8
L a claire lumière de Pâques porte la parole de Jésus aux apô- tres. Il leur faut du temps pour réaliser qu’Il est vivant, mais lorsqu’ils le voient et qu’ils l’entendent, ce n’est plus pour demeurer immobiles. Il est venu du sein du Père ; désormais Il retourne au Père et ce sont eux, les apôtres et les disciples au long des âges, qui se mettront en route et parleront en son nom. Le temps pascal culmine avec la fête de la Pentecôte. Le don de l’Esprit Saint et son accueil sont le point de départ d’une vaste transmission de l’évangile aux peu- ples du monde. Mais ne nous leurrons pas, cela n’a jamais été facile. Aujourd’hui, nous avons reçu le relais et nous le transmettons à d’autres, qui le donneront à leur tour. Mais, de fait, ce relais est-il bien pris et le “témoin” trans- mis ? L’Église de France – notre paroisse en fait partie – se pose cette question. Notre archevêque, Monseigneur André Vingt-Trois, appelait, il y a peu, toutes les communautés catholiques de Paris à y réfléchir sérieusement. Non pas réfléchir seulement, mais aussi passer à l’action. Au XXI e siècle, le nôtre, chaque généra- tion est un monde nouveau, une “Terre inconnue”; du coup, les familles se posent des questions. Les directions financières semblent régir tous les sec- teurs professionnels de manière implacable. Les rythmes de la vie se sécularisent. L’homme, “objet”de recherches biologiques a bien du mal à demeurer “sujet” inaliénable. Il n’y a plus de peuples loin- tains, mais l’Évangile semble si lointain pour beaucoup. Relèverons-nous le défi de l’évangélisation et de la mission ? Ils sont vastes et passionnants : ce sont ceux de notre époque. Nous sommes invités à venir y travailler le Samedi 13 mai à 09h30, lors d’une matinée paroissiale, dont vous trouverez le pro- gramme à la page 8. Osons relever le défi. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres S t - G ermain - d es - P rés LA LETTRE DE MAI 2006 n° 115 11 e année Lettre SGP, n°115 - Mai 2006 - p. 1 Père Bernard Bommelaer, curé de Saint-Germain-des-Prés Prière à Marie Sainte Marie, Mère de Dieu, garde-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source ; obtiens-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses ; un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Fais-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant ton divin Fils ; un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Ainsi soit-il. VOCATIONS Journée Mondiale des vocations........ p. 2&3 QUESTION D’ÉTHIQUE La tentation de l’euthanasie...............p.4 AUMÔNERIE Cep Dauphine ............................................... p.5 CALENDRIER Mai, le mois de Marie............................p.6 TOKOMBÉRÉ 32 baptêmes à Pâques............................p.7 INFOS Actu, Carnet et Calendrier ...................p.8 Comme le Père m’a envoyé Moi aussi je vous envoie. Jean 20,21 “Le Christ en gloire” détail Basilique de Vezelay SOMMAIRE Léonce de Grandmaison (1868-1927)

Lettre SGP 111 n&bl

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Page 1: Lettre SGP 111 n&bl

La claire lumière de Pâques porte la parole de Jésus aux apô-tres. Il leur faut du temps pour réaliser qu’Il est vivant, maislorsqu’ils le voient et qu’ils l’entendent, ce n’est plus pour

demeurer immobiles. Il est venu du seindu Père ; désormais Il retourne au Père etce sont eux, les apôtres et les disciples aulong des âges, qui se mettront en route etparleront en son nom. Le temps pascal culmine avec la fête dela Pentecôte. Le don de l’Esprit Saint etson accueil sont le point de départ d’unevaste transmission de l’évangile aux peu-ples du monde. Mais ne nous leurronspas, cela n’a jamais été facile.Aujourd’hui, nous avons reçu le relais etnous le transmettons à d’autres, qui ledonneront à leur tour. Mais, de fait, cerelais est-il bien pris et le “témoin” trans-mis ? L’Église de France – notre paroisseen fait partie – se pose cette question.Notre archevêque, Monseigneur AndréVingt-Trois, appelait, il y a peu, toutesles communautés catholiques de Paris à yréfléchir sérieusement. Non pas réfléchirseulement, mais aussi passer à l’action.Au XXIe siècle, le nôtre, chaque généra-tion est un monde nouveau, une “Terreinconnue”; du coup, les familles se posentdes questions. Les directions financières semblent régir tous les sec-teurs professionnels de manière implacable. Les rythmes de la viese sécularisent. L’homme, “objet”de recherches biologiques a biendu mal à demeurer “sujet” inaliénable. Il n’y a plus de peuples loin-tains, mais l’Évangile semble si lointain pour beaucoup.Relèverons-nous le défi de l’évangélisation et de la mission ?Ils sont vastes et passionnants : ce sont ceux de notre époque.Nous sommes invités à venir y travailler le Samedi 13 mai à09h30, lors d’une matinée paroissiale, dont vous trouverez le pro-gramme à la page 8. Osons relever le défi.

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres

St-Germain-des-PrésL A L E T T R E D E M A I2 0 0 6

n° 1151 1 e a n n é e

Lettre SGP, n°115 - Mai 2006 - p. 1

Père Bernard Bommelaer, curé de Saint-Germain-des-Prés

Prière à MarieSainte Marie, Mère de Dieu,garde-moi un cœur d’enfant,pur et transparent comme une source ;obtiens-moi un cœur simple,qui ne savoure pas les tristesses ;un cœur magnifique à se donner,tendre à la compassion,un cœur fidèle et généreuxqui n’oublie aucun bienfaitet ne tienne rancune d’aucun mal.Fais-moi un cœur doux et humble,aimant sans demander de retour,joyeux de s’effacer dans un autre cœurdevant ton divin Fils ;un cœur grand et indomptable,qu’aucune ingratitude ne ferme,qu’aucune indifférence ne lasse ;un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amouret dont la plaie ne guérisse qu’au ciel.Ainsi soit-il.

VOCATIONS•• Journée Mondiale des vocations........p.2&3

QUESTION D’ÉTHIQUE•• La tentation de l’euthanasie...............p.4

AUMÔNERIE•• Cep Dauphine...............................................p.5

CALENDRIER•• Mai, le mois de Marie............................p.6

TOKOMBÉRÉ•• 32 baptêmes à Pâques............................p.7

INFOS•• Actu, Carnet et Calendrier...................p.8

Comme le Père m’a envoyéMoi aussi je vous envoie. Jean 20,21

“Le Christ en gloire” détailBasilique de Vezelay

S O M M A I R E

Léonce de Grandmaison (1868-1927)

Page 2: Lettre SGP 111 n&bl

V O C A T I O N S

Dieu choisit etappelle qui Il veutEnvoyé par le Séminaire de Paris àl’Aumônerie de la Sorbonne pourl’année 2005-2006, Olivier Schacheest l’un des séminaristes que l’on ren-contre souvent à l’occasion des messesdu dimanche de notre paroisse.Parcours d’une vocation.

Qui aurait pu le prévoir ? Commeses deux frères aînés, Olivier a étébaptisé, sans doute, pour faire

plaisir aux grands-mères. Il n’areçu aucune éducation religieuse. Sesgrands-parents, enseignants, sont trèsloin de l’Église mais cultivent des valeursde partage, de sens des responsabilités etde don de soi. En 5e, un camarade l’ainvité à sa 1ère communion et lui a offertun livret, qui lui a donné envie d’aller à lamesse. Il s’y rend tous les quinze jours, encachette de ses parents, sans communierbien sûr. Ainsi se passe son adolescencemais la question du sens de la vie lepréoccupe.

p. 2 - Lettre SGP, n°115 - Mai 2006

Journée Mondiale des vocationsEn 1963, le Pape Paul VI a décidé que le 2ediman-che après Pâques, à l’occasion duquel est lu l’Évan-gile du Bon Pasteur, serait une journée mondiale deprière pour les vocations. Dans son message, à l’occa-sion de sa 43e édition, dimanche 7 mai , Benoît XVIsoulignera “la tentation très forte, de nos jours, denous sentir autosuffisant jusqu’à nous fermer aumystérieux plan de Dieu à notreégard”. Il nous rappellera aussi larecommandation de Jésus “lamoisson est abondante mais les

À 15 ans, il entre au lycée hôtelier deChamalières pour passer le Bac, le Brevetde Technicien Supérieur et enfin laMaîtrise. Il est content de ce métiertourné vers le service. Il pense se marier etavoir des enfants. Arrivé à Paris en 1994 pour payer ses étu-des, il travaille chez Eurostar (GroupeAccor). Il rédige un mémoire sur lemanagement des ressources humaines à lalumière de l’Évangile et de la Règle de StBenoît.Il acquiert alors la certitude queDieu existe, que Dieu nous aime et queDieu nous appelle. Il ressent qu’il estappelé à un vrai dialogue avec Dieu.Après une bonne préparation et trois jourspassés chez un ami prêtre, il fait à 22 anssa première communion. Orienté vers ungroupe de catéchuménat à Sainte-Mariedes Batignolles, il cherche à comprendrele Credo, ce qu’est un Dieu “trine”. Entraîné par un ami à une retraite à l’ab-baye de St-Wandrille, il est attiré parl’existence des ces moines qui vivent unévangile exigeant. Avec eux il se pose laquestion – alors qu’il est pleinement heu-reux, qu’il a beaucoup d’amis, qu’ilconnaît la réussite professionnelle, versquoi s’ orienter : vers le monastère, versle sacerdoce ou vers le métier ou lafamille. Cependant, après ce qu’il consi-dère comme deux très belles années àSaint-Wandrille, il revient à la vie profes-sionnelle et prends le temps, avec l’aidedes prêtres du Service des Vocations depréparer son entrée au Séminaire de Parisen 2002. Confidences et propos

recueillis par Jean Mingasson

Parlez-nousdes prêtresExtraits d’un article du Père RobertScholtus, Supérieur du Séminaire del’Institut Catholique de Paris, parudans la revue “Etudes”, en décembre2005, p. 639, reproduits pour donnerenvie de s’y reporter et y découvrir levisage du prêtre aujourd’hui.

“Race en voie d’extinction, espèce queplus rien ne protège et, s’ils sont jeu-nes, comme une sorte d’anomalie

dans la programmation du déclin”. Plutôt qu’à la question “Qu’est-ce qu’unprêtre ?” (voir encadré ), l’auteur préfère sedemander “Qui sont les prêtres ?”

“À la jonction de l’Évangile, del’Église et du monde”… “un jour ilsont eu l’audace de leur offrande”…

“ils ont tout jeté entre les mains de Dieuet se sont jetés eux-mêmes, plus loin quece qu’on peut saisir de soi”.

“Les prêtres rendent manifeste la dis-tance absolue qui sépare Dieu etl’homme, le Christ et l’Église”.

“Vase d’argile qu’ils sont, cette poteriesans valeur dont parle Saint Paul, quiseule cependant donne forme sacra-

mentelle au don de Dieu”.

“Homme de l’autel et homme de laParole”, mais aussi, fonction deve-nant prioritaire, “au service de la

communion entre les communautés quilui sont confiées ».

“Il ne faudrait pas que “les exigencesinstitutionnelles”découlant de la“fonction contre la dispersion de la

multitude” privent le prêtre de ce quioccupe toutes les pages de l’Évangile : “larencontre de l’autre”, jusques et y •••

Olivier Schache, séminariste

ouvriers peu nombreux” et insistera vivement enfinsur le besoin de prier pour les vocations car “là où onprie avec ferveur, les vocations fleurissent”. Pourmieux comprendre la signification de cette journée,La Lettre dresse le portrait d’Olivier Schache, sémi-nariste, publie des extraits d’un article du PèreRobert Scholtus, Supérieur du Séminaire de l’Ins-

titut Catholique de Paris, parudans la revue Etudes de décembredernier. Elle s’interroge sur ce quifait l’identité du prêtre. Enquête.

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Lettre SGP, n°115 - Mai 2006- p. 3

Qu’est-ce qui fait le prêtre ?••• compris “avec ceux du dehors”.

“L’auteur conclut : “Je tiendrais cetteépreuve de dépossession qui traverseles prêtres comme une grâce qui leur

est faite, car par elle se trouve relancée …l’aventure spirituelle à laquelle le Christles a appelés … Et c’est toute l’Église quiest appelée à vivre l’épreuve de son exilcomme la grâce d’une conversion et lebonheur d’un commencement”.

Prêtres et laïcsLa doctrine du sacerdoce baptismal desfidèles, développée avec force par leConcile, rappelle la vocation de toutchrétien à l’apostolat et son nécessaireengagement, actif et conscient, dans latâche de l’Église. Mais cela ne diminueen aucune manière l’importance et lanécessité du ministère sacerdotal et nepeut justifier la prise en charge par deslaïcs d’une part de ce ministère. Dansl’économie de la rédemption, il existe desfonctions comme l’offrande du sacrificeeucharistique, le pardon des péchés, lerôle du magistère que le Christ a essen-tiellement liés au sacerdoce et dans les-quelles personne, sans avoir reçu le sacre-ment de l’Ordre, ne pourrait remplacerle prêtre. Le problème des vocations est

Prêtre, prophète et roi, nous le som-mes tous par le baptême et la confir-mation. Tous, nous sommes appelésà rendre gloire à Dieu, à le faireconnaître et à contribuer à faire vivreson Église. Qu’est-ce qui distinguealors le prêtre du laïc ? Qu’est-cequi fait l’identité du prêtre ?

Un appelé

Le prêtre est appelé par Dieucomme l’ont été les apôtres :“Ce n’est pas vous qui m’avez

choisi, mais c’est moi qui vous aichoisi” (Jn. 15,16). Ce qui est unegrâce, un signe de l’amour de Dieu :“Je ne vous appelle plus servi-teurs…, je vous appelle amis cartout ce que j’ai appris de mon Pèreje vous l’ai fait connaître” (Jn.15,15).

Un consacré

Par l’ordination, le prêtre estconsacré. Il s’agit d’une réelleet intime transformation qui

oriente tout son être et tout son agirpour être ministre de Dieu.

Jésus agissant par lui

Par le sacrement de l’Ordre, leprêtre prête à Jésus sa voix, sesmains. À la messe, par les

paroles de la consécration, c’estJésus qui change le pain et le vin enson Corps et en son Sang. C’est vrai-ment Jésus qui, dans le sacrementde pénitence, prononce la parolepaternelle de l’autorité : “Tes péchéste sont pardonnés”. C’est Lui quiparle quand le prêtre, au nom etdans l’esprit de l’Eglise, annonce laparole de Dieu.

Un envoyé

S’adressant aux prêtres, Jean-Paul II leur disait : “Ce don dusacerdoce est une merveille réa-

lisée en vous mais pas pour vous.Elle l’a été pour l’Eglise, pour lemonde qui doit être sauvé. Ladimension sacrée du sacerdoce esttotalement ordonnée à la dimensionapostolique, c’est-à-dire à la mis-sion, au ministère pastoral”.“Comme le Père m’a envoyé, moiaussi je vous envoie”. Jn. 20,21).

un problème d’Église. C’est un problème important entretous. Ce n’est pas par l’illusion d’un sacerdoce moins austèredans ses exigences de sacrifice et de renoncement qu’il faut letraiter, mais par une mentalité de foi rigoureuse et conscientedans nos communautés. Nous, laïcs, nous en sommes pleinement responsables, nousavons à nous en convaincre.C’est au cœur de notre vocation baptismale. “Si vous étiez vrai-ment ce que vous êtes, vous mettriez le feu à la terre ». Cette parole de Jean-Paul II aux jeunes s’adresse aussi à nous.C’est par la fidélité à leur engagement que les laïcs ferontapparaître dans nos communautés l’image du prêtre commele visage du Christ.Ne nous y trompons pas, nous devons renforcer la vocation deslaïcs autant que soutenir celle des prêtres.

Dossier réalisé par Jean Mingasson

Les vocations en France• Nombre de prêtres en 2003 : 17 473 prêtres

diocésains et 5 439 prêtres religieux.• Nombre de diacres permanents en 2004 : 1 892.

Ordinations en 2002 2003 2004 2005

Prêtres diocésains 105 90 98Prêtres religieux 37 34 27Diacres permanents 104 97 77Ordination par Mgr J.-M. Lustiger,

ancien archevèque de Paris.

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p. 4 - Lettre SGP, n°115 - Mai 2006

L’euthanasie, qui consiste déli-bérément à mettre fin à la vied’autrui, est pour l’Eglise

moralement irrecevable et contraireà la dignité de la personne humaineet au respect du Dieu vivant, sonCréateur. Elle est à différencier du“laisser mourir” qui consiste à ne pass’obstiner de manière déraisonnable,à ne pas s’acharner dans des procédu-res médicales périlleuses et extraor-dinaires quand on sait qu’elles nesoigneront plus le patient. On ne veut pas donner ainsi la mort,on accepte de ne pas pouvoir l’empê-cher.La loi française est claire et va dans cesens. La loi Léonetti du 22 Avril2005 rappelle l’interdiction de touteattitude dont la fin est de faire mou-rir le patient. Elle autorise en revan-che les médecins, après décision col-légiale et concertation avec le patientou sa personne de confiance, à prati-quer une limitation des soins curatifslorsque ceux-ci paraissent déraison-nables. Elle ne dispense évidementpas des soins de confort et d’analgé-sie que tout médecin doit à sonpatient, même si l’utilisation de cer-tains antalgiques pour des douleursrebelles a le double effet d’accélérerune mort inéluctable. Nous devons être vigilant quant à laquestion de l’euthanasie que certainsvoudraient légaliser, souvent parcequ’ils ont été marqués par des fins devies difficiles, des souffrances intolé-rables et que la question de leur pro-pre mort ne peut être envisagée quesi elle est clairement décidée, cadréeet choisie… cette réaction est biencompréhensible et doit susciter notrerespect et notre écoute. Mais l’oncomprend bien que la “tentation del’euthanasie” se nourrit de notreangoisse et de notre incapacité àaborder la question de la mort quipourtant n’échappe à personne.

La tentation de l’euthanasie

Mourir est un verbe qui aujourd’huisuscite la peur, tant il est sorti de lasphère de l’intime. Alors, accepterons-nous l’idée que nos derniers instants devie ne valent pas la peine d’être vécus ?Ou bien ferons-nous de ce temps, untemps d’échange, de transmission, ou undon d’amour, le dernier de notre vie ?Les personnels des soins palliatifs racon-tent souvent des demandes d’euthana-sie formulées par les patients et leursfamilles à leur arrivée dans leur service.Ces demandes s’estompent peu à peu,car la plupart du temps les demandesd’euthanasie étaient des appels à l’aide,des demandes de non abandon, de sou-lagement de souffrances physiques, desdemandes de considération malgré par-fois un corps qui ne répond plus, et ensourdine, des demandes d’amour quenous ne savons plus déchiffrer. On voit,en fait, que bien des personnes meurentavant de mourir ; de lassitude, dehonte, de déception, de désespoir,

M I S S I O NQ U E S T I O N D ’ É T H I Q U E

Dans l’envoi en mission qu’a adressé à tous les Parisiens, Mgr André Vingt-trois nous demande de réaffirmer nos convictions sur les grandes questions éthiques de nos sociétés. C’est dans ce cadre que La Lettre a souhaité aborder une première

réflexion ici sur les questions de la fin de vie et de la “tentation de l’euthanasie”.

n’osant plus communiquer. Notreregard de tendresse à lui seul peutfaire comprendre au mourant qu’il faitencore partie du monde des vivants etque ce temps est potentiellement por-teur de sens qui en souligne la dignité.Nous devons restituer à la mort saplace dans nos vies, afin que nousayons le goût de la vie et qu’elle soitpleine de sens. Accepter l’idée quenous sommes mortels, que nous som-mes de passage, permet de respecter etd’honorer la vie, nous dit Marie deHennezel. Le temps du mourir estparfois un temps d’accomplissement.Attention donc aux cas très médiatisésoù l’émotion agit comme un rouleaucompresseur et nous pousse à vouloirlégiférer. L’histoire nous apprend quetoute pratique humaine connaît obli-gatoirement des déviances et il seraitnaïf de penser que ce ne serait pas lecas pour l’euthanasie. Celle-ci serait forcément réalisée audelà de ce qui pourrait être autorisé.Bien évidement les populations consi-dérées comme improductives ou coû-teuses (vieillards hospitalisés, maladesmentaux, malades graves, handicapéslourds) seraient particulièrementexposés. Autoriser alors l’euthanasiereviendrait à fuir nos responsabilités.Au nom d’une victoire sur la liberté,on aurait, en fait, une défaite sur lavolonté.L’Église nous invite à œuvrer de tou-tes nos forces pour que le mourant nesoit pas poussé au désespoir. EtMaurice Zundel rappelle que le vraiproblème n’est pas de savoir si nousserons vivants après la mort mais sinous serons vivants avant la mort. En effet, s’il y avait en nous cette puis-sance de rayonnement, cette grandeur,où s’atteste une valeur, s’il y avait ennous une source jaillissante, si notrevie portait partout la lumière, alors lamort serait progressivement vaincue.

Alexis Burnod

“ Pieta de Palestrina” par Michel-Ange,musée de l’Académie à Florence.

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Lettre SGP, n°115 - Mai 2006 - p. 5

A U M Ô N E R I EC E P - D A U P H I N E

Prêtre depuis juin 2001, rattaché ànotre paroisse depuis cinq ans, lePère Emmanuel Coquet, 35 ans,

assume au sein de la Mission Étudianteplusieurs responsabilités : aumônier del’université Dauphine et du Cep SaintGermain, il participe également à denombreuses activités avec des jeunes etdes étudiants. Il a bien voulu répondreaux questions de La Lettre.

Quelles sont, selon vous, les motivations des étudiant(e)s quifréquentent le Cep Dauphine ?L’aumônerie est un lieu unique d’accueil,où chacun peut se poser, souffler, êtrechrétien tout simplement, sans se sentirjugé ou avoir à rendre des comptes. C’estaussi un lieu d’entraide, de compagnon-nage, de confiance et d’amitié, où lesétudiants peuvent rencontrer d’autresétudiants, d’âges différents, animés parun même esprit et une même volontéd’approfondir leur foi. Le Cep Dauphinese caractérise aussi par le fait que ces étu-diants en économie, en gestion ou en

finances se préparent à assumer des res-ponsabilités importantes au sein d’uneentreprise dans un monde du travail deplus en plus dur. Ils se posent souventbeaucoup de questions face auxquelles ils sont démunis, comme, par exemple,comment être chrétien et devoir licen-cier ? Comment créer une entreprise etassumer une vie de famille équilibrée ?Nous sommes là pour les accompagnerdans leur réflexion et leur apporter desréponses.

Que leur proposez-vous pour répondre à leurs attentes ?Nous essayons de les conforter dans la foiet de les aider à prendre conscience dutrésor qu’est l’Évangile, en faisant del’aumônerie un lieu de prière, de forma-tion, de célébration de la messe, de pré-paration aux sacrements... Pour répondreaux attentes et capacités de chacun, nousavons mis en place de multiples portesd’entrée : groupes de prière, groupes delecture sur l’Évangile, sur l’encyclique deBenoît XVI “Dieu est amour”, cours d’hé-breu, chorale, retraites, participation aupèlerinage de Chartres, marche dans leHoggar sur les pas de Charles deFoucaul, organisation d’un forum huma-nitaire, soirées thématiques…

Quel bilan tirez-vous après ces cinqannées passées avec ces étudiants ?Ma plus grande joie est d’avoir vu cer-tains grandir, changer, devenir autono-mes, s’épanouir dans leur désir de forma-

Prendre conscience du trésor qu’est l’ÉvangileAprès notre reportage sur les aumôneries de La Sorbonne et de Tolbiac (voir Lettre 112),

nous partons cette fois à la découverte du Cep de l’université Dauphine à travers trois témoignagesde foi : celui du Père Emmanuel Coquet, aumônier,

celui de Catherine Heintz, mariée, mère de quatre enfants et salariée de l’aumônerie et enfin celui de Blanche de Francqueville, étudiante en master. Regards croisés.

tion, de foi chrétienne. Il n’est cependant pas toujours évidentd’évaluer les fruits du travail qui a été faitensemble avec toute l’équipe de l’aumô-nerie. Je constate aussi qu’il existe un fosséassez grand entre vie étudiante et viechrétienne et que, pour certains, il resteencore beaucoup à faire en terme d’enga-gement, de fidélité et d’exigence quisont le propre de l’amour.

Propos recueillis par Hugues Salord

Cep Dauphine : 01 47 04 27 06. Posez vosquestions à : www.cepdauphine.com ouau Père Coquet : [email protected]

“Bonjour Blanche”. C’est par ces petitsmots tout simples de bienvenue queBlanche de Francqueville fut accueillie lepremier jour où, sur les conseils d’une cou-sine, elle poussa la porte de l’aumônerie.Aujourd’hui, à 21 ans, étudiante enmaster, Blanche fréquente l’aumôneriedeux à trois fois par semaine. Qu’ytrouve-t-elle ? Un espace de réflexion,elle apprécie tout particulièrement lessoirées communautaires thématiquesdu mardi soir. Un lieu de prière oùl’on peut également aller sur place à lamesse le mardi soir ou le mercredi àmidi, “C’est rudement pratique”, sou-ligne-t-elle, et “Enfin une relationconfiante avec notre aumônier, le PèreEmmanuel Coquet, qui nous offre untemps d’écoute incomparable avec ladisponibilité d’un prêtre de paroisse.Et puis, l’aumônerie nous offre aussila possibilité de nous engager dansdes actions très concrètes, caritativesou de pèlerinage, comme ce fut le caspour moi en tant que chef de routelors du dernier pèlerinage deChartres”. À bon entendeur…

Mariée, mère de quatre grands enfants,Christine Heintz avait déjà une très belleexpérience d’éveil à la foi et de catéchismeau sein de la paroisse Notre Damed’Auteuil. Le hasard d’une rencontre avecle Père Olivier Ribadeau-Dumas (notreancien curé) lui a donné envie de rejoin-dre l’aumônerie Dauphine, dont elle estaujourd’hui, en tant que salariée à mi-temps, l’un des piliers avec le PèreEmmanuel Coquet. Certains étudiantsvous diront qu’elle est ici un peu «maman Christine » parce que l’on peutvraiment se confier à elle, après un coup deblues, en période d’examen ou quand lemoral est à zéro. Christine leur offre aussiun sens redoutable de l’organisation, unedisponibilité exigeante et une liberté deparole qu’ils n’ont pas toujours avec leursparents. Un rôle cependant pas toujoursfacile à tenir… Ce qu’elle y apprend cha-que jour ? Patience et tolérance au servicedes autres.

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p. 6 - Lettre SGP, n°115 - Mai 2006

“C’est le mois de Marie,C’est le mois le plus beau;À la Vierge chérie,Disons un chant nouveau”

Voilà le refrain d’un cantiquepopulaire qui a dû retentirdans notre paroisse souvent

au mois de mai… Le mois de mai,appelé “mois de Marie” selon la tra-dition populaire, et consacré à unedévotion particulière envers la ViergeMarie, doit sa promotion essentielle-ment aux Jésuites, mais cet usagen’eut un caractère général qu’aprèsqu’il fut officiellement approuvé etenrichi d’indulgences par le Saint-Siège en novembre 1815.Cependant on trouve des racines plusancienne à cette piété populaire.Ainsi, pour certains, le mois de Marieen mai est emprunté au culte de ladéesse Artémis d’Ephèse, port d’Asiemineure (Turquie) où, selon des tex-tes apocryphes, Marie aurait vécu la

fin de sa vie… Quoiqu’il en soit, au13e siècle on constate que le roi deCastille avait déjà associé dans un deses chants la beauté de Marie et lemois de mai. Au siècle suivant, unbienheureux dominicain avait l’habi-tude, durant l’époque des fleurs, detresser des couronnes pour les offrirau premier jour de mai à la Vierge.De même, Saint Philippe de Néri au16e siècle réunissait les enfantsautour de l’autel de la Sainte Vierge

pour lui offrir avec les fleurs du prin-temps, les vertus qu’il avait fait écloredans leurs jeunes âmes.De fait, jusque dans les années 60, ladévotion populaire lors du mois deMarie se révélait surtout par le fleuris-sement des statues et des chapellesdédiées à la Vierge. Ce mois était l’oc-casion dans nos paroisses de multiplierles initiatives de piété mariale et étaitégalement réservé aux communions etaux baptêmes. De nos jours, cette tra-dition n’est plus réellement respectée.Les mariages, eux, sont rarement célé-brés en mai, car une superstitionpopulaire encore vivace indique qu’ilne faut pas se marier ce mois-là, depeur que la femme soit stérile (“maria-ges de mai ne fleurissent jamais”).Depuis Vatican II, l’Église rappelle la

C A L E N D R I E R

Mai : le mois de Marie“La Vierge,

l’Enfant Jésuset Saint

Jean-Baptiste” par AndreaSabatini,

musée de Metz

Notre Dame de consolation (vers 1340)à droite en entrant dans l’église.

nécessité d’harmoniser ce mois marialavec le temps liturgique dans lequel ilse situe : le mois de mai coïncidant engrande partie avec les cinquante joursdu temps liturgique de Pâques, lesexercices de piété doivent donc mettreen évidence la participation de laVierge Marie au mystère Pascal, enrécitant le Rosaire notamment. Maisrien n’interdit de continuer à mettreen pratiquedans notre paroisse lesparoles du premier couplet de ce vieuxcantique : “Ornons le sanctuaireDe nos plus belles fleurs;Offrons à notre Mère Et nos chants et nos cœurs”.

Valérie Liger-Beler

Page 7: Lettre SGP 111 n&bl

Lettre SGP, n°115 - Mai 2006 - p. 7

T O K O M B É R É

32 baptêmes à Pâques

Groupe des catéchistesavec le Père Christian

Aurenche.

Sur la petite aire de prière, catéchistespréparant une session de catéchumènesavec le Père Denis Djamba.

Pâques 2006, des catéchistes, descatéchumènes et 32 nouveauxbaptisés. De belles fêtes de

Pâques viennent de se dérouler àTokombéré, avec beaucoup de monde,de beaux gestes et symboles, de beauxchants rythmés et festifs, une démar-che en profondeur. Les catéchistes de Tokombéré y ont étépour beaucoup. Rappelons qu’ils sontnon seulement formateurs en matièrede catéchèse, mais surtout animateursdans les communautés villageoises,agents itinérants du projet dePromotion Humaine et témoins (cf LaLettre n°108 d’octobre 2005, p 3)Les catéchumènes à Tokombéré : 350sont inscrits, toutes années confon-dues. 250 sont réguliers, pour 6 réu-nions par an à la paroisse, et une réu-nion chaque semaine au village. La formation dure 3 ans, au mini-mum. Au bout du parcours les futursbaptisés seront choisis sur candidatu-res, dans chaque communauté villa-geoise après une sérieuse réflexion. Il y a des refus motivés. Le choix offi-ciel est confirmé le mercredi des cen-dres sur les propositions des commu-nautés. Puis vient la cérémonie del’exorcisme et du pardon, avant lasemaine sainte. Étienne de Pontevès

Le Dimanche des Rameaux a eu lieu àTokombéré-centre, tous étaient là. Une belle cérémonie de présentationdes enfants aux communautés, aucours de laquelle les communautéssont invitées à prêter attention auxenfants, à s’en sentir responsables etleur apporter un témoignage. Chacun, ce jour là, porte dans la mainune tige de mil qui provient des pre-miers épis coupés par les chefs defamilles avant la récolte, et déjà portéspar les familles à la fête des récoltes.Aux Rameaux, ces tiges sont sèches,symboles du grain qui meurt pourdonner à nouveau du fruit. Ces tiges seront ensuite collectées enfagots qui serviront l’an prochain pourles cendres à l'entrée en carême.Chaque catéchumène participe à tou-tes les célébrations de la semainesainte. Pour transmettre la liturgie (lesvillages sont à 10 ou 15 kms, distanceque beaucoup de gens parcourent àpieds), et pour favoriser l’apprentis-sage, parfois long, et l’implication dechaque communauté (avec pourtant,dans certaines, peu de moyenshumains et artistiques), les cérémoniesont eu lieu localement. Toutefois, pour le Jeudi Saint étaientinvités à Tokombéré-centre les 15 jeu-

Christian Aurenche, vicaire de S-G-P et médecin, détaché par le Cardinal Marty, s’est installé àTokombéré, au Nord Cameroun, en 1975, après le décès du Père Simon Mpecke dit Baba Simon.

En 1976, l’association SGP-Tokombéré était créée pour soutenir le lien entre les deux paroisses de Paris et de Tokombéré. Elle va fêter son 30e anniversaire le 15 octobre 2006 (cf. La lettre 110, déc. 2005, p 4).Avec la description du Centre de Promotion de la Santé, la Lettre d’avril a commencé la présentation

des axes de développement du Projet de Promotion Humaine de Tokombéré. Aujourd’hui en mai, elle parle de Pâques 2006, de catéchistes et de catéchumènes.

Juin : volet agricole et “Maison du Paysan”. Juillet : volet éducatif, collège-lycée Baba Simon et bac 06. Septembre : projet Jeunes, Foyers des jeunes et Semaine des Jeunes de l’été 2006.

En octobre, seront évoquées les trente années de liens de SGP avec Tokombéré, et surtout l’avenir.

nes qui faisaient leur première com-munion. Cérémonie où il y a un beaugeste du lavement des mains, deux pardeux : chacun s’avance vers le plusproche “canari” rempli d’eau, puis illave les mains de son voisin, qui les luilave à son tour). Le samedi matin, tous pouvaient par-ticiper au chemin de croix sur la col-line Baba Simon. Et le matin dePâques, tout le monde s’est rassembléà Tokombéré-centre, sur la grande airede prière, à l’appel du gros tambour etde la trompe, pour la “fête de la vienouvelle” et la célébration de 32 bap-têmes. Les baptisés étaient surtout desjeunes entre 15 et 25 ans (ce qui estune évolution intéressante, d’autantqu’il s’agit de jeunes qui s’engagent enprofondeur), ainsi que quelques fem-mes plus âgées. Il y aura encore d’au-tres baptêmes, le 15 août prochain surla colline Baba Simon. Il est ici précisé que les tout-petits desfamilles chrétiennes sont baptisés danschaque communauté un dimancheordinaire.L’eau du baptême, l’eau propre etbelle, est, à Tokombéré, plus quejamais, le symbole de la vie et du donreçu.

Page 8: Lettre SGP 111 n&bl

A V R I LB A P T Ê M E

• Charles BONNET

M A R I A G E• Marc OJALVO et Carole JUIF

O B S È Q U E S• Robert BORDE• Anne de KERSABIEC• Marylis BRUNETEAU• Philippe GUERIN

p. 8 - Lettre SGP, n°115 - Mai 2006

Directeur de la publication : Père Bernard Bommelaer. Direction de la rédaction : Hugues Salord, Jean Mingasson et Marie-France Wulfing-Luer.Réalisation graphique : Jean-Marie Lavat.

La Lettre de SGP3, place St-Germain-des-Prés75006 Paris - 01 55 42 81 33www.eglise-sgp.org

Ont collaboré à ce numéro : le Père Bernard Bommelaer, et les rédacteurs de La Lettre : Alexis Burnod, Valérie Liger-Beler, Jean Mingasson, Étienne de Pontevès et Hugues Salord.

C A L E N D R I E R

Ce m

ois-

ciCh

aque

sem

aine Tous les lundis

Tous les mardis

Tous les mercredisTous les jeudisTEMPS DE PRIÈRE- Les Laudes- Méditation du rosaire- Adoration du Saint

Sacrement- Action de grâce

Mardi 9Mercredi 10Jeudi 11

Samedi 13

Dimanche 14Lundi 15Mercredi 17

Jeudi 18

Vendredi 19Dimanche 21Mardi 23Jeudi 25

Mardi 30

-19h-8h45-19h-9/11h-19h

-8h-18h20

-18h-18h15

- Atelier de la Parole, salle St Yves.- Messe particulièrement destinée aux mamans.- Réunion de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul.- Catéchisme.- La table de l’Évangile avec le Père Lafon.

- du mardi au vendredi, chapelle St Symphorien.- du lundi au jeudi dans l’église.

- tous les vendredis dans le petit chœur.- tous les dimanches dans le petit chœur.

-20h30-20h30-14h-20h30-9h30

-10h30-20h30-19h30-20h30-14h30-20h30-12h30-10h30-20h30

-20h40

- Réunion du catéchuménat, salle St Benoît- Cours sur St Marc avec le Père Bommelaer, salle Mabillon- Cours sur St Marc avec le Père Bommelaer, salle Mabillon- Ass. Gén. SGP/Tokombéré avec le Père Aurenche, s. Mabillon- Journée paroisiale sur la Mission :

Conférence de Mgr Pierre d’Ornellaset temps d’approfondissement Messe en fin de matinée Pique-nique familial dans les jardins de l’Abbaye

- Première communion au cours de la messe- Réunion des néophytes, salle St Benoît- Réunion de la conférence St Martin, salle St Casimir- Halte spirituelle, salle St Symphorien- Réunion de “la vie montante”, salle St Casimir- Réunion équipe de préparation au mariage, salle St Casimir- Réunion du groupe “Foi et travail”, salle St Paul- Sacrement des malades donné au cours de la messe- Réunion du catéchuménat, salle St Benoît-Fête de l’Ascension :

Messes à 9h, 10h30, 17h en espagnol,Messe anticipée la veille, lundi 24 à 19h

- Méditation du rosaire, salle St Symphorien- “Immeubles en fête” : découvrons nos voisins

C A R N E T

CONCERT D’ORGUEDimanche 28 mai à 15h30, ValérieAujard-Catot interprétera des œuvresde F. Liszt, J.-S. Bach et W.-A. Mozart.Entrée libre.

M I S S I O N à S a i n t - G e r m a i n - d e s - P r é s

Pour mieux avancer dans l’annonce de l’Évangile, des questions et des suggestions surgissent de différents côtés dans la paroisse.• Dans la vie de tous les jours nous avons des choix éthiques à poser :- au travail - envers des collègues,- en famille.

• Enfants et jeunes demandent à prier :- comment les former si nous ne savons pas prier ?

• Les familles sont un trésor de rencontre entre générations :- trésor chahuté parfois compromis,- trésor fragilisé, mais envié.

• Nous voudrions répondre et rendre compte de notre foi :- nous former semble nécessaire,- mais il ne s’agit pas de s’enfermer dans des cours …

• et puis tant d’autres choses encore…

• 09h30 : prière et conférence de Monseigneur Pierre d’Ornellas, évêque auxiliaire de Paris.Échanges, approfondissement, suggestions.

• En fin de matinée : messe.•13h00 : déjeuner paroissial dans les jardins de l’abbaye.

Retenez cette date sur votre agenda ! Merci.

nous sommes peu équipés.}

Répondant à notre Archevêque, prenons du temps pour la Mission à St-Germain-des-Prés : une matinée paroissiale samedi 13 mai.

DIMANCHE 7 MAIJournée des vocations...et mission.Qui est concerné ?Tous nous le sommes, de 7 à 107ans et au-delà. Car le prêtre, c’est laprésence du Christ auprès de nous.Que pouvons nous faire ?Prier, encore prier et recommencerà prier, lasser le Seigneur à force dele supplier.Nous devons aussi réfléchir au rôledu prêtre (voir p. 2 &3 ) comme àcelui du laïc, des laïcs, car noussommes tous responsables de latransmission de la Parole de Dieu.