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2016-2017
Les émotions évoquées par les types de musique peuvent-elles influencer l’imagination chez l’enfant?
Spécialisation « créativité »
Travail de fin d’études présenté par Kelly Hoscheit en vue de
l’obtention du titre de « Bachelier » en institutrice préscolaire.
3NPSD
1
Table de matière
Introduction ................................................................................................................................. 2
Partie I - Mon parcours personnel .......................................................................................... 3
Partie II – Les émotions évoquées par les types de musique peuvent-elles
influencer l’imagination chez l’enfant ? ................................................................................ 8
1. L’imagination ....................................................................................................................... 8
1.1. L’imagination et l’imaginaire ....................................................................................... 8
1.2. L’imagination chez l’enfant selon Piaget (1896-1980) ................................................. 9
1.3. L’imagination chez l’enfant selon Vygotsky (1896-1934) .......................................... 11
2. Les types de musique ........................................................................................................ 11
2.1. La musique classique ................................................................................................. 12
2.2. La musique rock ......................................................................................................... 13
3. Les émotions ..................................................................................................................... 13
4. Mise en pratique et mes expériences en classe ................................................................ 15
4.1. L’activité «Imagination » ........................................................................................... 15
4.2. L’activité « Segni Mossi » ........................................................................................... 18
Conclusion ................................................................................................................................. 23
Bibliographie ............................................................................................................................. 24
2
Introduction
Mon parcours professionnel à l’ENCBW se résume à trois ans d’études pour
l’enseignement primaire et je me trouve à présent dans la classe de passerelle
vers l’enseignement préscolaire.
Je vais commencer par expliquer mon choix de la question suivante : « Les
émotions évoquées par les types de musique peuvent-elles influencer
l’imagination chez l’enfant ? ».
Depuis mon enfance, j’adore écouter de la musique, même si je ne joue
aucun instrument de musique, et ce constamment : lorsque j’étudie, lorsque je fais
du sport et même lors de la rédaction de ce présent travail. Ceci dit, je change le
type de musique en fonction de ce que je suis en train de faire. Je précise à l’aide
de quelques exemples :
Pour rédiger un travail comme celui-ci ou pour étudier mes cours, j’écoute plutôt
des musiques au tempo lent telles que certaines musiques classiques.
En faisant du sport je préfère plutôt une musique au tempo rapide comme par
exemple du rock ou d’autres musiques plus dynamiques.
Par la suite, je me suis posée la question si c’est un hasard que je préfère
une musique plus dynamique en faisant une action sportive et une musique plus
calme lors des travaux qui exigent de la concentration. Ou encore, est-ce que ces
types de musiques peuvent avoir une influence sur ce que je suis en train de faire?
Après avoir lu des textes sur le développement de l’imagination de l’enfant,
j’ai constaté que les émotions sont en lien avec l’imagination. Finalement ma
question pour le travail de fin d’études était claire pour moi. Je voulais savoir si les
émotions évoquées par deux types de musique différentes ont une influence sur
certaines productions des enfants.
C’est aussi pourquoi j’ai choisi deux activités pendant lesquelles les enfants
ont dû réaliser des productions en écoutant de la musique.
Les productions des enfants vont être analysées dans la deuxième partie
de ce travail, et ce en vue de trouver une réponse à ma question.
3
Partie I - Mon parcours personnel
Mon parcours personnel était déjà défini quand j’étais en première année
de l’école primaire. A l’époque, j’avais une institutrice encore très jeune, avec
laquelle nous avons fait plein d’activités et d’apprentissages intéressants. Ce qui
m’a toujours parlé dans ce métier d’institutrice primaire était la correction
d’exercices avec le fameux stylo rouge et le fait de pouvoir écrire avec de la craie
sur le tableau. Au fil du temps, j’ai encore eu d’autres motivations : dès l’âge de
huit ans, j’ai fait de la gymnastique et à l’âge de quinze ans j’ai suivi une formation
pour devenir entraineuse. Cette expérience m’a permis de découvrir que j’adore
travailler avec des enfants. Par ailleurs, mon père m’a parfois expliqué la physique
en humanité. Sa manière d’expliciter une matière complexe de façon simple m’a
toujours impressionnée et ceci m’a finalement décidée à vouloir faire de même
avec des enfants.
Avant d’avoir suivi les cours à l’ENCBW, l’image de l’institutrice était claire
pour moi : il s’agit d’une personne qui enseigne des savoirs et savoir-faire aux
enfants. Quand elle retourne à la maison, elle a beaucoup de temps libre et en
cours de l’année, elle a beaucoup de congés payés. Cependant, tout au long de
mon parcours à l’ENCBW, j’ai appris que ce métier magnifique ne se limite pas à
mes deux motivations primaires et à l’image erronée que j’ai eues.
Mon choix de venir étudier en Belgique, plus précisément à Louvain-la-
Neuve, était un choix difficile. Puisque je viens du Grand-Duché de Luxembourg,
je craignais que mes connaissances en langue française ne soient pas suffisantes
pour pouvoir poursuivre mes études dans un pays francophone. D’un autre côté,
c’était pour moi l’occasion de me perfectionner en français. Après mûre de réflexion
et en suivant le conseil d’une amie, je me suis finalement décidée de venir à
Louvain-la-Neuve.
En arrivant à l’ENCBW en 2013 pour suivre mes études d’institutrice
primaire, j’étais très stressée. Un pays étranger, une nouvelle ville, des gens qui
ne parlent que le français et je me retrouvais seule dans mon kot. Tandis que ma
famille et mes amis sont restés au Grand-Duché de Luxembourg, je me trouvais
dans une nouvelle classe dans laquelle je ne connaissais personne. Les journées
étaient longues et fatigantes car je devais davantage faire attention à cause de la
4
langue française. Au début, je ne comprenais pas bien le fonctionnement des
cours. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Madame Vanspeybroeck, notre
psychopédagogue, et Monsieur Pels, notre maitre de formation professionnelle.
Ces deux professeurs m’ont aidé à comprendre le système et m’ont toujours
conseillé d’avoir plus confiance en moi. Le support de ces personnes m’a permis
de me développer et de devenir la personne que je suis aujourd’hui : une personne
confiante et ouverte.
C’est grâce à mon premier stage que j’ai pu faire mes premières
expériences dans le monde de l’enseignement. Cette période m’a permis
d’améliorer mon élocution, de mettre en pratique ce qu’on a appris pendant les
cours de didactique pour, au final, me sentir comme un poisson dans l’eau. Selon
la théorie d’un enseignement professionnel de Paquay, j’ai eu l’occasion de
développer mon soi professionnel, de prendre conscience de mon style personnel,
d’être dynamique dans mon développement personnel et donc de devenir une
personne.
Arrivée dans la deuxième année d’études, un nouveau stress est apparu :
le stage en 5e primaire. « Comment les enfants vont-ils avoir du respect envers
moi, si je ne m’exprime pas dans ma langue maternelle et que je parle le français
avec un accent luxembourgeois ? » Cette question m’a souvent traversé l’esprit.
Les cours qui m’ont vraiment aidée étaient ceux de techniques de gestion de
groupe et les ateliers de formations professionnelles avec Monsieur Colognesi. Ce
dernier a toujours veillé à présenter son cours de manière active et concrète.
Les deux stages en 5e primaire m’ont aidée dans ma formation
professionnelle, parce que mes maitres de stage m’ont laissé main libre. Au début,
cette situation m’a un peu déstabilisée car j’ai eu peur de faire des activités non
adaptées aux enfants de 5e primaire. Mes connaissances dans l’élaboration
d’activités parlantes pour les enfants se sont fortement développées en
m’instruisant dans les livres pédagogiques et didactiques de la bibliothèque de
l’école. Par la suite, je me sentais plus confiante et pense avoir été capable de
mettre en œuvre des leçons intéressantes pour mes élèves. Ces deux stages
m’ont aussi permis de prendre conscience de mes faiblesses auxquelles j’ai
5
remédié au fur et à mesure. Après Paquay, les réflexions font partie du
développement d’un praticien réflexif.
Grâce aux différentes méthodes de gestion de groupe présentées dans les
cours, j’ai su développer une bonne relation avec mes élèves. Au cours de ces
stages, j’ai aussi développé mon côté d’acteur social selon Paquay. Je me suis
beaucoup investie pour aboutir à une relation positive avec les enfants et avec mes
deux maitres de stage. Ces derniers m’ont d’ailleurs rendu un excellent rapport à
la fin des deux stages.
Par contre, au cours de la deuxième coévaluation, j’ai eu un souci avec les
superviseurs. D’après eux, je ne saurais pas me remettre en question. J’en ai
perdu ma confiance en moi d’un moment à l’autre et je n’étais plus certaine que ce
métier me convenait. Le soutien de mes amis et de ma famille m’a de nouveau
donné de l’énergie pour ne pas me laisser abattre.
La troisième année d’études était pour moi la plus intéressante et la plus
enrichissante au niveau de ma personnalité et de mon attitude professionnelle.
Durant le mois de mars, j’ai eu la chance de pouvoir faire un stage court au
Maroc d’une durée de quatre semaines. Je n’étais pas du tout angoissée, au
contraire, pour moi c’était l’événement le plus excitant de toutes mes études.
Quand je suis arrivée à Marrakech, j’ai eu des hauts et des bas. J’ai d’abord
découvert et visité le centre de la vieille ville avec mon amie Chloé Bouillon et nous
avons tout de suite cerné le caractère des habitants de ce pays : jamais de stress
et si on n’arrive pas à terminer un travail aujourd’hui, alors on le fera le lendemain.
Cette mentalité s’est d’ailleurs montrée dès le premier jour d’observation.
Monsieur Ahidi, le directeur pédagogique de l’école Chama à Tamansourt, nous a
dit de faire ce que nous voudrions, quelles que soient la classe et la branche.
Certains sujets de stage n’ont été communiqués que trois jours à l’avance. C’était
inimaginable pour moi de ne pas pouvoir terminer mes préparations avant le début
de stage. Ceci dit, cette situation de stage inhabituelle m’a permis de devenir un
praticien artisan et un technicien. En effet, selon Paquay, il s’agit de quelqu’un qui
a acquis les schémas d’action nécessaires sur le terrain et qui a automatisé les
savoir-faire techniques.
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Suite à ce stage, je peux dire que ma façon de travailler a changé. J’ai appris
que dans la vie professionnelle, il est impossible de préparer à l’avance toutes les
leçons d’un trimestre, mais il faut plutôt les préparer de semaine en semaine. De
plus, je suis devenue plus posée. Finies les situations de grand stress dont je
voulais fuir. Aujourd’hui je n’ai plus peur d’affronter des situations problématiques
car je sais qu’avec le calme nécessaire j’arriverais à trouver des solutions
adaptées.
La dernière étape des études d’institutrice primaire était notre projet
professionnel de fin d’études. Ce travail, dont faisait partie un stage de deux
semaines, m’a permis de devenir finalement un maitre instruit qui, selon Paquay,
est une personne capable d’appliquer tous ses savoirs pour pouvoir enseigner aux
enfants.
Après ces trois années d’études que j’ai réussies avec distinction, l’ENCBW
m’a fourni le diplôme d’institutrice primaire. Mon parcours d’étudiant, n’étant pas
encore terminé, continue avec une année de passerelle en maternelle due à une
nouvelle réglementation au Grand-Duché de Luxembourg. Il me faut les deux
diplômes pour pouvoir enseigner dans mon pays natal.
Les premières semaines de cette année passerelle étaient perturbantes
pour moi. Les cours étaient assez abstraits et l’organisation moins bonne. L’horaire
a souvent changé et seulement trois journées d’observations étaient prévues avant
notre premier stage. Madame Labalue nous a beaucoup soutenus pendant cette
période et elle a fait ses cours en fonction de nos besoins, ce qui m’a rassurée et
aidée.
Même si j’ai fait mon premier stage en accueil, M1 et M2 (au lieu de M2 et
M3), c’était une belle expérience pour moi. Auparavant, je n’aurais jamais imaginé
prendre autant de plaisir à donner cours dans une classe maternelle. Ma maitre de
stage était extrêmement compétente et j’ai adoré travailler avec les enfants jeunes.
Par contre, mon deuxième stage était pour moi le pire de tous les stages
que j’ai eus. J’avais 27 enfants d’accueil et de M1 dans une seule classe et la
relation entre ma maitre de stage et moi était tendue. Cette expérience m’a menée
à vouloir travailler plutôt dans une classe de primaire.
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Après ce dernier stage, je me trouvais dans la préparation de mon TFE dans
l’option « créativité ». Pour nous, les étudiants de la classe passerelle, cette option
n’était pas un choix. Etant donné que dans le primaire les situations de créativité
sont un peu laissés-pour-compte, j’étais obligée de choisir cette option. Au début
j’étais un peu déçue car j’aurais préféré choisir l’option « outdoor ». En effet, je
trouve qu’aller faire des activités en dehors de la salle de classe, c’est autant
intéressant en maternelle qu’en primaire.
Finalement, je peux dire que le module créativité m’a quand même apporté
quelque chose. Les enfants sont beaucoup plus motivés quand on leur laisse une
certaine liberté pour réaliser une activité. C’est intéressant de changer des activités
quotidiennes.
Mon projet professionnel sera d’enseigner au Grand-Duché de Luxembourg
dans une école primaire en intégrant mes savoirs acquis à l’ENCBW. J’espère
pouvoir enseigner à mes futurs élèves entre autres les valeurs qui me tiennent à
cœur : le respect envers l’autre et l’autonomie. Pour moi c’est important que les
enfants se respectent et que les moqueries soient bannies. Le développement de
l’autonomie chez l’enfant permet à celui-ci de se débrouiller seul et nécessite moins
d’accompagnement au cours de ses apprentissages.
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Partie II – Les émotions évoquées par les types de
musique peuvent-elles influencer l’imagination
chez l’enfant ?
J’ai tout d’abord effectué des recherches théoriques me permettant par la suite
de planifier les activités susceptibles de répondre à ma question : Les émotions
évoquées par les types de musique peuvent-elles influencer l’imagination chez
l’enfant ?
1. L’imagination
Puisque l’imagination joue un rôle important lors de mes activités, je vais passer
maintenant à un chapitre dans lequel je vais faire une distinction entre l’imagination
et l’imaginaire pour ensuite voir les étapes du développement de l’imagination chez
l’enfant selon Piaget et Vygotsky.
1.1. L’imagination et l’imaginaire
Afin d’expliquer la différence entre l’imagination et l’imaginaire, je vais me baser
sur l’article « Imaginaire et apprentissages » (Popet, A, 2013.)
L’imagination est un processus de création, l’action de s’imaginer. Quand nous
parlons de l’imagination, nous parlons de créativité. De plus, ces termes désignent
la capacité et la compétence d’un individu de pouvoir imaginer quelque chose de
neuf. A l’époque, les gens ont parlé d’inspiration, d’imagination créatrice, de génie
créatif et d’originalité. Aujourd’hui, le mot de créativité est plus souvent utilisé que
le mot imagination. A partir de la moitié du XXe siècle, des recherches sur la
créativité, dont l’objectif était de comprendre les conduites de créativités et
d’évaluer la créativité d’un individu, se sont multipliées. Une des recherches les
plus récentes a mis en évidence un lien étroit entre les émotions et le
développement des capacités créatives.
L’imaginaire est à la fois la source et le produit de l’imagination. L’imaginaire
d’un individu représente un réservoir de ressources, de conceptions et de
représentations qui naissent des expériences personnelles. Pour favoriser
l’imaginaire chez les enfants, il faut accorder une certaine place aux contes pour
qu’ils puissent se créer une sorte de « musée imaginaire ».
9
L’imagination est donc le processus que nous faisons pour créer une image qui
est l’imaginaire de nos pensées.
1.2. L’imagination chez l’enfant selon Piaget (1896-1980)
Jean Piaget était un épistémologue suisse qui a édifié une théorie de la
connaissance. Pour pouvoir comprendre son point de vue sur l’imagination, je
vais d’abord expliquer en quelques mots les stades de développement et les
concepts d’assimilation, d’accommodation et d’équilibration, donc tous les
moments par lesquelles l’enfant passe pour apprendre.
Pour Piaget, l’enfant passe par cinq stades du développement cognitif :
1) Le stade sensori-moteur (0-2 ans) : l’enfant communique par le biais des
cinq sens et par ses actions motrices. Il y a la prédominance des schèmes
sensoriels et moteurs.
2) Le stade représentatif ou pré-opératoire (2-7 ans) pendant lequel l’enfant
commence à utiliser des symboles. C’est le stade des premières
représentations internes des objets. L’enfant utilise des mots pour exprimer
un désir en ayant des images, des représentations mentales.
3) Le stade des opérations concrètes (7-12 ans) permet à l’enfant de faire
des opérations mentales complexes telles que l’addition et la soustraction
sur des expériences concrètes. L’enfant a encore besoin de manipulations
physiques.
4) Le stade des opérations formelles (dès 12 ans) permet aussi à l’enfant de
faire des opérations mentales complexes. Il peut toutefois manipuler des
idées et les manipulations physiques ne sont plus indispensables.
5) Le dernier stade est le stade des opérations post-formelles (après
l’adolescence). Durant celui-ci, l’adolescent intègre tous les schèmes
moteurs, sensoriels et mentaux dans des situations plus complexes comme
par exemple la conduite d’une voiture. Dans ce cas-ci, il faut savoir
comment freiner ou accélérer dans des différentes situations climatiques.
Outre les cinq stades du développement cognitif, Jean Piaget a défini trois
moments par lesquels l’enfant passe pour acquérir de nouveaux savoirs:
« 1) Assimilation : consiste à appréhender et à aborder le monde à partir des
capacités cognitives que nous possédons déjà.
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2) Accommodation : consiste à modifier nos comportements ou nos
raisonnements pour tenir compte d’une situation nouvelle.
3) Equilibration : processus qui pousse l’enfant à progresser dans son
développement lorsque son niveau d’adaptation préalable ne suffit plus pour faire
face aux problèmes rencontrés » (Bouchard C, 2009)
Piaget n’a pas vraiment fait toute une étude sur le développement de
l’imagination mais grâce à ses recherches sur le développement cognitif nous
pouvons dire que l’imagination se propage à l’arrivée du langage, du jeu
symbolique et de l’imitation représentative, c’est-à-dire entre le stade sensori-
moteur et le stade pré-opératoire. Cette pensée imaginaire disparait tout au long
du développement cognitif de l’enfant. Au début, quand l’enfant sort de son
égocentrisme, l’imagination aide l’enfant à expliquer ce qu’il ne comprend pas. Il
combine donc librement ce qu’il sait déjà (assimilation) avec les modifications
nécessaires (accommodation) pour pouvoir expliquer le monde avec ses mots.
Cette modification est souvent en lien avec les besoins et désirs des enfants. Ce
qui en résulte, selon Piaget, sont l’animisme (l’enfant donne une vie à chaque
objet et phénomène) et l’artificialisme (l’enfant croit que chaque chose est conçue
pour les besoins des êtres humains). Cette pensée imaginaire est donc plutôt un
acte spontané suite à des lacunes cognitives qui sont parfois en lien avec les
émotions des enfants.
Pendant le stade pré-opératoire, Piaget distingue entre l’imagination
reproductrice et l’imagination créatrice. Comme le nom le dit déjà, l’enfant crée
quelque chose de nouveau quand on parle d’imagination créatrice. C’est le cas
quand un objet est absent et l’enfant a la capacité de modifier ses représentations
de l’objet pour créer une nouvelle image. Au moment où l’enfant joue par exemple
à un jeu symbolique comme le « faire semblant », alors il reproduit une situation
qui n’est pas présente à ce moment-là. Dans ce cas, on parle de l’imagination
reproductrice.
Au moment où l’enfant acquiert la pensée logique et qu’il sait expliquer tous les
phénomènes de manière logique, l’imagination disparait.
11
1.3. L’imagination chez l’enfant selon Vygotsky (1896-1934)
Vygotsky a, contrairement à Piaget, fait des recherches sur le développement
de l’imagination. Pour lui, l’imagination est une fonction mentale supérieure qui
se développe grâce à l’interaction de différentes fonctions. L’imagination se
construit tout au long de la vie et n’atteint son point culminant qu’à l’âge d’adulte.
Vygotsky présente deux types de pensées : la pensée rationnelle et la pensée
imaginaire. La pensée imaginaire est plus limitée chez les enfants car
l’imagination se développe aussi avec le nombre d’expériences de vie. C’est la
raison pourquoi un adulte est, selon Vygotsky, plus créatif qu’un enfant.
Un autre facteur du développement de l’imagination est l’aspect affectif, plus
précisément les émotions. Puisque les enfants n’ont pas encore autant
d’expériences de vie que les adultes, l’émotivité lors des jeux symboliques va
satisfaire le monde fantaisiste de l’enfant.
2. Les types de musique
Il existe différents types de musique. Chaque type a des caractéristiques
spécifiques à son genre comme par exemple le tempo, la pulsation ou encore les
instruments.
Pour travailler en classe, je voulais avoir deux types de musique qui s’opposent,
donc une musique plus calme et une autre plus dynamique. Le choix pour moi
était relativement simple. Comme musique calme j’ai choisi un titre que j’adore :
une version piano du titre « Titanium » de David Guetta. Pour la musique
dynamique, j’ai choisi une reprise des Beatles avec le titre « Rock and Roll Music ».
Avant d’analyser les extraits musicaux choisis, je vais définir quelques concepts
en musique basés sur le cours de madame Debucquois :
- « La pulsation : battement régulier de la musique dont la vitesse est définie
par le tempo.
- Le tempo : vitesse de la pulsation. Le tempo peut changer en cours de
morceau.
- L’intensité : l’intensité du son se mesure en décibels. En musique, on
exprime l’intensité par des nuances. Ainsi, piano signifie doux, MF (mezzo
forte), moyennement fort et F (forte), fort. Si l’on joue de plus en plus fort,
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on parle de crescendo et inversement, de diminuendo. » (Debucquois D,
2013-2014)
- Le timbre : la répartition et la densité harmonique donnent au son une
couleur particulière : c’est le timbre du son » (Debucquois D, 2014-2015)
2.1. La musique classique
La musique classique trouve ses origines dans le XVIe siècle. Avec Beethoven
et Mozart, je cite les deux interprètes les plus connus de la musique classique. A
l’époque classique, le piano et l’orchestre symphonique apparaissent. Wolfgang
Amadeus Mozart compose entre autres la symphonie N°25, un discours musical
entièrement joué par un orchestre.
Les effets de cette musique n’ont pas encore pu être prouvés scientifiquement
mais quelques expériences ont déjà été menées.
Lynn Chalmers, une psychologue, a laissé passer de la musique classique
dans un réfectoire. Elle a pu observer que les comportements agressifs, les
agitations, les insultes et les impolitesses ont diminué.
Je peux donc constater que la musique favorise plutôt des émotions de joie ou
de tranquillité et réduire les émotions de colère en générale.
Je vais donc analyser maintenant l’extrait de Titanium – version piano de David
Guetta selon la théorie expliquée ci-dessus :
Les nuances : doucement de plus en plus fort tout au long du morceau
(crescendo) jusqu’à la fin où les nuances diminuent à nouveau
(diminuendo). En général, l’intensité de cet extrait est doux, piano.
Le tempo : le thème est joué à la même vitesse et le tempo est lent,
appelé lento, car j’ai compté plus ou moins 60 pulsations par minute.
Les timbres : puisque le morceau est joué seulement avec un piano, la
couleur reste la même.
13
2.2. La musique rock
La musique rock ne s’est développée que pendant les années 1950. Le rock
est souvent défini comme un genre de musique agressif, passionnant et
énergique. Un des rockeurs les plus célèbres reste Elvis Presley qui est nommé
le « king of rock ».
Dans les années 1960 avec les Beatles, les Rolling Stones et Jimi Hendrix, le
moteur de la musique est la guitare électrique.
Puisque cet instrument est un des représentants de la musique rock, j’ai
choisi une reprise des Beatles qui s’intitule Rock and Roll Music. Voici l’analyse de
cet extrait :
Les nuances : Les nuances ne varient pas vraiment tout au long du
morceau. Par contre l’intensité globale de l’extrait est forte.
Le tempo : la vitesse reste stable tout au long du morceau. J’ai
compté plus ou moins 120 pulsations par minute. Le tempo de cette
musique est allegro.
Les timbres : les différentes associations d’instruments (guitare
électrique, keyboard, batterie…) donnent des couleurs différentes
tout au long du morceau.
Alain Sousa a écrit un article sur la musique et la violence. En faisant des
recherches, il a trouvé une étude américaine qui a relié les traits de personnalité
avec les types de musique. Les gens qui écoutent la musique rock sont, entre
autres, physiquement plus actifs. Ce type de musique peut donc évoquer des
émotions de colère comme l’agitation d’une part et peut rendre l’énergie d’autre
part.
3. Les émotions
Une émotion est une « réaction affective transitoire d'assez grande intensité,
habituellement provoquée par une stimulation venue de l'environnement. »
(Larousse, s.d.)
Il existe quatre émotions primaires : la joie, la tristesse, la peur et la colère. Ces
émotions de bases peuvent être nommées autrement suivant l’intensité du
14
sentiment ressenti. Prenons comme exemple la joie. Elle peut manifester
différentes facettes comme être : amusé, content, curieux… .
Selon Jean-Philippe Faure, un formateur dans le domaine de la communication
non violente, il existe onze catégories émotionnelles dans lesquelles il a réparti
1025 sentiments. Faure a inauguré les catégories d’émotions suivantes : la
tranquillité (relaxé, détendu,...), la joie (content, bienheureux,…), la colère (agité,
crispé,…), la coupure avec ses émotions (perdu, résigné,…), la tristesse
(abattu, bouleversé,…), la surprise (étonné, choqué,…), la peur (gêné,
méfiant,…), la stupeur (égaré, figé,…), le dégoût (dégoûté, écœuré,…), la terreur
(horrifié, paniqué,…) et la fureur (enragé, furieux,…).
D’après des recherches récentes, il est clair que la musique a des influences
sur nos émotions. Pour le prouver, je vais vous présenter une expérience décrite
dans le livre « Le cerveau mélomane » de Bigand E.:
Un sujet a été amené dans une salle avec un ordinateur. Sur l’écran se trouvait
un signe chinois, un signe qui, sans musique, n’évoque rien en lui. Devant
l’ordinateur se trouvaient trois boutons sur lesquels étaient écrit : triste, neutre et
gai. Le sujet a dû appuyer sur le bouton de l’émotion qu’il ressent en observant le
signe chinois. En ayant passé de la musique triste, le sujet a appuyé sur le bouton
triste car la musique l’a fait trouver cette image triste. Par contre quand ils ont mis
une musique gaie, alors le sujet en question a confirmé qu’il trouvait l’idéogramme
gai. La musique influence donc notre état d’esprit.
Cette expérience m’a rendue curieuse. Je voudrais savoir si je pouvais
observer dans les productions et les comportements des enfants, des émotions
qui ont été évoquées par la musique classique ou la musique rock.
15
4. Mise en pratique et mes expériences en classe
4.1. L’activité «Imagination »
a) Déroulement
Cette activité s’est déroulée dans une classe de M2 et M3 au Grand-Duché de
Luxembourg. J’ai eu 17 enfants mais pour faire cette activité, j’ai divisé la classe
en deux. Une moitié a fait l’activité « imagination » et l’autre moitié a travaillé avec
ma maitre de stage sur un autre sujet.
D’abord, les enfants ont dû danser sur de la musique classique pour avoir un
premier contact avec celle-ci. Ensuite j’ai changé la musique et ils ont dû danser
sur de la musique rock. Cette étape a permis aux enfants de bien intégrer le type
de musique par leur corps.
Après avoir dansé, les enfants se sont assis sur leur chaise avec leurs crayons de
couleur et j’ai distribué des feuilles blanches. J’ai à nouveau passé les deux types
de musique, l’un après l’autre et je leur ai demandé de s’imaginer une image
concrète qui traverse leur esprit en écoutant la musique. Les enfants ont dû la
dessiner sur feuille.
Le choix de cette activité n’était pas un hasard. Quand j’étais en deuxième
année d’études à l’ENCBW, j’ai vécu cette activité dans le cours de l’éducation
artistique. Cette rétrospective m’a rendue curieuse et je voulais savoir si l’activité
se déroulerait de la même façon chez les enfants que chez nous.
b) Observations
En dansant sur la musique classique, les enfants étaient très calmes et les
mouvements étaient lents. Ceci a changé dès que j’ai mis la musique rock. En
écoutant celle-ci, les enfants étaient tous très agités et les garçons se sont mêmes
bousculés.
Pour la partie où les enfants ont dû dessiner une image concrète sur les
types de musique, j’ai pu observer une situation pareille : lors de la musique
classique, les enfants étaient très calmes et posés tandis qu’en écoutant la
musique rock, certains enfants se sont même levés pour à nouveau danser et
bouger.
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Voici maintenant quelques exemples des résultats obtenus :
Musique classique Musique rock
Aidan a dessiné un lit…
…et un jeu vidéo dans lequel les
personnes se frappent
Tim a imaginé une plage avec un
bateau…
…et un volcan avec des dinosaures qui
veulent s’attaquer.
Sarah a dessiné une danseuse qui est
accompagnée d’un piano…
…et des huskys qui transportent un
blessé à travers une tempête de neige
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Amélie a imaginé une maison avec des cœurs sur le toit et en écoutant la
musique rock, elle a complété le dessin avec une tempête.
c) Mon analyse critique
Si j’analyse maintenant le déroulement, c’est exactement ce que j’avais en tête
avant le lancement de l’activité. Les enfants ont dansé différemment lors des deux
types de musique. Il y a aussi une différence entre les images qui sont venues à
l’esprit des enfants en écoutant la musique classique et la musique rock.
d) Interprétation
Analysons les productions issues de l’activité « imagination » : Les dessins
réalisés en écoutant de la musique classique reflètent des scènes plus calmes et
paisibles (le lit, la plage, la danseuse, la maison avec les cœurs). Les enfants ont
probablement éprouvé de la tranquillité en étant relaxés et apaisés. Les
productions issues de la musique rock sont plus agressives (le jeu vidéo, le
volcan avec les deux dinosaures) et énergiques (les tempêtes). Dans ce cas-ci,
les enfants ont ressenti de l’agitation qui fait partie des émotions de colère. Dans
la partie théorique, j’ai expliqué qu’un des effets de la musique classique est la
réduction de l’agressivité et que les effets de la musique rock suscitent l’agitation.
De plus, selon Vygotsky, ce sont les émotions qui guident les enfants dans leur
imagination. Il y a donc des concordances entre la théorie et la pratique dans cette
première activité.
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4.2. L’activité « Segni Mossi »
a) Déroulement
La deuxième activité s’est déroulée dans la même classe avec les mêmes
élèves.
Durant le module « créativité », nous avons vécu cette activité avec Madame
Pollet. Segni Mossi est un projet élaboré par Alessandro Lumare et Simona
Lobefaro. Il s’agit d’unifier deux langages : les mouvements et le graphisme.
Nous avons vécu l’unification des deux langages avec de la musique dynamique.
Je voulais par la suite transposer cette activité dans une classe de maternelle en
laissant passer les musiques classique et rock.
L’activité « Segni Mossi » s’est déroulée en deux temps. Tout d’abord j’ai
regroupé les enfants deux par deux. Un élève a dû danser pendant que l’autre a
essayé de traduire la danse par des graphismes.
La deuxième phase de cette activité était collective. J’ai mis à la disposition des
élèves deux rouleaux de papier Kraft sur lesquels ils pouvaient dessiner où ils
voulaient. La consigne était cette fois-ci de traduire la musique par des
graphismes.
b) Observations
De manière générale, lors de l’extrait de la musique classique, les enfants
dansaient plus lentement, un peu comme du ballet. Par contre, les enfants étaient
plus énergiques, même surexcité, en écoutant la musique rock et les garçons se
sont même bousculés.
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Voici quelques dessins issus de cette étape de l’activité :
Productions des élèves en dessinant
les mouvements sur la musique
classique
Productions des élèves en dessinant
les mouvements sur la musique rock
Tim a observé Sara qui dansait.
Il a dessiné d’abord Sara…
…et ensuite il a essayé de traduire les
mouvements
Amélie a observé Léo qui dansait.
Amélie a aussi d’abord dessiné
Leo…
…et ensuite, elle a traduit les
mouvements par des graphismes
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Aidan a observé Sarah qui dansait.
Il a dessiné Sarah…
…et puis les mouvements de Sarah
Eve a observé Fédérico qui dansait.
Elle aussi a d’abord dessiné
Fédérico…
...et ensuite elle a essayé de traduire
les mouvements par des graphismes
Ce que j’ai pu observer durant la deuxième partie de cette activité était que lors
de l’écoute de la musique classique, chacun était assis tranquillement par terre
et les enfants ont réalisé un dessin concret.
Lors de l’écoute de la musique rock, les enfants étaient beaucoup plus agités
et énergiques. Chacun a pris deux pastels grasses et les élèves ont gribouillé sur
toute la feuille.
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Productions issues de huit enfants lors de l’écoute de la musique classique
Productions issues de huit enfants lors de l’écoute de la musique rock
Plein de graphismes
Une fille
qui danse
Un
dinosaure
Des
pommiers
Graphique
musical
Un
bâtiment
Des
dinosaures
Terrain de
football
Un volcan
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c) Mon analyse critique
Les enfants ont bien participé à l’activité. J’avais prévu que les enfants me
dessinent des graphismes qui traduisent les musiques et les danses. Par contre,
pour la musique classique, c’était impossible pour les enfants. Ils ont dessiné des
images concrètes.
d) Interprétation
Pour la première partie de l’activité, j’ai pu constater que les mouvements et
les danses étaient plus énergiques, vifs et agités lors de la musique rock. Dans
les productions dessinées, on ressent cette dynamique. Les enfants ont traduit les
mouvements de danses sur la musique rock des enfants avec des graphismes.
Cette décharge d’énergie, l’agitation et la surexcitation observée chez les garçons
soulignent le fait théorique de la musique rock. Ces ressentiments font partie de la
catégorie émotionnelle de la colère. Par contre lors de la musique classique, les
enfants ont traduit les danses des autres enfants de manière statique en dessinant
la personne dansante. En effet, les autres ont dansé doucement, donc le
mouvement était très réduit.
De même lors de la deuxième phase de cette activité. Chacun était calme lors
de l’écoute de la musique classique et a réalisé son dessin sans perturber les
autres. Pendant cette activité, les enfants étaient concentrés sur eux-mêmes et ils
étaient posés et impliqués, des comportements qui font partie de la catégorie
émotionnelle de la tranquillité. Les dessins étaient à nouveau concrets, même si
je leur ai demandé de traduire la musique par des graphismes. Je vais quand
même analyser leurs productions comme pour l’activité « imagination ». Les
pommiers, la danseuse ou encore les brachiosaures (des dinosaures qui sont
plutôt tranquilles qu’agressifs) reflètent à nouveau l’émotion de tranquillité. Un
enfant a dessiné un terrain de football. Cette image reflète plutôt l’agitation.
Lors de l’écoute de la musique rock, les enfants ont à nouveau beaucoup
bougé. Cette fois-ci ils ont fait des graphismes et ceci partout sur le papier Kraft.
Ces graphismes traduisent l’agitation et la surexcitation des enfants, des
ressentis qui font partie des émotions de la colère.
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Conclusion
Finalement, les émotions évoquées par le type de musique peuvent-elles
influencer l’imagination chez l’enfant ?
Conformément à la théorie sur l’imagination et l’influence des types de
musique sur les émotions, j’ai pu constater, grâce aux productions et
comportements des enfants, que les émotions évoquées par les types de musique
peuvent avoir une influence sur l’imagination.
Ce travail de fin d’études m’a beaucoup de plu. Au début j’étais sceptique face
à l’option créativité qui m’a été imposée car la créativité était pour moi limitée à l’art
plastique.
Après les premiers cours, mon ressentiment n’a pas changé puisque je me
sentais perdue pour commencer un stage dans lequel je ne savais pas trop quoi
préparer comme activité avec les enfants. Finalement, en discutant avec Nina
Schmit et Joé Wirtz, qui ont fait leur stage dans la même école que moi, j’ai su
élaborer lentement mon sujet sur la créativité sur lequel je voulais bien travailler.
Puisque j’étais personnellement très intéressée de trouver une réponse à
ma question, j’ai apprécié préparer ce travail en faisant des recherches dans des
livres, des anciens cours et sur internet.
24
Bibliographie
Article
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10-17.
Livre
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contextes éducatifs.
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de l’enseignant : Quelques paradigmes relatifs au métier d’enseignant.
Recherche & formation, N°16. Les professions de l’éducation : recherches
et pratiques en formation. (pp.9.12)
Syllabus
- Debucquois, D. (2013-2014), Education musicale et didactique. Syllabus,
Ecole normale catholique du Brabant wallon, Louvain-la-Neuve.
- Debucquois, D. (2014-2015), Education musicale et didactique. Syllabus,
Ecole normale catholique du Brabant wallon, Louvain-la-Neuve.
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Syllabus, Ecole normale catholique du Brabant wallon, Louvain-la-Neuve.
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