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La lettre des élus socialistes et apparenté de Villejuif PLAN LOCAL D’URBANISME Un enjeu pour le Villejuif de demain ! LOGEMENT, ÉCONOMIE, SERVICES PUBLICS, MIXITÉ, ESPACES VERTS, TRANSPORTS, DÉSENCLAVEMENT, RÉNOVATION, VIVRE ENSEMBLE, ÉCOLOGIE, SOLIDARITÉ, DÉVELOPPEMENT DURABLE, AVENIR, ENGAGEMENTS, ÉQUILIBRE, CADRE DE VIE, PME , EMPLOIS, ATTRACTIVITÉ, PROJETS, ÉQUILIBRE, VILLE, DÉVELOPPEMENT, ÉCONOMIE, RÉGION, DYNAMISME, ACTIVITÉ, MÉTROPOLE, COHÉRENCE, OBJECTIFS ... Lettre des Élus mai 2013

Lettre des élus socialistes de Villejuif

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La Lettre des élus socialistes de Villejuif du mois de mai, entièrement consacrée au Plan Local d'Urbanisme de Villejuif

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Page 1: Lettre des élus socialistes de Villejuif

La lettre des élus socialistes et apparenté de Villejuif

PLAN LOCAL D’URBANISMEUn enjeu pour le Villejuif de demain !

LOGEMENT, ÉCONOMIE, SERVICES PUBLICS, MIXITÉ, ESPACES VERTS, TRANSPORTS,

DÉSENCLAVEMENT, RÉNOVATION, VIVRE ENSEMBLE, ÉCOLOGIE, SOLIDARITÉ, DÉVELOPPEMENT DURABLE,

AVENIR, ENGAGEMENTS, ÉQUILIBRE, CADRE DE VIE, PME , EMPLOIS, ATTRACTIVITÉ, PROJETS, ÉQUILIBRE, VILLE,

DÉVELOPPEMENT, ÉCONOMIE, RÉGION, DYNAMISME, ACTIVITÉ, MÉTROPOLE, COHÉRENCE, OBJECTIFS...

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sommaire

ÉDITO

UNE VILLE EQUILBRÉEDiversifier le logementUn développement économique durable

LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUEDensifier la villeLe développement durable de la ville

AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIEDévelopper l’offre de service publicEspaces verts et transports doux

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vos élus

Téléphone : 01 45 59 20 62Mél : [email protected]

Laurentine BISSÉ-JENASTE

Sophie TAILLÉ-POLIAN

Présidente du groupe «socialistes et apparenté»

Gérard TERILTZIAN

Dominique GIRARD

Sonia JEDRZEJEWSKI

Brigitte CHARBONNEAU

Gilles LAFON

Mostefa SOFI

Jacqueline BALTAGI

Christine REVAULT

D’ALLONESBONNEFOY

Patrick BOURGOIS

Christiane PAYEN-THIRY

Jean-Pierre DOMENC

Katia KÉRAUDY

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« Des premières discussions jusqu’au bouclage définitif, les élus socialistes ont été pleinement associés à ce travail, ont pu faire entendre leurs différences, défendre leur vision. »

NOUS CONSTRUISONS AUJOURD’HUI LE VILLEJUIF DE DEMAINIl y a cinq ans, alors que nous imaginions le Villejuif de demain en rédigeant le Manifeste des socialistes, nous pointions la nécessité de travailler au plus vite à « un Plan Local d’Urbanisme dynamique et exigeant ». L’objectif était triple : intégrer Villejuif aux nécessaires évolutions régionales, préserver la mixité de notre ville et y améliorer la qualité de vie.

De quelle ville rêvons-nous ? Quelles sont nos contraintes ? Comment penser l’évolution de la ville ? Quelles sont nos exigences ? Comment répondre aux besoins des uns tout en respectant les désirs des autres ? Ce sont les questions que nous nous sommes posées, dès le lendemain de notre élection en construisant ce PLU, tout en gardant en tête l’objectif de faire émerger une vision globale et consolidée du devenir de notre ville.

Mais le PLU ne règle pas tout, c’est un document ré-glementaire qui définit comment les sols de la ville peuvent être occupés : est-ce qu’à un lieu donné on peut construire un immeuble ou un parc. Est-ce que l’immeuble peut faire deux ou quinze étages. Quels types de logements peuvent être construits. C’est cela que définit un PLU.

Les Zones d’Aménagement Concerté Campus Grand Parc et Aragon ou le plan de rénovation des quartiers

sud sont des outils complémentaires et tout aussi importants pour l’évolution de Villejuif sur lesquels nous sommes pleinement impliqués.

Cette lettre des élus ne présente pas l’ensemble du PLU. Ne sont présentés que les thèmes sur lesquels nous avons le plus travaillé, sur lesquels nous avons fortement défendu les objectifs que nous nous étions fixés et qui avaient conditionné l’accord pour le renouvellement de la liste d’union de la gauche il y a quatre ans.

Notre premier objectif a été de défendre ce qui nous semble être l’identité de Villejuif. Une ville équilibrée, mixte socialement, et vivante, créatrice d’activité et d’emploi. Nous avons aussi défendu l’ambition d’une ville durable qui participe aux objectifs et à la cohérence régionale et qui se montre ambitieuse en matière environnementale. Enfin, nous nous sommes fortement battus pour l’amélioration de la qualité de vie des villejuifois. Car si la ville va connaitre d’importantes mutations, cela doit être pensé non pas comme une contrainte mais comme une chance pour améliorer le quotidien à Villejuif.

Les élus socialistes ont été pleinement associés à ce travail, ont pu faire entendre leurs différences, défendre leur vision. J’espère que ce nouveau numéro de la Lettre des Élus saura vous restituer nos batailles et les victoires obte-nues en votre nom.

Bonne lecture !

édito rial

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par Sophie Taillé-Polianprésidente du groupe

socialistes et apparenté

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Une ville équilibréeUne ville équilibrée entre le logement et l’activité économique. Diversifiée en termes de population et en termes d’activité économique.

La mixité sociale fait partie de l’identité de Villejuif. Avec 36% de logements sociaux, ses pavillons ou ses quartiers faubouriens, elle accueille une population diversifiée.

Le logement social permet de conserver une population à bas et moyens revenus alors que Vil-lejuif, comme le reste de la petite couronne, connait une inflation des prix extrêmement importante.

Si les quartiers sont plutôt mixtes socialement, des écarts existent. Il s’agit avec le PLU de rééquilibrer ces différences pour permettre à tous de vivre ensemble et de manière plus harmonieuse.

Une ville pour tousNous ne voulons pas que les fa-milles les plus modestes ou celles

qui s’agrandissent soient reléguées en grande banlieue. L’objectif fixé est donc de conserver une ville où toutes les catégories se côtoient, en permettant au plus grand nombre d’accéder à un logement décent tout en cassant les ghettos.

L’objectif partagé de la majorité municipale est d’atteindre 40% de logements sociaux. Le logement social recouvre des réalités très différentes. Ceux aux loyers les plus modérés accueillent les plus précaires. Ils permettent de loger les gens qui ne pourraient plus habiter Villejuif ou qui louent des logements indignes ou en sur-oc-cupation. D’autres s’adressent aux familles à revenus moyens et ont pour objectif de conserver une « classe moyenne » dans les villes où la tension sur le marché fait explo-

ser les prix.

Des projets d’accession sociale à la propriété sont aussi en cours pour permettre à des foyers aux revenus moyens d’acheter malgré des prix prohibitifs.

C’est toute l’Ile-de-France qui, pour pallier aux difficultés de logements grandissantes, cherche à augmen-ter le parc de logement public.

Cela doit se faire en harmonie et permettre une plus grande mixité sociale des quartiers.

Sur l’ensemble de cette mandature, les constructions sont très mixtes : 28% en locatif libre, 31% en ac-cession à la propriété et 41% en logement social. Parmi le logement social 5% s’adresse aux foyers très

Diversifier le logementRépondre à la crise du logement, permettre aux plus modestes comme aux revenus moyens de rester à Villejuif, diversifier les populations des quartiers sud... Tels sont les défis auquels nous avons essayé de répondre dans ce PLU.

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précaires, 31% aux foyers modestes et 64% aux foyers plus aisés.

La mixité partout : la bataille des socialistesLa question de la mixité a été une des grosses batailles que nous avons menées dans ce PLU.

Pour encourager la construction de logements sociaux autour de la RD7 et dans le centre-ville, cette zone est définie dans le PLU comme un «secteur de mixité so-ciale». L’objectif est d’y encourager la mixité par une règlementattion qui impose que toute opération de plus de 1 500m² devra comporter au moins 40% de logements sociaux.

Mais nous avons souhaité aller plus loin car, pour nous, la mixité sociale c’est aussi casser les ghettos. C’est pourquoi nous avons demandé et obtenu la création d’un second secteur de mixité sociale- inversé- dans les quartiers sud. Pour chaque quartier des objectifs par type de logements (logement social, accession privée, accession sociale à la propriété) ont été fixés afin d’y encourager la diversité.

L’augmentation de l’attractivité des quartiers sud- grâce à leur rénovation et à leur désenclavement à venir- et cette nouvelle offre de logements diversifiés permet-tront d’y attirer de nouvelles populations.

« Désenclaver et diversifier les populations » des quar-tiers sud était l’un des objectifs dans notre Manifeste. En tant que socialistes nous pensons que la mixité sociale est une condition de l’harmonie dans les quartiers et un enjeu de justice sociale. Nous avons défendu cette idée jusqu’au bout

Engagements tenus !

« Densifier tout en préservant la mixité sociale1»

« Désenclaver et diversifier les populations des quartiers

sud1»

« Les nouveaux logements sociaux devront être inclus

prioritairement dans tous les projets privés afin d’améliorer

la mixité sociale1 »

« Préserver les zones pavillonaires1 »

1Dans le Manifeste des socialistes, 2009

En Ile-de-France, on estime à 450 000 le nombre de ménages (ou 9,3% des franciliens) trop «riches» pour accéder au loge-ment très social mais pas assez pour se loger correctement dans le privé. Parmi ceux-là, 292 000 gagnent 3 500€ par mois et sont éligibles au logement social mais en sont exclus faute de place. Toujours en IdF, 10 000 personnes vivent dans des cabanes, campements ou bidonvilles, 33 000 vivent chez un proche et 115 000 vivent sans eau courante et installations sanitaires. Ces chiffres illustrent bien l’importance de la crise du logement et notamment en IdF.

Les objectifs en logement social sont donc extrêmement impor-tants dans la région pour permettre à tous de pouvoir se loger dignement. A chaque situation correspond son logement social. Le PLAI s’adresse aux foyers les plus précaires et a vocation à réin-sérer les personnes les plus en difficulté ; le PLUS s’adresse aux foyers à revenus modestes, c’est le logement social traditionnel ; et le PLS s’adresse aux foyers à revenus moyens voire supérieurs mais qui ont des difficultés de logement notamment dans les zones où le marché est particulièrement tendu.

A Villejuif entre 2010 et 2014, 41% des constructions de loge-ments sont du logement social dont 5% de très social, 31% de social et 64% d’intermédiaire.

ZOOM SUR... LE LOGEMENT SOCIAL

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Pour les élus socialistes, le développement économique doit : - Être porteur d’avenir pour la ville à travers des grands projets et le soutien de secteurs porteurs : bio-technologie, numérique, écoles d’ingénieurs, le secteur médical et hospitalier…- Offrir des services aux habitants de Villejuif comme aux salariés qui y travaillent : commerces, culture, artisanat, soins…- Créer des emplois, diversifiés et accessibles aux habitants pour donner une chance de limiter les dépla-cements quotidiens.

Comment ça se traduit concrètement ?Dans l’urbanisme d’abord : Nous avons soutenu la création de grands pôles d’acti-vité bien répartis dans la ville : après le Nord, 2 autres pôles Aragon et Campus grand parc apporteront un re-nouvellement de l’activité économique à travers bu-reaux et labos mais aussi à travers les nouveaux flux de client qu’ils génèreront pour les commerces et services locaux, eux-mêmes pourvoyeurs d’emplois diversifiés pour les villejuifois. Parallèlement, nous avons porté la préoccupation dans les opérations d’urbanisme du devenir des PME impac-tées. Il est désormais acquis que cette question est prio-ritaire dans les aménagements (cas de Midas, Carglass, de l’hôtel de France…)Enfin, nous avons défini dans le PLU des rues dans les-quelles toute nouvelle construction devra comporter des locaux d’activité en rez-de-chaussée : commerce, artisans, services). Par une participation régulière aux travaux de la CAVB, puisque le développement économique est une compé-tence déléguée à la communauté d’agglomération. Nous avons participé aux choix stratégiques de l’agglo-mération concernant le Contrat de développement terri-torial signé avec l’Etat. Désormais Villejuif n’est plus

considérée comme une ville consacrée principalement au logement, mais partage avec la CAVB l’objectif : 1 pour 1 (un emploi pour un actif, aujourd’hui ce taux est de 0.75).

Dans l’écoute du monde économique et l’attention quo-tidienne aux problèmes rencontrés par les entreprises, les artisans et les commerçants : suivi attentif des cour-riers, visite régulière des commerces par le service ou par l’élu, médiations, réunions spécifiques et participa-tion aux travaux du Club des entreprises du Val de Bièvre

Mais nous avons rencontré des limitesLa fuite des commerces de bouche traditionnels : les changements d’habitude de consommation vers les grandes surfaces, la baisse des vocations pour ce type de métier… malgré nos efforts la ville n’a plus de bou-cher/charcutier traditionnel, de poissonnier, de froma-ger que dans ses marchés. Du moins pouvons-nous nous réjouir de la belle santé du marché de centre-ville et de Delaune.Un accompagnement insuffisant des demandeurs d’emploi, qui ne leur permet pas toujours de postuler sur des offres d’emplois qui restent nombreuses sur cette partie du Val de Marne, en développement soute-nu en dépit de la crise économique actuelle. Le retard pris à la mise en place de deux outils que nous avons soutenus : un périmètre de baux commerciaux en centre-ville qui aurait peut-être freiné la disparition des commerces de bouche, une zone artisanale inno-vante en pied d’immeuble pour enrayer la fuite des arti-sans chassés par le prix du foncier.

C’est probablement un enjeu majeur pour les équipes municipales de demain : maitriser l’évolution du foncier non seulement pour conserver un logement diversifié mais aussi une vie économique diversifiée, offrant des emplois de toutes sortes

Un développement économique durableUn objectif est largement partagé, toutes tendances politiques confondues, c’est le développement écono-mique. Mais les avis divergent quand il s’agit d’en définir les buts et la nature.

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Engagements tenus !

« La conservation et le renouvellement d’un tissu

dense de PME1 » 1Dans le Manifeste des socialistes, 2009

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Lutter contre le réchauffement climatiqueNotre action s’inscrit dans des objectifs nationaux de lutte contre contre le réchauffement climatique et dans l’action menée à l’échelon régional de lutte contre l’étalement urbain, de développement de l’offre de transports collectifs et de maintien de la biodiversité.

Villejuif doit penser et agir en cohé-rence avec les orientations régio-nales, comme la densification, inscrite dans le Schéma Directeur Régional d’Ile-de-France (SDRIF).

L’obligation écologiqueLe développement des métropoles s’est trop fait dans l’étalement ter-ritorial. La création des «villes nou-velles» a abouti à la suppression de nombreuses terres agricoles, al-longé les temps de trajets et remis en cause équilibre écologique et la qualité de vie dans les zones péri urbaines.

De ce constat est née la notion, por-tée par la majorité de gauche et éco-logique à la Région, de densification maitrisée des zones urbaines pour empêcher que la ville ne grignote les zones naturelles et agricoles. Cécile Duflot, ministre du logement, en fait l’un des objectifs prioritaires de sa future loi : « Densifier pour construire plus et mieux ». Afin de réduire les temps de trajets et l’utili-sation de la voiture, la densification se fait autour des axes transports en commun.

La densification est aussi un enjeu en termes de lutte contre la ségréga-tion sociale. Les classes moyennes et populaires reléguées en périphé-rie de métropole connaissent un fort sentiment de frustration qui s’exprime notamment à l’occasion des élections présidentielles où la gauche enregistre ses scores les plus bas au profit de la Droite et surtout de l’Extrême-Droite. L’iso-lement, les temps de transports importants ou l’éloignement par rapport aux services publics ont un revers important qui se traduit bien souvent par le repli sur soi et le rejet de l’autre.

Villejuif, une ville d’avenirProche de Paris, bien desservie en transports en commun, Villejuif a tout de suite été identifiée par le SDRIF comme un secteur particu-lièrement dynamique, disposant de réserves foncières permettant une « densification maîtrisée » du fait des projets d’envergure portés par notre majorité municipale.

Préserver l’harmonie de la villeL’ensemble des élus de la majo-rité a donc partagé cet objectif de

« nécessaire densification » tout en préservant ce qui fait l’identité de Villejuif, d’importantes zones pavillonnaires. En revanche, pour les élus socialistes, préserver les zones pavillonnaires dans le PLU ça n’est pas uniquement interdire la construction d’immeubles sur ces zones. C’est aussi respecter l’harmo-nie de ces quartiers. Ainsi, les élus socialistes ont refusé d’augmenter la hauteur de constructibilité auto-risée sur un terrain de la rue Henri Barbusse car ce projet ne se faisait pas en harmonie avec le quartier ni de manière cohérente avec le projet de la future ZAC Pasteur 3.

Comment densifier de manière har-monieuse ? C’est la question que nous nous sommes posés durant toute la réflexion sur le Villejuif de demain. Cette réflexion n’est pas terminée, elle se posera de nouveau lors de la rénovation des quartiers sud ou lors des discussions autour des ZAC Pasteur 3 et Aragon. Nous restons vigilants quant au dévelop-pement harmonieux de notre ville, pour une transition qui se fasse dans le respect des villejuifois

Densifier la villeVillejuif fait partie d’un tout, la Région capitale, qui

connait d’importantes problématiques écologiques, de déplacement, de qualité de vie etc. C’est pourquoi

elles sont traitées en partie à l’échelle régionale pour être pensées de manière cohérente.

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Engagements tenus !

« L’entretien et l’embellissement des

plantations et espaces verts1 » 1Dans le Manifeste des socialistes, 2009

Le développement durable de la villeLongtemps le développement durable n’a pas été au cœur des préoccupations des villes et de leur déve-loppement. Mais la prise de conscience de la nécessité lutter contre le réchauffement climatique, et notam-ment l’importance de l’échelon local dans cette action, a fait évoluer l’action des municipalités.

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Les élus socialistes, notamment en charge de la délégation développe-ment durable, environnement, déplacements, transports et propreté, ont eu à cœur de porter des exigences ambitieuses en matière environnemen-tale. Notre bataille pour la réduction de la place de la voiture à Villejuif en est un exemple. Le Plan Local d’Urbanisme a ainsi été pour nous l’occa-sion de travailler à une meilleure prise en compte des exigences environ-nementales par Villejuif. Biodiversité, architecture durable, développement des transports doux etc. sont au cœur de notre ambition pour le Villejuif de demain.

Soutenir la biodiversitéL’enjeu est important. Compte tenu du rythme actuel de leur disparition, près de la moitié des espèces vivantes pourraient disparaitre d’ici un siècle du fait de l’activité humaine ce qui n’est et ne sera pas sans conséquences économiques et sociales !

À l’échelle locale, les initiatives se multiplient. Les « trames vertes » jouent un rôle essentiel. À Villejuif, elle est consti-tuée d’espaces verts continus, qui permettent aux espèces vivantes de se déplacer et donc de se développer, comme les alignements d’arbres, les jardins privés, les squares, les espaces verts des habitats collectifs et des hôpitaux, les parcs et jardins etc. Il s’agit de relier et de valoriser ces espaces verts déjà existants et de végétaliser les futures zones de construction.

Pour cela, le PLU permet par exemple de délimiter les zones non constructibles, de limiter la surface constructible d’un terrain ou même de réglementer le nombre d’arbres ou d’arbustes par m² sur certains secteurs.

Développer une architecture durable L’architecture aussi a un rôle écologique important. Les matériaux utilisés, l’orientation des bâtiments, les méthodes d’apport énergétique, tous ces choix influent sur l’empreinte écologique de la ville.

Intégrés dans le PLU, ces objectifs sont déjà mis en place dans les premières ébauches architecturales de la ZAC Aragon qui concilient nature et architecture. Les normes de construction actuelles, à forte qualité environnementale, permettront non seulement d’utiliser des énergies renouvelables qui n’épuisent pas les ressources de la planète, mais aussi de limiter l’impact sur le porte-monnaie des villejuifois. Les toitures végétalisées, quant à elles, parti-cipent non seulement de la trame verte de la ville, mais améliorent aussi le cadre de vie des habitants de ces loge-ments et des passants en offrant de nouvelles vues végétalisées.

Autour de l’ambition environnementale que nous avons défendue et portée s’articulent ainsi plusieurs objectifs. Le développement durable de Villejuif est évidemment un défi écologique mais c’est aussi un enjeu social et pour l’amélioration de la qualité de vie des villejuifois

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Améliorer la qualité de vieCes changements dans la ville ne doivent pas être synonyme de dégradation de la qualité de vie. Au contraire, le Plan Local d’Urbanisme se fixe des objectifs ambitieux en termes de qualité de vie.

Accueillir tous les enfants La population de Villejuif est passée de 53 000 habitants au début des années 80 à moins de 45 000 à la fin des années 90.

Durant les années 80, les services publics et notamment les écoles ont été dimensionnés pour accueillir la population dans des conditions favorables en terme de salles de classes, de salles dédiées aux activités scolaires (bibliothèques, salles informatiques, salles polyva-lentes…) mais également pour les accueils de loisirs ou dans les res-taurants scolaires.

Dans les années 2000, quand la population s’est remise à croitre, un groupe scolaire a été créé (Georges Sand) et le groupe scolaire Lebon a été démoli puis reconstruit et agrandit.

En parallèle de ces chantiers, les groupes scolaires Pasteur et des Hautes-Bruyères ont été agrandis, celui de Paul-Vaillant Couturier to-talement restructuré alors que ceux de Joliot Curie et Cachin ont été tota-

lement rénovés.

Ainsi, contrairement à ce qui est parfois dit avec une grande mau-vaise foi, jamais aucun enfant n’a été refusé dans une école de la ville, jamais aucune famille ne s’est vu imposer d’aller dans une école loin de son domicile.

Néanmoins, bien que la moyenne soit de 25 enfants par classe à l’échelle de la ville, certains secteurs sont plus « fournis » que d’autres.

S’adapter sur tous les plansAinsi, il a fallu retravailler sur l’exis-tant pour les rééquilibrer :- Les cartes scolaires ont été reprises tout en respectant la mixité sociale- Des extensions sont proje-tées comme sur le groupe Jean Vilar- Des travaux d’aména-gement sont en cours à Wallon, Robespierre et Joliot Curie

Nous avons dû faire face à la de-mande croissante des familles en restauration scolaire qui nous a conduit à allonger la pause du midi

de 1H30 à 2H pour permettre à tous les enfants qui déjeunent à la can-tine de bénéficier de locaux fermés et chauffés.

Et afin de répondre à l’augmen-tation de la population que nous projetons dans le cadre du PLU, nous avons acté la création d’un nouveau groupe scolaire sur le site des Réservoirs afin de répondre à la demande des nouvelles familles. Des équipements publics sont éga-lement inscrits dans le programme de la ZAC Campus Grand Parc.

Les socialistes soutiennent que pour permettre l’arrivée des nou-veaux villejuifois dans de bonnes conditions, il est essentiel de pri-vilégier d’abord l’implantation de nouvelles entreprises, avant la tota-lité des logements prévus. En effet, il faut au préalable nous doter des recettes indispensables à la créa-tion de nouveaux services publics : écoles, crèches, équipements cultu-rels ou sportifs… Il s’agit pour nous d’un point de vigilance important dans nos relations avec nos parte-naires municipaux

Développer l’offre de services publics

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L’augmentation à venir de la population de la ville doit être anticipée pour conserver un bon niveau de qualité de nos services publics. Un objectif qui ne s’improvise pas et sur lequel les socialistes sont vigi-lants...

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Faire émerger les espaces verts Les espaces verts de Villejuif, publics ou privés, sont nombreux. Paradoxalement peu sont accessibles aux villejui-fois. Il s’agit donc principalement de faire émerger la « richesse verte » que possède la ville.

Les hôpitaux de Villejuif sont très riches en verdure et possèdent des espaces paysagers de grande qualité mais dont la majorité des villejuifois ne profite jamais. L’objectif est de créer des ouvertures, des passages au sein des hôpitaux. Le nouveau jardin public Jean Ferrat ouvrira par ailleurs cette année.

Les élus socialistes ont aussi mis sur la table la nécessité de donner plus de place à des espaces récréatifs partout où cela est possible. Un exemple : derrière la cité Jacques Duclos se trouve une butte de terre aujourd’hui non aména-gée, résultant des déblais du chantier de construction. Il serait temps de transformer ce «no man’s land» en un lieu public agréable pour les habitants. Ainsi, sur chaque projet, comme la ZAC Aragon ou les réservoirs, nous sommes et continuerons à être vigilants pour que cela soit pris en compte et que de nouveaux lieux de jeux et de détente soient mis à disposition des villejuifois.

Favoriser les déplacements douxRéduire la place de la voiture à Villejuif et favoriser les déplacements doux étaient des objectifs importants du Mani-feste des socialistes pour améliorer la qualité de vie. En effet, seulement la moitié des foyers de Villejuif dispose d’une voiture. Au moins 50% de la population villejuifoise se déplace régulièrement à pied ou à vélo dans la ville. L’espace pris par la voiture dans la ville est donc démesuré. Il faut donc repenser sa place et faciliter les déplace-ments à pieds ou à vélo. Comment ? Lancer un programme de zones 30, limiter la place des voitures lors de la requa-lification des voiries, implanter des panneaux indiquant l’itinéraire et le temps de parcours nécessaire à pieds et à vélo pour rejoindre les grands équipements de la ville, améliorer l’éclai-rage et la propreté de nos sentes et chemins piétonniers... Se sont autant d’outils qui nous permettent d’agir et qui permettront d’atténuer le manque criant de pistes cyclables de notre ville.

Néanmoins les choses avancent. Le réaménagement de la RD7 a pris en compte l’usage du vélo. Et des projets de la CAVB (axe communautaire Chastenay de Gery) comprennent également des pistes cyclables.

Grâce aux élus socialistes, les problèmes de stationnement importants que connait la ville s’améliorent. Le lancement d’Autolib’ permet la mise en commun de voitures. Et surtout, les nouveaux PV électroniques aug-mentent sensiblement la répression en direction du stationnement anar-chique. Notre ambition est de permettre une cohabitation plus harmo-nieuse entre piétons, cyclistes et voitures

Engagements tenus !

« Assurer la cohérence et les liaisons entre les

quartiers1 »

« Mettre en valeur nos nombreux sentiers

piétonniers1 » 1Dans le Manifeste des socialistes, 2009

Espaces verts et transports doux

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Améliorer la qualité de vie c’est aussi permettre aux habitants de la ville de respirer. Pour que densification ne rime pas avec entassement, pollution et occupation anarchique de l’espace public, les élus socialistes ont eu à cœur de rendre la ville plus agréable, l’espace urbain plus harmonieux.