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Mathieu BoulinIFSI septembre 2015
Les médicaments utilisés en psychiatrie
Les mLes méédicaments utilisdicaments utiliséés en s en psychiatriepsychiatrie
4 4 «« classesclasses »»
� Antipsychotiques = neuroleptiques
� Anxiolytiques-Hypnotiques
� Antidépresseurs
� Thymorégulateurs
DDééfinitionfinition
Les psychotropes sont des médicaments qui ont la propriété de modifier le psychismesoit par leurs propriétés sédatives soit au contraire par leurs propriétés stimulantes
Les antipsychotiques = Les antipsychotiques = neuroleptiquesneuroleptiques
Les neuroleptiques se caractérisent par leurs propriétés réductrices des troubles psychotiques.
PSYCHOSE = altération de l’expérience de réalité≠ névrose
Quelles sont les différentes catégories de neuroleptiques ?
� les neuroleptiques sédatifs � les neuroleptiques incisifs
� les neuroleptiques atypiques ou de seconde génération
� les neuroleptiques à action prolongée
Les diffLes difféérents neuroleptiquesrents neuroleptiques
� les neuroleptiques sédatifs � les neuroleptiques incisifs
Ils agissent sur l’angoisse, l’agitationpsychomotriceet sur les troubles du
sommeil.
Ils agissent sur les symptômes psychotiquescomme les idées délirantes ou les hallucinations
THERALENE®TERCIAN®NOZINAN®
HALDOL®CLOXIPOL®
Les diffLes difféérents neuroleptiquesrents neuroleptiques
� les neuroleptiques atypiques
� les neuroleptiques à action prolongée
Il s’agit des neuroleptiques les plus récentset qui ont moins d’
effets secondairesneurologiques
Comme le nom l’indique, ce sontdes neuroleptiques dont la demi-vie
est plus longue
ZYPREXA®RISPERDAL®
ABILIFY®
FLUANXOL LP®HALDOL DECANOAS®
Effets secondaires des neuroleptiques
Les effets neurologiques extrapyramidaux
� dyskinésies aiguës�syndrome parkinsonien�dyskinésies tardives
Le syndrome malin
Il s’agit d’une urgence vitale qui se caractérise
par une hyperthermie, des sueurs, une polypnée,
pâleur et des troubles de la consciencepouvant
aller jusqu’au comaLes effets cardio-vasculaires
hypotension orthostatique, troubles du rythme Les effets
anticholinergiquessécheresse buccale,
troubles visuels, troubles urinaires, glaucome,
constipation
Les effets endocriniensHyperprolactinémie, galactorrhée,
aménorrhée, impuissance, prise de poids, hypertriglycéridémie, diabète
Les effets psychiquesIndifférence, passivité,
états confusionnels
Les effets neurologiques extrapyramidaux
� surveiller l’apparition de mouvements anormaux
� prévenir le médecinpour une modification ou un arrêt du traitement
� anticholinergiques « centraux » (Lepticur = tropatépine), n’a d’efficacité que contre les dyskinésies aiguës
Le syndrome malin
� suspendre le traitementdès l’apparition des signes annonciateurs et alerter le médecin
� assurer la sécuritédu patient en surveillantparticulièrement son état de conscience, sa température
Soins infirmiers et surveillance des Soins infirmiers et surveillance des neuroleptiquesneuroleptiques
Soins infirmiers et surveillance des neuroleptiquesSoins infirmiers et surveillance des neuroleptiques (suite)(suite)
Les effets cardio-vasculaires
� prendre le poulset la tensiondebout/assis pour surveiller une éventuelle hypotension orthostatiquetous les jours (Hept A Myl) + ECG réguliers
� apprendre à la personne à passer de la position couchée en position debout en deux tempsen restant assis quelques minutes au bord du lit. Préconiser de ne pas se pencher brutalement en avant.
Les effets anticholinergiques
� conseiller de boire beaucouppour éviter la sécheresse buccale
� insister sur la nécessité de maintenir une bonne hygiène buccale (+Sulfarlem)
� conseiller un suivi oculaire
� prévenir l’état de constipation( fiche de selles et laxatifs)
Soins infirmiers et surveillance des Soins infirmiers et surveillance des neuroleptiques (suite)neuroleptiques (suite)
Les effets endocriniens
� surveiller glycémie, cholesterol
� surveiller la courbe de poids (1 fois par semaine notamment en début de traitement ) notamment avec l’olanzapine
Les effets psychiques
� surveiller l’etat de conscience, la somnolence
AnxiolytiquesAnxiolytiques
� Conduite du traitement
– posologie initiale faible puis augmentée progressivement
– durée initiale n ’excèdera pas 4-6 semaines
– > 3 mois : bénéfice non établi alors que tolérance et dépendance �
GENERALITESGENERALITES
� Conduite du traitement (suite)– durée maximale de prescription 3 mois (arrêté du 7
octobre 1991, RMO)
– « il n ’y a aucun intérêt à associer chez un même patient 2 anxiolytiques » (RMO)
– arrêt progressif pour éviter syndrome de sevrage (insomnie, anxiété, irritabilité, céphalées, myalgies)
BenzodiazBenzodiazéépines (BZD)pines (BZD)
� Anxiolytiques, hypnotiques, sédatives, myorelaxantes, antiépileptiques, amnésiantes
� Agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA », également appelés BZD-1 et BZD-2 et modulant l’ouverture du canal chlore (facilite la transmission GABAergique)
BenzodiazBenzodiazéépines (BZD)pines (BZD)
� Lexomil,
�Xanax, Seresta, Temesta demi vie courte
�Tranxène, Lysanxia demi vie longue
�Valium, Urbanyl (epilepsies)
BZD, indicationsBZD, indications
� Anxiété réactionnelle, traitement d ’appoint de l ’anxiété au cours de névroses : 4-12 semaines
� Anxiété généralisée : long cours, spécialiste
� Crise d ’angoisse : traitement bref
� Prévention et traitement du delirium tremens : quelques jours
� Sevrage alcoolique : 3-6 semaines
BZD, contreBZD, contre--indicationsindications
� insuffisance respiratoire ou hépatique sévère
�apnée du sommeil
�myasthénie
BZD, effets indBZD, effets indéésirablessirables
� Dose et sensibilité individuelle
� somnolence, asthénie, baisse de la vigilance
� amnésie antérograde
� réactions paradoxales (agressivité, agitation, troubles du comportement…)
� dépendance physique et psychique (arrêt progressif)
BZD, interactionsBZD, interactions
� Précautions d’emploi
� Alcool et autres dépresseurs du SNC (neuroleptiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, …, antalgiques morphiniques risque majoré de détresse respiratoire)
BZD, grossesseBZD, grossesse
� Tératogène : prescription à éviter au cours du 1er trimestre
�Hypotonie, détresse respiratoire et syndrome de sevrage du nouveau-né en cas de doses élevées au cours du dernier trimestre
Anxiolytiques non BZD Anxiolytiques non BZD
� Hydroxyzine Atarax® (antiH1, effets anticholinergiques)
� Méprobamate Equanil® (réduire progressivement les doses)
� Buspirone Buspar®, agoniste sérotoninergique ? Pas de dépendance ?
Les thymorLes thymoréégulateursgulateurs
Ils sont utilisés contre les accès maniaques et dépressifsdes psychoses maniaco-dépressives essentiellement.
La principale molécule utilisée est le lithium Teralithe®qui a pour but de réguler l’humeur
Les effets indfLes effets indféésirables du lithiumsirables du lithium
EI
� toxicité cardiaque et thyroïdienne à moyen , long terme
� troubles neurologiques (vertiges, tremblements)
� troubles digestifs
� troubles psychiques (sédation, ralentissement intellectuel)
Faire lithiémie dès que symptômes d’intoxication (vomissements) car faible marge thérapeutique
Doit être pris tous les jours àheures fixes 20h le soir par exemple
Les autres thymorLes autres thymoréégulateursgulateurs
Ils sont moins efficaces mais plus maniables.
Ce sont des molécules antiépileptiques initialement, ayant prouvé leur efficacité soit en phase aiguë de la PMD, soit en prévention des rechutes.
Tégretol (toxicité hématologique, hépatique)
Depakote (toxicité hépatique imposant surveillance ALAT, ASAT, éruptions cutanées)
Depamide (toxicité hépatique imposant surveillance ALAT, ASAT, éruptions cutanées)