17
Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 1 Bulletin de veille N°40 Réseau Formation Agro-Alimentaire Juillet-Aout 2013 Evénements à venir 29-31 janvier 2014 - Biarritz - Université d’hiver de la formation professionnelle La prochaine Université d’hiver de la formation professionnelle, organisée par Centre Inffo, se tiendra à Biarritz sur le thème : Croissance, emploi et compétences : quand la formation crée la valeur. http://www.centre-inffo.fr/uhfp/ Sommet de l’Elevage : 2-4 octobre – Clermont Ferrand Le Sommet de l’Elevage, rendez-vous européen des professionnels de l’Elevage, ouvrira ses portes du 2 au 4 octobre à la Grande Halle d’Auvergne à Cournon (63). Labelliser un événement « La Grande Tablée - Les Rabelaisiennes » : formulaire d’inscription L'idée retenue est simple : une table monumentale, l'organisation d'un repas assis et partagé à un prix accessible à chacun résume l'esprit de ce type d'événement populaire. L'objectif de la publication de la charte est avant tout de rappeler aux futurs organisateurs l'esprit et les règles qui précèdent tout événement : celui de rassembler, de créer du lien social, de fédérer le plus grand nombre quel que soit son âge ou sa condition sociale, dans une ambiance festive. Ces grandes tablées peuvent se tenir dans un simple bourg ou à plus grande échelle. Leur but est non lucratif et non publicitaire. http://alimentation.gouv.fr/formulaire-grande-tablee Participez au concours "La Grande Tablée" À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, organise, le 13 septembre 2013, une Grande Tablée au Ministère de l’agriculture à Paris. Alimentation.gouv.fr vous propose de tenter de gagner des places pour assister à ce grand repas, placé sous le signe du partage et de la convivialité, en participant à un jeu concours sur Facebook. Pour tenter de remporter une invitation valable pour deux personnes, il suffit de vous rendre sur notre page Facebook Alimagri, à partir du 27 août et de répondre à trois questions. Vous pourrez ainsi participer au tirage au sort et peut être assister à la Grande Tablée de Stéphane Le Foll, au ministère de l’agriculture à Paris. Pour participer, rendez-vous mardi 27 août sur notre page Facebook Alimagri Clôture du jeu : mardi 3 septembre Tirage au sort : lundi 9 septembre Les femmes et les hommes du mois Décès de Jean-Michel Lemétayer Jean-Michel Lemétayer, Président de la Sopexa, ancien Président de la Fnsea et de la Fnpl, est décédé subitement le 31 juillet. L'autodidacte hyperactif de l'agro PDG de la société Eurogerm, Jean-Philippe Girard a créé la surprise en devenant le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Son projet de gouvernance partagée a fait la différence. "J’ai longtemps été plus passionné par le sport que par les études !", admet Jean- Philippe Girard, amusé. C’est pourtant grâce à son parcours et à sa capacité de travail "hors du commun", comme le soulignent ses proches, que ce sémillant autodidacte de 53 ans a décroché, le 20 juin, la présidence de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Non sans surprise. Beaucoup de professionnels prédisaient que Bruno Luisetti, alors patron de Mondelez France et président de la fédération Alliance 7, serait largement élu. Mais le projet de gouvernance partagée, proposé par Jean-Philippe Girard, autour de six vice-présidents, a convaincu les administrateurs. "Il fallait rassembler PME et grands groupes au sein de l’Ania. Jean-Philippe Girard avait les qualités pour cela", estime Thierry Blandinières, le PDG de Delpeyrat. "C’est un formidable porteur de projets. Il a toujours su séduire et rassembler les gens autour de lui", poursuit Benoît Huvet, le directeur général d’Eurogerm, la société spécialisée dans les additifs pour la meunerie et la boulangerie industrielle, créée par Jean- Philippe Girard en 1989. Pour cet homme toujours souriant dont beaucoup louent la qualité d’écoute, l’urgence est de "remettre le consommateur au cœur des préoccupations des industriels de l’agroalimentaire". [...] http://www.usinenouvelle.com/article/l-autodidacte-hyperactif-de-l-agro.N201134

Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

1

Bulletin de veille N°40 Réseau Formation Agro-Alimentaire

Juillet-Aout 2013

Evénements à venir

29-31 janvier 2014 - Biarritz - Université d’hiver de la formation professionnelle La prochaine Université d’hiver de la formation professionnelle, organisée par Centre Inffo, se tiendra à Biarritz sur le thème : Croissance, emploi et compétences : quand la formation crée la valeur. http://www.centre-inffo.fr/uhfp/ Sommet de l’Elevage : 2-4 octobre – Clermont Ferrand Le Sommet de l’Elevage, rendez-vous européen des professionnels de l’Elevage, ouvrira ses portes du 2 au 4 octobre à la Grande Halle d’Auvergne à Cournon (63). Labelliser un événement « La Grande Tablée - Les Rabelaisiennes » : formulaire d’inscription L'idée retenue est simple : une table monumentale, l'organisation d'un repas assis et partagé à un prix accessible à chacun résume l'esprit de ce type d'événement populaire. L'objectif de la publication de la charte est avant tout de rappeler aux futurs organisateurs l'esprit et les règles qui précèdent tout événement : celui de rassembler, de créer du lien social, de fédérer le plus grand nombre quel que soit son âge ou sa condition sociale, dans une ambiance festive. Ces grandes tablées peuvent se tenir dans un simple bourg ou à plus grande échelle. Leur but est non lucratif et non publicitaire. http://alimentation.gouv.fr/formulaire-grande-tablee Participez au concours "La Grande Tablée" À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, organise, le 13 septembre 2013, une Grande Tablée au Ministère de l’agriculture à Paris. Alimentation.gouv.fr vous propose de tenter de gagner des places pour assister à ce grand repas, placé sous le signe du partage et de la convivialité, en participant à un jeu concours sur Facebook. Pour tenter de remporter une invitation valable pour deux personnes, il suffit de vous rendre sur notre page Facebook Alimagri, à partir du 27 août et de répondre à trois questions. Vous pourrez ainsi participer au tirage au sort et peut être assister à la Grande Tablée de Stéphane Le Foll, au ministère de l’agriculture à Paris. Pour participer, rendez-vous mardi 27 août sur notre page Facebook Alimagri

• Clôture du jeu : mardi 3 septembre • Tirage au sort : lundi 9 septembre

Les femmes et les hommes du mois

Décès de Jean-Michel Lemétayer Jean-Michel Lemétayer, Président de la Sopexa, ancien Président de la Fnsea et de la Fnpl, est décédé subitement le 31 juillet. L'autodidacte hyperactif de l'agro PDG de la société Eurogerm, Jean-Philippe Girard a créé la surprise en devenant le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Son projet de gouvernance partagée a fait la différence. "J’ai longtemps été plus passionné par le sport que par les études !", admet Jean-Philippe Girard, amusé. C’est pourtant grâce à son parcours et à sa capacité de travail "hors du commun", comme le soulignent ses proches, que ce sémillant autodidacte de 53 ans a décroché, le 20 juin, la présidence de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Non sans surprise. Beaucoup de professionnels prédisaient que Bruno Luisetti, alors patron de Mondelez France et président de la fédération Alliance 7, serait largement élu. Mais le projet de gouvernance partagée, proposé par Jean-Philippe Girard, autour de six vice-présidents, a convaincu les administrateurs. "Il fallait rassembler PME et grands groupes au sein de l’Ania. Jean-Philippe Girard avait les qualités pour cela", estime Thierry Blandinières, le PDG de Delpeyrat. "C’est un formidable porteur de projets. Il a toujours su séduire et rassembler les gens autour de lui", poursuit Benoît Huvet, le directeur général d’Eurogerm, la société spécialisée dans les additifs pour la meunerie et la boulangerie industrielle, créée par Jean-Philippe Girard en 1989. Pour cet homme toujours souriant dont beaucoup louent la qualité d’écoute, l’urgence est de "remettre le consommateur au cœur des préoccupations des industriels de l’agroalimentaire". [...] http://www.usinenouvelle.com/article/l-autodidacte-hyperactif-de-l-agro.N201134

Page 2: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

2

Alain Berger quitte ses fonctions de délégué interministériel aux industries agroalimentaires Dans un décret paru le 06 août au JORF, on apprend qu'Alain Berger quitte ses fonctions de délégué interministériel aux industries agroalimentaires et à l'agro-industrie. Ce n'est pas une surprise, car cet inspecteur général de l'Agriculture, qui avait dirigé dans les années 90 l'Inao, a été nommé en avril commissaire général français pour Expo 2015 à Milan. Le service de presse du Ministère indique que pour l'instant aucun remplaçant ne sera annoncé avant la rentrée de septembre. A la DGPAAT - Eric ALLAIN, actuel Directeur Général de la DGPAAT (Direction générale des Politiques agricole, agroalimentaire et des territoires) au ministère de l’agriculture depuis décembre 2010, est nommé Directeur général de FranceAgriMer. Il remplace Fabien BOVA. - Catherine GESLAIN-LANEELLE, actuelle directrice exécutive de l’AESA (Agence Européenne de la Sécurité des Aliments), est nommée Directrice Générale de la DGPAAT. Elle occupait le poste de directrice exécutive de l’AESA depuis juillet 2006 après avoir été DRAF d’Ile-de-France de 2003 à 2006 et Directrice Générale de l’Alimentation de 2000 à 2003 soit en plein cœur de la crise de la dernière crise de l’ESB.

Actualités sur le secteur agroalimentaire

Nouveau site Observia : en ligne depuis le lundi 10 juin Si une nouvelle rubrique présentant les différentes activités des branches membres d’OBSERVIA a été créée, l’enrichissement du répertoire des métiers et de l’outil « Compétences-Métiers », permet désormais de comparer et d’identifier les compétences communes. Il multiplie les passerelles entre tous ces contenus et met à la disposition des jeunes, un espace d’information et d’orientation permettant un véritable éclairage sur les métiers en fonction de chaque profil. La rubrique « pour aller plus loin » fournit un véritable outil RH dans l’espace réservé car il est possible, pour un utilisateur identifié, de compléter des fiches métiers, des programmes de formation, des actions de recrutement, des projets de GPEC… (avec ou sans l’aide du dictionnaire d’activités-compétences-connaissances mis à disposition) selon les besoins de l’entreprise et de les conserver sur son propre compte. Développé selon les standards du web les plus récents, le nouveau site permet notamment un temps de chargement extrêmement rapide tout en offrant une compatibilité multi-supports (ordinateur, tablette, smartphone…) facilitant dorénavant l'accès à l'ensemble des utilisateurs. "http://www.observia-metiers.fr _Contrat de filière L’Etat, les régions et toute la filière ont signé le Contrat de la filière alimentaire le 19 juin 2013. A souligner : les 6 actions pour l’emploi : 1. Insertion des jeunes par le développement de l’alternance 2. Acquisition des savoir-faire fondamentaux 3. Plateforme commune pour les quatre observatoires des métiers de la filière 4. Harmonisation des formations certifiantes et création de passerelles 5. Coordination des Commissions Paritaires Nationales pour l’Emploi et la Formation Professionnelle

(CPNEFP) 6. Attractivité, fidélisation et accompagnement des futurs salariés, salariés et futurs retraités Synthèse : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/contrat-filiere-synthese_cle82e7c3.pdf Version intégrale : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/ContratFiliere-Version_finale-BD_cle0c6a1b-1.pdf Rapport annuel de l’ANIA 2012 : les chiffres 2012 ne sont pas au beau fixe En 2012, le pouvoir d'achat des ménages français a diminué de - 0.4 % pour la première fois depuis 1984, selon l'Insee. Cette baisse a donc un impact direct sur la consommation puisqu'elle aussi a diminué de - 0.1 %. Cette régression de la consommation est toutefois limitée car les Français puisent dans leur épargne. Néanmoins le taux d'épargne est en hausse en 2013 (16.2 %) par rapport à 2012 (15.6 %). En période de crise, les Français tendent à réaliser des économies en prévision de l'avenir. http://www.themavision.fr/upload/docs/application/pdf/2013-07/rapport_annuel_iaa_2012_-_ania_juillet_2013.pdf Etude IFOP : "Les Français et les emballages de produits alimentaires" 9 Français sur 10 souhaitent davantage de produits avec des emballages respectueux de l’environnement en grandes surfaces et désignent à 73% la brique alimentaire comme l’emballage ayant l’impact environnemental le plus favorable. http://www.themavision.fr/upload/docs/application/pdf/2013-07/etude_ifop-acn__presentation_des_resultats_2013_2013-07-12_11-39-57_143.pdf Flambée du prix des fruits

Page 3: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

3

Selon la note de conjoncture de l’Ania, ce sont les fruits qui ont connu les hausses de prix les plus importantes sur les trois derniers mois à mai 2013. Dans ce classement qui témoigne de l’inflation par produit, les fruits ressortent avec une hausse de 8,8% sur les trois derniers mois connus à mai 2013 par rapport aux trois mois correspondants à l’année passée. Suit les catégories viandes et légumes. A l’inverse, les catégories lait, fromage et œufs ainsi que les huiles et graisses voient leurs prix reculer respectivement de -1,3% et -0,7%.

Selon la note de conjoncture de l'Ania, les prix à la consommation des produits alimentaires ont par ailleurs progressé de 2 % sur un an à mai 2013 avec un recul pour le troisième mois consécutif du prix des boissons alcoolisées (-1,3 % après -0,4 % en avril et -0,3 % en mars. Le prix à la consommation des boissons alcoolisées sont eux en hausse de 3,1 % en glissement annuel. http://www.lsa-conso.fr/flambee-du-prix-des-fruits,144474 Circuits courts en Aquitaine : Une appli pour consommer local ! Face à l’engouement des consommateurs pour les produits locaux, la région Aquitaine a lancé début juin une application Iphone et Ipad pour faciliter la vie de ces nouveaux consom’acteurs. L’idée ? Trouver les producteurs en vente directe près de chez vous, grâce à un système de géolocalisation. http://alimentation.gouv.fr/application-consommer-local Danone et Nestlé sacrées marques préférées des Français en 2012. C’est ce qui ressort du classement annuel de l’institut KantarWorldpanel. Le géant français de l’agroalimentaire Danone est le grand gagnant avec 90% des ménages français ayant acheté un produit de la marque en 2012. Nestlé, qui le talonne de près rassemble davantage de consommateurs, mais qui achètent des produits moins fréquemment.

1. Danone 2. Nestlé 3. Lu 4. Herta 5. Fleury-Michon

6. Coca-Cola 7. Yoplait 8. Président 9. Panzani 10. Harry’s

http://www.lesechos.fr/17/05/2013/lesechos.fr/0202771385034_danone-et-nestle-sacrees-marques-preferees-des-francais.htm

Actualités des filières

"Il y a un état d’urgence sur le saumon fumé", selon Vincent Truelle Envolée des cours du saumon, manque de disponibilité... Résultat : plusieurs usines ont fermé en France depuis le début de l’année. Le mouvement redistribue les cartes entre les industriels. Vincent Truelle, le directeur général de l’Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale), à laquelle adhère le Syndicat national des industries du saumon et de la truite fumés (STF*), revient sur les raisons du déclenchement de la guerre du saumon fumé. Suite sur : http://www.usinenouvelle.com/article/il-y-a-un-etat-d-urgence-sur-le-saumon-fume-selon-vincent-truelle.N203187 Mais Marine Harvest multiplie son bénéfice par quatre… deux mois après la fermeture de sites français Le numéro un mondial du saumon vient d’annoncer un bénéfice net en nette augmentation, et se dit prêt à financer des acquisitions.

La pilule doit être amère, à Châteaugiron (35) et à Poullaouen (29). Marine Harvest y a fermé deux de ses neuf sites français et a ainsi licencié 405

Page 4: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

4

salariés. En cause : le prix du saumon en forte hausse, qui a contraint l’entreprise à arrêter, entre autres, ses activités sur les produits premiers prix. C’était au mois de juin. Deux mois plus tard, le leader mondial du saumon fait état d'un bénéfice opérationnel multiplié par près de quatre, tout en disant que sa trésorerie abondante lui permettrait à la fois d'augmenter ses dividendes et de financer des acquisitions, selon des propos mentionnés par Reuters. Le résultat net du groupe s’élève à 2,4 milliards de couronnes norvégiennes, soit 303 millions d’euros. […] http://www.lsa-conso.fr/marine-harvest-multiplie-son-benefice-par-quatre-deux-mois-apres-la-fermeture-de-sites-francais,146437 France : L'Assemblée sonne l'alarme pour l'élevage laitier La situation de l'élevage bovin laitier et allaitant en France nécessite une mobilisation sans précédent sous peine de disparaître, affirme un rapport de l'Assemblée nationale. "La France est à un tournant. Soit elle décide de soutenir ce secteur, soit c'est la disparition de tout un pan de l'économie nationale", a dit mercredi son co-auteur, le socialiste Germinal Peiro, lors d'une conférence de presse. Avec près de 19 millions de têtes, dont 7,3 millions de vaches laitières et allaitantes, la France dispose du cheptel bovin le plus important d'Europe, précise le document. L'élevage bovin fait vivre plus de 71.000 éleveurs laitiers et 60.000 éleveurs allaitants mais la France a perdu en dix ans 40% de ses exploitants, confrontés à la hausse du coût de l'alimentation animale, notamment des prix des tourteaux. Le rapport demande que les éleveurs soient assurés d'une "juste rémunération qui soit en rapport avec les astreintes et les contraintes inhérentes à leur métier". Si le revenu annuel des céréaliers est d'environ 72.000 euros pour 800 heures de travail, celui des éleveurs bovins de la filière viande est de 15.400 euros et celui des éleveurs laitiers de 26.500 euros, pour 3.600 heures par an. Le rapport prône des pistes pour remédier à une situation qui ne serait selon ses auteurs pas irrémédiable. Y figurent la modernisation des bâtiments et des équipements, ainsi que le maintien et le développement du crédit d'impôt remplacement, qui accorde aux exploitants agricoles dont la présence quotidienne est indispensable une aide financière pour leur remplacement pendant deux semaines au maximum. La fixation d'un "juste prix" du lait et de la viande, vieille revendication des éleveurs, est également proposée, de même que l'instauration d'aides "contracycliques" qui fluctuent en fonction du marché, comme aux Etats-Unis. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/reuters-00537942-france-l-assemblee-sonne-l-alarme-pour-l-elevage-laitier-589272.php Viande de cheval : la fraude aurait été gigantesque Les conclusions de la mission d'information sénatoriale chargée d'enquêter sur la filière viande, en France, après le scandale de la viande de cheval, sont sans appel. « La réduction drastique des effectifs de la Direction de l'alimentation au ministère de l'Agriculture et de la Direction des fraudes (DGCCRF), dont les personnels ont prouvé leur efficacité, est très préoccupante. Elle remet en cause leur capacité à exercer un niveau de contrôle suffisant. » D'autant que le trafic est beaucoup plus large que les autorités ne l'avaient pensé initialement. Lors de l'affaire Spanghero, le chiffre de 750 tonnes de viande frauduleuse avait été cité. En fait, d'après la Direction de la santé et de la protection des consommateurs de la Commission européenne, « il s'agit d'une fraude européenne à très grande échelle ». Elle porte au moins sur 50.000 tonnes de viande de cheval. Interpol travaille sur quatre pistes possibles. La viande incriminée vient « d'un peu partout », a commenté Bernadette Bourzai, sénatrice socialiste élue de la Corrèze. Près de trente sénateurs de toutes sensibilités politiques ont procédé à 62 auditions, pendant quatre mois, pour comprendre le monde de la viande et trouver des pistes pour rétablir la confiance des consommateurs. Pour ces élus, il ne fait aucun doute qu'il faille « renforcer les effectifs des services de contrôles officiels » de l'alimentation et revenir aux moyens disponibles en 1988. Ce qui au passage suppose la création de 500 postes de fonctionnaires ad hoc, dans une période où le gouvernement, en quête d'économies à tout prix, souffle dans un sens totalement opposé. Le nombre d'agents de la DGCCRF a baissé de 14 % en cinq ans, si bien qu'aujourd'hui l'ensemble des contrôles de la sécurité alimentaire repose sur un seul agent par département. Or « en période de difficultés économiques, la tentation de fraude est encore plus forte » souligne la rapporteure, Sylvie Goy-Chavent, élue UDI de l'Ain. Pour elle l'étiquetage des plats préparés, précisant l'origine des ingrédients, contribuerait à dissuader un certain nombre de trafics. « Même si aucune barrière n'empêchera les voleurs ». Dans le même ordre d'idées, elle préconise que les traders, dont le rôle central a été découvert lors du scandale de la viande de cheval, ne puissent exercer leur métier qu'une fois « agréés ». Or aujourd'hui, n'importe qui peut s'installer dans cette activité.

Page 5: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

5

D'une manière générale, les deux sénatrices s'inquiètent de la fragilité de l'élevage de bovins français, alors que la France est la première productrice en Europe avec 75.000 éleveurs, 5.000 entreprises employant 230.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 61 milliards d'euros. « Aucun maillon de la chaîne, pénalisée par la hausse des matières premières, n'est prospère. » Les sénatrices préconisent « un vaste plan de relance de la filière viande », notamment, fondé sur une redistribution des aides agricoles européennes en direction des éleveurs, dont le revenu avant impôt s'établit à 17.100 euros. Le montant le plus bas du secteur agricole. Enfin, elles s'insurgent contre le mode d'abattage rituel juif et musulman, « sans étourdissement » et qui débouche sur une agonie d'un quart d'heure. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202904576391-viande-de-cheval-la-fraude-aurait-ete-gigantesque-587764.php

Actualités OPCA

Bilan OPCALIM : Opcalim élabore une nouvelle offre de service pour 2013/2014 Opcalim (Opca du secteur alimentaire) a collecté 229 millions d’euros en 2012 (Plan de formation, professionnalisation FPSPP complémentaire et Congé individuel de formation), ce qui, selon l’organisme, représente une hausse de 4 % par rapport à 2011. Les engagements, de leur côté, ont connu une hausse de 9 % pour atteindre 206 millions d’euros. À l’occasion d’une conférence de presse, mardi 9 juillet 2013, la direction et la présidence ont présenté le bilan et les perspectives de l’organisme pour 2013/2014. Le champs de l’Opca, en 2012, couvre 46 106 entreprises pour un totale de 540 398 équivalents temps plein. RAPPORT D’ACTIVITÉ • Plan de formation. 139 411 personnes ont bénéficié d’une formation au titre du plan de formation

(123 472 dans les entreprises de plus de 10 salariés, et 15 939 dans les TPE). La collecte représente environ 150 millions d’euros.

• Professionnalisation. La collecte au titre de la professionnalisation s’élève a 69 millions d’euros. L’Opca compte 4 760 bénéficiaires au titre du contrat de professionnalisation (+12 %) et 15 801 au titre de la période de professionnalisation. On dénombre également 21 319 bénéficiaires du Dif (Droit individuel à la formation).

• Partenariats. Opcalim fait valoir, sur 2012, des partenariats « renforcés » avec des acteurs tels que le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) ou les conseils régionaux. Ainsi, Opcalim a répondu à six appels à projets du FPSPP : développeurs de l’alternance, socle de compétences et de connaissances, Cif CDD, POE (préparations opérationnelles à l’emploi) collectives, POE individuelles, CTP/CRP /(Contrats de transition professionnelle/Conventions de reclassement personnalisé/Contrats de sécurisation professionnelle).

• Demandeurs d’emploi. Parmi les dispositifs à destination des demandeurs d’emploi, Opcalim à financé 816 CSP pour 2,17 millions d’euros d’engagements, 267 CTP/CRP pour 623 000 euros, 1 473 Dif portable pour 908 000 euros, 153 POE collectives (646 000 euros) et 263 POE Individuelles (441 000 euros). « Les projets liés à la POE ont respectivement atteint leurs objectifs à 88 % (POEI) et 73 % (POEC), un résultat positif au vu de leur très récente mise en œuvre opérationnelle », souligne le rapport d’activité de l’Opca.

NOUVELLE ORGANISATION Opcalim est issu du rassemblement d’anciens Opca : Agefaforia (industries alimentaires), Opca 2 (coopération alimentaire) et de certains Faf de l’Opcad (Artisanat alimentaire), suite aux rapprochements d’organismes voulus par la loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation tout au long de la vie. « Nous avons fait le choix d’un Opca par métier, c’était un choix politique fait bien avant la mise en œuvre de la réforme », indique Gilbert Keromnès, président (Coop de France) d’Opcalim. « Nous avons dû créer une culture commune, instaurer une nouvelle gouvernance unifiée, déménager dans un nouveau siège social unifié », ajoute-t-il. Une direction de gestion opérationnelle centralisée a été installée. Celle-ci est composée de trois départements : « Entreprises de 10 et plus », « Plateforme TPE / Entreprises de moins 10 salariés », « Recrutement/Reconversion »). Une nouvelle organisation territoriale, composée de six directions territoriales a également vu le jour. • Un plan pour les TPE-PME. Ainsi, la priorité 2012 pour Opcalim a été d’accompagner les

entreprises tout au long du cycle des projets emploi formation en apportant des réponses adaptées à leurs enjeux RH-formation. « Nous avons souhaité que le service offert aux entreprises ne soit pas perturbé par la mise en œuvre de la réforme, et l’opération est réussie de ce côté là », explique Gilbert Keromnès. En accord avec la Com (Convention d’objectifs et de moyens) signée avec l’État dans le cadre de la réforme, l’Opca s’est notamment engagé à renforcer encore son

Page 6: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

6

action vers les TPE-PME. Ainsi, Opcalim propose notamment une gestion externalisée du plan, ou une aide au pilotage opérationnel et budgétaire. Au premier trimestre 2012, le taux d’accès à la formation des TPE-PME adhérentes à Opcalim était de 21 % inférieur à celui des autres entreprises. Le programme TPE-PME mis en place par l’Opca et destiné aux entreprises de moins de 150 salariés propose des diagnostics « emploi-formation » individualisés et une « offre de formation interentreprises packagée » avec prise en charge totale des coûts pédagogiques.

• Une offre de service en cours d’élaboration. Pour 2013/2014 l’organisme se fixe pour objectif la mise en œuvre d’une nouvelle offre de service tenant compte des différents publics : entreprises, demandeurs d’emplois, salariés… Celle-ci prend appui sur une enquête relative aux attentes des adhérents. En cours d’élaboration, elle est construite autour de huit thématiques : information sur les dispositifs, conseil aux entreprises, diagnostic RH, accompagnement au recrutement, ingénierie financière, accompagnement clés en main des projets emploi-formation, gestion et suivi des actions de formation, accompagnement à la reconversion.

Le quotidien de la formation - 11 juillet 2013, par Aurélie Gerlach L’Agefos-PME double son engagement en faveur des POE Joël Ruiz, directeur général, annonce le doublement du volume des POE [1] individuelles et collectives pour 2013. « Au regard du potentiel de POE individuelles et collectives que nous sommes susceptibles d’engager à partir de septembre, nous envisageons de majorer le nombre de POE à hauteur de 5300 à 5400 bénéficiaires supplémentaires », nous déclare-t-il. Soit effectivement plus qu’un doublement de ce qui avait été initialement prévu par l’Agefos-PME (4300). Selon le directeur général de l’Agefos-PME, ce nouvel objectif, qui fait suite aux engagements pris lors du conseil d’administration du FPSPP du 17 juillet, se fonde sur la base du repérage flash des besoins d’emplois réalisé auprès des entreprises adhérentes, ainsi que des remontées des branches professionnelles. Tout en soulignant qu’il va falloir consulter les branches professionnelles dans l’urgence, Joël Ruiz évoque des besoins dans de nombreux secteurs : commerce alimentaire, restauration, prestation de services, animation commerciale, conseil en télévente ou encore services à la personne. A priori, « les entreprises des branches dans le périmètre de l’Agefos-PME devraient représenter environ 20 % de l’enveloppe des 30 000 emplois du plan d’urgence », précise-t-il. S’agissant de la répartition entre les différentes modalités de POE, le directeur général d’Agefos-PME estime qu’il est encore trop tôt pour répondre de manière précise mais avance l’hypothèse suivante : « POE individuelle et collective seront mobilisées de façon distincte selon le mode d’intervention qui sera retenu : plutôt en POE individuelle s’il s’agit de besoins qui émanent des territoires, plutôt en POE collective dans le cas de secteurs qui lanceraient une campagne de recrutement. » [1] Préparation opérationnelle à l’emploi. Le quotidien de la formation du 19 juillet 2013, par Nicolas Deguerry

Actualités emploi

Contrat de génération : Signature d’un accord multi-branches dans la filière agro-alimentaire Après signature de l’ensemble des branches patronales concernées et son extension, cet accord aboutirait au recrutement de quelque 10 000 jeunes en CDI par an entre 2014 et 2016. Il maintiendrait dans l’emploi des salariés de plus de 50 ans et entraînerait le recrutement de 1 500 salariés cinquantenaires et plus. Dans un communiqué de presse publié le 28 août, la FGA - CFDT (l’un des

partenaires sociaux signataires) annonce la négociation et la signature d’un accord multi-branches sur les contrats de génération les 15 et 18 juillet derniers. Cet accord concerne la totalité du "cœur" de la filière alimentaire, l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, de la coopération agricole et de l’artisanat alimentaire, ce qui représente 820 000 salariés. Dans un communiqué, le secrétaire national de la FGA-CFDT indique les objectifs "ambitieux" prévu par cet accord : Pour les jeunes : - le recrutement de 10 000 jeunes en CDI par an, - le développement de l’alternance pour atteindre les objectifs du contrat de filière, - la généralisation d’un parcours d’intégration dans l’entreprise. Pour les salariés plus âgés : - le développement des entretiens de seconde partie de carrière et des bilans de compétences dès 45 ans, - le maintien dans l’emploi des salariés de plus de 50 ans, - le recrutement de 1 500 salariés par an de plus de 50 ans. http://travail-emploi.gouv.fr/contrat-de-generation,2232/actualites,2247/signature-d-un-accord-multi,16766.html L'Apecita renforce sa présence dans l'agroalimentaire

Page 7: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

7

L'Apecita a mis en ligne début juillet son premier site spécialisé. Dédié à l'emploi dans l'agroalimentaire, il est complémentaire du site « apecita.com ». Les candidats peuvent consulter les offres, déposer leur CV et gérer leurs candidatures dans leur espace personnalisé. Ils peuvent également recevoir des offres d'emploi ciblées correspondant à leurs souhaits. Le formulaire d'inscription peut être rempli directement à partir du profil Viadeo ou LinkedIn. De leur côté, les recruteurs peuvent déposer leurs offres et consulter les CV. Début juillet, le site comptait 240 offres d'emploi. http://www.jobagroalimentaire.com/1427_offre-emploi-responsable-qualite-recherche-developpement-environnement-h-f.html Les syndicats préfèrent la POE individuelle tandis que les organisations d’employeurs penchent pour la POE collective La préparation opérationnelle à l’emploi (POE) constitue donc l’outil principal sur lequel État, Régions et partenaires sociaux comptent s’appuyer pour déployer au plus vite et au plus près des besoins les « 30 000 formations d’urgence » promises lors de la Conférence sociale. Si le principe fait l’unanimité, la réunion de travail tenue le 16 juillet dernier au ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social aura cependant vu patronat et syndicats se diviser sur les modalités concrètes de mobilisation du dispositif par le biais du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP). « Côté syndical, nous sommes unanimes sur le choix de POE individuelles (POEI) alors que les employeurs avouaient leur préférence pour le recours à des POE collectives (POEC) » observait Christian Janin, chef de file de la délégation CDFT lors de cette réunion. Et, de son aveu, si la CGPME et l’UPA se sont montrés « réservés » quant à leur réticence au recours à la POEI ; le Medef, en revanche, a fait le choix de davantage d’intransigeance sur ce point. « De toutes façons, nous aurons sûrement recours aux deux, en fonction des situations rencontrées et des besoins que les Régions et les agences Pôle emploi remonteront du terrain » concluait le représentant cédétiste. Mais c’est à une POE individuelle aux aspects techniques simplifiés qu’ont appelé les organisations syndicales, arguant de la difficulté à déployer des dispositifs aussi « lourds » dans les délais impartis. « Dans le but d’accélérer les procédures, le demandeur d’emploi n’aura plus qu’un seul interlocuteur. Pôle emploi pourra engager sa signature au nom d’un Opca et inversement ». Autre initiative exceptionnelle destinée à faciliter l’opération dans les temps impartis [1] : l’implication plus massive du FPSPP dans le financement par rapport aux Opca. Si, dans le cadre de POE « classique », la prise en charge financière s’effectue sur la base du « 50/50 », le ratio passera à 75% des fonds issus du FPSPP pour répondre à l’urgence. « Mais le principal problème technique demeure l’identification des emplois à pourvoir et des chômeurs susceptibles de les occuper » a averti Christian Janin. Plusieurs partenaires sociaux ont d’ailleurs déjà fourni les premiers listings. Les Régions seront également sollicitées pour cibler les bassins d’emploi concernés et Pôle emploi, au travers de son maillage d’agences à travers tout le territoire, aura une part importante à jouer dans le repérage des secteurs en tension et des demandeurs d’emploi susceptibles d’être guidés vers ces emplois non pourvus, qu’ils demandent ou non une formation avant d’être occupés. « Nous serons cependant vigilants envers le caractère exceptionnel de cette opération » a indiqué le responsable de la CFDT, « il ne s’agirait pas que le service public de l’emploi soit tenté de faire passer dans ces 30 000 formations d’urgence des opérations déjà dans les tuyaux au moment du lancement du dispositif dans le seul but de "faire du chiffre" et de gonfler les bons résultats des agences… sans quoi, le public visé risque de s’estimer victime d’une publicité mensongère ». La réunion du 16 juillet constituait, normalement, la dernière à l’agenda des acteurs concernés – en attente de connaître l’enveloppe débloquée par les Régions. Même si le ministère a tout de même programmé la possibilité d’un nouveau rendez-vous le 24 juillet. [1] De début septembre à fin décembre 2013. Le quotidien de la formation du 18 juillet 2013, par Benjamin d’Alguerre 33 % des bénéficiaires du dispositif « compétences clés » sont en emploi (Dares) En 2011, 50 100 personnes ont débuté une formation dans le cadre du dispositif européen « compétences clés », indique l’étude Dares les bénéficiaires de la formation compétences clé [1]. Ce programme, destiné à des jeunes et à des adultes en difficulté, vise la maîtrise d’une ou de plusieurs compétences de base en mathématiques, sciences et technologies ; communication en anglais ; minimum en bureautique et internet ; aptitude à développer ses connaissances. En 2011, 50 100 stagiaires ont suivi ce dispositif (gratuit et non rémunéré), orientés en majorité par Pôle emploi (69 %), les missions locales et les permanences d’accueil, d’information et d’orientation (19 %) Cap Emploi (10 %).

Page 8: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

8

C’est en Rhône-Alpes que sont dispensées le plus grand nombre de formations (16 % pour une durée moyenne de 70 heures). Suivent la Bretagne (10 % des formations pendant 80 heures en moyenne) et l’Ile-de-France (8 % des formations d’une durée moyenne de 138 heures). Deux tiers des stagiaires entrés en 2011 ont suivi la formation jusqu’à son terme En moyenne, un stagiaire est entré effectivement dans ce programme 43 jours après sa prescription (sur une période de cinq mois et demi en moyenne et un peu plus de 100 heures au total). Parmi les 50 100 entrants de 2011, 92 % étaient sans emploi au moment de l’inscription en formation ; 86 % ont suivi le programme en vue d’accéder à une formation qualifiante ou à un emploi. 23 % envisageaient de travailler ensuite dans des métiers de support à l’entreprise et 23 % d’entre eux déclaraient vouloir se diriger dans les services à la personne et à la collectivité. 13 800 stagiaires soit 28 % des entrants ont abandonné le programme avant le terme prévu, notamment parce qu’ils ont retrouvé un emploi ou se sont orientés vers une formation qui leur convenait mieux. Parmi ceux qui ont suivi cette formation jusqu’au bout, 21 % en ont repris une autre ; 33 % sont en emploi 6 mois après la fin (7 % en CDI, 14 % en CDD, 9 % occupaient un autre type d’emploi salarié, 2 % s’étaient installés à leur compte et 1 % étaient fonctionnaires). En proportion, quatre fois plus de stagiaires étaient en emploi après la formation qu’avant. [1] Fin 2006, le Parlement et le Conseil européens ont produit une recommandation sur les « compétences clés » pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. Ce programme a été créé en France en 2009. En 2011, il était financé à hauteur de 39,2 millions d’euros par l’État et de 22 millions d’euros par le Fonds social européen (FSE). Source de l’enquête : Les bénéficiaires de la formation « compétences clés », plus de 50 000 entrées en formation en 2011, Dares- Analyses. Juillet 2013, N°044. Le quotidien de la formation du 11 juillet 2013, par Claire Padych

Actualités formation

Tout savoir sur l’Inspection de l’enseignement agricole Placée auprès de la directrice générale de l’enseignement et de la recherche, Mireille Riou-Canals, l’Inspection de l’enseignement agricole est chargée des missions permanentes d’inspection, d’expertise et d’appui. Elle contribue à l’animation générale du système d’enseignement et de formation professionnelle agricoles et participe à la formation initiale et continue des personnels de l’enseignement.

http://tribune-verte.blogspot.fr/2013/07/tout-savoir-sur-linspection-de.html http://www.apecita.com/Documents/Medias/Pdfs/Inspection_enseignement_agricole_2013.pdf 20 000ème certificat de qualification professionnelle délivré dans l’hôtellerie-restauration La branche de l’hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs vient de délivrer son 20 000ème CQP. C’est ce qu’a annoncé l’Opca du secteur, le (Fafih), dans un communiqué diffusé lundi 15 juillet.Depuis 1992, le secteur de l’hôtellerie, la restauration et les activités de loisirs s’est impliqué dans la formation professionnelle par la création de certificats de qualification professionnelle (CQP). Les CQP sont des diplômes de branche adaptés aux calendrier des candidats. Ceux-ci sont en effet évalués tout au long de leur formation et peuvent obtenir une certification totale ou partielle (avec possibilité de conserver le bénéfice de ses acquis pendant 5ans). Quant aux CQP destinés à l’industrie hôtelière (CQP-IH), ils s’adressent aux jeunes ainsi qu’aux salariés déjà dans la vie active, par le contrat de professionnalisation (jeunes de 16 à 25 ans et demandeurs d’emploi âgés de plus de 26 ans afin de faciliter leur insertion ou leur réinsertion) ; la période de professionnalisation (par des actions de formation en alternance, elle permet le maintien dans l’emploi des salariés) ; la validation des acquis de l’expérience (VAE) par une certification après 3 ans d’expérience ; le droit individuel à la formation (DIF). Ces dispositifs permettent une prise en charge de la formation par l’Opca Fafih. Il existe 27 CQP dans le secteur de l’hôtellerie, la restauration et les activités de loisirs. […] Le quotidien de la formation du 16 juillet 2013, par Claire Padych L’Assemblée permanente des chambres de métiers et d’artisanat réclame un droit de regard sur l’offre de formation « Former des demandeurs d’emploi vers des filières qui ont besoin de main-d’œuvre, très bien, encore faut-il y mettre les moyens… » Ainsi Gérard Bobier, président de la Chambres des métiers de l’artisanat (CMA) d’Indre-et-Loire, accueille-t-il le plan de formations prioritaires pour l’emploi annoncé par Jean-Marc Ayrault lors de la conférence sociale. Principaux soucis de l’organisation des artisans : participer à l’élaboration de la nouvelle carte des formations, influencer leurs contenus et renforcer les financements de l’apprentissage.

Page 9: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

9

Difficiles à obtenir pour tous les secteurs, les chiffres de l’emploi non pourvu faute de compétences le sont peut-être encore plus pour l’artisanat, qui représente un « réseau très diffus » comptant 1 200 000 entreprises. D’où l’utilité, soulignée par Gérard Bobier, des « collaborations entre les chambres de métiers et les organisations professionnelles ». À l’en croire, les besoins se font notamment sentir dans les filières de l’alimentaire — principalement, boucherie, charcuterie et boulangerie — et, surtout, dans le secteur de la production : « Il faut savoir que 75 % des entreprises de la production industrielle sont des entreprises artisanales, souvent des petites entités qui travaillent en sous-traitance, notamment dans le domaine de la mécanique de précision et de l’aéronautique », explique-t-il, dans un entretien accordé au Quotidien de la formation, vendredi 5 juillet. Problème, si la question des emplois non pourvus est pour lui réelle, le président de la CMA d’Indre-et-Loire demande à voir avant de valider la pertinence de l’approche gouvernementale. Tout en estimant que le calendrier présenté n’augure rien de bon quant à la durée des formations qui seront proposées, Gérard Bobier nous rappelle avoir signalé à Michel Sapin l’inquiétude de l’APCMA sur l’évolution de l’offre de formation lors de la conférence sociale : « Aujourd’hui, la nouvelle carte des formations est traitée dans la loi sur l’école mais pas dans la loi de décentralisation. » Et d’expliquer : « Nous ne souhaitons pas du tout revenir au tout Éducation nationale car nous savons très bien qu’il est plus aisé pour elle de développer l’apprentissage auprès des grands comptes que dans les entreprises artisanales ; c’est d’ailleurs pour cela que l’APCMA a mis en place les universités régionales des métiers de l’artisanat », insiste-t-il. Favorable au développement de l’alternance dont il loue les résultats dans le secteur de l’artisanat [1], Gérard Bobier n’en appelle pas moins le gouvernement à se pencher sur la répartition des financements. Évoquant l’objectif d’accroissement du nombre d’apprentis [2] présenté par François Hollande en ouverture de la conférence sociale, il dénonce l’inadéquation des moyens et des objectifs : « Les ressources redistribuées vers les CFA des chambres de métiers et de l’artisanat, notamment via la taxe d’apprentissage, ne sont pas du tout en adéquation avec les objectifs que l’on nous fixe : quand on ne reçoit que quelques % alors que c’est l’artisanat qui forme plus de 85 % d’apprentis, il y a quelque chose d’incohérent », estime-t-il. De même, appelle-t-il à une « juste répartition des fonds du FPSPP », dont Jean-Marc Ayrault a annoncé qu’ils seraient mobilisés pour le financement du plan de formations prioritaires pour l’emploi à destination des chômeurs : « Ces fonds sont d’abord affectés à la formation de nos salariés, je n’exclus pas pour autant qu’il faille former les demandeurs d’emploi qui ont été victimes d’un plan de licenciement, d’une restructuration ou d’une délocalisation, mais il ne faudrait pas déshabiller Pierre pour habiller Paul dans l’objectif d’alléger les statistiques du chômage par des entrées en formation », prévient-il. Le portail de l’artisanat : http://www.artisanat.fr/ [1] D’après Gérard Bobier, 80 % des apprentis issus des CFA de l’artisanat trouvent un emploi dans les six mois. [2] De 435 000 à 500 000. Le quotidien de la formation du lundi 8 juillet 2013, par Nicolas Deguerry Avez-vous lu « Petite Poucette » ?

Avant d’enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître. Qui se présente, aujourd’hui, à l’école, au collège, au lycée, à l’université ? Telles sont les premières lignes, en guise de préface, du livre de Michel SERRES « Petite Poucette », paru aux Editions Le Pommier. De l’essor des nouvelles technologies, un nouvel humain est né : Michel Serres le baptise « Petite Poucette » – clin d’œil à la maestria avec laquelle les messages fusent de ses pouces. Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître…

Auteur : Michel Serres - Collection : Manifestes - broché, 84 pages (135 x 200) Prix : 9,50 euros € 2 avis divergents sur ce livre :

- Admiratif : http://blog.educpros.fr/jean-charles-cailliez/2013/08/25/et-si-nos-deux-pouces-nous-invitaient-a-changer-le-monde/

- Critique : http://michelvolle.blogspot.fr/2013/08/michel-serres-petite-poucette-le.html

Outils et ressources

Nouveau site internet pour le Centre d’Information des Viandes Nous vous signalons la publication de la très riche nouvelle version du site web http://www.civ-viande.org. Il est dorénavant conçu pour jouer un rôle de « centre de ressources documentaires » à l’intention des publics avertis, qui constituent les nouvelles cibles du Centre d’Information des Viandes. Il s’adresse donc aux professionnels de la filière, aux chercheurs, enseignants, nutritionnistes, aux associations, aux médias professionnels, etc.

Page 10: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

10

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/diaporama/DIAP170513926_AB9A4E-top-10-des-marques-de-grande-conso-preferees-des-francais-567617.php Jeu pédagogique sur l’alimentation Le 1° juillet dernier a été mis en vente un " dispositif pédagogique transmédia" permettant de sensibiliser les plus de 10 ans au développement durable, à la citoyenneté et à la santé. Il se décline notamment dans une web-fiction (www.la-kolok.com), un espace pédagogique en ligne et un jeu de société sur le thème de l'alimentation pour 2 à 4 joueurs (www.popote-minute.com). Il a pour objectifs de :

- Développer l'inventivité culinaire des joueurs - Conduire à une consommation responsable - Mettre en avant l'origine des produits

http://www.popote-minute.com/

Qualité

Comment anticiper l'étiquetage nutritionnel : QualiNut est la réponse fournie par Ligeriaa Le règlement européen n°1169/2011 concernant l’information des consommateurs (Inco) va imposer l’étiquetage nutritionnel sur les emballages. Au 13 décembre 2016, sera obligatoire l’affichage de sept données : valeur énergétique, graisses, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sel. Cette nouvelle exigence a pour but de délivrer aux consommateurs une information claire et lisible, leur permettant de comparer les produits entre eux. « Au-delà de la contrainte réglementaire, l’affichage nutritionnel

est une opportunité pour diffuser des démarches nutritionnelles de fond dans les entreprises, et pour en définitive susciter l’innovation », affirme Barbara Bidan, responsable nutrition de Fleury Michon. C’est pourquoi Ligeriaa, l’Association régionale des industries alimentaires des Pays de la Loire, a lancé en 2012 l’action collective QualiNut, avec le soutien financier de la région et de la Draaf. Trois partenaires techniques (Critt agroalimentaire Poitou-Charentes, CTCPA, Nutractiv) ont accompagné cinq PME ligériennes (Covi, Gastromer, Laboratoire France Bébé Nutrition, Rillettes Gorronnaises et Sadac Cyranie) en vue d’obtenir les valeurs nutritionnelles nécessaires à l’affichage, de les évaluer et d’engager un processus d’amélioration de la qualité nutritionnelle. Les témoignages des cinq PME impliquées dans l’action ont démontré que la phase de recueil des données nutritionnelles sur les matières premières est essentielle. « Cette étape demande des connaissances en nutrition, du temps, de la recherche d'informations complémentaires et un véritable mode d'emploi », affirme Bénédicte Boukandoura de Nutractiv. Car si les valeurs sont peu fiables ou non représentatives, le calcul sur le produit fini ne pourra pas être juste. Ce calcul est effectué soit à partir de valeurs moyennes connues ou effectives issues des fiches techniques fournisseurs, soit à partir de données généralement établies et acceptées issues par exemple des tables de composition de référence type Ciqual, de données interprofessionnelles ou de la bibliographie. « Il ne faut pas oublier les facteurs susceptibles d'influencer la composition nutritionnelle lors du process : des nutriments sont détruits, des graisses absorbées, l’humidité évolue, etc », précise Lucile Royer du Critt groalimentaire Poitou-Charentes. Dès lors, quelle place accorder aux plans d’analyses nutritionnelles ? « Le plan de contrôle analytique permet de valider la représentativité des valeurs calculées. L'approche par le calcul est donc complémentaire de l'analyse », répond Bénédicte Boukandoura. Reste à valoriser l’effort. En sachant que « la clef, c'est le passage d'un travail technique de respect de la réglementation à une phase plus marketing de choix stratégique d’innovation nutritionnelle », souligne Lucile Royer du Critt agroalimentaire Poitou-Charentes. « Si les données nutritionnelles d’un produit apparaissent hors des standards du marché, cela se verra et cela conduira l’industriel à reformuler. C'est bien le but de ce règlement que de faire progresser la qualité nutritionnelle », conclut Bénédicte Boukandoura de Nutractiv. L’action QualiNut a abouti à la création d’un site Internet, mode d’emploi interactif pour comprendre l’étiquetage nutritionnel (www.etiqnut.fr). Afin de prolonger la dynamique enclenchée, Ligeriaa réfléchit à la mise en place d’un groupe de travail Inco au sein de sa commission qualité. http://www.etiqnut.fr/accueil.html http://www.processalimentaire.com/Ingredients/Comment-anticiper-l-etiquetage-nutritionnel-23260

Page 11: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

11

Etiquetage nutritionnel : le Royaume-Uni valide les feux tricolores Implanté au Royaume-Uni depuis 2006, le système de représentation graphique des feux tricolores a été validé par le gouvernement au mois de juin dernier. Ce code couleur standardisé va rappeler en face avant du produit la valeur énergétique, le pourcentage de matières grasses, d’acides gras saturés, de sel et de sucre par portion. Le rouge est destiné aux produits alimentaires à éviter car plus riches en matières grasses et en sucre, l’orange pour ceux à consommer

avec modération et enfin le vert pour les « plus sains ». Une démarche qui reste volontaire, mais qui suscite beaucoup d’intérêt de la part des industriels britanniques puisque ce système devrait s’appliquer à 60% des aliments sur le territoire. Parmi les signataires, les grandes enseignes de distribution britanniques Marks and Spencer, Morrisons, Tesco, ou encore Sainsbury’s ainsi que les grands groupes, Mars, Nestlé ou Pepsico Uk s’engagent à afficher cette représentation. D’autres refusent quant à eux de l’adopter, comme Coca-Cola, Cadburry, United Biscuits, Unilever et Heinz. A travers cette représentation graphique d’application volontaire, le gouvernement britannique se donne pour objectif d’aider les consommateurs à mieux se repérer parmi l’offre de produits. Cette décision fait suite à l’entrée en vigueur du règlement Inco – Information du consommateur (n°1169/2011). Ce règlement va imposer l’affichage d’un tableau nutritionnel sur chaque emballage dès 2014, pour les entreprises affichant déjà des informations nutritionnelles sur leurs produits, et dès 2016 pour les autres. L’article 35 du règlement précise les conditions à respecter pour ces formes d’expression et de présentation. Celles-ci doivent entre autre être étayées par des études scientifiques et favoriser la compréhension de l’étiquette par le consommateur. Pour valider une telle représentation graphique à l’échelle nationale , chaque Etat membre a la possibilité de recommander aux professionnels du secteur d’utiliser une de ces formes d’expression. Il doit ensuite communiquer à la Commission européenne leurs modalités et s’engager ensuite à en assurer le suivi. Un rapport au niveau européen sur l’utilisation de ces représentations devrait être rendu publique à horizon 2017. En France, il existe un sytème coloriel de ce type chez l’enseigne de distribution Intermarché, affiché depuis 2006 sur l’ensemble de ces produits MDD. Il s’agit du Nutripass. L’Ania fermement opposée à ces représentations graphiques Jusqu’à présent, en France, la position de l’Ania (Association nationale des industries agroalimentaires) reste opposée à l’idée d’utiliser ce type de représentation graphique. « Face à ces propositions, nous restons plutôt réticents. Ces systèmes d’étiquetage prescriptif tout comme les logos de type coche verte remettent en cause la notion d’équilibre nutritionnel global en segmentant l’offre entre « bons » et « mauvais » produits. Nous préférons privilégier les notions de fréquence et de portions pour guider le consommateur. », a rappelé Cécile Rauzy, directrice qualité-nutrition de l’Ania à l’occasion du colloque Aliminfo en avril dernier. Elle souligne par ailleurs que l'Ania encourage l'application de ce règlement. La mise en place d’un tel étiquetage au Royaume-Uni suscite des interrogations, notamment de la part des pays voisins, compte tenu des défauts d’harmonisation émanant de ce règlement. Quid en effet des industriels français, italiens ou allemands exportant au Royaume-Uni et devant adapter leurs étiquetages face à cette nouvelle exigence ? De plus, le système des feux tricolores étant propre à ce pays, un décalage entre cette représentation et les autres étiquettes pourrait nuire aux ventes et entraîner une confusion chez les consommateurs. Rappelons que le règlement Inco avait été au départ appliqué pour avoir la même base d’étiquetage et comparer ainsi aisément les produits entre eux, mais ce texte est aussi le fruit d’un compromis à 27 Etats membres. Et la question de la représentation graphique n’avais justement pas été complètement harmonisée. On en tire les conséquences. http://www.processalimentaire.com/Qualite/Etiquetage-nutritionnel-le-Royaume-Uni-valide-les-feux-tricolores-23348 Le 200ème produit agroalimentaire français reconnu au niveau européen La Commission européenne vient d’enregistrer en AOP les agneaux de « prés-salés de la baie de Somme », consacrant ainsi le 200ème produit agroalimentaire français (hors vins et spiritueux) à obtenir une indication géographique, AOP (appellation d’origine protégée), IGP (indication géographique protégée), ou STG (spécialité traditionnelle garantie).[…] http://www.processalimentaire.com/Flash/Le-200eme-produit-agroalimentaire-francais-reconnu-au-niveau-europeen-23327

Page 12: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

12

Développement durable

Evian et Volvic préfèrent le train Danone achemine désormais 60% de ses flux d’Evian et de Volvic par train. Il lui aura fallu cinq ans d’efforts. Prochain objectif, le transport multimodal pour La Salvetat. "Le transport ferroviaire, ça marche et ce n’est pas plus cher", affirme-t-on chez Danone. En 2008, la division Eaux (Evian, Volvic, La Salvetat…) du groupe se fixe l’objectif de réduire de 40% son empreinte carbone en cinq ans. Il cible le transport, qui pèse 42% des émissions de CO2, contre 51%

pour l’emballage et 7% pour l’énergie. En 2009, Fret SNCF se restructure, en raison de la libéralisation du marché ferroviaire de marchandises en Europe, et revoit sa politique commerciale. "Nous faisions beaucoup de transport avec des wagons isolés qui partaient des usines. Ils étaient ensuite ajoutés à d’autres wagons dans nos centres de tri. C’était long et cela coûtait cher à la SNCF. Nous avons arrêté", explique Yves Antoine, le directeur commercial de Fret SNCF, responsable de l’agroalimentaire. Toutefois, l’empreinte carbone d’une palette acheminée par train est dix fois inférieure à son transport par la route. http://www.usinenouvelle.com/article/evian-et-volvic-preferent-le-train.N201126 5,1 millions d'euros pour la chaudière biomasse de la laiterie Entremont La laiterie Entremont inaugure une chaudière biomasse à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) dont l'installation a été confiée à Cofely Services. La laiterie Entremont située à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) a inauguré le 4 juillet sa chaudière biomasse. D'une puissance de 8,7 MW, elle produit 75 000 tonnes de vapeur par an. Ce qui permet à cette usine de réduire de 65 % sa consommation annuelle de gaz. Elle est approvisionnée par 22 000 tonnes de bois énergie. Son installation a été confiée à Cofelys services, une filiale de GDF Suez. L'usine de Montauban-de-Bretagne, qui emploie 300 salariés, fabrique du fromage et des poudres de lait à partir de 385 millions de litres de lait transformés chaque année. C’est l'un des principaux outils d'Entremont (filiale de Sodiaal) qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 776 millions d'euros avec une équipe composée de 2 117 salariés.http://www.usinenouvelle.com/article/5-1-millions-d-euros-pour-la-chaudiere-biomasse-de-la-laiterie-entremont.N200895 Giraudet réduit ses émissions de gaz à effet de serre

Le fabricant de quenelles et de soupes renouvelle le système de refroidissement de son usine de Bourg-en-Bresse (Ain). Cet investissement de plus de 650 000 euros concourt à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. L’entreprise prévoit d’investir plus de 200 000 euros en 2013, notamment dans le changement de son système ERP. […]

http://www.usinenouvelle.com/article/giraudet-reduit-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre.N200456

Prospective

Comment nourrira-t-on les mégapoles du futur ? Le monde de demain sera urbain. Les mégalopoles qui se développent aujourd'hui dans les pays émergents vont exercer une pression considérable sur leur environnement immédiat, et la question de leur approvisionnement en eau et en nourriture est prise très au sérieux par les experts et les autorités locales. Quelles sont les options en présence? Un meilleur fonctionnement des marchés agricoles mondiaux, une meilleure articulation des villes avec leur arrière-pays agricole, mais aussi l'essor de l'agriculture urbaine, avec notamment les fermes verticales. Lire le détail : http://www.paristechreview.com/2013/07/05/nourrir-megapoles/?utm_campaign=NL+33+-+072013+-+Europe+FR&utm_medium=email_eCircle&utm_source=europe_fr

Investissement

Isigny va doubler sa production de lait infantile grâce à la Chine La coopérative Isigny-Sainte-Mère d'Isigny-sur-Mer (Calvados) devrait "plus que doubler" sa production de poudre de lait infantile d’ici à 2015, passant de 20 000 tonnes actuellement à 50 000. La bonne nouvelle vient de la société chinoise Biostime, déjà cliente du groupe laitier normand depuis deux ans. Elle vient de nouer un partenariat avec Isigny, pour la construction d’une nouvelle unité de production de 20 000 m2, pour un montant de 50 millions d’euros. Deux nouvelles tours de séchage seront construites, s’ajoutant aux trois que possèdent déjà le groupe. […] http://www.usinenouvelle.com/article/isigny-va-doubler-sa-production-de-lait-infantile-grace-a-la-chine.N200899

Page 13: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

13

L’usine de Clamart en première ligne dans l’opération "Partagez un Coca Cola" Tout l’été, le géant des boissons gazeuses mène l’opération "Partagez un Coca- Cola" avec des bouteilles personnalisées. Une vidéo dévoile les coulisses de l’opération dans l’usine de Clamart. Avec l’opération "Partagez un Coca-Cola", le géant américain veut faire de la consommation de la boisson gazeuse une expérience sociale. C’est un défi industriel. 800 millions de packs sont personnalisés avec les 150 prénoms les

plus répandus chez les 12-29 ans dans 32 pays. Une prouesse rendue possible par le développement de l’impression numérique : Coca-Cola a fait appel à une technologie de la division israélienne d’HP, Indigo. Le plus ancien des cinq sites de production de Coca Cola en France, à Clamart, est en première ligne dans l’opération. C’est ici que 80% des packs personnalisés français sont produits. 2,4 millions de bouteilles sortent chaque jour des six lignes de production. Plongée en vidéo dans les coulisses de l’usine, qui emploie 200 salariés. http://www.usinenouvelle.com/article/l-usine-de-clamart-en-premiere-ligne-dans-l-operation-partagez-un-coca-cola.N200666 Basse-Normandie : Agrial enrichit le lait normand

Le groupe coopératif a doublé de taille en quatre ans. Un essor qui va de pair avec ses investissements dans la région. Les salades Florette, les boissons Danao, les cidres Loïc Raison et Écusson, les soupes et purées Créaline… Derrière ces grandes marques se cachent une coopérative en apparence tranquille, Agrial. Le groupe, implanté à Caen (Calvados), est pourtant en pleine effervescence. En quatre ans, il a presque doublé de taille, enchaînant les acquisitions et les alliances : fusion avec Union Set au Mans en 2009, reprise d’Elle & Vire en 2011, alliance avec

Senoble la même année… Résultat, le chiffre d’affaires a bondi de 33% en 2012 par rapport à 2011, à 3,6 milliards d’euros. "70% de nos 10 000 adhérents sont des éleveurs laitiers", rappelle Michel Mariette, le porte-parole du groupe. Longtemps, Agrial s’est restreint à la collecte du lait pour le vendre ensuite à des industriels, comme Bongrain. Une activité peu rémunératrice. http://www.usinenouvelle.com/article/basse-normandie-agrial-enrichit-le-lait-normand.N201641 Languedoc-Roussillon : La Lauragaise veut faire oublier Spanghero Le 5 juillet, Laurent Spanghero, soixante-quatorze ans, associé à Jacques Blanc, promoteur immobilier, et à Investeam, reprend à la barre du tribunal de commerce l'entreprise éponyme qu'il a créée en 1970 et vendue en 2009 à Lur Berri. Aux manettes depuis une dizaine de jours, l'ancien rugbyman rebaptise l'entreprise « La Lauragaise ». Sur la façade de l'usine,à Castelnaudary (Aude), l'enseigne Spanghero va donc être remplacée dans les prochains jours. « On ne verra plus ces panneaux Spanghero qui ont été sur toute la presse nationale, régionale, télévisée, écrite », explique Antoine Gaye, directeur général. Un symbole fort, pour tenter de faire oublier un premier semestre cataclysmique, marqué par le double scandale de la viande de cheval vendue sous appellation boeuf, puis du mouton d'origine britannique découpé illégalement. Un cauchemar qui a placé la PME en liquidation judiciaire avec poursuite d'activité le 19 avril avant l'annonce, le 28 mai, d'un plan de sauvegarde de l'emploi concernant les 224 salariés. Finalement, 95 emplois sont sauvés, soit davantage que les 90 prévus initialement. Laurent Spanghero avait demandé la semaine dernière à la préfecture et à l'administrateur judiciaire des « ajustements » à la liste initiale, établie en fonction de critères familiaux et d'ancienneté. « Je n'ai qu'un boucher, qu'un pousseur [ouvrier remplissant les saucisses, NDLR], je ne peux travailler dans ces conditions », avait-il déclaré. De son côté, la coopérative basque Lur Berri, propriétaire de Spanghero entre 2009 et 2013, a proposé le reclassement de 100 salariés et une enveloppe de 850.000 euros dans le cadre du plan social, en plus des indemnités légales. La Lauragaise reste néanmoins fragile. Les équipes de Laurent Spanghero partent à l'assaut de la grande distribution, avec une nouvelle marque commerciale, Saveurs des terroirs. « Nous voulons régionaliser l'offre, favoriser les circuits courts, monter en gamme, pour parvenir à intégrer nos produits en rayon. L'affaire de la viande de cheval a fait très mal au niveau de la confiance. Il faut la reconquérir », rappelle Laurent Spanghero. La reprise de l'activité est prévue le lundi 22 juillet pour les plats cuisinés et le 29 juillet pour la production de viande découpée, précise Antoine Gaye. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202905372661-la-lauragaise-veut-faire-oublier-spanghero-587691.php

Page 14: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

14

Rhône-Alpes : Appétit de France investit 28 millions d'euros dans une nouvelle ligne de production Conforté par la hausse de ses marchés, le groupe agroalimentaire Appétit de France basé à Romans-sur-Isère (Drôme) double son volume de production. 70 emplois devront être créés sur trois ans. Spécialisée dans la fabrication de pâtisseries, boulangeries et viennoiseries surgelées prêtes à cuire, l’entreprise Appétit de France (filiale du groupe Nutrixo depuis 2004 via Délifrance) possède 3 sites de production dont deux dans la Drôme. Elle projette d’investir pas moins de 28 millions d’euros dans l’extension de son unité de Romans-Sur-Isère et dans les équipements connexes. Les travaux - qui devraient débuter à l'automne - sont destinés, in fine, à intégrer une nouvelle ligne de fabrication. Elle lui permettra de doubler son volume de production. Ces investissements devraient engendrer la création de 70 emplois sur trois ans. À l’heure actuelle, Appétit de France emploie 190 personnes. Elle a réalisé un chiffre d’affaires légèrement supérieur à 85 millions d'euros en 2011. http://www.usinenouvelle.com/article/appetit-de-france-investit-28-millions-d-euros-dans-une-nouvelle-ligne-de-production.N202172

Social

L'usine Bougard d'Amboise définitivement fermée Le groupe Brioche Pasquier (548 millions d'euros en 2011) a fermé son usine de biscottes Bougard à Amboise (Indre-et-Loire) le 9 août dernier. Evoqué dès 2006, puis confirmé fin 2012, le groupe dirigé par Pascal Pasquier, qui emploie plus de 3 000 personnes, avait prévenu que le site tourangeau ne pourrait pas se développer compte tenu de sa configuration. De plus la division de Pasquier "pain braisé" compte sept usines pour moins de 20 % des ventes, alors que la partie "brioche" assure la moitié des ventes en s'appuyant sur cinq usines.

La production amboisienne est transférée à Brissac-Quincé (Maine-et-Loire) dans une usine moderne construite en 2009. Sur les cinquante salariés de Bougard, sept ont accepté de rejoindre l'usine angevine, et un huitième a été muté dans une usine proche de Valence (Drôme). Douze personnes ont effectué des périodes d'essai dans plusieurs industries du bassin d'Amboise. En ajoutant les formations pour une reconversion et les créations d'entreprises, plus de trente salariés sont en voie de reclassement. "Le groupe Pasquier nous a avertis très tôt et nous avons pu anticiper. Pour certains, le groupe a même offert le permis de conduire", dit Isabelle Gaudron, vice-présidente (PS) de la région Centre en charge de la formation professionnelle et adjointe au maire à Amboise. Toutefois, 18 salariés n'ont pas de solution d'emploi à court terme. A Amboise, Brioche Pasquier avait racheté une entreprise fondée en 1923 par Roger Bougard. L'usine de 3 700 mètres carrés, construite dans les années 70, devrait devenir un Drive du groupe Leclerc. http://www.usinenouvelle.com/article/l-usine-bougard-d-amboise-definitivement-fermee.N203193 Au Lude, les salariés de Candia résistent à la fermeture de leur unité Les salariés de Candia contestent en justice la restructuration condamnant les trois sites de Saint-Yorre (Allier), de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et de Lude (Sarthe). Déboutés par le tribunal de commerce de Paris, ils font appel. Les salariés de l'usine Candia, au Lude (Sarthe), propriété du groupe coopératif Sodiaal, ont décidé de faire appel, après avoir été déboutés par le tribunal de grande instance de Paris le 18 juin. La première action en justice remonte au 21 février. Le comité d'entreprise et la CFDT assignaient la direction sur trois points : le principe même de la fermeture des sites de Saint-Yorre (Allier) et de Villefranche-sur-Saône (Rhône), planifiée fin 2013, ainsi que celle de Lude (Sarthe) prévue pour la mi-2014, des vices de procédure dans l'élaboration du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), et le refus de la direction de se rendre au Lude pour étudier un maintien de l'activité. Dans sa totalité, sur les trois sites, le plan social touche 313 emplois sur 1 450, dont 190 au Lude. Des débrayages se poursuivent sur le site et dimanche 30 juin, des salariés du Lude, site spécialisé dans la crème et du lait aromatisé, ont bloqué la sortie des camions citernes assurant la collecte pour le groupe Sodiaal. http://www.usinenouvelle.com/article/au-lude-les-salaries-de-candia-resistent-a-la-fermeture-de-leur-unite.N200487

Page 15: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

15

Pilpa abaisse le rideau Après un an de combat avec la direction du groupe R&R Ice Cream, propriétaire du glacier basé à Carcassonne (Aude), les salariés obtiennent des indemnités de licenciements et proposent la constitution d'une scop. Pilpa tire sa révérence. Jeudi 11 juillet, la dernière boite de crème glacée est sortie de la ligne de production de l'usine de Carcassonne (Aude), qui comptait encore 99 salariés. Un an presque jour pour jour après l'annonce de sa

fermeture par le britannique R&R Ice Cream. Après avoir contesté en octobre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui ne proposait qu'une vingtaine de reclassements, occupé l'usine, par crainte de voir le groupe déménager les installations pendant les vacances de Noël et obtenu l'interdiction du licenciement collectif en janvier, les salariés sortent vainqueurs de ce bras de fer avec la direction de R&R. Tout au long de ce combat juridique, le PSE a été modifié par le tribunal de Carcassonne. Le nombre de reclassements proposé par la direction aux salariés est passé de 7 à 80 en France, ainsi qu'une vingtaine à l'étranger. Mardi 9 juillet, ils ont obtenu la signature d'un accord sur les indemnités de licenciements et de formation. Chaque employé percevra entre 25 000 et 100 000 euros d'indemnité supra-légale ainsi qu'une enveloppe de 6 000 euros pour sa formation. Une quarantaine de salariés souhaite relancer l'activité de l'usine via la constitution du scop (société coopérative et participative), effective à l'horizon février 2014. La direction prévoit de laisser sur place du matériel de production et débloquera 815 000 euros d'aide aux investissements. "Aujourd'hui marque l'heure du renouveau, mais certainement pas la fin de la production sur le site" a déclaré à l'AFP Christophe Barbier, délégué CGT de Pilpa. http://www.usinenouvelle.com/article/pilpa-abaisse-le-rideau.N201396 4000 emplois de la filière volaille condamnés

A la suite de la suppression des aides européennes à l'exportation de volailles, 4000 emplois sont menacés "à très court terme" selon le collectif avicole français. Le collectif avicole français (CAF) a annoncé mercredi 24 juillet que la suppression des aides européennes à l'exportation de volailles condamnera à "très court terme" les 4000 emplois de la filière, information relevée par l'AFP. Les deux volaillers bretons, Doux et Tilly-Sabco, qui emploient près de 1900 salariés,

sont en première ligne. Le collectif, qui estime à 20 000 le nombre d'emplois indirects dans le secteur de la volaille dans le Grand Ouest, réclame l’intervention de l'Etat. "La filière, au travers de ses abattoirs historiques, [doit] conserver un niveau de restitutions ou de substitut à ces restitutions de l'ordre de 6 millions d'euros mensuel, soit 30 à 40% de moins que coûterait à l'Etat français la mise au chômage" de 4000 personnes. Jeudi 18 juillet, Tilly-Sabco a décidé de stopper ses approvisionnements en volailles vivantes et a mis les 330 salariés de son abattoir de Guerlesquin (Finistère) au chômage technique. http://www.usinenouvelle.com/article/4000-emplois-de-la-filiere-volaille-condamnes.N202042

Insolite

FEATURE-France-La bave d'escargots, élixir de beauté Producteur artisanal de bave d'escargot depuis trois ans, Louis-Marie Guédon est passé à la phase industrielle de production pour satisfaire une demande en pleine croissance de l'industrie des cosmétiques et de la parapharmacie. Dans sa propriété de Champagnolles, dans le vignoble de Cognac (Charente-Maritime), cet homme de 47 ans est fier de dévoiler la technologie mise au point pour produire de la bave de qualité en grande quantité et sans mortalité, avec un prévisionnel de 15 tonnes en 2014. "Je produits déjà de la bave depuis trois ans mais de manière manuelle", précise-t-il à propos de ce mucus contenant notamment de l'allantoïne, du collagène et de l'acide glycolique aux vertus multiples pour la peau. On en trouve dans les crèmes solaires, les antirides, les dentifrices, le rouge à lèvres ou encore les shampoings. Deux conteneurs frigorifiques maritimes ont pris place dans son exploitation, qui abrite une machine, la première au monde, inventée avec un ingénieur indépendant, et qui devrait révolutionner un secteur encore très artisanal. […] suite sur http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/reuters-00536928-feature-france-la-bave-d-escargots-elixir-de-beaute-587882.php

Page 16: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

16

Un pot de Nutella à son nom Après Coca-Cola, Nutella lance une opération de personnalisation autour des prénoms. Un pot de Nutella baptisé Antoine, Marie, Mathieu,...! Place à la personnalisation, tel est le principe de la dernière opération de la célèbre marque de pâte à tartiner. Jusqu’au 14 juillet, les fans de la page Nutella pourront, à l'instar de l'opération de Coca-Cola "Partagez un Coca" personnaliser leur étiquette de pot de Nutella à leur nom (maximum 9 caractères) via une application dédiée. Chaque jour 10.000 étiquettes sont imprimées et envoyées aux fans, explique Nutella. Ce dispositif sera relayé par deux nouvelles copies publicitaires, et des animations sur les lieux de vente. Des animatrices distribueront des étiquettes pré-personnalisées avec les prénoms les plus courants. Plus spécifiquement, dans

40 points de vente, les animatrices seront équipées d’un ordinateur et d’une imprimante afin de faire des étiquettes personnalisées. Plus d’un million d’étiquettes seront ainsi distribuées. http://www.lsa-conso.fr/un-pot-de-nutella-a-son-nom,144107 La mimolette interdite aux Etats-Unis pour cause de mites

Coup dur pour la mimolette française ! Elle ne peut plus être importée aux États-Unis, où les autorités sanitaires estiment qu'il s'agit d'un fromage "dégoûtant". Selon les inspecteurs de la FDA (administration fédérale chargée de la sécurité alimentaire), "ce produit semble être, en totalité ou en partie, composée d'une substance dégoûtante, putride, ou décomposée, ou autrement inadaptée comme nourriture", ont-ils écrit, pour expliquer leur refus d'autoriser désormais ce fromage sur le sol américain. Le motif de cette décision ferme ? Le fromage compte plus de 6 mites à 6,45 cm2, qui sont des acariens microscopiques cultivés à dessein sur la croûte, dont la FDA affirme qu'ils sont allergènes.

Depuis mars, l'entreprise normande Isigny Sainte-Mère, principal exportateur aux États-Unis depuis 20 ans, a une cargaison de 1,5 tonne bloquée en douane. Mais Isigny Sainte-Mère n'est pas la seule touchée. "Plus personne ne peut importer de mimolette à l'heure actuelle", explique Stéphane Plessis, responsable export pour les fromages chez Isigny. Pourtant, selon lui, "aucune étude ne prouve que les mites (de fromage) sont allergènes". "Elles sont présentes naturellement dans toutes les caves d'affinage », ajoute-t-il. Isigny réfléchit donc à "décroûter le fromage à hauteur de 10 à 15% du poids total, pour retirer la croûte naturelle, et ensuite le placer dans des bains de cire". En espérant qu'ainsi, le fromage, dont le processus d'affinage ne changera pas, pourra passer le contrôle de la FDA. Les États-Unis ne représentent que 60 des 3 000 tonnes de mimolette qu'elle écoule chaque année, mais la « vieille » y est perçue comme un produit de prestige, vendu jusqu'à 80 euros le kilo. http://www.lsa-conso.fr/la-mimolette-interdite-aux-etats-unis-pour-cause-de-mites,144519 Brésil: Un homme tué par une vache tombée du ciel L'homme dormait tranquillement dans son lit quand l’animal a traversé sa toiture... Joao Maria de Souza, 45 ans, est décédé la semaine dernière après avoir reçu une vache d’une tonne sur le corps alors qu’il dormait dans son lit, rapportait samedi la BBC sur son site Internet. L’animal qui broutait sur une colline derrière sa petite maison située à Caratinga dans le Sud-Est du pays, a voulu marcher sur son toit d’amiante qui s’est effondré sous son poids. Transporté à l’hôpital, l’homme est décédé le lendemain des suites d’une hémorragie interne Selon les médias locaux, c’est le troisième accident de ce type survenu en trois ans dans cette région du pays connue pour ses élevages de bétail. Mais c’est la première fois qu’on déplore une victime.http://www.20minutes.fr/insolite/1188747-20130715-bresil-homme-tue-vache-tombee-ciel Le petit-déjeuner, protecteur cardiaque

Le petit-déjeuner, 25% des apports énergétiques quotidiens. Sauter son petit-déjeuner accroîtrait le risque de développer une maladie cardiaque, montre une étude américaine publiée dans la revue scientifique Circulation. Considéré comme le repas le plus important de la journée, le petit-déjeuner devrait équivaloir à 25% de l’apport énergétique quotidien. Plus qu’une simple formalité, il serait également crucial afin d’éviter plusieurs maladies chroniques, dont l’obésité et le diabète, mais aussi

celles affectant le cœur, révèle l’étude publiée par Leah Cahill, de la Harvard School of Public Health (Boston, Massachusetts), et ses collègues. Menée sur plus de 26.900 hommes de plus de 45 ans inclus dans la cohorte HPFS (Health Professionals Follow-up Study), l’étude montre que ceux sautant leur petit-déjeuner présentent un risque accru de

Page 17: Les femmes et les hommes du mois - preference-formations.fr · Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013 2 Alain Berger quitte ses fonctions

Bulletin de veille N°40 du réseau Formation AgroAlimentaire – Juillet-Aout 2013

17

27% de développer une maladie cardiaque. Un phénomène peut-être lié au fait que l’absence de petit-déjeuner favorise certains facteurs de troubles cardiaques, tels qu’obésité, hypertension et diabète. Mais pas seulement: après prise en compte de tous ces éléments, le risque de maladie cardiaque demeure accru de 18% chez les personnes oubliant ce repas. D’où l’autre hypothèse formulée par les chercheurs: le fait de sauter le petit-déjeuner irait à l’encontre des rythmes biologiques de l’individu, ce qui aurait des retombées cardiovasculaires. Pour ‘preuve’, un sur-risque de 55% de maladie cardiaque observé chez les personnes partant explorer leur réfrigérateur au milieu de la nuit, elles aussi au mépris de leur horloge interne. http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-petit-dejeuner-protecteur-cardiaque,35906 Dole Food se laisse racheter par son PDG de 90 ans

Le producteur américain de fruits et de légumes Dole Food a annoncé lundi accepter une offre de rachat de son PDG David Murdock, qui souhaite retirer le groupe de la cote. Le milliardaire de 90 ans, premier actionnaire de l'entreprise avec environ 40% du capital, avait soumis en juin une offre sur les participations minoritaires à 12 dollars par action mais elle avait été jugée insuffisante. […]

http://www.usinenouvelle.com/article/dole-food-se-laisse-racheter-par-son-pdg-de-90-ans.N202810

Bonnes résolutions de rentrée

« tu sais ici, c’est toujours comme ça, on commence jamais à l’heure » « 10 minutes en retard… c’est le tarif « La « réunion » est un symbole culturel très fort mais changer, c’est possible !

et 30 secondes pour un ROTI ne signifie pas une pause casse-croute !

http://www.qualitystreet.fr/2013/07/16/hacker-la-culture-ou-hacker-vos-reunions/