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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT Version actualisée de la L.S.E. mars 2015 www.secafi.com Le numéro 1 du conseil auprès des comités d’entreprise et des CHSCT

Les mission des experts - Secafi...mission sur l’examen des comptes annuels et/ou des comptes prévisionnels, il veille à utiliser efficacement les informations internes à l’entreprise,

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Les missions

des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Version actualisée de la L.S.E. mars 2015

 

   

www.secafi.com 

Le  numéro  1  du  conseil  auprès  des  comités  d’entreprise  et  des  CHSCT  

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 2 

 

 

 

 

 

 

Nos agréments et certifications  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

● Ordre des experts‐comptables :  nous sommes inscrits à l’ordre des experts‐comptables.  

● CHSCT : nous sommes agréés par le ministère du Travail  pour les missions CHSCT depuis 1994 et habilités IPRP depuis 2008. 

● Formation : nous sommes agréés pour dispenser la formation  économique des élus de CE ainsi que les formations CHSCT. 

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  3 

Expertise

économique

et diagnostic

stratégique 

Assistance

à la négociation 

Restructuration

et réorganisation 

Politique sociale

et salariale 

Santé

et conditions

de travail 

Formation

et activité

des élus 

Gestion des CE 

 

Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT  Examen annuel des comptes  4 Comptes prévisionnels  5 Mission relative à la consultation sur les orientations stratégiques  6 Droit d’alerte  8 Comité de groupe  9 Comité d’entreprise européen  10 Etudes pour la Commission économique  11  Négociation et mise en place de la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois  et des Compétences)  12 Accord de maintien dans l’emploi  14 Fusion‐acquisition  16 Accords de méthode  17 Groupe Spécial de Négociation d’un CEE (GSN)  18  Licenciement pour motif économique et plan de sauvegarde de l’emploi  19 Accord majoritaire dans le cadre de la restructuration  20 Recherche de repreneur dans le cadre de la restructuration  21 Entreprises en difficultés et procédures collectives  22 Restructuration à caractère transnational  24  Epargne salariale et intéressement  25 Participation  26 Protection sociale (prévoyance et complémentaire santé)  27  Expertise réorganisation et conditions de travail sur un établissement  28 Changement de l’organisation et des conditions de travail sur plusieurs établissements  29 Risque grave  31 Risques psychosociaux  32 Mutations sociales et conditions de travail (handicap, absentéisme, pénibilité…)  33 Introduction de nouvelles technologies  34  Les formations intra‐entreprises des élus du CE  35 Les formations inter‐entreprises des élus du CE  36 Formations des élus du CHSCT  37 Assistance juridique au quotidien  38 Conseil : des solutions « clés en main »  39  Elaboration des états financiers annuels  40 Attestation des comptes du CE et rapport de gestion  41 Audit blanc de préparation à l’intervention du commissaire aux comptes  42 Audit  43 Conseil en gestion des activités sociales et culturelles  44 Logiciels comptables : assistance à la prise en main et accompagnement  45 

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 4 

 

Examen annuel des comptes Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Chaque  année  de  façon  régulière,  au  travers  des informations économiques,  financières et sociales,  l’expert examine  les  résultats et  la stratégie de  l’entreprise et  leur 

impact sur la situation présente et à venir des salariés.

L’expert détermine avec  le CE,  le cas échéant,  les  sujets à approfondir plus particulièrement en fonction de l’actualité de l’entreprise et de leur préoccupation. 

Cette appréciation se fait à la lumière : 

des  caractéristiques  propres  à  l’entreprise  (outils  de production, investissements industriels et de recherche, organisation,  produit/marché,  politique  sociale d’emploi et de formation, situation financière) ;  

des  caractéristiques  de  son  environnement (concurrents, cadres réglementaires...).  

Le travail de l’expert permet ainsi de mettre en évidence :  

les points forts et faibles de l’entreprise en distinguant ceux qui peuvent être passagers de ceux qui sont plus structurels  (à cette occasion, peuvent être révélés des faits  préoccupants  pour  l’avenir  de  l’entreprise susceptibles  de  nécessiter  le  déclenchement  d’une procédure de droit d’alerte) ;  

la stratégie mise en œuvre en fonction des évolutions de l’environnement ;  

les marges de manœuvre économiques et sociales de la 

société.  

 

 

Comment désigner l’expert ?

Le  libellé de  la délibération du comité peut être  le suivant  : « Conformément à  l’article L. 2325‐35 du code du travail,  le comité  (central)  d’entreprise  décide  de  se  faire  assister  par  le  cabinet  Secafi  pour  l’examen  des  comptes  annuels  de l’entreprise ». 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐35 du code du travail (anciennement article L. 434‐6). 

● Rémunération par l’employeur.  

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  5 

 

Comptes prévisionnels Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

L’analyse  des  comptes  prévisionnels  prolonge  celle  des comptes  annuels  en  permettant  d’examiner  le  budget  de l’année  en  cours,  la  prévision  de  résultats  ainsi  que  les éléments  de  la  stratégie  future  et  les  conséquences prévisibles pour les salariés. 

Elle permet d’anticiper les évolutions futures de l’entreprise et : 

d’apprécier  les  objectifs  en  fonction  de  l’évolution prévisible  des  différentes  composantes  de l’environnement ;  

de  déterminer  le  degré  de  cohérence  entre  les prévisions et le passé récent de l’entreprise ;  

plus globalement, d’analyser la stratégie de l’entreprise au travers des décisions commerciales (produits, prix de vente), des décisions d’investissements, des modes de financement  choisis  et  des  décisions  en  matière 

d’emploi, de formation et de salaires.  

Elle se déroule en deux étapes : un premier temps porté sur le budget initial et un deuxième temps (en fin d’année) sur la prévision de résultat et sur l’analyse des écarts ainsi que 

des changements au regard du budget initial. 

Elle constitue un instrument de prévention des difficultés de l’entreprise dans la mesure où peuvent être mises à jour des incohérences ou des évolutions préoccupantes.  

Comment désigner l’expert ?

Le libellé de la délibération du comité peut être le suivant : « Conformément aux articles L. 2323‐10 et L. 2325‐35 du code du  travail,  le  comité  (central)  d’entreprise  décide  de  se  faire  assister  par  le  cabinet  Secafi  pour  l’examen  des  comptes prévisionnels ». 

 

Cadre juridique

● Entreprises de plus de 300 salariés ou de plus de 18 millions d’euros de CA.  

● Articles L. 2323‐10 et L. 2325‐35 du code du travail. L’examen des comptes prévisionnels, ainsi que le droit d’alerte, s’inscrit dans le cadre de la législation sur la prévention des difficultés. La possibilité d’action préventive donnée au comité d’entreprise en constitue une des grandes originalités (anciennement articles L. 432‐4 et L. 434‐6).  

● Rémunération par l’employeur. 

 

   

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Mission relative à la consultation

sur les orientations stratégiques Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

   

La loi relative à la sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013, prolongement de l’ANI de janvier 2013, a institué une information‐consultation annuelle sur les orientations stratégiques de l’entreprise et leurs conséquences sur  l’activité,  l’emploi,  l’évolution des métiers et des compétences,  l’organisation du travail,  le recours à  la sous‐traitance, à l’intérim, à des contrats temporaires et à des stages. 

Travail de l’expert

La  mission  de  l’expert  s’articule  autour  de  trois  axes d’analyse  qui  peuvent  se  cumuler  selon  les  objectifs poursuivis  par  le  comité  d’entreprise  et  les  moyens disponibles : 

Axe  1  :  les  enjeux  clefs  du  secteur  ou  de  la  filière  de l’entreprise 

Il s’agit de donner des éléments sur les enjeux clefs du secteur ou de la filière de l’entreprise sur les aspects de taille  du  marché,  de  concurrence,  d’évolutions technologiques  ou  réglementaires,  de  perspectives sociales. 

Axe 2 : le diagnostic de la stratégie de l’entreprise 

Il s’agit de mettre  la stratégie de  l’entreprise (objectifs et  moyens)  d’organisation  en  regard  des  enjeux  du secteur ou de la filière. La stratégie peut‐être qualitative ou déclinée dans un PMT  (Plan Moyen Terme, à 3 ans par exemple). 

Dans ce cas, il convient de porter un regard critique sur les  projections  commerciales  et  financières, organisationnelles et sociales, à trois ans disponibles. 

 

 

 

 

 

Axe 3 : la construction d’alternatives

Il  s’agit  d’accompagner  le  comité  d’entreprise  pour établir des scénarios alternatifs avec ou sans projection financière. 

La  base  de  données  économique  et  sociale  est  l’une  des sources d’informations. 

L’expert doit permettre au comité d’entreprise de rendre un avis  motivé  sur  les  orientations  stratégiques  et  leurs conséquences notamment pour l’emploi. Il l’assiste tout au long de la consultation, et en particulier, dans l’analyse des réponses  argumentées  de  l’organe  chargé  de l’administration ou de la surveillance de l’entreprise (conseil d’administration ou conseil de surveillance). 

Cette  mission  ne  se  substitue  pas  aux  autres  expertises  (L. 2323‐7‐1 du code du travail). 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  7 

   

Mission relative à la consultation sur les orientations stratégiques (suite)

Quand  l’expert  est,  par  ailleurs,  également  chargé  d’une mission  sur  l’examen  des  comptes  annuels  et/ou  des comptes  prévisionnels,  il  veille  à  utiliser  efficacement  les informations internes à l’entreprise, ou externes, qu’il aura, le cas échéant, utilisées dans le cadre de ces missions, et les analyses qu’il aura pu faire dans ce cadre ; en particulier les informations  prévisionnelles,  relatives  au  positionnement concurrentiel de  l’entreprise dans  ses  secteurs d’activités, sur  le  bilan  de  la  stratégie  mise  en  œuvre  et  sur  les orientations stratégiques. 

Les  délais  de  la mission  s’inscrivent  dans  les  délais  de  la consultation du  comité d’entreprise prévus par un  accord entre l’entreprise et la majorité des membres élus du comité 

d’entreprise  ou  à  défaut  dans  les  2  mois  qui  suivent  la transmission  des  informations  sur  les  orientations stratégiques. 

Cette mission est une mission d’accompagnement qui peut donner lieu à l’établissement d’un rapport d’expertise sans que ceci ne soit obligatoire. Dans  le cas où un  rapport est produit,  celui‐ci  est  transmis  au  plus  tard  15  jours  avant l’expiration du délai de 2 mois. 

 

 

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert doit être faite au cours de la 1re réunion  où  l’employeur  informe  et  consulte  le  comité d’entreprise  ou  le  comité  central  d’entreprise  sur  les orientations stratégiques de l’entreprise. 

Elle donne lieu à une délibération du CE dont le libellé peut être le suivant : « Conformément aux articles L. 2323‐7‐1 et Art. L. 2323‐7‐2 du Code du Travail, le CE mandate un expert‐ comptable afin qu’il apporte  toute analyse utile au comité d’entreprise  en  vue  de  l’examen  des  orientations stratégiques de l’entreprise ». 

Il est vivement recommandé de contacter l’expert le plus en amont possible et de solliciter son appui dès  les premières phases de discussion. 

 

 

 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Articles L. 2323‐7‐1 et L. 2323‐7‐2 du Code du Travail. ● Par dérogation à l’article L. 2325‐40 et en l’absence d’accord plus favorable entre l’employeur et le comité d’entreprise, le comité 

contribue, sur son budget de fonctionnement, au financement de cette expertise à hauteur de 20 %, dans la limite du tiers de son budget de fonctionnement annuel. 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

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Droit d’alerte Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Le  droit  d’alerte  du  comité  d’entreprise  a  pour  objectif d’anticiper et de prévenir les risques pour l’entreprise et les salariés. Il vise à élaborer des propositions concrètes. 

L’expert  aide  les  élus  à  déceler  les  faits  de  nature préoccupante pour les salariés de l’entreprise et à formuler des  propositions,  si  possible  avant  l’apparition  de conséquences négatives : 

avant  le  déclenchement  de  la  procédure  proprement dite,  l’expert peut aider  les élus à recenser  les faits de nature préoccupante (baisse du carnet de commandes, 

gonflement anormal des stocks, incidents de paiement, fermeture  d’un  établissement  ou  arrêt  d’une production, menaces  diverses  sur  l’emploi,  etc.)  et  à élaborer des questions à poser à la direction ;  

après  le  déclenchement  de  la  procédure  et  la désignation  de  l’expert,  celui‐ci  approfondit  le diagnostic  et  contribue, dans  le  cadre d’une  réflexion collective avec  les élus, à  l’élaboration de propositions que  le comité d’entreprise utilisera dans  la suite de  la procédure.  

Comment désigner l’expert ?

Le libellé de la délibération du comité peut être le suivant : « Au cours de la réunion du comité, en date du..., les élus ont demandé au président du comité d’entreprise des explications sur les faits de nature préoccupante pour l’entreprise, dans le cadre de  l’article L. 2323‐78 du code du  travail. Après avoir entendu ses  réponses  (ou en  l’absence de  réponse),  les élus confirment que la situation économique de l’entreprise est, à leurs yeux, préoccupante et décident de faire appel au cabinet Secafi pour les assister dans la préparation du rapport qui sera remis à l’employeur et au commissaire aux comptes ». 

 

Cadre juridique

● Articles L. 2323‐78 à L. 2323‐82 du code du travail (anciennement article L. 432‐5). La procédure, utilisable une fois par exercice comptable, à l’initiative du comité d’entreprise, comporte plusieurs étapes et notamment :  

—   demande d’explication (liste de questions) au président du comité d’entreprise lorsque les élus ont connaissance des faits préoccupants pour l’entreprise ;  

—   si les réponses sont jugées insuffisantes par les élus ou si elles confirment leurs inquiétudes, décision d’établir un rapport destiné à la direction ainsi qu’éventuellement aux commissaires aux comptes et désignation d’un expert pour aider le comité d’entreprise à formuler son point de vue ; 

—   possibilité de soumettre ce rapport au conseil d’administration ou de surveillance qui devra le mettre à l’ordre du jour de l’une de ses réunions suivantes et apporter des réponses écrites au comité.  

● Rémunération par l’employeur. 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  9 

 

Comité de groupe Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Outre  la  situation  financière  analysée  au  travers  des comptes  consolidés  ou  des  comptes  des  filiales  qui constituent  le  groupe,  l’expert  s’efforcera  de  mettre  en évidence  sa  stratégie  et  les  évolutions  sociales  qui  en découlent pour les salariés. 

En le replaçant dans son environnement, l’expert aborde le groupe et sa stratégie sous les angles : 

économique, par une approche dynamique des métiers du  groupe  et  de  leurs  synergies  possibles,  de l’organisation  de  la  production  entre  les  différentes unités  industrielles  ou  de  services  en  France  et  à l’étranger ;  

social, par l’analyse de la politique de qualification et de formation  en  relation  avec  l’évolution  des  choix organisationnels, de la politique salariale, de l’évolution des conditions de travail et de l’emploi ;  

financier,  en  révélant  les  centres  de  profits  et l’utilisation qui est faite des ressources qu’ils dégagent 

en fonction de la stratégie développée par le groupe. 

La  réflexion menée  par  les  élus  du  comité  de  groupe  et l’expert,  à  partir  de  l’examen  de  la  situation  du  groupe, permet de mieux cerner  l’avenir probable de chacune des composantes de celui‐ci, compte tenu de la stratégie globale suivie.  

Comment désigner l’expert ?

Le libellé de la délibération du comité peut être le suivant : « Conformément à l’article L. 2334‐4 du code du travail, le comité de groupe décide de se faire assister par le cabinet Secafi pour l’examen des comptes annuels du groupe ». 

 

Cadre juridique

● Articles L. 2332‐1 et L. 2334‐4 du code du travail (anciennement article L. 439‐2).  

● Rémunération par l’entreprise dominante.     

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

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Comité d’entreprise européen Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

 

Les entreprises et groupes d’entreprises de dimension communautaire employant au moins 1 000 salariés en 

Europeet  comptant au moins 150  salariés dans au moins 2 des Etats membres  sont  tenus de permettre l’information et la consultation des travailleurs par l’institution d’un comité d’entreprise européen (CEE) et de mettre  en  place  un  Groupe  Spécial  de  Négociation  (GSN).  Le  CEE  est  institué  par  voie  d’accord  entre l’entreprise et le GSN (cf. page suivante). 

Travail de l’expert du CEE

Analyser les comptes consolidés (et, le cas échéant, les comptes des filiales). 

Aider à comprendre et, au besoin, infléchir les stratégies du groupe. 

Comprendre  l’origine des décisions de restructurations et tenter de favoriser des solutions alternatives. 

Eclairer la politique sociale du groupe. 

Secafi dispose d’une société à Bruxelles, Consultingeuropa, pour : 

aider  les  représentants des CEE dans  leurs démarches auprès des différentes instances européennes ;  

répondre  aux  demandes  des  organisations  et fédérations syndicales européennes. 

Les défis d’un CEE

Obtenir une  information et une consultation de bonne qualité et en temps utile. 

Surmonter  les  obstacles  linguistiques  et  culturels  et favoriser  des  approches  coordonnées  et  équilibrées entre les représentants des différents pays. 

Utiliser au mieux le cadre institutionnel existant et faire entendre  la voix des représentants des travailleurs, au 

besoin  devant  les  institutions  communautaires (notamment  en  cas  de  fusions  et  de  procédures  de contrôle des aides). 

Aller au‐delà des dispositions « minimales » pour jouer un rôle actif.  

 

 

Cadre juridique

● La Loi n° 96/985 du 12 novembre 1996 de transposition en France de la directive 94/45/comité d’entreprise du 22 septembre 

1994 s’applique aux entreprises ou groupes communautaires : 

—   dont le siège social est situé en France ; 

—  dont le siège social est situé dans un autre Etat, mais qui ont désigné un représentant en France ; 

—  dont  le  siège  social  est  situé  dans  un  autre  Etat,  qui  n’ont  désigné  aucun  représentant, mais  dont  l’établissement  ou l’entreprise qui emploie le plus grand nombre de salariés est situé en France. 

● Rémunération par l’entreprise dominante ou par le comité selon l’accord du CEE. 

● Directive 2009/38/CE et ordonnance 2011‐1328 portant transposition de ladite directive.   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  11 

 

Etudes pour la Commission économique Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

L’expert  peut  assister  la  commission  économique  dans l’ensemble de ses attributions et notamment :  

l’étude  des  documents  économiques  et  financiers 

recueillis par le comité d’entreprise; 

l’étude  de  toute  question  soumise  à  la  commission économique par le comité d’entreprise. 

La  prestation  de  l’expert  est  définie  avec  la  commission économique en fonction de ses besoins.  

Elle  revêtira  donc  différentes  formes  :  réunion,  note, rapport, etc. 

 

 

Comment désigner l’expert ?

(uniquement dans le cadre de la mission légale)

Le libellé de la délibération du comité peut être le suivant : « Conformément aux articles L. 2325‐25 et L. 2325‐35 du code du travail,  la commission économique  (ou  le comité d’entreprise) décide de se faire assister par  le cabinet Secafi pour  la mission suivante : (description du travail demandé à l’expert) ». 

 

 

Cadre juridique

● Entreprises de plus de 1 000 salariés. ● Article L. 2325‐25 du code du travail : (anciennement article L. 434‐5). « Elle (la commission économique) peut se faire assister 

par l’expert‐comptable qui assiste le comité d’entreprise et par les experts choisis par le comité d’entreprise dans les conditions fixées à la section 7. » (anciennement article L. 434‐6). 

● Rémunération par l’employeur. 

 

 

   

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 12 

 

Négociation et mise en place de la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences)

Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

  

Suite à la loi du 18 janvier 2005, les entreprises de plus de 300 salariés et les filiales de groupes comptant au moins  150  salariés  sont  tenues  de  conduire  une négociation GPEC tous les trois ans. 

La loi Sécurisation de l’emploi du 1er juin 2013 et la loi Formation,  emploi  et  démocratie  sociale  du  5 mars 2014 ont renforcé le contenu de cette négociation. Elle doit dorénavant porter sur : 

la  mise  en  place  d’un  dispositif  de  gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ;  

les  mesures  d’accompagnement  susceptibles d’être associées à cette gestion ;  

le déroulement de carrière des salariés exerçant des  responsabilités  syndicales  et  l’exercice  de leurs fonctions ;  

les  conditions  de  la mobilité  professionnelle  ou géographique  interne à  l’entreprise (qui doivent, en  cas  d’accord,  faire  l’objet  d’un  chapitre spécifique) ;  

les grandes orientations à trois ans de la formation professionnelle  dans  l’entreprise  et  les  objectifs du plan de formation, en particulier les catégories de  salariés  et d’emplois  auxquels  ce dernier  est consacré  en  priorité  et  les  compétences  et qualifications à acquérir  sur  la période  couverte par l’accord ;  

les perspectives de  recours par  l’employeur  aux différents  contrats de  travail, au  travail à  temps partiel et aux stages, ainsi que les moyens mis en œuvre  pour  diminuer  le  recours  aux  emplois précaires dans l’entreprise au profit des contrats à durée indéterminée ;  

les conditions dans lesquelles les entreprises sous‐traitantes  sont  informées  des  orientations stratégiques  de  l’entreprise  ayant  un  effet  sur leurs métiers, l’emploi et les compétences.  

 

 

Travail de l’expert

Dans la phase de préparation/négociation de l’accord :  

formation  des  négociateurs  syndicaux  et  des  élus  du comité  d’entreprise,  animation  de  réunions  de 

préparation des négociations ;  

conseil  et  appui  technique  pendant  les  négociations, aide à la préparation des réunions ;  

étude et diagnostic : état des lieux des forces/faiblesses préalable à  la négociation, bilan de  la mise en œuvre de l’accord précédent ; 

diagnostic de la politique de formation de l’entreprise (la 

formation est‐elle utilisée comme un levier d’évolution de compétences et de mise en place de la GPEC ?).  

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mise à jour : mars 2015  13 

 

Négociation et mise en place de la GPEC (suite)

Dans la phase de mise en œuvre de l’accord :  

appui à une commission de suivi de l’accord ; 

analyse  des  informations  communiquées  au  comité d’entreprise  sur  les  prévisions,  sur  la  stratégie  de l’entreprise et ses incidences sur l’emploi, les métiers et sur la formation. 

Dans  les  entreprises  qui  disposent  déjà  de  dispositifs  RH dans une logique de GPEC, cette négociation peut permettre de les améliorer et de renforcer la capacité d’intervention et de  proposition  des  représentants  du  personnel.  

Dans les entreprises moins avancées sur la question, elle doit permettre d’engager une vraie démarche de GPEC. 

En parallèle, l’expert peut également réaliser un appui sur la formation  et  l’accompagnement  de  la  Commission Formation et du comité d’entreprise. 

 

 

 

 

Comment désigner l’expert ?

Pour la préparation et l’accompagnement de la négociation GPEC/Mobilité/Formation : 

soit  prévoir  le  recours  à  l’expert  dans  le  protocole d’engagement  des  négociations  GPEC  et  la  prise  en charge du coût par l’entreprise ;  

soit  prendre  en  charge  la  formation  et l’accompagnement sur le budget de fonctionnement du 

comité d’entreprise.  

Dans la phase de mise en œuvre et de suivi :  

soit prévoir l’appui de l’expert dans l’accord collectif sur la GPEC ;  

soit négocier la mission avec la direction qui en prendra en charge le coût ;  

soit  la  prendre  en  charge  sur  le  budget  de fonctionnement du comité d’entreprise.  

 

 

 

Cadre juridique

● Article L. 2242‐15 (anciennement article L. 320‐2).  

 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 14 

 

Accord de maintien dans l’emploi  

1. Acteurs concernés par le choix

de l’expert qui accompagnera les OS 2. IRP concernées par l’information

consultation en cas d’accord   Comité d’entreprise    Comité d’établissement 

Comité central d’entreprise  Comité d’entreprise Délégués syndicaux (centraux et locaux)  Comité central d’entreprise Comité de groupe  CHSCT   ICCHSCT 

   

En cas de graves difficultés économiques conjoncturelles, il est possible de conclure, pour deux ans maximum, un  accord majoritaire,  signé  par  des  organisations  syndicales  représentatives,  prévoyant  une  baisse  de rémunération et/ou un aménagement du temps de travail, en contrepartie du maintien des emplois. 

Travail de l’expert

Il s’articule en quatre volets :  

le  diagnostic  de  la  situation  de  l’entreprise  et  la caractérisation  de  la  notion  de  graves  difficultés conjoncturelles ;  

l’accompagnement  à  la  négociation  auprès  des organisations syndicales sur l’ensemble des thèmes  les concernant  :  la  définition  de  l’engagement  de l’employeur, des changements prévus (temps de travail, rémunération) et de  leurs modalités de mise en place, les  clauses  de  retour  à  meilleure  fortune  en  cas d’amélioration de la situation financière ou économique de l’entreprise, les délais et des modalités d’acceptation ou du refus par le salarié, le conseil dans les méthodes de  suivi et de  surveillance des  termes de  l’accord,  les mesures  d’accompagnement  du  licenciement économique en cas de refus d’application, les conditions dans  lesquelles  les  dirigeants  salariés,  les mandataire sociaux  et  les  actionnaires  fournissent  des  efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés...  

l’assistance auprès des IRP lors de la remise de l’avis ;  

le conseil dans les méthodes de suivi et de surveillance des  termes  de  l’accord,  en  lien  avec  les  modalités d’information des salariés sur l’application et le suivi de l’accord. 

L’accord de maintien dans  l’emploi peut être articulé avec d’autres négociations (GPEC, mobilité en particulier). En ce cas,  il  appartient  à  l’expert  d’en  vérifier  l’ensemble  des cohérences.  

 

 

 

 

 

 

 

   

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Mise à jour : mars 2015  15 

 

Accord de maintien de l’emploi (suite)

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert doit être faite au cours de la 1ère réunion où l’employeur informe le comité d’entreprise d’un 

projet d’accord de maintien de l’emploi.

Elle donne lieu à une délibération du CE dont le libellé peut être  le  suivant  :  «  Conformément  aux  articles  L5125‐1  à 5125‐7du  code  du  travail,  le  CE  mandate  un  expert‐comptable  afin  qu’il  apporte  toute  analyse  utile  aux organisations syndicales pour mener  la négociation prévue 

dans le cadre des dits articles ». 

Lors  de  l’accompagnement  des  organisations  syndicales, l’expert  aidera  à  ce  que  les  négociations  prévoient  des 

modalités d’information/consultation des IRP concernées — CE et CHSCT — afin que les Représentants du Personnel des dites  instances  puissent  rendre  un  avis  porteur  de propositions d’amélioration et/ou de mise en relief de points 

de vigilance. 

Il est vivement recommandé de contacter l’expert le plus en amont possible et de solliciter son appui dès les 1ères phases de discussion. 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Article L. 5125‐ 1 et suivants. ● Rémunération par l’employeur. 

    

   

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 16 

 

Fusion-acquisition Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

L’expert assiste les élus dans l’appréciation de l’opération de concentration  et  notamment  de  fusion  ou  d’achat d’éléments  d’actifs.  Son  intervention  permet  une  analyse des conséquences prévisibles sur la situation économique et financière de  l’entreprise, sur  l’emploi et  les conditions de travail.Il met  en  évidence  les  enjeux de  l’opération  et  la pertinence  du  projet,  à  la  lumière  de  la  stratégie  de l’entreprise  et  de  l’ensemble  des  sociétés  concernées.  Il apporte  un  éclairage  sur  les  éventuelles  opérations  de restructuration pouvant en découler à terme. 

Pour élaborer son diagnostic, l’expert a accès aux documents de toutes les sociétés concernées par l’opération. A défaut d’accord,  il  remet  son  rapport dans un délai de  8  jours  à compter de la notification de la décision de l’Autorité de la concurrence ou de la Commission européenne saisie. 

 

 

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert doit être faite lors de la réunion d’information/consultation, par un vote à la majorité des élus présents.Le libellé de la délibération du comité peut être le suivant : « Conformément aux articles L. 2323‐20 et L. 2325‐35 du code du travail, le comité d’entreprise décide de se faire assister par le cabinet Secafi pour l’examen du projet de... et ses conséquences sur la situation de l’entreprise et celle des salariés ». 

 

Cadre juridique

● Article L. 2323‐20 du code du  travail  (anciennement article L. 432‐1 Bis)  :Le chef d’entreprise, « partie à une opération de 

concentration  »,  doit  réunir  le  CE  (opération  de  concentration  :  fusion  d’entreprises  distinctes,  prise  de  contrôle  d’une  ou plusieurs entreprises par prise de participation au capital ou achat d’éléments d’actifs). S’il s’agit d’une opération de dimension importante,  le délai est de 3  jours à  compter de  la notification du  communiqué du Ministre  chargé de  l’Economie ou de  la 

Commission  européenne.Lors  de  cette  réunion,  le  comité  se  prononce  sur  la  désignation  de  l’expert‐comptable  dans  les 

conditions fixées aux articles L. 2325‐35 et L. 2325‐37 (anciennement article L. 434‐6). Une nouvelle réunion doit être prévue pour entendre le rapport de l’expert. Aucun délai n’est prévu entre les deux réunions.  

● Articles L. 2334‐4 et L. 2332‐2 du code du travail (anciennement article L. 439‐2)  :  lorsqu’un comité de groupe existe,  il peut également  faire  l’objet  d’une  information/consultation,  notamment  dans  les  cas  d’OPA  et  se  faire  assister  par  un  expert‐comptable.  

● Rémunération par l’employeur malgré la rédaction contradictoire du texte de l’article L. 2323‐23 (anciennement article L. 432‐1) en cas d’OPA (nous consulter).   

 

 

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Mise à jour : mars 2015  17 

 

Accords de méthode Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT 

Délégation syndicale 

Travail de l’expert

La  loi  du  18  janvier  2005  a  profondément  modifié  les conditions  dans  lesquelles  peuvent  se  dérouler  les restructurations ayant des incidences sur l’emploi : 

La loi incite très fortement à la négociation d’accords de méthode.  Ces  accords  peuvent  fixer  des  modalités d’information et de consultation du comité d’entreprise différentes de celles prévues par la loi (article L. 1233‐21 du code du travail).  

Ces  négociations  peuvent  intervenir même  si,  in  fine, moins de 10  salariés viennent à  subir un  licenciement économique  et  que,  de  ce  fait,  l’entreprise  n’est  pas obligée de faire un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).  

Ces accords peuvent aussi prévoir une  intervention de l’expert tout au  long du processus d’information et de consultation  (ex.  :  animation  de  groupes  de  travail, construction d’alternatives) et un appui des élus lors de 

la mise en œuvre du changement (ex. : participation à la commission de suivi du PSE, analyse de  l’impact d’une 

restructuration...). 

La loi ne prévoit pas explicitement de recours à l’expert pour 

aider à la conclusion de ces accords.

La  présence  d’un  expert  apparaît  pourtant  indispensable pour accompagner les représentants du personnel dans ces négociations  inédites.  L’expert  aidera  à  ce  que  les négociations  prévoient  des  modalités  d’information/ consultation  qui  renforcent  les  possibilités  pour  les représentants du personnel de peser et d’agir sur les projets économiques, organisationnels et  sociaux, afin d’aboutir à des solutions plus favorables à l’emploi ou aux conditions de reclassement et de reconversion.  

 

Comment désigner l’expert ?

La négociation de l’accord de méthode est précédée d’une discussion et d’un accord de l’employeur permettant au comité d’entreprise, en lien avec le ou les délégués syndicaux, de désigner un expert rémunéré par l’entreprise. 

 

Cadre juridique

● Articles L. 1233‐21 et L. 1233‐23 du code du travail (anciennement article L. 320‐3). 

   

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Groupe Spécial de Négociation d’un CEE (GSN) Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

 Le GSN est mis en place en vue de conclure un accord instituant un CEE ou une procédure d’information et de consultation. C’est le GSN qui va établir les règles de fonctionnement de la future instance CEE. Son rôle est déterminant pour la vie et l’effectivité de l’information/consultation et pour permettre aux représentants des travailleurs de jouer un rôle actif. 

Le GSN doit déterminer

Les entreprises concernées. 

La composition de l’instance. 

Les  attributions  et  les modalités  d’information  et  de consultation (assistance par un expert, etc.). 

Le lieu, la fréquence et la durée des réunions. 

Les moyens matériels et financiers alloués. 

La durée de l’accord et la procédure de renégociation. 

Les moyens du GSN

Obtenir une  information et une consultation de bonne qualité et en temps utile. 

Surmonter  les  obstacles  linguistiques  et  culturels  et favoriser  des  approches  coordonnées  et  équilibrées entre les représentants des différents pays. 

Utiliser au mieux le cadre institutionnel existant et faire entendre  la voix des représentants des travailleurs, au 

besoin  devant  les  institutions  communautaires (notamment  en  cas  de  fusions  et  de  procédures  de contrôle des aides). 

Aller au‐delà des dispositions « minimales » pour jouer un rôle actif.  

 

 

Cadre juridique

Le GSN est constitué à l’initiative :

● du  chef  de  l’entreprise  dominante  d’un  groupe  de  «  dimension  communautaire  »  (voir  définition  comité  d’entreprise  européen) ;  

● à défaut, de 100 salariés ou de leurs représentants employés dans deux États différents qui en font la demande écrite. 

Les règles de constitution du GSN en vigueur en France sont : 

● les organisations  syndicales désignent  les  représentants des  salariés parmi  leurs élus au  comité d’entreprise ou parmi  leurs représentants syndicaux dans l’entreprise ;  

● les sièges sont répartis entre les collèges proportionnellement à leur importance numérique ;  

● les sièges affectés à chaque collège sont répartis entre les organisations syndicales proportionnellement au nombre d’élus obtenu dans ces collèges.  

   

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Mise à jour : mars 2015  19 

 

Licenciement pour motif économique

et plan de sauvegarde de l’emploi Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

En s’appuyant sur la mission d’examen annuel des comptes, l’expert procède à  l’analyse de  l’argumentaire économique et du plan de sauvegarde de l’emploi : 

l’expert établit un diagnostic précis  sur  la situation de l’entreprise  et  procède  à  un  examen  critique  de l’argumentaire du plan de licenciement ;  

il étudie l’organisation projetée et procède à un examen critique ;  

il préconise des alternatives ;  

il  rend  ses  conclusions  sur  le  contenu  du  plan  de sauvegarde de l’emploi envisagé ;  

il aide la réflexion collective des élus pour préparer des propositions plus  favorables à  l’emploi, aux conditions de reclassement et de reconversion. 

Attention,  dans  le  cadre  d’un  accord majoritaire,  l’expert peut être désigné pour assister les organisations syndicales dans la négociation de cet accord (se référer à la fiche accord majoritaire).  

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert doit être faite impérativement au cours  de  la  1

ère  réunion  où  l’employeur  informe  le  comité d’entreprise d’un projet de licenciement collectif.

Elle donne lieu à une délibération du CE dont le libellé peut être  le  suivant  : « Conformément à  l’article  L. 1233‐34 du code du travail, dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque  le  projet  concerne  au moins  10  salariés  dans  une même période de 30 J, le comité d’entreprise peut recourir à l’assistance d’un expert‐comptable en application de l’article L. 2325‐35 pour  l’assister dans  l’examen de  la situation de l’entreprise et du plan de licenciement collectif annoncé par la Direction ». L’expert remet son rapport 15 jours avant la fin de la procédure d’information‐consultation ; la procédure étant encadrée dans les délais suivants :  

2 mois si les licenciements sont < à 100 ; 

3 mois si les licenciements sont entre 100 et 250 ;  

4 mois si les licenciements sont > 250.  

En principe, le rapport de l’expert est remis à la première de ces  deux  réunions  et  l’expert  peut  assister  les  élus  à  la seconde  réunion  à  leur  demande.Il  est  vivement recommandé de contacter l’expert et de solliciter son appui dès la phase de discussions/négociations qui précède de plus en  plus  souvent  l’engagement  de  la  procédure  de licenciement  proprement  dit,  en  particulier  quand  la question d’une réunion en avance de phase ou d’un accord de  méthode  est  évoquée  par  la  direction  et/ou  par  les représentants du personnel.  

 

 

Cadre juridique

● Licenciement de 10 personnes et plus. 

● Articles L. 2325‐35 et L. 1233‐30. ● Rémunération par l’employeur.   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 20 

 

Accord majoritaire dans le cadre

de la restructuration Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT 

Délégation syndicale 

Travail de l’expert

La  loi  relative  à  la  sécurisation  de  l’emploi  a modifié  les conditions  dans  lesquelles  peuvent  se  dérouler  les restructurations ayant des incidences sur l’emploi. 

La  loi  incite  fortement  à  la  négociation  d’accords majoritaires. Ces accords peuvent porter sur :  

le  contenu  du  PSE  dont  les  critères  d’ordre  de licenciement ; 

les modalités d’information‐consultation du CE ; 

le calendrier des licenciements ; 

le  nombre de  suppression  d’emplois  et  les  catégories professionnelles. 

Le rôle des Représentants du Personnel est d’aboutir à un accord  complet  permettant  d’appréhender  le  projet  de réorganisation  et  ses  conséquences  dans  toutes  ses 

composantes.  De  nombreux  champs  sont  ouverts notamment : 

l’analyse  du  projet  de  réorganisation  et  ses conséquences  sociales  (appréciation  du  motif économique/analyse  du  projet  d’un  point  de  vue stratégique,  organisationnel  et  technique/ préconisations, alternatives/analyse du PSE) ;  

les  impacts du projet sur  les conditions de travail et  la santé (notamment analyse des modalités de prévention des risques/préconisations) ;  

définir  les  moyens  accordés  aux  IRP  (Groupes  de travail/fourniture  et  traitement  des  informations/ contenu expertise CE/CHSCT/heures de délégation...) ;  

définir un calendrier de procédure.  

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert doit être faite impérativement au cours  de  la  1

ère 

réunion  où  l’employeur  informe  le  comité d’entreprise  d’un  projet  de  licenciement  collectif.Elle donne lieu à une délibération du CE dont le libellé peut être le suivant : « Conformément à l’article L. 1233‐24‐1 du code du  travail,  le  CE mandate  un  expert‐comptable  afin  qu’il apporte  toute  analyse  utile  aux  organisations  syndicales pour mener la négociation prévue à l’article L. 1233‐24‐1 du code du travail ». L’expert aidera à ce que les négociations 

prévoient  des  modalités  d’information/consultation  qui renforcent  les  possibilités  pour  les  Représentants  du Personnel de peser et d’agir  sur  les projets économiques, organisationnels  et  sociaux  afin  d’aboutir  à  des  solutions plus favorables à l’emploi ou aux conditions de reclassement et  de  reconversion.  Il  est  vivement  recommandé  de contacter  l’expert  le plus en amont possible et de solliciter son appui dès les 1res phases de discussion.  

 

Cadre juridique

● Licenciement de 10 personnes et plus. 

● Articles L. 2325‐35 et L. 1233‐30. ● Rémunération par l’employeur. 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  21 

 

Recherche de repreneur

dans le cadre de la restructuration Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

La  loi  relative  à  la  sécurisation  de  l’emploi  a modifié  les obligations de l’employeur lorsque l’entreprise envisage un projet de licenciement collectif ayant pour conséquences la fermeture  d’un  établissement.  L’employeur  est  tenu  de rechercher  un  repreneur  et  d’en  informer  le  CE  dès l’ouverture  de  la  procédure  d’information‐consultation. L’expert assiste le CE : 

analyse du dispositif de  recherche  (calendrier/moyens mobilisés/Ciblage des repreneurs) ; 

analyse  des  informations  quantitatives  et  qualitatives des  informations mises  à  disposition  des  repreneurs potentiels ;  

analyse  des  offres  de  reprise  (viabilité  du repreneur/viabilité du projet) ;  

audition des repreneurs ;   analyse  du  nombre  de  suppressions  d’emplois  et  les catégories professionnelles ;  

si accord entre partenaires sociaux et si le sujet est traité très en amont, possibilité de recherche de repreneur (formalisation  d’un  fichier/envoi  d’e‐mail  de prospections  individualisées/collecte  des  retours  et traitement/réalisation  d’un  reporting  synthétique d’actions liées à la démarche de prospection).  

L’objectif  est  d’établir  un  diagnostic  opérationnel  de  la situation  de  l’entreprise  et  d’identifier  l’origine  des difficultés, de déterminer  les  conditions du  redressement, d’examiner  les  offres  de  reprise  et  d’assister  les Représentants  du  personnel  dans  les  diverses négociations.Il  est  vivement  recommandé  de  contacter l’expert le plus en amont possible et de solliciter son appui au plus tôt ; le sujet nécessitant un traitement, en soi, bien en amont du projet de licenciement.  

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert doit être faite impérativement au cours de  la 1re  réunion où  l’employeur  informe  le  comité d’entreprise  d’un  projet  de  licenciement  collectif.Elle donne lieu à une délibération du CE dont le libellé peut être le suivant : « Conformément à l’article L. 1233‐34 du code du travail, dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque le projet concerne au moins 10 salariés dans une même période de 30  J,  le  comité d’entreprise peut  recourir à  l’assistance 

d’un expert‐comptable en application de l’article L. 2325‐35 pour  l’assister dans  l’examen de  la situation de  l’entreprise et du plan de licenciement collectif annoncé par la Direction et de  la recherche de repreneur ». Le CE peut formuler des propositions  et  émettre  un  avis  dans  les  délais  prévus  à l’article  L.  1233‐10.  Il  est  vivement  recommandé  de contacter  l’expert  le plus en amont possible et de solliciter son appui dès les 1res phases de discussion. 

 

Cadre juridique

● Licenciement de 10 personnes et plus. 

● Fermeture d’un établissement. 

● Articles L. 1233‐34 et L. 1233‐90‐1. ● Rémunération par l’employeur.   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 22 

 

Entreprises en difficultés

et procédures collectives

Sauvegarde

Redressement judiciaire

Liquidation judiciaire avec maintien de l’activité 

  Comité d’établissement Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Pour  permettre  aux  représentants  des  salariés  de  peser activement sur le choix des solutions de redressement ou de sauvegarde  de  leur  entreprise,  l’expert,  en  relation  avec l’Administrateur  Judiciaire et  les Organes de  la Procédure, analyse  les causes et  l’importance des difficultés,  identifie les  leviers  de  retournement  et  évalue  la  pérennité  des projets de sortie de procédure. 

Son intervention permet : 

d’établir un diagnostic opérationnel de  la  situation de l’entreprise afin d’analyser l’origine et l’importance des difficultés ;  

d’identifier les conditions et les leviers de retournement de l’entreprise ;  

d’évaluer  les prévisions d’activité et de trésorerie  tout au long de la procédure ;  

d’accompagner les représentants à toutes les audiences et  lors des  information/consultation du Comité en  lien avec les étapes importantes de la procédure ;  

d’examiner  les éventuelles mesures de restructuration 

en période d’observation et/ou en sortie de procédure et de proposer des mesures alternatives ;  

si une cession de l’entreprise s’avère nécessaire, définir, rechercher  et  susciter  l’émergence  de  candidats repreneurs ;  

évaluer la crédibilité et la pérennité des projets de plans de sauvegarde, de redressement ou de cession ;  

organisation et rencontre avec les porteurs de projets.  

 

 

 

 

 

 

 

   

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Mise à jour : mars 2015  23 

 

Entreprises en difficultés et procédures collectives (suite)

Comment désigner l’expert ?

L’intervention de l’expert peut s’inscrire dans un des cadres suivants : 

accord  sur  la  mission  entre  élus,  direction  et 

administrateur judiciaire ; 

désignation  dans  le  cadre  de  l’article  L.  2325‐35, renvoyant aux missions d’analyse annuelle des comptes, 

de droit d’alerte ou de licenciement. 

Pour la rédaction de l’ordre du jour de la séance du Comité permettant la désignation de l’expert, prendre contact avec le référent métier de l’expert.  

 

 

 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐35 du code du travail (analyse annuelle des comptes, anciennement article L. 434‐6). 

● Articles L. 1233‐30 et L. 2325‐35 du code du travail (licenciement pour motif économique, anciennement articles L. 321‐3 et L. 434‐6).  

● Article L. 2323‐78 du code du travail (droit d’alerte du comité d’entreprise, anciennement article L. 432‐5).  

● Rémunération par l’employeur.      

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

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Restructuration à caractère transnational Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Avec l’appui de partenaires dans les autres pays européens – en cas de restructuration transnationale, l’expert aidera à bien maîtriser plusieurs éléments : 

disposer  de  l’analyse  précise  de  projets  souvent complexes ;  

anticiper la stratégie de l’entreprise ; 

maîtriser le cadre légal. 

L’enjeu  sera  de  se  donner  les  moyens  de  formuler  des solutions  alternatives  sur  le  plan  économique  et organisationnel et d’anticiper l’impact de la restructuration sur le contenu des emplois et les conditions de travail. 

Il s’agira également d’avoir les moyens de peser, le moment venu, sur la qualité de l’accompagnement social ainsi que sur les conditions de reclassement et de reconversion. 

L’expert apporte un appui technique et méthodologique : 

aide  à  la préparation des  réunions de négociation  et, éventuellement, présence lors des réunions ;  

analyse des contraintes et marges de manœuvre sur le plan  économique,  stratégique,  organisationnel,  social... ;  

mise  en  place  de  modalités  d’information  et  de consultation  du  CEE  renforçant  ses  moyens  pour développer des propositions alternatives ;  

appui juridique et aide à la rédaction de propositions ou contre‐propositions d’accords.  

 

 

 

Cadre juridique

● Pour être possible, l’assistance de l’expert doit avoir été prévue dans les statuts lors de la création du CEE.  ● L’information et la consultation des représentants des travailleurs dans le CEE doivent intervenir à temps et effet utiles.  

● Les représentants des travailleurs peuvent transmettre leurs observations et se faire entendre par la Direction Générale de la Concurrence lors de procédures de contrôle des fusions et acquisitions. 

● Rémunération par l’entreprise dominante ou par le comité selon l’accord du CEE.   

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  25 

 

Epargne salariale et intéressement Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT 

Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Outre  la mission  de  vérification  de  la  réserve  spéciale  de participation  (voir  fiche  dédiée),  le  comité  peut  se  faire assister  d’un  expert  lors  des  négociations  relatives  à l’épargne  salariale  :  participation,  intéressement,  Plan d’Épargne  Entreprise  (PEE),  Plan  d’Epargne  Retraite Collective (PERCO)... 

Fort de sa maîtrise du cadre  légal et des bonnes pratiques sur  ces  sujets,  l’expert offre  son appui  technique pendant toute la durée de la négociation : élaboration des critères et 

des  règles de calcul, modalités de  répartition des sommes dégagées, affectation et placement,  règles d’abondement, élaboration d’un cahier des charges, choix d’un prestataire pour la gestion des sommes... 

Il réalise des simulations quant aux perspectives offertes par les propositions de la direction, met en évidence les risques et  aide  les  représentants  du  personnel  à  élaborer  leurs propres propositions. 

Comment désigner l’expert ?

L’intervention de l’expert peut : 

soit être décidée par les seuls membres élus du comité d’entreprise,  la  dépense  étant  comptabilisée  sur  le budget de fonctionnement ; 

soit faire l’objet d’une négociation avec la direction qui prendra en charge le coût de l’intervention. 

 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6).  

● Rémunération par le comité ou l’employeur sur une base contractuelle. 

 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 26 

 

Participation Comité d’établissement  

Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Chaque  année,  dans  les  six  mois  suivant  la  clôture  de l’exercice,  l’expert examine  les  calculs et  les modalités de gestion,  de  répartition  et  d’utilisation  des  sommes  de  la réserve  spéciale de participation.  L’expert  vérifie donc  les calculs  effectués  et  la  conformité  de  l’application  des accords signés. Il met ainsi en valeur les éléments favorables ou défavorables aux salariés, les éléments récurrents ou non récurrents dans  les calculs en cause et, au besoin,  il porte une appréciation sur les résultats de la gestion des sommes affectées collectivement. 

Un  contrôle  de  ce  type  est  à  la  fois  curatif  (il  permet  de corriger les éventuelles erreurs) et préventif (si l’entreprise sait que le calcul sera contrôlé, on peut penser qu’elle sera plus attentive à ce que le calcul soit correctement effectué). 

 

 

 

Comment désigner l’expert ?

Le comité doit à la fois exiger le rapport prévu par la loi et l’inscription d’un ordre du jour spécifique. Il peut voter l’assistance d’un expert ainsi rédigée : « Conformément aux articles L. 2325‐35 et D. 3323‐13 du code du travail, à l’article 24 du décret de 1987, le comité (central) d’entreprise décide de se faire assister par le cabinet Secafi pour l’examen du calcul du montant de la réserve spéciale de participation de l’année... ». 

 

Cadre juridique

● Articles L. 2325‐35 et D. 3323‐13 du code du travail (anciennement articles L. 434‐6 et R. 442‐19).  

● Article 24 du décret de 1987. ● Rémunération par l’employeur. 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  27 

 

Protection sociale (prévoyance et complémentaire santé)

Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  CHSCT ICCHSCT 

Délégation syndicale 

Travail de l’expert

L’article L. 2323‐49 du code du travail permet au comité de se faire communiquer  les comptes de résultat des régimes existant dans l’entreprise. L’intervention de l’expert consiste à établir un diagnostic de ces régimes et à aider le comité à formuler des propositions d’évolution. 

Une expertise peut aussi être utilement diligentée en cas de mise en place d’un nouveau régime, de remise à plat d’un régime  existant  et/ou  de  (re)négociation  de  l’accord d’entreprise sur le sujet. 

Spécialiste de  la prévoyance,  l’expert apporte  son  soutien technique et sa connaissance des bonnes pratiques à chaque 

étape du processus : 

définition  des  contours  du  régime  (prestations, personnes couvertes, structure des cotisations...) ;  

organisation  de  l’appel  d’offres  et  sélection  du 

prestataire ; 

négociation  avec  l’employeur  sur  la  répartition  des 

cotisations ; 

analyse des enjeux budgétaires... 

 

Comment désigner l’expert ?

L’intervention de l’expert peut : 

soit être décidée par les seuls membres élus du comité d’entreprise,  la  dépense  étant  comptabilisée  sur  le budget de fonctionnement ; 

soit faire l’objet d’une négociation avec la direction qui prendra en charge le coût de l’intervention. 

 

 

 

Cadre juridique

● Articles L. 2323‐49 et L. 2323‐60 du code du travail (anciennement article L. 432‐3‐2) et article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6). 

● Rémunération par le comité ou l’employeur sur une base contractuelle. 

 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

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Expertise réorganisation

et conditions de travail sur un établissement Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

 

La  loi  relative  à  la  sécurisation  de  l’emploi  et  le  décret  du  27  décembre  2013  ont  institué  des  délais  de consultation du CE comme du CHSCT, fixés par accord entre l’employeur et la majorité des membres titulaires élus du CE, sans pouvoir être inférieurs à 15 jours. A défaut d’accord, le délai est de un mois, de deux mois en cas  d’intervention  d’un  expert,  de  trois mois  si  saisine  du  ou  des  CHSCT  et  de  quatre mois  si  saisine  de l’ICCHSCT. A défaut d’accord, le rapport de l’expert est remis au plus tard 15 jours avant la fin de la procédure. 

Travail de l’expert

Pour anticiper l’impact éventuel sur la santé et les conditions de  travail  d’un  projet  important,  l’expert  examine  les situations de  travail  réelles,  identifie  les  contraintes et  les bénéfices des  futurs postes et apprécie alors  l’ampleur du changement pour les salariés concernés. 

Son intervention permet : 

d’identifier  clairement  les  conditions  de  travail, d’hygiène  et  de  sécurité  des  salariés  avant  le changement,  le  contenu  des  postes,  les  compétences mises en œuvre...  

de  mesurer  la  pertinence  du  projet  au  regard  des attentes des salariés et de l’efficacité de l’entreprise ;  

de  proposer  des  aménagements  de  postes,  des évolutions d’organisation ;  

de  préconiser  des  modalités  d’amélioration  ou  de préservation des conditions de travail et  les conditions de leur mise en œuvre. A défaut d’accord, la mission de l’expert s’effectue dans un délai de 30 jours, possible 45 jours avec l’accord de l’employeur.  

A défaut d’accord, la mission de l’expert s’effectue dans un délai  de  30  jours,  possible  45  jours  avec  l’accord  de l’employeur. 

 

Comment désigner l’expert ?

Lors de la séance d’information et de consultation du CHSCT, préalablement à tout projet important susceptible d’avoir des conséquences sur  les conditions de travail,  les membres élus adoptent une délibération du type : « Conformément aux articles L. 4612‐8 et L. 4614‐12 et dans le cadre de la consultation du CHSCT sur le projet..., le CHSCT décide d’avoir recours au cabinet Secafi afin d’examiner ses conséquences sur les conditions de travail, sur le contenu des postes, sur la santé des personnels ». 

Cadre juridique

● Articles L. 4612‐8, L. 4614‐12 et L. 4614‐13 du code du travail (anciennement articles L. 236‐2 et L. 236‐9).  

● C’est l’importance du changement qui justifie l’expertise. 

● L’expert doit être agréé « organisation du travail et de la production » par le ministère du Travail. 

● Rémunération par l’employeur.   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  29 

 

Changement de l’organisation et des conditions

de travail sur plusieurs établissements Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

  

La loi relative à la sécurisation de l’emploi a prévu que lorsque les consultations des CHSCT d’une entreprise portent sur un projet important commun à plusieurs établissements, la Direction a la possibilité de créer une instance temporaire de coordination des CHSCT (article L. 4616‐1) pour organiser le recours à une expertise unique.  

La  loi  relative  à  la  sécurisation  de  l’emploi  et  le  décret  du  27  décembre  2013  ont  institué  des  délais  de consultation du CE comme du CHSCT, fixés par accord entre l’employeur et la majorité des membres titulaires 

élus du CE, sans pouvoir être inférieurs à 15 jours.

A défaut d’accord,  le délai est de un mois, de deux mois en cas d’intervention d’un expert, de trois mois si saisine du ou des CHSCT et de quatre mois si saisine de l’ICCHSCT. A défaut d’accord, le rapport de l’expert est remis au plus tard 15 jours avant la fin de la procédure. 

Travail de l’expert

De  la même manière que pour  l’expertise CHSCT,  le travail de  l’expert  désigné  (article  L.  4616‐3)  vise  à  anticiper l’impact éventuel du projet sur  les conditions de travail du projet. Il examine les situations de travail, les contraintes et les  bénéfices  des  futurs  postes  et  apprécie  l’ampleur  des changements  pour  les  salariés  concernés.  Le  travail  de l’expert est : 

d’identifier  clairement  les  conditions  de  travail, d’hygiène  et  de  sécurité  des  salariés  avant  le changement,  le  contenu  des  postes,  les  compétences mises en œuvre...  

de  mesurer  la  pertinence  du  projet  au  regard  des attentes des salariés et de l’efficacité de l’entreprise ;  

de  proposer  des  aménagements  de  postes,  des évolutions d’organisation ;  

de  préconiser  des  modalités  d’amélioration  ou  de 

préservation des conditions de travail et des conditions 

de mise en œuvre. 

Spécifiquement pour  l’Instance de Coordination des CHSCT (ICCHSCT), l’expert apporte son soutien méthodologique au fonctionnement de l’instance et réalise les analyses dans les établissements concernés par le projet. Il pourra également utilement  apporter  son  appui  lors  de  la  discussion  des 

modalités de mise en place de cette instance. 

A défaut d’accord, la mission de l’expert s’effectue dans un délai  de  30  jours,  possible  45  jours  avec  l’accord  de l’employeur et de 60 jours en cas d’ICCHSCT.  

 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 30 

 

Changement de l’organisation et des conditions de travail

sur plusieurs établissements (suite)

Comment désigner l’expert ?

Lors de  la première réunion de  l’ICCHSCT, préalablement à  la mise en œuvre du projet,  les membres élus adoptent une 

délibération du  type  :« Conformément aux articles L. 4612‐8 et L. 4614‐12, L. 4616‐1, L. 4616‐3 et dans  le cadre de  la consultation de l’ICCHSCT sur le projet..., l’ICCHSCT décide d’avoir recours au cabinet Secafi afin d’examiner ses conséquences sur les conditions de travail, sur le contenu des postes, sur la santé des personnels ». 

 

 

Cadre juridique

● Articles L. 4612‐8, L. 4614‐12, L. 4614‐13, L. 4616‐1 et L. 4616‐3 du code du travail.  ● C’est la création de l’ICCHSCT qui justifie l’expertise. ● L’expert doit être agréé « organisation du travail et production » par le ministère du Travail.  

● Rémunération par l’employeur. 

 

 

 

   

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Mise à jour : mars 2015  31 

 

Risque grave Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Son  intervention permet de mettre  en  lumière  les  causes profondes d’un risque grave, révélé ou non par un accident du travail ou une maladie professionnelle, et de  le resituer dans le contexte de l’entreprise et de son secteur d’activité. Pour rechercher les causes organisationnelles, humaines ou techniques d’un accident ou d’une maladie professionnelle, l’expert  examine  les  situations  de  travail,  sur  la  base d’observations,  de  témoignages  et  de  la  documentation opérationnelle,  identifie  les  dysfonctionnements  ou manquements ayant eu lieu et élabore un scénario probable d’enclenchement des causes. Son intervention permet : 

d’identifier  clairement  les  causes  organisationnelles, humaines  et  techniques  d’un  risque  grave  ou  d’une maladie professionnelle ;  

d’apprécier la pertinence des mesures de prévention au regard  des  capacités  de  l’entreprise  et  des  pratiques d’entreprises analogues ;  

de  proposer  des  aménagements  de  postes,  des formations, des évolutions de l’organisation du travail et 

d’appuyer une démarche ambitieuse de prévention.  

La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 a introduit dans  le  code  du  travail  la  notion  de  santé  physique  et mentale,  rendant  ainsi  l’employeur  responsable  de 

l’équilibre psychique des salariés qu’il emploie. 

Le  CHSCT,  face  à  des  comportements  apparentés  à  du harcèlement,  à  des  situations  de  travail  jugées  trop stressantes, voire à des tentatives de suicides, peut, dans ce cadre, recourir également à une expertise risque grave.  

 

 

 

 

Comment désigner l’expert ?

Lors d’une séance du CHSCT, les membres élus adoptent une délibération où ils expliquent à partir de quels éléments ils considèrent qu’un « risque grave » existe dans l’établissement et où ils motivent leur demande d’expertise. La délibération indique que « le CHSCT décide d’avoir recours au cabinet agréé Secafi (cf. article L. 4614‐12) afin de mettre en lumière les causes  organisationnelles,  humaines  et  techniques  à  l’origine  du  risque  et  de  contribuer  à  une  démarche  adaptée  de prévention ». 

 

Cadre juridique

● Article L. 4614‐12 du code du travail (anciennement article L. 236‐9). 

● C’est la gravité du risque potentiel qui justifie l’expertise. ● L’expert doit être agréé « santé et sécurité du travail » par le ministère du Travail. 

● Rémunération par l’employeur. 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

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Risques psychosociaux Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

L’expert aide les représentants du personnel et la direction à  clarifier  leur  approche  et  s’efforce  de  construire  des représentations partagées de la problématique. 

Il procède à un diagnostic qualitatif (en s’appuyant sur des entretiens dont le nombre et la représentativité doivent être définis en relation avec les élus et la direction) et quantitatif à partir d’un questionnaire. 

Celui‐ci est élaboré sur mesure pour connaître précisément l’origine et  l’ampleur des différents  risques psychosociaux dans  l’entreprise  concernée  mais  il  s’appuie  sur  les référentiels  reconnus.  L’approche  par  questionnaire  doit être  rigoureuse  et  scientifique  et  fournir  des  garanties absolues de confidentialité aux salariés. 

Face aux principales difficultés identifiées, l’expert propose les moyens d’engager une véritable politique de prévention. 

La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 a introduit dans  le  code  du  travail  la  notion  de  santé  physique  et mentale,  rendant  ainsi  l’employeur  responsable  de l’équilibre psychique des salariés qu’il emploie. 

Le  CHSCT,  face  à  des  comportements  apparentés  à  du harcèlement,  à  des  situations  de  travail  jugées  trop stressantes, voire à des tentatives de suicides, peut dans ce cadre recourir à une expertise risque grave. 

 

Comment désigner l’expert ?

Lors d’une séance du CHSCT, les membres élus adoptent une délibération où ils expliquent à partir de quels éléments ils considèrent qu’il existe un « risque grave » de nature psychosociale dans leur établissement : « Le CHSCT décide d’avoir recours au cabinet Secafi (cf. article L. 4614‐12) pour établir un diagnostic des risques psychosociaux et aider l’entreprise à engager les mesures de prévention nécessaires ». 

 

Cadre juridique

● Article L. 4614‐12 du code du travail (anciennement article L. 236‐9). 

● C’est la gravité du risque potentiel qui justifie l’expertise. ● L’expert doit être agréé « santé et sécurité du travail » par le ministère du Travail.  

● Rémunération par l’employeur. 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  33 

 

Mutations sociales et conditions de travail (handicap, absentéisme, pénibilité…)

Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

De plus en plus, ces sujets font débat dans les entreprises ; des  évolutions  législatives  apparaissent,  des  négociations s’ouvrent.  Pourtant,  les  entreprises  font  souvent  du  sur‐place faute de méthodes adaptées. L’expert peut vous aider grâce à : 

l’élaboration  d’un  diagnostic  précis  et  partagé  de  la situation de  l’entreprise, de ses enjeux, des blocages à lever pour accompagner les changements nécessaires ;  

une méthode de mise en mouvement des acteurs qui permet  d’avancer  sur  ces  questions  de  Ressources Humaines  à  partir  de  l’analyse  du  travail,  de  ses évolutions et des besoins de l’entreprise.  

Les  apports  de  l’expert  sont  discutés  et  enrichis  en groupes de travail paritaires. Un suivi rigoureux prévient tout  risque  d’enlisement  de  la  démarche  et  favorise l’aboutissement d’éventuelles négociations. 

La mission se termine en accompagnant  l’élaboration d’un plan d’action  réaliste dont  les priorités sont partagées par tous les acteurs.  

 

 

 

 

Comment faire intervenir l’expert ?

L’intervention de l’expert peut être déclenchée par les élus du comité d’entreprise ou à la demande du CHSCT et financée sur leur budget de fonctionnement ou prise en charge par la direction dans le cadre d’un accord.  

 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6, alinéa 8).  

● Rémunération par le comité ou par l’employeur sur une base contractuelle.  

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 

 34 

 

Introduction de nouvelles technologies Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

 La loi relative à la sécurisation de l’emploi et le décret du 27 décembre 2013 ont institué des délais de consultation du CE comme du CHSCT, fixés par accord entre l’employeur et la majorité des membres titulaires élus du CE, sans pouvoir être 

inférieurs à 15 jours. A défaut d’accord, le délai est de un mois, de deux mois en cas d’intervention d’un expert, de trois mois si saisine du ou des CHSCT et de quatre mois si saisine de l’ICCHSCT. A défaut d’accord, le rapport de l’expert est remis au plus tard 15 jours avant la fin de la procédure. 

Travail de l’expert

La loi prévoit la consultation des représentants du personnel avant  le  lancement d’un projet  important  introduisant une 

nouvelle technologie.

Dans  le cas de changements rapides,  la consultation porte également sur le plan d’adaptation qui constitue l’ensemble des  mesures  et  moyens  de  préparation  et d’accompagnement des ressources humaines pour réaliser les changements avec succès. 

Au travers de  la mise en place d’une nouvelle technologie, les véritables enjeux portent sur la pérennité de l’entreprise, l’organisation, les processus du travail, la redistribution des activités  et  des  savoir‐faire,  l’emploi,  les  conditions  de travail, les qualifications, la santé au travail, la rémunération, la gestion des compétences et des parcours professionnels, etc. 

L’intervention de l’expert permet : 

de  restituer  la  pertinence  du  projet  au  regard  de  la stratégie et des responsabilités sociales de l’entreprise, d’apprécier l’analyse des risques du projet ;  

d’évaluer  les  impacts  du  changement  sous  les  angles culturel, métier, organisation et outils, d’apprécier  les modalités de la conduite du changement ;  

de  proposer  des  aménagements  sur  l’organisation, l’emploi,  les qualifications,  les conditions de  travail,  le 

contenu des postes de travail.

A défaut d’accord, la mission de l’expert s’effectue dans un délai de 21 jours.  

 

Comment désigner l’expert ?

Lors de la séance d’information ou de consultation du CCE/CE, préalablement au lancement de tout projet important, les membres élus adoptent une délibération du type : « Dans le cadre de la consultation (cf. article L. 2323‐13) sur le projet... et sur le plan d’adaptation (cf. article L. 2323‐14), le comité d’entreprise demande une expertise (cf. article L. 2325‐38) et décide d’avoir recours au cabinet Secafi afin d’examiner les conséquences sur... ». 

Cadre juridique

●  Articles L. 2323‐13 et L. 2325‐38 du code du travail (anciennement articles L. 432‐2 et L. 434‐6).  

●  Le CHSCT (pas de seuil d’effectif) peut également demander une expertise centrée sur les impacts de conditions de travail et de 

santé physique et mentale (si  le CCE/CE a demandé une expertise,  le CHSCT devra recourir au même expert s’il a  l’agrément nécessaire).  

●  Toute entreprise de plus de 300 salariés. ●  Tout établissement, quelle que soit sa taille, si l’entreprise dépasse 300 salariés. 

●  Rémunération par l’employeur. 

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  35 

 

Les formations intra-entreprises

des élus du CE Comité d’établissement  Comité d’entreprise 

Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail du consultant-formateur

Le besoin de formation se fait fréquemment ressentir pour l’ensemble  des  élus  du  comité  d’entreprise.  Afin  de répondre à cette demande, un consultant se déplace dans l’entreprise  :  le  lieu  et  la  date  sont  déterminés conjointement avec le CE. 

La formation « intra » présente la particularité d’adapter les thèmes  et  les  points  abordés  aux  besoins  spécifiques  de chaque comité. 

Trente‐cinq  thèmes  de  formation  sont  proposés  pour permettre  aux  élus de  jongler  avec  toutes  les  facettes de leurs mandats ! 

L’expert construit, après avoir cerné les besoins des élus, un programme « sur‐mesure » pour répondre de façon adaptée et efficace aux points forts et aux points faibles des élus. 

 

Comment désigner l’expert ?

Comme pour  la formation « inter »,  les élus doivent procéder, un mois avant  la tenue de  la formation, à  la demande de congé au titre de l’article L. 2325‐44 du code du travail. 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6).  

● Budget de fonctionnement du comité. 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 36 

 

Les formations inter-entreprises

des élus du CE Comité d’établissement  Comité d’entreprise 

Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail du consultant-formateur

Nos  experts  dispensent  toute  l’année  et  dans  toute  la France,  lors de sessions «  inter comités d’entreprise », des formations  sur  les  thèmes  nécessaires  à  une  conduite efficace du mandat d’élu. 

Une  dizaine  de  thèmes  sont  proposés.  Ils  couvrent l’ensemble des droits et des obligations de chaque élu. 

Les formations « inter » présentent l’avantage de confronter des  expériences  variées  et  diverses  entre  élus  d’horizons différents. 

Les  formateurs‐consultants,  riches de nombreuses  années de terrain, vont compléter  la présentation pédagogique du droit du travail par leur expérience de terrain. 

ATLANTES  est  agréé  pour  dispenser  la  formation économique  prévue  par  l’article  L.  2325‐44  du  code  du travail, sous le n° 2001‐1413 délivré par la préfecture d’Ile‐de‐France. 

 

Comment désigner l’expert ?

La demande de congé de formation au titre de la formation économique aux élus de comité d’entreprise doit être adressée 

un mois avant le début de la formation.

Chaque élu dispose de 5 jours de congé de formation renouvelables tous les 4 ans. 

 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6).  

● Budget de fonctionnement du comité. 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  37 

 

Formations des élus du CHSCT Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail du consultant-formateur

Dès  leur  première  désignation,  les  représentants  du personnel  du  Comité  d’Hygiène,  de  Sécurité  et  des Conditions  de  Travail  (CHSCT)  doivent  bénéficier  de  la formation nécessaire à leurs missions. 

Cette formation a pour objet de développer : 

l’aptitude  à  déceler  et  à  mesurer  les  risques professionnels pour en prévenir les conséquences ;  

la  capacité d’analyser et d’améliorer  les  conditions de travail. 

La formation peut être renouvelée lorsque les représentants du personnel ont exercé 4 ans de mandat,  consécutifs ou non. 

Le renouvellement permet d’actualiser les connaissances et de se perfectionner.

Comment désigner l’expert ?

Développant à  la fois théorie et pratique, Secafi anime des formations  sur  mesure  intégrant  aussi  bien  les  besoins initiaux en  formation  (pour  les salariés nouvellement élus) que les besoins d’approfondissement (pour les salariés ayant déjà exercé un mandat de 4 ans). 

Les formations abordent les thèmes suivants : 

le rapport entre santé et travail ; 

les moyens de fonctionnement et d’action des CHSCT ;  

les partenaires du CHSCT ; 

la contribution à l’évaluation des risques ; 

les actions pour maîtriser les risques ; 

l’élaboration du plan d’action. 

Le programme de formation peut revêtir un caractère plus spécialisé  et  adapté  aux  demandes  particulières  des stagiaires.  Il  tient  compte  notamment  des  changements technologiques  et  organisationnels  affectant  l’entreprise, l’établissement ou la branche d’activité. 

 

Cadre juridique

● Dès leur désignation, les représentants du CHSCT sont libres de choisir l’organisme de formation. L’employeur ne peut ni imposer l’organisme de formation ni organiser lui‐même ce type de stage.  

● Le temps de formation est pris sur le temps de travail et rémunéré comme tel par l’employeur, et non déduit du crédit d’heures.  

● Le coût de la formation ainsi que des frais d’hébergement et de déplacement est pris en charge par l’employeur.  

● Informer l’employeur au plus tard 30 jours avant le début du stage de votre volonté de suivre une formation.      

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 38 

 

Assistance juridique au quotidien Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Le  service  d’expertise  juridique  a  pour  objectif  de  guider quotidiennement les élus dans leur mission de défense des droits  et  des  intérêts  des  salariés.  Les  élus  adhérant  au service  d’Assistance  au  quotidien  trouvent  réponses  et solutions  sur  tous  les  problèmes  de  droits  individuels  et collectifs du travail ainsi que sur la gestion même du comité d’entreprise et des  instances représentatives du personnel (DP, CE, CHSCT, DS...). 

Le service d’Assistance au quotidien est composé de juristes spécialisés dans l’application du droit du travail. 

Ce  service,  joignable  toute  l’année, du  lundi  au  vendredi, répond  aux  besoins  de  souplesse  et  de  réactivité indispensables aux élus. 

C’est  l’assurance  pour  les  élus  d’obtenir  des  réponses adéquates  et  argumentées  pour  la  gestion  fonctionnelle (élections,  procès‐verbal,  règlement  intérieur  du  comité d’entreprise)  et  sociale  (gestion  des  œuvres  sociales, cotisation URSSAF) du comité d’entreprise. 

Les  élus  disposent  ainsi,  au moment  opportun,  de  l’aide nécessaire  pour mener  à  bien  leur  négociation  collective ainsi que des  informations  légales pour assister  les salariés dans leur relation contractuelle avec l’entreprise. 

 

 

Comment désigner l’expert ?

L’adhésion annuelle au service d’Assistance au quotidien relève d’une décision collégiale formalisée par un vote en séance du comité d’entreprise. Le président ne participe pas au vote. 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6).  

● Budget de fonctionnement du comité. 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  39 

 

Conseil : des solutions « clés en main » Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Le  Conseil  offre  aux  élus  la  possibilité  d’obtenir,  non seulement une expertise poussée sur un sujet donné, mais également  de  recueillir  des  solutions  adaptées  à  chaque entreprise pour une action dynamique et constructive des représentants du personnel. 

Le Conseil va au‐delà de  la  simple  réponse à une  requête puisque  l’expert  établit  un  «  diagnostic  »  précis  et individualisé de  la problématique pour  laquelle  il est saisi. Après  avoir  dressé  un  constat  exhaustif  de  la  situation, l’expert‐consultant  propose  un  «  protocole  »  ou  une  « stratégie »  juridique  argumenté(e), en  adéquation avec  la conjoncture  économique,  sociale  et  syndicale  propre  à l’entreprise dans laquelle il intervient. Ce « diagnostic » peut 

être réalisé sous forme d’audit, de rencontres avec les élus ou  d’analyse  de  documents.  Par  exemple,  en  termes d’ajustement  entre  les  propositions  d’activités socioculturelles  du  comité  d’entreprise  et  les  désirs  des salariés,  l’expert  peut  conduire  une  enquête  auprès  des salariés de l’entreprise. Concernant la mise en place d’un « protocole  de  solution  »  à  la  situation  donnée,  le  Conseil prend la forme soit d’un rapport écrit, soit d’une assistance physique lors de la négociation. 

Le  «  leitmotiv  »  de  nos  consultants  est  d’apporter  des solutions concrètes et durables, avec l’ambition d’améliorer la qualité du dialogue social. 

Comment désigner l’expert ?

Le  recours  au  Conseil  se  détermine  par  un  vote  du 

comité. 

Le président ne participe pas au vote. 

La délibération doit définir le domaine et les modalités d’intervention. 

 

Cadre juridique

● Article L. 2325‐41 du code du travail (anciennement article L. 434‐6).  

● Budget de fonctionnement du comité. 

 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 40 

 

Elaboration des états financiers annuels Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise Comité de groupe 

Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Cette mission consiste à contrôler et à établir les comptes du comité,  annuellement  ou  périodiquement  (situation trimestrielle  ou  semestrielle).  L’établissement  des  états financiers  par  un  tiers  extérieur  et  leur  présentation  en assemblée plénière permettent d’obtenir une assurance et une crédibilité supplémentaires. 

L’élaboration des comptes est toujours accompagnée d’une présentation  analytique  des  activités  du  comité,  facilitant ainsi  le suivi des différentes commissions, tout en assurant un lien efficace avec les budgets. 

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de  l’expert‐comptable doit être soumise au vote du comité, sur la base de la lettre de mission.  

Ce document définit les principales règles d’intervention : 

le contexte, les objectifs et les limites de la mission, les moyens  et  les  méthodes  de  travail,  les  modalités d’intervention, le budget indicatif ; 

le Président ne participe pas au vote. 

 

 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Article R. 2323‐37 du code du travail (anciennement articles R. 432‐14 et R. 432‐15).  

● Budget de fonctionnement du comité. 

 

 

 

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  41 

 

Attestation des comptes du CE

et rapport de gestion Comité d’établissement  Comité d’entreprise Délégation unique du personnel Comité inter‐entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Cette mission consiste à attester de  la cohérence et de  la vraisemblance des états  financiers du comité d’entreprise. L’attestation délivrée par un expert‐comptable donne au CE la garantie de la sincérité de ses comptes. 

L’élaboration  des  comptes  peut  être  complétée  (suivi budgétaire par exemple) d’une présentation analytique des activités  du  comité  facilitant  le  suivi  des  différentes commissions tout au long de l’année. 

Des états financiers trimestriels ou semestriels peuvent être également réalisés. 

Sur  la  base  des  documents  officiels,  l’expert‐comptable rédige le rapport de gestion du CE conformément à la loi du 5 mars 2014. 

 

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de l’expert‐comptable est obligatoire pour les CE de  taille moyenne  (ressources  supérieures  à 153  k€) à 

partir  du  1er  janvier  2015  *.  Cette  désignation  doit‐être soumise  au  vote  du  comité  sur  la  base  de  sa  lettre  de mission.  

Ce document définit les principales règles d’intervention : 

le contexte, les objectifs et les limites de la mission, les moyens  et  les  méthodes  de  travail,  les  modalités d’intervention, le budget indicatif ; 

le Président ne participe pas au vote. 

 

 

Cadre juridique

● Articles L. 2325‐45 et suivants. ● Mission financée par le budget de fonctionnement du CE conformément à l’article L. 2325‐57 du code du travail. 

 

 

 

 

 

* : Les décrets ne sont pas encore publiés. Montant pressenti en juin 2014.   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 42 

 

Audit blanc de préparation à l’intervention

du commissaire aux comptes Comité d’établissement  Comité d’entreprise Délégation unique du personnel Comité inter‐entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Afin de mesurer  le degré de « certificabilité » des comptes par  un  commissaire  aux  comptes  dont  la  nomination  est rendue  obligatoire  dans  les  «  grands  CE  *  »  par  la  loi  du 5 mars 2014, l’audit à « blanc » consiste à mener : 

un audit des comptes annuels sur  la base des derniers états financiers disponibles ;  

une  évaluation  des  procédures  de  contrôle  interne ;  

une identification des cycles critiques et formulation de recommandations ;  

le cas échéant, un accompagnement du CE dans la mise en œuvre d’actions de sécurisation de son organisation interne  ainsi  que  de  son  information  comptable  et financière. 

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de  l’expert‐comptable doit être soumise au vote  du  comité,  sur  la  base  de  la  lettre  de  mission.  Ce 

document définit les principales règles d’intervention : 

le contexte, les objectifs et les limites de la mission, les moyens  et  les  méthodes  de  travail,  les  modalités 

d’intervention, le budget indicatif ;  

le Président ne participe pas au vote. 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Budget de fonctionnement du comité.    

 

 

 

* : la loi fixe trois critères : effectifs du CE, ressources, total du bilan. A ce jour, mais sous réserve de publication des décrets, les seuils probables  sont  respectivement  :  50  salariés,  3,1 M€  et  1,55 M€.  Si  le  CE  dépasse  2  de  ces  3  seuils,  il  est  considéré  comme  un  « grand CE ».   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  43 

 

Audit Comité d’établissement  Comité d’entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

L’audit consiste à faire un « état des lieux » du comité, que ce soit en matière organisationnelle ou fonctionnelle. Sans en  énumérer  une  liste  exhaustive,  il  peut  recouvrir  les domaines suivants : 

le respect des obligations légales ; 

l’analyse des équilibres financiers ; 

l’organisation comptable et budgétaire ;  

l’organisation des activités sociales. 

La mission  s’articule autour de deux axes  :  la  collecte des informations  et  l’analyse  de  ces  informations.  L’audit  est formalisé par un compte‐rendu écrit. 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de  l’expert‐comptable doit être soumise au vote  du  comité,  sur  la  base  de  la  lettre  de  mission.  Ce document définit les principales règles d’intervention : 

le contexte, les objectifs et les limites de la mission, les moyens  et  les  méthodes  de  travail,  les  modalités d’intervention, le budget indicatif ; 

le Président ne participe pas au vote. 

 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Budget de fonctionnement du comité.     

   

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Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

 44 

 

Conseil en gestion des activités sociales

et culturelles Comité d’établissement  Comité d’entreprise Délégation unique du personnel Comité inter‐entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Dans un premier temps, l’expert valide le budget perçu par le comité d’entreprise (au regard de la jurisprudence et des décisions de cour de cassation). 

Sur  la base d’un diagnostic de  l’offre du CE (conformité ou non  au  regard  des  contraintes  URSSAF  et  de  toute réglementation en vigueur) et de la demande exprimée par les  salariés,  l’expert  réalise  une  modélisation  financière 

(définition  des  hypothèses  de  simulation,  proposition  de scénarios  et  paramétrages).  Il  met  en  évidence  les principales  zones  de  risques,  il  propose  des  modalités d’arbitrage et formule des préconisations. 

A cet effet,  il met en place des tableaux de bord mensuels facilitant le pilotage des budgets pendant l’année et définit des scénarios d’atterrissage budgétaire.

Comment désigner l’expert ?

La désignation de  l’expert‐comptable doit être soumise au vote  du  comité,  sur  la  base  de  la  lettre  de  mission.  Ce document définit les principales règles d’intervention : 

le contexte, les objectifs et les limites de la mission, les moyens  et  les  méthodes  de  travail,  les  modalités d’intervention, le budget indicatif ; 

le Président ne participe pas au vote. 

 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Budget de fonctionnement du comité.     

   

Page 45: Les mission des experts - Secafi...mission sur l’examen des comptes annuels et/ou des comptes prévisionnels, il veille à utiliser efficacement les informations internes à l’entreprise,

Les missions des experts au service des comités d’entreprise et des CHSCT 

Mise à jour : mars 2015  45 

 

Logiciels comptables : assistance à la prise en main et accompagnement

Comité d’établissement  Comité d’entreprise Délégation unique du personnel Comité inter‐entreprise Comité central d’entreprise 

Comité de groupe Comité d’entreprise européen  

CHSCT 

ICCHSCT Délégation syndicale 

Travail de l’expert

Dans le cadre de ses missions d’assistance, l’équipe interne de  Sémaphores  dédiée  aux  solutions  informatiques intervient à différents niveaux : 

mise en cohérence des outils de gestion du CE avec ses spécificités budgétaires et sa politique sociale ;  

définition des outils de pilotage (suivi de trésorerie, des consommations, des échéances ...) ;  

détection des anomalies figurants au sein de la base de gestion  et  apport  de  solutions  aux  problématiques rencontrées ;  

formation appliquée et réalisée dans le CE.  

L’expert accompagne le comité d’entreprise : 

pendant  toute  la durée du processus, de  la définition initiale du besoin à sa prise en main par le CE ;  

dans le choix des modèles de prestation proposés et du découpage de la comptabilité analytique ;  

dans  le  paramétrage  de  l’outil  de  gestion  en  cas  de dévolution totale ou partielle des biens du comité.  

Nous  sommes experts  sur  les  solutions PROWEBCE. 

 

Comment désigner l’expert ?

La désignation de  l’expert‐comptable doit être soumise au vote du comité, sur la base de la lettre de mission.  

Ce document définit les principales règles d’intervention : 

le contexte, les objectifs et les limites de la mission, les moyens  et  les  méthodes  de  travail,  les  modalités d’intervention, le budget indicatif ; 

le Président ne participe pas au vote. 

 

 

 

 

 

Cadre juridique

● Budget de fonctionnement du comité.   

 

 

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