LES - Jadida Locations...vie n’a pas de prix » qui s’est traduit sur le terrain par différentes activités récréatives et d’éducation routière au profit des enfants. L

1

Dossier

Le Courrier régionale . N° 18 . Janvier 2014

Dir

ecte

ur d

e p

ublic

atio

n : A

hmed

Cha

hid

- N

° 18

- Jan

vier

201

4 - S

péc

ial g

ratu

it

Jours d’El Jadida

LES

La Baraka d’ouedOum R’bia

El Jadida Se FaitUne Santé

OCP et El JadidaLe mariage de raison

ÉVÉNeMeNTs ArTs eT CULTUre

M. Abdelkrim Bencherki, Président fondateur de l’Association des Doukkala ainsi que l’ensemble des membres du bureau exécutif, ont l’insigne honneur

de présenter à

SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VIQUE DIEU L’ASSISTE

leurs meilleurs vœux de bonheur et de santé, ainsi qu’à

SON ALTESSE ROYALE LE PRINCE HÉRITIER MOULAY AL HASSAN ET SON ALTESSE ROYALE LE PRINCE MOULAY RACHID ET TOUTE LA FAMILLE ROYALE.

Ils renouvellent au SOUVERAIN l’expression de leur fidélité et leur attachement au glorieux trône alaouite

A l’occasion de la nouvelle Année 2014

DossierÉDiToriAL

Perpétuelle course du temps. Implacable et irréversible fuite du temps. 2013 vient à peine d’expirer, le cœur en-core chaud, qu’une autre année pointe déjà ses premières lueurs dans une aube teintée d’espoirs, de vœux et de vierges volontés aspirant au meilleurs des lendemains.En cette circonstance, ma petite carte postale de bonne année je la dédierai volontairement à mère El Jadida. Cette tendre terre qui a bercé mes rêves d’enfance et forgé mes valeurs d’adulte. J’y écrirai tout simplement « El Jadida, lève - toi et marche». Nous avons fait un bon bout de che-min ensemble, nous avons été intimes jusqu’à la compli-cité, nous avons fusionné nos soupirs comme des amou-reux adolescents, nous nous sommes promis la fidélité des inséparables…et ce n’est pas aujourd’hui que je ferai pacte avec tous ces détracteurs qui s’aveuglent face à ton élan de grandeur tout en s’abreuvent à satiété du nectar de tes fleurs printanières.Pour la confidence, nombreux sont ces innocents/cou-pables qui me reprochent, gentiment certes, mais avec des insinuations lâches et à peines voilées, le fait que ma prose est trop indulgente envers toi ou que mes intuitions optimismes à l’égard de ton avenir relèvent de la fiction… A croire que toute cette rapide et exceptionnelle démons-tration de force dont tu fais preuve ces derniers temps, comme ville et province, n’est visible que pour ceux qui y croient et veulent y adhérer.Ingratitude délibérée ou amnésie de l’histoire ? Pour ces enfants immatures qui tètent encore et à profusion de ton généreux sein, El Jadida ne s’éveillera jamais ou plutôt ils n’admettent pas que d’autres aient compris bien avant eux que l’énorme potentiel dont tu as toujours disposé, n’était qu’à portée d’une intelligence créative. Le seul point d’honneur qu’ils cultivent encore et toujours, c’est de tirer sur les ambulances…la misère des irresponsables et des hypocrites. Pour te souhaiter mes meilleurs vœux, chère El Jadida, je n’ai que l’amour à t’offrir. J’aurai tant aimé vous livrer mon cœur mais vous le détenez déjà. Toutefois et à titre de reconnaissance je vous offrirai une voix de femme, un témoignage qui nous vient d’ailleurs, un éloge de mérite qui réchauffera certainement ton cœur et te donnera plus de tonus pour aborder dans la confiance et la sérénité une nouvelle étape de ton histoire.« El Jadida terre féconde, terre festive, terre en devenir en raison de son attractivité, deuxième pôle économique du pays avec Jorf Lasfar qui a crée aujourd’hui 200 unités industrielles avec quelques 50.000 emplois, première pro-vince laitière et sucrière, deuxième en maraichage après Agadir… Autant de potentialités qui l’élisent en tant que deuxième pôle industriel et agroalimentaire.Historique par son patrimoine architectural dont les Kasbah et les Tazotas, cosmopolite par le nombre de nationalités qui s’y sont relayées, berceau de la poste marocaine, hôte de nombreux consulats, moderne par ses nombreux projets structurants, résolument tournée vers l’avenir et ouverte sur le monde, la capitale de la fauconnerie déploie ses ailes pour honorer son nouveau rôle de deuxième pôle économique dont elle possède tous les attributs.Deux ports, proximité de l’Aéroport de Casablanca, très bonne connectivité avec l’autoroute, El Jadida veut mériter son nom de «la Nouvelle»(Merci Leila Myara, Présidente de l’AFEM).

Mensuel régional d’information

Directeur de publicationAhmed ChahidE-mail : [email protected] de presse 2/99

AdresseBP 834 Poste plateau El JadidaEmail : [email protected]

Conception graphiqueMohammed Safir

Imprimerie2A Print

Régie publicitaireSHAHR akari li taswik tijariE-mail : [email protected] : 06 63 41 28 50

Ahmed Chahid

Lève-toi et marche

3

La capitale des Doukkala dispose d’un nouveau Service d’assistance

médicale d’urgence (SAMU) gratuit. D’un coût global de 69 millions de

dirhams, l’entité est gérée par Issâaf Assistance. Fruit d’un partenariat

public-privé, ce service vise à améliorer la prise en charge pré hospitalière

des patients et leur orientation vers le service le mieux adapté à leur

cas. Une ligne d’urgence dédiée à 4 chiffres «2222» est mise en place

dans la province d’El Jadida. Pour le bon fonctionnement du SAMU, des

moyens humains et matériels conséquents ont été répartis entre 5 bases

médicales pour servir les 27 communes au niveau du territoire du Grand

El Jadida. L’objectif vise à améliorer la prise en charge pré-hospitalière

des patients et à réduire les cas de décès des victimes d’accidents ou

de maladies graves avant leur arrivée aux services des Urgences. Il est

ainsi question d’abaisser les décès des femmes enceintes à domicile ou

au cours de leur trajet vers les maisons d’accouchement ou les hôpitaux.

Le SAMU d’El Jadida interviendra sur toute la province pour servir une

population totale de 635 000 habitants. Le SAMU d’El Jadida a une

plateforme d’assistance et de régulation médicale avec 5 bases médicales

(base centrale El Jadida, Sidi Smaîl, Ouled Frej, Bir Jdid et Ouled Ghanem).

ALLO 2222SAMU EL JADIDA

Tiens ???ils me semble l’avoir déjà

rencontré celui là

Papa Noël Baba Achour

4 Le Courrier régionale . N° 18 . Janvier 2014

L es deux premières éditions du Fes-tival JAWHARA (2011 et 2012) ayant été couronnées de succès

grâce aux 2,8 millions de festivaliers et 10 millions de téléspectateurs qui ont pu suivre le Festival, suite à la certification ROTANA, rien n’a pu empê-cher sa troi-sième sortie de conserver cette même saveur et ce même air de liesse collective Trois scènes (scène Breija, scène Parc Mohamed V et scène Azem-mour), une cinquantaine de concerts avec plus de 300 artistes venus du Royaume et d’ailleurs, tels que Dina Hayek, Fnaire, Gnawa Diffusion, Ramy Ayach, Khalid Bennani, Cheb Mami, Ghani Kabbaj, Mazagan, Nass El Ghiwane, Cheb Kader, Abdellah

Daoudi, Sad Jim, Mouja, Tabtoul, Tagada, Saida Charaf, H- Kayn…cela a représenté la meilleure des ex-positions à ciel ouvert, jamais offerte aux visiteurs et résidents du grand El Jadida dont le statut de destination

balnéaire par excellence n’est plus à démon-trer.La nouveauté a été marquée par l’association du ministère de l’Equipement et

des Transports, ainsi que du Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) à cet évé-nement d’où le thème « Parce que la vie n’a pas de prix » qui s’est traduit sur le terrain par différentes activités récréatives et d’éducation routière au profit des enfants.

L e Festival des arts plas-tiques a entamé sa mue. Pour sa troisième

édition, il a pris le nom de “Remp’Arts Azemmour” et s’est étendu non seulement au street art mais aussi aux sports extrêmes figurés par le skateboard.A travers des graffiti taggers venus des quatre coins du monde tels que TATS CRU, TOAST et KOOKA, le graffiti ou le Writing selon son nom d’origine, a redonné la vie aux murs de l’ancienne médina comme il a apporté des va-leurs humaines ainsi que sociales tout en mettant l’accent sur des talents

artistiques souvent pas très connus. Le festival s’est également entrouvert à l’art de la rue le plus pratiqué au Maroc qui est la Halqa grâce à une sé-lection des meilleurs artistes Hlaykis nationaux qui se sont montrés créatifs durant tout le festival.

L a ville d’El Jadida a célébré cette année son 20ème anniversaire du jumelage avec la ville Sète à

travers l’organisation de la première édition du Festival International de la poésie « Voix Vives de Méditer-ranée en Méditer-ranée » du 17 au 19 Mai 2013. Cet événement, orga-nisé en coopéra-tion avec l’asso-ciation Libre Culture, les Communes Urbaines d’El Jadida, Azemmour et la ville de Sète, a pu asseoir un espace de rencontres et de dialogue entre une

cinquantaine de poètes et d’artistes venus de 25 pays de la Méditerranée afin de découvrir, d’échanger et entre autre de favoriser le rayonnement de

l’ancienne Maza-gan et valoriser son patrimoine cultu-relle.Environ 60 mani-festations ont été programmées (poésie, lecture et contes, représenta-tions théâtrales,…)

dans le jardin Mohamed V, le théâtre Afifi et la Cité Portugaise à El Jadida et la ville d’Azemmour.

ArT eT CULTUre

Festival Remp’Arts d’AzemmourDu 17 au 19 Mai

1ère édition du Festival International de la Poésie Du 17 au 19 Mai

3ème édition du FestivalInternational JawharatDu 15 au 17 Août

L’histoire des pratiques festivalières, qui mobilise aujourd’hui de nombreux chercheurs en sciences sociales, saisie à l’échelle individuelle ou collective,

reste indissociable, et étroitement articulée, à celle de la démocratisation des loisirs, du tourisme culturel et de l’accroissement des circulations et des mobilités C’est dans le contexte de cette définition qu’on peut situer toutes les activités, aussi festives que culturelles ayant émaillé de leurs éclats différents espaces de la Province d’El Jadida, et ce, tout au long de l’année 2013.

1ère édition du Festival National de la FauconnerieDu 19 au 21 avril

S ous le thème «La fauconnerie : tradition ancestrale et patri-moine universel », l’Association

provinciale des affaires culturelles, et l’Association des fauconniers Lekouassem d’Ouled Frej en colla-boration avec la direction régionale de la culture, ont organisé du 19 au 21 avril 2013 la première édition du Festival National de fauconnerie à la Commune rurale de Zaouiat Lekouas-sem. Cette manifestation culturelle singulière au Maroc a coïncidé avec le 2ème anniversaire de l’inscription de la fauconnerie sur la liste de l’Unesco en tant que patrimoine humain vivant. En célébrant la renaissance de la fau-connerie dans la province d’El Jadida, les organisateurs ont aussi remis au-devant de la scène les autres aspects de ce patrimoine, notamment le sa-

voir-faire en matière d’instruments de chasse, l’habillement traditionnel, la musique, le chant, la danse, l’art culi-naire sans oublier l’incontournable cheval qui faisait autrefois partie inté-grante de la chasse au vol.

RÉTROSPECTIVEJours d’El Jadida

LES

5Le Courrier régionale . N° 18 . Janvier 2014

L e théâtre Afifi d’El Jadida qui a été inauguré par «Farhat Doukka-la», un spectacle singulier, ayant

chanté l’hymne du patrimoine cultu-rel local, sous la baguette magique de l’artiste Lahcen Zinoun, reprend petit à petit du service, depuis cette date de renaissance qui a été marquée par la réhabilitation intégrale de ce haut lieu de mémoire.Aujourd’hui et quoique les battements de son rythme sont encore plus au

moins irréguliers pour qu’on puisse évaluer des rendements qui soient à

la hauteur des éner-gies consenties pour sa résurrec-tion, il n’empêche que la sélection des représentations et spectacles qu’il a abrités tout au long de cette année, compensent large-ment cette sensa-tion de torpeur, liée essentiellement à l’absence d’une structure de ges-tion professionnel-lement spécialisée

dans ce genre d’activité.Toutefois, rien ne peut nous empêcher de souligner que l’essentiel a été déjà fait. Le théâtre municipal qui avait longtemps senti le moisi et le renfer-mé, ce géant agonisant qui avait fait couler beaucoup d’encre et parfois des larmes de tristesse, a repris bel et bien sa place légitime parmi les rescapés de dernière heure.Oui, l’essentiel a été déjà réalisé, tout le reste, est une question de réajuste-ments techniques et surtout adminis-tratives qui doivent faire appel à beau-coup de pondération et à de saines réflexions. C.A

ArT eT CULTUre

Et de Dix pour AndalussyatDu 4 au 7 Décembre

Théâtre AfifiUn avant- goût

3ème édition deMalhounyatDu 15 au 17 Août

S ous le thème «L’art du Mal-houne et Samaâ soufi : les dé-buts et les convergences». les

villes d’El Jadida et d’Azemmour ont abrité, à partir du vendredi 26 Juillet, la troisième édition de la Rencontre Internationale du Malhoune.

Cette manifestation artistique, plus connue sous le nom de Malhounyat a été organisée en coopération avec la Province d’El Jadida. Elle a accueilli durant ses trois jours de vie, plus de 100 artistes issus de quatre pays, à savoir, le Maroc, l’Egypte, la France et l’Algérie. Elle s’est remarquable-ment illustrée par différents spec-tacles : Malhoune, musique et chants spirituels, art populaire algérien et chants soufis à la place Braha Moul-niss à Azemmour et au parc Moham-med V à El Jadida.

L ’Hôtel Mazagan d’El Jadida a eu le privilège d’abriter la soirée de clôture de la dixième édition du

Festival Andalussyat qui a réuni un orchestre composé de 50 musiciens représentant les pays du Maghreb, en hommage à SM le Roi Moham-med VI qui a attribué son Haut pa-tronage à cette grande manifestation culturelle dont le déroulement coïn-cide avec le 50ème anniversaire du Souverain.Présidée par Mohamed Elmandjra, cette nouvelle rencontre qui a été constituée d’événements spectacles autour de la musique d’Al-Ala a été lancée à partir de Casablanca, en passant par Rabat avant de faire sa dernière boucle en apothéose en terre Doukkalie.

S a Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé la

cérémonie d’ouverture de la sixième édition du Salon du cheval d’El Ja-dida, organisé par l’Association du Salon du cheval et le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime. Inscrite sous le thème «Cheval, vec-teur de rayonnement du Maroc» cette manifestation qui distingue El Jadida comme capitale nationale du cheval s’est déroulée avec grand succès du 2 au 6 octobre à l’hippodrome Lalla Malika. Cette édition a connu la programma-

tion de plusieurs compétitions inter-nationales dont un concours de saut d’obstacles (3 étoiles) qui a été dis-

puté dans le cadre du 4ème Morocco Royal Tour, étape des éliminatoires du championnat du monde (zone

Afrique du Nord et Moyen-Orient) ainsi qu’un concours «beauté et al-lure» des chevaux arabes catégorie A et des chevaux barbes. Le volet culturel a été marqué par des spectacles d’arts équestres tradi-tionnels (Tbourida) donnés par seize troupes issues de l’ensemble des ré-gions du Royaume ainsi que la tenue d’une série de conférences à caractère culturel et scientifique liées au thème de l’édition. Cette rencontre qui chante l’hymne du cheval a rallié environ 30 expo-sants de différentes nationalités et plus de 200 mille visiteurs.

6ème édition du salon du cheval Du 02 au 06 0ctobre

« Qui dit 10ème anniversaire dit nouveautés. Ce passage à deux chiffres rime aussi, pour Anda-lussyat, avec maturité . Nous pas-sons à une nouvelle philosophie en termes d’ouverture sur la jeu-nesse et en termes de rapproche-ment vers les pays du Maghreb, notamment par la mise en place d’un orchestre maghrébin uni et réuni »(Mouâad Jamai, président fonda-teur d’Andalussyat)« Cette année, Andalussyat sera traversée par des fusions entre la musique andalouse et d’autres formes musicales, marocaines comme étrangères. L’idée est de présenter chaque musique dans son contexte de pureté mais éga-lement de démontrer que des ma-riages sont non seulement pos-sibles mais souvent très riches »( Mohamed Elmandjra, President de cette édition).


ToUrisMe

C ’est à El Jadida et plus préci-sément à Mazagan Beach Re-sort que le 1er réseau français

d’agences de voyage « Selectour Afat », a tenu son 4ème congrès annuel, organisé du 28 novembre au 1er décembre dernier.Ce rituel de professionnels du sec-teur touristique dont le nombre avoisine les 600 agents est conçu pour permettre au groupe de faire

le point sur ses activités tout en échangeant ses expériences. C’est aussi l’occasion pour dresser le bilan et exposer les perspectives.A souligner que le Maroc figure au 7ème rang des destinations les plus vendues par les agents du réseau« Selectour Afat » en 2012. Fort de plus de 1145 points de vente répar-tis dans 610 villes en France, le réseau propose une grande diver-

sité d’offres, des séjours et circuits loisirs aux déplacements profes-sionnels. Le groupe a vendu plus de 2,9 millions de billets d’avion en 2012. Dans les agences de voyages du groupe comme sur son site internet, les offres sont très variées et la gamme de prix vaste.

Chahid Ahmed

D ans le cadre de l’INDH, Ma-zagan Beach & Golf Resort et le Comité provincial de déve-

loppement humain, représenté par le Gouverneur de la Province d’El Jadida, la Commune Rurale d’El Haouzia, la Commune Urbaine de la ville d’El Jadida, la Commune Urbaine de la ville d’Azemmour, la Commune Rurale de Sidi Ali Ben Hamdouch et la Déléga-tion provinciale du ministère de Tourisme, ont mis en place une convention de partenariat pour la réalisation d’un programme de développement socioculturel au niveau du périmètre de cette sta-tion balnéaire et touristique. Tel indiqué au niveau de l’article 17 de l’avenant n°1 de la Conven-tion de Mise en Valeur de la Nou-velle Station Touristique de Maza-gan : « Les Investisseurs veilleront à ce que SAMAZ ou Resort Co, finance et réalise un programme d’investissement d’intérêt public dit « Participation au développe-ment socioculturel » d’un montant

global de vingt (20) millions de Dirhams ».Les objectifs de cette convention s’articulent autour de la mise en valeur de la ville d’Azemmour, la

Cité portugaise d’El Jadida, Sidi Ali Ben Hamdouch et l’Oued Oum R’bie. En vertu de cette convention, le Mazagan Beach & Golf Resort

s’engage à assurer l’aménagement et l’entretien des routes nationales reliant El Jadida et Azemmour. De même que la station balnéaire et touristique assurera l’aménage-ment de l’espace dit «Beldi», d’un jardin botanique et des circuits de randonnée et apportera le soutien aux manifestations culturelles organisées par la province d’El Jadida. Le programme objet de la conven-tion, vise à améliorer l’attractivité de l’environnement de la station et permettra du même coup la création de nouveaux emplois au niveau de la Province.A souligner que depuis son ouver-ture en 2009, le Mazagan Beach & Golf Resort est devenu un acteur actif dans le développement éco-nomique, et socioculturel de son environnement. A travers cet engagement, le Re-sort vise à promouvoir la destina-tion El Jadida au niveau National et International.

Mazagan accueille le 4ème congrès de Selectour Afat

convention autour de projets socioculturelsL’ effet Mazagan

«El Jadida, c’est un peu le joyau de l’Atlantique, mais dans le cœur nous sommes très proches de l’Europe et de la France. Le tourisme est le troisième pilier de la ville, il y a une très forte attractivité touristique, et El Jadida pré-sente beaucoup de variétés.»(Mouâad Jamai, Gouverneur de la Pro-vince d’El Jadida).

« Le tourisme au Maroc est un tou-risme mobile refusant la contrainte. Le weekend à Marrakech, à Agadir ou à Essaouira, et bientôt le weekend à El Jadida, c’est un petit peu comme le weekend à Nice, à Vienne, ou le weekend à Budapest. Le Maroc est devenu, d’une certaine façon, le pro-longement touristique de la France».(Jean-Pierre Mas, Président de Selec-tour Afat)

«C’est une grande fierté pour nous d’accueillir cet événement majeur de l’un des leaders du voyage en France. Le Maroc est la destination préférée des Français, c’est la première destina-tion non Européenne. Nous allons finir l’année avec 3,5 millions de touristes français dans un marché difficile, et une situation économique qui n’est pas évidente».(Abderrafie Zouiten, Directeur général de l’ONMT)

Ils ont déclaré


soCiÉTÉ

DE LA MODERNISATION DANS L’AIR

LA PROVINCE D’EL JADIDA SE FAIT UNE SANTÉ

E nfin une bonne nouvelle en ce début 2014. De source bien in-formée, 60 bus, nouvelle généra-

tion sont prévus dans les prochains jours pour soulager les citoyens des tracasseries relatives aux moyens de transport que ce soit au niveau d’El Jadida-ville que dans les communes limitrophes.Cette initiative dont le montant d’investissement avoisine les 224 Mdh, est le fruit du contrat de ges-tion déléguée d’une période de 15 ans, conclu dernièrement entre Le groupement des communes «Al Jadida Al Kobra Transport Urbain» et la Société « Karama Bus ».Selon nos informations, 35 lignes seront desservies par ces nouveaux bus à raison de 14 à El Jadida, 6 vers la commune de Moulay Abdel-

lah, 3 vers Azemmour, 7 vers Haou-zia, 4 vers Ouled Hcine, 1 vers Sidi Ali Ben Hamdouch.A souligner aussi que les respon-sables de ce groupement ont pris en compte l’actuelle extention d’El Jadida en créant de nouvelles lignes qui intègrent dans leurs circuits les secteurs récemment urbanisés comme Hay Essalam, ou encore la gare ferroviaire et la faculté poly disciplinaire.Le prix public du ticket tel que annoncé variera entre 3 et 5 DH selon les trajets. En ce qui concerne l’abonnement relatif au transport scolaire, il sera de 100 DH et inclue toutes les lignes. Pour ce qui est du public, le montant de l’abonnement mensuel sera de 200 DH et se limite à trois lignes seulement.

O n peut dire que le Mois de Décembre 2013 s’affirme comme un mois porte bon-

heur pour la Province d’El Jadida. C’est à croire que cette 13ème année du nouveau millénaire a délibérément décidé de nous faire croire qu’El Jadida dispose elle aussi de son propre Papa Noël dont la particularité est de distribuer ses fameux cadeaux, non seulement aux enfants, mais également aux adultes.En effet, ce mois fétiche n’a pas manqué de nous réserver les meil-leurs surprises à commencer par la glorieuse coupe du trône, atten-due depuis des lustres, en passant par l’annonce d’une imminente modernisation du transport urbain, l’arrivée de Marjane, la libération de nos murs d’un souk décharge, pour clore en beauté par les avan-cées exceptionnelles enregistrées dans le secteur de la santé dont les dysfonctionnements avaient frôlé la catastrophe. Concernant ce dernier acquis qui a largement mérité qu’on le fête en grande cérémonie par une ren-contre débat, organisée au siège de la Province sous le thème «La stra-tégie sectorielle de la santé 2012-2016 et ses perspectives d’appli-cation à El Jadida», on peut dire que le papa noël de chez nous n’a

pas fait dans le médiocre. Le Gou-verneur de la Province qui a passé en revue les principales actions menées dans ce secteur vital au sens propre comme au sens figuré, n’a pas manqué de mettre l’accent qu’il faut pour placer en évidence les deux grandes réalisations phares qui sont à même de dorer le domaine de la santé publique et qui ont trait à la mise en service du grand et moderne centre hospita-lier provincial ainsi qu’à la mise en place du premier SAMU au niveau National.Indéniablement et eu égard de sa capacité d’accueil et des services spécialisés qu’il abrite, le nouveau hôpital provincial révolutionne toute la donne sanitaire de la ville d’El Jadida et sa province. Toute-fois, il ya lieu de s’attarder un peu plus sur la place axiale que détient le Service d’Aide Médicale d’Ur-gence (SAMU), qui est gratuit, couvre 27 communes et est adapté pour améliorer la prise en charge pré-hospitalière des patients, des accidentés et des femmes enceintes, afin de les orienter dans les meilleurs délais, vers les services les mieux adaptés à leur cas. A souligner que désormais le chiffre clé 2222 qui représente le numéro d’urgence du SAMU, fera le bonheur (quoique le terme soit

un peu déplacé) à de nombreuses familles qui se sont laissé rattraper par la tragédie du destin faute de réplique urgente à l’urgence du moment.Dans cette même foulée, 27 am-bulances équipées et 10 voitures

légères ont été mise à la disposi-tion des unités médicales itiné-rantes pour leur assurer une meil-leure mobilité lors des campagnes et caravanes médicales ciblant les populations des régions reculées.

Chahid Ahmed

AC


L ’information des citoyens est un élément fondamental de la bonne gouvernance. La démo-

cratie ne prend véritablement sens que lorsque les citoyens sont en mesure de modeler leur futur à travers une implication effective dans les projets de leurs sociétés. Dans ce sens, la question : le ci-toyen Doukkali est-il bien informé sur le projet de territoire qui est le sien ? parait légitime. D’où l’essai

de réponse à travers cette rétros-pective des grands traits du projet arrêté par les pouvoirs publics. Cette réponse sera abordée, dans un souci de crédibilité, sous l’angle des études d’avant projet qui sont concrètement et effecti-vement en cours de réalisation.En effet, une lecture dans Les nombreuses études d’avant projet en cours dans la province d’El Ja-dida par les différents intervenants locaux rend compte d’une part de l’effort de planification consenti par les pouvoirs publics pour le développement intégré de ce ter-ritoire de première importance sur l’échiquier économique du pays et d’autre part elle renseigne sur la nature des créneaux de change-ment qui vont affecter le territoire

provincial.Ces études d’aujourd’hui forment l’ossature du projet intégré du ter-ritoire Doukkali de demain. Le-quel projet a déjà été mis sur pied par les autorités locales à travers une large concertation dans le res-pect des dispositions de la charte nationale sur l’aménagement du territoire.Aussi, ces études sont annon-ciatrices de projets leviers qui

confirment la vocation triple de la province à savoir l’industrie, le tourisme et l’agriculture; et aspirent à mettre le capital cultu-rel au service du développement durable et du rayonnement natio-nal et international du grand El Jadida.Au niveau industriel : l’étude du plan d’aménagement de la zone de Jorf Lasfar ainsi que l’étude de l’extension de la zone industrielle d’El Jadida menées par l’Agence Urbaine dénotent de la volonté de planifier une extension raison-née du tissu industriel et par là répondre favorablement à l’attente des investisseurs qui se bousculent aux portes de cet eldorado objet de toute les convoitises.A cela s’ajoute l’étude du futur

port gazier de Jorf Lasfar menée par les services de la direction des ports du Ministère de l’Equi-pement qui formera avec l’actuel port minéralier le deuxième com-plexe portuaire du Maroc derrière le port Tanger-Med et le premier à l’échelle africaine.Rappelons que le montant global des investissements réalisés dans la province d’El Jadida, lors du premier semestre de 2013, s’est

établi à 5,33 milliards de dirhams (MMDH). Au niveau touristique : l’étude de réhabilitation de la casbah de Boulaouane menée actuellement par l’Agence Urbaine, ainsi que l’étude architecturale et plan de sauvegarde du ribat Tit à Moulay Abdellah conduite par la Province d’El Jadida, sont deux exemples de l’intérêt porté à la mise à niveau du patrimoine historique précieux de notre territoire . Ce dépoussiérage de notre mémoire collective qu’est le patrimoine bâti est aujourd’hui une urgence sur le chemin de la promotion de l’attractivité touristique du grand El Jadida à l’échelle nationale et internationale de manière perma-nente.

En outre les études nécessaires à la mise en œuvre du contrat pro-gramme régional dans le cadre de la vision touristique 2020, où la province d’El Jadida occupe une place dominante avec 60% des projets adoptés, contribueront à coup sur à la concrétisation des ambitions de ce territoire par l’apport en nouveaux produits culturels, balnéaires et de loisirs haut de gamme.

Au niveau agricole : La province saisit sa chance dans le cadre du plan Maroc Vert pour se doter de l’infrastructure structurante qui manque à son palmarès glorieux en terme de production agricole. L’étude en cours menée par le Mi-nistère de l’Agriculture projette de doter la Région Doukkala-Abda d’un agropole sur le territoire de la commune Laghdira sur une su-perficie de 800 hectares. Ce projet ambitionne de hisser la région au rang des 6 Régions phares dans la production agricole et agroalimen-taire, en se basant sur un concept diversifié alliant l’innovation-for-mation, l’industrie-transformation au commerce et services. Cet agropole se positionnera en tant que plate forme vitrine au service

PLANiFiCATioNUrBAiNe

LA MUE D’UN TERRITOIREAperçu sur les études d’avant projet qui vont changer la face de la province d’El Jadida.


PLANiFiCATioNUrBAiNe

non seulement des filières agri-coles traditionnelles implantées dans le territoire mais résolument inscrites dans le développement durable, et également au service des nouvelles filières niches à forte valeur ajoutée.Au niveau des aménagements urbains d’accompagnement, il y a lieu de citer le projet d’envergure Pole Urbain Mazagan (PUMA) dont l’étude confiée par l’OCP à un BET de renommée internatio-nale projette de se positionner en tant que pole urbain innovant doté d’une infrastructure de qualité dans les domaines de la recherche développement et de l’enseigne-ment supérieur, avec un montant d’investissement de 5 milliards de Dhs. Pour le groupe OCP, ce projet novateur et intégré d’amé-nagement, de développement et de gestion d’un pole urbain a pour objectif d’améliorer le climat d’af-faires dans la région, d’accompa-gner le développement socioéco-nomique du grand El Jadida et surtout de soutenir la dynamique de la plateforme industrielle de Jorf Lasfar, en particulier le projet de Jorf Phosphate Hub, qui vise le développement de la première plateforme mondiale de valorisa-tion du phosphate.A coté de cette importante étude urbaine on peut citer les études de couverture en documents d’urba-nisme des différents centres de la province menées par l’Agence Urbaine ainsi que les études spé-cifiques à l’aménagement et la mise à niveau des centres ruraux émergents.Force aussi de reconnaitre l’inté-rêt accordé à la ville chef lieu de la province. En effet, plusieurs études urbanistiques et architec-turales sont en cours par l’Agence Urbaine notamment l’étude de la charte architecturale et d’habitat social ainsi que l’étude paysa-gère de la ville d’El Jadida. Ces études tendent à hisser la ville aux standards urbanistiques nationaux voire internationaux afin qu’elle puisse parachever sa qualifica-tion au rôle qui est désormais le sien à savoir : locomotive du nouveau pole économique fort du Royaume.Par ailleurs et dans l’objectif de réconcilier la province avec son littoral, deux études capitales méritent d’être citées : d’abord l’étude du Schéma Directeur d’Aménagement Urbain du Litto-ral de la Province (SDAULT) en

cours de lancement par La Direc-tion de l’Urbanisme du Ministère de l’Urbanisme et de l’Aména-gement du territoire sur une lon-gueur de prés de 120 km de cotes. Cette étude vise en premier lieu la valorisation du potentiel natu-rel, paysager, halieutique et tou-ristique du littoral, mais aussi, la maîtrise de son urbanisation par-tielle dans une vision globale de développement. Secundo, il y a l’étude de la façade

maritime de la ville d’El Jadida dont l’objectif est d’élaborer un document référentiel pour la mai-trise de la planification de cette fa-çade tout en mettant l’accent sur la mise en valeur des sites paysagers et historiques de l’aire d’étude, sur l’insertion de cette façade dans le développement économique et urbain de la ville, et d’apporter des solutions novatrices aux dis-fonctionnements actuels dans le

respect de la valeur historique des sites. Au niveau mobilité et transport, la Province vient de lancer l’étude du plan de déplacement urbain du grand El Jadida (PDU) dont l’objectif majeur est définir une politique de mobilité et de dépla-cement sur l’ensemble du terri-toire de l’aire d’étude. Elle s’attè-lera à valoriser à chaque étape une approche multi variable intégrant les dimensions liées au dévelop-

pement durable, à l’urbanisme, l’économie, l’emploi et l’habitat. Le futur PDU favorisera la cohé-rence territoriale par l’articulation entre planification urbaine et poli-tique de déplacement.Au niveau environnemental, il ya lieu de citer l’excellente initiative prise par les autorités provinciales pour faire adhérer le territoire Doukkali au cercle restreint des territoires disposant d’un plan

directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés. Lequel plan déterminera les objectifs à atteindre en matière de taux de collecte et d’élimination des déchets; les sites appropriés des-tinés à l’implantation des installa-tions d’élimination et de stockage; l’inventaire prévisionnel de 5 et 10 ans; des qualités des déchets à collecter et à éliminer selon leur nature, leur origine et leur type, le programme d’investissement y afférent ainsi que les moyens humains et financiers necessaires. Et ce dans une approche novatrice qui fait de l’intercommunalité son cheval de bataille. Autre initiative louable est celle prise par le Haut commissariat aux Eaux et Forets et à la lutte contre la désertification qui est en train d’établir l’étude du plan d’aménagement et de gestion des aires protégées de la province conformément aux disposition de la loi 07-22 relatives aux aires protégées. Ce plan va identifier et protéger par un arsenal juridique puissant ces écosystèmes précieux et fragiles de notre territoire qui sont aujourd’hui menacés voire pillés. En conclusion, on peut dire qu’au-jourd’hui l’heure est à la recherche des financements nécessaires qui permettront à toutes ces études de quitter, une fois achevées, les tiroirs de rangement et de retrou-ver le chemin de la concrétisation. Une autre question est alors légi-time : nos élus sauront ils être les porteurs de ce projet stratégique pour les générations futures ?

Driss Inani


ÉCoNoMie

D ans le cadre de la régiona-lisation avancée et d’une politique de proximité ren-

forcée, la Confédération Géné-rale des Entreprises du Maroc, consciente du rôle économique de la Région Doukkala, a décidé de lancer le processus de création de la CGEM - DOUKKALA. Cette antenne sera l’interlocu-teur de toutes les instances régio-nales, publiques et privées pour répondre aux diverses questions relevant de la Région.A rappeler que la Présidente de la Confédération générale des entre-

prises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah Chaqroun a annoncé, en octobre dernier, la création de cette entité régionale qui aura pour mission de renforcer le déve-loppement économique au niveau de Doukkala-Abda.Dans son intervention exprimée lors d’une conférence, tenue à cette occasion au Salon du cheval

sous le thème «Région de Douk-kala : plateforme de développe-ment et de croissance écono-mique», le chef du patronat a par ailleurs mis en avant les potentia-lités et les opportunités qu’offre cette région en matière d’investis-sement et de création d’entre-prises, notamment en termes de compétences et d’infrastructures.

L a franchise joue un rôle impor-tant dans le développement économique et social notam-

ment à travers la modernisation du tissu commercial et sa contri-bution à la création d’emploi. De même que ce mode de distribu-tion revêt une importance parti-culière du fait qu’il constitue une opportunité d’investissement en exploitant des marques connues, ce qui peut engendrer un risque moindre et de plus fortes chances de réussite.Dans la province d’El Jadida, Le secteur de la franchise et en-seignes de renommée occupe une place de plus en plus importante au sein du paysage commercial, et pourra constituer un puissant levier de création des entreprises pérennes. La franchise est une formule d’activité susceptible d’être appli-quée dans de nombreux secteurs d’activité, et avec différents ni-veaux d’intégration. Ainsi donc, dans la province d’El Jadida, on enregistre l’implantation d’un nombre de plus en plus élevé d’enseignes nationales et étran-gères. Plus d’une cinquantaine ont été recensées à fin aout 2013, dont 35 sont d’origine marocaine. En ce qui concerne les enseignes étrangères, la France est le pays le plus représenté avec 9 marques. Viennent ensuite et à titre égale (01marque) Portugal, Etats-Unis, Espagne, Suisse, Turquie,

Royaume uni et Italie.Pour ce qui est de leur typologie par secteur d’activité, le secteur de prédilection des opérateurs reste de très loin celui de l’habil-lement qui concentre 45 % du réseau, suivi de l’ameublement, accessoires maison et décora-tion(13%) de la restauration (12 %), de la lunetterie et montres (10%) , distribution à prédomi-nance alimentaire(10%). D’autres secteurs ont émergé ces dernières années, tels les jouets, accessoires de mode et cosmétique, et vente de produits de construction. L’ha-billement a surtout profité d’une demande latente plus prononcée que pour les autres secteurs, et la restauration, de l’évolution des habitudes de consommation chez les Marocains. Cependant,l’emplacement consti-tue l’un des éléments essentiels pour le succès et la réussite de tout projet de franchise. A El Ja-dida, qui représente le fer de lance d’une Province promise à un bel avenir, les projets en cours de réa-lisation ne manqueront pas d’of-frir les espaces fonciers adéquats pour abriter ce commerce mo-derne . Entre autres nous citons t out d’abord, le Pole urbain Maza-gan, un site d’environ 1200ha à proximité d’El Jadida, avec un ensemble d’infrastructures de base déjà planifiés. À l’horizon de 2019, 59000 m² seront réservés pour abriter les activités commer-

ciales et artisanales. D’autre part, il y a l’arrivée du Parc d’activité commerciale /Marjane où la franchise a encore de la place pour se développer grâce au projet du mail commer-cial de 2100 m2, et aux sept lo-caux destinés à abriter les grandes enseignes totalisant une superficie de 10350 m2. Reste encore la nouvelle zone de services (40.000 m2), qui accom-pagne le développement du pôle urbain réalisé par la CGI. Ce pro-jet prévoit la construction d’une zone commerciale et des espaces aptes à recevoir des enseignes du commerce organisé.A souligner enfin, qu’à El Jadida qui connait un boom économique tous azimuts, le commerce, sec-teur attractif et créatif d’emploi, contribue pour sa part au déve-loppement substantiel de cette province à bel avenir.La franchise, nouvelle forme de distribution, a tous les atouts pour se développer aussi bien par l’im-plantation de nouvelles franchises nationales et internationales , que par l’investissement dans d’autre branches d’activité non encore exploitées par ce concept, notam-ment la cuisine JDIDI et pro-duits d’artisanat .Le commerce de proximité, lui aussi ,pourrait se développer par le biais de la micro franchise.

S.A

L a chaine Marjane ne cesse d’ac-célérer son développement au Maroc. Ainsi donc, après Khou-

ribga et Beni Mellal, la filiale de la SNI a ouvert son 33ème hypermar-ché à El Jadida. De plus, six nou-veaux hypermarchés sont prévus à travers le Maroc pour 2014, à com-mencer par celui de Zenata, décrit comme étant le plus grand centre commercial et de loisirs au Maroc.

Cette nouvelle réalisation a été inaugurée en présence de Mouâad Jamai, Gouverneur de la Province d’El Jadida, et de Mohamed Lamra-ni, Directeur Général de Marjane Holding.Selon un communiqué de l’enseigne «L’implantation de l’enseigne Mar-jane, répond à une réelle attente des habitants de la province et per-mettra de contribuer à dynamiser la ville, encourager l’investissement sur le territoire, créer de l’emploi et assurer une cohésion sociale et territoriale». Situé sur un terrain de 4,64 Ha, le projet global a nécessité un inves-tissement de 94 MDH hors foncier. Le centre commercial comprend un hypermarché de 6.840 m2, ainsi qu’une galerie marchande de 5.160 m2 avec 15 boutiques et un espace de restauration. Le centre commercial offre également une station-service et un parking d’une capacité de 895 places et est doté d’un espace de 6.910m2 destiné au développement de moyennes surfaces dédiées à des enseignes complétant l’offre proposée par le centre commercial. Marjane Holding a également par-ticipé à la construction d’une salle omni sports d’une surface couverte de 2.560 m2 avec une capacité de 660 places. L’investissement de cette salle est de 15 MDH. L’ouver-ture de ce centre commercial a généré la création de près de 950 emplois directs et indirects.

ANTENNE CGEM-DOUKKALA

LES FRANCHISES ARRIVENT

El Jadida a sonhypermarchéMarjane


ÉCoNoMie

« Heureusement qu’il y a l’OCP à El Jadida ».Cette petite phrase qui a retenu mon attention dans la promiscuité d’une discussion de pause-café au siège de la province d’El Jadida, aurait pu passer de manière anodine si ce n’est le fait qu’elle ait été exprimée comme un souffle de soulagement par une personnalité du terroir qui se dis-tingue par sa haute notoriété et son intégrité intellectuelle. Et c’est ce déclic qui a stimulé ma curiosité professionnelle en me poussant à me pencher un peu plus sur les apports de ce groupe qui n’est perçu pour la majorité des locaux qu’en une gigantesque entreprise qui fait uniquement le bonheur de quelques milliers agents OCP.Aussi, il ne m’a pas fallu beau-coup de temps pour comprendre que l’autre facette de ce géant de l’industrie phosphatière est beau-coup plus citoyenne, puisque sa vision trouve sa première appli-cation dans l’action en faveur du développement de la Région tout en participant activement aux activités à caractère social et à la dynamisation de la vie associative. Dans ce même registre, l’implica-tion du groupe couvre également la construction d’infrastructures collectives ouvertes non seulement aux collaborateurs OCP, mais également à tous les habitants de la ville. En plus et en sa qualité d’entreprise citoyenne ouverte sur son environnement, OCP s’offre le mérite d’être, depuis plusieurs années déjà, au service du déve-loppement croissant qu’a connu la ville d’El Jadida en particulier et sa Province en général.Au delà de cette entrée en matière, qui ne fait qu’effleurer l’acte om-niprésent de l’OCP à différents niveau de la vie quotidienne des citoyens d’El Jadida et sa Pro-vince, force nous est de souligner que la fourchette des actions de ce groupe est aussi large que riche-ment diversifiée. Tout d’abord et en termes d’inves-tissements, l’OCP d’El Jadida représente la coquette somme de 40MMdh. Sur le terrain cela se traduit par la réalisation de la pre-

mière plateforme mondiale des phosphates et dérivés.Dans ce contexte, il est à souligner que le site de Jorf Lasfar, n’arrête pas développer ses infrastructures et ses capacités de production, d’où justement l’extension des usines d’engrais (Deux nouvelles unités ayant déjà démarré en 2013), en plus du projet de réali-sation de Quatre nouvelles unités intégrées de production d’engrais (Dont la mise en service de la pre-mière est prévue pour 2014)On peut aussi citer la nouvelle ligne phosphorique et l’adaptation des lignes existantes, les émis-saires de rejet off shore, l’exten-sion des infrastructures portuaires ainsi que l’usine de dessalement d’eau de mer d’une capacité avoi-sinant les 75 millions de m3 par an.En réponse à cette dynamique, les retombées économiques sur la ville d’El Jadida et sa province sont indéniables, dans la mesure

où la Direction du Site qui emploie 4500 agents OCP, maintient aussi une politique active d’externalisa-tion et de sous-traitance aux entre-prises locales, par la réservation systématique d’un pourcentage

des marchés pour soutenir les PMI/PME locales, ce qui équivaut à prés de 500 000 journées de tra-vail par an.L’autre apport qui est à connota-tion environnementale mérite bien qu’on lui accorde une attention toute particulière, puisque selon les informations recueillies de source autorisée, l’ OCP prévoit de fournir à hauteur de 50% les besoins en eau potable de la région d’El Jadida à l’horizon 2020.Dans ce chapitre là, la stratégie de préservation d’eau est basée sur la Production d’eau par dessalement, ce qui fait qu’à l’heure actuelle, 97% des besoins en eau du site de Jorf Lasfar sont sous forme d’eau de mer.D’autres initiatives versant dans cette même portée environnemen-tale et qui confortent la stratégie du groupe ont trait au projet de réalisation d’une station de dessa-lement d’eau de mer par osmose inverse à Jorf Lasfar (220 000

m3/j à terme), à l’optimisation de la consommation spécifique d’eau des différentes unités de produc-tion d’acide phosphorique (10~11 m3 par tonne d’acide), au gain de l’humidité naturelle de la roche

par arrêt en amont de l’opération de séchage, à la réduction de la tension sur la ressource dans la région par relocation et à la libé-ration de 25 Mm3/an d’eau douce actuellement pompée en prove-nance du barrage DAOURAT, ce qui équivaut à la consommation annuelle en eau potable de 450 000 habitants.

Chahid Ahmed

OCP ET EL JADIDALE MARIAGE DE RAISON

La participation au dynamisme universitaire et culturel à travers des actions de sponsoring- Amélioration des conditions de scolarisation et du transport en milieu rural- Développement des infrastructures de base et le soutien des personnes vulnérables.- La participation à l’Opération plages propres en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour l’environnement : OCP est fier de célébrer la consécration de la plage d’El Jadida au rang des plages propres qui obtiennent le label «Pavillon Bleu». Cet écolabel décerné pour la première fois à la plage d’El Jadida vient couronner les efforts consentis par le Groupe OCP en collaboration avec la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la Commune urbaine d’El Jadida.- Projets agricoles et carte de fertilité par le biais d’OCP Innovation Fund For Agriculture. - Sponsoring du club DHJ foot.- La contribution aux projets INDH- Les aides aux associations…- Sponsoring d’évènement phare dans la région : Foire agricole de Safi, Salon du Cheval, Festival Jawhara, Moussem Moulay Abdellah, Printemps de Safi, etc.

Actions citoyennes du site

Repères


AgriCULTUre

PROJET D’EAU, PROJET DE VIEQUANT LA BArAkA D’oUeD oUM er-rBie sAUVeLA zoNe CôTière eNTre AzeMMoUr eT Bir JDiD

Aides financières aux agriculteurs18.102 dossiers subventionnés par le FDA

A près le succès qu’a connu le projet de partenariat public-privé (PPP) en irrigation d’El

Guerdane, inauguré par SM le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste et dont l’exploitation est entrée en vigueur en octobre 2009, un deu-xième projet du même type portant sur la construction et l’exploitation d’un système d’irrigation dans la zone côtière atlantique entre Azemmour et Bir Jdid sera bientôt lancé.La cérémonie de signature du Contrat de Délégation du projet, de la Convention du Financement Public et de la Convention de Fourniture d’Eau a eu lieu jeudi 19 décembre 2013 à Rabat, en présence du Ministre de l’Agri-culture et de la Pêche Maritime, du Ministre de l’Economie et des Finances, de la Ministre Déléguée auprès du Ministre l’Energie et des Mines, de l’Eau et de l’Envi-ronnement chargée de l’Eau et du Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique de l’Oum Er Rbiâ et du PDG de la Société Délégataire SNDKE.La zone concernée et qui prospé-rait dans la production maraîchère et primeuriste connait actuelle-ment un recul de l’activité agricole à cause de la rareté et de la salini-sation des eaux souterraines, seule ressource utilisée pour l’irrigation. Le projet a pour objectif d’ame-ner 15 Millions de m3/an d’eau

de surface à partir de l’oued Oum Er-Rbia pour sauvegarder l’irriga-tion sur une superficie de 3.200 ha, exploitée par plus de 600 agricul-teurs.Le projet, d’un investissement de 366 Millions de DH, sera réalisé dans le cadre d’une concession à un partenaire privé qui aura la charge de participer au finance-ment, concevoir, construire et gé-rer les infrastructures d’irrigation pour une durée de 30 ans. Pour as-surer un tarif d’eau d’irrigation qui tient compte de la capacité à payer des agriculteurs, l’Etat financera les infrastructures du projet à hauteur de 321 MDH, soit 88% du coût total des investissements initiaux.Le projet prévoit la construction

d’un ouvrage de prélèvement au niveau de la retenue de Sidi Daoui, d’une station de pompage d’un débit de 1,3 m3/s, d’une adduction de 7,5 km et d’un réseau d’irriga-tion de 160 Km pour desservir les exploitations agricoles qui doivent s’équiper en techniques d’irriga-tion goutte à goutte pour économi-ser et valoriser l’eau.Le recours au PPP a pour objectif de réaliser le projet et de le gérer selon les meilleurs standards de qualité, sur la base d’un cahier de charges détaillé soumis à un suivi rigoureux, ce qui permettra d’assu-rer la durabilité du projet avec une meilleure utilisation et valorisation de l’eau. Le partenaire, sélectionné par voie d’appel d’offres international, est

la Société Nouvelle des Conduites d’Eau (SNCE), société marocaine, qui vient de créer la société déléga-taire du projet : «Société Nouvelle Doukkala des Eaux – SNDKE S.A ». Une Campagne de souscription des agriculteurs au projet devra être lancée par le délégataire vers mars 2014 et les travaux de construction devront démarrer avant la fin de la même année. Le projet aura un impact socio-économique important sur la zone et devrait améliorer de manière conséquente les revenus et les conditions de vie des populations bénéficiaires. Il permettra de di-versifier et d’intensifier la produc-tion agricole notamment le marai-chage, l’arboriculture et l’élevage laitier. La création de l’emploi est évaluée à terme à 1915 emplois directs (production et gestion du périmètre) et 1900 emplois indi-rects (amont et aval de la produc-tion). L’augmentation de la valeur ajoutée agricole est estimée à 175 MDH par an.Sur le plan environnemental, le projet contribuera substantielle-ment à la limitation de la surex-ploitation de la nappe en subs-tituant une partie des volumes prélevés par l’eau superficielle. Il permettra également le ralentisse-ment de l’avancement du biseau salin et l’amélioration de la qualité des eaux souterraines.

D ans le cadre du Fonds de Dé-veloppement Agricole (FDA), le nombre des dossiers qui ont

reçu les subventions de l’Etat sous forme d’aides financières accor-dées aux agriculteurs pour réaliser leurs projets d’investissement, a augmenté de façon significative, selon la Direction Régionale de l’Agriculture Doukkala-Abda. En effet, les mêmes sources nous rapportent que ce nombre est passé de 1569 dossiers traités en 2008 à 6.600 dossiers traités en 2012; soit une augmentation de 320 %.

Le nombre des dossiers traités en 2013 (fin octobre 2013) a dépassé les 9.000 dossiers ; soit une aug-mentation de plus de 475% par rapport à 2008.Dans ce même contexte, la ten-dance du montant des subventions est en augmentation, passant ainsi de 79 millions dhs octroyés aux dossiers de subventions en 2008, à 228 millions dhs en en 2012 ; soit une augmentation de 189%. Le montant des subventions a atteint les 204 millions dhs en 2013 (fin octobre 2013) ; soit une aug-

mentation de 160 % par rapport à 2008.A noter aussi que le nombre de dossiers traités au cours des six (06) dernières années est de 18.102 dossiers pour un montant de subventions de 984 millions dhs. Le montant des investisse-ments induits par l’octroi des aides financières accordées aux agri-culteurs durant les 05 dernières années est de 2,460 Milliards Dhs, soit un taux de participation de l’Etat dans l’investissement privé d’environ 40 %.

Les taux d’investissement relatifs à ces aides de l’Etat portent parti-culièrement aux équipements des exploitations en matériels agri-coles, aux aménagements hydro-agricoles, à l’intensification de la production animale et aux arbres fruitières


HoMAgePosTHUMe

L’année 2013, n’a pas eu que son lot de bonheur. Elle nous a aussi appris comment vivre la tristesse, comment la comprendre et l’accepter malgré soit. Deux confrères nous ont quittés discrètement et sans trop de bruit. Deux amoureux d’El Jadida ne

répondront plus à l’appel de la sirène des plages. Et-Tayeb Houdaïfa et Michel Amengual ont plié la dernière page de leur calepin et asséché les ultimes gouttes de leur encre, sans espoir de retour. Le premier était Jdidi de souche, le second l’était par adoption, mais tous deux partageaient la même passion pour l’écriture et la même adoration pour la ville d’El Jadida.En hommage posthume à ces deux grands de cœur comme de culture, nous dédions ces quelques lignes pour leur dire que nous ne les oublions pas et que malgré sa course effrénée, le temps n’arrivera pas les effacer de notre mémoire.

E t-Tayeb Houdaïfa n’est plus. Une des plus belles plumes du pays vient de se tarir à jamais

et c’est l’un des deniers géants du journalisme national qui vient de tirer son ultime révérence à ce bas monde.Pour tous ceux qui l’avaientcôtoyé de prés, Feu Et-Tayeb incarnait la simplicité et la gentil-lesse dans toute leur noblesse.Adepte invétéré de la langue de Molière, source intarissable du savoir, Houdaïfa était linguiste de formation avant de se convertir en journaliste de profession.De nature discrète, Il ne parlait

pas beaucoup, mais il se livrait à travers les mots. Un langage qu’il affectionnait dans la douceur et soignait avec beaucoup de pudeur.Malgré ses pérégrinations à travers le monde, notre regretté gardait ses racines bien accrochées à la terre d’El Jadida, cette ville qui a bercé son enfance et pour laquelle il vouait un amour sans égal. N’écrivait-t-il pas dans son dernier ouvrage que « même si je cours le monde, je reste au fond de moi-même indéracinable, indéraciné, enraciné à El Jadida ».Quand il évoquait El Jadida, son inspiration semble jaillir d’une

source limpide, où même les mots s’écoulent cérémonieusement en s’inclinant avec respect devant ce grand maître qui a su comment faire évoluer l’art de la plume.El Jadida selon lui, forme un livre, vieux de 3000 ans, feuilletable à loisir. Un livre foisonnant de mystères, repu de secrets, qu’on peut percer à jour en déambulant à travers les rues, ruelles, venelles et impasses de la vieille ville, en pénétrant dans ses demeures surannées, aux effluves musqués d’antan, en découvrant l’âme pro-fonde de ses natifs, sur laquelle le long fleuve intranquille, qu’était

l’histoire d’El Jadida , a déposé maintes alluvions.Repose en paix l’ami, El Jadida ne t’oubliera jamais.

Chahid Ahmed

N e crois pas que je t’ai déjà ou-blié Michelami. Le choc que ton départ m’a infligé a été

tellement brusque, tellement pro-fond qu’il m’a fait perdre tous les mots et tous les verbes qui peuvent convenir en ces circonstances ter-riblement douloureuses.Michelami, il m’est très difficile de parler de toi au passé. Malgré ce très long voyage que tu as entamé dans la discrétion et la solitude, jamais rien n’effacera ces em-preintes qui portent ton nom et que cette ville d’El Jadida qui t’a adop-

té et que tu as adopté, conservera précieusement dans ses annales.Quelque part dans cette province que tu aimais tant, tu as amarré beaucoup de ton cœur, de tes sen-timents, de tes soupirs, de ta dis-ponibilité, de ta sueur… Tu y as amarré toute ton âme, qui reposera désormais en paix dans ce sol que tu as foulé un jour de l’année 2001, avec la conviction de ne jamais t’en passer.Michelami, je garderai toujours en mémoire l’émotion qui s’est dessinée sur ton visage, le jour où je t’ai donné ce surnom en gage d’amitié et de respect mutuel. Je n’oublierai jamais nos débats d’intellectuels, les convergences de certaines de nos constatations, nos malentendus, nos bouderies, nos confidences, nos chamaille-ries d’enfants du troisième âge…et à chaque fois, c’était toujours cette sagesse partagée qui nous rappelait à l’ordre et raffermissait encore plus notre amitié et cette complicité souveraine dont nous étions les seuls habilités à mesu-rer ses degrés et à déchiffrer ses nuances.Michelami, tu es parti sans nous

alarmer sur ta santé, sans nous dire un dernier mot comme on te le reconnaissait d’habitude. Mais maintenant que ton corps et ton âme sont bien loin de la portée de ma voix, j’ai tellement envie que tu restes pour que je te dise que j’ai compris pourquoi tu t’acharnais tant pour donner le meilleur de toi-même, j’ai compris pourquoi tu savourais avec délice le moindre instant d’ici bas et pourquoi chaque détail de la vie détenait sa place et son importance pour toi. J’ai compris le sens de tes larmes d’émotions, la portée de tes sautes d’humeur, la signification des coulées intarissables de ta belle plume. Oui, maintenant que ces deux infranchissables frontières nous séparent pour l’éternité, j’ai compris que tu avais une belle lon-gueur d’avance sur moi, j’ai enfin compris que je ne t’avais jamais compris.Repose en paix cher Michelami. Le destin a voulu que tu déposes les armes en douceur et sans trop de bruit, sous le murmure des res-sacs de cette baie de Sidi Bouzid que tu aimais avec une ardeur presque charnelle.

Puisse Dieu tout puissant t’accor-der sa miséricorde et toute sa clé-mence. Quant à moi, il me sera vraiment difficile d’oublier toute cette décennie de souvenirs avec ses hauts et ses bas. A chaque fois que j’aborderai le Boulevard Zerk-touni d’El Jadida, je retrouverai un peu de ta tendresse et de la bonté de ton cœur, dans le regard éteint de ce vieux mendiant aveugle dont les sonorités plaintives de qué-mandes t’avaient profondément ému, au point où tu ne passais jamais de son coté sans le combler de friandises et gentils mots. Ce vieillard ne saura peut-être jamais pourquoi ce rituel s’est interrompu soudainement, et c’est un orphelin de plus que tu as laissé derrière toi dans cette ville qui t’a conquis par sa beauté et que tu as conquis par le cœur.Adieu Michelami, nous sommes tous à Dieu et c’est à Dieu que nous retournons. Tout le reste n’est qu’un long voyage où les arrêts, même s’ils s’espacent dans le temps leur approche est inéluc-table pour tous les passagers.

Chahid Ahmed

LES GRANDS ADIEUX 2013, DEUX CONFRÈRES NOUS ONT QUITTÉSÉpitaphe

ADIEU L’AMI

REPOSE EN PAIX MICHELAMI

14

Dossier

Le Courrier régionale . N° 18 . Janvier 2014

ArT & CULTUre

« Etes-vous jamais tombé sur un tableau qui vous parle et qui chante ? » écrit Driss Chraïbi, à propos de l’œuvre d’Abdellah Dibaji, Mazaganais comme lui. Un autre Jdidi comme eux, A. Khatibi évoque quant à lui, la tonalité des couleurs du peintre; ni froide, ni chaude mais mesurée et rythmée. Rythme progressif, avançant par touches émotives, presque cachées mais subtiles. Les œuvres que nous connaissons de Dibaji chantent la ville avec sérénité. Il a intitulé une de ses expositions « La musique de la cité ». C’est cette musique qui a séduit Driss Chraîbi et qu’ils ont tous deux mise au service de la défense et de l’illustration de leur ville natale dans une réalisation commune.(Extrait : Abdeljalil Lahjomri)

Aux couleurs de l’altérité

Abdellah Dibaji inaugure la nouvelle année artistique d’El Jadida

Sous l’égide de la Direction Régionale Doukkala-Abda du Ministère de la Culture, Abdellah Dibaji expose ses œuvres à la Galerie Chaïbia du 2 au 12 Janvier 2014.Cette exposition qui est itinérante porte le thème « Trait et Retrait». A cette occasion nous avons rencontré pour vous cet artiste à part entière qui a bien voulu nous éclairer sur cette initiative.

Q : Pourquoi le thème Trait et Retrait ?

R : le sens que j’ai voulu donner au thème de mon exposition est à deux temps ou plutôt à deux niveaux dif-férents, mais qui versent finalement vers une connotation identique.Trait et retrait symbolise d’une part le quotidien de tout artiste, qui, lorsqu’il est en pleine action, convertit tout d’abord son imagi-naire créatif en traits vierges, pour se placer par la suite en retrait afin de

mieux redécouvrir le fruit du geste, et ce manège est un rituel de grande importance dans l’univers de l’art plastique. Toutefois, il y a aussi le côté philosophique du sens que j’ai voulu accorder à ce thème et cela se traduit par le fait que le recul ou le retrait après le trait, résume toute la vie d’un artiste. Combien sont ces grands du monde artistique qui se sont penchés un jour pour donner libre cours au trait et qui se sont fina-lement livrés au retrait, pour ne lais-ser derrière eux que l’empreinte de leur passage sous la forme d’œuvres immortelles?…Je vous laisse le soin de méditer la chose.

Q : Que pouvons nous retenir de cette exposition ?

R : Cette exposition qui est itiné-rante, est le fruit d’un travail en solitaire qui a nécessité plusieurs années pour mûrir. Je dois vous dire que j’ai beaucoup insisté pour que sa première sortie, puisse inaugurer la nouvelle année culturelle et artis-tique d’El Jadida, avant qu’elle fasse le voyage tout au long de l’année 2014 vers d’autres cieux dont Casa-blanca, Rabat, Tanger et Marrakech.Si j’ai opté pour El Jadida comme point de départ, c’est en signe d’hommage à cette ville qui est ma

principale source d’inspiration et qui dispose d’une lumière spirituelle que seuls les initiés sont en mesure d’en apprécier la clarté de ses nuances.

Q : Où peut-on placer Dibaji sur la scène de l’art plastique d’ici et d’ailleurs ?

R : Je suis un artiste en mouvement. Je ne reste jamais cloitré dans le même thème, et c’est cette diversité de mon expression plastique qui m’a donné un cachet spécial et a forgé en moi un style qui est le fruit de plu-sieurs années de recherche et d’inno-vation. Toujours est-il que malgré cette diversité, la touche Dibaji est reconnaissable dès la première vue.

Q : Quel est donc le secret de cette singularité chez Dibaji ?

R : J’ai passé beaucoup de temps à travailler la figuration dans ses normes classiques. C’est difficile mais c’est un choix que je me suis imposé, puisque je considère qu’on ne peut être moderne et contempo-rain sans le passage obligé de l’aca-démisme. Il faut comprendre que dans les milieux de l’art, il faut sa-voir comment construire, pour pou-voir détruire et reconstruire.

Chahid Ahmed

ACTIVITÉS 2013

GALERIE CHAÏBIAExposition photographique de la jeune artiste Nezha AlaouiDu 11 Février au 05 Mars 2013

Exposition d’Art Plastique de l’artiste Amina Bikr à l’occasion de la Journée Mondiale de la FemmeDu 08 Mars au 06 Avril 2013

Exposition d’Art Plastique de l’artiste Bouchra SatfaneDu 15 au 30 Avril 2013

Exposition collective avec la participation des artistes étrangers résidants à El JadidaDu 16 Mai au 3 juin é013

Exposition Fantasia des couleurs de l’artiste Khadija SekkatDu 07 au 30 Juin 2013

Exposition sous le thème du patrimoine à l’occasion de l’inscription de Mazagan sur la liste du Patrimoine UniverselLe 02 Juin 2013

Exposition d’Art Plastique de l’artiste Abdellah biloutLe 06 Juillet 2013

Exposition d’Art Graphique Arabe de l’artiste Larbi Lehlal sous le thème « Signes et Symboles »Du 05 au 30 Octobre 2013

Exposition des œuvre de l’artiste Abdelkrin El Azhar, à l’occasion de la Nuit des GaleriesLe 08 Novembre 013

TRAIT ET RETAIT

Le Président de l’Association Provinciale des Affaires Culturelles d’El Jadida,ainsi que l’ensemble de ses membres, ont l’insigne honneur de présenter à

SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VIQUE DIEU L’ASSISTE

leurs meilleurs vœux de bonheur et de santé, ainsi qu’à

SON ALTESSE ROYALE LE PRINCE HÉRITIER MOULAY AL HASSAN ET SON ALTESSE ROYALE LE PRINCE MOULAY RACHID ET TOUTE LA FAMILLE ROYALE.

Ils renouvellent au SOUVERAIN l’expression de leur fidélité et leur attachement au glorieux trône alaouite

A l’occasion de la nouvelle Année 2014

Bonne Année El jadida 2014

Documents

LES - Jadida Locations...vie n’a pas de prix » qui s’est traduit sur le terrain par différentes activités récréatives et d’éducation routière au profit des enfants. L