Les Nouvelles des Deux Rives numero 80

Les NOUVELLESd e s D e u x R i v e s

JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINESept-Oct. 2008 Numéro 80 2€ANDRÉSY

CHANTELOUP

VERNEUIL

SPORT

CUISINE

nouveau collège : une rentrée difficile

la ville qui avance...

13% d’augmentation de la cantine scolaire

interview d’une championne

velouté de potiron, granny smith et curry

La nouvelle équipe municipale inaugure les couacs à répétition... Page 6

Le “vilain petit canard” desYvelines a su devenir le leader de la Plaine... Page 8

Qui paie l’augmentation de la matière première ? Page 10

Gaëlle Amand pratique la boxedepuis dix ans... Page 13

Reccette succulente proposée par le restaurant “Le Saint-Martin” de Triel-sur-Seine... Page 29

Pékin : deux Triellois y étaient...

page 18B O U C H E R I E M A R I ECharcuter ie à l ’ancienneTraiteur - Volailles - Produits régionaux156 rue Paul Doumer - TRIEL

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ÉditorialLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

Quatre-vingts numéros. Une histoi-re déjà longue de 8 ans. Le renou-

vellement tout en gardant sa spécificité. Des lecteurs fidèles qui, depuis le 15 mars 2001, mois après mois, ont dévoré régulièrement « Les Nouvelles… » et ne peuvent plus s’en passer. Pourquoi ? Emporté par l’hystérie communicative des médias de tous bords (avalanches d’images, manipulations en tous genres…) le citoyen, tel un nageur emporté par les vagues, ne sait plus à quelle info se raccro-cher. C’est le trop plein d’un côté et localement au contraire, c’est le vide ou presque qui s’annon-ce. Comme après cha-que « activité élective », les dossiers importants nécessiteraient d’être débattus, les choix expliqués, les citoyens informés et c’est là que le bât blesse.Parmi les représentants élus il y a ceux qui sont tombés dedans très tôt et com-muniquent à tout va, employant souvent

une langue de bois qu’il faut décrypter. Juste un degré au-dessus, il y a ceux qui sont un peu plus réalistes (pour ne pas dire honnêtes) et maîtrisent les codes convenus, et puis, en queue de peloton, il y a ceux pour qui c’est moins facile ou qui ne peuvent ou ne veulent pas. Voilà pour l’aller. Mais le retour ? Le feed-back ?

Qui écoute le citoyen vigilant, le collectif actif, la « concurrence des ju-gements » ? Quel est leur effet sur le « politique »entre deux moments d’ « activité élective » ? Un des moyens de ré-ponse nous paraît être « Les Nouvelles... ». Nos priorités : une in-formation indépendan-te, libre de tout engage-

ment autre que justesse et authenticité.

Claude Barouhpour le Comité de rédaction

[email protected]

Le trop-pleinet le vide

‘‘ Nos priorités : une information indépendante, libre de tout engagement

autre que justesse et authenticité. ’’

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sommaireLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

www.nouvelles-des-deux-rives.com 4

ACTUALiTé LoCALE

CULTURE

SPoRTS

LiVRES DU MoiS

oPiNioN

bLoC-NoTES DE L’hiSToiRE

CôTé JARDiN

NATURE

JEUx

AGENDA

andrésy

triel-pékin

boxe

rencontre

audiovisuel

l’hautil

conseil

pollution

sudoku

l’ÉdiTorial

carrières s/P

cinéma

course à pied

associations

chanteloup

triel bouge...

lutte

triel

théâtre

verneuil

divers

vernouillet l’intercom

nouveau collège : une rentrée difficile

‘‘beijing 2008’’, j’y étais !

le ‘‘ring’’ de chanteloup-les-vignes

mestr tom, auteur du fantasy

illusions...

les carrières de gypse de l’hautil

fruits et légumes pour l’automne

les moineaux désertent paris

et mots fléchés

de claude barouh

70 roms dans la plaine : que faire ?

‘‘gomorra’’, pourquoi gomorra ?

10e foulée trielloise : une réussite

agir dans le bénévolat associatif

une ville qui avance...

triel mémoire et histoire

notre ‘‘golden boy’’

habitat indigne, la question qui fâche

un théâtre de qualité pour tous...


clic triel et cirena

pyromanie... innovation handicapés les forums de rentrée

page 6

pages 18 et 19

page 13

page 30

page 16

pages 24 et 25

page 26

page 27

page 31

CUiSiNErecette recette

le flan boulanger, le vrai...velouté de potiron, granny smith et curry

page 28page 29

page 3

page 7

page 20

page 14

page 17

page 8

page 21

page 15

page 9

page 22

page 11pages 11 et 12

page 10

page 23

Triel-PékinExpress

GomorraPourquoi

Gomorra ?

Page 18

Page 20

culTure

culTure

sommaireLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008


oPinionLes Nouvelles des Deux Rives existent mainte-nant sur internet. Plutôt que la reprise pure et simple du contenu rédactionnel de l’édition papier, ce site a vocation de complément.Vos rédacteurs habituels y publient des textes et surtout beaucoup de photos et de vidéos. il y aura des forums et une newsletter.bref, son développement correspondra à la vocation de ce média : l’interactivité.Le site est organisé en rubriques : ACTU - CULTURE - SPoRTS MA ViLLE - ASSoCiATioNS oPiNioNS - NATURE - MA MAiSoNNous vous invitons à le découvrir et à nous faire part de vos opinions et suggestions...

[email protected]

Les rédacteurs des éditions papier et numé-riques disposent d’une adresse courriel qui facilitent le lien avec les lecteurs... Les Nouvelles des Deux Rives :Journal indépendant, fondé en 2001 éditeur délégué : LoKoMoDoResponsable : Ludovic berneau Commission paritaire : 0311 i 79525 Les Nouvelles des Deux Rives est un journal à vocation citoyenne. Son objectif est double : traiter des questions locales touchant les deux rives de la Seine aval, de part et d’autre de Triel-sur-Seine ; ouvrir le débat sur les questions nationales et internationales. Farouchement attachés à la liberté d’expres-sion et à la participation démocratique, nous souhaitons que le journal soit un lieu de dis-cussions vivant, sans sectarisme, dogmatisme ni esprit de polémique stérile. Le journal est ouvert à l’expression de toutes les opinions, dans le respect de quelques grands principes : démocratie, laïcité, égalité, non-discrimination, absence d’atteinte à la dignité humaine. En conséquence, le journal ne soutiendra ni de près ni de loin de candidat à des élections locales quelles qu’elles soient sur son terri-toire de diffusion.Sa ligne éditoriale est décidée et mise en œuvre par le Comité de rédaction, en toute collégialité. Les articles sont soumis au Co-mité de rédaction. Leur responsabilité revient à leurs seuls auteurs.Comité de rédaction : Rodrigo Acosta-Garcia, Michèle ballery, Claude barouh, Ludovic berneau, Christine Clément, François Darcq, Pascale Goetschel, Robert Landsberger. Abonnement 10 numéros par an : 18 euros.Prix unitaire : 2 eurosbP 31 - 78510 Triel-sur-SeineDirecteur de la publication : Rodrigo Acosta-Garcia Tél.: 06 65 19 24 86 fax 01 39 27 69 [email protected]

www.nouvelles-des-deux-rives.comLa réforme de

l’audiovisuel public...

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sPorTs

Interviewd’une championne

10e FouléeTrielloisePage 13Page 14

andrÉsY

Nouveau collège : une rentrée difficile

Ne revenons pas sur le choix de l’emplacement, fortement con-testé par les associations envi-ronnementales locales et les fé-dérations de parents d’élèves, qui n’ont jamais été consultées : le nouveau collège se situe au bord de la RD 55, totalement excentré. La mairie a cédé le foncier au Dépar-tement, maître d’œuvre, et ce malgré le souhait du Conseil Général de « recentrer le collège sur sa zone de recrutement » (séance du Conseil Municipal du 31.01.03). Par la suite,

Andrésy a récupéré les terrains de l’ancien collège, en plein centre ville, afin d’y réaliser des opérations immobilières.Les travaux ont accumulé tous les retards. Durant l’été, le chantier est resté ouvert jour et nuit. Un trac-topelle a été volé. Des tags sont déjà apparus sur les murs du collège flam-bant neuf. Les riverains sont excédés et le quotidien “Le Parisien” a sorti un papier sur cette affaire (édition du 19 août). il y a aussi les fédéra-tions de parents d’élèves qui sont

mécontentes des investissements de voiries pour accueillir les élèves et leurs parents : si les enseignants ont 80 places de stationnement (pour autant d’enseignants), les familles n’auront que… cinq places !A une semaine de la rentrée, la di-rection du collège a dû retarder la rentrée scolaire. Un courrier, daté du 29 août, a été envoyé à toutes les familles par Mme Ponthier, Principale du collège, qui s’excuse « des désagréments engendrés par cette annonce tardive, indépendante de [sa] volonté ». Une petite visite du chantier : la cantine et la cuisine n’ont pas fini d’être installées, le mobilier scolaire n’est pas encore arrivé au deuxième

étage de l’établissement. Et ce n’est pas pour tout de suite car… les es-caliers ne sont pas finis. Le collège ne dispose pas encore de rampes de sécurité (notamment aux escaliers). Enfin, des tas de gravas décorent tant les intérieurs que les extérieurs de cet établissement. L’architecte a oublié de construire des casiers pour les élèves (ils étaient présents dans l’ancien collège). Certains élèves venant de la gare SNCF auront 15 minutes de marche et un sac à dos toute la journée.Cette affaire des casiers a été à l’origine de nombreux remous: des pétitions, chez les parents, circulent. L’architecte affirme que c’est la faute de la Mairie d’Andrésy qui a mis son veto sur la construction des ca-siers. De son côté, le Maire a certifié (lors des réunions de quartier de juin dernier) que c’était la Princi-pale qui a préféré utiliser le budget « casiers » pour d’autres investisse-ments… Tout le monde se renvoie la balle. L’opposition municipale, quant à elle, déplore l’absence de suivi et de contrôle du chantier par le Maire et son adjointe à la scolarité, ainsi que la très faible concertation avec les riverains, les familles et les fédérations de parents d’élèves.Enfin, le nouveau collège n’a pas d’infrastructures sportives puisque les élèves sont censés aller s’agiter sur le futur parc sportif, qui serait livré vers 2010 ! Le Maire, hugues Ribault, fait face à une période difficile (une hausse des impôts locaux de 13 % pour 2009), Ce retard de chantier vient renforcer le sentiment que la ville d’Andrésy est gérée par des novices ou des dilettantes, au choix...

Lionel WASTL

[email protected]

un fuTur Parc omnisPorT ?

A l’extrême sud de la ville, jouxtant le nouveau collège, un complexe spor tif devrait voir le jour. Son coût : 12 millions d’euros. Les subventions de la Région ile-de-France et du Conseil général cou-

vrent 43 % des dépenses. il reste près de 7 millions à la charge des contr ibuables andrésiens. L’opposit ion ne remet pas en cause l ’ intérêt d ’un te l complexe pour la ville mais s’oppose à un projet qu ’e l l e con s idè re comme démesuré . Rappelons que l ’ intercommunalité ne financera pas cette infrastructure. Si la ville vient de boucler son budget, elle

aura ensuite à faire face à des dépenses de fonctionnement estimées à 550.000 d’euros par an et qui r isquent de plomber davantage les finances. Pour certains élus du Conseil municipal, il est évident que M. Ribault devra encore augmenter les impôts à l’avenir. L.W.

la rentrée a dû être retardée au 8 septembre. le nouveau collège d’andrésy n’en finit pas d’être un sujet de conversation et de discorde à an-drésy et à maurecourt.

www.nouvelles-des-deux-rives.com

aCtUalitÉ loCaleLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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carrières-sous-PoissY

70 roms dans la Plaine : que faire ?Depuis juillet, environs 70 personnes campent dans la Plaine, notam-ment dans l’interstice de Carrières-sous-Poissy, de Chanteloup et de Triel. Que faire ?Audience le 30 septembre au TGI de Versailles. Déjà en juin, les gens du voyage sont passés par Triel sur un terrain privé, une ancienne décharge. Depuis ils sont partis ayant payé la facture qui leur a été présentée par la commune de Triel. A ce jour, on sait que l’aire du grand passage devrait être construite derrière les usines d’Azalys et de Veo-lia. Les communes de Carrières-sous-Poissy, de Chanteloup-les-Vignes et de Triel-sur-Seine vont se partager cette « patate chaude » politique : l’affaire de l’installation (temporaire ou pas) des nomades. A chaque fois que cela arrive, la peur des habitants de la Plaine conduit à une situation d’incompréhension et de polémique. La Communauté des Communes des Deux Rives devrait respecter la loi puisque les communes de plus de 5.000 habitants doivent aménager une aire de passage. Tri-el ne respecte pas la loi du 5 juillet 2000.Depuis juillet 2008, un groupe de 70 personnes Roms, originaires de Roumanie (partie intégrante de

la Communauté Européenne) sont installés dans la campagne, sur un ter-rain situé sur la commune de Triel, à la limite de Chanteloup et ils risquent l’expulsion. Plusieurs de ceux du ter-rain de Triel ont reçu des oQTF (obligation de Quitter le Territoire Français), et le Secrétaire général de la Préfecture avait souligné l’imminence de cette reconduite, depuis le 11 juil-let, de gré ou de force. Cependant, depuis la trêve estivale, les Roms sont toujours là, mais restent inquiets car plusieurs groupes de Roms ont été brutalement expulsés, pendant l’été, dans plusieurs villes de France. Les

enfants, par définition, sont inexpuls-ables et malheureusement ils ne se-ront pas scolarisés dans les communes adjacentes. Sur le fond, les Roms - dont la plupart ont la nationalité roumaine - peuvent rester en France durant 3 mois. Passé ce délai, s’ils n’ont pas de travail ou résidence en France, ils ris-quent une expulsion... temporaire car ceux qui sont expulsés reviennent à nouveau deux ou trois mois plus tard. C’est Kafka à la franco-roumaine.Un collectif de solidarité s’est créé afin de soutenir les Roms de la Plaine et ils ont écrit au Maire de Triel, Joël

Mancel, pour « intervenir » auprès de la Préfecture des Yvelines pour qu’elle abroge ces oQTF. Après un rendez-vous avec M. Mancel mi-août, le ré-sultat est maigre… En plus, ce col-lectif s’interroge : pourquoi le bureau d’aide sociale ne s’implique-t-il pas davantage en matière de relogement et d’insertion ? Sur le plan scolaire, les enfants (12) ont été inscrits dans les écoles de Triel, Chanteloup, Carri-ères-sous-Poissy et Poissy.Enfin, le mardi 2 septembre, une réunion de crise du collectif a eu lieu sur le terrain pour aborder la rentrée et présenter un plan d’action pour améliorer les conditions d’hygiène (eau et assanissement, poubelles...) et pour demander aux maires de la Plaine d’accueillir dignement cette population.Sans prendre parti dans ce débat inex-tricable, ce casse-tête démontre que depuis plusieurs années ce problème n’a pas été abordé correctement. il faudra que les autorités compé-tentes (Préfecture, Communauté de communes des Deux Rives, et les trois communes impliquées directe-ment) puissent trouver une solution pérenne à ce casse-tête juridique et politique.

LA RéDACTIoN

[email protected]


l’enjeu de demain

Entre l’habitat, les zones d’entreprises, le loisir, et l’usage durable, la dépollution de la Plaine est un préalable pour définir une politique d’aménagement de la Commu-nauté de communes des Deux Rives. Actuellement, les études tardent à sortir et ceux qui croient dans l’avenir de la Plaine commencent à s’interroger sur la viabilité économique, politique et environnementale du projet oiN (opération d’intérêt national) : est-on dans une démarche collective ou dans une logique de chacun pour soi ?

LA RéDACTIoN


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cHanTelouP-les-ViGnes

Triel-sur-seine

une ville qui avance...Le “vilain petit canard” des Yvelines est devenu le leader de la Plaine. Depuis 2005, la ZAC Feucherets enregistre la construction d’un ensemble immobilier (40 mai-sons, logements collectifs...). Situé à l’ouest du quartier des Poètes à Chanteloup, cet ensemble est le signe d’une requalification non seulement des quartiers chauds mais

de l’ensemble de la ville. D’abord, le Grand Projet de Ville, initiale-ment prévu pour la période 2002-2006, a été prolongé pour la péri-ode 2007-2010. Ainsi, le quartier des Poètes a été requalifié avec une idée de rapprocher les quartiers et la gare (photos). En matière d’équipements, la com-mune a réalisé : les travaux de la mai-son de la petite enfance, le groupe scolaire « Milles Visages » et le Complexe sportif « Les bruyères ».

En outre, la ville continue à être le moteur de l’intercommunalité des Deux Rives, car les enjeux de la Plaine démontrent forcé-ment que Chanteloup sort con-forté en dressant notamment les perspectives de développement économique et durable : la ZAC des Cettons 2 fournit des emplois nouveaux et des logements nou-veaux sont sortis depuis un an. Le “vilain petit canard” des Yve-lines est métamorphosé et de-

vient la ville la plus novatrice : réalisation d’un bâtiment dans le cadre du Prix international d’architecture durable.Maintenant que Chanteloup-les-Vignes a réussi, pourquoi ne pas re-produire ce changement à l’échelle de la Communauté des com-munes des Deux Rives ? Chiche !

LA RéDACTIoN [email protected]


Depuis l’abandon du projet de centre commercial, l’incertitude économique a été levée et le centre de-vient à nouveau attractif. Le café de la Mairie, désor-mais tenu par Victor et Nathalie en est un exemple (photo à gauche).Selon eux, il était temps de fran-chir le pas et d’investir à Triel après une longue pé-riode d’activité à Carrières-sous-Poissy. En parallèle,

Mme et M. Maire (photo centrale) viennent d’acqué-rir le fond de commerce et le bâtiment de la bouche-rie moderne, appartenant à M. et Mme Desumeur. Ces derniers, après 25 ans de loyaux services, ont fêté le 26 juillet leur départ. Enfin, la boulangerie Pasque-rault a aussi fait l’objet d’une cession. Les repreneurs seront au fourneau en octobre.


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Triel-sur-seine

Habitat indigne, la question qui fâche



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Au-delà des cinq loge-ments sociaux attribués dans le contingent de la Mairie, l’habitat in-salubre reste une ques-tion de fond pour tous et notamment pour ceux qui en souffrent... Lors du congrès des urbanistes fran-cais, le 28 août, Christine boutin, le Ministre du logement a souligné que sa volonté - par le biais de son projet de loi déjà présenté au Conseil de Ministres -était de se mobiliser pour le loge-ment et de lutter contre l’exclusion. Triel est loin dernière dans les Yve-lines selon les données de la Préfec-ture. Malgré les annonces de “réa-lisation” de 28 logements sociaux (rue Moinot) et de 12 logements sociaux (rue de l’hautil), la réalité est extrêment dure, voire inaccep-table. Prenons le cas de la famille V. (deux enfants dans un contexte mono-pa-rental) : elle risque d’être mise à la porte car elle n’est pas capable de subvenir à ses besoins basiques et elle ne paie pas ses loyers. Le pro-priétaire de l’appartement (rue Paul Doumer) veut son loyer... et il a fait les démarches pour expulser cette famille. La Préfecture a été saisie ; l’association DAL (Droit Au Loge-ment) est intervenue ; mais l’expul-sion de cette famille est éminente... Et le 15 août, Mme V. a déménagé de son plein gré. Certes, elle a de la famille à Triel mais la question est de savoir pourquoi accepter une

telle situation d’extrême souffrance - financière - et de stress notam-ment vis-a-vis des enfants qui sont scolarisés à l’école Jules Verne.En deuxième lieu, le cas de la famille M. illustre une autre souffrance : Monsieur M. est handicapé à vie et sa femme est à la retraite. ils avaient pensé partir en bretagne et ils avaient laissé leur logement so-cial ici à Triel. De retour, pour des raisons personnelles, ils se trouvent logés dans une situation précaire et sans bail. Le problème juridique est inextricable car la Mairie ne peut - ne veut - rien faire car c’est une affaire privée. Selon certains élus, il ne faut pas s’immiscer dans les af-faires personnelles entre le locataire précaire et son ami, le propriétaire d’un immeuble vétuste à Triel. Sur le fond, c’est une question d’urgence car l’électricité n’est pas aux normes et quand la machine à laver est utilisée, une fuite d’eau importante se produit près d’un interrupteur, vieux de 50 ans (cf. photo plus haut). L’inquiétude rè-

gne dans le ménage chaque fois que la machine fonctionne. Au-délà de la question juridique et financière de ce cas, la question morale reste :doit-on abandonner à son sort ce couple voué à une exclusion pro-gressive de la société trielloise ? Selon l’association DAL, il y a 4 familles qui risquent l’expulsion à Triel (pour des raisons financières... entre autres) sans oublier les mar-chands de biens quelque part dans les rues Galande et Paul Doumer. Pis, la copropriété qui se situe au 95 rue Paul Doumer a été évacuée suite à un arrêté de péril. (Photo à gauche). En fait, les 15 locataires se trouvent confrontés à une impasse : comment s’en sortir en sachant que le dossier est épineux sur le plan ar-chitectural et complexe sur le plan juridique. En bref, il s’agit de savoir qui est responsable de l’affaissement progressif du bâtiment. Est-ce la nature (les sources d’eau ont-elles bougé?) ou la main de l’homme (la responsabilité est donc à trouver entre la puissance publique, Conseil

Général ou la mairie de Triel, et le délégataire des services de l’eau, Veolia) ? Cette affaire malheureuse rappelle le cas du bâtiment situé au 98 rue Paul Doumer survenu pen-dant le mandat de M. Jean-Pierre houllemare. Enfin, selon les dernières données disponibles, environ 30 familles sont inscrites sur la liste d’attente pour l’obtention d’un logement social. La commission des affaires sociales a donné l’accord, dans son contingent d’attribution, pour cinq appartements : 1 en face de la Mai-rie, 2 dans le bâtiment des Régattes, 1 au dessus d’ATAC et 1 rue des Créneaux. La pénurie est gérée d’une manière classique : on fait face aux cas les plus urgents... mais on ne traite pas le problème struc-turel du manque de logement social. Triel devrait produire au moins 180 logements pour combler ce déficit. Avec la crise immobilière actuelle, ce cap semble hors de portée.

LA RéDACTIoN [email protected]

la cHaPelle de l’HauTil

Comme annoncé dans notre édi t ion du jui l le t , la Chapel le Sainte-Jeanne d’Arc de l’hautil a ouver t à nouveau le 7 septembre après 15 ans d’inaction. Grâce à un poignée de personnalités locales dont un membre de l’association bVh (bien Vivre à l’hautil), la réhabilitation et notam-ment la mise aux normes (électricité…) a été

achevée fin août. La contribution majeure provient du président de la société Sirem-ballage de boisemont. Le montant total de dons s’élève à 4.200 euros. L’association bVh n’a pas participé financièrement à la réhabilitation, ce qui est normal. Toutefois, c’est le Diocèse qui a autorisé l’ouverture de la Chapelle et l’a confiée à la communauté polonaise pour... 40 ans.

Claude BARouh [email protected]

Verneuil-sur-seine




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Qui paie pour les aug-mentations de la matière première ?Dans le cas des servi-ces à la population à Verneuil-sur-Seine, la question va faire frémir non seulement les usa-gers mais aussi le Maire.

Par rapport à l’année dernière, c’est plus de 13% d’augmentation pour une famille avec deux en-fants scolarisés sur les deux services cantines et centre de loisirs ! Voilà le constat qui est avancé par cer-tains parents à Verneuil-sur-Seine. La décision de remanier la grille «tarifaire» a eu lieu le 30 juin au Conseil municipal. Cinq membres de l’opposition se sont abstenus. En fait, au cours de cette séance, il n’était pas question d’une éven-tuelle augmentation des tarifs mais d’un remaniement du quotient familial et d’une modification du mode de calcul (prorata du nom-bre d’enfants… tranches fiscales.) Du coup personne ne comprend plus rien !

En clair, on enregistre une aug-mentation des tarifs de cantine, des services ordinaires à la population et des tarifs de l’espace Maurice béjart mais c’est une autre histoire. Non seulement le calcul du quo-tient familial a été modifié, pour se mettre en phase la déclaration des revenus - au lieu des personnes au foyer - c’est le nombre de parts fi-gurant sur l’avis qui fait foi, mais la dégressivité n’est plus pertinente. Ainsi, pour une famille de 4 enfants au quotient le plus élevé l’année dernière, cela fait 28% d’augmenta-tion (4,84 euros contre 3,76 euros)pour la première tranche, + 6 % pour une famille de 4 personnes (2,33 euros contre 2,20 euros). on imagine alors les augmentations pour les garderies, mais la note de rentrée devrait être salée pour tout le monde ! ici la question clé est de savoir qui doit payer lorsque les matières pre-mières flambent ou quand le pres-tataire veut repercuter la hausse de prix ? Selon Philippe Tautou, Maire et Conseiller général du Canton, « c’est à l’usager de payer et non au contribuable ». Les retraités, n’ayant plus d’enfants, peuvent trouver

sympathique que l’utilisateur de ces services supporte totalement les frais de fonctionnement de ces services à travers une tarification à la carte. C’est une sorte de ville à la carte et c’est dans l’air du temps. Ceci dit, dans le mot impôt, il y a une notion de solidarité, et il sem-ble que cette notion soit tombée en désuétude au sein de notre société. C’est oublier, un peu vite, que les retraités vont vivre beaucoup plus longtemps. Ainsi, ils vont bientôt avoir besoin de la population jeune, des enfants pour payer les coûts fu-turs de cette population vieillissante. Tout se tient ou sinon c’est la fin… anciarisation de notre société. En outre, on peut effectivement se demander ce qui justifie de telles augmentations, parce même si les matières premières sont à la hausse, les autres communes et autres canti-nes du coin n’ont pas enregistré une hausse aussi spectaculaire. Même le restaurant d’entreprise d’EADS aux Mureaux (pour comparaison ap-proximative, car la plupart des ca-dres d’EADS habitent dans le Can-ton) n’a pas augmenté les tarifs dans cette proportion.Alors, même s’il est normal que le

fournisseur répercute ses hausses de fournitures, et que le rôle de la mairie de Verneuil n’est pas d’en-caisser ces hausses toute seule, il semble qu’encore une fois, l’opacité de la méthode de calcul et l’absence de concertation avec les fédérations des parents d’élèves (PEEP, FCPE) contribuent à alimenter une polé-mique, un mécontentement qui est pleinement justifié. La rédaction a contacté le Maire de Verneuil-sur-Seine le 3 septembre, et selon son directeur général, « il s’agit de répartir la charge de l’augmen-tation entre l’usager et le contribuable ». A cet effet, une réaction sera publiée dans les colonnes des Nouvelles...

Question de méthode ? L’élu se trouve confronté à des décisions in-grates mais qui peuvent tout à fait se justifier. Cependant, l’opacité de ce processus conduit à penser que le Maire de Verneuil-sur-Seine pense agir dans un absolutisme classique et qui se base sur une élection dé-mocratique gagnée haut la main en mars 2008.

La RéDACTIoN

[email protected]

CENTRE DE LoiSiRS éLéMENTAiRE JEAN ZAY - TARiFS 2007/2008 (journée + repas)QF Tranche de QF Enfants

de à 1 2 3 4A moins de 190 9,59 9,26 8,95 8,63b 191 286 11,11 10,84 10,58 10,31C 287 381 12,15 11,84 11,53 11,21D 382 476 12,15 11,84 11,53 11,21E 477 571 13,89 13,58 13,26 13F 572 668 13,89 13,58 13,26 13G 669 763 15,21 14,89 14,58 14,27h 764 et plus 16,26 15,95 15,63 15,31

extra muros 21,43

RESTAURATioN SCoLAiRE TARiFS 2007/2008

TRANChE DE QF RESTAURATioN SCoLAiRE QF DE A 1 Enfant 2 Enfants 3 Enfants 4 Enfants T1 moins de 190 2,25 2,25 2,22 2,2T2 191 286 2,89 2,84 2,79 2,58

T3 287 381 3,55 3,5 3,22 2,79T4 382 476 3,76 3,66 3,42 3,02

T5 477 571 3,86 3,76 3,66 3,22T6 572 668 3,97 3,86 3,76 3,42T7 669 763 4,08 3,97 3,86 3,66T8 764 et plus 4,13 4,08 3,97 3,76Extra-muros 5,16Ticket occasionnel 4,18Ticket oC extra-muros 5,26

Tarif CCAS 1,25

panier repas PAi 2,25

CENTRE DE LoiSiRS éLéMENTAiRE JEAN ZAY - TARiFS 2008/2009(animation, déjeuner, goûter de 7h30 à 19h)

Tranche QFM (euro) QFM (euro) Par trimestreT1 0 474 9,91T2 475 710 12,56T3 711 945 14,36T4 946 1180 16,81T5 1181 2100 17,89T6 2101 et au-dessus 18,98

sans avis d’imposition/non imposition (hors extra-muros) 18,98extra-muros 22,16

tout dépassement après 19 heures entraînera la facturation d’une vacation au tarif accueil péri-scolaire

RESTAURATioN SCoLAiRE TARiFS 2008/2009Tranche QFM (euro) QFM (euro) Le repas (euro)

T1 0 474 2,33T2 475 710 3,89T3 711 945 4,1T4 946 1180 4,27

T5 1181 2100 4,53T6 2101 et au-dessus 4,84

Panier repas en cas de P.A.i. 2,33Sans avis d’imposition/non imposition (hors extra-muros) 4,84Repas imprévu 5,33Extra-muros 5,33

VernouilleT

inTercommunaliTÉ

Pyromanie...

forums des associations de rentrée...



11

Selon les autorités compétentes, le 25 août au soir, un groupe de pyromanes est à l’origine d’un début d’incendie aux alentours du gymnase de la rue de Chapet. il est inadmisible que ces pyromanes agissent de telle manière. Marie-hélène Lopez-Jollivet, maire de Vernouillet, entend faire poursuivre l’enquête policière afin d’éclaircir les faits et trouver les coupables de cet acte gratuit qui alourdit l’atmosphère en matière de sécurité dans le secteur. Enfin, les sportifs sont pénalisés par cet incendie.

Ludovic [email protected]

Le forum est l’occasion de montrer la richesse agricole et culturelle des Deux Rives. Ici, les jardins familiaux à Vernouillet (photo de gauche) et l’Association de Philaté-lique et de Cartophilie du Canton de Triel (APCCT, photo

de droite) ont exposé le 7 septembre à Verneuil-sur-Seine. L’année prochaine, le forum intercommunal aura lieu à Vernouillet.

(Voir page suivante)

accèsaux handicapésComment faire pour permettre aux handicapés de suivre les débats du conseil municipal ? Pour que l’exclusion ne soit pas le maître mot de notre société.

Mme Marie-hélène Lopez-Jolivet, maire de Vernouillet, a mis en place au mois d’avril 2008 un ingénieux système pour que les handicapés puissent suivre les conseils municipaux qui se déroulent à l’étage de la Mairie. Une caméra a été placée pour retransmettre sur un écran plasma de 109 cm, qui se situe à l’accueil. Ainsi, les séances peuvent être suivies par tous. En plus, une économie à ainsi été faite car la Mairie a préféré cette solution que de construire un ascenseur sur le coté de la salle des conseils. La rédaction espère que cette initiative ne sera pas la seule dans notre secteur, d’autres villes devraient imiter ce très beau geste à heure où l’individualisme règne sur notre terre.

En espérant pouvoir vous proposer très prochainement la diffusion des conseils municipaux sur notre site internet. L’accès à information de-vient une réalité locale.

L.B.Références : Accessiblité aux handicapés du cadre bâti et de la voirie : loi n° 2005-102 du 11 février 2005 (JO du 12 février 2005)www.legifrance.gouv.fr

forums dans l’inTercommunaliTÉ



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...chanteloup, andrésy et Triel-sur-seine

A Triel-sur-Seine, la rentrée a eu lieu le 13 septembre avec un retard inexpliqué... car presque tous avaient déjà fait leur choix le 7 septembre. Cela dit, on pouvait assister à des démonstrations des associations présentes. Voilà une manière de chauffer l’ambiance et de se préparer pour une rentrée 2008 riche en événements culturels et sportifs... (ci-dessus le CoSEC Maurice Solleret de Triel)

A Chanteloup, le 6 septembre 2008, du classique pour trouver des activités sportives et se réunir entre générations (à gauche). A Andrésy (photos de droite), les parents d’élèves se mettent au courant de tous les changements dans les classes primaires, le collège et les dossiers comme les transports.

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sPortsLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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le ‘‘ring’’ de chanteloup-les-Vignes

Zoom sur le club ‘‘Ring de Chanteloup’’ créé en 1985, un des meilleurs d’Ile-de-France. Entraî-neur : Vendelin WEISS.

il y a 23 ans « RiNG Chante-loup »est né un petit club de quartier. Maintenant, ce club, grâce à la persévérance de l’entraîneur mythique, « Vendelin WEiSS » et à leurs bons résultats en ile-de-France puis en Champion-nat de France, est devenu un club de haut niveau avec ces 40 boxeurs (les inscr iptions ne sont pas finies). on espère que ce club gardera le même niveau cette saison, c’est-à-dire le haut du pavé de la boxe Française.

Les quatre espoirs du RiNG Chanteloup sont : AMAND Gaëlle (-57 kg), YAKA Tony (-100 kg), ZAhibE boris (-69 kg) ET bUVAL Kevin (-75 kg).

Le club accueille aussi bien des filles que des garçons à partir de 12 ans minimum. il faudra d’autres bénévoles pour entraî-ner les plus petites catégories. Alors, si vous avez des diplômes d’entraîneur, prenez contact avec le président du club. inter-

view d’une future profession-nelle : Gaëlle Amand

Ludovic Berneau : Depuis combien de temps prati-ques-tu la boxe? Gaëlle Amand : Je pratique la boxe depuis 10 ans ; 6 ans à Ar-genteuil et 4 ans à Chanteloup-les-Vignes.

L.B. : Pourquoi as-tu choisi la boxe ?A.G. : J’avais besoin d’un sport de combat pour me défouler et donc je me suis dir igée vers le karaté ; mais ce sport ne m’a pas plu ! Alors, je me suis dir igée naturellement vers la boxe qui m’a procurée des sensations que j’avais recherché. L.B. : Quelle ambiance règne t-elle au sein du club de boxe ?A.G. : Pour ma part j’ai été très bien accueillie il y a 4 ans, ce qui m’a donné envie de rester avec Vendelin WEiSS, mon entraîneur, qui me pousse et qui me fait aller plus loin que mes limites. C’est lui, qui m’a fait prendre conscience que je peux devenir une professionnelle.

L.B. : Quel était ton bilan coté résultat l’année dernier ?A.G. : J’ai fait beaucoup de combats notamment en équi-

pe de France, ce qui m’a fait progresser car il me manque de la pratique, « mis de gant » à Chanteloup. En revanche, je travaille beaucoup la technique. Mon bilan est mitigé : j’ai perdu en demi finale des Champion-nats de France (-57 kg) où je vais régulièrement en finale. Je n’ai pas bien combattu et je suis sortie insatisfaite à mon goût.

L.B. : Cette année envisage-tu de passer professionnelle pourquoi ?A.G. : Je pense de que j’ai fait le tour en amateur avec 45/50 combats ; en ce qui concerne ma boxe, elle correspond finalement plus à une boxe professionnelle car plus je fais des rounds plus je vais rentrer dans le combat et mieux je me porte.

L.B. : Passer professionnel-le comporte des exigences, est-tu prêtes ?A.G. : Pour l’instant ça me dé-range pas, je suis une fille ; je ne pense pas boxer jusqu’à 30 ans. C’est pour moi une finalité de passer « pro » et de faire 3 ou 4 ans au niveau supérieur, surtout de me faire plaisir avant de faire ma vie familiale.


Pour plus d’informations sur le club ‘‘Ring Chanteloup’’ se rendre au complexe David Douillet, rue d’Alentour 78570 Chanteloup-Les-Vignes. Rens. : 06 88 15 27 17

course PÉdesTre



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10e foulée Trielloise : une réussite Dix ans déjà et l’ambiance ne change pas car, derrière la réussite de la foulée, il y a une poignée de bénévoles qui récidivent. C’est eux qui avaient dit “Pourquoi pas” malgré les difficultés et le manque de sous... il y a dix ans. Aujourd’hui, le succés est au rendez-vous : un évènement qui réunit 450 participants...

Au départ c’était une bande de copains qui se sont dits « Pourquoi pas ?! »

Dix ans et trois Maires plus tard. Avant c’était 12km et 600 mètres. Qui se rappelle du grand faux départ… quand les participants avaient été obligés de faire un tour d’échauffement supplémentaire (rue Général Gallieni). bref, tout cela, ce sont des souvenirs… mainte-nant la belle course de la rentrée a réussi à s’imposer dans le Challenge des Yvelines. Michel Poirot, Président de l’association TAC Course, était satisfait n’est-ce pas ! héritier d’un travail collectif qui a commencé bien avant lui. Mais il est là pour assurer la continuité. La 10e foulée trielloise a rassemblé 450 coureurs répartis sur les deux courses (10 km et 5 km). Par comparaison, 130 participants de plus qu’en 2007.

Quelques suggestions : mettre quelques bénévo-les pour rafraîchir les coureurs au long de la rue des Frères Martin. C’était chaud et les coureurs se sont plaints. La file d’arrivée ne permet pas de bien ralentir après un effort si long et horrible-ment dur. Espérons que la version 2009 soit au moins de la même qualité que cette édition si-non mieux. Les résultats du 10 km ainsi que ceux du 5 km sont disponibles en totalité sur le site du journal : www.nouvelles-des-deux-rives.com et le reportage photo et vidéo de Claude barouh est à votre disposition sans copyright.

hervé Sigward, un des initiateurs de la foulée explique : “A mon avis, nous avons atteint le pallier de ce que nous pouvons faire dans le cadre associatif. Pour progresser, il faudra plus d’implication des collec-tivités (commune, intercom...).”

Pierre Cassen a commenté l’événement durant 4 heures, c’est presque un record aussi... Mention spéciale à Yves Godec, qui habite main-tenant en bretagne et à bernard Marechal, qui est parti à bordeaux, malheureusement pour Triel, et à Guy de Noual, le trésorier depuis 11 ans.


Mohamed Boumaza, dossard n° 82, a failli battre le record du 10 km. Il a réalisé à 33’ 43’’.

Satisfait de sa première course de la saison, Mohamed considère que la foulée est une belle course et qu’elle deviendra une clas-sique de rentrée.Signalons Ghani hammoumraoui, le vain-queur de la course de 5 km reste intouchable malgré une blessure. il a gagné la foulée en 2006 avec un temps époustouflant de 15’ 49’’, soit 19 km/heure.

Classement de la foulée sur 10 kilomètres

Nom Prénom Temps

1 boUMAZA Mohamed 33’43

2 oUAJADoU Lahcen 34’34

3 DiARRA Sibiry Samba 35’02

4 AiDLi Elyesse 35’13

5 ChEFiRAT Anis 35’21

6 AFATACh Lhassane 35’36

7 SUQUET Christophe 36’01

8 FERNANDES Carlos 36’12

9 GiTEAU boris 36’17

10 EL YACoUbi Abdenour 36’38

11 CRoQUEViELLE Damien 36’46

12 PAQUi Pascal 36’48

13 LASCAR burty 36’53

14 CASSEN Lionel 37’00

15 ToUTEE David 37’09

Classement de la foulée sur 5 kilomètres

Nom Prénom Temps

1 hAMoUMRAoUi Abdelghan 16’54

2 GoMEZ Joel 17’20

3 JEANNE Jordan 17’26

4 ChTAiTi Mimoun 17’515 CAiLLoT Yannick 17’53

6 ChAMPLoiS Jérome 18’05

7 RoNGERiE Anthony 18’12

8 WULLEMAN Stéphane 18’15

9 LAiR Fréderick 18’20

10 MERTiNE Jean 18’38

11 PoSER RiChET Gustave 18’50

12 boDEREAU Romain 18’54

13 DELoGE Guillaume 19’09

14 DE SoUSA Avelino 19’31

15 PiNoN François 19’43

luTTe GrÉco-romaine



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notre ‘‘golden boy’’ Steeve Guénot, Champion olympi-que, 1er dans la catégorie des 66 kg, est un héros national ; non seulement pour les lutteurs mais pour toute la France car il a été le premier des Français à remporter le titre olym-pique pour la France à Pékin.

La Rédaction : Quel est ton programme pour les six prochains mois ?Steeve Guénot : D’abord, je me repose un mois, après je reprends l’entraînement. il faut se préparer pour le Championnat du monde à Clermont-Ferrand (les 19 et 20 février 2009). L.R. : Quel est le message pour les jeunes qui sont tentés de faire de la lutte, un sport désor-mais connu ?S.G. : C’est un sport ludique et de combat classique. C’est un sport magnifique et complet pour les jeunes et les moins jeunes. L’ambiance

est bonne à partir du moment ou on respecte les règles. L’encadrement est essentiel :Professeurs, bénévoles. L’équipement est sim-ple et les entraînements ont lieu dans un gym-nase, parfois même, en été sur la plage...

Son frère, Christophe Guénot, médaillé de bronze dans la catégorie des 74 kg, a également répondu à une question de la rédaction.L.R. : Quel est ton sentimentsur cet événement ?C.G. : Maintenant on réalise ce que nous avons accompli quand on voit la ferveur de toute une Nation :L’accueil à l’aéroport de Roissy, l’hommage de la ville de bagnolet, de la RATP, les séan-ces de dédicace, le défilé aux Champs-ély-sées et la rencontre avec le Président de la République, Nicolas Sarkozy. Le Président a mis ma médaille et celle de mon frère autour de son cou…

DERNIERE MINUTE

Les journées “Portes ouvertes” ont eu lieu les 6 et 7 septembre à la base Nautique de l’ouest. La bNo a acheté un nouveau bateau “open bic”. Président : Charles Arosio. Tél. : 01 39 71 15 51

Voile

Boxe khmère

rugby

Football

Base nautique

le club d’andrésy

Club de Triel

Chanteloup-les-Vignes

Le club de boxe d’Andrésy ouvre une nouvelle section pour pratiquer la boxe khmère. Les cours de dérouleront les mer-credis de 19 h à 21 h à la salle Saint-Exupéry. Renseignements : gymmuaythai.net

L’équipe de Rugby de Triel et de ses envi-rons commence cette saison avec beaucoup d’atouts : elle a monté de catégorie pour le groupe Séniors (+19 ans) ; pour les Juniors le challenge est de faire mieux que l’année dernière.

Pour les Cadets (-17 ans), il s’agit de perpétuer la filière du balon ovale ici dans l’intercommunalité. Enfin, les Minimes (-15 ans) devraient aussi avoir une belle saison... 2008-2009. Le 5 octobre : Triel contre Maurepas E.

Un nouveau terrain synthétique a été ouvert à l’usage de tous les sportifs de Chanteloup-les-Vignes. Ce terrain permet d’économiser sur les frais d’entretien (eau et main d’oeuvre) et reste une solution intéressante en matière d’écologie.

Le Champion olympique, Steeve Guénot avec le nouveau responsable des Nouvelles des Deux Rives, Ludovic Berneau (à droite).

Alain Barthelom, président du Comité Ile-de-France de Lutte, est entouré par les deux frères Guénot (Steeve en chemise blanche et Christophe). Fanny Gai, conseillère tech-nique fête l’événement avec le Président du Comité Départemental des Yvelines.

la rÉforme de l’audioVisuel


illusions, myopies et médias

oPinionLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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L’information est un en-jeu politique. Ici, l’auteur critique la méthode du gouvernement sur la ré-forme de l’audiovisuel. Va-t-on vers une télé à papa ? La réforme de France Télévision, annoncée par le pouvoir, illustre une fois de plus les illusions et la myopie qu’entretiennent les poli-tiques français, et particulièrement la droite actuelle aux commandes, à l’égard des médias et de leur in-fluence présumée sur l’électeur.

outre que la réforme fait dépendre les recettes de France Télévision d’un revenu aléatoire (les taxes sur les fournisseurs d’accès internet), l’exécutif, donc le Président de la République, nommera lui-même le PDG de la Télévision publique et vraisemblablement de la Radio publique.

Annoncée lors d’une conférence de presse du Président, sans aucune in-formation préalable des principaux intéressés (les dirigeants de France Télévision), cette réforme se traduit aussi par un recul démocratique, puisqu’il revenait auparavant au CSA de nommer le PDG de France Télévision.En fait cet épisode démontre une fois de plus une volonté de prise ou de reprise en mains des médias par le pouvoir en place. Même si la fin annoncée de la pu-blicité dans l’audiovisuel public constitue une avancée, elle corres-pond aussi à un cadeau fait aux amis du pouvoir, bouygues et bolloré, respectivement propriétaires des chaînes TF1 et Direct8.

Avec d’autres soutiens tels le groupe Lagardère (Paris-Match, Journal du Dimanche, Europe 1) et Dassault (Le Figaro), la droite française dispose d’un puissant réseau dans les mé-dias qui, croit-elle, devrait faciliter sa tâche lors des prochains combats électoraux.

il est vrai que rares sont les pays

européens ou existe une telle confusion entre des groupes four-nisseurs de l’Etat (armes et avions pour Lagardère et Dassault), amis d’un pouvoir en place, et disposant de surcroît d’un groupe de presse. D’autant qu’en Grande- bretagne, par exemple, ce sont les admi-nistrateurs de la bbC (radio télé publique) qui élisent leur pré-sident dans le ca-dre d’une charte qui assure leur indépendance. D’autant qu’en Allemagne, autre exemple, le Di-recteur Général de la chaîne publique ZDF est élu par le conseil d’administration de la chaîne, lui-même composé de membres indépendants représen-tant la société allemande. on le voit : contrairement aux arguments du pouvoir, ce n’est pas parce qu’une chaîne appartient à l’Etat que ce dernier doit nécessairement en dé-signer le Président.

En plus d’être mauvaise, cette ré-

forme est naïve, si son objectif est de dominer la sphère médiatique pour favoriser le succès de la droite lors des prochaines échéances élec-torales. Pourquoi ?Une relecture du passé est toujours pleine d’enseignements : en 68, la

Télévision pu-blique, bapti-sée oRTF, était un monopole contrôlé par le parti gaul-liste : cela n’a pas empêché la déferlante des événements de Mai et Juin et le déclenche-ment de la plus grande grève de

l’histoire sociale française. En 81 les mêmes chaînes publiques étaient entièrement acquises à la majorité de droite giscardienne : cela n’a pas empêché l’élection d’un Président de gauche.

Aujourd’hui, comme demain, dans un océan d’infos aseptisées, de pen-sée unique et d’idées convenues, ce sont des torrents d’où jaillissent les idées neuves, la pensée impertinen-

te, les infos que les grands medias dissimulent et le journalisme d’in-vestigation qui attireront l’attention de l’électeur et non l’inverse : d’où le grand succès actuel de Marianne, du Canard Enchaîné, et de Charlie-Hebdo et, osons le dire Les Nouvelles des Deux Rives, entre autres.

Enfin comment ne pas comprendre que la nature a horreur du vide et qu’elle se charge de le combler.La formidable montée d’inter-net, de ses blogs, de ses nouveaux journaux (Rue 89, Mediapart), de ses pétitions, de ses vidéos inédites, démontre à l’envie que ceux qui pensent pouvoir manipuler voire contrôler les âmes se font de formi-dables illusions.

Plutôt que de dépenser son énergie à des combats perdus d’avance, la droite française s’honorerait à faire en sorte que la pluralité des opinions puisse s’exprimer à travers des mé-dias libres et non soumis par intérêt ou par copinage de leurs dirigeants à un pouvoir quel qu’il soit.

Robert LANDSBERGER

[email protected]

‘‘la droite française dispose d’un puissant réseau dans les médias

qui, croit-elle, devrait faciliter

sa tâche lors des prochains

combats électoraux’’

Vie associaTiVe

agir dans le bénévolat associatif


oPinionLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

17

En cette période de « Forum des as-sociations » une étude concernant « La France bénévole » nous permet de mieux cerner les différents as-pects du bénévolat en France et les moyens appropriés pour le déve-lopper (www.francebenevolat.org). Le Cerphi (Centre d’études et de recherche sur la philanthropie) a re-cueilli l’opinion de 3300 responsables bénévoles. Voici un résumé de la si-tuation.Parmi les motivations les plus large-ment exprimées par les responsables bénévoles, deux viennent largement en tête : la cause soutenue par l’as-sociation (64%) à égalité avec le sentiment d’être utile et d’agir pour la société (64%). Cette motivation concerne davantage les hommes de plus de 55 ans et particulièrement ceux œuvrant dans des associations à caractère social. Viennent ensuite : l’épanouissement personnel (21%), le sentiment d’ap-partenir à une équipe (14%) et le désir d’exercer des responsabilités (10%).Pour un responsable sur trois, le re-crutement s’avère plus difficile que par le passé, dans le domaine social et culturel et, plus encore, dans celui du sport, secteur jusque-là préservé. Cette insatisfaction s’est aggravée au cours de 2006-2007, passant de 33 à 35%. Une durée d’engagement plus courte, un investissement porté plus vers l’action que vers les responsabili-tés fonctionnelles, et un nombre d’as-sociations en augmentation de 20% depuis 1999 expliquent les difficultés de recrutement rencontrées par les responsables bénévoles.Les compétences difficiles à trouver

et donc les plus recherchées concer-nent, dans l’ordre : le montage de projets ex aequo avec la recherche de financement (50%), ensuite la com-munication (29%), puis la gestion et la comptabilité (26%), enfin le juri-dique (17%) et les nouvelles techno-logies (15%). La conséquence pour les responsables d’associations est de fidéliser (29%) et de former (21%) les bénévoles.

Quelques pistes sont évoquées dans l’étude pour augmenter, renforcer et développer le bénévolat : permettre aux bénévoles de contribuer pleine-ment au projet associatif, améliorer leur relation avec les salariés ou re-connaître leur apport au sein des as-sociations. Un autre axe de dévelop-pement serait la mise en œuvre d’une véritable «pédagogie de l’engage-ment» au travers du système éducatif, des entreprises et aussi à destination des retraités.

Par ailleurs, de nouvelles formes de bénévolat se développent comme le « bénévolat de compétence » autour d’une action ou d’un projet précis, une sorte de recherche de sa-voir-faire. Enfin, que le milieu associatif est bien perçu par l’opinion puisque 71% des personnes iraient faire du bénévo-lat plutôt dans une association s’ils avaient du temps libre.En revanche, la réalité de la propor-tion de bénévoles n’est que de 28%, le passage à l’acte se faisant peu.

D’après un article de Colette Ra-bier (Echos d’aujourd’hui)

Etre ou ne pas être dans le bénévolat, voilà une bonne question pour la rentrée.

Les services administratifs départementaux et leurs compétences

en matière de vie associative

Préfecture des Yvelines – Directions de la réglementation :

- enregistrement des déclarations d’associations (création, modifica-tion, dissolution)- informations générales sur le fonctionnement associatif ;- mise à disposition des textes législatifs concernant la loi de 1901 ainsi que des modèles de statuts et de déclarations ;- autorisations pour l’organisation de manifestations sportives sur la voie publique.

1, rue J. houdon – 78010 Versailles Cedex – Tél. : 01 39 49 73 64Site : www.yvelines.pref.gouv.fr

Sous-préfecture de l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye :

1, rue du Panorama78100 Saint-Germain-en-LayeTél. : 01 30 61 34 24

A lire : Guide des associations,

Triel-PÉKin exPress


‘‘Beijing 2008’’, j’y étais !

CUltUreLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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L’imposant boeing 747, affrété par le Comité olympique et Sportif Français (CNoSF), afin d’ache-miner le « Club France » dans les meilleures conditions vers «bEi-JiNG 2008», nous attend. il va devenir le théâtre des prémices de notre odyssée olympique.Neuf mille kilomètres plus loin et dix heures plus tard, après le survol, selon nos ordinateurs de bord, de hambourg (Allemagne), helsinki (Finlande), Saint-Péters-bourg (Russie), Novossibirsk (Si-bérie), oulan-bator (Mongolie), notre commandant nous informe de la lente descente vers l’aéroport de Pékin. L’émotion est palpable lorsque, sous une chaleur oppres-sante et un ciel désespérément né-buleux, nous foulons enfin le sol chinois !Concomitamment à la ronde des bagages, les Mascottes des xxi-xèmes olympiades jouent les hô-tesses d’accueil ! Aux couleurs des anneaux olympiques, les cinq «Fuwa» (enfants de bonne for-tune) véhiculent, selon la propen-sion chinoise à cultiver l’allégorie, images et symboles. Elles incar-nent les animaux les plus populaires du pays, les cinq éléments de la na-ture, et sont porteuses de messages au monde entier :Beibei, la bleue, symbolise le Pois-son, l’Eau, la Prospérité ;Jingjing, la noire, représente le Pan-da, la Terre, la Chance ; Huanhuan, la rouge, est la Flamme olympique, le Feu, la Passion ;Yingying, la jaune, incarne l’Anti-lope, la Forêt, la Santé ;Nini, la verte, désigne l’hirondelle, le Ciel, le bonheur.Si l’on assemble les noms des cinq «Fuwa», apparaît «Bei Jing Huan Ying Ni », qui signifie «BIENVE-NUE A BEIJING» !Notre programme, concocté de-puis de nombreuses semaines, va s’articuler autour de deux axes, sportif et touristique.il va sans dire que, sur le plan spor-tif, une compétition olympique ne peut qu’engendrer, dans nos mé-moires, des images indélébiles.

S’il n’est pas indispensable que je m’attarde sur la cérémonie d’ouverture, que chacun put admirer, totalement ou partiel-lement, sur son téléviseur, en re-vanche, je ne peux occulter notre émerveillement à notre arrivée sur l’ «Olympic green» l’immense « Parc olympique », de soixante six hectares, flanqué de onze sites de compétition (sur les trente et un destinés à accueillir les différentes disciplines), dont l’extraordinaire «nid d’oiseau», le stade à l’incroyable structure de plaques de verre et de branches d’acier entrelacées, ou l’ «aquacube», la piscine aux coussins d’air garnie de bulles mouvantes bleu lagon ! Saisissant !L’émotion s’amplifie encore lors-que nous pénétrons dans les en-trailles de ce gigantesque nid où pépient 90.000 oiseaux vibrant d’un même élan. Elle atteint son paroxysme en découvrant la vas-que où ondoie la flamme olympi-que. Symbole (au parcours ô com-bien chaotique), elle célèbre dans le firmament chinois, depuis le 8 /8 /2008, à 8 h 8’ 8 ‘’, le chiffre 8 ayant valeur de porte- bonheur dans la culture chinoise, l’univer-salité du sport.Plus tard, dans la nuit pékinoise, le stade s’embrase de mille feux, le cube d’eau brille et ondule, tandis que la tour des médias s’irise de lasers multicolores ! Magique ! images sportives toujours, lorsque nous vivons en direct la finale du 3000 m. steeple et les exploits du Kenyan Kipruto, suivi de près du Français Mekhissi-benabbad, ou les tentatives de record du Monde de l’athlète russe isinbaeva en saut à la perche ! images sportives enfin, et ce sera l’apothéose de Steeve Guénot, dans une discipline dont je suis fervente adepte, puisqu’épouse d’un ex-international, plusieurs fois sélectionné olympique, ex- Directeur Technique National et actuel Vice-Président de sa Fédé-ration : la Lutte Gréco-Romaine. Notre Steevy, vice-champion du Monde 2007, au terme d’un tour-

noi préparé au plus profond de lui-même, et d’un combat maî-trisé de bout en bout, accède à la plus haute marche du podium ! Frissons garantis, générés par les accents de la « Marseillaise », tandis que montent les couleurs françaises ! Puis c’est l’effervescence dans le clan français, les larmes de la maman, le bonheur et la fierté dans les yeux du papa, le téléphone qu’on tend au vainqueur : « C’est le Président »! « Le Président de la RATP ? » « Non, celui de la République » !! Après le bronze décroché par Christophe, le frère aîné, c’est la fête au « Club France », avec les ministres des sports, actuel et anciens, les instances dirigeantes du CNoSF, toutes les personnalités du monde sportif présentes à Pékin, le cercle des amis et de la famille. Une page pathétique vient de s’écrire dans le grand livre de la Lutte !

Sur le plan touristique, la décou-verte de Pékin (en chinois, Beijing, capitale du Nord) constitue, as-surément, un autre temps fort de notre épopée olympique.Mégapole, forte d’une population de 18 millions d’âmes, et d’une superficie de 17.000 km2 (vaste comme notre Normandie), Beijing coexiste harmonieusement avec son passé cinq fois millénaire et son ouverture sur le xxie siècle.Centre culturel, politique et diplo-matique, elle arbore fièrement ses infrastructures et sa technologie, ses immenses avenues aux allures de nos Champs-élysées, ses grat-te-ciel de verre et d’acier dignes de Time Square, que tempèrent les pittoresques « Huttongs », dé-dales de petites rues piétonnières, flanquées de maisons colorées à l’architecture ancestrale, dont les résidents, indifférents aux regards amusés des touristes, mangent leur bol de nouilles sur le pas de leur porte !

Parmi les sites historiques, j’évo-

querai les incontournables : La Place «Tian’enmen» (Porte de la Paix céleste). Un monde hétéro-gène et cosmopolite peuple cette plus grande place de la planète (quarante hectares). Cœur spirituel de « l’Empire du Milieu », hantée par les tragiques événements de 1989, le drapeau national y est monté tous les matins à l’heure exacte du lever du soleil.

D’imposants édifices, symboles du pouvoir, l’encadrent : le Grand Palais du Peuple (le Parlement chinois), dont le fronton porte l’emblème de la République Po-pulaire, le Monument aux Héros du Peuple, dont la façade est ornée d’une inscription du Président Mao « immortels sont les héros du Peuple » et en sa partie sud, le Mausolée de Mao Zedong. Après une attente conséquente, on peut apercevoir (mais avec interdiction de s’arrêter) le corps embaumé du Président chinois dans son cer-cueil de cristal. il est intéressant de constater, dans cette affluence, autant de chinois que de touristes étrangers, l’autre spectacle, pour

le projet naquit il y a près d’un an. Voici qu’il se concrétisait, en cet après-midi estival, sur le tarmac de l’aéroport de roissy.



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les seconds résidant dans l’attitude de ferveur et de profond respect

des premiers !

La Cité interdite

Fabuleux complexe de palais aux murs pourpres, aux tuiles jaunes vernissées, aux balustrades de mar-bre blanc sculpté, la Cité interdite, appelée aussi Musée du Palais im-périal, couvre soixante douze hec-tares. Elle abrita, dès 1406, début de sa construction, et pendant près de 500 ans, les appartements et les gouvernements de 24 empereurs des dynasties Ming et Qing.Ville dans la ville, elle compte 890 luxueux palais, disposés de façon symétrique, de formes toujours différentes, composés de près de 9.000 pièces, reliés par des places immenses et des cours solennelles dont certaines atteignent 30.000 m2. on y contemple aussi des pa-villons impénétrables réservés aux secrets d’état et un jardin impérial orné de kiosques précieux, de pay-sages rocheux, de fontaines fleuries et d’arbres aux essences rares.

Environ cinq heures de marche sont nécessaires pour visiter et ad-mirer cet impressionnant ensemble de palais, dont je vous citerai quel-ques noms, si bien évocateurs de la tradition métaphorique et poétique chinoise : Les trois Palais de la Cour extérieu-re, où se déroulaient les grandes cé-rémonies et les audiences solennel-les : les Palais de l’Harmonie Suprême, de l’Harmonie Parfaite, de l’Harmonie Préservée.Les Palais de la Cour intérieure :palais de la Pureté Céleste, de la Tranquillité Terrestre, de la Nourri-ture de l’esprit, où les impératrices assistaient au Conseil derrière un rideau, des Élégances Accumulées, ré-sidence des concubines (il y en eut près de 10.000), et autres Pavillon de la Pluie des Fleurs…

La Grande Murai l le

Autant d’étrangers que de Chinois, venus en famille découvrir leur capita-le à l’occasion de J.o., se pressent dans ce haut lieu de l’histoire de leur pays, classé par l’UNESCo, en 1987, au Pa-trimoine Mondial de l’humanité.

Symbole de l’intelligence des stra-tèges et du labeur du peuple de la Chine antique, la Grande Muraille constitue un système complet de défense militaire ceignant les fron-tières nord du pays. Elle serpente, tel un dragon, sur quelque 10.000 lis (6.700 kms), de la Mer Jaune au désert de Gobi. Sa construction, initiée en 1505, sous les Ming, dura plus de deux siècles, chaque dy-nastie ajoutant un tronçon sur son territoire. Elle ondule au faîte des montagnes, ponctuée de passes, de fortins, de tours de guet et de tours de feu : les informations militaires se transmettaient le jour par fumée, la nuit, par le feu. on imagine le spectacle lorsque, à chaque envoi de messages dans la capitale, la fumée ou le feu s’élevait au firmament.La Grande Mu-raille représente une valeur pré-cieuse du tou-risme en Chine. impossible de ne pas se sen-tir ébranlé à la vue de ce chef- d’œuvre de créativité humaine. Dif-ficile de se retenir de fouler ce fleu-ron de l’histoire, classé, lui aussi, au Patrimoine Culturel Mondial, et de grimper, grimper… « C’est devenir un Brave », clame un proverbe chinois ! Eh bien, oui, je vous l’affirme, nous sommes des braves !

bien d’autres sites mériteraient d’être mentionnnés : le Palais d’Eté, le Temple des Lamas, le Temple du Ciel et les innombrables parcs de beijing, lieux de rencontres et de loisirs, où les Chinois s’adonnent à leur gymnasti-que quotidienne ou à la danse, dans une ambiance musicale, au son de l’erhu, étrange petit instrument à deux cordes !Nous voici parvenus à l’épilogue de mon aventure olympique.Vivre ces sensations fortes, que provo-que la lente montée du drapeau trico-lore, tandis que résonne l’hymne fran-çais, ou la contemplation de ce riche patrimoine de l’Empire du Milieu, fut pour moi un privilège et un cadeau.

«One World, One Dream», «Un Mon-de, Un Rêve», tel était le slogan de ces Jeux olympiques. il exprime le désir du monde entier, qui rêve, à l’appel de l’esprit olympique d’édi-fier un meilleur avenir pour l’hu-manité. Un monde meilleur, un rêve pour demain !

Puissent ces J.o., « exceptionnels »,ainsi que les a qualifiés Jacques Rogge, Président du C.i.o., contri-buer à atteindre la concrétisation de ce slogan ! Loin de moi les polé-miques. Fallait-il y aller ? Fallait-il boycotter ?Certes, ces Jeux n’auront pas su ré-soudre les problèmes cruciaux de la liberté d’expression, de la répression

des dissidents, des Droits de l’hom-me bafoués.Pourtant, si le M o u v e m e n t olympique vou-lait prouver sa force et la profon-deur de son mes-sage, c’est bien en venant ici, à bei-jing !Si les athlètes du

monde entier entendaient perpé-trer les valeurs de l’olympisme, paix, civisme et fraternité, c’est bien par leur présence à Pékin !Ces Jeux ont transformé bei-jing en capitale du monde. La Chine a rempli son contrat : « Jeux verts, jeux de haute techno-logie, jeux populaires » auquel elle s’engageait il y a sept ans (en juillet 2001) dans son rapport de candi-dature à l’organisation des J.o. Elle a œuvré pour gagner sa légitimité internationale.

Mais, se complaisant dans son am-bivalence, à l’instar de ses buildings avant-gardistes chapeautés de pago-des sculptées, elle oscillera encore et toujours entre son urbanisme nova-teur et son passé millénaire.

Elle gardera sa part de mystère et les Chinois leur énigmatique sourire !

Michèle [email protected]

‘‘ Vivre ces sensations fortes, que génère la lente montée

du drapeau tricolore, tandis que résonne l’hymne français,

fut pour moi un privi-lège et un cadeau ’’

cinÉma


‘‘Gomorra’’, pourquoi Gomorra ?


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Gomorra. Pourquoi Go-morra ? Parce que Gomor-rhe, du temps d’Abraham, fut l’une des deux villes détruites par une pluie de feu venant de Dieu en raison des mauvaises mœurs de ceux qui y vi-vaient. Et Camorra, parce que Gomorra est un film sur la mafia napolitaine, la Camorra.

Ce film, Grand Prix du Jury à Cannes, cette année, n’est pas le xieme film d’aventures policières mafieuses, mais une sorte de do-cumentaire écrit à partir d’un livre du même titre, best seller tiré à plus d’un million et demi d’exemplai-res. L’auteur en est Roberto Sal-viano (photo ci-dessous), né à Na-ples dans les quartiers pauvres, qui a vécu la Camorra de l’intérieur, et sur lequel veille aujourd’hui une protection policière permanente.La Camorra est une bête hideuse qui s’est répandue dans Naples et sa région. Elle n’est pas organisée sur le modèle de la mafia sicilien-ne, avec sa hiérarchie, ses capi et ses parrains. Elle est une constellation de clans familiaux : leur but est de maximiser les profits tirés d’ac-tivités illégales, trafic de drogue, collecte des déchets dangereux, contrebandes, rackets, etc.

A travers divers personnages, le film nous fait découvrir un univers cau-

chemardesque qui file le frisson. on comprend vite que la Camorra a investi les quartiers les plus pauvres : on voit le «caissier» payer les diffé-rents soldats : surveillants, passeurs, tueurs, renseigneurs, tous pauvres bougres qui dépendent totalement des quelques euros mensuels que leur consentent les chefs de clans. Parmi ceux-ci des jeunes, des très jeunes, radicalement décervelés, et dont la seule ambition est l’exci-tation immédiate de la violence gratuite, façon pour eux aussi de se prouver qu’ils existent. on voit les règlements de comptes entre clans, d’une violence inouïe, assassinats en série d’hommes et de fem-mes… on suit l’organisation de la collecte des déchets hautement toxiques, déversés dans des déchar-ges choisies en fonction de leur fa-cilité d’accès. on plonge dans des entreprises textiles remportant des marchés à coup d’heures sup’ non payées et de pression impitoyable.

A la fin, on n’en peut plus de ces ravages et de ce défilé d’abrutis dé-cérébrés. Comment faire pour éra-diquer une telle monstruosité ? on en vient à espérer que, comme dans la bible, une pluie de feu vienne s’abattre sur ce cauchemar.

Quelques chiffres pour finir avant de reprendre un peu d’air pur : la Camorra brasse 150 Milliards d’euros par an et a fait 100.000 morts en 30 ans… Ciao !!

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Triel BouGe encore

Triel mémoire et histoire



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L’association historique de Triel vient de se lancer. La mémoire collective a désormais un levier d’action et de passion.

Triel a désormais son association historique. En effet « Triel mémoire et histoire » vient d’être créée et rattachée à la Fédération des Socié-tés historiques et Archéologiques des Yvelines.

Les membres fondateurs se sont donnés comme mission non seule-ment de rapprocher les personnes intéressées par l’histoire locale, mais d’en faire connaître certains aspects aux habitants ainsi qu’aux ensei-gnants et aux élèves des différents établissements (liste non limitative). Vaste programme orienté à la fois vers le passé et vers l’avenir.

En effet la « mémoire collective » c’est l’affaire de tous. Elle mérite d’être sauvegardée, conservée et diffusée. Sa pérennité n’est pas as-surée. bien sûr il y a les archives officielles (plus ou moins accessi-bles), complétées par la diffusion de livres, brochures et autres articles ou conférences, mais ce n’est pas suf-

fisant. Afin d’inventorier les « sources », de la recueillir, de la conserver et de la diffuser, il faut du temps, de la rigueur, une bonne dose de passion et… d’inconscience ! il semble que ce soit tout cela que la vingtaine de « bonnes volontés » réunies déjà

plusieurs fois ont décidé de regrou-per autours de plusieurs thèmes qu’il est un peu tôt de dévoiler. Des groupes se sont formés suivant l’in-térêt ou les recherches de chacun, espérons que leurs travaux abou-tiront et qui sait, peut-être décou-vriront-ils des faits oubliés ou des

anecdotes inédites ? Rappelons que « La généalogie » a été exposée à la bibliothèque mu-nicipale de Triel du 16 au 20 sep-tembre. Un bon outil pour explorer le passé.

Claude BARouh [email protected]

fesTiVal mosaÏK aux mureaux

L’été est ar r ivé et avec lui la program-mation du festival Mosaïk 2008 aux Mureaux. Cette année le festival aura lieu les 16, 17, 18 et 19 octobre 2008. L’association MoSAÏK se prépare ac-tivement pour vous faire vivre des mo-ments particuliers, autour d’artistes coup de cœur et d’autres déjà connus que vous aimez.

Au programme un festival très, très mosaïque avec des mélanges osés. on retrouvera pèle-mêle Mademoiselle K, Alpha blondy, Médine, Misja Fitzger-ald et le fils du grand Coltrane, Ravi Coltrane, Georges Moustaki. Kamel El harr ichi pour la musique or ientale, Calipso Rose de Tr inidade, Neco No-

vellas du Mozambique, une soirée en l’honneur du Zouk pour tous les lovers, avec un plateau exceptionnel des meil-leurs artistes Zouk du moment, Slaï, LS, Fanny J, Warren et d’autres... Vous ne le ver rez pas ailleurs. La liste n’en finit plus, mieux vaut commencer à acheter vos billets. Vous avez tous les renseigne-ments nécessaires sur www.mosaikaux-mureaux.com, alors n’hésitez pas!

Vous avez été nombreux à répondre depuis cinq ans à notre appel à candida-ture pour la sélection Nouvelles Scènes. Aujourd’hui la sélection est en cours et vous découvr irez bientôt les lauréats 2008.Association Mosaïk hôtel de villePlace de la Libération78130 Les MureauxRens. : Sofia au 06 25 24 02 50

THÉÂTre


un théâtre de qualité pour tous...


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Le 13 septembre à Ve r n e u i l - s u r - S e i n e , le café Blue Not’s fut le rendez-vous de la pre-m i è re p r é s en t a t i on« non off icielle » des pro-grammes de théâtre, pro-posés par deux groupes connus et reconnus dans les Deux Rives de la Sei-ne : la troupe Andromède et les Comédiens de la Tour. Dans une ambiance de café dé-bat, Ghislaine bizot, Louis Dubois, Pierre Tassain, Philippe Prévost, olivier bulteau et Valentin Langlois ont échangé, discuté avec le public. Comment faire pour amener le plus grand nombre vers « la scène pas-sion » ?La Culture, à travers la scène théâ-

trale, bouge à Triel. Pour les Co-médiens de la Tour, trois nouvelles créations sont offertes ainsi que la reprise des deux succès de la sai-son 2007. En matière de création, les trois pièces se caractérisent par une grande qualité et une variété de style. « Les Naïves hirondelles » de Roland Dubillard (Molière d’hon-neur 2008) est truffée de dialogues humoristiques et extravagants. « Les Romanesques » d’Edmond Ros-tand, une comédie classique, un amour impossible, pourraient-ils se réaliser… ? « L’Antichambre » de J-C brisville dépeint le siècle des Lumières avec ses philosophes et une intrigue « progressiste ». Pour les reprises, les Comédiens ont res-sorti « Le Nègre » de Didier Van Cauwelaert, et « Les Fourberies » d’après Molière. Enfin, trois specta-cles « invités » d’une grande diver-sité (jeunes, dramatique…) s’ajou-tent à ce programme du théâtre o. Mirbeau.

Verneuil-sur-Seine et Vernouillet sont l’endroit choisi par la troupe Andromède qui fête ses cinq ans de présence culturelle. 2009 verra le lancement d’une troupe « Adultes » pour accompagner la troupe jeu-nesse « Premier Act » et la troupe pédagogique « Entracte ». Ainsi, la programmation Andromède se

conjugue avec les spectacles sui-vants : la comédie « Crimes et Rica-nements », création de Ghislaine bi-zot, est une enquête hilarante d’une perspicacité sans limite. « Foulard, sois cap de dire non », mise en scène de Louis Dubois. C’est une pièce de prévention contre « le jeu du fou-lard… ». En outre, « Arsène Lupin et le Secret de l’Aiguille Creuse », d’après l’œuvre de Maurice blanc est un policier populaire, mis en scène par Louis Dubois et Maxime bizot, qui ont pris en charge égale-ment le vaudeville de Georges Fey-deau, « Chat en poche ». Deux programmes complets - sans « bling bling » destinés à un public multi-générationnel où tous les spectateurs trouveront leur compte.

Rodrigo [email protected]

Dernière minute : Les deux troupes vont jouer lors du festival de Villennes-sur-Seine du 17 au 19 octobre 2008.

ouvrir le patrimoine local au plus grand nombre Découvrir autrement le patri-moine local, à l’occasion des Journées Européennes du Patri-moineComme chaque année dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, les communes environnantes ont fait découvrir le patrimoine local. Voici échan-tillon non exhaustif ... Triel sur Seine a pour habitude de montrer ses bijoux : l’église et la crypte de Saint-Martin de Triel. Cet événement a eu lieu le samedi 20 septembre à 15 h. La visite a été commentée par De-nys de Solère. L’église de Triel est un monument historique en raison de son architecture des xiiie et xVie siècle. Les visiteurs ont admiré ses vitraux (à quand un réhabilitation de cet œuvre d’art !) largement issus des écoles de beauvais et de Paris.

En aparté, saluons l’initiative du club CLiC Triel qui a proposé, au théâtre octave Mirbeau, un diaporama sur le patrimoine français. En-fin, la bibliothèque municipale a organisé une exposition sur la généa-logie…

Ensuite, Verneuil-sur-Seine a proposé, pour la première fois avec l’école Notre-Dame, le 21 septembre une série de visites commentées et ateliers/décou-vertes en plein air au Château de Verneuil, là où sont passés Malesherbes, Tocqueville et Chateaubriand. En outre, des expositions locales - photos de demeures anciennes et outils de travail de la période agricole - se sont produites au Cham-pclos.

LA RéDACTIoN

[email protected]

associaTions


diVersLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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clic Triel… et ‘‘los amigos’’Comme chaque année CLiC Triel a participé au forum des associations de Triel. Cela s’est passé au “Cosec” (centre sportif Maurice Solleret) à Triel, le samedi 13 septembre de 10h à 18h. Thierry Stabat, Jacques Savoye et Jean-Claude Desmonts ont tenu une permanence.En outre, l’association CLiC Triel a également participé aux journées du Patrimoine samedi 20 septembre au théâtre o. Mirbeau en présentant des diaporamas réalisés par ses mem-bres. il y a eu 2 séances qui ont montré les richesses de notre patrimoine national :

• La cité de Carcassonne - Michel Guignard • A l’ombre des cadrans - Emmanuel Bas • Tartarin de Tarascon - Michel Guignard • Le semeur d’étoiles - Emmanuel Bas• Sauveterre de Béarn - Michel Guignard• Randonnée alpestre - Michel Guignard

Nombreux sont venus applaudir les oeuvres de ses membres, d’autant qu’à cette occasion un nouveau vidéoprojecteur a été inauguré.

Les amigos de la Salsa se font remarquer le 7 septembre au forum des associations de Verneuil-sur-Seine et de Vernouillet.

A deux pas de leur stand, il y avait les anciens compères, de l’association 78caliente, qui a proposé une démonstration à 11h (photo). Enfin, tant mieux pour la diversité et un peu de concurrence entre salseros. Espérons que l’on ne confond pas salsa et tacle par l’arrière !

www.losamigosdelasalsa.frwww.78caliente.fr

le cielnous tombe sur la tête...Le CiRENA (Collectif interassociatif du refus des Nuisances Aérien-nes) a pour objet de lutter contre les nuisances aériennes qui portent préjudice au cadre de vie, à l’environnement, la santé, la sécurité et le patrimoine des populations survolées du nord-ouest de la région ile-de-France. il assure la défense des intérêts de ses membres et des populations concernées.

Quelques relevés officiels de l’Autorité de Contrôle des Nuisances Sonores Aéroportuaires :

Assemblée Générale du CIRENA

Jeudi 16 octobre 2008 à 20h30Salle Eugène Le Corre à Conflans-Sainte-honorine.

sur les quais de Seine (sous le pont de la RN 184) mail : [email protected]

site : www.cirena.net

Nombre de survols sur une journée du printemps 2005

Andrésy Conflans Maurecourt Triel

195 184 103 189

Nombre de survols à des altitudes scandaleusement basses (- de 1000 m)

Andrésy Conflans Maurecourt Triel

44 109 56 34

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Port. : 06 21 17 32 76 Tél. : 01 39 70 46 13

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massif de l’HauTil


l’exploitation du gypse à l’Hautil

BloC-notes de l’HistoireLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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« La mention du plâtre comme élément essentiel d’une bonne économie indique l’importance prise à cette époque [xViiè siècle et après] par les carrières de gypse qui en fournissent la matière pre-mière. La pierre a retrouvé la place qu’elle avait dans l’antiquité et au temps de l’occupation romaine. Le plâtre en est le complément pour la construction et la finition des bâ-timents.Les buttes de la région parisienne en sont les grandes pourvoyeuses. Que ce soit celles de Montmartre, de l’hautil, de Montmorency ou de Clamart, toutes comportent, au-dessous des sables dits de Fontaine-bleau et des marnes, une couche de gypse bien homogène où, pendant des siècles, il sera possible de puiser la matière première pour la fabrica-tion du plâtre selon des méthodes plus ou moins élaborées mais né-cessitant des moyens de plus en plus importants.

La butte de l’hautil remplit les conditions idéales d’exploi-tation autant pour l’extraction que pour le transport de ce matériau pondéreux vers les lieux d’utili-sation tout pro-ches. La couche de gypse, d’une épaisseur de 7 à 8 m, s’étend sous tout le massif d’où elle affleure à mi-hauteur. Une lé-gère déclivité dans le sens nord-sud y facilite le transport du gypse à l’intérieur des galeries en direction du versant de l’hautil surplombant la Seine, à proximité immédiate des quais d’embarquement. Le gypse y est chargé sur des barges, moyen de transport par voie d’eau le plus économique.

De nombreuses carrières sont ex-ploitées, depuis le Moyen Age, à Chanteloup, Triel, Vaux et Evec-quemont mais c’est au xViiiè siècle que l’exploitation du gypse dépasse le cadre artisanal pour prendre un caractère industriel. hocquart, seigneur de Vaux, après achat du fief en 1764, plus homme d’affaires que courtisan, reprend à son compte les principales carrières dont son prédécesseur avait confié à bail la gestion à une compagnie parisienne, après l’avoir indemnisée. il en entreprend le regroupement et la rationalisation. Le port à plâtre - Port Maron - en amont de Vaux, est agrandi en 1788 par un échange de terrains avec la commune. La com-mercialisation est étendue à l’An-gleterre et aux pays du Nord vers lesquels le plâtre est exporté après son transbordement, à Rouen, sur des navires de haute mer. Simulta-nément, un port à pierres est amé-nagé en aval de Vaux, au lieu-dit La Rive, pour y charger sur des barges

à destination de Paris des pier-res extraites de Saillancourt, sur le versant nord de l’hautil, pour la construction du pont Louis xVi (le futur pont de la Concorde). Avec, au milieu, le port à vin,

cette activité portuaire faisait de Vaux, avant la Révolution, une des localités des bords de Seine les plus animées entre Paris et Rouen.

…Mais les dommages les plus vi-sibles causés à l’environnement par les carrières souterraines de gypse, le sont par effondrement. D’aucuns ont pu comparer à celui de Verdun après la bataille le paysage des bois de l’hautil tant ceux-ci sont parse-

més de cratères de toutes dimen-sions. D’avion, on peut suivre la progression des galeries à partir de la Seine, d’abord sous la colline ver-rouillant à l’est la ravine du Temple, ensuite sous le vallon oriental des Vaux, pour s’enfoncer enfin sous le plateau en direction de la mare de l’hautil, entre Ecancourt et boise-mont.Des effondrements de carrières qui peuvent être meurtriers, comme ce fut le cas … en 1991, près de Chan-teloup-les-Vignes, sous les yeux de témoins impuissants, un terrain s’ef-fondre, engloutissant une caravane et un jeune homme qui essayait de la retenir. Son corps ne sera jamais retrouvé. Comment prévenir de telles catas-trophes survenant longtemps après la fermeture des carrières? La ques-tion sera d’autant plus pressante pour l’hautil étant donné les chif-

fres de production atteints dans les années 1960-1970 : un million de tonnes par an, plus de 50 tonnes par jour ouvrable, un des plus forts rendements d’Europe. Un tel évi-dement de sol ne pouvait pas ne pas entraîner un jour les conséquences dont on connaît désormais le mé-canisme. Au fil des ans, la mince couche de gypse servant de plafond aux galeries se dégrade sous l’effet de l’humidité et finit par céder. La couche de marnes imperméable qui la recouvrait s’effondre à son tour, provoquant un trou par lequel s’écoulent, comme dans un sablier, les sables de la couche supérieure. Malgré son épaisseur, de 20 à 80 m selon l’altitude de la surface, celle-ci se répand dans les galeries, d’autant plus vite lorsque des nappes aqui-fères s’étaient formées au-dessus de la couche de marnes. Le vide ainsi créé se répercute jusqu’à la surface

les travaux de consolidation de rd2 au lieu-dit le Bois roger sur l’Hautil nous rappellent que ja-dis l’aspect champêtre des lieux cohabitait depuis deux siècles avec une industrie minière fort active : les carrières de gypse. le livre de françois denais L’Hautil, histoire d’un paysage nous en résume l’histoire.

‘‘ Des effondrements de carrières qui peuvent

être meurtriers, comme ce fut le cas

en 1991, près de Chanteloup,

sous les yeuxde témoins impuissants ’’


BloC-notes de l’HistoireLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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du sol qui finit par s’affaisser brus-quement sous forme de «fontis» ou d’effondrements massifs.La méthode retenue par la Société anonyme de matériel de construc-tion, du groupe Poliet, le dernier exploitant, fut celle dite par «fou-droyage». Au lieu d’attendre que les galeries s’affaissent inopinément, leur effondrement est maîtrisé dans le temps et dans l’espace.Pour bien comprendre cette mé-thode, il faut se représenter l’aspect des carrières, qui forment un véri-table labyrinthe souterrain. Les ga-leries, larges de sept mètres environ, se croisent perpendiculairement, sé-parées entre elles par des piliers de même largeur. Le plan de l’ensem-ble rappelle un damier, avec cepen-dant la particularité que les cases blanches des galeries sont en ligne continue, alors que les cases noires de piliers sont au contraire en lignes

discontinues. Le foudroyage consis-te à faire sauter simultanément une ligne de piliers et successivement les autres lignes parallèles de piliers sur une surface déterminée. L’éboule-ment se répercute à la surface du sol qui s’affaisse de trois à quatre mè-tres. Plus de cent hectares de bois ont ainsi vu leur altitude diminuer de cette hauteur. L’opération, par-faitement contrôlée, est spectacu-laire. Suivant l’onde de choc les ar-bres ou les poteaux télégraphiques se penchent avant de reprendre leur position verticale, en contrebas. Mais cette opération n’a pu s’effec-tuer qu’au-dessous des bois et non d’espaces déjà construits ; pour ces derniers, qui ne cessent de s’éten-dre, le problème reste entier. »

Extrait de L’Hautil, histoire d’un paysage de François Denais

éditions du Valhermeil

NéCRoLoGIEAdieu à Simone Garreau

L’Association Philatélique et Cartophile du Canton de Triel a été à nouveau en-deuillée. Mme Simone Gar-reau a été inhumée le 6 août à Vaux-sur-Seine, cérémonie au cours de laquelle son sou-venir a été évoqué. « Depuis huit années, vous étiez pré-sente à toutes les réunions mensuelles ainsi qu’aux ma-nifestations festives de l’asso-ciation, toujours avec votre

bonne humeur communicative qui contribuait pour beaucoup à la convivialité de nos activités. Vos amis collectionneurs vous attendaient en surveillant l’arri-vée de la voiture jaune… Vous aviez, entre autres, une grande passion pour les cartes postales représentant des animaux ou des fleurs et pour les buvards anciens. Très curieuse, vous vous intéressiez également à d’autres collections que vous trouviez belles et qui vous permettaient de compléter vos connaissances. Vous nous faisiez régulièrement part de la joie que vous aviez à regarder ces nombreux objets collectés au cours du temps. Votre départ prématuré laisse un grand vide dans notre associa-tion et vos amis collectionneurs auront toujours une pensée pour vous, accentuée lorsqu’ils croiseront un bel objet qui aurait eu sa place dans vos collections. ils garderont en exemple la joie de vivre que vous communiquiez en permanence autour de vous. » Adieu Madame Garreau.

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CotÉ JardinLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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EN AuToMNE

Age à partir de ... mois

en mg par 100 g r ( fra is )

vitamines C vitamines A Fer (Fe)

bETTERAVE RoUGE 4 5 - 1.0

CARoTTE 4 5 6.0 0.2

CéLéRi RAVE 4 12 - 1.0

ChoU RoUGE 12 60 - 0.4

ChAMPiGNoN 8 -10 5 - 1.0

CoNCoMbRE 8 -10 10 - 0.5

CoURGE 4 15 0.92 0.5

CoURGETTE 8 -10 16 0.06 2.24

éPiNARD 4 25 5 3

FENoUiL 4 5 - 1.4

hARiCoT VERT 6 10 0.2 0.6

LAiTUE 4 10 0.45 0.4

PoiREAUx (blanc uniquement) 6 25 0.6 1.0

PoMME DE TERRE (ancienne) 4 15 - 0.5

ToMATE 4 15 0.65 0.2

ANANAS 12 25 0.02 0.4

bANANE 4 10 0.02 0.5

CiTRoN 4 40 - 0.1

KiWi 6 70 0.4 0.5

oRANGE 4 50 0.2 0.3

PAMPLEMoUSSE (rose) 4 40 0.28 0.3

PoiRE 4 4 - 0.2

PoMME 4 10 - 0.2

RAISIN BLANC 12 4 - 0.5

RAISIN NOIR 12 4 - 0.5

Pour une alimentation équilibrée, vos idées de recettes, voici votre calendrier des fruits et légu-mes pour le mois de septembre (source : http://www.fruits-legumes.org).

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à Triel-sur-Seine (près de l’Église)

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PolluTion

les moineaux désertent Paris


natUreLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

27

Les moineaux, pourtant familiers avec nous autres humains, bouderaient-ils la capitale?Au regard de l’enquête publiée par la Ligue de protection des oiseaux et le Centre ornithologique d’Ile-de-France, la répon-se semble affirmative, et inquiète.

Pendant cinq ans, les bénévoles de ces organismes ont travaillé avec le Muséum d’histoire na-turelle afin d’évaluer les mou-vements de populations dans chaque arrondissement. Pre-mière constatation, celle des moineaux domestiques a décliné de 20 % dans Paris, alors qu’elle reste stable sur le plan national. Plus inquiétant, celle-ci a chuté de 92 % dans le 11e et de 74 % dans le 15e. Deux arrondisse-ments emblématiques de cette désertion de nos amis à plumes. Plusieurs raisons sont avancées. La multiplication des réfections d’immeubles, notamment dans le 11e, laisse moins de place à la nidification. Et si aucune expli-

cation n’est officiellement avan-cée pour le 15e - l’étude devant être reconduite pour cinq ans -, plusieurs pistes sont à explorer. La diminution du nombre d’in-sectes rend notamment difficile

l’alimentation des oisillons. En outre, la densité du trafic rou-tier et l’utilisation de super sans plomb, que les moineaux sup-portent mal, pourraient être à l’origine de cet exode. Un phé-

nomène qui concerne également les autres capitales européennes.

Toute l’enquête sur www.corif.net.

les pieds sous la table

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Une journée pleine de vitalité commence par … un petit déjeuner ! …Et pour vous ?

la receTTe du flan


Le flan boulanger, le vrai...

CUisineLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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la fête du flan de Triel s’annonce... alors au fait, comment fait-on un flan ? Nous avons consulté les pâtissiers Triellois, voici les conseils prodi-gués par les experts :

Ingrédients pour la recette de Flan pâtissier :

Pâte brisée

- 150 g de farine- 75 g de beurre- 10 cl d’eau- ½ cuillerée à café de sel- 1 cuillerée à café de sucre en poudre

Crème à flan - 60 cl de lait- 10 cl d’eau- 70 g de maïzena- 4 œufs- 150 g de sucre en poudre- 1 gousse de vanille

Préparation de la recette du flan pâtissier

(thermostat 6-7 - 190°C)Repos de la pâte : 20 minutesFaire bouillir 50 cl de lait avec la gousse de vanille fendue en deux et grattée dans une grande casserole. Laisser tiédir.Préparer la pâte brisée : effriter, du bout des doigts, le beurre coupé en petits morceaux dans la farine.Ajouter le sel, le sucre et 10 cl d’eau pour former une boule souple mais non collante. Laisser reposer 20 minutes au frais.Fouetter les œufs et le sucre, ajouter la maïzena, puis verser le lait chaud en retirant la gousse de vanille.Reverser l’ensemble dans la casserole et faire épaissir quelques minutes sur feu doux en fouettant.Préchauffer le four (thermostat 6-7 – 190°C).Etaler la pâte au rouleau et foncer un moule à man-qué.Allonger la crème à flan avec le lait restant, puis la verser dans le fond de tarte.Faire cuire pendant 40 minutes environ.Laisser refroidir avant de démouler.

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Velouté de potiron, granny smith et curry


CUisineLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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le potiron est selon, un fruit ou un légume mais, ce n’est pas précisément le sujet qui nous occu-pe. ce cucurbitacée se déguste bien en velouté, voici comment :

Ingrédients pour la recette du velouté de potiron

- 500g de potiron, éplucher - 1 litre de lait - 40 cl. de crème liquide (fleurette)- 150 g. de gruyère râpé- sel- poivre - 1 cuillère à soupe de sucre - curry en poudre - 1 pomme « Granny smith »

Préparation de la recetteDécouper le potiron en morceaux moyens, le mettre dans une casserole avec de l’eau froide.Porter à ébullition pendant une minute, puis égout-ter sans rincer.Remettre dans la casserole, avec le lait, la crème liquide, le gruyère, sel, poivre, et 1 cuillère à soupe de sucre.Cuire pendant 30 à 45 minutes, puis mixer. Rectifier l’assaisonnement.Couper la « Granny smith » en tout petits dés, et mettre dans les bols ou la soupière.Parsemer d’un petit peu de curry.

Servir tout de suite.Bon appétit

Recette aimablement fournie parLe Restaurant Saint-Martin :2 rue Galande78510 Triel-sur-Seine.Tél. : 01 39 70 32 00

renconTre du Troisième TYPe


mesTr Tom, auteur du fantasy

liVres dU moisLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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un Triellois est à l’origine du festival annuel sur le Fantasy dans la Commu-nauté de Commune des Deux Rives. Il explique le sens de sa démarche lit-téraire et associative. Rodrigo Acosta : Qu’est-ce que c’est le genre littéraire « Fantasy »?MESTR ToM : C’est une caté-gorie de littérature qui comporte de la magie, du folklore dans un monde ima-ginaire : il n’y a pas de temps.... Et les événements peuvent avoir lieu dans un passé lointain ou dans un futur ini-maginable aujourd’hui. Il est question de sages, d’elfes, de personnages imagi-nés qui peuvent parfois venir d’autres planètes. L’idée est de décortiquer les thèmes classiques de la nature humaine dans un autre contexte et dans un es-pace indéfini. Les auteurs tels Tolkien et Salvator servent de référence pour ce genre de littérature.

R.A. : Comment faire vivre ce monde imaginaire dans la réalité lo-cale des Deux Rives de la Seine ?M.T. : Une association Loi 1901 existe depuis trois ans. C’est un éditeur et organisateur des festivals autour de la « Fantasy ». D’ailleurs, le premier fes-

tival sur la « Fantasy » a eu lieu à An-drésy le 28 octobre 2007. La deuxième édition aura lieu le 29 novembre 2008 (cf. page 2), toujours dans la Commu-nauté des Deux Rives.

R.A. : Quels sont les ouvrages que vous avez déjà édités ?M.T. : J’avais terminé et publié « Le monde d’Orbolan » (Premier vo-lume d’une série d’épisodes… à venir). En 2008, je publie le 2e volume, « Prophétie ». Les autres volumes vont être imprimés : « Chant de l’âme » et « Retour aux sources ».

R.A. : Quels seront vos objectifs pour 2009 et après ?M.T. : Je pense élargir notre festival à l’ensemble des communes de la Com-munauté de communes des Deux Rives et qu’il devienne un festival itinérant. Il faudra se rapprocher de la Seine afin d’articuler ce festival avec l’ancrage na-turel et fluvial des Deux Rives. L’eau fait aussi parti de la légende du genre littéraire « Fantasy ». Enfin, des moyens sont à rechercher, et par conséquent, nous lançons un appel à des partenaires po-tentiels.

Contact : 06 80 83 47 19

Rodrigo [email protected]

Bd classique Format pocheles Bidochon 19 Keldaan de Bruno martineauRobert et Raymonde bidochon dans les Nouvelles des Deux Rives ? Nous en rêvions, mais il aura fallu attendre que notre joyeux couple passe à l’ADSL pour trouver un écho dans nos pages. C’est fait ! binet, le père des bi-dochon, a décidé de faire passer ses personnages à l’ère du numérique. Robert et Raymonde ont un or-dinateur, un FAi, et les tracas qui vont avec...

• Éditeur : Fluide Glacial, 9,95 €

bruno Martineau est à la fois des-sinateur, illustrateur. il collabore à de nombreux dessins animés (séries tv et cinéma) pour lesquels il crée et développe les styles graphiques des per-sonnages, dont il a fait sa spécialité. En par-allèle, il s’attaque à l’écriture de scénarios de bande dessinée, de concepts pour l’animation et nous livre son premier ro-man : KELDAAN ou la Guerre des druides, premier tome d’une série d’aventures qui nous entraîne, à travers la geste d’un jeune celte de 17 ans, dans l’univers de la my-thologie celtique et de l’héroic Fantasy.• Éditions : Lokomodo, 12 €

NOUVEAUTÉ Bande Dessinée

NOUVEAUTÉ Fantaisy

sudoKu - moTs flècHÉs (solutions début octobre sur le site internet des nouvelles)


JeUxLES NOUVELLES DES SEPT/OCT 2008

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Derniers jours pour profiter du crédit d’impôt 2008( a v a n t l a l o i d e f i n a n c e s 2 0 0 9 ! )

P o r t e o u v e r t e s d e 2 0 a u 3 0 s e p t e m b r e r e m i s e s e x c e p t i o n n e l l e s

1 6 1 , b i s r u e P a u l d o u m e r 7 8 5 1 0 T r i e l - s u r - s e i n e

T é l . 0 1 3 9 2 7 7 4 5 1 h t t p : / / w w w . l f o - h o m . c o m /

Samedi 27 et dimanche 28 septembre :

30e Fête du Flan

à Triel-sur-Seine à partir de 9 h. Quais de Seine, entrée libreTél. : 01 39 70 20 82

Dimanche 28 septembre :

Festival de la pêcheet de l’eau

à 10 h Base de loisir de Verneuil-sur-Seine du Val-de-SeineTél.: 01 39 28 16 20

du mercredi 1er audimanche 12 octobre :

Exposition “Fabuleux Voyageurs” à Andrésy Espace Julien Green, entrée libre Tél. : 01 34 01 11 62

Samedi 4 octobre :

Concert de Simon Warin, organisteà l’Église de Chapet à 20h30

Vendredi 17 octobre :

“Les Noctures” par le Quintet Gaya Scienza à Triel-sur-SeineEspace Senet, salle Guy de MaupassantEntrée libre

Vendredi 17 au lundi 19 octobre :

“Crimes et ricane-ments” mis en scène de Louis Duboisau cours du Festival de Villennes-sur-Seine Tél. : 06 77 79 09 64

Vendredi 17 octobre :

“Boeing-Boeing”une comédie hilarante !Les Comédiens de la Tour s’exportent àMaurecourt à 20 h 30

Samedi 18 (21h) et dimanche 19 (17h) :

“De l’art et du cochon”d’Emmanuel BeaufilsSpectacle d’Atomes scéniques à Triel-sur-Seine Th. Oc. Mirbeau Rés. : 01 39 27 94 59


Ci-dessous des événements retenus parla rédaction des Nouvelles des Deux Rives

Un agenda plus complet sur le site des Nouvelles des Deux Rives

Documents

Les Nouvelles des Deux Rives numero 80