciné-concert Les Contes de la Mer, les Musiciens ne sont pas dirigés par un Chef d’orchestre. Plusieurs écrans sont donc placés devant les Musiciens, permettant à ceux-ci de suivre non seulement le film projeté sur l’écran géant mais également de disposer d’un chronomètre donnant très précisément la durée en cours et de clics visuels informatifs pour les départs des instruments. Ainsi, les Musiciens, aidés également par les annotations du compositeur apparaissant sur leurs partitions, peuvent interpréter la musique en fonction des images et satisfaire aux souhaits du compositeur, même sans Chef d’orchestre !
Quelques recettes
Pour faire peur :
-notes longues (très aiguës ou très graves), -chromatismes (déplacement par demi-tons), -dissonances (notes qui « sonnent faux »), -clusters (« grappes » de notes), -sons grinçants, stridents, voix étranges…
Pour faire monter la tension :
-crescendo (de plus en plus fort), -ostinato (cellule rythmique ou mélodique qui se répète obstinément), -superposition progressive de plusieurs plans sonores…
les effets musicaux
l’installation technique : des Musiciens sans Chef d’orchestre !
LE CINÉ-CONCERT Les Contes de la MerZoom sur les instruments de musique
Des fiches pédagogiques interactives présentant les instruments de l’orchestre sont disponibles sur le site internet de l’ORN (http://www.orchestrenorman-die.com) dans l’onglet actions culturelles. N’hésitez pas à les télécharger ou les consulter, elles vous seront d’une aide précieuse !
INSTRUMENTS A CORDES FROTTEES
Fiche pédagogique interactive
INSTRUMENTS A VENT
Fiche pédagogique intéractive
INSTRUMENTS A CLAVIERS
Fiche pédagogique interactive
EFFECTIF TOTAL : 6 Musiciens de l’ORN
- flûte traversière, hautbois, clarinette, basson, - cor d’harmonie,- percussions.
les Musiciens de l’Orn en pleine action !
POUR ALLER PLUS LOIN...
http://www.mhhe.com/socscience/music/kamien9e/part01/chapter02/youngpersonsguide/brittenguideinteractive.htm
The Young Person’s Guide to the Orchestra de Britten et Pierre et le Loup de Prokofiev sont deux oeuvres connues mondialement, au fort caractère pédagogique et idéales pour faire découvrir aux élèves l’orchestre et les instruments qui le composent.
Le Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns est une oeuvre musicale fantaisiste destinée à faire rire autour d’animaux bien connus. La musique devient ici très imagée grâce à la personnification par la musique d’animaux très représentatifs à l’instar de Pierre et le Loup.
Fantasia de Walt Disney est un ciné-concert qui permettra aux élèves de travailler sur la musique de l’image et ses trois genres différents : la musique narrative, qui raconte une histoire, l’illustrative, qui évoque une ou des images, et la musique absolue, qui n’existe que pour elle-même.
Venir écouter un orchestre, assister à un concert ou à un spectacle musical de nos Musiciens est un moment de découverte riche en émotions. C’est l’occasion de s’évader et de découvrir le monde du spectacle en se laissant porter par la magie de la musique jouée en direct par des Musiciens professionnels.
Pour que ce moment reste un moment de joie et d’émerveillement, il y a quelques petites règles à respecter.
Une fois installé dans la salle, il faut que chacun s’y sente bien et veille à ne pas déranger les autres.
En arrivant 15 minutes à l’avance comme préconisé, les élèves pourront passer aux toilettes avant le début du concert. En effet, on ne se déplace pas dans la salle pendant le concert.
Pour être à l’aise, on peut par exemple ôter son manteau et s’asseoir confortablement dans son fauteuil, se relaxer et discuter tranquillement avec ses voisins en attendant le début du concert, sans crier ni chahuter.
Ça y est !!
Les Musiciens entrent en scène. En signe d’encouragement et de bienvenue on peut les applaudir. Une fois qu’ils sont tous installés, le hautbois
joue une note : le LA. Avec cette note de référence, tous les musiciens vont pourvoir accorder leurs instruments.
Alors dans le plus grand silence, le concert/spectacle musical peut commencer.
Pendant que l’orchestre joue, il ne faut pas parler, pas faire de bruit pour ne gêner ni l’écoute des autres spectateurs, ni la concentration des Musiciens.
(Pour cette raison, nous rappelons aussi pour les enseignants qu’il est interdit de prendre des photos avec flash et qu’il faut impérativement désactiver les téléphones portables.)
Une fois que le morceau est vraiment terminé, on peut applaudir pour féliciter les Musiciens.
Maintenant que vous savez tout cela, vous allez pouvoir apprécier pleinement la musique et voyager dans l’univers magique d’un orchestre alors…
bon concert !
MESSAGE À L’ATTENTION DES ÉLÈVESJe vais au concert...
