Les triconteurs de l'environnement - tome 2 (2008)

les contes de l’environnement

www.grand-nancy.org

Maison de la Propreté61, rue Saint Nicolas54000 Nancytéléphone 03 83 17 17 07

Communauté urbaine du Grand Nancy22-24 Viaduc Kennedy - Case officielle N°3654035 Nancy Cedextéléphone 03 83 91 83 91 - fax 03 83 91 81 55

LES TRICONTEURS DE L’ENVIRONNEMENT

maquetteTRI.indd 1 25/08/08 15:55:47


3

Proposée et pilotée par la Communauté Urbaine du Grand Nancy et en partenariat avec l’Inspection Académique, l’opération « les triconteurs de l’environ-nement » invite, cette année encore, les élèves des écoles primaires de l’agglomération à la création littéraire de contes, nouvelles, poésies, chansons, saynètes… sur le thème du tri, du recyclage et de l’environnement.

Pour cette deuxième édition, les écoliers ont traduit avec leurs mots, leur sensibilité et beaucoup de fraîcheur cet enjeu qui nous concerne tous : le développement durable.

En complément de ce travail d’écriture, des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art ont apporté leur concours graphique pour la mise en image très créative des textes.

Accompagnés par leurs enseignants, leurs animateurs et par Graziella Médot, (ra)conteuse professionnelle, ce sont au total 220 enfants des écoles du Grand Nancy qui au pris part au projet.

Avec cette opération, la Communauté urbaine témoigne, une fois de plus, de son engagement en faveur d’un développement durable du territoire.

Une prise de conscience indispensable dès le plus jeune âge, pour une belle planète transmise en héritage.

LES TRICONTEURS DE L’ENVIRONNEMENT

André RossinotPrésident de la Communauté urbaine du Grand Nancy, Maire de Nancy

Jean-François HussonVice Président délégué à l’écologie

urbaine et au développement durable et partenarial du territoire


4

PAGE 6 Le gars des villes et le gars des champs [1]

PAGE 8 Objectif terre

PAGE 10 Les tribots au zoo

PAGE 12 Le garçon et la plage

PAGE 14 Pourraient trier quand même !

PAGE 20 L’arbre


PAGE 24 Le monde perdu


PAGE 32 La sorcière et les enfants gourmands

PAGE 34 Reportage sur Tri TV

PAGE 36 L’odeur contre-attaque

PAGE 44 Ensemble


PAGE 48 Guerre du tri !!!

PAGE 50 Conversation

PAGE 52 Le monstre du lac

PAGE 54 Terre ou enfer

PAGE 56 Le sachet qui pollue et le sachet qui ne pollue pas

PAGE 58 Le pollueur et le pollué

Sommaire


5

PAGE 60 La poubelle et les poubelleurs


PAGE 64 A l’école

PAGE 66 Recyclator et la planète Tribalator

PAGE 72 La planète à l’envers


PAGE 76 Les Tirbouchons au ski

PAGE 78 Regarde!

PAGE 80 Oxygène


PAGE 84 La lettre

PAGE 86 L’ennemi de la planète

PAGE 88 La pollution

PAGE 90 Les trois petits cochons

PAGE 92 Opération recyclage

PAGE 96 Clara et Justine veulent sauver la planète

PAGE 98 La rapeuse à fromage

PAGE 100 L’école du bonheur

PAGE 102 La planète propre

PAGE 108 Crédits


w

Autrefois, un gars des villes invita un gars des champs.Le gars des villes avait préparé un grand festinmais tout était emballé.Au repas ,le gars des villes et le gars des champs ,mangèrent à leur faim.Le gars des villes jeta tout ce qu’il venait de manger ,à la poubelle sans trier.

Le gars des champs qui triait et qui ne polluait pas , était très étonné.Il lui dit :- Apprends à trier sinon la pollution ne s’arrêtera jamais !- Je suis d’accord, mais je n’avais pas envie de trier,parce que ça me fatiguait.- Alors commençons dès maintenant.

Moralité : votre vie ne peut pas être belle ,s’il n’y a pas de tri dans votre poubelle.

Le gars des villes et le gars des champs [1]ANNE-CLAIRE • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE

6


w

7

ILLU

STRA

TION

: PI

ERRI

CK JU

IN


Pollution sur la TerreTerre en dangerDanger dans l’atmosphèreAtmosphère pour la vieVie pour les hommesHommes sur la planètePlanète à protégerProtéger c’est trierTrier les déchetsDes déchets à recyclerRecycler c’est respecterRespecter la natureLa nature sans la pollution !

Objectif TerreSIMON • LILI • ADRIEN • CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS

8


ILLU

STRA

TION

: SO

O-YU

N LE

E


10

Les tribots au zoo

Il était un temps un zoo qui venait d’ouvrir, les gens arrivaient par centaines car c’était le seul parc animalier de la région. Les personnes jetaient leurs déchets par terre et dans les cages. A la fermeture, le personnel voyait que les animaux étaient malades ; alors les vétérinaires les examinèrent et comprirent qu’ils avaient mangé les déchets.- Les animaux sont très malades, il faut faire quelque chose !Le lendemain le zoo était fermé et le directeur a engagé des ingénieurs pour lui construire des robots,

qui pourraient ramasser les déchets qu’ils trouveraient par terre. Quelques semaines plus tard, les robots sont mis en place et le zoo réouvre ses portes. Mais des enfants renversèrent par accident de l’eau sur les robots. Ils ont commencé à tout faire à l’envers : à la place de prendre les déchets et les mettre à la poubelle, ils prirent les déchets de la poubelle et les mirent par terre. Quand le directeur a remarqué ce défaut et que tous ces robots n’étaient plus fiables, il fit enlever les robots et les vendit pour acheter des casques dernier cri.

BLANCHE • AMÉLIE • VALENTIN Mo • THOMAS • LUCAS E. CLASSE DE CM1 • ÉCOLE MAURICE ET KATIA KRAFFT


11

Ils mirent ces casques à l’entrée qu’ils fournissaient en même temps que les tickets. Les casques donnaient des renseignements sur les animaux, leur vie ; et quand quelqu’un voulait jeter un déchet par terre, ce casque implantait un message dans la tête de la personne :

« RAMASSEZ LES DECHETS PAR TERRE ! RESPECTEZ L’ENVIRONNEMENT ET LES ANIMAUX ! »Ces casques faisaient fureur dans le zoo et beaucoup plus de personnes arrivèrent.

Avec l’argent récolté, ils décidèrent de faire plusieurs projets : installer des gouttières pour filtrer l’eau de pluie, la récupérer pour nourrir les animaux avec les déchets récoltés , ils alimentent des fours en les brûlant et produisent ainsi du chauffage dans les cages des animaux, installation de panneaux solaires sur les cages servant à alimenter les radiateurs de la maternité pour les bébés animaux qui viennent de naître.

Et depuis ce jour le zoo est très heureux !!

ILLU

STRA

TION

: TH

IBAU

LT S

ELLI

ER


12

Le garçon et la plageJULIETTE • CLASSE CM1B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


13

ILLU

STRA

TION

: VI

CTOR

HUS

SENO

T-DE

SENO

NGES

Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Antoine et avait 8 ans . Ce petit garçon allait tous les jours à la plage, mais un jour il vit des gens bizarres qui jetaient du papier, du plastique, surtout des boites de conserve.Alors Antoine était triste de ne plus pouvoir plonger sans avoir des boites de conserve ou du plastique dans les jambes.Alors il choisit de ramasser toutes les saletés et de les mettre dans la poubelle.Il apprit aux gens qui avaient mis tout ça dans l’eau, à trier leurs déchets.Ensuite les gens le firent : ils promirent de ramasser toutes les saletés. Antoine put de nouveau se baigner sans saletés autour de lui et vécut heureux.


14

Pourraient trier quand même !CLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE DE LA PROVIDENCE

Il était une fois une petite bonne femme qui triait ses poubelles. Elle a un jardin sur le côté de sa maison et sur son trottoir, il y a trois conteneurs : un pour les déchets ménagers, un pour le carton, le papier, le métal, le plastique et le dernier pour le verre. Cette dame aime tricoter. Elle tricote tellement qu’elle n’entend jamais ce qui se passe autour d’elle.Un jour, la petite bonne femme en ouvrant sa fenêtre découvre d’autres poubelles.Comme d’habitude, les poubelleurs viennent chercher les déchets. Ces hommes avec de gros biscotos sont rougeauds à force de travailler. Ils se plaignent : « Pourraient trier quand même ! »Ils ramassent les poubelles et s’en vont à l’usine de recyclage. Cette usine se trouve à côté de la maison de la petite dame. C’est une usine transparente, tout en verre recyclé. Douze ouvriers travaillent dans l’usine. Ils sont tous habillés avec une salopette verte parce que cette couleur rappelle celle de la nature. Une rose est brodée sur leur salopette car c’est le logo de l’usine.À l’usine de recyclage, les poubelleurs déposent les sacs. Les ouvriers se plaignent : « Pourraient trier quand même, chef ! » Le chef devient tout rouge, il est en colère : « Pourraient trier quand même ! »



16

C’est un homme avec une coupe au carré et son air est sévère derrière ses lunettes de soleil, il ne sourit jamais. Il porte une grande veste et un pantalon noir. Ses chaussures brillent.Le soir, quand le chef rentre chez lui, il voit des enfants jouer près des poubelles.Un soir, il s’arrête, ouvre sa fenêtre de voiture et dit aux enfants : « Au lieu de jouer, pourraient trier quand même ! » et il s’en va.Les enfants ne sont pas contents : « C’est pas notre faute ! On a un plan, on va trouver qui est le coupable. »Les enfants vont espionner la nuit, ils se cachent derrière un arbre, ils sont en tenue de camouflage.

« Aïe ! » « C’est pas ma faute, frérot ! » « Tu m’as marché sur le pied, frérot ! » « T’as qu’à faire attention, frérot ! »La petite dame sort, elle pose ses poubelles qui sont triées. Les enfants chuchotent : « C’est pas elle, ses poubelles sont triées ».Ils attendent encore, quand à minuit, ils voient quelqu’un qui arrive par derrière. On ne voit pas très bien parce qu’il fait sombre. La lune éclaire un peu quelqu’un qui s’approche des poubelles de la petite dame. La personnage a un chapeau, une grande cape, des lunettes et des chaussures noires. Il se tient droit et il porte un gros sac poubelle à la main. Le sac est transparent : on voit ce qu’il y a à l’intérieur,


17

les déchets ne sont pas triés. Les enfants tremblent, ils ont peur. « C’est lui le coupable ! », les enfants voient l’homme déposer son sac puis il se sauve tout de suite.Le lendemain, les enfants guettent à nouveau. Ils décident de tendre un piège pour capturer l’individu. Ils creusent un trou profond derrière les poubelles caché par des feuilles et des branches. Un soir, toujours à minuit, l’homme revient. Il a toujours son chapeau, sa cape et son sac de déchets non triés. Il arrive près des poubelles de la petite dame : patatras, badaboum, il tombe dans le trou ! « Aïe, ouille ! Je me suis cassé... ». Alertée par le bruit, la petite dame se réveille en sursaut et quitte son lit. Elle sort et découvre dans

son jardin un homme allongé dans un trou qui pleure, qui gémit avec un gros sac poubelle.« Mais qu’est-ce que vous faites là ? Vous êtes chez moi, qui êtes-vous ? ». Munie de sa lampe torche, elle observe l’homme : « Avec votre chapeau, votre cape noire et votre costume, vous étiez parti pour un bal costumé ou quoi ? ». Quand tout à coup, la lumière s’arrête net sur le sac poubelle de déchets non triés. « C’est vous le coupable, j’ai compris ! » Et hop, les enfants sortent de leur cachette. « Nananananèreuh, on t’a bien eu ! Pourquoi tu jettes tes déchets pas triés dans les poubelles de la petite dame ? »


18

L’homme répond : « C’est pas ma faute ! » « T’avais qu’à trier ! » Le coupable s’est coupé à cause d’un morceau de verre tombé de son sac poubelle et dans sa chute, son sac plastique est resté accroché à son oreille. Au fond de son trou, il est contre la terre, serré avec un carton qui le bloque et qui l’empêche de s’enfuir. Un papier lui colle au visage, sa boîte de mouchoirs où il remet ses mouchoirs sales et tous gluants s’est répandue sur lui. Sur le bout du pied, il a sa boîte de raviolis dégoulinante qui salit ses chaussures vernies. Attirées par l’odeur des fruits pourris et de sa vieille boîte à camembert pleine d’asticots qui gigotent, des petites bêtes arrivent : araignées, vers de terre, limaces, scarabées, escargots, mille-pattes et aussi des grosses mouches moches. Elles sont suivies de près par les rats et les souris.

Ça sent mauvais, il saigne, c’est un cauchemar.« Au secours ! Aidez-moi ! Sortez-moi du trou ! » Les enfants trépignent : « C’est grâce à nous si on a trouvé le coupable, il est tombé dans notre trou ! »Faisant leur tournée, les poubelleurs sont alertés par tout ce vacarme. Ils s’approchent et voient la petite dame se disputant avec l’homme et les enfants savourant leur victoire. Les poubelleurs téléphonent à leur chef pour le prévenir et lui montrer le coupable.« Sortez-moi de là ! Au secours ! » Les enfants ont une idée : « Il faut le punir, Mr le directeur ! »« On te sort du trou à la condition que tu promettes de trier tes déchets ! »« Non, mais s’il vous plaît, aidez-moi ! »« Non, à condition que tu tries tes déchets ! »« Oui, oui, oui, je ferai tout ce que vous voudrez mais j’sais pas trier ! »


19

ILLU

STRA

TION

: CA

MIL

LE B

ERLI

N - L

EMAI

RE

« Alors tu vas apprendre, tu vas aller faire un stage à l’usine sinon on te laisse dans ton trou ! »« Bon d’accord, j’accepte, j’accepte, mais un stage de combien de temps ? »« Tout le temps nécessaire jusqu’à ce que tu comprennes, que tu saches trier ! »À l’usine, il découvre que c’est important de trier.Au bout d’un jour, il apprend qu’avec les bouteilles en plastique, on fabrique un pull en laine polaire.Au bout d’une semaine, il apprend qu’on fond des bouteilles en verre pour refaire du verre, on économise ainsi du sable.Au bout d’un mois, il apprend qu’on recycle le papier pour économiser des arbres et pour faire respirer la planète.

Et vous qui avez lu cette histoire, ne faites pas comme lui : TRIEZ !


Dans la ville, pousse l’arbre à déchets, c’est le déchétier.Dans la terre, pousse l’arbre à poison, c’est le poisonnier.Dans la poubelle, pousse l’arbre à ordures, c’est l’ordurier.Dans l’usine, pousse l’arbre à gaz, c’est le gazier.Mais non ! Ça n’existe pas !Alors il faut garder nos arbres, les vrais, ceux de la vie !

L’arbreSIMÉON • CLARA • CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS

20


21

Dans la ville, pousse l’arbre à déchets, c’est le déchétier.Dans la terre, pousse l’arbre à poison, c’est le poisonnier.Dans la poubelle, pousse l’arbre à ordures, c’est l’ordurier.Dans l’usine, pousse l’arbre à gaz, c’est le gazier.Mais non ! Ça n’existe pas !Alors il faut garder nos arbres, les vrais, ceux de la vie !

ILLU

STRA

TION

: AL

OIS

RIAR

D


Action

Dehors

Poubelle

Pollution

Déchets

Dîner

Gars des champs

Gars des villes

Éboueurs

Amis

Recyclage

Trier

22

Il était une fois un gars des champs quiinvita le gars des villes à dîner.Ensuite, les deux amis dînèrent tranquille, mais le gars des champs dit :- Je vais jeter les déchets que nous avons laissés.- Où ? Dehors ?- Mais non , dans la poubelle et les éboueurs reprendront les poubelles pour …- Les manger ?- Mais non pour les recycler ; pour ne pas fairede pollution.

- Ah ! Et c’est quoi la pollution ?- Ce que tu fais... - Donc jeter dehors ?- Oui mais ce n’est pas bien, tu sais.- Oui, je suis d’accord. Veux-tu m’apprendre à trier ?- Oui bien sûr !

Et avec un peu d’entraînement,nous pouvons toujours compter sur nos amis.

Le gars des villes et le gars des champs [2]MORGANE • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


Action

Dehors

Poubelle

Pollution

Déchets

Dîner

Gars des champs

Gars des villes

Éboueurs

Amis

Recyclage

Trier

23

ILLU

STRA

TION

: DA

MIE

N GU

ION


24

Je m’appelle Midou. Mon histoire commence au cœur d’une forêt dont on a oublié le nom. Je suis né dans ce paradis il y a de cela bien longtemps, je n’ai pas compté les années.Nous vivions heureux dans notre village blotti au cœur d’un océan de verdure, d’arbres géants et d’oiseaux de toutes les couleurs. Il y avait une magnifique cascade où les enfants jouaient de longues heures durant. Nous faisions des cabanes dans les arbres et sautions de liane en liane au cours d’interminables parties de cache-cache.

Chaque jour, nous regardions avec respect le départ des chasseurs.Armés d’arcs, de flèches, de lances et surtout de leur courage, ils partaient dès l’aube à la recherche de quelque gibier qui constituerait notre repas.

Maman, comme les autres femmes du village, ramassait quotidiennement des fruits merveilleux et sucrés que nous aimions tant.Elle jetait parfois un regard bienveillant du côté des enfants afin de s’assurer que nous ne faisions pas quelques bêtises.

Le soir, nous nous retrouvions tous autour d’un immense feu, tandis que les anciens nous racontaient des histoires dans lesquelles se croisaient toutes sortes d’animaux extraordinaires. Nous écoutions, à la fois fascinés et un peu craintifs ces récits qui allaient nous accompagner tout au long de notre sommeil.

Les jours s’écoulaient ainsi, heureux et doux, nous ne savions pas encore que tout cela allait bientôt être totalement bouleversé…

Le monde perduCLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE JULES FERRY


25

Un matin, Tita et moi avons vu venir vers nous deux créatures inconnues. Des hommes blancs, vêtus de couleurs que nous ne connaissions pas. Ils portaient de très gros sacs et d’incroyables chaussures enveloppaient totalement leurs pieds !L’un deux m’aperçut, me sourit et me tendit un petit objet rond et rouge. Il me fit signe de le manger.« Vas-y, c’est un bonbon ! » Je trouvais cette chose incroyable et délicieuse !Tita et moi conduisîmes les deux hommes au village. Ils nous expliquèrent avec beaucoup de gestes qu’ils venaient de très loin et qu’ils avaient envie d’explorer notre forêt, de mieux la connaître.L’hospitalité faisant partie des règles de vie de mon peuple, nous les avons accueillis de notre mieux.Ils semblaient ravis de découvrir notre univers et utilisaient une sorte de boîte qui capturait les images

et les sons de notre forêt. C’était incroyable. Ils disaient tout aimer, les arbres, les animaux, les fleurs et les fruits.

Ils devinrent nos amis et vécurent quelques temps auprès de nous. Un matin, ils décidèrent de nous quitter, de retourner dans leur monde afin de raconter leur aventure à leurs semblables. Ils nous promirent de revenir un jour, et c’est ce qu’ils firent …

Un soir, alors que nous écoutions les bûches du feu crépiter doucement, la forêt s’est mise à trembler, les petits singes effrayés s’étaient réfugiés en haut des arbres.Des centaines d’hommes blancs arrivaient, chevauchant des machines monstrueuses qui avançaient toutes seules et sentaient très mauvais.


26

Un bruit terrible nous enveloppa et je crois bien que même les plus courageux parmi nous eurent très peur ce soir-là.Les nouveaux venus nous expliquèrent qu’ils voulaient construire toutes sortes de choses afin d’attirer des touristes. Nous ne connaissions pas le sens de ce mot, mais nous avons vite découvert tout ce qu’il cachait …En quelques semaines notre décor changea totalement. Il y avait des routes, des hôtels, des voitures, même l’eau de notre cascade s’est trouvée prisonnière dans de drôles de trous appelés « piscine ». Nous nous sommes mis à manger d’étranges petits pains ronds garnis d’une viande sans goût.Nous trouvions amusantes toutes les machines extraordinaires que nous savions désormais utiliser : les ascenseurs qui montent et descendent, les voitures qui nous emmenaient vite et loin, les ordinateurs qui nous

faisaient découvrir d’autres pays peuplés d’hommes de toutes les couleurs, la radio, la télévision …On nous a également expliqué que nous allions devenir très riches, gagner beaucoup d’argent en accueillant tous ces touristes. Nous ne savions pas ce qu’était l’argent, mais certains d’entre nous apprirent très vite et purent s’offrir tout un tas d’objets extraordinaires !Chaque jour, nous découvrions un monde dont on ne soupçonnait pas l’existence, nos vies étaient prises dans une sorte de tourbillon que plus rien ne semblait pouvoir arrêter …Plus les semaines passaient, plus nous regrettions notre existence d’autrefois. Les touristes salissaient notre belle forêt, il y avait des papiers partout, des montagnes de détritus dont l’odeur nauséabonde masquait le parfum des fleurs que l’on ne trouvait presque plus …


27

Nos jolies maisons de bois et de feuilles avaient disparu sous le béton des grandes tours.Les poissons avaient quitté la rivière et l’on n’entendait plus aucun chant d’oiseaux.Les hommes se battaient pour avoir plus d’argent, acheter plus d’objets inutiles, comme si le bonheur se rangeait dans des tiroirs …Certains d’entre nous souffraient de maladies étranges dont nous ne connaissions pas les remèdes.Nous étions de plus en plus nombreux à vouloir retrouver notre vie passée, peuplée du chant des rivières, des murmures du vent dans les feuillages, des fleurs, des animaux désormais prisonniers dans d’horribles zoos que les touristes adoraient.Nous ne savions que faire car bien évidemment nos envahisseurs s’étaient durablement installés et ne souhaitaient pas partir.

Nous nous sentions piégés et surtout très malheureux.C’est alors que ma mère eut une merveilleuse idée : « Nous devrions faire appel à Godanou, le vieux sorcier ! Peut-être pourra-t-il nous aider ? »Godanou était le plus ancien du village, il connaissait tous les secrets de la nature et s’était retiré sur les hauteurs de la montagne bleue à l’arrivée des touristes. Il avait essayé de nous avertir du danger, mais personne ne l’avait écouté …

Il avait alors préféré s’éloigner, ne voulant pas assister à l’agonie de cette nature qu’il aimait tant.« Il ne voudra jamais nous aider, dit une vieille femme, et surtout que pourrait-il faire contre la folie destructrice des touristes ? » « Il est notre seule chance, nous devons le rencontrer. » déclara ma mère.


28

A l’aube suivante, chacun avait revêtu ses vêtements d’autrefois, délaissant jeans et baskets, pour se rendre auprès du vieux sorcier.Après une longue marche, nous aperçûmes Godanou assis devant son humble cabane.Il écouta attentivement les hommes du village :« Godanou, nous aurions dû t’écouter, les touristes ont apporté le malheur avec eux. Ils ne respectent pas notre forêt, ils ont abattu nos arbres, pollué nos rivières, massacré les animaux et leur argent a fait de nous des ennemis ! Aide-nous à les chasser à tout jamais afin que nous puissions vivre à nouveau en harmonie avec notre mère nature ! »Le vieil homme ne répondit pas, pénétra dans sa case, en ressortit un long moment plus tard, les bras chargés de racines, d’herbes et de fleurs qu’il se mit à broyer méthodiquement.

Un silence respectueux accompagnait ses gestes et chacun semblait avoir retrouvé un peu d’espoir.Godanou obtint une poudre ocre qu’il jeta dans une immense marmite remplie d’un étrange liquide brillant…« Je vais vous aider, dit-il enfin, mais vous ne devrez jamais plus oublier que votre bien le plus précieux, votre plus grande richesse est la nature préservée dans laquelle vous vivez. Elle mérite toute votre attention et vous devez la protéger comme vous protégez vos enfants !Si la forêt devait disparaître, toute vie disparaitrait… »A mesure que le vieil homme parlait, le ciel s’assombrit, un vent violent se leva et emporta tout le contenu de la marmite dans sa colère. Godanou leva les bras au ciel et psalmodia des prières dans une langue que personne ne connaissait…


29

Le vent répandit partout sur son passage le liquide magique, sur les routes, les hôtels, les piscines, les zoos, les décharges publiques…C’est alors qu’une chose extraordinaire se produisit, un miracle que mes yeux d’enfant ne pouvaient croire ! Tout disparut, tout ce que les touristes avaient apporté ou construit ! Il ne restait plus une trace de leur présence, tout s’était volatilisé…

Un silence inquiétant suivit, puis peu à peu, presque timidement, le cœur de notre forêt se remit à battre. Nous entendîmes à nouveau le doux murmure de notre cascade, des petits singes curieux sautaient de liane en liane et des milliers d’oiseaux s’égosillaient de bonheur. Des fleurs dont nous avions oublié les couleurs et les parfums habillaient la cîme des arbres et la fraîcheur des clairières.

Nous avions la sensation de nous extirper d’un long cauchemar et de retrouver la vie.Godanou nous assura que le danger était passé, mais que toujours nous devrions rester vigilants et attentifs au bien être de la nature si fragile…

Aujourd’hui, je suis bien vieux et les enfants du village ne connaissent cette histoire qu’au travers des récits qu’ils écoutent le soir auprès du feu.Nous avons chaque jour protégé notre forêt afin de transmettre aux générations futures un monde où il fait bon vivre et où chacun a sa place.

ILLU

STRA

TION

: TH

I-HUE

NGU

YEN


Le gars des villes et le gars des champs [3]

MANON • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE

30

Le gars des champs se sentait seul, pas d’amis et pas de voisins, à part des moutons et des chèvres !Un jour, il vit quelqu’un qui était perdu, il lui demanda ce qu’il faisait là !Il répondit :- Je m’appelle gars des villes , et toi ?- Moi , c’est gars des champs.- C’est rigolo, c’est presque pareil !Ils sympathisèrent et le gars des villes invita le gars des champs.Il lui dit :- Oh non ! C’est toi qui viendras chez moi, dans mes champs !- D’accord, je viendrai chez toi !

- Tu viendras à 11 heures jeudi.Le gars des villes vint chez le gars des champs, il pollua, pollua en mangeant, il jeta tous ses déchets dans la nature.Le gars des champs lui dit :- T’as pas honte ! Faire ça chez moi en plus !- Bah, non j’ai pas honte c’est ça chez moi. - Pour ton anniversaire je vais te montrer quelque chose et ça s’appelle « le tri ».- Oui, super, OK ! Merci.Belle leçon pour un gars des villes !


31

ILLU

STRA

TION

: LI

A HO

FFER


32

La sorcière et les enfants gourmands

Il était une fois, une sorcière qui avait deux enfants.Elle s’appelait Chuppa-chups et les enfants Dragibus et Fraise-Tagada.

Chaque jour, ils partaient sur le grand balai magique de la sorcière, à califourchon, l’un derrière l’autre, pour aller acheter des bonbons au magasin.Comme ils étaient super, super, super gourmands, ils ne se nourrissaient que de sucreries !

En revenant à la maison, ils dévoraient leurs friandises sur le balai et jetaient leurs papiers en plein vol.Au fil du temps, le sol fut recouvert de papiers de bonbons.Mais à cet endroit, vivait sous la terre un drôle de « monstre-aspirateur ». Il avait un très long cou et il avalait tout ce qu’il trouvait à la surface.Du coup, il avalait beaucoup trop de papiers de bonbons !

Un jour, il avait le ventre tellement plein de papiers qu’il gonfla et s’envola au premier coup de vent.C’est alors qu’il rencontra la sorcière Chuppa-chups et ses enfants qui revenaient du magasin. Le monstre s’aperçut que c’était les enfants Dragibus et Fraise-Tagada qui jetaient leurs papiers par terre.« Aspirateur » s’énerva, se mit à fumer des oreilles et cassa le balai de colère.

LUCAS • YAEL • NINA • SÉLÉNA MAËLLE • ELODIE • LUCIE NAOFELD • EVAN • JULES CLASSE DE CP ÉCOLE ORY


33

Il en mangea tous les morceaux. Les enfants et la sorcière tombèrent dans le vide et se retrouvèrent accrochés dans un arbre.C’était un très bel arbre fruitier aux longues branches chargées de pommes rouges et appétissantes.Après avoir passé une journée entière suspendue dans l’arbre, il leur vint une idée :- Et si on mangeait ces belles pommes qui ressemblent tant à nos friandises !

- Ouais ! Quelle bonne idée !

La sorcière, Dragibus et Fraise-Tagada ont trouvé les pommes tellement délicieuses qu’ils décidèrent de croquer des fruits plutôt que des bonbons…

Tout le monde y a gagné : fini les caries, plus de papiers par terre et c’est tellement meilleur pour lasanté ! Terminé les ennuis à cause des déchets !

Le monstre-aspirateur décida alors de les aider à descendre de l’arbre avec son long cou. Ils sont tombés d’accord et Dragibus et Fraise-Tagada sont devenus les compagnons de jeu du monstre pour la vie entière. IL

LUST

RATI

ON :

ELSA

DAY

NAC


34

Reportage sur TriTVDeux classes de deux écoles différentes se rencontrent lors d’un voyage classe verte. Un journaliste est envoyé par Tri TV pour voir si des enfants de 10 ans environ commencent à trier. Il commence à faire son reportage alors que les élèves sont dans le bus. Ils mangent des bonbons et jettent les papiers par terre. Certains les mettent dans un sac. Pendant le trajet, les élèves se disputent un peu parce que certains lancent tout par terre. Le journaliste, qui est un bon trieur se retient de s’énerver mais il ne dit rien. Les adultes, eux, ne voient pas ce qui se passe.

Les enseignants discutent entre eux pour mélanger les classes au centre de vacances. Dans chaque chambre se trouvent 2 élèves de chaque classe. Les élèves de chaque dortoir se mettent d’accord sur leur mode de vie, ils discutent qu’il faut trier, ranger. Ils vont être notés pour le soin apporté à leur rangement, leur comportement dans leur chambre. Devant chaque chambre est mise une affiche. Ils peuvent obtenir un soleil, un nuage ou un éclair.

Le soleil signifie très bien rangée, le nuage moyennement rangée et l’éclair pas du tout rangée. Au début toutes les chambres ont des éclairs car comme ils sont mélangés, les élèves qui trient mal ne rangent pas alors ils obtiennent de mauvaises notes. Les adultes disputent les élèves ; ils pensent en voyant ça qu’ils sont tous pareils.

WISSAM • CLÉMENT ISABELLE • PIERRE-LOUIS QUENTIN LG CLASSE DE CM2 ÉCOLE MAURICE ET KATIA KRAFFT


35

Les enseignants sont énervés de voir tous ces élèves qui n’en ont rien à faire. Ils décident d’une punition collective : VOUS RANGEZ TOUS VOS CHAMBRES !Mais les élèves qui trient ne sont pas d’accord :- Oui mais nous on range, on respecte l’environnement, c’est pas juste !

Le journaliste intervient, c’est lui qui va permettre de faire constater tout ça car il a filmé, enregistré sans rien dire. Un après-midi, il annonce qu’il va y avoir une projection d’un film. Tout le monde s’attend à un super film. Les élèves sont dans la salle, installés, contents. Et là, on démarre le film qui a été fait depuis le début du voyage : on voit ce qui se passe dans le bus, les chambres, la cantine et les sorties.

Les adultes s’aperçoivent qu’un groupe ne respecte rien. Le maître a honte de ses élèves.Leur punition est de ranger. On va leur expliquer comment nettoyer. Pendant chaque sortie, on doit jeter son chewing-gum dans les poubelles, ranger les dortoirs, les papiers dans les poubelles à recycler, refaire les lits…Cette sortie classe verte a été très instructive pour les élèves et les maîtres aussi. Le journaliste va filmer ce changement. Il sera diffusé sur Tri TV. Au programme : 1ère partie « NUL, L’HORREUR ! »2e partie « LE PARADIS ! »

ILLU

STRA

TION

: PI

ERRI

CK JU

IN


36

L’odeur contre-attaqueCLASSE DE CM1-CM2 • ÉCOLE DE LA PROVIDENCE


37

Sam Soul, un vieil homme barbu, radin et méchant, vivait seul dans une petite maison. Il avait un grand jardin, mais il ne s’en occupait pas du tout et n’y allait presque jamais. Il détestait les enfants, surtout ceux de ses voisins. Il n’avait pas d’amis et n’avait jamais trouvé de travail car il avait raté ses études. En plus, il ne triait pas ses déchets et s’en moquait complètement. Il les mettait dans un Ecosac transparent, mais y jetait n’importe quoi. Puis il déposait son sac devant sa porte et attendait que les éboueurs du tri le ramassent. Un jour, il sentit une mauvaise odeur et comme il y avait une usine de recyclage à côté de chez lui, il crut que c’était ça qui sentait mauvais. Alors il décida d’aller voir le directeur de l’usine.Le vieil homme alla à l’usine, frappa trois fois mais on ne lui répondit pas. Il poussait la porte de toutes ses forces lorsqu’un employé sortit. Sam lui dit :

- Comment avez-vous fait pour l’ouvrir ?- Il y a juste à appuyer sur le bouton rouge, lui répondit l’employé.

Le vieil homme appuya sur le bouton et la porte s’ouvrit. Il grogna dans sa barbe : « J’aime pas la technologie ! »Il entra dans le bureau du directeur : c’était un nain qui mesurait 1m20. Il était chauve, avait les yeux verts et bleus et portait un costume cravate. A ses côtés il y avait un fouet qui servait à fouetter les employés quand ceux-ci faisaient leur pause-café. Sam Soul lui dit, toujours en grognant :- Votre usine sent mauvais ! Elle est mal entretenue !- Comment ?? Mon usine ? Celle que mon arrière grand-père a créée ?? Elle sent mauvais ? Mais ce n’est pas ma faute ! Allez voir mes employés, c’est sûrement à cause d’eux.

CLASSE DE CM1-CM2 • ÉCOLE DE LA PROVIDENCE


38


39


40


41

ILLU

STRA

TION

: SO

PHIE

LEC

UYER


42

Le vieil homme alla voir les trieurs :- Qu’est-ce qui vous a pris ? Vous êtes malades ! Vous ne savez pas trier ? A cause de vous ça sent mauvais chez moi, dit-il, agacé.- C’est pas de notre faute, on a un diplôme et on est entraînés. On travaille avec des gants et des masques alors c’est propre. Si ça sent mauvais, ce n’est pas normal mais on n’y est pour rien ! C’est sûrement à cause des déchets, ils polluent et ça doit empester ! Allez les voir !

Monsieur Soul se dirigea donc vers le premier tapis : c’était celui des plastiques. Soudain, une petite voix prononça quelques mots :- Vous cherchez quelque chose ?Le vieil homme sursauta puis chercha d’où venait la voix. Il vit alors, au milieu des déchets plastiques, une bouteille d’eau qui le regardait. Enervé, il lui dit :- C’est à cause de vous que ça sent mauvais ? C’est vous qui empestez comme ça ? On se croirait dans une porcherie !Il saisit la bouteille et celle-ci répondit d’un air inquiet :- Bonjour, c’est moi la grande bouteille en plastique. Je m’appelle Plastico, mon plastique est recyclable, mon bouchon rose-bonbon aussi. Bref ! Je suis 100 % recyclable ! Je n’peux pas sentir mauvais, vous voyez, j’en perdrais mon latin ! Les métaux nous ont envahis, ils se sont incrustés chez nous. Et que ça papote et

blablabla, comment ça va ? As-tu rouillé chez ton proprio... ? Tout ça en prenant le thé sur la banquette, quelles pipelettes ! Mais le pire c’est qu’ils se mêlent de nos conversations. Ce sont nos cousins, mais qu’importe, ils n’ont pas la permission de tout faire ! Non, ce n’est pas de notre faute, c’est sûrement les métaux qui sentent la peau de banane. Un conseil, allez les voir, ils sont sur le tapis du milieu.

Sam, fâché, s’approcha du tapis suivant et dit :- Je cherche les métaux !- Bonjour vieil homme, répondit une vieille boîte de conserve toute rouillée. Vous n’êtes pas très poli.- Oh ! Vous, ça va !- Moi c’est Métaloche. Que venez-vous faire ici, près de ce tapis perdu ?- A cause de vous ma maison sent mauvais !


43

- A cause de nous ? Nous qui avons failli mourir étouffés à cause de nos cousins les cartons qui se collaient sur nos visages ? J’en tremble encore, rien que d’en parler ! Mais grâce aux trieurs qui nous ont séparés, nous avons pu survivre. Allez voir les cartons, c’est sûrement à cause d’eux.Le vieil homme se dirigea vers le troisième tapis. Rouge de colère, il s’adressa à l’un des déchets, un vieux carton qui servait d’emballage pour une télévision et qui s’appelait Toutencarton. Il lui dit :- C’est de ta faute si ça sent mauvais ? C’est toi qui colle sur Métaloche ?- Ce n’est pas de notre faute, répondit Toutencarton. Oui, nous on colle, mais concernant les mauvaises odeurs, on n’y est pour rien. Nous étions tranquilles et soudain il y a eu comme un tremblement de terre et notre maison s’est cassée en deux. Quand on s’est réveillé, on était sur le tapis roulant. Allez plutôt voir les éboueurs du tri, c’est sûrement à cause d’eux.


Je veux bien jouer dans la forêt,Mais je ne veux pas couper les arbres.

Je veux bien nager dans la mer,Mais je ne veux pas trouver des déchets.

Je veux bien planter une graine,Mais je ne veux pas d’engrais chimiques.

Je veux bien pique-niquer,Mais je ne veux pas polluer la nature.

Et toi ?Tu veux sauver la planète pour demain ?Alors donne-moi la main !

EnsembleMANON • ELODIE • MAXENCE • CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS

44


45

ILLU

STRA

TION

: DI

ANA

SZEN

TGYO

RGYI


46

Un beau jour,De printemps,Le gars des champs,Etant invité parLe gars des villes,Pas très sympathique,Pour manger des spaghettis !!Il lui dit « OUI »Puis,Le gars des villes,Etant ravi,D’avoir mangé avec luiJeta tous ses déchets dehors,Quelle catastrophe !!Le gars des champs Etant mécontent,Lui dit tout de suite

Qu’il ne fallait surtout pas Jeter les déchets dehors.Il lui dit :– Les poubelles existent !! – C’est trop cher.– La nourriture aussi est chère !– Même pas vrai !– La nourriture est même plus chère !– Pas vrai !– Je ne viendrai plus chez toi , voilà ce que tu as gagné !– Ne fais pas ton enfant !– Alors tu achèteras des sacs poubelles.– D’accord mon ami.– Toi tu es mon ami des villes,

Mon cher ami.Et il l’invita encore une foisPour savoir,Si tout se passe normalement,Ils mangèrent encore des spaghettis,Le gars des villes mit tous ses déchets,Mais attention,Dans le sac poubelle !

C’était bien maintenant,Il respectait maintenant,Il respectait la nature.Si tout le mondeFait comme lui,Ce sera fantastique !

Le gars des villes et le gars des champs [4]AURÉLIA • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


47

ILLU

STRA

TION

: AN

TONI

N M

ALCH

IODI


48

Tout a commencé à Paris en l’an 2008. Professeur TriIntello donnait une conférence sur l’avenir de l’environnement.- Je voudrais présenter ma nouvelle invention la machine à aller dans le temps. Je voudrais que quelqu’un m’accompagne dans le futur pour constater à quel point la planète va être polluée, abîmée si l’on ne fait rien maintenant !Personne ne répondit, sauf le fils du Président, Julien :- Je veux bien venir avec vous mais c’est absurde ! Je ne crois que ce que je vois !- Alors, allons-y ! répondit le professeur. Rendez-vous

demain matin dans mon labo à 10h30.Le lendemain, au labo du professeur :- Allez, venez, partons. Vite, vite !! Dépêchez-vous !- Oui, oui, j’arrive…Le professeur et Julien montent dans la machine. Et POUF !! Disparus dans le futur.Ils se retrouvent en 3014 et atterrissent dans des déchets. Il n’y a plus de poubelles et il y a plein de déchets partout. Le ciel est noir, ça sent mauvais ; il n’y a plus d’animaux. Julien crie :

Guerre du tri !!!ADÈLE • EVE • HUGO • VALENTIN MA • RÉMY • CLASSE DE CM1 • ÉCOLE MAURICE ET KATIA KRAFFT


49

- AH, NON ! Je ne veux pas voir ça ! Je veux qu’on reparte ! Je veux rentrer à la maison !!Mais la machine ne redémarre pas. TriIntello dit :- Nous ne pouvons repartir, la machine est cassée, il va falloir rester ici quelque temps, le temps de réparer. On va pouvoir en profiter pour photographier et filmer toute cette horreur !Ils interviewèrent également un groupe de résistants.- Le Président n’a rien voulu faire, encore moins son fils. Voilà pourquoi nous sommes dans cette situation !Une fois la machine réparée, ils reviennent dans leur présent. Ils organisent à nouveau une conférence où ils

invitent tous les présidents du monde entier. Ils visionnent le film, regardent les photos. Il y a un grand silence dans la salle. Ils prennent enfin conscience de la gravité de la situation. Le lendemain, ces images sont retransmises à la télévision, sur les grands écrans, place de Pékin, dans les grands magasins, sur les affiches publicitaires, au cinéma, dans les écoles… PARTOUT !

Depuis ce temps, tout le monde trie dans le but d’un environnement bien protégé !

ILLU

STRA

TION

: M

ORAD

DER

MEL


50

EVAN • TINO • JULES • CLASSE DE CP • ÉCOLE ORY


51

ILLU

STRA

TION

: DA

MIE

N GU

ION


52

Le monstre du lac

Il était une petite fille qui vivait toute seule dans une petite maison en bois au bord d’un lac. Elle était si feignante qu’elle ne faisait ses courses qu’une fois par semaine. En plus, elle était si fatiguée qu’elle jetait tous ses déchets par la fenêtre sans même s’apercevoir qu’à chaque fois qu’elle faisait ça, le monstre qui vivait dans le lac ouvrait alors en grand sa gueule et avalait tout ce qu’elle lançait.

Elle jetait tellement de choses, que le monstre finit par grossir, puis grossir encore. Au bout d’un moment, n’ayant plus de place dans le lac, le monstre finit par en sortir. Il marche alors jusqu’au village voisin et il cherche à manger tous les déchets qu’il trouve dans les rues. Les habitants du village ont très peur de ce monstre, mais ils vont qu’en même le voir pour savoir ce qu’il fait là.

- D’où tu viens ?, lui demandent-ils.Le monstre répond :- Je viens d’un lac. Une petite fille a jeté ses déchets et je suis devenu très gros et maintenant j’ai toujours faim, il faut que je mange des déchets, c’est pour ça que je suis venu dans votre village, pour pouvoir manger plein de déchets. - Comment ? dirent les habitants, la petite fille, elle les jetait comme ça ? - Oui, oui, elle jetait des déchets par sa fenêtre et moi, je les mangeais. - Tu vas nous montrer, où elle habite. Et les habitants suivirent le monstre.

En arrivant, ils se sont fâchés et ils ont dit :- Tu as vu ce que tu as fait ? Tu as créé un monstre énorme.

CRÉATION COLLECTIVE • CLASSE DE CP • ÉCOLE ORY


53

- Je ne savais pas, je ne voulais pas ça. Je ne savais pas qu’il y avait un monstre dans le lac. Je ne pensais pas que c’était mal de jeter les déchets dans le lac.- On ne fait pas comme ça. Tu as des containers derrière ta maison, c’est là qu’il faut mettre tes déchets.- Comme ça, n’importe comment ?- Mais non. Il faut les trier.- Pourquoi, il faut les trier, c’est fatigant, et moi, je suis toujours fatiguée.- C’est pour pouvoir les recycler.- D’accord, je trie par matière, et après, qu’est-ce qui se passe ?- Un camion poubelle prend les déchets triés et les emmène dans l’usine de recyclage où on fabrique de nouvelles bouteilles d’eau, de nouvelles boîtes, de nouvelles feuilles de papier et plein d’autres choses encore.- Ah bon! Et comme ça, on pollue moins notre Terre !

ILLU

STRA

TION

: LI

A HO

FFER


54

La ville c’est polluantLes déchets c’est encombrantLa pollution c’est effrayantLe pétrole sur la mer c’est dégoûtantMais...

L’eau c’est bougeantL’air c’est respirantLa forêt c’est vivantLa terre c’est nourrissantEt la vie des enfants... c’est le plus important !

Terre ou enferKENZA • LORENZO • GUILLAUME CLASSE DE CP ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS


55

ILLU

STRA

TION

: AU

RELI

E BO

NNET


56

Le sachet pollueur voulait toujours polluer, alors il eut une bonne idée de se jeter dans l’eau et faire exprès de se noyer. Le sachet non pollueur lui dit qu’il ne fallait pas se jeter dans l’eau sinon il allait polluer toute l’eau.

Il lui expliqua tout ce qu’il ne fallait pas faire et lui dit qu’il allait se noyer et tuer les animaux.

Depuis le sachet pollueur ne polluait plus.

Le sachet qui pollue et le sachet qui ne pollue pasPHILIPPINE • CLASSE CM1B • ÉCOLE SAINT- DOMINIQUE


57

ILLU

STRA

TION

: CH

ARLE

S M

ARCH

ON


58

Le pollué voit le pollueur qui pollue.Alors, le pollué dit au pollueur :- Faisons une course et si je gagne, tu ne pollueras plus !Ils la font. Mais le pollueur se dit qu’il va forcément gagner, alors il fait une sieste .Le pollué court le plus vite possible et il arrive premier.Du coup, le pollué apprend au pollueur comment ne plus polluer et comment trier les déchets.

Le pollueur et le polluéBLANDINE • CLASSE CM1B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


59

ILLU

STRA

TION

: AM

ELIE

VUI

LLAU

ME


60

Maîtresse poubelle sur un trottoir garéeTenait en son ventre plein de déchetsMaître poubelleur par l’odeur empestéLui tint à peu près ce langage« Que vous êtes laide et obèse si votre odeurSe rapporte à votre contenu,Vous serez la plus laide de ces rues »A ce moment maîtresse poubelle mécontenteEt par ces mots vexéeOuvre grand son couvercleLe poubelleur vida les détritusDécida d’apporter plusieurs conteneursEt tria, car il n’est jamais trop tard, tout le contenu.

La poubelle et les poubelleursJULIETTE • ANTOINE • THÉO • MILAN •CHARLEINE OCÉANE • OLIVIA • MARC-ANDRÉ CLASSE CM2A • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE

ILLU

STRA

TION

: M

ICKA

EL P

OPOW

YCZ


61


62

Le gars des villes très têtuNe triait pas ses déchets.

Le gars des champs, lui,Triait très bien les déchets.

Le gars des villes etLe gars des champs Étaient cousins.

Un jour ils se rencontrèrentDans la rue.Et, étant donné qu’ils ne s’étaientPas vus depuis longtempsIls s’invitèrentAprès une journée passée ensembleIls goûtèrentLe gars des villes mangea, mangea, Puis jeta à la poubelleDes bouteilles, des briques…

Le gars des champs étonnéLui expliqua commentTrier les déchets

Le gars des villes Tria et plus il Triait, plus il triaitPlus il savait trier.


LOUISE • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


63

ILLU

STRA

TION

: M

ELAN

IE T

ISSE

RANT

-BAP

TIST

E CO

ZZUP

OLI


A l’école de la terre, on m’apprend à planter des graines.

A l’école de la nature, on m’apprend à sauver les arbres.

A l’école de l’eau, on m’apprend à ne pas gaspiller.

A l’école de la ville, on m’apprend à trier les déchets.

Et à l’école de la vie, on m’apprend à respecter la planète !

À l’école

ENZO • SOPHIA • LUCIEN • CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS

64


ENZO • SOPHIA • LUCIEN • CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS

65

ILLU

STRA

TION

: CH

ARLO

TTE

COUR

CY


66

Il y a quelques mois se trouvait une famille qui allait à la plage. Dans cette famille rien de spécial. A part peut-être pouvons-nous préciser : elle ne sait pas, pas du tout trier. A peine s’ils savent ce que cela veut dire. Si, si, ils en ont déjà entendu parler de l’écologie, mais ils s’en fichent mais alors royalement !Et donc cette famille est allée à la plage. Il faisait un temps magnifique. Sur la plage ils avaient organisé un pique –nique comme tous les week-ends. Tout ce qu’ils consommaient se retrouvait par terre. Et comme d’habitude ils jetaient allègrement leurs papiers. Quand tout à coup, une drôle de personne toute petite, très musclée avec un costume tout vert avec sur sa poitrine l’emblème du tri. Après avoir atterri, cette personne leur dit, assez énervée et un peu horrifiée :– Que faites-vous ?!? Vous trouvez ça intelligent ?!?

Cela vous apporte quoi ? Franchement !– Mais de quoi vous vous mêlez avec ce ridicule costume ? Vous êtes qui pour nous faire la morale ? Et puis d’ailleurs, qui êtes-vous ?– Je suis Recyclator, le Mégatrieur du tri et je vais devoir vous figer, au moins comme ça vous ne polluerez plus ! Désolé ! …– Qu’est-ce que vous avez fait ?! Je ne peux plus bouger, AU SECOURS ! crie l’un des enfants.Mais Recyclator répondit ironiquement :– Vous ne voulez pas m’écouter ni me regarder, alors comme ça vous serez obligés de m’écouter !– Vous rigolez ?! Ce n’est pas en nous paralysant que nous écouterons ! précisa le père.– Je peux peut-être vous faire écouter volontairement mais je peux vous y obliger même si je trouve ça malheureux.

Recyclator et la planète TribalatorJULIE • ELISA • RYAN • QUENTIN W. • LUCAS S. • CLASSE DE CM2 • ÉCOLE MAURICE ET KATIA KRAFFT


67

– Bon vous avez gagné, on va vous écouter ! déclara la famille à bout de forces.– Bien, je suis content de l’entendre ! Mais revenons à nos occupations ; vous savez au moins pourquoi je suis là ?– Ben non en fait, mais vous allez sûrement nous le dire !– En effet, en fait si je suis là c’est à cause de vous !– De nous ? demanda la famille qui décidément ne comprenait rien !– Vous ne voulez rien comprendre, vous ne voulez pas m’écouter ? Et bien regardez !Il fait apparaître un écran devant eux ; c’est la planète Terre dans 10 ans. Il les téléporte dans le futur ;– Voilà, admirez, sentez…Il y a un brouillard gris, noir. Les gens portent des masques à oxygène, il n’y a plus d’animaux, plus de

nature, il fait très foid car le brouillard empêche les rayons du soleil de passer.Quand la famille voit ça, ils trouvent tous ça horrible !– Où sommes nous ?– Vous ne reconnaissez pas ? Nous sommes sur la planète Terre dans dix ans !– Ha ha ha ! Vous plaisantez ! Ceci n’est pas notre planète ! Notre planète dans dix ans elle sera belle avec un beau et grand soleil !Mais Recyclator répondit ironiquement comme toujours :– Vous vous trompez, ceci est bien votre planète dans dix ans ! Regardez, voici même votre maison, vous voyez ?!– D’accord, admettons que cette planète soit la nôtre , pourquoi serait-elle ainsi ? demanda le plus jeune des enfants.


68

– Et bien, en fait, c’est très simple, je vais te donner l’une des raisons : à votre avis pourquoi vous ne voyez pas d’animaux ?La mère répondit :– Comment voulez-vous qu’on le sache, les animaux ne nous l’ont pas dit !– Oui, c’est vrai, c’est assez logique mais moi je vais vous le dire : vous voyez vos magnifiques usines, et bien c’est une des causes de la disparition des animaux car elles envoient des gaz dans le ciel qui viennent affaiblir la couche d’ozone !- Mais on s’en fiche de la couche d’ozone ! Elle nous sert à rien !crie l’un des enfants qui en avait marre de rester figé à l’écouter .– Détrompe-toi jeune homme ! Elle nous sert à une chose très importante ! Elle nous protège du soleil car sans elle on aurait très, très chaud ! Et tu crois que par

exemple l’ours polaire réussirait à vivre avec plus de 20 degrés ? Moi je ne crois pas ! Et puis il n’y aurait pas que les ours qui en souffriraient mais bien d’autres ! C’est ce qu’on appelle le réchauffement climatique ! Et encore ce n’est qu’une des catastrophes qui vont arriver sur votre planète si vous ne faites rien !– Ok ok, dit le père, mais comment pourrions-nous arrêter ces choses qui vont faire du mal à notre planète ?– J’attendais justement que vous me posiez cette question. Et bien je peux vous donner quelques idées en vous emmenant avec moi sur ma planète si vous voulez, mais moi je ne peux rien faire de plus.– Ok, mais vous négligez juste un détail ! remarqua le père.– Lequel ?– Vous pourriez peut-être nous déparalyser.


69

– Oui, je pense que vous libérer serait un bon choix !– Youpi ! Nous pouvons enfin rebouger ! cria la famille, très heureuse.L’enfant, intrigué, demanda à Recyclator :– Excusez-moi mais comment nous allons aller sur votre planète ?– En fusée, pourquoi ?– Une fusée à ce que je sache, ça pollue !– Non ! Pas celle-ci, sinon on ne me surnommerait pas le super trieur ! Mais par contre juste un détail, quand vous arriverez sur ma planète elle sera le contraire de la vôtre, ça va vous faire sûrement un choc !Dans la fusée, la mère demanda un peu soucieuse :– Comment s’appelle votre planète déjà ?– Tribalator, pourquoi ?– Non, non, comme ça. Quel nom ravissant !– Merci ! … Terminus, tout le monde descend.

– Ah… Oui !… Quand même… Il y a une petite différence !Sur la planète ils virent des usines non polluantes, de l’herbe bien verte, un superbe soleil, de jolies fleurs, des animaux non connus jusqu’alors, aucun chasseur, des maisons écologiques…Le paradis où règne l’écologie !

La famille émerveillée demanda :– Comment avez-vous fait pour avoir une planète aussi belle et agréable à vivre ?– Tout simplement en triant, en recyclant et en ne jetant aucun déchet par terre. Vous voyez, ce sont tous ces petits détails qui comptent .– Oui, mais il n’y a pas que ça !– Exact, mais il fallait s’y prendre un peu plus tôt.Le plus jeune des enfants demanda intrigué :


70

– Pourriez-vous nous donner quelques conseils pour que notre planète soit un jour aussi jolie que la vôtre ?– Bien sûr, ça me fait même plaisir de vous l’expliquer ! Déjà il faut commencer par trier et recycler, ensuite vous pourriez créer un bac à compost, vous chauffer au bois, participer avec vos enfants à « Nettoyons la nature… »– D’accord, nous ferons tout ce que vous avez dit, mais d’abord ramenez-nous chez nous !– OK, montez dans la fusée. Attention ! 1,2,3…C’EST PARTI !!!– Regardez ! On a décollé ! Destination, la PLANETE TERRE !– Et voilà ! Vous êtes arrivés chez vous ! Et j’espère que vous êtes décidés à vous occuper de votre planète !– Oh oui, et un jour elle sera aussi jolie que la vôtre et même encore plus belle !

– Oui, mais faites déjà ce que je vous ai dit et après on verra ! dit Recyclator, d’un ton moqueur.– Bon ben, c’est le moment de se quitter, on ne vous oubliera jamais !– Moi aussi ! Bon, au revoir , je vous fais confiance !

Et Recyclator repartit de la même manière qu’il était venu !


71

ILLU

STRA

TION

: QU

ENTI

N KL

EIN


72

Est-ce que la poubelle tombe dans les déchets ?

Est-ce que la mer pollue les bateaux ?

Est-ce que les arbres tuent les hommes ?

Est-ce que la Terre brûle le soleil ?

Est-ce que la planète va sauver les enfants ?

Mais non voyons, ce sont les enfants qui vont sauver la planète !

Ouf !

La planète à l’envers

NOÉ • LUCIEN • GAËLLE CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS


73

Est-ce que la poubelle tombe dans les déchets ?

Est-ce que la mer pollue les bateaux ?

Est-ce que les arbres tuent les hommes ?

Est-ce que la Terre brûle le soleil ?

Est-ce que la planète va sauver les enfants ?

Mais non voyons, ce sont les enfants qui vont sauver la planète !

Ouf ! ILLU

STRA

TION

: AN

NE-S

OPHI

E BE

RTIN


74

Le gars des villes invita son cousin le gars des champs à manger.Ils mangèrent fort bien.Quand ils eurent fini, le gars des villes sortit et jeta les déchets dans la ville.Le gars des champs lui fit remarquer qu’il n’avait pas à jeter tout cela dans la ville car la Terre était bien assez polluée pour qu’il y ait encore des déchets.

Le gars des champs lui expliqua comment trier : les déchets ménagers, compost,les déchets papiers,les déchets plastiques,les déchets métalliques...Il ne faut ni polluer à cause du réchauffement climatique,Ni jeter n’importe comment et surtout sans trier sinon tu détruiras la Terre très rapidement.


ALEXIAN • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


75

ILLU

STRA

TION

: EL

SA D

AYNA

C


76

Les tirbouchons au ski

La famille Tirbouchon va au ski. Elle part de la ville Pontpourrite, à la station de la Clusatris. Elle part en taxi. Le taxi d’une autre famille les suit. La petite fille de la famille Tirbouchon mange des chips et jette le paquet par la fenêtre, qui atterrit sur le pare-brise du taxi de la famille Viveletri. Le chauffeur panique et… hop… dans le fossé. Les chauffeurs vont s’expliquer.- Pourquoi jetez-vous des papiers par la fenêtre, ça va pas la tête ! dit le chauffeur de la famille Viveletri.- Excusez-moi, ce n’est pas moi ! C’est la famille que je conduis à la station de la Clusatris.

Les familles vont louer leur logement et leur matériel de ski. Elles se rendent compte qu’elles sont logées l’une au-dessus de l’autre. La famille Tirbouchon va à son logement. La maman décide de faire un gâteau pour le goûter ; elle jette le paquet de farine vide par la fenêtre qui atterrit sur le papa de la famille Viveletri.- Encore vous !! Ça va pas la tête !…Les familles vont skier. La famille Tirbouchon monte sur un télémix. Pendant la montée, ils mangent et jettent les papiers par terre. Ils descendent et font du tout schuss pendant 1 km.

MORGANE • MANON • GHISLAIN • FLORIAN • SOFIANE • CLASSE DE CM2 • ÉCOLE MAURICE ET KATIA KRAFFT


77

Ils s’arrêtent pour manger des gâteaux au chocolat, le chien va enterrer les déchets dont une bouteille en verre. Ils partent… Un skieur arrive et fait des galipettes, en rate une et atterrit sur la bouteille. Il se coupe gravement.- Qui a osé faire ça ? Ça va pas la tête !...Des secouristes l’emmènent à l’hôpital.

A la fin du séjour, toutes les personnes victimes des bêtises de la famille Tirbouchon manifestent. Ils crient :

- Arrêtez de jeter vos déchets n’importe où ! Il faut les mettre à la poubelle. Arrêtez de polluer la nature !La famille Tirbouchon répond :- On ne s’est pas rendu compte que nous avions pollué la nature. Mais comment faire ?- Nous vous pardonnons si vous faites un stage pour apprendre à trier !

Et c’est ainsi que deux semaines plus tard, la famille Tirbouchon ne jetait plus rien par terre mais en plus, savait TRIER !

ILLU

STRA

TION

: CL

EMEN

TINE

CAR

RIER

E


78

Regarde !Un papier par terreEt même un bout de verre !

Ecoute !Les voitures qui éclaboussentDes flaques de mousse !

Sens !Les odeurs des poubellesDans les ruelles !

Touche !Les emballages salesAu bord du canal !

Goûte !Les tomates de la corbeilleQui n’ont pas de soleil !

Alors que faisons-nous ?Un petit bout ?Un petit rien du tout ?Mais c’est déjà beaucoupSi on le fait partout !

Regarde !JESSICA • BAPTISTE • ALEXIS • CLASSE DE CP • ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS


79

ILLU

STRA

TION

: LO

IC B

ILLA

NT


80

Quand la vie est un pays,Chaque jour est une forêt.

Quand la vie est une forêt,Chaque jour est un arbre.

Quand la vie est un arbre,Chaque jour est une branche.

Quand la vie est une branche,Chaque jour est une feuille.Quand la vie est une feuille,Chaque jour est une bulle.

Quand la vie est une bulle,Chaque jour est de l’oxygène.

Quand la vie est de l’oxygène,Chaque jour est une forêt !

Quand la vie est de la pollutionChaque jour est une fleur fanée.

Oxygène

CHARLOTTE • PAUL • CLASSE DE CP ÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS


81

Quand la vie est un pays,Chaque jour est une forêt.

Quand la vie est une forêt,Chaque jour est un arbre.

Quand la vie est un arbre,Chaque jour est une branche.

Quand la vie est une branche,Chaque jour est une feuille.Quand la vie est une feuille,Chaque jour est une bulle.

Quand la vie est une bulle,Chaque jour est de l’oxygène.

Quand la vie est de l’oxygène,Chaque jour est une forêt !

Quand la vie est de la pollutionChaque jour est une fleur fanée.

ILLU

STRA

TION

: TH

OMAS

GRE

NOUI

LLET


82

Le gars des villes invita son cousin le gars des champs à manger. Ils mangèrent fort bien. A la fin du repas le gars des villes alla jeter toutes les ordures dans la ville. Son cousin lui fit remarquer qu’il n’avait pas à jeter tout cela dans la ville car les voitures et les motos polluaient déjà à cause de la fumée qui sortait de leur pot d’échappement. Il lui apprit à trier les ordures ménagères. Le gars des villes décida de vivre à la campagne loin de la pollution de la ville.

MORALITÉ Polluer n’est pas bon pour la nature et peut vous tuer.

Le gars des villes et le gars des champs [7]ROXANE • CLASSE CM2B • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


83

ILLU

STRA

TION

: LE

A FE

RREE


84

Il était une fois une poubelle qui vivait dans la ville Polluon-sur-tous.Un jour elle décida de faire une lettre au maire de la ville. Elle écrivit ceci : « Stop, j’étouffe sous les déchets. Vous ne devez pas me tuer en ne triant pas les déchets, je croyais que votre devise était : « Toutes personnes humaines, poubelles, déchets… étaient égaux » Votre devise, vous ne la respectez pas ! Et pourriez-vous changer le nom de cette ville ? Merci ».

Elle alla à la poste, la posta et puis 3 jours plus tard, elle reçut une réponse. La voici : « Bonjour madame,Je voulais vous dire qu’il m’était impossible de changer le nom de la ville. Mais je vais voir ce que je peux faire pour vous. Pourrions-nous nous voir demain à 13h30 ? Merci. de monsieur Ution »Le lendemain elle alla chez monsieur le maire. Elle entra, dit « Bonjour» et dit « Monsieur, vous vouliez me voir et bien je suis là. Que voulez-vous me dire ? »

La lettre

JUSTINE • LÉA • CLASSE CM2A • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


ILLU

STRA

TION

: AN

TONI

N M

ALCH

IODI

85

« Je voulais vous dire que si vous étouffiez il faudrait peut-être aller à l’hôpital des poubelles, ha ha ha !!!!!!« Très drôle, répondit la poubelle, mais ici il n’y a pas d’hôpital pour poubelle ! » Puis entra la femme de monsieur Ution. « Enfin, Paul tu n’as pas honte de dire ça ? »La femme s’adressant à la poubelle : « Nous vous aiderons, mais Paul rigolait quand il dit ça. »« Oui je rigole mais il y a trop de déchets, alors demain il y aura votre article ou plutôt votre lettre dans le journal et tout le monde votera ce qu’il pense d’accord ? »

« D’accord, dit la poubelle, à demain Mr et Mme Ution. »Le lendemain matin la lettre était bien dans le journal et il y avait aussi les résultats des votes. Madame Poubelle était si heureuse que les gens trient leurs déchets, et que le nom de la ville changea de nom : Ici-on-trie.


86

La planète Déchets a décidé d’envahir la planète Terre parce qu’elle adore la pollution et qu’elle n’aime pas la beauté. Pour elle, la Terre est trop propre, il y a trop de verdure, l’air est trop pur et il n’y a pas assez de déchets.

La planète Déchets s’approche de la planète Terre, 2 grands bras sortent de chaque côté de la planète Déchets.Elle s’approche de la planète Terre, se met juste à côté d’elle et lui lance des déchets.

Les hommes de la planète Terre sèment des graines magiques. En quelques minutes, des centaines de millions d’arbres poussent et servent de catapultes pour renvoyer les déchets.

D’autres planètes polluées viennent aider la planète Déchets pour envahir la Terre. Elles propulsent des déchets de toutes sortes.

Heureusement, la planète Saturne avec son anneau de glace fait écran, elle renvoie les déchets sur les planètes polluées et la planète Déchets avec une force fulgurante.

Ah, c’est bon, Saturne a réussi à désintégrer les planètes ennemies de la Terre.

La Terre est sauvée ! La planète Saturne veille...

L’ennemi de la planète

JULIEN • VALENTIN • NÉDAS • BRYCE • CLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE SAINT-SAUVEUR


87

ILLU

STRA

TION

: M

ORAD

DER

MEL


88

Les papiers sont des déchets,Que l’on peut tous recycler,Les papiers polluent la terreEt ils polluent aussi l’air.Il faut vite agir, la Terre Mourra ce sera la galère.Si trop d’arbres sont coupésOn n’pourra plus respirer.

La pollutionHÉLÉNA • OCÉANE • CLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE SAINT-SAUVEUR


89

Les papiers sont des déchets,Que l’on peut tous recycler,Les papiers polluent la terreEt ils polluent aussi l’air.Il faut vite agir, la Terre Mourra ce sera la galère.Si trop d’arbres sont coupésOn n’pourra plus respirer.

ILLU

STRA

TION

: AL

EXIA

ETI

ENNE


90

Les trois petits cochons

Il était une fois trois petits cochons qui s’appelaient Glouton, Gourmand et Ratatouille. Ils habitaient dans une maison en briques qui se trouvait au milieu d’une grande forêt, où vivait aussi Garou un loup très méchant et menteur.Les trois petits cochons passaient leur temps à manger et ils produisaient beaucoup de déchets qu’ils jetaient dehors. Un jour, Garou arriva devant la maison des cochons et il vit tous les déchets.

Il se dit qu’en laissant les cochons continuer, la forêt allait éclater. Et, il avait trouvé un bon moyen de se débarrasser des cochons. Il leur dit :« Arrêtez de jeter, sinon je vais vous manger ! »Alors, il patienta devant la maison des cochons. Gourmand, Glouton et Ratatouille attendirent que Garou s’endormit et ils jetèrent de nouveau leurs déchets dehors. Le lendemain, Garou patienta de nouveau et il s’endormit une nouvelle fois.

Il n’entendit pas les cochons jeter leur sac poubelle.Il se dit : « Il me faut une meilleure idée pour avoir le temps de les manger. » Alors, il leur dit :« Triez ou je vais vous manger ».

De peur, les cochons écoutèrent le loup. Ils trièrent les verres, le papier, les boîtes en métal, le carton, le plastique et ils se retrouvèrent bien embêtés avec leurs cinq sacs.« Comment allons-nous sortir?

CRÉATION COLLECTIVE • CLASSE DE CP • ÉCOLE ORY


91

Garou nous a piégés. Il risque de nous entendre avec tous ces sacs ». dit Ratatouille.« On a qu’à attendre qu’il s’en aille. » dit Gourmand.« Et les déchets, alors ? » dit Glouton.« On a qu’à les mettre dans un coin de la maison en attendant ».

Plusieurs jours passèrent et Garou était toujours là, en train de surveiller puis de dormir. Au bout de plusieurs mois, cela faisait si longtemps que Garou

dormait que les cochons se posèrent des questions.Ils sortirent de leur cachette et ils découvrirent que Garou était mort de faim à force d’attendre, mais ils découvrirent aussi combien la forêt était belle sans tous leurs déchets.

Alors, ils décidèrent d’arrêter de jeter n’importe quoi, n’importe où et ils continuèrent de trier et d’apporter leurs sacs dans les bons containers.

ILLU

STRA

TION

: SA

MUE

L ST

ARCK


92

L’histoire commence dans une classe de CE 1, CE 2.Les élèves après la projection du film « Un jour sur Terre » ont discuté de la pollution et décidé de réagir. Ils demandent à leur maîtresse :- Maîtresse, maîtresse... Pourquoi ne recyclerait-on pas le papier ?La maîtresse est d’accord mais elle est très embêtée : - Je ne sais pas comment on fait ! - On va faire une collecte de papier, répondent les élèves.

- Qu’est-ce que je vais dire aux parents ? demande la maîtresse.- C’est très simple, vous n’avez qu’à dire à nos parents d’arrêter d’acheter des cahiers, des feuilles à dessins, etc., dit un enfant.Les enfants récupèrent du papier partout : chez le médecin, dans les cages d’escalier, dans les boîtes aux lettres...Ils prennent une bassine, la remplissent d’eau et déchiquettent le papier. Ils laissent reposer trois jours, vident l’eau à travers un

tamis afin de récupérer la pâte à papier pour la faire sécher sous presse. Ils obtiennent alors des feuilles de papier recyclé.Pendant la récréation, les enfants parlent aux autres élèves de l’école de ce qu’ils font en classe ; la maîtresse, elle, en parle aux autres maîtresses et même à la directrice de l’école.- Dans notre classe, madame la Directrice, on recycle du papier, on ne travaille plus que sur du papier recyclé !

Opération recyclageCRÉATION COLLECTIVE • CLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE SAINT-SAUVEUR


93

La directrice dit :- Mais vous êtes fous, comment allez-vous faire ? Vous n’avez qu’une toute petite bassine et puis, vous allez utiliser beaucoup d’eau ! Alors, je ne suis pas d’accord, il faut que cela s’arrête !

Les élèves de la classe CE 1/CE 2 sont très malheureux.

Ils vont chercher partout dans l’école car ils ont entendu parler de l’existence d’une source d’eau.

C’est Mamie Thérèse, la nounou de Chérine, responsable de la BCD, qui leur a raconté qu’avant, l’école était une ferme et qu’il y avait un internat. Les élèves s’occupaient du jardin et des animaux. Elle aime en raconter des histoires, Mamie Thérèse, elles sont toutes plus passionnantes les unes que les autres...

Les élèves vont chercher, chercher encore et encore et finir par trouver... une pompe !

- Qu’est-ce que c’est que ça ? demande Thomas.- Moi, je sais, répond Gaël, chez ma grand-mère, il y en a une, c’est une pompe !Il faut pomper pomper...On entendit toussoter, glouglouter et... l’eau jaillit !

- Maîtresse, maîtresse, on a trouvé de l’eau, viens voir !La maîtresse court en informer la directrice.


9494

- D’accord, vous avez de l’eau mais comment allez-vous faire pour recycler du papier pour toute l’école ? Je ne veux plus en entendre parler !Les enfants ne se décourageaient pas. Ils cherchaient une solution : comment faire pour remplacer la petite bassine par une grosse machine ?La maîtresse leur dit :- Ne vous faites pas de soucis, mon mari est constructeur, je vais lui demander.La maîtresse en parla à son mari.

- D’accord, je vais vous construire une machine à recycler. Mais, où va-t-on l’installer ?Dans la cave, bien sûr ! Juste à côté de la pompe, on installe un grand bac à papier. Tous les élèves de l’école fabriquent du papier recyclé et n’achètent plus de cahiers, de feuilles, de carnets etc...Un jour, le père de Clémence qui est journaliste à L’Est Républicain dit à sa fille :- Elle est formidable votre idée, je vais écrire un article dans mon

journal pour dire ce qui se passe dans votre école.Il se rend à l’école Saint-Sauveur. Il décide d’interviewer la maîtresse, la directrice et les élèves de la classe CE 1/ CE 2.Le maire va donner une récompense à l’école Saint-Sauveur et lui proposer d’apprendre aux autres écoles de Nancy à recycler le papier.Le projet s’est étendu dans tout le pays. A présent, dans toutes les écoles de France, on recycle le papier et on n’utilise plus que du papier recyclé.


9595

ILLU

STRA

TION

: M

IGUE

L CO

STA


96

Il y a des années deux jeunes filles du nom de Justine et Clara vivaient tranquillement à Nancy.

Tout se passait très bien. Mais quelques années plus tard arriva un grand malheur. Un jour, elles regardent les informations et elles découvrent que la Terre est polluée. Elles se rendent compte qu’on parle de plus en plus de la pollution.

Pendant les vacances elles vont en Chine et là aussi il y a de la pollution. Un mois plus tard, elles rentrent chez elles. Aux informations, maintenant, on annonce que toute la planète est polluée. Elles décident d’aller voir en Amérique, elles observent les gens et leur posent plein de questions pour savoir comment ils vivent. Ils polluent beaucoup et ils ne trient pas leurs déchets.

Clara et Justine veulent sauver la planète

CLARA • JUSTINE • CLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE SAINT-SAUVEUR


97

Alors elles passent un message : « Nous voulons que toute l’Amérique entende ce message : arrêtez de polluer, il faut respecter la nature ! Arrêtez de prendre vos voitures, prenez vos vélos. Ne gaspillez pas le papier, triez vos déchets ! »

Les deux jeunes filles décident alors d’écrire une chanson pour que les gens trient leurs déchets, la chanson dit :

« Mettez les papiers avec les papiersLes plastiques avec les plastiquesLes cartons avec les cartons, Le verre avec le verre... et comme ça, ça ira ! »Toute la Terre entend la chanson. Alors tout le monde trie les déchets. Les deux copines sont folles de joie. La Terre est moins polluée. Le monde va redevenir comme avant ou peut-être mieux encore... IL

LUST

RATI

ON :

ANOU

K M

EDER

LE


98

Espèces de déchets, à force de mangerÇa va déborder, ça va exploserBouchez-vous le nez, on est inondé, on va se noyerÉtouffé par les déchetsIl faut tout trierComme une apparition, nous est venue la solutionPrendre des bonnes résolutionsÉconomisons, ramassons, trions, recyclonsEt respectonsA partir de maintenant, c’est la révolution !Quelques mots, une partition,C’est notre missionCeux qui ne suivent pas la pétition Auront une punitionAttention au réchauffement climatique voilà le hic,Pas de paniqueNous allons faire une réunion politiqueA bas les critiques, Faire réfléchir tout publicSinon on va couler comme le Titanic.

La rapeuse à fromageMARIE • CLASSE CM2A • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE

ILLU

STRA

TION

: VI

CTOR

HUS

SENO

T-DE

SENO

NGES


99


100

Il était une fois un collège avec des professeurs à la fois sévères mais surtout très pollueurs.

La prof de mathématiques, Madame Calque-Millimétré, dit :« Si il y a une seule faute, poubelle ! Direct ! »Le prof d’arts plastiques, Monsieur Canson prévient :« Quand c’est mal peint, quand vous dépassez : Direct poubelle ! »Le prof de français : « Une faute d’orthographe, une faute de conjugaison : Direct poubelle ! »La prof d’histoire-géographie : « Erreur de capitale, erreur de continent : Direct poubelle ! »Les enfants en ont assez car dès qu’ils font une faute : « Direct poubelle ! »

Il faut réagir !

Dans le local à poubelles, il y avait 4 containers remplis de tous les papiers. Une nuit, il y a du remue-ménage, de drôles de bruits : les papiers s’assemblent et se transforment en hommes et femmes de papier.

Au matin, à la première heure de cours, quand les professeurs arrivent dans leur classe, ils tombent nez à nez avec les hommes de papier : effrayés, ils s’enfuient dans le couloir. Mais ils ne vont pas très loin. En fait ils font demi-tour et écoutent derrière les portes.

Avec les nouveaux profs de papier, fini le gaspillage ! Les enfants utilisent le papier dont sont faits les profs et s’il y a des erreurs, ce n’est pas grave, on met entre parenthèses et on recommence... sur la même feuille !!« Direct poubelle » ne fait plus partie du vocabulaire. Mais jour après jour, les profs en papier s’affaiblissent.

L’école du bonheur

CLÉMENCE • CAMILLE CLARA • CLASSE DE CE1-CE2 • ÉCOLE SAINT-SAUVEUR


101

Heureusement, les vrais professeurs comprennent que les enfants peuvent très bien travailler sans gaspiller de papier.Alors, un matin, ils reprennent leur place et décident de ne plus gaspiller le papier. Ils bannissent les mots « Direct poubelle ».

On ne revit plus jamais les profs en papier.

ILLU

STRA

TION

: LU

CA B

OBEN

RIET

H


102

Il était une fois un petit garçon qui se nommait Nicolas, il vivait sur une planète sale dans la ville de Sekoya. Une planète pas propre du tout, il y avait plein de déchets, des sacs poubelle partout et surtout de la pollution.

Nicolas en avait assez de vivre dans ce taudis. Alors un beau jour où le soleil brillait sur la planète Nicolas décida de passer une annonce sur Internet comme quoi il y a vraiment urgence de la nettoyer.

Quand les habitants ouvrirent leur ordinateur ils virent une grande page où était écrit en grosses lettres : SOS planète propre, il faut absolument la nettoyer car notre ville Sekoya est en danger. Aidez-nous s’il vous plaît, Sekoyiens, Sekoyiennes, si vous voulez une belle et vivable planète.

Le lendemain Nicolas vit tous les habitants jeter toutes sortes de saletés sur leur passage, des déchets, toujours des déchets.

Nicolas furieux prit un mégaphone et s’en allant sur la plus grande place de Sekoya, là où il y avait le plus de monde, il cria dans son mégaphone : « Votre attention s’il-vous-plait ! Comme vous avez pu le voir sur votre ordinateur, j’ai passé une annonce comme quoi il y avait urgence à nettoyer notre planète - mais il faut vraiment la nettoyer et ne pas se dire : nous n’y arriverons jamais ! Il faut vraiment s’y mettre. Alors dès aujourd’hui je veux vous voir tous au travail ! »

La planète propre

CLÉMENCE • CLASSE CM2A • ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE


103

Nicolas avait échoué, mais en réfléchissant comment il pourrait arriver à faire comprendre aux habitants de Sekoya qu’ils pourraient avoir une belle ville, voilà qu’il se souvient de son nom de famille : Nicolas Poubelle. Il décida que s’il inventait une boîte qu’il appellerait poubelle, les gens se souviendraient de lui et il sauverait ainsi sa planète !Il décida de rassembler tous les morceaux de plastique, de les coller ensemble et de trouver un couvercle pour fermer sa poubelle.

Les habitants ahuris se demandaient à quoi cela servirait, tout le monde s’empressa de venir autour de Nicolas et posait plein de questions : « Qu’est-ce que c’est ? », « Ça sert à quoi ? »

Nicolas demanda le silence et commença la description de son récipient : « Cela s’appelle une poubelle, commença-t-il, et cette poubelle servira à mettre tous les déchets, toutes les saletés que vous aurez besoin de jeter et pour nettoyer notre planète tous les

déchets seront obligatoirement mis dans la poubelle et comme ça nous aurons une planète propre et saine. Qu’est-ce que vous en dites ? »

Les habitants encore sous le choc de l’invention de Nicolas se dirent que cela était une très bonne idée ! Un des habitants proposa de faire un vote pour savoir s’il y aurait une seule poubelle pour tout le monde ou une poubelle par maison.


104

Nicolas alla chercher une feuille de papier et fit deux colonnes, une pour une seule poubelle, une autre pour une poubelle par maison, il fallait que tout le monde fasse une petite croix dans la colonne de son choix. Le soir venu, Nicolas compta les croix de chaque colonne et vit que les plus nombreuses étaient pour une poubelle par habitation.

Les Sekoyiens se mirent tout de suite au travail, ils prirent des morceaux de plastique par-ci, des couvercles par-là et jetèrent tout sur leur passage dans n’importe quelle poubelle déjà construite.

Nicolas fier de son invention fit de même et aida tous les habitants et au fur et à mesure que les déchets furent jetés on a vu apparaître un beau sol en pierre. Un mois plus tard la planète était propre, mais vraiment propre, plus de papier, plus de déchets, plus rien, tout était net !

Mais il y avait encore bien des choses à améliorer car tout était mélangé le carton, le verre , le plastique et encore les journaux…

Alors Nicolas se dit : « Si je faisais une poubelle pour le plastique,

une autre pour le verre et encore une autre pour les journaux et les cartons ? »Nicolas passa encore une fois une annonce sur Internet où il avait écrit en grosses lettres : Pour encore mieux nettoyer notre planète je vous propose de faire une poubelle pour le plastique, une autre pour le verre, et encore une autre pour les cartons et les journaux !Quand les habitants de la planète propre ouvrirent leur ordinateur, ils virent l’annonce de Nicolas et ils se rassemblèrent tous le lendemain pour voter encore une fois.


105

Nicolas procéda comme la première fois. Il y avait beaucoup plus de petites croix pour une poubelle pour chaque sorte de déchets. Nicolas reprit le mégaphone et dit à haute voix :« Si nous ne faisons pas le tri sélectif c’est que nous oublions que les déchets sont vivants … Les arbres vont pleurer, par exemple si vous ratez un dessin et que vous repreniez une autre feuille… Non ! Il faut utiliser les deux côtés de la feuille sinon c’est un arbre en moins ! Coupé pour rien. Les forêts pourraient disparaître !

C’est pareil pour le verre, il va vous casser les pieds si vous ne le recyclez pas !! »« Je suis sûr que l’on pourrait le faire, dit Nicolas. J’ai une idée, si l’on faisait une poubelle jaune pour le plastique, une autre bleue pour le verre et une dernière verte pour les journaux et les cartons ». Les personnes de la ville furent tous d’accord et cette fois-ci pas besoin de voter.Les poubelles furent installées dans les rues : des jaunes, des bleues, des vertes. C’était comme un grand ruban de toutes les couleurs le long des maisons.

La ville semblait plus gaie. Cette fois la planète était vraiment propre et Nicolas décida d’acheter des fleurs pour décorer leur ville encore plus. Ils refirent une grande réunion et décidèrent (Nicolas et les habitants) de choisir des fleurs pour faire des massifs sur les places, sur les fenêtres de la mairie et de leurs maisons… Le lendemain Nicolas alla chercher des fleurs, en distribua à tous les Sekoyiens et Sekoyiennes qui creusaient, plantaient et fabriquaient des massifs, remplissaient leurs pots de fleurs pour les mettre chez eux, sur leurs fenêtres…


106

Et un beau jour Nicolas reçut un message du maire sur son ordinateur. Ce message lui disait qu’un inspecteur allait venir pour noter la planète et la ville de Sekoya sur sa propreté, cela serait noté sur 20.Nicolas très étonné envoya le message du maire à tous les habitants de la ville, une fois le message lu, tout de monde fut inquiet et alla se renseigner auprès de Nicolas. « Es-tu sûr que notre ville est belle ? »

« Oui » répondit Nicolas.« Ma maison est-elle bien arrangée ? Et belle ? »« Oui » dit encore Nicolas. « J’ai ramassé toutes les crottes de chiens et chats c’est bien ? »« Oui c’est très bien les trottoirs sont très propres » .

Toute la matinée les Sekoyiens posèrent des questions de ce genre à Nicolas ! Le jour venu où l’inspecteur allait visiter la planète était proche.

Quelque temps après, le soleil brillait sur la ville et illuminait toutes les fleurs, tout le monde attendait la venue de l’inspecteur qui n’allait pas tarder à arriver sur la place principale de la ville de Sekoya. Un des enfants l’aperçut et cria : « Voilà monsieur l’inspecteur qui arrive ! » Il lui fallait traverser toute la ville pour arriver à la place principale. L’inspecteur arriva tout content et salua tout les Sekoyiens et Sekoyiennes et dit alors : « Qui a re-décoré cette planète ? »


107

Nicolas s’avança et dit : « C’est moi qui ai eu l’idée de nettoyer et de décorer la ville, mais tous les habitants ont bien travaillé. Pourquoi cette question ?» L’inspecteur répondit : « Je vous ai posé cette question parce que je suis venu, il y a 3 ans et cette planète était immonde ! Et je viens de me rendre compte quand j’ai traversé toute la ville pour venir jusqu’ici. » dit l’inspecteur. Nicolas répondit : « Oui, c’est exact ! »« Votre ville de Sekoya est très bien et belle, je ne vous donne pas les

résultats tout de suite, vous verrez dans le journal et à la télévision ».

Nicolas acquiesça d’un signe de tête. Trois jours s’écoulèrent et Nicolas reçut le journal et lut : « Le gagnant du concours de la plus belle planète est attribué à la planète propre et sa ville de Sekoya qui a obtenu la note de 20/20 ! »Tout content Nicolas fit une photocopie de la page du journal et l’envoya sur Internet à tous les habitants.

Quand les Sekoyiens ouvrirent les ordinateurs ils virent les résultats, tout contents ils allèrent remercier leur sauveur. Et les année passèrent, Sekoya était de plus en plus belle… Il faisait bon y vivre dans la propreté. Elle était devenue beaucoup plus saine. Voici comment sauver une planète et sa ville avec des soins, de la volonté et aussi de l’amour.

M. Poubelle a existé, mais Nicolas ne connaissait pas son histoire, c’est seulement une coïncidence.

ILLU

STRA

TION

: NO

UCHI

NE A

RBOG

AST


108

Communauté urbaine du Grand NancyMonsieur le PrésidentMonsieur le Vice-Président délégué à l’environnementLe Pôle des Services UrbainsService communicationMaryse Charpin

Communauté urbaine du Grand Nancy22-24 Viaduc Kennedy - Case officielle N°3654035 Nancy Cedextéléphone 03 83 91 83 91 fax 03 83 91 81 55

Le pilotage du projet

Agence SEV Communication

La communication du projet

Graziella Médot

L’animation et l’encadrement du projet


ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ART DE NANCYOPTION COMMUNICATION

Encadrement pédagogique du projet et suivi éditorial Claire Chevalier, assistée de Cyril Dominger

Nouchine Arbogast, Camille Berlin-LemaireAnne-Sophie Bertin, Loïc Billant Luca Bobenrieth, Aurélie Bonnet Clémentine Carrière, Miguel CostaCharlotte Courcy, Baptiste Cozzupoli Elsa Daynac, Morad Dermel Alexia Etienne, Léa FéréeThomas Grenouillet, Damien Guion Lia Hoffer, Victor H ussenot-Desenonges Pierrick Juin, Quentin Klein Sophie Lécuyer, Soo-Yun LeeAntonin Malchiodi, Charles Marchon Anouk Méderlé, Thi-Hue Nguyen Mickaël Popowycz, Aloïs Riard, Thibault Sellier, Samuel Starck, Diana SzentgyörgyiMélanie Tisserant, Amélie Vuillaume

Design graphique de couvertureCédric Watrin

109

La création des visuels

École Nationale Supérieure d’Art de Nancy1 Avenue Boffrand54000 Nancy

direction : Antonio Guzmán

www.ensa-nancy.fr


110

La création des contesÉCOLE D’APPLICATION DES 3 MAISONS NANCY Madame Marlène GIUSTINIANI Classe CP Kenza WAHLER, Lorenzo FERRARIGuillaume PALHARES-CORREIAEnzo DIEUDONNÉ, Sophia MEDJAHÉRI, Lucien ADRIANManon BRAQUEHAIS, Elodie HECTOR, Maxence RICHSiméon LOUYOT, Clara PHILIPPOT, Simon BADJEKLili ROBERT, Adrien BOURREL Charlotte VERGNE-GÉRARDIN, Paul MILLET Noé CHAPUY, Lucien MARQUIS, Gaëlle GULSEN Jessica ZEROUR-CHEVALME, Baptiste VILLEVIELLE Alexis FRINGANT

ÉCOLE SAINT-SAUVEUR NANCY Madame Sylvie DEMEY Classe CE1Jessica ARANCIO-B, Valentin BERTIN Thiébaud CACCIATORE, Estelle CARLIN Hugo COUVREUR, Alexandre FERRERThomas GRENAUT, Emma-Ambre MOLEONCassandre MARADAN, Stéphane PIGNOLET Chérine REBAI, Laurine TEIXERA

Classe CE2Camille BARGOIN, Clara BELLAIS Nédas BOUFFIER-GODARD, Justine BOURDETTE Héléna DENIS, Clara FRANÇOIS Clémence HENNEQUIN, Océane HIRTT, Bryce MONNAY Julien PIMPARD, Valentin SAUVAGEOT

ÉCOLE SAINT-DOMINIQUE NANCY Madame MARCHAL Monsieur LACOSTE Classe CM2A Mathieu ANDREOLI, Eléonore AUDOUIN, Océane BENARD, Clémence BLOUET Marie CASANOVA-BEYHURSTMaureen DA SILVA SIMOES, Deka-Dagan DJAMA DJILALOlivia ENGEL, Dylan FABRY, Julien GALLAIREAntoine GEORGE, Mounib HAFIZ Séraphine HAXAIRE, Léa LEROY, Joséphine MANIEN, Marc-André MAUPOIX, Théo MENDONCA Justine MILLET, Mickaël MONTEIROLorraine MONVILLE, Milan MOTEL, Charlène NERONDIJuliette ROUX, Marie SAFFROY, Fiona TROTZIERHugo VINCENT

Madame BON Classe CM2BAurélia CHAUDOIN, Anne-Claire GARILLOTLouise MEYER BISCH, Roxane MICHENKOQuentin NAJOTTE, Morgane REYNAUDManon SEYBERLICH, Alexian WILLEMS

Classe de CM1BThéo ALISON, Hadrien BAGUET, Ludovic COLINAdrien ESSELIN, Blandine GUEPIN Ianis HUIN, Thrystan MOREAU, Maxime RABETGEForrest RABUSSIER, Philippine RICCI Maxime RIGAL Juliette ROLLIN, Katia SYLLA Yoann YEBKA


111

ÉCOLE JULES FERRY NANCY Madame VIGNERON Classe de CE1-CE2 Maksen AMARI, Erwann ANDRIEUX, Angel CLARACThéophile DIDIER, Virgile DIDIERLAURENTPaloma GERTSCH, Line GRANDCLAUDE Séphoria JOUBERT, Joseph KAUFFMANNElona KNOBLOCH, Nine LAFONTANIESimon LAVIGNE-PAIX, Lisa LIEBAUX, Léa MAROC Sarah MEYERHOFFER, Laura MIRAUCOURT Océane MORELLE, Loup MUSA, Jade PICARDEnes TOUIEL, Tiffany BENOIT, Charlotte LEBOURG Julie SHU

ÉCOLE ORY NANCY Madame GEORGEON-COLINClasse de CP ABasekou BALDE, Kanza BELALIMaël BOULANGER,Lamia CARMONA, Océane CAZIN Lucas DEMANGEON, Elodie DEMAZIERE Louanne HAMED, Evan HEINRICHNaofeld KERKOUCHE, Sabrina LALLOUCHEJules MARGARITTA, Lucie NEBRICH, Tino ROMYNina RUSTER-LEVEILLE, Coralie TOUSSAINTYoussra ZEMRAOU

Madame BORNEClasse de CP BSelena ANDRE, Laura BOLMONT, Ali BOUZENADEFarès CARMONA, Julien DEBAKER, Sema GÜNDÜZEwan LANG, Cassandra LOGETTE, Paul MIGNOTMohamed NASSOKO, Enzo OLSZEWSKI, Maëlle PORTEClément RAIGNOUX, Mélissa SALILLARI, Jarod SIDNEYYael TIENDREBEOGO, Maurianne VACCA

ÉCOLE LA PROVIDENCE NANCY Madame GANNE Classe de CE1Anissa AFONSO, Sébastien BALLAND, Jordan BARTHESShana BILLEQUEY, Quentin BILOUROU, Evann GEHINAurélien GIGNEY, Bilal HAAG-MOURI

Yanis HAAG-MOURI, Jimmy KOCHENBURGERMehdi KOURANFAL, Mirlande MELDEMAnaëlle MONCHIERI, Kelly PASQUIN, Marine SAINTOTMégane WIKIERA Classe de CE2Widia BOUTEL, Théo CALIGARA, Lorenzo GREFFSarah GUETTACHE, Younès KAYA, Mallory REYMarco VANESSON, Nassira Sarah ZEROUAL

Monsieur PEULTIER Classe de CM1Ryan AFONSO, Anissa BASSALEM, Aurélien BELLERYAmina BOULMSARAB, Maxime BUDYNSKIJean-Philippe COURCHINOUX, Sandy GEORGESAndréa GERARD, Clarisse LACOTE, Mathys MILORCécile REIGNIER, Florian RICHARD, Guillaume SIMONLiliana VANNESSON

Classe de CM2Jordan BARROS DA SILVA, Emma BRAYEThyphaine GASNEREAU, Lilian LACREUSETiphaine MONCHIERI, Jordan PERLET, Jordan THOMAS

ÉCOLE MAURICE ET KATIA KRAFFT HOUDEMONT Madame BASTOGNE Classe de CM1Blanche AUBERT, Eve BRICARD, Lucas ETIENNEHugo JACQUEMIN, Adèle LEFEVRE, Thomas LORRAIN Valentin MARTINEZ, Valentin MOULIN Amélie SCHMIDT, Rémy VALETTE

Classe de CM2Sofiane BELARIBI, Ghislain BRETON, Julie CHEVRIER Ryan CLAUSIUS, Clément COLIN, Florian ESTEVESIsabelle GUERIN, Manon JEHL, Quentin LE GALLICMorgane LOPES, Pierre-Louis MAITRE, Elisa OLIVEIRAWissam ROUANE, Lucas SOUCHET, Quentin WITCZAK


Achevé d’imprimer sur papier recyclé parSPEI imprimeur34 bis avenue Charles de Gaulle54425 Pulnoy

septembre 2008


les contes de l’environnement

www.grand-nancy.org

Maison de la Propreté61, rue Saint Nicolas54000 Nancytéléphone 03 83 17 17 07

Communauté urbaine du Grand Nancy22-24 Viaduc Kennedy - Case officielle N°3654035 Nancy Cedextéléphone 03 83 91 83 91 - fax 03 83 91 81 55

Documents

Les triconteurs de l'environnement - tome 2 (2008)