Les nouveaux modes d’organisationdes entreprises

Présentation

22 Novembre 2004

PricewaterhouseCoopers

Montpellier

Cinq exemples majeurs

L’avènement de la grande-petite entreprise.

La convergence sectorielle.

Le développement des entreprises « free lance ».

Le développement de l’outsourcing.

L’open source et l’ASP.

L’avènement de la grande-petite entreprise (1/4)

Bénéficier des ressources et des moyens d’action d’une entreprise mondiale, avec la rapidité d’une start-up : le rêve de bien des dirigeants, depuis toujours.

Principes des modèles d’organisation rêvés :

Centrés sur les processus, Centrés sur des équipes, A cycle rapide, En réseau, Centrés sur les savoir-faire de base, Plats, souples et rapides.

Les dirigeants doivent devenir des « entraineurs » pour inciter l’entreprise à réfléchir mondialement et à agir localement.

« C’est la vision de la société du futur. »

L’avènement de la grande-petite entreprise (2/4)

Dans la réalité ce n’est pas aussi simple :

La hiérarchie n’a pas encore dit son dernier mot, Les dirigeants ne peuvent se résoudre à abandonner les

systèmes de contrôle classiques, Ils veulent être décentralisés et souples au maximum tout

en gardant un reporting et un contrôle centralisés. Mais l’atteinte de cet objectif implique la gestion d’une

masse considérable d’informations. La technologie au service du système d’information de

l’entreprise permet aujourd’hui ce traitement de l’information. Les problèmes tiennent donc aujourd’hui essentiellement à

l’organisation.

« L’organisation est un véritable défi pour l’entreprise. »

L’avènement de la grande-petite entreprise (3/4)

Le système d’information confère à l’entreprise des outils puissants, mais il ne peut :

Définir l’information qui doit être dans le système, Inciter les utilisateurs à se servir de l’information pour

prendre des décisions,

Quelques principes de base :

La rapidité, oui, mais pas au prix de l’organisation,

« Plus on va vite, plus il est difficile de maîtriser sa course,d’anticiper et de réagir au changement. »

Gérer l’opposition entre les processus d’exploitation et les processus de gestion.

Déléguer sans anarchie, grâce à la circulation de l’information.

L’avènement de la grande-petite entreprise (4/4)

La future organisation à l’ère de l’information :

Pour répondre à un environnement plus dynamique et incertain, l’organisation doit mettre en œuvre :

Un esprit d’entreprise, Un objectif partagé, Une grande autonomie, Une souplesse importante, Une bonne collaboration au sein du personnel.

L’organisation doit évoluer de l’obéissance vers l’engagement et l’intelligence partagée, grâce à l’apprentissage et à une compréhension commune, en s’appuyant sur la technologie et en particulier les infrastructures de communication permettant d’obtenir l’information en réseau.

La convergence sectorielle

La circulation de l’information a radicalement modifié la stratégie des entreprises en matière de développement.

Grâce à la technologie et à l’émergence de standarts techniques de plus en plus fréquents, les économies d’échelles sont possibles.

Les frontières entre les secteurs et les métiers se sont considérablement estompés :

Banque et assurance, Informatique et jeux vidéo.

Les fusions-acquisitions se multiplient pour augmenter le capital intellectuel des entreprises soit par complémentarité, soit par effet de taille.

Le développement des entreprises « free-lance »

Grâce à la technologie, on peut être seul sans être isolé :

Exemple de Linux, dont le développement est à l’origine d’un homme seul, qui a su fédérer d’autres individus autour d’un objectif commun.

Apparition de groupements provisoires mouvants de travailleurs indépendants et de petites entreprises.

Les entreprises petites et souples d’aujourd’hui peuvent s’appuyer sur des gisements d’information gigantesques naguerre réservés aux grosses entreprises.

Le développement de l’outsourcing (1/4)

L’externalisation est aujourd’hui un moyen efficace de répondre à un besoin d’efficacité :

L’externalisation consiste à confier tout ou partie de la gestion de certaines fonctions de l’entreprise à un prestataire indépendant.

L’externalisation est une solution simple et efficace pour l’entreprise qui souhaite se concentrer sur son métier et rechercher le meilleur rapport qualité / prix dans les domaines qui ne relèvent pas directement de sa spécialité.

L'externalisation relève aujourd'hui d'une pratique de plus en plus utilisée par les entreprises de toute taille, pour leurs activités ou processus secondaires : maintenance, logistique, informatique, administration, comptabilité, paie ...

Le développement de l’outsourcing (2/4)

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Se recentrer sur son cœur de métier :

Optimiser la gestion de la connaissance

Confier à un professionnel des fonctions à faiblevaleur ajoutée :

Accélerer le processus de changement :

Offrir une plus grande souplesse dans lefonctionnement :

Diminuer les risques et les partager avec le prestatairede services :

Dégager des ressources qui seront consacrées àd'autres fonctions :

Obtenir une baisse des coûts de fonctionnement :

Pallier l'absence de certaines compétences :

Principales motivations pour externaliser :

Le développement de l’outsourcing (3/4)

Les évolutions technologiques permettent d’accélérer et de sécuriser la transmission des informations entre une entreprise et son prestataire.

Le mode ASP (Application Service Provider) permet d’utiliser un logiciel sans avoir à l’acquérir, ni à supporter les frais liés à la maintenance et à la mise à jour.

Par exemple, dans le domaine des ressources humaines, les éditeurs de logiciel ont considérablement modifier leur offre pour prendre en compte ces évolutions : SIRH, i-RH, etc ...

Le développement de l’outsourcing (4/4)

Exemple avec les avantages de l’externalisation de la fonction RH :

La certitude d’avoir un bulletin de salaire « juste », malgré la complexité croissante de l’établissement des bulletins de salaires,

La garantie du respect et de l’optimisation de la législation sociale, en perpétuelle évolution,

La confidentialité des informations traitées,

La possibilité dans une PME de « récupérer » des heures productives pour une assistante ou un comptable souvent débordé et non spécialiste de la paie,

Ne plus avoir à supporter les coûts d’acquisition et de maintenance d’un logiciel de paie, ni à assurer de veille technologique.

Open source et ASP

Développement de l’open source :

Nouveau mode de développement des logiciels ?

Quel avenir ?

L’ASP :

Phénomène de mode ou véritable révolution ?

Cinq commandements pour exploiter au mieux les Technologies de l’Information (1/3)

Les technologies et le système d’information ne doivent plus se contenter de seconder la marche de l’activité, mais en devenir l’élément clé.

Passage d’un système d’information comptable à un système d’information d’exploitation.

Les technologies de l’information deviennent ainsi un outil de création de valeur, si l’on respecte cinq principes :

Impact sur l’activité, Mettre en place de groupes Ad hoc, Sous-traiter à bon escient, Construire une infrastructure adaptée, Alignement stratégique.

« Moins d’analyse, plus d’action. »

Cinq commandements pour exploiter au mieux les Technologies de l’Information (2/3)

Impact sur l’activité : Amélioration des caractéristiques des produits :

Domotique, GPS et équipement des voitures.

Amélioration des processus : La logistique, Le service client.

Mise en place de groupes Ad Hoc : Coordination de professionnels aux compétences complémentaires, Organisation de groupes projets, Utilisation des techniques de communication comme la vidéoconférence.

Sous-traiter à bon escient : La complexité des sytèmes d’information ne permet plus d’avoir toutes les

compétences nécessaires en interne. L’entreprise doit conserver le système lui conférant un avantage

concurrentiel.

Cinq commandements pour exploiter au mieux les Technologies de l’Information (3/3)

Concevoir une infrastructure adaptée :

Passage du « fabriquer et vendre » au « détecter et réagir ». Il faut concevoir et mettre en place des infrastructures qui serviront

de pivot à la gestion du capital intellectuel.

Alignement stratégique :

Nécessité d’aligner continuellement l’activité et l’exploitation des technologies de l’information.