DDeeuuxx nnoouuvveelllleess aassssiissttaanntteess àà llaa

FFEESSPP

Maria ADIB DOSS et May

DARWICH, diplômées de la Filière en 2009, majeure science politique, et actuellement en Master en France, ont respectivement obtenu les 2e et 6e places au classement du département de Science Politique de la FESP. Elles viennent tout juste d’être nommées assistantes au sein de ce département.

La filière compte ainsi huit assistants : quatre au département d’économie et quatre au département de science politique.

a rentrée universitaire 2009-2010 marque les quinze ans d’existence de la Filière. Fondée en 1994, la FESP diplôme cette année sa 13e promotion. La visite au Caire de Sébastien Linden, de Sciences Po, est l’occasion de revenir sur la coopération entre la FESP et l’IEP (Lire l’Interview page 4).

Qui dit rentrée, dit nouvelle promotion. Après sélection par le test écrit d’évaluation du niveau de français et par un entretien oral, 49 étudiants ont été finalement retenus. La quasi-totalité des étudiants admis provient de lycées bilingues égyptiens à l’exception de deux étudiants venus de Mauritanie et du Tchad. Par ailleurs, 3 étudiants suivent des cours dans le cadre du programme d’échange d’étudiants entre Sciences Po et la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques ou en tant qu’auditeurs libres (Lire page 2).

Pour porter un éclairage sur l’actualité économique de la rentrée, Hoda Selim revient sur les conséquences de la crise un an après. Elle nous explique les raisons pour lesquelles les économies émergentes ont pu résister (Lire page 5).

La FESP voit ses effectifs enseignants se renforcer avec la nomination de deux assistantes en science politique. Félicitations à Maria Adib Doss et May Darwich !

Nous saluons l’arrivée de nouveaux collaborateurs à la Filière. Bienvenue à Manar Mohsen, professeur d’économie (« économie du développement » et « problèmes économiques contemporains »), Emad Awad, professeur de science politique (« opinion publique »), Malak Labib, doctorante en histoire à l’EHESS (« CM Science Politique») et Lise Debout, doctorante en géographie à Lyon 2 (« CM Histoire»). Bienvenue également à Emmanuel Nowak, assistant documentaliste pour l’année 2009-2010, chargé de l’aide à la recherche documentaire et du tutorat auprès des étudiants en coordination avec les enseignants. Par ailleurs, la Filière est heureuse d’accueillir Sophie Bava, socio-anthropologue à l’IRD, dans le cadre du partenariat entre cet institut et la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques (Lire page 2).

Malgré le report de la rentrée du fait des mesures de prévention et de lutte contre la grippe H1N1 mises en œuvre par l’Université du Caire, celle-ci s’est faite dans des conditions normales. Nous invitons tous les étudiants à respecter les mesures d’hygiène afin de réduire les risques de contagion.

Excellente année universitaire 2009-2010 !

Dr Baher Atlam et Mona Amer

Dr Baher Atlam et Mona Amer

RReennccoonnttrree SScciieenncceess PPoo aauu CCaaiirree

Une réception s’est tenue le 13 octobre dernier à la Résidence de France dans le cadre de la visite de Sébastien Linden, chargé de mission Moyen-Orient/Maghreb à la direction des affaires internationales et des échanges de Sciences Po Paris.

Cette soirée a été l’occasion d’un rassemblement franco-égyptien autour de Sciences Po Paris. Ont été, entre autres, conviés les diplômés de la Filière ayant effectué un Master ou étant actuellement inscrits en thèse à Sciences Po Paris.

Lire aussi L’Interview page 4.

Pages 2 et 3 LA FILIÈRE

La vie de la Filière Débouchés Agenda

Pages 4 L’INTERVIEW

Un partenariat revisité

Page 5 ACTU MEDIA

Point de vue Agenda

Pages 6 et 7 ÉTUDIANTS

Portrait Le Club des Étudiants

Page 8 CULTURE

Info Rendez-vous A ne pas manquer Et du côté des livres…

L

Lettre d’information de la Filière francophone de la Faculté d’Économie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire

Octobre 09 N°75

PPrroommoottiioonn 22001133 Cette année, la sélection des étudiants s’est déroulée à la fin du mois d’août afin de permettre aux intéressés non retenus de s’inscrire dans les délais dans d’autres facultés/universités.

Après l’étape d’admission des étudiants à la Faculté, les épreuves de sélection organisées par la Filière francophone ont pu commencer. Elles se sont faites en deux temps. Un premier test écrit d’évaluation du niveau de français (commun aux filières francophones) s’est tenu le 23 août. Puis, le 25 août, l’ensemble des candidats a passé un entretien oral de motivation avec Dahlia El Seguiny (assistante à la faculté de lettres de l’Université du Caire et enseignante FOS à la Filière) et Mona Amer.

Au total, la promotion 2013 compte 49 étudiants, dont 2 étudiants étrangers (un Mauritanien et un Tchadien). Les filles sont toujours largement majoritaires (92%). Selon le graphique ci-dessus, près des deux-tiers des étudiants proviennent de 5 types d’établissements : Sacré-Cœur Héliopolis et Ghamra, Notre-Dame-des-Apôtres, Collège de la-Mère-de-Dieu, les lycées Horreya et le collège St-Joseph-de-l’Apparition. Par ailleurs, trois étudiants inscrits à l’étranger suivent des cours à la Filière et/ou à la section anglophone. Il s’agit d’une étudiante en échange de Sciences Po, d’une étudiante allemande et d’un étudiant djiboutien.

UUnnee ffoorrmmaattiioonn rreecchheerrcchhééee.. SSoonnddaaggee..

Un sondage auprès des étudiants de 1re année a montré que ceux-ci ont choisi de s’inscrire à la Faculté essentiellement pour des raisons professionnelles, le choix des disciplines et la réputation de la Faculté. Le choix de la Filière francophone est lié à la poursuite d’études en français, au nombre restreint d’étudiants et aux méthodes d’enseignement.

Bienvenue aux étudiants de cette nouvelle promotion !

LL’’IIRRDD ddaannss lleess mmuurrss ddee llaa FFaaccuullttéé

La signature d’une convention d’hébergement entre la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) permet à la Filière d’accueillir Sophie Bava, socio-anthropologue, dans le cadre du programme de recherche de l’IRD « Instances religieuses et d’origine confessionnelle sur les routes de migration africaine ».

Sophie Bava participera notamment tout au long de l’année aux séminaires de recherche de 4e année et aux conférences de méthode de 2e année.

La Filière accueille sa 16e promotion

La Filière

Avec l’arrivée d’une nouvelle promotion comptant 49 étudiants, les effectifs de la

Filière sont stables. Nous revenons sur le mode de sélection et les raisons pour

lesquelles les étudiants ont choisi de s’inscrire à la Filière.

La Filière

BBoouurrsseess && MMaasstteerrss

L’année passée, comme chaque année, les étudiants intéressés ont été reçus afin de discuter de la pertinence de leur choix et de leur capacité à prétendre aux formations et aides financières souhaitées. Par ailleurs, selon des critères de réussite aux examens tout au long de leur cursus, mais aussi

en fonction de leur motivation, la « cellule études

supérieures et débouchés professionnels » a opéré une sélection des candidats autorisés à se présenter aux différentes bourses.

Quelques chiffres …

Sur une soixantaine d’étudiants de quatrième année, 25 ont montré un intérêt pour des études supérieures en France en début d’année 2008-2009.

• 19 étudiants se sont effectivement portés candidats à des Bourses et Masters.

• Sur le nombre total de candidats, toutes sections confondues, 18 ont été admis en Master !

• Tous ont été candidats à une ou plusieurs bourses, et 11 d’entre eux en ont obtenu une.

• Au total, 13 étudiants sont déjà partis effectuer un Master (10 avec bourse, 3 sans), les autres ne pouvant poursuivre leur cursus en l’absence de bourse.

Maintenant que les aînés voguent vers de nouveaux horizons, aux étudiants encore à la Filière de prendre en main leur avenir ! Pour commencer, une réunion s’est tenue le mardi 27 octobre afin de présenter l’ensemble des programmes et recommandations en vue des candidatures aux bourses et masters. Une fiche de renseignements et un guide détaillant l’ensemble des démarches à suivre ont été remis à chacun. Au travail !

SSttaaggeess && DDéébboouucchhééss pprrooffeessssiioonnnneellss

Très prochainement : réunion sur les stages de fin

d’année. A cette occasion, une version mise à jour du « Guide de la recherche de stage » sera distribuée. Les intéressés bénéficieront d’un suivi tout au long de l’année afin de rendre leur désir d’expérience possible.

Pour finir, plusieurs réunions sur les débouchés

professionnels, notamment dans le secteur des marchés et de la finance, de la diplomatie et de la vie internationale et de l’administration publique seront programmées. Ces réunions sont ouvertes à tous les étudiants intéressés par une carrière dans ces secteurs, ou simplement curieux d’en connaître davantage sur ces différents corps de métier.

Université Paris 1 7

Université Paris Dauphine 2

Univ. St-Joseph, Beyrouth 3

Université d’Egée, Grèce 2

Université Paris 2 1

UPMF, Grenoble 1

Université d’Auvergne 1

IEP de Bordeaux 1

Bourses Candidats Admis

Eiffel 6 2

AUF internatle 12 3

AUF régionale 3 2

Gouv. français 3 2

Univ. d’Égée 2 2 TOTAL 11

France 9

Liban 2

Grèce 2

1er semestre 2009-2010

Examens de mi-semestre Samedi 14 - Jeudi 19/11/09

Fin des cours Mercredi 6/01/10

Examens de rattrapage Samedi 9 - Mercredi 13/01/10

Examens partiels Jeudi 14 - Jeudi 28/01/10

Jour fériés (dates à confirmer) Aïd El Adha Vendredi 27 - Lundi 30/11/09 inclus

Moharram Vendredi 18/12/09

Section Science politique 8

Section Economie 11

Bilan des demandes de bourses et d’admission en Master

Un partenariat revisité

Nous avons rencontré M. Sébastien Linden, de la direction des affaires internationales et des échanges de Sciences Po Paris, à l’occasion de sa visite au Caire. Eclairage sur l’objet de sa présence en Egypte, et plus particulièrement, sur ses projets de coopération avec la FESP.

Pouvez-vous présenter votre mission au sein de la direction des affaires internationales et des échanges de Sciences Po Paris ? J’ai été nommé au poste de chargé de mission pour le Moyen-Orient et le Maghreb au sein de la direction que vous indiquez il y a quelques semaines. Un des aspects de ma mission consiste à développer les partenariats universitaires et faciliter les échanges, en permettant à nos étudiants de partir où ils le souhaitent et par l’accueil d’étudiants

étrangers(1). J’ai aussi pour mission de promouvoir Sciences Po, présenter les formations qui y sont proposées et attirer de nouveaux candidats. Nous souhaitons effectuer le recrutement le plus diversifié possible et qui rassemble les meilleurs éléments. Avec certains pays, nous avons une longue tradition de coopération et avec d’autres moins en ce qui concerne l’Egypte : nous accueillons d’excellents étudiants, mais pas en nombre suffisant, et nous souhaiterions en recevoir davantage. Enfin, notre direction est un support à toutes les autres directions de Sciences Po qui a une tradition d’ouverture à l’International dans toutes ses composantes.

L’Egypte est-elle une destination souvent choisie par vos étudiants pour effectuer leur 3e année – obligatoire - hors de France ? Les étudiants ont conscience du positionnement de l’Egypte dans le monde arabe tant par son histoire que par sa réalité socio-économique et sa politique. L’Egypte est ainsi souvent demandée.

Quel bilan faites-vous de votre visite au Caire ? C’est ma première mission à l’étranger depuis ma prise de fonctions, et elle s’est avérée très complète. J’ai pu rencontrer des responsables de la coopération universitaire du CFCC, de l’UFE, de l’AUC, la doyenne de la FESP et

l’équipe de la Filière. J’ai également pu rencontrer des anciens étudiants de Sciences Po, nos 15 étudiants qui effectuent leur 3e année en Egypte, dont une à la FESP.

Il y a une tradition de coopération entre Sciences Po Paris et la Filière depuis la création de celle-ci. Quelle est aujourd’hui la nature de la coopération envisagée avec la Filière, et plus largement, peut-être, avec la FESP ? Sciences Po est très attachée à cette coopération, car elle partage avec la Filière la même conception de la formation des futurs dirigeants, notamment l’apport des sciences sociales. Depuis la création de la Filière, cette coopération s’effectue par la participation concrète aux enseignements de professeurs visiteurs de Sciences Po, et cela va se poursuivre, ainsi que par l’accueil d’étudiants de la Filière, après leur

diplôme(2). Aujourd’hui, nous sommes en train de formaliser avec la Filière un accord d’échange d’étudiants. Cette année, une étudiante de Sciences Po (Mathilde Carrette) effectue d’ailleurs sa 3e année à la Filière. Plus largement, nous souhaitons ouvrir cette coopération à l’ensemble de la FESP. C’est dans cette perspective que j’ai rencontré Mme Aliaa El Mahdi, doyenne de la FESP. L’objectif serait d’accueillir chaque année cinq étudiants de la FESP pour un semestre ou une année complète. Et, la création d’un consortium d’Universités (Université Paris1/ FESP / Sciences Po) pourrait permettre de réfléchir à la meilleure validation possible de la formation des étudiants de la FESP et de donner de la visibilité à cette coopération.

Que retenez-vous de votre passage à la FESP et de votre rencontre avec les étudiants, aussi brève fut-elle ? Lors de cette rencontre à la Filière, les étudiants étaient attentifs et ont manifesté par leurs interrogations un désir de s’ouvrir des perspectives à l’International. Dans mes discussions avec les anciens étudiants rencontrés par ailleurs, j’ai été frappé par leur envie de participer au développement de leur pays que ce soit à travers l’enseignement ou à travers leur participation dans la politique du pays, notamment dans la diplomatie. Je pense que cette ouverture vient de la FESP, où leur curiosité intellectuelle est stimulée et développée. J’espère revenir prochainement. Cela serait une autre occasion de rencontrer les partenaires et d’évaluer les avancées de nos projets communs.

Propos recueillis par Eve Bourguignon

“Sciences Po est très attachée à cette coopération, car elle partage avec la Filière la même conception de la formation des futurs

dirigeants […].”

(1) Sur 9000 étudiants à Sciences Po, 40% en moyenne sont étrangers.

(2) Depuis 2000, 26 étudiants diplômés de la Filière ont effectué ou effectuent un Master ou une thèse à Sciences Po Paris.

La crise un an après

Aujourd’hui, si l’on arrive à parler d’un retour de la croissance, c’est grâce aux interventions des Etats qui ont éliminé les craintes d’une dépression globale. Dans un premier temps, les banques centrales ont fortement réduit leurs taux directeurs, recapitalisé les banques et sont même intervenues en tant que prêteur/acheteur en dernier ressort. Les Etats ont également mis en place des plans de relance keynésiens visant à soutenir la demande. Cette stimulation, quoique nécessaire, a renforcé le poids des déficits et de la dette publique et ne devrait porter ses fruits qu’à partir de 2009-2010.

Contrairement à ce que leur expérience passée suggère, les économies émergentes ont démontré plus de résistance que prévu. Certes, leur croissance a été atteinte par les effets de second tour de la crise, la récession globale réduisant la demande sur leurs exportations de biens et services. Aussi, suite à une plus grande aversion au risque des investisseurs, ces pays ont enregistré une baisse des investissements directs à l’étranger et de l’aide financière internationale. Cependant, excepté de larges dépréciations de leurs taux de change qui ont résulté de la fuite des capitaux, les taux de croissance sont restés positifs, et ce, compte tenu de l’adoption de plans de relance plus modestes, au vu de leurs ressources limitées et des déficits budgétaires déjà trop élevés.

Un an après le début de la crise, un effondrement du crédit et de la production a été évité. La panique financière s’est peu à peu estompée et les banques ont repris confiance pour se prêter. Les économies développées se sont relativement stabilisées et, dans quelques cas, une croissance modeste commence à apparaître.

Mais, si le pire a été évité, le retour de la croissance s’avère être un processus lent et graduel pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le secteur bancaire demeure affaibli et les conditions de crédit – encore strictes – vont continuer de peser sur la croissance. De plus, les soutiens publics qui ont permis d’assurer la croissance à court terme devront éventuellement cesser. Enfin, les ménages subissent encore les conséquences de leurs pertes immobilières et luttent contre le chômage.

Pour soutenir la croissance à plus long terme, plusieurs réformes à l’échelle internationale sont exigées: le renforcement de la réglementation financière (à la fois aux niveaux globaux et nationaux) pour empêcher la prise de risque excessive ainsi que l’amélioration de la transparence de l’information sur les produits financiers (1), l’élimination des déséquilibres globaux entre l’épargne et la consommation (2), l’introduction d’une nouvelle monnaie de réserve (3), le renforcement du rôle du Fonds Monétaire International dans la surveillance indépendante des secteurs financiers (4) et l’inclusion de l’objectif de la stabilité financière à côté de la stabilité des prix dans la politique monétaire (5).

Hoda Selim

Hoda Selim, promo 2001 ECO, est doctorante à Sciences Po Paris. Elle prépare actuellement sa thèse sur l’inflation en Egypte sous la direction de Jean-Paul Fitoussi.

La surabondance de crédits hypothécaires et l’élaboration de produits financiers complexes et risqués sont à l’origine de la crise des subprimes qui éclate en août 2007. S’ensuit en septembre 2008 la faillite de la banque d’affaire américaine Lehman Brothers, qui emporte alors dans son sillage d’autres institutions financières. Ces deux facteurs sont déterminants dans la crise financière globale qui éclate à la fin de l’année 2008. Les Etats-Unis, suivis par l’Europe et les pays occidentaux, entrent bel et bien en récession…

Actu média

Pour aller plus loin

• The Financial Crisis One year After, Jeffrey Sachs, Project Syndicate,

2009 Lien http://www.project-syndicate.org/commentary/sachs156 • Crisis and Recovery, World Economic Outlook, Avril 2009 • Sustaining the Recovery, World Economic Outlook, Octobre 2009

“ Un an après le début de la crise, un effondrement du crédit et de la production a été évité. ”

EEccoonnoommiicc RReesseeaarrcchh FFoorruumm –– 1166ee ééddiittiioonn

Shocks, Vulnerability and Therapy Du 7 au 9/11/2009, Hôtel Marriott, Le Caire

Agenda de la conférence sur www.erf.org.eg

Nous saluons la participation d’anciens de la Filière, Rana Hendy, Hoda Selim et Chahir Zaki en tant qu’intervenants.

«« EEccoonnoommiicc DDeevveellooppmmeenntt aanndd SSttrruuccttuurraall

CChhaannggee »» Conférence animée par Justin Yifu Lin, vice-président et chef économiste de la Banque mondiale.

FESP - salle 5, jeudi 5/11/2009 à 11 heures.

Étudiants Parlons de vous !

Rencontre du troisième type Entre le monde académique et le monde professionnel, les passerelles se multiplient. Ali Rached, diplômé de la FESP prépare aujourd’hui une thèse en science politique à Paris 2. Il nous raconte sa vision d’une recherche inscrite dans la réalité politico-sécuritaire.

Aujourd’hui vous écrivez une thèse sur les réseaux de prolifération nucléaire et les armes de destruction massive (ADM). Pourquoi ce sujet plutôt sensible? J’ai commencé à m’y intéresser assez tôt, à la FESP, mais aussi en dehors des études. Mon professeur, Jean Marcou, m’avait prévenu des difficultés, mais les questions de sécurité internationale me passionnaient. Mon mémoire de fin d’étude a porté naturellement sur ce thème. Aujourd’hui, le sujet est loin d’être clos.

Pouvez-vous nous en dire plus ? Le sujet porte plus exactement sur l’adaptation du dispositif international de non-prolifération face aux nouveaux risques de dissémination des ADM. Jusqu’en 2003, on pensait le risque de dissémination limité aux seuls Etats. Le démantèlement du réseau d’Abdel Kader Khan, le « père » de la bombe A pakistanaise, a mis en évidence l’existence d’un marché noir de la prolifération. Le risque de dissémination par des réseaux non-conventionnels est devenu bien plus prégnant.

Comment voyez-vous la suite de votre carrière ? A vrai dire, je poursuis un équilibre entre volet académique et volet professionnel. Certains universitaires se coupent de ce monde après leur thèse. Ils passent à côté d’expériences pratiques pourtant nécessaires à la validation de certaines recherches. Et inversement, des acteurs économiques ou décisionnels commettent parfois de grossières erreurs, alors que d’excellents chercheurs, des experts et des consultants auraient pu leur offrir une vision plus profonde. Je veux continuer la recherche professionnelle, dont l’objectif est de répondre aux problématiques que les acteurs politiques ou économiques ont à résoudre. Actuellement, ce travail de consulting se concrétise par la publication d’articles et de recherches auxquels les décideurs ont accès. A long terme, j’espère pouvoir investir cette expertise accumulée dans le cadre d’une organisation internationale, comme les Nations Unies.

Que pouvez-vous dire aux étudiants et futurs candidats de la section science po ? Qu’il est important d’avoir une vision claire et réaliste de ce que l’on veut faire. Quel que soit le secteur ou le poste visé, il serait dommage de ne pas profiter de cette formation qui est excellente. On réduit souvent les débouchés aux secteurs académique et diplomatique. Pourtant une « troisième voie » est possible. Par exemple, la Fondation pour la Recherche Stratégique, où je suis chercheur associé, est un think tank écouté des acteurs institutionnels et des OIG/ONG. Un centre au carrefour des mondes académique et politique. Pour un Egyptien, en Egypte, le chemin n’est pas facile. C’est pourquoi il est nécessaire de partir un temps à l’étranger.

Quel souvenir gardez-vous de votre passage à la Filière francophone? Beaucoup de bonheur. Nous étions très soudés et riions beaucoup. Je me souviens de Rose [Mme Alphonse], qui nous répétait qu’elle n’avait jamais vu ça. Avec Omar et Hicham, nous étions les trois mousquetaires ! (rires) Cette ambiance chaleureuse et amicale ne nous a pas empêché de beaucoup travailler.

Vous avez d’autres occupations ? Bien sûr ! Je fais du speedball, avec la fédération internationale. Nous préparons le championnat qui aura lieu à l’Arena Héliopolis, fin octobre.

Portrait réalisé par Emmanuel Nowak

Parcours

2009 Consultant pour l’Egyptian Council for Foreign Affairs (ECFA), Le Caire. Thèse de Doctorat sous la direction de Serge Sur, Univ. Panthéon-Assas, Paris.

2008-2009 Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), Paris. Rapporteur de conférence pour l’International Institute for Strategic Studies (IISS).

2007 Stage au Centre d’Etude en Sciences Sociales de La Défense (C2SD), Paris.

2006-2007 Master pro Droit des Institutions et Gouvernance Publique - Carrières diplomatiques, internationales et européennes - Faculté de Droit et Sciences Politiques, Clermont-Ferrand. Bourse Eiffel.

2006 Diplômé de la FESP, majeure science politique.

Étudiants Parlons de vous !

L’imEU10 est en marche

A nouvelle année, nouvelles dispositions ! Afin de gagner en réalisme, des améliorations significatives ont été apportées aux différents conseils constitutifs de l’ImEU. Il en existe dorénavant cinq : le Parlement européen, le Conseil des ministres, la Cour européenne de Justice, le Conseil européen et le Conseil d’Opinion publique, qui, bien qu’immatériel, est également très actif. Seront également organisés trois conseils pour les participants « juniors » issus de toutes les écoles du Caire.

Chaque conseil bénéficie d’un secrétariat, composé de trois membres (quatre pour la Cour européenne de Justice). En choisissant ces derniers, nous avons achevé la deuxième phase de l’organisation de l’ImEU. Les membres des secrétariats ont été formés afin de bénéficier des compétences nécessaires à l’accompagnement des délégués. Ainsi, chaque participant pourra tirer le meilleur de cette grande expérience.

Nous passons donc à la troisième phase : les secrétariats doivent sélectionner les délégués qui siègeront aux conseils. Le recrutement a commencé le dimanche 18 octobre et s’achèvera le mardi 3 novembre. Le comité d’organisation et le comité académique travaillent main dans la main afin de rassembler autour de cette manifestation des délégués d’origines, de cultures et de formations différentes.

Une fois cette sélection finalisée, les premières séances de préparation de la conférence pourront débuter : les secrétariats remettront l’ordre du jour à leurs délégués en fonction du conseil concerné. Ce processus d’apprentissage débutera vendredi 6 novembre et se déroulera sur quatre séances au premier semestre. Pour donner aux nouveaux délégués un avant-goût de la simulation, nous les accueillerons comme il se doit au cours d’une cérémonie - « AC Party » - le 4 novembre (à confirmer).

A l’issue de ces quatre séances, nous observons habituellement une pause de deux mois. Cette année, nous profiterons de cette période pour nous impliquer davantage dans le recrutement et l’accompagnement des « juniors », afin de les encourager à s’impliquer dans cette grande communauté, et qu’ils en tirent des enseignements pour leur avenir.

ImEU est plus qu’une simple activité étudiante. Bon nombres d’étudiants, j’en suis sûre, se retrouveront dans cette idée. Cette édition sera un franc succès, et ce le sera grâce à chacun d’entre nous.

Laila El Saedy – Haut-Représentant imEU10

Le Club des Étudiants

UUnnee nnoouuvveellllee aannnnééee pplleeiinnee ddee pprroommeesssseess

Le 4 novembre 2008, à l’initiative de Jean-Baptiste Demaison, le Club Des Etudiants (CDE) de la FESP a vu le jour ayant pour objet, notamment, de former une communauté regroupant tous les étudiants de la Filière francophone de la FESP. Tout au long de l’année 2008-2009, Nesma Magdi (présidente), Happy Tarek (secrétaire) et Aya Abouzaid (trésorière), membres du bureau élus par les étudiants, ont coordonné les activités du club et ont été soutenues dans ce travail par divers comités…

• Le comité d’événements. Est chargé de l’événementiel (sorties, conférences, etc.).

• Le comité du mécénat. Travaille au financement des projets et activités du CDE.

• Le comité d’art et de sport. Découvre et met en avant les étudiants talentueux.

• Le comité d’aide éducative. Met en place un système de parrainage entre les étudiants de la FESP afin de répondre à leurs interrogations liées aux études au sein de la FESP.

• Le comité FESP en action. Rassemble les fonds nécessaires à l’organisation d’œuvres caritatives afin d’aider les personnes en difficulté au sein de la société égyptienne.

• Le comité de journalisme. Est chargé de l’édition du journal du CDE.

• Le comité de communication. Est chargé de valoriser le CDE.

La collaboration entre ces comités a permis au CDE d’organiser plusieurs événements comme la Welcome party “BAL

MASQUÉ”, et, en coordination avec les autres filières du PUF, le festival des talents et la journée sportive.

Et pour bien commencer l’année universitaire … la Welcome party “MULTICOLOR”. Ce sera l’occasion de nous rencontrer et de vous présenter en détail les activités du CDE. La date sera communiquée très bientôt. Venez nombreux !

Elections 2009-2010. Bientôt, toutes les informations sur les prochaines élections des membres du bureau.

Nesma Magdi - Présidente

Culture Les essentiels

Festival de la Musique arabe, 18e édition. Opéra du Caire, du vendredi 30 octobre au dimanche 8 novembre. Ouverture du Festival le 30 octobre à 20h par un concert de chant et luth avec Safwane Bahlawane, compositeur syrien de renom.

Al-Obour Al-Kabir (La Grande Traversée), d’Ahmad Nawad. Rétrospective centrée sur la guerre et la paix. Ses œuvres, entre peinture et installation, dépeignent les séquelles de la guerre (le peintre a participé à la Guerre d’usure entre 1968 et 1970 puis à la victoire de 1973). Galerie Ofoq (annexée au Musée Mahmoud Khalil), 1 rue Kafour, Guiza, jusqu’au 15 novembre, de 10h à 21h30 (sauf le vendredi).

Une semaine au Moyen-Orient. Présentée par Laurent Peiffer, cette émission, enregistrée dans les conditions du direct (interviews, reportages, etc.), propose un éclairage sur l’actualité politico-sociétale au Moyen-Orient. France 24, tous les vendredis, 18h40, heure de Paris.

1. AA nnee ppaass mmaannqquueerr……

Chute du Mur de Berlin, Europe année zéro.

Dossier consultable sur www.tv5.org. Une fois sur la page d’accueil, cliquer sur “Informations” puis sur “Les dossiers de la rédaction”.

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Nayera Abdel Hamid et Nadia

Aboushady (2e année SCPO) ont gagné un séjour de deux semaines en France, à Tours.

Ce prix récompense le travail très documenté sur Les droits

de l’homme en Egypte qu’elles ont présenté lors de la 2e édition du Concours Académique de Recherche Documentaire le 12 mai dernier au CFCC, à l’issue de leur première année d’étude à la FESP.

Elles étaient arrivées en tête du classement parmi les 11 groupes participants (dont 5 présentés par la FESP), sélectionnés au sein du Pôle Universitaire Francophone (PUF).

EEqquuiippee ddee LLaa CCoouuppoollee

Responsable d’édition Eve Bourguignon

Conception graphique Jean-Baptiste Demaison

Ont participé à ce numéro

Mona Amer, Baher Atlam, Jean-Baptiste Demaison, Laila El Saedy, Sébastien

Linden, Nesma Magdi, Emmanuel Nowak,

Ali Rached et Hoda Selim

Contact cdf_fesp@yahoo.fr

EEtt dduu ccôôttéé ddeess lliivvrreess …

Labor Market Performances and Migration Flows in Arab Mediterranean Countries: A Regional Perspective, Philippe Fargues (direction scientifique) et Iván Martín (coordination), Robert Schuman Centre, European University, Final Report, September 2009.

Les pays concernés par cette étude sont l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Tunisie et les Territoires palestiniens occupés)

Document en anglais, disponible au Centre de documentation de la Filière (CDF).

Les minarets de la discorde - Eclairages sur un débat suisse et européen, sous la direction de Patrick Haenni, ancien chercheur au CEDEJ, et de Stéphane Lathion, Gollion, Infolio, 2009.

Cet ouvrage fait appel à plusieurs spécialistes de l’islam et des religions dans le monde contemporain pour éclairer les questions soulevées par le débat autour des minarets, symbole qui cristallise les préoccupations autour de l’Islam ou des musulmans.