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N° 229/885 - MAI 2017 PRATIQUE Donner son corps à la science Page 26 EN SUPPLÉMENT Etre bien accompagné en toute situation Être bien accompagné en toute situation ASSISTANCE Pages 4 et 5 Votre mutuelle : La perte d’autonomie, la dépendance… sont d’éventuelles conséquences de l’âge dont il faut tenir compte. A ce titre, l’offre Edéo de Mutex vient compléter les services de BPCE Mutuelle à l’égard de ses adhérents. PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ LES SOLIDARITÉS DE BPCE MUTUELLE Page 6

LES SOLIDARITÉS DE BPCE MUTUELLE€¦ · 4-11 [RESEAU] Votre mutuelle > Financement de la perte d’autonomie et de la dépendance: l’accompagnement de BPCE Mutuelle. > La solidarité

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PRATIQUE

Donner son corpsà la sciencePage 26

EN SUPPLÉMENT

Etre bien accompagné en toute situation

Être bien accompagnéen toute situation

ASSISTANCE

Pages 4 et 5

Votre mutuelle :La perte d’autonomie, la dépendance… sont d’éventuelles conséquences de l’âge dont il faut tenir compte. A ce titre, l’offre Edéo de Mutex vient compléter les services de BPCE Mutuelle à l’égard de ses adhérents.

PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ

LES SOLIDARITÉS DE BPCE MUTUELLE

Page 6

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4-11 [RESEAU] Votre mutuelle> Financement de la perte d’autonomie et de la

dépendance : l’accompagnement de BPCE Mutuelle.

> La solidarité n’est pas un vain mot à BPCE Mutuelle, et elle se conjugue à tous les temps de la vie.

> Renouvellement du tiers du conseil d’administra-tion de BPCE Mutuelle : appel à candidatures ; 4e édition du Concours Association Robert-Gué-rard ; forfait optique : deux ans de date à date…

> Avec le réseau de soins Santéclair, vous faites des économies sur vos dépenses de santé. La preuve.

> Renouvellement des délégués de BPCE Mutuelle : résultats des élections.

12-14 [NOTRE SANTE] Médecine> Selon la revue Prescrire, près d’une centaine de

médicaments sur le marché sont plus dangereux qu’utiles.

> L’otite séreuse, fréquente chez les enfants, est une maladie à ne pas négliger.

> L’olfactothérapie aide certains malades dans leur lutte contre les troubles de la mémoire.

15-18 [NOTRE SANTE] Système de soins> Sophia, le service de l’Assurance maladie dédié aux

patients diabétiques ou asthmatiques, qui propose informations, conseils et accompagnement person-nalisé.

> On compte près de 600 000 infirmières en France. Leurs missions sont incontournables.

> Les dispositions qui régissent le don d’organes ont changé au 1er janvier 2017. Ce qu’il faut désormais savoir.

19 [NOTRE SANTE] PréventionLa cinétose, mal des transports (voiture, bateau, avion…), est le plus souvent sans gravité, mais toujours fort désagréable…

20-21 [NOTRE SANTE] Bien-être> Les cheveux vieillissent aussi. Si le processus est

irréversible, certains soins aident à conserver une belle chevelure.

> Gaucher-droitier : quelles différences ? Si elle est aujourd’hui acceptée, cette préférence motrice continue d’intriguer.

LA REVUE 7 rue Léon Patoux CS 5103251686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31

ÉDITÉE PAR : BPCE Mutuelle 7 rue Léon Patoux CS 5103251686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 Internet : www.bpcemutuelle.fr

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Hervé TILLARD

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Eric LE LAY

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Jacques RIVIÈRE

PHOTOGRAPHIES : BSIP ; FNMF (NATHANAËL MERGUI /GÉRARD MONICO) ; MEDIA FOR MEDICAL ; THINKSTOCK/CIEM ; PAGES 4, 5 ET 7: VINCENT FERLICOQ/FNCE.

ILLUSTRATION : Christine LESUEUR

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Catherine CHAUSSERAY, Isabelle COSTON, Delphine DELARUE, Benoît SAINT-SEVER, Léa VANDEPUTTE, Aliisa WALTARI

COMITÉ DE RÉDACTION : Hervé TILLARD, Gérard HOCQUART,Eric LE LAY, Véronique ROCHETTE,Jacques RIVIÈRE.

PUBLICITÉ : nous contacter

PETITES ANNONCES : à adresser 7, rue Léon PatouxCS 51032 51686 Reims cedex 2. Tél. : 03 26 77 66 46

TIRAGE BIMESTRIEL : 63 000 exemplaires

CONCEPTIONET RÉALISATION : IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34

IMPRESSION : SIB IMPRIMERIE pour le compte des Editions de l'Epargne, ZI de la Liane, BP 343, 62205 Boulogne-sur-Mer Tél. : 03 21 87 88 89

COMMISSION PARITAIRE N° 1118 M 06701

ISSN : 0751-1809

ABONNEMENT : 6 € Prix au numéro : 1,20 €

DÉPÔT LÉGAL : 2319.

sommaire[ ]LA REVUE | N° 229/885 | MAI 2017

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MA

I 2

017

PRATIQUE

Donner son corpsà la sciencePage 26

EN SUPPLÉMENT

Etre bien accompagné en toute situation

Être bien accompagnéen toute situation

ASSISTANCE

Pages 4 et 5

Votre mutuelle :La perte d’autonomie, la dépendance… sont d’éventuelles conséquences de l’âge dont il faut tenir compte. A ce titre, l’offre Edéo de Mutex vient compléter les services de BPCE Mutuelle à l’égard de ses adhérents.

PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ

LES SOLIDARITÉS DE BPCE MUTUELLE

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27 [RESEAU] Groupe BPCE SportsComme toujours, le ski a ouvert « le bal des chal-lenges » de l'association Groupe BPCE Sports.

28-29 [RESEAU] Loisirs> Les vacances dans nos résidences c’est avec Cent-

pourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr).> Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de

jouer !

30-31 [RESEAU] Petites annonces

BPCE Mutuelle a du sensAlors même que le rôle des complémentaires santé a été contesté

par certains candidats à l’élection présidentielle, Thierry Beaudet, président de la Fédération Nationale de la Mutualité Française, n’a eu de cesse d’affirmer la différence des complémentaires santé régies par le Code de la Mutualité - que l’on désigne aussi parfois sous le terme de « vraies mutuelles ».

Des débats sans doute trop centrés sur le financement du système de santé occultent des préoccupations plus concrètes : pénurie de professionnels de santé et déserts médicaux, délais d’attente, inégalités et coûts d’accès aux soins, restes à charge encore trop fréquents… Autant de sujets face auxquels nos mutuelles s’efforcent de réagir en proposant à leurs adhérents des services facilitant leur accès aux soins au coût le plus juste, en apportant toujours plus de services, en développant la solidarité. Et c’est bien ce que nous faisons à BPCE Mutuelle, ce numéro de La Revue en témoigne !

L’accompagnement dans la prise en charge financière de la dépendance ? Lisez les pages 4 et 5 ! Les solidarités mises en œuvre par votre mutuelle ? Reportez-vous en page 6 ! L’accès aux soins au meilleur rapport qualité/prix (générant in fine une économie sur vos dépenses de santé) grâce au partenariat avec le réseau de soins Santéclair ? C’est en page 7 ! Sans oublier le service d’assistance développé en partenariat avec IMA, dont le supplément joint à ce numéro vous donne un large panorama…

Les mutuelles ont du sens ; votre mutuelle a du sens. La FNMF a vocation à défendre et promouvoir le mutualisme dans son ensemble ; les administrateurs de BPCE Mutuelle sont là pour répondre à vos attentes. De ces attentes et de ces solutions, vos délégués - et notamment les 44 que vous venez d’élire (voir en page 11) - auront l’occasion de débattre lors de la traditionnelle assemblée générale de notre mutuelle qui se tiendra le 14 juin à Nice.

N’en doutez pas, l’actualité de BPCE Mutuelle reste fournie !

[ ]édito

Hervé TILLARD Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle

22-24 [SOCIETE] Éducation> Comment protéger les jeunes enfants d’une

exposition excessive aux écrans de télé, ordinateurs, smartphones ?

> Fréquents chez les jeunes enfants, les cauchemars n’ont rien de dramatique. Ils sont même néces-saires…

25-26 [SOCIETE] Pratique> A titre professionnel ou comme simple loisir, la

pratique du vélo est soumise à certaines règles qu’il faut connaître.

> Pour parfaire la formation des futurs médecins et chirurgiens, on peut donner son corps à la science.

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Perte d'autonomie, dépendance. Derrière ces mots se cache une réalité que nous devons regarder en face, et prendre en compte. Prendre en compte à tous les sens du terme : sur le plan psychologique, organisationnel, familial et… financier. Car le risque financier engendré par cette situation est un élément qu'il est indispensable d'anticiper. C'est dans cette optique que BPCE Mutuelle, fidèle à sa vocation, accompagne ses adhérents vers une solution de couverture mutualiste.

Financement de la perte d'autonomie et de la dépendance

L’accompagnementde BPCE Mutuelle

C orollaire d'une espérance de vie considérablement accrue, la perte d'autonomie, jusqu'à la dépen-dance, est un « risque » dont il faut prendre

toute la mesure. Et l'on parle bien de mesure « finan-cière » tant il est vrai que la prise en charge de la perte d'autonomie et de la dépendance représente un coût souvent très élevé. Si ce coût est, déjà, partiellement assuré par la collectivité, la solidarité nationale ne peut pas, ne pourra vraisemblablement pas, tout assurer. Une partie de ce coût nous incombe aujourd'hui, nous incom-bera demain, à titre personnel. Mais comment faire devant une charge généralement supérieure au montant d'une pension de retraite ? Le financement de la perte d'autonomie et de la dépendance constitue l'un des défis d'envergure des années à venir. A l'égard de tous ses

adhérents, BPCE Mutuelle entend apporter sa contribu-tion à ce problème. Cette volonté des administrateurs de la mutuelle découle d'une démarche cohérente, induite par la prise de conscience que la dépendance des per-sonnes âgées nous touche aujourd'hui de plus en plus, qu'il s'agisse de nos grands-parents, voire de nos parents.

| N° 229/885 | MAI 20174

RÉSEAU VOTRE MUTUELLE

A L’HEURE ACTUELLE,

25 % DES PERSONNES

ÂGÉES SONT EN

SITUATION DE

DÉPENDANCE AVANT

LEUR DÉCÈS. CETTE

PROPORTION DEVRAIT

PASSER À 32 % EN 2020

ET À 36 % EN 2040.

> Mieux vaut s’assurer, même si le risque n’est pas certain (il est toujours plausible).

> Adhérer le plus tôt possible : plus on est jeune, moins c’est cher.

> Ne pas confondre « assistance » et « dépendance »…

Les conseils de BPCE Mutuelle

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Ce n'est pas un hasard si les Français placent la dépen-dance au premier rang de leurs préoccupations en matière de santé, devant les déserts médicaux et l'équi-libre des comptes de la Sécurité sociale (dernier Baromètre Deloitte 2017). Car cette perte d'autonomie bouscule tous les équilibres familiaux, financiers, moraux, intergénérationnels auxquels nous étions jusqu'à présent habitués. C'est bien dans ce cadre qu'une solution de couverture mutualiste prend tout son sens.

� QUELQUES CHIFFRES À AVOIR EN TÊTEA l'heure actuelle, 25 % des personnes âgées sont en situation de dépendance avant leur décès. Cette pro-portion devrait passer à 32 % en 2020 et à 36 % en 2040. A cette date, selon les hypothèses envisagées par le ministère de la Santé, la France compterait entre 1,7 et 2,2 millions de personnes âgées dépendantes. Or, on sait qu’aujourd’hui le coût du maintien à domi-cile d’une personne dépendante varie entre 1 800 et 3 000 € par mois ; que le coût d’un établissement spécialisé ou d’une maison de retraite spécialisée est au minimum de 2 300 € par mois ; que la retraite moyenne est inférieure à 1 300 € par mois ; que le reste à charge des personnes dépendantes et de leur famille est estimé à 2 500 € par mois, en moyenne.

� COMBIEN PAYEZ-VOUS POUR ASSURER VOTRE VOITURE ?

Parce qu’il est important de conserver une autonomie financière en situation de dépendance, notamment pour ne pas impacter celle de ses proches, BPCE Mutuelle a signé une convention de partenariat avec Mutex1. Cette offre de garantie individuelle à adhésion volontaire, appelée Edéo, a pour objectif d'aider les adhérents à faire face aux difficultés humaines et financières liées à un état de perte d'autonomie ou de dépendance.

| N° 229/885 | MAI 2017 5

Ainsi, en cas de dépendance totale ou partielle (selon la formule choisie), une rente mensuelle vous sera versée durant toute votre vie, sans limite d’âge ni de durée. Au moment de l’adhésion, vous déterminez librement le montant de cette rente, entre 300 et 3 000 € par mois. La garantie Edéo est accessible dès 35 ans et jusqu’à 75 ans, aussi bien aux actifs qu’aux retraités. La cotisation a été spécialement étudiée pour s’adapter à tous les budgets.

Par exemple, pour une garantie dépendance totale entraînant le versement d’une rente mensuelle de 500 € par mois la cotisation (stable) s’élèvera à : - 14,80 €/mois2 si vous avez 45 ans lors de l’adhésion, - 17,70 €/mois2 si vous avez 50 ans lors de l’adhésion, - 21,40 €/mois2 si vous avez 55 ans lors de l’adhésion, - 26,50 €/mois2 si vous avez 60 ans lors de l’adhésion,

Ainsi, la garantie de la dépendance totale pour les âges indiqués à l’adhésion dans les exemples ci-dessus s’élève entre 177,60 € et 318 € par an. Combien payez-vous pour assurer votre voiture ? La comparaison n’est peut-être pas totalement inutile…

� COMMENT PROCÉDER ?Si vous êtes intéressés par cette garantie et souhaitez recevoir toutes les informations permettant d’éclairer votre choix sur l’offre et la procédure d’adhésion Mutex : - Par courriel :

[email protected] (en précisant votre adresse postale)

- Par courrier : BPCE Mutuelle, 7 rue Léon-Patoux, CS 51032, 51686 Reims Cedex 2

- Par téléphone : (tous les jeudis de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) 03 26 77 66 00

LES FRANÇAIS PLACENT LA

DÉPENDANCE AU PREMIER

RANG DE LEURS

PRÉOCCUPATIONS EN

MATIÈRE DE SANTÉ.

On parle d'état de dépendance lorsqu'une personne âgée a besoin de faire appel à un tiers pour effectuer un ou plusieurs actes de la vie quotidienne. La grille AGGIR (Autonomie, Gérontologie, Groupe Iso-Ressources) répertorie ces actes sur une échelle à 5 niveaux allant d'une aide ponctuelle (toilette, préparation des repas, ménage…) à une présence indispensable et continue.

L'origine de l'état de dépendance (on parle aussi de « perte d'autonomie ») peut être physique ou psychique.

Terminologie

1 Aux termes de cette convention, BPCE Mutuelle n'est pas assureur du produit, son rôle se limitant strictement à en être indicateur auprès de ses adhérents. 2 Tarifs 2017

Edéo est un contrat d'assurance collective à adhésion facultative.Vous disposez d'un droit de renonciation de 30 jours calendaires à compter de la date de signature du bulletin d'adhésion.

Données à la date du 25/04/2017. Document à caractère promotionnel.

Assureurs des garanties :Mutex, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance, au capital de 37 302 300 €. Entreprise régie par le Code des assurances - RCS Nanterre 529 219 040 - Siège social : 125, avenue de Paris - 92327 Châtillon Cedex.IMA Assurances, Société anonyme au capital de 7 000 000 euros entièrement libéré, entreprise régie par le Code des assurances, dont le siège social est situé 118 avenue de Paris - CS 40000 - 79003 Niort Cedex 9, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Niort sous le numéro 481 511 632.

][> Deux formules d'adhésion sont à votre disposition : - une garantie dépendance totale et partielle, - une garantie dépendance totale uniquement.

> Deux options de cotisation vous sont proposées : - cotisation viagère stable sans évolution avec l'âge, - cotisation viagère dégressive (réduction de 50 %

de la cotisation au bout de 10 ans ou de 15 ans).

> Un capital « aménagement de domicile » de 3 000 € peut être souscrit en option.

> Vous bénéficiez d’une réduction de 10 % sur le montant de vos cotisations respectives si vous-même et votre conjoint adhérez simultanément à Edéo.

VOUS AVEZ LE CHOIX

][Les maladies du système nerveux central (maladie d'Alzhei-mer, maladie de Parkinson…) sont à l'origine de la majorité des cas de dépendance.

De nombreuses autres pathologies peuvent néanmoins générer un handicap qui se traduit par une situation de dépendance, telles que les affections ostéo-articulaires (ostéoporose, arthrose, rhumatismes), les cancers, les maladies cardiovasculaires ou encore les pathologies oculaires…

LES PRINCIPALES CAUSES DE DÉPENDANCE

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Il est souvent fait référence, dans les articles de La Revue, à la solidarité que BPCE Mutuelle met en place au bénéfice de ses adhérents - d'ailleurs, on devrait plutôt parler DES solidarités ! Car jeunes ou… moins jeunes, chacun peut bénéficier de la solidarité de tous

Avec BPCE Mutuelle

La solidarité n'est pas un vain mot

L’action sociale (I) - D'une manière générale, c'est bien sûr la vocation de l'action sociale développée par BPCE Mutuelle pour aider tout adhérent qui en fait la demande à résoudre des difficultés professionnelles ou personnelles liées à la maladie, au handicap, à la dépendance et à l'avancée en âge. Cet accompagnement revêt différentes formes : écoute, soutien, conseils assistance pratique, orientation vers les structures spécialisées… Dans certains cas et sous certaines conditions, il peut s'agir d'une aide financière spécifique attribuée par la Commission sociale composée d'administrateurs de la mutuelle. A ce sujet, voir le site Internet de BPCE Mutuelle (www.bpcemutuelle.fr), rubrique Action Sociale/documents.

L’action sociale (II) - L’action sociale c’est aussi notam-ment une intervention en faveur : - des adhérents qui ont dû acquérir une prothèse

capillaire dans le cadre d’un traitement médical (intervention d’un montant maximum de 250 €) ;

- des adhérents qui engagent un traitement de sevrage tabagique pris en charge par la Sécurité sociale (aide de 100 € maximum).

Aide aux jeunes embauchés - Pour que la solidarité inter-générationnelle s'exerce à l'égard du plus grand nombre,

une aide aux jeunes embauchés peut être versée par BPCE Mutuelle, de l'équivalent d'environ 50 % de 6 mois de cotisation mutualiste. Les services de la mutuelle vérifient les critères d'éligibilité à cette aide (il faut notamment avoir moins de 27 ans lors de l'embauche, et 13 mois de cotisation continue à BPCE Mutuelle - et ce n'est qu'ensuite que cette aide, en quelque sorte rétroactive, pourra être versée) et adressent un courrier aux adhérents concernés pour les prévenir qu'ils peuvent en bénéficier.

Solidarité à l'égard des retraités aux revenus les plus modestes - Ce dispositif assez exceptionnel dans le monde des complémentaires santé, que l'on désigne généralement à BPCE Mutuelle par le terme de « provision pour ris-tournes », a pour objet de permettre aux adhérents retraités dont les revenus sont les plus modestes de continuer à disposer d'une couverture santé individuelle de qualité en leur offrant de bénéficier, au regard du revenu imposable de leur foyer fiscal, d'un abattement sur le montant de leur cotisation mutualiste*.Pour bénéficier de ce dispositif, il faut : - avoir cotisé à BPCE Mutuelle dans le cadre d'un

contrat collectif pendant au moins 10 ans ; - avoir exercé son dernier emploi au sein d'une entreprise

souscriptrice d'un contrat collectif auprès de la mutuelle ; - demander à adhérer à un contrat Atout Santé Vitalité

dans les 12 mois qui suivent la sortie du contrat collectif souscrit auprès de BPCE Mutuelle (sauf pour les anciens salariés couverts en tant qu'ayant droit d'un autre salarié couvert à titre obligatoire - dans ce cas, à l'issue de la couverture par le conjoint).

Au-delà de ces quelques exemples explicites, gardons toujours présent à l'esprit que BPCE Mutuelle est une « vraie mutuelle » et qu'elle n'exclut personne pour des raisons d'âge ou de santé (ni lors de l'adhésion, ni ensuite). Voilà sans doute la première des solidarités mutualistes.

*Les avantages consentis en termes de cotisation ne constituent en aucun cas un droit viager et ne sont consentis que jusqu'à épuisement intégral de la provision pour ristournes.

Il faut noter que jusqu'en 2016, quelque 15 % des adhérents retraités de BPCE Mutuelle bénéficiaient d'un abattement de leur cotisation en application de ce dispositif, notamment au regard de leur revenu imposable. En 2017, ils ne sont plus que 5 %. Cette différence s'explique par le fait que de nombreux retraités sont sortis du dispositif de préretraite. Ayant atteint l'âge légal auquel ils ont pu liquider leur retraite auprès de la Sécurité sociale et de l'Agirc/Arrco, ils ont vu augmenter leurs revenus et, de ce fait, n'entrent plus dans les critères fiscaux d'éligibilité au dispositif de provision pour ristourne.

| N° 229/885 | MAI 20176

RÉSEAU VOTRE MUTUELLE

BPCE Mutuelle

est une « vraie

mutuelle » et

elle n'exclut

personne pour

des raisons

d'âge ou

de santé.

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Santéclair : au « bénéfice » des adhérentsR etraité du Crédit Foncier de France et demeurant

à Nîmes, Pierre Amsallem a été amené en ce début d'année à utiliser le réseau de soins

Santéclair, en se rendant chez un opticien partenaire. « J'ai abordé ce réseau de soins, que je ne connaissais pas, avec une grande curiosité. » Pierre Amsallem porte des lunettes depuis longtemps et avait régulièrement une facture dépassant les 1 000 € lorsqu’il lui fallait changer verres et monture. A son grand étonnement, son nouvel équipement (verres + montures) ne lui a été facturé que 684,55 €, avec, après intervention de la Sécurité sociale et de BPCE Mutuelle, un reste à charge* d'une soixantaine d'euros. « C'est vraiment extraordinaire. Cela relève presque du miracle pour moi qui étais habitué à des additions ‘salées’. Le rapport qualité/prix est très intéressant et je trouve que le partenariat entre BPCE Mutuelle et Santéclair est un choix heureux et bénéfique pour les adhérents. »

� CLÉ DE LECTUREComme dans le cas de Monsieur Amsallem, nous avons cherché à savoir quelles ont été les économies réalisées par l'ensemble des adhérents de BPCE Mutuelle en 2016, en fréquentant le réseau de soins Santéclair. Les résul-

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tats sont présentés dans les deux tableaux ci-dessous. Si l'on se réfère au tableau des adhérents du CGN, on constate, en moyenne, que l’achat d'audio prothèses hors réseau Santéclair présente pour l'adhérent un reste à charge supérieur de 332 € (682 – 350 = 332) au même achat dans le réseau Santéclair.L’économie moyenne réalisée par l’adhérent du CGN sur l’achat d'audio prothèses lorsqu’il se rend dans le réseau Santéclair est donc de 332 € ; l’économie moyenne réalisée par l’ensemble des adhérents du CGN se rendant dans le réseau est de 332 x 82 = 27 224 €.Le mécanisme de lecture est le même pour le tableau des adhérents des contrats ASV.L’addition des différents postes (verres, montures, audioprothèses, implants dentaires) donne le résultat des économies que les adhérents de BPCE Mutuelle (et leurs ayants droit) ont réalisées, en 2016, grâce au réseau de soins Santéclair : 408 765 € pour les adhérents des contrats ASV, 500 410 € pour les adhérents du Contrat Groupe National.

*Le reste à charge est la somme que l’adhérent doit régler de sa poche au professionnel de santé après intervention de la Sécurité sociale et de la Mutuelle.

Reste à charge réseau moyen

Reste à charge hors réseau moyen

Economie moyenne réseau

Nb achats Réseau

Economie Globale

Verres 9 € 32 € 23 € 14807 340 561 €

Monture 48 € 61 € 13 € 7061 91 793 €

TOTAL OPTIQUE 432 354 €

Reste à charge réseau moyen

Reste à charge hors réseau moyen

Economie moyenne réseau

Nb achats Réseau

Economie Globale

Audio prothèses 350 € 682 € 332 € 82 27 224 €

Reste à charge réseau moyen

Reste à charge hors réseau moyen

Economie moyenne réseau

Nb achats Réseau

Economie Globale

Implants dentaires 299 € 618 € 319 € 128 40 832 €

Soit une économie de 500 410 €

liée aux achats effectués

dans le réseau

ADHÉRENTS DU CONTRAT GROUPE NATIONAL (CGN)

Reste à charge réseau moyen

Reste à charge hors réseau moyen

Economie moyenne réseau

Nb achats Réseau

Economie Globale

Verres 12 € 59 € 47 € 6198 291 306 €

Monture 53 € 65 € 12 € 2872 34 464 €

TOTAL OPTIQUE 325 770 €

Reste à charge réseau moyen

Reste à charge hors réseau moyen

Economie moyenne réseau

Nb achats Réseau

Economie Globale

Audio prothèses 275 € 538 € 263 € 233 61 279 €

Reste à charge réseau moyen

Reste à charge hors réseau moyen

Economie moyenne réseau

Nb achats Réseau

Economie Globale

Implants dentaires 316 € 560 € 244 € 89 21 716 €

Soit une économie de 408 765 €

liée aux achats effectués

dans le réseau

ADHÉRENTS DES CONTRATS ATOUT SANTÉ VITALITÉ (ASV)

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][CONSEIL D’ADMINISTRATION DE BPCE MUTUELLE

Appel à candidatures« Tout membre participant de la mutuelle peut être candidat à un poste d'administrateur de la mutuelle dans le cadre de son collège (voire de son sous-collège) d'appartenance et en fonction du nombre de postes à pourvoir. »

Lors de la prochaine Assemblée générale de BPCE Mutuelle, qui aura lieu le 14 juin 2017, les délégués procéderont au renouvellement du tiers des administrateurs sortant en 2017.

Sont à pourvoir : • Collège A, sous-collège A1 :

5 à 7 postes• Collège A, sous-collège A2 :

1 à 2 postes• Collège D, sous-collège D2 :

1 poste • Personnes qualifiées :

1 à 2 postes

Le mandat des administrateurs est de 6 ans. A la différence des autres administrateurs, les « Personnes qualifiées » ont un mandat de deux ans, leur candidature est proposée par le Conseil d'administration.

L'ensemble des administrateurs est élu à bulletin secret au scrutin uninominal à un tour par les délégués à l'assemblée générale.

Chaque candidature aux fonctions d'administrateur doit être adressée au siège de la mutuelle (Elections des Administrateurs de BPCE Mutuelle - 7, rue Léon-Patoux - CS 51032 - 51686 REIMS Cedex 2), par lettre recommandée avec accusé de réception, reçue au moins 15 jours francs avant la date de l'assemblée générale (article 28 des Statuts de la mutuelle) - soit au plus tard le 29 mai 2017.Toute candidature doit être conforme aux conditions d'éligibilité et de limite d'âge précisées à l'article 29 des statuts de la mutuelle, à savoir :• Etre âgé de 18 ans révolus,• Ne pas avoir exercé de fonctions de

salarié au sein de la mutuelle au cours des trois années précédant l'élection,

• N'avoir fait l'objet d'aucune condamnation dans les conditions énumérées à l'article L.114-21 du Code de la mutualité. »

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RÉSEAU VOTRE MUTUELLE

CARNET NOIR

Disparition de Jacques MonnierJacques Monnier s'est éteint le mois dernier. Il était administrateur de BPCE Mutuelle, membre de la Commission technique et du Comité d'audit. Entré à la Caisse d'Epargne de Saint-Etienne en 1979, il terminera sa carrière comme directeur du centre de traitement des crédits de la Caisse Loire Drôme Ardèche. Mais on retiendra surtout de Jacques Monnier son engagement syndical au sein du Syndicat Unifié - Unsa, et son engagement « tout court » au service des autres, tant dans la sphère professionnelle que privée. A ce titre, il fut notamment secrétaire du comité d'entreprise de sa Caisse, trésorier d'un centre social ou encore conseiller municipal. Son goût de l'engagement sociétal se concrétisera encore pleinement, à partir de 2008, par son rôle de conseiller prud'homal à Saint-Etienne, rôle dans lequel il disait (cf. La Revue n° 209 - Mai 2013) « transcender ses propres sentiments pour faire preuve de toute la rigueur nécessaire à sa mission ». Il disait encore que l' « on ne vit et n’existe que par les autres ». Il l'aura démontré toute sa vie.

CONCOURS ASSOCIATION ROBERT-GUÉRARD

L'édition 2017 est ouverte !En 2017, l'association Robert-Guérard* organise, pour la quatrième année consécutive, le Concours Association Robert-Guérard, et BPCE Mutuelle s'associe une nouvelle fois à ce concours dont elle assure la mise en oeuvre et la promotion.Rappelons que l'association Robert-Guérard souhaite contribuer à la réalisation d'actions menées en faveur de l'enfance et/ou du handicap, à travers une dotation financière remise aux lauréats.

Ce concours est ouvert aux salariés et/ou anciens salariés retraités du Groupe BPCE, adhérents de BPCE Mutuelle, et engagés en tant que membre d’une association dans une action telle que celle décrite ci-dessus. Il est doté de deux prix : le prix Robert-Guérard, d’un montant de 4 000 €, et le prix Coup de cœur du jury d’un montant de 1 000 €.Le concours se déroule jusqu’au 31 août 2017 sur les territoires des entreprises adhérentes à BPCE Mutuelle. La remise des prix aura lieu au cours du quatrième trimestre. Chaque participant ne pourra présenter qu'une seule action, qui devra être décrite dans le dossier de candidature.Ce dossier de candidature, annexé au règlement du concours, est à télécharger sur le site www.bpcemutuelle.fr. Une fois dûment rempli, il devra être renvoyé, en format électronique seulement, à l'adresse suivante : [email protected], avant le 31 août 2017 à minuit.

*Figure du Réseau des Caisses d'Epargne, Robert Guérard (1943-2004) fut notamment président du directoire de la Caisse d'Epargne de Lorraine Nord, et membre du Conseil de surveillance du Cencep de 1983 à 1992.

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Nos collègues ont du talent

En février dernier, Claire Ngonga-Gicquel (BPCE) a organisé la 5e édition de la course éco-solidaire KimbiaKenya, qui se déroule en 5 étapes dans la vallée du Rift, au Kenya. Le caractère solidaire de la manifestation vise à améliorer les conditions d'éducation de jeunes élèves kenyans âgés de 7 à 18 ans, en soutenant des écoles situées sur le parcours. Cette année, 12 collaborateurs de BPCE ont participé à KimbiaKenya. Plus de 10 000 €, du matériel et des équipements, ont été récoltés et remis à 6 écoles de la région. La 6e édition est programmée pour février 2018.

Forfait optiqueVotre équipement optique (verres et monture) est pris en charge une fois tous les 2 ans, de date à date, à compter de la date d'acquisition du premier élément de l'équipement (verre ou monture).Exemple : Vous avez utilisé votre forfait le 5 mars 2016, il sera reconstitué 2 ans après, soit le 5 mars 2018.

Pour les enfants mineurs ou en cas de renouvellement de l'équipement justifié par une évolution de la vue pour un adulte, la prise en charge de l'équipement optique s'effectue chaque année. Dans ce dernier cas, le remboursement de BPCE Mutuelle sera effectué sur présentation du décompte de Sécurité sociale et des justificatifs médicaux.Exemple : Vous avez utilisé votre forfait le 5 mars 2016, il a été reconstitué 1 an après, soit le 5 mars 2017.

Dans le cas d'achat de 2 équipements « vision de près » et « vision de loin », BPCE Mutuelle interviendra sur les 2 équipements tous les 2 ans, à condition de produire tous les justificatifs nécessaires, par courrier, prouvant la double correction visuelle.

D'un point de vue pratique, nous vous recommandons de conserver votre facture d'achat pour avoir trace de la date qui initie les 2 ans de reconstitution du forfait. Et, si vous avez un doute, n'hésitez pas à adresser un devis* à Santéclair, notre réseau de soins partenaire, ce qui permettra d'estimer la reconstitution de votre forfait (et votre éventuel reste à charge).

*Par mail : [email protected] fax : 01 47 61 20 92Par courrier : Santéclair, 78 Bd de la République, 92514 Boulogne-Billancourt Cedex

][

][Télétransmission… ou pas ?La télétransmission* facilite et accélère les remboursements mutualistes.

> Si vous en bénéficiez, cette précision est indiquée sur votre décompte de Sécurité sociale par la mention « copie de ce décompte transmise à votre mutuelle ». Il est alors inutile de nous adresser vos décomptes ou factures lorsque vous avez réglé la totalité d’une dépense auprès d’un professionnel de santé. Dans ce cas, le remboursement mutualiste intervient automatiquement.

> Si vous ne bénéficiez pas de la télétransmission, vous devez nous adresser les originaux de vos décomptes de Sécurité sociale.

> Attention : dans tous les cas (télétransmission ou pas) lorsque vous avez réglé la part mutualiste auprès d’un professionnel de santé, vous devez nous envoyer l’original de votre justificatif de paiement.

*Télétransmission : échanges informatiques entre la mutuelle, les caisses d’assurance maladie, les professionnels de santé.

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Optique, dentaire, audioprothèse

Evitez l’avance de frais !En vous rendant chez un opticien, un dentiste, un audioprothésiste partenaire du réseau de soins Santéclair, vous bénéficiez du tiers payant à hauteur de vos garanties, vous évitant l’avance de vos dépenses de santé (hors reste à charge éventuel).

Si, pour des raisons pratiques ou strictement personnelles, vous ne vous rendez pas chez un partenaire Santéclair, votre carte

mutualiste vous permet de bénéficier du nouveau service TP+, qui vous dispense de l’avance de frais (hors reste à charge éventuel).Avec TP+, BPCE Mutuelle continue à tout mettre en œuvre pour vous faciliter l’accès aux soins de santé et alléger vos tâches admi-nistratives (pas de feuille de soins à envoyer à la Sécurité sociale, avance de trésorerie réduite puisque la part de la mutuelle est payée directement au professionnel de santé).

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RÉSEAU VOTRE MUTUELLE

Depuis le 1er janvier 2016

Auprès des professionnels de santé du réseau de soins

+ de 6700 professionnels de santé référencés

Depuis le 1er avril 2017

Auprès des professionnels de santé

HORS réseau de soins Santéclair

+

+

+

Tiers payant à hauteur de vos garanties Tiers payant à hauteur de vos garanties

Des tarifs négociés sur des prestations de qualité

Un outil de géo-localisation (1)

Un engagement de transparence et de traçabilité du professionnel de santé référencé

des professionnels de santé réseau de soins Santéclair

NOUVEAUTÉ2017

AVEC VOTRE CARTE MUTUALISTE VOUS AVEZ ACCÈS À :

(1) L'outil de géo-localisation est accessible dans votre espace personnel sur le site www.bpcemutuelle.fr (muni de vos identifiants).

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Elections 2017 des délégués BPCE Mutuelle

Ils sont élusLes élections du tiers sortant des délégués BPCE Mutuelle ont été dépouillées à Reims, dans les locaux de la mutuelle, à Reims, le 20 avril, sous contrôle d’huissier de justice.49 511 adhérents étaient appelés à se prononcer à l’occasion de ces élections. 14 859 suffrages ont été exprimés, ce qui représente une participation de 30,01 %.Les résultats ci-dessous se lisent de la manière suivante : nom du collège ; nom du territoire (avec, entre parenthèses le nombre de sièges à pourvoir) ; noms des élus (le premier étant celui du titulaire et le second celui du suppléant).

COLLÈGE A SOUS-COLLÈGE A1 (25 postes à pourvoir)

Aquitaine Poitou-Charentes (4 sièges)• Patrick Pajeau, Frédéric Parrot ;• Hervé Cappicot, Philippe Canaud ;• Cécile Gardel, Gilles Arnould ;• Joëlle Birot, Nathalie Molères.

Auvergne Limousin (2 sièges)• Marc Chanut-Sanderre, Séverine Lacaud ;• Joël Regnault, Cédric Mayeras.

Bretagne Pays de Loire (3 sièges)• Michèle Nouvel, Sabine Fraboulet ;• Fabienne Lethéreau, Catherine Frangeul ;• Thierry Plantive, Pascale Saho.

Côte d’Azur (1 siège)• Alain Pascal, Sandra Wagner Michel.

Ile-de-France (3 sièges)• Véronique Suard, Hervé Hurtret ;• Christophe Bourrée, Catherine Gabriel ;• Patrick Wojciechowski, Valérie Perrière.

Loire Centre (1 siège)• Catherine Mellado, Sandrine Levert.

Loire Drôme Ardèche (2 sièges)• Georges Zgajnar, Michel Channac ;• Françoise Jannetta, Sébastien Delarbre.

Lorraine Champagne-Ardenne (1 siège)• Carole Masset, Dominique Jobert.

Midi Pyrénées (2 sièges)• Philippe Chiapello, Ghislaine Saissac-Picard ;• Jean-Paul Capela, Joëlle Pocino.

Nord France Europe (1 siège)• Valérie Mouquet, Denis Cattiaux.

Normandie (3 sièges)• Catherine Blanche, Laurent Petit ;• Christine Vauquelin, Véronique Delbos ;• Cédric Gandini, Rémi Lebrasseur.

Rhône Alpes (1 siège)• Pascal Faure, Florent Bouchard.

IT-CE (1 siège)• Sylvie Fontaine, Philippe Le Dorlot.

COLLÈGE F SOUS-COLLÈGE F1 (7 postes à pourvoir)

Crédit Foncier de France (3 sièges)• Valérie Fix, Eric Hetmanski ;• Isabelle Hermand, Catherine Bénas ;• Jean-Marc Gilant, Catherine Mellet-Guéguen.

BPCE IT (3 sièges)• Denis Argaud, Eric Matéos ;• Jean-Claude Delavergne, Gilles Gorecki;• Valérie Espaignet, Daniel Thirard.

Entreprises de moins de 500 membres (1 siège)• Nathalie Kwan Teau, Pierrette Desnault-Beausseron.

COLLÈGE D

SOUS-COLLÈGE D1 (2 postes à pourvoir)

Région Ouest (1 siège)• Elodie Leroy, Florent Paris.

Région Paris et Centre (1 siège)• 1 siège non pourvu par carence de candidat.

SOUS-COLLÈGE D2 (2 postes à pourvoir)

Section nationale Crédit Foncier de France (2 sièges)• Muriel Rebillon, Michel Lamy ;• André Letessier, Madeleine Dagron.

COLLÈGE ASVRégion Sud-Ouest (2 sièges)• Marc Darriet, Jacques Gasc ;• Daniel Barrère, Freddy Chevrier.

Région Ouest (2 sièges)• Catherine Kervella, Daniel Gautié ;• Michel Pager, Michel Revault.

Région Paris et Centre (1 siège)• Alain Riffard, Josette Azzopardi.

Région Est (1 siège)• Michel Outrey, Alain Dupont.

Région Sud-Est (3 sièges)• Jacques Rousset, Gabriel Jorda ;• André Bonnefoy, Gérard Reynier ;• Robert Martinez, Florence Tissot.

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L a revue Prescrire a établi un bilan des médicaments qu'elle a analysés sur la période 2010-2016*. A partir de cette base d'analyse de 7 ans - dans

laquelle sont inclus les médicaments autorisés dans l'Union Européenne, qu'ils soient commercialisés en France ou non - Prescrire recense 91 médicaments (dont 82 vendus en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés. Le registre des traitements critiqués est vaste et inclut des médicaments contre le cancer, le diabète, l'arthrose, les allergies, la maladie d'Alzheimer, les nausées et vomissements, que les médicaments en cause soient nouveaux ou anciens et les maux visés graves ou bénins. Toujours selon la revue, le plus souvent, quand un traitement médicamenteux apparaît souhaitable, d'autres options ont une meilleure balance bénéfices-risques que les médicaments écartés par Prescrire. Or, « il faut que le doute bénéficie au patient et non au médicament, comme c'est encore trop souvent le cas », souligne Bruno Toussaint, directeur éditorial de Prescrire. Sur les médicaments recensés sur la période, seuls une dizaine ont fait l'objet d'une suspension ou d'un retrait d'autorisation de mise sur le marché par les autorités sanitaires.

� QUELQUES EXEMPLESParmi les « nouveaux venus » dans la liste de Prescrire, on trouve certains médicaments contre le rhume, des décongestionnants, comme la pseudophédrine, qui exposent à un risque de troubles cardiovasculaires graves, voire mortels (poussées d'hypertension, AVC, trouble du rythme cardiaque). D’autres, comme le Muxol ou le Bisolvon, utilisés pour soulager des maux de gorge ou des toux, apparaissent sans efficacité supérieure prouvée que celle d'un placebo, mais peuvent entraîner des réactions allergiques ou cutanées graves, parfois fatales… De même, plusieurs médicaments contre l'ostéoporose ont été repris dans la liste, dont le strontium ranélate (Proletos) qui peut aboutir à des troubles neurologiques et cardiovasculaires susceptibles d'entraîner la mort.

� PROTÉGER LES PATIENTSDu point de vue de la santé des patients, s'indigne Prescrire, comment justifier d'exposer ceux-ci à des effets indésirables graves, quand l'efficacité du médi-

C'est ce qu'il résulte du bilan établi et publié en début d'année par le magazine Prescrire, qui estime que près d'une centaine de médicaments sont « plus dangereux qu’utiles ». Des produits à éviter en raison de risques « disproportionnés ».

Tous les médicaments ne sont pas bons à prendre…

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NOTRE SANTÉ MÉDECINE

cament n'est même pas démontrée au-delà de l'effet placebo sur des critères cliniques pertinents pour eux ? Au-delà de la démarche active des soignants d'écarter ces médicaments de leur panoplie thérapeutique, les autorités de santé ont aussi à prendre des dispositions concrètes qui protègent les patients et incitent les soignants à s'orienter vers des traitements à balance bénéfices-risques favorables. Et Prescrire de conclure : il n'y a pas de raison valable que ces médicaments plus dangereux qu'utiles restent autorisés, ou sur le marché.

La revue Prescrire, souvent désignée simplement sous le titre Prescrire, est une revue médicale indépendante, mensuelle et française, qui traite de l’actualité des maladies, des médicaments et des techniques et technologies médicales.

Prescrire est réputée pour son indépendance vis-à-vis des lobbies pharmaceutiques, mais aussi du ministère de la Santé, de l’Assurance maladie ou des agences du médicament. Elle dénonce régulièrement des traitements sans effet voire dangereux, ou dont la balance bénéfices-risques est défavorable.

Prescrire est la propriété d’une association à but non lucratif, financée intégralement par les abonnements et la vente de différentes formations destinées au personnel soignant.

Réputation d'indépendance

*Ce bilan fait l'objet d'un dossier spécial, libre d'accès sur le site de Prescrire : http://www.prescrire.org/Fr/109/716/52508/5053/ReportDetails.aspx

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L’otite séreuse se manifeste par un épanchement de liquide plus ou moins épais derrière le tym-pan pendant une période de plus de deux mois.

Elle est généralement due à une mauvaise aération de l’oreille moyenne, puis à une inflammation de la muqueuse. « Chez les jeunes enfants âgés de 18 mois à 5 ans environ, la trompe d’Eustache est souvent enflam-mée par des rhino-pharyngites à répétition ou obstruée par de grosses végétations, précise le docteur Jean-Marc Juvanon, ORL au centre hospitalier de Fontainebleau (Seine-et-Marne) et membre de la Société française d’oto-rhino-laryngologie (SFORL). La ventilation de l’oreille se fait donc mal et c’est ce qui provoque l’accu-mulation de liquide. » Les rhino-pharyngites sont en outre favorisées par la vie en collectivité, qui intervient au moment où les enfants n’ont pas encore constitué le stock d’anticorps nécessaire pour se protéger des maladies. Le tabagisme des proches, les allergies ou les pathologies respiratoires comme l’asthme jouent éga-lement un rôle. Bien qu’elle ne soit pas douloureuse, l’otite séreuse, généralement bénigne, peut, si elle s’installe dans le temps, devenir particulièrement handicapante. Elle entraîne automatiquement une baisse d’audition et risque d’exposer l’enfant à un retard dans l’acquisition du lan-gage. Ainsi, un petit qui semble mal entendre, fait constamment répéter, s’isole, joue seul, parle fort ou s’énerve facilement doit alerter. Le mieux est alors de le conduire chez un médecin.

� QUELS TRAITEMENTS ?« Quand l’épanchement s’infecte, cela cause une otite aiguë, ajoute le docteur Juvanon. Et c’est la répétition de ces otites aiguës douloureuses qui permet de révéler la présence d’une otite séreuse persistante dans l’oreille moyenne. Entre les épisodes d’infection, l’épanchement demeure, puis se réinfecte. » Dans ce type de cas, un bilan ORL s’impose. Seul l’oto-rhino-laryngologiste dispose des instruments permettant de mesurer la pression dans l’oreille et de visualiser avec certitude la présence de l’épanchement derrière le tympan. Une fois le diagnostic établi, un traitement à base de

corticoïdes sera souvent prescrit. Si cela ne fonctionne pas, que la baisse d’audition devient très importante et que les tympans commencent à s’abîmer, une chirurgie pourra être envisagée. « La plupart du temps, on enlève les végétations et on agit sur l’épanchement en pratiquant une paracentèse sous anesthésie générale, c’est-à-dire que l’on perce le tympan pour aspirer le liquide », explique le docteur Juvanon. En cas d’otite aiguë fébrile et hype-ralgique (très douloureuse), l’ORL peut aussi pratiquer la paracentèse en urgence, « à vif », pour soulager rapidement le nourrisson. Afin d’éviter la récidive de l’otite séreuse, le chirurgien décide souvent de poser des drains (les fameux yoyos ou diabolos) au niveau des tympans pour maintenir l’aération de l’oreille. Ces drains tomberont naturelle-ment au bout de six à neuf mois, rejetés par les tympans. Si l’épanchement se reproduit, la pose de drains de plus longue durée sera envisagée.

� COMPLICATIONSDans la grande majorité des cas, l’otite séreuse touche les deux oreilles en même temps, mais, parfois, elle ne s’attaque qu’à un seul côté et le diagnostic devient alors particulièrement compliqué. L’enfant compense son défaut d’audition par l’oreille épargnée et l’otite séreuse peut passer inaperçue durant de longs mois, voire des années. Le tympan devient de plus en plus fin, peut se déformer, puis se creuser vers l’intérieur. A ce stade, la perte d’audition est irréversible. L’étape suivante (heu-reusement de plus en plus rare) est le cholestéatome, une prolifération épidermique à l’intérieur de l’oreille. Il s’agit là d’une maladie grave, qui nécessite une inter-vention chirurgicale.

Aliisa WALTARI

Très fréquente chez les jeunes enfants, l’otite séreuse se caractérise par une accumulation de liquide derrière le tympan. Généralement bénigne et non douloureuse, elle risque toutefois de s’installer dans le temps, puis de conduire à une baisse d’audition pénalisant l’acquisition du langage et la socialisation.

L’otite séreuse : une maladie à ne pas négliger

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Pour éviter la survenue des otites, la première chose à faire est de laver régulièrement le nez de votre enfant avec du sérum physiologique. Si son nez coule, mouchez-le souvent et apprenez-lui à le faire seul, surtout lorsqu’il entre à la crèche ou à l’école maternelle. Soyez attentif à son audition et faites régulièrement vérifier l’état de ses tympans par le médecin généraliste. En cas de doute, demandez un bilan complet chez l’ORL.

Les conseils de prévention

BIEN QUE GÉNÉRALEMENT

BÉNIGNE, L'OTITE SÉREUSE

PEUT DEVENIR

HANDICAPANTE SI ELLE

S’INSTALLE DANS LE TEMPS.

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E n 2001, à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), le Cosmetic Executive Women (CEW)* ouvre son tout premier atelier olfactif

baptisé « Sentir pour mieux se souvenir ». L’idée de Marie-France Archambault, ancienne psychomotricienne et initiatrice du projet, est d’utiliser les odeurs du quo-tidien pour éveiller les souvenirs des patients suivis au sein du centre de médecine physique et de réadaptation. « L’odorat est directement lié au système limbique, le siège des émotions dans le cerveau, et fait passer la mémoire avant l’analyse, explique Patty Canac, olfactothérapeute pour le CEW. L’olfaction permet d’accéder aux souvenirs plus rapidement que les autres sens : l’odeur qui va vous rappeler un événement vécu vous projette tout de suite dans une scénographie particulière, c’est presque instantané. » Quinze ans après la création du premier atelier, les bons résultats de l’association ont encouragé d’autres éta-blissements hospitaliers à faire appel à ses services : le CEW gère aujourd’hui quatorze ateliers olfactifs, dans neuf structures. Elle suit de nombreuses personnes en rééducation neurologique, des patients atteints de troubles cognitifs (troubles mnésiques, de la concen-tration, de l’élocution), des victimes d’AVC ou de trau-matismes crâniens, des malades du cancer, d’Alzheimer ou encore des adolescents en souffrance. « Ces ateliers

L’olfactothérapie, qui repose sur le lien existant entre les odeurs et les souvenirs, est aujourd’hui utilisée dans plusieurs hôpitaux pour aider les patients traumatisés crâniens, les victimes d’AVC et les malades d’Alzheimer atteints de troubles de la mémoire ou du langage.

Réveiller la mémoire par les odeurs

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NOTRE SANTÉ MÉDECINE

permettent également un travail plus ludique, dirigé vers l’hédonicité et le plaisir, ainsi qu’une ouverture vers l’exté-rieur, ajoute Patty. Quand on est hospitalisé long-temps, cela aide beaucoup. »

� STIMULER L’ACTIVITÉ CÉRÉBRALEConcrètement, le patient est adressé aux ateliers par le corps médical de l’hôpital avec un objectif précis qui peut être mémoriel, langagier ou d’évasion. Il s’agit toujours d’encourager et de stimuler l’activité cérébrale. « Nous travaillons main dans la main avec les blouses blanches, poursuit Patty. Lorsqu’un patient nous est adressé, nous prenons connaissance de son dossier, de son histoire et mettons en place des stratégies bien définies. Par exemple, l’orthophoniste va travailler la mémoire visuelle de la personne sur des images de lieux qu’elle connaît et je vais travailler sur les odeurs qu’elle aurait pu y croiser. On essaie de se rapporter à quelque chose de vécu. » La mallette olfactive utilisée par les deux olfactothéra-peutes du CEW, constituée avec le fabricant de parfums et d’arômes alimentaires IFF (International Flavors & Fragrances), contient de très nombreuses possibilités. « Nous avons des odeurs de mer, de forêt, de piscine, de montagne, mais aussi des odeurs d’aliments, de bonbons, de gâteaux, de viande ou de poisson », précise Patty. Lors des ateliers individuels, l’olfactothérapeute fait sentir une petite bande de papier buvard imprégnée au patient. Ce dernier n’a pas à nommer l’odeur, il est simplement invité à partir à la recherche du souvenir qui lui est lié. Peu à peu, il se réapproprie son passé et se situe ainsi plus facilement dans le présent. Les ateliers peuvent aussi être collectifs. Dans ce cas, les odeurs sont davan-tage utilisées pour susciter la prise de parole, les échanges et le dialogue entre les patients.

Delphine DELARUE

ODEURS DE MER, DE FORÊT, DE PISCINE, DE MONTAGNE, MAIS AUSSI DES

ODEURS D'ALIMENTS, DE BONBONS, DE GÂTEAUX, DE VIANDE OU DE

POISSON PERMETTENT D'ÉVEILLER (DE RÉVEILLER ?) DES SOUVENIRS.

* Cette association est aussi à l’origine des premiers centres de beauté créés dans les hôpitaux il y a une vingtaine d’années, pour aider les malades à mieux vivre leur pathologie. L'OLFACTOTHÉRAPIE ENCOURAGE ET STIMULE L'ACTIVITÉ CÉRÉBRALE.

L’olfaction

permet

d’accéder aux

souvenirs plus

rapidement que

les autres sens.

Cew.asso.fr.

Pour plus d’infos :

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L’Assurance maladie, qui a fait de la prise en charge des malades chroniques une priorité, met depuis 2008 le service Sophia à la dispo-

sition des personnes diabétiques. Ce dispositif a été étendu aux asthmatiques de dix-huit départements*. Entièrement gratuit, il accompagne les malades chro-niques dans leur quotidien, en les aidant à mieux connaître leur pathologie et à adapter leurs habitudes pour améliorer leur qualité de vie.

� UN COMPLÉMENT AU SUIVI MÉDICALSophia est mis en œuvre avec le soutien des associations de patients et en concertation avec les représentants des professionnels de santé, de l’Institut national de préven-tion et d’éducation pour la santé (INPES) et de la Haute Autorité de santé (HAS). Le service, qui vient compléter des indications données par le médecin traitant, met à la disposition de ses adhérents des informations et des recommandations pratiques validées par des experts.Toute cette documentation est envoyée directement par courrier ou par e-mail, mais elle peut aussi être consultée sur le site de référence Ameli-sophia.fr. Le site dispose en outre d’un espace personnel et sécurisé qui permet au patient de suivre l’évolution de sa santé en saisissant régulièrement ses résultats d’examens ou ses données biométriques. Il peut sélectionner des thématiques (activité physique, alimentation, arrêt du

tabac, observance médicamenteuse ou suivi des rendez-vous médicaux) sur lesquelles il souhaiterait agir plus particulièrement. Enfin, Sophia propose un accompa-gnement téléphonique personnalisé**. Des infirmières, conseillères en santé, échangent sur les éventuelles difficultés des patients, répondent à leurs questions, les encouragent et les conseillent.

� UNE INSCRIPTION SANS ENGAGEMENTPour bénéficier de ce dispositif, le malade chronique doit remplir certains critères. Les personnes diabétiques (type 1 ou 2) de l’ensemble du territoire peuvent y adhérer, à condition d’avoir plus de 18 ans, d’être prises en charge par l’Assurance maladie en affection de longue durée (ALD) pour le diabète ou une autre maladie, de se voir prescrire au moins trois fois par an des médica-ments et d’avoir déclaré un médecin traitant. De leur côté, seuls les asthmatiques résidant dans l’un des dix-huit départements où cet accompagnement est proposé peuvent s’y inscrire. Ils doivent pour cela avoir entre 18 et 44 ans, bénéficier d’au moins deux rem-boursements d’antiasthmatiques dans l’année et avoir désigné un médecin traitant.Les diabétiques et les asthmatiques éligibles sont invités par courrier à souscrire au service. Ils doivent valider leur inscription par Internet, sur le site Ameli-sante.fr, ou par retour de courrier. Sans conséquence sur les remboursements, l’inscription à Sophia est aussi sans engagement : l’adhérent reste libre de le quitter à tout moment sur simple demande.

Léa VANDEPUTTE

Information, conseil et accompagnement personnalisé : c’est ce que propose Sophia, le service de l’Assurance maladie dédié aux patients diabétiques ou asthmatiques. L’objectif est d’aider les 762 000 adhérents de ce dispositif à être acteurs de leur santé.

Diabétiques et asthmatiques

Sophia : service dédié

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NOTRE SANTÉSYSTÈME DE SOINS

][Une enquête de satisfaction menée en juin 2014 par l’ins-titut A + A pour l’Assurance maladie auprès d’un échan-tillon de diabétiques adhérents de Sophia révèle que 90 % d’entre eux recommanderaient ce dispositif à un proche. Sophia est perçu comme un bon service d’accompagnement, complémentaire au médecin traitant pour 87 % des son-dés. Les deux tiers se sentent même plus à l’aise pour échanger avec leur médecin traitant depuis qu’ils en bénéficient. Pour 86 % des adhérents, il les encourage à faire évoluer leurs habitudes : 63 % déclarent mieux suivre leur traitement et 66 % disent réaliser plus régulièrement leurs examens de suivi.

En parallèle, l’institut a interrogé 504 généralistes ayant des patients inscrits au dispositif. Plus des trois quarts voient en Sophia un programme pédagogique et informa-tif, utile et adapté aux malades, permettant de relayer leurs messages et favorisant la motivation. Plus d’un tiers des médecins estiment que la compréhension de leurs conseils s’est améliorée et ont constaté chez leurs patients davantage d’aisance pour poser des questions en lien avec le diabète ou parler des difficultés rencontrées.

90 % DES ADHÉRENTS RECOMMANDENT SOPHIA

* Alpes-Maritimes, Ariège, Côte-d’Or, Gers, Gironde, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Hérault, Loire, Loiret, Marne, Meurthe-et-Moselle, Nord, Puy-de-Dôme, Sarthe, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn.

** L’équipe d’infirmiers-conseillers en santé Sophia est disponible au 0 809 400 040, du lundi au vendredi de 9 à 19 heures et le samedi de 9 à 13 heures (service gratuit plus prix d’un appel).

LES ADHÉRENTS

PERÇOIVENT SOPHIA

COMME UN BON SERVICE

D'ACCOMPAGNEMENT.

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L eur rôle dans l’accompagnement et la prévention est essentiel, car les infirmières sont tenues d’assurer les soins d’hygiène, de confort et de

sécurité du patient. Mais la profession - très majoritai-rement féminine, puisque composée de femmes à 88 % - englobe une large palette d’activités, selon les spécialisations et les terrains d’exercice. Prévenir, gué-rir et soulager : les infirmières sont sur tous les fronts, car elles apportent une aide matérielle, bien sûr, mais aussi psychologique. Elles doivent être en mesure d’analyser rapidement une situation et de rassurer les patients tout en gardant le recul nécessaire afin de se préserver sur le plan personnel.

� DES CONTRIBUTIONS MULTIPLESParmi leurs principales missions, les infirmières mettent en œuvre des traitements (pansements, injections…) et dispensent des soins de nature préventive, curative ou palliative, mais elles contribuent aussi à l’éducation à la santé et à l’accompagnement, dans la maladie physique ou mentale. Elles interviennent dans le cadre

Elles côtoient les malades au quotidien pour répondre à leurs attentes et soulager leurs souffrances. Incontournables, les infirmières sont les professionnels de santé les plus nombreux en France : on en compte près de 600 000.

Infirmières : quelles sont leurs missions ?

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NOTRE SANTÉ SYSTÈME DE SOINS

d’une équipe pluriprofessionnelle, au sein de structures et à domicile, de manière autonome et en collaboration avec les autres travailleurs sanitaires et sociaux. Si elles ont obligatoirement besoin de la prescription du médecin - les infirmières ne peuvent pas définir elles-mêmes le traitement d’un patient -, elles ont cependant la responsabilité de surveiller les éventuels effets secondaires. Elles ont également un rôle propre,

][Sur les quelque 600 000 infirmières et infirmiers présents en France, près de la moitié (49 %) travaillent à l’hôpital public et 100 000 exercent en libéral, mais c’est un métier à multiples facettes, avec des terrains d’exercice très variés. Ces professionnels de santé sont présents à la fois dans le secteur hospitalier public ou privé, dans les services de santé au travail, les centres de réadaptation, les centres de soins palliatifs, les maisons de retraite, les établissements scolaires…

DIFFÉRENTS LIEUX D’EXERCICE

PRÉVENIR, GUÉRIR ET

SOULAGER : LES INFIRMIÈRES

SONT SUR TOUS LES FRONTS,

CAR ELLES APPORTENT UNE

AIDE MATÉRIELLE, BIEN SÛR,

MAIS AUSSI

PSYCHOLOGIQUE.

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qui consiste, après avoir évalué les besoins du malade et posé un diagnostic infirmier, à établir un plan de soins et à en organiser la mise en œuvre.

� DES DROITS ET DES OBLIGATIONSDans l’ensemble de leurs activités, les infirmières sont soumises au respect de règles professionnelles, et notamment du secret professionnel. Comme les méde-cins et les sages-femmes, elles disposent, depuis le 27 novembre 2016, d’un code de déontologie qui recense l’ensemble de leurs droits et de leurs devoirs. Ce texte « permet d’affirmer le primat des valeurs de notre profes-sion sur toute autre exigence, dans un contexte où la rentabilité financière a tendance à prendre le pas sur la qualité des soins et la sécurité des patients », s’est félicité Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers (ONI). Ce code de déontologie fixe notamment de nouvelles règles d’installation afin de limiter la concurrence entre infirmiers exerçant en libéral. Il indique en particulier que le professionnel pourra exercer sur un ou plusieurs sites distincts de son lieu habituel de travail, à condition qu’ils se situent sur un secteur géographique en carence et sur autorisation du conseil de l’Ordre.

� LE CHOIX D’UNE SPÉCIALISATIONLa formation, dispensée dans les instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi), s’étale sur trois années, alter-nant cours théoriques et stages pratiques en établisse-

ment de soins. Elle débouche sur l’obtention d’une licence en soins infirmiers, un diplôme d’Etat obligatoire et reconnu dans toute l’Union européenne.Les infirmières diplômées d’Etat (IDE) peuvent ensuite se spécialiser. Il y a ainsi 19 074 infirmiers/ères puéri-culteurs/trices (IPDE). A l’hôpital ou en maternité, ils prodiguent des soins (prise de sang, préparation aux interventions chirurgicales, mise sous oxygène, surveil-lance postopératoire…) aux enfants malades, depuis le grand prématuré jusqu’à l’adolescent, et informent, conseillent et accompagnent les parents. Dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI), les infir-mières jouent surtout un rôle de prévention, de pro-tection et d’éducation auprès des familles. Les 9 700 infirmiers anesthésistes (IADE), qui ont suivi deux années de formation supplémentaires, réalisent des soins spécifiques et des gestes techniques dans les domaines de l’anesthésie-réanimation, de la médecine d’urgence et de la prise en charge de la douleur. Quant aux 7 225 infirmiers de bloc opératoire (Ibode), ils participent aux interventions réalisées par le chirurgien et sont chargés de l’entretien et de la stérilisation du matériel opératoire (dix-huit mois de formation).Après plusieurs années sur le terrain, certains choisissent de s’orienter vers des tâches plus administratives, en devenant cadres de santé (9 307), infirmiers cadres de santé publique (423), cadres infirmiers (5 995) ou encore cadres infirmiers psychiatriques (730).

Catherine CHAUSSERAY

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][Surmenage, manque d’effectifs, conditions de travail dégradées… Les infirmières souffrent d’un manque de reconnaissance et considèrent que leurs difficultés ne sont pas toujours suffisamment prises en compte. Pour faire valoir leurs nombreuses compétences et leur place centrale dans le système de soins, certaines manifestent dans la rue, d’autres diffusent des vidéos illustrant leur quotidien, à l’instar de Caroline Estremo, infirmière aux urgences de l’hôpital Purpan, à Toulouse. Avec plusieurs sketchs humo-ristiques sur ses déboires professionnels, cette Toulousaine de 28 ans a rencontré un énorme succès en septembre 2016, sur Facebook et Youtube. Après avoir décrit des situations dramatiques, mais aussi souvent cocasses, elle explique pourquoi elle aime son métier et conclut : « C’est ça, être infirmière, c’est aider les autres. »

UNE PROFESSION TRÈS EXPOSÉE

Actuellement, les infirmières ne peuvent réaliser les vaccins que sur ordonnance, à l’exception de celui contre la grippe, qu’elles sont autorisées à administrer sans prescription médicale préalable aux patients âgés de plus de 65 ans et aux malades chroniques. Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, s’est engagée à élargir leur périmètre de vaccination sans prescription.

Bientôt d’avantage d’autonomie pour vacciner ?

SUR LES QUELQUE 600 000 INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRÉSENTS EN

FRANCE, PRÈS DE LA MOITIÉ (49 %) TRAVAILLENT À L'HÔPITAL PUBLIC.

LES INFIRMIÈRES DE BLOC

OPÉRATOIRE PARTICIPENT

AUX INTERVENTIONS

RÉALISÉES PAR LE

CHIRURGIEN ET SONT

CHARGÉS DE L'ENTRETIEN

ET DE LA STÉRILISATION

DU MATÉRIEL OPÉRATOIRE.

La formation,

dispensée dans

les instituts de

formation en

soins infirmiers

(Ifsi), s’étale sur

trois années,

alternant cours

théoriques et

stages pratiques

en établissement

de soins.

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D epuis le début de l’année, les personnes qui refusent de donner leurs organes peuvent s’inscrire en ligne dans le registre national des

refus (Registrenationaldesrefus.fr), et non plus seule-ment par courrier postal comme c’était le cas jusque-là. « Depuis la loi Cavaillet de 1976, c’est le principe du consentement présumé qui prévaut en matière de don d’organes : chaque Français est un donneur présumé à moins qu’il ne s’y oppose clairement », rappelle le pro-fesseur Olivier Bastien, directeur du prélèvement et de la greffe pour l’Agence de la biomédecine. Ce principe de consentement présumé vient d’être réaffirmé par la loi de modernisation de notre système de santé entrée en application au 1er janvier. Pour exprimer un refus de prélèvement, il existe deux autres solutions (précisées par un décret d’août 2016). La première est de rédiger un écrit d’opposition et de le confier à un proche, celui-ci ayant ensuite la respon-sabilité de le transmettre à l’équipe médicale au moment du décès. La seconde possibilité est de faire part de son refus de vive voix à un membre de son entourage. Cette personne devra alors retranscrire par écrit les circons-tances précises de l’expression du refus, puis signer cette retranscription avant de la remettre à l’équipe médicale. Les trois démarches - inscription sur le registre des

Ceux qui s’opposent au don de leurs organes en cas de décès peuvent désormais s’inscrire sur le registre national des refus via Internet. Une mesure introduite par la loi de modernisation de notre système de santé, qui réaffirme en outre le principe de consentement présumé et qui clarifie le rôle des proches.

Don d’organes : ce qui a changé au 1er janvier

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NOTRE SANTÉ SYSTÈME DE SOINS

refus, opposition par écrit ou refus par oral - permettent également de ne s’opposer au prélèvement que pour certains organes ou tissus.

� FAIRE RESPECTER SA VOLONTÉ« Les circonstances de décès ouvrant la possibilité d’un don d’organes sont, dans la grande majorité des cas, des situations brutales et inattendues (accidents vasculaires cérébraux, accidents de la route…), explique l’Agence de la biomédecine. Pour faire respecter sa volonté - et pour être sûr de respecter celle des autres -, il est donc essentiel d’en avoir parlé à ses proches. » Précisons aussi que la carte de donneur, celle qui certifie que vous êtes d’accord pour donner vos organes à votre mort, n’a pas de valeur légale. Téléchargeable sur le site France-adot.org, elle est surtout destinée à orienter la décision des proches, mais elle est rarement retrouvée en cas de décès. Si le défunt n’est pas inscrit sur le registre des refus, c’est donc vers l’entourage que les équipes médi-cales se tournent pour s’assurer de son éventuelle opposition écrite ou orale. Faire la démarche de s’inscrire sur le registre des refus, c’est « éviter à ses proches de vivre une situation douloureuse qui viendrait s’ajouter au deuil », ajoute l’agence.

� FAVORISER LE DIALOGUE AVEC LES PROCHES

Par ailleurs, de nouvelles règles de bonne pratique ont été élaborées à l’intention des professionnels de santé, pour les aider à dialoguer avec les proches dans le cadre d’un décès permettant d’envisager un prélèvement d’organes. Fruit d’une concertation entre l’Agence de la biomédecine et l’ensemble des parties prenantes (socié-tés savantes, coordinations hospitalières, associations, etc.), elles stipulent que les services doivent disposer de locaux spécifiques pour l’entretien, mais aussi « respec-ter la temporalité de la famille, ne pas la bousculer, lui donner la possibilité de téléphoner à d’autres proches pour recueillir leur avis et d’être suivie si nécessaire après la restitution du corps », précise le professeur Bastien. Autant de mesures dont l’objectif est d’encourager le dialogue autour du don d’organes. Clarifier les moda-lités du refus, c’est aussi permettre au grand public de prendre le temps de réfléchir à la question. Sur son site Internet, l’agence souligne que les besoins de greffes demeurent importants. En 2015, 21 464 patients étaient encore inscrits sur liste d’attente.

Delphine DELARUE

Chaque Français

est un donneur

présumé à

moins qu’il

ne s’y oppose

clairement.

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T ranspiration, pâleur, salivation excessive, mal au cœur, bouffées de chaleur, nausées et vomis-sements… Qu’ils soient provoqués par un

voyage en avion, en voiture ou en bateau, les symptômes de la cinétose, ou mal des transports, sont toujours les mêmes et se manifestent plus ou moins violemment selon les personnes (les enfants et les femmes enceintes y sont particulièrement sensibles). « Ces malaises, plu-tôt fréquents, sont liés à une discordance entre les infor-mations envoyées par les yeux au cerveau et les mouve-ments du corps perçus par l’oreille interne [où se situe le vestibule, l’organe de l’équilibre, NDLR] », explique le professeur Christophe Vincent, ORL et secrétaire général de l’Association française d’otologie et d’oto-neurologie (AFON). Par exemple, lorsqu’on lit un livre en voiture, les yeux sont concentrés sur les pages et ne perçoivent pas les mouvements du véhicule, contrai-rement à l’oreille interne et aux capteurs musculaires, qui, eux, les perçoivent parfaitement. Il y a donc conflit entre les différentes informations adressées au cerveau. Celui-ci ne peut traiter correctement les messages contradictoires, il ne sait pas comment réagir et fournit une réponse inadaptée. Le malaise sera d’autant plus fort que les mouvements du véhicule seront importants, par exemple en cas de virages successifs en voiture, de tempête en mer ou de fortes turbulences en avion. En général, les symptômes disparaissent quand le véhicule s’arrête ou quelques minutes après. Le malaise peut aussi s’atténuer au fil des déplacements ou en quelques jours en cas de voyage prolongé.

� LES ASTUCES POUR ÉVITER LE MALAISE« Pour éviter le mal des transports, on conseille généra-lement aux personnes de fixer un point d’horizon afin de mettre en cohérence les différentes entrées d’informations », indique le professeur Vincent. En voiture, n’hésitez pas à vous arrêter souvent pour prendre l’air et, en mer, essayez de rester le plus souvent à l’extérieur, au centre du bateau, et de regarder au loin. En train, même principe : regardez au maximum à l’extérieur en concen-

trant votre regard sur un point à l’horizon. En avion, si vous en avez la possibilité, placez-vous plutôt au centre de l’appareil, au niveau des ailes, où les mouvements sont moins importants, et pensez à diriger la ventilation vers votre visage. Dans le train ou en bateau, asseyez-vous plutôt dans le sens de la marche.Pendant le déplacement, hydratez-vous régulièrement et détendez-vous. Autre astuce : mangez léger et le moins gras possible avant le départ pour limiter les nausées et les vomissements et ne buvez pas d’alcool (qui a un effet sur l’oreille interne). Vous pouvez éga-lement demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments comme la diphénhydramine (Nautamine) ou le diménhydrinate (Mercalm, Nausicalm) pour atté-nuer les réponses de l’oreille interne. Certains existent en patch à coller derrière l’oreille ou en bracelet. « Enfin, dans les cas sévères, la kinésithérapie vestibulaire, une sorte de rééducation de l’oreille interne, peut parfois aider en rééquilibrant un peu les discordances », conclut le professeur Vincent.

Aliisa WALTARI

Mal de mer en bateau, mal de l’air en avion ou malaises en voiture ou en train, le mal des transports - ou cinétose - touche de nombreuses personnes et peut facilement gâcher les départs en vacances. Le plus souvent sans gravité, il est dû à une discordance des informations enregistrées par les yeux et par l’oreille interne.

Cinétose : un mal bénin mais très désagréable

| N° 229/885 | MAI 2017 19

NOTRE SANTÉPRÉVENTION

Le « mal de terre », qui peut provoquer les mêmes symptômes de nausées, de vertiges ou de vomissements que le mal des transports, se manifeste parfois au moment du retour à la terre après un long voyage en mer. L’organisme, qui s’était habitué aux mouvements du bateau, doit se réadapter et retrouver son équilibre. Cela prend généralement de quelques heures à quelques jours.

Sachez qu’un autre type d’activité peut aussi causer des symptômes proches du mal des transports : la pratique de jeux vidéo de courses de voitures.

Et le mal de terre ?

LES ENFANTS SONT SOUVENT SENSIBLES À LA CINÉTOSE.

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D ès la quarantaine, voire plus tôt pour certains, l’aspect de la chevelure commence à changer. Comme pour les premières rides, l’apparition

des cheveux blancs affecte le moral, car ces indésirables font prendre conscience du temps qui passe. Pourtant, l’âge n’est pas le seul facteur en jeu : certaines personnes commencent en effet à voir leurs premiers cheveux blancs pousser dès 25 ans, quand d’autres n’en ont pas un seul passé 40 ans.

� DES MODIFICATIONS LIÉES À L’ÂGEChez les femmes, la baisse du taux d’hormones fémi-nines (œstrogènes et progestérone) due à la ménopause, notamment, rend les cheveux plus sensibles à la tes-tostérone, l’hormone masculine. Leur cycle de vie raccourcit donc et ils ont tendance à tomber plus vite et à repousser plus lentement. C’est la raison pour laquelle beaucoup de femmes constatent à cette période de leur vie une diminution de la densité de leur che-velure. « Chaque jour, une femme perd en moyenne et naturellement entre 50 et 100 cheveux, surtout après l’âge de 50 ans », indique la Société française de der-matologie (SFD) sur son site. Cette diminution de volume s’explique également par une moindre épaisseur de la fibre capillaire elle-même. La cuticule, l’enveloppe qui entoure la fibre du cheveu, se dégrade avec l’âge : elle est moins épaisse et plus fragile. Devenus plus fins, les cheveux sont aussi moins bien protégés contre les agressions en tout genre : pollution, chlore, colorations, rayons UV, chaleur du sèche-cheveux, etc.

� CHANGER SES HABITUDESPour les préserver, évitez donc les brushings trop fré-quents, et si vous ne pouvez pas vous passer de

Tout comme la peau, les cheveux vieillissent : ils s’affinent et grisonnent, ils peuvent aussi pousser moins vite ou tomber davantage. L’âge et la génétique sont les principaux facteurs de ce phénomène. Bien que le processus soit irréversible, certains soins apportés à votre chevelure vous permettront de lui conserver un bel aspect.

Quand les cheveux se font vieux

| N° 229/885 | MAI 201720

NOTRE SANTÉ BIEN-ÊTRE

sèche-cheveux, choisissez la température la plus basse. Les élastiques, barrettes ou pinces trop serrées abîment aussi les fibres capillaires et peuvent causer une alopé-cie dite de traction, perte de cheveux causée par une trop forte traction exercée sur ces derniers. Ils ont aussi besoin d’être davantage protégés, en particulier des rayons UV. Voilà pourquoi, en été, il est conseillé d’uti-liser une huile ou un lait protecteur. Des soins spécia-lement adaptés, qui contiennent notamment de la kératine et des nutriments comme le zinc, permettent aux cheveux vieillissants de maintenir volume et bril-lance ; d’autres, plus spécifiques, entretiennent la blancheur en leur évitant de jaunir.« Contrairement à ce que l’on croit habituellement, il ne faut pas hésiter à se laver les cheveux dès qu’ils sont un peu sales, recommande la SFD. Le shampoing donne du gonflant à la chevelure et permet de gagner du volume, ce qui masque les déficits capillaires. Il ne faut pas se priver de ce geste simple, car il n’est pas néfaste pour l’évolution de la calvitie. » En revanche, les dermatolo-gues sont formels : la croyance populaire selon laquelle couper les cheveux en période de pleine lune les fait repousser plus drus est sans fondement.

Catherine CHAUSSERAY

Chaque jour,

une femme perd

en moyenne et

naturellement

entre 50 et

100 cheveux,

surtout après

l’âge de 50 ans.

][Cheveux longs ou courts, frange, couleur… : certains choix de coiffure peuvent masquer ou atténuer les défauts dus à l’âge. Une frange effilée, par exemple, vien-dra habilement cacher les rides du front. Le mieux est de demander conseil à votre coiffeur, qui vous orientera en fonction de la forme de votre visage pour la coupe et de votre carnation pour une éventuelle coloration.

Il n’y a pas de coupe particulière à adopter selon son âge et les cheveux longs ne sont pas réservés aux jeunes. Cependant, certaines coiffures, comme les queues-de-cheval trop hautes, sont à bannir. De même pour la longueur : des cheveux très longs, en dessous des épaules, auront tendance à accentuer les imperfections. Quant à la couleur, mieux vaut éviter les tons trop foncés, qui durcissent les traits, le mieux étant de jouer sur les reflets, qui adoucissent.

COULEUR, COUPE : COMMENT CHOISIR SA COIFFURE ?

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E tre gaucher ou droitier, ce n’est pas seulement écrire de la main gauche ou droite. « Dans le langage courant, c’est la main d’écriture qui déter-

mine le fait d’être droitier ou gaucher, explique Nicolas Raynal, psychomotricien et secrétaire général adjoint de la Fédération française des psychomotriciens. Or c’est l’ensemble de nos comportements moteurs qui sont asymétriques. Nous sommes plus performants avec une main qu’avec l’autre, avec un pied qu’avec l’autre et même avec un œil et avec une oreille qu’avec l’autre. Cette asy-métrie est liée au fonctionnement du cerveau. Il existe des différences entre les deux hémisphères qui se traduisent sur le plan moteur. » Ainsi, pour une action précise, comme lancer une balle ou se brosser les dents, chacun utilise une main plutôt que l’autre.

� UN CÔTÉ PLUS PERFORMANT QUE L’AUTRECette préférence est en partie liée à la biologie. Même si le fait d’avoir des parents gauchers augmente les chances de l’être soi-même, le facteur environnemental intervient aussi grandement. En effet, l’enfant apprend en explorant et en reproduisant les gestes et les com-portements de son entourage. « Nous ne naissons pas vraiment gaucher ou droitier, nous le devenons aussi par expérience, souligne Nicolas Raynal. Au cours du pro-cessus de latéralisation, l’enfant va développer une pré-férence et spécialiser un côté de son corps. C’est vers l’âge de 6 ou 7 ans au plus tard que cette préférence va s’ins-taller de façon claire. » Pourtant, certains peuvent uti-liser indifféremment la main gauche ou la main droite pour une même tâche. « Les vrais ambidextres sont très rares, précise le psychomotricien. Une main est toujours plus stimulée que l’autre. Cette asymétrie permet aussi de coordonner les gestes de nos deux mains, qui remplissent des rôles différents, pour être plus efficaces ensemble. »

� S’ADAPTER AU MONDE DES DROITIERSCertaines tâches restent toutefois plus compliquées pour les gauchers que pour les droitiers. Les gauchers doivent ainsi s’adapter et mettre en place des stratégies. Ecrire, par exemple, leur demande un effort particulier. « Comme nous écrivons de gauche à droite, les gauchers ne voient pas les lettres qu’ils tracent, car leur main vient les recouvrir. Ils doivent donc adopter des attitudes de compensation pour surmonter cette particularité. Mais, malgré tout, les gauchers n’écrivent pas plus mal que les droitiers », affirme Nicolas Raynal.

Les industriels développent de plus en plus d’outils adaptés aux gauchers. « Les stylos pour gauchers, par exemple, peuvent constituer une aide, mais ils ne doivent pas être imposés à l’enfant qui apprend à écrire. On peut lui proposer de tester le stylo pour qu’il se rende compte par lui-même si cela l’aide ou non », recommande le psychomotricien. Laisser le choix est d’autant plus important que, « au-delà de la préférence manuelle, le fait d’être gaucher est aussi constitutif de l’identité de la personne et lui permet de se définir par rapport aux autres », analyse-t-il. Dès lors, il est primordial de don-ner la possibilité à l’enfant gaucher de se distinguer de la majorité de ses camarades.

� LES ATOUTS DES GAUCHERSJusqu’à la moitié du XXe siècle, il était interdit aux écoliers d’écrire avec la main gauche, sous peine d’être punis. Le fait d’utiliser sa main gauche était particulièrement mal vu et chargé d’une symbolique lourde : alors que la droite représentait la rectitude, la vertu et le bien, la gauche incarnait le mal. Aujourd’hui, les gauchers sont largement acceptés. Ils ne sont plus contraints d’utiliser leur main droite et, parmi les personnalités - sportifs, musiciens, hommes politiques ou scientifiques -, les gauchers sont même mis en avant. Etre gaucher peut s’avérer d’ailleurs un atout, notamment dans le sport. Le gaucher a un avantage statistique en cas de confrontation directe avec un adversaire, dans des disciplines comme l’escrime, la boxe ou encore le tennis. En effet, les droitiers étant plus nombreux, le sportif est plus habitué à avoir en face de lui un adversaire qui utilise sa main droite. Il est donc déstabilisé par les gestes d’un gaucher. Enfin, s’il n’est pas prouvé qu’ils soient plus intelligents ou plus créatifs que les autres, les gauchers ont généralement une meil-leure perception de l’espace.

Léa VANDEPUTTE

En France, environ 13 % de la population est gauchère. Cette préférence motrice, longtemps mal vue et aujourd’hui bien acceptée, soulève de nombreuses questions.

Gauchers et droitiers :quelles différences ?

| N° 229/885 | MAI 2017 21

NOUS NE NAISSONS

PAS VRAIMENT GAUCHER

OU DROITIER, NOUS

LE DEVENONS AUSSI

PAR EXPÉRIENCE

Les industriels

développent

de plus en plus

d’outils adaptés

aux gauchers.

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E n France, près d’un enfant de moins de 3 ans sur deux utilise régulièrement des écrans interactifs et 35 % regardent des programmes télévisés non

appropriés à leur âge (notamment les informations pour 61 % d’entre eux). C’est ce que nous apprend une étude récente menée par l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) auprès de 144 familles. Or les spécialistes sont aujourd’hui d’accord pour dire qu’une utilisation excessive et non adaptée de ces supports peut avoir des conséquences négatives sur le développement et le bien-être des plus jeunes. « Les enfants d’âge scolaire exposés à plus de trois heures de télévision par jour présentent davantage de troubles de l’attention et de la concentration, ainsi que des retards dans l’acquisition du langage, constate le docteur François-Marie Caron, pédiatre à Amiens et spécialiste

des écrans pour l’Afpa. Ce sont aussi des enfants chez qui la créativité et l’imagination sont souvent altérées. » Les programmes diffusés, la succession très rapide des images et la publicité incessante provoquent chez les plus jeunes (et en particulier chez les moins de 3 ans) une forte charge émotionnelle ainsi qu’un état d’insé-curité et de sidération. Plusieurs études prouvent en outre que, même si l’enfant ne la regarde pas, la télé-vision allumée en continu crée une tension qui nuit à ses apprentissages fondamentaux.

� DES CONSÉQUENCES SUR LE SOMMEILLes écrans peuvent aussi affecter le sommeil : contrai-rement aux idées reçues, regarder la télé avant d’aller se coucher ne calme pas les enfants, bien au contraire. Cette pratique a plutôt tendance à les exciter et à

Le temps passé devant la télévision ou sur les tablettes et les smartphones ne cesse d’augmenter, et les enfants y sont exposés de plus en plus tôt. Or on sait désormais que l’utilisation inadaptée des écrans a des conséquences négatives sur le développement des plus jeunes. Pour donner des repères aux parents, l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) a récemment émis de nouvelles recommandations.

Ecrans : comment protéger les jeunes enfants

| N° 229/885 | MAI 201722

SOCIÉTÉ ÉDUCATION

LA CONSOLE DE JEUX DOIT

RESTER UN SUPPORT

OCCASIONNEL

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retarder leur endormissement. A cela s’ajoute, chez les plus âgés, l’impact des écrans nomades utilisés jusque tard dans la nuit. La lumière bleue qu’ils diffusent leurre le cerveau : celui-ci se croit en plein jour et la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, diminue. Sans parler des conséquences soupçonnées sur la vision : selon certains, les écrans pourraient être en partie responsables de l’épidémie de myopie qui touche actuellement près de huit jeunes sur dix en Asie et presque un sur deux en Europe. Pour donner des repères aux parents, l’Afpa a émis des recommandations qui rejoignent celles de l’Académie américaine de pédiatrie publiées dans la revue Pediatrics. Qu’ils soient français ou américains, les pédiatres insistent sur les besoins relationnels de l’enfant et sur le rôle d’accompagnateur des parents. « Avant 3 ans, un tout-petit a surtout besoin d’échanger et d’interagir avec son environnement, explique le docteur Caron. Il construit ses repères spatiaux et temporels et a besoin de vivre en 3D, de toucher, de mettre à la bouche, de secouer, de jeter. On conseille donc d’éteindre la télé et de privilé-gier les livres et les jeux traditionnels. » De son côté, l’Académie américaine de pédiatrie préconise de ne pas dépasser une heure d’écran par jour entre 2 et 5 ans. Enfin, l’enfant peut être initié à la tablette dès 2 ans et demi s’il est vraiment demandeur.

� PRIVILÉGIER LE DIALOGUEAprès 3 ans et jusqu’à 6 ans environ, l’enfant a besoin d’explorer toutes ses capacités manuelles et sensorielles (sa motricité, son langage, son graphisme, sa créativité, etc.). Il cherche à comprendre le monde qui l’entoure et sa démarche mérite d’être encouragée. « L’utilisation des tablettes ne doit donc pas monopoliser son attention », précise l’Afpa. Les applications éducatives et ludiques (qui ont aussi leur intérêt) peuvent être intégrées dans l’apprentissage, mais toujours sur des périodes courtes, en présence d’un adulte ou d’un aîné, et sans remplacer les jouets traditionnels. Les pédiatres recommandent aussi de ne jamais instal-ler de poste de télévision dans la chambre des enfants

et d’établir des règles claires sur le temps de visionnage, en veillant à respecter les âges indiqués pour les pro-grammes. N’hésitez pas à parler en famille de ce qui a été vu et ressenti par les jeunes téléspectateurs. Et dans tous les cas, quel que soit l’âge de votre enfant, tous les écrans doivent être éteints au moins une heure avant le coucher.

Aliisa WALTARI

AVANT 3 ANS,

IL EST CONSEILLÉ

D'ÉTEINDRE LA TÉLÉ

ET DE PRIVILÉGIER

LES LIVRES ET LES JEUX

TRADITIONNELS.

| N° 229/885 | MAI 2017 23

][L’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) conseille aux parents d’accompagner leurs enfants dans la découverte d’Internet dès l’âge de 9 ans, l’idée étant notamment de les mettre en garde contre les risques d’exposition de la vie privée. Vous pouvez par exemple expliquer que tout ce qui est posté sur le Web y reste et peut être vu de tous. Vos enfants doivent aussi savoir que les informations diffusées ne reflètent pas toujours la réalité. Dès que votre pré-ado commence à surfer, vers 10 ou 11 ans, veillez également à lui parler des sujets sensibles comme le téléchargement illégal ou la pornographie. Quant aux réseaux sociaux, les spécialistes recommandent de les proscrire totalement avant l’âge de 12 ans : « Ils représentent certes un nouvel espace d’expérimentation sociale et assouvissent le besoin de divertissement et de communication des jeunes adolescents, mais ils peuvent aussi, paradoxalement, engendrer un sentiment de solitude, une baisse de l’estime de soi et surtout des risques de harcèlement », explique le docteur François-Marie Caron, pédiatre à Amiens et membre de l’Afpa. Discuter avec l’adolescent de ce qu’il fait sur le Net est donc essentiel, sachant que l’espionner n’est pas forcément une bonne idée.

ET INTERNET ?

Très répandue chez les jeunes et en particulier chez les garçons, la console de jeux doit rester un support occasionnel. Certains jeux de stratégie peuvent favoriser les « capacités de concentration, d’innovation, de décision rapide, de résolution collective des problèmes et des tâches chez l’enfant à condition qu’il soit bien accompagné », indique l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa). Le temps passé à jouer doit être fixé à l’avance et les logiciels doivent être adaptés (vérifiez bien les âges minimums indiqués sur les boîtes de jeux). Avant 6 ans, l’enfant « ne doit pas disposer de console personnelle, au risque de présenter un comportement vite stéréotypé, compulsif et répétitif ». Et lorsqu’il commence à découvrir les jeux en réseau, entre 9 et 12 ans, « il est primordial de mettre en place une communication familiale sur leur contenu et sur l’interaction avec les autres joueurs ».

L’Afpa recommande enfin aux parents de rester vigilants quant au mésusage (par exemple des séances de jeux de plusieurs heures, la nuit), car ces pratiques peuvent révéler une dépression sous-jacente. La chute des résultats scolaires constitue toujours un système d’alerte particulièrement efficace.

Jeux vidéo et risques de dépendance

Les pédiatres

recommandent

de ne jamais

installer de

poste de

télévision dans

la chambre

des enfants.

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L es cauchemars sont habituels chez les enfants âgés de 3 à 5 ans, voire dès 2 ans et demi pour certains d’entre eux, durant la « période œdipienne »,

comme l’appellent les psychanalystes. « C’est une période de maturation importante, à la fois sur le plan neurologique et sur le plan affectif », explique Nicole Catheline, prési-dente du conseil scientifique de la Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées (SFPEADA), qui précise : « C’est à ce moment que l’enfant commence à avoir des avis plus nuancés sur ses parents. Il est moins égocentré et s’aperçoit que ces derniers peuvent punir, sanctionner. Il arrive alors qu’il se sente en danger. » Cela coïncide aussi souvent avec l’entrée à l’école, une phase de socialisation importante.

� UN PHÉNOMÈNE TRÈS UTILE« La nuit, le cauchemar sert à évacuer la tension ressen-tie dans la journée », indique la psychiatre. Comme le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud, qui décrivait le rêve comme « le gardien du sommeil », Nicole Catheline affirme que « le rêve est un phénomène phy-siologique très utile à l’enfant », car il permet au sommeil de jouer son rôle réparateur. « Le cauchemar est la trace que l’enfant a bien compris que ses parents pouvaient être mécontents de lui, par exemple. Il évacue alors tout cela dans le rêve, car celui-ci lui permet de traiter les informations reçues au cours de la journée de manière détournée et l’aide à dormir », dit-elle.Dans son rêve, l’enfant ne met pas directement en scène ses parents ou ses copains d’école, il déplace ses

angoisses sur une figure imaginaire : « Ce peut être un personnage de conte, par exemple, une sorcière ou bien un animal effrayant comme un loup, une grosse bête… », détaille le docteur Catheline. Pour la majorité des enfants, la période des cauchemars représente donc un passage obligé. Néanmoins, « si cela dure au-delà de 6 ans, ce peut être problématique, car cela signifie que le travail de maturation ne se fait pas, que l’enfant est très angoissé et, dans ce cas, il faut consulter, dans un premier temps le pédiatre ou le géné-raliste », avertit la psychiatre.

� VAINCRE LA PEUR D’ALLER AU LITLorsque l’enfant ne veut pas aller se coucher parce qu’il redoute de faire des cauchemars, Nicole Catheline insiste sur l’importance de le rassurer en discutant avec lui. Elle encourage à lui « lire des livres sur le thème des cauchemars, pour lui montrer qu’il est comme les autres, [à] lui expliquer qu’eux aussi ont fait des cauchemars dans leur enfance, que c’est tout à fait normal ». Pour rassurer l’enfant, « on peut tout à fait lui laisser la porte ouverte ou la lumière allumée, par exemple, s’il le demande, sans toutefois trop complexifier le rituel ». En revanche, la psychiatre déconseille formellement aux parents d’autoriser l’enfant à dormir près d’eux, un privilège qui ne doit être accordé qu’à titre exceptionnel, « en cas de maladie, mais pas quand il s’agit d’un cauchemar ».

Isabelle COSTON

Un rituel du coucher qui n’en finit plus, la peur du noir, du monstre tapi sous le lit ou dans les placards... Fréquents chez le jeune enfant, les cauchemars n’ont rien de dramatique, ils sont la manifestation de frustrations ou d’angoisses ressenties dans son quotidien.

Mon enfant fait des cauchemars

| N° 229/885 | MAI 201724

SOCIÉTÉ EDUCATION

][Les parents sont parfois déstabilisés par les terreurs nocturnes de leur enfant. Au cours de ces manifestations, qui surviennent plutôt en début de nuit et peuvent être spectaculaires, ce dernier crie, s’agite, les yeux ouverts, comme s’il était éveillé. Or « la terreur nocturne n’est rien d’autre qu’un cauchemar pendant lequel l’enfant peut se lever, faire des gestes pour chasser quelque chose qui lui fait peur. C’est une particularité liée à l’architecture du sommeil », explique Nicole Catheline, présidente du conseil scientifique de la Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées (SFPEADA). Elle tient à rassurer les parents : « C’est un phénomène tout à fait banal, l’enfant réagit devant ce qu’il voit en rêve », avant de souligner que « les terreurs nocturnes révèlent une petite immaturité transitoire. Souvent, il y a des antécédents familiaux, des familles à terreurs nocturnes ». Contrairement aux cauchemars « clas-siques », l’enfant ne se souvient généralement pas de ce qui lui a fait peur. Pour ne pas l’inquiéter inutilement, la psychiatre recommande de ne pas lui en parler.

LA TERREUR NOCTURNE

La nuit,

le cauchemar

sert à évacuer

la tension

ressentie dans

la journée.

��

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Sur la route ou sur une piste cyclable, circuler à vélo est soumis à des règles mises en œuvre pour sécuriser les espaces partagés avec d’autres

usagers. Et ces consignes doivent être respectées que l’on avance à la seule force des mollets ou que l’on soit aidé par une batterie électrique. En effet, un décret de mars 2016, fixant les exigences de sécurité concernant les bicyclettes, définit ce terme : « On entend par bicy-clette tout produit comportant deux roues et une selle, et propulsé soit principalement par l’énergie musculaire de la personne montée sur ce véhicule, en particulier au moyen de pédales, soit de façon additionnelle avec un dispositif d’assistance électrique. »

� UN ÉQUIPEMENT OBLIGATOIRELa première étape pour rouler en toute tranquillité consiste à disposer d’un vélo en bon état. Certains équipements sont obligatoires. Le vélo, qu’il soit élec-trique ou non, doit disposer : de deux freins, l’un à l’avant, l’autre à l’arrière ; d’un feu avant jaune ou blanc et d’un feu arrière rouge ; d’un avertisseur sonore et de dispositifs rétroréfléchissants sur les côtés et les pédales. De plus, hors agglomération, la nuit ou le jour, lorsque la visibilité est insuffisante, le cycliste et son éventuel passager ont l’obligation d’être vêtus d’un gilet rétroré-fléchissant. En complément, la Sécurité routière recom-mande de porter un casque*, d’installer un écarteur de danger (ce « bras » de couleur orangée qu’on peut installer à l’arrière du vélo pour que les voitures s’écartent suffisamment quand elles doublent), d’avoir des pneus correctement gonflés et munis de bandes latérales réfléchissantes. Elle rappelle également que les enfants de moins de 5 ans doivent être installés dans un siège adapté muni de repose-pieds et de courroies d’attache.Il est possible, mais non obligatoire, de souscrire une assurance pour garantir les dommages que vous ou votre bicyclette pouvez subir, mais aussi ceux que vous pouvez causer (responsabilité civile). De même, nul besoin d’immatriculer son vélo, excepté dans le cas d’un deux-roues électrique dont le moteur a une puissance supérieure à 250 W et dont la vitesse dépasse 25 km/h.

� UN VÉHICULE PRESQUE COMME LES AUTRES

Une fois bien équipé, le cycliste doit respecter le Code de la route au même titre que les conducteurs des autres véhicules (bus, voitures, motos). Le non-respect de ces règles est sanctionné par une amende. Par exemple, l’usage du téléphone portable tenu à la main ou le refus de priorité correspondent à une amende de quatrième

classe d’un montant forfaitaire de 135 euros. Sachez toutefois que les infractions commises à vélo n’entraînent pas de retrait de points sur le permis. Si l’infraction est très grave (conduite en état d’ivresse ou mise en danger d’autrui, par exemple), elle peut cependant donner lieu à une suspension du permis de conduire.

� UNE BONNE CONDUITELa Sécurité routière a émis une liste de recommandations de bonne conduite à vélo. En ville, elle conseille ainsi de privilégier l’usage des bandes ou des pistes cyclables quand il y en a et de ne pas circuler sur les trottoirs, leur utilisation étant autorisée uniquement pour les enfants de moins de 8 ans. De plus, elle rappelle que les piétons sont prioritaires sur tous les véhicules, y compris les bicyclettes. Sur la chaussée, il est préférable de rouler du côté droit, à environ 1 mètre du trottoir ou des voitures en stationnement afin d’être bien visible et de ne pas se laisser surprendre par une portière qui s’ouvrirait brusquement, par exemple. Une distance de sécurité doit être respectée par rapport aux autres usagers et il est fortement déconseillé de zigzaguer entre les automobiles. Aux intersections, il convient de se placer un peu en avant des véhicules afin d’être vu et de ne jamais être hors du champ de vision du conduc-teur, par exemple le long d’un camion ou d’un bus. Enfin, la Sécurité routière précise que lorsque l’on roule à plusieurs, mieux vaut se positionner en file indienne ou, à défaut, à deux de front. Au-delà de dix personnes, le plus prudent est de scinder le groupe.

Benoît SAINT-SEVER

Pour se rendre au travail ou pour se balader en famille, pour faire du sport ou simplement pour le plaisir, le vélo est accessible à tous. Mais, comme tous les autres véhicules, il est soumis à certaines règles : le cycliste doit être bien équipé et doit respecter le Code de la route.

Circuler à vélo : les règles à connaître

LES ENFANTS DE

MOINS DE 5 ANS

DOIVENT ÊTRE

INSTALLÉS DANS UN

SIÈGE ADAPTÉ MUNI

DE REPOSE-PIEDS ET

DE COURROIES

D'ATTACHE.

| N° 229/885 | MAI 2017 25

SOCIÉTÉPRATIQUE

Les piétons

sont prioritaires

sur tous les

véhicules,

y compris les

bicyclettes.

* Depuis le 22 mars 2017, le port d'un casque à vélo est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans qu'ils soient conducteurs ou passagers.

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L éguer son corps après son décès à un établisse-ment de recherche et de formation médicale est avant tout un geste désintéressé et citoyen. Cette

démarche personnelle et volontaire est cependant soumise à certaines règles. Pour donner son corps à la science, il faut être majeur : un mineur ou un majeur sous tutelle n’a pas cette possibilité. Il faut également exprimer clairement sa décision de son vivant. Pour cela, il convient d’écrire à la main une déclaration sur papier libre, de la dater, de la signer, puis de la faire parvenir à la faculté de médecine de son choix. En France, une trentaine d’entre elles sont habilitées à recevoir ce type de don*. A réception de cette déclara-tion écrite, la faculté demande au futur donneur de lui retourner une fiche de renseignements, une fiche de confirmation du don et une photocopie de sa carte d’identité. Elle enverra ensuite une carte de donneur, à conserver sur soi, car au moment du décès le corps ne sera transféré dans les locaux de la faculté que sur présentation de l’original de ce document. Le choix de donner son corps n’est pas irréversible : il est possible à tout moment de changer d’avis. Il faut alors détruire sa carte de donneur et en informer le centre de don.

� UNE DÉMARCHE SOUVENT PAYANTEL’établissement de santé, de formation ou de recherche qui reçoit le don assurera à ses frais l’inhumation ou la crémation. En revanche, les textes législatifs ne précisent

pas qui est responsable du coût du transport du corps, et chaque centre de don a son propre fonctionnement. Le transport peut ainsi être gratuit ou à la charge du donneur ou de ses proches. Certains établissements demandent également de régler un forfait ou des frais de dossier. Les montants pouvant atteindre plusieurs centaines d’euros, mieux vaut se renseigner auprès de la faculté pour éviter les mauvaises surprises.

� UN PROCESSUS DE DEUIL DIFFÉRENTAutre paramètre à prendre en compte : le corps n’est pas rendu à la famille après les travaux anatomiques. Dans la plupart des cas, les corps sont incinérés anony-mement, puis les cendres sont dispersées dans un « jardin du souvenir » où une stèle est érigée pour permettre aux proches de se recueillir. Quelques centres restituent les cendres à la famille, si le défunt l’a souhaité. Il faut toutefois savoir qu’un délai de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois ou même de plusieurs années peut s’écouler entre le don du corps et l’incinération. Ces conditions peuvent rendre le processus de deuil plus difficile pour les proches, d’où l’importance de leur faire connaître sa décision et d’en discuter avec eux.

� DES MOTIFS DE REFUS DU DONMalgré cette préparation et ces démarches, il peut arriver que la faculté de médecine refuse le corps du défunt. Le don devient impossible dans les cas suivants : absence de la carte de donneur ; non-respect du délai de quarante-huit heures maximum pour transporter le corps ; décès à l’étranger obligeant à une mise en bière ; décès dû à une maladie contagieuse ; décès consécutif à un accident de la route, à un suicide ou à toute autre raison susceptible de poser un problème médico-légal.

Benoît SAINT-SEVER

* La liste des facultés de médecine habilitées à recevoir les dons de corps est disponible sur le site de l’Association française d’information funéraire (Afif), Afif.asso.fr, ou par téléphone au 01 45 44 90 03.

Chaque année, en France, environ 2 500 personnes donnent leur corps à la science. Ce geste généreux permet aux futurs médecins et chirurgiens de s’exercer pour parfaire leur formation. Mais pour pouvoir effectuer ce don, encore faut-il répondre à certains critères.

Comment donner son corps à la science ?

| N° 229/885 | MAI 201726

SOCIÉTÉ PRATIQUE

PARAMÈTRE À PRENDRE EN COMPTE : LE CORPS N'EST PAS RENDU À LA

FAMILLE APRÈS LES TRAVAUX ANATOMIQUES.

POUR « DONNER SON

CORPS À LA SCIENCE »

APRÈS SON DÉCÈS, IL FAUT

NOTAMMENT EXPRIMER

CLAIREMENT SA DÉCISION

DE SON VIVANT.

Le choix de

donner son corps

n’est pas

irréversible :

il est possible à

tout moment de

changer d’avis.

��

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SKI

Il y avait même de la neige !Le 41e challenge de ski se déroulait à Orcières-Merlette (Alpes du sud), du 5 au 7 mars, sous l'égide de la CE Lorraine Champagne-Ardenne, et réunissait quelque 360 compétiteurs, issus de 28 entités du Groupe BPCE. La neige était particulière-ment au rendez-vous, puisque seule la première journée s'est déroulée sous le soleil, venu à propos « éclairer » les deux tracés du slalom spécial. Le « timing » général a néanmoins été res-pecté : slalom spécial et qualifications surf le premier jour, puis le ski de fond - sous une tempête de neige dont tout le monde se souviendra - et les finales surf, et enfin le slalom géant.Après cette belle réussite, le challenge 2018 pourrait (insistons sur le conditionnel) être organisé par la BPALC, notamment… Affaire à suivre, bien sûr.

INTERBANCARIO SKI

Belles performances de la sélection Groupe BPCE Sports1 100 compétiteurs représentant 140 banques de 14 pays… L'Interbancario de ski reste l'événement sportif le plus important des banques européennes. L'édition 2017 se tenait en Italie, dans les Dolomites, du 28 janvier au 4 février,

et les membres de l'équipe Groupe BPCE Sports (41 membres issus de 13 entre-prises du groupe) en reviennent avec des résultats de qualité.La sélection termine 6e au classement général, mais 3e en ski de fond (meilleure

banque non scandinave !) et 13e en ski alpin. Elle enlève deux podiums par équipe, quatre en individuel, et un en relai ski de fond. Bravo à tous.

][

| N° 229/885 | MAI 2017 27

RÉSEAUGROUPE BPCE SPORTS

RÉSULTAT DU CHALLENGE ENTREPRISE

1) BP Auvergne Rhône Alpes ; 2) CE Provence Alpes Corse ; 3) CE Rhône Alpes ; 4) CE Lorraine Champagne-Ardenne ; 5) BPCE ; 6) BPCE IT ; 7) Banque Palatine ; 8) CE Midi Pyrénées ; 9) BP Alsace Lorraine Champagne ; 10) NATIXIS ; 11) IT CE ; 12) CE Ile-de-France ; 13) CE Languedoc-Roussillon ; 14) CE Bretagne Pays de Loire ; 15) BP Méditerranée ; 16) CASDEN ; 17) CE Auvergne Limousin ; 18) CE Côte d’Azur ; 19) CE Alsace ; 20) CE Bourgogne Franche-Comté ;

21) CE Loire Drôme Ardèche ; 22) CE Aquitaine Poitou-Charentes ; 23) BPCE Assurances ; 24) Crédit Coopératif ; 25) BP Atlantique ; 26) CE Loire Centre ; 27) BPCE Sports ; 28) BP Occitane.

Le Trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été décerné à Cathy Modaine-Liégeois, la seule représentante du Crédit Coopératif, ancienne salariée de la CELCA, qui a tenu à participer au challenge ski pour repré-senter et défendre les couleurs de son entreprise.

CATHY MODAINE-LIÉGEOIS (ICI EN COMPAGNIE

DE JEAN-MARC ROUQUEROL, VICE-PRÉSIDENT

ASSOCIATION GROUPE BPCE SPORTS) A REÇU LE TROPHÉE

BPCE MUTUELLE DU FAIR-PLAY.

AU DÉPART DU SLALOM. IL Y AVAIT ENCORE DU SOLEIL…

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| N° 229/885 | MAI 201728

PAR PUBLIJEUXLOISIRS

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| N° 229/885 | MAI 2017 29

RÉSEAUCENTPOURCENTVACANCES

Juan les Pins

-25 % du 28 mai au 16 juillet

St Cyr Sur Mer

-25 % du 28 mai au 16 juillet

Le Cap d’Agde

-25 % du 28 mai au 16 juillet

Anglet

-25 % du 28 mai au 16 juillet

Arcachon

-25 % du 28 mai au 16 juillet

Larmor Baden

-25 % du 28 mai au 2 juillet

et -10 % du 2 juillet au 17 septembre

Les Angles

-15 % du 18 juin au 3 septembre

Le Hohwald

-15 % du 28 mai au 30 juillet

et -15 % du 3 septembre au 1er octobre

Lelex

-25 % du 25 juin au 27 août

Megève

-15 % du 2 juillet au 30 juillet

Méribel

-25 % du 2 juillet au 27 août

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� Nice - T2 meublé, 37 m2, 4 couchages, douche à l'ita-lienne, grande terrasse 12 m2 au sud, linge de lit et serviettes de douche fournis. Proche tous commerces. A 10 mn du Vieux Nice, tram/SNCF. Prix selon période, de 250 à 450 €/semaine, du samedi au samedi. Vidéo sur YouTube (Nice 29 Gorbella boulevard). Tél. : 06 16 67 63 95.

� Saint-Cyr-les-Lecques (83) - Loue studio 27 m2 + terrasse 6 m2. A 10 mn à pied des plages. Proximité tous com-merces e t « Aqualand » . Excellent état. Couchages pour 4 personnes. Place de parking. Semaine, quinzaine, mois, ou à l'année. Prix raisonnable. Tél. : 0 4 9 1 7 9 1 4 0 2 o u 06 30 08 95 99.

� Hossegor (Landes). Loue appt. 1er étage avec ascenseur - T2 Cabine avec 4 couchages, non fumeur. Cuisine équipée (four, LV, LL), TV. Grand balcon, expo très ensoleillée. Emplacement unique à 50 m plage sable fin, tous com-merces, école de surf. Pkg privé en sous-sol et piscine pri-vée. Centre ville à pied à 10 mn. Mise à disposition gra-t u i t e d e 2 V T T. M é l : [email protected] - tél. : 06.07.29.99.69.

� Marseillan (34) - Retraité R é s e a u l o u e T 3 6 0 m 2 (+ balcon 11 m2) au 2e et der-nier étage résidence sécurisée. 2 parkings. Clim, tout confort. Proche tous commerces, port, étang de Thau (école voile, s p o r t s n a u t i q u e s , j e u x

enfants). A 5 km grandes plages Méditerranée. De juin à septembre : 400 € /semaine ; hors saison : 300 €/semaine. Contact : [email protected] ou 06 19 10 48 07.

� Bandol (Var) - Retraité Réseau loue appart. F3 pour 4/6 pers. Tout équipé (LL, LV, four et MO, TV…). 2 chambres + canapé convertible dans séjour. Parking. Terrasse avec très belle vue mer dans rési-dence calme et sécurisée à 300 m plage et 800 m centre-ville. Location semaine en avril, mai, juin, et quinzaine en juillet et août. Du dimanche a u d i m a n c h e . T é l . : 06 98 10 30 93.

� Port-Leucate (Aude) - Loue appartement 1er étage, T2 avec terrasse fermée. 6 couchages. Parking privatif. A 200 m des plages (sans route à traverser). A 500 m du centre-ville. Tél. : 06 83 50 77 21.

� Retraitée Réseau loue en moyenne Corrèze, dans calme absolu et verdure, accès facile à tous les gds sites (Uzerche, P o m p a d o u r , S a r l a t , Lascaux…) : très belle maison de campagne. 2 gdes ch. clima-tisées, tout confort (LL, LV, TV, BBC + plancha, lecteur DVD, bibliothèque…). Classement préfectoral 4*. Terrasse, gd jar-din fleuri avec chaises longues. Coin jeux et portique pour enfants. Etang pêche privé attaché à propriété. 400 € à 550 € selon saison. Contact : C h r i s t i a n e D a m r y , 06 84 49 86 13. Internet : www-gite-valette.fr

� Retraitée Réseau loue en moyenne Corrèze, dans calme absolu et verdure, accès facile à tous les gds sites (Uzerche, P o m p a d o u r , S a r l a t , Lascaux…) : joli petit appt. 27 m2, gde ch. climatisée, cui-sine, tout confort (LL, LV, TV, lecteur DVD). Jardin ombragé avec chaises longues. 200 €/semaine haute saison. Contact : C h r i s t i a n e D a m r y , 06 84 49 86 13. Internet : www-gite-valette.fr

� Lattes (34), dans camping Siblu, loue mobil-home 40 m2

LV, MO, four électrique, aspira-teur, TV. A 400 m plages, 500 m du marché. Prix à la semaine : avril, 200 € ; mai, 280 € ; juin, 300 € ; juillet, 460 € ; août : 510 €. Possibilité envoi photo par mail. Tél. : 06 10 89 35 82.

� Espagne, Costa Brava, Rosas - A louer appartement 4 per-sonnes dans résidence avec pisicine privée, grande terrasse, solarium. Tous commerces et plages à proximité (1 km). Juillet/août : 580 €/semaine. Courriel : [email protected] ; tél. : 06 70 43 85 10.

� Pyrénées, vallée d’Aspe - Retraitée Réseau loue, dans village près Oloron-Sainte-Marie, vaste maison de cam-pagne de 2 étages. 2 SdB. 4 chambres. Cuisine équipée. Sur terrain clos 2 000 m2. Barbecue, plancha. Garage. Linge de maison à disposition. Calme assuré. Nombreux sites à visiter. Tél. : 06 67 47 47 94.

� Loue à Bandol superbe T3 70 m2, vue sur mer avec ter-rasse, tout confort. Parking privé. 2 chambres, cuisine équipée (LL, LV, four, MO). TV. Quartier Pierreplane, proxi-mité mer, parc, club tennis. Centre-ville à 15 mn à pied. Golf à 10 mn en voiture. 450 €/semaine hors saison et 600 € saison, poss. WE. Tél. : 06 61 82 96 21. Courriel : [email protected]

� Cassis (13) - Retraité loue T2, toute l’année, bas de villa. Grande terrasse. Parking. A 10 mn du centre-ville et des plages. Tarif selon période, de 400 à 600 €/semaine ; 60 € w e e k - e n d . T é l . : 06 37 69 51 70. Courriel : [email protected]

climatisé, 2 ch., 2 SdB, cuisine équipée (2 frigos, cong. LL). Te r ra s se couver te 9 m 2. Barbecue. Piscine chauffée, pataugeoire, tennis, etc. Club enfants, animations. Zone com-merciale à 2 km. De mars à octobre. Tarif selon période. Tél. : 06 70 91 03 99. Courriel : [email protected]

� Vendres-plage (34). Retraitée loue de mai à octobre maison T3, tout confort (LL, LV, four+MO, TV, connecteurs électriques…), mobilier de jar-d in , BBC . 5 couchage s . Terrasse 20 m2, sur terrain clos 200 m2. Poss. rentrer 2 voi-tures. 2 km centre ville, 300 m à pied plage. Tari f selon période de 450 à 800 €/semaine. Photos sur demande. Tél. : 06 21 95 22 45. Courriel : [email protected]

� Corse du Sud - Porto-Vecchio - Domaine Marina di Fiori. A louer du 29/07 au 12/08 villa pieds dans l’eau sur 1 300 m2. Terrain arboré et de pétanque. Accès privé direct à la mer. Gde terrasse avec BBC, beau mobi-lier jardin et transats. 4 ch. cli-matisées, 10 couchages. Tout confort. Bar, solarium et restau-rant dans domaine. 6 courts tennis . Corps mort pour bateau. Secteur très calme. Centre ville à 10 mn et grandes surfaces à 5 mn. Photos sur demande. Renseignements au 06 19 18 02 46. Courriel : [email protected]

� Charente-Maritime, St-Palais-sur-Mer - Collaborateur Réseau loue studio 25 m2, refait à neuf, avec jardin (table et chaises, barbecue électrique) et une place parking. Cuisine équipée (M-O, plaque vitrocéramique), TV. Tous commerces à proxi-mité. Loc. poss. toute l’année du dimanche au dimanche. Animaux non admis. Caution 500 € (chèque non encaissé), arrhes 30 %. Prix selon saison e t t a r i f p r é f . p o u r l o c . 2/3 semaines et plus. Tél. : 06 32 15 16 40 ou [email protected]

� Royan (Charente-Maritime) - Loue maison plain-pied, 3 chambres, tout confort avec BBQ électrique, plancha, LL,

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