Les triconteurs de l'environnement - tome 1 (2007)

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Dans le cadre de sa compétence “gestion des déchets“, le Grand Nancy organise des actions pour informer et sensibiliser les habitants sur le tri des déchets.Parmi ces actions, certaines reposent sur la création. À travers des compositions musicales, la rédaction d’articles, des reportages photo ou vidéo, les candidats aux différents concours lancés par le Grand Nancy sont appelés à diffuser le message du tri des déchets.

Piloté par la Communauté urbaine et en partenariat avec l’inspection académique, le projet les triconteurs de l’environnement propose aux écoles ainsi qu’aux bibliothèques/médiathèques des 20 communes du Grand Nancy, la création littéraire de contes, nouvelles, poésies, chansons, saynettes… sur le thème du tri et du recyclage.

Seuls ou en groupe, les écoliers ont traduit avec leurs mots et leur sensibilité cet enjeu qui nous con-cerne tous : l’environnement durable.En complément de ce travail d’écriture, des étudiants en école d’illustration ont apporté leur précieux concours pour une mise en image très créative des textes.

Plus de 150 enfants ont pris part au projet à travers les écoles, bibliothèques/médiathèques suivantes :- école maternelle des 3 Maisons – Nancy- école primaire Didion-Raugraff – Nancy- école Notre-Dame / Saint Sigisbert – Nancy- école Maurice et Katia Krafft – Houdemont- bibliothèque/médiathèque Gérard Thirion – Laxou

Ils ont été accompagnés par leurs enseignants, leurs animateurs et pour certains par Graziella Médot, (ra)conteuse professionnelle.

Les illustrations qui mettent en scène les contes ont été réalisées par des étudiants de l’école Emile Cohl.

Tous les contes n’ont pu être publiés dans ce recueil et si malgré le soin apporté à la restitution de ce travail, tous les noms des acteurs et écoliers ne figuraient pas dans le générique de fin de cette aventure littéraire, nous prions les éventuels participants absents du tableau de bien vouloir nous en excuser.

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La Terre en danger !La Terre en danger !


Les pelures, les ordures sont des terreurs pour la Terre.Vive le nettoyage et le ménage !

Nettoyer, nettoyage, Un petit peu de ménage,Un petit peu de propreté pour la Terre !Sauvons notre terre !

Ne jetez pas par terre sinon ce sera l’enfer !Vite, sauvez la Terre !

Sinon notre Terre va mourir...

Vite, faites vite, sauvez la planète !Si vous ne sauvez pas notre planète, on va tous disparaître !Si on la nettoie, elle va sourire.Nettoyons la planète et ce sera la fête !

Ecole primaire Didion-Raugraff

Louison

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Les chats disparus

I l était une fois un garçon et son chat.Un jour il partit en vacances et prit un hô-tel. Il y avait des poubelles à côté. Le chat adorait y aller. Et un jour il disparut, et le garçon s’inquiétait pour son chat. Il allait voir les poubelles à la mer, dans les magasins, ils demandaient aux gens qui ont des chats etc… La nuit tombait, il voyait des gens jeter des déchets par terre et il demanda à quelqu’un : « qu’est-ce que vous faîtes ? » « Nous, on essaie de retrouver notre chat » « Mais en cherchant votre chat vous polluez la Terre ! »

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Deux heures plus tard, le garçon vît une poubelle immense qui mangeait les chats.

Et il lui proposa un marché : « Tu nous rends tous les chats que tu as avalés et moi je dirai

à tous les gens de mettre les déchets dans les poubelles ».

Depuis ce jour-là tous les gens mettent leurs déchets à la poubelle,

et tous les chats sont retrouvés.


Thomas et Jean-François

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Il y avait une fois trois enfants qui s’appelaient Alex, Anthony et Maxime. Ils faisaient une cabane avec les papiers et les bouts de bois. Après qu’ils eurent presque fini leur cabane ils ramenaient des barres de chocolat, ils prenaient l’em-ballage pour faire le toit et ramenaient des canettes de coca pour faire les décorations. Alex faisait les fenêtres, Anthony le toit et Maxime allait chercher du bois. Le lendemain matin, ils voient des gens devant leur étrange habitation. Alors ils firent visiter leur cabane à leur classe, puis à leurs

amis. Les autres enfants trouvèrent l’idée extraordinaire. Ils décidèrent de réaliser d’autres cabanes pour nettoyer la ville de Nancy et de sensibiliser les habitants à l’impor-tance du respect de l’environnement.Au bout de plusieurs années ce sont des villes constituées de cabanes qui ont émergé.

La cabane a dechets


Alex, Anthony et Maxime


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Il était une fois un jeune garçon nommé Paul Hussion qui rentrait de l’école. En chemin, il prit son goûter : il mangea un pain au chocolat et vida d’une traite une bouteille de soda. Il voulut ensuite jeter sa bouteille dans une poubelle, mais il n’en trouva pas. Ne sachant que faire, il hésita à la lancer dans la nature. Soudain, apparurent son ange gardien et un diablotin. Son ange gardien lui conseilla de chercher une poubelle parce que ce n’était pas bien de jeter des déchets dans la nature, mais le diablotin lui souffla qu’il ne fallait pas l’écouter et qu’il n’avait qu’à s’en dé-barrasser discrètement. L’ange et le démon commencèrent à se battre, ce dernier l’emporta et l’enfant jeta la bouteille dans un buisson…

Une fois à la maison, Paul s’installa devant la télévision. C’était l’heure de son émission préférée : Télé Poubelle. Le jeu consistait à lancer des déchets sur le public pour marquer des points. Les candidats se servaient des points pour acheter d’autres déchets quand ils manquaient de munitions. Juste au moment où l’un des candidats avait gagné le bonus de la pince à ordures, la mère de Paul arriva et lui ordonna de changer de chaîne, car cette émission était bête et l’abru-tissait encore plus qu’il ne l’était déjà.

Elle lui prit de force la télécommande et lui mit l’émission « C’est pas compliqué ». Le reportage du jour parlait de la pollution due à l’homme : l’augmentation de la consom-mation de pétrole, les déchets jetés n’importe où dans la nature, et le peu de personnes se sentant concernées par ce problème… La suite parlait du tri des déchets en vue de les recycler. « Oh ! C’est pas si mal c’t’émission ! C’est intéressant… dommage que je sois si fatig…». Paul ne put terminer sa phrase : il s’était endormi.

Le cauchemar commença. Il rêva qu’il était chez lui avec un masque anti-pollution pour pouvoir respirer, car il y avait autour de sa maison d’immenses tas d’ordures avec des gaz toxiques qui s’en échappaient. C’était à cause de la décomposition des déchets… Il devait porter une combinaison car il faisait beaucoup trop chaud, et s’il ne l’enfilait pas, il se mettait à fondre ! Par la fenêtre, il voyait une sorte de volcan-bouteille qui crachait des tonnes de détritus, et juste à côté, des montagnes de déchets, plus grandes que des immeubles. Il croyait même que la terre allait se transformer en poubelle s’il ne ramassait pas sa bouteille…

ATTENTION :Paul Hussion !

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Le lendemain matin, Paul se souvint de son cauchemar et de la bouteille qu’il avait jetée dans la nature. Honteux, il voulut aussitôt réparer son erreur en allant la ramasser. Il était tellement pressé qu’il en oublia de faire sa toilette, de s’habiller et de prendre son petit-déjeuner : il courut en pantoufles et en pyjama jusqu’au buisson. Mais la bou-teille avait disparu ! Paul commença à avoir les larmes aux yeux, puis il éclata en sanglots en se disant qu’il était trop tard…

Soudain, un autre enfant apparut et lui dit : « Bonjour, je m’appelle Ben Ahordure ! Et toi ? Comment t’appelles-tu ?- Bon… bon… bonjour, moi c’est Paul Hussion, bégaya ce dernier.- Mais qu’est-ce que tu fais là en pyjama et pourquoi tu pleures ? ».

Paul lui raconta son cauchemar de la veille et lui avoua qu’il avait jeté une bouteille dans la nature. Maintenant, il avait peur que par sa faute, il y ait plein de pollution sur Terre. Il craignait qu’on ne puisse plus respirer normale-ment, que les plantes ne meurent et que la Terre ne devien-ne invivable… Après avoir écouté attentivement Paul, Ben lui tendit une bouteille en lui demandant si c’était celle-là qu’il cherchait. Paul devint tout rouge et acquiesça. « Mais c’est pas grave que tu aies jeté la bouteille, lui dit Ben pour le consoler, l’important c’est que tu avais l’intention de la ramasser. Mais fais plus attention la prochaine fois, réfléchis avant d’agir. Sais-tu combien de temps aurait mis ta bouteille en plastique pour se dégrader dans la nature ?- Ben… J’sais pas… Deux semaines ? répondit Paul en se grattant le bout du nez.- Non, non ! Pas du tout ! Elle aurait mis entre cent et mille ans pour disparaître !

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- Ah bon ? Je savais pas, moi… Mais alors, où est-ce que le camion-poubelle emmène toutes les bouteilles que l’on jette tous les jours ?- Je vais t’expliquer : si tu tries tes déchets avant de les jeter, quand le camion-poubelle les ramasse, il les emmène dans une usine où les déchets sont classés selon leur matière, puis compactés ensemble pour être recyclés. Ainsi, en recyclant vingt-sept bouteilles en plastique par exemple, on peut fabriquer un pull ! J’ai créé un club de ramassage et de tri des déchets. Je pars souvent à la chasse aux ordures dans la nature… Si tu veux faire partie de mon club, tu es le bienvenu !- D’accord ! », s’exclama Paul sans hésiter.

Quelques mois plus tard, Paul et Ben étaient devenus les meilleurs amis du monde. Ils partaient souvent à la chasse aux or-dures ensemble. Un jour, Paul était en retard à leur rendez-vous. Quand il arriva enfin, il tenait quelque chose dans ses bras. Ben lui de-manda :« Qu’est-ce que c’est ?- C’est un cadeau !- Pour moi ? demanda Ben, surpris.- Bah oui ! Qu’est-ce que tu crois ? C’est pour le pape peut-être, hein ? ».Ben découvrit un bout de tissu rose à pois, avec écrit en gros : Télé Poubelle.

« Ah… Merci, murmura-t-il, c’est quoi ? Une serpillière ? Super ! Maman en voulait une nouvelle, ça tombe bien !- Mais non, c’est pour toi : c’est un pull ! Il a été fabriqué à partir des bouteilles qu’on a ramassées ensemble…- Merci, répondit Ben un peu gêné, je n’avais rien à me mettre pour partir à la chasse aux ordures… ».

C’est ainsi que Ben, pour faire plaisir à son ami et pour ne pas le vexer, partit ce jour-là à la chasse aux déchets avec une horrible serpillière sur le dos.« La prochaine fois, laisse-moi choisir la couleur ! », conclutBen en riant.le bienvenu !

D’accord ! », s’exclama Paul sans hésiter.

Quelques mois plus tard, Paul et Ben étaient devenus les meilleurs amis du monde. Ils partaient souvent à la chasse aux or-dures ensemble. Un jour, Paul était en retard à leur rendez-vous. Quand il arriva enfin, il tenait quelque chose dans ses bras. Ben lui de-manda :« Qu’est-ce que c’est ?- C’est un cadeau !

Ben en riant.

Bibliothèque-Médiathèque Gérard Thirion

Alexandre, Paul, Laura, Nathan, Hubert, Rémi, Marie, Agathe, Léa, Laura, Antonin, Maëlle, Céline et Ophélie

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Une boîte de cola parmi d’autres boîtes et bouteilles dans un distributeur.Elles sont heureuses et fières d’être belles et toutes en rondeurs.Dès qu’elles voient quelqu’un s’approcher derrière la vitre.Elles sont toutes excitées.Un jour, Jean-François s’approche, met une pièce et notre boîte comprend que c’est son tour. Il a appuyé sur le n°4, ça y est ! Elle entend le bruit de la pièce, elle est excitée, ses bulles frémissent de bonheur.Elle sent qu’on la pousse, et dans un cri elle tombe dans le grand toboggan. Et là, la main de J.F. la prend délicate-ment par la taille, elle frémit. Afin de déguster au mieux sa boisson il se rend sur la plage, puis il lui retire son chapeau capsule, elle pschitte de joie et il la porte à sa bouche et boit tranquillement. Puis une fois bien désaltéré, il jette la bouteille dans la mer.

Et la bouteille dit : « Oh ! Je suis dans la mer ! Je ne pourrais jamais revenir... Tout est fini ! »

Quinze ans plus tard, JF a 35 ans, il nage dans la mer et mar-che sur quelque chose de dur et coupant. Il plonge sa main au fond de l’eau puis il ramasse l’objet du délit. Il se rend compte que c’était la cannette qu’il avait jetée dans la mer.Surpris, étonné et ennuyé, il court vers l’usine de recyclage pour la recycler.La bouteille est recyclée et contente puis, retourne dans le distributeur et retrouve ses frères, ses sœurs, ses amies ...Elles se racontent leurs aventures et sont toutes prêtes à être bues une nouvelle fois.

Ecole Notre-Dame/Saint Sigisbert

Rayane, François et Julien

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C’est l’histoire d’un petit garçon et d’un père. Un

jour, le petit garçon vit son père en train de jeter sa

pomme et sa bouteille en plastique dans la même

poubelle. L’enfant ne dit rien mais quelques jours

plus tard, l’anniversaire du père arriva. Maintenant,

je vais vous la raconter avec les dialogues.

Petit garçon : Papa, qu’est-ce que tu fais ?

Papa : Baa.. je jette ma pomme et ma bouteille en

plastique dans la même poubelle !

Garçon : Mais non !... Et puis, tant pis !

Quelques jours plus tard,

l’anniversaire du père arriva...

Garçon : Tiens papa, tes cadeaux

Papa : J’adore mais c’est des poubelles...

Garçon : Pas n’importe quelles poubelles,

des poubelles pour recycler !

Papa : Ahh !

Alors son fils lui apprit à trier, enfin espérons.

Quelle histoire le tri !!!

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Ecole Maurice et Katia Krafft

Marine et Thomas

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L’enfant offrit des poubelles pour recycler. Le papa

est un peu déçu. L’enfant lui apprit à trier. Le papa

comprit mais il recommença à ne plus trier. L’enfant

lui expliqua (en criant!) qu’ils allaient tous mourir

et le papa se remit à trier.

Garçon : Alors, tu as compris papa ?

Alors récapitulons, la poubelle jaune

c’est pour le verre, la bleue pour la nourriture

et la verte pour le plastique !

Papa : Ah d’accord j’ai compris, c’est bon...

Quelques jours plus tard, le papa recommence...

Garçon (l’enfant dit en criant) : Papa, tu recommences !

Arrête sinon à cause de toi la planète

va se réchauffer, et on va tous mourir !!

Papa (terrorisé) : Ah bon ? Bon !

Bah j’arrête promis d’accord !

Et le papa promit qu’il arrêterait et c’est vrai !!!

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Personnages :Elise, une crayonneJulien, un styloLéa

Acte 1Un jour, sur un bureau,la crayonne et le stylo se rencontrent Julien (prétentieux) : Salut ma jolie !Elise (timide) : Sa... salutJulien : Ça te dirait de boire un verre dans mon pot ?Elise : Heu... ouiJulien : Alors viens dans ma voiture la gommatiqueElise : J’arrive... Acte 2Un mois après, dans le pot, la crayonne et le stylo sont mariés. Elise : Oh non! Je suis devenue toute petite, on va m’arracher de mon tendre mari pour me mettre à la poubelle. Une main la prend et la met dans la poubelle. Julien (Effondré et en pleurs) : Bouhouhou ! Pourquoi on me fait ça ?

Acte 3Le lendemain, toujours dans le pot Julien : Catastrophe ! Je suis vide, j’ai pleuré toute l’encre de mon corps ! Je suis perdu, perdu... La même main que la veille le prend et le met aussi dans la poubelle. Acte 4Le jour suivant, au centre de tri Elise : Julien ?Julien : Elise, est-ce toi ?!Elise : Mon stylonet ! Acte 5Bien plus tard, près du pot Léa : Chers amis, vous vous souvenez de nos deux tour-tereaux ?Et bien moi, oui. Pour la crayonne, qui était bien trop petite, on a recyclé du carton pour l’agrandir. Et pour le stylo, qui n’avait plus du tout d’encre, on lui a donné une cartouche.Voilà la belle vie de cet amour écologique sans fin.


Léa, Mounir et Valentin

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Il était une fois une petite fille qui s’appelait Adèle. Elle vivait dans un monde merveilleux, où les gens respectaient la nature

et essayaient de ne pas polluer. Il y avait des fleurs magnifi-ques et des papillons de toutes les couleurs, qui volaient dans un grand ciel bleu… Elle se rendait au parc tous les après-midis. Un jour, alors qu’elle s’y promenait avec sa grand-mère, elle jeta par terre une canette de soda. Sa mamie la gronda : « Dis-donc, Adèle, va tout de suite jeter cette canette à la poubelle ! ».

Alors, Adèle ramassa la canette. Quand elle voulut la jeter, elle se pencha pour regarder le fond de la poubelle et tomba

à la renverse à l’intérieur ! Mais cette poubelle était magique : elle fut soudain transportée dans un autre monde.

Il s’agissait d’un monde complètement pollué : le ciel était tout gris à cause des gaz d’échappement, les arbres étaient morts et il y avait des montagnes de déchets. Soudain elle entendit une voix crier : « De l’ordre ! De l’ordre ! De l’ordre ! ». Elle se cacha dans un buis-son desséché et vit à travers les branches un lapin qui tentait de balayer des milliers de feuilles de papier, traînant partout autour de lui. Elle sortit de sa cachette et s’adressa au lapin :« Bonjour, c’est quoi toutes ces feuilles par terre ? ».Le lapin répondit :« Je suis écrivain et je jette beaucoup de feuilles sans m’en rendre compte. Maintenant je veux de l’ordre, de l’ordre ! Les ramasser, les rassembler ! - Ecoute, j’ai une solution pour ton pro-blème : achète une poubelle pour les stocker, ça prendra déjà moins de place. Puis tu les transformeras en pâte à papier et tu pourras les recycler ! ».

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Adèle au pays des poubelles...

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Le lapin la remercia et Adèle continua son chemin. Au bout de quelques centaines de mètres, elle entra dans une forêt et s’arrêta au pied d’un énorme pommier. Soudain, elle reçut un trognon de pomme sur la tête.« Aïe ! Qui est là ?- C’est moi, le chat des pommiers ! Miam, j’adore les pommes… ».Adèle fut très étonnée qu’un chat mange un tel fruit, d’autant plus qu’il lui manquait

des dents.« Mais comment se fait-il que tu arrives à croquer

ces pommes avec tes dents en moins ?- J’ai beaucoup de mal : la pollution a rendu

les pommes toxiques. Ça attaque l’émail de mes dents ! En plus, il y a de moins en moins de pom-mes à cause de la pollution !

Adèle réfléchit un instant et lui répondit :« Avec les épluchures, tu pourrais faire du compost

c’est-à-dire de la bonne terre, qui t’aiderait à mieux faire pousser tes pommes. Mais seulement s’il n’y avait plus de pollution qui rendait les pommes toxiques… D’où vient toute cette pollution ? ».Le chat, très pressé de fabriquer ce bon engrais, lui révéla :« Va voir la reine car c’est la plus grande pollueuse du pays. Si tu l’aides,

il n’y aura plus de pollution dans notre monde ».

Alors, Adèle décida de se rendre au château de la reine. Elle escalada d’abord une première montagne de déchets.« Beurk ! Ça sent mauvais ! », dit-elle.

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Une fois de l’autre côté, elle vit des milliers de fleurs desséchées.« Que vous arrive-t-il ? demanda-t-elle.- Nous mourons parce que la reine et ses enfants jettent n’importe où leurs déchets. La pollution descend de la montagne et atterrit dans le champ.- Ça ne peut plus durer, je pars la voir immédiatement ! », répondit Adèle.

Elle reprit sa route pour le château. Elle escalada une autre montagne de déchets et arriva enfin au palais. L’inté-rieur du château ressemblait à l’extérieur : on aurait dit une décharge publique tellement il y a d’emballages, de sacs plastiques, de bouteilles, de boîtes de conserve et de papiers qui traînaient partout. Les enfants de la reine jetaient les piles de leurs jeux électroniques par les fenêtres et la reine, qui était énorme, passait tout son temps à manger et à ouvrir des cadeaux... Adèle fit une révérence devant la reine, au milieu des détritus. Mais celle-ci ne la remarqua pas car elle était en train de fouiller parmi les déchets. Elle semblait de très mauvaise humeur... Elle n’arrêtait pas de crier :

« J’ai encore perdu ma couronne. Je la cherche partout mais pas moyen de la retrouver dans ces montagnes de déchets ! ».

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Adèle dit à la reine : « Je peux vous aider. Il faut d’abord faire le tri de vos déchets car il y en a trop.

Mettez par exemple les papiers avec les papiers, les bouteilles avec les bouteilles, stockez les produits toxiques et ne les lancez plus par la fenêtre car ça pollue la terre. Quand vous

aurez fait le tri, vous pourrez recycler les déchets. Les bouteilles en plastique serviront à faire des pulls et des manteaux de ski pour l’hiver. Vous pourrez recycler les vieux papiers en journaux et même en couronnes en papier ! Ainsi, vous en aurez toujours une de rechange si vous la perdez ».

Après avoir écouté les conseils de la petite fille, la reine ordonna à toutes les personnes de son territoire de bien trier les déchets et de les mettre dans des poubelles différentes. Les

montagnes de détritus diminuèrent peu à peu dans tout le pays, le soleil refit son apparition, le chat qui aimait les pommes pouvait maintenant en manger sans s’abîmer les dents, et partout, les

plantes repoussaient. Enfin, la reine avait une couronne en papier pour chaque jour !

Pour remercier Adèle, la reine lui offrit un présent. C’était un collier avec un médaillon qui contenait une peinture du magni-fique paysage entourant le château, maintenant que la pollution avait disparu. La reine dit à Adèle :

« Nous te remercions pour ton aide, accepte en cadeau ce collier que nous avons fabriqué à partir de nos bouteilles recyclées ! ».La petite fille fit une révérence pour remercier la reine, quand soudain, elle se réveilla dans son lit et crut que c’était un rêve. Mais elle sentit le collier accroché à son cou et réalisa que tout était vrai…


Florian, Anaïs, Sarah, Emma, Camille, Elisa, Hélène, Marie, Mathilde, Amanda, Morgane, Wassila, Sarah, Sarah et Hind

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Il était une fois, un monstre qui vivait dans la mer. C’était un énorme monstre constitué de déchets jetés par les gens depuis les plages : sa tête constituée de morceaux de verre de bouteille, ses yeux de canettes de soda, ses bras, ses jambes étaient d’immenses bâtons de glace collés les uns aux autres. Son corps énorme, il était rempli de carton de papier d’emballages divers. Il était couleur mazout et ne sentait pas bon du tout. Il était plus grand et plus impres-sionnant à la fin de l’été lorsque pendant deux mois les vacanciers avaient pris la plage pour une poubelle. En sep-tembre il était énorme, et méchant. Il se mettait à cracher d’énormes débris tous plus gros et sales, les uns les autres. Un jour, il prit tellement de place dans la mer que les gens eurent peur qu’elle ne disparaisse pour toujours.

Ils décidèrent de faire disparaître cet horrible monstre tel-lement il leur faisait peur, « aaah crachait ce vilain monstre aaah… je suis trop gros, arrêtez je n’en peux plus, je vais vomir sur vous tous vos déchets ».

Les vacanciers décidèrent de faire des pancartes géantes sur lesquelles on pouvait lire « La mer n’est pas une poubelle ! »Réagissons, mettons nos déchets dans une vraie poubelle. Les mairies mirent plus de poubelles le long des plages. Et depuis ce jour notre poubelle monstre devint de plus en plus petit qu’on ne le vît plus !


Mélissa, Alexandra

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C’est l’histoire de deux personnes : Jules et Hadrien, qui habitaient dans un village. Juste à côté de ce petit village, il y avait une forêt : une forêt remplie de déchets !

Un beau jour, Jules et Hadrien décidèrent d’aller dans cette fameuse forêt. Ils y allèrent et trouvèrent le désastre des déchets. Ils commencèrent alors à les ramasser et à les mettre dans un sac.

Tout le monde qui les regardait avait l’air très étonné, mais c’est au bout de quelques temps qu’un mon-

sieur comprit.

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Le monsieur : « Que faites-vous ? »Jules : « Nous ramassons les déchets de la forêt »Hadrien : « Vive une planète propre ! »

Et de plus en plus de gens demandèrent et de plus en plus de gens ramassèrent les papiers et autres, et au bout de sept ou huit jours, tous les villageois étaient dans la forêt ! Et quelques jours plus tard, toute la forêt était propre. Un monsieur interpella Jules et Hadrien.

Le monsieur : « Vous deux, vous avez bien fait. Jules : Merci.Hadrien : Par contre, vous nous avez bien aidés ! »

Et maintenant, plus personne ne pollue la forêt.


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Scène 1Chez le garçon

Conteur : C’est l’histoire d’un garçon qui est allé dans un cen-tre de tri avec sa classe. Il rentre chez lui et dit à ses parents :

Le garçon : J’ai appris à trier aujourd’hui.La maman : C’est bien mon garçon. Tu peux me mettre la boîte de lait dans la poubelle noire.Le garçon : Mais la boîte de lait ne se met pas dans la pou-belle noire, mais dans la poubelle transparente.La maman : Euh… je le savais… j’avais juste oublié.Le garçon en rigolant : Oui, c’est ça, oublié !La maman : Oui, je te le promets !Le garçon : C’est ce qu’on va voir.

Scène 2La déchetterie

Le garçon : Aller, triez, je vous regarde.Le papa : Oui, tu vas voir que tes parents savent trier.Le conteur : Et commence le désastre, il commencent déjà à se tromper, ils mettent le papier dans le verre et le verre dans le papier.Le garçon moqueur et rigolant : Je vois bien que vous savez trier. Le verre se met dans le verre et le papier dans le papier.Le conteur : Et c’est ainsi que les parents savent trier.


Maxime

Les parents... à l’école du tri!Les parents... à l’école du tri!

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Il était une fois une sorcière particulièrement laide, qui était nulle en potions. Elle ratait toutes ses formules, si bien que rouge de colère, elle lançait tout par la fenêtre : les livres de recettes, les bouteilles, les flacons et tous les ingrédients toxiques qu’elle utilisait. A cause de son comportement, les gens de sa rue tombaient malades et la ville était pleine de déchets. Même le jardin de la sor-cière en souffrait : les tomates et la salade pourrissaient et les fleurs se fanaient avant même de s’ouvrir. La sorcière trouvait également que sa santé était mauvaise, mais elle continuait à mettre le désordre. Quand des passants s’approchaient de sa maison, ils faisaient aussitôt demi-tour. Les habitants en avaient tellement marre de tout ce bazar qu’ils décidèrent de rester enfermés chez eux. La sorcière se demandait pourquoi les gens ne sortaient plus, mais elle continuait à polluer la nature.

Un jour, le père d’un enfant malade alla trouver le roi pour qu’il fasse quelque chose, parce que ça ne pouvait plus durer. Le roi lui promit de régler cela et se rendit à cheval chez la sorcière.

Une fois chez elle, il lui dit : « Sorcière ! A cause de toi tout le monde tombe malade ! Les plantes se fanent et les gens se blessent sur tes déchets. Il faut que tu arrêtes de tout jeter par la fenêtre ! ».

La sorcière lui répondit : « Je suis une sorcière et je fais ce que je veux ! Et ce n’est pas un roi nounouille qui va me donner des ordres ! ».

La sorcière ne comptait toujours pas arrêter. Le roi insista : « Arrête cette comédie, sinon… j’appelle mes soldats qui se chargeront de ton sort ! - Ah, ah, ah ! Tes soldats ? Dis-leur de venir, je les trans-formerai en sushis, moi ! ».

Découragé, le roi retourna dans son château sans avoir réussi à la faire changer d’avis…

Quelques temps plus tard, Cendrillon se rendait au bal du beau prince charmant au château du roi. Mais en pleine forêt enchantée, elle se perdit en chemin.Un arbre lui chuchota :« Viens… viens ! »Cendrillon descendit de son carrosse et s’approcha de l’arbre. Il lui demanda si elle s’était perdue. Elle lui dit que oui et qu’elle voulait se rendre au château pour rencontrer le prince charmant. L’arbre toussa, ses feuilles tombèrent et il lui répondit d’une voix enrouée de suivre les déchets pour arriver à la ville où se trouvait le château. Elle le remercia et lui conseilla de se soigner car il avait l’air malade. Il ronchonna : « C’est de la faute de cette sorcière ! Elle n’arrête pas de jeter tous ses déchets qui polluent même la forêt enchantée ! ». Elle remonta dans son carrosse et se mit à suivre les déchets comme l’arbre le lui avait conseillé. Mais une fois arrivée en ville, elle continua de suivre bêtement les déchets au lieu de tourner à droite en direction du château.

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Elle se retrouva donc chez la sorcière qui polluait toujours autant. Il y avait des montagnes de déchets devant chez elle. Cendrillon descendit de son carrosse, releva sa robe et se mit à escalader les détritus jusqu’à la porte. Elle toqua, la sorcière entrouvrit, et Cendrillon lui demanda si c’était elle qui jetait tous ces déchets. La sorcière lui répondit : « C’est le roi qui vous envoie ? Je lui ai déjà dit que je faisais ce que je voulais, donc non, je n’ar-rêterai pas ! De toute façon, il n’y a pas de solution pour faire disparaître tout ça… ».Elle s’apprêtait à fermer la porte quand Cendrillon l’en empê-cha et lui dit : « Je connais quelqu’un qui pourrait vous apprendre à recycler vos déchets.- Qui ça ?- Ma marraine la bonne fée. Je vais vous donner sa carte, vous n’aurez qu’à l’appeler à ce numéro.- Mais c’est impossible, le téléphone n’a pas encore été inventé ! Et comment sais-tu qu’elle pourrait m’aider ? demanda la sorcière.- Regarde mon carrosse ! Il vient d’une vieille citrouille recyclée !- Mais comment puis-je l’appeler ? demanda la sorcière, intéressée.- Pour ça, c’est très simple : il suffit que tu lises à voix haute le numéro ! ».

La sorcière remercia Cendrillon, mit la carte dans sa poche et lui indiqua où se trouvait le château pour qu’elle puisse se ren-dre au bal. Une fois seule, la sorcière ressortit la carte et lut à voix haute le numéro. Comme Cendrillon lui avait dit, dès que la sorcière eut finit de le lire, la marraine apparut. La sorcière commença à vouloir lui expliquer ce qu’il se passait, mais la marraine lui coupa la parole :« Non, non, non, je connais votre problème je vais vous aider. On va trier les déchets dans des marmites : une pour le verre, une autre pour le papier, une autre pour les épluchures et une dernière pour les produits toxiques. Il faut récupérer les mor-ceaux de verre et les flacons cassés pour les faire fondre et créer de nouvelles bouteilles.

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On va stocker la marmite de produits toxiques pour ne plus polluer la nature. La marmite d’épluchures va ser-vir de compost pour faire de la bonne terre pour le jar-din. Enfin, on va fabriquer du nouveau papier à partir de vos vieux livres de recettes : on va les plonger dans de l’eau bouillante pour les transformer en pâte à papier, et cette pâte va servir à faire un nouveau livre de magie qui vous apprendra à recycler vos déchets ! ».Après lui avoir tout expliqué, la marraine disparut.A partir de ce jour, grâce au livre de recy-clage que lui avait donné la Marraine, la sor-cière était heureuse, car elle ne ratait plus ses potions : elle avait appris à trier et à recycler. Elle ne lançait plus ses déchets par la fenêtre, et donc, ne polluait plus. Les habitants de la ville étaient contents et en bonne santé. L’arbre qui parlait ne toussait plus, car il n’était plus étouffé par les déchets, et les plantes repoussaient grâce au bon en-grais que fabriquait la sorcière avec les épluchures. Après avoir passé un ac-cord avec la sorcière, le roi envoya un messager auprès de tous les habitants de la ville : « Oyez ! Oyez ! Braves gens ! Notre bon roi nomme la sorcière « Duchesse du recyclage des déchets ». Vous devez mettre tous vos déchets dans des marmi-tes devant vos portes, la nouvelle Duchesse se chargera de les ra-masser et de les recycler. Pensez à faire le tri, c’est mieux pour l’environnement ! ».

Bibliothèque-Médiathèque

Gérard Thirion

Elise, Maeva, Margot, Camille, Jeanne,

Victorine, Félix, Louise, Fanchon, Juliette,

Alexandre, Ryan et Tamara

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Le monstre-poubelle

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Aude et Morgane37

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Il était une fois Paul, un petit garçon de 6 ans, qui était ré-veillé toutes les nuits par le bruit du camion des éboueurs, il avait tellement peur qu’il jetait ses déchets n’importe où. Une nuit il rêva qu’il avait trois nouveaux copains, Timo-thée la poubelle à papier, Frédéric la poubelle à plastique et Robert la poubelle à verre. Chacun de ses amis lui expli-qua qu’il est important de trier ses déchets en fonction de leur nature. Timothée ne mangeait que du papier, Robert que du verre, et Frédéric que du plastique. Timothée dit : « tu sais Paul, toi pour grandir, tu as besoin de lait, de viande, etc.… et ben moi, j’ai besoin de papiers.

Si tu me donnes du plastique, je vais être malade, je vais avoir une indigestion ».

Paul compris alors qu’il était important de trier et que quand le tri était bien fait, la grosse machine des éboueurs était contente.Paul avait compris quelque chose. Depuis ce jour, il ne fut plus réveillé la nuit.

Le rêve de PaulLe rêve de Paul


Amaury et Lionel

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Un jour, un président nommé Midas mourut. Il était très aimé de son peuple. A sa mort, ses sujets le regrettèrent amèrement. Alors ce fut la débandade générale. Chacun voulait s’emparer du pouvoir. Entre le fils du président et son Premier ministre, ce fut la querelle.

Un jour, un messager arriva. La lettre qui avait été envoyée était anonyme. Elle disait que la pollution grandissait à vue d’œil. On en parla au Premier ministre qui dit : « Je me fiche totalement de la pollution ! Ce que je veux c’est le pouvoir ! ».On en parla également au fils du président qui déclara : « Moi, j’ai une idée : nous allons créer une usine non polluante. Nous jetterons nos déchets dedans, ainsi nous mettrons fin à la pollution ».Mais chacun s’aperçut que plus les déchets étaient détruits et plus de nouveaux apparaissaient.Le ministre ne disait rien, il savait lui !

Tandis que le fils du président continuait à s’occuper des déchets en inventant cette fois une usine de tri.Mais un jour, le fils du président fit une enquête et on s’aperçut que les déchets venaient du pays voisin. C’était le président du pays voisin qui en était responsable. Il fut mis en prison mais là encore les déchets continuaient à apparaître tout aussi mystérieusement. Une seconde enquête fut menée. Cette fois le coupable était l’ancien Premier ministre. On l’enferma dans une prison bien gardée car il était contre la protection de l’environnement.Quant au fils du président, il fut récompensé pour avoir agi pour l’environnement et il fut nommé président. Il créa une association contre la pollution et tout le monde fut très heureux à partir de ce jour.


Victor, Charles, Valentin, Guillaume et Thibaut

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Scène 1 Le cirque Toutsale arrive à Propreville. Le directeur du cirque accompagné de son dresseur de che-

vaux, vient demander au maire l’autorisation de s’installer sur la place du village et de distribuer des affiches pour annoncer le spectacle.

Le directeur du cirque : M. le maire, permettez-vous que le cirque Toutsale et son merveilleux spectacle s’installent dans votre beau village ?

M. le maire : Je ne dis oui que si vous respectez la propreté de cette ville.Le directeur du cirque : Que faut-il faire ? C’est compliqué ?

M. le maire : Mais non, c’est très simple. Ici nous ne laissons aucun papier par terre. Nous trions les déchets recyclables et nous récupérons tout ce qui peut l’être.

Le dresseur de chevaux : Qu’est-ce que c’est que les déchets recyclables ?M. le maire : Le verre, le papier, le plastique et le métal sont recyclables. C’est à

dire qu’ils resservent de matière première. Les bouteilles de verre sont récupérées puis sont fondues pour refabriquer de nouvelles bouteilles. Le papier est recyclé

en papier de publicité ou d’emballage.Le directeur du cirque : Et le plastique ? Vous en faites quoi ?M. le maire : On ne réutilise que les bouteilles en plastique, attendez, je vous appelle mon chef de tri.(Le maire télé-phone à son chef

de tri... qui arrive)

Le cirque ToutsaleLe cirque Toutsale

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Scène 2M. le maire : Voici des personnes qui ne connaissent pas le tri des déchets, pouvez-vous leur expliquer ?Le chef de tri : Nous avons installé trois sortes de containers au bord du village pour que les habitants vien-nent déposer leur déchets. Des verts pour y mettre le verre, des bleus pour y mettre le papier et les journaux, et des jaunes pour y mettre les emballages cartons, les boîtes de conserves et les bouteilles plastiques.Le dresseur de chevaux : Moi avec mes chevaux et le dompteur avec ses tigres, nous avons aussi beaucoup de déchets.Le chef de tri : C’est sûrement le plus gros de vos déchets ! Alors pour ces déchets-là, il y a un endroit bien particulier pour les déposer. C’est notre zone de compostage.Le dresseur de chevaux : Ah oui ! J’en ai entendu parler dans la ville de Bellefleurs. Les gens qui ont un jardin récupèrent leurs branches et leurs herbes coupées. Et tous les ans, il y a une distribution de compost. C’est la ville la plus fleurie que je connaisse !Le chef de tri : Nous appelons cela les déchets verts. Vous pouvez aussi y mettre les épluchures de légumes et de fruits, les feuilles des arbres en automne... Nous nous servons du compost obtenu pour faire nos plantations.Le directeur du cirque : Que fait-on des déchets récupérés dans les containers ?Le chef de tri : Je vais vous chercher le directeur de l’usine de traitement.

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Scène 3Le directeur de l’usine : Chaque déchet à un usage bien particulier.

Le directeur du cirque : Et pourquoi est-ce tout mélangé dans ce container jaune ?Le directeur de l’usine : Pour que ce soit simple à faire par les habitants et le tri

carton/plastique/métal se fait à l’usine assez facilement.Le dresseur de chevaux : Mais le plastique, on en fait quoi ?

Le directeur de l’usine : Certaines bouteilles vont permettre de refabriquer des bouteilles, d’autres servent à faire des tuyaux en plastique ou des fibres à tricoter des pull-over.Le directeur du cirque : C’est vraiment bien de récupérer tout ça. Et ce qui n’est pas trié, ça va où ?Le directeur de l’usine : On les brûle pour récupérer de la chaleur ou

faire de l’électricité.Le directeur du cirque : En fait, c’est assez simple de trier les déchets !


Thomas

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Un jour, il vit un garçon qui jetait ses déchets sur le sol.

C’est l’histoire d’un homme qui est à moitié homme, à moitié poubelle. Il ramasse des déchets sur le sol et les met sur sa tête, et apporte le tout à la déchetterie. Il est particulier mais très gentil.

Il lui dit : « Tu auras affaire à moi ! ».

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Il recommença une deuxième fois.

L’homme poubelle se fâcha et lui lança un défi.

Le défi était le suivant : il fallait ramasser tous les déchets de Lorraine et

les mettre sur la tête de moitié « homme-poubelle ».

Le petit garçon n’eut pas le choix. Il accepta tout de suite et commença par les déchets de la ville de Metz; quand

il eut fini il fut très content de lui et continua par ceux de la ville de Nancy, puis Bar-le-Duc et Epinal. Il fut très fier de lui quand la Lorraine fut

propre. En-suite, il se

constitua un « blog »...

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...et les autres enfants d’autres départements eurent envie de

faire la même chose.

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La France devint un pays propre. Elle servit d’exemple aux autres pays de l’Union Européenne. Quand l’Europe fut propre, ce fut les enfants d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie qui se mirent au travail... Notre homme-poubelle devint une géante poubelle et notre terre de plus en plus propre.


Manon, Sacha et Haroune

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Je me réveillai de ma fabrication de bouteille et j’ouvris donc pour la première fois les yeux.Et une petite voix me réveilla.- « Ton nom, c’est Lionel, n’est-ce pas ?- Quoi ? ... euh oui c’est ça. Mais toi, t’es qui ?- Je suis Juliette l’étiquette. Il parait qu’on va être collé ensemble, alors je suis restée avec toi pendant toute la fabrication.- Comment ça, on va être collé ensemble ? »

Lionel se leva et sortit de la machine et se fit attraper par une main géante.- « Au secours, c’est un humain, Juliette aide moi ! Où es-tu ? »Juliette avait disparu dans l’autre main. Lionel se trouva dans le grand bac. A coté de lui, il y avait de nombreuses étiquettes.- « Juliette ?- Quoi ?- Es-tu là ? »Eh oui, il y avait onze bacs sur le grand chariot.

Lionel, la bouteille

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Avec prudence Lionel escalada le haut du bac pour aller dans celui à coté.- Bouh ! Un anneau bouchon sortit à coté d’un bac.« je dois être en train de rêver, un bouchon anneau ?- Eh oui, je m’appelle Zéno l’anneau. »Et à peine avaient-ils fait connaissance que le chariot se mit à rouler.- « quoi ? On va me décapiter ? » cria Zéno.Juliette dit : « mais non ! Là on va nous coller ensemble.Super je vais vivre l’aventure. »Tout d’un coup, le chariot s’arrêta. Tous les passagers sursautèrent. Une grande machine était devant eux.

- Ouh ! criait Zéno, et une main le mit dans la machine. Sous l’effet d’une grande succion, nos trois amis se collèrent ensemble et ce fut la fin.« Quand je me réveillai, je fus avec Juliette et Zéno. Mais Juliette était pleine de buée.Ah ! criait Zéno, on est dans un frigo ». Le frigo s’ouvrit et Zéno se fit décapiter, il s’évanouit.Zéno mourut décapité.

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J’eus du mal à réveiller Juliette. Quand je réussis enfin, elle fut traumatisée. Elle cria : « C’est horrible, on va tous y passer ! »La nuit tomba. En se réveillant, je vis un garçon déchirer Juliette. Quand je commençai à pleurer, je me remplis comme une baignoire sous un robinet. Juliette aussi était morte. Cette nuit là, je m’endormis dans la tristesse.

Le lendemain matin, je dus me lever très tôt car le petit garçon avait soif.Ensuite, il me but et me jeta à la poubelle. « Euh, attention mon petit gars, c’est la mauvaise poubelle ».

Zut ! Je veux être recyclé moi ! Dans cette poubelle, j’ai rencontré une peau de banane vivante ! Nous avons discuté pendant un bon quart d’heure. Elle s’appelait Jordanne la banane. Elle m’a dit qu’il fallait venger la mort de mes amis.

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Léna

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En chemin, elle m’a dit : « Quelle était la chose préférée de Zéno ? »Lionel dit : « Faire peur ! »Jordanne réfléchit et me conseilla de faire peur au garçon.Le soir, je partis venger mon ami. Le garçon s’est levé pour aller au WC, avant qu’il y aille, je me suis faufilé dans les WC et je lui ai mordu les fesses.

Après Jordanne me dit : « Quelle était la chose préférée de Juliette ? »Comme je ne savais pas, Jordanne, me conseilla de venir lui murmurer à l’oreille chaque nuit : « Il faut mettre les bouteilles dans les poubelles à plastique pour prolonger leur durée de vie ».

A force de lui murmurer cette phrase de plus en plus fort, le vilain garçon se mit à faire attention et à expliquer à ses parents qu’il fallait jeter les bouteilles au bon endroit.Depuis il lit des montagnes de livres sur le recyclage et il est tellement fatigué qu’il ne se réveille plus la nuit pour boire.

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Il était une fois six petites bouteilles dʼeau qui traversaient la ville. Lʼune dʼentre elles dit:«Je suis fatiguée, faisons une pause!»Une autre bouteille dit: «Oui faisons une pause!»Elles étaient tellement fatiguées quʼelles se sont endormies.

Des enfants qui sortaient de lʼécole ramassèrent les bouteilles et burent tout. ILs mettent toutes les petitesbouteilles vides dans une poubelle.

Vivre et revivre

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Pierre

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Une bouteille dit:«regardez un camion va nous emporter,regardez une usine, cʼest vraiment gigantesque!!»

Plus tard les petites bouteilles se font recycler:«eh! on sʼest déja vu?»

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Un camp de vacances en l’an 3000, cinq enfants âgés de douze ans : «Il y a des ordures partout c’est l’horreur!» crie Nicolas.«Ah bon ?» dirent ensemble les quatre autres. Noémie les interpella et leur expliqua « Il faut intervenir sinon ce sera la catastrophe ! »

Ils décidèrent de prévenir le maire de la ville la plus proche. Ils arrivèrent enfin à la mairie. Le maire leur explique « Ma ville est très bien comme elle est ! Et ce n’est surtout pas des MIOCHES comme vous qui allez me dire ce que je dois faire !!! » Ils s’en retournèrent jusqu’au moment où Vanessa eut une idée. Elle s’arrêta net et leur souffla son idée. « Nous allons aller à la station service et poser des questions au garçon de la station ». Arrivé à la station service, Paul observa scrupuleusement un drôle de camion qui faisait son plein et réalisa que

c’était un camion à ordures. Il fit des signes de la main très rapidement mais les autres ne l’écoutaient pas. Paul alla voir le camion tout seul. Le garçon de la station sortit avec entrain du magasin et interpella Paul et lui dit « N’embête pas mon meilleur client ! Oust ! »

Paul s’accrocha à l’échelle du camion et le suivit. Au bout d’un moment, Vanessa se rendit compte que Paul n’était plus là et demanda au monsieur s’il ne l’avait pas vu. Il lui répondit « Oh, votre copain, il est parti sur le camion. Tant que j’y pense, il a fait fuir mon meilleur client. »

Les quatre enfants restant allèrent à sa recherche. Pendant ce temps, Paul observait ce qui l’entourait : des maisons entourées de déchets et des routes très sales. A quelques mètres de là, il y avait une usine énorme, avec des chemi-nées très larges, qui régurgitaient de la fumée noire et avec une odeur fétide. Ses amis étaient morts d’inquiétude.

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Les enfants croisèrent le camion d’ordures. Philippe sur-sauta quand il vit que Paul était dessus. Vanessa attrapa la jambe de Paul et cria « Venez m’aider !!!! ». Philippe, Noémie et Nicolas aidèrent Vanessa en la tirant d’un coup sec.Paul tomba à terre. Il leur expliqua ce qu’il avait vu. Paul entendit Noémie dire « Paul réveille-toi ! » Il sursauta. Noémie lui cria dans les oreilles « As-tu une idée de l’heure qu’il est ? » Paul répondit « oui, 18h21 ...mais on est le 23 et la ville est propre. J’ai fait un rêve horrible. J’espère que ça n’existe pas en vrai ».Tout d’un coup il sort de chez lui et voit le camion pou-belle qu’il avait vu dans ses rêves. Paul vit le véhicule déverser les ordures près de la rivière. Il courut à toute allure pour aller prévenir ses amis. Noémie se rappela « J’ai un appareil photo !!! celui de mon père !!! » Ils se précipitèrent dehors pour rattraper le camion à l’arrêt. Le petit groupe prit des photos du camion en train de vider les ordures dans la rivière et aussi l’état de la ville polluante.

Il va voir le maire avec les photos « Arrêtez avec toutes vos histoires !!! Je ne vous crois pas ». Mais Vanessa montre les photos en disant : « Et ça alors ? » Le maire intervint « o.k., vous aviez raison mais maintenant que vous avez commencé votre enquête essayez de savoir qui est le cou-pable, suivez ce camion ».Tous sautèrent sur l’échelle du camion en toute discrétion. Noémie remarqua qu’il n’y avait pas de conducteur, à la place il y avait un gros ordinateur de bord. Le camion s’ar-rêta d’un coup sec à la station. Philippe vit le garçon de la station service tenir entre ses mains un ordinateur portable qui télécommandait le volant du camion. Nicolas appela le maire et arriva sur le champ. Le garçon de la station dut arrêter et réparer les dégâts qu’il avait causés.Depuis ce jour la ville est propre.


Noémie, Vanessa, Nicolas, Paul et Philippe

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Yoann et Fabien61

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C’est l’histoire d’une boite métallique qui s’appelle Frédé-rique et Checle son couvercle. Elles sont au marché.Un jour, une dame acheta Frédérique et Eloi la boite en bois.Arrivées chez la dame, elles se disputèrent et tombèrent dans l’eau.Elles continuèrent à se disputer et arrivèrent dans la mer.Elles virent plein plein de déchets et un sac plastique dit :- Arrêtez vous deux !!!- Qui es-tu ?- Je suis Eric-sac-plastic !C’est malin comme vous vous êtes disputés vous êtes arrivées à la mer avec nous !!

Mais à ce moment là, une énorme vague les poussa vers la plage et une petite fille ramassa les déchets. La maman lui dit de ne pas ramasser ce qui est sale. La petite fille dit à sa maman :- Mais maman !!! Nous devons trier les déchets !!!- D’accord ! dit-elle, nous allons les ramasser ensemble et les jeter dans les bonnes poubelles !!La mère et la petite fille allèrent jeter les déchets en les triant correctement. Depuis elles montreront l’exemple et beaucoup de personnes copièrent sur elles.


Betty

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C’est l’histoire d’un petit garçon qui rêve d’être un héros. Mais quoi faire pour sauver la planète ?« En ramassant tous les déchets dans la ville, je sauverai la planète se dit-il, et je deviendrai ainsi : Super Déchet, le super héros ! »Aussitôt, il demande à sa maman un grand sac poubelle et une paire de gants. Puis il sort de chez lui et, tout content, il commence à ra-masser les déchets qui se trouvent sur les trottoirs. Mais il y en a beau-coup ! Son sac est vite rempli ! Il rentre alors chez lui pour le vider dans la grande poubelle du garage.

Super Dechet, le super hEros !

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Un instant plus tard, Super Déchet ressort de sa maison, le sac vide à la main. Le voilà maintenant sur le chemin de la plage. Là, toujours avec ses gants, il remplit son sac de papiers, de bouteilles et de canettes de coca, vides. Un peu plus loin, il voit flotter à la surface de l’eau, une boite de conserve et un pot de yaourt. Il s’approche, prend la boîte et la met dans son sac. Puis, il ramasse le pot de yaourt et le met dans son sac. Un moment plus tard, il entend : « gout’, gout’, gout’ » Qu’est-ce que c’est ?Intrigué, le petit garçon ouvre grand son sac et entend bien distinctement, les gouttes d’eau parler : « Mais on n’a plus de place ! » « On va mourir ici ! » « Rejette-nous à l’eau, s’il te plaît ! » lui demandent-elles. C’est l’eau qui était restée dans le pot de yaourt et qui gouttait dans la boîte de conserve. Alors, Super Déchet renverse son sac, et à peine tombées, les gouttes d’eau pénètrent dans le sable et disparaissent aussitôt. Puis, il rassemble à nouveau les déchets renversés, les remet dans son sac et poursuit sa chasse. Par-ci, par-là, il trouve : un billet d’avion déchiré, une culotte trouée, un réveil tout rouillé, et même un pneu de trottinette crevé. Un chiffon tâché, une chaussure usée, des bouts de verre d’un écran de télé et plein de choses encore, toutes cassées. Son sac est de plus en plus lourd. Il le soulève avec ses deux mains et le hisse sur son épaule. Heureusement, des con-tainers se trouvent au bout de la rue ! Super Déchet trie alors tout le contenu de son sac : les papiers dans le papier, le plastique dans le plasti-que et le verre dans le verre.

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Voilà que le soleil est déjà tout rouge, et le petit garçon sait très bien qu’il n’a pas fini de ramasser tous les dé-chets comme il se l’était promis ! Un peu découragé, il retourne alors sur la plage, son sac vide à la main. Mais sur le sable propre, qu’est-ce qu’il voit ? De nombreux coquillages nacrés de toutes les couleurs : des blancs, des jaunes, des bleus, des roses… Fatigué, mais heureux Super Déchet a une grande idée : avec tous ces trésors, il va fabriquer un joli collier pour sa maman. Alors, il se met à les ramas-ser, par-ci par-là, et pense au plaisir que sa maman aura quand il lui offrira son cadeau pour sa fête.

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Le petit garçon sait très bien qu’il n’a pas débarrassé la ville de tous ses déchets ! Mais il a appris que

la nature renfermait une multitude de trésors et que pour les voir, il suffisait de la protéger, de la respecter. C’est ce qu’il dira demain, à toute sa famille, à tous ses amis : de faire comme lui !Mais aujourd’hui, c’est à toi qu’il le dit !

Et s’il arrive à te convaincre, alors il sera « Super Déchet, le super héros ! ».

Ecole maternelle des 3 Maisons

Nathan, Nolan, Clémentine, Lorenzo, Kenza, Jessica,Siméon, Eben, Noé, Yann, Sophia, Clara, Enzo, Kylian,

Valentin, Célia, Vincent, Guillaume, Gaëlle, Lolita, Lucien, Servino, Farah, Malo et Elias

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Il était une fois trois petits cochons qui étaient sales comme… des cochons ! Les autres animaux pensaient qu’ils étaient plus pollueurs qu’un 4 x 4. Même le loup, qui raffolait des cochons, les évitait.

Un jour, à cause de toute la pollution créée par les cochons, le climat s’est complètement déréglé. La journée, il faisait beau et très chaud : la tem-pérature était de quarante-cinq degrés à l’ombre ! Les cochons suaient en permanence. La nuit, les cochons s’accrochaient aux arbres, car il y avait trop de vent et de véritables tempêtes. A cause des changements de température, ils tombaient souvent « balades » et étaient très « enrhubés ». Après toutes ces journées et toutes ces nuits bien difficiles, les trois petits cochons décidèrent de se construire un abri pour se protéger du soleil et des intempéries.

Ils voulurent utiliser au maximum les déchets qui les entouraient pour fabriquer leur nouvel abri. La première fois, ils se dépêchèrent et mélangè-rent tout ce qu’ils trouvèrent : une vieille basket trouée, des rognons de la veille, un vieux savon de Marseille, du saucisson entamé, une poule déplumée…

Mais les trois petits cochons se rendirent compte qu’ils ne savaient pas trier. Ils téléphonèrent à leur mère-grand qui était une pro du recyclage et qui leur donna quelques conseils.

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Elle leur dit qu’il fallait trier le papier avec le pa-pier, d’un autre côté les épluchures et les végé-taux, faire un autre tas pour le plastique et encore un autre pour le verre. Ils furent tout heureux et tout aises d’avoir fini de trier leurs déchets. Ils avaient tellement travaillé qu’ils étaient complè-tement épuisés.

Après une petite sieste, ils décidèrent d’utiliser le premier tas de déchets pour construire leur abri. Celui-ci était constitué de papiers, de cartons et de journaux. Ils recyclèrent le tout pour fabriquer une grande feuille de papier toute neuve qui les abriterait. Mais celle-ci serait plus fragile qu’un vrai parapluie… La nuit suivante, la pluie battante troua la grande feuille. Le vent titanesque étant sur le point de l’emporter, les trois petits cochons es-sayèrent de la retenir et commencèrent à s’envoler. Pris de vertige, ils lâchèrent la feuille qui disparut aussitôt dans un tourbillon, et ils tombèrent dans une énorme flaque de boue…

Le lendemain, après un brin de toilette, ils déci-dèrent de construire leur abri à partir d’un autre tas de déchets. Ils adoraient les fruits et les légu-mes et passaient tout leur temps à jeter les restes par terre. Alors ils trouvèrent une idée : ils allaient entasser les épluchures pour construire leur abri. Quelques heures plus tard, des milliers de mouches tournaient autour de l’abri. Ça commençait à sentir mauvais : les fruits dégageaient une odeur épouvantable.

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La nuit suivante, tous les déchets commencèrent à leur tomber dessus : oranges, pommes, poires, bananes, choux et clémentines. Ils étaient couverts d’épluchures. On n’aurait pas pu faire la diffé-rence entre eux et le contenu d’une poubelle... Ils sentaient même tellement mauvais qu’on aurait dit qu’ils ne s’étaient jamais lavés de leur vie.

Décidément ce n’était pas la bonne solution. Après s’être nettoyés comme ils purent, ils déci-dèrent d’utiliser le tas de bouteilles en plastique pour leur abri. Ils avaient déjà vu des affiches pu-blicitaires qui disaient qu’en prenant dix bouteilles en plastique, on pouvait fabriquer un blouson. Ainsi, ils recyclèrent leurs bouteilles et réussirent à créer une toile de tente qui ne prendrait pas l’eau. Mais la nuit, alors qu’ils dormaient paisi-blement, le vent se mit à rugir si fort que la toile de tente s’envola très haut dans le ciel et nos petits cochons se retrouvèrent à nouveau sans abri…

Le lendemain, ils choisirent d’utiliser le tas de verre :« On va utiliser le verre pour faire une cabane en verre !- Ou une maison de verre !- Ou sinon un globe de verre ! ».

Après réflexion, ils décidèrent de créer un globe de verre. Ils le firent fondre à très haute tempé-rature, puis fabriquèrent le globe. Pour fêter leur nouvel abri, ils firent une boum toute la nuit.

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Pour la première fois, ils étaient très contents d’être au sec et d’avoir recyclé tous leurs déchets : on ne les appellerait plus les « pollueurs ». Ils finirent par s’endormir au petit matin.

Mais en début d’après-midi, alors que les petits cochons dormaient encore profondément car ils étaient très fatigués de leur travail et de leur fête, les rayons brûlants du soleil se mirent à taper le globe de verre, si bien que la température monta, monta, et monta encore : il y faisait chaud comme dans un four. C’était l’effet de serre ! Epuisés, nos trois petits cochons ne ressentaient pas la chaleur et rien ne pouvait les réveiller.

Vers quinze heures, un loup vint à passer par là et sentit une bonne odeur de cochons grillés. Il conclut en riant :« Ces cochons sont vraiment des pros du recy-clage ! Après avoir recyclé tous leurs déchets, ils ont pensé à se recycler eux-mêmes ! Comme ils sont déjà prêts et tout cuits, je pourrai les manger ce soir… Dans le cochon tout est bon, miam ! ».


Vincent, Charline, Maxime, Orlane, Léonie, Grégoire Thomas, Adam, Louis, Killian, Lise, Coline, Manon,

Justine, Solène et Blanche

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Personnages : le savant, la maîtresse, les enfants et le conteur le conteur : aujourd’hui nous sommes le 22 janvier 2007 et les enfants et leur maîtresse vont aller dans cette drôle

d’usine.En arrivant il y a une dame cruelle qui nous emmène voir le

savant fou.Il a une grande blouse blanche, des cheveux blancs en pétard, un gros truc dans sa poche, et plein d’antidotes qui dépassent. Il sort son gros truc et c’était une machine à rétrécir.

le savant : ha, ha, ha !! Je vais vous changer en minuscule petite souris.

le conteur : ils n’ont même pas le temps de s’enfuir et paf ce sont de minuscules petites souris. Il ne reste plus que les enfants qui ont des lunettes et la maîtresse. Ils sont encore grands mais c’est cette dame cruelle qui est microscopique, tous les reflets sont revenus sur elle.

le savant : Oups !

les enfants : Maîtresse, que faisons-nous ? la maîtresse : nous allons essayer d’entrer en cachette.

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la drole usine de tri...la drole usine de tri...

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le conteur : ils rentrent dans le centre de tri, voient toutes ces constructions du savant fou qui les étonnent beaucoup.

Les enfants : et le tri ! Il ne trie jamais ses ordures !! Il en fait des machines bizarres.

le conteur : les enfants avancent.

les enfants : il faut prendre la machine à rétrécir dans la poche du savant.

le conteur : la moitié des enfants s’en chargent.

les enfants : Maîtresse nous avons réussi mais nous ne savons pas nous en servir.

La maîtresse : laissez-moi faire !

le conteur : elle appuie sur le mauvais bouton et au lieu de faire rétrécir le savant et ses machines, elles les fait exploser (les machines) et tous les enfants redeviennent normaux, mais toutes les ordures s’éparpillent dans le centre de tri.

les enfants : c’est pas grave, Maîtresse, nous allons tout ramasser.

le conteur : le savant fou s’est fait arrêté.


Ombeline et Elmer

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Ecole Maurice et Katia Krafft - Clotilde

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Sauvons notre Terre !

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Sauvons notre Terre pendant qu’il est temps !Sauvons les glaces du Groenland qui sont en train de fondre !Sauvons la neige de nos jolies montagnes !Arrêtons le réchauffement climatique !Arrêtons de la polluer avec nos déchets !

Sauvons nos forêts !Arrêtons d’abattre des arbres pour rien !

Tout ça c’est nous qui le faisons !Changeons notre comportement avec notre Terre…


Shanaëlle

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La terre en danger 4

Les chats disparus 6

La cabane à déchets 8

Attention : Paul Hussion ! 10

Une boîte de cola 14

Quelle histoire de tri 18

Un amour écolo 20

Adèle au pays des poubelles 22

Le monstre de la mer 26

Je ramasse 28

«sans nom» scènes 1 et 2 30

La duchesse du recyclage des déchets 32

Le monstre poubelle 36

Le rêve de Paul 38

La pollution du ministre 40

Le cirque tout sale 44

L’homme-poubelle 47

Lionel la bouteille 50

Vivre et revivre 54

La ville des ordures 56

Le respect des ordures 60

La dispute des deux boîtes 62

Super déchet, le super héros 64

Les 3 petits recycleurs 68

La drôle usine de tri 72

La planète de Plastoqueville 74

Sauvons notre terre 78

som

mai

re

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Le pilotage du projetCommunauté urbaine du Grand NancyMonsieur le PrésidentMonsieur le Vice-Président délégué à l’EnvironnementLe Pôle des Services UrbainsService communication Maryse Charpin

L’animation et l’encadrement du projetGraziella Médot

La création des contes

Ecole maternelle des 3 Maisons - NancyMadame Huguette BLANCHERGrande SectionEben-Ezea ANDONZALIA, Nathan BOURAHLA, Kylian BRUSSEAUX ,Noé CHAPUY, Enzo DIEUDONNE, Vincent DIRNINGER, Elias DRADEB, Nolan DURAND, Lorenzo FERRARI, Clémentine GOETZMANN, Yann GOFFART, Gaëlle GULSEN, Siméon LOUYOT, Lucien MARQUIS, Sophia MEDJAHERI, Malo MOREAU, Guillaume PALHARES-CORREIA, Clara PHILIPPOT, Lolita PIERROT, Valentin RICHARD, Servino SECULA, Célia SIETTEL-LARGEAU, Farah SOUMATI, Kenza WALHER, Jessica ZEROUR.

Ecole primaire Didion-Raugraff - NancyMadame TARTE et Madame CORDIERCE2 Anissa BRAULT, Samson CONRAUX, Sacha CUNY, Solène FORET, Haroune MAHDI, Manon MULLER. CM1 Morgane ARIZTEGUI , Elysé BARBAZA, Anthony BERNARD, Amaury CREPS, Betty EMONOT, Lena GARCIA, Thomas GODOT, Lionel HADDAD, Aude HAMON, Maxime MADELINE, Louison MAGNOLIN, Jean-Francois MEDOT, Yoann MEZIANILI, Shanaëlle MONOTUKA, Fabien NALLBANI, Alex NGUYEN, Alexandra RENARD, Melissa ROY.

Ecole Notre-Dame/Saint Sigisbert - NancyCE2Laude BERTRAND-LECOQ, Timothée CLAUDEL, Valentin CLAUDEL, Louise FAUX, Paul-Henri FAYE, Noémie GORLICH, Elise GWIZDAK, Guillaume JACQUOT, Charles KNEPPERT, Camille KRAUSS, Rayane SMAILI.CM1Victor ANDOLFATTO, Rémy BONNEAUD, Victoria BOUAZIZ-WALD, Aurélien CAMUGLI, Hugues DE TOURNEMIRE, Julien DUMAS, Adeline EMMENEGGER-DERAY, Thomas ERZEN, Stanislas LESNIAK, Sophie MAGDZIAREK, Nolwen MILLOT, François PERETTI, Thibault SCHWARTZ, Pauline WELKER.

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Bibliothèque-Médiathèque Gérard Thirion – Laxou sous la direction de Julie GOFFARD, dans le cadre de l’Aménagement du Temps de l’Enfant « Autour du Livre »

Ryan AFONSO, Elisa ALFONSI, Blanche ATTENOT, Anaïs AUBLET-CUVELIER, Maëlle BABUT, Laura BADER, , Jeanne BARRAUD, Wassila BENTAYEB, Hubert BAUMANN, Killian BERSCHINSKI, Coline BRON, Laura BOULANGE, adamCHEKROUN, Marie CHRISTOPHE, Léonie CONSTANT, Félix BUR, Florian CICCARDINI, Céline DAINCHE, Paul CELLANA, Camille DAMERVAL, Antonin DARTOIS, Marie DEL GRANDE, Mathilde DEL GRANDE, Maxime DO NASCIMENTO, Alexandre DUMEZ, Sarah EL HAMEL, sarah FARHY, Rémi FLACHAT, Emma GARCIA, Juliette GABRIELE, Tamara GUILLAUME, Manon GUILLEBAULT, Hélène HUSSON, Léa LAMBERT, Lise LECOMTE, Ophélie LEFEVRE, Orlane MALENFERT, Agathe MARGULIES, Alexandre MASSON, Amanda MOUNGUENGUI, Camille MULLER, Louis NAUMANN, Victorine OBSTETAR, Charline PERRIN, Fanchon POINSIGNON, Louise POTTIE, Morgane RAYMOND, Maeva ROBIN, Grégoire ROUSSE, Vincent SCHERER, Hind SIDQUI, Justine SIMON, Solène TELLIER, Sarah TROCHON, Nathan TRITZ, Thomas VADIAT, Margot WAGNER, Elise WETZ.

Ecole Maurice et Katia Krafft - HoudemontMadame Armelle BASTOGNECM1Clotilde CROS, Ombeline DIDIER, Luca FANTIN, Valentin FERAUD, Bérénice HEL, Mounir KARTIT, Elmer LECHAUDEL, Thomas LE GLUHER, Bastien MARTIN, Vincent MATHIEU, Léa PAREL, Pierre SOUCHET, Marine VARLET, Clément VELSIN.CM2Yassine BEN HAJRA, Maxime COLIN, Wendy DOLT, Marie FADLOUN, Sébastien FASS, Quentin PONCELET, Alexandre PRIGOT, Benjamin RECOUVREUR, Charles THIEBAUD.

L’impression du livreImprimé sur papier recyclé parSPEI imprimeur34bis ave Charles de Gaulle54425 Pulnoy

septembre 2007

La création des illustrationsÉtudiants de l’école Emile CohlVincent DenneulinCamille DufayetEtienne MarieJehanne Vallet

Illustratrice indépendanteClémentine Sourdais

La création graphique du livreAgence SEV CommunicationCorinne LamborotFanny TedoldiJean-Christophe BollacheArmand Kévorkian

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Documents

Les triconteurs de l'environnement - tome 1 (2007)