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Les Livres de la RéussiteThe Millionaire’s Library

N°21

The Millionaire’s Library

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T. Harv Eker – Les secrets d’un esprit millionnaire

« Les secrets d’un esprit millionnaire »

de T. Harv Ekeraux Éditions du Trésor Caché


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ÉditoIl existe des techniques pour « réussir ». En tout cas pour s’enrichir consi-dérablement.

Mais s’il suffisait de les appliquer, beaucoup plus de gens seraient riches.

Ce n’est pas le cas car il y a quelque chose de plus important que ces tech-niques. Quelque chose qui est incompris ou méprisé par la plupart des gens parce que c’est très abstrait.

Il s’agit de l’état d’esprit. Du « mindset ».

Ce livre est un superbe condensé de ce qu’est le mindset des gens qui réus-sissent.

Certains points vous paraîtront évidents. Au contraire, vous serez peut-être malheureusement en profond désaccord avec d’autres. Pourquoi ? Car ils toucheront vos « valeurs », votre « culture », c’est-à-dire des règles pas for-cément justes ni rationnelles, mais qui vous paraissent vraies simplement parce qu’elles vous sont répétées depuis l’enfance (pendant combien de siècles a-t-on cru que la Terre était plate…).

Plus vite vous vous débarrassez de ces fausses croyances, plus vite vous réussirez tout ce que vous entreprendrez.

Ce n’est pas facile. Mais si ça l’était… tout le monde le ferait. Et vous ne vou-lez pas être tout le monde.

Guillaume Leblanc


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BiographieT. Harv Eker est né en 1954 au Canada, et réside aux États-Unis depuis son adolescence. Il a effectué une carrière de conférencier, d’homme d’affaires, et a livré ses secrets de fortune dans des livres de développement person-nel, dont le plus connu est « Les Secrets d’un esprit millionnaire ». Il est le président de « Peak Financials Training Inc », une société qui organise des conférences et a aidé de nombreuses personnes à travers le monde à se rapprocher de leurs objectifs financiers.

RésuméEn introduction de son ouvrage, T. Harv Eker raconte son parcours et ce qui l’a conduit à rédiger cet ouvrage. Sa propre expérience l’a amené à consta-ter que certaines personnes sont programmées pour être riches, alors que d’autres n’y parviendront jamais, du moins pas sans une prise de conscience et un important coaching.

Il explique avoir toujours souhaité être riche. Il a lu énormément de livres, assisté à des séminaires, et créé plusieurs entreprises. À plusieurs reprises, il pensait avoir atteint son objectif financier, avant de tout perdre et de de-voir tout recommencer. Il se demandait pourquoi il n’y parvenait pas, alors que d’autres semblaient faire fortune sans difficultés. Un jour, un ami (très riche) de son père lui a dit qu’il ne deviendrait jamais riche car il ne pensait pas « comme les riches ». Mais cet ami a refusé de lui en dire plus. T. Harv Eker s’est alors mis à essayer de comprendre la mentalité de ceux qui gagnent beaucoup d’argent. Une fois qu’il l’a comprise, il a ouvert un magasin ven-dant des articles de sport. Sa société a eu tellement de succès qu’il a ouvert plusieurs autres boutiques, puis les a revendues pour plusieurs millions de dollars. À la suite de ce succès, il s’est mis à donner des conseils de déve-loppement personnel aux hommes d’affaires. Cela a si bien marché qu’il a ouvert une école de formation et a donné plusieurs centaines de séminaires à travers l’Amérique. Il a ensuite conçu un programme appelé « Millionaire Mind Intensive Seminar ». Il dit aujourd’hui être multimillionnaire.


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Notre conditionnement personnelDans la première partie de son ouvrage, il présente les notions de « plan fi-nancier intérieur » et de « plan financier extérieur ». Selon lui, le “plan finan-cier intérieur” correspond à l’ensemble des valeurs et des croyances que nous avons vis-à-vis de l’argent. Le « plan financier extérieur » est celui qui correspond aux connaissances que nous avons sur l’argent. Les plans finan-ciers intérieur et extérieur sont aussi importants l’un que l’autre.

Il pense que certaines personnes ne sont tout simplement pas faites pour générer ou faire fructifier de fortes sommes d’argent en raison de ce plan intérieur. Il donne l’exemple des gagnants à la loterie qui, selon un sondage, retournent la plupart du temps à leur situation financière initiale aux termes de quelques années. Selon lui, c’est la preuve que ces personnes n’étaient pas prêtes à gérer cette somme, car leur plan financier intérieur n’était pas réglé pour. Selon T. Harv Eker, cela vient du fait que nos croyances internes peuvent limiter notre faculté à gagner de l’argent et à le faire fructifier. En effet, nos croyances, nos valeurs et notre rapport à l’argent ne sont pas conscients, mais ils sont extrêmement puissants. Ce rapport inconscient joue sur notre capacité à gagner de l’argent ou à en perdre. Il prend comme métaphore l’arbre fruitier : pour que l’arbre produise de nombreux fruits, les racines doivent être saines et solidement ancrées dans le sol. Si nous vou-lons de beaux fruits, il ne faut pas nous occuper des fruits, mais des racines. Ainsi, si nous voulons gagner de l’argent, nous devons d’abord nous occuper du rapport profond que nous entretenons avec lui.

Pour T. Harv Eker, notre vie, que ce soit notre argent, notre poids ou notre santé, est le résultat de nos facettes mentale, physique, émotionnelle et spirituelle. Le seul moyen de changer notre vie est de changer ce qui se passe à l’intérieur de nous. Les croyances et les valeurs liées à l’argent sont le fruit de notre histoire personnelle et familiale, des leçons données par les personnes qui nous ont élevés, et de notre culture. Par exemple, en France, nous n’aimons pas parler ouvertement d’argent, et donner le mon-tant exact de notre salaire. Aux États-Unis, ce n’est pas un problème, bien au contraire ! La culture de l’argent est différente selon les endroits ou les milieux sociaux, et nous en portons les racines que nous le voulions ou non.

L’auteur va ainsi lister les différents conditionnements qui ont dicté notre plan financier intérieur. Il donne ensuite la méthode pour briser chaque conditionnement, l’un après l’autre, et établir une autre programmation de notre esprit : un programme pour penser comme les riches, car en pensant riche, on devient riche. C’est toute la philosophie de T. Harv Eker.


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Le conditionnement verbal

Dans notre jeunesse, nous avons entendu nos parents, ou les adultes qui nous entouraient, parler d’argent. Ces paroles pouvaient être positives ou négatives, mais elles ont forcément eu un impact sur la vision que nous avons aujourd’hui de l’argent. Par exemple, entendre « L’argent est la ra-cine de tous les maux » ou « L’argent n’achète pas le bonheur » produit un conditionnement extrêmement fort, et d’autant plus insidieux qu’il est sou-vent inconscient. T. Harv Eker prend l’exemple de l’un de ses clients, Ste-phen, qui gagnait plus de 800 000 dollars par an, mais ne parvenait jamais à mettre de l’argent de côté ou à investir. En travaillant avec lui, il s’est ren-du compte que, dans son enfance, la mère de Stephen lui disait que l’argent pervertissait les gens, et que les riches étaient avares. Ainsi, Stephen avait la croyance inconsciente qu’en gagnant de l’argent, sa mère aurait de lui la perception d’un homme avare. Il culpabilisait, et par conséquent dilapidait son argent en cadeaux, pour que sa mère voie qu’il était malgré tout un homme généreux.

Pour changer les conditionnements verbaux liés à l’enfance, il faut effec-tuer une démarche en quatre étapes selon T. Harv Eker : 1. Prendre conscience de ce que nous avons entendu au cours de notre

enfance, et le noter, 2. Comprendre quelle incidence ces paroles ont eu sur notre rapport à l’argent, 3. Séparer ces pensées anciennes de la personne que nous sommes aujourd’hui,4. Choisir de cesser de considérer les pensées anciennes comme la vérité, et

faire le choix d’un nouveau rapport à l’argent.

Le conditionnement par l’exemple

Quels rapports nos parents entretenaient-ils avec l’argent ? Étaient-ils des « paniers percés », ou étaient-ils au contraire économes à l’excès ? Avaient-ils un rapport décomplexé ou angoissé à l’argent ?

Inconsciemment, nous reproduisons le schéma parental. Certains pa-rents ont été marqués par la guerre ou la privation. Nous adoptons alors leur comportement, qui consiste à économiser le plus possible pour faire face aux problèmes. Mais selon T. Harv Eker, si nous économisons dans cet unique objectif, ce que nous obtiendrons, ce n’est pas de l’argent, mais des problèmes. Parfois, au lieu d’imiter le modèle de nos parents, nous voulons en prendre le contrepied, parce que ce modèle nous a fait souffrir ou nous


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a généré des angoisses. Mais là encore, selon l’auteur, nous n’agissons pas pour les bonnes raisons. En effet, si les racines qui nous poussent à vou-loir gagner de l’argent sont porteuses de valeurs négatives, alors avoir de l’argent ne nous rendra jamais heureux.

Là encore, pour mettre en place un nouveau schéma mental sain et produc-tif, nous devons agir en 4 étapes, selon T. Harv Eker : 1. Prendre conscience des habitudes qui découlent de ce que nos parents

nous ont inculqué inconsciemment, 2. Comprendre en quoi l’exemple de nos parents a eu un impact sur notre

vision de l’argent, 3. Séparer leur façon de faire, qui leur était propre, de celle que nous souhaitons

pour nous-mêmes, 4. Exprimer que leur rapport à l’argent leur appartient, mais que nous

choisissons une autre route.

Les conditionnements évènementiels

Un autre conditionnement majeur est l’ensemble de nos expériences avec l’argent. Quels sont les évènements marquants que nous avons vécus en lien avec l’argent ?

T. Harv Eker donne l’exemple d’une infirmière rencontrée dans un séminaire. Elle lui a confié que, lorsqu’elle avait 12 ans, elle dînait avec ses parents qui se disputaient au sujet de l’argent. Soudain, sa mère a eu une attaque car-diaque. Elle est morte malgré les soins prodigués. L’infirmière avait incon-sciemment lié l’argent au deuil et à la souffrance. À partir de cette prise de conscience, elle a changé son schéma mental et a quitté son travail, lui aussi choisi pour de mauvaises raisons. Elle est ensuite devenue riche grâce à un autre métier, et a investi son argent dans des associations pour continuer à être utile à la société d’une autre manière.

Pour nous libérer de ce conditionnement, T. HARV EKER propose de procé-der de la sorte : 1. Prendre conscience de l’évènement particulier que nous avons vécu plus

jeune, 2. Comprendre l’incidence que cet évènement a pu avoir sur notre vie actuelle, 3. Séparer cet incident de ce que nous sommes, et de ce que nous voulons

aujourd’hui.


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T. Harv Eker poursuit son ouvrage en nous demandant : pour quelle vie êtes-vous programmé ? Pour être pauvre, aisé, riche, ou très riche ? Pour écono-miser ou dépenser sans compter ? Pour bien gérer, ou investir toujours dans les plans perdants ?

Pour le savoir, en dehors de nous poser les questions précédemment énon-cées, il nous invite à réaliser un bilan complet de nos finances, afin d’analyser notre situation financière actuelle de la manière la plus objective possible.

Notre situation actuelle n’est pas immuable, nous avons la possibilité de la changer. Il nous invite à ne plus nous laisser gouverner par des croyances et des pensées qui ne sont pas les nôtres. Nous devons reprendre le contrôle de notre rapport à l’argent pour avancer vers nos objectifs. Il nous invite à libérer notre potentiel pour découvrir ce dont nous sommes réellement capables. Quel est notre rapport réel à l’argent, une fois que nous sommes libérés du poids des conditionnements passés ? Pour cela, il faut faire le choix de penser comme les riches pensent.

Adopter les modes de pensée des « riches »Après avoir démontré les conditionnements inconscients liés à l’argent et nous avoir proposé une méthode pour nous en libérer, l’auteur présente 17 façons de penser comme les « riches », et les oppose aux pensées de ceux qu’il qualifie comme « pauvres ».

ATTENTION. Avant de nous livrer ses 17 enseignements, T. Harv Eker souligne qu’il va nous présenter les choses de manière très brutale, très caricaturale, et parfois très clivante. Il cherche à nous provoquer avec des concepts simples, caricaturaux, mais qu’il juge profondément vrais. Il précise qu’il ne cherche pas à dénigrer les pauvres ou à catégoriser les gens, mais plutôt à provoquer une réflexion qui nous poussera à changer.

Choisir sa vie

Selon T. Harv Eker, les pauvres ont tendance à penser que la fortune leur ar-rivera par chance : en jouant au loto, dans des jeux de hasard, ou au Casino. Ils semblent penser que la fortune puisse arriver uniquement d’une source extérieure, mais pas grâce à eux !


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Or les riches pensent exactement l’inverse, et ont conscience que la fortune leur arrivera grâce à leurs actions personnelles, et non grâce à un jeu de hasard.

Selon T. Harv Eker, les pauvres ont tendance à adopter les trois compor-tements suivants : ils ne se remettent jamais en question, ils font porter la responsabilité de leurs échecs aux autres, et ils cherchent à rationaliser les raisons de leur pauvreté en se disant que l’argent n’est pas le plus impor-tant dans la vie. Or, selon T. Harv Eker, ce n’est pas la question. L’argent est utile dans certains domaines, pas dans d’autres. Certes il ne nous empê-chera pas de tomber malade un jour, mais si la maladie survient, l’argent sera utile pour nous soigner convenablement, ou pour mettre nos proches à l’abri financièrement.

Enfin, selon lui, les gens se plaignent beaucoup trop. Or, selon l’auteur, ceux qui se plaignent attirent les problèmes. C’est pourquoi il nous conseille de rester éloignés des gens qui se lamentent sans arrêt. Ils ne sont pas constructifs et attirent les ennuis. T. Harv Eker nous met au défi de ne pas nous plaindre de la moindre chose pendant une semaine entière, ni en pa-roles ni en pensée. Il est certain que nous constaterons que des choses posi-tives se produiront dans notre vie dès que nous cesserons de nous plaindre.

Selon l’auteur, un riche a conscience que tout se construit : la richesse comme la pauvreté. Nous ne pouvons nous en vouloir qu’à nous seuls, si notre vie n’est pas comme nous aimerions qu’elle soit. T. Harv Eker explique que se victimiser revient à se mettre des bâtons dans les roues financière-ment. Il nous invite à noter, chaque jour, une chose positive et une chose négative survenues dans la journée, et à préciser en quoi nous en sommes responsables. Cet exercice nous aidera à prendre conscience de notre im-pact sur ce qui nous arrive.

Être offensif

Selon T. Harv Eker, les riches veulent gagner, les pauvres cherchent à ne pas perdre. Par conséquent, dans le jeu de la richesse, les riches sont offen-sifs, alors que les pauvres sont en mode défensif. Si nous souhaitons uni-quement pouvoir payer nos factures l’esprit serein, nous ne serons jamais riches. Il faut viser haut et foncer.

S’engager

Vouloir une chose ne suffit pas, il faut s’engager à la faire. S’engager est bien plus fort que de simplement vouloir. Cela signifie que nous sommes


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prêts à faire des sacrifices, à nous donner les moyens de réussir, à souffrir, à prendre des risques. C’est en s’engageant à faire les choses qu’on les attire à soi.

Rêver en grand

Plus vous verrez grand, plus vous serez grand. Si vous jouez toujours petit, vous resterez petit. T. Harv Eker nous engage à nous débarrasser des rai-sons qui nous poussent à jouer petit : peur de l’échec, peur de notre manque de capacités, besoin de protection…

Saisir les opportunités

Selon T. Harv Eker, les riches ont l’état d’esprit de saisir les occasions qui se présentent pour les transformer en opportunités. Comme ils ont tendance à positiver, à avoir confiance en eux et à prendre la responsabilité de leurs échecs, ils font tout pour que cela fonctionne. Les pauvres ont tendance, selon T. Harv Eker, à ne pas voir les perspectives de réussite dans l’opportu-nité qui se présente, mais seulement les risques encourus et tout ce qu’ils pourraient y perdre. Mais attention, si les riches sont prêts à prendre des risques, ce sont toujours des risques calculés. Pourquoi ces différences ? Selon T. Harv Ejer, c’est lié au pouvoir de concentration. Plus vous vous concentrez sur la réussite, plus elle arrive. L’inverse est également vrai : plus vous pensez à l’échec, plus il arrive. T. Harv Eker nous engage à nous lancer dans un projet qui nous tient à cœur et à être optimistes.

Chérir l’argent

T. Harv Eker a remarqué que la plupart des pauvres fustigent les riches ou l’argent, et les pensent responsables de tous les maux. Ces pensées néga-tives vis-à-vis de l’argent les conditionnent. En effet, qui aimerait devenir celui qu’il est en train de critiquer ?

À l’inverse, T. Harv Eker fait remarquer que les riches valorisent la richesse, et ne voient rien de mal dans le fait de gagner de l’argent. Certaines per-sonnes ont reçu une éducation qui les amène à penser que l’argent rend mauvais ou perverti. Cette manière de penser est forcément bloquante. Il n’y a rien de mal à gagner de l’argent, et cela ne fera pas de nous une mau-vaise personne. T. Harv Eker fait remarquer qu’aux États Unis, ce sont les plus riches qui sont les plus généreux, et qui participent aux actions de cha-rité. Ils donnent du temps et de l’argent (souvent bien plus que le gouver-


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nement lui-même) pour venir en aide aux plus nécessiteux, ou aux causes sociales, médicales, et environnementales.

Positiver

Portés par leur esprit positif, les riches côtoient ceux qui réussissent pour s’en inspirer et en tirer des leçons, selon T. Harv Eker. Les pauvres ont ten-dance à rester entre eux, ou à fréquenter des gens qui échouent pour se dire qu’ils ne sont pas seuls, ou qu’il y a pire qu’eux. Les pauvres auraient donc tendance à critiquer les riches, et ne pas vouloir les fréquenter. Pour-tant, les fréquenter ne peut qu’être positif, puisque cela fait entrer dans un cercle relationnel utile. T. Harv Eker écrit que « l’énergie est contagieuse ». Nous pourrions nous en inspirer, cela pourrait nous aider. Être entouré de gens négatifs, qui se plaignent ou subissent leur situation, n’a rien de moti-vant ni d’inspirant. Il propose donc que nous nous séparions des personnes négatives et toxiques de notre entourage, et que nous cessions de regarder la télévision, pour la remplacer par des choses plus enrichissantes et stimu-lantes intellectuellement. T. Harv Eker propose également de nous inspirer des biographies de gens riches, ou des discours des champions sportifs. Ils ont une mentalité de gagnants, et ne s’appesantissent jamais sur leur sort ou sur leurs échecs, mais cherchent constamment à apprendre de leurs er-reurs pour mieux rebondir. Il nous propose également de fréquenter un club côtoyé par des riches afin d’établir des relations utiles et inspirantes.

Savoir se vendre

Beaucoup de personnes ont du mal à mettre en avant ce qu’elles font. Elles y voient là une marque d’égocentrisme, ou ont vécu une mauvaise expé-rience. Or, selon T. Harv Eker, personne ne viendra spontanément à nous si nous ne savons pas nous vendre. Il y a tellement d’offres de services et de produits que, si nous ne faisons pas l’éloge de nos produits ou de nos services, personne ne nous remarquera. Nous devons être capables d’expli-quer pourquoi notre produit est meilleur que les autres, et pourquoi nous choisir nous, plutôt que le voisin. Les riches ont une tendance naturelle à la promotion. Pour cela, il faut être conscient de notre valeur. Pour nous aider, T. Harv Eker propose que nous notions notre produit ou notre service sur une échelle de 1 à 10, et que nous suivions des cours de marketing à l’aide de livres, de séminaires ou de podcasts pour nous améliorer et gagner confiance en nous.


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Être orienté solution

Selon T. Harv Eker, toujours dans un esprit positif et combatif, « le riche » ne fléchit pas devant les problèmes, mais trouve des solutions pour les sur-monter et faire en sorte qu’ils ne se reproduisent pas. Personne n’a dit que devenir riche est un long fleuve tranquille. Il y a des obstacles, des pro-blèmes, des déceptions, et c’est souvent parce que certains ne veulent pas les affronter qu’ils restent pauvres. La personne riche a, selon T. Harv Eker, la capacité de se concentrer sur la résolution du problème, plutôt que sur le problème lui-même. Elle est orientée solution. Il ne sert à rien d’avoir peur des problèmes et de chercher à les fuir, car alors nous n’accomplirons jamais rien. Il faut prendre conscience que rien ne peut nous arrêter. Il suggère que nous notions un problème qui nous préoccupe, et que nous listions 10 so-lutions pour le résoudre. Nous prenons alors conscience que la solution est toujours présente en nous.

Accepter le positif

T. Harv Eker a remarqué que la plupart d’entre nous ne savons pas recevoir les choses positives. Combien d’entre nous, en entendant un compliment, nous sentons réellement légitimes à le recevoir ? Très peu. En réalité, cela vient souvent d’une éducation dans laquelle nous avons reçu le message que nous n’étions pas à la hauteur pour telle ou telle chose. Il y a, ancré en la plupart d’entre nous, l’idée que nous ne sommes pas assez bons, pas as-sez intelligents, pas assez minces… Or ce conditionnement passé n’a aucun sens. Il faut le laisser derrière nous, car plus nous nous sentons indignes de recevoir du positif, moins nous l’attirons à nous. Personne n’a pour rôle de désigner quelqu’un comme méritant de recevoir du positif ou non, c’est à nous de le décider. D’ailleurs, T. Harv Eker pense que si nous ne choisissons pas de recevoir notre part de positif et d’argent, cette part ira à quelqu’un d’autre, car la nature a horreur du vide.

Certaines personnes ont été élevées avec l’idée qu’il est plus positif de don-ner que de recevoir. Pour T. Harv Eker, ce sont les deux faces d’une même médaille. Si nous recevons, nous donnerons également, et nous donnerons d’autant plus que nous recevons beaucoup. Recevoir ne signifie pas ne pas donner ! Plus nous serons prêts à recevoir, plus nous recevrons, de l’argent, mais également des choses positives. T. Harv Eker propose de commencer par accepter de recevoir les compliments avec un simple merci, sans cher-cher à se justifier.


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Se rémunérer aux résultats

La plupart d’entre nous avons été élevés avec l’idée qu’il fallait bien travail-ler à l’école, pour avoir un bon diplôme, et trouver un bon travail, dans une entreprise solide qui nous donnerait notre chèque de salaire tous les mois, jusqu’à notre retraite à l’âge de 65 ans. Nous avons été élevés avec pour objectif la recherche de la sécurité financière. Mais cette recherche de sécu-rité nous empêche de devenir riches. Les riches se rémunèrent en fonction de leurs résultats. Connaissez-vous un salarié riche, grâce aux seuls fruits de son travail ? Non ! Les riches créent leur entreprise et se rémunèrent en fonction des résultats. Plus le risque est grand, plus il paie. Les pauvres ne se rémunèrent pas en fonction des résultats, mais du temps passé sur leur tâche. C’est une rémunération horaire. Or le temps est limité, alors que les résultats ne le sont pas. C’est la raison pour laquelle T. Harv Eker nous encourage à créer notre propre entreprise (même en parallèle de notre travail, pour commencer) à temps plein ou partiel. Il nous enjoint égale-ment à rejoindre des sociétés de marketing de réseau si nous ne voulons pas construire notre propre entreprise. Enfin, si nous ne voulons pas quitter notre entreprise, il nous encourage à demander au patron une rémunéra-tion davantage axée sur nos résultats.

Tout vouloir

Nos conditionnements passés nous ont amenés à penser que nous ne pou-vions pas avoir la richesse et le bonheur, ou que nous ne pouvions pas avoir la sécurité et la richesse, ou la richesse et le sens moral… Le mode de pen-sée des « pauvres » fait qu’ils pensent ne pas avoir le droit de tout avoir, et se sentent obligés de faire un choix. Ils choisissent le bonheur familial plutôt que la richesse, pensent-ils. Les riches, eux, se débrouillent toujours pour tout avoir. Penser que l’on ne peut avoir que l’un ou l’autre reviendrait à choisir entre ses bras et ses jambes. Mais les deux sont importants ! T. Harv Eker nous demande de cesser de penser que nous devons faire un choix, et nous encourage à penser que nous pouvons tout avoir.

Viser l’actif net

La richesse d’une personne se mesure à sa valeur nette, c’est-à-dire à l’en-semble de ses actifs. Pourquoi ? Parce que le revenu mensuel gagné ne veut rien dire. Vous pouvez gagner 100 000 euros par mois, si vous dépensez 130 000 euros en futilités, vous n’êtes pas riche, mais surendetté !


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La valeur nette est pertinente, car elle prend en compte : le revenu mensuel, les économies, les investissements. C’est un peu comme un déversoir, pour T. Harv Eker. Avec notre revenu mensuel, nous devons faire des économies. Ces économies seront ensuite injectées dans des investissements qui vont générer encore plus d’argent. Il faut consacrer du temps à apprendre à in-vestir, et cesser de croire que cela n’est accessible qu’aux riches. Ensuite, T. Harv Eker parle également de simplification. Nous devons garder à l’es-prit que plus les revenus sont importants, plus nous avons tendance à faire grandir nos besoins, et donc nos dépenses. Or rien ne nous y oblige. En réduisant notre train de vie, nous augmentons notre capacité d’épargne, et donc notre capacité d’investissement. Il faut faire le choix de sélectionner nos dépenses, et de ne pas chercher à satisfaire le moindre de nos besoins immédiats. Nous ne devons pas raisonner selon nos revenus mensuels, mais avoir une vision globale de notre valeur nette et de notre manière de gérer notre argent. T. Harv Eker nous encourage à nous faire aider par un spécialiste, afin de trouver des astuces pour réduire nos dépenses et mieux gérer nos finances.

Gérer ses finances

Selon T. Harv Eker, les riches savent gérer leurs finances car ils ont acquis une technique. Les pauvres pensent, eux, qu’ils n’ont pas assez d’argent pour apprendre à le gérer, et qu’ils géreront leur argent quand ils en auront plus. Cette pensée est contreproductive, selon T. Harv Eker. Il compare cela au fait de se dire : « Je ferai attention à mon alimentation quand j’aurai per-du 15 kilos ». Avouons que c’est stupide, et que c’est la pensée inverse qu’il faut avoir. Apprendre à gérer son argent est essentiel, qu’on en ait peu ou beaucoup. En effet, si nous n’avons pas beaucoup d’argent, apprendre à le gérer nous aidera à en économiser et à investir judicieusement ces écono-mies.

Pour nous aider, T. Harv Eker nous conseille de créer 4 comptes bancaires séparés.

Sur un premier compte, nous mettrons 50% de nos revenus pour les dé-penses courantes et fixes.

Sur un second, nous mettrons 10% de nos revenus pour tout ce qui a trait à l’enseignement et au développement personnel.


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Sur un troisième, nous mettrons 10% de nos revenus pour faire des écono-mies que nous ne toucherons sous aucun prétexte. Cet argent doit unique-ment nous servir à investir pour prospérer.

Sur un quatrième, nous mettrons 10% de nos revenus pour notre plaisir. Il précise que ce compte-là doit être entièrement vidé tous les mois, uni-quement pour nous faire plaisir. Il pense que, si nous ne nous faisons pas des petits plaisirs régulièrement, vient un moment où nous allons craquer et dépenser l’argent destiné aux investissements. Il faut donc équilibrer nos efforts et savoir nous récompenser. L’essentiel est de « contrôler son argent pour que ce ne soit pas lui qui nous contrôle ». T. Harv Eker pense que contrôler nos finances aura tendance à nous rassurer, à nous faire pros-pérer rapidement, et à nous rendre plus sereins. Et cette sérénité se réper-cutera sur tous les aspects de notre vie.

Les 20% de revenus restants sont répartis entre les placements à long terme et les dons.

Faire travailler son argent

T. Harv Eker explique que nous avons été la plupart du temps conditionnés à « travailler dur pour avoir de l’argent ». Mais les riches ont compris que cette phrase n’était pas complète, et que l’on doit y ajouter : « Et ensuite, faire travailler durement votre argent pour vous ». T. Harv Eker explique que l’argent durement gagné doit être ensuite utilisé à travailler pour générer des revenus, sans que nous ayons à travailler de nouveau. C’est la définition même de la liberté et de l’autonomie financière : l’argent bien investi gé-nère des revenus passifs. Selon lui, il existe trois sources de revenus passifs : les revenus d’investissement tels que les produits financiers (actions, obli-gations) ou l’immobilier, les royalties issues des revenus sur un livre, une musique ou un logiciel, et enfin les revenus issus du marketing de réseau. Mais la plupart d’entre nous avons beaucoup de difficultés à produire ces revenus, tout simplement parce que l’on ne nous a pas appris à le faire ! De plus, nous sommes programmés pour satisfaire nos envies immédiates. Dès que nous avons un peu d’argent en poche, nous voulons le dépenser pour satisfaire des besoins immédiats, mais qui ne génèrent rien sur le moyen ou le long terme : une nouvelle télé ou le dernier smartphone ne vont pas gé-nérer d’argent ! Selon lui, les riches ont compris que ce type d’envie ne doit pas être satisfait. Un dollar peut en produire des centaines, et mieux vaut dépenser ce dollar dans un produit qui le fera travailler. Selon T. Harv Eker, rien de tel que l’immobilier pour générer des revenus passifs. Il estime que c’est la voie royale de l’investissement. Il nous répète la citation : « N’atten-


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dez pas pour acheter de l’immobilier. Achetez de l’immobilier et attendez ». Selon lui, avec un dollar, un pauvre voit la possibilité d’avoir un produit en échange. Alors que le riche voit dans ce dollar une graine à planter pour en obtenir beaucoup plus. T. Harv Eker nous invite à nous instruire sur les dif-férents modes d’investissement possibles, en lisant des livres et des revues, en allant à des séminaires, et surtout, il nous recommande d’investir dans l’immobilier.

Ne pas laisser la peur prendre le contrôle

Il ne suffit pas d’avoir envie d’être riche pour que cela se produise. Il faut le penser, mais il faut surtout agir. Et c’est au moment de passer à l’action que les choses se corsent pour beaucoup de gens. En effet, selon T. Harv Eker, les pauvres sont paralysés par la peur de perdre leur sécurité. Ils ont tendance à ne jamais sortir de leur zone de confort, à conserver toute leur vie un travail qui ne les satisfait pas, uniquement parce que celui-ci leur ap-porte la sécurité de l’emploi, et un chèque à la fin du mois.

Selon T. Harv Eker, la grande différence entre riches et pauvres est ici : les riches agissent et sortent de leur zone de confort ! Cela ne signifie pas qu’ils n’ont aucune peur, mais cela signifie qu’ils ne la laissent pas les paralyser, et les empêcher de passer à l’action.

Selon lui, il faut savoir franchir ce cap et faire des choses difficiles qui nous font sortir de notre zone de confort. À force de le faire, nous pourrons constater que nos peurs sont une construction de notre esprit, et que le cap n’est pas si difficile que cela à franchir. C’est un peu comme lorsque l’on fait quelque chose pour la première fois. Avant de le faire, nous en faisons toute une histoire et nous imaginons 1 000 scénarios catastrophes, mais une fois que c’est fait, nous nous demandons pourquoi nous en avons fait toute une histoire !

T. Harv Eker pense que le fait seul de sortir de notre zone de confort et nous confronter à l’insécurité nous fait grandir et évoluer. Au lieu de laisser notre esprit nous paralyser et nous contrôler, nous devons reprendre le contrôle. C’est à nous de canaliser nos pensées et de cesser de nous laisser diriger par la peur. Ainsi il nous invite, chaque fois que nous avons une pensée né-gative et paralysante, à lui dire de se taire, et à la remplacer par une pensée positive et constructive. Pour nous exercer, il nous suggère de noter sur un papier les trois situations qui nous inquiètent le plus en matière d’argent, et à lister ce que nous ferions si cela devait se produire. Nous constate-rons alors que nous avons la solution au problème s’il se présentait, et que


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ce n’est pas si grave. D’autre part, il nous engage à nous exercer en nous confrontant de nous-mêmes à des situations malaisantes et à favoriser les pensées positives.

Ne jamais cesser d’apprendre

T. Harv Eker considère que les mots les plus dangereux sont « Je sais ». Il ne faut pas penser savoir simplement parce que nous avons lu quelque chose sur le sujet. Pour savoir, il faut expérimenter. Si nous ne sommes ni riches ni heureux, c’est que nous ne savons rien. Nous avons peut-être beaucoup lu sur ce sujet, mais rien n’est encore fait dans notre vie, sinon ce serait concret. Selon T. Harv Eker, les riches considèrent qu’ils ont tou-jours quelque chose à apprendre pour améliorer leur savoir et leurs tech-niques d’enrichissement personnel et financier. Les pauvres ont, selon lui, tendance à dire qu’ils n’ont pas le temps ou pas l’argent pour apprendre. Si nous n’avons pas aujourd’hui le niveau de richesse que nous aimerions avoir, c’est qu’il y a nécessairement quelque chose que nous ne savons pas, ou que nous n’avons pas mis en place, sinon nous aurions un niveau de vie plus satisfaisant. Rien ne sert de continuer sur notre lancée si nous souhai-tons obtenir du changement. Il faut faire les choses différemment, et cela s’apprend. Personne ne naît en connaissant toutes les techniques d’inves-tissement. D’autre part, T. Harv Eker fait remarquer que seuls les experts en leur domaine tirent le revenu maximum de leurs savoirs. C’est parfaitement visible dans le monde sportif : ce sont les champions qui tirent les meilleurs revenus, mais également le plus de retombées publicitaires. Pour cela, il ne faut jamais cesser d’apprendre. D’autant que tout évolue, et que ce que nous savions hier a pu changer aujourd’hui. Comme évoqué précédemment, T. Harv Eker nous incite à utiliser 10% de nos revenus pour nous instruire chaque mois grâce à des lectures, des séminaires, des conférences, des po-dcasts, ou encore en engageant un conseiller financier.


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Les trois points clefs 1. Devenir riche résulte avant tout d’un conditionnement psychique, c’est un

état d’esprit à adopter. Il faut prendre conscience des barrières inconscientes qui nous empêchent d’accéder à une vie meilleure, et les dépasser.

2. Après avoir pris conscience des barrières qui nous empêchent de devenir riches, il faut accepter le fait que devenir riche demande du travail, des sacrifices, des prises de risques, et beaucoup d’apprentissages. Il ne faut jamais cesser d’apprendre : apprendre à gérer ses finances, à investir, à se vendre, à entretenir des relations, et à être positif et proactif.

3. Pour avoir du changement, il ne suffit pas d’y penser, il faut passer à l’action.


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Voici ce que je vais faire concrètement pour appliquer

les principes de ce livre dès demain :

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The Millionaire’s Library – T. Harv Eker – Les secrets d’un esprit millionnaire

Directeur de la publication : Guillaume Leblanc

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Les Livres de la Réussite - AFFQ · Les Livres de la Réussite The Millionaire’s Library N°21. e illionaire’s Librar 02 T arv er Les secrets d’n esprit millionnaire ... La