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LES XII e s JEUX MÉDITERRANÉENS
PAR J.-P. MAZOT
Du 16 au 27 juin 1993 auront lieu les XIIes Jeux Méditerranéens. Succédant à ceux d'Athènes (1991) et précédant ceux de Bari (1997), ils se dérouleront dans 19 villes de la Région Languedoc-Roussillon. C'est ainsi que « sur le plus grand stade du monde » 3 500 athlètes, issus de 20 pays du bassin méditerranéen, seront au rendez-vous.
QUARANTE ANS D'HISTOIRE (1951-1991)
Au milieu du XXe siècle, trois compétitions majeures, organisées sous l'égide du Comité International Olympique, sont apparues simultanément dans le calendrier sportif international. Les Jeux Asiatiques, les Jeux Panaméricains et les Jeux Méditerranéens. Si les Jeux Olympiques sont, en raison de leur vocation universelle, la compétition suprême, ces Jeux Méditerranéens qui concernent l'Europe. l'Asie et l'Afrique vibrent depuis onze éditions d'une histoire riche de moments émouvants qu'il convient de ne pas oublier.
L'époque héroïque Les Jeux Méditerranéens sont nés de la volonté du président du Comité Olympique égyptien, Mohamed Taher Pacha, de réunir dans des compétitions spécifiques les athlètes du bassin méditerranéen. En 1951, à Alexandrie, onze nations
répondaient à l'invitation des organisateurs égyptiens. Treize sports étaient inscrits au programme. Les Français avaient parmi leur délégation, le coureur Alain Mimoun. l'escrimeur Christian d'Oriola. le gymnaste Raymond Dot, l'haltérophile Jean Debuf et les nageurs Jean Boiteux. Alex Jany et Gilbert Bozon. Tous de classe olympique ! Quatre ans plus tard, à Barcelone, les Jeux Méditerranéens prennent véritablement leur essor. Le programme sportif s'est considérablement étoffé. A l'athlétisme, l'aviron, le basket-ball, la boxe, l'escrime, le football, la gymnastique, l'haltérophilie, la lutte, la natation, le plongeon, le tir et le water-polo sont venus s'ajouter le cyclisme, le hockey sur gazon, le rugby, le yachting, les sports équestres et le rink-hockey. Moins de nations se sont senties concernées. 11 est vrai que la Yougoslavie de Tito n'entretenait toujours pas de relations diplomatiques avec l'Espagne de Franco. Aussi, les Yougoslaves qui
étaient présents à Alexandrie ne se sont-ils pas déplacés en terre catalane. Les Jeux Méditerranéens ont trouvé leur symbole, l'eau. Puisée sur les rives de la « Mare nos-trum », à Ampurias. elle a été acheminée dans une amphore jusqu'à Barcelone et versée à l'intérieur d'une vasque dominant le magnifique stade de Montjuich, lors de la cérémonie d'ouverture. Derrière les compétitions, on devine une organisation sérieuse. Nul étonnement quand on sait que la cheville ouvrière se nommait Juan Antonio Samaranch, le futur président du CIO, alors inconnu du grand public. Si la majorité des Espagnols a pour Joachim Blume les yeux de Chi-mène, les Français n'ont pas été loin de se hisser au niveau du grand gymnaste catalan. On retrouve sur la plus haute marche du podium. Mimoun, Boiteux. d'Oriola et plus inattendu, le boxeur Alphonse Halimi ainsi que Jean Prat, « Monsieur Rugby », vainqueur avec le XV de France. Après l'Afrique et l'Europe, c'est au tour de l'Asie d'accueillir les Jeux Méditerranéens en 1959. Beyrouth est en effet la ville organisatrice, grâce à la persévérance de Gabriel Gemayel, président du CO libanais. C'est dans le magnifique complexe sportif Camille Chamoun que les sportifs s'affrontent. Notre haut commissaire à la Jeunesse et aux Sports, Maurice Herzog honore de sa présence cette troisième édition des Jeux Méditerranéens, témoignant ainsi de l'idéal de paix cl d'amitié qui lie les peuples issus d'une civilisation millénaire. La hiérarchie établie précédemment est respectée. La France reste dominatrice, mais est talonnée par la République Arabe Unie, fruit du rapprochement de l'Egypte et de la Syrie, voulu par le colonel Nasser, tandis que les deux Etats du Maghreb, la Tunisie et le Maroc, qui ont arraché leur indépendance, entrent pour la première fois dans la ronde méditerranéenne.
Le temps des doutes Au lendemain des Jeux de 1959, s'ouvre une période d'instabilité. Le concept de Jeux Méditerranéens ne s'est pas imposé. Même le président du CIO, Avery Brundage. dans une conférence de presse tenue à Madrid, doute de leur avenir. Par bonheur, Gabriel Gemayel a réussi à favoriser la formation d'un Comité International des Jeux Méditerranéens dont les statuts sont promulgués en 1961. En 1963, à Naples, certaines fédérations s'indignent de ne pas voir des invitations proposées à Israël, à la Libye, et à l'Albanie. Chacune à sa façon manifeste son mécontentement. Ainsi, la fédération internationale d'haltérophilie refuse l'organisation d'un tournoi, tandis que celle d'athlétisme, plus souple, décide que les médailles remportées ne rentreront pas dans le décompte officiel. Le lawn-tennis devient méditerranéen à la grande satisfaction des Napolitains qui s'enflamment pour des rencontres de qualité. En finale, les meilleures raquettes mondiales s'affrontent : l'Italien Pietrangeli dispose de l'Espagnol Santana. Les Italiens cumulent les titres, médailles d'argent et de bronze. Ils en sortent grands vainqueurs ! En 1967, pour les Jeux organisés à Tunis, les dirigeants français prennent leurs distances avec les Jeux Méditerranéens. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maurice Herzog, souhaite que désormais les Tricolores ne participent plus à des jeux régionaux. Fait sans précédent, les
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Jeux de Tunis de 1967 sont sur le point de se dérouler sans les athlètes français ! Mais la diplomatie déployée par le président Bourguiba s'avère payante. La France se contentera finalement d'une représentation plus que symbolique. La délégation tricolore retrouvera sur le stade Hl Men-zah les athlètes algériens dont c'était la première sortie depuis l'indépendance. La Guerre des Six .louis avait par ailleurs précipité les forfaits de l'Egypte et de la Syrie. Mais ces Jeux, marqués par l'instabilité politique internationale, resteront ceux de l'entrée des femmes dans les arènes sportives (elles se sont exprimées dans quelques épreuves d'athlétisme et de natation, ce qui constitue une avancée considérable dans un pays arabe), et ceux de la confirmation du coureur tunisien Mohamed Gammoudi. l'idole de tout un peuple, vainqueur sur 5 000 m. et 10 000 m. Quant à l'haltérophilie elle reste toujours en retrait, et les remueurs de fonte ne recevront pas de médailles sur le podium. Lorsque la Turquie organise les VIe Jeux, en 1970. s'éteint leur père spirituel. Mohammed Pacha. C'est une perte cruelle pour le mouvement sportif méditerranéen. La France envoie moins de représentants à Izmir qu'à Tunis. Cependant, ses champions s'avèrent de dignes ambassadeurs : athlètes comme Drut. Villain, Colette Besson. haltérophile comme Gourrier. lutteur comme Robin, fleurettiste comme Marie-Chan-tal Démaille, autant de vainqueurs indiscutables. Le programme joue la continuité : on y adjoint
seulement le judo qui allait, par la suite, remplir l'escarcelle française de titres retentissants. Le CIO réagit une nouvelle fois à la non invitation d'Israël, en 1975. Lord Kilanin refuse le label « méditerranéen ». On parlera donc officiellement de « Jeux d'Alger ». L'Algérie et son président Houari Boumediene ont consenti d'énormes efforts financiers pour édifier un impressionnant complexe sportif dont le « Stade-du-5-Juillet » demeure le fleuron. Ces
Jeux d'Alger ». marqués par l'exploit du Yougoslave Stekic, auteur d'un bond à 8.23 m., furent ceux du progrès et de l'espoir car le niveau d'ensemble des compétiteurs s'éleva d'une manière significative. Les spectateurs présents le jour de la cérémonie de clôture n'oublieront jamais la finale du tournoi de football opposant la France à l'Algérie, tant la confrontation fut sévère. Il est vrai l'affirmation d'une jeune nation passe parfois par des débordements incontrôlables. L'infortune des footballeurs français fut compensée par le brio de Yves et Marc Pajot en voile, de Henri Boério en gymnastique et de Jean-Claude Nallet sur 400 m. haies.
L'affirmation d'une identité
En 1979. une ère nouvelle s'ouvre en Yougoslavie, et pas seulement parce qu'à la fin des Jeux. Gabriel Gemayel, président du CIJM passe le relais au Tunisien Mohamed M'Zali. Les compétitions organisées à Split débordent sur huit autres villes en raison d'un programme pléthorique. Le canoë-kayak, le tennis de table, le tir à l'arc sont reconnus « méditerranéens ». Le rugby, absent depuis 1955, fait un retour en force, donnant l'occasion à Jean-Pierre Rives et ses hommes du XV de France de réaliser quelques bons matchs de propagande. Pour de nombreux pays, les Jeux de Split constituent une dernière répétition avant les Jeux Olympiques de Moscou : ceci explique une participation massive : près de 2 500 concurrents. C'est dans cette optique que les délégations française et italienne se sont rendues en Yougoslavie. Et la lutte avec le pays organisateur sera chaude, laissant loin derrière les autres nations. La finale du tournoi de football France-Yougoslavie décidera du vainqueur. Très logi
quement, les Yougoslaves s'imposeront. Mais quelles magnifiques images ont donné à Split les champions français ! Nous pensons notamment aux exploits du cycliste Régis Clère et de l'haltérophile Daniel Senet. Les judokas Parisi et Rouge, les pongistes Secretin et Bergeret, enfin Dominique Esnault au tir à la carabine ont confirmé là leur talent. Victimes de leur succès, les Jeux de Split montrèrent les dangers encourus, ceux de tomber dans le piège du gigantisme. Les puristes relèveront le paradoxe, c'est sur les rivages de l'Atlantique que se tiendront les IXe Jeux Méditerranéens, à Casablanca. Le roi Hassan Il a trouvé les subsides nécessaires à la construction de l'étonnant complexe sportif, auprès de l'Arabie Saoudite et le prince héritier, Si-di Mohamed a été placé à la tête du comité d'organisation. Le programme sera considérablement allégé par rapport à 1979. Pas moins de six sports seront écartés. Mais le golf, sur le célèbre parcours de Dar-Es-Salam connaîtra la consécration méditerranéenne. Ces Jeux furent ceux dans lesquels s'illustrèrent entre autres les Pietro Men-nea et Saïd Aouita. Mais l'on garde, hélas aussi, le souvenir d'un public particulièrement francophobe.
En 1987, le Français Claude Collard est porté à la tête du CIJM, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Lattaquié. Des Jeux Méditerranéens, bienvenus pour le président Hafez El Assad qui considère cet événement comme un passeport de bonne conduite accordé par les pays méditerranéens, Israël excepté. Sa joie est grandie par la victoire de son fils, cavalier émérite, au concours du saut d'obstacles. Le public s'enthousiasme à chaque apparition de Saïd Aouita. Certains athlètes français comme Catherine Ple-winski, Thierry Vigneron et Stephan Caron préfèrent s'abstenir pour des raisons financières, d'autres n'ont pas fait le déplacement en raison du climat d'insécurité qui règne dans cette région. Mais les supporters français acclament l'haltérophile Francis Tournefier qui remporte trois médailles d'or. Cependant, ce sont les Italiens qui sortent grands vainqueurs de ces Jeux. Leur drapeau tricolore flottera soixante-neuf fois au sommet du mât central !
1. Villes organisatrices des JM
1951 Alexandrie (Egypte) 1955 Barcelone (Espagne) 1959 Beyrouth (Liban) 1963 Naples (Italie) 1967 Tunis (Tunisie) 1971 lzmir (Turquie) 1975 Alger (Algérie) 1979 Split (Yougoslavie) 1983 Casablanca (Maroc) 1987 Lattaquié (Syrie) 1991 Athènes (Grèce) 1993 Agde Languedoc-Roussillon
2. A la recherche de l'unité perdue
En 1951, le jeune Etat d'Israël, fondé le 14 mai 1948. n'avait pas encore de Comité olympique affilié au CIO. Il ne fut donc pas invité à Alexandrie. Cette tenue à l'écart que l'on aurait pu penser provisoire se révéla définitive. Cette question israélienne a constitué depuis la pierre d'achoppement des Jeux Méditerranéens : à chaque édition, l'éventuelle participation d'Israël déclencha des réactions passionnelles car le sujet dérapa inévitablement sur le terrain politique. Ainsi, en 1979, le rapprochement esquissé par Béguin et Sadate fera mettre l'Egypte au ban des pays arabes. Ces derniers menacèrent de boycotter les Jeux de Split pour sanctionner la nouvelle politique égyptienne. Et il fallut toute la diplomatie du vieux maréchal Tito pour qu'il n'en soit rien. Depuis lors, la situation n'a guère évolué car les pays arabes utilisent leur minorité de blocage au sein du CIJM. Malgré tout l'idée fait son chemin. Il ne faut pas désespérer de voir une délégation israélienne - et peut-être même des athlètes palestiniens - défiler lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Bari en 1997, à moins qu'il ne faille attendre la XIV édition des Jeux Med, en 2001. Alors un grand pas aurait été franchi. Une grande compétition sportive aurait réussi à nouveau, après une longue parenthèse de deux mille ans, l'unité antique autour de la « Mare nostrum ».
Les Jeux Méditerranéens ont trouvé leur symbole, l'eau. (Stade de Montjuich, Barcelone, 1955).
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A peine remis d'une cruelle déception, l'échec de la candidature d'Athènes pour les Jeux Olympiques du centenaire, la Grèce accueille les XIe Jeux Méditerranéens en 1991. Les installations sportives prévues pour les Jeux Olympiques bénéficieront aux 3 000 athlètes venus du bassin méditerranéen. Choc des photos : Hassiba Boul-merka effectue un tour d'honneur, drapeau algérien à bout de bras, après ses victoires dans le 800 m. et le 1 500 m. ; l'ex-Bulgare Suleimano-glu se joue des barres de fonte et apporte de précieuses médailles d'or à la Turquie. A la cérémonie de clôture, Claude Collard remet le drapeau bleu frappé des trois anneaux au président du comité d'organisation des Jeux Méditerranéens de 1993, Jacques Blanc. En effet,
dans le but d'harmoniser le calendrier international, des modifications essentielles sont intervenues. Désormais, les Jeux Méditerranéens ne précéderont pas les Jeux Olympiques, mais les suivront. D'où un nouveau départ après les Jeux Olympiques de Barcelone, avant la reprise du cycle quadriennal.
UNE RÉGION POUR DES JEUX Après avoir vu sa candidature rejetée à Latta-quié, en 1987, (c'est la Grèce qui fut choisie), le Languedoc-Roussillon décroche l'organisation des Jeux de 1993. Pour la première fois, les Jeux Méditerranéens vont investir une région tout entière. Ils s'étaleront sur les cinq départements qui forment le Languedoc-Roussillon. Et même si dans l'Aude (à Narbonne et Carcassonne) et le Gard (à Nîmes. Alès, Beaucaire) se concentrent la majorité des épreuves importantes, l'Hérault (à Agde. Béziers, Sète, La Grande Motte, Mèze, Lattes, Palavas-les-Flots, Pérols, Castelnau-le-Lez, Poussan, Vendargues), la Lozère (à Mende) et les Pyrénées-Orientales (à Perpignan et Canet-en-Roussillon) n'ont pas été délaissés. Cet éclatement sur 19 villes-sites a permis de promotionner les Jeux Méditerranéens 93 autour d'un slogan réaliste et incisif : « Sur le plus grand stade du monde ». Le Languedoc-Roussillon frôle en effet la superficie de 28 000 km2. La Région assure la plus grande part du financement. Les deux tiers d'un budget de quelque trois cent vingt millions de francs. L'Etat a apporté trente millions, le reste provenant des recettes diverses notamment les sponsors et la vente des billets. Mais en réalité la Région a investi davantage, une somme estimée à un milliard de francs, puisqu'elle a contribué largement à l'amélioration des structures sportives existantes et a favorisé l'implantation de nouvelles installations. Un sport de combat s'apprête à connaître la consécration, le karaté. Le rugby, délaissé depuis dix ans, retrouve en terre d'Oc ses racines. A l'affiche, 27 disciplines. Jamais, même à Split en 1979, il n'y eut programme si riche et si éclectique. Le record d'engagements a été battu en
1993. conséquence indirecte du drame yougoslave, puisque la Croatie, la Slovénie et la Bosnie-Herzégovine, pays désormais indépendants, ont reçu invitation du CIJM. Le mercredi 16 juin 1993. la cérémonie d'ouverture des Jeux Méditerranéens se déroulera sur le « Lagon d'Aqualand ». au Cap d'Agde en présence de 20 000 spectateurs. Elle aura comme maître de cérémonie. Jérôme Savary. On peut s'attendre dans la nuit héraultaise à une danse magique où alterneront rythmes latins et orientaux, l'eau et le feu. le sport et la culture. Les trois coups de XIIe Jeux Méditerranéens frappés, la fête se poursuivra en Languedoc-Roussillon jusqu'au 27 juin. Le but fondamental des Jeux Méditerranéens, rassembler les peuples du bassin méditerranéen dans la paix et l'amitié, sera probablement atteint. Suivront l'adhésion populaire et le succès sportif grâce à la couverture médiatique convenable et aussi à la prestation des champions de Barcelone qui en seront les locomotives. L'Espagnol Cacho, le Marocain Skah, l'Algérienne Boulmerka, la Grecque Patoulidou et la Française Pérec, en ce qui concerne l'athlétisme, auront à cœur de renouveler leurs performances catalanes. Tout comme l'haltérophile turc Suleima-noglu, le nageur ibérique Lopez-Zubero, la fleu-rettiste italienne Trilli. Les champions français, dans le sillage de Pérec, seront-ils à la hauteur de leur réputation ? Les nageurs Stephan Caron et Catherine Plewinski. le tireur à l'arc Sébastien Flûte, les escrimeurs Omnés et Srecki, le pongiste Jean-Philippe Gatien, le triple-sauteur Cama-ra, champion du monde en salle 1993, sans oublier nos handballeurs et nos judokas ? Tous ces éléments mis en place devraient donner un nouvel élan aux Jeux Méditerranéens et consacrer la fête de la jeunesse qu'ils véhiculent.
Jean-Paul Mazot.
L'athlète algérienne, Hassiba Boulmerka a été la grande vedette des XIes Jeux Méditerranéens à Athènes. C'est en brandissant le drapeau algérien qu'elle effectue un tour d'honneur.
Toute la joie de la victoire et l'honneur de participer à ces Jeux se lisent sur le visage épanoui et illuminé du marathonien marocain Quoiquaiche (Athènes 1991).
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