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SOMMAIRE

Annuaire des voies de communication de la REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Première partie : La République Démocratique du Congo

Chapitre I : Histoire de la RDC

Chapitre II : Présentation de la RDC

Deuxième partie : Le Ministère des transports et Communication

Chapitre I : Organisation et missions

1. LOIS ET TEXTES REGISSANT LES TRANSPORTS EN RDC

Historique ;

Ordonnances lois ;

Arrêtés ministériels ;

Autres textes réglementaires et conventions internationales

2. INSTITUTIONS ET ORGANISATIONS

Institutions publiques de la RDC ;

Ministère des transports et voies de communication ;

Autorité de régulation des transports fluviaux et lacustres ;

Autorité de régulation des transports terrestres ;

Autorité de régulation des transports ferroviaires ;

Autorité de régulation des transports aériens ;

Sociétés et agences des transports ;(identification et localisation)

Chapitre II : OGEFREM

3. OFFICE DE GESTION DU FRET MULTIMODAL

Présentation ;

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Missions ;

Organisation fonctionnelle

4. LES VOIES DE COMMUNICTION

Transport aérien (aéroports et aérodromes, caractéristiques et localisation) ;

Transport maritime (ports maritimes, caractéristiques et localisation) ;

Transport fluvial (ports fluviaux, caractéristiques et localisation) ;

Transport lacustre (ports lacustres, caractéristiques et localisation) ;

Transport routier (caractéristiques et localisation) ;

Transport ferroviaire (caractéristiques et localisation) ;

Les corridors (caractéristiques et localisation)

5. DOMAINES D’INTERVENTION DE L’OGEFREM DANS LES TRANSPORTS

Agrément des transporteurs (contrats d’adhésion) ;

FERI/FERE (description) ;

Infrastructures d’assistance aux chargeurs

6. INFORMATIONS DIVERSES SUR LES VOIES DE COMMUNICATION

Troisième partie : Répertoire des auxiliaires de transport

Chapitre I : Transitaires et commissionnaires agréés en Douane

Chapitre II : Consignataires de navires, Armateurs, et agents maritimes

Quatrième partie : Annexe

Chapitre I : Glossaire des termes du transport multimodal

A-Transport Aérien

B-Transport Routier

C-Transport Ferroviaire

D-Transport Maritime

Chapitre II : Index des entreprises et organismes

Remerciements aux annonceurs

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Ière partie : PRESENTATION DE L’OGEFREM

L’Office de Gestion du Fret Maritime, « OGEFREM » en sigle, est un conseil des chargeurs comme il en existe dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine, c'est-à-dire un organisme chargé de défendre les intérêts des importateurs et exportateurs (appelés « chargeurs ») vis-à-vis des transporteurs maritimes et des transporteurs maritimes et des prestataires des services associés (transitaires, agences maritimes, agences portuaires, autorités portuaires, routières ou ferroviaires, etc…)

Le phénomène « conseil des chargeurs » est né des préoccupations de l’ONU pour la paix et la sécurité internationales ainsi que des recommandations de la CNUCED lors de la 2ème conférence tenue à New Delhi en 1968. Il tire son fondement dans le souci de la communauté internationale de réglementer le commerce maritime international, de telle manière que les Etats en développement puissent bénéficier des avantages découlant des transactions générées par leurs économies respectives, notamment les revenus procurés par les transports maritime et les opérations connexes qui généralement représentent jusqu’à 30% du coût total du produit mis sur le marché.

2. De sa création

Créé par ordonnance présidentielle N° 80-256 du 12 novembre 1980, l’OGEFREM est devenu opérationnel depuis janvier 1983, à la suite de la mise en place de son 1er conseil d’Administration par ordonnance N° 82-191 du 4 décembre 1982.

Bref, instrument de gestion du fret national , l’OGEFREM se voit équipé pour assumer le rôle qui est le sien, à savoir, rentabiliser l’armement national qu’est la CMDC, assurer la défense des intérêts des Chargeurs et définir pour l’Etat, une politique rationnelle d’exploitation de ports nationaux et du secteur multimodal ainsi l’Office, régi par la loi n° 08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux Etablissements publics, ainsi que, par le Décret n° 09/63 du 03/12/2009 portant dispositions générales ( De la transformation, Du siège Social et De l’Objet Social), applicables fixant les statuts d’Etablissement public à caractère administratif et technique, doté de la personnalité juridique, « dénommé Office de Gestion du Fret Multimodal », en sigle « OGEFFREM »

3. MISSION DE L’OGEFREM

L’Office a pour mission :

- de promouvoir, la productivité nationale dans le secteur du transport multimodal par des mécanismes de régulation appropriés ou par des actions spécifiques en ayant constamment en vue, la recherche de l’efficacité et de la rentabilité de toute opération du fret maritime depuis le producteur jusqu’au consommateur.

- d’assurer l’assistance aux chargeurs et de promouvoir le commerce extérieur de République Démocratique du Congo ;

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- de fournir les supports techniques au gouvernement dans l’élaboration d’une politique nationale efficiente des transports et de veiller à son exécution.

En exécution de sa mission, l’Office est chargé notamment :

- d’assurer la régulation de l’accès au fret national sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo ;

- d’engager les consultations et les négociations avec les transporteurs, les organismes impliqués dans les opérations d’import-export ou toute autre autorité intervenant dans le secteur du transport multimodal en vue notamment, de la détermination des prix de transport ;

- de faire appliquer et de contrôler l’application effective des prix de transport intéressant toutes les catégories des marchandises à l’entrée et à la sortie des frontières congolaises, et établir la balance annuelle du fret ;

- D’entretenir des liaisons régulières avec les organismes similaires étrangers en vue de rechercher les voies et moyens pour améliorer la desserte sous- régionale et régionale ;

- De rechercher avec les organismes nationaux ou étrangers et les autres intervenants dans le secteur du transport en général, des voies et moyens en vue de l’harmonisation et de la simplification des formalités administratives et juridiques inhérentes au secteur de transport ;

- De mettre en place les mécanismes de suivi des marchandises de bout en bout ;

- D’informer et de former les chargeurs, les opérateurs et les auxiliaires des transports ;

- De promouvoir, par des études et avis, le développement des infrastructures portuaires le long de la chaine du transport multimodal ;

- De créer et de gérer une banque des données sur les transports nationaux et internationaux, notamment l’Observatoire des transports, les cahiers statistiques ;

- De créer et de gérer les infrastructures d’appui aux activités des chargeurs, notamment les ports secs, les parcs à bois, les parcs à véhicules, les centres de groupage, les terminaux à containers ;

- D’entretenir des relations avec les intervenants dans la chaine des transports.

Sous réserve des dispositions de l’article 5 de la loi N°78-002 du 06 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques, l’OFFICE a seul compétence pour gérer, sur le territoire national et dans les principaux corridors de désenclavement, l’ensemble de la charge qui constitue le fret national à l’importation et à l’exportation.

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L’office représente les chargeurs auprès des instances nationales ou internationales et peut également pour la réalisation de sa mission, effectuer toute autre opération qui s’y rattache directement ou indirectement. A ce titre, il a compétence :

- de défendre les intérêts de l’ensemble des chargeurs de la République Démocratique du Congo et de tous les autres opérateurs concernés par le transport multimodal ;

- d’intervenir au près de des opérateurs et des auxiliaires de transports sur toute la chaine des transports pour obtenir les prix les plus bas possibles dans les meilleurs conditions de rapidité et de sécurité.

4) LES RESSOURCES DE L’ OGEFREM

Les ressources de l’office sont constituées :

a) des subventions d’équipement, d’exploitation ou d’équilibre provenant de l’Etat, selon les circonstances te conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ; étatique d’équipement d’exploitation ou d’équilibre ;

b) de la commission à percevoir auprès des chargeurs pour chaque opération de chargement et de déchargement ;

c) une commission à percevoir auprès des armements, affréteurs ou tout autre exploitant du transport maritime désireux de participer à la desserte maritime congolaise suivant les termes de contrat d’adhésion aux conditions d’accès à la desserte maritime congolaise ;

d) des frais perçus par l’Office à l’occasion de la délivrance des documents ou fiches manuels ou électroniques accompagnant la marchandise à l’import et à l’export ;

e) de la contribution due pour l’abonnement annuel par chaque importateur et exportateur professionnel, personne physique ou morale, régulièrement enregistrée auprès de l’Office et exerçant des activités en République Démocratique du Congo, personnellement ou par l’intermédiaire des transitaires ou commissionnaires de transport ;

f) du produit des pénalités, autres que les amendes pénales, fiscales et douanières, instituées par des textes régissant le secteur du transport multimodal;

g) des emprunts ;

h) des dons, legs et libéralités de toute nature qui pourraient être consentis à l’office ;

i) de tout autre revenu divers résultant notamment des prestations fournies aux intervenants du transport multimodal.

5) DES STRUCTURES DE l’OGEFREM

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L’OGEFREM étant un établissement public, faisant référence aux dispositions du décret n° 09/63 du 03/12/2009, de l’article11, portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques, les structures de l’Office sont :

Le Conseil d’Administration ; Le Direction Générale; Le Collège des commissaires aux comptes.

Et en raison de sa spécificité l’office, dispose à ce jour de 11 directions, à savoir :

LA Direction de négociation des Taux de Fret Multimodal (DTF)

La Direction du Fret Multimodal (DFM)

La direction des facilitations et d’Assistance aux chargeurs(DFAC)

La Direction des Applications des Nouvelles Technologies de l’information ;

La Direction des Plates-formes Logistiques(DPL)

L’Audit Interne

La Direction des Etudes et Planification(DEP)

La Direction de l’Organisation et du Contrôle de Gestion (DOCG)

La Direction des Ressources humaine ;

La Direction des Service Généraux ;

La Direction Financière

Dans ses nouvelles fonctions, l’office se retrouve avec des nouvelles attributions qui lui permettent de collecter le tonnage au travers des différents réseaux (routier, ferroviaire, fluvial, lacustre et aérien) du fait de sa nouvelle dénomination qu’est l’OFFICE de GESTION du FRET MULTIMODAL. Ainsi donc nous essayerons de parler brièvement des tronçons cités précédemment dans le point suivant.

CHAPITRE II.

RESEAU AERIEN,

Le réseau aérien congolais est actuellement constitué de 270 aéroports à travers l’ensemble du pays classés en trois catégories, à savoir :

A. Aéroports internationaux destinés à l’atterrissage de gros porteurs et longs courriers. Il y en a cinq (Kinshasa-N’Djili, Luano-Lubumbashi, Kisangani –Bangboka, Goma et Gbado-lite) ;

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B. Aéroports pour l’atterrissage de moyen porteurs. (A tous les chefs-lieux des provinces et les centres importants du pays) ;

C. Aérodromes et pistes d’atterrissage pour les petits porteurs.

Le trafic aérien est très important en RDC. Le déplacement vers les provinces, entre elles et même en leurs intérieurs ne se fait que par avion. L’approvisionnement vers l’intérieur ne s’effectuent que par voie aérienne or ce trafic se distingue nettement de tous les autres par deux caractéristiques c'est-à-dire qu’il est extrêmement cher et reste peu sur à cause de la qualité de la flotte qui assure le transport inter et intra provincial, qui jusque là figure sur la liste noire de l’agence internationale de sécurité aérienne (IATA). D’où la réhabilitation des réseaux routier et ferroviaire sera le premier impact visible de la remise en état des infrastructures de transport et le trafic aérien devrait perdre son monopole actuel sur plusieurs ville et provinces du pays, conséquence directe de la restauration de la concurrence dans le secteur de transport.

Sur le plan des infrastructures, le secteur souffre à la fois du vieillissement des infrastructures aéroportuaires (chaussées aéronautiques, bâtiments aéroportuaires et équipements d’aéroport), du manque de maintenance et de nouveaux investissements, ainsi que de la dégradation due à la pression provenant d’une demande accrue, résultat ultime de la désorganisation d’un système de transport ou l’avion est devenu la roue de secours du réseau de transport de surface.

La Régie des Voies Aérienne (RVA), gère et maintient les principales installations aéroportuaires et assure la gestion de la navigation aérienne, ce travail est complété par celui de la direction de l’aéronautique civile (DAC) qui s’occupe d’environ 50 aérodromes de deuxième catégorie et veille au respect des normes internationales.

Pour ce qui de la météo, les derniers investissements météorologiques vers les années 1980 et la plus part des équipements sont dans un état de dégradation très avancé. Sur 125 stations d’observation existantes, seules 20 restent opérationnelles sur l’ensemble du territoire national. La télécommunication fonctionne uniquement avec des émetteurs récepteurs HF et le système météorologique d’information est à l’arrêt.

L’agence National de météorologie et télédétection par satellite(METTELSAT), joue un grand rôle pour l’ensemble des activités météorologique au niveau national. L’OGEFRE M, qui se trouve être un conseil technique du Gouvernement en matière de transport et ayant pour ministère de tutelle le ministère de transport, qui à partir de la sous direction de l’Observatoire Nationale de transport propose les différentes stratégies pour la réhabilitation ou renforcement des installations aéroportuaires au gouvernement, c'est-à-dire que ce dernier se focalise sur un petit nombre de d’installations prioritaires tel :

- La création d’une nouvelle compagnie nationale digne répondant aux normes et qualifiée ;

- La réhabilitation du système météorologique ;

- La fourniture d’équipements de lutte anti-incendie, de sauvegarde et de sécurité ;

- L’offre de service d’assistance aux autres compagnies considérant la technicité et l’expertise des nos cadres ;

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- La création des synergies avec d’autres secteurs en vue de concourir à la modernisation du pays.

Réseau routier en RDC

Introduction

L’ensemble du réseau routier national de la République Démocratique du Congo est long de 152400 km dont 58385 km d’intérêt général, 86615 km de routes dites d’intérêt local et 7400 km de voies urbaines. Il y a de cela quelques années, le réseau routier du pays se trouvait à plus de 75% en état de délabrement avancé. De tous ces 152400 km de routes, seulement 2800 km sont présentement asphaltés, mais dont une bonne partie se trouve dans un état délabré. L’office des Routes qui devrait s’en occuper, se trouve dans l’incapacité de faire son travail. Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement Central, par le biais du Ministère des infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), est en train de fournir des efforts pour que les chantiers de reconstruction des routes soient à pied d’œuvre dans toutes les provinces du pays.

La construction des routes, la réhabilitation et la restauration des anciennes sont là les bons programmes. Nous devons néanmoins insister sur le fait que la plus part de ces routes sont en terre battue et partant exige un entretien permanent du cantonnage manuel.

Catégorie des routes nationales

Les routes nationales, en RDC, des voies importantes qui relient les différentes provinces, sont subdivisées en routes nationales et provinciales, ce dernier en routes prioritaires et secondaires.

La description des routes nationales (RN) que nous allons indiquée nous donne les précisions sur le type de routes, le kilomètre ainsi que les viles et cités traversées par ce dernier. Le réseau routier d’intérêt général à charge de l’office des routes suivant l’Ordonnance n° 71/023 du 26 mars 1971 portant sa création, est présentée comme suite :

Synthèse

Le réseau routier est organisé en un réseau de routes nationales et chaque province maintient un réseau de routes provinciales. Ce dernier est subdivisé en réseau de routes prioritaires et secondaires.

Provinces Routes nationales(RN) km

Routes Provinciales prioritaires(RPP)

Routes provinciales secondaires(RPS)

Total km

Bas Congo 1370 891 869 3130Bandundu 2215 3566 3160 8941Equateur 2970 2781 3158 8909Prov. Orientale

3699 3484 3075 10258

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Sud kivu 1037 873 0 1910Nord kivu 833 524 389 1746Maniema 1071 1183 1543 3797Katanga 4258 4054 2958 11270Kasaï Occidental

1985 1141 859 3985

Kasaï Oriental 1446 1627 1234 4307Kinshasa 252 252Total 21136 20124 17245 58505Source : Office des routes

ROUTE NATIONALE

1. BAS CONGO

Routes Nationales :

N° Provinces Nomenclature Liaisons routières Km

I Bas- Congo National01

LIAISONS ROUTIERES EN RDC

A. Route nationale

N° Provinces NOMENCLATURE Liaisons routières Km

I

II

BAS-CONGO

BANDUNDU

Nationale 01Nationale 10Nationale 11Nationale 12

Nationale 13Nationale 14Nationale 15Nationale 18

Nationale 01

Nationale 09

Nationale 16Nationale 17Nationale 18Nationale 19

Nationale 20

Banana-Moanda-Boma-Matadi-Limite KinMoanda-Sozir Kaiyema-Yema (Frontière Kabinda)Manterne (Kimbangu)-Boma-Lukula-Tshela-Sumbi-Luozi-Mpioka-Mbanza-Ngungu.

Kintata-IngaMatadi-Ango-Ango (Frontière Angola)Songololo-Luzo (Frontière Angola)Kisantu-Ngidinga-Kimvula-Limite Bandundu.

S/TOTAL (1)(Limite Bas congo) Kenge-KiKwit-Pomongo-Idiofa Bienga (Limite Kasai Occidental-Rivière LouangeMasi-Manimba-Kinimi-Bagata-Mpioka-Kutu-Ipeke-Inonga-Kolobeke-Bolia-Weli Limite bqnt.Lubishi-popokabaka-Bukanga Lonzo MissionMisele- Masia Mbio-Bandundu-MpiokaKinimi-Bulungu(Bif RN1) Kikwit-Bulungu-Ane Mateko-Tshongo-Sedzo-Mangai-NgenkongIdiofa-Ngenkong-Binko-Misele-Kateko (Limite Kasai-Occidental).

6091222

453

25622231

1.380643

538

21328133

323

146

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III

EQUATEUR

Nationale 01

Nationale 10Nationale 11Nationale 12

Nationale 13Nationale 14Nationale 15Nationale 18

S/TOTAL (2)Limite Haut Congo- Yamana-Bumba-Baso-Modjamboli-Lisala-Akula-Gemena-Boyabo-Libenge.Limite Haut Congo-Yekumbo-Ikela-Yayama-Osekola (Limite Kasai Occidentale)Mbandaka-Kalamba-Bokatola-Mompanga-Ingende-Djoa-Lolengi-Lofonda-Boende-Ekuku-Bokota-Yayama.Bokatola-Bosefe-Mbolo-Limite Bandundu.Kalamba-Penda-Bikoro.Djoa-Bolamba-Basankusu.Boyabo-Zongo.Gemena-Mombanza-molebge-Mobayi-Yakoma(lim H Congo). S/TOTAL(3)

2.177

798214

9201026724893

497

2.939

N° Provinces NOMENCLATURE Liaisons routières

IV

V

PROVINCE ORIENTAL

KIVU

Nationale 03

Nationale 04

Nationale06Nationale 07Nationale 24Nationale 25

Nationale26

National 27Nationale 44

Nationale02

Nationale03Nationale 04Nationale 05Nationale 28Nationale 29Nationale 30Nationale 31Nationale 32Nationale 44

Kisangani-Madula-Wanie-Rukula-Pene-Tungu (Limite Kivu-Rivière Mbuta)Bangassou-Monga-Bondo-Dulia-Banalia-Kisangani-Bafwasende-Nia Nia-Mambesa-Komanda-Dalia (limite Kivu)Dulia-Aketi-Bunduki (lim Equateur)Kisangani-Yatolema-Opala-Otala (Lim Equateur) Monga-Oliki (Lim Equateur)Buta-Titule-Bambessa-Dingila-Baranga-Poko-Ngima-Isiro-wamba-Nia-Niaisiro-Mugbère-Watsa-Faradje-Aba (Lim Soudan)Komanda-Irumu-Bunia-Djugu-Mahagi (Frontière Ouganda)Mambassa-Lebia (Lim Kivu) S/TOTAL(4)(Limite Kasai Oriental) Kasongo-Kabala-Mwete-Walungu-Bukavu-Kaleke-Sake-Goma-Rutshuru-Rwindi-Kanyaka-Yenga-Lubero-Muslenene-Butembo-Beni(Lim Haut Congo)-Lubutu –walikale-Hombo-Mifi(Lim Haut Congo

155

1.35713737329

718

484

1133.612

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VI KATANGA

Nationale 13Nationale 14Nationale 15Nationale 18

TRANSPORT EN RDC (réseau ferroviaire)

I. Introduction

Le transport en RDC est l’un des plus importants défis que le pays est amené à relever pour s’assurer un développement durable ainsi que la condition sine qua non pour la restauration de l’autorité de l’Etat et de la sécurité à travers l’ensemble de la RDC, pour le retour d’une croissance économique durable et pour l’accès aux services sociaux de base.

Dans un pays de la taille de la RDC, les problèmes d’accès sont aujourd’hui l’obstacle principal à la stabilisation et au développement du pays.

En effet, tous les acteurs politiques et économiques en RDC mettent les transports au premier rang de leurs priorités. Ainsi, le gouvernement, secteur privé et communautés de base dans la capitale ou dans les provinces, tous insistent sur le rôle prépondérant du secteur, et sur son absolue priorité dans les années qui viennent.

Le système de transport de la RDC repose sur un réseau multimodal combinant transports fluvial, routier, ferroviaire, aérien et maritime. La colonne vertébrale de ce réseau est constituée par le fleuve Congo et ses affluents, des voies ferrées parallèles au fleuve permettent de contourner les chutes (en aval de Kinshasa et en amont de Kisangani). Le réseau routier vise à compléter ce système en fermant la boucle du fleuve Congo, en reliant les grands centres urbains au fleuve et en assurant l’accès à l’intérieur des provinces. Un maillage d’aéroports à travers le territoire permet un accès à l’intérieur des provinces. Enfin, les ports maritimes échelonnés le long du bief maritime à l’embouchure du fleuve permettent d’ouvrir le pays sur le grand large.

II. Histoire des chemins de fers au Congo1

1 Blanchart, Charles et De Deurwaerder, Jacques : Le rail au Congo Belge. 1920-1945, Bxlles, p. 180-197, 1999.

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Le chemin de fer du Katanga (CKF), fondé en 1902, est exploité par le chemin de fer du bas Congo au Katanga (BCK) depuis sa création en 1906. En 1952 le CFK et le chemin de fer du Léopoldville- Katanga- Dilolo (LDK), crée en 1927 fusionnent en créant le chemin de fer du Katanga- Dilolo- Léopoldville (KDL). Lors de l’indépendance, les chemins de fer ont été nationalisés. La société congolaise KDL (devenu chemin de fer Kinshasa – Dilolo - Lubumbashi) reprend le BCK congolais. En 1974 le Congo réunit ses sociétés de chemins de fer KDL, CFL, (devenu Office Congolais des chemins de fer des Grands lacs), CVZ (chemin de fer vicinaux du Zaïre), CFMK (chemin de fer Matadi – Kinshasa) et CFM (chemin de fer du Mayombe) en société nationale des chemins de fer Zaïrois (SNCZ). En novembre 1995 la SNCZ est dissoute et le Congo signe un accord- cadre cédant l’exploitation des chemins de fer à une société privée dénommée SIZARAIL du groupe Sud-africain Comazar/Transnet laquelle a été dissoute en 1997 en rompant le contrat par le gouvernement. La SNCZ, devenue Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) reprendra alors ses activités.

III. Les grandes caractéristiques du réseau ferroviaire congolais

Les réseaux ferroviaires, à l’origine incomplets pour des raisons historiques ou géographiques, ont vu leur état général se dégrader depuis l’indépendance par manque d’entretien ou même vol des infrastructures.

La République Démocratique du Congo dispose de 5 033 km de voies ferrées non interconnectées et n’ayant pas les mêmes standards, 858 km de voies électrifiées desservent la région minière au sud du Katanga, 1 026 km de voies à un écartement de 0,6 m desservent la région agricole et cuprifère du nord-est de la RDC, le tronçon Kisangani –Ubundu a un écartement de 1,00 m tandis que tout le reste du réseau a un écartement de 1,067 m.

Le chemin de fer en RDC est actuellement organisé en 4 réseaux distincts, à savoir :

Une ligne permettant de relier Matadi et Kinshasa d’une part, Un réseau plus étendu, en liaison avec la ZAMBIE, l’Angola et le lac Tanganyika, avec

Lubumbashi comme point central, Une ligne reliant Kisangani et Ubundu, pour pallier les Stanley falls sur le Congo, Une ligne à voie étroite dans la région de l’Uélé (nord).

Il existe par ailleurs des projets de prolongement des lignes existantes, dont une liaison entre Kinshasa et Ilebo, ce qui permettrait de joindre les deux réseaux les plus importants.

III.1 Ligne Matadi-Kinshasa

La ligne qui relie le port de Matadi à Kinshasa est longue de 366 Kilomètres. Son écartement est depuis 1931 de 3,50 pieds ou 42 pouces (voie cap ; 1,067 mètre)2. Cette ligne de la SNCC est exploitée par l’Office National des Transports (ONATRA) transformée en Société commerciale des transports et ports depuis 2010 selon un accord, signé par les deux compagnies. Mais cette ligne a perdu de grandes parts du marché, à cause de son état lamentable, à l’insécurité sur le rail (certains trains sont attaqués) et à la remise en état de la route le long du rail en 2000. Selon des sources congolaises, un accord avec une entreprise de construction chinoise a été signé en été 2006, selon lequel la dite société financera la rénovation de la voie, du matériel roulant, des voies de 2 Construit à l’écartement de 765mm, la ligne fut mise à l’écartement de 3’6’’ au début des années 1930 (Blanchart, et. al. 2008, p. 413)

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communication, la signalisation et l’énergie électrique. La SCTP opte pour une politique commerciale agressive pour relancer le rail.

Le pont Maréchal à Matadi, le plus grand pont-route-rail suspendu, n’est pas actuellement exploité pour le chemin de fer. Il existe par ailleurs un vague projet de création d’un pont entre Kinshasa et Brazzaville, pour lequel une option ferroviaire pourrait être retenue, et permettrait de relier Kinshasa pour la première fois avec un port en eau profondes de Pointe-Noire (Congo Brazzaville).

Ainsi, le système de transport le moins développé à Kinshasa dont la qualité s’est dégradée sensiblement, couvrant 92 km, relie (Kinshasa-Kasangulu) et la partie interurbaine vers Masina à Kinsuka via Kitambo.

III.2 Lignes du Katanga, Kasaï et Benguela

Ce réseau s’étend sur 3 641 Km de voies ferrées (dont 858 Km électrifiés) au Katanga, au Kasaï Occidental, au Kasaï Oriental et au Maniema. Son écartement est en voie cap de 3,5 pieds (42 pouces/1 067 mm). Ces lignes sont exploitées aujourd’hui par la Société Nationale de Chemin de Fer congolais SNCC.

Ligne de Katanga : Kabalo-Kamina-Likasi-Lubumbashi-Sakania-Zambie. Cette ligne a été construite entre 1909 et 1918 de Sakania à Bukama et de 1952 à1956 entre Kamina et Kabolo par la compagnie du chemin de fer du Bas-Congo à Katanga (BCK).

Ligne du Kasaï : Ilebo (port Franqui à l’époque)-Kamina. Cette ligne a été construite entre 1923 et 1928 (dès Bukama) par le chemin de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo(LKD).

Chemin de fer de Benguela : Kamina-Dilolo-Angola (Chemin de fer de Benguela) cette ligne a été construite entre 1928 et 1931 (dès Tenke jusqu’à la frontière) par le BCK.

Une ligne entre les lacs Kivu et Tanganika fut ouverte en 1931 par le Céfaki (Chemin de fer du Kivu) entre Kalundu et Kamaniola. La seconde partie jusqu’à Bukavu ne fut jamais construite et la ligne est fermée en 1958. elle était en voie cap (3,50 pieds), pour être intégrée dans la ligne Anglaise «cap - Caire »

III.3 Ligne des Grands lacs

La première section est entre Kisangani et Ubundu. Son écartement est de 1,00 mètre, cette ligne de 127 km a été construite en 1903 et 1906 par la CFL pour détourner les chutes d’eau importantes des Stanley Falls.

La Seconde section de Kindu-Kabalo-Kalemie (Lac Tanganika). Cette ligne est reliée à sa première section par un service fluvial de 320 km. Les 355 km de Kindu à Kongolo ont été construits entre 1907 et 1910 par la Compagnie du chemin de fer du Congo supérieur aux grands lacs africains (CFL), les 273 Km de Kabalo à Albertville entre 1911 et 1917, toujours par le CFL. Le trou entre Kongolo et Kabalo n’a été fermé qu’entre 1937 et 1939. Ce réseau était en voie métrique et mis à plus large écartement en 1955 en vue de la connexion avec le réseau de Katanga.

III.4 Lignes vicinales du Mayumbe et de l’Uélé

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D’autres lignes ont existé et sont actuellement inexploitées.

Le chemin de fer du Mayombe (vers le nord à Tshela au départ de Boma), long de 140 km a été construit en étapes entre 1898 et 1914 par la société des chemins de fer Vicinaux du Mayumbe. La ligne a été démantelée en 1984.

Le chemin de fer de l’Uélé (ou Vicicongo)3, relie Bumba à Bondo et Mungbere. Le dernier tronçon semble être en service entre Aketi et Isiro avec un train tous les deux ou trois mois. Ce réseau a été construit entre 1924 et 1937 par les chemins de fer Vicinaux du Congo et dans les années 1970 pour le tronçon Aketi-Bumba ; il totalise 842 km. Il comprend les lignes Aketi-Mungbere (685 km), Komba-Bondo (121 km) et Liénart-Titule (31 km).

Source : RDC, Etat des lieux des groupes sectoriels et thématiques, p.13

IV. Société Nationale des Chemins de fer du Congo.

La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (ou SNCC) est une entreprise publique de la RDC, active essentiellement dans l’est et le sud du pays. Elle est basée à Lubumbashi au Katanga.

3 http://www. DRCongo_vicicongo html

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Elle est active dans l’exploitation de chemin de fer, mais aussi dans le transport fluvial et routier et l’exploitation de ports.

IV.1.1 Secteur

La SNCC œuvre dans les différentes régions :

région du sud (siège à Likasi) région centre (siège à Kamina) région Nord (siège à Kananga) région Est (siège à Kalemie) région Nord est (siège à Kindu) Circonscription d’exploitation de Lubumbashi

IV.1.2 lignes de chemin de fer

La SNCC exploite 4007 Km de voies ferrées (dont 858 km électrifiés) au Katanga, au Bas-Congo, au Kasaï-Oriental et au Maniema4.

- Ecartement de 1,067 mètre (3’6’’) : Chemin de fer Matadi-Kinshasa, Lubumbashi-Ilebo, Kamina-Kindu, Tenke-Dilolo, Kabalo-Kalemie.

- Ecartement : 1.00 mètre : Chemin de fer Ubundu-Kisangani

- Ecartement : 0.60 mètre : Chemin de fer Bumba-Aketi-Isiro-Mungbere

- Ecartement : 2’ 1/5’’ : Chemin de fer Boma –Tshela

Vous trouverez ci- joint la carte de différents tronçons5 exploités par la SNCC ainsi que les distances entre les principales gares du réseau

4 Site officiel de la SNCC (http://www.ic-lubum.cd/sncc/sncchome.htm)5 Idem

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LES CORRIDORS DE DESENCLABEMENT

La RD Congo, de par sa configuration géographique particulière est un pays semi enclavé avec seulement 32 km de littoral. La grande partie du Congo qui est privée d'accès à la mer n’a d’ouverture vers l’extérieur que grâce aux corridors de désenclavement qui permettent d’accéder au commerce international par les mouvements plus ou moins aisés de leurs biens. Ainsi, ces corridors constituent pour ces contrées, les seules portes d’entrée et de sortie du fret.

Les principales caractéristiques de cette configuration sont la position très excentrée de l’unique voie maritime d’entée ou de sortie sur la façade de l’atlantique (Port de Matadi et Boma), l’emplacement du pays dans le vaste bassin hydrographique du fleuve Congo dont les eaux baignent tous les pays limitrophes.

De ce fait, la compétitivité de l’ensemble des économies africaines repose en grande partie sur le bon fonctionnement des corridors, en particulier pour les pays sans littoral. D’ où le terme corridor peut se définir comme un ensemble des routes reliant plusieurs centres économique, pays et ports. Il reste à retenir que certains de transport unimodal font intervenir plusieurs modes de transport.

Le programme de politique de transport en Afrique subsaharienne met l’accent sur la facilitation des échanges inter-états le long des corridors en insistant principalement sur l’identification des obstacles à l’efficacité du flux du trafic et vise à promouvoir des stratégies appropriées pour minimiser ce qui l’entrave. Certains des facteurs qui contribuent aux difficultés auxquelles font face les corridors peuvent être attribués à l’absence d’institutions capable de coordonner, de manière proactive, les interventions afin de lever les obstacles qui peuvent entraver les mouvements des personnes et des marchandises. Les corridors qui sont administrés par des institutions créés à cette fin ont parfois enregistrés une amélioration notable de leur fonctionnement. Ces institutions ont permis de créer les conditions d’un dialogue entre les parties prenantes et d’harmoniser les procédures et la documentation utilisée dans les opérations de transit, avec pour conséquence la réduction du temps et du coup du transport.

Bien qu’il existe plusieurs corridors de désenclavement dans la sous région, seuls trois sont plus utilisés par les opérateurs économiques de notre pays pour leurs échanges. Il s’agit des corridors Nord, Central et Sud.

I. CORRIDOR NORD

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Il débouche sur le port de Mombasa qui est une ville portuaire du Kenya située dans une baie de l'océan Indien, au sud du pays, à 440 km au sud-est de Nairobi. Elle est le chef-lieu de la province de la côte et du comté de Mombasa. En effet, cette ville, à croissance rapide, sert de port aux régions nord-est de la RD Congo et de l'Ouganda.

Le corridor nord se compose d’installations et d’infrastructures reliant les pays sans littoral d’Afrique Orientale et Centrale (Burundi, RDC, Rwanda et Ouganda) au port maritime de Mombassa au Kenya. Il dessert aussi le Nord de la Tanzanie, le Sud Soudan et Ethiopie.

L’utilisation de ce corridor par les pays enclavés est régit dans un premier temps par des accords bilatéraux entre pays. Vu que les dispositions étaient contradictoires et les usagers tenus d’acquitter de nombreux frais de transit. Un accord multilatéral aboutira à la signature de l’accord de transit du Corridor Nord (NCTA) en 1985 entre le Burundi, Kenya, Rwanda et l’Ouganda, la RDC a rejoint plus tard cette structure en 1987 tout en visant à promouvoir l’utilisation du corridor comme moyen efficace d’effectuer le transport de surface des marchandises entre les Etats partenaires.

.

MODES DE TRANSPORT UTILISE

Plusieurs modes de transport sont utilisés par les opérateurs économiques de l’est. Il s’agit du chemin de fer de Kenya Railways Corporation, de la route et du lac.

II. CORRIDOR CENTRAL

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Il débouche sur le port de Dar es Salam aussi écrit Dar Es Salam ou Dar es Salaam (en kiswahili Dar es Salaam, en arabe :« Maison de la Paix ou Havre de Paix»), autrefois Mzizima, est la plus grande ville (2,5 millions d'habitants en 2003), le centre économique, et l'ancienne capitale de la Tanzanie.

Après la Seconde Guerre mondiale, Dar es Salam a bénéficié d'une période de croissance rapide. Les développements politiques, y compris la formation et la montée en puissance de l'union nationale africaine du Tanganyika (Tanganyika African National Union ou TANU), ont mené le Tanganyika a l'indépendance de la couronne britannique en décembre 1961.

Dar es Salam a continué à servir de capitale après la fusion entre le Tanganyika et Zanzibar en 1964 qui crée l'État moderne de Tanzanie. Cependant, en 1973 des dispositions ont été faites pour relocaliser la capitale à Dodoma, une ville plus centrée à l'intérieur de la Tanzanie. Le processus de relocalisation n'est pas encore Achevé, Dar es Salam reste la ville la plus importante de la Tanzanie.

MODES DE TRANSPORTS UTILISES

Le réseau de communication le plus significatif dans cette région comporte :

la voie ferrée de TAZARA, qui part de Dar-es-Salaam, à travers toute la zone, pour se connecter au réseau ferroviaire d’Afrique australe, jusqu'à Kipiri Mposhi, en Zambie. Il existe une liaison avec la voie ferrée en Zambie et la ligne traverse la région du cuivre (Copperbelt) avant de faire une jonction avec la défunte voie ferrée de Benguela, jusqu'à Lubumbashi, en RDC.

La voie routière qui part de Dar es Salam jusqu’à kasumbalesa en RD Congo en passant toujours par la zambie.

PROBLEMES RENCONTRES

III. CORRIDOR SUD

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L’un des corridors le plus achalandé de la région en termes de valeurs et des volumes de fret, Il débouche sur sept ports de commerce qui jalonnent les 2 900 km de côtes sud-africaines: Richards Bay et Durban dans la province du KwaZulu-Natal, East London et Port Elizabeth dans la province orientale du Cap, Mossel Bay, Cape Town et Saldanha Bay dans la province occidentale du Cap . Au service d’un vaste et riche arrière-pays et Si le port de Cape Town date de la colonisation hollandaise, ceux de Port Elizabeth, East London et Durban ont été aménagés sous domination britannique. Ces ports coloniaux ont aujourd’hui une activité relativement diversifiée, alliant des installations pour les vracs et les marchandises conditionnées. Ils sont qualifiés, exception faite de Cape Town, de ports plurifonctionnels. Ils disposent d’une gamme de terminaux spécialisés dans les fruits, les minerais, les hydrocarbures ou les conteneurs. En revanche, les ports en eau profonde de Richards Bay, Saldanha Bay et Mossel Bay, créés au cours des années 1970, sont de simples ports vraquiers pour l’exportation de ressources brutes.

Les ports sud-africains sont situés sur une des principales voies de communication maritimes de la planète, la route du Cap. Ils prennent donc part plus ou moins activement, en fonction de leur spécialisation, aux échanges maritimes internationaux de marchandises. Leurs flux se dirigent essentiellement vers l’Asie (Japon, Taiwan et Corée du Sud) et l’Europe (Allemagne, Espagne et Pays-Bas) et sont souvent unidirectionnels pour les ports récents, plus complexes pour les autres.

MODES DE TRANSPORT UTILISE

LES ROUTES

Le réseau routier total d’Afrique du Sud fait environ 754 000 kilomètres, dont 9 600km de routes nationales. A ce la s’ajoute les réseaux routier zimbabwéen, zambien et débouche à kasumbalesa.

LE CHEMIN DE FER

L’Afrique du Sud possède un réseau de chemin de fer étendu, le 10ème plus long du monde raccordé aux réseaux de la région sub-saharienne. La société publique Transnet Freight Rail est la voie de chemin de fer et le transporteur le plus important d’Afrique australe avec un réseau ferroviaire d’environ 22 000 km, dont 1 500 km sont des voies de transport. Les infrastructures ferroviaires de la société qui relient les ports au reste de l’Afrique du Sud représentent environ 80 % du total de l’Afrique.

La South African Rail Commuter Corporation exploite les services de transport Metrorail au Cap, dans la province d’Eastern Cape, à Durban, dans Johannesburg Des services font aussi la liaison avec d'autres destinations d'Afrique australe au Zimbabwe, au Mozambique, au Swaziland et la RDC

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IV. CORRIDOR DE WALVIS BAY

Le Corridor de Walvis Bay est composé de trois axes commerciaux reliant le Port de Walvis Bay aux pays voisins. Les trois axes sont respectivement le Corridor du Trans-Kalahari (TKC), le Corridor du Trans-Caprivi (TCC) et le Corridor du Trans-Cunene (TCuC). Le Corridor du Trans-Kalahari est composé d’une autoroute reliant Walvis Bay à Johannesburg et Pretoria en passant par le Botswana. Le Corridor du Trans-Caprivi comprend une autoroute qui fait jonction avec l’autoroute du Trans-Kalahari à Karibib et se prolonge en direction du Nord-Est via Grootfontein vers la frontière angolaise à Rundu, et ensuite vers l’Est en traversant la bande de Caprivi en direction de Katima Mulilo où un nouveau pont traversant le fleuve Zambèze vers la Zambie en transitant par la RDC a été ouvert en 2004. Le Corridor du Trans-Cunene comprend la partie nord de la route nationale namibienne allant d’Otavi à Oshikango et partage le même itinéraire que l’autoroute du Trans-Caprivi de Walvis Bay à Otavi. À partir d’Oshikango, la route continue jusqu’à Lubango en Angola. Ce tronçon est actuellement en réparation, suite aux dégâts causés par la guerre civile. Le réseau ferroviaire de la Namibie étant séparé de celui de ses voisins de l’Est et du Nord, tous les trois corridors ne sont que partiellement complétés par des liaisons ferroviaires. Le concept du Corridor de Walvis Bay constitue une approche globale du développement dans la région car le Port de Walvis Bay sert de point d’entrée/sortie pour les pays sans littoral comme le Botswana, la Zambie et le Zimbabwe ; il dessert également les marchés de l’arrière-pays en RDC et en Afrique du Sud (Région de Gauteng).

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V. CORRIDOR DE MAPUTO

Mozambique, en portugais Moçambique, pays d’Afrique australe. Sa capitale est Maputo. Le Mozambique est ouvert sur l’océan Indien (canal de Mozambique), limité au nord par la Tanzanie, à l’ouest par le Zimbabwe, le Malawi et la Zambie et au sud par l’Afrique du Sud et le Swaziland. Ancienne colonie portugaise, indépendant depuis 1975, le Mozambique a été meurtri par quinze ans de guerre civile. Le Corridor de Maputo relie le Port de Maputo au Mozambique à Gauteng, centre industriel de l’Afrique du Sud. Le corridor se compose d’une route mise en concession, d’une ligne de chemin de fer et, plus récemment, d’un gazoduc. Il est considéré comme l’une des plus grandes réussites des Initiatives de développement spatial (SDI), un concept mis au point par le ministère du commerce sud-africain et la Banque sud-africaine de développement au milieu des années 90. Le Corridor de développement de Maputo a été créé dans le contexte d’une initiative de développement spatial en 1996 et la Société du corridor de Maputo en tant que personne morale a été créée pour assurer sa gestion ; elle avait pour mission de mobiliser les acteurs des secteurs public et privé en Afrique du Sud, en particulier à l’échelon provincial. Les buts et objectifs de cette initiative ont été initialement définis comme suit :

Réhabiliter, en partenariat avec le secteur privé, le réseau principal d’infrastructures le long du corridor, y compris les liaisons routières et ferroviaires entre l’Afrique duSud et Maputo, le poste frontière entre les deux pays voisins et le port de Maputo ;

Optimiser l’investissement dans la zone du corridor en tirant parti de nouvelles opportunités créées par la réhabilitation des infrastructures ;

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Optimiser les opportunités de développement social et les débouchés tout en encourageant la participation des communautés traditionnellement défavorisées ;

Élaborer des politiques, des stratégies et créer des cadres qui favorisent la mise enoeuvre d’approches de développement holistiques, participatives et respectueuses deL’environnement.

plusieurs problèmes liés à la libre circulation des marchandises dans le corridor central, les moyens les plus efficaces pour faciliter le transport des marchandises par les voies terrestre lacustre et maritime entre les pays membres du corridor

Fournir un service de transport tourné vers les marchés internationaux à tarifs concurrentiels.

Supprimant les perceptions illégales aux frontières, sur l’élimination des perceptions illégales aux frontières.

D’assainir le climat des affaires et d’attirer des investissements en éliminant tous les goulots d’étranglement aux frontières de la RDC. Celles-ci sont à l’origine de la hausse des prix de biens de première nécessité. Supprime une série de taxes et autres perceptions jugées illégales aux postes d’entrée et de sortie de la RDC,

L'amélioration des infrastructures, en matière de transport notamment, facilitera le mouvement des biens et des personnes, et encouragera par conséquent, la promotion des échanges commerciaux au sein et hors de la région. En outre la nécessité de stimuler les efforts et le processus d'intégration régionale à travers la coopération régionale dans le cadre des projets d'infrastructures, à l'instar de ceux relatifs à la voie ferrée, jugée essentielle pour tout développement économique.

Résumé analytique

Favoriser l’intégration des régions du sud, du centre, de l’est et de l’ouest, stimuler le commerce international et améliorer la prospérité dans toutes ces régions. Facteurs importants de promotion des activités économiques.

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Le fait d’accroître la productivité et de réduire les coûts de transport, contribuerait directement à la réduction de la pauvreté au sein des couches les plus vulnérables.

Mus par le désir de promouvoir les échanges commerciaux, la circulation des biens et des services ainsi que d’autres activités économiques entre les régions

de l’Afrique de l’est, de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe, ont envisagé depuis des années de mettre au point un système de transport en tant qu’alternative pour connecter ces différentes Permettra de connecter par voie ferrée les lacs Tanganyika, Kivu, et Edouard, de même qu’il permettra d‘établir une liaison avec les systèmes ferroviaires de l’Afrique australe et

Le flux harmonieux du fret.

Les autorités de la Régie de Chemin Fer du Kenya (Kenya Railways Corporation) dont la documentation pertinente a été mise à disposition par ces organisations.

Un des défis importants auquel sont confrontés les pays est le coût élevé de transport de leurs produits d’exportation et d’importation. Pour l’heure, ces pays dépendent presque entièrement de l’axe routier

Ces pays ne disposent pas, pour l’instant, d’autres alternatives pour se connecter à la partie

Australe et occidentale du continent.

Ainsi donc, ces pays n’ont pas d’autres débouchés pour leurs importations et exportations lorsque surviennent des problèmes sur ces axes traditionnels. Ils sont toujours en proie à des problèmes imprévisibles de transport et à des interruptions survenant au-delà de leurs frontières sur lesquels ils n’ont aucune maîtrise.

Parmi les infrastructures de transport, il y a les bacs, les navires et les structures portuaires au niveau des ces lacs sont vieilles et nécessitent des améliorations à travers leur réhabilitation et leur rénovation.

D’exploiter le marché au sud et de promouvoir des échanges commerciaux ainsi que l’intégration dans la Région.

Mieux placé pour relever les multiples défis inhérents aux tendances croissantes de la mondialisation et de la libéralisation du commerce.

La partie nord de la Zambie est très riche tant du point de vue minier qu’agricole. Cette région se situe également à la croisée des chemins entre l’Afrique australe, l’Afrique centrale et orientale. Élaboré des programmes substantiels de travaux de réhabilitation des voies ferrées. après tant d’années de négligence et de mauvaise gestion, la réhabilitation du réseau ferroviaire nécessite des gros investissements.

On a déjà entamé certains travaux de remise en état sur chacun des trois systèmes ferroviaires. Dans le souci d’assurer la durabilité des travaux de réaménagement, les

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Pour faciliter le commerce transfrontalier, de réduire les délais de transport et les coûts, et de promouvoir les investissements du secteur public et privé

Couloirs traditionnels reliant le port de Durban et d'autres en Afrique du Sud à l'Est du Port de Dar es Salaam. Du port de Dar es-Salaam le lien couloirs de la centrale et du poste frontière d'Tunduma le couloir relie les Tunduma (Tanzanie) - Moyale (Kenya) du corridor et du Corridor Nord reliant le port de Mombasa à Est de la RDC par l'Ouganda et le Rwanda

. L'insuffisance des infrastructures routières et ferroviaires et les longs temps d'attente aux frontières et aux ports de créer des coûts significatifs et entraver la capacité des producteurs régionaux à accéder aux marchés régionaux et internationaux.

L’entretien et la réfection des routes, établir un système plus efficace de contrôle des charges par essieu, réduire les délais de poste-frontière et de réhabiliter voie ferrée le long du corridor. Passages plus rapides aux frontières et amélioration des installations portuaires, des voies ferrées et des autoroutes va permettre aux producteurs et négociants, en particulier dans les pays enclavés, pour transporter leurs marchandises rapidement et plus facilement accès aux marchés régionaux et internationaux,

Libérer le potentiel économique important qui se trouve à l'intérieur, d'attirer davantage d'investissements étrangers et s'assurer que nous pouvons concurrencer plus efficacement en tant que région internationale les marchés. "

la modernisation des infrastructures du port de Dar es Salaam et prévoit d'augmenter sensiblement la capacité de la région à générer et à distribuer l'énergie électrique à la fois dans le court terme et plus longtemps.

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La réforme des concessions ferroviaires en Afrique orientale et australe et l'établissement d'un réseau ferroviaire régional qui fonctionne bien

L'amélioration des infrastructures pour rendre le port de Dar es Salaam plus efficace Amélioration des mesures de facilitation du commerce, y compris la rationalisation des

procédures douanières et autres facilités de dédouanement et de contrôle du véhicule (tels que la charge par essieu et la dimension de contrôle du véhicule) le long du corridor.

Alimentation améliorée et la transmission dans la région et établir des liens entre Afrique australe et orientale pays membres Power Pool

Les accords conclus aujourd'hui ont le potentiel pour déclencher la croissance économique, de faciliter le commerce, et de bénéficier des millions de personnes par la construction des voies durable de la pauvreté. " Éliminer les obstacles au commerce causé par l'insuffisance des infrastructures et la réglementation lourde. "

Les résultats attendus de l'amélioration le long du corridor incluent:

Réduction globale des coûts de transport et les temps de transit pour le trafic entre Dar es-Salaam et Lusaka

Une réduction de temps de déplacement par la route de Lusaka à Durban d'au moins 10 pour cent;

Une réduction des temps de transit au poste frontière de Chirundu (entre le Zimbabwe et la Zambie)

Réduction des coûts latente de temps de transit et pour le trafic entre l'Est et Afrique australe, et

Une augmentation de la production et le transport de l'électricité dans la région, notamment hydro-électrique

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.

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GLOSSAIRE DES TERMES DU TRANSPORT MULTIMODAL

2. /.

A. TRANSPORT MARITIME

1. lettre A

* abordage : collision de deux navires.

* acconage : chargement et déchargement des marchandises à l’aide des embarcations appelées acons.

* acconier : personne procédant au chargement et déchargement de la marchandise.

* accostage : manœuvre d’approche finale du navire à l’ouvrage (quai ou appontement) conçu pour permettre le stationnement des navires, leurs amarrages et la manutention.

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* affrètement : la mise à la disposition, moyennant un paiement d’un fret par un armateur (le fréteur) d’un navire à utilisateur (affréteur) qui s’en servira à son profit.

* affréteur : qui loue un navire ou exploite un navire en location, selon les termes du contrat appelle charte partie d’affrètement. *agent maritime : toute personne physique et ou morale chargée par un mandat de représenter les intérêts du navire de l’armateur.

* amarrage : immobilisation d’un navire au moyen d’aussières (câbles) à un quai ou une bouée.

* amarre : câble, cordage utilisé pour retenir un navire.

*armateur : personne qui arme un navire en lui fournissant matériel, vivres, combustible, équipage et tout ce qui est nécessaire à la navigation.

*arrimage : opération visant à fixer solidement les marchandises à bord du navire.

*avitaillement : fourniture des marchandises, vivres et combustibles nécessaires à bord du navire, pour le voyage en mer.

*avitailleur de navire : toute personne physique ou morale agrée par l’autorité portuaire et douanière à pouvoir aux besoins logistiques.

…/…

3. /.

2. lettre B

* bâbord : côte gauche du navire considéré dans le sens de sa marche normale.

*balisage : action de baliser. Signalisation.

*balise : émetteur électromagnétique (optique ou radioélectrique), utilisé à des fin de localisation comme point de référence ou point de détermination et généralement situé en un point fixe ou mobile .

*baliser : mettre des balises, installer la signalisation enfin de facilité la fluidité du transport.

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*ballast : espace compris dans le fond du navire sous la cale qu’on remplit, soit des combustibles, soit d’eau pour modifier l’assiette du bâtiment, par extension, ce mot désigne le liquide contenu dans le ballast.

*ballastage : opération qui consiste à remplier les ballasts pour assurer la stabilité du navire et modifier sa gite ou son assiette.

*bassin à flot : plan d’eau à niveau constant auquel on accède par une écluse.

*bassin à marée : bassin auquel on accède sans écluse et dont le niveau variée avec la marée.

*BCMO : bureau central de la main d’œuvre ou se faisait l’embauche journalière des ouvriers des dockers avant la loi de 1992.

*bollard : gros fût métallique à tête renflée implanté sur un quai pour l’amarrage de navires.

*bolster : plate-forme normalisée permettant le transport intermodal.

* bord : condition de transport en ligne qui stipule que les manutentions des chargements et des déchargements ne sont pas à la charge du navire transporteur.

*bordée : répartition de l’équipage pour assurer les quarts de navigation à la mer.

*booking : réservation d’espace sur un navire par un client pour le transport de sa marchandise.

.../…4. /.

3. lettre C

* cabotage : se dit des navires navigants sur des zones définies, en principe limitées à un pays. Le cabotage se distingue ainsi de la navigation au long cours et de la navigation au bornage.

* C.A.F : se dit d’une vente à l’étranger comprenant la valeur de CIF(en anglais) de la marchandise, le coût de son assurance et le coût du transport maritime du fret.

* cale : espace d’un navire conçu et aménagé pour recevoir des marchandises transportées et séparé par des cloisons transversale et ou longitudinale.

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* capacité de transport : assure le volume commerciale d’un navire et s’exprime différemment selon le type de navire : en mètres cubes (cargos conventionnels, gaziers), en pied cubes (navires polythermes, bananiers), en « équivalents vingt pieds »(EVP) ou twenty-équivalent-units (porte conteneurs).

* capitainerie : service dépendant de l’autorité portuaire et chargé de coordonner les mouvements des navires et de la police dans le port.

* carénage : opération de réparation ou d’entretien de la partie constamment immergée d’un navire.

* chenal : passage pour accéder à un port, balisé et dragué pour permettre aux navires d’accéder au port en toute sécurité.

* connaissement B/L (en anglais): Titre représentant la propriété de la marchandise confiée par le chargeur à un Armateur. Le connaissement est établi par l’armateur et il permet au destinataire de réclamer la marchandise auprès de l’armateur.

*consignataire : Le consignataire de navires est la personne physique ou morale qui est chargée, à titre permanent ou occasionnel, d’effectuer, au nom et pour le compte de l’Amateur et/ou du transporteur maritime, tant au port d’embarquement qu’au port de débarquement du navire qui lui est consigné, à savoir:

- Il accomplit auprès des Autorités portuaires, administratives ou autres, les formalités qui incombent au capitaine.- Il reçoit au port d’embarquement les marchandises à transporter ; il les livre au port de débarquement à la personne à qui elles sont adressées.

…/…

5. /.

Ces deux fonctions peuvent être confiées soit à la même personne physique ou morale, soit à deux personnes distinctes.

*conteneur : Engin de transport généralement de forme parallélépipédique conçu pour le transport sans rupture de charge et muni de dispositifs rendant sa manipulation aisée. Les conteneurs normalisés mesurent 20,30 et 40 pieds de long, soit une capacité respective de 30,45 et 60m3.

* conférence : Entente d’armateurs visant surtout à l’application de taux de fret communs sur des destinations données et à la coordination des transports.

*courtier : Spécialiste achetant ou vendant des marchandises, ou négociant des assurances, des taux de fret, des titres et valeurs ou d’autres affaires pour le compte

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d’un commettant, moyennant une commission convenue ; les ventes ou transactions ne sont pas négociées en son nom propre mais au nom du commettant.Il y a plusieurs catégories de courtiers, les principaux sont les suivants :

- courtier maritime, courtier interprète et conducteur de navires (assermenté) ;- courtier d’achats et ventes de navires ;- courtier assermenté ;- courtier juré d’assurances.

* cubage : Volume occupé par une marchandise à bord d’un navire.

4. lettre D

* darse : Désignation d’un plan d’eau rectangulaire entouré de quais pour l’accostage des navires dans le port.

* dégroupage: Dispersion des marchandises à l’arrivée à destination des différents destinataires.

* dépotage: Manutention consistant à sortir des marchandises d’un conteneur.

* despatch money (en anglais): Prime payée par l’armateur pour tout temps gagné dans les opérations d’embarquement ou de débarquement d’un navire affrété.

* docker: L’ouvrier docker est un ouvrier professionnel spécialisé dans le chargement et le déchargement des marchandises à bord des navires.

* drague: Engin pour enlever les boues, les vases et les graviers du fond de l’eau.

* door to door: Mode de cotation de fret – transport intermodal assuré de porte à porte.

…/…6. /.

* duc d’albe: Faisceau de poteaux de bois, de tubes d’acier de blocs de ciment ancrés dans le fond des bassins ou des chenaux, sur lequel un navire peut s’amarrer ou s’appuyer.

5. lettre E

*Edifact : Electronic Data Interchange for Agriculture Commerce and Trade. Système d’échange d’informations électronique normalisées au niveau mondial sous l’égide de l’ONU.

*Elingue : Cordages dont on entoure les colis pour les accrocher à un palan ou à une grue.

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*Empotage : Manutention constant à mettre des marchandises dans un conteneur.

*Etale : Période de la marée pendant laquelle le niveau d’eau reste constant (étale de marée) ou pendant laquelle la vitesse des courants marins s’annule (étale de courant).

*Evitage (bassin d’) : Plan d’eau suffisamment vaste pour permettre à un navire de tourner.

*E.V.P : Equivalent Vingt Pieds. Mesure statistique pour le trafic de conteneurs. En anglais, Twenty Foot Equivalent Unit (T.E.U).

6. lettre F

*F.A.S : Se dit d’une vente dont la livraison est prévue le long du quai (Free Along side Ship).

*F.C.L : Full Contenair Load. Quantité de marchandises constituent un conteneur complet.

*Feeder : Petit porte – conteneurs collectant les conteneurs dans des ports secondaires pour les rassembler dans les grands ports (et réciproquement). Ce terme s’emploie aussi pour le transport de marchandises conventionnelles. Ce concept est né dans les années 1960 pour permettre de redistribuer les conteneurs des gros portes – conteneurs ne touchant plus que un ou deux ports par continents.

*Feedering : Service assuré par les feeder. Collecte et redistribution des marchandises.

*F.I.O : Se dit d’un transport maritime excluant le coût de la manutention au chargement ou au déchargement (Free In and Out).

7. /.

*F.O.B : Se dit d’une vente dont la livraison est prévue à bord du navire (free on Board).

*Fret : Marchandise que transporte le navire, chargement commercial d’un navire.

*Freycinet : Désignation des quais à le Havre dans les différentes darses commerciales. Du nom d’un Ministre des Travaux Publics.

7. lettre G

*Groupage : Rassemblement des marchandises en provenance de plusieurs chargeurs.

8. lettre H

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*Hinterland : Zone géographique d’influence économique d’un port pour un mode de transport d’cheminement donné.

9. lettre I

*Incoterms : Règles internationales facultatives pour l’interprétation des termes de contrats de vente à l’étranger.

10. lettre J

*Jauge : Volume du navire servant à son enregistrement et au calcul des taxes diverses qui lui sont applicables, ainsi que des primes d’assurance. L’unité de mesure est le tonneau de jauge, égale à 2,831 m3 (100 pieds cubes anglais). On distingue la jauge brute, volume intérieur du navire augmenté du volume des espaces clos situés sur le pont (déduction faite du volume du double fond et de certains espaces au - dessus du pont supérieur et du volume des appareils divers pouvant exister sur un navire : cuisines, appareils auxiliaires, etc.) et la jauge nette qui correspond à la jauge brute, déduction faite des espaces réservés aux machines, cabines, locaux de l’état – major et de l’équipage, soutes à combustibles, etc. Tout ce qui n’a pas une destination commerciale directe.

*Jours blanches (ou Staries) : Nombre de jours stipulés et alloués à l’affrètement d’un navire pour les opérations de chargement et de déchargement de la cargaison.

11. lettre L

*Lamanage : Opération qui consiste à mettre les amarres d’un navire sur les bollards ou des ducs d’Albe et inversement.

…/…8. /.

*L.C.L : Less than Conteners Load. (Conteneur de groupage).Quantité de marchandises devant être regroupées pour constituer un conteneur complet.

*Lo – Lo (Lift – on, Lift – off) : Navire de charge à manutention vertical généralement utilisé pour le transport des conteneurs.

12. lettre M

*Mât de charge : Engin de chargement installé à bord du navire et au moyen duquel les marchandises sont embarquées et débarquées.

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*Manifeste : Document douanier qui récapitule toutes les marchandises embarquées ou débarquées lors d’une escale.

*Marnage : Différence de niveau entre la basse mer et la pleine mer.

* Mille marins : Mesure internationale qui vaut 1.850 m et correspond à la longueur de la minute du méridien.

*Môle : Terre – plein entre deux darses.

*Mouillage : Opération consistant à jeter l’ancre en laissant filer la chaîne de façon à faire crocher dans le fond.

*Multimodal : Désigne l’utilisation successive de plusieurs modes de transport pour transporter une marchandise d’un point à un autre point. Le cabotage maritime peut ainsi faire partie d’un transport multimodal.

13. lettre N

*Nœud Marin : Le nœud est une unité de vitesse ; un nœud correspond à un mille marin à l’heure.

14. lettre O

*Open top : Se dit d’un conteneur dont le toit est « ouvert ».

15.lettre P

*Palplanches : Profilés métalliques susceptibles d’être fichés en terre et agrafés ensemble, utilisés dans la construction d’ouvrage de Travaux Publics.

.../…9. /.

*Pertuis : Goulet de communication étroit entre deux plans d’eau.

*Pier to pier : Mode de cotisation de fret. Transport assuré de quai à quai.

*Pilotage : Assistance fournie par un pilote au capitaine de navire pour entrer ou sortir un navire du port.

*P.L.T.C : Port Liner Terms Charges – Partie des frais de manutention portuaire à la charge de la marchandise.

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*Port en lourd : Différence entre le poids du navire complètement chargé et le poids du navire vide ou léger. Capacité de chargement maximum permise par les internationales de sécurité.

*Portique : Engin destiné à la manutention en bord à quai, il est équipé d’un chariot translatant perpendiculairement au quai et auquel est suspendue la charge. Les portique à conteneurs sont équipé d’un cadre (spreader) pour la saisie des conteneurs. Les portique pour pondéreux sont équipés d’une benne.

16. lettre R

*Rade : Plan d’eau ayant un accès à la mer et pouvant servir de mouillage.

*Radoub : Basin aménagé pour exécuter à sec les réparations sur les navires (cale sèche).

*Remorquage : Société fournissant au navire des remorquages pour lui permettre d’assurer des manœuvres dans les accès au fret.

*Ro – ro (navire) : Navire de charge muni d’une passerelle permettant une manutention horizontale par roulage ou navire roulier (Roll – on, Roll – off).

17. lettre S

*Shift : Période de travail, au Port du Havre, correspondant à 8 heures consécutives.

*Sas : Partie de l’écluse située entre les portes amont et aval dans laquelle stationne le navire pendant le changement de niveau.

*Shipchandler : Approvisionnement de navire.

*Sous – palan : Mode de cotation de fret : la marchandise est prise en charge par l’armateur sous le palan de la grue ; à l’arrivée, la marchandise est livrée par l’armateur sous le palan de la grue.

…/… 10. /.

*Soutage : Approvisionnement d’un navire en combustible.

*Stevedore : Entrepreneur de manutention portuaire. Le stevedore dispose d’un personnel permanent (notamment docker) d’engins de manutention et il loue au PAD les grues ou rassemble d’autres moyens pour assurer la manutention depuis bord navire jusqu’à et y compris à terre.

*Surestaries : Somme à payer par l’affréteur d’un navire à l’armateur pour chaque jour, dépassant le nombre de jours convenus dans la charte – partie, pour le chargement ou le déchargement du navire.

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18.lettre T

*T.E.U : Twenty Feet Equivalent Unit – voir E.V.P.

*Tirant d’eau: Distance vertical entre la ligne de flottaison et la quille ou enfoncement du navire.

*Time – charter : Affrètement à temps.

*Tramp : Navire qui n’est pas exploité en ligne régulière mais dans le cadre d’un affrètement.

*Transbordement direct : Chargement d’une marchandise, d’un moyen de transport à un autre moyen de transport sans mise à terre

*Transitaire : Le transitaire est un auxiliaire très important du commerce extérieur. Il intervient dans la chaine du transport, soit comme mandataire, soit comme commissionnaire de transport.

- En tant que mandataire, il agit soit pour le compte du chargeur à l’embarquement, soit pour le compte du réceptionnaire au débarquement. Il a pour rôle de suppléer le chargeur ou le réceptionnaire, desquels il a reçu une mission bien précise. En tant que mandataire, il est assujetti au régime juridique du mandat, et à ce titre, sa responsabilité ne peut être recherchée que s’il a commis une faute dans l’exerce de sa mission. Il a une obligation de moyens.

- En tant que commissionnaire de transport, la mission du transitaire est d’organiser le transport de bout en bout. Il a la maitrise totale des opérations et peut prendre dès lors les initiatives les plus larges. En tant que commissionnaire de transport, une obligation de résultat pèse sur lui. Il en résulte que sa responsabilité pourra être recherchée, même en cas d’absence de faute de sa part.

…/…11. /.

*Tribord : Côté du navire considéré dans le sens de sa marche normale

*Trip – charter : Affrètement au voyage.

19. lettre U

*Unité Payante (U.P) : Unité de taxation de fret, soit ) la tonne, soit au mètre cube, à l’avantage du navire. Parfois « ad valorem » pour quelques marchandises de grande valeur.

B. TRANSPORT AERIEN

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1. Lettre A

*Aérodrome : Terrain aménagé pour le décollage et l’atterrissage des avions et infrastructure nécessaire pour préparer les avions à remplir leur mision (pistes, atéliers de réparation, hangar, etc.). *Aérogare : Ensemble des installations situées sur un aérodrome et conçues pour l’accueil et le traitement des passagers aériens.

*Aéronef : Tout appareil capable d’évoluer dans les airs, c’est – à – dire l’avion, l’hélicoptère, l’hydravion, etc. *Aéroport : Ensemble des installations techniques (pistes, tour de contrôle…) et commerciales nécessaires à l’exploitation des transports aériens. *Affrètement d’un avion : Location d’un avion sur base d’un contrat appelé « contrat d’affrètement ». *Affréter : Prendre à louage un avion. *Affréteur : Celui qui sert d’intermédiaire pour la conclusion d’un contrat d’affrètement. *Agent de fret : Transitaire spécialisé dans le transport de fret aérien. *Agent de transit : Intermédiaire entre le transporteur (terrestre, maritime ou aérien) et le chargeur au nom duquel il exécute ses obligations de transport. *Aire de stockage : Espace déterminé à l’entreposage de marchandises. *Aire de trafic : Aire définie, sur un aérodrome terrestre, destinée aux aéronefs pendant l’embarquement ou le débarquement des passager, le chargement ou le déchargement du fret, l’avitaillement ou la reprise en carburant, le stationnement ou l’entretien. *Auxiliaire de transport : Intermédiaire entre le transporteur (terrestre, maritime ou aérien et le chargeur au nom duquel il exécute ses obligations de transport mais qui n’effectue pas lui – même le transport.

1. *Aviation civile : Ensemble des activités de l’aviation assurant (vols réguliers et irréguliers) et le trafic non commerciales (vol d’écolage, vols essai…) par opposition a l’opposition à l’aviation militaire

…/…

12/.

*Aviation commerciale : Ensemble des activités de l’aviation assurant le transport des personnes. *Aviation générale : Toute forme d’aviation qui n’est ni commerciale, ni militaire, par exemple les vols d’écolage, les vols d’entrainement, les vols d’essai et les vols promotionnels (baptêmes de l’air, etc.). *Avion : Appareil de navigation aérienne se déplaçant dans l’atmosphère à l’aide de moteurs et dont la sustentation est assurée par des ailes fixes. *Avion cargo: Avion de gros tonnage destiné uniquement au transport de fret. *Avion charter : Avion affrété pour le transport à la demande. *Avion mixte : Cette catégorie d’avions comprend premièrement les avions combis où le pont principal est partagé entre le fret et les passagers et deuxièmement les

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avions passagers où le fret est chargé uniquement dans les soutes sous le pont principal ou dans des soutes latérales au couloir de circulation de la cabine.

2. Lettre B

*Balise : Dispositif mécanique, optique ou autre, destiné à signaler un danger ou à délimiter une voie de circulation aérienne.*Bande transporteuse : Tapis roulant permettant le transport des marchandises en vrac. Des sauterelles terminent en aérien les bandes transporteuses et permettant le chargement aérien des bateau.*Boutiques hors taxes : Boutiques où sont proposées à la vente des marchandises qui ne sont pas soumises au paiement de droit et/ou taxes.*Break bulk : Marchandises non utilisées, par exemple une cargaison composée de colis divers non constitués en unités de charge.

3. Lettre C

*Chaine de transport : Ensemble des moyens de transport utilisés successivement de personne et/ou de marchandises.

*Charge homogène : Charge composée d’un seul et même produit, par exemple un train de minerai.*Charge unitisée : Charge obtenue par le regroupement d’un grand nombre de colis ou de marchandises parcellaires réunis en une unité de charge manutentionnée d’un seul coup de grue ou de portique.*Chargement : Ensemble des marchandises dont un véhicule (par exemple un avion cargo) est chargé.*Classification NST/R : Classification standard des marchandises utilisée pour les statistiques de transport.*Combiné (transport-) : Forme de transport consistant au recours à plusieurs modes de transport pour une même opération de transport, mais selon des régime juridiques différents, par exemple le pré acheminement de marchandises par camion suivi du transport principal par train.

…/…13. /.

*Commissionnaire de transport : Quelqu’un qui s’engage à transporter sans être lui – même transporteur effectif mais qui donne à un sous – traitant le transport effectif. Ce commissionnaire de transport à une obligation sur le résultat à la différence du commissionnaire expéditeur.*Commissionnaire expéditeur : Intermédiaire qui organise le transport. On dira de ce commissionnaire expéditeur, qu’il à une obligation sur les moyens.*Conditionnées (marchandises) : Produit fragiles et de valeur qui requièrent un emballage : on parle aussi de marchandises diverses ou générales.

Conférence : entente multimodale établie en vue d’harmoniser les prix du transport des personnes ou des biens sur des lignes régulières de navigation aériennes (= conférence aérienne) d’une même région.

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*Connaissement : Document donnant le détail des lots de marchandises reçus et remis par le chargeur au transporteur, puis par le transporteur au réceptionnaire. Ce document à une valeur juridique : il peut être négocié et donné en gage.

*Conteneurisation : Transport par conteneurs qui peuvent être transféré sur des plate – formes de camion, de wagons, de navires spécialisés, voire dans les soutes des avions, cela sans déchargement du contenu.*Contingent : Nombre d’autorisations accordées pour le transport à l’intérieur d’une région ou en transport international.*Contrat d’affrètement : Convention ou contrat de transport, passé entre le chargeur et le batelier, et conclu à l’intervention de l’affréteur, il fixe les conditions sous lesquelles le transport sera effectué.*Contrat de transport : Convention orale ou écrite entre un transporteur (qui s’engage à exécuter un transport) et un client (qui s’engage à en acquitter le prix).*Courtier : Troisième type d’auxiliaire après les commissionnaire expéditeur et le commissionnaire de transport. Sa mission est de mettre les deux parties (commissionnaire et expéditeur) en présence.*Coût de transport : Prix de revient complet ou partiel de l’opération de transporteur (= coût privé), soit pour la collectivité ( = coût social).

4. Lettre D

*Déchargement : Action de débarrasser un moyen de transport de son chargement.*Déclaration de chargement : Document délivré au transporteur pour déclaration du tonnage et servant à l’établissement de statistiques et à la perception des péages.*Décompte de fret : Décompte de fret gagné, compte tenu des droits de quai et surestaries éventuels, des frais accessoires, ainsi que les provisions reçues pendant le voyage.*Dégroupage : Action de déconsolider des lots de colis*Demande de transport : Ensemble des besoins de déplacement de personnes et/ou de biens.*Dépotage : Déchargement de marchandises de l’intérieur d’un conteneur ou d’une citerne.

…/…14/.

*Déréglementation : Action menée en vue de diminuer la réglementation publique, en matière de tarifs et de volumes à transporter.*Diverses (marchandises) : Généralement produits finis ou semi – finis, voitures neuves, fruits périssables, sucres, ciments, engrais, etc., habituellement transportés sous emballage, par opposition aux marchandises en vrac.

5. Lettre E

*Empotage : Chargement de marchandises à l’intérieur d’un conteneur ou d’une citerne.*Equivalent vingt pieds (EVP) : Mesure de capacité nominale équivalent à un

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conteneur de 20 pieds de long, utilisée pour caractériser les trafics par conteneurs de diverses dimensions. Un conteneur de 40 pieds ISO normalisé correspond à 2 EVP*TEU.*Expéditeur : Entreprise qui remet la marchandise à un transporteur.

6. Lettre F

*Flotte : Ensemble des appareils d’une compagnie aérienne, par exemple la flotte d’Air France.*Flux : Déplacement massif de personnes, de biens ou d’informations.*Flux tendus : Système de production basé sur la suppression des stocks par l’ajustement strict de l’offre à la demande pour la livraison de marchandises au moment précis de leur utilisation ou de leur vente.*Freight for kinds (FAK) : Mode de tarification de ligne aérienne régulière consistant en un fret forfaitaire dont la base de calcul ne tient pas compte de la nature de la marchandise.*Fret : Désigne la rémunération due au transporteur, souvent exprimée en francs – tonnes.*Fret aller : Cargaison d’un moyen de transport pour le voyage aller.*Fret retour : Cargaison d’un moyen de transport au retour d’un déplacement. Un des principaux problèmes rencontrés en transport routier pour compte d’autrui est de garantir le fret de retour.

7. Lettre G

*Générale (marchandises) : Généralement produits finis ou semi – finis, voitures neuves, fruits périssables, sucres, ciment, engrais, etc., habituellement transportés sous emballage, par opposition aux marchandises en vrac.*Gerbage : Empilage, superposition de charges, sacs, caisse, conteneurs…*Gros – porteur : Avion cargo de grande capacité (ex. B747).*Groupage : Regroupement de marchandises en une seule unité de charge pour une même destination finale ou intermédiaire.

…/…

14. /.

*Groupeur : Le groupage est un commissionnaire de transport qui réunit des colis et envois de détail, en vue de constituer des lots de groupage formant des unités de charge, puis les confie aux transporteurs.

8. Lettre H

*Hinterland : Espace intérieur d’une région, d’un pays desservi par un port.*Hub : Aéroport utilisé comme aéroport relais et centre de distribution. Un hub assure souvent le relais entre courts et longs courriers et l’inverse.*Hydravion : Avion conçu de façon à pouvoir décoller et atterrir sur des plans d’eau.

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L’intérêt de l’utilisation de l’hydravion est particulièrement manifeste au Canada.

9. Lettre I

*Intermodal (transport) : Transport de marchandises utilisant plusieurs modes de transport successifs dans un même contenant. La conteneurisation est une forme particulière du transport intermodal.*Intermodale (plate - forme) : Lieu de transit entre divers modes de transport équipé pour accueillir des véhicules et gérer les flux de marchandises que ces véhicules transportent (le stockage, la redistribution, etc.).*Intermodalisme : Système de transbordements rapides permettant l’utilisation de moyens de transport complémentaires pour l’acheminement de marchandises.*Intermodalité : Pratique de transport dans laquelle on utilise successivement plusieurs modes de transport sans pratiquer des ruptures de charge d’un mode de transport à l’autre, par exemple le transport combiné rail – route.*International Standard Organisation (ISO) : Organisme international de normalisation qui a notamment défini les normes des conteneurs (dites ISO).*Itinéraire : Chemin à suivre ou suivi d’un lieu à un autre, par exemple un itinéraire de déviation ou itinéraire de délesté (destiné à éviter un itinéraire posant problème).

10. Lettre K

*Kilomètre – passager, - voyageur : Unité de trafic correspondant au transport d’un voyageur sur un kilomètre et surtout utilisée par les administrations ferroviaires et aériennes.

11. Lettre L

*Lettre de transport aérien (L.A.T) : Document rédigé au nom de l’expéditeur tenant lieu de contrat entre le transporteur aérien et l’expéditeur pour le transport de marchandises.

…/…15./.

*Libertés commerciales : Libertés qui concernent l’acte de transport commercial (troisième, quatrième et cinquième liberté).*Licence d’exploitation : Document délivré par l’Etat dont relève une entreprise l’autorisant à effectuer, contre rémunération, le transport demandé.*Licence de transporteur aérien : Document délivré par les autorités compétentes d’un Etat, attestant que le transporteur aérien concerné possède des compétences suffisantes pour assurer en toute sécurité les activités de transport aérien qui y sont mentionnées.*Logistique : La technologie de la maitrise de la circulation physique des flux de marchandises que l’entreprise reçoit (matières premières, composants, fournitures,

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etc.) transfère (demi – produits, semi – finis, etc.) et expédie (produits finis ; pièces détachées, etc.). Elle cherche à en synchroniser les rythmes au sein d’une chaine, dont les opérations tendent à être déclenchées juste à temps, de façon à éviter les ruptures, comme les engorgements.

12.Lettre M

*Maintenabilité : Caractéristique de conception et d’installation d’un élément de maintenance, comprenant les temps, les effectifs, la qualification du personnel, les équipements d’essai et les données et installations techniques, pour atteindre les objectifs d’exploitation dans l’environnement opérationnel de l’utilisateur.*Maintenance : Ensemble des opérations ayant pour dessein de remettre en état un élément ou de la maintenir en état de fonctionnement, comprenant les opérations d’entretien courant, de réparation, de modification, de révision, de contrôle et de la détermination de l’état.*Manutention : Déplacement manuel ou mécanique de marchandise pour le stockage, l’expédition et la réception.*Marchandise : Tout ce qui fait l’objet d’un trafic autre que le trafic passager, à savoir : fret, bagages excédentaires, courrier.*Marchandise sèche : Marchandises sèches (céréales, charbon, acier,…) par opposition aux marchandises liquides.*Marchandises en vrac : Marchandises non emballées, non conditionnées. Ces produits sont les minerais, céréales, pétrole et autres marchandises transportés en masse ou en vrac.*Marchandise générales : Généralement produits finis ou semi – finis, voitures neuves, pièces détachables, marchandises périssables, etc., habituellement transportés sous emballages, par opposition aux marchandises en vrac.*Marchandise pondéreuses : Marchandise de masse volumique élevé et de faible valeur dont le prix de vente est fortement grevé par le coût du transport, par exemple les minerais.*Marché captif : Marché constitué par l’ensemble des consommateurs qui n’ont pas d’autres services à leur disposition que ceux du mode de transport pris en considération.

…/…16. /.

*Mode de transport : Mode d’acheminement des personne ou des biens par l’utilisation des types particuliers de matériel mobile et/ou d’infrastructures, par exemple la route, le rail, l’aérien et la voie d’eau.*Multimodal : Entre l’origine et la destination (O/D de la marchandise, au moins deux modes de transport sont intervenus. Une manutention intermodale est inéluctable.

13.Lettre N

*Nouveau venu : Transporteur aérien qui, grâce à la libéralisation ou la déréglementation, pénètre sur un marché où il se trouve en concurrence avec le ou

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les transporteurs établis.

14.Lettre O

*Oligopole : Domination du marché par quelques grandes compagnies aériennes qui imposent leurs conditions aux consommateurs.

15.Lettre P

*Parcellaire : Colis séparés dans les manutentions, par opposition aux charges unitisées.*Parcours complémentaire : Tout vol effectué pour transporter des passagers ou du fret non prévu par les lignes régulières.*Plan de vol : Ensemble de renseignements spécifiés au sujet d’un vol projeté ou d’une partie d’un vol, transmis aux services de la circulation aérienne.*Plaque tournante : Plaque circulaire équipée de rails, pivotant sur 360° et servant au retournement du matériel roulant de faible longueur.*Plate – forme de fret : Espace équipé pour accueillir des véhicules et gérer les flux de marchandises qu’ils transportent (redistribution, stockage, etc.). La plate – forme peut être unimodale (ex.. : uniquement routière) ou plurimodale (ex : d’un camion à un train).

16.Lettre R

*Recette unitaire : Recette par unité de trafic.*Redevance aéronautique : Redevance destinée à financer le fonctionnement de l’aéroport et payée par les compagnies aériennes.*Redevance bruit : Surtaxe à la redevance d’atterrissage en fonction du niveau de bruit des aéronefs.*Redevance d’atterrissage : Redevance due à chaque atterrissage de l’aéronef servant à financer les charges liées à l’utilisation de la piste et des voies de circulation. Elle est fonction de la masse maximale au décollage portée sur le certificat de navigabilité de l’aéronef.

.../…17./.

*Redevance de services d’escale : Redevance due auprès des exploitants d’aéronefs pour l’utilisation des installations et services de l’aéroport qui sont fournis pour l’assistance aux aéronefs.*Redevance de stationnement : Redevance due pour l’utilisation du poste de stationnement d’aéronefs. Elle est fonction du tonnage de l’aéronef et de la durée de son stationnement*Redevance passagers : Redevance due par les compagnies aériennes pour chaque passager embarquant à bord d’un vol commercial et servant à financer les charges liées à l’utilisation de l’aérogare.

17.Lettre S

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*Saturation : Dépassement des limités de capacité de trafic de l’espace aérien ou aéroportuaire, se traduisant généralement par une immobilisation plus ou moins longue des aéronefs au sol.

Par un avion de ligne.

*Short take off and landing (STOL): Terme anglais désignant un avion capable de décoller et d’atterrir sur des pistes très courtes, par exemple sur le City Airport de Londres.*Siège – kilomètre offert (SKO) : Unité de mesure utilisée en transport aérien : elle fournit le volume de siège sur une ligne donnée. C’est le produit du nombre de siège offerts par la distance (exprimée en km) qui sépare le point de départ du point de destination.*Sous – traitance : Acheminement de marchandise effectué par un transporteur pour le compte d’un autre transporteur (le donneur d’ordre), conformément aux conditions fixées par ce dernier.*Soute : Compartiment d’un avion destiné à recevoir les bagages des passagers et du fret.*Statistiques commerciales : Données statistiques basées sur le flux commercial entre des pays ou seulement un mode de transport est connu et même si le transbordement vers un autre mode de transport prend place à l’intérieur du pays d’origine ou de destination.*Surcapacité : Insuffisance des coefficients de remplissage et/ou des coefficients eu égard au niveau et à la structure des tarifs d’une part, et aux conditions économiques de l’exploitation d’autre part.

18.Lettre T

*Tare : Poids de l’unité de transport internationale ou du véhicule sans le chargement, c’est – à – dire à vide.*Taux de chargement : Terme désignant le rapport de volume de passagers transportés (en passagers – km) au volume de siège offerts (en siège – km).

…/…18. /.

*Taux de fret : Les prix à payer pour le transport de fret et/ou de courrier sur les services aériens, ainsi que les conditions d’application de ces prix, compte tenu de la rémunération des agences et autres services auxiliaires.*Tonne : Unité de mesure de masse : la tonne métrique (1000kg), mais aussi la tonne britannique (1016 kg = long ton) et la tonne américaine (907 kg = short ton).*Trafic : Intensité du mouvement en importance et en fréquence, de la circulation des véhicules routiers sur une route, des trains sur une voie ferrée, des avions sur une ligne aérienne, etc.*Trafic intérieur : Passagers, fret et poste débarqués sur un aéroport situé dans le pays de l’aéroport d’embarquement ou vice – versa.*Trafic international : Passagers, fret et poste débarquant sur un aéroport situé dans

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un pays différent de celui de l’aéroport d’embarquement ou vice – versa.*Transbordement : Transfert de voyageurs ou de marchandises d’un moyen de transport à un autre.*Transconteneur : Conteneur multimodal.*Transit : Lieu de passage de personnes ou de biens au cours de leurs déplacements, qui nécessitent parfois une halte ou un transbordement.*Transitaire : Intermédiaire entre le transporteur (maritime, terrestre ou aérien) et le chargeur au nom duquel il exécute ses obligations de transport. Il peut avoir selon la mission à lui, la position juridique de mandataire ou de commissionnaire de transport.*Transport combiné : Les transport sont « mixtes » lorsque le déplacement de marchandises nécessite le recours à plusieurs modes de transport pour une même opération de transport, mais selon des régimes juridiques différents. Par exemple, le pré acheminement de marchandises par camion suivi du transport principal par train.*transport homogène : Les transports sont « homogènes » lorsque tous les transporteurs pour une même opération, sont soumis à un même régime juridique. Exemple : déplacement de marchandises réalisé par plusieurs transporteurs routiers, sous le même document de transport (lettre de voiture).*Transport multimodal : Acheminement d’une marchandise empruntant au moins deux modes de transport différents.*Transport pour compte d’autrui : Transport réalisé, pour un chargeur, par un artisan ou une entreprise, dont l’activité principale ou secondaire est le transport de marchandises.*Transport pour compte propre : Transport réalisé, pour elle – même, par une entreprise qui, bien que n’appartenant pas au secteur des transports, dispose d’un parc de véhicules (ex. : Interbrew).*Transporteur : Personne assurant un transport pour compte d’autrui.*Transporteur mixte : Compagnie aérienne transportant à la fois des passagers et du fret. Transporteur tout cargo : compagnie aérienne ne transportant que du fret (ex. Cargolux).*Transporteur tout cargo : Compagnie aérienne ne transportant que du fret (ex : Cargolux).

…/…19. /.

19. Lettre U

*Unimodal : Entre l’origine et la destination (O/D), la marchandise n’a fait appel q’aux performances d’un seul mode de transport.

*Unité de charge : Constitue un regroupement de colis isolés de façon à pouvoir procéder à une seule opération de manutention. Le conteneur, caisses mobiles et semi – remorques convenant au transport intermodal.

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*Unité de transport intermodale (UTI) : Conteneurs, caisse mobile et semi – remorques convenant au transport intermodal.

20.Lettre V

*Voie aérienne : Région de contrôle ou portion de région de contrôle présentant la forme d’un couloir et dotée d’aides de radionavigation.*Voie de communication : Installation favorisant la circulation des personnes et/ou des biens sur terre (= voie ferrée), sur l’eau (= voie fluviale, voie maritime).*Vol camionné : Transport de marchandises par camion, d’aéroport à aéroport, sous régime de fret aérien, c’est – à – dire sous lettre de transport aérien (LTA).*Vol commercial : Vol destiné à produire des recettes (passagers ou fret ou les deux).

21.Lettre Z

*Zone d’attraction : Zone d’influence économique d’un aéroport.*Zone de toucher des roues : Partie de la piste, située au – delà du seuil, où il est prévu que les avions qui atterrissent entrent en contact avec la piste.*Zone franche : Zone où les marchandises peuvent être stockées sans paiement des taxes et charges jusqu’au franchissement de cette zone.

C. TRANSPORT FERROVIAIRE

1. Lettre A

*Acheminement ferroviaire : Ensemble des opérations permettant d’amener un véhicule ferroviaire, plusieurs wagons (lot) ou un train (locomotive + wagons) d’un point d’origine à un point destinataire.

*Autorail : Voiture automatique sur rails pour le transport des voyageurs et dont la propulsion est assurée par un moteur thermique (diesel, essence ou vapeur).

…/…20. /.

2. Lettre B

*Bâche : Toile, plastifiée ou non, utilisée pour les marchandises transportées.*Ballast : Pierres concassées que l’on tasse sous les traverses d’une voie ferrée.*Big bag : Conteneur souple de grande capacité muni de sangles (facilitant la manutention de marchandises en vrac).*Bogie : Train de roulement ferroviaire composé généralement de deux essieux autour du pivot.*Boite chaudes : Incident de circulation : échauffement des boites d’essieux. Des détecteurs enregistrent régulièrement tout au long des voies les températures des

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essieux.*Boucle de retournement : Permet de retourner un convoi ferré au bout d’un itinéraire pour le faire repartir dans l’autre sens.*Bretelle : Non communément donné à un accès ou à une sortie d’autoroute ainsi qu’à une ligne de chemin de fer qui permet de relier deux axes de communication distincts.*Butte – Buttoir Butte : voie en pente permettant de manœuvrer par gravité des wagons pour les répartir sur des faisceaux de voies d’un triage. Buttoir : Dispositif destiné à protéger l’extrémité d’une voie en cul – de – sac.

3. Lettre C

*Canton : Découpage d’un itinéraire ferroviaire en sections de même longueur afin d’assurer la protection des convois en circulation en évitant qu’un train puisse en rattraper un autre.

*Caténaire : Fil aérien d’alimentation des locomotives électriques.*Centre : Point où se produit un grand mouvement de circulation, par exemple un centre ferroviaire.*Chantiers de transbordement : Chantiers spécialisés conçus pour le transfert des unités de transport intermodal caisse mobile ou conteneur d’un mode de transport à l’autre (rail/route).*Chemin de fer : Moyen de transport dont les véhicules, c’est – à – dire les trains, roulent sur une voie formée par deux lignes parallèles de rails d’acier.

Chemin de fer à crémaillère : chemin de fer en forte pente équipé d’un rail supplémentaire (central ou latéral) muni des dents sur lesquelles engrène un pignon de locomotive.

*CIM : Règles uniformes concernant le contrat de transport international des marchandises et des annexes.

Annexe I : RID ou règlement du transport des marchandises dangereuses ;Annexe II : RIP ou règlement du transport par wagons particuliers ;Annexe III : RICO ou règlement du transport par conteneurs ;Annexe IV : RIEX ou règlement du transport par colis express.…/…21. /.

*Corridor ferroviaire : Itinéraire privilégié mis en place entre de grands centres ferroviaires internationaux et destiné à favoriser un acheminement direct et rapide de trains complets avec libre accès des opérateurs de transport.

*COTIF : Convention Relative aux Transports Internationaux Ferroviaires, signée à Berne le 9/05/1980, entrée en vigueur le 1/05/85. Elle comporte quatre parties :

1) la convention proprement dite ;2) l’OIF (l’Organisation Intergouvernementale pour les Transport Ferroviaires) ;3) la CIV (appendice A à la COTIF) sur les règles uniformes concernant le contrat de transport

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international ferroviaire des voyageurs et de bagages ;4) la CIM ‘appendice B à la COTIF) sur les règles uniformes concernant le contrat de transport international ferroviaire des marchandises et de ses annexes.

*Crémaillère : Chemin de fer à forte pente équipée d’un rail central muni de dents.

4. Lettre D

*Diesel de manœuvre Diesel de desserte Engins ferroviaires (de type locotracteur) diesel pour effectuer les manœuvres et dessertes terminales.

*Diesel électrique : Engin diesel à transmission électrique nécessaire au fonctionnement de ses moteurs de traction.

5. Lettre E

*Embranchement : Voie ferrée raccordée au réseau principal (par exemple celui de Douala – Bonaberie) et pénétrant dans une usine ou un entrepôt (ex : CIMENCAM) afin de permettre aux wagons d’être chargés ou déchargés directement sur place, sans rupture de charge.Entreprise reliée au fer = embranchée : Propriétaire ou exploitant d’un embranchement particulier, titulaire d’un convention d’embranchement conclue avec la CAMRAIL.Embranchement particulier : Ensemble constitué d’une ou plusieurs voies privées et de leur raccordement au réseau de chemin de fer permettant la desserte par fer sans transbordement, d’établissements ou d’ensembles d’établissements industriels, commerciaux, portuaires,…Installation Terminale Embranchée : Ensemble qui comprend l’embranchement particulier et les équipements utilisés dans l’entreprise pour l’exécution des transports ferroviaires.

…/…22. /.

*Engin de traction Engin moteur Engin de traction : engin moteur uniquement destiné à la traction des trains. Engin moteur : désigne tout véhicule ferroviaire qui se déplace par ses propres moyens. Fercam = Fer + camion : prestation de logistique routière composée par un enlèvement et/ou une livraison à domicile et constituant une opération annexe au transport principal.

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6. Lettre F

*Ferroutage : Transport combiné rail – route pouvant utiliser plusieurs technique : le transport sur wagons de camions et de leurs remorques et/ou de tracteurs routiers avec semi – remorques (= autoroute roulante) ; le transport par wagons de semi – remorques sans leurs tracteurs routiers, puis le transport de structures amovibles, conteneurs ou caisses mobiles, aussi bien sur wagons que sur véhicules routiers.*Flux de trafic : Trafic de fret entre 2 zones économiques définies par une origine et une destination.*Fourgon : Wagon couvert parfois incorporé dans un train de voyageurs pour le transport des bagages, du courrier.*Friche ferroviaire : Surface de terrain mise hors service à la suite de la concentration et de la spécialisation des fonctions de transport. Autrefois, cette surface était utilisée pour des fonctions générales comme l’entreposage et le triage.*Funiculaire : Chemin de fer destiné à gravir de fortes pentes et dont les convois sont mus par un câble.

7. Lettre G

*Gare Gare fret = gare ouverte à tout ou partie du service fret. Gare voyageurs = gare ouverte pour les passagers.

Gare terminus = gare située au bout d’un trajet (gare d’arrivée)

8. Lettre I

*Interopérabilité : Capacité d’un train international à circuler de part et d’autre des frontières, avec des règles techniques reconnues par chaque réseau ferroviaire sur le trajet.

…/…23. /.

9. Lettre L

*Lettres de voiture internationales (LVI) : En trafic international, fiches opérationnelles permettant le passage d’un pays à l’autre et matérialisant la convention passée entre les contractants.

*Ligne à grande vitesse (LGV) : Les lignes à grandes vitesse sont des lignes ferroviaires utilisées par du matériel à grande vitesse. Parmi ces lignes à grandes vitesse, on retrouve des lignes nouvelles spécialement construites par la circulation optimale des machines à grandes vitesse. Il y a également, des lignes déjà existantes

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et aménagées pour la circonstance. Enfin, on retrouve des lignes ordinaires qui n’ont pas été aménagées.

*Locomoteur / Locomotive / Locotracteur Locomoteur : engin de traction diesel ou électrique sur rail dont la puissance est comprise entre 300 et 499 chevaux. Locomotive : engin de traction vapeur, diesel ou diesel électrique, dont la puissance est égale ou supérieur à 500 chevaux et destiné à remorquer un convoi de voiture (voyageurs) et/ou de wagons (marchandises) sur une voie ferrée. Locotracteur : engin de traction diesel ou diesel électrique sur rail dont la puissance est inférieure à 300 chevaux, spécialisé dans les manœuvres, les dessertes terminales ou les trains travaux.

*Lotissement : Organisation qui permet l’acheminement de véhicules ferroviaires remorqués (wagons isolés) regroupés en lots.

10.Lettre M

*Matériel à grande vitesse (MGV) : Ensemble du matériel ferroviaire à grande vitesse circulant à un minimum de 250 km/h. Il regroupe le matériel japonais MJR (Matériel des Japonais Railways), le TGV de fabrication française (Train à Grande Vitesse), la famille des ICE allemend (Inter City Express) et des ETR italien (Electro Treno Rapido).

Des sous – type de ces grandes familles existent issus de la fusion de deux types de MGV (ex. AVE en Espagne) ou de modifications sur l’alimentation électrique et sur la peinture extérieure (ex : Thalys PBKA, Eurostar, etc.).

11.Lettre N

*Navette : Service assurant régulièrement et fréquemment la liaison entre 2 lieux déterminés.

…/…24. /

12.Lettre P

*Plaque tournante : Plaque circulaire équipée de rails, pivotant sur 360° et servant au retournement du matériel roulant de faible longueur.

*Point nodal : Triage dédié en totalité ou en partie, à une offre internationale et doté d’une structure de management destinée à assurer la fiabilité et le développement de cette offre. Triage : Point d’exploitation où sont assurés, dans le cadre d’un plan de transport, le tri des wagons et la formation des trains du lotissement.

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*Point tournant : Pont métallique muni des rails, pivotant sur 360°, utilisé dans les dépôts pour retourner les locomotives ou les remiser dans une rotonde.

13.Lettre R

*Rail : Profile d’acier laminé constituant le chemin de roulement et de guidage des roues des véhicules ferroviaires.

*RID : Règlement concernant le transport international ferroviaire des marchandises Dangereuses.

*Route roulante : Transport de véhicules routiers complets (remorque et tracteur) sur un wagon à plancher surbaissé sur toute sa longueur.

14.Lettre S

*Saut de nuit : Train rapide régulier qui roule uniquement la nuit et sans arrêt.

*Système à grande vitesse : Systèmes à grande vitesse ferroviaire qui ont été mis en place pour desservir différents axes de trafic. Ce système se compose de trois parties indissociables. Il y a d’abord le matériel à grande vitesse (MGV), puis les lignes à grande vitesse (LGV) et les gares pour la grande vitesse (GGV).

15.Lettre T

*Tender : Véhicule attelé derrière une locomotive à vapeur et transportant sa réserve de combustible (fuel ou charbon) et d’eau.

*Tonnes kilomètres : Nombre de tonnes transportées multipliées par le nombre de kilomètre parcourus.

*Traverse : Maintient constant le parallélisme des deux files et, de plus, assure la répartition des contraintes. Il en existe en bois, métal ou béton.

…/…25. /.

*Triage : Point d’exploitation où sont assurés, dans le cadre d’un plan de transport, le tri des wagons et la formation des trains du lotissement.

*Typologies de trains : Train : ensemble de voitures (trains de voyageurs) ou de wagons (train de marchandises) tractés par une ou plusieurs locomotives attelés au même convoi.

Train à charge homogène : train composé de wagons transportant un seul et même produit, par exemple du charbon ou de la chaux.

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Train complet : train de marchandises composées de wagons provenant d’un unique expéditeur et destiné à un unique destinataire. Le train complet, ne passant pas par la gare de triage, assure un service rapide. Les trains complets transportent généralement des produits pondéreux, par exemple du charbon ou des minerais.

Train entier : terme générique : train à charge adressé par un même expéditeur à un même destinataire, acheminé sans remaniement rentre le point de remise et les point de livraison.

Train de véhicule : tout ensemble de véhicules attachés l’un à l’autre en vue d’être mis en mouvement par une même force. Lorsqu’un train de véhicules est composé d’un véhicule tracteur et d’une semi – remorque, il porte le nom de « véhicule articlé ».

Train mixte : train mixte composé de voitures de voyageurs et de wagons de marchandises.

Train omnibus : train de voyageurs qui fait arrêt à toutes les stations.

Train direct : train acheminé sans remaniement ni arrêt, sur la totalité du parcours.

Train semi direct : train qui, entre deux stations principales, fait arrêt à plusieurs stations intermédiaires.

Train pendulaire : matériel ferroviaire capable de circuler dans les courbes à des vitesses supérieures de près de 20 % que celles pratiquées par le matériel classique, grâce à un système d’indinaison des voitures permettant de compenser partiellement l’effet de la force centrifuge.

Train lourd : train à charge supérieure à 2400 tonnes brutes.

…/…26. /.

Train routier : ensemble constitué par un camion et une ou plusieurs remorques ou par un tracteur routier avec une semi – remorque et une ou plusieurs remorques.

*Wagon : véhicule roulant sur une voie ferrée et destinée au transport des marchandises. On distingue souvent trois modèles de base : le wagon couvert, le wagon tombereau et le wagon plat.

Wagon à double capacité : plate – forme ferroviaire (gabant de la ligne, renforcement de la ligne, etc.) qui est aménagée pour pouvoir accueillir des wagons surbaissés chargés sur deux niveaux.

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Wagon calorifique : wagon isothermique et, en plus, équipé d’un groupe électrogène pour produire de la chaleur et ainsi pouvoir transporter sur de longues distances des marchandises périssable (ex : fleurs), des produits chimique, ou autres matériaux sensible à la variation de température.

Wagon citerne : wagon permettant de transporter des produits liquides, des gaz ou des pulvérulents, pour l’industrie chique, alimentaire, etc.

Wagon complet : wagon don’t cargaison ou charge utile d’un même produit est telle que le wagon est considéré comme complet et qu’il est l’objet de l’application d’un forfaitaire minimum.

Wagon couvert : wagon fermé, avec une ou plusieurs portes latérales, il est destiné au transport de marchandises « délicates ».

Wagon frigorique : wagon isothermique et en plus équipé d’un groupe électrogène pour produire du froid et ainsi pouvoir transporter sur de longues distances des marchandises périssables, des produits chimiques, ou autres matériaux sensibles à la variation de température.

Wagon isolé : acheminement ferroviaire ne constituant pas un train complet et donnant lieu à un acheminement par un train local à destination d’une gare de triage à l’acheminement par un train complet.

Wagon plat : wagon destiné à des produits volumineux et/ou de grandes longueurs (automobile ; produits métallurgiques tels que rails, cuves, poubelles, etc.). Des ranchers (=piquets) et/ou des haussettes (= ridelles) autour des wagons permettent de mieux maintenir les chargements.

Wagon poche : wagon équipé d’une poche destiné à recevoir le train roulant d’une semi – remorque. Cette poche est une encoche située à l’emplacement des roues de la semi – remorque.

…/…27. /.

Wagon surbaissé : wagon de construction spéciale dont le plan de chargement est surbaissé pour pouvoir accueillir du matériel de transport intermodal.

Wagon tombereau : wagon destiné au transport de marchandises en vrac (ex : le charbon, les minerais, les céréales, etc.)

Wagon particuliers : wagons appartenant soit à des particuliers (ex : chargeurs) soit à des firmes spécialisées dans la location de ce matériel (ex : société Sati en France).

Wagon réseaux : wagon appartenant à des siciété de chemins de fer

D. TRANSPORT ROUTIER

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1. Lettre A

*Accessoires : Les accessoires sont des éléments fixés au véhicule après son achat qui ne sont donc pas de série.Exemple : attelage remorque, autoradio, becquet…

2. Lettre C

*Camionnage : Transport par camion ou transport routier de marchandises.

*Contrôle technique : Contrôle des éléments de sécurité d’un véhicule, visuellement ou à l’aide de matériel spécifique dans le cadre défini par la législation ou ponctuellement en fonction des élément relevés.

*Couchette : Lit de bord aménagé dans le compartiment d’un véhicule lourd réservé au repos des chcauffeurs.

3. Lettre D

*Documents Avis de retrait conservatoire : Document en cinq exemplaires rédigé par la gendarmerie ou la police après un retrait de la carte grise suite à un accident immobilisant le véhicule et nécessitant un contrôle de la remise en état et des éléments de sécurité. Bilan technique : Document personnalisé établi par un expert afin de chiffrer les plus justement possible la valeur de remplacement d’un véhicule. Carte grise : Document comportant tous les caractéristiques d’un véhicule immatriculé. Carte verte (carte rose en Afrique centrale) : C’est un document, qui permet de justifier de la souscription d’un contrat d’assurance automobile. Elle mentionne la désignation et l’adresse de l’assureur, le souscripteur, le n° de police, la période ; la nature et le type d’assurance.

…/…28. /.

Certificat de cession : Document complété par le propriétaire d’un véhicule lors de la cession à un tiers. Certificat de situation : Document délivré par une préfecture ou sous préfecture du lieu d’immatriculation sur présentation de la carte grise indiquant l’existence d’un gage ou d’une opposition administrative. Déclaration de chargement : Document délivré au transporteur pour déclaration du tonnage transporté et servant à l’établissement de statistiques et à la perception des péages. Licence d’exploitation : Document délivré par l’Etat dont relève une entreprise l’autorisant à effectuer, contre rémunération, le transport demandé. Log Book : « Fiche journalière ». Document où un chauffeur doit notamment

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inscrire toutes ses activités, en précisant le moment et la durée.

4. Lettre E

*Essieu : Pièce disposée transversalement sous un véhicule pour en supporter le poids, et dont les extrémités entrent dans le moyen des roues.

5. Lettre G & M

Gravage – Marquage Le gravage consiste à marquer un véhicule (avec son numéro de moteur ou les 7 derniers chiffres du numéro de série). Pour les automobiles, le gravage s’effectue sur toutes les vitres.

Pour les motos, le gravage se fait sur 11 points du véhicule. Les informations sont mises en mémoire dans un fichier informatique qui est accessible aux forces de police, gendarmerie, douanes, assureurs…

Le tatouage complique le revente et permet de retrouver le véhicule plus facilement, il décourage les voleurs qui doivent démonter les parties tatouée afin de les remplacer.

6. Lettre P

*Poste de pesée : Poste de contrôle routier destiné à vérifier la conformité des véhicules lourds à l’égard de leur poids.

7. Lettre T

*Transporteur : Entreprise ou individu offrant des services des transport des personnes ou des biens, ou qui exploite un véhicule lourd pour ses propres besoins. Synonyme d’ « exploitant ».

…/…29. /.

Camionneur : Chauffeur de camion.Camionneur artisan : Chauffeur propriétaire d’un véhicule lourd muni d’une benne basculante. Voir « Vraquiste ».Camionneur indépendant : Voir : « Chauffeur propriétaire ».Chauffeur : Personne dont le métier est de conduire une automobile ou un véhicule lourd. Chauffeur propriétaire : Chauffeur auquel appartient le camion.

Propriétaire : Dans le domaine des transports, personne dont le nom apparait au certificat d’immatriculation d’un véhicule lourd. Possédant ou locataire à long terme (plus d’un an).

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Courtier 0: Terme employé dans l’industrie du camionnage pour désigner un « intermédiaire » en service de transport.

Exploitant : Personne qui offre des services de transport de personnes ou des marchandises ou qui exploite un véhicule lourd pour ses propres besoins.

Broker : Mot anglais familier dans l’industrie du camionnage pour désigner un « sous – traitant ».

Intermédiaires : Il existe deux types d’intermédiaires : les intermédiaires purs et les intermédiaires exploitants.

Les intermédiaires purs sont directement situés entre l’expéditeur et le transporteur. Ils ne possèdent pas d’équipements routiers et n’ont aucun lien avec les chauffeurs.

Quant aux intermédiaires exploitants, ils s’entremettent indirectement entre un expéditeur et un transporteur routier possédant ou pas des équipements et ayant un lien transactionnel avec les chauffeurs propriétaires. La raison d’être des intermédiaires est de coordonner les différentes opérations de transport pour les expéditeur, que ça soit la négociation de taux, la résolution de problème en cours de route, le paiement du transport, etc.

Sous – Traitant : Dans l’industrie du camionnage, chauffeur propriétaire au service d’un exploitant.

Vraquiste : Personne transportant des matériaux en vrac à l’aide d’un véhicule lourd m4uni d’une benne basculante.

Vérification journalière : Activité également désignée à tort sous le nom de « ronde de sécurité » où le chauffeur, avant de prendre la route, effectue

l’examen minutieux des différentes composantes de son véhicule ou ensemble des véhicules. Le résultat de cet examen comprenant, entre autres, les défectuosités mécaniques décelées sont consignées sur une fiche imposée par règlement.

…/…30. /.

Fardage : Action de placer des bois le long des parois de la caisse afin d’éviter leur