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- 1 - Les ECHOS de L’AMICALE N° 19 Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 19 - novembre 2010 Les ECHOS de L’AMICALE Sommaire 2 Voyage en Grèce 9 Voyages/Voyages - Kos 12 Le saviez-vous ? - Socrate et Platon 13 Comprendre - Le nucléaire actuel 16 Le coin des écrivains et des poètes - Souvenir 16 Histoires d'en rire - Petites annonces 17 Enigmes 17 Les bonnes adresses 17 Trucs et astuces 18 Nos meilleures recettes 18 Nouvelles adhésions 18 Nos peines Hier et Demain Début de semaine passablement perturbé par le mauvais temps en cette fin de printemps, et puis, et puis… le dieu Météo est avec nous ce Jeudi 10 Juin, avec soleil radieux pour notre repas-campagnard. Depuis la veille, tous les membres du bureau sont engagés dans une vaste opération d’orchestration afin de préparer au mieux la réception, le déjeuner, l’animation musicale de nos amis sociétaires, de nos amis des voyages, et de nos jeunes collègues Actifs de Gennevilliers. Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du fin fond de… la Mayenne ou de la Méditerranée. Heureux de les recevoir, de partager ensemble, dans une ambiance agréable, quelques heures de pure convivialité et d’amitié (voyez plutôt dans la rubrique « Buffet d’Eté » sur notre site Internet) www. amicaleksbguinard.fr Nombre d’entre eux se remémorent les bons souvenirs de la soirée au Brasil Tropical en février, ou du plus récent voyage en Grèce en mai, voire pour d’autres la préparation du futur séjour en Bretagne, en octobre. A l’apéritif de bienvenue, chacun a le plaisir d’accueillir et de saluer le nouveau Président de KSB SAS, M. René SCHILD accompagné de Mme Patricia GABRIEL, responsable DRH, ainsi que du site de Gennevilliers, qui EDITO nous font l’honneur par leur présence de leur reconnaissance de notre Association. L’heure du déjeuner étant arrivée, l’étal du Buffet nous propose de nombreux mets appétissants et variés, titillant nos papilles : hors d’œuvres, charcuterie, plats de résis- tance, fromages et... desserts, s’il vous plaît, le tout arrosé de vins de qualité. Et puis, bien avant le dessert, notre talen- tueux animateur-musical Joël, variant les rythmes et les tempos, de la valse musette au slow langoureux, incite de nombreux couples à s’élancer sur la piste, et à danser, encore danser, jusqu’en début de soirée. Cependant, il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, avec regrets pour beaucoup, mais aussi la satisfaction partagée de ces « retrouvailles amicales » et le souhait d’être encore plus nombreux l’an prochain. Et demain … Demain sera un autre jour, mais 2011 verra les trente ans de la création de notre Association. A événement excep- tionnel, manifestation exceptionnelle ; nous vous en reparlerons en temps utile. Toutefois, information importante, veuillez noter que notre Assemblée générale et son traditionnel déjeuner de début Janvier sont reportés à une date ultérieure dans le courant du printemps….Surprise, surprise……. Pierre FRITIERE

Les ECHOS de L’AMICALE - francis.kim.free.frfrancis.kim.free.fr/lesechos/lesechos19.pdf · 16 Histoires d'en rire - Petites annonces 17 Enigmes 17 Les bonnes adresses 17 Trucs et

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- 1 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 19

Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 19 - novembre 2010

Les ECHOS de L’AMICALE

Sommaire

2 Voyage en Grèce

9 Voyages/Voyages - Kos

12 Le saviez-vous ? - Socrate et Platon

13 Comprendre - Le nucléaire actuel

16 Le coin des écrivains et des poètes - Souvenir

16 Histoires d'en rire - Petites annonces

17 Enigmes

17 Les bonnes adresses

17 Trucs et astuces

18 Nos meilleures recettes

18 Nouvelles adhésions

18 Nos peines

Hier et DemainDébut de semaine passablement perturbé par le mauvais temps en cette fin de printemps, et puis, et puis… le dieu Météo est avec nous ce Jeudi 10 Juin, avec soleil radieux pour notre repas-campagnard. Depuis la veille, tous les membres du bureau sont engagés dans une vaste opération d’orchestration afin de préparer au mieux la réception, le déjeuner, l’animation musicale de nos amis sociétaires, de nos amis des voyages, et de nos jeunes collègues Actifs de Gennevilliers.Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du fin fond de… la Mayenne ou de la Méditerranée. Heureux de les recevoir, de partager ensemble, dans une ambiance agréable, quelques heures de pure convivialité et d’amitié (voyez plutôt dans la rubrique « Buffet d’Eté » sur notre site Internet) www.amicaleksbguinard.frNombre d’entre eux se remémorent les bons souvenirs de la soirée au Brasil Tropical en février, ou du plus récent voyage en Grèce en mai, voire pour d’autres la préparation du futur séjour en Bretagne, en octobre.A l’apéritif de bienvenue, chacun a le plaisir d’accueillir et de saluer le nouveau Président de KSB SAS, M. René SCHILD accompagné de Mme Patricia GABRIEL, responsable DRH, ainsi que du site de Gennevilliers, qui

EDITO

nous font l’honneur par leur présence de leur reconnaissance de notre Association.L’heure du déjeuner étant arrivée, l’étal du Buffet nous propose de nombreux mets appétissants et variés, titillant nos papilles : hors d’œuvres, charcuterie, plats de résis-tance, fromages et... desserts, s’il vous plaît, le tout arrosé de vins de qualité. Et puis, bien avant le dessert, notre talen-tueux animateur-musical Joël, variant les rythmes et les tempos, de la valse musette au slow langoureux, incite de nombreux couples à s’élancer sur la piste, et à danser, encore danser, jusqu’en début de soirée.Cependant, il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, avec regrets pour beaucoup, mais aussi la satisfaction partagée de ces « retrouvailles amicales » et le souhait d’être encore plus nombreux l’an prochain.

Et demain …Demain sera un autre jour, mais 2011 verra les trente ans de la création de notre Association. A événement excep-tionnel, manifestation

exceptionnelle ; nous vous en reparlerons en temps utile. Toutefois, information importante, veuillez noter que notre Assemblée générale et son traditionnel déjeuner de début Janvier sont reportés à une date ultérieure dans le courant du printemps….Surprise, surprise…….

Pierre FRITIERE

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Voyages,Voyages...

Néron, son successeur Galba abandonna le projet jugé trop onéreux.- Traversée de l’Argolide située dans la péninsule du Péloponnèse. Elle est consti-tuée d’une série de collines calcaires couvertes de pinèdes et d’oliviers. Les plaines côtières sont fertiles. On y cultive les orangers et les agrumes. De toutes petites chapelles sont édifiées le long des routes contenant des images pieuses, des photos et des bougies. Elles sont là pour honorer la mémoire d’une personne décédée lors d’un accident de la circulation et c’est une manière de signaler que l’endroit est particulièrement dangereux.

ÉPIDAURELe théâtre d’Épidaure est le mieux conservé et passe pour le plus accompli de tous les théâtres grecs antiques. Probablement construit au début du IIIème siècle av. J.-C.,

VoyageenGrèce,

du 15 au 29 Mai 2010

Jamais préparatifs à un voyage ne furent aussi mouvementés ! Entre les retombées des poussières du volcan Eyjaljöll en Islande et les évènements politiques en Grèce : PARTIRA

…PARTIRA PAS ?Mais le 15 Mai à Roissy/CDG Terminal 1, tout n’est que lumière et nos trente voyageurs s’en-volent sur un Airbus A321 de la Cie AEGEAN.Horaire respecté, vol et transfert agréables ; nous passons notre première nuit à Athènes avant d’entreprendre le circuit de la Grèce classique, et je laisse nos reporters vous faire le récit de la semaine.

Denise

15 mai 2010 PARIS - ATHÈNES

Vol direct par AEGEAN Airlines et transfert à l’Hôtel ACHILLION - Athènes

16 mai 2010 ATHÈNES – CORINTHE – ÉPIDAURE – MYCÈNES – NAUPLIE – TOLO(240km)

- Départ pour le Péloponnèse avec un court arrêt au canal de Corinthe

CANAL DE CORINTHELe canal de Corinthe est une voie artificielle creusée entre 1882 et 1893, à l’initiative des Français (Ferdinand de Lesseps), à travers l’isthme de Corinthe pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l’ouest, au golfe saronique, dans la mer Égée, à l’est. Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île puisqu’il perce de part en part l’isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.Le canal mesure 6 343 m de longueur et 21 m de largeur. La tranchée atteint une pro-fondeur maximale de 52 m. Il permet d’éviter aux navires, de moins de 10 000 tonnes et 8 mètres de tirant d’eau, un long détour de 400 km autour de la péninsule. Il est donc principalement utilisé aujourd’hui par des navires de touristes. Environ 11 000 navires empruntent cette voie chaque année.... Petite histoire : Dès le VIème siècle av. J.-C., le passage des bateaux était facilité grâce à une voie dallée munie d’ornières de guidage, sur laquelle des chariots trans-portaient les bateaux. La première tentative de construction d’un canal à cet endroit est attribuée à Néron en 67, qui inaugura les travaux avec une pelle en or. Elle mobilisa 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien. L’année suivante, à la mort de

il est parvenu jusqu’à nous dans un état exceptionnel. Il a servi de modèle à de nombreux autres théâtres grecs.Les gradins de calcaire gris, presque tous d’origine, n’ont été restaurés que sur les deux ailes. Le koilon, (le creux), formant l’ensemble des sièges des spectateurs, se développe en un hémicycle de 55 rangées de gradins, divisé en deux niveaux par un couloir. A l’origine, la première partie des gradins pouvait accueillir 6 200 spectateurs, la deuxième partie fut ajoutée au IIème s. av. J.C. portant ainsi la capacité du théâtre à 12 000 spectateurs. Le sommet des gradins, d’un rayon de 58 m, se trouve situé à 22,50 m au-dessus de l’orchestre.Des sièges d’honneur en pierre, pourvus de dossiers, occupent le premier rang, tout autour de l’orchestre qui est circulaire en terre battue de 20,28 m de diamètre, circons-crite par des dalles de marbre. Il accueillait les acteurs aussi bien que le chœur des danseurs et des musiciens. La scène qua-drangulaire, dont on distingue encore les soubassements, fut ajoutée par la suite, ainsi que l’avant-scène avec ses 14 colonnes. Les portes d’entrée monumentales ont été reconstituées.L’acoustique du théâtre d’Épidaure est justement renommée. Elle est capable de propager jusqu’aux rangées supérieures le moindre son produit au bas des gradins. Notre guide Ellène s’est placée sur la dalle circulaire, réputée pour être l’autel du dieu Asclépios, et nous a fait la traditionnelle expérience en déchirant une feuille de papier. Du haut des gradins, la sonorité était parfaite malgré le bruit environnant.

Epidaure : Le théâtre

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Voyages,Voyages...

MYCÈNESLes vestiges de la citadelle de Mycènes ont été entièrement fouillés. On peut voir aujourd’hui le palais mycénien entouré de son enceinte cyclopéenne et d’un grand nombre de tombes à fosse ou à coupole.L’enceinte cyclopéenne est percée de deux accès. La porte des Lionnes constitue l’entrée principale : elle est formée d’un trilithe au linteau énorme surmonté d’un triangle de décharge à encorbellement obturé par une plaque sculptée représentant deux lionnes dressées de part et d’autre d’une colonne à chapiteau. L’ensemble date de -1250. Une seconde porte ou « poterne » s’ouvre au nord de l’enceinte, elle aussi constituée d’un trilithe, mais plus petite et sans décor sculpté.Le mur a été construit en trois phases:

Mycènes : le masque

Mycènes : la Porte des Lionnes

la première date d’environ -1350. Puis au milieu du -XIIIème siècle, la défense est étendue vers le sud et l’ouest. On situe vers -1200 le renforcement et l’extension de la citerne et des entrepôts.

> Le Palais Le palais mycénien, accessible par un chemin très raide, est situé au point le plus élevé de la citadelle. Il en reste peu de vestiges, car il a été détruit dans un incendie et presque entièrement modifié. On peut dis-tinguer, dans la salle du trône, plus vaste que celle de Pylos, les éléments constitutifs d’un mégaron : le foyer central et les bases des quatre colonnes qui soutenaient la toiture.

> Cercles des TombesLes deux grands cercles renferment de nombreuses tombes à fosse qui contenaient un très riche mobilier funéraire : figurines de terre cuite, céramique, masques d’or, bijoux en feuille d’or. Cinq de ces tombes ont livré 17 os de membres inférieurs, essentielle-ment masculins.Des tombes, encore plus anciennes, remontent, pour certaines d’entre elles, au -XVIIème ou -XVIème siècle, c’est-à-dire au tout début de la civilisation mycénienne.

> Trésor d’AtréeOn a découvert à l’extérieur de l’enceinte neuf grandes tombes monumentales à coupole, dites «tombes à tholos» en forme de ruche, construites selon la technique de l’encorbellement. Il leur a été donné des noms de fantaisie évoquant les héros homé-riques : trésors d’Atrée, d’Agamemnon, de Clytemnestre, d’Égisthe, etc.Ces tombes, précédées d’un long corridor à ciel ouvert (dromos), étaient accessibles par une porte monumentale.Celle de la tombe dite « Trésor d’Atrée », accessible par un corridor (dromos) de 36 m de long et de 6 m de large, est surmontée

d’un énorme linteau, mesurant 9,50 x 1,20 m et pesant 120 tonnes, constitué de deux blocs. Il était déchargé par un triangle en encorbellement, obturé par une plaque décorée, analogue au dispositif encore en place sur la porte des Lionnes. La coupole de la chambre funéraire s’élève à 14 m.

> Le MuséeEnviron 2 500 pièces, allant de l’ère pré-historique à la période hellénistique, sont exposées sur près de 180 m2. On y trouve notamment une importante collection de céramiques, d’objets en ivoire, en métal ou en or et une maquette du site de Mycènes afin de se faire une idée de la ville sous le règne des Atrides. En revanche, le masque funéraire d’Agamemnon, un des plus célèbres rois Atrides, est une copie. L’original est exposé au Musée national d’Athènes.

- Court arrêt à Nauplie

NAUPLIEPetite ville côtière, surmontée de la citadelle d’Acronauplie. Un imposant îlot vénitien fortifié baigne en face de son bord de mer.Elle fut une possession byzantine, puis franque au XIIIème et XIVème s., vénitienne du XIVème au XVIème s. puis turque. En 1866, la ville fut reprise par les Vénitiens qui l’em-bellirent fortement avant que les Turcs ne se la réapproprient en 1715 avec une armée qui aurait été de 100 000 hommes.

- Nuit à TOLO, à l’hôtel JOHN & GEORGE

17 mai 2010 TOLO – SPARTE – MYSTRA – OLYMPIE (280km)

Mystra : Le château

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MYSTRAAux environs de Sparte, dans le Péloponnèse, Mystra est une cité du XIIIème s. bien connue pour ses églises byzantines, ses monastères et son château franc. Après 1348, Mistra devint la capitale de la Morée, principauté indépendante liée à Byzance, et abrita jusqu’à la fin du XVème le dernier foyer culturel byzantin attirant artistes et intellec-tuels de toute la Méditerranée. La décora-tion des églises témoigne de ce brassage culturel.Cette ville fantôme offre un voyage vers l’époque médiévale. Elle se divise en trois parties : la ville haute (complètement en ruine), la ville basse (bâtiments restaurés, d’autres en cours de restauration) et la ville supérieure où domine le château franc de Villehardouin. L’homme du même nom, Guillaume Villehardouin, installa sa forte-resse au sommet des montagnes afin de créer un point de départ pour les croisades.En contrebas de la forteresse, le Palais des Despotes est actuellement en complète rénovation. Une des églises les plus célèbres est celle de Panai Pantanassa. Edifiée au 15e siècle, elle figure parmi les plus belles églises byzantines et est toujours conservée en parfait état. Aujourd’hui elle sert de couvent pour nonnes.

- Nuit à OLYMPIE, l’hôtel NEDA

18 mai 2010 OLYMPIE – DELPHES(220km)

OLYMPIEOlympie est directement et matériellement associé à un événement d’importance uni-verselle : l’institution des Jeux olympiques qui y furent régulièrement célébrés à partir de 776, et réunirent régulièrement des athlètes, mais aussi par la suite des rhéteurs, des poètes et des musiciens pour célébrer Zeus. Le site se trouve dans une petite cuvette boisée longée par la rivière Kladeos. Il ne reste plus grand-chose car les vestiges ont été emportés par les crues de la rivière.

> Le Philippéion Il fut érigé sur l’ordre de Philippe II de Macédoine après sa victoire à la bataille de Chéronée (338 avant J.-C.) Ce bâtiment rond abritait les statues chryséléphantines de Philippe, de son épouse Olympias, de son père Amyntas III, de sa mère Eurydice et de son fils Alexandre le grand.

Voyages,Voyages...

> Le Temple d’Héra

L’Héraion date des environs de 600 avant J.-C. Ses colonnes (6 sur les petits côtés, 16 sur les longs côtés) étaient à l’origine toutes en chêne. Elles furent progressivement rem-placées par des colonnes de pierre. Ce temple abritait la table sur laquelle étaient placées les couronnes préparées pour les vainqueurs des jeux.

> La Fontaine d’Hérode AtticusLa fontaine a été édifiée en 160 après J.-C. par le riche athénien Hérode Atticus pour recueillir les eaux des alentours. D’après la reconstitution, il s’agissait d’un bâtiment semi-circulaire, flanqué à l’arrière d’un mur en demi-coupole à deux niveaux avec une série de niches. Il comprenait deux bassins, l’un semi-circulaire orné de têtes de lions d’où l’eau s’écoulait et l’autre rectangulaire.

> Le Stade Accès par un passage voûté doté d’un propylée hellénistique datant de l’époque romaine.La piste du stade est un rectangle de 212 m sur une largeur variable de 28,60 m aux extrémités à 30,70 m au milieu. Couverte d’un mélange de terre et de sable, elle est limitée à l’est et à l’ouest par deux longues bordures de calcaire blanc de 45 cm de large. Ce sont les lignes d’arrivée et de départ des coureurs. La distance entre les deux correspond aux six cents pieds de la course simple, c’est-à-dire 192,24 m. La piste était entourée d’une rigole de pierre ponctuée régulièrement de bassins qui,

alimentés par des sources, fournissaient une eau fraîche aux athlètes et aux spectateurs.Les spectateurs pouvaient se rassem-bler jusqu’à 50 000, mais ils ne bénéfi-ciaient jamais de véritables gradins. Seuls les Hellanodices (juges) jouissaient d’une tribune digne de ce nom (estrade en pierre équipée de sièges sur le versant méridio-nal). En face de celle-ci, sur le côté Nord, se trouvait l’autel de la prêtresse Déméter Chamyné, épouse d’Hérode Atticus, (seule femme mariée à pouvoir regarder les jeux).

Les sportifs étaient totalement nus afin de montrer leur corps d’athlète. Ils s’enduisaient le corps d’huile d’olive et le saupoudrait de sable. L’huile et le sable servaient à régulari-ser la température du corps et à le protéger du soleil.Il n’y avait qu’un seul vainqueur. Son prix était une couronne d’olivier sauvage, un ruban de laine rouge qu’il nouait autour de sa tête et une branche de palmier qu’il brandis-sait. Il avait aussi le droit d’ériger sa statue dans l’enceinte sacrée, l’Altise.Les femmes mariées ne pouvaient y accéder en tant que spectatrices, sous peine de mort, ce que pouvaient faire les vierges. Malgré cela, des concours de course à pied pour les jeunes filles avaient lieu. : Les Héréens (en l’honneur d’Héra, femme de Zeus). Lors des épreuves, elles étaient vêtues d’une courte tunique.

> Le Temple de Zeus Le temple de Zeus abritait l’une des sept anciennes merveilles du monde, la statue

Olympie : musée

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chryséléphantine (d’or et d’ivoire) de Zeus. Cette statue fut sculptée par l’atelier de Phidias vers 440-430 ans av. J.-C. Elle mesurait 12,75 m de haut. Le corps était fait d’ivoire, les cheveux, la barbe, les sandales, et la draperie étaient en or. Le trône était d’ébène et d’ivoire. Par vénération pour le sculpteur, l’atelier fut conservé jusqu’au Ve siècle après J.-C. Le temple était, quant à lui, de style dorique périptère (6 x 13 colonnes), construit avec le calcaire coquillier local et recouvert de stuc blanc. Seul le toit et quelques décors étaient en marbre. Le temple a été renversé par un tremblement de terre au 6ème s. après J.-C. Aujourd’hui, toutes les colonnes jonchent le sol.

> La Palestre,Bâtiment carré doté d’une cour intérieure, entourée de colonnades où les athlètes s’entraînaient, se baignaient et se couvraient d’huile.

> Le MuséeIl abrite des objets allant de la préhistoire à l’époque romaine, voire jusqu’aux VIe et

VIIe s. Ses pièces maîtresses sont l’Hermès portant Dionysos enfant, de Praxitèle, les frontons du temple de Zeus, la « Victoire de Paionios » ainsi que la coupe ayant appartenu à Phidias. L’ampleur de sa collection de bronzes antiques en fait la plus importante du monde.- Direction Patras, puis traversée du pont Rion-Antirion (le pont à haubans le plus long du monde), inauguré en août 2004 à l’occa-sion des Jeux Olympiques d’Athènes. Il relie le Péloponnèse à la Grèce continentale.- Passage par Naupacte. Très jolie petite ville couronnée par une imposante citadelle vénitienne dont les remparts descendent jusqu’à la côte pour enserrer le petit port, sur le Golfe de Corinthe, où eut lieu en 1571 la célèbre bataille navale au cours de laquelle les Turcs furent vaincus par la flotte chré-tienne composée en majorité de Vénitiens et d’Espagnols. Miguel de Cervantès, l’auteur de Don Quichotte, y perdit l’usage de sa main gauche.

- Route vers DELPHES et nuit à l’hôtel HERMES

19 mai 2010 DELPHES – LES MÉTÉORES (240km)

DELPHESEn Phocide, Delphes est le site d’un important « sanctuaire panhellénique » de la Grèce antique. Il est dédié au dieu Apollon Pythien et est caractérisé par la présence d’un oracle, la Pythie. Son nom vient d’un serpent monstrueux, dénommé Python, qui habitait le lieu avant qu’Apollon ne décidât d’y établir son sanctuaire.

> Le Sanctuaire d’AthénaLa Marmaria (site qui servait de carrière de marbre) était le sanctuaire d’Athéna, considérée comme la gardienne du temple. Elle comprenait plusieurs bâtiments, dont un temple d’Athéna Pronoia et un temple d’Athéna Ergane. La tholos fut construite au début du IVème s. av. JC. Vingt colonnes doriques entouraient la plateforme à trois marches. Ces trois colonnes, reconstruites en 1938, montrent à quoi la tholos ressem-blait quand elle était encore intacte.

Delphes

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> Le Trésor des AthéniensLe trésor des Athéniens se trouve dans un virage de la montée vers le temple d’Apollon, précédé de la base de Marathon qui sup-portait les statues des héros éponymes d’Athènes. Il mesure 6,5 m × 9,5 m et commémore la victoire de Marathon. Le décor est composé de métopes d’ordre dorique représentant, entre autres, les exploits du demi-dieu Héraclès et de Thésée, le combat des Grecs contre le peuple des Amazones etc... Dans la partie basse du sanctuaire, un chemin permet d’accéder à la terrasse du temple : de part et d’autre de ce chemin étroit, (la «Voie sacrée»), se trouvent plusieurs monuments hétéroclites conçus pour abriter des offrandes au dieu, pour lui exprimer des remerciements ou pour com-mémorer un événement heureux. A proximité, se trouve un rocher sur lequel s’asseyait jadis une femme, la sibylle, du nom d’Erophile. Elle y rendait des oracles chaque fois qu’elle se rendait à Delphes. La légende veut qu’Erophile ait prédit la guerre de Troie. En souvenir de la Sibylle, avant qu’Apollon ne l’investisse, les oracles de la Pythie étaient jugés... sibyllins, c’est-à-dire ambigus.

….. Différence entre la Pythie et la Sibylle. La Pythie (jeune fille) n’est que le porte-parole du dieu, elle répond aux questions qui lui sont adressées, alors que la Sibylle (vieille femme) parle à la première personne, revendique l’originalité de sa prophétie et le caractère indépendant de ses réponses.

> Le Temple d’Apollon Il est situé sur les flancs du mont Parnasse, sommet qui culmine à 2 459 mètres d’alti-tude et domine la Grèce centrale. Un peu plus bas, un autre temple est dédié à Athéna Pronaia, divinité qui « protège » le sanc-tuaire.Le dieu Apollon donnait ses oracles ambigus par l’intermédiaire d’une prêtresse (pro-phétesse) connue sous le nom de Pythie (Pythonisse) assise sur un trépied recouvert par la peau du serpent Python.La Pythie était une prêtresse d’Apollon que l’on venait consulter sur les sujets les plus divers, d’ordre privé ou politique. Elle proférait ses oracles en des termes géné-ralement incompréhensibles que seuls les prêtres du sanctuaire pouvaient interpréter. Quand elle s’apprêtait à parler, la Pythie tombait en transes, peut-être sous l’effet de drogues ou d’émanations gazeuses venues

du sol. Elle entrait alors en contact avec Apollon et l’on disait qu’elle était en état d’en-thousiasme (d’après l’expression grecque entheos qui signifie avoir le dieu avec soi). Les consultants des oracles d’Apollon venaient de toute la Grèce, de l’Europe et de l’Asie.

> Le StadePour célébrer la victoire d’Apollon sur le monstrueux serpent Python, fils de Gaïa (la Terre), des jeux sportifs connus sous le nom de jeux Pythiques avaient lieu tous les quatre ans. Tous les athlètes de la Grèce antique participaient à ces jeux. Pour leur déroulement, un stade a été construit au IVème siècle av. J.-C, selon les rites antiques, c’est-à-dire sur une faille volcanique qui, plongeant dans les entrailles de la terre, mettait les hommes en communication avec le dieu Apollon, par l’intermédiaire de la Pythie.Le stade, l’hippodrome (non retrouvé) et le gymnase étaient des annexes du sanc-tuaire : ils étaient les lieux où se déroulaient les célébrations panhelléniques dédiées au dieu, selon un calendrier religieux très précis. Route vers les Météores et nuit à l’hôtel ORFEAS à KALAMPAKA, petite ville aux pieds des rochers des Météores.

Rochers des Météores dans la vallée du Pénée, en Thessalie.

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20 mai 2010 LES MÉTÉORES – ATHÈNES (380km)

LES MÉTÉORES

Au XIème siècle, les premiers moines chrétiens orthodoxes à s’installer près des rochers des Météores dans la vallée du Pénée, en Thessalie, à proximité de la ville de Kalambaka vécurent en ermites dans des grottes,Les premiers monastères ne datent que du XIVème siècle et furent construits en haut des rochers afin d’échapper aux Turcs et aux Albanais.Ainsi, en 1340, Athanasios, chassé du mont Athos, fonda sur le rocher le plus large, à 613 mètres d’altitude, le monastère du Grand Météore avec plusieurs de ses fidèles. au XVème siècle) Au début, il bâtît une église qu’il dédia à la Sainte Mère de Dieu. A côté de l’édifice, il construisit des cellules pour les moines qui commençaient à venir en grand nombre, puis il érigea une nouvelle église, le katholicon, qu’il consacra à La Transfiguration du Christ. Il fut peu à peu imité par d’autres commu-

nautés (jusqu’à 24 lors de l’apogée) qui occupèrent les autres rochers.Son successeur et propriétaire, le moine Joasapha, fut une personnalité très impor-tante pour le monastère. Durant ses quarante années de vie monastique, il rénova le Grand Météore (1387-1388) et construisit également des cellules, un hôpital et une citerne.Le Grand Météore prit de l’essor vers le milieu du XVIème siècle grâce aux donations impériales. C’est en 1544-1545 que furent construits la nef et le narthex. Plus tard, ce sera le tour du réfectoire, de la cuisine, d’un hospice, d’une tour et de petites chapelles.À partir du XVIIème siècle de nombreux monastères furent progressivement aban-donnés, certains détruits ou abîmés au cours des guerres, notamment au début du XIXème siècle par les troupes d’Ali Pacha.Les Météores sont bâtis sur des rochers à pic, dépourvus de chemins d’accès continus. Les moines y montaient jadis par des échelles articulées de vingt à quarante mètres de haut qui étaient relevées en cas d’alerte. L’autre moyen, original, était le filet monte-charge fait de cordes qui servait à

ravitailler les moines et à les faire descendre jusqu’au village. Maintenant les moines utilisent les escaliers. Bien que réticents à la venue des touristes, les moines font maintenant visiter le monastère. Une partie des grandes pièces sert de musée (culture traditionnelle grecque, évolution de l’habillement, histoire grecque, agriculture), une autre partie des petites pièces sert de boutiques de souvenirs.On y accède par des escaliers taillés dans le rocher (115 marches). Heureusement, les échelles volantes ont été supprimées depuis 1923.Par respect, il faut prévoir une tenue vesti-mentaire appropriée (pas de bermudas pour les hommes et encore moins de pantalons pour les femmes ; de longues jupes leur sont proposées afin de dissimuler leur pantalon).En montant les marches, au creux du rocher, on peut voir l’ermitage de Saint Athanassios, fondateur du monastère, représenté par une petite chapelle.Actuellement, sur les 24 monastères construits, seuls 6 sont habités (4 par les moines, 2 par les nonnes).

Le groupe aux Météores

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> La vie des moinesUne journée de 24 heures se divise en trois fractions de 8 heures chacune. Pendant la première, les moines prient à l’église; la suivante, ils travaillent et la troisième, ils étudient et se reposent. La prière a lieu généralement la nuit. Après la prière, les moines s’occupent de l’hospitalité, peignent de saintes icônes, gravent sur bois, et étudient les textes religieux.Sur la route, en direction d’Athènes, au milieu de ces rochers abrupts, on peut aper-cevoir une cavité chargée d’une multitude de foulards. Il s’agit de la chapelle Saint-Georges, où selon la tradition, chaque vendredi après la Pâque, des grimpeurs che-vronnés viennent déposer un foulard remis par les femmes du village afin d’honorer le saint. Cette coutume viendrait du jour où un bûcheron qui se serait gravement blessé à la jambe, aurait promis, s’il guérissait, de donner tous les vêtements de sa femme... Ceci fut interprété comme un miracle ! Passage par les Thermopyles (les portes chaudes) dénommées ainsi à cause des nombreuses sources d’eau chaude que l’on trouve sur ce site. Ce défilé qui fait commu-niquer la Thessalie et la Locride est situé entre le mont Œta et la côte sud du golfe maliaque, juste au sud de l’embouchure du fleuve Sperkhiós. À cause de sa situation stratégique, ce fut le théâtre de nombreuses batailles, dont la plus célèbre est la bataille des Thermopyles. En 480 av. J.C., les Perses cherchant à envahir la Grèce doivent passer par le défilé rocheux des Thermopyles. Après plus de deux jours de combat, les Perses désespèrent de passer quand Ephialtès, un traître, leur indique un passage pour prendre à revers les Grecs. Léonidas, chef des Spartiates, renvoie alors ses alliés et ne garde avec lui que ses 300 Spartiates. Ils mènent une résistance héroïque (1 contre 300 ou à 1 contre 1000, selon les estima-tions) et se font massacrer jusqu’au dernier, permettant par ce sacrifice d’évacuer les populations et de préparer la riposte.

- Retour sur Athènes et nuit à l’hôtel ACHILLION

21 mai 2010 - ATHÈNES

Tour panoramique au cœur d’Athènes avec un aperçu du Parlement, de la porte d’Hadrien, du Temple de Zeus, de l’Acropole, et court arrêt au stade Panathénaïque.

> Le Stade PanathénaïqueSa piste est de forme allongée, typique du stade antique, d’une longueur de 200 m environ où le virage est très serré. Il a été reconstruit en marbre pour accueillir les Jeux Olympiques d’été de 1896, grâce au mécénat de Georges Averoff dont on peut voir la statue à l’entrée du stade. C’est à l’issue d’un congrès organisé en 1894 à Paris par le baron français Pierre de Coubertin, qu’est créé le Comité inter-national olympique (CIO) et que la capitale grecque est désignée première ville hôte de l’événement olympique. Ce congrès décide également de l’exclusion des sportifs profes-sionnels et des femmes au profit de l’ama-teurisme et du genre masculin.Rappelons ici deux des nombreuses citations du Baron Pierre de Coubertin « Plus fort, plus haut, plus vite » et « L’important, est de participer ».

> L’Acropole A l’origine, le rôle de l’Acropole était défensif et non religieux. Chaque ville mycénienne possédait ce type de nid d’aigle, utile pour se replier en cas d’attaque. Athènes ne dérogea pas à la règle et éleva une véritable forteresse naturelle formant un plateau qui culmine à 156 m au-dessus du niveau de la mer et à environ 100 m au-dessus de la ville basse. Sur une surface de 3 hectares environ, enclose par des murs, se trouve le plus remarquable ensemble de monuments de l’antique civilisation grecque : les Propylées, le Temple d’Athéna Niké, l’Erechthéion, le Parthénon et autres lieux de culte.

> Les PropyléesLes Propylées constituent une très belle entrée monumentale donnant accès au sanctuaire de l’Acropole d’Athènes.

> Le Temple d’Athéna Niké,déessedelavictoire(Nikèsignifie

littéralement«lavictoire»engrec

ancien)

Premier temple ionique en marbre de l’Acro-pole, il occupait une position de choix sur un promontoire fortifié dans le coin sud-ouest, Les citoyens y vénéraient la déesse Athéna dans l’espoir d’obtenir la victoire dans leur longue guerre, tant terrestre que maritime, contre Sparte et ses alliés. Il sera détruit par les Perses dix années plus tard. Le nouveau temple d’Athéna Parthénos, qui repose sur les fondations de l’ancien, fut érigé à partir de 447 avant Jésus-Christ.

> L’ErechthéionIl domine le versant nord de l’Acropole et fut érigé entre 421 et 414, puis 409 et 406 avant Jésus-Christ, à l’endroit de la dispute entre Poséidon et Athéna au sujet de la supré-matie d’Athènes. A côté du puits d’eau salé offert par Poséidon, la déesse planta l’olivier sacré qui assura sa victoire,Le temple d’ordre ionique est dédié à Athéna Polias, à Poséidon, ainsi qu’à d’autres divinités du panthéon athénien, comme Erechthée auquel l’édifice doit son nom. Au nord, l’entrée du monument est constituée par un portique monumental et on admire, au

Le temple Erechthéion

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sud, le célèbre portique des Caryatides. Les six statues qui forment ses colonnes sont en fait des moulages, les originaux étant conservés au musée de l’Acropole (cinq) et au British Museum (la sixième).

> Le ParthénonBâtiment dorique consacré à la déesse Athéna, protectrice de la cité et déesse de la guerre et de la sagesse. Il a été conçu tout à la fois pour abriter la statue chryséléphan-tine de 12 m de haut, en or et ivoire, de la déesse, œuvre de Phidias, et pour abriter l’argent de la cité et de la ligue de Délos.La divinité en arme tenait une Victoire dans sa main droite. Elle était précédée d’un bassin permettant de maintenir un degré d’humidité suffisant à la bonne conservation de l’ivoire et était entourée, sur trois côtés, d’une colonnade surmontée d’une deuxième colonnade. La salle du trésor, protégée par un mur transversal et dotée de quatre colonnes ioniques, occupait la partie occi-dentale du temple.Déjeuner dans le quartier Plaka puis visite du nouveau musée d’Athènes, au pied de l’Acropole

> Le Musée Le nouveau musée, construit sur pilotis, préserve et intègre un site archéologique récemment mis au jour. La répartition des piliers a dû tenir compte de l’emplacement des vestiges.Il abrite des objets provenant des monuments et des fouilles sur l’Acropole : bas-reliefs, statues et céramiques allant de la préhis-toire à l’antiquité tardive, entre autres les originaux des fabuleuses Caryatides (Koré), une reconstitution spectaculaire des frises du Parthénon, le masque funéraire en or d’Agamemnon, des collections de statues de marbre, d’objets de bronze, des céramiques où les personnages, colorés en noir ou rouge suivant les époques, sont impliqués dans une action collective, etc. ….Temps libre et découverte, pour certains, de Plaka, vieux quartier truffé de sympathiques tavernes où l’animation y est pittoresqueRendez-vous à 16 h 55 devant le Parlement, place Syntagma, pour assister à la relève de la garde exécutée par les Evzones en costume traditionnel. Les guérites se situent près de la tombe du soldat inconnu et toutes les heures, la garde est relevée dans

une étrange chorégraphie, très spéciale et proche de celle des automates. En cette période de mai, ils ne portaient pas la fus-tanelle, jupe blanche plissée qui comporte 400 plis, supposés représenter le nombre d’années de l’occupation ottomane. - Nuit à l’hôtel ACHILLION

22 mai 2010 - ATHÈNES – PARISEnvol pour PARIS

- Mais tous les participants à ce magnifique périple de découvertes des sites de la Grèce antique ne regagnèrent pas Paris en ce samedi 22 mai ; au contraire, la plupart d'entre eux avaient opté pour un séjour répa-rateur sur la paradisiaque île de Kos. Voici ci-dessous conté par Sila le récit de leur séjour.

Janine Lazare

Nous volons vers l’île de KOS. Nos amis LUTZ n’ont pu prendre place dans

l’avion alors qu’une vingtaine de fauteuils sont vides. Mystère aérien…Nous traver-sons l’île en car, sous le soleil déclinant et c’est à la nuit que nous atteignons l’hôtel Archipélagos.

KOS

Le lendemain matin tout le charme de l’hôtel se révèle. Dans la salle de restaurant tout est blanc, depuis les chaises recouvertes de grandes housses, les nappes, jusqu’aux claustras qui divisent la grande salle en petits compartiments intimes et feutrés ; seuls les plats apportent des touches colorées. De grandes baies vitrées tamisent la clarté des jardins foisonnant de bougainvilliers, lauriers, hibiscus et rosiers rivalisant de couleurs et de senteurs. Une tonnelle ombrage le res-taurant extérieur jouxtant la piscine, grande tache bleue cernée de pelouses piquées de divers palmiers et magnolias de tailles respectables.L’île de KOS, avec ses 50 km de long sur 14 km de large, traversée par une arête de poisson centrale en guise de réseau routier, fait penser à un grand cachalot échoué près des côtes turques. Elle dévoile au fil des jours ses sites pittoresques.A 6 km de l’hôtel, protégées par une falaise

rocheuse, surgissent dans la mer des résur-gences chaudes. Les thermes, une grande marmite cerclée de rochers rafraîchis par le ressac, laissent échapper des petites bulles de soufre aux vertus curatives, pour qui s’y baigne.La capitale de l’île, ville natale d’Hippocrate porte aussi le nom de KOS. Dans le port un arbre étend ses branches tentaculaires gigantesques ; âgé de 800 ans, il est issu d’une racine du véritable arbre d’Hippocrate, qui trône près de la mosquée. Ce platane millénaire, dont seule l’écorce subsiste, survit derrière des grilles, vénéré comme un dieu. De nombreux sites archéologiques offrent aux promeneurs la fraîcheur de leurs frondaisons colorées et embaumées. Des bougainvilliers géants forment des arches monumentales d’un rose tyrien flam-boyant. Au centre de la ville la tradition-nelle « plaka » attire les touristes avec ses échoppes multiples et variées.

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Le petit village de ZIA se perche au-dessus d’un lac salé périodiquement visité par les flamands roses. Célèbre pour ses couchers de soleil, le village, avec sa rue marchande et ses spécialités de miel, de thym, de bonbons ressemblant à nos berlingots, de bijoux, vêtements, poteries, voit de nombreux touristes le parcourir au crépuscule. Une place calme, un grand platane central devant une petite église orthodoxe et son pope assis sur un banc, forment la représentation classique de la Grèce.

ASKLEPEION, berceau de la médecine, abrite les vestiges du sanatorium créé par Hippocrate, transformé en thermes par les Romains. Entouré d’une pinède le site offre une vue splendide de la côte turque proche. Un délicieux jus d’oranges et de citrons pressés revitalise les visiteurs, excellente thérapie touristique…..

ANTIMACHIA, sa forteresse envahie par des chardons violets géants dont maints d’entre eux dépassent la taille humaine, domine l’île de KOS avec une vue circulaire imprenable. A quelque distance de là, la route traverse la

bande de terre la plus étroite de l’île, 4 km de large, longée par la mer de chaque côté. Plus loin encore, un moulin à vent, entouré de maisons construites en pierres afin de les camoufler de la vue des pirates

.

Les îles proches renferment elles aussi des découvertes agréables.Face à une île productrice de pierre ponce, se trouve l’île volcanique de NYSSIROS. Le village très typique de MANDRAKI avec maisons blanches aux volets bleus, ses chats se prélassant dans tous les coins, et ses escaliers fleuris, étale une débauche de couleurs vives et donne une image parfaite de carte postale. Ses rues étroites pavées de mosaïque de galets mènent à un tout petit monastère surplombant la mer, idyllique. Sur une petite place, les branches imposantes des magnolias tressent un toit, pare-soleil idéal pour un déjeuner d’espadon grillé.

Au fond de l’immense caldeira du volcan de Nyssiros, un grand cratère de roches blanches présente un spectacle lunaire. Un chemin chaotique descend jusque sur la croûte de terre chaude et craquelée. Au centre, un magma jaunâtre bouillonne tran-quillement, entouré de petits jets brûlants et de volutes de fumées acres, et chauffe les semelles.

ASKLEPEION,

ANTIMACHIA

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Le bateau KAMAPIN, blanc et bleu cerclé d’une bande de rouge arbore le pavillon noir à tête de mort. A bord le truculent comman-dant YIANNIS invite les passagers à boire l’ouzo tout en dansant le sirtaki. Un sourire, digne d’une publicité pour dentifrice, des yeux gris perçants, une barbe grisonnante, une souplesse de félin et des « Hobba » tonitruants lui donnent des airs de pirate goguenard. Le bateau navigue près des côtes escarpées parcourues par les chèvres sauvages.

Sur une petite plage déserte à l’extrême pointe sud ouest de l’île l’équipage prépare un repas de salade, de brochettes et de poissons grillés. Certains profitent de la mer. Pour la digestion le capitaine et Catherine l’accompagnatrice initient les voyageurs au sirtaki au milieu des rires pendant que l’équi-page fait la vaisselle dans la mer et….. C’est le retour au port de MASTIHARI.

Autre bateau, autre capitaine YANNIS… Un authentique « kaiki », bateau tout de bois verni étalant ses matelas de repos et de bronzage sur les ponts, navigue tranquil-lement vers KALYMOS, l’île aux éponges. Le capitaine, ancien pêcheur de son état, explique la pêche et le traitement des éponges. Après avoir « absorbé » cet ensei-gnement, le regard porté sur la petite chose jaune posée sur le rebord de la baignoire est bien différent.

Une agréable odeur de poisson grillé nous accueille sur le bateau. L’équipage a profité de l’escale pour préparer le repas. Pour l’apéritif, les plus courageux plongent du bateau dans une mer turquoise et… très fraîche, paraît-il. Plaisants autant que plai-santins, trois garçons bronzés distribuent ouzo, amuse-gueules et taquineries aux passagers.

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L’île de PSERIMOS, son petit port avec sa plage de sable fin, ses fleurs multicolores et ses odeurs de thym et d’origan, invite à la baignade, moins sportive mais tout aussi agréable que la précédente. Avant le retour sur le bateau, l’équipage déverse de grands seaux de mer sur les pieds des passagers, désinfection et débarras du sable obligent, mais surtout une bonne occasion de rigolade. Pour se faire pardonner des petits écarts volontaires de direction des seaux, l’équipage offre une salade de fruits très appréciée.

Le trajet de retour longe les côtes turques parsemées de blockhaus. Plusieurs petits îlots apparaissent de part en part, dont un n’est peuplé que d’un seul habitant.Le capitaine abandonne la barre à Anne-Marie qui pilote le bateau tel un vieux loup de mer et nous ramène face au port de KOS.

Partage de quelques souvenirs, parmi d’autres, de ce groupe d’îles tranquilles et ensoleillées. Îles où les miséreux n’existent pas car la tradition veut que l’on ne laisse personne dans le besoin ; quel qu’il soit, il y aura toujours un parent, un ami ou un voisin pour lui tendre la main.

Belle conclusion de ce voyage, non ?Sila

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Lesaviez-vous?

Alors qu’il n’a jamais écrit une ligne, Socrate est devenu le maître à penser

de générations de philosophes, et cela grâce à son disciple Platon. La fin terrible du grand homme, condamné à mort par l’Etat athénien, a magnifié son destin : elle a scellé l’admiration de son élève, qui dès lors a centré ses œuvres autour du discours de Socrate, élément fondamental de sa philo-sophie.Le platonisme, philosophie capitale de l’Antiquité, n’aurait sans doute pas existé sans l’admiration et l’amitié que portait son fondateur à celui qui fut son maître.

Platon rencontre SocrateLa silhouette pittoresque de Socrate, Silène ventripotent, chauve et doté d’un vilain nez camus, est bien connue des Athéniens du Vème siècle avant notre ère : on le voit au coin d’une rue, dans un gymnase ou au bord d’une rivière, interroger hommes politiques, philosophes ou artisans pour tenter d’ap-procher la vérité. En feignant l’ignorance, il s’emploie à « accoucher les esprits » et cette méthode dite « maïeutique » lui permet, au cours de la conversation, de démontrer la vanité d’une fausse science et de dégager le Vrai par excellence. Son

SocrateetPlatonUn maître philosophique et son disciple

obstination et son ironie dévastatrice le font comparer par ses contemporains à un taon qui harcèle ses victimes ou à un poisson-tor-pille qui paralyse ses contradicteurs. Par son charisme paradoxal, Socrate finit par exercer une immense influence sur les plus talen-tueux jeunes gens d’Athènes. Parmi eux, il y a des adolescents, Charmide ou Lysias, des hommes plus mûrs, les politiques Alcibiade et Cristias, ou des écrivains, Xénophon et Platon. Ce dernier, qui appartient à une vieille famille aristocratique d’Athènes, a une vingtaine d’années lorsqu’en -407 il rencontre Socrate. Comme tous ses parents, il se destine à une carrière politique, mais, fasciné par la personnalité de Socrate, il renonce à toute ambition personnelle pour suivre celui qu’il considère désormais comme son maître.

La mort de SocrateHuit ans plus tard, en -399, un certain Mélétos dénonce Socrate devant la justice : il l’accuse de ne pas honorer les dieux de la cité et de corrompre la jeunesse par son enseigne-ment. Ces chefs d’inculpation traduisent l’in-quiétude de nombre d’Athéniens face à cet homme insaisissable dont l’ironie sape les fondements de leur cité. Devant l’Héliée, un des tribunaux d’Athènes, Socrate refuse de se défendre et est condamné à mort. Malgré les tentatives de ses amis lui proposant de s’évader, le philosophe attend paisiblement dans sa prison l’exécution de la sentence et,

entouré de ses disciples, boit la ciguë sans objecter. Cette mort injuste est ressentie comme un véritable drame par l’entourage de Socrate. Trois ouvrages de Platon restituent l’émotion de ses amis lors du procès (l’Apolo-gie de Socrate), leur inquiétude pendant l’em-prisonnement du philosophe (Le Criton), leur désespoir au moment de sa mort (Phédon). Dans une lettre écrite bien des années plus tard, Platon explique comment le procès intenté à « ce vieillard que je chérissais et duquel je ne rougirais pas de dire qu’il était le plus juste des hommes de cette époque » l’a dégoûté des activités publiques. Il préfère s’éloigner d’Athènes avec d’autres disciples de Socrate. Il réside d’abord à Mégare, puis entreprend un long périple en Egypte, en Cirénaïque, en Italie méridionale et en Sicile. Il rentre à Athènes vers -395 et fonde en -387 une école, l’Académie, où les étudiants se perfectionnent aussi bien dans les sciences exactes, (mathématiques, géométrie, astro-nomie) que dans la morale, la philosophie ou la politique. Dans les cours qu’il y donne, Platon s’efforce de préciser la notion d’une cité idéale où règne la Vérité. Jusqu’à sa mort, en -347, il se consacre à peu près uniquement à son enseignement à l’Aca-démie, qui devient la plus célèbre école de philosophie du monde méditerranéen et qui est encore très fréquentée au début de l’ère chrétienne.

La nouvelle vie de SocrateSurtout Platon écrit, et sans cesse il fait revivre dans son œuvre la personnalité de celui à qui il voua une admiration sans bornes. Dans trente-cinq dialogues considé-

La Grèce antique nous a transmis des merveilles en architecture mais aussi, traversant les siècles, les pensées et les écrits des GRANDS PHILOSOPHES.

Socrate - Musée du Louvre

La mort de Socrate

- 13 -Les ECHOS de L’AMICALE

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Lesaviez-vous?

rés comme authentiques, auxquels s’ajou-tent quelques apocryphes, Platon s’inspire des habitudes de Socrate et décrit ou imagine les rencontres du philosophe et de différents interlocuteurs avec lesquels il discute familièrement de question diverses : la vertu avec Protagoras, l’éloquence avec Phèdre, le courage avec Lachès, l’amitié avec Charmide ou la vertu avec Ménon. Chaque dialogue est conçu comme une petite œuvre théâtrale. Le décor est planté : une riche maison, un pré au pied d’un platane bruissant de cigales, une palestre ou se déroulent des compétitions sportives, un portique fréquenté par des badauds ou une salle de banquet. Les personnages, protago-nistes ou simples figurants, sont variés : des disciples naïfs ou admiratifs, des adversaires arrogants et insolents, chacun s’exprimant dans son style particulier où sont repro-duits leurs tics de langage. Au premier plan se trouve Socrate, tour à tour charmeur et ironique, bonhomme et indulgent ou au contraire capable d’être incisif, dans ces conversations composées de courtes répliques et qui mènent insensiblement à la vérité.

Platon et Aristote

Comme Socrate fut le disciple de Platon, de même Aristote (-384/-322 avant notre ère) fut l’élève de ce dernier. Des années durant, il participe aux travaux de « l’école d’Athènes », ces réunions d’apprentissage du Vrai qui se tiennent dans les locaux ou les jardins de l’Académie. Mais le philo-sophe, écarté de la direction à la mort de Platon, choisit l’exil : il devient le précepteur d’Alexandre de Macédoine, consacrant son temps et son énergie à l’éducation du jeune prince.De retour à Athènes en -335, Aristote y fonde sa propre école, le Lycée, où il prône un système philosophique qui, s’il part de cette philosophie platonicienne qu’il connaît si bien, en prend l’exact contre-pied. Alors que Platon préconise de s’intéresser aux idées, Aristote choisit de considérer les réalités du monde. Au XVIème siècle, le peintre Raphaël, qui a représenté l’école d’Athènes dans une fresque du Vatican, a symbolisé cette oppo-sition dans le geste de Platon, qui du doigt désigne le ciel, et dans celui d’Aristote, dont la main indique la terre.

Ses écrits couvrent tout le savoir de l’époque, comme en témoignent les principaux titres de ses œuvres : La Logique, la Physique (laquelle comprend des traités de sciences naturelles, de météorologie, d’astronomie, etc.) la Métaphysique, l’Ethique, la Politique, la Rhétorique, la Poétique, la Constitution d’Athènes. Les méthodes d’observation et de classification rigoureuses qu’il établit exercèrent une influence décisive sur la culture de l’Occident.(édit. France Loisirs « les Couples Célèbres »)

Platon et un disciple

Comprendre

LeNucléaireactuelLes débuts du nucléaire civil

En décembre 1942, par un message laconique : «Le navigateur italien a

abordé le Nouveau Monde », Enrico Fermi annonce à ses collègues la divergence de la première pile, l’ancêtre de nos réacteurs. C’était le début de la possibilité de maîtriser l’énergie atomique à des fins pacifiques, mais dès l’année suivante des recherches se déroulent aux Etats-Unis à Fort Alamo pour la construction des bombes dont on connaît les exploits. Les pays occidentaux vont à leur tour s’intéresser à cette nouvelle possibilité pour des questions de stratégie, si bien que les recherches militaires et civiles vont se combiner avec quelques erreurs et accidents dont il faut bien admettre que les Etats ont pris du temps pour les reconnaître. Le nucléaire civil étant réservé à d’éminents spécialistes, une chose aussi complexe ne saurait être comprise par la populace. Il est vrai que

deux bombes et leurs multiples essais en plus de la catastrophe de Tchernobyl n’ont pas contribué à en faciliter l’approbation auprès du public. Le mensonge éhonté, en 1986, sur le fameux nuage radioactif qui, par enchantement, se serait arrêté à nos frontières témoigne du puissant lobby pro-nucléaire qui régnait à cette époque dans notre pays. Bien qu’ils disposaient de tous les renseignements utiles et que tous nos voisins avaient imposé des précautions, nos politiques, du Président aux Ministres res-ponsables, Industrie, Agriculture, Santé, se sont tous tus, tout comme les responsables scientifiques concernés. Interrogés depuis sur cette malheureuse décision, certains n’éprouvent aucune culpabilité, par crainte pour leur mandat sans doute. Depuis cette ignominie, une nouvelle génération de res-ponsables sont heureusement venus les remplacer et le nucléaire civil peut enfin prendre son indépendance et abandonner quelque peu la langue de bois. En effet, depuis que les militaires ont trouvé d’autres jouets, avec la bombe à neutrons et le laser, le plutonium leur est devenu moins néces-saire. De nos jours, les progrès réalisés en

mathématique et en informatique sont tels que les essais de bombes ne se justifient plus, la modélisation permet de prédire et de devancer les phénomènes d’une réaction thermonucléaire. Encore faut-il disposer des moyens et des hommes capables de les maîtriser. Ce sont surtout les pays dévelop-pés qui ont poursuivi des recherches appli-quées dans ce domaine. Au cours du temps, certains ont abandonné pour des raisons politiques essentiellement et d’autres se sont joints aux nantis, comme l’Afrique du Sud par exemple. De nos jours, plusieurs pays souhaitent y revenir, comme les pays en voie de développement.En France, la première pile construite en 1947 fut la pile Zoé (Z comme zéro, O comme oxyde d’uranium et E comme eau lourde) sous l’égide deFrédéric Joliot-Curie, alors directeur du CEA. Installée au centre d’études de Fontenay-aux-Roses, elle divergea pour la première fois le 15 décembre 1948 et vit, en 1953, sa puissance portée à 150 kW. Elle fut arrêtée en mars 1976. Le combustible de Zoé provenait de l’usine du Bouchet, dans l’Essonne, qui retraitait également le combustible irradié,

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et il permit l’extraction des premiers mil-ligrammes de plutonium français. C’est à Marcoule dans le Gard que furent construits les premiers réacteurs d’essai et de produc-tion à partir de 1952, avec trois machines, G1, G2 et G3, d’une puissance thermique de 7 à 38 MW de la filière graphite-gaz qui sera définitivement abandonnée en 1994 avec l’arrêt de la première centrale de production industrielle : Bugey 1 dans l’Ain, de 540MW. Cette filière sera remplacée par la filière eau pressurisée/graphite issue d’une licence américaine GE-Westinghouse francisée au cours du temps. Il faut noter également des réacteurs expérimentaux comme Rapsodie et Phébus. Le premier d’une puissance de 20MW lancé en 1959 de la filière neutrons rapide/sodium était destiné à produire plus de matière fissile qu’il en consomme afin d’assurer une meilleure utilisation des res-sources fissiles disponibles et de fournir du plutonium aux militaires. Arrêté en 1983, son démantèlement s’est avéré fort délicat avec une explosion de sodium provoquant mort d’homme. Il a été remplacé par le réacteur Phénix de 130MW porté à 250MW de la même filière, mis service en 1973 ; son arrêt est programmé depuis fin 2009 après 36 ans de loyaux services, son successeur s’appellera Astrid. Le deuxième, Phébus, de 40MW mis en service en 1978 est plus spécialement destiné à l’étude des accidents pouvant survenir sur les réacteurs. Il permet entre autres d’étudier le comportement de nouveaux crayons de combustible, disposés au centre du cœur dans une cellule expéri-mentale étanche.

Les centrales de production du nucléaire civil

Les premières centrales de produc-tion d’électricité datent des années

cinquante, 1951 aux Etats-Unis, 1954 en Union soviétique, 1957 en France ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième généra-tion avec l’EPR, pour ‘European Pressurised water Reactor’ destinée à remplacer la génération précédente avant la quatrième, dont les premières réalisations seront mises en service dans les années 2030-2040. Les puissances unitaires sont passées par paliers successifs de 900, 1300, 1450 aux 1600 MW d’aujourd’hui. Pendant cette même période beaucoup d’enseignements ont été tirés et les concepteurs ont fait preuve d’ima-gination avec des technologies sans cesse améliorées. Plusieurs modèles d’installa-tions ont été explorés à travers le monde, certains avec succès comme la filière eau

pressurisée/graphite, d’autres moins comme celle de Tchernobyl avec un échec reten-tissant parce que des questions de sûreté ont été négligées pour ne pas dire oubliées. Les décrire toutes sort du cadre présent, mais ce sont les questions de sûreté et de sécurité qui dominent les progrès réalisés pendant toutes ces dernières décennies ; le concours des opposants au nucléaire dans cette affaire n’est pas à négliger. Aucun gouvernement n’oserait autoriser la mise en service d’installations non conformes pour des questions de coût comme précédem-ment, et l’Agence Internationale Atomique dans ses nombreuses fonctions y veille. Une nouvelle catastrophe serait un démenti pour cette énergie et nos futurs besoins énergétiques deviendraient, sans doute, ina-bordables.La production mondiale de cette énergie dépasse les 3.300 TWh et représente environ 16% de la production mondiale d’électricité, répartis sur 441 réacteurs dans 31 pays sans compter les porte-avions, les sous-marins, quelques brise-glaces et satellites. Si les Etats-Unis sont les premiers devant les Russes, la France fait figure d’exception avec une production de 418 TWh, soit près de 80% de ses besoins, répartie en 58 réacteurs sur 19 sites ; la puissance installée dépasse les 65 GW. De nombreux pays émergents souhai-tent acquérir la technologie nucléaire. On estime que 630 réacteurs fonctionneront dans 55 pays en 2030. Faut-il construire de nouvelles centrales en France ? La question mérite d’être posée. Notre principal fournisseur, EDF, reste vigilant sur cette question, surtout avant que la réglementa-tion sur la libre concurrence soit totalement appliquée. Après avoir obtenu la prolonga-tion de la durée de vie de certaines centrales modernisées, elle s’est lancée avec sa nouvelle filiale Edf Energies Nouvelles sur le marché des énergies renouvelables. Des accords avec ses concurrents lui permet-tent de revendiquer une production totale de 610 TWh. Sa stratégie repose sur deux axes principaux, la relance du nucléaire dans le monde et l’efficacité énergétique par l’emploi d’énergies renouvelables. Gageons qu’en France la part du nucléaire diminue au profit de nouvelles ressources compétitives sans que le coût pour les particuliers en souffre, comme constaté dans d’autres pays. L’argument des anti-nucléaires, comme quoi notre production nucléaire ne couvre que 17% de nos besoins en énergie primaire, est quelque peu fallacieux. D’abord s’il avait fallu remplacer la totalité de cette produc-tion par les énergies fossiles, notre facture

énergétique s’en serait trouvée quelque peu augmentée ; nous ne sommes qu’un petit producteur d’énergie fossile. Nous sommes exportateurs d’électricité, restons-le, notre balance des paiements s’en trouvera mieux même si nous demeurons importateurs d’uranium. Que le chauffage électrique, promu par l’EDF, soit considéré comme gas-pilleur d’énergie est quelque peu hypocrite puisqu’il permet une meilleure gestion des centrales et contribue à une notable amé-lioration thermique des habitats. Ainsi on estime la consommation de chauffage à environ 300 KWh/an par m2 pour une habi-tation classique ; ce chiffre tombe à 150 pour une habitation isolée et 15 pour une maison dite passive. Pour l’avenir le transport qui consomme à lui seul plus de 60 % des énergies fossiles va obligatoirement s’orien-ter vers l’électrique ou tout au moins dans un premier temps, il faudra bien y répondre. Souhaitons, pour notre pays, qu’un meilleur équilibre entre les différentes sources soit réalisé.

Technologie - Sûreté – Sécurité

Les centrales nucléaires fonctionnent sur le même principe que les centrales clas-

siques avec une grosse bouilloire qui produit de la vapeur pour actionner des turbines qui entraînent des alternateurs. La différence principale réside au niveau de la bouilloire ou chaudière, remplacée par un bâtiment contenant le réacteur nucléaire. Ce bâtiment doit être à la fois étanche pour ne pas contaminer l’environnement, assurer l’arrêt et le refroidissement en cas d’embal-lement de la réaction en chaîne, résister aux séismes, à la collision d’un avion, et capable de contenir les résidus en cas de fusion du cœur. Toutes ces contraintes sont prises en compte par des mesures de sûreté et de sécurité qui font l’objet d’un cahier des charges conséquent. Ainsi lors d’un incident il est possible de remonter toute la filière de la conception à l’élaboration du matériel mis en cause. Une fois le défaut analysé, il est possible de faire modifier les matériels en service. Avant d’être agréé, tout équipement doit être essayé suivant des procédures bien plus sévères que celles pratiquées dans l’aviation. Pour être plus explicite, relatons le dernier incident survenu à la date où j’écris ces lignes. A la centrale de Gravelines, lors du déchargement du réacteur pour son renou-vellement, une barre de combustible s’est bloquée dans son conduit. Incident rare mais déjà connu et dû à la déformation des barres

Comprendre

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Comprendre

sous l’effet de la chaleur et pour lequel des études de remplacement de matériaux adéquats sont en cours, mais pour lesquels il n’existe pas de solution fiable pour le moment. Aussitôt les procédures de sécurité et de sûreté ont été mises en œuvre. Les risques de contamination examinés et jugés faibles, la population environnante n’a pas été prévenue. Par contre un essai sur un autre site dédié à cet effet a été entrepris pour valider la procédure de dégagement de la barre. Dès l’homologation accordée par les autorités de sûreté, la barre bloquée a été dégagée à Gravelines et le renouvelle-ment du réacteur poursuivi. Cette manœuvre a occasionné un arrêt de la centrale de deux mois supplémentaires. Rappelons qu’un réacteur ne peut pas exploser comme une bombe. A Tchernobyl, c’est l’envolée du toit de 2200 tonnes et l’échappement conséquent des gaz radioactifs qui ont été assimilés à une deuxième explosion. Ce type de centrale ne comporte pas de protection du cœur du réacteur et sur les 12 centrales construites, une seule est encore en activité, étroitement surveillée et bientôt remplacée. Le risque majeur d’un réacteur réside dans la fusion du cœur, c’est l’incident le moins probable parce que toutes les précautions sont prises pour l’éviter. En terme statistique, le risque est très faible mais il existe. Ce qui s’est produit à Three Mile Island aux USA en est révélateur ; c’est une mauvaise histoire de pompe. Sur l’un des circuits de refroidis-sement secondaire, la pompe principale était en réparation, la pompe de secours n’a pas voulu démarrer et il a fallu faire appel à un autre circuit ; le temps de la mise en œuvre, le cœur a atteint des températures trop élevées et les crayons contenant le combus-tible se sont désagrégés, ce que certains ont assimilé trop rapidement à la fusion du cœur. Les barres de graphite ont fait leur office et arrêté la réaction en chaîne ; mais il a fallu du temps pour maîtriser l’envolée

thermique, c’est ce qui a manqué. Par précaution les populations environnantes ont été évacuées bien qu’aucune fuite de radioactivité anormale n’ait été constatée ; la centrale a été fermée depuis. La majorité des réacteurs en service sont de la filière à eau sous pression, d’où l’ap-pellation REP en France, PWR en anglais, suivant le schéma ci-dessous:

Le circuit primaire enfermé dans un bâtiment étanche comprend un certain nombre de composants :- Le combustible constitué de céramique d’oxyde d’uranium naturel l’U235, enrichi de 3 à 4 % en U238 . Seul cet isotope est fissible associé à 20% de plutonium fissible ; ce mélange est appelé Mox. Celui-ci est enfermé dans une gaine en forme de crayons rassemblés eux-mêmes en nappe. Le choix des matériaux composant la gaine est important pour résister aux conditions de température, de pression, d’irradiation neutronique et de corrosion tout en conser-vant de bonnes qualités de transmission thermique. Des aciers spéciaux à structure cristalline ainsi que des céramiques donnent actuellement de bons résultats.- Un fluide caloporteur qui doit à la fois trans-mettre la chaleur et servir de modérateur pour ralentir les neutrons. Chaque fission entraîne la production de 3 à 4 neutrons qui sont éjectés à une vitesse proche de 20.000 km par seconde, avec une durée de vie de 15 à 20 minutes. Pour que la réaction en chaîne ne s’emballe pas, il faut tout à la fois les ralentir pour maintenir un équilibre thermique et absorber ceux en excédent. L’eau répond très bien à ces critères avec des conditions en service allant jusqu’à 300°C sous une pression de 225 bars. Autour du réacteur un flux neutronique subsiste, appelé rayon-nement synchrotron ; il est souvent utilisé par des laboratoires pour des expériences ou pour la production de produits destinés à

la médecine. L’épaisseur du mur d’enceinte du réacteur suffit à arrêter ce rayonnement.

- Une cuve destinée à recevoir l’ensemble combustible et fluide caloporteur est forgée dans des aciers spéciaux de plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur. Compte tenu de son épaisseur elle présente souvent des fissures internes dues à l’élaboration de cette pièce essentielle, dont le poids atteint déjà les 330 tonnes pour les réacteurs de 900 MW. Tous les maîtres de forge connais-sent ce problème depuis des lustres et il n’y a que des journalistes avides de sensation pour s’en émouvoir. Avant d’être livrée, une telle pièce a subi de nombreux contrôles dra-coniens qui garantissent son service, et des outils modernes permettent de suivre l’évolu-tion de ces fissures au cours du temps, bien avant une quelconque rupture. - Des barres de contrôle qui servent à maîtriser la réaction en chaîne, si néces-saire la stopper ; le graphite absorbeur de neutron est parfait pour cela. Des barres de secours sont prévues en cas de besoin ; de leur rapidité de mise en œuvre dépend la sécurité. A Tchernobyl, elles ont été mises en œuvre trop tardivement.- Un pressuriseur qui maintient la pression dans la cuve, associé à un échangeur de chaleur pour produire la vapeur qui entraîne les turbines. Ce dispositif assure la barrière entre le liquide radioactif à l’intérieur du réacteur et celui à l’extérieur de l’enceinte étanche aux radiations. De très belles pièces mécaniques sont fabriquées par la société française Trépaud, dépositaire de nombreux brevets. A l’extérieur de ce bâtiment se trouvent les autres composants d’une centrale classique.Bien entendu des pompes sont associées aux circuits interne et externe, ainsi qu’aux circuits de refroidissement du cœur. Des pompes, il en faut partout.

Dans ces machines complexes, pour des questions de sécurité et de tenue des matériaux, l’énergie consommée au cours d’un cycle est limitée entre 1 et 1.5% de l’énergie totale disponible. Le rendement thermique avoisine les 31-33% comme sur les autres centrales thermiques classiques, l’utilisation du chauffage en cogénération permet d’augmenter ce rendement. Pour une question de gestion et de rentabilité, les réacteurs sont réunis par groupe de 2 à 8 maximum sur un seul site ; en France la limite a été fixée à 4 par centrale.

A suivre : le nucléaire du futur et l’avenir du nucléaire civil AJJC le 15/04/09

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Il neige. Les rues sont désertes, chacun, au chaud chez soi, finit de dîner.

Dans la lueur blafarde du manteau neigeux un couple, suivi de deux enfants emmitou-flés, marche dans la nuit.Lui, brun, trapu, dans la force de l’âge, ouvrier de son état, tire une petite remorque à bras chargée et recouverte d’une bâche. Sa femme, 25 ans environ, menue, porte un cabas à provisions et surveille les deux petits.La petite fille, brune et toute bouclée, serre dans ses bras un poupon en celluloïd presque aussi grand qu’elle et couvert d’un grand burnous blanc. Son petit frère, des mèches d’un blond très pâle s’échappant de son bonnet, trottine à ses côtés du mieux

Lecoindesécrivainsetdespoètes

Souvenirque lui permettent ses trois ans.Tous deux suivent la carriole et se baissent de temps à autre pour ramasser des pommes de terre qui s’échappent à chaque cahot.Dans le silence ouaté, seuls les rires des enfants, que chaque chute de pomme de terre met en joie, se font entendre. Leurs parents les incitent régulièrement à se presser car la neige s’épaissit et le chemin est encore long.Le père installe le petit sur la carriole pour accélérer la marche. Ils vont dans la nuit tous les quatre et semblent heureux.

Non, vous ne lisez pas quelques lignes de ZOLA et cette famille n’a pas côtoyé les misérables de Victor HUGO.

Nous sommes au début de l’année 1954, j’ai cinq ans, nous quittons la maison de mes grands parents maternels, chez qui mes parents vivaient depuis leur mariage, et nous partons vers l’appartement qui nous verra grandir, mes frères et moi, pendant plus de 15 ans. Pour la première fois, nous serons seuls tous les quatre et ma mère sera maîtresse de son foyer sans avoir de compte à rendre de ses faits et gestes. C’était pour nous le début d’une aventure, une belle aventure, qui dure depuis plus de cinquante ans.

Sila

Histoiresd'enrire

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Pierre DAC, c’était quand même un super humoriste !! …

Denise

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LesbonnesadressesEnigme

1èreénigme:Les deux gardesUn prisonnier est enfermé dans une tour qui comporte deux portes. L'une d'elles donne sur la sortie, l'autre sur les oubliettes. Un gardien est placé devant chaque porte. L'un dit toujours la vérité, l'autre ment toujours. Quelle seule et unique question le prisonnier doit-il poser à un seul des deux gardiens pour être certain de trouver la porte de la liberté ?

2èmeénigme:NénupharUn nénuphar doublant sa superficie chaque année recouvre entièrement une mare au bout de dix ans. Combien de temps aurait-il fallu pour que la mare soit entièrement recouverte s'il y avait eu deux nénuphars ayant ces mêmes propriétés ?

Réponseàla1èreénigmeLes deux gardes

Le prisonnier doit demander à l'un

des deux gardes : « Quelle est la porte

que m'indiquerait l'autre garde comme

étant la porte de la sortie ? »

Il lui suffira alors de prendre la porte

opposée.

Réponseàla2èmeénigmeNénuphar

Il aurait fallu neuf ans. Puisque chaque

nénuphar double de superficie chaque

année, le nénuphar qui recouvrira

entièrement la mare la dixième

année ne la recouvre que de moitié

la neuvième année. Le deuxième

nénuphar également, donc à eux deux,

ils la recouvrent déjà entièrement.

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Qui s’y frotte s’ y pique

Piqûres de guêpeMouillez immédiatement la peau et frottez sur la piqûredu savon de Marseille. Massez quelques minutes. Enflure et douleur disparaîtront.

Piqûres d’ortiesFrottez-les avec du persil ; la sensation de brûlure disparaîtra.

Piqûres de moustiquesPour calmer instantanément l’irritation causée par ces piqûres, frottez-les avec un oignon coupé en deux.

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Nosmeilleuresrecettes

Quefairedesrestesd’unlendemaindefête?

Avec des petits bouts de foie gras :• Les faire fondre sur une soupe de lentilles, juste avant de servir.• Les ajouter sur un plat de pommes de terre et de champignons ; saupoudrez de persil

haché.

Avec des morceaux de saumon fumé :• Eparpillé en confettis sur un velouté de chou-fleur.• Emincé en lichettes dans des œufs cocotte.• Enroulé autour d’endives braisées, façon endives au jambon.

Avec une carcasse de volaille rôtie (poulet – dinde – oie …) :• Décoller et hacher menu la chair restante, l’ajouter à 100 gr. de riz cuit au préalable, une

petite boîte de champignons de Paris; ajouter 3 cuillerées à soupe de crème épaisse, assaisonner avec sel, poivre et noix de muscade. Enfourner 15 minutes à 250º et déguster (les amateurs de fromage saupoudreront de gruyère râpé).

• Fractionner la carcasse qui servira à mijoter dans un bouillon avec un gros bouquet garni. Il sera sublime en base de risotto, en potage en y ajoutant du vermicelle, ou encore en bouillon détox (avec gingembre, citronnelle, anis étoilé et poireau) et du blanc effiloché.

Avec un fond de Champagne :• L’utiliser à la place de vin blanc dans un sauté de veau, de lapin ou autre viande blanche.

Avec un citron entamé :• Presser le reste du citron et congeler le jus dans un compartiment du bac à glaçons; vous

aurez à tout moment une citronnade naturelle.Bon appétit

Denise

TrucsetastucesNouvellesadhésions

Nous sommes très heureux d’accueillir comme nouveaux « Membre Actif» nos collègues :

Jacques BEFFARA : a fait toute sa carrière chez Pompes Guinard et KSB SAS, BTS en poche il débute au BET des Constructions Guinard à Chateauroux, après un diplôme d’ingénieur du CNAM, il devient responsable des Méthodes, participe à la création de l’unité de fabrication Série de Neuvy St. Sépulcre, (l’usine à la campagne, une première à l’époque), en devient le directeur, puis responsable de la Division Habitat, jusqu’à ce qu’il soit nommé directeur de la division bi-nationale «Bâtiment» de KSB AG.

Georges CARDONA : cadre technico-commercial, Responsable marketing et promotion des produits de la filiale AMRI pour le marché Robinetterie, puis dans le cadre d’une nouvelle orientation devient le nouveau Délégué Général du Syndicat des Constructeurs de Pompes et Robinetterie ; en réorganise le Bureau et promeut le

nouveau sigle du Syndicat «Pro Fluides». Son épouse Jeannine l’accompagne comme «Membre Conjoint»

Joël CHADAINEAU : a fait toute sa carrière chez Pompes Guinard et KSB SA. Il débute comme dessinateur industriel projeteur au BET de l’unité de Châteauroux, puis d’année en année chargé de nouvelles fonctions à responsabilité, il est nommé directeur de cette unité de production, spécialisée dans la fabrication des pompes multicellulaires haute-pression, pour le groupe KSB, in the world ; Joël est accompagné de son épouse Marie-Josée comme «Membre Conjoint»

Sylvain GAUCHET : a fait toute sa carrière chez KSB, de la rue des Nanettes à Gennevilliers. Débutant comme technicien SAV, puis Technico-commercial à l’agence de Marseille, participe à l’ouverture de l’agence KSB de Lille, revient dans le Sud en prenant la direction de l’agence d’Aix en Provence, retour dans la région parisienne à Courbevoie, puis à Gennevilliers avec la

direction de l’agence Paris-Ile de France-Normandie, enfin Directeur commercial de la Division Service France ; son épouse Annie l’accompagne comme «Membre Conjoint»

Michel MENOU, transfuge de SALMSON Industrie, spécialiste des adoucisseurs d’eau et osmoseurs pour l’industrie, il devient cadre technico-commercial itinérant, pour les pompes, du Marché Chimie-Industrie lourde à l’Agence Paris-Ile de France-Normandie de KSB SA, Michel est accompagné de son épouse Janine comme «Membre Conjoint»

Louis SYMOENS : rentre chez Pompes Guinard comme dessinateur projeteur au BET de l’usine de Lille-Sequedin ; d’étape en étape au sein de cette unité, devient successivement en tant que cadre technique, diplômé VAE, et spécialiste des pompes submersibles d’assainissement KSB, Responsable du BET, des Méthodes, du Service Recherche et Développement des nouveaux produits de Sequedin.

C’est avec beaucoup de tristesse que nous déplorons la disparition de notre amie :

Michèle AMAND-JULES, épouse de notre ami Jean-Claude, Michèle s’est éteinte le 27 mai 2010 à l’hôpital de Montpellier, après une longue maladie.

Nospeines

Lecomitéderédaction• RosetteBeaupré,• DeniseLagay-Dupont,• MaryseSamoyault.• PierreFritière,• Henri-PaulDespréaux,• FrancisKim

Contact :Henri-Paul Despréaux5,ruedeNaples78150ROCQUENCOURTTél.:0139556225