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L’état de l’environnement en Polynésie française en 2006 Catherine GABRIE

L’état de l’environnement en Polynésie française en 2006 · •Mettre à la disposition du public les données sur l’environnement •Mesurer les évolutions •Préparer

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L’état de l’environnement en Polynésie française

en 2006

Catherine GABRIE

Historique

• En 1995 : rapport sur l’état de l’environnement des 3 Territoires français du Pacifique sud

• En 2006, le Ministère polynésien souhaite réactualiser le document et comparer la situation 10 ans après

Objectifs de l’état de l’environnement

• Avoir une vision globale de la qualité de l’environnement et des actions en faveur de l’environnement

• Rassembler des informations dispersées et pas toujours accessibles à tous

• Mettre à la disposition du public les données sur l’environnement

• Mesurer les évolutions• Préparer l’observatoire de l’environnement

Méthode

• Méthode État-Pressions-Réponses • Une compilation et une synthèse de

très nombreux documents• Une analyse des données sur 10 ans,

illustrée de nombreux graphes

Une participation de très nombreux acteurs

Vanessa KLAINGERPaula MEYER

Eric DEAT

Pierre COISSACEliane GARGANTA

Myriam NAMRIAnne Gaëlle

Moetia FOUREAUEric

Etienne

Serge CONTOUR

Michel SALLENAVEPierre MERRY

Laurent FONTAINE Rémy BONNET

Marie-Laure LAIK KOUN SING

Glenda MELIXRoselyne CHAMPS

 Gabriel SAO CHAN

CHEONGCelia TETAVAHI

Charles EGRETAUDBruno JOUVIN

 Annie AUBANEL

Eric POINSIGNONOlivier BABIN

Emmanuel DESGARETS  

Willy TETUANUISylviane FAUVET

Stéphane DEFRANOUXMélanie FOURMANOIR

Marion GIRAUD

Cedric LONahiti VERNAUDON

Alain LOYAT

Christian MONIERCedric PONSONNET

Georges REMOISSENETArsene STEIN

Stephen YEN KAI SUNCédric PONSONNET

M.MISSELIS

Guillaume REYNAL

Emmanuel BOUNIOTFabrice FAUCHON

Jean Yves MEYERTea FROGIER

Jacques ILTIS

Jocelye FERRARISHervé JOURDAN

Yannick CHANCERELLERené GALZIN

Mehdi ADJEROUDSerge PLANES

Philippe RAUSTAnne GOUNI

Olivier GARGOMINYIvan INEICH

Pierre LOZOUET

Elodie LAGOUY

Neils DAVIESRoselyn GILLEPSIEJean Marie PETIT

Elin CLARIDGE

Fabienne BOURDELINAndré

Pierre Marie DECOUDRAS

Geneviève de CLERMONT 

Loyana LAGALLFortune UTIA

Françoise WANSON

Benoît LAYRLEMataira Maau

Cécile GASPARMyrna RIVIERE

Michael POOLEEric CLUA

Elena GORCHAKOVAChrista

Alain di JORIO

Les thèmes abordés1. L’état

• Les eaux continentales• Le milieu marin• Les sols• L’occupation des terres, du littoral

et des lagons• Le patrimoine naturel• L’air• La santé

Les thèmes abordés2. Les pressions

• Le bruit• Les déchets • Les risques• La radioactivité

• Et les activités humaines qui créent les pressions

Les thèmes abordés2. Les pressions

Les activités humaines qui créent les pressions• La pêche• L’agriculture• L’exploitation des granulats• L’industrie• L’énergie• Les transports• Le tourisme

Les thèmes abordés3. Les réponses

• Les acteurs• La politique du pays• La politique de l’Etat• La recherche scientifique• Les financements• Les réglementations• La société civile

1. L’état

Les eaux continentalesPrincipales sources :SPCPF, CHSP, DIREN

• Des ressources encore mal connues

• Des ressources suffisantes dans plusieurs îles, limitées dans d’autres

• Des ressources fragiles• Une consommation variable• Une forte évolution dans

l’approvisionnement • Toujours pas de protection

des périmètres de captage

Les eaux continentales

La qualité des eaux potables

• Des communes compétentes depuis 1999

• Environ 60% de la population boit l’eau du robinet

• Surveillance : démarrage de l’autocontrôle

• Une légère amélioration de la qualité des eaux potables en 10 ans

La qualité des eaux potables• Mais une grande disparité :

4 communes sur 48 distribuent de l’eau potable

• 10% de la pop. : eau potable à 100%

• 23% : eau de bonne qualité (plus de 90% de résultats conformes)

• 46% pop. : pourcentages de conformité inférieurs à 50%.

• En 10 ans : accroissement de 10% de la population ayant accès à l’eau potable

La qualité des eaux potables• 7 milliards de F CFP financés

pour l’AEP sur la période 1997-2003.

• Autocontrôle en évolution (de 3 à 12 communes en 4 ans) mais 75% des communes ne le pratiquent toujours pas

• Absence de connaissance des volumes prélevés pour l’agriculture.

La qualité des eaux de baignade en eaux douce

• Situation globalement stable depuis 10 ans

• En 1995 : 64% polluées• En 2005, 65% polluées• Aucune (0%) de bonne

qualité.

L’assainissementStations autonomes individuelles

mal entretenues

Autonome collectif• Un doublement des mini stations

d’épuration (collectives) en 10 ans : 23% de la population traitée.

• Augmentation des contrôles et autocontrôles : de 60 en 1995 à 135 en 2002

• Diminution de la qualité des rejets : conformité de plus de 60% en 1997 à moins de 50% en 2005.

L’assainissementAutonome collectif

• Évolution de la localisation des rejets en 10 ans

L’assainissementPublic• 3 nouvelles stations• En 10 ans, environ 13 000 équ-

hab concernés (5% de la pop).Donc, un effort important, mais insuffisant• Seul Bora-Bora à 100%• La conurbation de Papeete

(plus de 50% de la population), n’est toujours pas traitée

Le milieu marin

Principales sources : CRIOBE, IFRECOR, Reef Check

Le milieu marinRéseaux de suivi des récifs coralliens

8 réseaux de suivi (benthos et poissons) :

Mise en place de 5 nouveaux réseaux en 10 ans

Reprise du réseau sur Tahiti (RST)

Le milieu marinÉtat des pentes externes (14 îles)

Les valeurs sur les pentes externes en bon état varient entre 30 et 50% de CV exceptionnellement plus

Des tendances contrastées du RCV :29% des îles : variations suivant les évènements climatiques46% tendance à la hausse17% tendance à la baisse8% stabilité

Le milieu marinÉtat du récif de Tiahura (Moorea)

Globalement sur la PE (>30%) tendance à la hausse

Récif barrière : corail vivant moindre et en décroissance

Récif frangeant : CV moindre et globalement stable

Impact majeur des évènements climatiques Impact des pressions anthropiques sur les frangeants

Le milieu marin

Évolution des peuplements de poissons (Tiahura)

Augmentation de la richesse spécifique et de la densité

Mais

Modifications dans la composition des peuplements depuis 1995

Destruction directe des récifs

•Environ 6% de la surface cumulée des récifs frangeants des ISLV + Moorea détruits.

La qualité des eaux de baignade

•A Tahiti, de 1995 à 2005, légère amélioration de la qualité moyenne (entre 56% et 75%)

•A Moorea variations marquées (liées aux prélèvement)

•Bora Bora et Huahine :100% des résultats conformes.

La pollution des eaux de Papeete

Trois nouvelles études depuis 1995 : Wotling, Fichez et Harris

3 types de perturbations majeures introduites à partir des années 60

Hypersédimentation : entre 100.000 et 200.000 tonnes entre les passes de Papeete et de Taunoa.

La pollution des eaux de Papeete

Trois nouvelles études depuis 1995 : Wotling, Fichez et Harris

Eutrophisation : augmentation des flux de carbone, azote et phosphore organique d’un facteur 15 à 20 entre le début du siècle et les trois dernières décennies

Contamination en métaux lourds, en hydrocarbures et en PCB

« Par temps de pluie, le potentiel de choc de pollution est bien réel » (Wotling)

Les sols

Erosion et sédimentation

Causes majeures de dégradation des rivières et des récifs

Charges en MES variables en fonction :

•du couvert végétal

•du traitement des résidus

•de l’urbanisation

Occupation des terres

Agriculture

•Diminution de 30% de la SAU entre les 2 RGA (1995 et 1988)•D’après le RGA, la cocoteraie aurait régressé de 35% entre 1996 et 2006

Occupation des terres

UrbanisationPas de données de surface

Augmentation de 20% du nombre de logements

L’urbanisation gagne de plus en plus les versants

Occupation du littoral et des lagons

Doublement du nombre de dossiers de demandes d’occupation du DP/an depuis 1995

DPM : en moyenne 75% des demandes d’occupation du DP

Le fluvial représente de l’ordre de 15 à 20%.

Occupation du littoral et des lagons

Occupation du domaine public maritime

La surface totale du DPM exploité a plus que doublé en 12 ans (+123%)

160 ha de remblais190 ha de bungalows sur l’eau

10 000 ha de concessions perlicoles

Occupation du littoral et des lagons

Les remblais

Entre 60 et 80% du nombre de demandesLa surface de remblais a doublé en 10 ansEntre 1995 et 2006 (10 ans) : 160 ha De 1960 à 1994 (34 ans) : 159 ha.

Les pourcentages de récifs détruits varient de 0,5 à 15% suivant les îles.

Occupation du littoral et des lagons

Les bungalows sur l’eau

Entre 1995 et 200548% des demandes en surface

Surfaces pratiquement multipliées par 3 :189 ha de 1995 à 2005 contre 115 ha entre 1960 et 1994.

Occupation du littoral et des lagons

Évolution du trait de côte

Trait de côte artificiel à40 % en moyenne

En évolution rapideMoorea : plages de sable 33% en 93 ; 18% en 2001

Taiarapu : couvert végétal67% en 77 ; 44% en 2001

Aménagement du Territoire

Approbation du premier PGEM (Moorea)Puis FakaravaPlusieurs autres sont lancés

Le Patrimoine naturel

Principales sources : JY MEYER, Manu, MNHN,

T. COOTE, CRIOBE, IFRECOR

Le patrimoine naturelPeu de données sur

l’évolution des milieux

Régression des zones humides

Régression des forêts primaires

•1/3 des forêts d’origine auraient disparu :

•Australes : < 1 à 5%

•Rapa : 17%

•Forêts sèches (les plus rares) : 1000 ha

•Forêt des nuages : 8000 ha

Expansion rapide de la mangrove à Moorea et Tahiti ; colonisation des autres ISLV

Le patrimoine naturel

Un important effort de renforcement des connaissances

Le patrimoine naturelLes espèces terrestres

Nombre d’espèces endémiques remarquable

Flore : 570 espèces (63% et 72% angiospermes)

Oiseaux : 74% d’endémisme (sur 12 ZOE de France 4 en PF)

Insectes : 2500 espèces ; endémisme de 100% pour de nombreux genres

Charançons : 50%

Araignées : 43%

Mollusques : 500 espèces 100% pour plusieurs familles

Le patrimoine naturelLes espèces terrestres très fortement menacés

Flore : Plus de 20 espèces disparues

140 plantes (25% de la flore endémique) considérées comme rares, vulnérables ou menacées, dont 58 par le Miconia

60% de la flore endémique des Australes et 35% de celle de Rapa est menacée

Les forêts de nuage renferment le plus d’endémiques, souvent restreintes à ces habitats

Le patrimoine naturelLes espèces terrestres très fortement menacées

Oiseaux

19 espèces éteintes depuis le 16ème siècle

Parmi tous les territoires français, la Polynésie compte le plus grand nombre d’espèces menacées

22 espèces menacées, dont, 19 endémiques (78%)

5 en danger critique

31 ZICO identifées, 10 sites AZE

Le patrimoine naturelAutres espèces

Mollusques : disparition de 52 des 58 espèces de Partula, de 3 des 5 espèces de Samoana et de tous les Trochomorpha

Les causes sont connues

Destruction et morcellement des habitats : aménagement, agriculture, incendies, …

Développement du tourisme

Chasse et prélèvements

Patrimoine naturel

De plus en plus d’espèces envahissantes

Flore : 35 espèces végétales déclarées “espèces menaçant la biodiversité”

Extension du Miconia à Raiatea et Tahaa, et plus récemment Nuku Hiva et Fatu Hiva.

Vertébrés : 20 espèces dont 12 parmi les 100 plus envahissantes

Oiseaux : 4 espèces

Reptiles : au moins 3 espèces

Arrivée probable des amphibiens

Insectes : 26 espèces

Petite fourmi de feu : arrivée en 1994, 2005 : 12 colonies, en 2007 : 30

Arrivée de la cicadelle pisseuse en 1999 : 10 îles colonisées

Patrimoine naturel : les réponsesLa réglementation

Renforcement de la protection réglementaire des espèces : liste d’espèces protégées

180 espèces de flore, toutes les espèces de Partula, 26 espèces d’oiseaux, mammifères marins, santal, requins

Les plans de conservation

24 espèces indigènes ou endémiques de flore, Partulas, Oiseaux

Développement de la lutte contre les espèces envahissantes

Les espaces protégés

Code de l’environnement

AP terrestres : 6, 11400 ha (3%)

AP marines : 3, 14 000 ha (<1%)

Aucune nouvelle AP en 10 ans (sauf PGEM)

Pas de gestion

Les habitats les plus remarquables ne sont pas protégés

Au titre des PGEM :

Moorea : 8 AMP

Fakarava : extension de la réserve de Biosphere : 283 000 ha (dont 53 000 en zone centrale)

115 sites remarquables recensés

Mais meilleure prise en compte depuis 3 ans

2. Les pressions

Les déchetsForte augmentation en volume 130 000 t/anSoit en moyenne 500 kg/an/hab(en France 400 kg)

Des déchets moins dégradables et plus dangereux : en 2005, 600 tonnes de déchets toxiques et polluants.

Un gisement disparate : 82% dans les IdV

Peu d’évolution dans la composition entre 1998 et 2002

Les déchetsUn traitement en forte évolution

2000/2001 : Mise en place de la collecte sélective et tri des déchets

60 000 bacs distribués

Une évolution rapide des tonnages traités : de 28% en 2001à 61% en 2005 du volume total

14 décharges sauvages résorbées à Tahiti

Les déchetsUn recyclage encore modeste

3,5% à l’échelle de la Polynésie

Par rapport au volume recyclable il passe de 17% en 2000 à 25% en 2005 pour un objectif de 65%

Les déchets

De nombreuses campagnes de sensibilisation

MaisEncore trop de rejets dans la nature (lagons, rivières)= mauvaise qualité des eaux de rivière

Les risquesPlusieurs évènements dans la décennie :•10 cyclones, dont un particulièrement destructeur (Alan, 1998)•3 tsumamis•Au moins 4 mouvements de terrain très importants

Des avancées très importantes dans la connaissance (programme et BD ARAI – BRGM/SAU)

Cartes des aléas réalisées pour l’ensemble des communes

47 PPR sur 48 à ce jour prescrits en conseil des ministres 0 PPR approuvé

L’agricultureLes pesticidesAugmentation des importations de pesticides de 80% en 10 ans ; 10% des produits classés dangereux.

38% des échantillons analysés contrôlés positifs (campagnes de mesures à poursuivre)

Les importations d’engrais sont stables.

L’agricultureLes quantités d’eau mobilisées mal connues

Mise en œuvre d’un programme pour le développement d’une agriculture durable dans le Pacifique

Agriculture biologique peu soutenue par les pouvoirs publics.

L’agriculture : la forêt•Surfaces de plantations stables (9000ha)

•Impact des plantations de pins endémicité réduite et espèces introduites favorisées

•Réorientation de la politique de la forêt : plantations de qualité

•Les ressources en bois précieux utilisés en artisanat se raréfient

L’agriculture : élevage•Le nombre de tête du cheptel porcin est stable

•Le nombre d’installations classées a doublé entre 1999 et 2006

•Beaucoup d’installations restent non conformes

•Très forte croissance du cheptel de caprins : de 120 %, entre les 2 RGA, concentré à 90% aux Marquises (érosion, perte de biodiversité).

Une importante consommationentre 40 et 60 kg/hab/anpratiquement 7 fois plus qu’en

Nouvelle-Calédonie

Pêche hauturièreCroissance jusqu’en 2001 puis

recul de 39%

Pêche côtière globalement stable ;

pêche au poti marara en augmentation de 69,7 % entre 1996 et 2006.

La pêche

La pêche

Pêche lagonaire

Estimée aux alentours de 4000 tonnes

1998 mise en place de la carte professionnelle

Forte modification des circuits de vente

La pêchePêche lagonaire à MooreaProduction croissante 49 t en 92, 78 t en 2002Décroissance de la densité des espèces commerciales à TiahuraCauses : pêche et diminution des zones de nurseries (remblais), augmentation du nombre de pêcheurs occasionnels

Pêche lagonaire dans les TuamotuÉgalement en baisse

La pêche

Arrêt de la pêche au requin

Mise en place d’un programme de gestion des bénitiers

Stagnation de la pisciculture

Développement de la filière « poissons d’aquarium », avec capture et élevage de larves

La perlicultureDoublement des volumes exportés en 4 ans, jusqu’en 2000, puis ralentissement de -25% jusqu’en 2005.

Pratiquée dans 31 îles (41 en 1995) et les concessions occupent environ 10 000 ha.

Forte augmentation du nombre de concessions jusqu’en 2000 puis très forte diminution.

2 perliculteurs sur 3 sont en infraction au regard de l’occupation du domaine public (occupation illégale).

La perlicultureDéveloppement important des épibiontes, notamment l’anémone (Aiptasia sp.) qui crée des nuisances importantes

Le nettoyage des nacres et le collectage ont les impacts les plus importants, entraînant sa dispersion.

Mise en place du réseau de veille sanitaire.

Les exportations de coquilles de nacres ont été multipliées par 3 entre 1999 et 2005.

Extraction des granulats

7,5 millions de m3 de granulats entre 1996 et 2006

Une multiplication par 100 des volumes extraits entre 1996 (290 000 m3) et 2002 (2,2 millions m3)

Diminution de la part de la soupe corail : 45% sur la période 1989-1993, contre 29% sur 1996-2006La ressource terrestre est devenue majoritaire (56 %)

Extraction des granulats

Extractions de matériaux coralliensPoursuite des extractions de matériaux coralliens malgré les interdictions

Réduction du nombre de sites par île

2 millions extraits en 10 ans, avec des volumes multipliés par 4 entre 1996 et 2001

Raiatea, Bora et Moorea principaux sites

Extraction des granulatsGranulats de rivièreTriplement des volumes extraits entre 1996 et 2002 : de 41 000 m3 à 168 000 m3, pour redescendre autour de 60 000 m3 en 2006. 

A Tahiti, les extractions représentent 86% du flux total de MES, soit 22 000 tonnes de MES/an sur un total de 25 000 t/an

Le schéma d’exploitation des granulats va être réactualisé

Energie•Consommation : + 51% à Tahiti  ; + 60% dans les autres îles•Part de Tahiti : 80%.•Doublement de la production d’énergie thermique •Diminution de la part de l’hydro-électrique•Augmentation de 68% des importations d’hydrocarbures •Timide développement des énergies alternatives, malgré leurs potentialités réelles

TourismeFréquentation : + 20%Nombre de croisiéristes multiplié par 4.

Les problèmes :•occupation de l’espace (bungalows, pontons ..) : 48% du total des demandes d’occupation du DMP•forte demande en sables lagonaires •artificialisation du littoral (lagunes ou plages artificielles),•Modification des paysages•impact environnemental des infrastructures (hôtels, golfs…) en phase de chantier et d’exploitation 

TourismeActivités de loisir tournées vers le lagon : plongée

6 clubs de plongée se sont engagés dans la charte du plongeur responsable,

Dans des sites fréquentés les activités conduisent à une dégradation des récifs

En milieu terrestre, les impacts sont surtout liés à la création de chemins de randonnées qui favorisent la collected’espèces et l’expansion d’espèces envahissantes.1995 2005

 

Les réponsesPolitique du Pays• Stratégie de biodiversité• Sensibilisation• Protection des espaces et des espèces• Observatoire• Lutte contre les pollutions

Politique de l’EtatRenforcement des connaissancesDéchets, eau, risques

Les réglementations : code de l’environnement

Renforcement du rôle des ONG

Conclusions : les enjeux

La qualité des eauxLe maintien de la biodiversité terrestreLa lutte contre les envahissantesLa lutte contre l’érosionFreiner l’artificialisation du littoralLa maîtrise des pesticidesLe respect des réglementationsLe suivi de la qualité de l’environnementLa sensibilisation, la formation